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Chevalles Guides _ dessimeneris ingluisamicse Pour maitriser la communication technique Chevalier Guide du dessinateur industriel André Chevalier Inspecteur pédagogique Expert a fassociation francaise de normalisation (AFNOR} #t (union de normalisation de ls mécanique [U.N.M.] Président dela commission des dessins techniques a {AFNOR, A Cusage de Uenseignement des sciences de l'ingénieur et des technologies industrielles m éléves des baccalauréats professionnels m éléves des classes des sciences de U'ingénieur et des sciences et technologies industrielles étudiants des sections de techniciens supérieurs 1m étudiants des instituts universitaires de technologie m ingénieurs en formation m auditeurs de la formation continue m dessinateurs, techniciens et ingénieurs des entreprises Edition 2004 HACHETTE Technique Avant-propos « Un bon dessin vaut mieux qu'un long discours ». Le Guide du dessinateur industriel est fe témoin fidéle du développement et de la transformation sophistiquée du monde de la communication technique. Ce guide est le fruit de constants efforts, de recherches, de mises au point qui en font un ouvrage de référence précis et rigoureux. Toujours actualisé, le Guide du dessinateur industriel s‘enrichit 3 chaque édition nouvelle. La couleur, la modélisation 3D et davantage de photographies apportent 1 plus de pédagogie, m= plus d'efficacité, 1 plus de plaisir. Nous nous sommes efforcés de réaliser un ouvrage digne de ceux auxquels il est destiné. La présentation générale, la mise en page et I'ordonnancement des textes, des figures, des tableaux et des couleurs sont une conception originale et la propriété intellectuelle de auteur. Les extraits de normes officielles ou les exiraits de catalogues de fabricants ne sauraient, dans la vie professionnelle, remplacer les documents originaux auxquels il convient de se reporter. Fait pour Futilisateur et 4 partir de lui, tel est objet du présent ouvrage ; c'est pourquoi les observations des utilisateurs sont toujours appréciées. Que soient ici remerciés les professeurs, les entreprises industrielles ainsi que Sylvia Chevalier, expert 'AFNOR, pour leur contribution a enrichissement de cet ouvrage. Nous souhaitons que le Guide du dessinateur industriel, véribable bible de la communication technique, continue d’étre un compagnon de travail efficace et agréable. rs Par A. CHEVALIER et J. LECRINIER Dictionnaire de la cotation et du tolérancement, AFNOR Technique. Maquette : Mosaique ‘Composition, schémas techniques, photogravure et colorisation : SG Production ~ SG Création Couverture et visuel : SG Création Dessin de couverture : Micromoteur 3D, Chevalier - Modélisation TopSolid MISSLER SOFTWARE. © HACHETTE LIVRE 1969, 2003, 43, quai de Grenelle 75905 Paris Cedex 15 ‘www.hachette-education.com ISBN. 2.01.16.8831.0 ‘Tous cots de traduction, de reproduction et dadptation réservés pour tous pays Le Cade de a propre mtelectullerautonsant, aux tees des articles 122-4 et 1225, dune prt, que les « opis ou reproductions stritement réservés 3 Tusage privé ducopiste et non destinges 3 une ulation coletve», et ‘autre pat, que «ls analyses eles cours citations » dans un but dexemple et eilastration, «toute repctsentation ou reproduction inégtale ou patil faite sans le consentement de auteur ou de ses ayant rot ou ayant cause, et ile» Cette representation ov reproduction, par quelque proctdé que ce soit, sans autorsation de éiteur ou du Centre franais de Feaplotation dy droit de copie (20, rue des Grands Augustine 75006 Pars}, consbtuerat donc une contrefaconsanctionné par les ates 45 et suivants du Code pn Sommaire COE kee 1. Dessin technique 6 2 Ecritures 7 3. Présentation des dessins 9 4 Traits 2 5. Echelles 14 6 Perspectives 15 7 Modélisation 30 20 8 Représentation orthographique 26 9 Sections et coupes 31 10. Surfaces coupées 36 11 Regles pratiques 37 12. Formes techniques 38 Esch usados’ 13. Graphisme de fa cotation 40 14 Spécification géométrique des produits (GPS) 8 15. Systéme ISO de tolerances 49 16 Inscription des tolérances 54 17 Etats de surfaces 5B 18 Tolérances géométriques 65 19 Modes de tolérancement n 20. Cotation fonctionnelle nm 21. Cotation des éléments prismatiques et coniques 90 22 Commentaires sur la cotation fonctionnelle 95 23. Calcul des tolerances géométriques 96 24, Cahier des charges fonctionnel 102 25. Concept relaif& la qualité 104 26. Techniques d'analyses 105 27 Analyse fonctionnelle 107 28 Diagramme FAST 110 29 Analyse fonctionnelle descendante 11 30 Analyse de la valeur 114 31 Schémas cinématiques 115 32. Schemas électriques et électroniques 121 33. Schémas pneumatiques et hydrauliques 129 34 Schemas logiques 134 35. Systémes automatisés - GEMMA 138 36. Systémes automatisés ~ GRAFCET 140 37. Organigrammes 149 38 Schémas d'assemblages 153 39 Dilatation —Frettage 154 40. Isostatisme 155 41 Piéces nioulées métalliques 158 42 Péces moulées en plastique 164 43. Pldces de téles 170 44 Assemblages soudés m 45. Assemblages rivetés 180 46 Assemblages collés 183 7 Bords de pices 186 48 Filetages 188 49. Vis de fixation 196 50 Ecrous 204 51. Boulons et goujons m1 52. Rondelles appui ns 53. Goupilles a7 54 Freinage des vis et des écrous 222 55° Matériaux pour la visserie 28 56. Liaison arbre-moyeu 29 57 Anneaux élastiques 238 5B Cénes, rainures 3 1, centres 241 59 Accouplements 244 60 Moteurs électriques 246 61 Vérins 249 62. Préhension robotique 256 63 Pliers lsses 258 64 Articulations 260 65. Roues libres 262 66 Roulements 264 67 Guidages lingaires 278 68 Vis, billes 282 69 Lubrification des roulements 283 70 Graisseurs et voyants 286 71. Protection des roulements 288 72_ Joints d’étanchéite 290 73 Engrenages 297 74 Chaines de transmission 306 75 Courroies 307 76 Ressorts 31 77 Eléments de manceuvre 314 78 Seawité 317 See as 79 Plastiques 318 80 Composites 320 81 Désignation des fontes et aciers 324 82 Désignation des métaux non fereux 327 83. Traitements de surface 329 84. Formes et dimensions des matériaux 330 85. Conversion dureté-traction 333 86 Systéme international (5.1) 334 87 Facteurs de frottement 336 88 Couples de serrage 336 89 Masses volurniques 336 Index alphabétique Accouplements Ades Aciers (signation) Ajustements Algebre de Boole ‘Aliageslegers{d6signation) ‘Alphabet grec Analyse dea valeur Analyse fonctionnelle ‘Analyse fonctionnele descendante ‘nneaux dastiques ‘bres cannelés ‘bres dentelés ‘Avétesfictives Acticulations Assemblages ~ soudlés = rivets = collés Assurance qualité Bouchons de remplissage Bards de pices Boules en plastique Boulons et goujons Bouton de serage Bouts ‘arbres Butées (roulements) CAO. Cousesetet Cahier des charges fonctonnel Cake des tolérances géométriques cambrage Cannelures CCanons de percege ardan Goint) Cartouche Centres 'usinage Corcles de qualité ‘Chane fonctionnlle ‘Caine de transmission chambrages CChanfceins,congés Chronogramme Gircips lasses de oualté (vissere) vettes Ginchage Coefficients de dilatation Coffcients de frottement Colage Ecrous ~ aencoches ~ freinds = serés ala main Gecticié (symbole) Electronique (symboles) Composites Conception assistée par ordinateur Concepts relatifs la qualité Cones d'emmanchement Coniciés Constructions - colies Emboutissage ~ moulées (méta) Engrenages ~ moulées (plastique) Envelope (evigence) = ivetées Etancheté ~ soudées tats de surface ~ en tole Contours primis Conversion duretétraction Cotation ~ commentaires ~ roves d'engrenage ~ éléments prismatiques et conigues ~ fonctionnalle Facteurs de frotement FAST Filetages Fonctionslogiques Fonction denttficaton des) Fontes (designation) ~ graphisme Formats -30 Formes techniques Couleurs de sécurité Freinage des viset des écrous Coupes Frettege Couples de serrage Courroies Coussinets ont GEMMA Gorges de dégagernent Goujons Goupiles DAG. Dome 2 Déleteus2 ee Dégagements Grsisseurs Leite Graphisme dea cotton egestas Guides de pergage et d'alésage nas Guideges indies Dentelures Désignation des fontes et aces Désignation des métaux non fereux Dessinassisté par ordinateur Dessin technique atal agrandi Inclinaisons a Beate Inicateus de postion Diagramme FAST Indicateus de niveau Diagramme forctionnel -GRAFCET Inscription des tolerances Dilatation Insets Dimensions des matéiaux tilove Direction des sttes de fabrication ae Disposition des wes cued Dureté (relation entre les critéres) Jauges Joints de Cardan Joints o'étencheite Joints e’0ldham Ecarts narmalisés Echelles Eertures i NOTA : abréviation « G.P. » renvoie au Guide du Technicien en Productique. Peds de positionnement Pinces ce préhension Plastiques Pliage (rayon de) Poignées Poles Présentation des dessins Prdhenseurs Prinejpes de cotation Soudage Spésifcation géométrique Statistiques svies radiaies Surfaces trates locelement Symboles ~ chaines cinératiques ~ Aectriques et électroniques = pneumatiques et hydrauliques Kamnaugh esi (principe de) lamages Lardons de mise en positon Levers de manceuvre Lisisons arbre-moyeu Lisisons entre deux soles Principes de tokrancement = athématiques Limiteurs de couple Profits Systemes : Longueurs des taraudages Profs de fletaue ~ automatisés GEMMA baby flestpn des tobenents Projection orthogonale ~ automatists GRAFCET ~ international d'units $1 = 190 de tolerances Protection des roulements Maitre statistique de procédés Manchons de blocage Manettes de bl Mertens a Tt de comasin detain Masses volumiques Raccordements Taraudage (longue) Techniques analyses Tolérancement (modes de) Tolerances = générales ~ dimensionnelle 60 = fondamentales IT = géometriques fainuresaT Rayons de plage Reférences Reales pratiques Représentation rthographique Ressorts Mattiaux (dimensions) Matériaux pour la vsserie Mates pastiques Maximum de matiare Mesures et contrdles Nétauxlégers (ésignation) taux fereux (designation) Revétements de surface in Minimum de matire Rivetage ~ géométriques (cleu) Miseen plan Rondelles : “ neces Modélisation 3D = Sdents SP ce Modes de toleancement ~ Belleville iterent local de surface Mletege = S'appui Titements de surface Traits Mbteurs lectrigues ~ fendues pivotantes Moulage méta) ~ Grower ee de a Voulage (oastique) Ringspann rous de centres MSP ~ déflecteurs Z Trous de passage : Rotules Tubes ests Niveau Roulements| Rugosite ‘Oldham {joint} SADT. Ventouses Opérateurs ogiques Schémas \erifications dimensionnelles peat ~ cnématioues Verifications géométriques Organigramme technique de produit ~ assemblage Vérins ~ Gectriques et électroniques Vis ~~ logiques: ~ abilles Faliers lisses. ~~ pneumatiques et hydrauliques ~ a tole autotaraudeuses PRETO Sections ~ eassemblage Pentes: Sécurité ~ de pression Perspectives Segments darét Visualisation PERT Sens de manceuvre Vocabulaire technique Fiéces non figides Serrage (couple de} Volants Fics souples Sertissage Voyants Piéces voisines ‘Signes mathématiques ‘Vues (représentation) 1 Dessin technique ‘Au carrefour de tous les secteurs industriels, le dessin technique intervient dés que l'on projette de réaliser un produit. Il est, ainsi, un passage obligé 23 pratiquement tous les domaines et il est, ace titre, une discipline transversal fondamentale. lexige mune grande pluridisciplinarité des connaissances genérales, scientifiques et techniques ; mune importante connaissance en géométrie, en technologie et en normalisation pour maitriser, lors d'analyses systémiques, les interfaces et les interactions qui interviennent lors du cycle de vie d'un produit Le dessin technique est la fois un outil de conception qui permet de représenter une idée mais aussi un outil de communication irremplagable pour transmettre sans ambiguité cette idée Principaux documents. Dessins techniques en rendu réaliste jessin technique est le moyen dexpression pensable et universel de toute communication NF so 10208 Abaque Diagramme permettant de déterminer, sans calcul, es valeurs approximatives dune ou plusieurs variables (voir $41.32), Avant-projet Dessin représentant, dans ses grandes lignes, Ungsd solutions viables atteignant lobjectif fixe. Croquis Dessin établi, en majeure partic, 3 respecter nécessairement uni main Dessin dlassemblage Dessin clensemble Fontan produit complétement assel Dessin de composant Desin représentant un seul composant et donnant les renseignements requis pour la definition de ce sant. Un dessin de composant, définissant comple et sans ambiguit les exigences fonctidnnelles daptitud 8 lemploi, est couramment appelé « dessin de defini (voir § 20.453) Dessin d'ensemble Dessin représentant la disposition relativer-et la forme, dun groupe de niveau supérieur d'gléments assemblés (voir § 20.45) Dessin dinterface Dessin donnant les informations pour tassimblage, ov la Zonnexion, de deux ou plusiates objets concemant, par rent, es perfor- ‘exemple, leurs dimensions, tencombr mances et les exigences (veirich apitre Dessin technique Informations techniqt données, présentées gral ragles spécifiques et gent lement a (voir figure ci*dessus): pure Be Dessin & Ghactére gegmitigge ENS: APE grande précision possible Esquisse 7 Sehema Dessin dans lequel des symboles graphiques sont utilises pour indiquer les fonctions des composants dun systéme et leurs relations (voir chapitres 31 a 38). Sous-ensemble Dessin densemble d'un niveau hiérarchique inférieur représentant seulement un nombre limité de groupes cleléments ou de pisces. 2 Ecritures | NF EN ISO 3098 Ligne support ' Le but de la normalisation est d'assurer la lisibilité, homogenéite et la reproductibilité des caracteres. \ploi des caractéres normalisés assure : lecture possible des reproductions jusqu’a un “1 Forme des caractéres efficient linéaire de réduction de 0,5 par rapport (i= eee eesVo}} = <>srunfeL@NHes€) » Lel et le J majuscules n‘ont pas de point > Sil n'y a pas de risque d'ambiguité, les accents peuvent ne pas étre mis sur les majuscules, is En cas de nécessité, les caractéres peuvent étre inclinds. f Ge 15° environ vers la eroite ransistor Les formes générales des caractéres sont les mames que celles de l'écriture droite * Sigil: «chee» dans es adresses électroniques. Ecriture type B, penchée 2.43 Dimensions générales Les dimensions générales sont définies en fonction de la hauteur h des majuscules. Les valeurs de h sont choisies parmi les dimensions du tableau ci-dessous. EXEMPLE DE DESIGNATION DIMENSIONNELLE d'une écri- ture type B, verticale, alphabet latin et de dimension nominale 7, ECRITURE (SO 3098-BVL7 Dimension nominale h Hauteur des majuscules (ou chiffres) Hauteur des minuscules sans jambage Hauteur des minuscules avec jambage Be. DIMENSIONS MINIMALES EN FONCTION DU FORMAT Ne pas choisir une écriture inférieure aux valeurs sui- vantes : m formats Al et AO: 3,5 formats Ad, A3, A2 : 2,5 (pour une écriture de 2,5, i est conseille de ne pas utiliser de minuscules). Dispositions particuliéres Cores er ToLeRances lest recommandé d'utiliser Vécriture de 3,5 pour les cotes et les tolerances. Toutetois, sil’on manque de place, il est autorisé d'uti- liser, pour les tolérances chiffrées, l'écriture de 2,5. ESPACEMENT DES LETTRES ET DES MOTS Pour obtenir une lecture aisée il est bon m= de serrer réguligrement les lettres et de réduire espace e pour les juxtapositions de lettres telles que VA, LV, TA... ; = de bien espacer les mots ALIGNEMENTS Si des valeurs numériques sont données sous forme décimale, Valignement doit se faire par rapport a la virgule. FRACTIONS Lécriture des fractions doit étre conforme a l'un des exemples donnés. En particulier, pour le premier exemple, la barre de fraction doit étre dans le plan médian du signe « égal » EXPOSANTS ET RACINES La valeur de lexposant ou de la racine est inscrite un corps plus petit SovucnemeNt Pour garder toute la listbilté, le soulignement ne doit pas couper de jambage. 8 Dimensions générales pe [ae Pose ie [oie Espace entre les caractéres Largeur des traits 'écriture Interligne imal Dimensions minimales en fonction du format Formats A1 et AO SS SOE SS eee Formats Ad, Ad et A2 TONGUEUR MINIMALE = 50 Espacements le| on Alignements Droite d'alignement Exposants et racines bat Vib Soulignements _ fenfrage [3 Présentation des dessins Les formats et la présentation des éléments graphiques permanents (cartouche, nomenclature...) sur des feuilles de dessin sont normalisés. tl en résulte notamment 1 une réduction du nombre de formats a utiliser ; = un archivage et un classement plus aise ; une cohérence de la présentation générale facilitant la consultation. Ba Formats normalisés weewiso ss Bord du format 1 Repere decomposant | a Nomenclature Cartouche | inscriptions ae Formats A3. a AQ a Format AO AL AQ AB Aa a ai 594409720 bo 1is9 eat 594420297 1 Les formats se déduisent les uns des autres a partir du format AQ (lire A 2ér0) de surface 1m? en subdivisant chaque fois par moitié le cdté le plus grand w Les formats A3 4 AO sont positionnés en longueur. 1 Le format Aé est positionné en hauteur. 1 Il faut choisir le format le plus petit compatible avec ls lisibilité optimale du dessin. P| ee seca S| du dessin A t Format Ad Cartouche inscriptions: Eléments graphiques ree auc 1 Le cartouche comporte les renseignements nécessaires et suffisants pour identification et I'exploitation pratique des dessins techniques. 1 Le cartouche est positionné dans l'angle inférieur droit pour les formats A3 a AO et pour le format A4, il occupe. toute la largeur du cadre. 1» Voir un exemple de cartouche au § 3.3. = Une marge de neutralisation de 15 mm au bord gauche permet a reliure éventuelle des documents, Une marge de neutralisation de 5 mm sur les trois autres cOtés assure une reproduction hiomogene et totale. 1 Les repires de centrage permettent de positionner correc- ~ | tement les documents lors d'une éventuelle microcopie, 1 Lesysteme de coordonnées permet de lacalser sur le dessin les 6lements conecernés, ‘i’ a2 Marge de neutralisation Rlepére de centrage Systeme de coorconnées Cartouche dinscriptions (voir § Désignation du format 6 Onglet de coupe (facultatif) 3.3 Cartouche d’inscriptions NF EN iso 7200 Stk Le cartouche d'inscriptions recoit les indications néces- saires et suffisantes pour identification et 'exploitation ‘du document. Lemplacement du cartouche est defini sur les figures de la page précédente. On distingue trois zones principales 1 [a zone d'identifcation ; w Ia zone de classification ; = [a zone supplémentaire avec les données spécifiques. Zone supplémentaire Zone de classification Zone d'iclentification Exemple Trait continu fort 180 max. oo Matiere Tolerances générales = {pour dessins Etat de surface général : e composants) | Echelle: Nom: Zone 2s TITRE, Date: deci ion | = © Z ne Fenn | ETABLISSEMENT NUMEE | =a | i 1 2 T “Came nt fcomatiisé_| “* Méthode européenne de disposition des vues. Indices de révision | ‘Code ‘allemand de Anglais en Chinois zh Danois da Espaancl es france —fr_Halien it delalangue Japoncis ja _Néctondais nl Nonéyien no Polonais pl Portugusis pt Russe ru Suédols ov C E::: Organigramme technique de produit (0.T.P.) Vorganigramme technique* de produit permet une - Ensemble description grephicue de lavstructure dd produit:par | =a niveaux successifs, ensembles, sous-ensembles, pices. ay Cameo Bl] Actionneur = Cette représentation arborescente peut servir également 1a) our 1_| Somelle 5 Tn = La description de l'agencement matériel des composants ; i) yin Piston = [a codification des numéros de plans ; () eee 1 ['établissement de la nomenclature ; a 5 | Palior a [a planification du projet ; 6) fae] Beeson a [a classification des configurations possibles. (2) He ae (OY Fai Renvai {_eitce En fonction de besoins spécifiques, on rencontre des ay Bal Ax représentations graphiques différentes, mais le principe @) . " de base rest®, en général, le meme. “indication vente [ (1) pa Rowe dente des quantités sur a = * on citausi« nomencature destruct», los lignes de rappel #3) orciete 10 Le 5 Nomenclature de définition NF E 06-504 ~1S0 7573 La nomenclature est une liste complete des éléments qui constituent un ensemble. Sa liaison avec le dessin est assurée par des repéres. LErapuisseMent 0° UNE NOMENCLATURE 1° On commence par repérer chaque piece sur le dessin d’ensemble par un numéro, ordre de ces numéros est croissant et il indique approx: mativement l’ordre du montage des piéces, a l'exception de certaines d’entre elles (axes, goupilles, ressorts, pigces normalisées) que l'on groupe généralement par categories. 1 Aligner les repéres. 1m Mettre un point a l'extrémité de la ligne d'attache du repere si elle se termine 3 l'intérieur d'une piéce. Mettre une fleche si elle s‘arréte sur son contour. = Ménager périodiquement des repéres libres. Ils pourront tre utilisés sion ajoute, lors de mises a jour, de nouvelles piéces (dans |'exemple, le repére 9 est un repére libre). On établit ensuite la nomenclature ® soit sur un document séparé ; 1 soit sur le dessin Iui-méme ; dans ce cas, son sens de Emplacement de la nomenclature Sur un dessin Inscription des dates 2/0/1|0|-|0|7|/-|1|4 Année! Mois} Jour lecture est celui du dessin, Exemple NOMENCLATURE Interligne conseilé: 8,5, (double de rinterigne moyen des imprimantes) = 42) 1, | eee soo | psm u| 2 Vis atte cin 10] 6 Jasicoanscreux | Classe 6.6 So u78e—wa10 a 10 [1 [ou denise PATI TOT axe C30 ; [1 [Rosso BS7 am: t [1 [Pater PAs a [1 [coucere PAB [1 [Piston a5 sien 2 [1 |Gyinare Cu soar, : +4 [senete levaw-z077 TH (@) IREP|NB. | DESIGNATION | MATIERE [REFERENCE : few] yyré piipexace |*2" uepe - =3@| pNeumanique [2.0 . aces waveno ‘0 7 T T = T 7 8 T s I 7 i RS. iE Traits crsois Pour effectuer un dessin technique, on utilise un ensemble de traits dont chacun passede une signifi- cation bien précise. Un type de trait se caractérise : 1 par sa nature (continu, interrompu, mixte) ; a par sa largeur (fort, fin), er Trait fortE Trait fine Trait fortE Trait fine 025 0,3 o7 035 035 018 1 Os os 025 14 07 Utlsee de préfernce es oroupes de lignes tentees en jaune. > Conserver la méme largeur des traits pour toutes caviar demas Jes vues d'un méme dessin a la méme échelle. [pai asia > Le nombre de segments d'un trait est fonction de sa ——-—— Cuivrage longueur et de sa largeur. 