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Divisibilité dans ℤ

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1 Multiples et diviseurs

a) Définition
Soit a et b deux entiers relatifs.
On dit que a est un multiple de b ,ou que b est un diviseur de a, s’il existe un entier relatif k
tel que a=kb. On dit encore dans ce cas que a est divisible par b ou que b divise a.
Notation : On écrit aussi a|b pour dire que a divise b.

Exemples
 19 divise -323 parce que -323=19×(-17).
 n étant un entier relatif quelconque, montrer que l’entier n+3 divise l’entier n2–9.
Réponse : n2–9= (n–3)(n+3) où n–3 est un entier relatif.

b) Quelques remarques
a étant un entier relatif.

① Les multiples de l’entier a sont tous les nombres ka où k est un entier relatif ; ce sont les
nombres 0, a, –a, 2a, –2a,…

② ∗ a=1×a= –1×-a ; 1, a, -1et -a sont automatiquement des diviseurs de l’entier a.


Comme |a| et -|a| donnent les nombres a et -a, on peut dire que 1, -1, |a| et -|a| sont des
diviseurs de a.

③ ∗ Si a est nul, a=k×0 pour tout k de ℤ ; tous les entiers relatifs sont des diviseurs de a.
∗ Si a est non nul :
Pour tout diviseur b de a, on peut écrire a=kb avec k dans ℤ ; k et b sont des entiers non nuls.
De cette manière |a|=|kb|=|k||b| où |a|, |k| et |b| sont des entiers naturels non nuls. Forcément
|b| |a| soit -|a| b |a| où -|a| et |a| sont des diviseurs de a.
De plus comme kb≠0, on a aussi b≠0..

D’où l’énoncé suivant :


 Tous les entiers relatifs sont des diviseurs de 0.
 Si a est un entier relatif non nul, tous les diviseurs de a sont des entiers non nuls, compris
entre -|a| et |a| qui sont aussi des diviseurs de a.

④ On peut vérifier sans difficulté que :


 a et -a ont dans ℤ les mêmes diviseurs et mêmes multiples.
 Un entier relatif b est un diviseur de a que si sa valeur absolue est un diviseur de a

Exemple : Trouver les diviseurs de -16.


 On cherche d’abord les diviseurs positifs de -16 ou 16 entre 0 et 16 : Seuls 1, 2, 4, 8 et 16
conviennent.
 Les diviseurs de -16 sont les entiers dont la valeur absolue est égale à ces 5 derniers
nombres. Finalement l’ensemble des diviseurs de -16 est {-16 ; -8 ; -4 ; -2 ; -1 ; 1 ; 2 ;4 ; 8 ;
16}
2 Propriété de la divisibilité dans ℤ
a) Transitivité
Énoncé
Soit a, b et c 3 entiers relatifs tels que a divise b et b divise c alors a divise c.
Démonstration
Par hypothèse on peut écrire b=ka et c=lb où k et l sont 2 entiers relatifs. On a alors
c=l(ka) d’où c=(lk)a avec lk entier relatif. C’est la preuve que a divise c.

b) Effet de la multiplication dans ℤ


Énoncé
a, b et k étant 3 entiers relatifs, si a divise b alors ka divise kb. Dans le cas où k est non nul, la
réciproque est vraie.
Démonstration
∗ Si a divise b, on peut écrire b=na avec n dans ℤ d’où kb = k(na)=n× ka. C’est la preuve que
ka divise kb.
∗ Si k ≠ 0 et si ka divise kb, on peut écrire kb=nka avec n dans ℤ. On simplifie par k non nul
et on obtient b = na d’où a divise b.

c) Opérations sur les multiples


① Exercice
a, b et c sont des entiers relatifs tels que a et b sont des multiples de c.
u et v étant 2 entiers relatifs, prouver que ua+vb est un multiple de c.
Résolution :
On peut écrire a=ck et b=cl où k et l sont 2 entiers relatifs et ainsi :
ua+vb= uck + vcl d’où ua+vb=c(uk+vl) où uk+vl est un entier relatif. C’est la preuve que
ua+vb est un multiple de c.

