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ABBE AROTCARENA Membre corespondant de LACADEMIE BASQUE GRAMMAIRE PASOVE (Dialectes Navarro - Labourdins) Munck mitasetan nun da hin gai Hoi gion eta nasa hoi ipl bk? Eeuorak dy lea labur fa ere Eran nah den hur aster duu bare (DARANAT2 LIBRAIRIE JAKIN 6, Avenue Foch 64100 BAYONNE AVERTISSEMENT Dans nas prvisions, les pages que nous lorons au public auraient «4d paraiie fy @ quatre ou ing ans. A Ta Libération, le manuserit ait deja a peu présackeve. Mats « Chomme propose et. Dieu dis- (Ce retard nous a, du moins, permis de reovir nore travail el de le fefondre. Pour le rédiger, nous avtons ullisé les grammaires ‘hurry, de Gavel et Lacombe, de Van Eys, Vimportante etude du ‘hanoine Inchauspé of les notes de Dupoisin sur la declinatson basque. ‘A cause di contretemps quien a-difere Pimpression, nous avons bu consuiter la Grammaire Basque de M.Cabbe Lafite. Nous avons fu la joie d'y trouser la confirmation de certanes de nos conclusions Toctasion dem resifier dares, Le savant basguisant a eu, ailleurs, 'amablité et le patience de arcourir note manusert. Ave son rane parler habia, tt nous fn a signalé les deficlences. Sur se judieleuses remarques, nous avons Tefal des chopitres enters ef noire travail lui doit un peu de sa elarté de son exatitude, Nows Cen remercions Irs oloement Nous avons aussi profté du retard pour remanier quegues-uns de nos fableaur e introduire dee execies. Les versions sont, — part de rares exceptions, —~ consltuees par des phrases trees auteurs Imodernes ou de publications comme Te Gute’ Herria ou la collection des Almanaks, Les themes ne sont gre que des Traductions des ver~ sions correspondantes, traductions tin peu libres, peutétre parol Imais toujours faites de fagon a orienter Peudiant ut n'a point de Inalire pore. Certains trowserant notre travail trop touff en cettaines de ses partes et trop bref en d'autres. Ils déploreront le petit nombre d'exer~ ees. Nous esperons remedier a sex insufisances el @ ses Imperfer tions par une Initiation & la langue basque. dea a peu pres redige. fel par un recueil dexercicessuioi un double leigue basgie|ran: fais et frangais-basque que beaucoup souailen.. et allendent aver {patience INTRODUCTION 1 basque. Le basque ou cakuara et Ia langue propre au petit ‘peuple qui chante » sures deux versants des Byre= des occidentale. Gest erl-on, — une des pls veils langues du monde. sans aller jusqapretendre quelle est «la mire de toutes ls lan: fies» son antiqulté et incontestable. Comme aussi son original ‘anon a"héite pas & a délarer = remarquable » ‘ Remarquable le basque Test, en eft, et par sa détingison ‘por aa conjugnison, Souples t préises, & In fois, eles It per tmettent de rendre do. multiples nuances que peu de. langues Sursient rendre. Sa carsctrsique eat certainement «une richest inepulsable » dans Ia pls x surprenante simple» arleront- nous done aul de parsdaxe ? Car, — il faut bien le reconnaftre, — avec une delinalon et une conjugaison 5 souples te baaque & un vocabulaire asser peu diferencié pour qu'on ne Sache jamais au jste quand on passe du subntanif ject, Onde Magee at pronom, oa da pronom au vrbe ‘Et ce voeabulare hueméme est H peu Wy sen que Vinton a pa afirmer ‘'s Apres en avoir excla le nombres termes goscoss, daria, frangals,expagnols, baslatin, peut-ttre méme arabes, les mots reatantsexprimeront en genéral, deb ides matéiles et conerttes. » Lee dialectos, Nemptche que le basque sait «faire riche »1 Ta su sadapter si bien & le glographie de ce pays & vallées profondes et encassées qu'il en a, en quelque sorte, @poust la variété. En effet, le basque est loin 'étre une langue at sens oi le sont le frangais'ou espagnol. ‘Leskuara est une mosalque de dialectes od, comme les tons dans un tableau, tranchent le biscayen, le guipuscoan et le labourdin Touest; le haut et le bas-navarrais, au centre; le souetn et le ron ‘ala 4 Vest. D'ot la mervelieuse diverité du basque. (Car chacun de ces dialects se présente avee son caractée propre. ‘Pour nous borner & ceux de ce versant, nous avons, dans le labour: din, un idiome plein et sonore, tes oratoire, ety dans le souletn, ‘une langue alert et souple qui se préte & tous les méandres de le conversation. Le premier multiple les diphtongues,allonge les finales, fait sonnet les ou. Le second abrége les mots, raceourcit Jes terminaisons, afile les (, La oi le labourdin avance d'un pas sr et post, le souletin sautile et danse, Quant au batnavarras, il passe, par toute une gamme de sous-daletes, du Iebourdin at souletin en empruntant'd Tun et a Tautre de leurs richesees,, [La « Koiné ». Mais, puisqu’l en est ainsi, qui done pourrait se flater' de rédiger ‘une. grammsire deta. langue basque? ‘Gest qu'une sorte de « koing» est en train de sétablir dans tout de Pays basque continenta. Grice aux publications actueles, ls Basques, — de Hendaye a Salnte-Engrice et d’Arrate aux Aldudes, — sent tous et comprennent une langue literaire, dite nabarre: labourdine. Ce basque, — au dite de Pierre Lafitte, —« dans le cadre d'une morphologie @ peu prés Inbourdine, introduit de nom Dreux éléments navarrais et méme des vestiges de souletin, » Seracce le basque de demain ? Sans doute,«'aveni est & Dieu. » Mais, des a présent, c'est la Tiiome qu'adoptent les Basques qui, soit par Is parole, soit parla plume, travalllent& propager des idees fu 8 liveer leur Ame. ‘Mur ou rideau? Or, précisément, le basque mestil pas « le ‘mur dairain,. de marbre et dorichalque * dont parle Charles Derennes? Notre langue ne sera-t-lle pas toujours obstacle qui empechera Tétranger de comprendre ame basque TEL, 'abord, esl vrai que « annexerlinguistiquement le basque constitue pour tout Aryen un tour de fore, ne acrobatic»? Nous nfavons aucune rason de le penser. Aussi bien des etrangers sont ils alls bien loin dans le connaissance et méme a pratique courante de la Tangue basque. ‘Je crois done plutOt qu'elle n'est que « le voile de pourpre » qui ache le sanctuaire. Et en rédigeant cet ouvrage, 81 woul sou- lever le rideau. Que les Aryens regardent! Captives par les richesses catrees, peatdire voudrontls mies coma « ete belle et Sprint langue 7 roe rattqueront pas Vimpesie Ne amdsta que de crever, » Mais jak penséausi ave Bas - flues... & ceux de la terre natale... ‘& ceux de Ia diaspora... & tous ceux qui ont gardé le goat de cette Tange stan lace vente ext plus detabe ee mensonge Pie deere al vuly donee & eux quien sont, fer es mayen dea nites coun enue, Ree su 8 Savane coos gel {x rougaent, conten i ont tr? ‘Notre ang et sas dots cri... pewre autre, Ee sat pus tate ia sa eater ee ay grander ee asa toblee Ee nos fatter Fert Fefor ans grande Sronsots dons sche que noes pion dedlg er ebeet Gul‘oftent aout ncostetatlonent ote lang en et unt thn ia nate pandas Un peuple qui laisse sanéantir [La Tangue et les usages de ses pres, Ne méfite que de erever., (usta) PREMIERE PARTIE LES LETTRES CHAPITRE 1 LES SIGNES ET LES SONS Alphabet basque. 1. Lislphabet basque se compote 1 de vingt et un signes simples 4 ns LErrnEs, ‘9 de treze signescombinés que Yon pronoace d'une seule émis- sion de voix i 5 age SEB Exercice de prononciation. 