DROIT DE LA FAMILLE
I NTRODUCTION AU DROIT DE LA FAMILLE .
Observation : la famille est une notion essentielle et est perçue comme telle par
nos contemporains. Lieu de ressourcement dans une société qui peut paraitre de
plus en plus dure ; l’institution de la famille, les contemporains s’y attachent, elle
suscite beaucoup de polemique.
La famille est un groupe de personnes reliées entre elles par des liens de filiation
ou de mariage. L’apparition de l’enfant fait la famille. Sans enfant, il n’y a pas de
famille. L’existence Famille monoparentale ; famille recomposée ; mariage ;
concubinage +enfant… mais pas concubinage sans enfant…
§1 ; LA NOTION DE FAMILLE
Etude ce qui fait le lien familial ; le cercle familial
LE LIEN FAMILIAL
Le lien familial peut être d’une double nature, reposer sur la filiation, la parentée
et il peut resulter du mariage (le lien d’alliance).
1 ; LA PARENTÉ.
La parenté, le lien de parenté, est le lien issu de la filiation. Récemment il
y a eu des évolutions. Il était classique de distinguer entre la parenté légitime
(parents mariés), naturelle (parent non mariés), parenté adoptive (lien de volonté
et non sur lien de sang). Ordonnance 4juillet 2005 : suppression de la filiation
entre parenté légitime, naturelle… en droit cela n’existe plus (il y a un lien de
parenté unique). C’est l’ultime aboutissement de cette évolution : Parenté par le
sang ou adoptive.
Le lien d’alliance ne va unir que l’un des conjoints aux parents de l’autre. No lien
de famille entre le père de la femme et la mère du mari. L’un des conjoints avec
les parents de l’autre. No lien entre frère/sœur de l’un et frère/sœur de l’autre…
LE CERCLE FAMILIAL.
Deux mouvements animent le cercle familial, a travers l’histoire on note un
phénomène de rétrécissement du cercle familial, il y a la disparition d’une
hiérarchie, prise en compte d’une individualité des membres reliés entre eux
(sans rapport de hiérachie).
Lien de parenté : lien assez large. La famille souche, la famille lignage composée
de tous les parents. La famille patriarcale. (tous les descendants d’un auteur
commun).
Lien d’alliance : la famille est plus étroite qui réunit le ménage, le couple, ses
enfants. La famille foyer. Ceux qui vivent au même endroit. La famille conjugale.
La famille nucléaire. Qui réunit les enfants qui vivent sous le même toit.
Historique : Déjà constaté a Rome ; la GENS était le premier cercle familial (= famille souche ; tous les
descendants communs d’un même auteur masculin). DOMUS a remplacé la GENS : la personne vivant
sous le même toit (parents – enfants - ). Même évolution en France, (époque médiévale), la famille
souche prédominait sur le foyer. Les immeubles (terre, bâtiments) restaient dans la famille. Ca n’allait
jamais au conjoint. Le code civil de 1804 n’est pas très éloigné de ces conceptions la. Au cours XIX et
XXe siècle : rétrécissement marqué de la famille souche a la famille foyer : moins conséquences
juridiques en matières de lignages en 1804 on pouvait hériter jusqu’au 12e degré, en 1804 jusqu’au
6e degré. On a accru le rôle du ménage : augmentation des droits du conjoint survivant.
vont coexister différentes formes de famille au sein dune même société : l’accent notre société est mis
sur la famille nucleaire, mais la famille souche n’est pas pour autant écartée. Il existe aussi la famille
alimentaire : les parents liés par des obligations alimentaires (parents qui se doivent d’aider les leurs…
c’est plus large que la famille nucléaire). Au sein d’une société il existe trois types de famille.
EGALITÉ :
elle s’est d’abord manifesté au sein du couple marié. La notion de chef de famille
a existait jusqu’en 4 juin 1970, elle a perdure en droit fiscal jusqu’en 1982. La
prédominance maritale fut supprimée par étape successive : de 1938 à 1985…
depuis 1985, les parents sont égaux. Autorité parentale accordée aux père et
mère vis-à-vis des enfants. Egalité protégée par la cour européenne des droits de
l’homme. Egalité qui s’est manifestée aussi a l’égard des enfants : 1912, 1972
presque totale disparition des inégalités (loi 3juillet 1972) ; 2001 égalité
successorale ; 2005 (ord 4 juillet 2005) un seul lien de filiation. L’adoption est
devenue une notion : donner une famille a un enfant qui en est dépourvu…
égalité sang et adoptif.
LIBERTÉ :
un courant de liberté s’est manifesté au sein de la famille, le lien issu du mariage
est de moins en moins contraignant : on a accru l’autonomie de chacun des
époux (même dans le mariage) et on a facilité la disparition des liens du mariage
(lien moins rigoureux, on en sort plus facilement). Au delà du lien matrimonial, on
peut observer que le mariage n’est plus nécessaire a la naissance d’un famille.
(pacs + enfant = famille, pacs sans enfant= famille ?). La liberté se manifeste
aussi par la volonté individuelle.
Fragilisation du lien de famille. Plus en plus d’étude sur les conséquences des
séparations (éducation des enfants, paupérisation…).
1 ; LES FONDEMENTS.
Le droit de la famille résulte essentiellement de l’état sociologique de la
population qu’il entend régir. Il est influencé par les mœurs (manière de vivre
d’une population. Mœurs influencé par des données économiques, sociales,
techniques (femmes qui travaillent, le contrôle des naissances…). Le droit de la
famille est influencé par des conceptions morales, religieuses… profonde
distinction entre droit civil et religieux : 1792 décret 20 septembre 1792 :
laïcisation.
(2)Le droit doit rester neutre par rapport au choix des individus. Ce qui importe ce
sont les mœurs, le droit ne devant que les entériner.
La (2) soulève des objections car c'est difficile d’appréhender les mœurs (difficile
du fait de la manipulation des medias…). Des situations marginales peuvent
susciter polémique (virginité d’une femme fraichement mariée). Le Doyen
Carbonnier donnait des exemples : a l’issue d’une étude, il constate que 5% des
divorces sont rejetées par le juge, DONC, pas besoin de juge… un officier d’état
civil suffit… OU accroitre les pouvoirs du juge … La tendance actuelle c’est de
prendre en considération les mœurs : permettre a chacun de choisir la famille
dans laquelle il entend vivre : idée de pluralisme et de privatisation.
LE PLURALISME JURIDIQUE :
jacques Commaille « a chacun sa famille a chacun son droit ». Pluralisme se
caractérise par exemple pour la filiation, pour le divorce depuis 1975 reconduite
en 2004. Pluralisme dans les modes de vie (concubinage, pacs…)
L A PRIVATISATION
faire émerger une sorte de droit commun familial applicable a tous. Jean Hauser a
démontré en matière de la filiation. On peut le trouver en matière de divorce.
Quant au mode de conjugalité… petit a petit le pacs se rapproche d’un mariage.
- Loi 23 décembre 1985 sur les reg mat pour achever l’egalité entre époux.
- Loi 22 juillet 1987 sur l’autorité parentale après le divorce. (notamment dans
les situations de concubinage)
1 ; L’OFFICE DU JUGE.
Litige particulier. Spécifié marque son intervention. Exemples : compte tenu des
diversité des situations, le juge a recours a des notions cadres : l’intérêt de
l’enfant, de la famille, … ce sera au juge de déterminer la solution la meilleure au
cas d’espèce.
- Le juge des enfants : agit au pénal, au civil par le biais des mesures
educatives.
- 1975 le JAM (juge aux aff mat.) : pour le divorce, remplacé par le JAF en 1993
JAF magistrat du TGI, spécialisé dans les affaires matrimoniales (conflit en
cours de mariage, hors mariage, autorité parentale, obligation alimentaire,
divorce… mais n’a aucun contentieux de la filiation, ni celui de la protection
de l’enfance (JDE) )
Le médiateur : accepté par les parties pour que cela fonctionne. Il amene les
personnes a se parler. Le médiateur va amener les parties a trouver elle même la
solution à un conflit.
Audition de droit, le juge doit l’écouter et le mineur peut refuser son audition ; le
juge a une faculté d’appréciation sur ce refus.
Les modalités : le mineur peut être entendu par le juge, par une personne
nommée par le juge (+ compétent.). Le mineur peut être entendu seul ou avec un
avocat ou avec une personne de son choix.
- Mariage
- Concubinage
- Pacs.
- Autorité parentale.
- Filiation
- Adoption…
Bibliographie :
§1 ; la notion de famille............................................................................................................................2
Le lien familial.......................................................................................................................................2
1 ; La parenté.....................................................................................................................................2
Le cercle familial...................................................................................................................................3
Egalité : ..........................................................................................................................................3
Liberté : ..........................................................................................................................................4
1 ; Les fondements.............................................................................................................................4
L a privatisation..............................................................................................................................5
1 ; l’office du juge...............................................................................................................................7
Partie 1, le couple...................................................................................................................................19
Titre 1 ; le mariage..............................................................................................................................19
c ; l’inaptitude sexuelle........................................................................................................22
§1 ; le rejet de l’inceste...........................................................................................................23
Entre parents....................................................................................................................23
Entre Allies.......................................................................................................................23
Prohibition de la bigamie.....................................................................................................25
La licéité du remariage........................................................................................................26
§1 ; liberté nuptiale.................................................................................................................26
Le droit de se marier...........................................................................................................26
1 ; un consentement réel..................................................................................................31
a ; un consentement conscient......................................................................................31
b ; un consentement sérieux.........................................................................................31
a ; L’erreur : ..................................................................................................................33
b ; la violence................................................................................................................35
3 ; les mourants................................................................................................................36
4 ; le mariage posthume...................................................................................................36
1 ; la publication...............................................................................................................38
2 ; la production de documents........................................................................................38
3 ; l’audition.....................................................................................................................38
4 ; l’information................................................................................................................38
B ; la célébration du mariage...............................................................................................39
C ; la preuve du mariage.....................................................................................................40
A ; la nullité relative.............................................................................................................43
1 ; les vices de consentement : erreur (faite) et la violence (subie) ; 180 et 181 C.civ.....43
1 ; la rétroac de principe..................................................................................................44
§1 ; le devoir de respect..........................................................................................................47
§2 ; le devoir de fidélité..........................................................................................................47
Section 2 ; sanctions..................................................................................................................49
Chapitre 1 ; le veuvage.................................................................................................................54
Chapitre 2 ; le divorce...................................................................................................................55
A ; les demandes.................................................................................................................59
§3 ; la capacité........................................................................................................................60
A ; REQUETE initiale.............................................................................................................60
B ;Audience de Conciliation.................................................................................................61
Objet de l’OC....................................................................................................................61
C ;Mesures provisoires.........................................................................................................61
Les caractères..................................................................................................................62
§1 ; La cause...........................................................................................................................64
§2 ; la procédure.....................................................................................................................64
§3 ; les effets..........................................................................................................................65
A ; Question : convention peut elle être modifiée, est elle définitive ? ...............................65
§1 ; la philosophie de ce divorce.............................................................................................66
§2 ; le régime..........................................................................................................................67
§1 ; la philosophie...................................................................................................................67
§2 ; les régime........................................................................................................................68
A ; les causes.......................................................................................................................68
1 ; Séparation prolongée..................................................................................................68
B ; procédure et effets.........................................................................................................68
§1 Les causes..........................................................................................................................68
§2 les procédures....................................................................................................................72
A ; la procédure...................................................................................................................72
B ; effets..............................................................................................................................72
§1 ; la liquidation du passé.....................................................................................................73
§2 ; l’aménagement de l’avenir..............................................................................................75
a-le capital.....................................................................................................................78
B ; la révision du montant..............................................................................................80
B ; le logement familial........................................................................................................81
§1 ; la définition de la SF.........................................................................................................86
§2 ; organisation de la sf.........................................................................................................86
Chapitre 1 ; le concubinage..........................................................................................................88
B ; la fin du concub..............................................................................................................89
§1 ; condition de fond.............................................................................................................92
§2 ; Conditions de forme.........................................................................................................93
1 ; la solution légale.........................................................................................................95
2. amenagement conventionnel.......................................................................................95
§2 ; effets de la dissolution.....................................................................................................97
Partie 2 : l’enfant..................................................................................................................................100
§1 ; date de la conception.....................................................................................................101
§2 ; la possession d’état........................................................................................................102
§1 ; F a l'égard de la mère....................................................................................................105
A ; la règle.........................................................................................................................105
B ; La portée de la règle....................................................................................................105
1 ; fondement de la règle...............................................................................................106
1 ; la mère......................................................................................................................108
2 ; le père.......................................................................................................................108
A ;Condition de fond..........................................................................................................109
§3 ; la portée de la reco........................................................................................................110
§2 ; la preuve de la pe..........................................................................................................111
§1 ; le régime procédural......................................................................................................113
A ; la saisine du juge..........................................................................................................113
1 ; la compétence du juge..............................................................................................113
2 ; le régime de l'action..................................................................................................114
3 ; le délai de prescription....................................................................................................114
B ; La Décision du juge......................................................................................................114
2/ l’autorité de la décision..............................................................................................115
§1/ le demandeur..................................................................................................................123
§2/ le defnedeur....................................................................................................................123
B/ le clonage......................................................................................................................137
A/Lexigence du consentement...........................................................................................137
B/Maintien du consentement.............................................................................................138
P ARTIE 1, LE COUPLE .
L’union de 2 personnes peut suivre 3 régimes différents : mariage, pacs,
concubinage.
TITRE 1 ; LE MARIAGE.
Le mariage n’est pas défini dans le Code civil. Définition du mariage : état
continu. Acte juridique solennel par lequel l’homme et la femme établissent une
union organisée par la loi civile et dont la rupture ne peut être obtenue que par
des conditions déterminées. Un accord en vue d’adherer à un modèle reglementé
par la loi.
Droit romain : le mariage reposait sur la volonté, c’est l’aspect contractuel qui
prédominait. Volonté nécessaire pour créer le lien du mariage. L’homme ou la
femme pouvait résilier le mariage par volonté unilatéral.
Belgique, Pays Bas, Espagne, Canada, certains Etats Unis, Afrique du Sud le
mariage homo est admis. En France, le débat est vif.
Ce débat est vif et la Cour de cassation a été obligée de trancher cette question
dans l’affaire du mariage de Begles civ 1e 13 mars 2007. Selon la loi française, le
mariage est l’union d’un homme et d’une femme, ce principe n’est contredit par
aucune des dispositions de la conv. EDH et de la charte des droits fondamentaux
de l’UE qui n’a pas en France de force obligatoire.
• Le droit européen :
article 12 conv. EDH a partir de l’âge nubile l’homme et la femme ont le droit
de se marier et de fonder une famille selon les lois nationales régissant
l’exercice de ce droit.
Arrêt Rees 17 oct. 1986 la cour européenne disait que l’article 12 vise le
mariage traditionnel entre personnes de sexes opposés.
Arrêt Sheffield & Horshar 30 7 1998 interdiction de se marier faite a deux
personnes de même sexe ne fait pas une atteinte substantielle aux droit
protégé par l’article 12.
Arrêt Goodwin c/ RU 11 7 2002 reconnaissance que le mariage est
profondément modifié par l’évolution de la société et déduction de la
possibilité pour une personne (trans) de se marier avec une personne de son
sexe d’origine.
Article 8 conv. EDH : Il garantit le droit de toute personne au droit de sa vie
privée et familiale. La vie sexuelle entre dans la vie privée familiale.
Article 14 Conv. EDH : prohibe discrimination fondée sur le sexe de la
personne.
C ; L’INAPTITUDE SEXUELLE
§2 ; L ’ Â G E DES ÉPOUX.
Alignement 18 ans ; égalité des sexes, lutter contre les pressions sous
l’autorité de mariage (obligation de se marier). Lutte contre mariage forcé, la loi 4
4 2006 : 144 C.civ. : 18 H et F. tempérament : 145 C.civ. dispense du procureur
de la République pour se marier avant. Hypothèse de grossesse de la femme.