0,007 Types de traits normalisés Actes visibles a 1 contin or onus ns —— Fliches de sens d’observation ‘Arétes cachées @ 2 interrompu fin Contours cachés —- =— a I Fonds defies cacnés e-em -L-2 Lignes d'attache et de cate ~ Hachures ~ Axes courts ~ Fonds de filets wus 3 Continu fin _Cercles de pieds des roues dentées - Contours de sections rabattues # (oir § 9,13) ~ Arétes fictives (6 4.6) ~ Constructions géométriques Mixtefin Axes de revolution 4 Aunpointet Axes de symetrie tunttiret long* Cercle primiti des enarenages (chapitre 73) ontina fin 5 ondlé Limites de vues partielles (68.4) ou rectligne _Limites de coupes et de sections locales (99.25) en zigzag" rite fore tcation de pan de coupe et de section (chapitre) ame rex Indcation de surfaces 3 spéciicationpariulires Traitement ere fonge de surace (513.38) ~ Parti retreinte dun élément (§ 18.1) i 12" Zone de mesure restreinte (§ 18.1) 1, Goftours de pideesuosines (68.4) Mite fin Positions de piéces mobiles (§ 8.4) 20 ° 7 2deux points contours primis Boa un tet ignes de centre de gai (charpente) 2e | 15. se f ae Parties situées en avant d'un plan sécant (§ 9.26) En principe, un tat mnte commence ete fermine par un ékment lang, ne faut ulilser qu'un type de trait sur un meme dessin 12 .2 Espacement des traits L: Pour des raisons de reprographie, la distance entre deux traits ne doit jamais tre intérieure 3 0,7 millimetre Ls Uintersection de traits, ou leur jonction, doit se faire sur un élément tracé Intersection de traits Coincidence des traits Si plusieurs traits différents coincident, Vordre de priorité est le suivant 1 continu fort, ® interrompu fin, a mixte fin, 1 continu fin Raccordements se raccordent si elles admettent & Inction T la méme tangente. » Un arc de cercle AMT et une droite (D) se raccor- dent sila droite est tangente en Tare. Pour cela, il faut et il suffit que le rayon OT soit perpendiculaire ala croite (0). » Deux ares de cercles AMT et BNT se raccordent sils admettent en Tla méme tangente. Pour cela, il faut et il suffit que les centres 0; et O2 des arcs et le point T soient en ligne droite [Lie arétes fictives Les conges et arrondis font disparaitre la représentation des arétes et le relief des formes n’apparait plus aussi nettement, ‘in d'aider & la comprehension des formes, on trace les arétes supprimées en traits fins arrétés a deux millimetres environ du contour apparent. On dit que les arétes sont fictives. REMARQUES » Une arate fictive ne se représente pas si ele est cachée, » Limiter la représentation des arétes fictives a ce qu'il est absolument nécessaire pour la compréhension des formes. > En modélisation 3D, il est admis que les arétes fictives s'arrétent sur le contour apparent. Intersection et jonction de traits Raccordements Are de cercle et droite Al Deux ares de cercle Tangente commune Ve, ©) Tangente commune _/ Arétes fictives Arete réelle Aréte fictive _/ [s Echelles veousoes Léchelle d'un dessin est le rapport entre les dimen- sions dessinées et les dimensions réelles d'un objet. échelle & choisir pour la représentation d'un objet est fonction notamment du but de la représentation et de la complesité de l'objet La designation d'une échelle sur un dessin comprend le mot « Echelle » suivi de lindication du rapport choisi de la facon suivante = Echelle 1:1», pour la vraie grandeur; 1 Echelle 1: X », pour la réduction ; m «Echelle X : 1 », pour 'agrandissement Si aucune ambiguité n'est possible, le mot « Echelle » peut étre supprimé | Panu “Wraie grandeur 1-1 Dimension dessinée = 92 Ten ARCA Dimension réelle = 18400 petty 1:100~1 200 ete. ge ty get aoe : 18400 ~ 200 ‘chelle Agrandissement 2:1 -5:1~10:1-20:1~50: 1 ete. | Agrandissement Sihoustte > Les valeurs des cotes inscrites sur un dessin donnent ‘en vraie grandeur les vraies grandeurs des dimensions de l'objet. A » Indiquer toujours la valeur de I'échelle du dessin dans le cartouche (§ 3.3). om _ » Si certains éléments sont tracés a une échelle diffé- Echelle 1:1 rente de celle de l'ensemble du dessin, il est conseillé T de les entourer d'un cadre. Détail agrandi > Sile dessin est effectué & une échelle |'agrandissant, faire, chaque fois que cela est possible, une silhouette A(10:1) aries Encadrer de l'objet je Vobjet 3 l'échelle 1: 1 eta » Si plusieurs échelle sont utilisées sur un dessin, seule rats Véchelle principale de l'ensemble du dessin est inscrite vere dans le cartouche. de échelle : principale. > Lorsque léchelle du dessin ne permet pas de coter oa Pernet Pi Echelle 2:1 un détail, on effectue une représentation 4 plus grande échelle & proximité de |’element concerné. 14 Leo [oz 6 Perspectives NF ISO 5456 Une wie en perspective permet de comprendre rapi- dement les formes et I'aspect iridimentionnel général d'un objet. Sur ordinateur, les logiciels 3D construisent directement un modale tridimensionnel de l'objet, ce qui permet dobtenir a I'écran différentes perspectives en faisant tourner le modéle 3D suivant les valeurs angulaires souhaitées, Perspective cavaliére En dessin 2D, cette perspective est d'exécution simple et rapide. Piet 1 {ss surfaces frontales parallels au plan XOZ, (ou au ‘front de observateur) sont dessins en vale grandeur. Les arétes de bout [perpendiculaires aux surfaces fron- 2 tales) se dessinent suivant des fuyantes inclinées d'un méme angle a et sont réduites dans un méme rapport k Valeur normalisées :@ = 45°; k= 05 Perspective isométrique Cette perspective donne une bonne vision spatiale de objet. En revanche, aucune dimension linéaire ou angulaire n'est représentée en vraie grandeur. re 1 Les arétes verticales restent verticales. Toutes les fuyantes sont inclinges de 30° par rapport 2 Vhorizontale Les valeurs des dimensions suivant X, ¥ et Z sont égales 3 et réduites danse rapport k = 0,816, Pour les schémas, ‘on peut prendre k = 1 » Tout cercle contenu dans un des plans paralléles l'un des plans XOY, YOZ et ZOX se projetie suivant une ellipse. » Les grands axes des ellipses sont respectivement perpendiculaires aux axes OX, OY et OZ (par exemple, le grand axe ayaz est perpendiculaire a OY). Perspective cavaliére X~Z: dimension en wraie grandeur (ou a échelle du dessin) Y —:dimension multtipli¢e park oO (tation des fuyantes (of, Nol eh “Je Perspective isométrique Ellipse Fuyante a a2 ~ diametre du cercie en vraie grandeur by be = diamétra du carcle x 0,58 X= Y= Z= dimension x 0,82 6.3 Applications 6.31 Perspectives d'une modélisation 3D Roulement & une rangée Foulement Roulement a une rangée de billes, & contact radi I \ Aaiguilles \ \ de billes, a contact oblique Satelites Porte-satelites Arbre entree Arbre de sortie REDUCTEUR DE VITESSE A TRAIN EPICYCLOIDAL COUPE AU 1/4 Représentation ombrée 6.32 Dessins de systémes La figure représente de facon simplifige une partie de machine automatisée. Ce type de perspective convient particuli@rement = ~ pour aider a concevoir un projet de systéme automatise ; ~ pour faciliter la compréhension d'un fonctionnement : ~ pour illustrer des notices techniques. Fonctionnement en mode de marche automatique Laction sur le bouton « marche » provoque dans l'ordre : la rentrée de la tige du vérin A, ~ Farrivée d'une pice sous les capteurs a et b. Trois possibilités ¢’aiguillage som possibles. Simultanément Sorties 1, a.b ; c~,b~| sortie dela tige Sorties 2, a.b ; ¢+,b—} duvérinA Sorties 3, @.b ; c+,b+| qui interdit 'arrivée d'une nouvelle pidce evacuation des pices est contrélée sur chacune des sorties par un capteur qui commande la rentrée de tige du vérin A, sile bouton est en position « marche » | AIGUILLAGE POUR TRI D’ELEMENTS CODES DrapresCrouzet 6.33 Faisceaux électriques Les représentations en perspective des matériels élec- triques et électroniques sont utilisées notamment : 1 pour le placement des équipements ; 1 pour définir le routage (ou le chemin) des cables. Les logiciels perrettent, en particulier wt de proposer des routages en vérifiant qu'il n'y @ pas de collision ; m ciisoler des éléments (par exemple, un harnais) ; de calculer des volumes ; 1 de générer des longueurs de cables. Connecteur Faisceau électrique 6.35. Eclatés Les perspectives dun ensemble éclaté sont fréquemment pour expliquer utilisation d'un matériel ; utilisées, notamment 1 pour préciser les instructions nécessaires a la mainte- 1 pour définir un ordre de montage ; nance d'un matériel 1 pour donner des références de pidces de rechange ; O$.,, 6 ECLATE D’UN INTERRUPTEUR SUIVANT UN AXE DE MONTAGE 6.36 Plans d‘implantation Ces perspectives indiquent le lieu ot un produit, un Dans de nombreuses applications, on peut se contenter composant ou un élément doit étre mis en place. dune représentation simplifiée des formes générales, IMPLANTATION DE COMPOSANTS ELECTRIQUES -Madlsstion Topsobd ~ Miler SOFTWARE 7 Modélisation 3D Pour dessiner un objet, on crée, dans la mémoire de fordi nateur, une représentation de la géométrie des formes de objet. Cette représentation géométrique s’appelle la modélisation* llisation géométrique des formes dun objet struite en trois dimensions (3D). Il en résulte ite vue a 'écran n'est qu'une représentation jet suivant une direction et un sens d’obser- En changeant de direction et de sens d’observation, on peut obtenir 3 I'écran : 1m toutes les vues nécessaires a une représentation ortho- graphique (chapitre 8) ; m toutes les perspectives suivant les directions et sens d'observation souhaités. Micromoteur 5 cm} en rendu réaliste Wue de face coupée au 1/4 On dit aus « maguelte numérique 20 odoin Tonal dos SOFTWARE Chaque vue est dependante x des autres vues “ Tout changement effectué sur le modeéle geométrique dans l'une de ses representations se repercute instantanément sur toutes les autres représentations, On dit quil ya associatvite Options de visualisation En fonction de I'étape de la construction du madéle ou _| Représentation en fonction de 'usage final envisagé, on peut, a 'intérieur | filaire de chaque fendtre de visualisation, représenter un objet de différentes facons : 1m Représentation filaire Limage est composée de points et de lignes de construc- ee Représentation lignes cachées 1 Représentation lignes cachées en interrompu fin: | en interrompu fin oh Les arétes non vues suivant la direction et le sens d’obser vation sont représentées en traits interrompus fins DG Ww Angle du chantrein d’entrée Peut Btre supprimé kor Exemple d'un modéle paramétré de poche rectangulaire Point d'insertion Direction ley et sens THA zit 1 Roe Répétition circulaire Répétition rectangulaire ES 4 La fonction coque creuse le mode en lassant ouvertes les surfaces sélectionnées et en réali- sant des parois minces avec les autres surfaces, Cette fonction convient notamment 1 pour des pices moulées en plastique ou enalliage de zinc ; 1 pour des piéces embouties en tole. rao Lors de certaines constructions, ou lors d'échange de fichiers, il arrive que l'on a un ensemble de surfaces jointives mais non liges entre elles, La fonction coudre des surfaces permet de les lier topologiquement afin qu’elles ne forment plus qu'une entité qui pourra étre sélectionnée en tant que telle. Les arétes cousues doivent étre adjacentes et ne a se chevaucher. La fonction symétrie copie une ou plusieurs fonctions symétriquement par rapport 3 un plan Surface sélectionnée Aréte cousue Plan de symétrie : LZ. ...... | par symétrie S1 et S2 ne forment plus qu'une seule surface S Coque i 4 Fonctions de composition Certains solides d’usage trés fréquent sont regartler ensuite suivant chacune des direc- B tions d’observation B, C, D, E, F, pour obtenir les vues B, C, D, E, F » Le sens d’observation par rapport a la vue principale, ou vue de face, détinit la denomi- nation de chaque vue. >» La signification des différents types de traits est donnée au chapitre 4. Vue Dénomination Vue Dénomination A Wedeface | D Yuede gauche B Wededessus | E Vuede dessous C Wededroite F__Wed'aritve Mise en plan Ze—XE T I Direction d'observation normale ‘au plan de projection F* . | ar ie * Cette vue peut tre placee soit a l'extremité droite, 26 2 Choix des vues Le | én pratique, un objet doit étre defini “complétement et sans ambiguité par un Wescire minimal de vues. On choisit les vues les plus représentatives comportant le moins de vues cachées. Dans notre exemple, ce sont les vues A, B et C > Le respect rigoureux et systematique de la correspondance de chacune des vues de objet facilite Vexactitude des tracés et la bonne compréhension du dessin » Ladjonction de perspectives 8 la représen- ‘ation orthographique facilite la compré- hension des formes de l'objet. a5" Méthode des fléches repérées Cette méthode autorise, en cas de besoin, par ‘exemple pour des raisons d'encombrement ou de simplification, de placer les différentes ‘ues d'un objet indifféremment par rapport a la vue principale. 18 Toute autre vue que la vue principale doit étre identifiée par la méme lettre majuscule que la fléche qui indique la direction d’obser- vation concemée. = Méme déplacée, une vue conserve son nom (vue de gauche, vue de dessus, etc), ° ls E 1 | eo A | B Exemple de mise en plan en représentation ombrée d'une perspective B Adjonetion Face avant de téléphone mobile 7 Modileation TopSold —Misler SOFTWARE, 8.4 Représentations particuliéres eines Dans certains cas, une vue partielle est suffisante pour la compréhension du dessin. Cette vue doit étre limitée par Un trait continu fin ondulé ou rectiligne en zigzag. Pour un méme document, n’utiliser qu’un seul type de trait Pour un objet trés long et de section uniforme, on peut se borer & une représentation des parties essentielles,celles- «i permettant de définir, a elles seules, la forme complete de objet. Les parties conservées sont rapprochées les unes des autres et limitées comme les vues partielles. A Lorsqu’une partie de l'objet est observée suivant une direction oblique, on peut la considérer comme une direction principale, mais uniquement pour la partie concernée de l'objet. On évite ainsi une représentation deformée, sans intérét pour la comprehension. Repérer la direction d'observation et la vue partielle par la méme lettre majuscule, cue Par souci de simplification ou pour gagner de la place, une yue comportant des axes de symétrie peut n’étre repré- sentée que par une fraction de vue. Dans ce cas, repérer les extremités des axes de symétrie par deux petits traits fins perpendiculaires a ces axes. nts Si nécessaire, on peut représenter le contour primitif d'un objet avant faconnage en trait mixte fin a deux tirets. On fait ressortir les surfaces planes d'un objet en tragant deux diagonales en trait continu fin. Pike eke utilisation de la fonction matiére transparente permet de mettre en évidence des formes intérieures d'une pléce tout en donnant une représentation générale des formes centérieures Cee Dans certains cas, la représentation des parties contigués diéléments voisins peut étre utile, Afin de montrer quill agit d'une information complémentaire, ces éléments sont tracés en trait mixte fin 8 deux tirets. Les éléments voisins ine doivent pas cacher les éléments principaux du dessin ; par contre, ils peuvent étre masqués par ces demiers. Dans les coupes, les éléments voisins ne sont pas hachurés. ac oe Pas de pareccagatan | ‘Ge section dans cette partie 2 axes de symétrie Longueur développée 2B Ce tad Quand les élémenst sont répetitfs, on peut se contenter d'une représentation particle onus Les positions extrémes dun élément sont représentées en trait mixte fin & deux tirets. Robot a bras pivotant Diapits Fann. 8.5 Positions particuliéres des vu Lorsque cela est nécessaire, il est possible de redresser tune vue par rapport a orientation normale donnée par la flache repérée. Dans ce cas, il faut: 1 identifier la vue, 1 ‘tracer un demi-cercle orienté suivant le sens dela rotation, 1 indiquer la valeur angulaire de la rotation. La figure 1 montre que l'on obtient la vue redressée en faisant tourner la vue normale, dans le sens indiqué par Varc fléché, dune valeur de 60° La figure 2 montre que 'on obtient la vue redlressée en. faisant tourner la vue normale, dans le sens indiqué par Hare fléché, d'une valeur de 75°. Position extreme 2 Vue normale Position extréme 1 ArN6O" 4. Vue redressée @ Je Vue normale ENTS Vue redressée 29 Ee.s Conventions complémentaires ‘Vues locales Sil n'y a pas d'ambiguité, on peut effectuer une vue locale a la place dune vue complete. Elles doivent étre relées & la vue correspondante par un trait fin. Représentation simplifiée des intersections aS @ Trace simplifié =| Tracé theorique On peut éviter de représenter le o&nératrice intersection rainure-cyindre lorsque celle-c est voisine de la génératrice de contour apparent du cylindre.. Ouvertures rectangulaires Pour mettre en évidence une ouverture plane dans un plan de projection, on peut tracer ses deux diagonales en traits fins Objets transparents Un objet transparent est dessiné comme s'il était opaque (fig. 2), Dans les dessins d'ensemble, pour la compréhension, on peut considérer objet comme transparent (fig Pieces brutes et piéces finies Sil est nécessaire de représenter sur un dessin de pice brute le contour d'une piéce finie, celui-i doit étre tracé en trait mite fin 4 deux points et un tiret long Surépaisseurs d'usinage Sil est nécessaire de représenter sur un dessin de pice finie le contour de la pidce brute, calui-ci doit étre tracé en trait mmixte fin & deux points et un tirt long, Piéces constituées d'élements séparés égaux LL Des composants réalisés par des éléments assemblés iden- ‘iques sont représentés comme sis étaient hamogenes. Leur ‘emplacement est indiqué par quelques traits forts courts Surfaces moletées. La texture du moletage est représentée en trait continu fort, Le tracé complet d'une grande surface moletée est inutile. Voir § 56.6. Direction du fibrage ou du laminage ‘si nécessaire, la direction du fibrage ou d'un laminage est indiqué en trait continu fort. Vues identiques ae AM, AZ Si plusieurs vues sont identiques, on peut, si nécessaire, le préciser a I'aide de flaches repérées (§ 8.3). 30 ls Sections et coupes NF EN ISO 128 Les sections et coupes permettant d’améliorer la clarté eta lisibilité du dessin, il est, ainsi, possible de mettre en évidence 8 des formes intérieures, des épaisseurs, des détails locaux. Lb Les sections permetient d’éviter les vues surchargées en isolant les formes que l'on désire préciser 1 Sections* ente, exclusivement, la partie le plan sécant. “O.41 Sections sorties Coie [1 Repérer le plan sécant parses extrémites en trait mixte fort. [2 Indiquer ie sens observation par deux féches en trait fort. ) Repérer le plan sécant par une méme lettre majuscule [> inscite danse prolongement duit mote fr “4 Supposer objet coupe par ce plan et enlever, parla pensée, la parti ct ches Dessiner,en trait continu fot la surface de Tobjet conten dans le plan sécant, en regardant dans le sens indique par les fléches. |g. Hachurer* ou tener a section suivant ls indications > données chapitre ae hapitre 10. | Designer ls section par les mémes lettres majuscules que le plan sécant, 5 En fonction de la forme de l'objet, de la configuration du dessin et pour une bonne compréhension, on peut placer une section > soit dans sa position normale en fonction du sens d'observation donne par les fléches fig. 1a), » soit en la reliant au repérage du plan sécant au moyen d'un trait mixte fin (fig. 1b), » soit en redressant sa position par rapport a lorien- tation donnée par le fleches (fig. 2). Dans ce cas il faut identifier la vue, ~ tracer un demi-cercle orienté suivant le sens de la rotation, indiquer la valeur angulaire de la rotation. © Yair CO-ROM 1.0L: animation et démonstrations. g Plan ‘sdcant B AA B-B @@ -| —=|__Trace dun plan sécant (2) Sections sorties redressées 48° Position normale * On peut consdérerleshachures comme la symbolsation des traces lissées par ls sci larsque on coupe la pice. Dans ce cas, Videntification de la section nest pas nécessaire, AA NA° Position redressée 31 .12 Sections de faible épaisseur AA 7 min, 13 Sections rabattues sur la vue représentée Si cela ne présente aucune ambiguité de compréhension, une section peut étre rabattue sur la vue représentée. Faire pivoter Ie plan sécant de 90° pour I'amener dans le plan Plan sécant 1 du dessin 2 Desi e contour de a secon en tat contin fn pour ne as surchargerlaepresentation 4 echutr a secon (cape 10), Dans ce cas, bien au cs soit ert es hachures peuvent couper un trait for Quand la place le permet, préférer les sections sorties qui donnent une meilleure lsibilité. 