1. Gerla urthe, gorur urthe. — 2 Agar, jaunak! hemen ‘Année de guerre, année de measonge. —- Salut, messieurs, nous sera, — 8. Noix wkhanen dugu roen ikhusteko zoriona ? — 4. Nik ‘ois. — Quand aurons-nous le bonheur de vous voir’? — Et moi ere ‘nahi nuke ofiaio bat meri erran..,. bainan haatik Asi, Je voudrais vous dire une petite vert, mais pourtant chor sumur-arasi gabe, — 6. Eta othor bidetik debroa ‘ans faire ficher personne. — Et le diable sen alla par le chemin joan zen, ondotik sekulako erre ussina uti — 6. Bi oi At état ven, Iaisant apres Tui un terrible relent de brdlé, — zon amnion ari siren behin oetata betoan. — 7. Byun Deux hommes se chamallaient un jour dans une auberge, — Ce Iparfan bi gausa fas situen Urepeldarrak leben, Aldodarra jourli, Vhabitant d'Urepel apprit deux choses : la premiére que bothi “ans dela Urepeldarrarieskolaz ota bihotser : Vhabitant des Aldudes Temporte sur celui d'Urepel parla science et igarrena, debraa ef dela menturas erraiten doten besen, par le cau, la seconde que le diable ne se voit peut-ttre pas aussi ‘maix ikhnsien Eskual-Herriko etche arbi ets choko polite souvent quon le dit, dans les maisons propres et les jolis coins du tan! — 8. BE da nik pentsatua ichtorio han. Pays basque, — Cette Nstote a’est pas inventée par mot CHAPITRE 1 ELEMENTS DE PHONETIQUE Importance de la phonétique, 2. Parmi lex eauses qui font du huasque une « langue difle», M, Gavel signale « Vextrime relichement habituel de lt pronon: lation courant» 1e La remarque est exacte, Le basque parlé est trés diferent du basque éerit, ou, du moins, i le paralt. Et létranger, a Forllle encore novice, méme sil a lu du basque, sera, dordinair, inca- pable de sulvre une conversation. 2° Cependant Ia difficulté est beaucoup plus apparente que rele En eflet, dans son reldchement méme, le causeur basque suit des rages trés fixes el peu nombreuses qui fournssent la cle de la ‘iit, Glaseification des sons. 3. Il importe, pour la compréhension de ces rigs, de-connattre’ comment s elassent les sons basques 18 Les vovsites ne sont jamais ni tres fermées, ni tres ouvertes; ‘eles ont plut6t des timbres moyens. On peut les classer ainsi lowers : a 005 fermies simu. 2 Les consones se classent 4) selon le point of elles sartculent em laials (sur ls levres), —"en dentles (our les dens), — en gutturales (dans le gosier); 8) selon Ia maniére dont elles se prononcent, en confinues, en explosives et en Uquides; ‘selon le timbre quelles ont, en sonores, en sourdes et en aspi- 6 tas termes ‘Chute de sone, 4, La chute de certaines lettres est tres fréquente ‘en basque, sit_dans Ia conversation courant, soit méme dans U'eriture: Alas tombent souvent 1 parmi 1s vovEues 4) la voyelle la plus fermée des diphtongues au, al, el, of: malt, je'suis, se trouve fréquemmeat sous la forme’ naz: Dans Ie Aliphtongue ai, cest aussi a qui disparat ; et on dit: als. ‘) le second e du redoublement err, qui est la traduction basque usuelle d'un re initial, Aw Hew de errlijioea, la religion, on entend die + erijlonea ou artora au lieu de errstoa, le cure (recteu). 6) la voyelle a, quand elle est précédée d'une autre voyelle et suivie d'une contonne. Mendian, a la montagne, devient souvent, fon seulement en Soule, mais encore dans la région de Briscous, mendin. 2° parmi les consonwes 4) les sonores ct : nagusi, matte, se dit couramment = ‘aus, ou iguski, soleil, uzki. 0) les sourdes ik tt. Bx dabit se prononce souvent : ox tit, Je ne sais pas ©) fa liquide 2, surtout losqu’elle se trouve entre deux ¢. En te souletin, une telle chute est réguliére © andere bat, une fame, se prononce ande bat. Euiaenrs De moxérique 7 Substitution de sons. 5. Un phénoméne encore trés fréquent en basque, c'est le métaphonie ou subs- titution d'un son & un autre. Ains! 1 parmi les voventes 4) les groupes a etal se prononcent souvent oi, Aw lie de nun- bait, quelque part, on dira nunbail et beaucoup prononcent :hogel, ing hogs 1) dans les groupes en et wa, i tend a se substituer Ae ow A ws ‘comme aussi dans le groupe ea, o devient faclement w. En Basse: Navarre surtout, on entend : otehia, burla au lieu de stebes, la maison, ou buras, la ite 6) dans les groupes : i i, ie et wa, on insére souvent entre les deux voyelles un { consonne. Et Ton dit :etahija ou buruje, ete. le son de u varie du frangais ou au son o fermé ou méme A cata de Tu francais 2 parmi les consowes, celles qui tombent fréquemment, ont ‘aussi ne tendance trés marque & te substituer let unes aux autres, gush, sole, se trouve aussi sous les formes: fruaki ou iduski et inagusl, matie, sous celle de nabusi. Rencontre de voyelles. 6. Quand par suite soit du rapproche- meat des mots, soit de la chute dune consonne, soit de addition ou d'un préfixe ou d'un suixe, deux voyelles viennent & se rencontrer 19 elles se fondent em une seule Légérement plus allogée, si elles sont semblables + deuss (leus ere) ex aman nahi, ne Doulant rien donner; 2 elles se diphonguent, sila premiére voyelle est plus ouverte tla seconde trés fermée (a+ isa+ user Iso Welt): Choi (chor) bat baut (badut), at un olseau; 3° la premire side, si elle est plus ouverte, mais & la condition que la seconde ne soit pas beaucoup plus fermée (a-}-e5 4 +07 © u) + Rok (ema +'0k) paso bat, donnelul une pile; as-ume (sto + ume) bat baxuen, 1 avait un dnon 4° elles se prononcent sans xe diphtonguer, si la premise est 8 es Lerma plus fermée que la seconde (¢ +0; u + e;i + 0, ete): Eguantik (egun + erdi) je muna gee (ger, midi sonna ensuite Rencontre de consonnes. 7. Quand, par suite soit du rappro- chement des mots, soit de la chute une voyelle soit de Vaddition ou d'un préfixe ou d'un sulfixe, ‘deux consonnes viennent se rencontre: 1 on n'en prononce qu'une, i eles sont semblables. Ainsi n + 0 ain t Ett, ste, Ogia jam men (ja + nuen), je mangeat le pain. Le basque, en effet, répugne & tout redoublement de con- ‘2 on ne prononce une explosive finale (K et 1), quand Te mot ou Télemeat suivant commence par une consonne, qu’ condition ‘que Pexplosive pulse se reporter sur la syllabe suivante et se combi- hher-aver la consonne iniale de cette syllabe (k+h: tts: tLe, ete): Badut haur bat (badu—~ thaur), fat un enfant, Mais fom diva: extakd nik (eztakit), je me sais, mo. 3° les groupes mt, — af asi que les signes combinés : tay — tx et teh se prononcent a —s, — ou eh devant une explosive ou {tne Lguide: mahats mallet, ine grappe de raisin, se prononce: ‘mahas mullite bat. De méme on dt et on écrit: oneaki (onest + ki), Fannétement; gaiski (gaite +3), mal, te {4° on assourdit les sonoresintiles qui entreit en contact avec ‘une consoane, méme si cette consonne ne doit pas étre prononcte: Behor sar hura ex suen bilda (behor tzar hura etzuen bilda), i ne put ramener elle méchante jument. 5° m se prononce m devant une labale et llect sassourdit prfols ou meme tombe: Gizon bat an arras ona (izom pat — zen frras ona, ou gizom +at..j, céail-un homme trés bon [A propos de certains suifixes. 8, 1! y a lieu de moter que : 1 tes sles commengant par ‘une sonore (gu, — 2, — 2a, ete) assourdissent cette sonore apres 1) une diphtongue : deraulca (derau + gu), il nous a ~~ 2) les simantes a, a: et oh ¢aiteninkun (2ltzniz + guen) ils nous arent; — 3) tes liquides 1 et t= gabiltaa (gubil 28), nous mar~ ‘hos winmrs DE puowéngve 9 2 les sulixes commengant par unesourde (tu, — tar, ete.) sono~ risent cette sourde apres la nasale a et parfols aprés la liquide 1 Denibandar (Doniban + tar), Aabilant de SainisJean ; baskaldy (Gazkal + tu), déjeaner. On pourrait cailleus f mot que les sufixes. Cest West 1 mémes remarques pour tout autre que bai + da $e bait, comme Exercices de prononciation. 