Dans certains droits, le mariage est interdit lorsque la personne est atteinte d’une
maladie dangereuse pour le conjoint, les enfants. Aucune maladie, même
transmissible, en droit français, (sida, maladie qui rend impuissant..)
n’empêche la personne concernée de se marier.
S’il cache cet état de sante, on peut demander la nullité du mariage pour erreur
sur les qualités substantielles de la personne. Sanction sur le devoir de loyauté.
On peut se marier, conception libérale trouve sa justification dans une idée
d’ordre pragmatique : édicter une interdiction est inefficace ; théorique : atteinte
aux libertés individuelles. Tout en promouvant cette liberté, notre droit entendait
mettre chacun devant ses responsabilités : certificat prénuptial (attestant que
la personne avait subi examen médical. Remis à l’OEC), les résultats ne
concernaient que l’intéressé. Il savait qu’il était atteint d’une maladie ou non. Loi
décembre 2007 est venue supprimer cette exigence.
• Mariage in extremis, il était admis par le droit canon. Le droit social s’en
méfie, il ne doit pas être célèbre pour obtenir une pension de réversion : on
exige une durée minimale de vie commune. Eviter fraude et détournement.
• Le mariage des morts : posthume ; ouvert dans des cas exception loi 31 12
1959 le permet 171 C.civ. Lorsque l’un des futurs époux est décédé après
l’accomplissement des formalités officielles marquant sans
équivoque son consentement.
C’est le président de la République qui autorise un tel mariage ; il apprécie
souverainement les motifs graves et la réunion des conditions de formalités
nécessaires a la formation.
Rétroaction au jour précédant le jour du décès. Pour éviter une fraude
successorale, le mariage n’emporte aucun effet d’ordre patrimonial,
successoral.
Intérêt de ce mariage tronqué ? jusqu’à peu : légitimer des enfants du couple.
Mais depuis ordonnance 4 juillet 2005 : suppression des différences entre
enfants ; permet de porter le nom du défunt ; création d’un lien
d’alliance qui peut emporter certains effets de droit (aliments) ; droit
a certaines allocation (allocation d’un capital décès.) ; intérêt d’ordre
moral (mariage qui n’est pas célébré du fait d’une mort imprévue.)
§1 ; LE REJET DE L’INCESTE.
ENTRE PARENTS
161 C.civ., le mariage est toujours prohibé entre parents en ligne directe.
162 C.civ. ; le mariage est interdit entre frère et sœur. (Ligne collatérale). Qu’ils
soient utérins, consanguins. Idem pour les enfants recevant des subsides du
même individu.
ENTRE ALLIES.
Le lien d’alliance est un empêchement à mariage en ligne directe. I.e. le mariage
est prohibé entre gendre / belle mère ; femme /fils du mari… Lien d’alliance fait
qu’il y a déjà mariage ; le premier mariage doit avoir été dissout.
Droit de la famille L1| Rennes 2009-2010
24
Rappel : Le lien d’alliance ne lie que l’un des conjoints aux parents de l’autre.
Adoption simple : organise la juxtaposition d’un lien adoptif au lien de sang. Pour
les empêchements mariage, le lien n’est instauré qu’entre l’adoptant et l’adopté.
Dès lors, il y aura empêchements à mariage absolu : adoptant/adopté ;
adoptant/descendant de l’adopté ; adoptant / conjoint de l’adopté ; conjoint de
l’adoptant/ adopté. (prohib absolu lorsque le lien d’alliance est crée par divorce).
Dans la famille de sang, tous les empêchements entre parents subsistent. 364 al.
2 C.civ.
Empêchements posés qui peuvent être levés par président de la République qui
peut octroyer une dispense pour cause grave, dans 3 cas si celui qui crée
l’alliance décède :
- Entre alliés
PROHIBITION DE LA BIGAMIE.
Cet interdit de la bigamie n’est pas universel mais il existe dans la civilisation
occidentale depuis longtemps (droit romain a posé ce principe fondamental.).
Polygamie / Polyandrie.
LA LICÉITÉ DU REMARIAGE.
Il existait jusqu'à peu une limite qui ne s’appliquer qu’aux femmes : délai de 300
jours la femme ne pouvait se remarier. (Délai de viduité.). Raison : considération
de convenance ; la réelle justification : pour savoir qui était le père de l’enfant…
conflit difficile à trancher ont permis l’existence de ce délai.
§1 ; LIBERTÉ NUPTIALE.
LE DROIT DE SE MARIER
Ce droit est protégé au niveau supra national art. 16 DUDH 1948 a partir de l’âge
nubile l’homme et la femme sans aucune restriction quant à la race, la nationalité
ou la religion ont le droit de se marier et de fonder une famille. Le mariage ne
peut être conclu qu’avec le libre et le plein consentement des futurs époux. Conv.
EDH article 12 + jurisprudence.
Pour les contrats à titre onéreux, dans un contrat de travail : dans une décision 7
février 1968, la Chambre social de la Cour de cassation affirma que cette clause
était contraire à l’OP et que le licenciement sur son mariage était abusif. Cour
d'appel Paris a affirmé le 30 4 1963 la nullité d’une clause interdisant aux
hôtesses de l’air d’être mariées. Est déclaré abusif le licenciement d’un salarié
après s’être remariée.soc 5 2 1959. Incompatibilité majeure entre le mariage et
les fonctions.
Distinction faite au départ entre droit de se marier et droit de choisir son conjoint.
Aujourd'hui les deux sont protégés. Les libéralités subordonnées à une
interdiction de se marier avec une personne de telle race/religion, la clause est
nulle, la libéralité reste cependant valable. De même, dans les relations de travail,
on ne peut sanctionner un salarié qui s’est marié avec un salarié du concurrent.
SOC. 29 11 1990.
La liberté de ne pas se marier implique que l’un des futurs époux puissent
changer d’avis jusqu’à la célébration. (Sauf abus de droit Cour d'appel Rouen 15 6
2005). Encore faut-il que les époux ne soient pas liés juridiquement par une
promesse de mariage… La jurisprudence n’a pas retenu la théorie contractuelle,
la liberté du mariage devant rester absolue, les fiançailles sont dépourvues de
force obligatoire. Néanmoins ils produisent quelques effets juridiques.
Ancien Droit : grand effet aux fiançailles même si a la fin du Moyen Age en
1645, on a atténué la force des fiançailles, mais il était toujours consid comme un
contrat : toujours sanctionné en cas d’inexécution.
Les cadeaux les plus importants : inspirés par la venue du mariage à venir :
ces cadeaux son remis en cause 1088 C.civ. : Toute donation faite en faveur du
mariage sera caduque si le mariage ne s’en suit pas. Ils doivent être restitués
au donateur, mais certains juges du fond admettent un tempérament lorsque
la rupture est fautive (compensation pour le laissé, sanction pour celui qui
rompt.).La bague de fiançailles suit ce régime. Cependant, des décisions isolées
des juges du fond ont appliqué le régime des présents d’usage i.e. la bague fut
conservée quelles que soient les circonstances de la rupture (sauf si la bague est
un souvenir de famille.).
Quant à la preuve : celui qui agit en justice pour solliciter la restitution du don,
il doit en rapporter la preuve. Or la donation est un acte juridique (1341 C.civ.
écrit pour les cadeaux > 1500 €) ; en général, il n’y a pas d’écrit : 1348 C.civ.
permet de prouver par tout moyen lorsqu’il y a impossibilité morale de
présenter un écrit… preuve par tout moyen est possible. Une fois que la preuve
du don est rapportée, le donataire peut avoir à prouver qu’il l’a déjà restitué.
(prudence : se constituer la preuve du cadeau.). il pourra être obligé à restituer 2
fois si la preuve n’est pas rapportée: en plus de la bague rapportée, faute de
preuve il pourra être forcé de payer une indemnité compensant « l’absence
[restitution non prouvée] de bague rendue.
• Le préjudice :
• La réparation :
o D-I, par équivalent qui vient compenser le préjudice tant moral que
matériel subi.
Le recours des créanciers des fiancés : ceux qui auront fait crédit aux fiancés.
S’il y a double signature de l’acte pendant la période de fiançailles : les créanciers
pourront se retourner contre l’un et l’autre. S’il n’y a qu’une signature ? Pendant
le mariage, l’art. 220 C.civ.prévoit la « solidarité ménagère »des époux pour
toutes les dépenses de la vie courante ; dans le cadre du mariage, le créancier
peut se retourner contre les deux du fait de la dépense « ménagère » même si un
seul a signé l’acte entrainant une dette. Pour les fiancés ? La solidarité
ménagère n’est pas retenue, le créancier ne peut se retourner que
contre le signataire.
§3 C.civ.
146 ; LES CONDITIONS DE FOND DU CONSENTEMENT.
1 ; UN CONSENTEMENT RÉEL
A ; UN CONSENTEMENT CONSCIENT.
B ; UN CONSENTEMENT SÉRIEUX.
Le législateur s’est saisi de la question depuis plus de 15ans Loi Pasqua 1993, Loi
Sarkozy en 2006 pour lutter contre ces mariages : 184 C.civ. : Tout mariage
184 C.civ. contracté en contravention aux dispositions aux articles (…) 146 (…) peut être
attaqué (les époux eux-mêmes, par tout ceux qui ont un intérêt et) par le
ministère public. Le MP peut agir a posteriori pour demander la nullité lorsqu’il y a
absence de consentement.
Arsenal préventif qui repose sur la faculté de faire opposition du mariage fut mis
en place. Une volonté réelle i.e. conscient et sérieux, il faut que la volonté ne soit
pas viciée.
180 C.civ. Art. 180 C.civ. : Seule l’erreur et la violence sont pris en considération.
Droit de la famille L1| Rennes 2009-2010
33
Les juges du fond ont admis des erreurs sur les qualités essentielles :
B ; LA VIOLENCE.
A Rome et sous l’ancien droit le consentement des proches était exigé avec
une grande rigueur.
Article 148 et suivants du C.civ. Depuis 1974, c'est en dessous de 18 ans qu’on
doit obtenir l’autorisation de ses parents. Depuis 2006, l'âge du mariage = 18
ans. (dispense +autorisation sont alors nécessaires.)
- Si l’enfant est adopté : si plénière (même règle que ci-dessus : 356 C.civ.) ; en
cas d’adoption simple (365 C.civ.) : c’est l’adoptant qui consent au mariage. Si
l’adoptant est marié, le partage vaut consentement. Idem pour l’adoption de
l’enfant du conjoint. La règle est la même.
Cette autorisation doit être donnée de manière spéciale. Pas de recours possible.
Consentement révocable jusqu’à la cérémonie., Dde manière discrétionnaire (Pas
à justifier un refus). Certains juges du fond ont permis l’allocation de D-I lorsque le
refus était considéré comme illégitime.
Depuis loi 3 janvier 1968 modifié par loi 5 mars 2007 : mariage admis mais
subordonné à une autorisation. 460 C.civ.
3 ; LES MOURANTS.
4 ; LE MARIAGE POSTHUME
Formalités qui informent l’OEC sur chacun des époux (savoir si les conditions sont
renseignées). Renseigner les époux sur l’importance de l’acte qu’ils vont
conclure ; Il y a la publication des bancs, la production de certains documents,
audition et l’information des époux quant aux effets principaux du mariage.
1 ; LA PUBLICATION
Cette formalité vient de l’ancien droit : informe les tiers que le mariage va
être conclu.
Les tiers pouvant faire opposition, ou désigner un empêchement à mariage.
2 ; LA PRODUCTION DE DOCUMENTS
Certains documents doivent être remis à l’OEC avant la publication & avant la
célébration.
3 ; L’AUDITION.
L’audition est prévue par l’OEC afin qu’il puisse s’assurer de leur volonté
réelle, non vicié (éviter fraude : mariage forcé, blanc…etc). Art. 63 C.civ. : les
futurs époux vont être auditionnés ensembles mais s’il l’estime nécessaire il va
s’entretenir avec chacun d’eux séparément.
Si minorité : hors présence des père et mère et du futur conjoint. Cette audition
est faite par l’OEC ou par une personne qui sera déléguée à cet effet. Le
législateur a prévu un tempérament : en cas d’impossibilité d’y procéder, ou s’il
apparait que cette audition n’est pas nécessaire (inutilité).
4 ; L’INFORMATION.
Loi 3 décembre 2001 qui a prévu l’information des futurs conjoints sur
certains points juridiques.
10 rubriques : règles relatives au nom (enfant, époux), droits et devoirs
découlant du mariage, obligations alimentaires, les règles relatives à la
filiation, les règles en matière de l’adoption (enfant du futur conjoint), régime
de l’autorité parentale, régime du logement des époux, régime fiscal du
mariage, l’organisation du régime matrimonial et enfin, les droits du conjoint
survivant.
B ; LA CÉLÉBRATION DU MARIAGE.
Si les formalités précédentes sont remplies… le mariage peut être célébré selon
un certain rite :
- Célébré par l’OEC (maire, adjoint au maire, conseille qui a fait l’objet d’une
delegation de pouvoir.)
- Célébration Fixée par l’article 75 C.civ. : article 212, 213 al. 1 &2, 214 al.1,
215 al.1, 371-1 C.civ. lus aux époux. Il interpelle les futurs époux afin de
savoir si un contrat de mariage fut contracté (nom du notaire, date du
contrat seront a préciser). L’OEC va leur demander s’ils se prennent pour
mari et femme. Puis formule rituelle : je vous déclare unis par les liens du
mariage. L’OEC dresse l’acte de mariage et en donne lecture 76 C.civ.
C ; LA PREUVE DU MARIAGE
- Possession d’état d’époux (le fait de passer aux yeux de tous comme des
gens mariés. Ca ne prouve pas le mariage, cela prouve une situation
maritale : ils vivent comme des gens mariés.),
- entre les époux : les règles posées 194 C.civ. : nul ne peut réclamer le titre
d’époux et les effets civils du mariage s’il ne présente pas un acte de
célébration inscrit sur les registres de l’état civil. i.e. le mode de preuve c’est
l’acte de mariage. L’article 196 C.civ. tempère le principe en affirmant :
lorsque le titre est entaché d’irrégularité, il peut être conforté par la
possession d’état d’époux. Lorsqu’il y a possession d’état, les époux ne
peuvent dire que l’acte est irrégulier pour dire qu’ils ne sont pas mariés (acte
rédigé sur une feuille volante , manque signatures nécessaires, vices de
formes de l’acte mais aussi aux vices de formes dans la célébration elle
même.
- A l’égard des tiers : Pour eux, la production d’un acte ne s’impose pas à
eux.
Ils sont tiers a l’acte. La preuve peut être rapportée par tout moyen.
Sanction d’ordre préventive : Certaines pers vont avoir qualité pour prévenir OEC
qu’il existe des conditions qui ne sont pas remplies : opposition.
Les tiers avertis lors de la publication des bans et qui ont connaissance d’un
empêchement peuvent le faire savoir. C’est une faculté pour eux. Ils ont le choix :
se manifester auprès de l’OEC par un avis officieux (sans forme ni valeur
juridique). L’OEC n’est pas obligé d’en tenir compte, mais il aura tendance a le
faire, pour éviter d’être sanctionné. Les tiers disposent d’une voie officielle :
opposition : acte juridique qui a pour effet d’empêcher l’OEC de célébrer le
mariage : il doit surseoir au prononcé du mariage. Acte grave, réglementé aux
art. 172 et suivants du C.civ. il faut éviter que des proches utilisent cette voie
pour éviter la célébration d’un mariage. C’est pq cette procédure est encadrée
(pers, forme, effet)
- Père
- Mère
- Le mp. Admise par jurisprudence et consacré par la loi 24 8 1993 (lutte contre
les mariages blancs). Désormais cette faculté du mp est dans la loi, en réalité
il existe 2 possibilité : 175-1 C.civ. dispose que le mp peut former oppo avant
célébration ; 175-2 C.civ. prévoit que lorsqu’il existe des indices sérieux
laissant présumer que le mariage peut-être annulé pour défaut de
consentement alors il existe une procédure : l’OEC dans ces cas va saisir le
mp (procureur de la République.) c’est dans le cadre de l’audition qu’il peut
s’en rendre compte, également pour les mariages forcés. Il peut laisser
célébrer le mariage, il peut faire opposition au mariage dans les 15 jours, voire
dans ce même délai décider de surseoir a la célébration afin d’attendre les
result de l’enquête qu’il ordonne. Surseoir que pendant 1 mois, renouvelable
1x, a lexpiration il laisse se célébrer le mariage et peut former oppo. Sa
décision doit être motivee. Il doit la justifier. Les intéresses peuvent faire
opposition de la décision devant le Président du TGI doit se prononcer dans 10
jours, susceptible d’appel (réponse dans le s10 jours). 175-2 C.civ.
