du djurdjura
ETUDE RELATIVE
A LA DELIMITA
DELIMITATION
ET A LA
CARACTERISA
RACTERISATION
DES ZONES DE
MON
MONTAGNE ET DES
MAS
MASSIFS
MONTAGNEUX DUDU
DJURDJURA
CENEAP 1 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
SOMMAIRE
Préambule
2.1. Altitude
2.1.1. Caractéristiques générales
2.1.2. Classification des communes en zones, selon le critère altitude
2.2 La pente
3.1 Le climat
3.1.1 Répartition des stations météorologiques de l’aire de l’étude
3.1.2 La pluviométrie
3.1.2.1 Répartition moyennes annuelles des précipitations en mm (Période
1913 – 1938)
3.1.2.2 Répartition mensuelle des pluies
3.1.2.3 Les pluies torrentielles
3.1.2.4. Analyse des précipitations moyenne annuelles par interprétation de la
carte climatique de l’ANRH
3.1.2.5. Appréciation des variations climatiques
3.1.3 Les températures
3.1.4 Autres facteurs climatiques
3.1.5. Conclusion
3.1.6 Classification des communes de chaque zone suivant leur niveau
pluviométrique
CENEAP 2 MATET
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3.3 Hydrographie
3.3.1 Le réseau hydrographique
3.3.2 Les bassins et sous bassins versants
1) Le bassin versant de l’oued Isser
2) Le bassin versant des oueds côtiers algérois (Est)
3) Le bassin versant de l’oued Soumman
CENEAP 3 MATET
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5.3.2 Menaces
5.3.3. Les travaux réalisés par le secteur des forêts dans le cadre la protection et de
la valorisation du domaine forestier
5.3.4. Conclusion
5.6 La biodiversité
5.6..1 Le parc naturel de Gouraya, wilaya de Béjaia
5.6.2 Le parc naturel de Djurdjura
6.2 La pollution
CENEAP 4 MATET
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CENEAP 5 MATET
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Préambule
Le présent Rapport s’inscrit dans le cadre de la phase n°2 des travaux d’élaboration
du projet de délimitation et de caractérisation du massif montagneux du Djurdjura, en
application du contrat d’étude établi entre le ministère de l’aménagement du territoi-
re, de l’environnement et du tourisme (M.A.T.E.T.) et le centre national des études
appliquées pour la population et le développement (CENEAP).
La réalisation des travaux de l’étude est programmée en trois phases, étalées sur
une durée totale de 08 mois, à dater de la notification de l’ordre de démarrage de
service (ODS), soit le 19 novembre 2007 :
CENEAP 6 MATET
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Il est accompagné d’un dossier cartographique composé des cartes thématiques ci-
après :
2. Cadrage de l’étude
CENEAP 7 MATET
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3. Approche méthodologique
- conception des cartes thématiques. Sur la base des critères ciblés par
l’étude pour chacune des cartes (classes d’altitude, classes de pente, tran-
ches pluviométriques, etc.), la conception des cartes thématiques s’est faite
par traitement informatique de données numériques de base (données carto-
graphiques et imagerie satellitaire). Chaque carte obtenue est accompagnée
de données statistiques lui y afférent ;
CENEAP 8 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
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Quatrième étape : Caractérisation de chaque zone sur les plans : physique, na-
turel et socioéconomique.
La définition des zones de montagnes et des massifs montagneux ainsi que les critè-
res de classement, tels que précisés : par la loi n° 04-03 du 23 juin 2004 relative à
la protection des zones de montagne dans le cadre du développement durable et le
décret exécutif n° 05-469 du 10 décembre 2005 fixant les études et les
consultations préalables requises ainsi que l’ensemble des conditions, critères et
procédures devant permettre la détermination des zones de montagne et leur
classement sont rappelés ci-après :
Il est entendu au sens de la loi par zones de montagnes : « l’ensemble des espaces
formés par des chaînes et /ou des massifs montagneux et présentant à ce titre des
caractéristiques géographiques, de relief, d’altitude et de pente, ainsi que l’ensemble
des espaces qui leurs sont contigus et qui sont liés à l’économie, aux facteurs
d’aménagement du territoire, et aux écosystèmes de l’espace de montagne
concerné, et qui sont qualifiés de zones de montagnes. »
Il est entendu au sens de la loi par massif montagneux : « les zones de montagnes
formant une entité géographique, économique et sociale homogène ».
- Haute montagne ;
- Moyenne montagne ;
- Piémonts ;
- Zones contiguës : zones immédiatement rattachées aux piémonts et
qui leurs sont semblables.
Il est à signaler, que d’un commun accord entre le maître de l’ouvrage et les diffé-
rents bureaux d’études concernés par l’élaboration des études de classement des
massifs des régions nord :
CENEAP 9 MATET
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Les zones de piémonts et les zones contigües désignent les territoires si-
tués à une altitude inférieure à 400 m. La distinction entre les deux types de
zones est déterminée par la topographie : pente modérée, pour les zones de
piémonts, et, topographie plane, pour les zones contigües.
Comme pour le relief, il a été décidé d’un commun accord entre le maître de
l’ouvrage et les différents bureaux d’études concernés que les classes de densité de
peuplement des zones de montagnes seront arrêtées en fonction des spécificités
démographiques de chaque massif.
CENEAP 10 MATET
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Les zones de montagnes du massif de Djurdjura sont circonscrites dans les limites
naturelles matérialisées :
Avec son relief imposant de très haute montagne, dont le point culminant at-
teint 2308 mètres sur le sommet du Djebel « LALLA KHEDIDJA », la chaine
du Djurdjura est formée d’une succession de monts dont la ligne de crêtes
constitue la limite entre les deux bassins versants des côtiers algérois est, au
nord, et de l’oued Soummam, au sud. L’altitude passe successivement : de
Bounouh, à l’ouest, au djebel Oumari, à l’est, par les points: 1 703 m, 2 134
m, 2 308 m, 1 951 m, 1 962 m et 1 726 m.
CENEAP 11 MATET
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CENEAP 12 MATET
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Par rapport à d’autres régions du pays, les zones de montagnes du massif de Djurd-
jura se distinguent par la diversité de leurs milieux physiques et naturels, une diver-
sité qui résulte de :
o plaines littorales,
o massifs côtiers,
o vallées ;
o hautes montagnes et plateaux.
Globalement, le massif du Djurdjura s’étend sur une superficie totale de 553 021 ha
(superficie planimétrée), répartie entre les quatre wilayas :
- Tizi Ouzzou : 296 980 ha, soit 100% de la superficie totale de la wilaya et
53,70 % de la superficie totale du massif ;
- Bejaïa : 130 010 ha, soit 40,17% de la superficie totale de la wilaya 40,17% et
23,51 % de la superficie totale du massif ;
- Bouira : 56 703 ha, soit 12,69% de la superficie totale de la wilaya et 10,25 %
de la superficie totale du massif ;
- Boumerdes : 69 328 ha, soit 47,78% de la superficie totale de la wilaya et
12,54 % de la superficie totale du massif ;
CENEAP 13 MATET
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CENEAP 14 MATET
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Il est à signaler, que les communes, à « cheval » sur le massif du Djurdjura et les
massifs limitrophes, prises en compte dans le périmètre de l’étude ont été arrêtées
après concertation avec le BNEDER.
D’une manière générale, comme nous le verrons dans le chapitre traitant de la dé-
mographie, cette densité est plus élevée au niveau des chefs lieux de communes,
des communes urbaines et des zones de piémonts et contiguës.
Les données démographiques arrêtées au 31-12- 2006 par les DPAT concernées
font part :
CENEAP 15 MATET
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Toujours d’après les données démographiques des DPAT, en 2006, les populations
urbaines sont estimées à 43% de la population totale, et les populations rurales à
57%.
• Accroissement démographique
CENEAP 16 MATET
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Sur le plan géographique, le relief est la résultante de la combinaison entre deux fac-
teurs : l’altitude et la pente, où la pente, compte tenu de son handicap, représente le
critère le plus déterminant pour définir le caractère montagneux d’un espace ou d’un
territoire.
- Le choix des sites destinés à accueillir les centres d’habitation et les équipe-
ments sociaux et économiques (un choix souvent déterminé par les potentia-
lités naturelles, la position géographique par rapport aux axes de communica-
tion, mais aussi qui tient compte des coûts de réalisation ainsi que des ris-
ques naturels liés aux inondations, glissements de terrain, etc.),
- Le choix des activités économiques à développer, notamment celles liées au
secteur agricole,
- La définition des pratiques et techniques culturales (mesures et techniques
antiérosives), etc.
Selon les cas, le relief est perçu comme un facteur favorable ou un facteur contrai-
gnant par les acteurs d’aménagement du territoire et de développement économique
et social :
Par ailleurs, les reliefs marqués par une combinaison entre des altitudes élevées et
des pentes abruptes présentent un handicap, et voire même, parfois, des menaces
certaines, pour les zones d’habitat. Ces handicaps et menaces, peuvent être résu-
més à travers les quelques aspects ci-après :
CENEAP 17 MATET
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2.1. Altitude
Pour les besoins de l’étude, quatre classes d’altitude ont été définies, conformément
critères retenus par le MATET :
Elle correspond aux zones de haute montagne et occupe une superficie totale
de 35 735 ha, soit 6,46 % de la superficie totale du massif.
CENEAP 18 MATET
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CENEAP 19 MATET
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CENEAP 20 MATET
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La répartition générale des classes d’altitude est présentée dans le tableau ci-
après :
Pour des considérations agro-écologiques les communes de cette classe sont subdi-
visées en deux catégories :
La distribution des communes selon les classes précitées est présentée dans les
tableaux qui suivent :
CENEAP 21 MATET
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177 127 48
Zone : 31 Communes 71,82 27,44 1 322 0,74 0 0
485 467 696
CENEAP 22 MATET
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Ces zones couvrent une superficie totale de 177 485 ha (32,09% de la surface totale
du massif) répartie entre 31 communes. Les communes de ces zones s’étalant sur
plusieurs classes de pente à la fois, nous présentons ci-après la distribution de cha-
cune d’elle :
CENEAP 23 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
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CENEAP 24 MATET
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Zone : 62 communes 298 728 57 724 19,32 196 366 65,73 34 963 11,71 9 675 3,24
Ces zones couvrent une superficie totale de 298 728 ha (54,02% de la superficie
totale du massif), répartie sur 62 communes. Les communes de ces zones s’étalant
sur plusieurs classes de pente à la fois, nous présentons ci-après la distribution de
chacune d’elle :
CENEAP 25 MATET
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Les communes inscrites dans ces zones sont localisées principalement au niveau :
CENEAP 26 MATET
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Classe d’altitude
Code
Sup Plus de 1200
wi- Commune 0-400 m 400-800 m 800-1200 m
(ha) m
laya
(ha) % (ha) % (ha) % (ha) %
Abi Youcef
15 1712 0 - 235 13,73 1106 64,60 371 21,67
Idjeur
15 7470 0 - 1181 15,81 4686 62,73 1603 21,46
Iferhounene
15 3283 0 - 484 14,74 1938 59,03 861 26,23
Akfadou
6 3977 0 - 545 13,70 1893 47,60 1539 38,70
Beni Ziki
15 2056 0 - 147 7,15 918 44,65 991 48,20
Chelata
6 4189 27 0,64 1560 37,24 1787 42,66 815 19,46
Illilten
15 2676 0 - 467 17,45 1023 38,23 1186 44,32
Iloula
15 Oumalou 5162 126 2,44 2253 43,65 1865 36,13 918 17,78
Beni Melikech
6 4318 3 0,07 1282 29,69 1553 35,97 1480 34,28
Bouzguen
15 6974 70 1,00 2922 41,90 2182 31,29 1800 25,81
Saharidj
10 9384 0 - 2641 28,14 2792 29,75 3951 42,10
Chemini
6 3795 248 6,53 1255 33,07 1111 29,28 1181 31,12
Ighram
6 5187 298 5,75 2114 40,76 1508 29,07 1267 24,43
Assi Youcef
15 2525 0 - 1151 45,58 441 17,47 933 36,95
Ait Bouadou
15 3893 0 - 1912 49,11 486 12,48 1495 38,40
Zone : 15 communes
66 601 772 1,16 20 149 30,25 25 289 37,97 20 391 30,62
Ces zones couvrent une superficie totale de 66 601 ha (12,04% de la superficie tota-
le du massif), répartie sur 15 communes, toutes situées sur la chaîne de montagnes
qui constituent le Djurdjura et son prolongement vers l’est.
Les communes de ces zones s’étalant sur plusieurs classes de pente à la fois, nous
présentons ci-après la distribution de chacune d’elle :
CENEAP 27 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
Classe d’altitude
Code Sup Plus de 1200
Commune 0-400 m 400-800 m 800-1200 m
wilaya (ha) m
(ha) % (ha) % (ha) % (ha) %
Aghni Goughran
15 4120 162 3,93 1674 40,63 203 4,93 2081 50,51
Ait Boumahdi
15 2331 0 - 735 31,53 186 7,98 1410 60,49
Akbil
15 3756 0 - 898 23,91 680 18,10 2178 57,99
Zone : 03 communes
10 207 162 1,59 3307 32,40 1069 10,47 5669 55,54
Ces zones couvrent une superficie totale de 10 207 ha (1,85% de la superficie totale
du massif), répartie sur 03 communes, toutes situées sur la chaîne du Djurdjura. Les
communes de ces zones s’étalant sur plusieurs classes de pente à la fois, nous pré-
sentons ci-après la distribution de chacune d’elle :
CENEAP 28 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
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CENEAP 29 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
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2.2 La pente
Il est à noter, que sur l’ensemble de l’aire de l’étude, une seule (01) commune,
Tazmalt, a plus de 50% de son territoire classé en pente inférieure à 3,5%.
Cette classe à pente relativement marquée, dont la combinaison avec les for-
mations à roches tendres (marnes, argiles, calcaires friables, etc), surtout si
elles sont dépouvues de végétation pérenne, se traduit par une forte sensibili-
té à l’érosion, occupe 99479 ha soit 17,99 % de la surface totale du massif. El-
le occupe principalement les terres de montagnes situées au niveau de la par-
tie médiane du massif.
CENEAP 30 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
Cette classe à pente excessivement forte et qui constitue une contrainte ma-
jeure pour la pratique des activités agricoles et un handicap pour la réalisation
des infrastructures socioéconomiques, occupe à elle seule 319 181 ha soit
57,72 % de la surface totale du massif.
La répartition générale des classes de pente est présentée dans le tableau ci-
après :
Globalement, les zones de montagnesdu Djurdjura présentent une pente très accen-
tuée. Les deux classes de pente caractéristiques du domaine montagneux (classe de
pente supérieure à 25% et classe de pente comprise entre 12,5 et 25 %) cumulent
une superficie de 418 660 ha soit 75,71% de la surface totale du massif.
CENEAP 31 MATET
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CENEAP 32 MATET
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CENEAP 41 MATET
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Cette zone qui se caractérise par une altitude dominante supérieure à 1200 m et une
pente excessive (dominante supérieure à 25%), regroupe trois communes, toutes
localisées au cœur de la chaîne montagneuse du Djurdjura.
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Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
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CENEAP 44 MATET
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Les différents facteurs qui sont étudiés, car considérés comme éléments détermi-
nants au titre de l’aménagement du territoire, de la préservation du milieu et de la
valorisation des ressources naturelles, sont :
- Le climat ;
- Les sols (géologie, lithologie et pédologie) ;
- Les bassins versants et le réseau hydrographique ;
- Les ressources en eaux
- le couvert végétal naturel ;
3.1 Le climat
- il produit une influence directe sur les potentialités hydriques, les pratiques
agricoles et pastorales, ainsi que sur le développement de la végétation natu-
relle ;
Pour l’analyse de ce volet de l’étude, nous nous sommes basés, compte tenu de
l’insuffisance de statistiques récentes à cause du nombre limité de stations météoro-
logiques en exploitation au niveau de l’aire de l’étude et de leur non représentativité
à cause des lieux de leur implantation (villes de Tizi Ouzou et Béjaïa), sur les don-
nées climatiques de l’étude « climat de l’Algérie » réalisée par P SELTZER, complé-
tées par quelques données récentes (ONM).
Afin d’apprécier les variations climatiques en ce qui concerne les précipitations, nous
avons procédé à une confrontation entre la carte des isohyètes réalisée par l’ANRH
en 1993 et la carte établie sur la base des donnée de Seltzer (période 1913- 1938).