Avec u=1=v, on a :ua+vb= a+b et avec u=1 et v= -1 on obtient ua+vb = a–b.

② Théorème
Si a, b et c sont des entiers relatifs tels que c divise a et b, c divise aussi la somme a+b, la
différence a–b et plus généralement toute combinaison linéaire ua+vb ( où u et v sont des
entiers relatifs).
On a démontré ce théorème au paragraphe précédent.

3 Exercice
Montrer par récurrence que pour tout entier naturel n, 9n–2n est multiple de 7.
Résolution
Soit pour n entier naturel la proposition P(n) : «9n–2n est multiple de 7 ».
∗ 90–20 = 0 : C’est un multiple de 7 , d’où P(0) est bien vérifiée.

∗ On suppose que n est un entier naturel donné tel que P(n) est vérifiée.
n+1  ℕ et 9n+1–2n+1= 9×9n–2×2n= (7+2)×9n–2×2n= 7×9n + (9n–2n)×2.
De cette manière 9n+1–2n+1 est une combinaison linéaire à coefficients entiers de 7 et 9n–2n qui
sont des multiples de 7 : Forcément 9n+1–2n+1 est aussi un multiple de 7 et P(n+1) est bien
vérifiée.
∗ Finalement, on a bien démontré par récurrence que la proposition P(n) est vérifiée pour
tout n de ℕ.
Ainsi : Pour tout n de ℕ, 9n–2n est multiple de 7 .
Corrigés d’exercices sur la divisibilité
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1er exercice
Déterminer les entiers relatifs n tels que n–1 divise n+17, en remarquant que :
n+ 17 = (n –1) +8.
Résolution
a) On a n+17=(n–1)+18 soit 18 = n+17 – (n–1).

∗ Si n–1 divise n+17 :


n–1 divisant n+17 et n–1, n–1 divise aussi la différence n+17 – (n–1) soit n–1 divise 18.

∗ Si n–1 divise 18 :
n–1 divisant 18 et n–1, n–1 divise aussi la somme 18 + (n–1) soit n–1 divise n + 17.

Conclusion On a obtenu l’équivalence : (n–1) | n+17  n–1 | 18 .

b) L’ensemble des diviseurs de 18 est {1 ; 2 ; 3 ; 6 ; 18 ; -1 ; -2 ; -3 ; -6 ; -18}= E. D’après a),


on a l’équivalence :
(n–1) | n+17  n–1= e avec e dans E
d’où : (n–1) | n+17  n = 1+e avec e dans E .

En ajoutant 1 à tous les éléments de E, on obtient F={2 ; 3 ; 4 ; 7 ; 19 ; 0 ; -1 ; -2 ; -5 ; -17}et


F est l’ensemble de tous les entiers n tels que (n–1) divise n+17.

2ème exercice
Déterminer les entiers relatifs n tels que n – 4 divise 3n +24.

Résolution
a) On commence par remarquer que 3n+24 = 3(n–4)+36.
∗ Si n–4 divise 3n+24, n–4 divisant aussi n–4, n–4 divise la combinaison linéaire
3n+24 – 3(n–4) = 36.
∗ Si n–4 divise 36, n–4 divisant aussi n–4, n–4 divise la combinaison linéaire 3(n–4)+36 = 36.

Conclusion : On a obtenu l’équivalence (n–4)|(3n+24) (n–4)|36 .

b) L’ensemble des diviseurs de 36 est {1 ; 2 ; 3 ; 4 ; 6 ; 9 ; 12 ; 18 ; 36 ; -1 ; -2 ; -3 ; -4 ; -6 ;


-9 ; -12 ; -18 ; -36}=E.
D’après a), on a l’équivalence (n–4)|(3n+24)  (n–4=e où eE) qui s’écrit aussi
(n–4)|(3n+24)  (n = 4+e où eE) .