32 [9-2 Coupes* Coupe par un seul plan Les coupes permettent d’améliorer la clarté et la lecture du dessin, notamment en remplacant les contours cachés des piéces creuses (traits interrompus fins) par des contours 1s (traits continus forts). représente la section et la fraction de 4 Disboset et dessner une coupe comme une vue normale (chapitr 8) 2 Dessine a secon en suivant es recommandations données 2ug9.tt 3 Représenter la fraction de objet situé en annie plan sécant Deux régles a retenir m Les hachures ne traversent jamais un trait fort. 1 Les hachures ne s/arrétent jamais sur un trait inter- rompu fin, siner les arétes cachées si cette repré- nfapporte rien a la compréhension de 9.21 Demi-coupe Pour les pigces symétriques, en dessinant une demi- coupe contigué & une demi-vue extérieure, un objet ‘reux peut étre défini sans quil sit nécessaire de tracer les contours caches, Nervure paralléle au plan sécant A a localisation d'un plan de coupe est e, it omettre d'indiquer sa p. ification. 9.22 Coupe des nervures jamais une nervure par un plan eB ! ies BB lus grande face. -| Cette représentation permet de différencier immedia- tement la coupe d'une piéce massive de celle d'une piace nervurée de méme section. On dit que l'on évite Veffet visuel de masse. Méthode de représentation Représenter fa coupe en supposant l'objet sans nerwure paraliée au plan de coupe. Tracer les nervures comme si on dessinait objet non coups: * Voir CO:ROM G.I. : animations, démonstations et exercices 33 Coupe a plans sécants Le plan sécant oblique est amené, par une rotation d'angle a, dans le prolongement du plan placé suivant une direction principale d'observation ails placés en arriére des plans nt la représentation nuit & s rien apporter a ne sont pas dessinés Ceest le cas, par exemple, pour la nervure incline 8 45° dans la partie supérieure ou pour les deux trous en arriere des plans sécants, (Deux plans socanis 24 Coupe a plans paralléles Cette coupe est fréquemment utilisée. Elle présente Favantage d/apporter, dans une seule vue, d'une manitre précise et claire un grand nombre de renseignements, sans qu’ soit nécessaire deffectuer plusieurs coupes. Cependant, elle n’est employée que s'il n'y a pas chevauchement des détails de forme & mettre en évidence et contenus dans les plans sécants, > Les traces des plans sécants sont renforcées a chaque changement de direction. » Dans la partie a de la coupe, les hachures s‘arétent sur un trait mixte fin matérialisant la surface limite entre les deux plans sécants, > Pratiquement, pour la partie b de la coupe, la surface limite entre les deux plans sécants nest pas representée, Deux plans paralleles AA Changement de direction 4 re Elle est utilisée pour montrer en trait fort un détail intéressant. En général, ‘indication du plan sécant est inutile La zone coupée est limitée par un trait continu fin ondulé ou rectiligne en zigzag (voir chapitre 4). Coupe locale Element en avant du plan sécant ‘on doit représenter un élément se trouvant en avant du plan sécant, on le dessine en trait mixte fin 4 deux tirets. 9.27 Elements réguligrement répartis On peut, si aucune confusion n’en résulte, ramener par rotation ces éléments dans le plan sécant sans quil soit nécessaire de le préciser. 9.28 éléments non coupés On ne coupe jamais longitudinalement les pidces pleines telles que 1 vis, boulons, rivets, arbres pleins, billes, clavettes, goupilles, bras de poulies et de volants ; et, d'une maniére générale, tout élément plein dont la coupe ne donnerait pas une représentation plus detaillé. Coupe locale Element en avant du plan sécant —| Elément en avant A du plan sécant ements réguliérement répartis Element ramene A dans le plan sécant = B Héments non coupés Coupe locale | Distributeur pneumatique (piece voisine non coupée) Came de commande (pidce massive non coupée) 35 10 Surfaces coupées wows Pour mettre en évidence une surface coupée, on choisit, en fonction du besoin, l'une des possibilits suivantes: Hachures nes Pidce isolee Les hachures sont tracées en traits fins réguliérement espacés, La distance entre les hachures est généra- lement comprise entre 1,5 mm et § mm en fonction de la grandeur de la surface a hachurer, a Les hachures doivent étre inclinées de préférence @ ah 45° par rapport aux lignes principales du contour. a Les différentes parties de la section d'un méme composant sont hachurées d'une méme maniére. 1 Pour augmenter la lsibilité, les composants juxta- poses sont distingués par une inclinaison différente des hachures. i Pour les grandes surfaces, les hachures sont réduites aun simple liseré. w Les hachures doivent étre interrompues & I'endroit d'une inscription, Une surface peut étre tramée avec des points plus ou moins espacés ou teintée de facon uniforme (aplat). Pour les grandes surfaces, a trame ou l'aplat peut étre réduit a un simple liseré, PEE Les sections de faible épaisseur peuvent étre entié- rement noircies. Dans le cas de sections contigués, ménager, entre elles, un léger espace léger blanc. rE ‘Alin de différencier les grandes catégories de matieres, V'emploi des hachures ci-dessous peut étre utilisé sur les dessins a ensemble. Ensemble Trames et aplats = Sections contigués de faible épaisseur oit attribuer aux hachures aucune signi- fique quant a la nature du matériau Slé Rivet jours étre indiquée dans la = [ amax, AA 36 11 Régles “ pratiques | d'un dessin qui détermine le eprésentation. Avant tout tracé, an choisit parmi les différents modes de représentations celui qui convient le mieux (esquisse, croguis, dessin en 2D, modélisation 3D, perspective, représentation orthographique...) @tre représenté dans sa posi- ion. Il est donc lovique de dessiner une piéce extraite d'un ensemble dans la position qui est la sienne sur cet ensemble. Toutefois, si elle est inclinée, il est normal de la ramener 8 la position horizontale ou verticale la plus vaisine. Pour les pidces de révolution, une seule wie sutft (fig. 1). Pour les piéces planes prises dans la tle, une seule wue sulfit, & condition d’indiquer épaisseur (fig. 2) 1 Dans I'exemple ci-contre (fig. 3), on s'est efforcé de définir, d'une manigre aussi simple que possible et une seule fois, tous les détails de conception. Afin d'y parvenir, on a utilisé une coupe brisde plan paralléles A-A de manidre & représenter, en trait fort, le plus de renseignements possible. interrompu a été limitée a mes non entiérement déter- En vue de dessus, l'omission volontaire de certains traits forts ne nuit en rien & la compréhension de l'ensemble. 1 Lutlsation de la fonetion transparence de la matiére d'une pidce peut étre intéressante pour donner, la fois, un apercu des formes extérieures et des formes inté- ‘ieures d'un objet (fig. 4 et couverture de louvrage). (4) Piece de révolution "3 ‘Mouelsation TopSold ~ Miser SOFTWARE tr symbole pour «épaiseur. s 12 Formes techniques Alésage: forme contenante cylindrique ou non. Arbre : élément contenu de forme cylindrique ou non. Aréte : ligne d’intersection de deux surfaces. Arrondi : surface & section crculaie partielle et destinee a supprimer une aréte vive Biseau : surface oblique dun objet. Bossage : saillie prevue a dessein sur une piéce afin de limiter la portée. Boutonniére : voir « trou oblong ». Chambrage : évidement réalisé dans une piéce et généralement destiné : ~ a réduire la portée d'un alésage, ~ & noyer la téte d'une vis ou d'un écrou (on dit aussi lamage) Chanfrein ; petite surface obtenue par suppression d'une aréte sur une piéce. Collet : couronne en saillie sur une piece cylindrique. Collerette : couronne a l'extrémité d'un tube. Congé : surface a section circulaire partielle destinée 3 raccorder deux surfaces formant un angle rentrant. Décrochement ; surface en retrait dune autre surface et paralléle a celle-ci Dégagement: évidement généralement destiné ~ 3 éviter le contact de deux pieces suivant une ligne, ~ a assurer le passage d'une piece Dent : sailie dont la forme s'apparente a celle d'une dent. Dépouille : inclinaison donnée a des surfaces de pieces moulées afin de faciliter leur extraction du moule. Embase : élément d'une piece destiné & servir de base. Embrévement: forme emboutie dans une tdle et destinée a servir de logement pour une piéce ne devant pas étre en sale. Encoche : petite entaille Entaille ; enlevement d'une partie d'une piéce par usinage Epaulement : changement brusque de la section d'une piece afin d’obtenir une surface d’appui Ergot : petit élément de piace en saillie généralement destiné a assurer un arrét en rotation. 38 Arrondi Arbre Collet ar) Chambrage ace | y Dépouilles Collereite Dent ! ad 7 | 4 [Bésrchaent Dégagement Encoches Entaile Epaulement_| eee Evidement Embrévement Fente Pease Evidement : vide prévu dans une piece pour en diminuer le poids ou pour réduire une surface d’appul (fig. page précédente}. Extrados : surface extérieure et convexe d'une forme en are. Fente : petite rainure (fig. page précédente}. Fraisure : évasement conique fait avec une fraise & orifice d'un trou (fig. page précédente) Gorge : dégagement étroit généralement arrondi sa partie inférieure. Goutte de suif : calotte sphérique éventuellement raccordée par une portion de tore Intrados : surface intérieure et concave d'une forme enare, Lamage : logement cylindrique généralement desting ~ a obtenir une surface d'appui, ~ a « noyer » un élément de pigce (on dit aussi cham- brage). Languette : tenon de grande longueur destiné & rentrer dans une rainure et assurant, en général, une liaison glissiere. Locating : mot anglais utilisé pour nommer une pice positionnant une autre piéce. Lumiere : nom de divers petits orifices. Macaron : cylindre de diamétre relativernent grand par rapport a sa hauteur assurant, en général, un centrage. ‘Méplat : surface plane sur une piéce a section circulaire, Mortaise: évidement effectué dans une piece et rece- vant le tenon d'une autre pice de maniére & réaliser un assemblage. Nervure : partie saillante d'une piéce destinée @ en augmenter la résistance ou la rigidité Profilé : métal laminé suivant une section constante. Queue d/aronde : tenon en forme de trapeze péné- trant dans une rainure de méme forme et assurant une liaison glissiére. Rainure : entaille longue pratiquée dans une piéce pour recevoir une languette ou un tenon. Saignée : entaille profonde et de faible largeur. Semelle : surface d'une piéce généralement plane et servant d'appui. Sommet : point commun a trois surfaces au moins. Tenon : partie d'une pigce faisant sailli et se logeant dans une rainure ou une mortaise Téton : petite saillie de forme cylindrique. Trou oblong ou boutonniere: trou plus long que large termine par deux demi-cylindres. Goutte de suit Lamage Gorge BD Languette Locating Lumiére Macaron Méplat Mortaise Profile Nervure Gueue da contenue, Teton Trou oblong 39 fis Graphisme de la cotation NF E 04-521 - NF P 02-008 - ISO 129 1e représentation graphique Elements d'une cote léments se rapporte une u angulaire et qui en spé- Le choix des dimensions & coter doit étre fait en fonction des principes énoncés aux chapitres 15 & 23. 93-1” Elements d'une cote Valeur del mension Ligne de cote Les éléments d'une cote sont Extremité a les lignes d’attache ; wm Ia ligne de cote; les extrémités ; [a valeur de la dimension. ers 4 eslignes attache et les lignes de cote son tracts en trait continu fin (chapitre 4) La ligne de cote dimensionnelle et tracéeparalélement Ala dimension a coter 3 Les lignes d'attache sont parallles entre elles. Les lignes d'attache doivent dépasser légirement la ligne de cote. Les lignes d'attache doivent étre tracées perpendicu- 5 _larement a lelément & coter ; toutefois, en cas de Extrémité nécessté, elles peuvent ée tracées obliquement mais parallales entre elles. vaca Les lignes d’attache passant par Fintersection de ignes ee 6 _ d’épures (ou de construction) doivent étre prolongées 1oérement au-dela du point de concours. Si un élément est représenté en wwe interrompue, les lignes de cote le concemantne sont pas intetrompues. Lignes d'attaches Point _ paralléies ‘de concours Ligne de cote non interrompue ‘ 40 13.11 Identification des extrémités Chaque extrémité d'une ligne de cote est norma- lement terminée par une fleche (largeur du trait 0,25 mm environ). angle d’ouverture préconisé pour la flache est de 30°. Sur certains dessins, notamment dans le batiment, chaque extrémité peut étre terminée par un trait oblique incliné & 45° environ. > Pour un méme dessin, utiliser un méme type d'extrémite. > Si l'on manque de place, on peut reporter les féches 8 lextérieur des lignes d’attache. » On pout également remplacer deux fleches opposées par un point trés net. » La dimension de l'élement d’extrémité doit étre proportionné a la dimension du dessin. 43.12 Ecriture des valeurs Les valeurs des cotes doivent &tre inscrites en carac- teres de dimension suffisante pour assurer une bonne visibilité (voir chapitre 2 et, en particulier, le § 2.2). Valeurs habituelles hauteur des chiffres 3,5 mm ; 1 largeur des traits d’écriture 0,35 mm environ, » Placer les valeurs des cotes de maniére a ce qu’elles ne soient pas coupées par une autre ligne du dessin (§ 13.6}. » Inscriptions des tolérances dimensionnelles (voir chapitre 16). 13.13 Inscription des valeurs Les valeurs sont inscrites parallélement a leurs lignes de cotes et légérement au-dessus de celles-ci nensions doivent étre ité, En construction mécanique, électrique, électronique et activites connexes, I'unité normalisée est le milli- metre (mm) ; c'est pourquoi il est inutile d’indiquer unite utilisée. Extrémités d’une ligne de cote as oli 'on manque de place ST cee clei ale Exemples d’écritures de valeurs Inscription des valeurs Os 4) scrites pour étre lues depuis droite du dessin. = Valeurs lineaires De orientation de la cote dépend "inscription des chiffres. Elle doit étre conforme a la figure ci-contre, en Gvitant dorienter les cotes dans une direction comprise a I'intérieur de la zone teintée en rouge wm Valeurs angulaires Les valeurs angulaires doivent étre inscrites suivant la figure a. Toutefois, les valeurs peuvent étre inscrites horizontalement (fig. b) si leur lecture en est facilitée, Eviter d'inscrire des valeurs angulaires 4 lintérieur de la zone teintée en rouge. = Cotation d'une corde, d'un arc, d'un angle Lacotatian d'une corde, d’un arc, d'un angle est indiquée. cicontre, Pour un arc, la valeur de la longueur de I’arc est précé- dée d'un demi-cercle. = Cotation des chanfreins et des fraisures La cotation d'un chanfrein ou d’une fraisure peut étre simplifige par rapport & la cotation d'une surface d/assemblage ou d’étancheité (chapitre 21) Les différentes possibilités de cotation sont indiquées ci-dessous. Orientation des valeurs linéaires al i Cotation Cotation Cotation d'une corde d'un arc d'un angle le a) a — Q\ \ \ \3 Cotation des chanfreins et des fraisures 2x 45° a2 [13 -38 Dispositions particuliéres 13.31 Symboles normalisés Panera sto] Diametre o Rayon R Surplat d'un carré [ie Rayon de sphere sa. Ls0xsox6 Diametre de sphere 3o Longueur de V'are x a | Epaisseur a ees eee Profilé symbole Profilé symbole Cas particulier Fond @ env u & oa are al ae Plat =I ent ai Ss e| iP ‘Cornire L enz il ° (Cas pareicuuer at = Cas oti on manque de place Un six pans peut exceptionnellement étre coté suivant figure c-contre 13.32 Cas ot l'on manque de place Alin d’assurer la meilleur lisibilité possible de la valeur d'une cote 1 inscire la valeur dela cote au-dessus du prolongement dela ligne de cote et de préférence a droite; 1 utiliser une ligne de repére lorsque la solution précé- dente n'est pas possible 13.33 Cotation des rayons Pour coter un rayon, on trace : 1 une ligne de cote ayant pour direction un rayon de Ware de cercle ; 1 une flache pointée du cOté concave de Fare; si ton manque de place, il est possible de tracer la fléche du cité convexe. CET » Lorsquiil est nécessaire de situer, avec précision, le centre de l'arc de cercle qui se trouve hors des limites du dessin, briser la ligne de cote du rayon et indiquer clairement sur quelle ligne se trouve le centre. » Sila valeur de la cote d’un rayon se déduit des valeurs d'autres cotes, mettre uniquement le symbole R. 3 413.34 Cotes non a I’échelle Les dimensions qui, exceptionnellement, n’auraient pas été tracées 2 |'échelle, doivent étre soulignées d'un trait continu fort 43.35 Cotation de grands diamétres Afin d’éviter de suivre de longues lignes de cotes, la colation ci-contre est particuligrement recommandée. En outte, elle facilte la lecture des cotes en evitant une trap importante superposition des chiffres. 43.36 Cotation d’une demi-vue Prolonger les lignes de cotes au-dela de l'axe ou du plan de symétrie 13.37 Indication des niveaux Pour indiquer une différence de hauteur entre un niveau zéro de référence et un niveau a spécifier, on utilise l'une des possibilités suivantes 1 Niveau général La mesure est effectuée entre deux surfaces planes horizontales et tangentes aux surfaces concernées.. On indique sur une vue ou une coupe verticale le niveau 8 Vaide d'une fléche ouverte a 90°. 1 Niveau en un point spécifique On précise, sur une vue en plan ou une coupe horizon- tale, le lieu de mesure par une croix. 13.38 Traitement local de surface Le repérage d'un traitement local de surface est indiqué sur le dessin par un trait mixte fort distant d'au moins 0.7 mm de la surface & traiter. Coter, si nécessaire, la position de la surface a traiter m@ La cote 258 f7 est celle de la piéce aprés traitement. w= S'il y a lieu dindiquer ta cote d’ébauche avant traitement, l'écrire en clair & cté de la cote finie, 44 Cote non a I’échelle Cotation d'une demi-vue Indication des niveaux mee +8750 général C Point spéeifique Traitement local de surface Valeur do Ta cote aprés | traitement oat ——.— Chrome e = 0,007 (13 .4 Tolérances géométriques Voir au chapitre 18 les principes du tolérancement g€ométrique 13.41 Cote encadrée Une cote encadrée est lindication graphique d'une « dimension théorique exacte » orique exacte définit la posi- profil théorique exact Cet élément est tolérance par 'intermédiaire d’autres spécifications géométriques (chapitre 18) 13.42 Eléments équidistants et répétitifs Pour des éléments équidistants et répetitifs, on peut utiliser des cotations simplitises 1 indiquer d’abord le nombre d’intervales ; = donner ensuite la valour de la dimension linéaire ou angulaire séparée par le signe « x » (fig. a et b) Sides intervalles angulaires sont évidents, et si cela ne présente aucun risque d'ambiguite, la valeur de la dimension angulaire peut tre omise (fig. c, position des quatre alesages 2 7). Cote encadrée ‘Application aux perspectives 45 43.43 Symbole « Tout autour » Symbole « Tout autour » Symbole «Tout autour» Si une caractéristique de profil (voir § 18.2) concerne Al toutes les sections droites d’un élément ou si elle s'applique & toute la surface définie par le contour, cela est précisé par Yemploi du symbole « Tout autour ». Voir aussi § 47.1 Cotation en série Biss Modes de cotation 22 26 ‘Aprés un choix raisonné des éléments 8 coter, la dispo- rs sition des cotes sur un dessin résulte généralement de Vemploi de divers modes de cotation. 43.51 | Cotation en série Cotation en paralléle Ce mode de cotation consiste & tracer plusieurs cotes sur une mame ligne. Les cotes se suivent sans se chevaucher. 43.52 Cotation en paralléle 20 32 Les cotes sont disposées sur des lignes paralléles et F elles partent d'une ligne d’attache commune, Cotation a cot é {8.53 Cotation a cotes superposées a ™ Si le nombre de cotes en paralléle est important, il est | 8 plus simple et 'on gagne de la place, en utilisant une cotation 8 cotes superposées. @ Toutes les cotes sant disposées sur une méme ligne et 2 elles partent de la méme origine. Lorigine est marquée par un cercle et lextrémité de chaque ligne de cote ° est terminée par une fleche. eo On inscrit les valeurs des cotes : i wm soit au-dessus de la ligne de cote et prs des flaches ; 1 soit dans le prolongement des lignes d'attache lest possible d'utilser la cotation & cotes superposées dans plusieurs directions 43. ” Cotation en coordonnées cartésiennes Ce mode de cotation est utilisé essentiellement pour les dessins de fabrication Le point zéro de référence peut se trouver sur linter- ee Ban en EE section de deux cotés de la piece (cas de la figure) ou sur tout autre élément, par exemple I'axe d'un alésage. MMH cios s 2 & Genéralement les cotes sont regroupées dans un uae tableau hors du tracé ; le dessin s'en trouve moins charge et donc plus lisible 46 18 Les cotes ne doivent jamais étre coupées par une ligne S45 att a Une ligne de cote ne doit pas étre coupée par une autre ligne {les lignes dattache peuvent se couper entre elles) (ligne de cote, trait d'axe, trait fort...) 7 Ui, 12 KR as il Interrompre les hachures pour garder toute la lisibilté de la valeur de la cote. On ne doit jamais aligner une ligne de cote et une ligne de dessin 28 30 = 30 ae Dans la mesure du possible, aligner les lignes de cotes. 10 4 Lorsqu'une ligne de cote se termine 3 I'intérieur d'un dessin, mettre un point 4 son extrémité B13 B18 Coter de preférence les cylindres dans la vue ol leur projection est rectangulaire. Le prolongement de la ligne cotant le @ 10 doit passer par le centre du cercle, [Peer ek > Les principes énoncés dans ce chapitre ne concernent_ que la partie graphique de la cotation. » Le choix des dimensions a coter doit étre fait en tenant compte des principes énancés aux chapitres 15 3 23. 