Droit de la famille L1| Rennes 2009-2010
42
Quant à la forme : l’opposition est un acte formaliste. Etre fait part exploit
d’huissier adresse a chacun des 2 futurs époux et à l’OEC. Mentions obligatoires
et notamment le motif sur lequel se fonde l’opposition i.e. violation de la condition
alléguée et le texte légal qui l’exige.
Quant aux effets : si elle est irrégulière (pas d’exploit d’huissier…) elle vaut avis
officieux. Si elle est régulière elle va interdire la célébration du mariage. Et l’OEC
s’expose à des sanctions. L’opposition va devenir caduque au bout d’un an. Sauf
renouvellement, le mariage pourra être célébré. Loi 14 11 2006 : innover pour le
mp : cette opposition par mp ne cesse de produire effet, pour la faire tomber il
faut une décision judiciaire. Il est possible de solliciter la main lever de
l’opposition en justice (que l’opposition était fait par les proches /mp). Le tribunal
a 1à jours pour se prononcer. Si la condition existe, non violé, il prononcera la
main lever, il la prononcera aussi s’il y a doute (doute profite aux époux. 2262).
Le cas échéant ceux qui aurait fait opposition injustifiée, ils peuvent verser des D-I
aux futurs époux (sauf ascendants) s’il y a faute (1382 C.civ.).
Il se peut que malgré toutes les précautions, qu’un mariage = célébré. Toutefois,
l’imperfection, abs d’une condition de formation du mariage n’entraine pas
toujours la nullité. Dans certaines situations cela fait obstacle au mariage, mais si
le mariage est célébré, on ne pourra l’annuler pour autant (mariage valable). =
empêchements prohibitifs. Conditions de moindre importance : abs de publication
des bans, abs d’audition ou l’abs d’information des époux. On veut assurer la
stabilité de l’institution.
Hypothèses ou la nullité pourra être sollicitée par tout intéressé : enjeu est d’OP.
nullité absolue.
Intérêt d’ordre privé : nullité relative (atteinte a des intérêts privés. Seules
certaines pers peuvent la demander.).
Il est des hypo ou la loi ne précise que la sanction de la condition violée n'est pas
dite. Certains auteurs : théorie des nullités texte (pas de nullité sans texte.).
Différence des sexes, l’abs d’un OEC… pas de nullité, mais on ne peut imaginer
une seconde que ce mariage est valable : le mariage était donc considéré comme
inexistant parce que la condition violée est tellement importante qu’il n’y a pas
mariage. L’inexistence fait qu’on n'a pas besoin d’aller en justice. Autre
différence : inexistence sans limitation de durée (pas de prescription pour
l’inexistence). En cas de litige, il faut quand même aller devant le juge… quant
aux effets : prononcer dans le temps mais ce n'était pas favorable aux enfants
(perte de statut d’enfant légitime…). Dns le cadre de la nullité il existe des
solutions pour sauver les enfants. Aujourd'hui, le débat est dépassé : la doctrine
rejette la théorie de l’inexistence, c'est la nullité qui doit être prononcée. En cas
d’apparence de mariage, on devra invoquer la nullité.
A ; LA NULLITÉ RELATIVE.
1 ; LES VICES DE CONSENTEMENT : ERREUR (FAITE) ET LA VIOLENCE (SUBIE) ; 180 ET 181 C.CIV.
Action ne peut être intentée que par la victime. L’époux dont le consentement a
été vicié. Intérêt privé qui en jeu. Le mp peut aussi agir. Il va intervenir en cas de
violence.
Prescription : 5ans. Ce délai court du jour ou les pers aurait du donner leur
consentement ont eu connaissance de ce mariage ou pour l’intéresse lui-même
mineur à compter de la majorité (cessation de la cause d’incapacité) ; majeur=
cessation du statut.
- L’impuberté (mariage qui n’a pas atteint l’âge légal, ou qui n’a pas de
dispense. Depuis 2006 : garçons et filles sont visés. 144 C.civ. )
- La bigamie (même si elle a cessé : même si le 1e mariage fut dissout. Une des
conditions essentielles avait été violée. Si le mariage a été dissout, l’ex
conjoint ne peut plus agir ni même ses héritiers – il n’y a plus d’intérêt a agir.)
Ce sont les 6 cas prévus par la loi, mais pour les conditions essentielles non citées
exemple : mariage entre personnes de même sexe. Sanction de la nullité dès lors
que l’OP est en jeu.
- Personne qui n'ont pas a justif d’un intérêt pécu a agir, ils doivent justif
d’un intérêt moral : les époux eux même, les ascendants, le CF. Dans
l’hypothèse de bigamie : le 1e conjoint (sauf si le 1e mariage = dissout).
- Le mp qui agit pour les diffts cas de nullité absolue. Il ne peut agir que du
vivant des époux. Sinon, l’OP n’est plus atteint. Cet acteur est important : en
2004, 6 demandes /10 émanaient du mp. Essentiellement fondée sur des
mariages de complaisance.
Ils sont les mêmes que la nullité soit absolue ou relative. Seul le régime de la
nullité varie.
La nullité du mariage est rétroactive i.e. le mariage est anéanti pour le futur mais
aussi pour le passé. Le mariage est considéré comme n'ayant jamais existe, les
personnes n’ayant jamais été mariées. ( le divorce : pour l’avenir.). la rétroactivité
est une fiction. Néanmoins, cette retroac peut a certaines conditions être
écartée : cadre du mariage putatif.
1 ; LA RÉTROAC DE PRINCIPE.
Cette retroac concerne les rapport personnel que pécu entre les anciens époux.
Comme si le mariage n’avait jamais existé.
Les effets patrimoniaux : le régime matrim n'est censé avoir fonctionné (on
liquide comme s’il s’agissait de concubin, jamais de vocation successoral entre
epiux, les donations faites en fav du mariage sont aneanties. On efface la
mariage.
Les conditions d’un mariage putatif : l’un des époux au moins est de BF. I.e. l’un
des époux au moins avait ignoré au moment du mariage la cause de nullité (au
moment du mariage) peu importe que l’erreur se soit dissipée par la suite. Il
peut s agir d’une erreur de fait (degré de parenté qui le lier a son conjoint),
erreur de droit : il ignorait la loi (quand il y a un élément d’extranéité – mariage
avec un étranger – si mariage de français qui se mariaient dans le cadre des
coutumes d’un pays étranger ; mariage putatif quand il y avait un minimum de
célébration. Mais sans célébration : le mariage n'est pas admis. ).
Les effets : le mariage putatif reste un mariage nul. Toutefois en ce qui concerne
ses conséquences on le considère comme un mariage dissout que pour l’avenir a
compté du jugement définitif. Pour le passer il faut distinguer selon que l’époux
est de BF ou non. Pour le passé, si un seul est de bonne foi, les effets passés du
mariage sont conservés dans son profit exclusif, celui de MF ne pourra s’en
prévaloir. Compliqué à mettre en œuvre : donations de bf reçu conservée pas
l'autre (idem pour le nom.) ; c'est délicat pour les relations pécu : difficulté va
choisir le mode de liquidation : selon les effets du mariage ou choisir de liquider
les droits comme des concubins. L’autre n’aura rien a dire. Le régime est appliqué
a l’ensemble des biens. Celui de MF perd les benef du mariage pour le passé, et
peut avoir des D-i a l’autre.
S'il es deux époux sont de BF, ils peuvent benef des effets passés du mariage
(donation conservé, liquidation du mariage selon règle patrimoniales, la Cour de
cassation a décidé que la situation allait être reglée comme en matière de
divorce, & plus particulièrement l’effet de la prestation compensatoire.
(23/10/1990 civ. 1e )
leur sort sont lies a celui de leur parent : i.e. si le mariage était nul, les enfants
n’étaient plus légitimes et devenaient enfants naturels. Mais si on pouvait
appliquer le mariage putatif, alors le mariage pouvait permettre aux enfants de
garder la légitimité du mariage. Le 3/1/1972 reforme filiation : est intervenue 202
C.civ. : dans tous les cas, les effets du mariage les effets demeurent pour les
enfants. Ils conservent leur statut d’enfant légitime.
- Social et fiscal
Ces devoirs et droits sont énumérés aux art. 212 au 215 C.civ.
§1 ; LE DEVOIR DE RESPECT.
Introduit a l’article 212 C.civ. (Loi 2006), aspect pédagogique. Respect peut se
décliner en devoir concret :
- Sincérité
- Loyauté
§2 ; LE DEVOIR DE FIDÉLITÉ.
Le devoir de fidélité est une notion morale qui a des contours qui varient en
fonction des lieu et des époques. Dans notre société : c'est entretenir avec un
tiers une relation amoureuse (adultère : relation charnelle avec un tiers.). Mais
dans certaines décision : une infidélité morale (trop proche avec un tiers :
présomption d’adultère).
Pourtant nombre de couple vont conclure des pactes de liberté entre les
époux. Ils sont contraires au devoir de fidélité. En droit, ces pactes sont nuls car
contraires à l’OP.
On affirmait que toutes les conventions inspirées par le désir de favoriser des
relations adultères étaient considérées comme nulles car fondée sur cause
immorale.
Evolution : la Cour de cassation est intervenue : n'est pas contraire aux bonnes
mœurs la cause de la libéralité dont l’auteur entend maintenir la relation adultère
qu’il entretient avec sa concubine. (Civ.1e 3 2 1999.).
212 C.civ. ; assistance c'est l’appui le soutien a son conjoint dans les difficultés
(Maladie… ). Apporter son aide dans l’exercice d’une profession.
Le logis commun, qui le détermine ? Les règles ont évolué : le mari décidait au
départ et imposait son choix. Loi 4 6 1970 est intervenue pour consacrer
l’égalité : commun accord mais en cas de désaccord la loi de 1970, c'est le mari
qui décide. Loi 11 7 1975 intervient pour préciser simplement que la résidence de
la famille est choisie d’un commun accord. Quid en cas de désaccord ? on ne sait
pas, le juge peut intervenir, il peut fixer où les époux habiteront, ou les
autoriser à résider séparément. En général, si pas d’accord, ils sont au
bord du divorce. Cette question est sans î.
SECTION 2 ; SANCTIONS
Impératif.
Au delà de ces règles, les époux peuvent choisir leur régime matrimonial
selon leurs aspirations, leurs intérêts.
Ce statut s’applique à tous les époux quel que soit le reg mat choisi : 226 C.civ.
En outre il est impératif (d’OP) Les époux ne peuvent par une clause en écarter
certains des effets. 1388 C.civ. Ce statut est élaboré par loi 13 7 1965. Reformé
par loi 3 12 1985 : reflète les conceptions actuelles du mariage : indépendance
des époux des époux tout en assurant leur coopération. Nombre de mesures de
crise pour pallier les difficultés pendant la vie conjugale.
§1 ; L ’ I N D É P E N D A N C E DES ÉPOUX.
Autonomie :
- Ménagère : chacun des époux est autonome dans la gestion du ménage. Dans
la gestion des affaires courantes. Art 220 C.civ. dispose que chacun des époux
a pouvoir pour passer seul les contrats qui ont pour objet l’entretien du
ménage ou l’éducation des enfants loyers, dépenses alimentaires, chauffage,
éclairage, scolarité, frais médicaux, dépense d’agrément (train de vie du
ménage : sport, loisir), conclusion d’un bail (en vue d’installer le ménage),
emprunt de sommes modestes pour faire vivre le ménage/l’éducation des
enfants.
Conséquence quant aux règlements de la dette : solidarité ménagère, la loi
précise que toute dette ainsi contractée par l’un oblige l’autre solidairement.
Le créancier pourra exiger le paiement de la dette contre l’un ou l’autre des
époux.
- Mobilière : 222 C.civ. : si l’un des époux se présente seul pour faire un acte
d’adm° de jouissance ou de disposition sur un bien meuble qu’il détient
individuellement il est réputé a l'égard des tiers de bonne foi avoir le pouvoir
de faire seul cet acte.
2 conditions pour que l’autonomie joue :
1) il faut qu’il (un des conjoints) détienne individuellement ce meuble. (ne
s’applique pas pour les meubles meublants garnissant le logement familial =
détenu collectivement. No présomption sur les vêtements de l’autre. )
2) le tiers devra être de BF : penser faire face au propriétaire lors de
l’opération.
Elle se traduit par 2 règles : la contribution aux charges du mariage, les règles
concernant la protection du logement familial.
Article 215 C.civ. Les époux ne peuvent l’un sans l’autre disposer des droits par
lequel est assuré le logement de la famille, ni des meubles meublants dont ils
sont garnis. 1751 C.civ. : Lorsque les époux sont locataires sont réputés les deux
époux locataires même si ce n'est que l’un des 2 qui a signé le bail. Tout ce qui
concerne actes de disposition sur le logement familial : nécessite l’accord des 2 :
hypothèque, vente, location, résiliation (si preneur, no fin si seul signataire), pas
de sous-location….
La sanction du conjoint qui passe outre : l’autre conjoint peut solliciter la nullité
de cet acte : dans l'année ou il a eu connaissance de l’acte. Il ne peut plus
solliciter l’annulation 1 an après l’annulation du reg matrimonial.
Obligation alimentaire entre les époux i.e. vise a apporter des aliments pour
subvenir à ses besoins élémentaires. Elle est calculée par rapport aux besoins
élémentaires mais aussi par rapport aux ressources du futur créancier. Devoir
n’apparait qu’en cas de crise, qu’en cas de séparation (en cas de procédure de
divorce, procédure de séparation de corps, en cas de séparation de fait… ) sauf à
l’encontre du fautif. (abandon du mari, demande de secours).
- Eloignement
219 C.civ. va lui permettre de solliciter du juge une habilitation pour représenter
l’autre époux. Pour passer un acte isolé ou une série d’acte que l’époux empêché
aurait du faire seul. Il va passer ses actes à sa place. Dans ce cas de figure, il agit
au nom de l’époux empêché. L’acte liera l’époux empêché (mandat).
217 C.civ. autorisation demandée au juge pour passer seul un acte qui aurait
nécessité le consentement des deux. Cet acte ne sera opposable à l’époux
empêché (même s’il n’a pas donné son consentement), en revanche ne pourra en
découler pour lui d’obligations personnelles. Ce sont des actes d’administration et
de disposition.
Si les conditions sont remplies, le juge peut prendre toutes les mesures qui
s’imposent. Exemple du législateur
- Le juge peut interdire à un époux de passer seul des actes de disposition sur
ses propres biens ou sur ceux de la communauté. S’il s’agit d’un acte soumis à
publicité, cette mesure prise par le juge, devra être publiée afin d’être porté à
la connaissance des tiers ; pour l’opposabilité aux tiers.
Si l’époux passe outre : l’acte pourra être annulé s’il est passé avec un tiers de
mauvaise foi (connaissance), ou s’il s’agit d’un acte soumis à publicité : il avait
été publié.
Action en nullité intentée dans les 2annees a partir du jour ou l'époux a
connaissance de l’acte ; cela ne peut excéder 2 années après la publication de
la mesure (pour les actes soumis à pub.)