En ajoutant 4 à tous les éléments de E, on obtient F= {-32, -14 ; -5 ; -2 ; 0 ; 1 ; 2 ; 3 ; 5 ; 6 ; 7 ;


8 ; 10 ; 13 ; 16 ; 22 ; 40} et F est l’ensemble de tous les entiers tels que (n–4) divise (3n+24).

3ème exercice
Résolution
1. On remarque que n2–9= (n–3)(n+3) d’où (n–3) divise n2–9.

a) ∗ Si n–3 divise n2+3 : n–3 divise aussi la différence ( n2+3 ) – (n2–9) = 12.
∗ Si n–3 divise 12 : n–3 divise aussi la somme (n2–9) +12 = n2+3.

On vient de démontrer l’équivalence : (n–3)| (n2+3)  (n–3)| 12.

b) L’ensemble des diviseurs de 12 est {1 ; 2 ; 3 ; 6 ; 12 ; -1 ; -2 ; -3 ; -6 ; -12}= E. D’après a),


on a l’équivalence :
(n–3) | (n2+3)  n–3= e avec e dans E
d’où : (n–1) | n+17  n = 3+e avec e dans E .

En ajoutant 3 à tous les éléments de E, on obtient F={4 ; 5 ; 6 ; 9 ; 15 ; 2 ; 1 ; 0 ; -3 ; -9}et F


est l’ensemble de tous les entiers n tels que (n–3) divise n2+3 :
F={-9 ;-3 ; 0 ; 1 ; 2 ; 4 ; 5 ; 6 ; 9 ; 15 } .

2 a) Après développement, on trouve que (n–3)(n2+3n+9)= n3–27. C’est la preuve que :


n–3 divise n3–27.

b) On remarque d’abord que n3–3 = n3–27 + 24.

) ∗ Si n–3 divise n3–3, n–3 divise la différence (n3–3) – (n3–27)=24.


∗ Si n–3 divise 24, n–3 divise l’addition (n3–27) + 24.

On vient de démontrer l’équivalence : (n–3)| (n3–3)  (n–3)| 24 .

) L’ensemble des diviseurs de 24 est E= {1 ; 2 ; 3 ; 4 : 6 ; 12 ; 24 ; -1 ; -2 ; -3 ; -4 : -6 ; -12 ;


-24}.
On a l’ équivalence suivante : (n–3)| (n3–3)  ( n–3 = e avec e dans E)
soit : (n–3)| (n3–3)  ( n= e+3 avec e dans E).

On ajoute 3 à tous les nombres de E pour obtenir F= {4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 9 ; 15 ; 27 ; 2 ; 1 ; 0 ; -1 ;


-3 ; -9 ; -21} qui est l’ensemble de tous les entiers n tels que (n–3) divise n3–3 .
F= {-21 ; -9 ; -3 ; -1 ; 0 ; 1 ; 2 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 ; 9 ; 15 ; 27 }.

4ème exercice

Résolution

a) (n+1)2+(n+1)–2=n2+2n+1 + n+1 – 2 = n2 + 3n.

b) On suppose que a est un entier divisant n+1 et n2 + 3n +19.


∗ n+1 divise (n+1) et (n+1)2= (n+1)×(n+1) donc n+1 divise la somme (n+1)2+(n+1) ; comme
a divise n+1, a divise (n+1)2+(n+1)
∗ n2 + 3n +19=(n+1)2+(n+1)–2 +19= (n+1)2+(n+1)+17.
a divisant n2 + 3n +19 et (n+1)2+(n+1), divise aussi la différence
n2 + 3n +19 – [(n+1)2+(n+1)] =17 soit a divise 17.

5ème exercice

Résolution
On remarque que (n+1) (n+2) =n2+3n+2 et ainsi n2+3n+13 – (n+1) (n+2)= 11.

Si a est un entier divisant les entiers n2+3n+13 et n+2, a divise aussi la combinaison linéaire
de ces 2 nombres n2+3n+13 – (n+1) (n+2) soit a divise 11.