47 i La spécification géométrique des produits ‘consiste 2 definir les formes, les dimensions et Fétat de surface d'une pidce afin qu’elle puisse assurer une aptitude & l'emploi optimal. Elle contribue a 'établissement de dessins de définition d’un produit (§ 20.21) permettant tune compréhension univoque entre les services de conception, de fabrication et de contréle. 1 Pour structures les normes GPS et leurs relations, tune matrice de chaines de normes a été définie = les lignes concernent les différentes caractéris- tiques géométriques d’un élément de la pide ; = les colonnes précisent les exigences techniques assurant une compréhension commune et uni- voque. Chaque case de la matrice ains| obtenue fait Fobjet de documents normatifs. [RELATIONS ENTRE LES DIFFERENTES ETAPES 'UN ELEMENT Eo Pour un élément cylindrique d'une pidce, la conception précise le diamétre, la fabrication Spécification géométrique des produits GPS* Iso/TR14638 Relations entre les différentes étapes d’un élément 1. Conception |Axe dérivé nominal Oylindre neminal 3. Verification 3.1 Extraction ocean we Ligne médiane dérivée extraite Surface extraite 2. Réalisation Surface réelle 3.2 Association Un critére d'association produit l'lément réel et le contréle vérifie si le diamatre de l'élément réel est conforme au diamatre spécifié Sur une machine a mesurer tridimensionnelle, la méthode de vérification est la suivante : 1° Obtenir une surface extraite par palpage de n points significatis de la surface réelle 2° Associer un cylindre de forme géométrique parfaite & la surface extraite 3° Construire une section de mesure perpendi- culaire 8 'axe du cylindre associé, on obtient une ligne extraite 4 Dans la section de mesure, associer un cercle de forme géometrique pariaite 4 la ligne extraite. Un diamétre local est la distance entre deux points d'intersection de la ligne extraite et d’une droite passant parle centre du cercle associé Emon Maillon 1 2 Garsclerstique’'ndition Détinition : surledessin des pee ue tolérances Codification 150 128 150286 (chapitre 16) is0 129 1501829 is0406 oss | Distance 150.128 I ication d'un diamétre Axe dérivé du oylindre associe Surface extraite Ligne extralte NOTA: pour la vtfication autes spéctations géométnques voir le Guide iu Techncin en Productique GPS pour une chaine de normes z 4 5 Définition des Evaluation Exigences caractéristiques des écarts pour del’élément del'élement —_'équipement false Comparaison de mesure 150 1938 150 1938 150 1938 150 14660 150.463 150.3599 Un diamatre local Section de mesure Gylindre associé Cercle associé 6 Bxigences d'etalonnage talons Iso 1938, 180 3670 180 7863, GPS: Gloretrical Product Speceations 48 [15.4 Objet des tolérances imorécision inévitable des procédés délaboration fait quiune pidce ne peut pas étre réalisée de facon rigoureusement conforme aux dimensions fixées au préalable. Il a donc fallu tolérer que la dimension effec- tivement réalisée soit comprise entre deux dimensions limites, compatibles avec un fonctionnement correct de la pice, La différence entre ces deux dimensions constitue la tolérance. Les divers modes de tolérancement normalisés sont traités chapitre 19. [15-2 systeme Iso* Ce systéme définit un ensemble de tolerances concer: nant la taille linéaire d'un élément, c'est-a-dire 1 le diamétre d'un cylindre ; a le diamétre d'une sphere ; w la distance entre deux surfaces planes paralléles opposées. s alésage et arbre désignent éga- ce contenant ou I’espace contenu » deux surfaces planes paralleles 18.2 Principe On affecte a la piéce une dimension nominale et !'on. definit chacune des deux dimensions limites par son écart par rapport a cette dimension nominale, Cet écart s‘obtient en valeur absolue et en signe en D max. ~D nom, min. = Dom, cart supérieur es = d max.~ d nom Ecartinferieur ei = d min. ~ dom. Surla figure ci-contre, las deux écarts de I'alésage sont positifs et les deux écarts de l'arbre sont négatifs. * om de FOrganisation intemationale de normalisation ‘ nternational Organization for Standatcization», 15 Systéme ISO de tolérances NF EN ISO 286-180 8015 Dimension réalisée dans la tolérance Dimension maximale Dimension réalisée Dimension minimale | Systéme ISO ~ Principe Dimension maximale Dimension minimale Tolerance Ecart inférieur Ecart supérieur Dimension nomimale Dimension Tolerance minimale Ecart inférieur tear supérieur | | Dimension maximale Dimension nomimale Ecarts positite + 9 45.22 Désignation des tolérances Pour chaque dimension nominale ou taille nominale, ilest prévu toute une gamme de tolérances. La valeur de ces tolérances est symbolisée par un numéro dit « degré de tolérance* ». II existe 20 degrés de tolérances : 01 - 0-1-2... 17-18 correspondant chacune & des tolérances fonda- mentales : IT 01 -ITO-IT 1~IT2~... 11 17-17 18, fonction de la dimension nominale ou taille nominale (voir tableau 15.24). La position de I'intervalle de tolérance par rapport 8 la ligne ¢’écart nul ou ligne « zéro » est symbolisée par une ou deux lettres (de A 8 Z pour les alésages, dea az pour les arbres). La figure ci-contre schématise les différentes positions possibles pour un méme intervalle de tolérance. La classe de tolérance se compose du symbole de la position de l'intervalle de tolérance suivie du degré de tolerance > La premigre lettre de I'alphabet correspond a l'état minimal de matiére pour l'arbre ou pour la piéce possédant I'alésage. > La dimension minimale dun alésage H correspond ila dimension nominale (écart inférieur nul). » La dimension maximale d'un arbre h correspond & la dimension nominale (écart supérieur nul). > Les tolérances Js ou js donnent des écarts égaux en valeur absolue (ES = El = es = ei). > Le systéme ISO de tolerances est utilisé lorsque les ‘exigences fonctionnelles de I’élément nécessitent une forme parfaite au maximum de matiere. Afin de le specifier, faire suivre la désignation de la tolérance du symbole (E) (application du principe de |'enveloppe § 19.12). 15.23 Ajustements Pour un ajustement, es exigences fonctionnelles définies par le systéme ISO sont établies 8 partir du principe de lenveloppe (§ 19.12). Un ajustement est constitué par 'assemblage de deux pices de méme dimension nominale. Il est désigné par cette dimension nominale suivie des lasses cle tolé- rance correspondant a chaque piece, en commencant par 'alésage La position relative des intervalles de tolérances déter- mine: 1m soit un ajustement avec jeu ; 1 soit un ajustement incertain, c’est-a-dire pouvant présenter tantét un jeu, tantét un serrage ; m soit un ajustement avec serrage. + Nommé précédemment «qualité» 50, Principe id de l'envoloppe § 19.12 15.231 Systame de I’arbre normal Dans ce systéme (fig. 1), la position pour les inter- valles de tolerances de tous les arbres est donnée par la lettre h (écart supérieur nul). Lajustement désiré est obtenu en faisant varier pour Valésage la position de intervalle de tolérance, Lemploi de ce systime est réservé a des applications bien définies : emploi d’arbre en acier étiré, logements des roulements, etc 15.282 Systeme de I'alésage normal Dans ce systéme (fig. 2), la position, pour les inter- valles de tolerances, de tous les alésages est donnée par la lettre H (écart inférieur nul). Uajustement désiré est obtenu en faisant varier pour V'arbre la position de l’intervalle de tolérance. Crest ce systéme que I’on doit toujours employer de préférence (i est plus facile de réaliser des tolérances différentes sur un arbre que dans un alésage). 15.233 Relation entre les ajustements de deux systémes Les ajustements homologues des deux systémes présentent les mémes jeux ou serrages. Par exemple : Lajustement 30 H7/f7 donne les mémes jeux que Vajustement 30 F7/h7. Afin de faciliter I'usinage des pigces, on associe habi- tuellement un alésage de qualité donnée avec un arbre de qualité voisine inférieure. H7/p6 - P7/h6. 15.234 Choix d’un ajustement Pour les applications usuelles l'utilisation du tableau 15.25 est suffisante. Mémove cénénate 1° On détermine les jeux ou serrages limites compa- tibles avec un fonctionnement correct (éviter tout exc’s de précision inutile, voir diagramme ci-contre). 2° On choisit dans les normes, et de préférence, dans les valeurs les plus couramment utilisées (voir tableau 15.26), |’ajustement ISO qui comporte des jeux ou serrages aussi voisins que possible des valeurs précé- demment déterminées. SSS 15.24 Degrés de tolérances IT* (en micrometres) 3050 | 8 120 180 50 80 120 180 250 lui daé 6 10 18 (ale ins indus 101830 GEM ras es SN acs: aad AG (ans cs Pra) (Nao Eom Re (ez ED a sc (va es Gm SAD) (2 (15 Hate! a (as (ow as (tan! ae a4 wn y 8 3 46 8 95 0 3% 43 52 wm 87 100 115] 10 40 48 S87 a4 100 120 140 160 165 fi 6 75 99 0 130 160 190 20 250 200) 42 100 120 150 180 210 250 300 350 400 460] 43) 140 180 220 270 330 360 260 S40 620 720) 14 250 300 360 430 520 620 740 870 1000 1150] 45 400 480 sa) 700 840 11000 1 200 1.400 1600 1850] 46600 750 _900 1100 1300 1600 1 900 2200 2500 2900] (4) Systéme de I'arbre normal Dimension nominale Nota arbre et alsage sont représentés dans leur eat maximal de mate, (2) Systéme de I’alésage normal Dimension nominale Nota arbre et Falésage sont represents dans leur état maximal de mate Prix relatifs Prix approximatif rivers Exeter eend 0 001 0,02 0,04 0,08 0,16 0,92 Tolerances 51 Se arnnanIEnnne renner ere 15.25 Principaux ajustements jarbress HG oH7 HB HO Hit # & | Pieces dont le fonctionnement nécessite un grand jeu fiattion, & a ig 3 & | iauvais aignement, portées trés longues, etc) d a 3 BE | es ovina aes piécestourant ou gant dans une bague ou | © fmf | 8 E | Pale bon grasage assur a iicelwee 7 & & | pieces avec guidage précis pour mouvements de faible amplitude. |g 5 6 Mm sifelzifa Démontage | Lassemblage | Mise en place possible 3 la main et remontage | ne peut pas fa: Se possible sans | transmetire BE | asteroraion | ctor | vet ms ae ae se en place au mall ae m 6 Ee oe Mise en place la presse P 6 Bg | Demontage | Lasserblag : impossible | epeuttans- | aise en place a la prese ou s 7 B | sans détéo- | metre des | (ise 7 place @ is Presse ou bar = | ration des | efforts BT ee nee a es contraintes imposées au métal ne cea dépassent pas la limite élastique) |. 7 15.26 Principaux écarts en micrométres Température de référence : 20°C le Jusqu’a 326 5 s 5 lalésages S82 Pe, 6810 10218 18230 3050 508 G0 80a 120 1208780 1808 250 2504315 3158400 400.8 pio) © + 4% tis) + i49 +100 +200 +2600 +305 | 4355 fam | aay = dao $4554 +50 +s + oo +10 Fim Fis HT 41D F210 +230 = 16 jee 20) se 28) eae feat [seoso” fev) ENTE Ta (UCP gw [UL TORTE SEI eazT Bele fol wets) etm) a0): 35) + any] PaSioen [ciscase [este oo eerie Uae 2s [eet Seg ee) (PG) ao as x aa | AY Ee aera Capa NISSAN PHS = S23) chads dee WARE da ieee IO: W 14 +15 HAD +18 +H ee ee 6, of} oj a| oj o| o| 0 3 ° a 3 a ey ot els slr els aps ales | ea | eel te | +e |e o| a] 0) a} 0) o| ol 0 3 ° a ° a 4p ultn|+o|+8) +e) ye) se) se |e pre | res | re ico Oe om eo| 6] 3 ° a 0 a Dp ee ee ee ee ee alo) of) oon |! ol oll 0 3 3 a ° 3 Weems 0+ @)+ Se) + 70) + 2 ett im) +i | Fim | Stes | Feo | Fan | Yam o| 0] o| ol | oj 0} 0 0 3 0 ° a Wp | 75+ 90) 4710 | +t +H 19 Fre | Fase | Som | Fat | + 3Kn | + an o| 0} of} ol o| of | a a 0 ° 0 a Wipe +100 | +120 F150] ete | eI Faso F300 F350 Fao | ae | Hs | Fey | +60 pb} o} of o| oj o| o| 0 a 2 ° ° c eee ee we ot of of o| oe] o| 0] 9 ° 0 ° ° o Ba «ers [4s ise so ez aa | 18) FERRY) aS (NSD) EISSN EON eS zs 5 i ese 26 des M1. ee Ge = 4 ret - 16 8 - 2 a i age eae kgs eased seca 0S FA Se NT ct p= a) | ais | rede Sp eee ee TP ol oh. obo eee eee ce eto eke - 10 9 MU leeds (minis tS QT, = 28, B ise aa ~ 40 a5 a 26 lec 2 o ° a ° ° if So = 12 = 15 = 18 = Ae 35 ~ 40 45 a BR et - 8 Sere (ered ete fae sara (Ss s” | es |G TN Ge ae eid RENT mae pias ae ASD eas Seis Ba) aaa co =e 60 - 6 rei - # ea fees | fe) es ee ° ° o ° ° SB --% -8 = 2 8 =m =a) Sm ens | =e Sn = 15 Re] 6 = 8-2 si 2 +a a oe SBS fe (ecovaletd eee Sg ey a ee a ce oe 2 = 5 aa ass Ld SSIS SL. | ek Seta SST eae ae ee Ee (oko ese Sy Seared ype er = ais | is Se! ae (eas) (ak | aay (Se MSR FS ere ee Sue ie im smo 1S = = 172 (oir tabenu 1524, = Uslner depres es qua eters en tre 52 SY 115 315 8400 400 500) aut en do 10 an er 28 3° 16 7 18 98 06 hs he bh? he ho h10 hit he Bn ks k6 ms ms ns. ps arbres Jusqu’s, 3.36 Bindlus.inclus = 270 = 270 330 — M5 0 - 7 10 45 -m - 3» 4% - 60 -% - 30 -6 - 7 2 = 30 = 8-105 — 14 - 20 Mm - 3 4 - 20 =m - 3% =i - 20 = 38 = 50 6 - 10 - 2 - 18 6 - 10 = 16 = 2 6 >to - 0 - 28 2-4 6-3 2-4 8-2 ol 6 = 4|-5 oo = 6)- a oo = |-2 o 6 -4|- 8 0 6 - 5 |- 0 oo = | - 8 of o - 0 |- 35 0) 0 = 140 | - 190 14+ 6 -2 +2 2 225 oe 2 4 6 23 £37 +446 i ea +629 O14 +649 +2 |b 4 awed ae eed +10 + 16 +448 +2 +0 zo +R 6410 10818 18430 30850 50880 808120 1208190 1608 250 250 280 370 » 170, - 0 % = 40 ~ % a. ds 7 | fo es Bol 8o|Ho/%e|Nolasjoclac 45 230 400 95 205, 50 3 50 120 50 160 2 50 2 58 32 % 16 a 16 34 16 a 6 14 6 2 0 5 0 " ° 8 ° D ° 48 ° 0 0 110 0 270 55 2 55 300 430 m0 240 6 17 ® 19 65 195 “0 6 0 B 130 ° 330 48 65 % 6 it 18 a a 8 15 5 2 320 479 130 220 8 1 2 180 a0 240 80 1 50 89 50 112 25 4 2s 50 25 oa 9 20 9 Fy 0 u 0 6 ° 2% ° 29 ° 8 0 100) 0 160 o 390 "i 5 58 8 3 a a 2 18 2 20 9 25 9 3 0 2 %6 + 360) 530 150 31 100 174 100 20 100 290 60 90 60 108 60 i 30 49 30 60 30 16 10 2B 29 ° B 0 19 ° Bo Xo Be Bo 190 460 2 65 95 37 5 n 0 1 39 2 51 2 +3 a0 600 100 0 120 20) 120 250 120 240 n 107 n 125 n 159 36 58 36 n 36 90 2 y 2 Er 0 6 ° 2 ° 35 ° EI 0 a 0 140 0 20 ° 540 a 8 78 “ 8 110 18 28 a 35 4s B 58 37 580 710 20 450 145 25 45 305 145 395 85 125 105 a 2 3 5 40 5 32 2 8 20 950 280) 530 170 285, 170 355 170 460 100 146 100 12 100 215 50 2 50 96, 50 12 5 8 15 4 0 20 0 » ° 46 0 n 0 115 185 290 70 16 3 10 45 3 5 =i =i 050 240 330 20 190 320 190 400 190 sia 119 18 119 191 110 240 56 ® 55 105 56 137 ” 40 7 8 0 2B ° 2 ° 52 ° 8 ° 130 20 320 810 16 115 16 6 160 a 36 2 52 6 34 36 1350 1560 400 720 210 350 210 20 570 125 182 125 a4 125 265 8 13 6 151 8 18 54 2 36 57 9 180 230 = 1650 ~ 1900 o|fo|S$s|/G5/So] Yo BS g - 310 + 20 Has =D 7 = 20 +R 5 B 2 + 0 + 108 is= © 12 (woirtabieau 1524), 53 Ce chapitre concerne les tolérances affectées a la taille d'un élément On distingue ‘ [a taille linéaire d'un élément, c’est-a-dire le diamétre d’un cylindre, le diamétre d'une sphére, ou la distance entre deux plans paralléles opposes ; [a taille angulaire qui ‘applique a un céne, a un coin ou a un prisme et spécifie orientation relative de deux éléments. Bie Tolerances chiffrées 46.47 Cotes RécLes ctnenaLes wm Inscrire, & la suite de la dimension nominale, les valeurs des écarts supérieur et inférieur. Ces valeurs sont placées I'une au-dessous de l'autre, celle correspondant a la limite supérieure étant inscrte la premiare (régles d’écriture, voir § 13.12). = Donner les valeurs des écarts, avec leur signe, dans Ja méme unité que la dimension nominale et mettre a V'un et a l'autre le méme nombre de décimales, 1 Dans le cas d'un écart nul, ne mettre ni signe, ni décimale. (Gas parmicuuiens Tolerances & écarts symeétriques Si les écarts sont symétriques par rapport 2 la dimen- sion nominale, on ne doit inscrire leur valeur qu’une fois précédée du signe +. Tolérances données par des dimensions limites Inserire les deux dimensions limites, la dimension la plus grande est inscrite la premiere. Tolerances « unilimites » Si une seule dimension limite est imposée, la faire suivre de l'indication « min. » ou « max. » (abrégés de minimal et maximal). 16.42 Cotes angulaires Elles suivent les mémes regles générales que les cotes linéaires, excepté que les unités de langle nominal et des écarts sont toujours indiquées. 54 16 Inscription des tolerances .... Regles générales +010 5, ‘Taille linéaire 0 21 - 0,05 0 15-018, Taille angulaire 120° — 0,10" NOTA o o 0,10° = 120° 0° 6 120" Tolerances a écarts symétriques cor 00°99 Tolérances données par des dimensions limites 50,25" 59.75" i 19,05 17.90 Tolérances unilimites 5 min. [46.2 symboles 1So Inscrire, @ la suite de la dimension nominale, la classe de tolérance ISO choisie (§ 15.22). Ain d’éviter aux différents utilisateurs de consulter un tableau des écarts, il est conseillé d’indiquer la valeur numérique des écarts : 1 soit, regroupés avec dautres écarts dans un tableau général 1 soil, entre parentheses apras le symbole ; 1 soit, en indiquant entre parenthéses les dimensions limites. [6.3 Ajustements Les valeurs des ajustements sont inscrites, sinécessaire, surles dessins d’ensembles 16.31 Valeurs chiffrées la cote de chaque composant de l'assemblage est précédée 1m soit, du repére de la piece concernée ; 1m soit, de la désignation « alésage » ou « arbre ». » La cote de lalésage précéde toujours celle de Varbre. » Le symbole © indique que I'enveloppe de forme parfaite la dimension au maximum de matiére ne doit pas étre dépassée (voir § 19.12). 16.32 Symboles Iso Uindication d'un ajustement comprend : 1 l'indication de la dimension nominale commune 3 Valésage et a larbre ; 1 le symbole de la tolérance de lalésage précéde celui de larbre, Voir également § 15.23 le systéme ISO dajustements. » En fonction de l'utilisation, la valeur numérique des écarts peut &tre indiquée entre parenthéses. » Le symbole (E) indique que l'enveloppe de forme parfaite & la dimension au maximum de matiére ne doit pas étre dépassée (voir § 19.12). Symboles 1SO 25 £7! Ajustements Valeurs chiffrées 4 + 0,10 2215+ 0,05 © ast7(- — 0,05 1215-010© + 0.10 Alesage 15 + 0,05© ou = 0,05, Arbre 218 0,10© Ajustements symboles ISO 215 He® /16® He® 215 6O r (+9027) gaisue\o | 0,016 arse (Oo8)@ Gen) oat] ® ou 55 jus .4 Tolérances générales Uutilisation des tolérances générales a pour objet de per- m Les tolérances plus grandes que les tolérances générales mettre le tolérancement complet d'une pice tout en évitant ne sont indiquées que s'il peut en résulter une réduction @'inscrite un nombre trop important de specifications. des coiits de fabrication. a Les tolérances plus petites que les tolérances générales, sont indiquées individuellement. | 16.41 Ecarts pour éléments usinés NF EN 22768 - 1S0 2768 Angles cassés Dimensions angulaires (ned Pato! Classe 0,583 3 6 30 120 0583 oe Jusqu’a 10850 50 120 de précision inclus 46 830 8120 3400 inclus 10 indus 120-8400 F fn) +005 £005 +01 2015 202 =02 #4 Bey fc | eae mimoyen) +01 +01 402 £03 205 202 #4 ets 402 403 405 208 212 204 Soe Gace ae ee ee Wiel - 405 41 4159 225 204 oe Ee sere ean Rao) Tolérances géométriques Toltisnoes | ee e/a ale [| TL ee Classe Jusqu’s 10830 30 | 100 | 300 Jusqu’a| 700 | 300 Jusquls | 100” | 300 de précision 10 inclus 100 300 81000 100 2300 31000 100 4300 21000 ‘utes.dimensions H fin) 0,02 0,06 01 02 03 02 03 Oa 05 05 05 Of K (moyen) 0,05 0,1 02 04 06 oa 06 08 06 06 08 0,2 L (large) 0,1 0,2 04 08 12 0.6 1 15, 06 o 15 05, Méme valeur que ls tolerance dimen- | Méme valeur que la tlérance diamé- | 1. aca de coaxialité sont limités sionnelle ou de rectitude ou de | trale mais a condition de resterinfé- | > "Ih on Coane pecan planéité si elles sont supérieures. rieure dla tolerance de battement, | P™ REGLES GENERALES ® Si plusieurs tolérances géométriques s‘appliquent a un méme élément, retenir la plus large. ® Choisir comme référence le plus long des deux éléments. Si les elements ont la méme dimension nominale, chacun deux peut étre pris comme rérérence. [occa Inscrire dans ou prs du cartouche : Tolerances générales ISO 2768 - mk. 16.42 Piéces obtenues a partir de téles* Sciage Mécanosoudage- Classe B -NFE 86-050 = 1 millmatre par metre Tolérances) =< 30 30315 31581000 Tolérances, § <315 avec une tolérance minimale de + 0,5 mm linésires 42 3 angulaires = gs" Tolerie - Chaudronnerie Tolérances + 05 millmétre par mere Tolerances ae lingares avecune tolrance minimsle de 0,3 mm angulares j Découpage a la presse Emboutissage Extrusion | Précls Teams ; rear Ordinaire r9airto ae (auriamétres) * Yaleus doonées@ tite de premiere estimation pour les applications courant. 56 NFA S203, I 16.431 Fontes a graphite lamellaire - Fontes malléables Fontes A graphite sphéroidal - Aciers moulés = 100 100 4 160 160 8 250 = 250 Cote nominale* aes Raper: 2es]y creliatente rt ie) =16 #1 +05 #05 =05 #1 +05 =05 “1 Ages ol Et +05 #1 £05 21 21 =05 21 waa | +15 +05 21 £05 215 21 A 40a 215 +t s1os1 215 #1 21 63.8 100 22 £15 Et hs. Sa ys he = = 1 Tolérances L : s'appliquent a des piéces acceptant des tolérances larges. s 1m Tolérances A : correspondent a l'utilisation de modéles en bois fixés sur plaques m Tolérances B : nécessitent des modeéles métalliques. 16.432 Alliages de cuivre et alliages d’aluminium Plus grande dimension de la piéce Plus grande dimension de la piéce Cotenominale 45 100 160. 250 490 Cotenominale. 5, 100 160 25040 4160 2250 2400 4630 4160 4250 3400 2630 <3 +05 =05 +05 205 +05 40863 =05 =1 =1 =1 25440 peuiss Heb st Bets O5 21 63.4100 ZF 1 zt 16.44 Moulages de précision* Procédé Tol en% pour dimensions < 250 mm Procédé Tol. en % pour dimensions < 250 mm |Ausableautosiccatif = 0,5 % avec des ears minimauxde = 055mm En coqulle sus pression, = 0,3 avec des écarts minimaix de = 0,1 mm Encarapace w Croning» 0,3 % avec des carts micimauxde = 0.4mm Ale cre perdue + 0.2 avec des arts minimaux de 0,05 mm Encoguillepargravité 0,5 % avec des écots minimauxde = 0,4 mm e 3 16.45 Moulages par injection* — Ecarts par cote ne comprenant pas de plan de joint Pidees en plastique far 3.6 1015 22 30 40 53 70-90 115. 