Loi 26 mai 2004, article 220-1 al.3 C.civ. lorsque la violence exercée par l’un des
époux met en danger son conjoint, un ou plusieurs enfants, le juge peut statuer
sur la résidence des époux en précisant lequel des 2 continuera a résider dans le
logement conjugal.
Condition :
- Sauf circonstance particulière, celui qui reste c’est la victime des violences.
(expulsion de l’époux violent pour protéger les victimes)
Le régime est choisi par les époux par contrat de mariage ; choisi avant le
mariage et ne produira effet que si le mariage suit. Acte qui va gouverner les
relations pécuniaires des époux, acte notarié, mesure de publicité pour être
opposable aux tiers. (Mesure d’émargement aux actes d’état civil.).
Les époux ne sont pas obligés de contracter contrat : les couples se voient
appliquer les règles légales : la communauté réduites aux acquêts.
§1 ; R É G I M E DE TYPE COMMUNAUTAIRE
Il existe un patrimoine commun aux époux qui sera plus ou moins étendu = c’est
la communauté. Et va pouvoir subsister 2 patrimoines propres des époux :
Dans ce régime, la communauté va être composé à l’actif de tous les biens que
les époux vont acquérir pendant le mariage, au passif : toutes les dettes
contractées pendant le mariage pour les besoins du mariage.
Patrimoine propre : les biens d’avant le mariage, les biens reçus en propre
pendant le mariage (à titre gratuit. Libéralités.).A l’issue du mariage (par div ou
décès), chacun reprend son patrimoine propre, et la communauté est divisée en
deux. (le conjoint survivant va recevoir la moitié de la communauté, ainsi que la
succession..)
Il supprime les propres, tous les biens sont en communauté. A la fin, on sépare la
communauté en bien.
Séparation de biens que les époux peuvent choisir par contrat de mariage :
Chacun des époux reste des biens avant le mariage mais aussi de ceux acquis
pendant le mariage. Chacun gère son patrimoine de manière autonome. A la fin
du mariage, chacun reprend ses biens.
Sur ces règles viennent se greffer les règles primaires (solidarité du mariage,
coopération, imbrication d’effets patrimoniaux= indivision.).
Deux phases :
Exemple.
La différence 8 000
CHAPITRE 1 ; LE VEUVAGE
Tous les effets personnels prennent fin, et le veuf / veuve peut contracter un
nouveau mariage.
- Conj survi. Pourra disposer d’une créance alimentaire contre ses beaux
parents ou beaux enfants (alliés, ligne direct.). Si enfant commun : obligation
alimentaire entre allies en ligne direct avec le conj survi. L’époux dans le
besoin (206 et 207 C.civ. ) pourra obtenir
CHAPITRE 2 ; LE DIVORCE
Il est de tout temps et en tout lieu : les époux ne souhaitent plus leur union,
souhaitent sortir du mariage. Le droit peut apporter différentes réponses. En
France, elles ont évolué au fil du temps.
La 3e attitude du droit : puisque le mariage est fondé sur l’accord des 2. Seul
l’accord des 2 peut le dissoudre : div par consentement mutuel. Ca repose sur
une logique contractuelle du mariage. Ca met l’accent sur la liberté, logique
contractuelle. L’aspect institutionnel est mis de cote.
§2 . L ’ É V O L U T I O N DU DIVORCE EN FRANCE
Le divorce jusqu’en 1975 : sous l’ancien droit, prédominance des idées
chrétiennes, le mariage était indissoluble : soit nullité soit séparation de corps.
C.civ. 1804 a renoué avec l’ancien droit : le C.civ. n'a pas remis en cause le
divorce. On a rendu son prononcé plus difficile : indissolubilité du mariage qu’on
ne pouvait dissoudre du vivant des époux que sous conditions strictes. Etait
admis le consentement par consentement mutuel : difficile a prononcer du fait de
la procédure complexe et longue. Divorce pour faute aussi était possible.
1884 ; loi NAQUET qui a rétabli le divorce. Débat vif et houleux (Eglise et l’état ne
sont pas séparés.). Loi très en retrait car seul le divorce sanction (pour faute) fut
admis en 1884. Allier les conséquences du divorce pour tort. Conception très dure
du divorce pour faute. Double inconvénient : elle augmentait les hostilités entre
les époux, course a la preuve (pas pour apaiser les conflits.) bataille judiciaire
sans merci. 2e critique : met de cote les hypothèses où aucune faute ne pouvait
être reprochés au marié : ils ne pouvaient divorcés malgré que le mariage soit
devenu coquille vide. De plus en plus loi en désaccord avec les aspirations de la
société française. Les tribunaux se sont séparés des textes : pratique des divorces
déguisés : inventer une faute pour pouvoir prononcer le divorce.
Le pluralisme fut adopté : 4 cas de divorce pour s’adapter aux diverses situations.
Le divorce sanction fut maintenue (demande sociologique des français.), le
divorce par consentement mutuel fut introduit ; 2 types de divorces remèdes
(divorce pour rupture de la vie commune – séparation d’au moins 6 ans des
époux.) ; divorce sur demande acceptée.
- Place aux accords des époux sur les conséquences des époux.
- Divorce pour faute maintenu ? Certains ont insisté sur l’aspect conflictuel…
délicat de trouver un coupable à l’échelle conjugale…
- Dédramatiser.
- Parallelisme des formes … dans le cadre d’un divorce, les personnes sont
rarement completement d’accord. Il y a des intérêts différents.
Le législateur a affirmé que cette loi se situé dans la lignée de la loi de 1075 ;
tirant les conséquences d’une loi de compromis. Maintien du pluralisme :
253 C.civ. : le juge incite les époux a régler les conséquences du divorce a
l’amiable. Il leur demande de présenter pour l’audience un projet règlement des
effets du divorce. Les époux peuvent passer des conventions et le faire
homologuer par le juge. (le juge vérifie que l’intérêt des époux et des enfants
sont préservés.). Développement de la médiation familial.
Des le code napoléon, les règles de procédure ont figuré dans le C.civ. en la
matière le fond et la procédure sont étroitement liés ; Les règles de procédure
vont leurs (règles de fond) donner toute signification. Les règles procédurales
vont servir d’instrument a la politique du divorce.
Depuis 2004 :
- Un divorce gracieux.
- 3 divorces contentieux.
A ; LES DEMANDES
La demande peut emaner des 2 époux (c'est une condition du divorce par
consenetment mutuel..) ;
Les règles : la demande reconv peut avoir pour objet le divorce ou pour un SC. Ce
principe ancien est admis 297 et 297-1 C.civ.. Mais la loi de 2004 a apporté 2
tempéraments : si la demande principale DADLC, la demande reconventionnelle
ne peut être qu’en divorce. Il faut tirer les conséquences de ce constat. 2e
temperament : 2 demandes en divorce et SC sont demandées, le juge examine la
demande en divorce. Si elle est rejetée, il va examiner la SC. Toutefois, si les 2
demandes sont faites sur la faute : le juge examine les 2 en même temps : si au
torts de deux, il prononcera le divorce aux torts partagés.
S’ajoute a tout cela, des règles qui vont permettre un passage vers un divorce
moins contentieux :
- Consentement mutuel CM
FNR = Le défendeur peut se défendre au fond (ce qui est invoqué n’est pas vrai,
assigné pour faute, il expliquera qu’il n'a pas commis de faute…) mais avant
même la défense au fond, le défendeur peut présenter de FNR., on examinera
mm pas le fond.
Il n’y a pas de mariage : donc pas besoin de juger sur le mariage, le divorce.
§3 ; LA CAPACITÉ.
Les majeurs incap ne peuven jamais recourir au divorce sur CM. Ne peuvent
donner un accord éclairé.
2 mars partiel
A ; REQUETE INITIALE
251 C.civ. précise que l'époux qui forme une demande en divorce présente une
requête par avocat au juge sans invoquer les motifs du divorce. On n invoque pas
la cause du divorce. Pourquoi instaurer telle règle ? Cela permet de dédramatiser.
Le législateur a songé que cela facilitait la loi du conflit minimum.
B ;AUDIENCE DE CONCILIATION.
OBJET DE L’OC.
A l’origine en 1975, cette audience avait pour objet la réconciliation des époux.
Faire renoncer les époux a leur projet de divorce. Le japat était investi d’une
mission de sauvetage du lien conjugal. Selon rapporteur en 2004 : 0,1% de
réconciliation lors de cette audience.
252 C.civ. : audience de concilier vise a concilier les époux tant sur le principe du
divorce que sur les conséquences.
Les conséquences du divorce : les enfants, pour les conséquences d’ordre pat.
Le juge va s’entretenir avec chacun des époux séparément puis ensuite il les
réunit en sa présence. Depuis la loi 2004, l'avocat est obligatoire pour cette série
d’entretiens. La cause du divorce n’est pas acquise a ce moment… l’avocat est
pour cette raison présent. L’époux n’est même pas présent lors de l’OC, l’autre se
retrouve seul devant le juge. Le juge va l’inciter à la réflexion sur la démarche.
C ;MESURES PROVISOIRES
Elles vont concerner les enfants, article 256 C.civ. renvoie aux règles de l’autorité
parentale.
L’article 255 C.civ. pour les époux qui propose nombre de mesures qui peuvent
être prises lors de l’audience de non conciliation.
LES CARACTÈRES
Exécutoires de plein droit. Elles sont provisoires, c’est leur caractère, révisable à
tout moment en fonction des circonstances. De toute façon, elles sont
temporaires, elles sont nécessaires pour l’unique procédure de divorce… jusqu'au
prononcé du divorce : cette date ou le jugement n’est plus susceptible de recours
en appel ou en cassation.
Quand les époux ne suivent pas l’instance, ne poursuivent pas l’instance ? Rien
n’est prévu. Il faut imaginer que si les époux laissent passer les 30 mois, la
procédure est caduque. Les mesures provisoires tombent. (ca pose un problème.
Si on a poursuivi la procédure jusqu'au bout mais le juge refuse de prononcer le
divorce, le juge peut statuer sur autorité parentale, sur CCM ; il peut quand même
aménager la situation des époux. On va reprendre une autre procédure pour
reprendre tout.
Après l’ONC, les époux peuvent assigner en divorce. Cette assignation peut
émaner des 2 époux ensemble dans le cadre du divorce accepte. Voire d’un seul
des époux : faute, altération du lien conj, accepté. L’autre sera constituer
demandeur et pourra former demande reconventionnelle.
- Rejet de la demande par le juge : il peut sur 258 C.civ. organiser la séparation
des époux : CCM, résidence de la famille, et sur l’autorité parentale. Mesure
provisoire mais n’ont de terme précis. Loi 2004 a atténué leur durée,
raccourcit, les époux refont une demande sur altération définitive du lien
conjugal.
Divorce gracieux a part. il va supposer que les époux s’entendent sur le divorce et
sur toutes les conséquences du divorce. Il est nécessaire mais pas suffisant : il
faut le contrôle du juge qui va contrôler si l’accord des époux reflète bien leur
volonté et respecte les intérêts des uns et des autres.
§1 ; L A CAUSE.
230 C.civ. : le divorce peut être demande conjointement par les époux lorsqu’ils
s’entendent sur la rupture et ses effets en soumettant a l’approbation du juge une
convention réglant les conséquences du divorce. Le DPCM n’a qu’une seule
cause : la volonté conjointe des époux de divorcer et en régler les conséquences.
Si on aboutit a un divorce, il y a des causes autre : la faute de l’un voire des deux,
il y a des causes, mais elle reste non juridique, on ne veut connaitre que l’accord
des époux. CAUSE MYSTIQUE (Carbonnier).
Rôle du juge : il n’a pas a examiner si le divorce est opportun… et cela même s’il
apparait que le divorce n’est pas dicté par la rupture du lien conjugale. TALEB
CIV1e 17 NOV 1981 : divorce par consentement mutuel, le juge n’a pas à
examiner les motifs du divorce. Le juge doit vérifier le consentement donné.
L’Article 232 C.civ. dispose que le juge prononce le divorce s’il a acquis la
conviction que la volonté de chacun des époux est réelle et que leur
consentement est libre et éclairé. Le juge devra vérifier que la convention
préserve les intérêts des époux et des enfants.
§2 ; LA PROCÉDURE
Procédure spécifique.
250 C.civ. ; la demande en divorce est présenté par l'avocat des parties ou par
l’avocat unique (pour des raisons uniques).
Le juge examine la demande avec chacun des époux puis avec les époux
ensemble, ensuite les avocats. S’il acquiert la conviction que le consentement
préserve les intérêts, il homologie la convention et prononce le divorce. Même
décision. Dans le cas contraire : pas d’homologation et ne prononce pas le
divorce.
Homologuer mesures provisoires possibles ssi conforme aux intérêts des époux et
enfants. Nouvelle comparution est possible dans un délai max de 6 mois. A
défaut, la non représentation des époux rend la procédure caduque.
§3 ; LES EFFETS
L’objectif de la loi ici aussi est de régler l’affaire rapidement l’affaire, concentrer
les effets du divorce dans le temps. dès lors la convention est en principe
définitive.
2 exceptions :
En réalité, la nature mixte de la convention qui est le fruit de l’accord des époux,
elle devra être homologuée par le juge, nature qui a suscité controverse : après
homologation et prononcé du divorce, peut-on remettre en cause la convention ?
Alléguer une cause d’annulation ? Résolution ? Et cela sans remettre en cause le
divorce.
Tempérament : « hors les cas prévus par la loi. ». On écarte un cas, il s’agit de
l’hypothèse ou un pourvoi en cassation est admis (présenté dans un délai de 15
jours.). La dans cette hypothèse on conteste le divorce et la remise en cause la
convention : les 2 sont contestés. 2e hypothèse : le convention ne produit effet
alors que le prononcé du divorce ne sera remis en cause, la convention sera
inopposable à des tiers 1104 CPC. : les créanciers de l’un ou l'autre époux
peuvent former tierce opposition contre la décision d’homologation et seulement
contre la décision de l’homologation dans l'année de l’accomplissement des
mesures de publicité (en marge de l’acte de naissance). Elle n’est remise en
cause, elle est juste inopposable. 3e hypothèse : on omet un bien a partager. On
applique le régime matrimonial, si le bien est commun, que faire ? civ. 2e a
affirmé qu’il fallait une nouvelle convention (au départ homologué, puis pas
besoin qu’elle le soit) pour ce bien à partager. Solution 2e civ. 27 janvier 2000 qui
a prévu qu’une nouvelle convention obligatoire mais pas homologation; la 1e civ
n’exige pas nouvelle convention, l’un des époux peut demander le partage du
bien 3 7 1996 ; 6 mars 2001.
§1 ; LA PHILOSOPHIE DE CE DIVORCE
En 1975, le divorce reposait sur le double aveu des époux d’une situation
matrimoniale en échec : c’était la cause du divorce. L’un des époux (demandeur)
avait exposé dans un écrit (mémoire) un ensemble de fait qui selon lui rendait
intolérant le maintien du lien du mariage. Adressé a l'autre, l’autre pouvait rejeter
Droit de la famille L1| Rennes 2009-2010
67
Peu utilisé en 1975, pérennité, maintenu en 2004 : article 233 C.civ. le divorce
peut être demandé par l’un ou l’autre des époux ou par les 2 époux lorsqu’ils
acceptent le principe de la rupture du mariage sans considération des faits a
l’origine de celle-ci. Seul compte, le fait que les époux acceptent l’idée de
divorcer, le principe du divorce. Seul importe le constat d’échec de l’union sans
référence au cause, sans le double aveu. On occulte les raisons de l’échec du lien
conjugal. C’est un divorce remède.
§2 ; LE RÉGIME
Effets cf section 4
§1 ; LA PHILOSOPHIE.
Evolution des mœurs, on considérait que le délai était trop long, assumer
totalement les torts= injuste. Le législateur de 2004 a mis en place un délai de 2
§2 ; LES RÉGIME.
