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Thème : Révision et

préparation à l’examen
18 ème séance de méthodologie

Droit des contrats

Collège Universitaire Français de


Moscou

Par Matthieu Escande

1) En vue de votre prochain examen en droit des contrats, voici l’actualité en la


matière.
Arrêt n° 93 du 8 avril 2010 (08-21.058) - Cour de cassation - Première
chambre civile

Cassation partielle

Demandeur(s) : M. R...X...
Défendeur(s) : M. C... Y... ; La société Laboratoires Genevrier ; et autre

Donne acte à M. X... du désistement de son pourvoi en ce qu’il est dirigé contre la société
Laboratoires Genevrier et la CPAM des Bouches du Rhône ;
Sur le moyen unique :
Vu l’article 1147 du code civil, ensemble l’article L. 1111-2 du code de la santé publique ;
Attendu qu’en vertu du second de ces textes, toute personne a le droit d’être informée,
préalablement à toute investigation, traitement ou action de prévention qui lui est proposé,
sur les risques fréquents ou graves normalement prévisibles qu’ils comportent ;
Attendu que pour débouter M. X..., atteint d’une arthrite septique du genou après que M. Y...,
médecin, y eut pratiqué une infiltration intra articulaire, de son action en responsabilité à
l’encontre de ce dernier, l’arrêt retient qu’en l’absence de preuve d’un défaut fautif d’asepsie
imputable au praticien dans la réalisation de l’acte médical, il ne pouvait être reproché à celui
ci de n’avoir pas informé son patient d’un risque qui n’était pas lié à l’intervention préconisée
;
Qu'en statuant ainsi, alors qu’elle ne pouvait, en présence d’un risque d’infection nosocomiale
scientifiquement connu comme étant en rapport avec ce type d’intervention, se fonder sur la
seule absence de faute du praticien dans la réalisation de celle ci pour déterminer la teneur
de son devoir d’information, la cour d’appel a violé le texte susvisé ;
PAR CES MOTIFS :
CASSE ET ANNULE, mais seulement en ce qu’il a débouté M. X... de ses demandes, à
l’encontre de M. Y..., relatives aux seules conséquences de son infection nosocomiale, l'arrêt
rendu le 17 septembre 2008, entre les parties, par la cour d'appel d'Aix-en-Provence ; remet,
en conséquence, sur ce point, la cause et les parties concernées dans l'état où elles se
trouvaient avant ledit arrêt et, pour être fait droit, les renvoie devant la cour d'appel d'Aix-
en-Provence, autrement composée
Arrêt n° 396 du 8 avril 2010 (09-10.977) - Cour de cassation - Première
chambre civile

Cassation partielle

Demandeur(s) : Mme N... X...


Défendeur(s) : M. D... Y...

Sur le moyen unique pris en sa première branche :


Vu les articles 1315, 1341 et 1892 du code civil ;
Attendu que M. Y... a assigné, en paiement de certaines sommes qu’il soutenait lui avoir
prêtées, Mme X... qui lui a opposé les dispositions de l’article 1341 du code civil et a prétendu
avoir bénéficié de libéralités de sa part ;
Attendu que pour faire droit à la demande à hauteur de 117 522,59 euros, l’arrêt attaqué
retient que la preuve d’un prêt est apportée en relevant que la matérialité du transfert des
fonds en cause est établie, en s’appuyant sur deux attestations et en observant qu’aucun
acte de donation n’a été signé après avoir fait état de deux lettres de M. Y... mentionnant
l’une un prêt qu’il entendait consentir à Mme X..., l’autre une donation ;
Qu’en statuant ainsi, alors que la preuve de la remise de fonds à une personne ne suffit pas à
justifier l’obligation pour celle-ci de les restituer, la cour d’appel, qui n’a pas constaté que la
preuve du prêt litigieux était apportée conformément aux règles qui gouvernent la preuve
des actes juridiques, a violé les textes susvisés ;
PAR CES MOTIFS et sans qu’il y ait lieu de statuer sur la seconde branche du moyen
:
CASSE ET ANNULE, mais seulement en ce qu’il a condamné Mme X... à rembourser à M. Y...
la somme de 117 522,59 euros avec intérêts au taux légal à compter du 20 mars 2007,
l'arrêt rendu le 8 janvier 2009, entre les parties, par la cour d'appel de Versailles ; remet, en
conséquence, sur ce point, la cause et les parties dans l'état où elles se trouvaient avant ledit
arrêt et, pour être fait droit, les renvoie devant la cour d'appel de Versailles, autrement
composée

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