150 200 250 Normale S043 2015 =017 =020 £022 2025 2027 =030 1035 2038 2049 £050 £060 2075 =050 dite £006 =007 =008 =009 +010 =011 +073 =015 +017 +020 +024 +079 +035 +048 =055 Deprédsion £004 £005 £006 =007 +008 =009 2010 =0,1 =013 =015 =017 =020 =028 2030 =036) a Les cotes non tolérancées sur le dessin sont, en principe, celles de la classe normale. 1 Les emplacements des éjecteurs, plans de joints... sont a indiquer sur le dessin aprés consultation du fabricant. 1 Les tolerances sont valables pour les plastiques : PA ~ PPO ~ ABS ~ PS - PMMA PVC et approchées pour les autres. a Ecrire dans ou prés du cartouche: Tolerances générales classe NET 58-000. ee i | ase ase aan Gan ao ingle Fine 105 as) oe 20052 0085 | = = = Eaire pts =50 Mayenne BIER (0065-007 (0005 (2010) f= oe i gu dans ecantouce Courante 125 09 0m £013 +015 = —- = Tolerances générales ANS) ~006 2007 0085 £010 =012 =014 0,16 Qualté de tolérance 50180 25 20m £012 £018 2019 +02 +035 TF i 3 =0i1 =01¢ 017 2020 20% 027 sose NFAOGOO fe .46 Piéces obtenues par déformation* Procede =a B0a80 | a0a200 | 200aa1S « Les ecarts de forme de l’élément de référence doivent étre négligeables par rapport aux écarts & controler. Cest pourquoi il peut étre nécessaire de prescrire une tolerance de forme limitative pour la surface de rété- rence (fi. 2) > Les verifications s‘effectuent a partir des références simulées (voir Guide du Technicien en Productique). 18.11 Elément restreint Sila référence, ou la tolérance, ne concerne qu'une partie restreinte de I’élément, représenter cette partie ar un trait mixte fort distant de 0,8 mm de élément concerné (fig. 3). Cas paaricuuier : références partielles Pour certaines applications, il est nécessaire de repérer certains points qui definissent géométriquement la surface de référence. On utilise & cet effet la symboli- sation suivant figure 4. ee références partielles doit étre a) Element de référence Elément tolérancé Plan de référence Plan tolérancé Fr a [Sena een Nettement séparé (ab) if. = ps ae) Bp Axe de référence: qd Axe tolérancé (2) Référence avec tolérance limitative A 0,05 Non convexe (3) Elément restreint (4) References partielles AL c de la dimension de la zone de référence 18.12 Eléments séparés Lorsqu’une méme tolérance géométrique concerne des élements séparés, il est possible si cela procure un avantage de présentation, de relier le cadre de tolé- rance 8 chaque surface concernée a aide de lignes de rappel La tolérance spécifées applique toujours {& chaque élément pris isolement. La tolérance commune définit la méme zone de tolérance pour tous les lé- ments séparés. Il est ainsi possible de specifier une tolérance géométrique centre plusieurs éléments séparés. C'est le cas, par exemple, pour spécifier une tolérance de rectitude entre les axes de deux ou plusieurs cylindres. Si nécessaire, cette spécification permet de définir un axe de rérérences. Symbole zone commune 18.43 Direction de mesure Influence de Ia direction de mesure La figure montre influence de la cirecton de mesure sur la largeur dela zone de tolerance a > b, Sau spécfication contrat, la direction de mesure doit toujours tre perpendicular a la surface concernée et ce quelle que soit I direction dela ligne de rappel. Cas des surfaces quelconques En absence de spécifications particulires, la direction de la largeur dela zone de tolérance est normale a la géomeétre ou & [a surface concemée Sila direction de la zone de tolérance doit tre différente, la direction de mesure doit tre snéctiée. Dans le cas de la circularté, la largeur de la zone de tolerance est dans le pian perpendiculaite a I'3xe nominal Mauvaise direction ‘de mesure Zone de Tolerance, Bonne direction de mesure 48.44 Inscription de la valeur des tolérances 1 La zone de tolérance concerne la totalité de I'ékement. La zone de tolérance concerne une longueur spécifige (ici 120) placée n‘importe ob. | la zone de tolérance est circu- lare ou cyindrique. La totalité d'un méme élément est affectée de plusieurs tolé- rances qéométriques. La zone de tolérance est sphé= rique. 5 symbole pour « sphérique » ‘Ala tolérance sur la totalité de I'élément s'ajoute une tolerance restreinte sur une longueur | spécifde (ici 60) 66 SS 18.15 Inscription des références Fie eRenerene NepleTeE | And —— | la référence est définie par un seul lément {point droite cu plan) la reference est identifige par une lettre rmajuscule, Pte {a référence est identifige par deux lettres Imajusciles séparées par un trait d'union. Figure a: la référence est axe défini par . les centres des cercles minimaux circons- a rts aux sections A et 8 Figure b: la référence est axe défini par | les deux cylindres eoaxiaux et minimaux B] Nota: véifiation des toléances géometriques, voir Guide Technion en Productique *t: symbole de |’épaisseur. 69 _——SS—_—— 18.4 Tolérances de position 1 La localisation théorique de Irélement est définie, par rapport au systeme de référence, au moyen de cotes encadrées, 1» La zone de tolérance est répar- tie également de part et d’autre de cette position théorique exacte. Eo Localisation 1 axe d'un trou doit étre compris dans une zone eylindrique de 2 0,1 dont axe est dans la position théo- rique exacte A: éfétence primaire {appui plan) 8: référence secondaire (orientation). Cs rférence tertaire (butée). Localisation 2 la surface tolérancée doit etre comprise entre deux plans paralleles distants de 0,05 et disposés symé- ‘riquement par rapport la position théorique evacte A: référence primaire (plan). B : référence secondaire (axe d'un ‘ylindre court). Coaxialité axe du cylindre @ 24 h8 doit étre compris dans une zone cylindrique de 2 0,02 coaniale & I'axe du cylin: dre de référence 2i 18 h6. symétrie 1 Le plan médian de la rainure doit fre compris entre deux plans paral- [bles distants de 0,04 et disposes symétriquement par rapport au plan mmédian du cyindre Dans ce cas, Forientation du plan rmécian du gindre est donnée par le plan médian de la rainure, Symétrie 2 Le plan médian de la rainure dott etre compris entre deux plans paraléles distants de 0,1 et disposes symé- ‘tiquement par rapport & un pian de reference perpendiculaire au plan A et passant par Vaxe du ylindre courts. nee ed ¢ 0 =| Coaxialte* SYMBOLE SIGNIFICATION Pratl Tolérance large my 002 m1 Tolérance réduite 0,02 0,005 0,02 \aleurs données tre de premiére estimation pour ls apolications usuelles, Voir § 16.4 ee Illustration de la tolérance Zone de tolgrance Posi as Profil Localisation concentric’ SYMEMTE dune surface d'uneligne Voir exemple § 18.3 Bw] EA) Position limite Zone de tolerance Position —§»§ | 5 limite possible a Plan médian de la rainure 0,04 0,02 Zone de tolerance Plan median du oylindre Ge réterence A Plan de Zone de tolérance symétrie de la rainure (ZILA 0.05 20H © | Plan de référence 1018 © * Coawilté: pour des aes. 70 ** Concentricité: pour des centres. Tota venfiation des tolrances géométriques, vor Gude du Technicen en roductique 2 iS St 18.5 Tolérances de battement = Les tolerances de battement s‘appliquent aux surfaces de révolution. '= Les tolérances de battement permettent d exprimer directement les exigences fonctionnelles de surfaces telles que : roues de friction, galets de roulement, jantes de roves, meules, sorties d'arbres de moteurs électriques. SYMBOLE ve Ze Battement Battement SIGNIFICATION crculaie total eka Battement circulaire axial Le battement circulaire de la ligne tolérancée, lors d'une révolution compléte dela piéce autour de axe du cylindre de référence, ne doit pas dépasser, séparément pour chaque id du eylindre de mesure, la valeur 0,05, Battement circulaire radial Le battement cirulaire de la ligne tolérancée, lors d'une révolution compléte dela pidce autour de axe ‘du cylindre de référence A, ne doit pas dénasser, séparément pour chaque position | du plan de mesure, la valeur 0,05, Battement total axial Le battement asa de la surface tolé- rancée, lors des révclutions completes de la pitce autour de raxe du clindre de rétérence, doit étre compris entre 2 plans distants de 0,05 et perpen- dicuiaire 2 are du qlindre de référence, Pratiquement, la zone de tolérance est identique a celle d'une tolérance de perpendicular Battement total radial Le battement racial dela surface tolé- Fancée, lors des revolutions completes ela piéce autour de axe du gfindre derférence A, doit ere compris entre 2 oylindres coaxiaux clstants de 0,05, dont es axes coincident avec axe du ‘finde de référence A Battement total dans une direction spécifiee Le battement dans la. direction spécifiée de la surface tolérancée, lors des révolutions completes de la piece autour de axe du cylindre de référence, doit étre compris entre 2 cBnes coaxiaux distants de 0,05 dans la direction donnée et dont les axes coincident auec Vaxe du cy- lindre de référence Pour chaque © d du Course admissible pour le palpeur tolérance cylindrique Pour chaque position | du plan de mesure Ligne mesurée oylindre de mesure 0,05 Cylindre de mesure a Palpeur Palpeur Direction de mesure S| Zone de tolérance Course admissible pour le palpeur ‘Axe du cylindre | du oylindre de dereference A mesure de réference A Axe du oylindre de reference Zone de tolérance Zone de tolérance Surface tolérancée Surface tolerancée Direction Zone de tolérance Palpeur de mesure ‘Axe du eylindre Palpeur de reference A 7 19 Modes de tolérancement 180 8015 - NF ISO 10578 ~ NF EN ISO 2692 A partir des nécessités fonctionnelles et des zones de tolérances admissibles, plusiours modes de toléran- cement sont utilises. Tolérancement des éléments isolés Ee. Un élément est la partie dune pice qu’elle qu’en soit sa nature (point, ligne, surface, volume) 19.11 Principe de I’indépendance que exigence, dimensionnelle ou géome- lue, spécifiée sur un dessin doit étre respectée 1 elle-méme (indépendamment des autres ions). ieee Cola impose de spécifier pour chaque élément : la dimension, a la forme, # lorientation, 1 la position Pour chaque spécification, on précise » soit une tolérance individuelle ; » soit une tolerance générale (§ 16.4). TOLERANCES DIMENSIONNELLES: Une tolérance dimensionnelle limite uniquement les dimensions locales réelles. Elle ne limite par les défauts géométriques qui peuvent étre quelconques La dimension locale est : la longueur d'un segment de droite lorsqu’elle 3t linéaire ; ouverture d'un angle lorsqu’elle est angulaire. TOLERANCE GEOMETRIQUES Les tolérances géométriques limitent uniquement les écarts de forme, d'orientation et de po: (chapitre 18). * Verification des tolerances dimensionnelles et géométiques, voir Guide du Techricien en Produetique 2 Verification d’alésages sur machine 4 mesurer tridimensionnelle Dimensions locales Tolérances linéaires Interprétation pour une section droite quelconque Dimension locale dy, day» (comprises entre 25 max. et 24,8 min.) Plan médian associé Deux plans paralléles associés Tolérances angulaires 19.12 Exigence de I’enveloppe Lexigence de l'enveloppe s‘applique notamment chaque fois qu'il convient de garantir u les exigences fonctionnelles d/un ajustement du systame ISO ou d’un ajustement avec des valeurs chiffrées ; mune forme parfaite de I'élement a la dimension au maximum de matiere » Aucune valeur du tolérancement géométrique éven- tuel ne peut étre supérieure a la valeur de la tolerance dimensionnelle » Vexigence de I'enveloppe est également appelée « principe de Taylor » ou « principe de I'enveloppe » Principe it isolé, soit un cylindre de révo- élément établi par deux plans orme parfaite a la dimension au bre ne doit pas étre dépassée, ns locales ne doivent pas étre eur minimale admissible. Indication sur les dessins Faire suivre la valeur de la tolérance dimension- nelle du symbole (E. Con Sinécessaire, il est possible de compléter l'exigence de V'enveloppe par des tolérances de forme restrictives. Tolérance de formes restrictives éventuelles a: tolérance dimensionnelie a>b aec i] Exigence de l’enveloppe Signitfication carts dimensionnels Envelope de forme 4), da, .., dy = dimensions locales comprises entre 31,61 et 32 Ecart maximal de rectitude Ecart maximal de circularité B Tolérancement des éléments associés Le tolérancement des éléments associés concerne la position ou l'orientation d’éléments en relation entre eux ou en relation avec une ou plusieurs références. 49.21 Tolérancement géométrique Le tolérancement de la position ou orientation d'un Aément par rapport 8 un ou plusieurs éléments de ré rence est effectué par une ou plusieurs cotes encadrées (8 18.3 et 18.4) 25 définissent une position acte et la tolerance est située, t d’autre de cette position. La zone de tolerance ainsi déterminée limite la position, Vorientation et la forme de |'élément. Toutefois, si des raisons fonctionnelles l'exigent, il est possible d’indiquer des valeurs restrictives 8 lorientation et la forme de |’élément. » Latolérance de position (ici la localisation a) definit, par rapport a une référence simulée, une zone de tolé- rance fixe. > Les tolérances d'orientation et de forme (ici parallé- lisme b et planéité c) définissent des zones de tolérances qui sont lites a la surface réelle tolérancée. Ces zones de tolérances sont mobiles par rapport a la référence simulée gi Dans certains cas, lorsque deux pices sont liées notamment par un encastrement (goupilles, goujons, claveites, etc., voir § 23.3 et 23.4), la tolérance géométrique ne s‘applique pas a l'élément lui-méme mais & son prolongement hors de la piece sur une certaine longueur. Zone de tolérance projetée Indication sur les dessins Inscrire le symbole (P): 1 devant les cotes définissant les longueurs de la caractéristique tolérancée (lorsque plusieurs dimensions sont nécessaires pour définir une zone de tolerance projetée prendre les symboles Py, Pz, ete, ; = dans le cadre de la tolérance 8 la suite de la valeur de la tolérance géométrique, 74 al2 Tolérance de | Tocalisation = a (ie) | Surface reelle de reference Retérence simulée Zone de tolérance projetée 6 x M10-6H [#[2056] 4) + 0,05 19.23 Exigence du maximum de matiére Uexigence du maximum de matiére a pour base 'apti- tude 2 l'assemblage de deux éléments, Les conditions les plus défavorables se produisent quand les éléments sont dans leur état maximal de matiere pour les dimensions et avec les écarts géomé Iriques admissibles les plus désavantageux. signifie que la valeur indiquée érance géometrique doit étre respectée slément est dans son état maximal de qu'elle peut étre dépassée d'une ir en fonction de l'état réel de cet ipplications chapitre 23). élément (voir z exigence du maximum de matiere ne s'applique pas : ~ aux tolérances de battement ; — aux assemblages par ajustement avec serrage ; ~ aux entraxes de chaines cinématiques (bielles, engre- ages...) DIAGRAMME DE LA TOLERANCE DYNAMIQUE. Le diagramme montre la relation entre le diamétre réal de I'élément et la valeur de |'écart de la tolérance aéométrique. On notera I'accroissement important de pigces bonnes autorisé par emploi de lexigence du maximum de matiére. Eran VIRTUEL AU MAXIMUM DE MATIERE Cest 'enveloppe limite de la forme parfaite déter- minge par les données du dessin et qu'aucun point de |’élément ne doit fonctionnellement dépasser. Il est déini par effet combiné de la dimension au maximum de matiére et de la tolerance géométrique d’orientation ou de position. ge: ninimal — tolérance géomeétrique. I + tolerance géométrique. CUI > Létat virtuel au maximum de matiére est toujours extérieur a la matiére » Lélément peut présenter tout défaut de forme compatible avec son état virtuel et les dimensions locales au minimum de matiere. » Si les conditions fonctionnelles l'exigent, il est possible d‘indiquer des tolerances de forme restric- tives ou d'utiliser le principe de l'enveloppe (§ 19.12). Indication sur les dessins Inscrire le symbole (M) a la suite de la valeur de la tolérance et éventuellement 2 la suite des éléments de référence concernés. jum de mati 0,04 20.028] A | Diagramme de la tolérance dynamique Ecarts de perpendicularité 20 (20,04 Ecarts de perpendicularité tide 0,02 0,06 Etat virtual au maximum de matiére: Envelope de forme parfaite Gy, da, dg, dimensions locales comprises entre 20 et 20,04 Ecart maximal de rectitude Ecart maximal de circularité Diamatras de lalésage Accroissement de piécas bonnes avec) dvirtuel ‘au max. de matiére 20 ~ 0,02 = 19,98 ‘au max. de matiére 1S 49.24” Exigence du minimum de matiére Les conditions du minimum de matigre s’applique lorsqu’une condition d'epaisseur minimale pour une paroi est fonctionnellement nécessaire. Les conditions les plus défavorables se produisent quand les éléments sont dans leur état minimal de matiére pour les dimensions et avec les écarts géome- triques admissibles les plus désavantageux le (D)signifie que la valeur indiquée pour ance géomeétrique doit étre respectée quand nent est dans son état minimal de matiére, u'elle peut Gtre dépassée d'une certaine onction de l'état réel de l'élément. DIAGRAMME DE LA TOLERANCE DYNAMIQUE Le diagramme montre la relation entre le diamatre réel de l’elément et la valeur de l’ecart de localisation. ETAT VIRTUEL AU MAMUIMUM DE MATIERE Crest l'enveloppe limite de la forme parfaite déter- minge par les données du dessin et qu'aucun point de élément ne doit dépasser. Il est défini par leffet combiné de la dimension au minimum de matiere et la tolerance géométrique de position. run alésage : d maximal + tolérance géométrique. jimal — tolerance géométrique. état virtuel au minimum de matiére est toujours intérieur a la matiere. Indication sur les dessins Inscrire le symbole (L) la suite de la valeur de tolérance et éventuellement a la suite des élé- ments de référence concernés. Piéces non rigides Une pice non rigide est une piece qui peut se déformer a Fétat libre mais que 'on peut « reconformer » dans des conditions narmales dassemblage (aptitude & Yemploi est assure) ee sont cotées comme si elles ides. Indication sur les dessins = Dans le cadre de tolérance, préciser les écarts ‘géométriques admis a I'état libre en les faisant précéder du symbole (), tw Inscrire dans le cartouche ou a proxim «ISO 10579-NR ». 16 Exigence du minimum de matiére 40,2 6.1 ©20 0 condition $e [5010] 4 d’épaisseur minimal Diagramme de la tolérance dynamique Ecarts de localisation 08 Aceroissement de pidces bonnes avec (L) Pigoes bonnes sans ©) 20 © 20,2 Diamétres de l'alésage Illustration des conditions les plus défavorables d virtuel 20,2 + 0,1 = 20,3 au minim dematigre | max.= 20,2, | t=O. ba leo HH G8] | 8) | Piéces non rigides Etat reconformé On Etat libre -——0 1$0 10579-NR sur machine a mesurer tridimensionnelle |20 Cotat ion Verification d’alésages fonctionnelle cipales régles 20.11 Unité de longueur ivent &tre exprimées dans une meme Tindustrie mécanique électrique, Gitroen Mauvaise cotation Il en résulte les avantages suivants 1 il devient inutile d'indiquer 'unité adoptée ; 1 [a lecture se fait sans risque de confusion || est évident que la valeur a inscrire est celle a obtenir sur la piéce, quelle que soit sa dimension sur le dessin. 20.12 Cotes surabondantes | On dit qu’une cote est surabondante (ou complé- mentaire) lorsqu’elle peut étre déduite par addition ou par soustraction d'autres dimensions données, Bonne cotation crire de cotes surabondantes. Par exemple, la cote A est surabondante parce qu'elle peut étre obtenue par addition des cotes B et C. 25 + 0,05 13 | 7 Déterminons la valeur minimale (A min.) et maximale (Amax) de A: Tolérances générales ISO 2768-mk* Amin, = 19,9 + 29,9 = 49,8 Amax. = 20,1 + 30,1 = 50,2 La cote A varie done entre les limites 50 + 0,2 Supposons que nous inscrivions cette valeur sur le dessin et que le contrdle mesure les cotes A et C. Soit, par exemple : Cotation surabondante A= 49,8 C= 30,1 Il en déduit logiquement que sa piéce est bonne. \Vérifions la valeur correspondante de B B= 49,8 — 30,1 = 19,7 soit une valeur nettement hors tolérance, bondante présente des tolérances Voir dgalement Guide du Technicien en Productique «Transfert de cotes ». "Your § 16a 7 20.13 Cote auxiliaire Si une cote surabondante est estimée utile (par exemple, pour le débit de la piace], 'inscrire entre parentheses afin diindiquer qu'elle ne fait pas foi pour la vérification. doit pas étre tolérancée. 20.14 Inscription des cotes inscrite qu‘une fois et ntant le plus clairement Par exemple, la répétition de la cote 10 présente les inconvénients suivants elle augmente le temps passé sur le dessin ; 1m dans le cas d'une éventuelle modification de la valeur de la cote, on risque de modifier une cote et d’oublier rautre, ce qui peut conduire 4 des confusions lors de la fabrication et du cantrdle de la piece ; ws elle n'apporte aucun renseignement supplementaire pour [a fabrication. Cotation fonctionnelle Coter fonctionnellement un dessin, c'est faire un choix raisonné entre ses diverses dimensions géomé- triquement équivalentes. Ne coter et tolérancer que les « dimensions fonetion- nelles » qui expriment directement les conditions diaptitude du produit 8 l'emploi prévu, dites « cotes condition » 20.21 Dessin de définition Los plans de détails réalisés & partir d'un ensemble se nomment « dessins de définition » ; ils doivent étre conformes a la définition ci-contre. 