A ; LES CAUSES.
1 ; SÉPARATION PROLONGÉE
B ; PROCÉDURE ET EFFETS.
Ce divorce, le seul établi en 1884, repris en 1975. Discussion sur son maintien en
2001. 2004 maintenu : lié a l’idée de justice conjugale. Est responsable de la
«faillite de l’union ». Divorce pour faute aux torts de l’un, des deux.
§1 L E S CAUSES
Dans ces deux cas, cetaient des causes peremptoires : le juge ne pouvait que
prononcer le divorce. Le juce était lié.
En 1975, la loi qui reforme le divorce, divorce pour faute maintenu, mais il
n'existe plus que 2 causes :
Cause facultative, le juge apprécie les élément présentés afin de savoir sils
correspondent a la définit
- Cas particulier : Condamnation d'un époux a une peine prévue a l'article 131
-1 Code pénal. Le juge devait prononcer le divorce contre lui. Infraction
constaté juge prononçait le divorce SAUF FAUTE DU DEMANDEUR EN
DIVORCE POUVAIT JUSTIfier la condamnation.
En 2004 : l’époux condamné ne voit pas forcement le divorce prononcé contre lui.
Article 242 : une seule cause.
- Ces faits constitutifs de la violation… ont été faits pendant le vie commune,
mais aussi après bien que séparés de fait. On peut leur reproche une viol°. On
peut aussi retenir ces faits pendant l’instance de divorce. La faute doit être
imputable a l’un des époux auquel on la reproche. I.e. a contrario lorsque ce
fait est accompli par un époux mais ne lui est pas imputable cela ne peut pas
être une cause de divorce. Par exemple : hypothèse de la fm : le viol d’une
femme. (pas de faute d’infidélité ici) ; le pacte entre les époux (de séparation
amiable, de liberté) les pactes ont une incidence : enlève a la violation son
aspect fautif. 3) les faits commis sous l’empire de l’altération mentale (faculté
mentale gravement altérée… sauf si la pers n'a pas ses facultés mentales
parce qu’lle boit : il y a une faute a l'origine de la faute.).
A cote de ces devoirs, émerge les devoirs de respect, loyauté depuis lajoue du
devoir de respect… ce devoir sera ++ invoqué dans un cas de divorce.. !!!!!
- La faute est un fait juridique : rapportée par tout moyen y compris par aveu de
la pers fautive : 259 C.civ.
- le constat d’aldultère :
peut être prouvée par tout moyen. Cnstat d’hussier. Article 259 -2 C.civ. traite
de ce type de preuve précise que ces constats sont possibles mais peuvent
être ecarté des dabts s'il y a viol° du domicile ou atteinte à la vie privée. En
réalité, c'est possible si autorisé par une juge. (6h du mat’, les amants au lit.).
adultere par autre manière : filature des detectives privés.
- la lettre missive :
Les règles sont différentes : on peut produire ces lettres sans les 2 accords
malgré l’inviolabilité de la correspondance. Etendu au journal intime qui peut
être produit civ. 2e 6 mai 1999 ; et sur les courriels : civ.1 18 mai 2005 ; un
mail par téléphone civ1 17 juin 2009. On peut produire ces lettres sans
laccord.
une limite : on en peut verser au débats des éléments obtenus par fraude i.e.
quand on n’intercepte le courrier.OU violence.259-1 C.civ.
- le témoignage :
recevable sauf celui des descendants. 259 C.civ. pas d’intervention dans la vie
privée de leur parents. Vrai quand descendant sont majeurs.. et encore plus
mineur. Règles largement vu par la jurisprudence : toute déclaration des
descendants (touts les descendants : communs ou non, les conjoints des
descendants et concubins, en 2006 a refuse d’admettre le témoignage de l’ex
concubin d’un descedant.
- le plus simple : contester les faits qui sont reprochés. Les faits n’existent pas.
Les faits ne répondent pas aux critères de 242 C.civ.
- la réconciliation : visée a l'article 244 C.civ. def : c'est lorsque l'époux victime
du comportement de son conjoint pardonne a l'époux coupable et que celui-ci
accepte le pardon. Le pardon rend irrecevable la demande en divorce pour
faute. Il ya des conditions :
- La faute du demandeur :
§2 LES PROCÉDURES
A ; LA PROCÉDURE
Limites a constater dans les motifs du jugement fait cause de divorce. Protection
de l’intimité de la vie privée. Règle 245-1 C.civ.
B ; EFFETS
- no d-i
Liberté pour lavenir La rupture du mariage va redonner la liberté aux époux pour
lavenir. i.e ils ne sont plus tenus l’un envers l'autre dobligation dordre perso
(fidélité, communauté dee vie…) ; ils peuvent aller avec un tiers, se remarier
(sans délai de viduité).
Le mariage subsiste pour le passé : c'est cela qui fait la grande différence avec la
nullité du mariage. Le divorce n’esr anéanti que pour l’avenir ;
§1 ; LA LIQUIDATION DU PASSÉ
Cela concerna la liquidation du reg mat et le sort reservé aux avtg mat.
Quel que soit le reg mat même en séparation de bien, il existe quand mm un
enchevetrement d’intérêts patrimx entre les époux : achats en commun, les
dettes communes, mise au service de la famille des biens…
Ces mesures sont utiles ; cela permet d’anticiper en amont. La loi fait obligation a
celui qui demande (assigne) de fournir une proposition de règlement des intérêts
pécu et patrimx des époux. 257-2cciv.
En 2004, art 267-1 C.civ., le législateur avait mis en place tout un calendrier pour
mettre en place tout une procédure de liquidation du reg mat avec des délais (qui
allait jusqu'à un an) pour accélérer la liquidation. La loi 12 mai 2009 a supprimé
art 267-1 C.civ.il renvoie au code de procédure civile. La loi a transféré la
compétence au jaf de la liquidation des intérêts patrimx des époux qui relevait
auparavant du TGI.
La place des accords des époux : l’art 267 C.civ. le juge le fait A DEFAUT DE
REGLEMT conventionnel.
§2 ; L ’ A M É N A G E M E N T DE L’AVENIR.
A ; LA PRESTATION COMPENSATOIRE :
Caractère alimentaire, son étendu va dépendre des besoins des créanciers, des
ressources du débiteur. Elle est insaisissable, elle n’est pas susceptible de
compensation. On ne peut faire de compensation avec une prest alim ou
compensatoire.
- Pension alimentaire : rente qui dépend des ressources et beoisns actuels des
parties, elle est revisable,
Les relges qui gouvernent la prestation compensatoire, les parties sont libres den
décider autrement dans la convention le juge appreciera… arrêt 1984 civ 2
25janvier. Cette distinction peut parfois devenir plus floue
- 1e hypothèse : quel que soit le cas de divorce : le juge peut refuser daccorder
prestation compensatoire en fonction des critères visés a l'article 271 C.civ.
ces éléments sont pris en considération par la juge pour refuser loctroi dune
prestation comp.
- 2nd : pour le seul divorce prononcé pour faiute aux torts exclusif, le juge pourra
en equite au regard des circonstances particulière, le juge peut refuser une
prestation compensatoire : moraliser la situtation, l'époux fautif serait
deplacé, immoral daccorder prestation compensatoire puisqu a l origine de la
dissolution.
Il faut tenir compte des ressources et besoins actuels mais aussi de leur ampleur
dans un avenir prévisible ; cette règle va être précisée par le législateur, loi de
2000 et 2004 se sont a lister nombre d’elements pris en compte pour le juge… les
éléments pris en considération :
- Les sommes qui sont versées au titre de la réparation des accidents du travail
et les sommes versées au titre de la compensation d’un handicap 272 al.2
introduit pas loi du 11 2 2005 : ces sommes n’entrent pas en compte pour le
calcul de la 28 oct 2009 qui a considéré que l'allocation aux adultes handi
devait être prise en considération parce qu’a la diff du droit a compensation,
c'est une allocation qui vise a assurer revenu et ne se rattache pas au droit de
la compensation d’un handicap. Civ ;1 28 10 2009.
- La vocation successoral : celle que l'époux aurait sans doute, ce n'est pas du
certain 21 9 2005 civ. 1.
272 C.civ. : on lexige pour la prestation compensatoire. Mais on espere que les
parties sy conforme mais cela n'a aucune force contraignante. Même s'il ne la
produise pas, ce n'est pas une condition dirrecevabilité Civ 2005 11 janvier.
A-LE CAPITAL
la rgle est pose a 270 al.2 C.civ. la prestation compensatoire prend la forme d'un
capital dont le montant est fixé par le juge.
Le versement du ccapital :
art 275 C.civ. prévoit la possilité d'un versement fractionné du capital mais un
versement uqi ne peut setendre a une période sup a 8 ans. Indexe, 275-1 permet
la possibilité de cumuler les 2. Indexation possible.
En 200 et 2004, rutpure a la pratique du capital ; la rente est prévu a l'article 276
a titre exceptionnel le juge peut par décision spécialement motivée en raison de
l'âge ou de letat de santé du créancier ne lui permettant pas de subvenir a ses
besoins fixer la prestation compensatoire sous forme de rente viagere.
La rente est viagere. Nécessairement, i.e. elle doit être versée pendant toute la
dureee de vie du créancier. Le débiteur a le choix entre soi le capital soit une
rente a vie… pendant toute la durée de vie du crenacier.
B ; LA RÉVISION DU MONTANT
Le législateur en 2OOO a entendu donner plus de souplesse mais dans des limites
tracees, cela ne concerne que les rentes, le capital est versé une fois pour toute.
la révision du montant ne concerne que la rente.
reviser le montant est possible
- supp
- chômage
Situation du créancier :
- remarier ?
pour les divorce par consentement mutuel ; il est possible de modif cette
convention par une nouvelle convention ce qu il avait initialement prévu.
prévoir une clause de révision qui permet au juge de reviser la prestation
compensatoire en cas de changment important 279 C.civ. al3
il est possible qu ils recourent au possibilité de droit commun.
compensatoire peut être prise sur les héritier a titre particulier (qui ne reçoivent
qu’un bien de la succ.). on va payer la prestation comp sur les biens transmis a
titre univ puis ensuite a titre particulier (on va proportionnellement réduire les
legs particuliers !!!! ) sauf si le de cujus en a décide autrement (le défunt aura pu
dire que le legs particulier soit accordé en priorité sur les autres.)
Toutefois, souplesse :
loi 2004 a permis aux héritiers de demander le maintien des modalités de
règlement fixé initialement. Dans ces cas, ils deveinnent personnellement tenu de
ce versement du K ou de la rente. Pension de reversion peuvent être utilisé pour
faire baisser le montant .
ils deviennent débiteur et peuvent aussi faire valoir les modalités de révision.
B ; LE LOGEMENT FAMILIAL.
- locataire
- propriétaier (1 ou 2).
- Si le logement était loué par lun des conjoints : le juge peut décider que le bail
sera attribué a l'autre en fonction d’intérêts sociaux (prof dans les locaux) ;
intérêts familiaux (enfants – no changement d'un cadre de vie 1751 C.civ.).
_____________________
La SC est la situation de 2 époux qui ont été dispense par le juge de vivre,
autorisé par le juege a vivre séparément, pour autant la mariage est maintenu.
C’est une institution vivante encore pratiquee, pratique stable. La proportion
entre SC et divorce. Institution ancienne :
Au cours du XXe siècle : « divorce des catho », aujourd'hui « anti chambre d’un
divorce ». préambule au divorce.
296 C.civ. qui dispose que la séparation de corps peut être demande par lun des
époux dans les mêmes cas et dans les mêmes conditions que le divorce. Il y a une
séparation de corps par consentement mutuel, acceptée, pour alt def du lien
conjugal, pour faute.
pour toutes les conditions on se réfère au divorce. Sauf qu on se réfère a une SC.
Même règle procédurale.
renvoi aux fins de non recevoir.
renvoi aux croisements des divorces.
- Epoux sont tenus du devoir de fidelité. Ils ne peuvent pas tromper le conjoint
même en cas de séparation de corps. Juge du fond souples : adultere admis
comme cause de divorce (faute ; faute commise pendant la sc.) faute cause
facultative. Les fautes alleguees = 242 C.civ. le juge s edemande si c'est une
faute cause du divorce.
- Vication succ subsite entre les conjoints MAIS le législateur précis equ pour les
SC par consenetment mutuel, il est possible de retenir une renonciation aux
droits successoraux (301 C.civ. ) la sc se rapproche d’un divorce.)
- Séparation de corps peut cesser par la reprise de la vie commune. 305 C.civ.
entre les époux, aucune condition de forme, aucune exigence, mais pour être
opposable aux tiers, il faut qu elle soit constaté par acte notarié soit faire
l'objet dune déclaration a lOEC. Publicité va être faite en marge des actes de
naissance, de mariage. A ce moment, a l'égard des tiers, il y aura
reminiscence du mariage effacement des effets de la sc, sous une réserve,
subsistera la séparation de biens. Il est loisible aux époux de changer de rm
(1388 C.civ. ?. ??)
o Divorce pour alt def du lien conjugal :2ans de séparation le conjoitn qui
aura accepté sc par convention mutuel, no accord pour divorce, il va
intente une nouvelle procédure : divorce pour alt def du lien conjugal.
307 al1 dans tous les cas de sc, la sc peut être « converti » par une
demande en divorce par consenemt mutuel.
La séparation qui n'est pas réglementée. Ce n'est pas une institution. Pas
reglemente de manière globale. Il s'agit dune situation de fait qui a vocation de
rester hors du droit, neanmoins, s'il ny a pas de statue, en certianes circonstances
il y a embryon dorganisation juridique ;
§1 ; LA DÉFINITION DE LA SF
SF est une situation de fait qui suppose 2 éléments, élément lateriel, intentionnel
§2 ; ORGANISATION DE LA SF.
o Autor parentale
SF sera amenagée ou lun des conjoints va subir une violence. Le jugge pourra
autoriser a résider séparément ; possibilité de demander de cohabiter
séparément : le juge statue sur CCM et sur autor par … ce n'est pas une
autoristion pérenne. Dans les 4 mois il faut une demande en divorce sinon devient
caduque.
- Concubinage juvenile.
- Concubinage
Loi 15 nov 1999 pose une defintion du concubinage 515-8 définition légale La loi
du 15 nov 1999 a bouleversé le schéma familial. Création aussi du PACS (pacte
civil de solidarité.). statut alternatif, autre mode de conjugalité, pose problème de
conjugalité.
CHAPITRE 1 ; LE CONCUBINAGE.
Pendant longtemps le conçu n'était pas def par la loi, les tribunaux cernaient la
notion. En fonction de la question a traité il retenait une élément de définition
différent.. toutefois, il y avait une constante imposée par la Cour de cassation :
elle precisait qu’au-delà, lunion ne concernait que lunion d'un homme et dune
femme ; la Cour de cassation considérait que le conçu était lombre portée du
mariage. Cette solution posée : Soc 11 7 1989, Civ3 17 12 1997, ce qui emportait
des csq importantes, csq que pour les conçu hetero sex. Les couples homo
n'étaient pas concernés (sauf disposition légale contraire ;..).
Les couples homo ont demande la reconnaissance dune union ouverte pour eux.
La loi 15 11 1999 a fait les 2 : définition du conçu 515-8 le conçu est une union de
fait caracterisé par une vie commune presentant un caractère de stab et
contiinuité entre 2 personnes de sex différent ou demm sex qui vivent en couple.
….
Le concub se caractérise par une vie commune stable et continue. Elément de fait
soumis a lappreciation souveraines des juges du fond le législateur n'a rien dit
quant a la lpreuve.
Droit commun de la preuve : fait = preuve par tout moyen. Certificat de concub
qui peuvent être delivré en mairie. Preuve de la situation de concub pour produire
certains effets.