CENEAP 45 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
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Pendant la période coloniale, l’aire de l’étude était équipée d’une multitude de sta-
tions météorologiques. Ces stations, comme le montre si bien le tableau qui suit,
dressé à partir de l’étude « climat de l’Algérie » réalisée par P SELTZER, étaient bien
réparties sur le territoire :
3.1.2 La pluviométrie
- Elle diminue au fur et à mesure que l'on s'éloigne du littoral. » (P. SELT-
ZER 1946)
Ces principes sont valables pour le massif du Djurdjura, dont le régime pluviométri-
que suit étroitement la variabilité du relief et les zones les plus élevées et les plus
proches de la mer sont les mieux arrosées.
Le tableau ci-après confirme les pprincipes énoncés par P. Seltzer. Les précipita-
tions moyennes annuelles au niveau du massif du Djurdjura sont très abondantes sur
les reliefs élevés, abondantes sur les monts côtiers et acceptables dans la partie sud
(Akbou et M’chedella).
CENEAP 46 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
Il est à signaler, que pour la station de Béjaia, dont on a pu disposer de deux séries
d’observations : une série de 25 ans s’étalant de 1913 à 1938 soit 25 ans (SELT-
ZER) et une série de 11 ans s’étalant de 1990 à 2001 soit 11 ans (O.N.M), les
précipitations ont connu une régression d’environ 250 mm/an. Elles sont
passées de 972 à 727 mm, ce qui confirme le changement climatique constaté ces
dernières décennies.
Une observation plus fine des données relatives aux précipitations, c’est à dire leur
distribution mensuelle, montre que les apports moyens annuels sont appréciables,
mais leur répartition, saisonnière et mensuelle, varie sensiblement entre les saisons
et d’un mois à l’autre.
CENEAP 47 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
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Stations J F M A M J J A S O N D An
Béjaia mm 159 112 96 68 50 28 03 11 54 99 130 162 972
jours 13 11 11 09 08 04 01 02 06 09 12 14 100
*Bejaïa mm 105,9 78,0 56,6 61,7 44,1 12,0 10,3 8,4 50,2 68,6 84,7 141,2 721,7
1990/2001 jours 11,5 8,8 9 9,5 7,5 3,8 1,7 3,4 7,2 8,1 11,3 12,3 94,1
Cap-Sigli mm 116 83 73 45 38 17 02 09 46 90 127 134 780
jours 13 11 10 09 07 04 01 02 05 09 11 13 95
El-Keur mm 147 104 89 45 41 23 02 10 37 58 100 131 787
jours 13 11 11 08 08 11 01 02 05 09 11 13 96
Tifra- mm 178 134 98 56 44 36 06 12 44 71 108 146 933
Soumaâm jours 10 09 03 06 07 04 02 01 04 08 09 11 74
Sidi-Aïch mm 124 96 79 42 45 22 04 09 26 46 75 101 669
jours 11 08 09 07 06 04 01 02 04 06 08 10 76
Akbou mm 81 63 55 37 39 14 04 07 28 36 57 77 498
jours 10 09 10 08 07 03 02 02 05 08 10 10 84
M’chedellah mm 96 64 66 40 46 24 06 08 28 37 71 85 571
jours 10 09 09 08 07 05 01 02 04 06 08 09 78
Tizi Ouzou mm 116,1 75,8 50,5 78,1 57,7 8,3 3,7 7,4 34,8 64,6 97,8 132 726,8
jours 12,2 9,4 8,8 9,8 7,9 3,2 1,5 3,7 6,9 8,9 12,3 12,5 97,1
Bouira mm 107 8 66 48 43 22 04 07 32 46 79 100 634
jours 14 11 12 10 09 05 02 02 06 09 13 14 107
* Données ONM
Ce tableau montre que la distribution mensuelle des pluies divise l'année en deux
périodes distinctes :
- Une période sèche qui s'étale du mois de Juin au mois de Septembre, période
au cours de laquelle on enregistre environ 10 % de la pluviométrie annuelle
moyenne ;
- Une période humide qui s'étend d'Octobre à Mai, période au cours de laquelle
on enregistre près de 90 % de la pluviométrie annuelle moyenne.
- Elles accélèrent les phénomènes d'érosion, surtout sur les terrains nus à pen-
te forte ou moyenne ;
- Elles sont à l’origine de la dégradation des infrastructures routières, notam-
ment les routes de montagne réalisées sur terrains marneux ;
CENEAP 48 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
Les cartes des isohyètes reflètent mieux les caractéristiques des précipitations au
niveau territorial, car elles tiennent compte de la corrélation qui existe entre le climat
et les deux facteurs liés à l’altitude et la latitude. Aussi, afin de mieux appréhander le
degré de précipitation des différentes zones montagneuses du massif nous avons
procédé à l’analyse de la carte des isohyètes dréssée par l’ANRH en 1993.
CENEAP 49 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
CENEAP 50 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
D’une manière générale, comme le montre si bien la carte des isohyètes, le territoire
des zones de montagne du massif du Djurdjura bénéficie de précipitations apprécia-
bles (généralement supérieures à 700 mm/an, et pouvant même dépasser sur les
sommets les plus élevés 1500 mm) dont le volume augmente en rapport avec
l’élévation de l’altitude.
• 04, ont plus de la moitié de leur territoire située au dessus de l’isohyète à 900
mm,
• 14, ont plus de la moitié de leur territoire située entre les isohyètes 600 et
900 mm.
- 23 ont plus de la moitié de leur territoire située entre les isohyètes 600 et 900
mm,
- 02 ont plus de la moitié de leur territoire située entre les isohyètes 300 et 600
mm, il s’agit des communes de El Adjiba et Mechdella
CENEAP 51 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
La carte dréssée sur la basse des données de P Seltzer montre que les précipica-
tions rapportées à la période 1913-1938 sont situées entre les isohyètes 500 et
1800.
La carte dréssée par l’ANRH (1993), montre quant à elle que les précipitatons ont
enregistrées une diminution conséquente à travers l’ensemble du massif, elles sont
circoncrites entre les isohyètes 300 et 1400.
La partie sud du massif est celle qui a le plus été marquée par ce changement clima-
tique en passant de l’étage subhumide à l’étage semi-aride.
CENEAP 52 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
CENEAP 53 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
CENEAP 54 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
- Une saison froide qui s’étale de novembre à avril où les minima absolus peu-
vent descendre au dessous de 0°C ;
- Une saison chaude qui s’étale de mai à octobre où les maxima absolus peu-
vent dépasser 45°C (45,5°C à M'chedellah)
La grêle : Elle est fréquente pendant la saison hivernale (Décembre, Janvier, Fé-
vrier). Elle peut donc être contraignante pour les cultures, notamment l’olivier en fa-
vorisant la chute prématurée des olives.
La gelée: C’est un phénomène engendré par les basses températures. Elle est for-
tement influencée par le relief (notamment l'altitude) et l'humidité de l'air. Elle produit
des effets néfastes sur les cultures. Elle se manifeste principalement durant la pé-
riode hivernale en décembre, janvier, février, voire même début mars.
Le vent : C'est un paramètre climatique important pour les cultures. Il a un effet né-
gatif résultant de l’action mécanique qui peut provoquer la chute des fruits. Mais il
peut avoir une action positive en période de pollinisation pour l’arboriculture fruitière
et notamment pour l’olivier dont cette période correspond à mai/juin. A titre indicatif,
on présente les caractéristiques des vents observés au niveau de la station de Be-
jaïa :
- Les vents les plus fréquents sont à tendance directionnelle Nord (Nord-Est et
Nord-Ouest) et Ouest;
- En comparaison avec la période hiververnale et la période printanière, la force du
vent est de moindre intensité en été et en automne : le maximum se produit en
décembre et le minimum durant le mois de juillet ;
Mois
Stations Jan Fev Mar Avr. Mai Juin Jt Aout Sept Oct Nov Déc Année
Béjaïa (1913/1938) 2,1 2,2 2,2 2,1 1,8 1,8 1,6 1,7 1,7 1,9 2,1 2,3 2,0
Béjaïa (1990 /
2001) 3,4 3,5 3,2 3,2 2,8 2,9 2,8 2,8 2,7 2,9 3,3 3,6 3.09
CENEAP 55 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
Le sirocco : Vent chaud et sec provenant du Sud, il est fréquent pendant la période
estivale. Les fréquences mensuelles et annuelles du sirocco observées au niveau
des stations M’chedella et d’Akbou sont présentées dans le tableau ci-après :
Mois
Stations J F M A. M J J A S O N D An-
née
M’chedellah 0,5 0,7 2,8 4,7 4,8 6,2 15,6 15,3 5,3 1,9 0,8 0,2 58,8
Akbou 0,2 0,0 1,3 1,6 3,8 5,5 8,8 9,7 6,3 1,9 0,6 0,3 39,2
3.1.5. Conclusion
3.1.6 Classification des communes de chaque zone suivant leur niveau pluvio-
métrique
La répartition des tranches moyennes annuelles des précipitations, telle définie par la
carte climatique de l’ANRH, est présentée, par zone et par commune, dans le ta-
bleau ci-après :
CENEAP 56 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
CENEAP 57 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
Classes pluviométriques
Sup
Code -
Commune Totale - de 300 à 600
Wilaya 600 à 900 mm +900 mm
(ha) 300mm mm
Ha % Ha % Ha % Ha %
CENEAP 58 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
CENEAP 59 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
Classes pluviométriques
Sup
Code -
Communes Totale - de 300 à 600
Wilaya 600 à 900 mm +900 mm
(ha) 300mm mm
Ha % ha % Ha % Ha %
3.2 Géologie-Lithologie-Pédologie
Le massif du Djurdjura se situe dans la chaîne nord atlasique, plus précisément dans
le Tell septentrional qui présente une structure particulièrement complexe et diversi-
fiée. L'existence dans cette région de zones de chevauchement dans la partie Sud
CENEAP 60 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
L'oligocène supérieur se présente sous deux aspects différents. Les terrains présen-
tent un aspect de Flysch et sont constitués de marnes schisteuses en alternance
régulière avec des grès donnant lieu à une intercalation de roches dures et de ro-
ches tendres. Les grès forment les reliefs et affleurent en corniches et les marnes
occupent les dépressions. Localement, les bancs de grès sont beaucoup plus épais
que ceux des marnes, ils constituent alors des monticules.
CENEAP 61 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
CENEAP 62 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
CENEAP 63 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
La lithologie est une forme simplifiée de la géologie, elle donne une indication les
roches de surface et sur la résistance des sols à l’érosion.
Croisée avec d’autres facteurs des milieux physique et naturel (pente, intensité des
pluies et occupation du sol), elle permet d’apporter une appréciation sur la sensibilité
des sols à l’érosion et par conséquent elle constitue un critère déterminant quant à la
définition de (ou des) l’option à prendre au titre d’une utilisation (affectation) ration-
nelle et durable du sol.
Sur le plan lithologique, le massif du Djurdjura présente une multitude de faciès, dont
les plus représentés sont énumérés ci-après :
Ces faciès, moyennement stables, sont rencontrés dans les zones de dé-
pression en bordure des principaux oueds (plaines et terrasses alluviales) et
localement au niveau de la bande côtière. on cite principalement:
Il est à signaler que sur le plan agricole les alluvions constituent d’excellents sols.
• Les argiles
Formations très peu perméables et sensibles à l’érosion au même titre que les
marnes, les argiles sont localisées essentiellement au niveau des dépressions
où elles cotoient les formations alluvionnaires.
• Les marnes.
CENEAP 64 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
Peu répandus dans l’aire de l’étude, ces faciès sensibles à l’érosion sont loca-
lisés principalement à l’est du massif entre Ilmaten et Béjaia.
• Les Gneis
• Autres formations
CENEAP 65 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
CENEAP 66 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
CENEAP 67 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
Les sols alluviaux : Ces sols, considérés à juste titre comme les meilleures
terres agricoles, sont rencontrés comme déjà indiqué précédemment au ni-
veau plaines et terrasses alluviales ainsi q’au niveau des plaines côtières. On
cite :
L’association Les sols calcaires et solonetz : Ces sols sont rencontrés sur
les bas piémonts bordant de part et d’autre la partie amont de la vallée de
l’oued Sébaou.
Les sols insaturés humifères : Ces sols sont rencontrés sur les reliefs les
élevés occupés par la végétation forestière.
CENEAP 68 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
CENEAP 69 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
3.3 Hydrographie
Ces oueds, qui drainent les eaux pluviales vers la mer, sont alimentés par un impor-
tant chevelu hydrographique composé de petits oueds (oueds côtiers et oueds de
l’arrière pays montagneux) et de quelques affluents important, notamment en ce
concerne l’oued Sébaou. Les principaux affluents de ce dernier sont les suivants :
Les zones de montagnes du massif de Djurdura s'inscrivent dans leur majeure partie
dans le bassin versant des Côtiers Algérois (bassin n° 2) et partiellement dans les
bassins des Oued Isser (bassin n°9) et Soummam (bas sin n°15). Ces deux derniers
bassins occupent respectivement les parties ouest et sud de l’aire de l’étude. Ces
trois bassins versant totalisent une superficie de 578 392 ha (en comptabilisant les
parties de territoires des communes périphériques, non prises en considération par
l’étude à cause de leur taux d’intégration inférieur à 50%),
De par leur étendue géographique, leurs pluies abondantes, ainsi que les importants
ouvrages hydrauliques qu’elles abritent, à l’image du barrage de Taksebt, les zo-
nes de montagne du massif de Djurdjura sont considérées comme une source
d’alimentation en eau d’importance régionale et à caractère stratégique pour la mé-
tropole algéroise. A ce titre, leur protection est impérative.
CENEAP 70 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
Le bassin versant de l’oued Isser occupe la partie ouest du massif. Il couvre partiel-
lement les territoires des wilayas de Boumerdes, Tizi Ouzou et Bouira. La superficie
totale concernée par l’aire de l’étude est de 59 020 ha. Elle est répartie sur deux (02)
sous bassins versant :
Le bassin versant des oueds côtiers algérois (Est) occupe la partie centrale et le
nord-est des zones de montagnes du massif du Djurdjura, qui couvrent la presque
totalité de la wilaya de Tizi Ouzou, la partie nord de la wilaya de Béjaïa et la partie
nord-est de la wilaya de Boumerdes. La superficie totale concernée par l’aire de
l’étude est de 393 982 ha. Elle est répartie sur huit (08) sous bassins versant :
CENEAP 71 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
CENEAP 72 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
Ce sous bassin, qui couvre une superficie totale 30 630 ha, correspond à la partie
centrale de la wilaya de Tizi Ouzzou (monts de Kabylie). Il couvre en totalité ou en
partie 15 communes, dont :
Ce sous bassin, qui couvre une superficie totale 53 450 ha, correspond principale-
ment à la partie sud-ouest de la wilaya de Tizi Ouzzou (monts de Kabylie et très par-
tiellement les monts du Djurdjura), et accessoirement à la partie est de la wilaya de
Boumerdes. Il couvre en totalité ou en partie 11 communes dont :
Ce sous bassin, qui couvre une superficie totale 22 890 ha, correspond principale-
ment à la partie nord-est de la wilaya de Boumerdes et accessoirement à la partie
nord-ouest de la wilaya de Tizi Ouzzou (plaine et vallée de l’oued Sebaou). Il cou-
vre en totalité ou en partie 10 communes, dont :
Le bassin versant de l’oued Soumman occupe la partie sud du massif. Il couvre par-
tiellement les territoires des wilayas de Bouira et Béjaia. La superficie totale con-
cernée par l’aire d’étude est de 125 390 ha. Elle est répartie sur quatre (04) sous
bassins versant :
CENEAP 73 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
CENEAP 74 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
CENEAP 75 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
Sur le plan physique, l’aire de l’étude correspond à la partie centrale de l’Atlas tellien,
qui a faconné son relief, un relief fait d’impressionnantes montagnes disséquées par
un réseau hydrographique important donnant naissaissance à d’appréciables vallées
(vallées des oueds : Sébaou, Isser et Soummam).
Les communes de ces zones sont situées principalement au niveau des monts cô-
tiers et des plaines (vallée) intérieures. Elles se distinguent par :
- des altitudes moyennes peu élevées;
- une topographie d’ensemble modérée par rapport aux autres zones du
massif ;
- un climat caractérisé par des précipitations appréciables, ainsi que par des
températures fraiches sur le littoral et froides en hiver et chaudes en été à
l’intérieur des terres.
- des sols à potentiel agricole appréciable, notamment au niveau des plaines
et vallées ;
- un réseau hydrographique dense comportant des oueds important (Sébaou,
Isser…) ;
- un couvert végétal pérenne important (forêts naturelles de chêne liège).
CENEAP 76 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
Ces zones sont réparties en deux types : les zones de moyenne montagne « étage
inférieur » (altitude moyenne comprise entre 400 et 800 m) et les zones de moyenne
montagne « étage supérieur » (altitude moyenne comprise entre 800 et 1200 m).