1. — Onthographier correctement les mots composés Phiko + ondo (plant de figuer); — Mertehika + ondo (plant de pécher) :— Baan + abate (canard sauvage) ; — Basa + abere (ele sauvage); Ama + aizun (mardtre, Itt: fausse mire); oMJainko “+ aizun (Laux dieu, idole); — Basa + aato (onagre): — ongi + ethore (bienvenue); — Hats + mendi (montagne de chines); — Hote + Dera (Sensible au froi). — Laisser tomber les letires soulignées ot lire les mots : Bere bustanasekin (Avec sa queue) ; — Aithor dezagun ex rirela rae asielarikathera nahi (Avouons que nous ne voulons pat Fenoncer & ros sites); — Lam nekhenaren moskinik hoberenak (Les meilleurs fruits du plas pénible traval ;— Deas hura bezen gocho- 1H (Rien aussi doux que celui, IL, — Lire correctement les phrases suivants : 1, Urbats bat alntzin, bi arhats eibel! — 2, Bost mendiak ban Un pas en avant; deux pas en arritre! — Les cing montagnes siren urrunean rat-ruta. — 3, Oihua entran nuen. — 4. Halere ‘taint fa, toutes drovtes au lon, — JTentends le ci. — Cependant, ‘urthe tehar, gosete, hots ala olso, arras lakhetua nk fein de In mauvaie année, de la famine, du froid et du loup, je me hemen, — 5. Gizon bat sen haute. — 6, Bethi lagun plas beaucoup ie. — C'était un homme excellent, — Tu vas tou- ‘rarekin baba eta hortako ‘ain sara. — 7. Ene elhes Joursavecde mauvsiscamarades, et c'est pourquot tu es mauvals,— 0 es ures: qausa tipiik handirt joan de, — 8. Behin basen abonts ‘Mon discours est allé d'une petite chose A une grande. — Tly avait ‘bat. — 9 Oloa etsagon Jo oihanoan. — 10. Oherat abian tune fois une chévre, — Le loup ne dormait pas au bois. — Notre ‘zen gure Uropeliarra. — 11. Er ok mintsatu nahi ? hhabitant d'Urepel allait se mettre au it, — Tune veux pas parler ? DEUXIEME PARTIE LES MOTS CHAPITRE Lt DEVELOPPEMENT DU BASQUE Langue vivante. 9. Comme toutes les langues dont le peuple continue a se servic, le basque est une réailé vivant. Son vocabulaire est coustamment en evolution : des mats ‘meurent, autres naissent. Pas plus qu'on ne peut réglementer Ja vie, om ne peut décréter des mots et Tes impotr Cependant, comme la vie ses Tos, une langue a es tendances ‘et ceux qui la parlent ont leurs habitudes. Pour favoriser la reac tion des mots nouveaux, i faudra done 1 tenir compte des rexpawces du basque, En empruntant un mot a une langue étrangér, le basque, en principe, 4) ne tient aucun compte de F'accent tonique que ce mot peut avoir dans sa langue orginelle; 2) garde touteslessyllabesquece mot posséde dans saproprelangue; ©) prononee le mot en Iadaptant a sa propre prononciation. Aisi le mot latin réxtrona dont le franca a ft fomps & cause de Taccent tonique, un basque le prononcera» dembora en sonori- sant lef parce queconsonne initiate et le p parce que précédé de m. 2» tenir compte aussi des Hantrupes des basques qui 4) répugnent a employer deux eonsonnes sans vayelle intermé- disire en dehors des trés rares rencontres que Ia langue admet (tri bebe; — 1th; —a+h, etc). Aussi le basque, — ou laisera tomber Pune des'consonnes et 1é mot frangais Jateur ‘eviendra fatur, — ou insérera une voyele entre les deux eonsonnes, fet le mot latin Petri donnera Bet. ») avadmettent comme fnales que certaines consonnes. Aisi de lorem, ie basque ttera Tore, ler, ete flu, phike, gu. ‘6 n'alment pas a commencer un mot par un son ‘Mille & atic euler (Fou st sp. ete). Regem, sur des levees basques, deviendra rroge, roi, et splritum, Ipista, esprit. <) ont tendance a ouvrir les voyeles. Du latin furram, ils feromt ore, tour. “ es mors ‘ousils & éviter. 10. On éerit et om parle pour se faire com- prendre; mais encore convientll de respecter Ja langue de ses pares et de ne pas prendre le peuple pour plus Sot quil nest. Diot un double éeueil a éviter = te celui de erder une langue artifice. Le souci de parler un basque pur est une qualite, mals c'est appauvrir In langue que Gen bannit impitoyablement tous les mots d'origine étrangére. Lie purisme n'est pas seulement une sottse, cst aussi une faute. ‘Que gegneraiton & proserte des mots comme: etkela éol; eliza, glse; taki, écrilure, ete. ? 12> celui de lasser la langue s'abdlardir. Dans certaines régions, ‘on tend a parer une espece de sabir qui n'a rien desthétique Des mots comme : chemindeferra, pomadlerra ou marchenoira ne Sontals pas. pour an basque, moins signifieatifs que burdin-bides, frangarra ott merkhatucbeliza ? Dérivation et Composition. 11. Le vocabulire basque sent thira surtout par dérivation et par ‘amposition. Ce sont la deux procédés auxquels le basque se ple fvee une extréme facili Tl faudra eependant y observer certaines lois, comme 40 la loi de la neNconrne des voyelles ou des consonnes (ct net 6:7 et 8). Cependant Idlision sera ic trés.fréquente et, notam- iment, ¢ eet o tomberont devant toute voyele Initiale du second ‘Bement, Base + urde donnera barurde, sanglier (Itt. : pore sai- Wage), ou elcheko ++ ander, elehekandere, maliresse de maison. Selon Tes Bois phonetiques ordinaires, zorrts “> fasun donnera sorrosia- tun, sorte, ow Bal + lasun, batanun, unit, et. “Ola loi de Tarornonte daprés laquelle les voyelles ¢, 0 et a tendent & souvrir jusqu'a 1a voyelle la plus ouverte quand elles Sont plactes devant une consonne. Choro + garri donne ehoragarr, ‘ourdssant, et ukho ++ il, ukhabil, ping. ‘3a loi de 'apovctsseacet de nen r ct de ren hou celle ana- logue de le réduction. des finales “art, -ara ou cere en -al ou -¢. Urs alde donne walle, torent; afari + tu, afd, souper, ete. ‘Mots dérivés, 12, Le basque posside de nombreux suffixes qui fdapte & presque tous les mots pour obtenit DEVELOPPEMENT Dt nASOUE 5 19 des owes nouveaux Moyen Frat ovine otis compagnie essa er iene een ‘gen (eecmeaty ara, | mente neuter ap BRR YEE ie q ini PELP Ep BP HEH 16 rs mors 2 des aosecrirs nouveaux eux | REE | sermas muses | exnurcee Nbondance | gi ‘Romi che Privation | Danae, ee rentine | Be fees a vn = FEBS a "a Detain | sa meri, ‘Aptitude Be 5 3° des venaes nouveaux “toon DEVELOPPEMENT OX BASQUE 7 Composition par préfixes. 13. Le basque posséde peu de pré= fixes. Il en emploie cependant = 18 qui lui sont propres, comme 4) basse (sauvage) qui se préfixe & n'importe quel nom : basse Imunts, cheoreul; — basabide, maupais chemin; — baaamnedies, sméticatre: 2) bar bi (repaition) qu'on trouve dans certains mots anciens, mais qu’on nvemploie guere plus: berregin, rfaire; — brlandata, planter; ‘rw 04 rae qui donne au vere le sens fav + erakati,enseie (gner;,— eral, montrer; 2 quill emprunie au frangais ou & Tespagnol 4) arra- ou erre- (rédupicaif) souvent employé pour indiquer la répétition : errepikaty,répéler; — arraberity 0) des (dé) exprime une idée de privation, d'eoignement : eaogin, faire: — deapharra, qui n'a pls son er. Composition par union de mots. 14. 