6ème exercice

b ) Sans utiliser la calculatrice, démontrer que 38 369 est divisible par 37.

Résolution
a) On remarque que 10(a–11b)=10a –110 b et 3 b ×37=111b alors :
10(a–11b)+(3b)×37=10a+b=n.

Si 37 divise a–11b, 37 divisant 37, 37 divise aussi la combinaison linéaire


10(a–11b)+(3b)×37, soit 37 divise n.

b) On remarque que 38 369= 10×3 836 + 9 : On prend ici a=3 836 et b=9 donnant
n=10a+b = 38 369.

a–11b= 3 836 – 11×9 = 3 836–99 = 3737 =37×101 d’où 37 divise a–11b.


D’après la question a) 37 divise aussi n =38 369 .

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7ème exercice

Résolution
Les diviseurs de 18 sont 1, 2, 3, 6, 9, 18, -18, -9, -6, -3, -2, -1.

a) On suppose que x et y soient 2 entiers tels que (x–1)2y=18.


Forcément 18= (x–1)×(x–1)y = (x–1)2y ; le nombre x–1 est alors un diviseur de 18 ainsi que
son carré. On ne peut trouver que :
 x–1= -1 donnant x=0 et 1y=18 d’où y=18,
 x–1 = 1 donnant x=2 et 1y=18 d’où y=18,
 x–1 = -3 donnant x=-2 et 9y=18 d’où y=2,
 x–1 = 3 donnant x=3 et 9y=18 d’où y=2.
b) Réciproquement on vérifie en calculant directement (x–1)2y qu’avec :
x=0 et y=18, x=2 et y=18, x= -2 et y=2 ou x=3 et y=2 on obtient bien (x–1)2y = 18.

Conclusion Les nombres x et y vérifiant (x–1)2y = 18 sont donnés dans le tableau suivant :

x y x y
-2 2 2 18
0 18 3 2

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8ème exercice
Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n ≥ 1, le nombre est
divisible par 9.

Résolution
On note pour tout n de ℕ*, un =2 +6n–1 : un est un entier relatif.
2n

a) u1= 22+6–1=9 : u1 est bien divisible par 9.

b) On suppose que p est un entier naturel non nul tel que up est divisible par 9 :
u(p+1) =22(p+1)+6(p+1)–1=22p+2+6p+5 où 22p+2=22p×22=4×22p ainsi :
u(p+1)= 4×22p +6p+5.
up=22p+6p–1 d’où 4up= 4×22p +24p–4 , or u(p+1) = 4×22p +24p–4 –18p+9 d’où
u(p+1) = 4up +(1–2p)×9 et u(p+1) est une combinaison linéaire de up et 9 qui sont divisibles par
9. De cette façon u(p+1) est aussi divisible par 9.

Conclusion : On vient de montrer par récurrence que pour tout n de ℕ*, le nombre
un =22n+6n–1 est divisible par 9.

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9ème exercice
Démontrer par récurrence que pour tout entier naturel n ≥ 1, le nombre est
divisible par 11.

Résolution
On note pour tout n de ℕ, un =4 4n+2
–3 n+3
: un est un entier relatif.

a) u0 = 42–33= 16–27= -11 : u0 est bien divisible par 11.

b) On suppose que p est un entier naturel tel que up = (44p+2–3 p+3) est divisible par 11 :
u(p+1) = 44(p+1)+2–3 (p+1)+3 où 44(p+1)+2 = 44p+2+4 = 44p+2 ×44 = 256×44p+2
et 3 (p+1)+3 = 3p+3+1= 3p+3×3 = 3×3p+3.