Les communes de ces zones, à quelques exceptions, sont situées sur le versant
sud de l’Oued Sébaou, qui correspond aux monts de grande Kabylie, et les massifs
forestiers du nord et de l’est de l’aire de l’étude (Forêts de Mizrana, Yakouren et
Taourirt Ighil). Elles se distinguent par :
- des altitudes moyennes modérées (400 à 800m);
- une topographie d’ensemble par l’intensité de la pente ;
- un climat de type humide aux précipitations appréciables et aux températu-
res froides en hiver et chaudes en été ;
- des sols favorables à l’arboriculture et à la végétation forestière;
- un réseau hydrographique dense, source d’alimentation en aval des oueds
Sébaou, Isser et Soumammam;
- un couvert végétal pérenne important (forêts naturelles).
CENEAP 77 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
Les communes de ces zones sont situées sur la chaine du Djurdjura et son prolon-
gement sur l’AKfadou. Comparativement aux communes des zones de l’étage infé-
rieur, elles se distinguent par :
Cette zone, située sur les hauteurs du Djurdjura regroupe 03 communes. Elle se dis-
tingue par :
- son relief très marqué, caractérisé par par des altitudes pouvant dépasser
les 2000 m par endroits et des pentes à très forte intensité ;
- des précipitations très abondantes,
- une période hivernale très froide et enneigée.
CENEAP 78 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
Population au RGPH
Superficie*
2008 Densité
Zone
Hab/Km2
Km2 % Nombre %
CENEAP 79 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
La distribution des communes par zone et par classe de densité est présentée dans
les tableaux ci-après :
Zone
Piémont Moyenne Moyenne montagne Haute
et contiguës montagne (étage inf) (étage sup) montagne
635 Beni Ksila 604 Taourirt Ighil 629 Chemini
1537 Azzefoun 619 Toudja 1030 Saharidj
624 Adekar 1549 Idjeur
1513 Ait Chaffaa
1523 Zekri
1544 Akerrou
2 6 3
CENEAP 80 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
Zone
- Sidi Doud, ouled Aissa, Sidi Naamane et Afir, 4 communes qui forment la
périphérie de la ville de Dellys, à laquelle, elles sont étroitement liées sur le plan
socio-économique. Ce sont des communes de zones de piémonts et contigues, à
caractère agricole et qui ne connaissent des conditions particulières
d’accessibilité.
CENEAP 81 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
- Agrib, Yakouren, Ifigha, Akfadou et Tifra. Ces communes, au nombre de 05, mar-
quent la transition entre les communes de la petite Kabylie à très faible densité et
les communes de la grande Kabylie à densité moyenne. Ce sont des communes
de moyenne montagne à pente marquée (Agrib, Yakouren, Ifigha : classe de
pente dominante : 12,5 à 25%, et, Akfadou et Tifra : classe de pente dominan-
te : supérieure à 25%) et à caractère forestier. Ce sont des communes difficiles
d’accès.
- Akbil, Aghni Goughran et Ait Boumahdi, 3 communes situées sur les versants
Nord et Sud des monts du Djurdjura. Ce sont des communes de moyenne à très
haute montagne où parfois par endroit les sommets dépassent 2000 m d’altitude ;
Zone
8 5 0
CENEAP 82 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
2
Classe 4 : Communes à forte densité : 500 à 700 habitants au Km
Zone
Toutes ces communes sont délimitées au sud par l’axe routier structurant Alger-
Bouira-Béjaia, ce qui fait d’elles un espace très accessible
- 09 communes de la wilaya de Boumerdes, dont 06 correspondent au versant
Nord-Est de la vallée de l’oued Isser : Djinet, Bordj Ménaiel, Nassiria, Isser, Ti-
mezrit et Chabet El Ameur. A ces communes s’ajoute les communes de Dellys
et Benhoud. Hormis les deux (02) communes de Chabet El Ameur et Timezrit, les
autres sont toutes des communes de zones de piémonts et contigües.
CENEAP 83 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
Zone
Au nombre de 14, ces communes, dont deux chefs lieu de wilaya (Tizi Ouzou et Bé-
jaia). Ces communes se concentrent :
• le long de l’oued Soummam, sur l’axe Alger-Béjaia : Tazmalt, Akbou, Sidi Aich
et bien entendu Béjaia. A l’exception de Tazmelt et d’Akbou, toutes ces com-
munes sont montagneuses ;
• le long des vallées des oueds Ferraoun, Sebt et Aissi : Mechtras, Souk El Te-
nine, Larbaa Nait Irathen, , Draa Ben Khedda et Tizi Ouzou. A l’exception de
Tizi Ouzou et Draa Ben Khadda, toutes les communes sitées montagneuses.
CENEAP 84 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
Zone
Classe de moyenne
piémonts et moyenne monta- haute Total
densité montagne
contiguës gne (étage sup) montagne
(étage inf)
moins de
2 6 3 0
150hab/km2 11
150-300hab/km2 4 18 6 3 31
300-500hab/km2 8 22 5 0 35
500-700hab/km2 8 11 1 0 20
plus de
9 5 0 0
700hab/km2 14
Total 31 62 15 3 111
A travers les zones, on retrouve des densités moyennes hors CLC à hauteur de
celle du massif, sauf dans le cas de la zone de moyenne montagne( étage sup.), où
elle est très faible, comme le met en relief le tableau suivant.
CENEAP 85 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
La répartition des communes du massif à travers les zones physiques, selon les
classes de densités hors chefs –lieux de communes, est montrée dans le tableau
récapitulatif suivant :
Répartition des communes selon les classes de densités hors chefs –lieux de
communes
Zone
Moyenne Moyenne
Piémonts Haute
Classe de densité montagne montagne
et contiguës montagne
(étage inf) (étage sup)
moins de 150hab/km2 8 24 4 0
150-300hab/km2 15 19 8 3
300-500hab/km2 6 15 3 0
500-700hab/km2 2 4 0 0
Total 31 62 15 3
Au niveau de la zone de moyenne montagne (étage inf), cette densité est pratique-
ment d’un même ordre, alors qu’au niveau de la zone moyenne montagne (étage
sup) elle est environ 3 fois moins. Ces constats sont précisés dans le tableau
suivant
Population éparse
Superficie Densité
Zone estimée (2006)
Km2 % Effectif % Hab/Km2
piémonts et contiguës 1682 29,2 134042 37,7 80
moyenne montagne (étage inf) 2972 51,6 189490 53,3 64
moyenne montagne (étage sup) 1007 17,5 23853 6,7 24
haute montagne 102 1,8 8419 2,4 83
Massif 5763 100,0 355804 100,0 62
• * Estimations DPAT- Wilayas-
CENEAP 86 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
Zone
moins de 50hab/km2 10 38 9 2
50-100hab/km2 9 11 5 0
100-150 hab/km2 8 7 0 0
150-430 km2 4 6 1 1
Massif 31 62 15 3
Le tableau ci-dessus montre que plus de la moitié des communes( 59) se situent
dans la classe de très faible densités (moins de 50hab/km2) ; les communes à densi-
tés sont relativement élevées (150-430 hab/ km2) ne représentent que 10% envi-
ron de l’ensemble.
La répartition de la population par dispersion d’après les estimations opérées par les
DPAT des Wilayas à la fin de l’année 2006, montre qu’à l’échelle du massif :
CENEAP 87 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
Entre les trois précédents recensements (RGPH 1977, 1987 et 1998), la popula-
tion totale de l’aire de l’étude est passée respectivement de 1 188 594 habitants à
1 625 694 habitants puis à 1942427 habitants. Au RGPH 2008, cette population at-
teint à 2033489 habitants.
L’évolution de la population totale (1977-2008), aux plans des effectifs et des taux
moyens d’accroissements annuels, est présentée, selon les zones, dans les ta-
bleaux ci-après :
CENEAP 89 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
MASSIF
Au niveau communal, les conjonctures qui ont prévalu entre les périodes de recen-
sement général des populations de 1977-1987 (opération de délocalisation des po-
pulations des bidonvilles vers leur lieu d’origine) et de 1987-1998 (impact du terro-
risme) ont produit une influence réelle sur le dynamisme démographique et de ce
fait, il est très difficile de tirer des conclusions fondées sur l’attractivité ou la répulsivi-
té réelle des territoires communaux, une attractivité (ou répulsivité) fondée sur les
ressources naturelles et humaines et capacité des territoires à assurer leur auto dé-
veloppement. Le dynamisme démographique tel que observé au niveau des statisti-
ques est présenté par commune et par wilaya.
Pour plus de lisibilité , les communes ont été regroupées en trois classes selon leur
évolution démographique :
- Classe 1 : Communes à faible taux de croissance : Taux inférieur à 1 (Taux
inférieur à la moyenne nationale)
- Classe 2 : Communes à taux de croissance moyen : Taux compris entre 1 et
2% (taux avoisinant le taux moyen de croissance national) ;
- Classe 3 : Taux de croissance appréciable : Taux supérieur à 2% (Taux supé-
rieur à la croissance moyenne nationale).
Pour la période 1977-1987, où une croissance démographique remarquable a été
enregistrée, une classe supplémentaire à été rajoutée, il s’agit de la classe corres-
pondant à un taux supérieur à 3,5% démographique
Les résultats de ce classement des communes, selon leur évolution démographique,
par zone, est présenté dans les tableaux qui suivent ci-après :
CENEAP 90 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
CENEAP 91 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
3518 Timezrit
1540 Boghni
1548 Ouacif
1512 Bounouh
610 Tinebdhar
1551 Tizi N'thlata
1521 Larbaa Nath Irathen
1541 Ifigha
1554 Iflissen
624 Adekar
1513 Ait Chaffaa
1562 Mizrana
1532 Beni Douala
1027 Aghbalou
1555 Boudjima
1016 Aomar
1516 Beni Zmenzer
1502 Ain El Hammam
1514 Frikat
1529 Maatka
1556 Ait Yahia Moussa
1008 Ait Laaziz
1526 M'kira
1510 Draa El Mizan
1508 Timizart
1535 Ait Aggouacha
1511 Tizi Ghenif
1520 Yakourene
1525 Ain Zaouia
636 Ouzellaguen
1557 Souk El Thenine
640 El Kseur
1019 El Adjiba
1509 Makouda
1518 Azazga
1017 Chorfa
3525 Taourga
S/total 4 14 56
CENEAP 92 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
CENEAP 93 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
3506 Baghlia
3528 Dellys
3508 Naciria
S/total 3 17 11
CENEAP 94 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
1512 Bounouh
614 Tifra
1536 Ouadhias
1506 Mechtras
1562 Mizrana
1555 Boudjima
1554 Iflissen
1520 Yakouren
1012 Haizer
1016 Aomar
1538 Tigzirt
3525 Taourga
1518 Azazga
1019 El adjiba
S/total 4 26 6
629 Chemini
1534 Bouzguen
S/total 5 9 1
S/total 1 1
Massif 13 53 18
CENEAP 95 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
CENEAP 96 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
Le regroupement des communes par classe nous permet d’avoir une visibilité globa-
le du dynamisme démographique par territoire. Ainsi, les principales conclusions ti-
rées sont :
CENEAP 97 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
Massif 05 21 91
Zone
moyenne montagne
moyenne montagne (étage supérieur) haute montagne
Piémonts et contiguës (étage inférieur)
code Commune Tx acc code Commune Tx acc code Commune Tx acc code Commune Tx acc
Aghni
1550 Mekla -0,58 1545 Yatafene -2,34 1517 Iferhounene -1,66 1561 Goughran -1,32
643 Leflaye -0,48 1528 Ait Mahmoud -2,01 1533 Illilten -1,38 1503 Akbil -1,00
Beni Ait
1507 Irdjen -0,38 1560 Iboudraren -1,91 638 Melikeche -1,22 1530 Boumehdi -0,94
635 Beni Ksila -0,35 1552 Beni Yenni -1,74 615 Ighram -1,17
1505 Souamaa -0,25 1527 Ait Yahia -1,48 1534 Bouzguen -0,77
Ifelain
618 Il Mathen 0,09 1563 Imsouhal -1,46 1030 Saharidj -0,63
Tiz Iloula
1522 Rached 0,18 1567 Ait Toudert -1,35 1519 Oumalou -0,60
1523 Zekri -1,20 642 Akfadou -0,30
1553 Aghribs -0,91 605 Chellata -0,19
1544 Akerrou -0,89 1549 Idjeur -0,14
1558 Ait Khelili -0,89 1546 Beni Ziki -0,12
619 Toudja -0,71 629 Chemini -0,08
630 Souk Oufella -0,69 1531 Abi Youcef -0,04
Ait
1542 Ait Oumalou -0,58 1565 Bouaddou 0,27
614 Tifra -0,51
1536 Ouadhia -0,46
604 Taourirt Ighil -0,46
632 Tibane -0,46
CENEAP 98 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
Massif 13 53 18
CENEAP 99 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
Massif 51 37 2
Au sein des autres zones , les densités de population tendraient à régresser, les zo-
nes de moyenne montagne(étage sup.) et de haute montagne perdraient respecti-
vement 11 et 48 points par rapport à la situation observée en 2008.
Par ailleurs, l’estimation des populations attendues en 2025 à l’échelle des commu-
nes montre qu’au plan de la taille, le nombre de communes fortement peuplées
(50.000 à 100.000 hab. - Akbou et Bordj Menaiel - et plus de 100.000 hab.- Tizi
Ouzou et Béjaia) resterait constant par rapport à 2008.
Les perspectives démographiques à l’échelle des communes sont montrées dans les
tableaux suivants :
Population (habitants)
Code Commune Rgph 2008 Estimation 2015 Estimation 2020 Estimation 2025
601 Béjaia 177 073 199168 216619 235600
618 Ifelain Il Mathen 12 107 12188 12246 12304
625 Akbou 53 270 60232 65755 71784
627 Tazmalt 29 062 31490 33347 35314
635 Beni Ksila 4 432 4325 4250 4176
639 Sidi Aich 13 824 15891 17555 19393
643 Leflaye 6 312 6101 5955 5812
651 Oued Ghir 19 340 22418 24912 27683
1501 Tizi Ouzou 128 136 136517 142838 149451
1504 Freha 23 677 24956 25911 26903
1505 Souamaa 10 670 10487 10358 10231
1507 Irdjen 13 168 12817 12573 12333
1522 Tizi Rached 17 153 17365 17518 17672
1524 Ouaguenoun 17 448 18862 19942 21083
1537 Azzefoun 17 470 18522 19313 20137
1539 Djebel Aissa Mimoun 20 208 20939 21478 22030
1543 Tirmitine 19 081 19869 20452 21052
1547 Draa Ben Khedda 31 054 33121 34681 36314
1550 Mekla 24 855 23863 23178 22513
Population (habitants)
Code Commune Rgph 2008 Estimation 2015 Estimation 2020 Estimation 2025
604 Taourirt Ighil 6 770 6555 6405 6259
610 Tinebdhar 5 880 5739 5640 5543
614 Tifra 8 126 7838 7639 7444
619 Toudja 9 935 9449 9116 8795
624 Adekar 13 209 13008 12866 12726
630 Souk Oufella 9 131 8696 8398 8111
632 Tibane 5 132 4969 4856 4746
636 Ouzellaguen 22 758 23664 24333 25021
640 El Kseur 28 966 30550 31734 32964
1008 Ait Laaziz 14 300 14477 14605 14733
1009 Taghzout 13 259 14289 15074 15902
1012 Haizer 17 776 19706 21211 22831
1016 Aomar 20 499 20524 20542 20560
1017 Chorfa 16 255 17340 18159 19016
1019 El Adjiba 12 477 13167 13682 14218
1027 Aghbalou 19 410 19325 19264 19204
1037 M'chedallah 24 466 26749 28509 30385
1502 Ain El Hammam 20 274 20386 20467 20548
1506 Mechtrass 12 351 13351 14114 14921
1508 Timizart 28 864 29589 30119 30657
1509 Makouda 24 383 25784 26834 27927
1510 Draa El Mizan 38 957 39935 40649 41375
1511 Tizi Ghenif 28 706 29446 29986 30536
1512 Bounouh 9 728 9486 9317 9151
1513 Ait Chaffaa 3 784 3728 3688 3648
1514 Frikat 12 757 12842 12904 12966
1515 Beni Aissi 7 566 7327 7160 6998
Population (habitants)
code Commune Rgph 2008 Estimation 2015 Estimation 2020 Estimation 2025
605 Chellata 9 466 9339 9249 9160
615 Ighram 12 223 11260 10619 10014
629 Chemini 15 282 15192 15127 15063
638 Beni Melikeche 8 553 7851 7385 6947
Population (habitants)
code Commune Rgph 2008 Estimation 2015 Estimation 2020 Estimation 2025
1503 Akbil 8 839 8240 7837 7454
1530 Ait Boumehdi 6 127 5735 5471 5218
1561 Aghni Goughran 9 512 8668 8112 7591
Conclusion
La croissance normale des besoins locaux fait nécessairement appel à une forte
exigence en infrastructures sociaux. Cette demande prévisible, si elle n’est pas
maîtrisée et canalisée correctement va inévitablement accentuer les disparités
spatiales actuelles; elle risque, également de mettre en péril, les ressources
naturelles du massif ; cet impact indésirable va tout naturellement se manifester à
travers l’accentuation de la répulsivité des espaces et la détérioration des
potentialités en terres et touristiques.