1s » Un dessin de définition est quelquefois appelé « dessin de définition de produit ». » Afin d’aboutir a la réalisation la plus économique, un dessin de définition, au sens strict du terme, peut laisser des éléments a la libre initiative du service compétent chargé de l'étude des documents de fabrication 78 Bon emplacement et non répétition 10 De cel Pee gen aa De Rca al tote mine complétement et igences fem toneales aux: pris éventuellement le revé- io Rlatiatanent de surface, etc. 20.22 Cotation des éléments ne Exemples de cotes ne constituant pas constituant pas un assemblage —_un assemblage Les cotes 8 inscrire résultent de cotes condition telles lg plate que 1 résistance ou déformation mécanique, ‘im encombrement, ® économie de masse ou de matiére, ® esthétique, etc. » En général, ces cotes condition s‘expriment direc- tement. La cote a inscrire est la méme que la cote condition, » Pour ces cotes, le mode de tolérancement qui convient le plus souvent est le « principe de I'indé- Maillon de chaine pendance » (§ 19.11). 20.28 Cotation des éléments constituant un assemblage inserire résultent de cotes condition istance nécessaire entre deux élé- artenant chacun a deux pieces Cotation d’un assemblage Tiroir de table En fonction des nécessités fonctionnelles, on peut étre amené a utiliser le principe de l'enveloppe (6 19.12). JB=2 [a Exemple simple Soit & concevoir une cotation fonctionnelle pour le tiroir de table représenté ci-contre. Positionné au montage 20.31 Analyse fonctionnelle Le détail A représente le support gauche et une portion z ei A-Echelle 1:1 du montant jatéral gauche du tiroir. Recherche des cotes condition pour obtenir le fonctionnement recherché. Le tenon du support 1 doit pouvoir pénétrer dans la rainure du montant 2. Cela suppose un jeu JA, 1 La face F1 ne doit pas porter contre la face F2. Cela suppose un jeu JB, 1 Le dessus du tiroir ne doit pas étre en contact avec le dessous du plateau de table. Cela suppose un jeu JC. ‘fin de conserve a cet exemple la simplicité nécessaire, on se limitera @ déterminer seulement les cotes qui expriment directement ces trois jeux fonctionnels. ‘Lisupport | 2 (montant) 120.32 Choix des dimensions a coter Cote condition JA Les cotes A1 et A2 expriment directement le jeu JA. Ces trois dimensions sont li¢es par la relation : Cote condition JB Les cotes B1 et B2 expriment directement le jeu JB, Ces trois dimensions sont liées par la relation : Cote condition JC Les cotes C1 et C2 expriment directement le jeu JC Ces trois dimensions sont liées par la relation : Dessins partiels de définition des piéces 1 et 2 La valeur des cotes a été relevée a I’échelle sur le détail Ade l'ensemble. Les tolérances de fabrication n’ont pas été indiquées Cette cotation (cotes non tolérancées) pourrait cepen- dant étre acceptable pour une fabrication unitaire. Cet exemple permet d’énoncer le principe suivant : 4” Chaine de cotes ‘est un ensemble de cotes ites au respect de la cote Chaque cote en constitue un « maillon ». Pour la commodité du raisonnement, on remplace les lignes de cotes par des vecteurs. Un vecteur MN est un segment de droite orienté, Mest l'origine et N lextrémité. Dans nos exemples, A représente la cote de la pice. Le paragraphe 20.41 indique la méthode pour établir une chaine de cotes. 80 Relations entre les dimensions et les jeux = A2-A1 JB =B1 - B2 JC=C1- C2 Dessins partiels de défini Support 1 B Maillon d'une chaine de cotes Montant 2 20.41 Etablissement d'une chaine de cotes 20.411 Exécution matérielle 1° Tracer le vecteur cote condition J. 2 A partir de Vorigine du vecteur J, tracer le premier vecteur A. 3° Le deuxiéme vecteur B a pour origine I'extrémité du vecteur A (ou bien l'extrémité du vecteur A et lorigine du vecteur B sont, comme dans le cas de la figure, sur tune méme ligne de rappel) 4 Procéder de méme pour les différents vecteurs successifs. 5° Lextrémité du dernier vecteur D est confondue avec Vextrémité du vecteur J. Pour determiner une chaine de cotes, utiliser le principe indiqué au paragraphe 20.422. 20.412 Propriété d'une chaine de cotes Réctes pranigues irs minimales des vecteurs ion J est égal a la somme le sens positif, moins la somme e sens négatif. 20.413 Calcul des jeux limites Le jeu est maximal si les dimensions des vecteurs positifs sont maximales et celles des vecteurs néga- tifs minimales. Le jeu est minimal si les dimensions des vecteurs positifs sont minimales et celles des vecteurs néga- tifs maximales. Statistiquement plus le nombre de cotes composant la chaine de cotes est important, moins il y a de chances que ces limites soient atteintes. 20.414 Etude des tolérances La condition fonctionnelle J doit étre affectée d'une tolérance, car il est impossible d'obtenir en fabrication des cotes constantes, Cette tolérance est choisie de Exécution matérielle Orientation des vecteurs Amin. max) _D min. Bmax. Cmax, “Amax. ymin. Dmax, Brin min. Calcul des jeux limites Cmax.) — (Amin. + D min.) min.) ~ (Amax. + D max.) 8I maniére a obtenir un jeu minimal et un jeu maximal compatibles avec un fanctionnement correct. La tolé- rance j sur le jeu J est ensuite répartie sur les cotes composant la chaine de cotes, d’ot les principes sui- vants ine de cotes est minimale, chaque ectée de la plus grande tolérance 20.42 Premier exemple Soit a établir les chaines minimales de cotes relatives au guidage du coulisseau 1 sur la glissigre 2. 20. 421 Pour que le mouvement du coulisseau 1 dans la Glissiére 2 puisse étre obtenu, il faut Analyse fonctionnelle m que le tenon du coulisseau puisse pénétrer dans la rainure avec un jeu JA = 0,02 a 0,07 environ, soit une tolerance ja = 0,05 environ ; a qu‘enire l'extrémité du tenon et le fond de la rainure soit ménagé un jeu JB = 0,1 80,5, soit une tolérance jb = 0,4 Les jeux JA et JB sont considérés comme donnés. Ils auront pu étre déterminés soit par le calcul, soit par lexpérience de cas similaires anterieurs, soit par des essais préalables. 20. 422 Chaine minimale de cétes DEFINITIONS PREALABLES Surfaces d'appui Surface en contact dun ensemble de plusieurs pices. Surfaces terminales Surfaces d'un ensemble de plusieurs pices entre les- quelles le jeu est compris. ConoimIoN FONCTIONNELLE JA ILest clair que la chaine minimale de cotes pour définir directement cette cote condition est composée de cotes Al et A2, soit une cote par piece Ce sont ces deux cétes ; Al pour la pice 1 et A2 pour la pice 2, qui constituent les cotes fonctionnelles. 82 Relation entre les tolérances COTE Osh iatBieg | mB ae ID: Moree | a b c d jzatbterd Analyse fonctionnelle 1 2 ; ° 5 3 7 2 3 rs Jou JA = 0,020.07 (justement) Echelle 1:1 Chaine minimale de cotes JA 1 Surfaces Surlaces d'appui terminales Cote conpimion JB La chaine minimale de cotes est composée des cates fonctionnelles B1 et B2. Ces cotes permettent de passer d'une surface termi- nale a l'autre par l'intermédiaire des surfaces d’appui. Principe fondamental Conc inel pieces, la cote fonctionnelle = qui appartient a la chaine de terminée. 20.423 Répartition des tolérances Chain ve cores JA La tolérance sur le jeu JA (ja ~ 0,05) est a répartir sur chacune des cotes A1 et A2. la répartition de la tolérance sur le jeu JA doit étre effectuée en fonction des coats de la fabrication. : fagon générale, qu’a le ication du contenant Ise que celle du contenu. On est done conduit a prévoir sur la cote AZ une tolé- rance plus large que sur la cote At soit tolérance sur Al: a1 = 0,02 tolérance sur A2: a2 = 0,03. Veriricarion Draprés le paragraphe 20.414 ia 1+ a2 soit 0,05 = 0,02 + 0,03, Chaine minimale de cotes JB Surfaces d'appui 1 5 . 8 8 S| CL Surfaces terminales Répartition des tolérances Chaine de cotes JA A2 max. A2 min. = 20 Al max. At min. at = 0.02 Jeu minimal Jamin. = Jou maximal Ja max. = 83 DETERMINATION DES COTES LIMITES Les valeurs limites des cotes A1 et A2 doivent respecter une des deux relations ci-aprds (voir § 20.413). JAmax. = A2 max. ~ At min. = 0,07 (1). JAmin, = A2 min. ~ Al max. = 0,02 (2). Si, par exemple, la valeur nominale de l'ajustement est 20 mm (cote relevée a échelle sur le plan d’ensemble) ets le jeu minimal JA min. = 0,02 pris aux dépens de la largeur du tenon, ona A2 min. = 20 et A1 max. = 19,98. AZ min. ~ Al max. = 20 ~ 19,98 A2 min. — Al max. = 0,02. La relation (2) se trouve vérifiée. D'autre part Al min, = At max. — al = 19,98 ~ 0,02 = 19,96. A2 max. = A2 min. + a2 = 20 + 0,03 = 20,03, A2 max,— At min, = 20,03 ~ 19,96 AQ max.— At min. = 0,07. Ces valeurs vérifient la relation (1). En résumé REMARQUE Si le contrle des pieces est fait a l'aide de calibres de veri- fication du systéme international de tolérances (§ 15.2), il faut rechercher des valeurs normalisées se rapprochant le plus possible de celles précédemment déterminées, Sachant que a1 = 0,020 et a2 en consultant le tableau 15.24 pour a1, IT 7 = 0,021 et, pour a2, IT 8 = 0,033, valeurs voisines des précédentes, 0,030, on peut prendre La tolerance ja demeure pratiquement inchangée ja=IT7 +178 = 0,021 + 0,033 = 0,054. En consultant le tableau 15.26 et sachant que le jeu mini- mal JA min. = 0,02, on choisit ‘— 0, a) fF 32 -0,041/ Aa2=20H8\ 0 Caine De cores JB Le jeu JB = 0,3 est affecté d'une tolérance * 0,2, ‘Comme précédemment pour le jeu JA, la répartition de cette tolerance sur chacune des cotes B1 et B2 doit étre faite en fonction des coiits de la fabrication. On peut prendre une tolérance identique pour B1 et B2, soit tolérance sur B1 : bt = 0,1 tolérance sur B2 : b2 = 0,1 On reléve, sur le plan d'ensemble la hauteur du tenon, soit 12 mm, et l'on peut prendre le jeu nominal de 0,3 sur la profondeur de la rainure. A partir de ces éléments, les valeurs de B1 et B2 sont faciles a obtenir, soit Bia e04 VErtrication JB max. = B2 max. — B1 min. = 12,4 - 11,9 = 0,5 JB min, = B2 min, — 81 max. = 12,2 ~ 12,1 = 0,1 B2 = 12,3 + 0,1 Répartition des tolérances Chaine de cotes JB =04 Jou maximal JB = 0.5 Jeu minimal JB. BI min Bi max. B2 min 82 max, 20.43 Deuxiéme exemple Analyse fonctionnelle Soit a établir, pour ensemble ci-contre, la chaine mini- male de cotes pour I’ajustement 15 H8 (E)/ {7 ©) constitué par les pigces repéres 1, 2a, 2b et 3. 1s He® /17©) 20.431 Analyse fonctionnelle AN 2b WAS — La largeur de la pidce 3 est donnée avec sa tolérance NS WE ©) ISSSssJ (15 £7 ©). Le probléme revient alors & laisser entre les deux sur- =] ey faces terminales des pices 2a et 2b un espace J égal a 15 H8 CE) max. = 15,027; Imin. = 15). 20. 432 Chaine minimale de cotes La chaine minimale de cotes est représentée sur la figure ci-contre. La valeur des éléments de cette chaine +0027 0016 est donnée par la relation 15H8=15 0 1517 = 15 - 0,034 J=B-(A+Q) 20.433 Répartition des tolérances Tolérance sur J:j = 0,027. lest conseilé, lorsque cela est possible, de faire usage du systéme international de tolérances. En consultant A S=15HB le tableau des degrés de tolérance (§ 15.24), on peut | choisir IT 6 pour la cote B et IT 5 pour les cotes A et C {ces cotes peuvent s‘obtenir facilement par rectifi- cation), = On obtient en effet : 1T6 + 21T5 = 0,016 + (2 x 0,006) = 0,028, valeur pratiquement identique @ la tolerance j Le jeu minimal 15 mm impose de prendre pour chacune des cotes A, B et C un écart égal 8 zéro. Soit H6 (E) pour la cote B et h5 (E) pour les cotes Bet C. ‘. 5 Ea Ela is Si'on estime les tolérances ci-dessous incompatibles avec le prix de revient, il est nécessaire de reprendre la conception du mécanisme. Pro Imax. = 15028 | J=B-+Q Jax, = B max. ~ (Amin, + min} i Imax, = 35,016 ~ 9,994 + 9.994) 13 valeur nominale 0) | Jmax, = 35,016 - 19,988 ~ 15,028 des cotes A et C sin = 15 rons (- dn) —— es gore) ‘Imin. = Bmin. —(Amax + Cmax) échelle du dessin, | +0016 J= 0,028 B=35H6\ 0 35 (10+ 10)=15 85 20.44 Troisitme exemple Soit a établir pour l'ensemble ci-contre, la chaine minimale des cotes permettant "immobilisation en translation des piéces 3b, 4, 5, 7 et 3a sur ‘arbre 2 a l'aide de ’'anneau élastique 8. 20.441 Analyse fonctionnelle Les pices 3a et 3b, 4, 5, 6 et 7 étant montées sur Varbre 2, il faut pouvoir glisser 'anneau élastique 8 dans sa rainure. Cela sera possible sil reste un jeu JA entre le roulement 3a et 'anneau élastique 8. 20.442 Chaine minimale de cotes La chaine minimale de cotes est représentée figure 2 20.443 Réepartition des tolérances La tolérance ja = 0,20 sur le jeu JA est a répartir sur sept cotes. Sur trois de ces cotes, la tolérance est imposee : tolerance sur Ada et A3b ; a3 = 0,12(§ 66.3) tolérance sur A8 : a8 = 0,06 (§ 57.1 et 15.25). La tolérance ja doit étre égale a la somme des tolé- ances des cotes compasant la chaine de cotes (5 20.414). En ne tenant compte que de la tolérance sur ces trois cotes, on a: a3 + a3 + a8 = (2 x 0,12) + 0,06 = 0,30. Cette somme est déja supérieure a ja. Le probléme ne peut étre résolu qu’en augmentant d'une valeur suffisante ja ou en interposant entre le roulement et l'anneau élastique une cale de réglage. Cette cale est choisie dans un ensemble de cales de dimensions échelonnées. On peut également utiliser une cale palable (§ 66.23), LLépaisseur E de la cale se détermine en remplagant JA par E dans la chaine de cotes. (1) Analyse fonctionnelle Cale de réglage choisie pour un jeu J = 0,20 max. AZ max — (A3a min, + .. + AB min} 9,1 — (10,88 + 2.95 + 12,95 + 18,95 + 10,88 + 0,94) 155 ‘AQ min, ~ (ABa max. +... + AB max} 86 58,9 — (11 + 3,05 + 13,05 + 19,05 + 11 +1) 8,9 ~ 58,15 = 5 Revoir § 20413 lavoleur delacoteA2 afte fnée de maniere 3 avo pour a cale une épasseur rinimae (min) suffsont. 20.45 Quatriéme exemple Soit 2 établir, pour le micromoteur ci-dessous, le dessin Seules les piéces nécessaires A cette étude ont été de définition du vilebreguin repere 4. repérées. a | 3 | 4 5 (Helice trpale) MICROMOTEUR 2 TEMPS 5cm3 250 W a 18 000 tr/min a7 20.451 Analyse fonctionnelle eer | wavman, =A3 max. - Ad min ‘Austement choisi JA.max. = 0,061 dana tec! enemeRet a ne an eons —— is=sanel"3”) | zs ee es r rn i “JAmin. = A3 min, ~ Ad max. ea + 0,016 JAmin. = 14 ~ 13,984 = 0,016 es [aaron] | ss = en graisage. B= 88-8 JB max = 84 max. 83 min. WB max. = 33,1 ~ 32,950.15 JB min, = B4 min, ~ B3 max. ‘Bin, = 33,05~ 33 = 005 | e-e1-1asceven | ema, = C1 max, (Gin, + Cain, +7 min} anne Cmax. = 24 ~ (4.95 + 1045 4 8,20) = 24-005 | cman. = 24-2360 =04 Uetfort de traction | <= de lice sur le ° lereain fait ve | @=5-b0s ii le frottement a our = jour ie surface | ° Xcmin, = Ct min ~ (moe. + CA mae + C7 9K) Ravehede paler 2 | @= 105-005 Xcmin, = 2395-6 + 105 +825) | JCmin. = 2395 ~ 23,75 = 02 9 7~ 825-005 JD = D1 ~ (03 +04 + D6) sD max.= D1 max ~ (03 min, + Dt min. DS min) JDmax.= 12 ~ (498 + 394 + 2.98) 1D max, = 0,10 ° bi = 12-002 sDmax=12-11,90= 010 ° 03-5002 in = 1 rig, (D3 max + DAmax + DSmax) Lorsifune meme a - Womin.= 002 P= 396-002 11,98 ~ (6 4 3,96 + 3) ie spa eee olen pluses chanes do 0 $ f cotes, fa tolerance a Beas — BO? inscrire doit naturel- lement ve cle oui | = ‘ost la plus feibl | e-es-eo-eseo | | 2 i SSDs Te EL + (Et min, + £6 min.) Exemple: C3,D3, £3. JE max, = 0,34 JE man ~ 5 + 10,3 ~ (11,98 + 2,98) cee niches: “JE max = 153 - 14,96 = 0.34 cathe JE min, = E3 min, + £8 min, + {ET max. + 6 max) JEmin, = 498 + 10,1 ~ (12 +3) Semin, = 15,08 ~ 15 = 9.08 JF max = 5 max. — F& min JFmax = 13~ 11,614 JF min, = Fi min, ~ FA max JFmin, = 12,8=118=1 5 20. 452 Principales chaines minimales de cotes a La représentation des joux est volontairement exagerée.||__C7 YC C4 20.453 Dessin de définition partiel ° 0 0 3,96 - 0,02 1 33,1 0,05 11,8-0,02 o2 || oz 03 x 45° g AA ie = z Orientation ie Rada 8 As indifferente é —-/) 4 1]| 2 a Rimax. 01 } Q] E 2 —3 8 al Ye ¥ BY! |_ Gorge & 13 min, [10 min = Targeur 2,5 max Biot frig) zamax._|_| © S66, rr = | co04[ a a 0 - — : 002 | a 103-82 © [leave lale 9 a A 10,5 - 0,05 “a = -+—Zeoce 32 i Ss (Z| 2 04 ease y 1087 é Tolérances générales |SO 2768 - mK*** 67 35 Tempe d eau & 850° — Revenu & 550° HAG > 25 VILEBREQUIN 4 *§1912, 8174S 16a 89 21 Cotation prismatiques et coniques 921-4 Elements prismatiques ‘21.11 Définitions ANGLE OF PRISME B. Angle sur lequel les deux faces d'un prisme se coupent. NF 10 2538 INcUNAISON D’UN Prise S (OU PENTE) Rapport entre la différence des hauteurs H et h, et de la distance L entre deux sections planes, paralléles & raréte fictive du prisme et perpendiculaires a l'une de ses faces. > Linclinaison est habituellement employée pour les angles inférieurs @ 6°. » Linclinaison est une grandeur sans dimension qui peut étre exprimée : ~ par un nombre (0,10) ; — par un pourcentage (10 %) ; = par une fraction (1:10). "24.42" cotation Ante A coTER angle & coter est ‘angle commun des surfaces en contact. PLAN DE JAUGE Plan de section droite qui sert 4 définir la position des éléments d'assemblage. Ce plan est commun aux deux éléments. Sa position est choisie dans la zone préférentielle de contact. SYMBOLE DU SENS DE LINCLINAISON Ain de préciser, sans équivoque, le sens de Tinclinaison, il est conseillé de faire précéder la valeur de 'nclinaison du symbole suivant convenablement orient Fa oe ee [Se 90 des éléments. ...... Eléments d'un prisme Ly Valeurs recommandées 30019) GM) BO (10%) | 15" 20" 30" 40} a5 60" (75) | 80" 120" 0,002 0,005 0,01 002 0,05 0,1 02% 05% 1% 2% 5% 10% 4800 1:200 1100 1:50 1:20 110 * Eviterremploi des valeurs entre parentheses. Angle a coter ~ Plan de jauge Angle commun Zona praférentialle / de contact Plan de jauge Plan de jauge j (- Symbole du sens de I‘inclinaison ==13 % 24.43 Application ANALYSE FONCTIONNELLE Pour que le guidage du coulisseau 2 sur la glissiére 1 soit correct, il faut : 1 que le eu JA assure un quidage suffisamment précis; = quill existe, afin d'éviter les surabondances d‘appui, Un jeu minimal JB au fond de la queue d'aronde ; 1 que les surfaces en contact assurent une portée aussi parfaite que possible. SPECIFICATIONS RESTRICTIVES Sides raisons fonctionnellesI'exigent, il est possible de limiter les défaurs d'orientation et les défauts de forme des surfaces frottantes en utilisant des tolérances géométriques restrictives par rapport a la tolérance de localisation. a: tolérance de localisation b: tolérance d’inclinaison c: tolérance de planéité Analyse fonctionnelle 2 Plan de jauye Dessin de définition partiel +08 1650 Zone de tolérance 91 Elements coniques NF E 04-567, 80.9040, NF ISO 1118 Bae 21.21 ANGLE DE CONE a ‘Angle formé par les deux génératrices d'intersection de la surface conique avec un plan contenant son axe Définitions Conrcrré C Rapport entre la différence des diamatres D et d de deux sections et de la distance L entre ces sections. , > La conicité est habituellement employée pour les angles inférieurs & 30°. > La conicité est une grandeur sans dimension qui est normalement exprimée par une fraction (1:10 ou 1/10). Si nécessaire, il est admis de lexprimer par un pourcentage (10 %) et exceptionnellement par un nombre (0,10). > La conicité est égale au double de |'inelinaison (621.11) WERE cos 21.22 Régles de construction 1 Afin de réduire les écarts de position axiale, le plan de jauge est choisi pras de la grande base. 1 La position relative des éléments coniques doit étre telle qu'elle évite la formation de bourrelets préjudi- cables a la qualité de la liaison. oe Application 4350 2% Coincement ~ Entrainement par adhérence. Blocage foreé, éventuellement entrainement par adhérence. Démantage avec extracteur. 1:20 5% 110 10%. 115 20%. Démontage assez difficile & la main. Démontage trés facile ala main. 21.23 Cotation Il est préconisé de définir une surface conique par Elements d’un cone Pieced a c % Nombre © 652" 1:50 02% 0,002 wa 1:200 05% 0,005 3a" 1:10 1% oor ito 150 2 02 2 5151" 1:20 a 0,05 seas29 1:10 0 % 0.10 aes 20% 0,20 1s aH) 13 333% 0333 30° 151,866 53.6% 0,536 Position du plan de jauge Ecart e’ Ecarte Plan de jauge arbre Plan de jauge alésage Position relative des éléments coniques Bourrelets Construction recommandée w son ouverture, spécifie par angle de céne [a] ow parla conicité [1 m le diamétre de la section droite relative au plan de jauge i une zone de tolérance de forme [S| Te | § 18.2). Nota Un tolérancement utilisant uniquement des tolérances dimensionnelles ne permet pas de tolérancer la forme de la surface conique 2 Méme orientation ‘que celle ducéne 21.231 Tolérancement du céne et position axiale confondus Cone d'étancheits ‘AWALSE FONCTIONNELLE = Afin d'assurer I'étanchéité, on recherche une bonne portée des surfaces coniques. # Le plan de jauge contient axe de la veine du fluide at il sert de référence & la position axiale de certains éléments (chaines JA et JB). Signification Zone de tolgrance Analyse fonctionnelle Indication ei (B20) Nova: portée eu bleu sur calibre n° avec un contact de plus de 80 % de part et dautro du plan de jauge. 21, 232 Tolérancement du céne et position axiale séparés Céne d’assemblage AnawrSE FONCTIONNEWE La mise en position axiale est définie par la cote 40 «0,5. Signification Indicati Plan de jauge 40 ion [joer] 8 21.233 Tolérancement du céne par rapport a une référence Cone d'obturation ANALYSE FONCTIONNELLE La soupape est guidée en translation par une partie ylindrique. m Létanchéité est fonction de la coaxialité entre la partie tronconique et la partie cylindrique de guidage. 