Le droit n'a fait que poser une définition. Jamais de statut du concub ; des
dispositions traitent de manière eparse du concub ;
- Nom
- Solidarité.
- No devoir de fidelité
- No régime primaire, no CCM (au charge de l’union ici), chacun expose les frais,
pas de recours contre l'autre
- No solidarité ménagère
- No vocation successorale.
C'est une situation de fait. Dans les faits vont se faire enchevetrement
patrimonial, que faire quand le concub cesse et qu il fait faire les comptes.
B ; LA FIN DU CONCUB
o No prestation compensatoire
- Régler le passé :
o Les concub reprennent chacun leur bien. Savoir ce qui est a chacun est
délicat, sans preuve, le bien est en indivision entre les deux, il devra
ettre partagé. C'est bien par bien qu on va trancher quand il y a litige.
Pour régler cette situation, c'est compliqué de faire les comptes :
société créée de fait (société créée de fait : 2 personnes au moins
(seulement) se sont comporté comme des associés sans avoir volonté
de constituer une société. On a eu lidée de lappliquer au concub :
• Nature bien
• Numeraire argent
• Industrie travail
Concub benefique au concub. Et inversement : invocable par les tiers contre eux.
Le concub n'est pas pris en compte par le droit fiscal. Parfois c'est avantageux :
certaines prestations socilaes plafonnées.
CH APITRE 2 ; L A PACS.
Pacs est un statut offert au couple non marié pour reglementer leur union. C'est
une autre forme de conjugalité que le mariage. pAcs introduit par loi du 15 nov
1999 et régit par les articles 515-1 à -7 C.civ. donc dispositions dans le livre des
personnes.. Important car a la lecture de -1 on découvre que le pacs est un
contrat : ambigüité : c'est une convention et pour autant c’est un mode de
conjugalité.
Genèse du pacs : adoption 1999 a été precedé d’un débat. Revendication pour
reconnaissance de lunion et d'un certain statut. Le législateur n’a eu de cesse
d’insister pour le contrat pour reglementer les intérêts matériels. Si ce n'est que
pour cela, alors on peut louvrir a des amis, a des frères et sœurs, l’ouvrir
largement… le législateur a interdit un pacs entre frere et sœur, il a exige un
couple (même homo). Il s'agit d’un statut qui vise a reglementer la vie d'un
couple. Ambigüité evidente en 1999 : contrat et mode de conjugalité de l'autre.
Quelque temps après, cette loi a été faite a la va vite, et fallait la reprendre : loi
23 juin 2006 qui modifia la loi du 1999 (dans lindifference générale). Alors que ce
n'a pas été qu un ajustement de règle. Ca renforcait le cote mode de conjugalité
et a rapproché le pacs du mariage. Mariage de plus en plus fragile.
Les stats :
§1 ; CONDITION DE FOND
Article 515-1 C.civ. qui dispose que le pacs contrat conclus par 2 pers phys
majeur de sexe différent ou de même sexe pour organiser leur vie commune.
Il faut
- 2 personnes physiques.
Contrat,
o Existence du consentement
Absence de consentement
Vice de consentement
• Erreur
• Violence
o Pas s de pacs avec une personne qui a déjà conclu un pacs 3° 515-2
- Inceste.
§2 ; C O N D I T I O N S DE FORME.
515-3 C.civ. : le pacs est une convention signée par les parties. Acte écrit a peine
de nullité.
Une fois cette convention signée, établie, elle fait l’objet d’une déclaration au
greffe du tribunal d’instance. Mode de conjugalité => publication au greffe. (no
OEC pour ne pas aviver la polemique a l'égard du mariage.). exigence a peine de
nullité du pacs.
Il nauront qu a être présent, l'assistance n'est pas requise. Pour le déclarer ils
peuvent le faire seul… (pas besoin de la personne dassistance.)
Les parties vont voir le greffe et produire soit loriginal, soit une expedition (si
passé par acte authentique.). Il doivent présenter des pièces justif de leur
identité, présenter des pièces qui presentent l’absence des empêchements (no
mariage, pas d’inceste …). Au vu de ces pièces, le greffier enregistre ou non le
pacs : il vérifie que les conditions légales sont remplies. Mission de contrôle. Si les
conditions sont reunies : il inscrit la déclaration sur un registre, il date et vise
515-3 C.civ. précise qu’une fois le pacs enregistre, le greffier doit faire procéder
au mesures de publicité. Le greffier avise l’OEC sans délai du lieu de naissance
des 2 intéressés. Et ce sont ces OEC qui feront mention en marge des actes de
naissance du pacs enregistré. Avec indication de l’identité de l’autre personne.
Ces règles sont applicables en cas de modification du pacs (écrit, remise au greffe
ou LRAR du TI qui enregistre, et procède aux mesures de pub.).
- Le nom de famille
- Nationalité
- Loi 2006 impose une devoir d’assistance : 515-4 les partenaires s’engagent
a une assistance réciproque.
Devoirs imperatifs, d’OP. pas possible de lecarter par le pacte (une clause.).
volation = responsabilité contractuelle.
Les règles mises en place presentent analogie avec les règles du mariage et
régime matrimonial. Pour letudier on distingue régime primaire et régime
matrimonial.
Droit de la famille L1| Rennes 2009-2010
95
- « CCM » : Article 515.4 dispose que les partenaires sengagent a une aide
matérielle et le législateur de 2006 précise que la fixation de laide est fixé
dans convention : le législateur affirme , si rien n'est prévu, aide proportionnel
aux facultés respectives des époux. Analogie evidente par loi du 12 mai 2009
(simplification du droit.) compétence du JAF en la matière, 213 -3 COJ : le JAF
est compétent pour la CCM et du pacs. En deduire ? toute la jurisprudence
pourra sappliquer a laide materielle en matière de pacs. Même régime. En cas
de violation responsabilité contractuelle.
1 ; LA SOLUTION LÉGALE.
515-5 C.civ. suivant lequel chacun des partenaires conserve ladm°, jouissance,
libred dispos° de ses biens personnels. Chacun d eux reste seul tenu des dettes
personnelles nees avant ou pendant le pacs. (sous réserve de l hypothèse de la
solidarité ménagère de vie courante.). chacun ses biens, chacun ses dettes.
(séparation de biens. ). Il faudra apporter la preuve propriété qu on a de son bien.
Prorpieté entachée équivoque. Pourtant la loi précise que chacun des partenaires
doit prouver la propriété il peut le faire par tout moyen. Dès lors il aura tout
pouvoir sur les biens, et les dettes y afferentes. Sans cette preuve, le bien est
reputer appartenir indivisement a chacun pour moitié (en indivision.). dans cette
impossibilité de preuve : indivision. C'est ce meca que le législateur laisse aux
parties quand elle envisage de régler les problemes patrimoniaux.
2. AMENAGEMENT CONVENTIONNEL
Même s'il ont contribué a lachat de manière illegale, même si un seul l’a achete…
- Les biens ou portion de biens qui ont été acquis a laide de deniers qui
appartenait a lun des partenaires avait acquis avant l’enregistrement de la
convetion. Même si ces biens sont acquis après.
Pour ces deux categories (dernières) lemploi de deniers reçu par succession ou
acquis anterieurement, precision que l’acquisition est permise grâce a de tel
deniers. Sans precision, le bien sera indivis.
3 ; LES EFFETS :
515-3-1 précise les dates des effets du pacs.
o Publicité accomplie
515-7 C.civ.
- Par le mariage de l’un des partenaires, voire par les partenaires entre eux.
§2 ; EFFETS DE LA DISSOLUTION.
- Tiers : publicité.
Autre precision (loi 2006), évaluation des créances entre partenaires. Cette
évaluation se fait par rapport 1469 C.civ. (recompenses…). Il est possible de
prévoir une solution différente, en outre ces créances peuvent être compensé par
les avantages que leur titulaire a retiré de la vie commune. La loi précise qu’en
réalité : notamment en ne contribuant pas a hauteur de ses compétences aux
dettes contractées pour la vie courante.
2 partenaires : pas de contribution pendant vie courante a hauteur de ses
revenus. (compensation…). Apparait laide materielle fixée lors de la vie du pacs.
P ARTIE 2 : L ’ ENFANT
L’enfant vient du latin INFANS i.e. l'enfant en bas âge. Cet enfant se definti par sa
conditin juridique. L’enfant a besoin d'être protege. Incapable de protéger ses
intérêts. De sorte que le droit etablit un statut particulier pour établir cette
protection. Il se définit par sa lignée, dans sa lignée : i.e. par rapport aux liens de
parenté. Depuis toujours. Le droit s’est intéressé a la filiation de l’enfant.
On ne peut faire abstraction du mode de conjugalité des parents (il existe des
règles selon que les parents soient mariés ou non.)…
Simplifié mais pas aussi simple, en matière de filiation on ne peut faire toujours
simple, il y a des arbitrages a trancher. Le législateur ne peut pas tout prévoir…
pour mener a bien cette étude :
SECTION 1 ÈRE
PREUVE ET PRÉSOMPTION
Vérité biologique : preuve des liens de sang unissant l’enfant a sa mère a son
père : présomption.
- Mère : C'est la femme qui accouche qui est la mère. Fait juridique qui ne
soulève pas de problematique.
§1 ; DATE DE LA CONCEPTION.
Date on peut la connaitre… la loi pose des règles. Elle part d'un fait connu : la
naissance, et elle va endeduire la date de la conception. 2 présomptions qui sont
de ++ précise :
Dapres 311 al.1 : l'enfant est conçu du 300e et 180e avant la naissance. Presque
entre 6 et 10 mois de grossesse. Dans cette période se trouve la date de
conception de l’enfant (disposition de 1804). En 1804 c'était une présomption
irrefragable (enfant nécessairement conçu pendant cette période). En 1972, les
médecins ont affirmé qu on ne pouvait écarter des situation marginale : d’où
présomption rendue simple. (possible de rapporter la preuve contraire par tous
moyens.)
Exemple : bénéfice d’un capital décès. (conçu avant décès oui, après non.). cette
règle appliquée par la jurisprudence avant 1972. Reprise en 1972 qui a précise
qu’il était possible de rapporter la preuve contraire.
Reprise en 2005.
§2 ; LA POSSESSION D’ÉTAT.
Mais en matière de filiation, cela a un rôle important : on part d’un fait connu
(manière de vivre des interessés.) on en déduit un fait inconnu – la filiation. La
plupart du temps ca correspondra. En pareil cas, la loi accorde de l’importance a
la vérité sociologique même parfois au point d’empêcher les liens de sang d'être
établi.
La PE voit son rôle accru aujourd'hui : 1982 (loi 25 6 => preuve de la filiation
naturelle.) ; rôle accru par jurisprudence. Consacrée par lordo du 25 7 2005.
A ; LES ÉLÉMENTS DE LA PE
311-1 et -2 C.civ.
o La réputation :la fama. Manière dont les relations entre les intéresses
sont percus par l’entourage, l’administration, la société. Unis par un
lien de filiation est il considéré??
B ; LES CARACTÈRES DE LA PE
- Publique : la PE ne doit pas être clandestine. Ne doit pas être cachée aux yeux
des tiers. Cf FAMA
- Non équivoque : PE équivoque ? 2 hommes qui soccupent d'un enfant. Qui est
le père ?
Le droit de la filiation est libéralisé. (Lorsque les parents ne sont pas mariés…).
Mais il existe des hypothèse ou n’existe pas de possibilité detablir filiation :
- Enfant qui n’est pas né vivant et viable : 318 C.civ. aucune action n'est recue
quant a la filiation d’un enfant qui n'est pas né viable. (enfant mort-né).
L’enfant n’a pas de personnalité juridique, donc la question de la filiation ne
s’explique pas. On ne peut dresser d’acte d’état civil. Filiation ne peut être
établie.
- L’enfant incestueux 310-2 cci ; s'il existe entre père et mère de l'enfant l’un
des empêchements a mariage prévu aux article 161 et 162, la filiation déjà
établie a l'égard de l’un il est interdit detablir la filiation a l’égard de l’autre
une filiation par quel que moyen que ce soit.
ne pouvait ... maintenu en 2005, la loi 2009 (16 janvier 2009) supprime cette
interdiction : désormais : pas de FDNR a l’action en recherche de paternité.
Enfant sera pupille et immatriculé, puis adopté, enfant une fois placé ne peut
plus établir lien de sang. Pour être complet : jurisprudence récente. Parler du
père de l'enfant qui va naitre sous X, le père voudrait prendre en charge
l'enfant, d’où problème pour établir la naissance : le père peut reconnaitre
avant l’accouchement. Hors difficile puisque pas de nom (nom disparait
complétement), s'il essaye de reconnaitre après il va être oblige de dire le lieu
d’accouchement, si pas de mère => difficile de raccorder la filiation sans la
mère… s’écoule du temps, entre temps, immatriculé, interdiction d’établir la
filiation… 62-1 C.civ. (22 1 2002) si transcription de la reco patern s’avère
impossible du fait du secret de son identité opposé par la mère le père peut
en informer le procureur de la République celui-ci procède a la recherche des
dates et lieux d’établissement de l’acte reconnaissance de l’enfant. Espèce
récente : pour les grands parents. Cour de cassation 8 7 2009.
Mode normal detabl de la filiation. Hypothèse que les parents soient maries ou
non. En2006, 8 enfants sur 10 nes de parents non mariés voyaient leur
filiation établie de façon non contentieuse. Le nombre de naissance hors
mariage s’est accru. En 2009, 53% des naissances seraient eds naissances
hors mariage.
§1 ; F A L'ÉGARD DE LA MÈRE.
A ; LA RÈGLE.
- L'enfant soit bien celui dont elle a accouché. Plus délicat de savoir si celui qui
se prevaut de la F est bien la personne dont a accouché la femme.
On va presumer que l'enfant qui se prevaut de lacte de naissance est bien celui
dont la femme a accouche. Par ce raccourci, la mention du nom dans lacte de
naissance du nom de la mère vaut F. Cette déclaration de naissance ne suscite
pas beaucoup de difficulté (établie dans les 3 jours de lacc ; par le père ; par
l’OEC qui se deplace dans les cliniques parfois.) mention de lacte relatives a
l'enfant (sexe, prénom, nom, d'autres mentions relatives a lacc date lheure lieude
naissance, et les parents mère et père)
B ; LA PORTÉE DE LA RÈGLE.
La portée était modifiée par l'ordonnance du 4 juillet 2005. Avant 2005 : mode de
F usuelle pour la famille légitime. Moyen detablir la F a l'égard dune femme
mariée. Extension de la règle a toutes les femmes. (on ne distingue pas selon que
la mère est mariee ou non…). Pourquoi letendre ? parce qu on a fait valoir
évolution sociologique en la manière. La femme souhaite établir sa F a legar de
l'enfant, c'est naturel. C'était dautant plus nécessaire car avant il y avait effet
pervere : la plupart des femmes non mariées ignoraient cette circonstance, les
femmes pensaient qu elles avaient établi la F avec l’enfant.
§2 LA FILIATION PATERNELLE. FP
Lordo va traiter de la présomption de paternité, présomption maintenue même si
elle peut être écartée dans certaines situations.
Cette présomption est posée a l'article 312 C.civ. en vertu duquel : l'enfant conçu
ou ne pendant le mariage a pour père le mari.
Présomption très ancienne, remonte au droit romain (pater is est..). cela signifie
que dès lors que la femme est mariée, que le nom du père figure dans lacte de
naissance, ce mari est présumé être le père de l'enfant. Il y aura un déplacement
de l'objet de la preuve. De la mention dune femme marié on va deduire la FP de
l'enfant du mari. A contrario si la filiation de la mère tombre, la FP tombe aussi =
c'est lindivisibilité des F°. la filiation rattache en même temps a la femme et a son
mari.
1 ; FONDEMENT DE LA RÈGLE.