De par leurs précipitations abondantes et leur réseau hydrographique dense, les zo-
nes de montagne du Djurdjura bénéficient de ressources en eau de surface appré-
ciables, mais faiblement mobilisées. Les estimations de ces ressources par wilaya,
pour les territoires concernés par l’étude, se présentent comme suit :
- L’oued Sebaou, qui prend sa source dans la wilaya de Tizi Ouzou pour se je-
ter à la mer au nord-est de la wilaya de Boumerdes. Dénommé le bas Se-
baou au niveau de cette dernière, il traverse les communes de Baghlia, Ben
Choud et Sidi Doud ;
- L’oued Isser, qui prend naissance dans la wilaya de Bouira, pour rejoindre la
mer à l’est de la wilaya de Boumerdes, tout comme l’oued Sebaou. Dénom-
mé le bas Isser, Il traverse les communes de Isser, Bordj Ménaiel et Djinet.
Quant aux ressources mobilisées par les principaux ouvrages hydrauliques, elles
évaluées à 164 Hm3 :
Les ressources en eau de surface des zones de montagne de la wilaya de Tizi Ou-
zou sont estimées par les services techniques locaux à 1000 Hm3 dont seulement
187 Hm3 sont mobilisées :
Les ressources en eau de surface de cette zone relèvent des écoulements de l’oued
Isser (amont) et des oueds Sahel - Soummam. Ces écoulements sont estimés 505
Hm3 par an, dont 135 pour le premier et 380 pour les seconds.
Quant aux ressources mobilisées par les principaux ouvrages hydrauliques, elles
sont présentées dans le tableau ci-après :
Retenues collinaires
Volume
Nom du site Commune Capacité
exploité
Chabet Merdja Haizer 61000 m3 12000 m3
Oued Geninisisse Taghzout 83000 m3 54000 m3
Ighil Medjber Haizer 48000 m3 30000 m3
Source : Annuaires statistiques de wilaya arrêtés au 31-12-06)
Capacité
Dénomination Oued ré- Volume
Wilaya M.S probable projetée Destination
de l’ouvrage gularisé régularisé
(Hm3)
Soulk Tléta AEP TIZI Ouzzou + Boumerdes
(projet travaux) Tizi Ouzou Bougdoura 2020 78 77,0
Zaouia (en Usage local
APD) Tizi Ouzou Stita 2020 17 13,0
Sidi Khelifa (en S/A/Ben Usage local
APD) Tizi Ouzou Youcef 2020 30 44,2
Bounachi (fai- Irrigation PMH
sabilité) Tizi Ouzou Rabta 2030 70 16,4 Tizi Ouzou
Djemma aval AEP Boumerdes
(en APD) Boumerdes Djemma 2020 187 173,3 +irrigation Bas Isser
Prise Drâa El Transfert
Kiffan(APD) Boumerdes Sebaou 2020 21 0,0 Djemmaâ aval
Azib Timizar AEP Adekar
(faisabilité) Béjaia Daâss 2030 10 19,0 +zone côtière
Tichy Haf (en AEP Béjaia +irrigation
travaux) Béjaia Bousselam 2006 80 103,0 du périmètre Soummam
Parallèlement à ces ouvrages de grande envergure une série de mesures est envi-
sagée dans lecadre du PNE pour le développement de la petite et moyenne hydrau-
lique grâce au renforcement des mobilisations par retenues collinaires (RC), petits
barrages (PB) et pompages au fil de l’eau (FDE).
Disponibilités RC+PB+FDE
Wilaya Horizon
2006 2010 2020 2025 2030
nom
hm3/an hm3/an hm3/an hm3/an hm3/an
Boumerdes 8,40 8,8 9,7 10,2 10,7
Tizi Ouzou 8,50 8,9 9,8 10,3 10,8
Bouira 18,80 19,7 21,7 22,8 23,9
Béjaia 4,70 4,9 5,4 5,7 6,0
Source PNE (MRE : 2006)
Au niveau de la wilaya de Tizi ouzzou, quatre projets de petits barages sont en cours
de l’étude.
Volume estimé
Localisation
Hm3
Aîn Zaouia 1,4
TiZi Ghenif 0,53
Djebla 3
D -El Mizan 1.52
Source DHW
La réalisation des ouvrages projetés est prévue dans les zones de moyenne
montagne (étage inférieur). Elle permettra d’une part d’améliorer les conditions
d’AEP de l’aire de l’étude, et, d’autre part d’intensifier les pratiques agricoles au
niveau des plaines et vallées.
Les ressources en eau souterraine relèvent principalement des nappes alluviales des
oueds Sébaou, Soummam et Isser, et, de ce fait, elles sont localisées
essentiellement dans les vallées et plaines intra-montagneuses (zones de piémonts
et contigües).
Volume
annuel Volume
Wilaya Nappe exploité
mobilisable (Hm3)
(Hm3)
Zones de piémonts de la Nappe alluvionnaire 103,00 78,00
wilaya de Tizi Ouzou de l’oued Sebaou
Zones de piémonts de la Nappe alluvionnaire du bas 43,16 24,17
wilaya de Boumerdes Sébaou
Nappe alluvionnaire du bas 25,61 19,61
Isser
Bouira Plateau Bled El-Madjen : 25,00 13,00
Bouira-Haizer et Taghzout
Nappe alluvionnaire de l’oued 8,00 7,00
Sahel : M’Chedallah,
El-Adjiba, Chorfa et
Ath-Mansour
Zones de piémonts de la Nappe alluvionnaire de l’oued 48,00
wilaya de Béjaïa Soummam (Haute Soummam)
Nappe alluvionnaire de l’oued 24,00
Soummam (basse Soummam)
Source : enquêtes wilayas
L’exloitation de ces nappes obeit à la régle de précaution, qui veut qu’une nappe ne
soit exploitée qu’à 70 ou 80% de ses potentialités.
Il est toutefois à noter que l’évaluation des ressources en eau souterraines faite par
par wilaya dans le cadre du PNE est inférieure à celle recueillie auprés des direction
locales:
Par ailleurs, l’aire de l’étude dispose d’un nombre important de sources (partie
montagneuse), généralement aménagées et utilisées pour l’alimentation en eau
potable des populations montagnardes isolées. A titre indicatif, la wilaya de Tizi
Ouzou renferme 142 sources d’un débit total estimé à 701,7 l/s, soit plus de 22,12
Hm3 par an. Parmi ces 142 sources, 134 sont aménagées.
Les eaux non conventionnelles sont constituées par les eaux usées épurées et l’eau
de mer déssalée.
L’usage des eaux usées épurées provenant des stations d’épurations (STEP) exis-
tantes (chef lieu de wilaya) ou programmées au niveau des grandes villes et villes
moyennes est destiné exclusivement à l’irrigation.
Ces ressources représenteront à moyen et long terme l’équivalent d’un barrage de
40 à 50 Hm3, qui viendrait en renforcement des surfaces irriguées à partir des eaux
conventionnelles.
Ce phénomène, résultat d’une érosion des sols ayant généralement pour cause la
déclivité du terrain associée à un couvert végétal perenne insuffisant, affecte la ca-
pacité utile des barrages et réduit par conséquent leur durée de vie.
Il est toutefois à signaler, que ce problème est sérieusement pris en charge par les
autorités locales et les services techniques, comme en témoignent les grands chan-
tiers entrepris au niveau de la wilaya de Tizi Ouzou :
• La prise en charge des rejets des eaux usées des 19 communes limi-
trophes du barrage (151 villages et 235.315 habitants) qui consiste à
éliminer 569 rejets a ciel ouvert. Ainsi l’étude propose la réalisation de
neuf (09) stations d’épuration d’une capacité de 50.000 équivalent- ha-
bitants chacune, .252 bassins de décantation et 52 Km de collecteurs.
L’eau est une ressource vitale pour l’homme et indispensable pour pour le dévelop-
pement économique et social d’un territoire. Le territoire délimité par le massif du
Djurdjua est bien pourvu en eau, principalement l’eau de surface, dont une partie est
mobilisée et une autre en voie de mobilisation. Par ailleurs, cette partie du territoire
de la région programme Nord-centre est de plus en plus sollicitée pour répondre aux
besoins de l’aire métropolitaine algéroise, ce qui risque de soulever des conflits de
partage et d’usage entre les territoires et les différents usagers (AEP, agriculture et
industrie). Face cette situation, et afin d’éviter les conflits potentiels, il y a lieu antici-
per en mettant en place d’un plan de gestion intégré de la ressource en eau articulé
autours des axes suivants :
Ce volet de l’étude est traité sur la basse des données collectées auprès des DPAT,
ce qui explique la légère différence enregistrée dans la superficie totale déclarée
(557 939 ha) par rapport à la superficie planimétrie (553 021 ha), soit 0,88%.
D’une manière générale, la répartition générale des terres du massif du Djurdjura est
une parfaite illustration des zones de montagne humides, comme le montre si bien le
tableau ci-après :
- Un faible taux de la SAU. Cette dernière n’occupe que196 053 ha, soit
35,14% de la superficie totale, elle est principalement concentrée au niveau
des zones de piémonts et contiguës et des zones de moyenne montagne
(étage inférieur) ;
- Un taux de forestation très appréciable. Le domaine forestier couvre 208 051
ha, soit 37,28% de la superficie totale. Ce taux, qui est en adéquation avec le
caractère montagneux de la région, atteint 50,23% dans le territoire de la
wilaya de Béjaia et dépasse même 75% dans certaines communes (Beni
K’sila, Taourit Ighil, Yakouren…). Par ailleurs, en prenant en considération
les surfaces occupées par les plantations arboricoles, on aboutit à un taux de
boisement total de : 53,43% ;
- Les terres urbanisées et impropres à l’activité agricole sont importantes, elles
représentent 18,16% de la superficie totale ;
- Les terres de parcours (parcours de montagne) occupent 9,35% de la S T.
Par ailleurs, la distribution intra-zone de l’occupation des sols met bien en évidence
les différences qui singularisent les différentes zones :
CENEAP 115 MATET
Etude relative à la delimitation et à la caracterisation des zones de montagne et des massifs montagneux
du djurdjura
Quant à la répartition générale des terres de l’aire de l’étude, par zone et par com-
mune, elle est présentée dans les tableaux ci-après :
15 A.A Mimoun 3 630 1 150 31,68 815 22,45 1 110 30,58 555 15,29
15 Azeffoun 12 666 2 343 18,5 559 4,41 7 718 60,93 2 046 16,15
6 Béjaia 12 022 359 2,99 387 3,22 10 580 88,01 696 5,79
6 Beni Ksila 18 416 631 3,43 923 5,01 15 702 85,26 1 160 6,3
35 Djinet 4 811 3 067 0 709,5 1034,5
15 Irdjen 2 124 1 571 73,96 137 6,45 199 9,37 217 10,22
6 Leflaye 948 803 84,7 65 6,86 0 - 80 8,44
35 Ouled Aissa 2 699 1 719 210 311,5 458,5
6 Sidi Aich 770 361 46,88 10 1,3 0 - 399 51,82
15 S. Naamane 4 224 1 747 41,36 772 18,28 1 260 29,83 445 10,54
15 Tadmait 6 366 2 926 45,96 256 4,02 1 183 18,58 2 001 31,43
15 Tirmitine 3 291 1 193 36,25 791 24,04 1 067 32,42 240 7,29
6 Akbou 5 218 3 456 66,23 526 10,08 416 7,97 820 15,71
35 Baghlia 4 476 3 044 441 90 901
35 Ben Choud 3 424 1 059 300 7 2058
35 B menaiel 10 616 6 891 0 728,5 2996,5
35 Dellys 5 599 2 186 838 413 2162
15 D.B. Khedda 3 341 2 344 70,16 101 3,02 128 3,83 768 22,99
15 Freha 6 855 3 784 55,2 505 7,37 1 045 15,24 1 521 22,19
35 Isser 8 754 4 184 396 396 3778
15 Mekla 6 471 2 606 40,27 611 9,44 1 617 24,99 1 637 25,3
35 Nacria 8 941 2 474 0 735 5732
15 Ouaguenoun 3 978 2 658 66,82 94 2,36 852 21,42 374 9,4
6 Oued Ghir 4 632 1 827 39,44 383 8,27 1 568 33,85 854 18,44
15 Souamaa 3 996 1 310 32,78 669 16,74 1 503 37,61 514 12,86
15 Tizi Ouzou 10 236 4 372 42,71 447 4,37 2 465 24,08 2 952 28,84
Zone 181 779 72 122 39,68 13 024 7,16 55 308 30,43 41 325 22,73
Tableau réalisé à partir des données DSA (compagne : 2005-2006)
15 Tizi Ghenif 2 520 61,36 162 3,94 1 016 24,74 409 9,96
15 Tizi Nthleta 1 477 54,91 63 2,34 700 26,02 450 16,73
6 Toudja 4 173 24,97 337 2,02 11 468 68,62 735 4,4
15 Yakouren 886 11,17 103 1,3 6 041 76,18 900 11,35
15 Yatafen 831 51,97 69 4,32 316 19,76 383 23,95
15 Zekri 1 472 16,63 499 5,64 5 517 62,33 1 363 15,4
10 Aomar 3 213 45,9 1 053 15,04 1 640 23,43 1 094 15,63
15 Azazga 1 661 21,56 390 5,06 4 387 56,94 1 267 16,44
10 El Adjiba 2 250 27,44 1 868 22,78 3 362 41 720 8,78
15 Ifigha 768 16,39 583 12,44 2 068 44,13 1 267 27,04
10 M’echdalla 2 807 49,03 268 4,68 1 898 33,15 752 13,14
15 Makouda 1 847 32,16 1 022 17,8 828 14,42 2 046 35,63
35 Taourga 1 102 72 71 132
15 Tigzirt 873 20,95 558 13,39 2 235 53,64 501 12,02
35 Chabet el Ameur 3 556 717 521,5 4077,5
10 Chorfa 2 193 73,71 101 3,39 250 8,4 431 14,49
Zone 103 274 34,42 27 575 9,19 123 939 41,31 45222,5 15,08
Tableau réalisé à partir des données DSA (compagne : 2005-2006)
15 Bouzguen 6 690 578 8,64 742 11,09 3 989 59,63 1 381 20,64
Zone 66 075 18767 28,40 9526 14,42 25356 38,37 12426 18,81
Tableau réalisé à partir des données DSA (compagne : 2005-2006)
Zone 10 075 1890 18,76 2057 20,42 3 448 34,22 2680 26,60
Tableau réalisé à partir des données DSA (compagne : 2005-2006)
Comme déjà cité, la Sau occupe une faible part dans l’utilisation des sols du massif.
SAT SAU
Zones
Ha % Ha %
Zones de piémonts et contiguës 181 779 100 72 122 39,68
Zones de moyenne montagne
300 010 100 103 274 34,42
(étage inférieur)
Zones de moyenne montagne
66 075 100 18 767 28,40
(étage supérieur)
Zones de haute montagne 10 075 100 1 890 17,86
Total massif 557 939 196 053 35,14
Tableau réalisé à partir des données DSA
- Les céréales occupent une faible place dans la SAU (7,5%), elles sont plus
répondues dans les zones de moyenne montagne (étage inférieur). Contrai-
rement à la jachère, leur importance diminue avec l’altitude ;
A travers ces statistiques, on s’aperçoit que les deux arbres emblématiques de Kaby-
le, l’olivier et le figuier, restent les deux espèces les plus cultivées.
Il est à signaler qu’au niveau de l’aire de l’étude, les plantations connaissent un âge
très avancé et leur renouvellement se fait à une cadence très lente. A titre indicatif,
nous présentons dans le tableau ci-après les superficies plantées par les services
agricoles dans la wilaya de Tizi Ouzou :
A ces superficies, il y a lieu de rajouter 1 231 ha réalisés par les services des forêts,
ce qui nous donne une superficie totale de 6 600 ha, soit une réalisation moyenne
annuelle de 942,85 ha. Il est toutefois à noter que les années ayant connu un taux
élevé de réalisation (82,29%) sont celles de 2001 ; 2002 ; 2003 et 2004, qui coïnci-
dent avec lancement du PNDA (programme national de développement agricole) et
du PDRI (programme national de développement rural intégré).