1 Lediametre de jauge permet de définir une section de passage du fluide en fonction de la levée de la soupape Nota Si cela est nécessaie, il est possible de limiter les défauts de forme de la surface tronconique par des tolerances ou des spécifications restrictives, par exemple 1 limitation du défaut de circularite ; 1 génératrices non concaves. Piéce 2 - Signification Zone de tolérance 0,01 0,01 Non concave Tolerances restrictives éventuelles: fe} Analyse fonctionnelle Piéce 1 - Indication [Sjoo] A fO|_9,01 [—| 9,01 Non concave Tolerances restrictives eventuelles [o.oo] A 0.01 [=| 9.07 Non concave 22 Commentaires sur la cotation fonctionnelle je non conforme au dessin. Pour tenir compte de cette demiére condition, il ne faut indiquer sur les plans que les seules conditions fonctionnelles destinées & faire foi lors du contréle de réception Toute autre condition non fonetionnelle est laissée & I'initiative des services de fabrication. rns Les exemples suivants montrent comment porter, sur les dessins de définition, des indications donnant le maximum de latitude aux services de fabrication Figure a: Si des centres d’usinage peuvent rester sur la piece fini, il est intéressant de le préciser. Ils peuvent servir ~ pour I'usinage de la piece (tournage, rectification) ; pour son contréle (cylindricté, circularité, coaxialit) Figure b : Pour des piéces obtenues par décolletage, indication « téton toléré » peut étre économiquement intéres- sante. Figure c: Afin de réduire le coUt de revient d'une pice, une specification telle que « pas dorientation entre plat et percage », si elle est fonctionnellement possible, doit tre indiquée. Figures d : # Le nota « fond plat non exigé » autorise le fraisage en plongée. m La cote « 12 max, » indique que l'autre limite est fonctionnellement indifférente 1 On peut également, lorsque cela est possible, laisser une certaine liberté quant au choix de la matigre a utiliser a l'aide des classes de qualité (voir § $5.2) 1 Lindication « toute forme admise dans cette zone » laisse le maximum de latitude aux services de fabrication sur le choix du mode d'usinage. (@) Centres d'usinage conservés Centres d'usinage tolérés (b) Pieces obtenues par décolletage Téton toléré (©) Orientation indifférente Pas dorientation entre plat et percage (d) Libertés pour la fabrication Fond plat non exigé Toute forme admise } “dans cette zone 95 (2) Ensemble 4 des tolérances géomeétriques Uobjet de ce chapitre consiste 4 montrer, pour les liaisons hyperstatiques, rinterdépendance entre la = = valeur des jeux fonctionnels et la valeur des tolérances (2) Défauts de perpendicularité limites de position. Ba Tolérances de perpendicularité 1 ESLg Soit 4 déterminer les tolérances de perpendicularité 8 respecter par les surfaces qui réalisent la liaison pivot entre les pidces 1 et 2 (fig. 1) 23.11 Conditions de montage ae de tolerance Les conditions les plus défavorables sont obtenues lorsque les éléments concernés sont dans leur état maximal de matiére et que les écarts de perpendicu- larité sont les plus grands (fig. 2) Pratiquement le jeu minimal J min. est toujours faible par rapport aux diametres de I'assemblage, c'est pourquoi on peut admettre Zone D’ min. = D min. et d’ max. = d max. Par définition, on a: D min, ~ d max. = J min Soit ty le défaut maximal de perpendicularité de Farbre — et t, le défaut maximal de perpendicularité de l'alésage. (3) Dessins de definitior On déduit de examen de la figure 2: de tolgrance Abie ee 2087 1} 2001/4 cnr wt lérances de perpendicularité est minimal de I’ajustement. Moyeu 2 g20ne® [Al ‘ : : L]o01]4}—+ ' La réparition dujeu J min. entre les toléancest, ett, LLL est fonction des procédés de fabrication. Si l'on admet une répartition égale de la valeur du jeu J min, pour chaque tolérance de perpendicularité, ona Jin gee soit: ty = ty = 22020 % 23.42 Exigence du maximum de matiére Si les éléments ne sont pas dans leur état maximal de mative, le jeu réel est supérieur au jeu minimal : Jréel>J min. (fig, 1a et 1b) Dans ce cas, le montage est encore possible avec des éléments dont les tolérances de perpendicularité ty et th sont supérieures a ty et tz et 'on a, dlapres la relation (1) : ty + ty =Jreel Soit : (d max, ~ d réel) + (D réel — D min.) Afin de ne pas éliminer des composants dont le montage est encore possible, on inscrit, 4 la suite de la tolerance de perpendicularité, le symbole () (fig. 2). Le symbole () indique : 1 que la tolerance de perpendicularté a été déterminge en supposant les éléments dans leur état maximal de matigre ; 8 quill autorise un dépassement limité de la tolerance de perpendicularité si les éléments ne sont pas dans cat état. Voir aussi § 19.23. Ca Sie jeu minimal est nul (ajustement H/h), la tolérance de perpendicularité est nulle. Dans ce cas, lorsque les 4léments sont dans leur état maximal de matiére, on ne peut tolérer aucun défaut de perpendicularité (fig. 3) a) Exigence du maximum de matiére appliqué a Varbre 1* dréel) Maximum ge matiére: Ecart maximal de position 4b) Exigence du maximum de matiére appliqué au moyeu 2* 1 Maximum __ de matiere Eeart maximal de position Jee th = ty + (@réel— Dmin,) max. ||| | smin, te So oma _| D réel Dessins de définition partiels (2) Jeu minimal = 0,02 Arbre 4 | sar® [Al (3) Jeu minimal = 0 Arbre 1 S20n7© Moyeu 2 2:20 18® * Afin de conserve interchengeabilit lors dea vication des cotes une piece on cansidare autre place dans Son Gal moximal de mative avec un Scart de position maximal, 7 2 Tolérances de coaxialité Soit A déterminer les tolérances de coaxialité 4 respecter par les surfaces qui réalisent la liaison pivot glissant entre les pidces 1 et 2 (fig. 1) Les conditions les plus défavorables sont obtenues lorsque les éléments cancernés sont dans leur état maximal de matiere et que les écarts de coaxialité sont les plus grands (fig. 2). Le montage est possible si JA > 0. et UR =1Ail Ala limite dale JA= 2 [Ril=ri ey A Iml- Rtn tit = (Ry a tion) dou: (ty t= Jamin. + Jb min. (1) Si !'on admet pour les contenants une tolérance de coavialité double de celle pour les contenus, on a: ty + ty = 0,025 + 0,016 = 0,041; t= SBE _ 9,027 = 0.08 ty =m. 014 ~ 0,015. 23.22 Exigence du maximum de matiére Si les éléments ne sont pas dans leur état maximal de matiére, le jeu réel est supérieur au jeu minimal. Dans ce cas 'interchangeabilté est encore possible avec des dléments dont les tolérances de coaxiaitét} et ty sont supérioures & ty ett, et 'on a, d’aprs la relation (1): Ja réel + Jb réel. D; min.) + (d, réel ~ d; min.) x. — Dp r6el) + (dz max. ~ dz réel) Le symbole (M) précise que le calcul des tolérances de coaxialité a été effectué en supposant les éléments dans leur état maximal de matiére (voir aussi § 19.23}. 98 (4) Ensemble oi67© t; : tolérance de coaxialité du moyeu 1 t, stolérance de coaxialite de arbre 2 (3) Dessins de définition partiels Moyeu 1 ©[20088| AD or6H8® Arbre 2 (Oso @] A 2 owr® [2.3 Tolérances de localisation Soit deux plaques dont le repérage de la mise en position relative est effectué par deux goupilles cylindriques. 23.31 Les conditions les plus défavorables sont obtenues lorsque les éléments concernés sont dans leur état maximal de matiére et que les écarts de localisation sont les plus grands. Le montage est possible si JA=0 (fig. 2). Soit 3 la limite minimale JA = 0 et [Aj] =| AI (1). Vail=tr+€-2R1; VAI=e-t2-2Re: d'aprés (1) et en ordonnant : ty +t,=2R,—2Ry d'od: ty +t, =Jmin. (ty tty smi, ou St=¥Jmin* est égale a la somme des jeux re tous les éléments, 3.92 Exigence du maximum de matiére Si les éléments concernés ne sont pas dans leur état maximal de matiere, la tolerance de localisation t,** peut étre dépassée d’une certaine valeur en fonction dujeu réel J" + (D, réel — D; min) 23.33 Zone de tolérance projetée Les goupilles sont ajustées avec serrage dans le support 2. Par conséquent, on peut considérer le support et les deux goupilles comme une méme piece La tolerance de localisation a respecter est située en dehors de l'alésage du support (fig. 4a). Le report de cette tolérance a V'alésage conduit & des impossibilités de montage @T> @tp (fig. 4b). * Non démontée * Losigonce du maimum de matére ne applique pas pour les assen ages par austemant vee serage 1) Ensemble 1. 28 07@/n6® 2er7©/r6® (2) Défauts de localisation limites yet B he Jmin, imum de matiére D, ro! > D, min, i> J min, Pat (4) Zone de tolérance projetée © Ee @ BT>Bty Be OT 9 Sur le dessin de définition du support 2, i est possible de préciser directement cette tolérance comme il est Dessins de définition partiels indiqué figure 1. On dit que « la zone de tolérance est 2807 ay projetée ». Voir paragraphe 19.22 l'indication sur les @ [30,02 | A ed dessins. » Lanon utilisation de la tolérance projetée revient a réduire la tolérance de fabrication pour la position de lalésage » La tolérance projetée s'applique de la méme fagon si les deux plaques sont assemiblées par vis avec taraudage dans la piéce 2 (fig. 2a). > Cutilsation de boutons au lieu de vis (fig. 2b) permet d’avoir pour chaque plaque une tolérance de localisation double fig.2a: ty +te~ jt fig. 2b: ty + tz =2j. Cette augmentation de la tolérance justifie, dans certains cas, outre l'économie du taraudage, l'emploi de boulons au lieu de vis. EEE Le montage d'un couvercle 2 sur un boitier 1 est réalisé suivant la figure 3 i;min, = 0,032 On se propose de déterminer, en fonction des jeux (M10-6H/6q) minimaux indiques, la valeur de la tolerance de lacali- sation pour I'axe de chaque trou taraudé et pour l'axe de chaque trou de passage (on prend : ty = tz = t) 4 Rondelle {4 vis) 3 Appliquons la 2° partie de la régle précédente iced Somme des tolérances de localisation = Somme des jeux minimaux. (4) Dessins de definition partiels 2t=j1 min. + ja min. 4 0 (fig. 2b) Ala limite minimale = 0 et JAVl=1ApI (1) | aPat bt. a Iab=>-y+5; Vaal ; dlaprés (1) et en ordonnant t,t Pte g}G- Sse jm. 23.42 Exigence du maximum de matiére la notation [20,04 ® | A @| indique que la tolérance de syméirie de l'elément, relié au cadre, sapplique a son prolongement hors de la pice lorsque I'dlément de référence A est dans son état maximal de matiére Si les éléments concernés ne sont pas dans leur état maximal de matiére, les tolerances de symétrie peuvent tre dépassées dune certaine valeur en fonction des jeux réets réel — D min.) + (L réel — L min.) { max, ~ d réel) + (Imax. ~ |réel) %.43 Zone de tolérance projetée La zone de tolérance pour la rainure de l'arbre s'inscrit directement en utilisant la zone de tolérance projetée. Cependant, pour des rainures de relativement faible hauteur, le non emploi de cette notation entraine des écarts de tolérances le plus souvent acceptables. (4) Dessin partiel d’une liaison encastrement 2A 1 2B iy (a gauche ou. droite) e 10 N9© /ho® B22 H8© /ea® ie | (a gauche ~~“oua droite) (2) Piéces dans leur état maximal de matiére (2a) Sans aucun détaut . z de symétrie 1 2 (2B) Avec les défauts <" de symétrie Az les plus grands (3) Dessins de définition partiels Arore 4 (=o ]AG] 10no@ Al 3 Zone de telérance Moyeu 2 210,04 9 | A @ 10 10) Zone de tolerance Z22H8 sooio|- dso 24 Cahier des charges fonctionnel Un des facteurs déterminants dans une démarche ration- nelle de conception de produits* est 'établissement d’un cahier des charges fonctionnel (CaCF). Le cahier des charges fonctionnel est un outil métho- sateur). dologique nécessaire pour détecter et formuler i Vocabulaire 24 a Cahier des charges fonctionnel (cdcr) Demandeur d'un produit Concepteur réalisateur d'un produit Document par lequel le demandeur d'un produit exprime son besoin en terme de fonctions de service et de contraintes. Pour chacune d'elles, il est défini des critéres d‘appréciation et leurs niveaux. ‘Chaque niveau comporte une flexibilité. Le CCF contribue 4 |'obtention de la qualite**. Entité qui recherche un produit, en émet le cahier des charges, en vue de son accuisition et son uilisation par elle-méme ou par d'autres. Entité responsable de la conception d'un produit qui outre les exigences techniques prend en compte les conditions, coiits et délais de réali- sation NF EN 1925 ~ NF X 50-181 fonctionnellement le besoin (ce que veut l'utili Il incite & s‘exprimer en termes d’obligations de résultats de préférence aux obligations de moyens. wm Létablissement d'un CACF nécessite une enquéte permettant de cemer au mieux les besoins des utilisateurs m Le but poursuivi est dobtenir le produit le plus apte pour un coat minimal. 1m Un crtre dappréciation qualitatif doit étre accompagné «'élements permettant de situer le niveau, = Le demandeur peut étre un organise, un service ou une personne, = La notion de demandeur inclut cele de respon- sable du financement. a Lorsqu’un concepteur n’assure pas la réali sation, il lui appartient de consulter des réali- sateurs potentiels ou de se référer a des cexpériences antérieures, me me Buts et implications du CdCF Le demandeur est, par le niveau auquel i stue son besoin, le premier responsable des coats. Il précéde, dans la respon- sabilité des codits, le concepteur-réalisateur qui propose la solution permettant d'atteindre le niveau spécifié. ‘ins, le CCF contribue a clarifier et & formaliser les responsabilités du demandeur et du concepteur-réalisateur. We Be Eléments constitutifs du Cd¢F Présentation ‘générale du probléme Expression fonctionnelle du besoin w Le produit et son marché. wm Les objectts wis milicn @anronnant | aes | concepteur-réalisateur d’autres solu- | tions répondant a sa propre perception | du besoin — — | i m Les fonctions de service i | Donne les éléments pour évaluer les } et les contraintes (§ 27.12 et 27.2). | Cadre propositions et les comparer. 1m Grtéres d’appréciation. | de réponse | | m Coats objectif | @ Au-dela de propositions répondant au CdCE il peut étre demandé au * Produit: Cestlerésultat eactitis ou de processus qui est, ou sera four, 3 un utlisateur pour répondire 3 son besoin Qualité: aptitude dun preduit a satisfaire les exgences des utlisateurs, 102 [4-4 Elaboration du CdCF Organisation a mettre | Lélaboration du CACF nécessite la mise en place, chez le demandeur, d‘une stucture de travail analogue enceuvre par 3 celle mise en ceuvre par une action d'analyse de la valeur (chapitre 29), ledemandeur _ Phase Demandeur Concepteur-réalisateur Saisie du besoin i} t iit Processus d’élaboration —_Prospection du CdCr de la feisabilite Prédéveloppement ou avant-orojet 24.5 Conception pour un coiit objectif (CCO)* Pe Remarques Méthode de gestion de projet fondée sur: 1 Lobjectif du cout est la contrainte essentielle (la possi- = La fixation d'un prix ou coat plafond prédéterming. Cr ec tao Le) 1 La mise en ceuvre, ds le départ du projet, d'une organi- | Une decision dartét ou de rérientation du projet est sation, de procédures et de régles d'arbitrage spécifiques. | Prise systématiquement, parle décideur, s'il apparait que le codt objectif ne peut étre respecté, 1 Un CAGE ouvert et négociable, m La CCO est & rapprocher du « Design-To-Cost » (OTC) americain, * Coli: charge ou dépense suppartée par un itervenant économique résutant de la production ou de utilisation d'un produit au de ensemble ces de 103 25 Concepts relatifs a la qualité 180 9000 Définitions Be. Concert Idée générale d'un produit, d’un systéme ou d'un processus d’un ensemble de caractéristiques es d'un produit, d'un systéme ou cessus a satisfaire les exigences des et autres parties intéressées. Une caractéristique intrinséque peut étre, par exemple, une earactéristique technique telle la rugosité maximale d'une surface. Proouit Résultat d’un processus C’est ce qui sera fourni a un client pour répondre a ses exigences. PROCESSUS Systeme dlactivité qui utilise des ressources pour trans- former des éléments dentrée en éléments de sortie. ‘SySTEME Ensemble ’éléments interdépendants ou interactifs, que on isole du milieu environnant par une démarche intellectuelle, en vue de traiter cet ensemble comme un tout (chapitre 29). EXIGENCE SPECIFIEE Besoin ou attente formule dans un document. EXIGENCE POUR LA QUALITE Concerne les caractéristiques intrins2ques. Cussse Rang donné aux différentes exigences pour la qualité Par exemple les degrés de tolérances IT (§ 15.24). He .2 Relations entre concepts et représentation graphique On utilise essentiellement trois principaux types de relations RELATION GENERIQUE Les concepts subordonnés sont de rang égal. Is recoivent Vrensemble des caracteristiques du concept de niveau supérieur, Relation parents-enfants. RELATION PARTITIVE Les concepts subordonnés constituent les éléments du concept de niveau supérieur. RELATION ASSOCIATIVE Une relation associative identifi la nature de la relation entre deux concepts (causes-effet, processus-produit, matiére-produit) lot Matra Processus ENTREES Relation générique Relation associative 26 Techniques d’analyses (BAW Diagramme ro causes-effet » 1 Tracer une droite orientée vers |'effet constaté. 2 Identifier et classer les grandes causes, ou familles de Ce diagramme est une représentation graphique ‘causes, qui pourraient étre responsables de l‘effet constate, ordonnée permettant de visualiser l'ensemble des Plusieurs méthodes sont possibles, par exemple : im le H3M (abréviation de homme, matériel, matiére, méthode) ; wm le 5M (abrévietion de matiére, matériel, milieu, main- d'ceuvre, méthode) ; Ea 1m le procédé (différentes étanes du processus ou diférentes fonctions du produit sont prises comme familles de causes) causes ayant une influence sur un effet constaté ou un phénomene donneé. exemple correspond a la fonction principale, « Elaborer le café », pour une machine a faire le café (§ 29.3). 3° Identifies, puis integrer aux familes de causes, les causes i secondeires Afessai du percolateur, on constate que le café n'est pas bon fecvne| Si l'eau n’est pas bonne, alors le café n’est pas bon.” Theta fo ees Qualité Matériaux Etancheité Matériaux Imprégnation . Mouture: Conteneur até Hauteur Forme Famille de causes Causes secondaires Nota: ce diagramme est également agpele «arbre ces causes», dlagramme ene artes de poisson », diagremme dlshikans. 105 .2 Cotits par fonction Létablissement des coits par fonction sert notam- ment: a déterminer si le cot de chaque fonction est en rapport avec leur importance relative dans le produit etudié ; ma hiérarchiser les fonctions et a orienter l'action «analyse de la valeur » en permettant de faire porter les efforts de reduction de cotits prioritairement sur les fonctions et cotits qui offrent les plus fortes possibilites de gain (A3-A5-A6), GTA «270 «108 10 0 37 67 407 74 226 189 Le diagramme de Pareto permet : 1 de distinguer dans un ensemble de facteurs ceux qui sont les plus importants ; 1m d'effectuer des choix ; 1m d'établir des priorites, 26.31 Elaboration 1. Les facteurs (codts par fonction, types de produits, deéfauts...) sont classés par ordre décroissant 2. On calcule les pourcentages par catégorie. 3. On détermine les pourcentages cumulés. 26.32 Exemple d'application 110 40,7 407 61 26 633 51 18,9 82,2 20 14 89.6 18 67 963 10 37 100 270 100 - + On dit aussi courbe ABC. D'apds la oi de Pareto, on estime gu‘envion {801% des outs proviennent de 20 % des fonctions (lo des £0-20). 106 Histogramme de coiits par fonction Coats % 40 30 20 10 Al AZ AS Ad AS AG Fonotions Diagramme de Pareto Coats % 100+ 80 B Variants 60 1 S 033 Variante 2 AZ AS AG Ad A2 Al Fonctions AS AS AG A‘ AQ AT Fonctions 27 Analyse fonctionnelle NF EN 1925 - NF X 60-153 Un produit* peut étre considéré comme le support matériel d’un certain nombre de fonctions. 1 e fonctionnelle consiste a identifier, caractérlset, ‘ordonner, higrarchiser et valoriser Pour un produit donné, analyse fonctionnelle utilise deux points de we interdépendants mle point de vue externe est celui de utilisateur quiattend du produit des services, ou des fonctions de service ; 1 le point de vue interne est celui du concepteur qui rGalise des fonctions techniques capables ’assurer les fonctions de service. |z.4 Identification des fonctions Miveu eNvIRONNANT Le milieu environnant d'un produit est I'ensemble des composantes physiques, humaines, économiques... en relation avec le produit pendant son cycle de vie (matiere deeuvre, énergie, utilisateur, dépanneur, atmosphere... retrait du service), FRONTIERE D'ISOLEMENT Afin de préciser exactement le produit support de Vanalyse fonctionnelle, on définit une frontiére qui delimit la zone de I’étude. On dit que l'on a isolé le produit étudié de son milieu environnant. GRAPHES D'ASSOCIATION, 1 Les graphes d'association, ou graphes dinteractions, ou diagrammes-pieuvres** sont constitués par l'en- semible des élements du milieu environnant en relation avec le produit étudié pendant son cycle de vie. ull y a autant de graphes d’association que de sequences d'utilisation (suite ordonnée d'etats stables aprés chaque action sur le produit) IDENTIFICATION D'UNE FONCTION Une fonction est identifiée par une relation entre le produit et une ou plusieurs composantes du milieu environnant. FORMULATION DES FONCTIONS: Une fonction est exprimée par un verbe d'action & V'infinitif suivi d'un complément. * Produit: résultat d activites ou de processus four un ulisateur pour réoondre ses exgences + Texminologie APTE Graphe d'association MILIEU ENVIRONNANT Frontier Gisolement wl Composante sans relation | Composante enrelation 8 |@ Produit aves 16 produit lL | Identification des fonctions Relation entre le produit et une composante du milieu environnant eae eine 1) Recenser toutes les composantes du milieu environnant le produit 2 Etablir toutes les relations entre le produit et les composantes du milieu envionnant. 