1. hasque peut former le" nombreux ‘mots "nou eaux en unssant 1 des noms dont le premier tera 4) au nominalf indefini, si on peut le considérer 1) comme partie d'une énumération:aitasamal, les pire! mére; 2) comme un complémentd'espe : burdin-bidee, chemin defer: 3) comme ayant en apposition le second : lsa-nauai a cathe dale; pes 2) au pint poses ou loca selon qu'il exprime la possesion ula sitation !JoeKoibareore,pasiftre; Frantiako-lore, ‘quit 2 des adjectitssimplement juxtapose; un adjstif on un verde tour "compliment: une postponton et son complement vial, 18 urs mors Dans ees assemblages, le complément ne porte généralement ppat_de désinence : jingura, désireur de venir; — gsin-bebora, fe haut en bas ‘3 le méme mot en répéliion soit superlative, soit pejorative, Dans le second cas, le mot repels commence par un mou an ‘nabasmahas, pélernle; —trabiea, lraillements. ‘Sila repetition veut exprimer une onomatopée, ls {de la reprise sont ordinairement remplacés par des a : attnsarta (onomatopée {ela gifley; —-pimpiepanpa (onomatopee des coups) Exercices 1. — Détomposer les mots sulvants et en donner le sens : ‘ammat, nas. — Apbaléa, — aphaltasan, — apbalmends, — saphalkor, — aphal-fura, — aphalarasi, — aphalit. nasal, ADONDANT, — Magaiki, — nasaitaron, — nasaite, — ‘nasser. ‘ay, Actix. — Zalbotasu, — zalbuki, — zalhuta, wexsxoy, porrecx. — Maingudura, — mainguka, — mainguei, —‘malnguaale. : cannarz, sivene, — Garrastagun,”— arraati, — garras seria, — enrranki, ‘oan, riawwe. — Gardon, — garisn, rau, avevore, — Tlguarasi, — itmadura, — iteugari, — ita ‘ea, — itsumendu, — itsokeri, — iteotzaile. ‘OwURE, siaNc, — Oburita, — chural, — Cburikets, — ehori- tei, — churitzaile. Hl, — Traduie tes mols suivants par des dérvés (cet exereice nest que la traduction de Texereice préeédent) = ‘Sévérite; — En hoitant; — Aveuglement ; — Agi; — Abais- ser Agilement ; —Devenit agile; — Abaistement ; — Qui Sime Fabalssement ; — Abondanee s — Blanchatre : — Aveuglant; Geluh qh aveugle ; — Blanchissage : — Blan ‘Eivlammé ;— Boiterie; — Devenir severe; — Cel DEVELOPPEMENT DU MASULE 19 aul fate ae aren Blain: Pin dala qui rend oiteun): "~Sbvete (exageres)s Avent ‘ment (volontaire) ; — Aveuglément. (eager) “ — Donner es verbes drivés ayant le sens de _ Dens: ume Gan, — vin ae), savage ae, ne = gros (di), — 2° Fae Deventn + sauvage, — homme. PREMIERE SECTION LES MOTS INVARIABLES CHAPITRE IV LA CONJONCTION Coordination. 15. Lin basque comme en francais, les eonjone- tions de eoerdination marquent Lx coxsoncrioN, a 8° Yorposision. Dato, ie toujours devant Is mat Sn pate pr Bhi | ver contre mm, car orto) ‘aaa et) 5° In concession. Seam me egmasagre | aaa mute |canem joe Seieoum | oy SS — Eee Ee ere | ~ pepe Ate aa 6 la coNcLuston. TR: SIS mene {ule Pine'parane | ete ores 4 ps i ts comaen | annem | conc - Some |e | eee foe ‘Subordination, 16. Bn basque, la subordination sindique géné- ralement soit yar” des prétixes, soit par des suffixes qui, sajoutant aux formes verbales, donaent ce que nots 2 es sors appetons les formes régies (x 116 & 119), et les formes: surdéti- ies (ne 120'8 123) Cependant le basque pose: 1° des conjonetions qui me font que renforcer une subordination cexprimee par alleurs sous forme sot de pres, soit de sixes. Co Mont in ou oe, sy ul introdut ine interrogation indreete + seen, pre is into ropetion case oa cutive, sit conotasive | oly que ou comme, qul ined une proposition comparative 2 des conjonctions qui indiquent une subordination qu'on ne peut cxprimer une autre manitre. Ce sont : bain qe (Apres un Eomparatfy -- bessin aulant qu, et es varianies—~ basal, tang ses det, “lle Se pongo autem quelle CHAPITRE V LINTERJECTION Interjections proprement dites, 17. Les intrjections propre- iment dites servent 4 expric mer avee plus ou moins de précision 1 ta douleur, comme + ai! — abel! — atch! (douleursoudaine); 2 un appel, comme : hea! soyons! — aup! he, licbas! — hel! ‘au secure! othe! je vous en prie; ‘3° un encouragement ou une indication, comme : hele! ou asa! fallons "it hue! Int dia! — be marche! — jua! halle! — asi! uel ete 4 Ia joie ou Kenthousisme, comme : juB'! — jute! — aut ! — spa! ‘5° le dégodl ow Ia repulsion, comme : fa! — fa! — phu! — pa! — puss! ‘Mota exclamatie, 18. On emplole fréquemment en hasque ous forme exclamation’ 18 des noms, comme + Amal Bone — dea! Jesus? (surprise); — sekuln (adieation), ete 2» des adjcifs, comme : maltaa! mon cher! imbéile!~ kankaila! grand penda'! (injures), ete; 8° des pronoms et des adverbs, comme: ser! quoi! (étonnement); —intaina en avant (encouragement); —- bm zera! Deonigue (Gronie); ~~ a8 gabe! aver ga! (doute), ete; 4° des verber, comme :to! tens! (homme); —no tens (femme); ~ tea attention )— kul! @ bas! ou cache-‘oit —icho! ou che silence! ete a ts ors ‘5° des conjontions, comme : alinan! gue soule-oous! — bake san! mals! haat! tout de meme ‘6 des propositions plus ow moins elliptquss, comme :ogun on ! bonjour gaan bonne ma? — emake hoe! wae don! rileeker ou eri athe, se! ! — aul ara! on fl? mane Gut plat? Bain bertwa! fae? Onomatopées, 19. Lehaaque fait un wage tis fréquent an Inatopéer deserptives constitutes 1 des mot él non, come shaiarhain (marche rapide): an-dan-dan (coche), et. 2 plan souvent, par des mots répeés ace changement dee comme s erik eta kre ou eka ieee) ping-penpe, ‘ups violets, tergitarapata, dune Jaron pricipiey hir- ialicharamale, d'une gon iainante ot desndonné, ee CHAPITRE VI LA PARTICULE ‘Sons des principales particules. 20. En basque, le verbe exprimé ou sousentendu est souvent accompagné de certains mots invariables qui-modifient Te'sens de la proposition en y ajoutant 1 une idée de désir, comme : agian, plaise 4 Dieu! — vatinba ‘ou baldinba, plaise 4 Dieu! (contraction de : baldin + bada). La Dremiére de ces particules semploie, de préférence, dans une pro- position afirmative, et la seconde, dans une proposition négative ‘Agian finan da, faut esperer ql viendra ;balinba ex ds jen, A fat espérer qu'il ne viendra pas. 2> une idée de probabiité, comme : bide pparemment : Jinan bide da, il viendra probablement ; ‘ity i olendra apparemment ‘3° une idde de doule ou interrogation, comme : oth, exc que? omen, ¢ ce ql paratt: Jinan othe da? viendratil? — jinen omen de, il paratt qu'il viendra 4° une idee de condition, comme baldin ou bali, si Balin jin ‘beds ou jan balin da, si vient. On remarquera la construction qui est diérente selon que l'on emploie baldin ou balin, ‘5 une ide de supplication, comme ethet, je vous pric. Exercicas A. — La conjonction. Traduireen basque les mols soulignés. T. ~ 1, La bourse ou la vie! — 2. Vainere ou mourir. — 3. Ni Yun ni Yautre ne réussra. — 4, Lun ou Yautre Wiendra, — 5. Tout % uns ors, sient partis: et les hommes et les femmes et les enfants. — 6. Ladverbe, la coajonction et la préposition sont des mots in lables. — 7. Aller trouver ou le maize ou adjoint. — 8, On lui demandait ou la bourse ou la’ vie. — 9."Le pére et la mére sont rmorts, — 10. Il est pauvre et non misérable. — Ti. U n'est pas ‘mon parent, ai méme mon sini. — 12, I n'est pas pauvre, mais IL. — 1 Pierre est aussi fort que Jean, — 2, Jean est plus savant que Pierre. — 3, Jean comme Pierre sont mes amis. — 4. Comme ‘était venu, il sen alla. —5. Tl est si grand qu'il ne peut passer la porte. — 6. Jirai le vor, moins qui ne vienne lui-méme, B. — Le particule, Par quelle particule traduirezous les mots soulignés ? 1. I viendra probablement. — 2. Sans doute, il ext déja ta. — 8. On dit quil vient. — 4. Ir est arrive apparemment, — 5, Plase a Diew quil viennet — 6, Plaise & Dieu qui ne wenne par! — T Renvoyerte, je vous pre. — BA oe quil parat, les négres sont grands. — 9- Sil ne vient pas, il faut aller chereher, — 10. taut espérer_quil arivera, LES MOTS DECLINABLES cHAPrTRE vi LES ELEMENTS DE LA DECLINAISON Cas de désinences. 