La répartition des principales cultures, par zone et par commune, pour la compa-
gne agricole: 2005-2006, est présentée dans les tableaux ci-après :
15 Azeffoun 2343 0 1201 7 293 1,25 243,4 22,5 117 65,7 0 329,1
35 Afir 1726 45 413,5 25 300 0 135 96 295 72 0 730
15 Ait Aissa 1150 60 19,67 55 254 3,8 515,1 30,3 14,1 17,8 0 143,4
6 Akbou 3456 160 1206 20 135 114 1410 100 2 186 0 122,8
35 Baghlia 3044 73 246 50 200 140 131 41 1117 319 0 900
6 Béjaia 359 0 165 0 10 28,5 87 0 0,5 12,5 0 25,49
35 Ben Choud 1059 19 261,3 20 240 10 7 19 442 27 0 228
6 Beni Ksila 631 12 447 1 15 5,5 69 30 0 5 0 41
35 B. menaiel 6891 275 140,4 45 60 222 180 178 1100 548 0 3820
35 Dellys 2186 0 903,3 25 300 4 10 32 665 84 0 609
35 Djinet 3067 73 0 40 100 4 240 42 307 129 0 1787
15 D.B Khedda 2344 193 123,3 12 493 363 478,6 154 131 225 0 180,5
15 Freha 3784 290 967,8 56 1550 13,8 266,6 63 46,5 19,5 0 459,9
6 I. Ilmathen 2813 180 595 4 104 80,1 1234 472 1 61,5 12 66,4
15 Irdjen 1571 40 454 0 70 138 463,3 75,6 18 77,6 0 235
35 Isser 4184 1207 72 30 300 142 252 81 399 279 0 1273
6 Leflaye 803 2 181 0 0 5 520 8 0 25 0 12
15 Mekla 2606 230 936,2 39 385 39,7 460,5 100 31 78 0 291,4
35 Nacria 2474 258 278,9 20 200 9 98 12 690 95 0 977
35 Ouled Aissa 1719 23 291,2 30 250 0 98 72 410 85 0 646
15 Ouaguenoun 2658 690 60,74 65 984 12 245,1 54,8 35,4 26,5 0 424,8
6 Oued Ghir 1827 170 622 0 90 171 170 33 30 171 8 62,43
6 Sidi Aich 361 2 151 0 0 5 152 8 0 25 0 8
35 Sidi Daoud 2626 5 144,5 30 136 25 100 22 1390 36 0 673
15 S. Naamane 1747 78 298,3 8 174 88,3 547,8 142 85,8 148 0 124
15 Souamaa 1310 135 553,1 36 130 0 307,1 12,5 1,2 3,05 0 124,6
15 Tadmait 2926 143 789 10 170 110 1103 46,5 158 225 0 164
6 Tazmalt 2736 20 906 0 83 10,9 1608 10 1 58 0 39,15
15 Tirmitine 1193 0 280,9 22 10 20 453,9 170 25,5 84,5 0 126,4
15 Tizi Ouzou 4372 100 1503 39 145 395 906,5 290 189 289 0 494,2
15 Tizi Rached 2156 90 84,65 20 107 86,4 496,8 797 36,4 226 0 212
Total 72122 4573 14296 709 7288 2247 12989 3213 7737 3704 20 15329
Tableau réalisé à partir des données DSA
Zones de moyenne montagne (étage inférieur) : Répartition de la SAU par groupe de cultures
Zones de moyenne montagne (étage inférieur) : Répartition de la SAU par groupe de cultures (suite)
15 Boghni 2385 220 73,2 0 191 0,25 1818 21,8 4,75 29,2 0 26,5
35 Boudjima 1197 5 566,2 0 42 0 459,6 55 10 10,25 0 94
15 Bounouh 1335 110 13,82 0 65 0 1024 77 2 19,85 0 22
Chabet el
15 3556 655 135 60 150 0 1544 181 95 202 0 521
Ameur
6 Chorfa 2193 105 0 15 81 25 578,5 20 0 132 0 164
15 Draa el Mizane 4831 2200 0 52 1155 0 1092 84,8 36,5 35,7 0 208
15 El Adjiba 2250 80 0 15 25 12 452 35 11 235 0 180
10 El Kseur 4497 200 2596 4 155 335 880 134 16,3 49,75 1,5 126
15 Frikat 2037 543 20,56 20 377 0 447,4 208,4 8,97 386,3 0 25
15 Haizer 3609 1470 0 70 700 0 493 115 11 58 0 102
10 Iboudraren 569 0 125,7 0 0 0 403,2 25,85 0 13,19 0 1
15 Ifigha 768 12 165,5 0 72 0 311,8 121,8 4,75 13,25 0 52
15 Iflissen 1631 0 545,9 12 94 1 580,2 18,5 147 182,7 0 80,5
15 Imsouhal 703 0 188,5 8 78 0 247,3 54,25 0 42,08 0 77
Larba Nait
35 1863 0 40,85 0 4 0 1207 200,3 2,5 289,8 0 119
Irathen
6 M’echdalla 2807 382 0 50 56 22 1515 30 0 204 0 155
10 Maatka 3558 0 46,64 5 0 7,5 3015 296,1 7,5 77,5 0 103
15 Makouda 1847 10 958,3 13 81 6 695 40 35,9 7 0 123
15 Mechtrass 1399 27 53,57 0 28 7 1171 42,25 4,25 20,63 0 45
15 Mizrana 609 0 392,1 14 60 0 43,2 15,32 10,6 12,5 0 55
15 Mkira 2065 490 0 37 378 2 752,8 103,4 20,6 76,28 0 126
35 Ouacif 359 0 95,15 0 0 0 246,4 16,4 0 0,9 0 0,5
15 Ouadhia 1300 4 985,2 0 13 1 204,6 55 1 19,75 0 16
Zones de moyenne montagne (étage inférieur) : Répartition de la SAU par groupe de cultures (suite)
35 Ouzellaguen 3465 110 971 17 160 59,4 1429 472 0 117 0 130
15 Souk el Tenine 1843 0 25,09 14 2 0 1514 161 3,5 67,51 0 55,4
15 Souk Oufella 1027 6 190 0 2 3 682 50 0 31 0 23
15 Taghzout 2148 860 0 20 320 0 484,8 120 14 38 0 78,5
10 Taourga 1102 53 129 10 80 0 600 30 78 190 0 71
35 Taourirt Ighil 617 6 314 1 5 0 217 37 0 21,55 0 4,95
6 Tibane 500 1 52 0 2 0 392 8 0 18 0 7
6 Tifra 2629 4 2275 0 1 0 202 40 0 40,5 0 16,5
6 Tigzirt 873 0 721,6 2 20 0 25,2 25 24,8 9,75 0 44,2
15 Timezrit 1052 10 175 35 60 0 406 122 0 87 0 300
35 Timizart 2557 128 360,4 10 1161 1,49 612,1 16 44 9,4 0 181
15 Tinebdar 1391 4 457 0 0 1 773 40 0 40 0 6
15 Tizi Ghenif 2520 412 299,3 41 510 2,75 542,4 74,9 48 96,85 0 195
15 Tizi Nthleta 1477 12 957,3 1 7 3,5 328,6 92,75 3 53,65 0 29,6
6 Toudja 4173 11 3787 12 5 3 70 42 4 116,5 0 127
6 Yakouren 886 18 335,1 12 15 0 278,4 82,44 3,5 81,73 0 58
15 Yatafen 831 0 77,56 0 0 0 727,6 16,75 0 7,94 0 1,5
15 Zekri 1472 13 654,6 11 10 0 551,7 141 3 32,4 0 55
Zone 103274 9829 23514 828 8479 519 36831 5341 1171 4618 1,5 5439
Tableau réalisé à partir des données DSA
Zone de moyenne montagne (étage supérieur) : Répartition de la SAU par groupe de cultures
Aghni
15 911 42 381 9,5 35 1,25 262,61 107,66 4,1 22,9 0 45
Goughran
15 A Boumahdi 293 0 58,7 0 0 0 211,16 17,25 0 5 0 0,25
15 Akbil 686 0 297 4 6 0 151,85 125,5 0 50,9 0 40
Zone 1890 42 737 13,5 41 1,25 625,62 250,41 4,1 78,7 0 85,3
Tableau réalisé à partir des données DSA
L’élevage dont le mode d’alimentation dominant fait appel à l’usage des jachères,
des parcours, des maquis et des lisères et enclaves forestières est composé de bo-
vins, ovins et caprins, ainsi que de l’apiculture. Globalement, la répartition et
l’importance des élevages par zone se présentent comme suit :
La répartition des différents élevages, par zone et par commune, pour la compagne :
2005-2006 est présentée dans les tableaux ci-après :
Ce système de production est de type extensif, utilisant très peu les facteurs de
production (engrais, produits phytosanitaires, etc.) et où l’alimentation du cheptel est
assurée grâce au pâturage libre sur jachère, maquis et lisières de forêts. La main
d’œuvre employée est en majorité de type familial, peu qualifiée, où les femmes
participent activement à certains travaux (jardins potagers, petits élevages…)
5.3. Les ressources forestières (cf tableaux relatifs à la répartition générale des
terres)
Les zones de montagne du massif du Djurdjura figurent parmi les zones les mieux
boisées du pays (taux de boisement : 37,28%), elles ont toutes un taux de boisement
supérieur à 30%. Le taux de boisement le plus élevé est observé au niveau des zo-
nes de moyenne montagne :
Superficie
Foret
Zone Totale
Ha % Ha %
Piémonts et contiguës 181 779 100 55 308 30,43
Moyenne montagne
300 010 100 123 939 41,31
(étage inférieur)
Moyenne montagne
66 075 100 25 356 38,37
(étage supérieur)
Haute montagne 10 075 100 34 48 34,22
Massif 557 939 100 208051 37,28
Source : Monographies des wilayas et Directions des forêts
Les forêts occupent principalement les massifs côtiers et les monts sublittoraux de
grande Kabylie où les conditions de développement sont favorisées par un bioclimat
de type humide à subhumide d’étage supérieur (700 à 1500 mm de pluie en moyen-
ne par an) et la nature des formations géologiques.
Les forêts des zones de montagnes du massif du Djurdjura peuvent être individuali-
sées en trois groupes, composés chacun d’un certain nombre de blocs relativement
homogènes :
Les forêts du domaine littoral occupent les massifs côtiers. Elles peuvent être
regroupées en unités homogènes se présentant d’ouest en est, comme suit :
Les forêts du domaine sub-littoral occupent les massifs de la partie médiane de l’aire
de l’étude. Elles peuvent être regroupées en unités homogènes se présentant
d’ouest en est, comme suit :
Par ailleurs, les zones de montagne du massif du Djurdjura abritent la forêt d’Aït
Oubane qui recouvre la partie supérieure du Djurdjura (Lala Khédidja). Cette forêt de
cèdre, située non loin de la grotte du Macchabée fait partie du Parc naturel du Djurd-
jura.
On trouve :
Par ailleurs, on rencontre une grande diversité d’autres feuillus à moindre emprise
spatiale, tels que : l’oléastre (olivier sauvage) le frêne (très bonne espèce fourragè-
re), le peuplier noir, l’aulne, les érables, le merisier, le laurier, etc.
• Le potentiel de production
Le potentiel de production est constitué principalement par les forêts de chêne liège,
une espèce très exigeante localisée principalement sur les massifs côtiers et gré-
seux. Les principaux produits exploités sont le liège, le bois d’industrie, le bois de
chauffage, et le bois pour la fabrication de charbon, tandis que : la souche de bruyè-
re, les plantes aromatiques, les plantes médicinales, les glands de chêne, les plantes
ornementales, le caroube, etc., constituent des produits secondaires non négligea-
bles pour le développement local et l’amélioration des modestes revenus des popula-
tions riveraines.
A titre indicatif, nous présentant ci-après, pour les 07 dernières années, la production
des forêts de la wilaya de Tizi Ouzou :
Par ailleurs, le domaine forestier offre d’énormes débouchés dans divers domaines
d’activités :
5.3.2 Menaces
L’état actuel des forêts, principalement en ce qui concerne les forêts de chêne liége
est alarmant. Ceci résulte de la conjonction de plusieurs facteurs naturels et socio-
économiques :
Nbre Répartition
Sup (ha)
incendies Forêts Maquis Broussailles
Total 934,00 19 216,67 10 872,25 4 665,20 3 679,22
Moy/an 93,40 1 921,66 1087,22 466,52 367,92
- Les défrichements pour l’extension des cultures ; (wilaya de Tizi Ouzou : 215 PV
entre 1998 et 2007);
- Le surpâturage qui empêche toute régénération et par conséquent le renouvelle-
ment naturel des forêts âgées ;
- Les constructions illicites (wilaya de Tizi Ouzou : 98 PV entre 1998 et 2007);
- Les coupes illicites (wilaya de Tizi Ouzou : 147 PV entre 1998 et 2007) ;
5.3.3 Les travaux réalisés par le secteur des forêts dans le cadre la protection
et de la valorisation du domaine forestier
Compte tenu de la conjoncture qui a prévalu durant la décennie noire, les services
forestiers ont privilégiés les actions d’aide aux populations riveraines (plantations
fruitières, désenclavement etc.) au détriment des actions de reboisement et autres
travaux purement forestiers. A titre indicatif, nous présentons ci-après les actions
réalisées par le secteur des forêts de la wilaya de Tizi Ouzou durant la période
2000- 2006
Travaux réalisés par le secteur des forêts de la wilaya de Tizi Ouzou entre 2000
et 2006
Volume
Tavaux réalisés Observations
Physique
Plantations fruitières 1 231 ha Dont 31 en PPDRI
Travaux de reboisement 141,5 ha Chêne liège
Travaux sylvicoles 3808,5 ha 88 % en 2005
Aménagement de TPF 25 ha
Corrections torrentielles 11 552 m3
Aménagement de poste de vigie 04 unités
Travaux de bornage 2028 unités
Ouverture de pistes 104,49 km
Aménagement de pistes 527,24 Km
Réalisation de points d’eau 09 unités
5.3.4 Conclusion
De par son couvert végétal permanent, la forêt joue un rôle important, tant sur le
plan environnemental que sur le plan économique :
Communes Localisation du Indice (i) Subtance miné- Réserve estimée Accessibilité Opportunité
gisement Gisement (g) rale (106 tonnes) d’exploitation
Ait Toudert A 06- Km au sud- Tikourabine (i) Calcaire Non évaluées Défavorable Avis défavorable
ouest de Ouacif de la commission
de wilaya
A 02 Km à l’est Kouriet (I-carrière) Calcaire Très importantes Favorabe Attribué à la
d’Aougni Gueg- SARL ATRB
hrane
Ifigha 05 Km N-E Ifigha Moknea (i) Grés quartzeux illimitées favorable Contrainte envi-
ronnementale
02 Km S-E Ifigha Tabourt N’ait De- Grés siliceux 10 Favoable Contrainte envi-
gane (i) ronnementale
05 Km S-E Ifigha Challam (i) Grés siliceux 05 Favoable Contrainte envi-
ronnementale
13 Km S-E Azaz- Aourir Grés siliceux 07 Favoable Contrainte envi-
ga ronnementale
Fréha 02 Km Ouest de Fréha (G-carrière) Argile Importantes Exploitation par
Fréha E.B.T.F
Communes Localisation du Indice (i) Subtance miné- Réserve estimée Accessibilité Opportunité
gisement rale d’exploitation
Gisement (g) (106 tonnes)
Assi Youcef 03 Km est de Boghni (i) Grés quaartzeux 02,5 Favorable Site foestier
Boghni
06,5 Km de Mech- Ait Houari (i) Calcaire 10 Peu favoable Domaine du parc
tras national du Djurd-
jura
Bounouh 02 Km S-0 de Oued Borni (G- Grés siliceux 10 Conditions mini- Octryé à la SARL
Boughni carrière) ères peu favora- Tala Silice
bles
Larbaa Nath Ira- 04 Km au Nord de Abouda Bouda (i) Pegmatite Non évalées - Attribué à la
then L N Irathen SARL Faïencerie
04 Km de Larbaa L N Irathen (i) Pegmatite Non évalées Peu favoable Intérét moyen
Nath Irathen
A l’entrée de Lar- Azzouza (i) Pegmatite Non évalées favoable Contrainte envi-
baa Nath Irathen ronnementale
03 Km de Larbaa Agmoun Melzem Pegmatite Non évalées Peu favoable Intérét moyen
Nath Irathen
Commune Localisation du Indice (i) Subtance miné- Réserve estimée Accessibilité Opportunité
gisement rale d’exploitation
Gisement (g) (106 tonnes)
Ait Agoucha A 07 Km au N-O A Melzem (i) Gneiss 16 Peu favorable Intérêt moyen
d’ A. E. Hammam
Irdjen A l’’entrée d’Irdjen Irdjen (G-carrière) Argile Importantes Favorable Exploité par
EPRC
Ait Yahia A 10 Km au nord Oued KSSARI (G- Marbre Non évaluées - Exploité par
de D EL Miizan carrière) EURL
Moussa
A 10 Km au nord Azrou (i) Marbre 12,5 Favorable Attribué à la
de D EL Miizan SARL EMTRPAF
A 14 Km au N-O Tala Nait Amar (i) Marbre Non évaluées Peu favorable Intérêt moyen
de D EL Miizan
Commune Localisation du Indice (i) Subtance miné- Réserve estimée Accessibilité Opportunité
gisement rale d’exploitation
Gisement (g) (106 tonnes)
33 Km S-E TIZI Tizi Tirkabine (i) Calcaire Non évaluées Peu favorable Domaine du parc
Ouzou national du Djurd-
jura
Mizrana 30 Km N-E Tizi El Kala (i) Grés quartzeux Non évaluées Peu favorable Intérêt moyen
Ouzou
Iflissen 3 km est Tigzirt Cap tedlès (g) Grès quartzeux 9 favorable Attribué SARL
Faïenceries
13 Km est Tigzirt Zegzou (i) Grès quartzeux 3 Favorable Exploité par ME-
DITRAM
Commune Localisation du Indice (i) Subtance mi- Réserve estimée Accessibilité Opportunité
gisement nérale d’exploitation
Gisement (g) (106 tonnes)
Ait Bouadou 07 Km S-O de Tizi Ait Amar I (i) Calcaire 10 Favorable Contrainte envi-
N’tlata ronnementale
S-O du village Ait Ait Amar II (i) Calcaire 13 Favorable Contrainte envi-
Amar ronnementale
Agouni Gueg- 05 Km S-E des Agouni Gueghran (i) Calcaire Massif 1000m de Favorable Contrainte envi-