Pourquoi conserver en 2005 ? tout simplement, parce que c'est une règle de
simplification considérable. (difficile detablir qui est le père… les procedes
techniques seraient une atteinte aux liberté indiv.) trouver d'autres maoyens
detablir la filiation. Instrument de simplification, ca repose sur le plerum que fit
(maj des cas).
Distinctin persistantte cependant : Cela ne sapplique pas pour les hommes non
mariés. Le concubin, lunion libre est lunion de personnes dont on ne veut que le
droit sen mele. Donc on ne peut imposer de formalités qui ne veut pas se
soumettre au droit.
- Les enfants concus avant mais nés dans le mariage. Homme qui épouse
femme enceinte
- Enfant né plus de 300 jours après homol (conv definitiv, conv des mesures
provisoires). Après cette date les époux ne sont ptenus du devoir de
communauté, donc on peut doute que les enfants soient nes des œuvres du
mari. No P.P
- Il faut aussi qu il soit ne moins de 180 jours après le rejet def de la demande
ou de la reconciliation. Les époux ne divorce pas ne se sc pas. Le juge rejete
leur demande. Ou les époux se reconcilient. On n'est plus dans une période de
séparation légale. Mais si les enfants sont nes moins de 180 de ces
événement, ont été concus avant. Moins de 180 jours = conçu pendant la
période de présomption légale.
2e hypothèse : il s agit d’une séparation de fait : 313 C.civ. qui précise que la
pres de pat lorsque lacte de naissance ne désigne pas le mari en qualité de
père. Une femme marié accouche sous nom de jeune fille ( le couple est
séparation de fait, le couple ne sentend plus, lenfnat peut ne pas être celui du
mari).
Pour que la P.P soit rétablir de plien droit, il faut 2 conditions. Il faut la pe a l'égard
du mari i.e. le mari se comporte comme le père de l'enfant. Dans ce cas, le P.P.
est retablie parce que l'enfant est né de ses œuvres (peut-être) ; au delà de la
vérité biologique, on considère que si l'homme se comporte comme père elle est
retabloe (au nom du paix de la famille on ne va pas perturbe cette paix même si
cela ne correspond pas a la vérité bio (il n'est pas le vrai père)– encore faut il que
le vrai père nait pas établi la F°…- si un autre père etablit la F° : contestation de
la F° a l'égard du tiers (délai pour agir prescrit ?) principe chronologique avant de
solliciter la rétablissement de la P.P.
Dans ces 2 conditions dexclusion il est possible d'agir en justice pour faire rétablir
la P.P. (action contentieuse…).
SECTION 2 ; LA RECONNAISSANCE
Lorsque la F° n'est pas prévu section 1 (par la loi), alors elle peut letre par une
reco de pater ou de mater faite avant ou après la naissance. Il est précise que la
reco netablit la F° qu a l'égard de son auteur. I.e. qu a l'égard de l'auteur de la
reco (divisibilité des filiations.).
Domaine était large car mode de F° lorsque les couples n'étaient pas mariés.
Depuis 2005, cela sapplique que les personnes soient mariés ou non.
1 ; LA MÈRE.
- La mère non mariée : aujourd'hui c'est toujours un moyen pour les meres non
mariees detablir la F° 311-25 permet de mettre leur nom dans lacte de
naissance. Le nombre de reco mater va donc diminuer… ce mode
detablissement va aussi fonctionner
2 ; LE PÈRE
La loi en 2005 a consacré une solution tradi : reco ante natale. Et de manière
générale on peut reco un enfant avant sa naissance. Ce qui peut suscite des
difficultés… ce n'est pas une hypothèse rare : 58% reco antenatale.
- Accouchement sous X.
Le législateur permet d établir la F° d’un enfant décédé. Mais ce n'est pas interdit
par le législateur (F° possible d’un enfant décédé).
§2 ;L E S CONDITIONS DE LA RECONNAISSANCE.
Ambroise colin qui au début du XXe siècle a degagé les 2 sens de la reco. La reco
est l'aveu d'un fait passé (entretien une relation charnelle a l'égard de l'homme).
La « reco confession. ». c'est aussi un engagement pour lavenir. L'engagement de
faire entrer lendant dans sa famille la « reco admission ». – a connaitre les 2-
Formalisme pour que celui qu manif cette volonté soit pleinement conscience de
lacte.
A ;CONDITION DE FOND
La reco est une manif de volonté, acte personnel, volonté personnelle de la reco
qui doit être exprimée/ la reco doit emaner de la personne elle même. Il est
possible que ce soit un mandataire (mandat spécial , précise ce que le mandataire
peut faire.) et soit donné par acte authentique.
Elle n'a pas besoin des parents, un parend peut reconnaitre l’enfant.
La manif doit etr elibre et éclairée. La volontée ne doit pas être entaché d'un vice
de consentment. I.e. ne doit être entaché par lerreur, le dol ou la violence. On
oblige quelque un a reco l'enfant, la reco ne sera pas vvalable nullité relative-
demandee par son auteur.)
La reco doit être faite dans lacte de naissance par acte reçu par OEC soit par tout
autre acte authentique. A chaque fois, cet acte va être daté, cet acte aura date
certaine, authenticité de la reco. Les différentes fomes qu peut prendre la reco :
Iil informe le procureur de la rep, fait procéder au diligence utile pour que
la mère soit informée de la reco du père. C'est le premier cas de figure. A
noter : manif de volonté, récemment, la cour de cass : reco emanait d'un
actde décès. Civ.1 14 janvier 2009 refusant dadmettre une reco dans lacte
de décès.
Acte authentique devant notaire : linteret : cette reco peut ne pas sortir du
bureau du notaire. Par contrat de mariage.
§3 ; LA PORTÉE DE LA RECO.
La reco va établir lien de filiation entre l'auteur et l'enfant. Elle constate un liend e
f° pre existant. Elle aura un effet déclaratif. Conséquences importantes : puisque
c'est un acte déclaration, il y a toujours eu filiation, cette reco aura un effet
rétroactif. Retroagir au jour de la conception de l'enfant. Important : si l'enfant est
décédé et qu il a des biens, qu une succ a été liquidé, il faut reliquider la succ. De
même lobligation dentretien : du au jour de la naissance, la mère peut lui
demander le rembourement de frais non assumé dans l’intervalle. Limite : théorie
de l’apparence : reconnaissance par âge adulte (enfant marié mineur,
autorisation de sa mère pour se marier, le père revient après le mariage… on
applique la théorie de lapparence.). un acte déclaratif, rétroactif, un acte
oppposable erga omners (opposable a tous.) tous doivent respecter cette F°. acte
irrevocable. I.e. une fois sa volonté manif, on ne peut la retracter. On ne peut plus
établir la filiation. En revanche, on peut contester la F° etablit pas reco. (cela ne
corresp pas a la vérité biio ; on conteste la F° ;conteste que la F° est non
Droit de la famille L1| Rennes 2009-2010
111
conforme au lien de sang). Faut la preuve qu on n'est pas le père de l'enfant. (en
France, il y a une tradition : reco de complaisance : c'est le fait pour un homme
depouser une femme ; reconnaissance des enfants de cette femme. Quelque
années plus tard arrivent les diificultés : il ne pourra pas revoquer, mais pourra
agir en justice pour contester la F°.). Reco de complaisance que les delais sont
brefs, les enfants deviennent les siens a vie. lefficacite de la reco va être limitée.
Pourquoi limitée ? parce qu on ne la connait pas (celle devant notaire, qui reste
secrete). Resurgit au moment de la succession ; parce qu on ne pourra pas
recoller la f° des femmes qui ont accouché sous X (père qui veut etbalir la f°).
SECTION 3 : 3 E
MODE DETABLISSEMENT : LA F° PAR PE.
- Etablir une F° ; mode marginal. (reco ou acte etat civ.) si AEC ne sont pas
dresse cela concerne que les dom du fait de notre société bureaucratique.
§2 ; LA PREUVE DE LA PE.
Art 310 -1 C.civ. qui précise que la f° non contentieuse peut être établie par pe
constatée par acte de notoriété. Redis par 310-3.
Dou lunique 317 C.civ. traite de lacte de notoriété. On ne peut établir la pe que
par le biais d'un acte de noto. Nouveauté parce qu avant rôle de pe sans préciser
la preuve (manière dont on devait la rapporter). Sans noto, on pouvait la
rapporter par tout moyen. La seule pe prise en consid est celle établie par acte de
noto.
- Par l’enfant
Demandé au jaf.
La loi innove :securitser lien de f°, en la matière, lacte de noto ne peut être dresse
que dans les 5 ans qui suivent la cessation de la pe. Qu est ce que ce moment ?
- Date ou les protag n'ont pls de pe (ils ne se voient plus, plus de lien entre eux,
il ny a plus lens des critères de la pe.) 5 ans pour établir acte de noto. (a
compter du ddeces ; cessationde la pe).
- Acte de noto dresse sur déclaration de 3 témoins (qui viennent dire que les
éléments de la pe sont reunies). Si foute du juge, il peut ordonner une mesure
dinstrcution et ensuite il peut délivrer lacte de noto, refuser de le daire, quand
trop de doute : no recours (on est en procédure gracieuse). S'il est delivre :
mention en est fait en acte de ,naissance. Mention de lacte de noto qui etablit
la filiation. Acte de noto etbalit la f° jusqu a ^preuve contreaire ( contester pe
pas de pe no f°). mode non contentieux de l’etalissement de la f°. on
peut aller en contentieux on peut faire action en constatation de la pe.
§1 ; LE RÉGIME PROCÉDURAL.
Le code civil comporte des règles qui comporte procédure en matière de filiation.
Les dispositions procédurales sont dans le code civil. C'est un instrument de
politique juridique concernant la f°. ordo n'a pas modif le domaine 318 à 324
C.civ.
A ; LA SAISINE DU JUGE
- Compétence
- Régime de l'action
- Prescription (important).
1 ; LA COMPÉTENCE DU JUGE
2 ; LE RÉGIME DE L'ACTION.
- Ne peut pas être faite par les créanciers. Ni même par action oblique. (action
qui peremt d'agir au nom du deb pour que les sommes reintegrent
patrimoine.)
- On lim la transm des actions aux interessés. Les héritiers en peuvent agir
qu’en 2hypo
o Lorsque la personne qui aurait du agir est decedee dans le délai. les
héritiers peuvent agir mais dans ce délai seuelemnt.
- Les actions sont indisponible : elles ene peuvent faire l'objet dune
renonciation, on n epeut renoncer a agir. C'est un droit personnel. On en peut
renoncer a agirr. La volonté n'a pas deffet dessus. 323 C.civ.
3 ; LE DÉLAI DE PRESCRIPTION .
La loi posait des delais plus ou moins court selon les actions.
Lordo de 2005 est venu securiser le droit de f° : 10 ans 321 C.civ. sauf enfermee
dans d'autres delais, les actions relatives a la f° se prescrivent par le délai a
compter du jour ou la personne est privée de letat reclamé. (action en etblissmt
de la f° => depuis la naissance.) ou a commence a jouir de letat qui lui est
contestée. (action en contestation de la f°).
A noter : si l'enfant agit, le délai est suspendu durant minorité. Le délai de 1à ans
commence a courir a compter de sa majorité.
B ; LA DÉCISION DU JUGE.
2/ L’AUTORITÉ DE LA DÉCISION.
Les jugmts ont une autorité absolue i.e. opposable erga omnes (à tous) 324 C.civ.
sous réserve de 2 disposition : il existe une voie de recours particulière pour ceux
qui n'était pas partie au procès mais qui aurait pu intenter l'action mais qui ne
lont pas fait. Alors elle ont une voie de recours particulière qui leur est ouverte : le
voie de la tierce opposition (délai de droit commun : 10 ans).
Pour éviter une remise en cause tardive par la voie de TO, le juge doffice peut
designer les personnes qui ont possibilité d'agir par cette voie. (ces personnes
deviennent parties et donc la décision leur est opposable.)
La F est un fait juridique que la loi prend en considération pour lui attaher des
effets de droit. Dou se prouve par tout moyen.
Lacces a la verite bio est beaucoup plus facile. Et on attache une imptce extreme
a la rechercher de la vérité biologique. (on ne prend plus en compte la paix de
famille… du fait du mariage moins fort).Ordo 2005 a liberalisé le régime
probatoire en levant tous les obstacles : la preuve est libre (on revient au principe
de droit commun) 310 -3 C.civ. (disposition liminaire de la partie concernant la F
du C.civ.) ; présomption, indice, témoignage, la preuve scientifique….
- Etude comparee des sangs : certitude quant à la non paternité d’un enfant
(incompatibilité des grouspes sangs= incompatibilité de F…).
- Empreinte génétique (ADN) quasi certitude, la F est donc constituée pour les
interessés. Les recours a ces méthodes = réglementé en 1994 (loi bioérhique)
16-11 C.civ. (le recours a cette méthode ne s’applique pas uniquement a la
F : dans le cadre de mesure denquet ou dinstruction diligentée lors d'une
procédure judiciaire. Possible dy recourir a des fins med ou scientifiques ou
dans l’identification d’un militaire décédé.). En mat de F, on peut en recourir
que dans le mesure dune instruction diligentée par le juge pour une action qui
va etblir ou contester un lien de F ; soit a lobtentio ou …. A fin de subsides.
Les pouvoirs du juge en la mat ? quand une telle expertise est demandee. La
jurisprudence s est libéralisée : il existe un droit a lexpertise biologique, la
règle est posée par un civ. 1e 28 mars 2000 **** : l’expertise biologique est de
droit en matière de filiation sauf s'il existe un motif légitime de ne pas y
procéder. Le principe est posé : le recours de droit à l’expertise biologique
(exam des empruntes bio et exam des sangs…). Le juge ne peut la refuser
quand elle est demandée (juge de la mise en etat, ou juge au fond peuvent la
demander ???) on ne peut la paralser par labsence d'un vice, de
présomption….. SAUF motif légitime (quand ???) c'est sur lemprunte
genetique, on connait la certitutde, les interessés vont se crisper sur ce
moyen de moyen ;
- Motif légitime :
Au delà de ces hypothèse : souplesse des juges dans lappreciation des motifs a
ne pas faire ces 30 9 2009, la 1e civ a rejete pourvoi une décision de ca qui avait
refuse lexpertise (il existait des moyens légitimes : contestation de reco elle a
refusé lexpertise en reprenant les arguments des juges dappel en nvoquan le
caractère destabilisateur de la personne (agee de 62 ans) et le fait qu il ne s
agissait d une action qui n'avait un intérêt financier (successoral…).
Comprehension large des juges en matière de motif légitime : il existe une
« police » de F… les juges refusent de contester une F… la reco ne sera pas
contestee… les juges « non c'est pas légitime, dou refus de ce mode de
preuve….)
juge a tirer toutes conséquence dune abstention ou d'un refus, les juges du fond
apprécie en la matière souverainement les éléments en cause… concrètement,
les juges procedent a une analyse globale de la situation, si refus est corroborée
par dautre élément qui démontre un lien de F alors, on pourra tirer les
conséquences de son refus (refus = crainte de l'établissement F). si no corroboré
par duatres éléments (vs êtes le père de mon enfant – mais non, je refuse de my
preter ; le juge pourra ne pas tirer les conséquences de ce refus….).
Si linteresse est mort ??? deterrer le corps pour faire ADN.. ? ce débat
judiciaire…..(affaire Montand) loi 6 8 2004 qui précise …. Sauf accord de son
vivant : aucune identification par emprunte genetique ne peut être réalisée après
sa mort : civ.2e 2 4 2008 établissement de F par echantillon de sperm dans les
cecos.
5 mai 2009 MEMENDEZ GARCIA c/Espagne cedh s'est positionné. Elle a admis le
refus de lespagne qui avait refuse d’exhumer un corps (une femme qui agissait
pour faire établir la F de son propre père a l'égard du grand père…. Pour une F.) ;
la CEDH a dit non. L’interet de la requerante devait sincliner devant les droits de
la famille. Question sensible….