21. En basque, comme en latin, la fone tion di mot se reconnalt & sa terminaison ow désinence casuele 1 Au suser francais correspondent : 4) si le verbe est un verbe indransti : 1) dans une proposition allicmative, le nominatif, qui n'a pas de désinenes partculigre 2) dans une proposition néyative ou dubitative, le parti, dont |e désinence casuelle est “ik, 0) sie verbe est un verbe transit, ctf, dont la désinence est . En realité, actif est le eas du complement d agent. Cat pout Comprendre la traduction basdue d'une proposition dont le verbe ‘st d la voir actoe, i aut luk donner sa touraure passive, de sorte que le complément objet fangais devient sujet ete sujet franc fomplément agent. La traduction litterale de : badut alk ehalhur bat, at un chien, mo, est= un chien et ew par mol 2 Au cowrcimest pvonser francais correspondent 4) dans une proposition aflrmative, le nominal ) dans une proposition négative ou dubitative, le parti). Ea rialité, le basque traduit le complement objet par un sujet 2s en wore 1) Au committer momacr fags comespondent 4) sl sagt d'un complement atibuton (orp. a) dali oat “hsnene esse exp by ail sagt d'un complement de matte (rtp 5, mii dont la désinence est -x. Prep Pe tl 4° Au COMPLEMENT cincoNsTANGtEL frangais correspondent : 4@) si vagit un complement de manitre ou d'insrument (prép. ve ou avec), Vuniti dont fa désinence est kin; 0) il s'agit d'un complement de lieu : 1) de situation (prép. Ev ou Dans) Vinesi/ dont la désinence est -n: — 2) de direction (prép. a 0u vens), adit dont la désinence est -at ou ra; — 3) de Dut (prep. susav's) le Limittif dont le désinence est -raino : — 4) de séparation ow d'éloignement (prép. 0s), Taatj dont Ia dsi- rence est -tk ou =k. 5° Au compuistenr odrenausarip frangsis correspondent 4a) sil sagt d'indiquer Ia situation, e génitfloalf dont a desi- rence est “Ko sil Sagit dindiquer appartenance, le gent! possesif dont Ia’ désinence est an 6 A Varmupvr frangais introduit les propositions oun ow comme, correspond le prolalf dont ‘désinence est -tzat ‘Autres éléments. 22. Outre Ia désinence catuelle, le cas com- rend encore 1° le radial qui ne change guére. Seul, un radial qui se termine pr la voyelle a, perd sa finale devant Telément intercalaie ‘aractérstque du singulier. Le méme accident survient aussi quel ‘quefois au radical qui se termine par un ¢,siVélément suivant est {© ou commence par cette lettre. 2° les ements inderalares. Ce sont 1) a qui caractérise le singer. On ne le trouve qu'aux cas sui- 1) nominatif, — 2) actif, — 3) datif, — 4) unitif, — 8) méaiae A, — 6) inessif, — 7) génitf possesst.'Cest Péquivalent de I fice dein’ singulir du ‘Trancas. buts ELEMENTS DE 1A DiCLINAISON 2 1) « qui caractérse le pluril 1) On Ie trouve & tous les eas, saut =) au nominatif oi lest remplact par le sufixe -ak. 5) au partitf et au prolati qui sont des cas de Vindéfia. 2) M1 tombe devant U' initial de Ia désinence de unit et du sénitf possess, C'est équivalent de Varticle défint pluie. 6) ta qui caracterise les eas ve limitatit, Telatif et le génit smédiat singulir 3° les eéments euphoniques qui sont 4), destiné a éviter le heurt de deux voyeles dont une est tile de la désinence et autre, fale du radical ou élément Interealaire du singuller ou du plutiels ») o, destiné a éviter le heurt de deux consonnes dans la méme situation que les voyelles dont parle le parageaphe précédent, Tocatit et aussi, en certains cas, le ‘On ne le trouve qu'a Cindefint et au plure, jamais’ au Tablean de la déclinsison. ity Pent Pratt Aci 2 as mors ai Ue any | Megat "eRe 2 COMPLEMENT CIRCONSTANCIEL, nny | See . Aeny | Seee,| . “peat Trusts | ‘ aay | Seer (sets imaty | Sigal (pier sy | cna wu | | ou y wet) See] | tn | | rf te es ELEMENTS DE LA DECLINAIBON at Bxereice. Décomposer les cas suivants en leurs divers éléments e indiquer ta nature de ces ements MAULE, MAULEON. — Manlen — Manlerat — Manloren — Man to. anzo, waren, — Martinck — Martinen — Martin — ‘Martnik ~~ Martinekin — Martines. ‘Aumon, came, — Alhorrtik — Alhorrelarat — Alhorretan —Athorrak — Alhorraren — Alhorik — Albortzat — Albortako, xannmxa, nue. — Karan — Karrikelasik — Karrikako — Karrikak — Karrikaren — Karvikaraino — Karrikelan — Karr. ‘taro. ‘rmumay, rorame. — Whom — Iihurriat — Itharretan — [Rbarretarik — Ttharrarekin — Ithurrari — Tthureeri — Idburian, oar, paix. — Opitik — Ogitan — Orietarik — Ogiaren — Ogien CHAPITRE VIII LE NOM ET L’ADJECTIF 1 — Chadrainte. Genre. 23. Sauf dans la conjugaison, le basque ignore le genre. Cela ne Vempéche pas, ailleurs, de marquer la ditine- tion des sezes par Femploi 1 de lermes diftrents pour le maseulin et pour le fémiain : Gizona, homme Emastes, fa femme Zamara, le cheoal Bahorra, fa jument dia, le bau Bahia, Ta vache rps, le bouwillon Migs, 12 genisse ‘Atberrs, le Bou Abunisa, la cheore, ete. 2 de mots composés obtenus en accolant au nom de Veni aera, mle pour le masculin, et : ame, femelle pour le feminin ‘Mando-arr le mulet—— Mando-emeny la mule Ottrarra, Te oup Otso-eman, fa lowe Lapinerre, Te lapin Lapin-emee, la lapine Antzarenarrs, levjars—Antearevemes, aie, ete 3° du suffixe -ta qu'on ajoute au nom pour former le féminin Sile nom se termine parr ot, le sufixe devient -tam (ef. 87,48) Laborar, paysan Laboraria, paysanne ‘Artaan, Berger ‘Artenitan, bergre ‘Albargus, ou) ‘Alkargunte, cee Ostler, cabaretier Ontalores,cabareiére Errjent, insite Ervionsa, inslttrice Nombre. 24. Le basque posséde trois nombres 1 Pindéfini que Von emploie pour marquer que la ‘question du nombre importe peu. Cest par Findefini que Yn tra- duit généralement les noms qui, en frangals ou en espagnol, sont 1 NoM er Uapsecrie Fa ‘accompagnés de Varticle indéini ou partitif = Amnerik ex suten, Us mVavaient pas de vin 2° le singulier que Yon emploie pour marquer quill s'agit d'une seule personne, dune seule chose ou d'un seul groupe. Il corres pond au singuller francais ou espagnol accompagne de article ‘Sein: Glzona golditu zen, homme area Ila souvent un sens ‘alli: Zikitea marke xen, Te moulon dail bor marche 3° le pluriel que on emploie pour marquer qu'il sagt de pl sieurs personnes ou de plusieurs choses. 11 correspond. au pluriel frangals ou espagnol accompagneé de Varticle défint = Gizenak ehu- ‘itu ren, les hommes se lenient ‘Emploi du pluriel. 25, Certsins noms basques ne sont guére ‘employés qu’au_pluril 18 Ce sont, pour la plupart, des noms! qul expriment des actes fou des objets composts de parties diérentes'et nettement sépa- ‘ables comme © erga, la charrete, —trakeaak, les nals, — bes- poral, les ofpres, —bijlak, les vigils, —garthak, es qualre- Kemps, — eakalerak, Tescalier, —- mutehikoak, danse Basque, — paskoak, [cs pdques (confession et commuaion), ete 2° Ce pluriel a parfois un sens singulier et souvent une valeur Findélint bexperstarik lands, eprésvépres. On emploie da Teurs aw partitif et au prolatif qui sont des cas de Vindéfini: Orga- se ex satan, ils rVavatent pas ie charetl ‘3 Quand on veut marquer le sens singuler de plusieurs de oes ‘noms, on les fait suivre duu mot pare, paire : ergaepare, une char- rele, — galtzapare, wt pantalon, — artarpare, ut fet de cartes, — Aichtur-pare, des ciseaur, et. Nom ot adjectif. 