hran Ouadhias long sur 200 m de ronnementale
large
Ouadhias
Commune Localisation du Indice (i) Subtance minéra- Réserve es- Accessibilité Opportunité
gisement le timée d’exploitation
Gisement (g)
(106 tonnes)
Illiten 500 m au nord du Tirrourda (i) Calcaire dolomiti- 16 Favorable Domaine du parc
col de Tirourda que national du Djurdja
Iferhoumen 10 Km S-E de Ain Azrou Tidjer (G- calcaire Impoortantes Favorable Domaine du parc
El Hammam carrière) national du Djurdja
Beni Zikki 8Km S-E de Bou- Beni Zikki (g) Calcaire Illimitées Favorable Opposition de la
zeguene population
Bouzeguene N.E de Bouze- Bouzeguene (i) Grès Non évaluées Peu favorable Intérêt moyen
guene
Commune Localisation du Indice (i) Subtance minéra- Réserve es- Accessibilité Opportunité
gisement le timée d’exploitation
Gisement (g)
(106 tonnes)
Ait Khellili 500 du village Agoulmime (g) Marbre Importantes favorable Exploité par
Agoulmime l’ENAMARBRE
10 Km S-E Mekla Tizi Bouamane (g) Marbre 3,3 favorable Exploité par CO-
SIDER (à l’arrêt)
Ait Mahmoud 18 Km de Tizi Tizi tlakht Pegmatites Non évaluées Favorabe Prospection né-
Ouzou cessaire
Azzefoun 14 Km à l’ouest Ait R’houna (g) Grès siliceux 14 Favorable Attribué à MEDI-
d’Azzefoun TRAM (remise en
état des lieux)
CARRIERES AGREES (EN COURS D’INSTALLATION ET A CONTRAINTES) DE LA WILAYA DE TIZI OUZOU (31-12-2006)
Ait Khellili Ait Mansour SARL SCAC Calcaire métamorphique Opposition des citoyens
Ait Oumalou Ighil Bouhmama EPE E.C Ouest Feldspath Projet non démarré
Bounouh Tala Oulili SARL TALA Silice Grès siliceux Acquisition du matériel en cours
Tizi Ouzou Bute Boukhalfa EURL T.CERAMIQUE Argile Mise en service prévue Mai
2007
Illoula Oumalou Ainsar oukermoudh SARL Promo Azzazga Calcaire Mise en service prévue fin 2006
WILAYA DE BOUMERDES
(Source : Carte nationale des substances utilespour les matériaux de construction (ANAT)
Produit pour Dénomination Coordonnées Réserves Valeur et recommandation Référence doc EREM
du gisement X Y prévisibles
Ciment Haouch Ouali 592,20 392,60 ? Le chantier est prometteur Rapport des résultats des
(argile) pour la prospection des ar- travaux d’inventaires et de
giles carbonatées utilisables révision réalisés dans le
dans la cimenterie territoire de la wilaya de Tizi
Briques Bordj Ménaiel 589,10 380,90 28,15. 106T Prospection détaillée faite Ouzou (1978)
et tuiles en 1970
(argile) Bordj Ménaiel 587,70 381,00 13.106T Prospection faite par la
SNMC
Pierre de Timeserit 600,30 375,00 10.106T Les habitants du lieu exploi-
construction tent les calcaires comme
(pierre de pierre de taille
revêtement) Cap Djinet 590,10 395,40 Le gisement n’est pas pros-
pecté. Roches métamorphi-
ques exploitées par la So-
natro pour le revêtement de
routes
Cap Djinet 591,30 397,50 Gisement de basalte non
prospecté
Wilaya de Bouira
Wilaya de Béjaia
• Une côte sauvage très escarpé et relativement préservée, qui offre d’énormes
possibilités d’investissement : plages de : Djinet, Tigzirt, Azzefoun, béni Ksila
et Béjaia ;
- Le fort de gouraya,
- la muraille des hammadites,
- le marabou de sidi Touati,
- le marabou de Sidi aissa,
- l’anse des aiguades,
- l’anse de Tamalahte,
- le bois sacré,
- le bois des oliviers,
- Sidi yahia,
- le plateau des ruines du fort Lemercier,
- la tour Doriacfort closel,
- le mausolée de lalla yamena,
- le cap bouak
- l’île de pisans.
II est constitué de plusieurs sources thermales réputées pour leurs vertus thérapeuti-
ques. Les deux les plus connues sont :
- Hammam Salihine, situé à la limite est de la wilaya de Tizi Ouzou. Cette sta-
tion thermale très féquentée par les populations de la région est dans un état
précaire et demande à être rénové,
- Hammam Silane, situé dans la commune de Tifra, lui aussi nécessite d’être
rénover et mieux connu.
Dans la région, l’artisanat est surtout pratiqué au niveau familial et porte sur une
production riche par sa diversité. Bien qu’ils aient connu un grand recul au cours de
ces dernières décennies, malgré le soutien de l’Etat, les produits de l’artisanat kaby-
le continuent à se distinguer par la qualité de leur travail et de leur valeur artistique,
qui font d’eux souvent de véritables œuvres d’art. La région est réputée principale-
ment par :
Les activités artisanales, sources de revenus non négligeables en milieu rural, cons-
tituent un appui considérable au développement du tourisme et doivent être de ce
fait soutenues et promues.
En plus des atouts et potentialités qui viennent d’être énumérés, l’aire de l’étude re-
cèle un patrimoine immatériel inestimable grâce à ses us et coutumes, traduites par
des fêtes traditionnelles et religieuses propres à chaque localité ou village. Ces tradi-
tions doivent, dune part se perpétrer pour la sauvegarde de la mémoire de la région
et d’autre part être valorisées au titre d’atouts touristiques.
5.5.5 Conclusion
- La région méditerranéenne ;
- Le domaine maghrébin méditerranéen ;
- Le secteur kabyle et numidien ;
- Le sous secteur de Grande Kabylie.
Situées sur la chaîne de montagnes de l’Atlas tellien (partie centre-est), bien arro-
sées (étage bioclimatique humide à subhumide favorable), et bénéficiant d’un cou-
vert naturel appréciable, les zones de montagne du Djurdjura se distinguent par la
diversité de leurs milieux physiques et naturels, composés :
- Au nord, par une bande côtière alliant entre mer et montagne (plus de 100 Km de
côte surplombés par des massifs côtiers à falaises très abruptes), plaines et val-
lées (étroites plaines littorales traversées par les oueds côtiers), plages et forêts
(plages bordées de forêts) ;
- Au centre, l’étage intermédiaire, séparant la bande côtière des monts du Djurdju-
ra. Il est composé principalement des monts de Grande Kabylie et des vallées
creusées par l’oued Sébaou et ses affluents ;
- Au sud, le massif calcaire du Djurdjura se dresse majestueusement comme toit
de la Kabylie
D’une manière générale l’aire de l’étude se distingue par ses écosystèmes très
diversifiés : marin, littoral, montagnard et forestier, et ses paysages pittoresques
(falaises, pics montagneux, vallées et forêts naturelles.
Considérée comme domaine naturel du singe Magot, elle est le refuge d’une multitu-
de d’espèces faunistiques composées de mammifères, oiseaux, reptiles, etc., par-
mi lesquelles certaines ont disparues (Lion de l’Atlas, Panthère du Maghreb, Hyène
tachetée, l’ours brun, le mouflon à manchettes…) et d’autres sont menacées de dis-
parition (voir détail dans la présentation des parcs naturels du Djurdjura et de Gou-
raya).
Ces zones abritent aussi une flore exceptionnelle, composée de prés de 1100 espè-
ces dont les plus connues sont le Cèdre du Djurdura et le chêne liège des massifs
côtiers (voir détail dans la présentation des parcs naturels du Djurdjura et de
Gouraia).
- La race bovine locale, qui cède la place aux vaches d’importation, etc.
Afin de la protéger et surtout de la préserver cette biodiversité, deux sites ont été éri-
gés en parcs protégés : le parc national de Gouraya et le parc national du Djurdjura.
A eux seuls, ils résument la diversité biologique et paysagère de l’ensemble des zo-
nes de Kabylie.
Crée par décret N°84.387 du 03 novembre 1984, et cl assé en 2004 comme réserve
de biosphère par l’UNESCO, le parc national de Gouraya couvre une étendue de 2080
ha située sur le massif montagneux qui surplombe la ville de Bejaia. Il fait parti de la
chaîne côtière faite de corniches et falaises adossées à la mer sur une longueur de
11,5km.
• Diversité floristique
Le parc naturel de Gouraya se distingue par une flore remarquable et très diversifiée.
Il abrite prés de 460 espèces végétales communes aux régions siliceuses méditerra-
néennes, dont certaines sont rares et spécifiques à la région. Parmi ces espèces on
rencontre 150 aux vertus médicinales (Ricinus communis, Anthillus vulniraria, myrtus
communis) et 35 spécifiques aux zones humides (populus alba, populus nigra, et
typha angustifolia).
Les espèces floristiques endémiques et rares répertoriées sont principalement :
- Euphorb arborescente ;
- Euphorbia dendroides ;
- lithosspermum rosmarinifolium ;
- Buplevre à feuilles larges ;
- Buleurum plantagineum,
• Diversité faunistique :
Bien que plus connu par son singe Magot (Macaca sylvanus), dont il constitue l’aire
naturelle par excellence, le parc national de Gouraya abrite une faune des plus va-
riée, composée de:
• Historique :
• Cadre géographique :
Le parc national de Djurdjura couvre une étendue de 18.550 ha, située sur le massif
du Djurjura, à cheval entre deux Wilayas : Tizi-Ouzou, au Nord, et, Bouira, au Sud.
Sur le plan physique, il correspond :
• Diversité floristique :
Avec prés de 1.100 espèces répertoriées ((Quezel et Santa : 1962), la flore du Djurd-
jura représente le (1/3) de la flore algérienne. Elle est composée de :
• Diversité faunistique
o 67 espèces sédentaires ;
o 47 espèces migratrices ;
o 02 espèces probables :
Cinclus cinclus (Cincle plongeur)
Tordus torquatus (merle à plastron).
o 01 espèce accidentelle : Falco pelegrinoides (faucon de Barbarie) ;
o 05 espèces sont rarissimes :
Gypaète Barbu : Gypaetus barbatus ;
Vautour moine : Aegypius monachus ;
Tchagra à tête noire : Tchagra senegala ;
Bec-croisé des sapins : Loxia curvirostra ;
Coucou geai : Clamator glandarius
- 17 espèces de reptiles ;
- 05 espèces de batraciens ;
- 04 types des myriapodes ;
- Des mollusques
- 218 espèces entomofaunes appartenant 09 ordres :
Parmi les risques naturels les plus menaçants, il y a lieux de citer : les séismes,
l’érosion sous ses différentes formes et les inondations.
6.1.1 La sismicité
En absence d’études précises sur la région, il est difficile de se prononcer sur le ni-
veau de risque. Toutefois, à titre préventif, il est recommandé de respecter la régle-
mentation nationale parasismique en vigueur et de mettre en application les normes
qui en découlent.
Les inondations figurent parmi les catastrophes naturelles les plus fréquentes en rai-
son de leur caractère imprévisible.Compte tenu de son caractère excessivement
montagneux et des précipitations appréciables qui se déversent sur elle, l’aire de
l’étude est soumise à des inondations répétées, d’intensité plus ou moins importante,
dont les conséquences se traduisent souvent par la dégradation des voies de com-
munication, l’inondation des terres agricoles occupant les dépressions et terrasses
d’oueds, et voire parfois par l’inondation de certaines agglomérations et mechtas
avec comme conséquence la perte de vies humaines.
Ces inondations résultent de pluies torrentielles dont les effets sont souvent amplifiés
par les facteurs naturels du relief, et d’autres facteurs liés à une urbanisation anar-
chique (construction en zones inondables) et non maîtrisée (absence ou non entre-
tien des réseaux d’assainissement), etc.
A titre indicatif, les pluies exceptionnelles qui se sont abattues durant les quatre der-
niers jours du mois de Mars 1974 sur la région algéroise et plus particulièrement sur
la wilaya de Tizi Ouzou ont favorisées la formation de crues importantes, qui se sont
traduites par les faits suivants:
Bien que des épisodes pluviométriques d’une telle intensité soient rares et excep-
tionnels, il est impératif de prendre les mesures préventives nécessaires pour endi-
guer soit peu leurs effets dévastateurs. A cet effet, il est recommandé
L’érosion est un phénomène qui résulte des facteurs naturels, mais qui peut aussi
être le résultat des activités humaines.L’érosion des sols au niveau des zones de
montagne du massif du Djurdjura est avant tout de type hydrique. Elle à pour causes
principales :
- Le climat. En effet, la conjugaison d’un climat local, carctérisé par des précipi-
tations de très forte intensité et à répartition irrégulière, à un relief escarpé,
favorise le processus d’érosion des sols, notamment quand ces derniers ne
sont protégés par un couvert végétal pérenne ;
- La pratique de techniques culturales inadaptées aux spécificités du milieu na-
turel local :
6.2. La pollution
L’aire de l’étude est confrontée aux problèmes de gestion des déchets solides ur-
bains (y compris industriels). L’insuffisance (pour ne pas dire l’inexistence de dé-
charges contrôlées, la limitation des incinérateurs aux grands centres hospitaliers
uniquement, la défaillance des systèmes de collecte, la multiplication des décharges
sauvages et l’inadaptation des systèmes d’élimination des déchets, limités à
l’incinération à ciel ouvert, auxquels il faudra rajouter une implantation souvent inap-
propriée du site de la décharge (pas d’étude d’impact pour les anciennes décharges
et les décharges contrôlées) sont autant de facteurs qui portent préjudice à
l’environnement, à l’hygiène, au cadre de vie et à la santé du citoyen.
A titre indicatif,
• les déchets solides urbains sont estimés pour l’ensemble des communes de
la wilaya à environ 850 tonnes par jours, ce qui représente une moyenne de
0,7 kg par habitant et par jours. Ces déchets sont acheminés vers des dé-
charges, qui en majorité, ne sont ni surveillées, ni contrôlées et ni aménagées.
• Les déchets hospitaliers sont estimés à 5 tonnes par jours. Ils sont éliminés
sur place pour les infrastructures disposant d’un incinérateur. Quant aux éta-
blissements non dotés d’incinérateurs, elles passent des conventions avec
celles qui y sont équipées.
Ce volet de l’étude est traité sur la base des données collectées auprès des structu-
res locales en décembre 2007, complétées par des données issues du RGPH 2008
et des études réalisées par le CeNEAP au profit de différentes Institutions.
L’appréciation des niveaux d’équipement techniques porte sur les aspects liés aux
niveau de couverture en en eau potable, en assainissement, en énergie, en
routier et en postes et télécommunications.
a- A l’échelle du massif :
7.1.2 Assainissement
a- A l’échelle du massif :
• 29 communes ont des taux qui avoisinent la moyenne du massif ( entre 65-
75%) ;
• 47 communes présentent des taux appréciables qui oscillent entre 76 et
100%
7.1.3 Energie
a- A l’échelle du massif :
Les taux d’électrification observés, aussi bien à l’échelle du massif, qu’à l’échelle
des zones sont très convenables.