- De mater
2 actions specifiques :
§1 ; L E S ACTIONS GENERALES
Ordo 2005
Action en recherche de mater (ARM) 325 pourra sexercer a lencontre d'un femme
mariée ou non ; la seule différence, la resurgence de la présomption de paternité.
Ces 2 types d'action ont le même régime procédural simplifié. Ces actions sont
reservées a l'enfant. Pendant sa minorité : exercée au nom de l'enfant par ses
représentants légaux (= l'autre parent qui a établi sa F. si aucun n'a établie F,
enfant sous tutelle : tuteur agit autorisé par le CF ; (ou décès, ou si personne
incapable demanif sa volonté.) 408 nouveau du code civil. Action contre le parent
pretendu ou contre ses héritiers si la personne est decedee.( action contre lEtat.)
A compter du jour ou l'enfant est privée de letat qu il réclame, mais le délai est
suspendu pendant la minorité, l'enfant pourra agir jusqu a 28. Administration est
facilité : limite, aujourd'hui la preuve est libre, pour la maternité il faut rapporter
la femme a acouché tel jour, prouver laccouchement et lidentité de l'enfant qu
elle a accouché…
Il est possible la présomption non pas de plein droit mais par une action (art 329
C.civ.). les delais sont limités. L'action va appartient a chacun des parents en leur
propre nom (et non comme représentant de l'enfant.). mère ou père peuvent
rétablir pater.
La Constatation de la pdetat doit être prouvée par pe… preuve non contentieuse.
Création pretorienne consacrée par le législateur dans lordo de 2005 article 330
C.civ : action en constata de la pe. Dont la portée : vise a constater la présence
dune pe. Objet : pe (ce n'est pas la vérité biologique.) mais sociologique.
Elle peut être exercée par toute personne qui a intérêt a agir. Toute personne :
même les grands parents ; transmissibilité de l'action aux héritiers… (important).
La jurisprudence avait refusé cette défense pour le prétendu père : Civ 17 oct
2000 avant ordo 2005.
La jurisprudence sen était mele. Contestation possible dès lors que la F netaot pas
corroborée par la pe. La jurisprudence sur fondement dinterpretation a contrario
334-9 et 322 ancien, elle avait admis que tout intéresse pouvait constester la F
d'un homme non corroboré par la pe. En plus, il était possible d'agir en
contestation de la legitimite de lenfan t… (on contester le fait que les parents
étaient mariés, pour retirer le statut denfant légitime.). pour enfant naturel :
régime particulier selon pe… toutes les actions (x9) avaient des régimes
particuliers.
Cela sapplique que la père et mère soit mariés ou non. Mère marié qu on conteste
F, on fera tomber la F de pater (F a l'égard du mari). Pour ce qui concerne les
delais et personnes hebilités a agir : on suppose que la F est établie par un titre.
Les solutions vont dépendre du fait de savoir si l'action est crroborée par la pe (pe
renforce la F). La pe renforce la F en interdisant rapidement la contestation.
Règle applicable :
- si F n'est établie par un titre (reco) n'est pas corroboré par pe ; F nue ; F pas
vecue par les interessés. Alors l'action est ouverte a toute personne qui aurait
intérêt a la contester, dans le délai de droit commun ; 10 ans a compter du
moment ou l'enfant jouit de la F(F est établie reco ou naissance) de l'enfant
qui lui est contester ’10 ans, mais suspendu pendant la F).
- Lorsque le tire est corroboré par la pe mais qui a duré moins de 5 ans. On
pourra contester la F. mais les conditions sont plus strictes.
Le ministère public a une possibilité d'agir mais dans certains cas determinés :
si indice rendent la F invraisemblable (indice tiré faits). Si les indices tirés des
actes est invraisemblables.
Des indices tirés des actes eux mêmes. Hypothèse : trop peu ecart d âge entre
parent et enfant.
1 intéresse fait une multitude dactes a la même date
Hypothèse qui ne tendent pas a établir le lien de filiation. Choix entre 2 parentss
(choix entre plusieurs père ou plusieurs mère- presque toujours conflit entre
plusieurs pères.).
Chercher qui est le vrai père. On va recourir la preuve biologique pour déterminer
qui est le vrai père de l'enfant et faire tomber la F a l'égard de l'autre homme.
Règle lorsque lun des pères (X2), 2 actes de reco, 1pe (1 est père bio l'autre père
socio ; ) seul le lien de sang compte. civ 1 19 3 2008, 8 10 2008. Le législateur en
2005 a cherché a éviter la F. pour éviter ces problème, le législateur s’appui sur le
principe chronologique. Le législateur n'avait pas vu les hypothèses marginales…
Hypothèse : une f divorce ou perd son mari, et tt de suite après elle se remarie.
Quelque semaine plus tard elle accouche. Calcul légal de conception, c'est durant
cette période qu elle a divorce, et remarié… présomption peut jouer 2x… le
divorcé, le remarié peuvent être considéré comme pères… (suppression du délai
de viduité.). comment trancher ce conflit.
Actio, inseree dans droit par loi 15 7 1955 il sagissait dune action alimentaire
fondée sur le fondement dune F de fait (hypothèse la F bio existait entre les
intéresses.) dans le cadre dune F adulterine – impossible detablir F- F
incestueuse- F naturelle simple (pas de preuve possible a rapporter pour prouver
la F). on ne pouvait consacré juridiquement… action alimentaire pour demander
des aliments.
Loi 1972 a maintenu cette action (3 janvier 1972) = action a fin de subsides. Et on
en a changé le fondement. La F repose sur une possibilité de F. l’h est peut-être le
père de l'enfant et a ce titre on peut lui réclamer des subsides
orod de 2005 a maintenu cette action : la plupart du temps, on sait si l’h est le
père ou non. On le saura par la methode genetique.
S E C T I O N 1/ LES CONDITIONS.
§1 / LE DEMANDEUR.
342 action accordée a tout enfant dont la F pater n'est pas légalement établie.
Pourquoi ? parce que si pater est établie, il a père, père qui subvient a son
entretien….
Alros si cette condition negative est remple, le demandeur doit établir que
l'homme a eu des relations a vec la mère pendant la période légale de
conception. Comment letablir. Par tout moyen : indice et témoignage, par la
genetique également…. L'évolution de l'action a fin de subsides-> pour obtenir
des aliments du vrai père
Action exercée par la mino de l'enfant par son represenntant légal ; ou par le
tuteur avec autorisation CF (mère incapable de manif sa volonté…)
§2 / LE DEFNEDEUR.
§1 / EFFETS PATRIMX
Allocation de subsides.
Peut être versé après majorité de l'enfant s'il est dans le besoin sauf si cet etat de
besoin est imputable à faute ( ne travaille pas, ne fait pas detude…)
L'action a fin de subside n’empêche pas de faire action F, si action aboutit, alors
fin de l'action a fin de subsides. Inverse si action a échoué (no preuve de pater),
on peut demander a titre subsidiaire des subsidiaires, le juges peut même d’office
allouer des subsides a l’enfant.
Action marginale. Mais présente intérêt : F n'est pas vecu ou F qui ne peut être
faite inceste
Historique. Droit romain, ancien droit adoption ignorée, resurgit sous révolution
française, place conservée par C.civ. de 1804 parce que Bonaparte.
1976
5 7 1996
elle assimile ladopté par un enfant le sang. Ca efface la filiation biologique. Les
hypothèses :
- F établie mais l'autre parent s'est vu retirer tous ses droits d autor par.
- Autre parent par le sang est décédé et n'a pas laissé dascendant au 1e degré.
Ou alors ces derniers existent mais se sont totalement desinteresse de
l’enfant… ces hypothèses visées par 345 -1 C.civ.
§1 C O N D I T I O N S DE LADOPTION PLENIERE.
- possible par une personne seule qui doit avoir plus de 28 ans.
Si les adoptants ont déjà des enfants, ils peuvent adopter, le juge doit vérifier si
ladoption n'est pas de nature a compromettre la vie familiale (audition des
enfants de sang.)
- Adoptant est mort après avoir recueilli l'enfant, le conjoint survivant ou les
héritiers peuvent poursuivre l’adoption, mais pas de vocation successorale
- Si l’enfant avait avant 15 ans l’objet d’une adoption simple. (elle A.P. être
demandee jusqu'à 20 ans 345 C.civ. : a l’âge de 13 ans, il devra consentir a
son adoption.)
Il faut être en présence d’un enfant qui souffre d’un vide familiale ; 347 vise 3
categories d’enfant :
- Les pupilles de l’Etat. Ce sont les enfants recueilli par l’aide sociale a
l’enfance, ce qui remplace lancienne laide sociale publique. Immatriculation
de l’enfant en tant que pupille de l’Etat..
o Les enfants dont les parents se sont vus retirer totalement l’auto par
o Les enfants dont la filiation n’est pas établie, recueilli depuis plus de 2
mois au moins. (laisse un délai pour
Enfant sous X
Tous ces enfants vont être recueilli par l’ASE. Immatriculés par l’ASE ; enregistré.
Dès lors où il a cette qulité de pupille de lEtat.. les parents peuvent le réclamer
tant n'est pas pupille de l’enfant. Les parents pourront en demander restitution,
mais elle n'est pas de droit. Une fois l'enfant placé en vue de ladoption, aucune
restitution n'est possible ; et toute possibilité de filiation de sang est impossible.
o par un particulier parce que les parents ne remplissent pas leur rôle.
o Il faut l’accord d’un seul des parents quand la filiation n’est établie qu’à
son égard.
Par ailleurs, dans tous les cas, on va permettre un délai de retractation (2 mois,
retracter. ), l’enfant devra être restitué de droit. LRAR suffit… au delà de 2 mois,
la restitution peut être demandee mais n'est plus de droit. Dès lors ou l’enfant est
placé en vue de ladoption il n'est plus possible de le restituer aux parents.
Il est des cas (situations dramatiques), le refus des parents ou du CF est dit
« abusif » lorsque le refus émane de personnes / parents qui se sont
Droit de la famille L1| Rennes 2009-2010
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S E C T I O N 2, L A P R O C É D U R E D E L ’ A. P.
Il existe 2 phases :
- En matière de nom
- No perte de lien avec son parent de sang ; on fait comme s'il sagissait dune
adoption demandée par un couple.
________________
- Alimentaire
- Successoral
- Empêchements a mariage
- Autorité parentale.
Dans certains cas, seule ladoption simple est permise : adoption du conjoint, que
dans certain cas ou cette adoption simple est permise (contraint dune adoption
simple) ; le cas de l’adoption qui aurait mal tourné (nouvelle adoption simple
possible mais compliqué.)
Les conditions sont les mêmes que l’adoption plénière (renvoi dans le C.civ.),
sous 2 réserves :
- Adopté peut avoir plus de 15 ans, être majeur c'est possible. (consentement
doit être donné aussi)
Détournement :
adoption dans le cadre des couples homo les couples demandent a s’adopter
mutuellement : détournement adoption impossible.
Les avocats des plaignantes, délégation des droit de lautor par. Retroceder les
droits par la délégation 317 C.civ. (délégation des droits dautor par) : les père et
mère peuvent lorsque les circonstances l’exigent saisir le juge en vue de voir
déléguer tout ou partie de lautor par a un tiers. 377-1 C.civ. ajoute au lien d'un
simple transfert : autor par partagée entre parent et le tiers. C'est ce qu
invoquaient les protagoniste : une fois le droit dautor par de les partager avec la
mère de sang. La cour de cass la dél de lautor par ne pouvait être faite que si le
circonstances lexigeait ce nqui n’était ni établi ni allégué… en lespece une telle
délégation ou son partage était a l'égard dune adoption anti nomique er
contradictoire d’adoption d’un enfant mineur ayant pour but de conferer lautor
parentale au seul adoptant. Il s’agit d’une affirmation energique : synonymie :
anti nomique et contradictoire ; elle insiste sur la contradiction entre ces 2
institutions. Ladoption entraine transfert des droits de lautor par définitivement
car jugé inapte a la mission deducation, c'est contradictoire que de consentir une
délégation pour leur donner des droits.
cassation a stime que le droit dautor par devait être donnés a la compagne. Idem,
lorsque la mère est decedee civ. 1 16 4 2008.
364 C.civ. le précise. L’adopté reste dans sa famille d’origine et y conserve tous
ses droits. Il en résulte nombre de conséquences. Même si la filiation dorigine
peut être établie par reco ou par action en justice même ultérieurement 369
C.civ. si ce lien de filiation est établi ultérieurement, l'enfant conserve ses droits :
- Empêchements a mariage.
- Obligation alimentaire
- Mauvaise conduite
Demandeur ;
- par l’adoptant que si l’enfant a plus de 15 ans . il ne peut se soustraire trop tôt
à la tache
- par ladopté : par le ministère public s'il est mineur ; par les mère et père de
sang et a défaut, un membre de la famille dorigine peuvent demander la
revocation jusqu’au degré de cousin germain
tribunal compétent
Plusieurs techniques : x2
- Pma exogènes : pma avec des gametes extérieures au couple (don de sperm,
d’ovocyte. )
2 questions :
L’opportunité d’une intervention législative. Cela fait 16 ans que les lois du 29 7
1994 est intervenu dans C.civ. et dans le CSP ; on a prévu une révision de cette
législation tous les 5 ans (progrès scientifiques), la loi du 6 aout 2004 est venue
reformer, ajuster.
Toutes les techniques de pma ne sont pas autorisées, et même si elle le sont elles
ne sont ouvertes qu’à certaines personnes.
§1 / D I F F É R E N T E S TECHNIQUES AUTORISÉES.
Art L2141-1 csp définition large des pma autorisées : pratique cliniques et
biologiques permettant la conception in vitro le transfert d’embryon et
l’insémination artificielle ainsi que toute technique d’effets équivalents(pour
les progrès de la science- couvert par la loi) permettant la procréation en dehors
du processus naturel.
- Insemination artificiellle : l'enfant n'est pas conçu par un rapport charnel entre
les parents mais de la fécondation de l’ovule réalisée in vivo (injection
médicalisée dans le corps de la mère – soit du compagnon soit d'un tiers. ).
o Soit détruit,
- Règle relative au consentement (art 16…) consentement donné par écrit par
une personne majeur, conscient de l’acte, déjà avoir des enfants, et si on est
en couple : don consenti par le partenaire/conjoint/concubin
Les couples en mal denfant vont a letranger, vont aux Etats Unis
chercher des mers porteuses (californie.), ces parents reviennent en
France et cherche a établir la filiation. Dans la lignée de la
jurisprudence et de l'article 16, la Cour de cassation refuse
detablissemnt d’un lien de filiation a legarde de l’enfant :
B/ LE CLONAGE
Les conditions :
- Il ne faut pas qu’un des membres du couple soit décédé. (demande d’une
femme dont le mari est mort par exemple.)
§2 / LE CONSENTEMENT DONNÉ
A/LEXIGENCE DU CONSENTEMENT
Le couple procède auprès du corps mediacle, une suite dentretien, pour tester
leur motivation de leur faire prendre conscience du choix effectué. Un mois après
le dern entretien, il doivent confirmer la demande. Le corps médical accepte ou
rejete la demande.
B/MAINTIEN DU CONSENTEMENT.
Simple pour les pma endogènes., la question est plus complexe pour les pma
exogènes.
Intervention législative ?
Mère : nom dans lacte de naissance. Même si l’ovocyte n'est pas le sien et puis
pour le
L'article 311-20 vise le père non marié. Faut admettre la transposition du père
marié qui refuserait la reco (plus compliqué du fait de la présomption de pater.)
Pma exogène : facile de contester la filiation. Pour éviter cette pratique que le
législateur pose interdiction de contester la filiation. Il existe cependant des
limites a l’interdiction de contester : permettre la contestation dans 2 situations :
Respect des règles légales est subordonnée a la bonne foi des intéressées
Divorce non judiciaire : projet de loi, 3 mars 2010 : il vente d’alléger le divorce par
consentement en l’absence d’enfant mineur commun !