26. En basque, le nom et V'adjctf sont des mots si proches.quils suiveat les memes riges morphologiques ou autres. Il steasuit 1 que tout nom peut étre employé adjectivement et que tout sdjectf peut serve de nom’ Handiak eta tipi, les grands elles pelts: Plarres bisiktgizona da, Pierre est (rét = homme » 2° qu’on ne sait exactement si certains mots sont des noms ou es adjecifs. Ainsi: ahalge veut dire ausi bien honte que hone, Py es mors — tots, ausi bien crainte que craintf, — gomit aussi bien ino tation qu'inwilé, ete ‘9° que certains adjeetifs ne sont jamais employés comme épi- thats.‘ en est alnsl notamment 1a) des adjectits de sentiment: abalg, qu a honle, — lots, crain- tif, — bad, qui @ peur, — Sida, confian, — vamnur, [ache ') des adjectifs de Sensation : agarsi, qui a soif, — inerdi qui sil, — ikhara, qui tremble; 6) des adjecifs de pensée ou d'action : othoit, qui se sowient —"anante, gui oublig — mintzo, qui parle, — alka, qui ext en train, than, qui est en fae, — baldury, qui attend ‘des adjectfs aptitude ou de convenance : trebe, abil, — ther, copeble, — haizs, permis, — giea, convenable, — dos, ‘Paccord, ~~ bal, walade; ¢) des adjectts d'état: reso, en prison, — gomiy invlé, — onda, qu comple, — akabo, fini, — petzaro, vite ‘Adjectts & double sens. 27. Certains adjectifs basques ont deux sens ditéents selon quis sont fu défini ou Tindétin 18 A Findéfni, ils expriment une disposition passagire. Ainsi Iehechu da veut re : del tril; — Bist da, Ul est vivant; — ast dda il trapaille; — ei da, il eat malade; — goee da, ila faim, et. ‘2 Audefini il indiquent un état stable. Ainsi khechoa da veut ire ) par Vintermédiaire : 1) d'un » aux cas oi la désinence sete tine par i (parttit et lati) : ural, de Peau, uretikake, qui Dient de Teau; — 2) d'un = aux cas it la désinence se termine par (adit) © urerat, vers Peau, ureraako, qui oa vers Teaut; — 3) de a sylabe La qui se substitue fla consonne m finale de unitif : twrarskin, avec Teal, urarekllake, qui oa avec Peau. 2° de certains adverbs. Le sufixe s'unt directement & V'adverbe : berala, comme, beralako, qui ext comme} —beaainkn, aa vole, beasinkalke, qu se Joue @ la vole. La Now EF Lance 30 IV, ~ Subetantife ot Adjectife verbaux. Tnfinitif ot participe, 36. En francais et on espagnol, lint ‘quivaut souvent aun nom et le par cipe & un adjectif. Le basque ne posséde ni infniif ai partiipe, 18 A Tinfnii/ francais ou espagnol, correspond en basque ce «que now appelons le sbstanif verbal ta, (le) venir, — juaitea ) ater 2 Au paricipe frangais ou espagnol, correspond en basque ce ‘que nous appelons Vadjcti verbal: jn, ber, fina, le veut; — juan, al, juana, Pale Dans les dictionnaires ou lexiques basques, les verbes sont dési- gnés par Tadjeclf verbal au nominatit indéfi. ‘Adjectit verbal. 37. Les adjectfs verbaux se divisent en deus, sroupes © 1© cea qui n'ont pas de sufizes. A Vexception de hil, mort, ils se terminent tous par Tune des voyelles a, ¢, 1,0, ou par la com- sonne n ji, vena 2° ceur qui ont un suze. Ce suffxe est ou -tu Qu) 08 i: gore, emooyé, — gouete, affamé. our les adjectfs verbaux du premier groupe, Vnpniif radical ‘et Fadjectif verbal au nominatifindéfini se confondent. Pour les autres adjctifs verbaux, on obtient Vinfnitif radical en suppri- mantle sufixe : igori @ pour infnitif radical igor. Double terminaison. 38. Beaucoup d'adjectifs verbaux existent sous deur formes — soit quils s'emploient avec Cun ou Care sufixe et & peu prés le méme sens: erhausi ou erhauatu, réduil en. pousiére, — bekhait! ou bekbinty, jalousé, — heral ou hers, pres; — soit quils semploient avec suffice ou sans suffice : busta ou ‘boi, moullé, — hunk ou kunkitu, fouché, — hota ot botatu, jete. Ces derniers ont le méme sens, quils soient avec sufixe ot sans sufixe 40 ses ors Formation dos substantife verbaux. 39. Les substantis ver bauxse trent des adjee- fife verbaux par Padjonetion : 1 du sufixe ta qui 4) s'joute sans modification aucune aux adjetifs verbaux en 08 oy Frappe, fit, frapper 1 se substitue& la finale w des adjectis verbaux. en -ow et en ax: ogon, demeuré, ogi, demeurer; — oman, donnd, emails, dinner 28 du sulixe ta qui se substitue & la file 4) -® des adjctifsverbuux en tv ot de quelgussans de ceux ase any fi. ait, foie; jon, mange, jada, manger 1b) des ject verbaux en -t een 21 Ii, bua, voir; evan, ave, iehuste, Lave ‘3 du sie “an qui 4) sajoute aux adjecifs verbaux en -Ki + jarrah, slo, j= ralkitze, sure: 4) se substitue aux, finales = 1) -ru (ou) + gay per, calles perte;~ 2) des adj verbs en sof en “a Porte, ite, porte ekhari,epporté, ekharas,appore. Déctinaison. 40. Les substantife ct les adjectfs verbaux se Aetinent sur Tes noms communs (el. no" 3k 32) selon leur tnéme. On remarquera crpendant Ie que ls adjectife verbaux qui se ferminent en -,diphtonguent cn aiTeut voylle finale devant la caractesstigue da singlier 08 a pluie? hota, jetese cline hota le jt botany au jel Dotan ls jeter Boal, ar jets ees 2 que, pou les substanisverbaux, Lines archiqur (et. we 28) ea ts employe eta toujours la valeae dun gen Sagar bal ekhartsan sautan, if mr porto! (itl M eait dane Facto deme porter) une pone Valeur des substantife et 41, Les sulstantts et les adjctfs des adjectts verbaux. verbalrs se distinguent des. simples om ou des simples adjectifs em c= se comportent Le Now EF Lanner a ~ sit comme des noms. C'est sins que se comportent de prié- rence les substatfs verb ax ene ates que Fines aha, Tinesi et Fun igure et en dehor des ccontances ig: es au paragraphe suivant ° Hasiren bee, hastteen ass ssrnak (Dur), pour recur la seoncy cil es perks sete des vere. Cet sis ue Se eomprtent de pe 1 les edjectifsverbour dans I plapart des as: Jaun mer, schuania chute ira npboakIosatrk (Bar), monsearfe mt, Imoieur Faint se vont tenes alongeart Teco 2 es subanifs serdar 4) & ines archaae = Ervoge bra labora has, «et le faboureur qt near le rot mene: 8) dans ceraies Toctionsverbales ot le complément abjet est indtterminé Amor smaitart tehan nay Tennent a at te pint ae ede; 6) vee un sujet ou un objet partitit: Desk ox tustare- én trl soy ne soar sen if sree 4 Tinesaif et & unit singles: Terr tkhustoan ou zara ithntearkin, brian stem se ruin en ban’ Tae Exorcices. ‘Avant d'entreprendee ces exercices,étudier indicat de ba, i est (tno 98). gn Agee | aba | Bla tae Eu Sha. | a tne, Foor antre | Sole Sei gee ESk Gis. ELM BSR Some ESscree Bees oe BES in| ARR Beta, ARGS | BRE, par a Les mors Réotes Drordinaire, Pattribut est au nominati soit indéfin, sit actin, 2» Le préfixe ba- sadjoint souvent au verbe d'une proposi- tom indépendante ou prinelpale pour le renforeer. ‘A. — La déclinaison des noms ot des adjectite. eke B,Maulm anton starein, — 2 Manito bidean da Arue. — 3. Grebaren zakharra gaichion da. — 4. ‘ako iho cia da. 8 Armoas aus da Manet — Mando fratuan (cf. n° 14, 1a) abarastan da ala — 7. Zabulak dira Sem- ereko oihanak — 8. Bichetik idhurrrat ola ithurritie etcherat Aabila, — 9. Arnoz ascak siren. — 10, Manletikageri da Sobats, — 1. Osebaren arnos ona da. — 12. Baionarat doba osebarekin. — 18, “Amorik bada elchean ? — 14. Baionan adirn ubiak. — 115, Mendian gora da Katalinen ethe. — 16, Thurrtk da arnoe ?