3. Chague relation entre le produit et une ou plusieurs compo- santes du milieu environnant détermine une fonction, Formulation des fonctions ‘S'adapter| a l'snergie électrique ... Verde a Pinfinitit Complément traduisant décrivant Faction Faction exercée 107 Bl 27.2 Contraintes Exemple d'identification de fonctions d'un récepteur de ri i Exemple partie! Les contraintes sont des limitations impératives & la liberté du concepteur-réalisateur d'un produit. Par exemple wm sécurité ; 1 respect de environnement ; 1 délai pour "étude ; a interchangeabilit ; respect des normes, de reglements ou de lois ™ marché (exigence de conception pour un coat object (§ 24.5). iz .3 Critéres d’appréciation — Ces critares permettent d'apprécier la maniére dont une fonction doit étre respectée. Exemple de formulation de fonctions > Un critére d’appréciation doit étre accompagné de specifications permettant de fixer le niveau d'exigence requis > Sile niveau de crtére d’appréciation est une grandeur mesurable, il est parfois nommé « performance », ine FS1 _ Recevoir les ondes électromagnétiques. FS2 _S‘adapter 4 |'énergie électrique du secteur. F53 Transformer les ondes électromagnétiques en ondes sonore, » Afin de permettre l'optimisation du produit, donner, dans la mesure du possible, une indication de flexibi- lité pour les niveaux d'exigences (plage ou tolerance Exemple de critéres d’apprécation d'acceptation). Fonction Niveau d'exigence Coat, ¢ * Pee ee leh Inférieur ax % I 27.4 Fonctions de service wm Sensibilitéen FM<2 uv du coat total ps2 Mision: 22025 Inférieur 8% m Fréquence : 50 Hertz du codt total “ATO: moyenne des temps bon foncionreet. Suivant 'objet de analyse fonctionnelle, on peut classer les fonctions de service : ts soit par leur nature (5 27.41) = soit par leur importance (§ 27.42). Exemple de contrainte curité pour matériels de réception radio- NF EN 60107 Soit a identifier les fonctions de service d'un poste de radiodiffusion On suit la méthode d'identification donnée au § 27.1 Pour simplifier, ’étude est limitée a trois composantes cs du milieu environnant. Par nature Par importance On recherche ensuite toutes les relations entre les composantes et le milieu environnant Chaque relation entre le produit et une ou plusieurs m Fonctions d’estime 1m Fonctions complémentaires composantes détermine une fonction de service ik houses a 1m Fonctions d'usage 1m Fonctions principales 108 27.41 Les fonctions de service peuvent correspondre a des fonctions d’usage ou des fonctions d'estime. Par exemple, pour une paire de lunettes : 1 une fonction d'usage est « corriger la vue de I'u sateur » ; 1 une fonction destime est « plaire a l'utilisateur », Classification par nature 27.42 Classification par importance Les fonctions de service peuvent étre hiérarchisées en fonctions principales et en fonctions complé- mentaires. FONCTIONS PRINCIPALES Ce sont les fonctions qui justfient la création du produit Par exemple, pour un récepteur de radiodiffusion : FP1. Transformer les ondes électromagnétiques en ondes sonores. Co Une fonction principale est une relation entre deux ou plusieurs composantes du milieu environnant par Vintermédiaire du produit. FoNcTIONS cOMPLEMENTAIRES Toutes les fonctions autres que les fonctions principales sont des fonctions complémentaires Par exemple, pour un récepteur de radiditfusion FC2, S‘adapter a I'énergie électrique du secteur. » Une fonction complémentaire est une relation entre le produit et un élément du milieu environnant. » Une fonction complémentaire adapte le produit a la composante considérée du milieu environnant. Lz. 5 Fonctions techniques schnique est une action interne s constituants d’un produit défini par -réalisateur dans le cadre d'une Co » Suivant la frontiére d'isolement choisie, les fonctions techniques d'un constituant appartenant 8 un produit complexe sont les fonctions de service de ce constituant pour son concepteur. Par exemple, la fonction FT2 est une fonction technique pour l'utilisateur, mais une fonction de service pour le concepteur de la carte électronique. > Dans le cas d'un procédé, une fonction technique peut étre, par exemple, des actions & entreprendre pour obtenir une transformation ou un changement d'état. Exemple partiel de classification par nature pour une paire de lunettes ‘MILIEU ENVIRONNANT | ia FU1 —Corriger la vue de | uilisateur ice FEI aire a utiisateur Exemple partiel de classification par importance pour un récepteur de radiodiffusion Pee FP1 Transformer les ondes électromagneétiques en ondes sonore ne FCI Recevoir les ondes électromagnetiques. FO Sadepier See ka ed FTA Mettre en position et maintenir la carte électronique. FI2__ Refroidirle transistor type rie électrique du secteur, Exemple de refroidissement d’un transistor Boitier ‘du composant Canon isolant Dissipateur dela chaleur 109 28 Diagramme _ *s 2+ nminsneu Air comprimé 2 resorts FAST* Pour une solution technologique donnée, ce diagramme permet de représenter de facon synthétique un enchai- nement hiérarchisé des fonctions techniques. A partir d'une fonction donnée, il s‘établit en répondant aux questions : Pourquoi ? Quand ? Comment ? POURQUO! ? Cette question concerne la fonction précédente, La réponse commence par « pour ». QUAND ? Cette question ‘applique a une ou a des fonctions situées au méme niveau La réponse commence par « si simultanément ». Méthode. Quand ? " d‘élaboration «Si simultanément — COMMENT ? Cette question s‘adresse & la fonction suivante. La réponse commence par « en». paar ca eae aE FONCTION (@u dans quel but 2) Diagramme FAST partiel pour une pince de manipu- Quand ? lateur «Si simultanément eres Rips eel Fonction ‘ Elément du milieu Sears Niveau 1 Niveau 2 Niveau 3 Niveau 4 a Sens de l'analyse falar ip > Hune a Transformer a san snergio i ir ipter [pre Depiaces [Lune diférence LY | Tortice ol |] depression diadmission Realiser | ‘Maintenir Réaliser a ‘une liaison ladittérence | [une chambre 2-14 5 asa glissiere: de pression Pression p, oes ‘Adapter a= pression Foritice | atmosphérique evacuation ‘Adapier tes Piece doigts aux formes| a des pieces: serrer Transmetire Uiliser un Ne pas 1 _Wenergie systame de marquer mécanique leviets etbielles] | |_ les pieces Buter ‘Absence en de pisce fin de course a serror * Function Analysis System Technic que Von peut traduire pat «Technique analyse fonctionneleetsystématiquen, _°* Daprés Schrader ellons. 10 |29 Analyse fonctionnelle descendante Ce type danalyse permet de maddliser et de décrire graphiquement des systémes* notamment les flux de matiere d'ceuvre (produit, énergie, information...). On procéde par analyses successives descendantes, Cest-a-dire en allant du plus général vers le plus deiaillé en fonction des besoins Représentation graphique ésentation graphique s'effectue & partir tes modélisant des fonctions. ‘c6té de la boite a une signification f de communication, le point de vue luit A son élaboration (point de vue t, point de vue utilisateur, point de vue nce, etc). Niveau A-O** Il définit par une boite 1 [a frontigre disolement et les relations du systéme avec les éléments du milieu environnant ; # a globalité des fonctions du systéme (fonction globale ou fonction dusage) Niveau AO Il représente, en diverses boites, les fonctions prind- pales du systéme pour satisfaire la fonction énoncée dans la boite A-0. Ces boites sont reliées entre elles par des lignes fléchées qui indiquent les divers flux de la matiére d’ceuvre et des contraintes. Niveaux A1, A2, ... Chaque boite du premier niveau peut se décomposer en diverses boites représentant les sous-fonctions principales qui doivent satisfaire la fonetion principale énoncée dans cette boite. Niveaux A11, A12, 121, A22, \l est possible de continuer de décomposer une ou plusieurs boftes jusqu‘au niveau de détail souhaité, * Systeme : ensemble cléments interdépendants ou interacts, que Ion sole du miles envronnant par une démarcheintllectuclle, en we de tater cet ensemble comme un tout. ire A moins 260, Principe de hiérarchisation des NIVEAU A-O Analyse du systéme global grammes. a a 3 NIVEAU AD § Analyse de la boite A-O a [ie CET | - [eat eee NIVEAUX A, A2 Analyse das boites At et AZ aa NIVEAU A22 Analyse dela boiteA22 ete. Cas général d'une boite avec ses relations Données de contréles ou contraintes figuration ‘conti Contrainte Contrainte 'oxploitation Sorties annexes : ENTREES = informations, Matiére d'couvre SR. ~ produit, SORTIES * wove: Matiére d'ceuvre ~ information jks valeur aloutée Elément qui réalise | Moyens techniques la fonction | Moyens humains Diapres SADT. Suuctured Anabsis and Design Technic) HI 29.2 Principales régles d’élaboration 7 Les fléches qui entrent dans une boite montrent de quoi le boite a besoin pour effectuer les exigences specifiées en sortie. 2 Les données d'entrée sont modifies en données de sortie, para fonction exprimée dans la boite. 3 Les contraintes (W, C, R,€) régissent les consignes données auxmodifictions transformation, déplacement,stackage.. Le dessous de la boite est utilisé pour montrer 'lément qui realise activité, Cest-adire le «comment » ou le «qui» de celle (objet, mécanisme, individ, sence.) 5 Chaque fleche, entrant ou sortant dune boite d'un niveau don, dat se retrouver sur le diagramme du niveau inférieur 6 Four faite i comprehension, ne pas dépasser sx bltes par diagramme Exemple His.: Lexemple concerne un élément du cahier des charges pour I’étude d'un type de machines & faire le café. OssectiF DE comMUNICATION Etablir une analyse fonctionnelle descendante per- mettant de définir ce que I’on demande au systéme automatisé & concevoir. On précisera notamment mle flux de la matiere d'ceuvre (voir remarques) ; Ble flux de l’énergie ; we flux de l'information Point de vue : celui du concepteur. Niveau A-0 ~ Point de vue : concepteur Consignes Consignes de dosage de température (eau et caté) de l'eau Energie Ordres électrique ce l'opérateur (marche - arrét) Information d'état (marche — arrat) Eau froide Poudre de café Cate chaud Machine A faire le café Niveau AO - FAIRE DU CAFE CHAUD > 9 O® Gonsigne de dosage de l'eau Ordres de |'opératour al (marche - aret) Energie steer | Eau troide Consigne. de dosage du café Poudre de café Reglage Consigne de filtration temperature débit eau del'eau Information d'état | eee eres Café chaud 42 > La matiére d’ceuvre est ce sur quoi le systéme agit Elle peut étre un produit, une matiére, une énergie, une information. Dans cette application la matiere d'ceuvre est composée de l'eau froide et de la poudre de café. > La différence entre état de la matiére d’ceuvre a entrée et la sortie du systéme correspond a la valeur ajoutée Dans cette application, la valeur ajoutée est la transformation de eau froide et de la poudre de café en café chaud » Sile diagramme de niveau AO ne correspond pas 4 Vobjectif recherché, on poursuit ‘analyse fonctionnelle descendante en décomposant certaines boites plus en détail, par exemple la boite Ad. » En fonction de besoins spécifiques, on rencontre des représentations et des appellations différentes, mais le principe de base reste, en général, le méme. Niveau A4 - ELABORER LE CAFE Dose de poudre Tecate Réglage du débit Régiago de la titration [2.4 Pour déterminer le nombre de boites, on peut utiliser la méthode d'identification des fonctions donnée au para- graphe 27.1 Détermination du nombre de boites La figure ci-dessous en donne une application pour le diagramme de niveau AO. Détermination du nombre de boites pour le diagramme de niveau AO Al Doser l'eau AQ Doser le café AB CChauffer l'eau Aa Elaborer le cafe Graphe d’ association 113 30 Analyse de la valeur NF X 50-152, NF X 50-153, NF EN 1925 Lanalyse de la valeur (AV) est une méthode de compétitivité organisée et créative, visant la satisfaction des exigences de l'utilisateur. Elle se caractérise par une démarche de conception fonctionnelle, ® économique, pluridisciplinair. Bien que les plans de travail soient les mémes, on distingue, généralement, analyse de la valeur de conception et lanalyse de la valeur d amelioration. ees PHASE 1 Orienter faction ualité de la fonction* Colit de la fonction on 3 satsaire les evigences de utiisateut Dans analyse de la valeur, un produit est considéré ‘comme un assemblage de fonctions et non comme un assemblage de pieces. yse de | ir d'un § Peeks PHASE4 _ Rechercher les idées et les voies de solution 1 Objet et causes de I'analyse de la valeur. 1 Données du probléme ~ besoin & satisfaire, C4CF (chapitre 24) ; = définition du milieu environnant ; = produits de la méme famille et principales insatis- ‘actions relevées, im Enjeu économique (réduction des coats...) = Contraintes diverses (sécurité, environnement, régle- mentation, normalisation, interchangeabilité, approvi- sionnements...). 1 Objectifs (performances, costs...) 1 Moyens (budgets, délais...) 1 Constitution d'un groupe de travail (démarche pluridis- ciplinaire faisant appel & un animateur et un décideur) '& Rechercher, fonction par fonction, un nombre maximal d'idées, en innovant ou a partir de solutions existantes, 1m Classer les idées en utilisant les critéres les plus adaptes (coats, délais...). PHASE 5 Etudier les solutions et les évaluer 1 Etudier les solutions qui répondent le mieux aux orien- tations de l'action (définies en phase 1). = Evaluer, pour les solutions les plus intéressantes, la faisabilite, les couits, le respect des contraintes, les risques, a maintenabilit...) PHASE6 Bilan prévisionnel et proposition de choix PHASE 2 Rechercher l'information ™ Recherche technique, économique, commerciale et réglementaire effectuée par chacun des membres du ‘oroupe et diffusée a tous (inventaire et classification de Vinformation) PHASE 3 Analyser fonctionnellement 1 Déterminer et analyser les fonctions & assurer en éla~ borant le cahier des charges fonctionnel (chapitres 24 a 29). 1 Classer les fonctions par coats. 1m Examiner les possibilités de réduction de coat sur les fonctions les plus onéreuses, i Préparer la recherche de solutions répondant aux seuls besoins réels. = Dresser un bilan prévisionnel des solutions retenues. 1 Etablir pour chaque solution, notamment ~ les motifs de sélection ; ~ une estimation des cotits ; ~ les principales conditions d'application (délais, consé- quences sur les hommes et sur l'entreprise...). = Proposer au décideur. PHASE 7 Suivre la réalisation Le suivi est généralement effectué par l'animateur du groupe. Il en rend compte au décideur. 14 Schémas Les schémas cinématiques montrent les possibilités de mouvements relatifs entre des solides cinéma tiquement lids. Ces schémas sont réalisés 4 l'aide de symboles graphiques qui modélisent les liaisons cinématiques entre les solides (§ 31.3). [31-4 Liaison cinématique Une liaison cinématique entre deux solides est carac- ‘térisée par les degrés de liberté qu'elle autorise. ré de liberté correspond la possibilité nt de rotation ou de translation olides. ui n’a aucune liaison posséde six erté : ss de liberté en translation ; Pour établir un schéma cinématique, on considere : 1m que les surfaces en contact sont ggométriquement exactes ot indéformables ; a que les mouvement autorisés sont théoriquement sans jeu. cinématiques Micromoteur 2 temps Dessin d’ensemble Vilebrequin Conseil : colorier d'une méme couleur les solides sans mouvement relatif. ‘Schema cinématique \ [ Piston {5 Bielle Rotation 7 Vilebrequin sens unique Translation oscillatoire 15 [31.3 Liaisons usuelles de deux solides Symbole Non Exemple abate yal ela tagon emp Représentation plane z Encastrement Zz oufixe | ‘ y : Sy “ O degré de liberté ie T H7/p6 ea " “silnyapesctambiguts | + z Pivot 1 degré de liber O translation ‘rotation Rx Glissigre 1 degré de liber 1 translation Ty, Orotation Hélicoidale 1 degré deliberts 1 translation et | rotation conjuguées T= peRx pas de hice Pivot-glissant 2 degrés de liberté 1 translation Ty 1 rotation Rs: oe | ‘Symbole admissible ™ BO z ¥ | a z x = ” a a Ve | : _ ‘Symboles admissibles ee = aut -- z en Symbole admissible RH: hélice a droite LH + hélice & gauche _ . eel oe Symbole admissible —_ 116 En rgle generale, le sens de hice a droite wes jamal précis, toutefes 3 dans un xchéma, ly adeshélces® droite et des helices 8 gauche, précis pour chaque lison le sens del hice. O translation 2 rotations Ry, Ry | 3 degrés de liberté Otransation 3 rotations Ry, Ry, Re 2 translations Ty, Ty ‘ rotation Re 1 translation Tx 3 rotations Rx, Ry. Re 2 translations Ty, Ty 2rotations Ry, Rz 2 translations Ty, Ty 3 rotations Ry, Ry, Re SG to Bet 4S ds 4 DS se

xn f wo Encliquetage arochet i 41 Accouplements - Embrayages - Coupleurs - Freins Accouplement Embrayage | coeur 7 (mmbole eymbole 1_EP | automatique er général) général) Se Z a Embrayage — | Embrayage - Accouplement 1k eL-améme sens $= a friction He molds de marche centrifuge 1 ‘Accouplement Embrayage = a compensateur q & deux sens FETE pour libre 4°H de dilatation de marche L,, ‘Accouplement Coupleur “ik ae a élastique é hydraulique q eis I =. Coupleur rein ‘ Joint de cardan XH § (symbole 5A De} sete a o Non aormalee 120 {2 Schémas électriques et électroniques [2 -1 Principaux symboles NF EN 60617 ~ CEI 61082 | $2.11 Nature des courants, conducteurs, bornes et connexions Courant continu —— ‘Conducteur —— Double derivation (2 variantes) sous 6eran = Courant Conducteurs Connexion alternatit dans un cable parcontactglssant| Lz Courant ondulé ~ Conducteurs = e ou redressé ~~ I torsades de raccordement ° Courant alternatit Paire roisement 3780 He triphasé 50 He OW coaxiale 2 avec connexion + ‘Conducteur circuit Condlucteur 2 de puissance flexible ~~ fahafisfi) Conducteur circuit See Barette de cde commande Equipotentialité b ‘connexion fermée g : ; i Faisceau de trois i . aneies \ Wise ala terre st |rctemaie facrereaten —H+— Mise a la masse an Prise femelle —« n a Fiche et prise Conducteurs —"_ _erte de protection eS) Hew =—— Conducteur Connecteur [Se es: ee Conducteur r Croisement Connecteur avec de protection (PE) sans connexion fiche de dérivation ah Conducteur ee 7 ieee Coneceus ‘confondus (PEN)* e Tension continue Tension altemative gc, Tension continue yc, et alternative uc. | ingiféremment ae Courant altematit Courant continu Courant continu en courant continu et alternatit ou alternatit $2.12 Signalisation Lampe S| Couleur Néon Ne | Electroluminescence EL designalsation © -H1 Rouge aD Kénon we Are ARC ou I Jaune YE Vapeurde sodium — Nz _ Fluorescence’ AL Dispositit x Vert GN Mercure Hg Infrarouge ik lumineux “gn Blew BU lode | Ultraviolet w | [stignotant Ed Bianc WH | Incandescence IN Diode électroluminescente LED pert eee -Ht Sonnerie -Ht lo Rontfleur -Ht ka sonore N * West aussi neigue GR/YE (green and yell signfiant ver jaune 12 $2.13 Machines, piles et transformateurs sere] —n b- Genie Seton 32.14 Appareillages et dispositifs de commande et de protection* Machine Symbole général ® "A remplacer par ls symboes. Commutatrice Génératrice Alternateur synchrone Moteur Moteur ou génératiice Moteur synchrone Moteur asynchrone ’ deux enroulements stator séparés (moteur 2 vitesses) Moteur asyncrone Sx bores de sorte (couplage Sole trangl) Démarreur ide moteur ‘symbole général Moteur asynchrone triphase 4 rotor fen court-circult, ‘Moteur asynchrone ‘monophasé Moteur asynchrone triphasé rotor & bagues Moteur a aimant permanent ‘Transformateur de tension 8 deux enroulements Génératrice 2 courant alternatif, Génératrice 2 courant continu ‘Moteur & courant continu a excitation séparée Moteur 4 courant continu a excitation non séparee Element de pile ‘ou d’accumulateur ur zp *@ ‘Contact NO (@ fermeture) Contact NC (@ ouverture) Interrupteur Sectionneur \ (Contacteur mont i Disjoncteur: ve —e Interrupteure sectionneur Interrupteur sectionneur ouverture automatique Fusible- sectionneur Contact 8 deux directions sans chevauchement Contact 2 deux directions avec chevauchement Contact 23 deux directions et 4 position mediane Giouverture Contacts présentés en position actionnée retour automatique Contacts 2 ouverture ou 8 fermeture anticipee Contacts 2 ouverture ou 8 fermeture tardive eine eA No Za NO Pe Contact de passage fermant momentanément action Contact de passage fermant momentanément au relachement Contact 3 fermeture 4 position maintenue Interrupteur de position Contacts temporisés alfaction Contacts temporises au relachement Coupe-circuit fusible Symbole général Parafoudre wh te Sve ie NC Voir aussi §32.15 32.17 122 32 +15 Dispositifs et méthodes de commande Commande Commande sifi-— ‘Commande Commande = rotative st F- ar pédale ou pneumatique ‘1 = a simple effet. Commande ‘Commande Commande hydraulique_ = par poussoir par levier u pheumatigue ‘1 Ej a double effet Accrochage ‘Commande A \ ar poussoir _ Commande 7 Recta a dectochage ectro-magnétique YL ee proxi automatique Commande ‘Commande Commande par protection aa Fee eu a ld fe suintensté Commande Commande ‘Commande ee par élement ~yith——- par horloge: par galet thermosensible > erat conmande @-— fee ® «coup de poing » pone électrique Dispositit Retour

| PD contour eae een = Thyristor triode, v Transistor ae ‘Armplificat Blogueenimverie PS effet de champ t eal ee ea cma TT Thystorviode, v Hansstor Coupler bloque en inverse SL Betfet de champ + ‘optoélectronique > ‘gachette N type P lal ‘Symbole général x Capter sensible Détecteur de DL detect —(g_ | Feffleurement proximite inductif mM photoslectrique =e Capteur ible q , Detecteur de L Couple fare o| foe (ot we — 32.21 Appareils de mesure On indique Amperematre Compteurs: 1 la grandeur mesurée de courant d'impulsions o ‘en inscrivant reactif électriques T enregistreurs: Compteur 1 124

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