En revanche, les niveaux de raccordement au réseau du gaz de ville sont très mo-
destes: les zones de piémonts et contigües et moyenne montagne (étage inf)
n’enregistrent respectivement que 19% et 7%. Les deux autres zones en sont dé-
pourvues.
les 111 en sont pourvues et à des degrés divers. Les taux de raccordement au gaz
de ville varient entre 1,4 % (Larba Lathirathen) et 84 % (Sidi Aich).
Il faut noter en ce qui concerne les taux d’électrification, qu’il y a 55 communes qui
enregistrent des taux situés en deçà de la moyenne du massif (moins de 85%).
Parmi ces 55 communes, on observe des taux inférieurs à 75% au niveau de 13
d’entre elles:
- Zone de Piémonts et contigues : Beni k sila
- Zone de moyenne montagne (étage inférieur) : Souk el tenine, Zekri, M'kira,
Tizi ghenif, Ait yahia, Akerrou,, Toudja et Yatafene ;
- Zone de moyenne montagne (étage supérieur) : Ighram, Iferhounene et Beni
mallikeche ;
- Zone de haute montagne : A.gouaghrane.
a- A l’échelle du massif
Ainsi, les infrastructures routières de la région Nord Centre qui intéresse le massif
du Djurdjura connaîtra au cours des périodes 2010-2020 des aménagements qui
auront forcément des impacts positifs sur son devenir.
a- A l’échelle du massif
Zone
Moyenne Moyenne
Haute
Indicateur Piémonts et montagne montagne
(étage montagne Massif
contiguës (étage
inférieur) supérieur)
7.2.1. Education
a- 1 er et 2éme cycles :
L’ensemble des indicateurs observés aussi bien pour les 1 et 2 cycles que le 3 éme
cycle de l’enseignement (taux d’occupation par classe -TOC- le nombre d’élèves par
division pédagogique -Elev/DP-le taux de vacation- Tx V- et le taux d’encadrement –
TE-), utilisés généralement pour évaluer le secteur, semblent indiquer des
situations globalement dans les normes admises.
Indicateurs de l’éducation
Education
Zone 1er et 2éme cycle 3éme cycle
TOC Elev/DP TxV TE TOC ELE/DP Tx V TE
Massif 23 22 1,0 17 32 30 1,1 18
D’après statistiques MEN 2006/2007
Au niveau des communes, dans les 1er et 2éme cycles, les valeurs extrêmes ob-
servées sont les suivantes :
- Toc (éléves /classe) : 16 dans la commune de Beni zeki et 39 dans la commune
de Bejaia ;
- Eléve/division pédagogique : 16 dans la commune de Beni zeki et 30 dans la
commune de Bejaia ;
- Taux d’encadrement (éléves/enseignant) : 23 dans la commune de Tazmalt et
11,2 dans la commune de Ait Chaffa.
b- 3éme cycle:
c- Cycle secondaire
Le TOC moyen à l’échelle du massif s’éléve, quant à lui, à 37 élèves par classe ;
selon les établissements, ce taux est :
- inférieur à 30 élèves par classe dans 12 établissements situées au niveau des
communes de Beni yenni, L.n.irathen, Tigzirt et Aghribs (wilaya de Tizi Ouzou) ,
Naciria et Dellys (wilaya de Boumerdés) , Chorfa (wilaya de Bouira) et Chemini (wi-
laya de béjaia).
- entre 30 et 35 élèves par classe dans 34 établissements ;
- entre 35 et 40 élèves par classe dans 19 établissements ;
- entre 41 et 53 élèves par classe dans 33 établissements, localisés dans les
communes suivantes : Boudjima, Timizart, D. El. Mizan, Tizi-gheniff, Freha, Boghni,
Maatkas, Tizi n’tleta, Makouda et Yakouren (wilaya de Tizi Ouzou) Chabet El Ameur
(wilaya de Boumerdés) , Bejaia, Adekar et Akbou (wilaya de béjaia) et Haizer (wi-
laya de Bouira).
Établissement
Zone
Code Communes Taux d'encad. TOC
Nombre
(élèves/enseig) (éléves/classe)
1537 Azzefoun 2 15 30,6
Piémonts 1564 Tadmait 1 21 35,8
et contiguës 3509 Djinet 0 0 0
601 Bejaia 10 18 44
639 Sidi aich 4 16 33
1522 Tizi rached 1 18 34,2
3507 Sidi daoud 1 17 35
1547 Draa ben khedda 2 16 35,5
1504 Freha 1 19 44,2
1550 Mekla 2 14 32,8
1524 Ouaguenoun 1 17 34,3
1501 Tizi ouzou 7 17 37,8
3506 Baghlia 1 19 34
3505 Bordj menaiel 3 16 33
3528 Dellys 3 15 28
625 Akbou 3 19 47
627 Tazmalt 2 20 53
1502 Ain el hammam 2 20 35,9
Moyenne montagne 1552 Beni yenni 1 16 23,5
(étage inférieur ) 1529 Maatka 2 19 45,5
1521 L.nait irathen 2 16 26,8
1548 Ouacif 1 17 32,9
624 Adekar 1 22 49
1516 Beni zmenzer 1 0 33,6
1551 Tizi n'thlata 1 20 47,9
1532 Beni douala 1 21 36
1536 Ouadhias 1 19 34,9
640 El kseur 3 17 34
1540 Boghni 2 16 44,7
1511 Tizi ghenif 2 20 44
1555 Boudjima 1 19 41,1
636 D douzellaguen 1 17 32
1027 Aghbalou 1 17 32,2
1520 Yakouren 1 19 48,8
1553 Aghrib 1 18 29
1012 Haizer 1 19 48,6
1510 Draa el mizan 3 20 43,4
1508 Timizart 1 24 41,8
1016 Aomar 1 18 34,2
1538 Tigzirt 2 17 27,7
1037 M chedallah 3 19 32,9
1509 Makouda 1 21 48,6
1518 Azazga 3 15 30,3
3514 Chabet el ameur 1 17 43
1017 Chorfa 1 16 29,5
Moyenne montagne 1517 Iferhounene 1 19 35,6
(étage supérieur) 1533 Illilten 1 22 40,1
642 Akfadou 1 20 32
629 Chemini 1 22 27
1519 Iloula oumalou 1 20 35,7
1534 Bouzguen 2 17 35,8
Haute montagne 1503 Akbil 1 22 37,1
D’après statistiques wilayas 2006/2007.
Les donnés concernant les déperditions scolaires ne sont pas totalement disponi-
bles pour les différentes composantes territoriales du massif.
Si pour les communes relevant de la wilaya de Bouira, les statistiques sont suffi-
samment détaillées pour faire une évaluation valable du phénomène, pour les com-
munes des 3 autres wilayas, les informations sont très générales quand elles exis-
tent.
A titre indicatif, dans le cas particulier de la wilaya de Bouira , des statistiques dé-
taillées relatives aux déperditions scolaires sont fournies, selon les cycles, à
l’échelle des communes, ( et même à l’échelle des établissements du 3éme cycle et
du secondaire) ; celle-ci mettent en relief des situations assez problématiques au
niveau des territoires inclus dans le massif de Djurdjura, notamment quand il
s’agit des cycles moyen et secondaire.
Communes Total
Total dont filles
Ait laaziz 4 1
Haizer 2 1
Taghzout 4 1
El adjiba 2 1
M'chedallah 10 2
Aghbalou 4 0
Chorfa 3 1
Saharidj 4 3
Aomar 17 4
D’après D. Education wilaya 2006/2007
Pour les autres territoires, les informations en la matière ne sont pas disponibles ;
quand elles existent, tel le cas de la wilaya de Béjaia, elles autorisent seulement,
une appréciation de l’ampleur des déperditions à travers l’observation de données
globales. Ainsi pour cette wilaya, la situation en 2005/2006 se présente comme
suit :
7.2.4. Habitat
Le parc logement total au niveau du massif s’élève au RGPH 2008 à 329359 unités.
Rapportés à la population résidente, les taux nets d’occupation des logements
(T.O.L) -indicateurs révélateurs de tensions sur le logement- montrent qu’à
l’exception de la zone de moyenne montagne ( étage supérieur) où le niveau obser-
vé est légèrement inférieur à la moyenne du massif(5,9 personnes par logement),
ceux enregistrés au niveau des autres zones, sont assez proches de la moyenne
observée pour le massif et sont assez élevés(T.O.L variant entre 6,1 et 6,3 person-
nes/logements).
Par ailleurs, les résultats du recensement de 2008 montrent que le parc logement
inoccupé est très important, le taux d'occupation des logements oscille, selon les
zones, entre 62,3 et 71 %.
Le contexte sécuritaire pourrait expliquer cette situation qui confirme la "répulsivité"
de certains territoires du massif mise en évidence dans l'analyse de l'évolution de la
population1998/2008.
Une vue d’ensemble à propos de la situation du parc logement est mise en relief
dans le tableau suivant :
Tol net
Population Parc loge- Logements (personnes Taux occupation du
Zone
RGPH 2008 ment total occupés /logements parc logement (%)
occupés.)
Piémonts et
contiguës 908737 211208 149906 6,1 71,0
Moyenne
montagne
(étage inf) 926775 218014 147194 6,3 67,5
Moyenne
montagne
(étage sup) 173499 45062 28076 6,2 62,3
Haute
montagne 24477 6437 4183 5,9 65,0
Massif 2033489 480721 329359 6,2 68,5
*RGPH 2008-ONS-
Zone
Piémonts et Moyenne montagne -étage Moyenne montagne - Haute montagne
contigues inf étage sup
1501 Tizi Ouzou 1528 Ait Mahmoud 605 Chellata 1530 Ait Boumehdi
3510 Isser 1552 Beni Yenni 1534 Bouzguen 1561 Aghni Goughran
3528 Dellys 1541 Ifigha 1549 Idjeur
Les communes qui présentent des TOL jugés relativement défavorables (entre 6 et
7 personnes par logement) sont au nombre de 62. Selon les zones, elles se répar-
tissent de la manière suivante :
- Zone des Piémonts et contigues : Ouled Aissa (3526), Baghlia (3506) et Djinet
(3509);
- Zone moyenne montagne -étage inf-: Souk El Thenine (1557), Makouda (1509),
Timizart (1508), Ait Laaziz, (1008) Ait Yahia Moussa (1556), Aomar(1016 et
Haizer1012).
7. 2.5. Santé
Les indicateurs d’appréciation des niveaux de la santé indiquent, qu’au regard des
normes nationales en la matière, les territoires accusent des déficits non négligea-
bles, aussi bien en infrastructures qu’en encadrement.
Une vue d’ensemble sur les niveaux des indicateurs de santé utilisés montre globa-
lement que les communes qui relèvent de la zone de Piémonts et contiguës sont
dans une situation théorique beaucoup plus défavorable que les autres zones.
Les polycliniques sont au nombre de 32, situées également au niveau des grands
centres, elles assurent une couverture qui parait assez modeste, assez distante de la
norme admise : 1polyclinique pour 69 592 habitants contre 1/ 48000 habitants qui
reste le norme nationale.
Ces structures semi lourdes se répartissent à travers les zones, à raison de 17
polycliniques dans la zone de moyenne montagne (étage inférieur), 11 dans la zone
de Piémonts et contigues, 4 dans la zone de moyenne montagne (étage supérieur).
En guise de récapitulatif, les tableaux suivants fournissent une vue d’ensemble sur
les niveaux d’équipements sociaux du massif et des territoires des zones qui le
composent.
Education
er
Zone 1 et 2éme cycle 3éme cycle
TOC Elev/DP TxV TE TOC ELE/DP Tx V TE
Piémonts et contigues 25 24 1,1 19 33 32 1,0 18
Moyenne montagne
23 22 1,0 17 32 30 1,1 17
(étage inférieur)
Moyenne montagne
21 21 1,0 17 29 28 1,0 18
(étage supérieur)
Haute montagne 19 19 1,0 15 24 29 1,0 16
Massif 23 22 1,0 17 32 30 1,1 18
Sport Culture
Zone
Conclusion
Cependant, malgré tous les efforts qui ont été consentis pour améliorer les
conditions de vie des citoyens au niveau du massif (notamment au niveau des
communes rurales), il n’en demeure pas moins que des distorsions persistent entre
le développement des espaces urbains et des espaces ruraux du massif.
Les défis à relever, au plan des équipements et des services à la population et aux
entreprises, se fondent sur :
Dans les développements qui suivent, des synthèses des situations de l’emploi sont
exposées par wilaya.
- Wilaya de Bouira
La population totale active est estimée à la fin de l'année 2006 à 203.559 personnes,
soit 27,84 % de la population totale. La population occupée est de 156.047 actifs
soit un taux d'occupation de 77 %.
La répartition de la population occupée selon les secteurs d’activités s’établit comme
suit :
- Administration : 43, 44 %
- Services : 14, 52 %
- Agriculture : 11, 56 %
- BTP : 09, 52 %
- Commerce : 08, 81 %
- Industriel et Hydrocarbure : 08, 13 %
- Transports : 03, 64 %
- Non déclaré : 0, 38 % .
Secteurs d'activités
- Wilaya de Bejaia
- Wilaya de Boumerdés
Les données relatives communales à l’emploi ne sont pas disponibles, à titre in-
dicatif, la population totale active de la wilaya est estimée, en 2006, 348.850
personnes, la population occupée est de 259.544 personnes soit un taux
d’occupation de 74,4%.
- Industrie : 12,25%
- BTPH : 10,83%
- Administration : 35,78%%
- Commerces, Transports et services : 34,88
- Non déclarés : 1,14%
Zones Industrielles
Superficie
Superficie Superficie non
Wilaya Nombre ZI cessible Taux
totale (ha) attribuée (ha)
(ha) d’attribution (%)
Situées dans un territoire qui se distingue par son fort niveau d’attractivité, les
wilayas composant le massif n’ont pratiquement plus d’offres foncières au niveau
des zones industrielles implantées sur leurs territoires respectifs.
Le « poids » des ZI du massif à l’échelle du pays est montré par le tableau suivant :
Bejaia 2 2 1 9 12 9 3 3 2
Tizi ouzou 4 2 1 4 6 0 3 4 2
Total na-
tional 100 100 100 100 100 100 100 100 100
Selon Schema Directeur des Zones Industrielles et des Zones D’activites- 2006-.
Les 42 zones activités se répartissent selon les territoires du massif comme suit :
La spécialisation de ces zones est pratiquement identique pour l’ensemble des sites,
elle relève généralement des « industries diverses ».
Selon les territoires, la situation du foncier au niveau des zones d’activités est la
suivante :
Superficie
cessible Superficie non
Wilaya (Ha) attribuée (HA)
Bejaia 290,49 28,52
Bouira 15,77 0
Tizi-Ouzou 209,23 61,23
Boumerdes 65,83 8,1
Selon Schema Directeur des Zones Industrielles et des Zones d’activités- 2006-.
A propos de l’état des zones, dans la majorité des ZA, le niveau de la viabilisation
est jugé« moyen ».
La répartition des zones d’activités selon les wilayas ainsi que leurs principales
caractéristiques, sont résumées dans les tableaux suivants :
Zones d’activités
Wilaya de Béjaia
Superfi- superfi-
niveau de
cie cie non Etat de
Communes Dénomination Attractivité viabilisa-
Cessible attribuée la zone
tion
(ha) (ha)
Bejaia ZA Bejaia très forte 96 0 saturée bon
Bejaia ZA Communale Bejaia très forte 1,34 1,34 saturée neant
Taourt ighil ZA Taourit Ighil faible 24,85 7,1 dispo
Fenaia il maten ZA Fenaia Il Maten faible 7,18 1,36 dispo moyen
Toudja ZA Larbaa Toudja moyenne 4,48 1,5 dispo moyen
Akbou ZA Taharacht forte 16,34 0 saturée bon
Akbou Akbou forte 39 1 saturée moyen
Akbou ZA Taharacht Extension forte 25,38 4,7 dispo bon
Ouzellaguen ZA Hellouane faible 2,24 2,24 dispo faible
Ouzellaguen ZA Hellouane Extension faible 8,01 8,01 dispo neant
El kseur ZA El Kseur moyenne 9,17 0 saturée bon
El kseur ZA El Kseur moyenne 49,57 0 saturée
Akfadou ZA Akfadou faible 1,27 1,27 saturée moyen
Oued ghir ZA Ibourassen Oued Ghir faible 5,66 0 saturée moyen
Selon Schema Directeur des Zones Industrielles et des Zones d’activités- 2006-.