— 117, Mauleik Sobutarat bidea banta ds, — 18. Laster aberaata da veda. — 19. Manos ederra xen. UH, — rors. — 1. La maison d'oncle est belle. — 2. Je suis Bayonne avee pére. "I. Le chien de pare est méchant, — 44 Aroue est sur le chemin de Mauldon, — 5.La fontaine de la rue cst excelente. — 6. Onele est enrchi dans le négoce des muets (Cf. n° 13), ~ 7, Il-va vite'& Bayonne. — 8, Jean est adonné au Vin, — 9. Les bois de Chéraute sont vastes, — 10. De Che & Mauléon la route est bonne. — 11. Nous étions repus de vin, — 12, ¥ a-til du vin a Mauléon ? — 13, La maison doncle est dans les bois de Saint-Pée, — 14 La maison de Jean est haut dans la ‘montagne. — 15. ILy a (ls sont) des ponts & Bayonne, — 16. Le vin vientil (esl) de Mauléon ? — 17. Le vin de la fontaine est smauvais (méchand), — 18. Il'va de SaintPalais & Bayonne, B. — Les adjectite aérivés. IL, — Vension. — Analyser les mots soulignés e traduire 1, Maulerateko bidean da Arve, — 2, Baionako karriketan dabia, ‘Manes. — 3. Semporekou da oneha. — 4 Semperetik Sararateko a Nowe tr Rabat 4 idea ona da. — 5. Manlotikakon da ataren arnos. — 6, Sohntatik ‘Manlerainoko biden hala ds. — 7. Iouritikako ura heuta da. — 4 Aruekoa 2en Katalin. — 8. Ohana Semperekoak dra. — 10, Mac reseklako sakhurra aitarena da. — il. Arnoz aaeak siren Sara ‘Ghakoak. — 12. Ons da ithurrrainoko bidea ? — 18. Baionatikako ‘ides ageri da, — 14, Urexko mendiak ageri siren. IV. — tube, — 1. Le chemin qui-vientde-Bayonne est bon — 2. Onele est de-Saint-Pée (lede-Saint-Pée). — 3. Aroue est sur le chemin qui-va-de-Stint-Palais & Mauléon. — 4. Le vin de pre vient de-Matuléon (et lede-Mauléon), — 5. Le chemin quicvasus- ‘qaeBayonne est excellent — 6, Le vin qui-vientsde-Mauiéon est txcellent. 7. Le chien qui va-avee-Catherine est méchant. — 4. Le chien est & Jean (lede-Jean). 9. On voyait des montagnes eau (ler montagnes-de-en-eau talent visiles. — 10. Esti bon Te-chemin qui vark-la-fontaine? et celui quicen-vient? (equi-vient delasfontaine?) GC. — Les nome et les adjectite verbaux, ¥. — Analyser les adjetfs verbaur suivants et donner les noms verbaus correspandants ‘Agerta, — Altata, — Berto, — Eman, — Ondo, — Zabald, — Gaichtat, — Biderata, — Manezekilakotn, — Manlerata, — Baiona- ralnoto, — Ithuriata, — Goratu, — Aberasto, — Goretsi (cf n> I ‘VI. — Donner les adjetfs verbawe eorrespandants aux noms ver- ‘aur suivants Emaite, — Ontze, — Bideratze, — Zabaltze, — Manleratze, — Goratze, — Agerize, — EJerize, — Baionarainotze, — Manere- ‘lakotze, — Goreste (cf, n° 12), — Aberaste, — Ithurriratze. VIL, — Analyser les mols suivants “ rs mors, Goratzearskin, — Goratzeas, — Goratuak, — Aberastako, — Abe- rastus, — EJertzstik, — Edertzeraino, — Bertzen, — Goresiak, = Goresien, — Goreisi, — Aberasteari, — Aberastearen, — Mane- ‘zebllakotori, — Ihuriratzearekin, — Mauleratzean, —Zabalduko. VIM, — Traduire pur un verbs dérivé (nom verbal ow adjetit verbal) les lotions sivas ef les mete ae eas demandé 18 Now venzat. — Devenit-beau (nominatifindéfini) ; — S'en- richie (nomin.singuler); — Devenie-méchant (inssifarchalgue) : [Devenir-bon (genitif lati); — Parvenit surle-chemin (aomin Sing); Parvenir surle-chemin (limitatif indét); — Rendre- vaste (médiatit sing.); — Devenir-ani-avee-Jean (aomin. indét); = Devenir-visible (nomin, sing.); — Devenir-vistle (actif sing. — Parvenir-i-Mauléon (uniif sing); — Parvenir-Mauléon (u tif sing); —- Parvenir-&-Mauléon (nessif sing); — Parvenir-ila- fontaine (lati sing) 2° Anvecrir vennat, — Devenucbeau (dati sing); — Deveau- ‘beau (omin. pluriel); —~ Devenu-méchant. (génit. possessif indét);— Devenv-inéehant (génit. loeatit indél); — Devenu- ieéchant (génit. possess sing); —- Parvenu-surde-chemin (par- tiki); — Devenushaut (namin. plur); — Parvenujusqu’’ Bayonne (dati sing.) — Devens-beau (Gabi plur); — Enrchi (Gali plur); — Devens-visible (partiti ; — Devenu-bon (géait Dosessif plur); — Parvenuei-Mauléon (médiatit ind.) Formes. CHAPITRE 1X, LES ADJECTIFS NUMERAUX = Lee nombres cardinaur. 42, Parmi les numéraux cardinaux, nous comptons 1 des rombres simples = site |! Be ae BE |) nit Re. 2 eect Se 2 Si 16 as wors 86 des nombres formés par multiplication ‘Remarques sur ces formes. 43. Au sujet des nombres ear- dinaux, nous remarquerons que 1 Best toujours accompayné d'un nom et que biga ne 'emploie {que comme pronom. On dirt: bi gizon ikhust dita, at ow deur ommes, et 2 biga jin ren, il en vint deur. 2° dans hieur et laur, I'm final est doux et ne se prononce pas (On sabrtient aussi souvent de Técrice, 3° au lew de hiruaten-hoget ou lauetan-hoget, on it aussi Dirur-hogei ou laurhoge. 4° dans hameska, la syllabe finale provient d'un ancien sufixe qui voulait dite un, ot hemeretai est une abréviation de heme Dederatsi, Construction des nombres 44, Les Basques ont I'habitude de ceandinanx. ‘compler par vingtines, Dans leut fnumération, les" vingt premiers nombres constituent Jes unités'du premier ordre, ‘Les nombres s'énoncent 1 jusq’a mile, en ajoutant les nités du premier ordre au nombre Indiquant la centaine ow ta vingtaine et en les unissant par la eon jonction ota qui sabrége souvent en ta : 65 se dit : hiruetan- Ihogeb-ta-borts ct 157, abun ola berrogoi-ta-hame-sazpi ow encore ‘aiplan bogeliacharsarasp’y ns AnaReries NUMERAUN ” 2 aurdeseus de mille — soit en continuant a compter par centaines: 1.234 peut s'énon- cor ; hamabicehun eta hoge-ia-hamala — soit en eomptant par mille. Ea ce eas, le nom de Ta centaine unit directement au mot mila + mila berrehun ota hogei-ta- hamalau. ‘Sens particulier. 45. Les nombres cardinaux se décinent les'noms_communs selon lear theme. ct possédent les tris nombres. Certaine de leurs nombres ot leurs ‘as ont cependant un sens particulier. Ainsi = 1 le singulier, employé comme nom, indique 4) le nombre pris comme un nom : lus, I cifre qua 2) le numéro dard + sea, le numéro siz; 6) Ie quantiéme du mois : agorrilaren hamabortzean, at quinze nt; 2 Finessif pluriet veut dire 4) combien de fois: hamarretan, dix fois ; 1) multiplié par .. : luetan borts, cing mulliplié par quale; 3° le génitiflvalif surdétin€ peut indiquer 4) le numéro drdre: Inukoan ago, il demeure a n° 5 ) Ia valeur d'une carte & jouer: balako bat athera sien, if lui sort un os TL — Les nombres ordinaus. Forme dee ordinaux. 46. On distingue d'aprés la forme 1 Tes ordinaux qui ont une forme par- Aieliére : When, premier, — xken, dernier, — heren, troisiéme ; 2° les ordinaux qui sont formés en ajouant le suze -garren ox gerren au cardinal: bigarren, deuzldme ; —-hirugareen,(roisiame Baigarren ne s'emploie que dans les nombres composes = hogol= tarbaigarren, vingt el unigme, — berrogeistarbaigarren, quarante elunieme a8 ns woes Origine dos ordinaux. 47. Comme le géniti, Vordinal épithéte Drécide Te-nom qu'il determine 1 Lordinal, om effet, est, en réalité, un génitif en -an. De fait, tos les ondina, — méme eeus a forme particulere, — se ter= inet par ectte ya 2 On Hes rencontre aussi tes souvent sous fa forme du génitit locatit Au lieu de leben, om dit lebenbiniko a lieu de Bigareen, bigerrenako et ains! de suite MM, — Autres muméraus. ‘Multiptcatife ot distributile, 48. On forme les nombres te muliplialfs en ajoutant sux nombres cardinaus le sufixe kun Ou -Kote : bat, un, balun, imple, et bakeits, unique, — bi, dvr, bikun ou bikeits double; 2 distributfs,en ajoutant au nombre cardinal 4) le sufixe ray si le cardinal se termine par une voyelle: biea, hacun deur, — wsira, chacun siz; 1) le sulixe-ma, si le eardinal se termine par une eonsonne, mém si, comme Ir doux par exemple, Ia consonne disparat devant le Siifixe "bana, chacun wn, —lnuna, chacun quatre, — hamarna, chacun dix Nombres approximatils, 49. On forme les nombres approxi- ratifs 1 en justaposant deux nombres cardinaux : snsconjonction aucune: Sai-zazpl sien, ils lien! siz ou sept; 2) evordonnés 1) par la disjonctive pa (cba, sinon) dans quelques leutions iapahira, deur ou trois, — biepalau, detir ou quatre, — Iaaepaboat, (quatre ou cing, — boapase, cing o six ; 2) parla conjonction ede: wi edo saspl, six ou sept, ‘edo hamabi, onze ou douze; 2 en mettant bat & Ia suite du nombre cardinal : hamar bat, tune dizain, — hogei bat, une vingtain. amok ns apsmcrirs Nunénaus 9 ‘Nombrescollectits. 50. Ilya, en basque, deux sortes de nombres collects 1 ceux qui visent a serrer du plus prés possible le nombre exact. Crest le eas des génitifs locetifs des nombres cardinaux employes substantivement : hamarreke bat, une collection de diz units, ‘2 ceux qui se contentent de marquce la multiplicité sans aucune précision : biga-bortz, — zazpl, — hameka, — hogo-ta-borts fc, avec le sens que nous donnons aux expressions frangaises | ingl, — cent, — frente mille, et Nombres fractionnaires. 51. Le nombre fractionnsire 1 vexprime, en basque, de trois 4) par des noms particuliers dont Wes plas usites sont: rd, moll, —heran, fers, —- laurden, quarl, Atedessus de cing, ces, noms Sbtienneat en ajoutant ena nombre cardinal: ase, um site, 0) par Véatif pluie! des nombres cardinaux : hamaretarik bat, ‘un dizizme, — lauolaiehir, trols quar ©) par le géntiflrali/ singulir : hogeiake bat, un pour vingl 2 se met 4) au singuier, si fa fraction est prise sur un tout unique : Iaur= dena harta du, a pris fe quart (d'un objet): ») au plurel, sila fraction est prise sur un tout multiple : taur- donate hartu dita, il @ pris le quart (objets multiples). IV. — Les adverbos muméraux, Sortes. 52. Il y a quatre sortes d'adverbes numérans. 1© Jes odoerbesiéralife + est Vinessifplusiel du nombre cardinal adverbialement employé ‘ hogolatan, vingt fois, — ebu- retan, cent fois, ele, 2 tare irate dt +o ore des ats steibutfs (cl. n° 18) en y ajoutant le slfixe tan launatan, ‘quatre fois chacun, — seratan, six fois chacun ; 0 ns Mors 3° les adverbesordinaur : est le partitif du nombre ordinal sous rane de ses trois formes = 4) partitif proprement dit: lehenl premiérement, — askeni, dernitrement; 1) att parti: Wehonetaik, parm les premiers, — axkanetaik, parm tes derniers; 6) parttif du génitif local bigaerenekorik, deuzidmement {© les averbes disribuifs: on les obtient en ajoutant -xka aux ‘nombres distributifs: amaska, quatre par quatre, — baz, deux par deur. CHAPITRE x. LES PRONOMS- ADJECTIFS 1 — Generates ‘Démonstratifs. 53. Parmi les pronoms-adjectifs démonstratits, ‘ous distinguerons ° les démonstratifs simples. Ce sont 4) haur ou au, celui, qui désigne les personnes og les choses Iroches de celui qut pare : e'est le démonstratif dela 1* personne, Ia souvent un seas exclamatit: Haur da giaona! quel homme! 4) ory celui-ta, qui désigne ts personnes ou les choses proces de celui & qui on pare : c'est le demonstratif de la 2* personne. I 4 parfoisun sens exelamatit: Hori, hori gureal cesta qu'il ous fal! 6) hura, cella, qu désigne les personnes ou les choses éloignées des deux interlocuteurs. Tl peut tenie lie du pronom personnel dela 3 personne qui existe pas en basque et avoir un sens empha- tigue’: Axular hur, ce Jameir Azular 4) ber, le méme. I srt aussi de pronom personnel de la 3* per= 2> les composés de haut :nihaur, moi-méme, — hikaur, loi-méme, ~ guhaur, nousmémes, — auhaut, vous-méme, — suihaul, ous: mimes. 3° Tes composés de bera : aur ow haucbers, celul-ed méme, — hrisbera, celica méme, — ura-bera, eeluicld mee, 1 nor, qui. Ine peut désigner que des personnes et ne semploie ‘que comme pronom interrogatif. Comme relat, il est suivi de la Particule -ere qui lui donne une valeur dindéfa, 82 ues mors, 2 sein ow avin, quel, loqul. Il désigne et les personnes et les chotes, et stemploie soit comme interrogatif, soit comme relati. ‘Quand ila’ un sens indi, il est suv de ere. ‘3° ner, quel. Il ne peut désigner que des choses et s'emploie aussi bien comme adjectif que comme pronom. Comme relti, Il est suivi de la particule -ee et a une valeur Windéfni. Indéfnis, 55. Les pronomeadjectis indefinis constituent tos sroupes principaux 1© es relatifs indfins et leurs derives + norae,quiconque, — aoinare uel qe, — eters, quoi que, —" nora 0 ee " US wrnahi 0d olor, impale quoi, — toi in, import lec. nou ug un, — arb, Atedque chose," ahor, persone, ele 2 les composés et les dinés de bartae, are: hainberts, (an! —‘tezminbertn ou Bosonertse, afar” que, —~ bertanas, san uot le. Bort se joint sguveat aux interrogate + batsmen {ut Pauire; betwe-to, quot autre, et des mats Corigines diveaesexprimant 4) unite: bat, un, — bakbar, unique, — bakeitz ov bakhotch, chaque, hace batbadry, chan 4) le nant: batare, di fou, —~ dus, rien, ou ses suectdanés + rmikorit, — pikeriy tun, ete 6) la otaite: gut, — oe, — done ut sigifient fou! 04 ous; 4) in plaalité ou eesteiate: bateu, certains: — guy peu — aphur bat, — poe tz bate, qu yeu ie pe = ou large nts, — ange, — atk, feauroup; — aber, ‘nop —asbin, a plapart; —" gebiag, pl Remarques. 56. A prupos du sens dle certains pronomsadjctits, Ay a Tied le remaryuer ne 19 zor, sain et nolake, que, bien quis se traduisent par te mame mot, ne sont pas cependat synonyies 1) nar inlerroye sr ln native de F2tre: Zar ete da? quele sorte te maison esece? {urs ponoMs-ansecrirs 33 2 aoin interroge sur Videntté de V8tre : sain othe da? laquelle ‘ela maison (dont on pate)? 6) nolako interroge sur Vaspect de etre ‘quel aspect lar mation (dont on parle)? 2 Bn le réptant, on donne & Vinterrogati une valeur ¢indéfnt: sar ado ser, choses ef autres, — mois ode nots, de lemps @ autre, et. ‘3° Nor, sein, zr, ont des sens trésparticuliers = 1) ner et zen sccompagnés du génitit possessif d'un pronom pet sonnel ou d'un équivalent de pronom personnel signiflent souvent chacun'2 Nork bere kurutzea badu, chacun a sa croix; 1) nar peut avoir le sens des mots familiers francais « chose « fous machin » Zarak errana dau, cela m'a dé dil par « machin ». 4 Certains indéfinis prenaent parfois le sens emphatique. C'est Ie eas 4) des composés de bait : Pirres norbait da, Pierre est» quel- qu'un +; Oihonalden nunbat da, la (maison) Oihenalden est tr frarlée (itt. est quelque part): 1) des composés de edo ou nahi: Zer-nahi eran daut, il n'a Ait mes quatre vrtés (itt. ° nimporte quoi); (6) de bat ct de bakhar : Bakharrak aditua mais, j'en ai enfendu ae belles: Agostin bata errana du, [illusre Augustin Fa dit. etches dn? TL. — Décinsison. Classification. 57. Du point de vue de la délinaison, les pro- noms-adjectifs peuvent se classer comme suit = 1 ceux qui ne se déclinent qu'a un seul nombre — soit au singuler, comme les indéinis: bakeite ou bakhotch ct athedera; — soit au plaril, comme: I) le démonstratit zuthauk ;— 2) Fine tind bats — soit & Tindéfni, comme : 1) les composés de -haue ;— 2) les Interrogatifs: nor, —-zer, zon leurs composés et Tears derives = 3) les indéfins en sbait ainsi gue: deus, ~ ake, — fang, — ihre, eahingn

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