Wilaya de Bouira
Superficie superficie
Etat de niveau de
Communes Dénomination Attractivité Cessible non attribuée
la zone viabilisation
(ha) (ha)
Taghzout ZA de Taghzout faible 5,24 0 saturée moyen
Aomar Zone de produits rouges moyenne 8,5 0 saturée bon
Aomar ZA de Aomar moyenne 1,25 0 saturée bon
M'chedallah ZA M'Chedallah moyenne 0,78 0 saturée très bon
Selon Schema Directeur des Zones Industrielles et des Zones d’activités- 2006-.
Superficie superficie
Attracti- Etat de niveau
Communes Dénomination Cessible non attribuée
vité la zone de viabilisation
(ha) (ha)
Tizi ouzou Tala Athmane très forte 66 0 saturée moyen
Mouldiouene ZA Mouldiouene faible 5 0 saturée moyen
Ain el hammam ZA Ain El Hammam moyenne 2,5 1,5 dispo faible
Freha ZA Freha moyenne 12 4 dispo faible
Tizi ghenif ZA Tizi Ghenif moyenne 8 5 dispo faible
Larbaa nath irathen ZA de Larbaa Nath Irathen forte 8,73 8,73 dispo moyen
Azzeffoun ZA Azzeffoun moyenne 9 0 saturée moyen
Boghni ZA Boghni moyenne 12 2 dispo bon
Draa ben khedda Draa Ben Khedda très forte 33 18 dispo moyen
Makla Zone d'activite Makla moyenne 11 4 dispo bon
Boudjemia ZA Boudjemia très forte 10 10 dispo néant
Tadmait ZA Tadmait moyenne 23 6 dispo moyen
A boudib ZA d'Aboudib faible 9 2 dispo moyen
Selon Schema Directeur des Zones Industrielles et des Zones d’activités- 2006-.
Wilaya de Boumerdés
Superficie Superficie
Attractivi- Etat de Niveau
Communes Dénomination Cessible non attribuée
té la zone de viabilisation
(ha) (ha)
Bordj menaiel ZAD Bordj Menaiel 2 très forte 4,35 0 saturée bon
Bordj menaiel ZAD Bordj Menaiel (I) très forte 6,1 0 saturée bon
Bordj menaiel ZAD Bordj Menaiel Iii très forte 5,3 0 saturée moyen
Baghlia extension ZAD Baghlia Extension moyenne 4,03 0 saturée bon
Baghlia ZAD Baghlia (I) moyenne 7,95 0,14 saturée moyen
Naciria ZAD Naciria (I) très forte 6,42 0,56 dispo moyen
Naciria ZAD Naciria Extension très forte 5,57 3,05 dispo neant
Isser ZAD Isser forte 11,92 0,66 dispo faible
Chabet el ameur ZAD Chabet El Ameur faible 1,19 0,2 saturée moyen
Touarga ZAD Touarga faible 2,23 1,4 dispo neant
Dellys ZAD Dellys forte 10,77 2,09 dispo faible
Selon Schema Directeur des Zones Industrielles et des Zones d’activités- 2006-.
Conclusion
- d’aider les entreprises à créer des richesses et des emplois, en leur ap-
portant les conditions propres à favoriser leur implantation et à améliorer
leurs performances et leur compétitivité;
- d'orienter, par des mesures incitatives, la diffusion du développement à
travers le massif et d'encourager les activités qui concourent à valoriser
les ressources et potentialités locales;
- de remplir une fonction déterminante de management du développement
durable, en organisant le cadre et les modalités d'une exploitation ration-
nelle des ressources locales, notamment foncières.
• Sources statistiques :
- Recensements généraux de la population et de l'habitat de 1977, 1987 1998 et
2008
- Recensement général de l’agriculture 2002
- Services techniques des wilayas de Tizi Ouzou, Bouira, Béjaia et Boumerdés
(enquéte 2007)
- Ministère de l'Intérieur et des Collectivités Locales (2006)
- Ministère de l'Education Nationale (2006/2007).
• Indicateurs utilisés:
- Le ratio de richesse
- La densité de population
- Le taux d’urbanisation
- Le taux d’agglomération
- Le taux d'accroissement annuel moyen 1977-1987,
- Le taux d'accroissement annuel moyen 1987-1998.
- Le taux d'accroissement annuel moyen 1987-2008
- La dotation en eau l/J/habitant
- Le taux de branchement à l'eau potable,
- Le taux de branchement à l'assainissement,
- Le nombre d’unité postale / habitants
- Le nombre d’abonné au téléphone /100habitants
- Le taux de branchement à l'électricité,
- Le taux de branchement au réseau de gaz de ville
- Le taux d'occupation par classe (1 et 2 cycle)
- Le nombre d’élèves / division pédagogique( 1 et 2 cycle)
- Le taux de vacation (1 et 2 cycle)
- Le taux d’encadrement (1 et 2 cycle)
- Le taux d'occupation par classe (3 cycle)
- Le nombre d’élèves / division pédagogique (3 cycle)
- Le taux de vacation (3 cycle)
- Le taux d’encadrement (3 cycle)
- Le nombre d’habitant/ infrastructure sportive
- Le nombre d’habitant/ infrastructure culturelle
- Le taux d’occupation par logement
- Le taux d'occupation des logements
- Le nombre d’habitant/ salle de soins
- Le nombre d’habitant/ centre de santé
- Le nombre de médecin /habitants
La liste des indicateurs n’embrasse pas, de façon exhaustive, tous les domaines
possibles ; des limitations d’ordre technique et objectif dans le processus de collecte
des données n’ont pas permis d’atteindre ce but. Cependant, les indicateurs et les
ratios socioéconomiques utilisés sont suffisamment pertinents pour fournir une idée
assez valable quant à la typification des différents espaces composant le Massif. En
effet, ces données:
- sont significatives du point de vue de l’action, c’est à dire qu’ils décrivent
les conditions socioéconomiques existantes susceptibles d’être améliorées
par une action des pouvoirs publics ;
- s’appliquent sur une même période et pour l’ensemble des communes ;
- font partie d’une grille couvrant l’ensemble des préoccupations socio
économiques ;
- correspondent étroitement à la préoccupation socioéconomique à laquelle
ils s’appliquent.
Les méthodes des k-means procèdent par agrégation d’individus autour de centres
mobiles. Les regroupements peuvent se faire par la recherche directe d’une partition,
en affectant dans la première étape les objets à des centres de classes provisoires
puis recentrer les classes et réaffecter de façon itérative leurs éléments et ainsi de
suite jusqu’à ce que l’algorithme converge et les classes recentrées ne changent
plus.
L’arrêt du processus est déterminé par la convergence de l’algorithme vers des cen-
tres de classes stabilisés autour desquels s’agrègent les objets en formant une parti-
tion localement optimale.
Les centres de classes sont des objets fictifs caractérisés par un descriptif de tous
les indicateurs utilisés et que pourraient partager tous les individus d’une même
classe dans des intervalles de confiance (appelés plutôt pavés) statistiquement ac-
ceptables. La commune représentative de la classe est celle dont le descriptif des
indicateurs est le plus proche du centre de la classe.
Nombre de communes
Zone Classe1 Classe2 Classe3 Classe4 Classe5
Piémonts et contiguës 14 1 3 3 2
Moyenne montagne
(étage inf) 29 19 11 8 1
Moyenne montagne
(étage sup) 6 8 5 1
Haute montagne 1 2
Massif 50 30 16 12 3
Commune Tinebdhar Beni Yenni El Kseur Sidi Daoud Ait Laaziz
« centre de classe » ( W Béjaia) (W Tizi Ouzou) ( W Béjaia) (w Boumerdés) (w Bouira)
La répartition des communes selon les 5 classes identifiées sont présentées dans le
tableaux suivant :
CLASSE
1 2 3 4 5
610 Tinebdhar 604 Taourirt Ighil 601 Béjaia 1511 Tizi Ghenif 625 Akbou
618 Ifelain Il Mathen 605 Chellata 627 Tazmalt 1514 Frikat 639 Sidi Aich
629 Chemini 614 Tifra 640 El Kseur 1525 Ain Zaouia 1008 Ait Laaziz
630 Souk Oufella 615 Ighram 651 Oued Ghir 1526 M'kira
632 Tibane 619 Toudja 1037 M'chedallah 1529 Maatka
636 Ouzellaguen 624 Adekar 1501 Tizi Ouzou 1556 Ait Yahia Moussa
643 Leflaye 635 Beni Ksila 1502 Ain El Hammam 1566 Assi Youcef
1009 Taghzout 638 Beni Melikeche 1506 Mechtrass 3504 Afir
1012 Haizer 642 Akfadou 1518 Azazga 3507 Sidi Daoud
1016 Aomar 1503 Akbil 1547 Draa Ben Khedda 3509 Djinet
1017 Chorfa 1513 Ait Chaffaa 3505 Bordj Menaiel 3514 Chaabet El Ameur
1019 El Adjiba 1517 Iferhounene 3506 Baghlia 3518 Timezrit
1027 Aghbalou 1520 Yakourene 3508 Naciria
1030 Saharidj 1523 Zekri 3510 Isser
1504 Freha 1527 Ait Yahia 3526 Ouled Aissa
1505 Souamaa 1528 Ait Mahmoud 3528 Dellys
1507 Irdjen 1533 Illilten
1508 Timizart 1541 Ifigha
1509 Makouda 1544 Akerrou
1510 Draa El Mizan 1545 Yatafene
Les classes de communes identifiées sont présentées, par zone, dans les tableaux
ci-après :
610 Tinebdhar 604 Taourirt Ighil 640 El Kseur 1511 Tizi Ghenif 1008 Ait Laaziz
630 Souk Oufella 614 Tifra 1037 M'chedallah 1514 Frikat
632 Tibane 619 Toudja 1502 Ain El Hammam 1525 Ain Zaouia
636 Ouzellaguen 624 Adekar 1506 Mechtrass 1526 M'kira
1009 Taghzout 1513 Ait Chaffaa 1518 Azazga 1529 Maatka
1012 Haizer 1520 Yakourene 1556 Ait Yahia Moussa
1016 Aomar 1523 Zekri 3514 Chaabet El Ameur
1017 Chorfa 1527 Ait Yahia 3518 Timezrit
1019 El Adjiba 1528 Ait Mahmoud
1027 Aghbalou 1541 Ifigha
1508 Timizart 1544 Akerrou
1509 Makouda 1545 Yatafene
1510 Draa El Mizan 1552 Beni Yenni
1512 Bounouh 1553 Aghribs
1515 Beni Aissi 1554 Iflissen
1516 Beni Zmenzer 1560 Iboudraren
Larbaa Nath
1521 Irathen 1562 Mizrana
1532 Beni Douala 1563 Imsouhal
Ait
1535 Aggouacha 1567 Ait Toudert
1536 Ouadhia
1538 Tigzirt
1540 Boghni
1542 Ait Oumalou
1548 Ouacif
1551 Tizi N'thlata
1555 Boudjima
Souk El
1557 Thenine
1558 Ait Khelili
3525 Taourga
CLASSE 1 CLASSE 2
1503 Akbil
1530 Ait Boumehdi 1561 Aghni Goughran
Chacun des ratio et /ou indicateur est appréciée, selon le cas, par rapport à la
moyenne observée à l’échelle du massif ou bien par rapport aux normes nationales.
Cinq « dégrés » d’appréciations sont retenus pour évaluer le niveau moyen résultant
au sein d’une classe donnée : Très faible, Faible, Moyen, élevé, Trés élevé.
Les principaux traits des classes peuvent être résumés comme suit :
• Population
Taux d'accroissement annuel Taux
Taux Taux Densité
moyen d’occupatio Ratio de
Classe d’urba- d’agglo- pop.
98- n par loge- richesse
nisation mération 1977-1987 87-98 2008
2008 ment
1 Faible Élevé Moyen Moyen Moyen Élevé Élevé Très faible
2 Très faible Élevé Moyen Moyen Très faible Faible Moyen Très faible
3 Faible Élevé Trés élevé Élevé Moyen Élevé Élevé Moyen
4 Très faible Élevé Moyen Moyen Faible Élevé Trés élevé Très faible
5 Trés élevé Très élevé Élevé Élevé élevé Trés élevé Élevé Trés élevé
• Equipements sociaux
1 Élevé Moyen Moyen Très faible Moyen Faible Élevé Faible Faible
2 Élevé Faible Moyen Faible Moyen Moyen Élevé Moyen Moyen
Élevé Moyen Moyen Très Très Très
3 Moyen Très faible Faible faible faible faible
Élevé Très Élevé
4 Élevé Faible Moyen Moyen faible Faible Faible
5 Trés élevé Élevé Très faible Faible Élevé Moyen Moyen Moyen Faible
er
1 eet 2 éme cycle 3 éme cycle
ELE/D
Classe TOC Elev/DP TV TE TOC P TV TE
1 Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible
2 Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible Faible
3 Faible Faible Faible Faible moyen Faible Faible Faible
4 Faible Faible Faible Faible Élevé moyen Élevé Faible
5 Moyen Faible Faible Faible moyen moyen Faible Faible
• Equipements techniques
• Economie rurale
Bien que possédant ses propres spécificités en termes de défis d'aménagement ter-
ritorial, globalement le massif du Djurdjura s’inscrit dans les enjeux majeurs identifiés
par le SNAT 2025.
- Le développement de l’irrigation ;
- Les travaux d’aménagement et de bonification des sols ;
- L’adaptation des systèmes de culture aux conditions du relief et aux nouvelles
exigences induites par le changement climatique ;
- Le désenclavement des terres agricoles;
- L’intervention contre l’urbanisation anarchique et une meilleure protection des
terres;
- d’abord dans leur préservation, pour leur rôle de protection contre l’érosion
des sols et pour la lutte contre la désertification.
- ensuite dans les perspectives qu’offre leur valorisation pour impulser le déve-
loppement local sur les plans économique et social
Les constats sur l’état des lieux ont mis en évidence de grands écarts dans le déve-
loppement social et économique entre les grandes agglomérations urbaines du mas-
sif et les zones de montagnes. A ce titre, l’intégration et la réduction des inégalités
apparaissent comme un enjeu majeur.
Ceci suppose des actions fortes, à l’initiative des pouvoirs publics, orientées vers la
promotion économique du système productif et soutenues par des programmes de
désenclavement et d’amélioration des conditions de vie des populations :
Djurdjura
En guise de résumé de cette phase de l’étude nous présentons ci-après sous forme
de tableaux synoptiques les principales caractéristiques de chacune des zones de
montagnes identifièes.
Relief Altitude Les classes d’altitude bas- La classe des très hautes alti-
se et moyenne tudes, supérieures à 1200 m,
Représentent 85% de la représente 3,24% de la zone
zone :
- classe 0 à 400 m :
19,32 %
- classe 400 à 800 m :
65,73 %
Ressources en Abondante
eau superficielles
Ressources en Limitées aux nappes des ter-
eau souterraine rasses alluviales des princi-
paux affluents des oueds Sé-
baou, Isser et Soummam
Parcours : 9,19 %
Composante écolo-
gique et paysagère Forêts de chêne liège et
de chêne zen
Socioéconomique Humain Jeunesse de population
et importance de la po-
pulation active
Armature Deux grandes agglo-
urbaine mérations : Azazga et
Maatkas
Croissance Le nombre de commu- Le nombre de com-
démographique nes ayant un taux munes ayant un taux
moyen supérieur à 2% moyen négatif est
est passé de 32 en 1977 passé de 04 en 1977
à 22 en 1998 puis à 6 à 15 en 2006
en2006
Ratio de Faible
richesse
Niveau de Moyen : 15 Très faible : 23
développement Assez bon : 07 Faible : 14
des communes Bon : 03
(nombre)
Base Existence de 19 zones Niveau de viabilisa-
industrielle d’activités tion et d’occupation
modestes
- classe 0 à 400 m :
1,16%
- classe 400 à 800 m :
30,25 %
- classe 800 à 1200 m :
37,97
Pente Pente faible à modérée : Pente forte à très forte :
06,87% de la zone 94,13%
- Classe 0- 3% : - Classe 12,5 -25% :
0,51% 17,63%
- Classe 3 – 12,5% : - Classe sup à 25% :
6,36% 76,50%
Climat Précipitations Abondantes
Gelées Gelées hivernales et printaniè-
res importantes
Enneigement
Réseau Réseau hy- Réseau hydrographique
hydrogra- drographique constitué principalement
phique et par les affluents de l’ Oued
ressources Sébaou
en eau
Ressources Abondante
en eau
superficielles
Ressources Limitées aux nappes des ter-
en eau rasses alluviales des princi-
souterraine paux affluents des oueds Sé-
baou
Parcours : 14,41%
Composante éco- Forêts de chêne liège Composante écolo-
logique et paysagè- et de chêne zen gique et paysagère
re
Socioéconomique Humain Jeunesse de popula-
tion et importance de la
population active
Armature Absence de grande s
urbaine villes et grandes ag-
glomérations