Ainsi u(p+1) =256×44p+2 – 3×3p+3, or 256up = 256(44p+2–3 p+3)=256×44p+2 –256×3 p+3,


de cette manière u(p+1) = 256×44p+2 –256×3 p+3 +253×3 p+3 donne u(p+1) = up + 3 p+3×253.
253 = 11×23 alors u(p+1) est alors combinaison linéaire des 2 nombres up et 253 divisibles par
11, forcément u(p+1) est aussi divisible par 11.
Conclusion : On vient de montrer par récurrence que pour tout n de ℕ, le nombre
un =44n+2–3 n+3 est divisible par 11.
Division euclidienne dans ℤ
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1 Problème fondamental
Soit a un entier relatif et b un entier naturel non nul.
Prouver qu’il existe un unique couple d’entiers relatifs (q, r) tel que a = bq+ r où 0 r< b
(on pourra faire intervenir la fonction partie entière).

Résolution
① Démonstration de l’unicité de q et r :
On suppose que (q,r) sont un couple d’entiers relatifs tels que a = bq+ r où 0 r< b.

a
0 r< b donne bq bq+ r<bq+b=b(q+1) d’où bq a<b(q+1) où 0<b, d’où q < q+1 .
b
a a
q étant entier, forcément q= E( ) et finalement a = bq+ r donne r=a–bq=a–b E( ).
b b
q et r sont donc uniques.
② Démonstration de l’existence de q et r :
a
On choisit directement q= E( ) et r= a–bq : q et r sont bien des entiers relatifs.
b
a a
q= E( ) donne bien q < q+1. Comme 0<b, on a : bq a<b(q+1)=bq+b d’où
b b
0 a–bq<b soit : 0 r<b.
r= a–bq donne aussi a = bq+ r .
On a bien démontré l’existence des entiers relatifs q et r tels que a = bq+ r où 0 r< b.

2 Théorème de la division euclidienne dans ℤ

Énoncé
Soit a un entier relatif et b un entier naturel non nul.
Il existe un unique couple d’entiers relatifs (q, r) tel que a = bq+ r où 0 r< b
On appelle division euclidienne de a par b l’opération qui, au couple (a, b) associe le couple
(q, r) : q est le quotient, r est le reste.
De plus le quotient q est la partie entière du rapport a/b; le reste r est alors déterminé par :
r= a–bq.

Démonstration : Elle a été faite au paragraphe précédent.

3 Complément
Avec a et r entier relatifs, b entier naturel tels que 0 r<b, on a les équivalences :
b| (a–r)  Il existe q dans ℤ tel que : a–r = bq
 Il existe q dans ℤ tel que : a = bq +r
 r est le reste de la division euclidienne de a par b.
On retiendra bien que :
b ne divise a–r que si r est le reste de la division euclidienne de a par b.

En particulier pour r=0, on a le résultat suivant :


b ne divise a que si 0 est le reste de la division euclidienne de a par b.
Problèmes de divisibilité d’un entier par un autre
1er énoncé : Combinaison linéaire
On souhaite déterminer les entiers naturels n tels que n + 1 divise

c) Conclure.

Résolution
a) n2+3n+7–(n+1)(n+2) = n2+3n+7–[n2+3n+2] soit n2+3n+7–(n+1)(n+2) =5 .

b) ∗ Supposons que n+1 divise n2+3n+7, n+1 divisant (n+1)(n+2) divise aussi la différence
n2+3n+7–(n+1)(n+2) =5.
∗ Réciproquement si n+1 divise 5, n+1 divisant (n+1)(n+2) divise aussi la somme
(n+1)(n+2) +5 = n2+3n+7.

L’ensemble des diviseurs de 5 est {5, 1, -1, -5}= E ; on vient de démontrer l’équivalence
(n+1)| (n2+3n+7)  (n+1)| 5 soit : (n+1)| (n2+3n+7)  n+1 = e où eE soit :
(n+1)| (n2+3n+7)  n=e–1 où e E.

On ajoute -1 à tous les éléments de E pour obtenir F= {4, 0, -2, -6} et F est l’ensemble de tous
les entiers n tels que n+1 divise n2+3n+7.

2ème énoncé : Division euclidienne

c) Conclure.

Résolution
Avec n dans ℕ*, 2n+3 et 5n+3 sont des entiers strictement positifs.
a) On fait une démonstration par l’absurde .

Supposons que 3 soit le quotient de la division euclidienne de 5n+3 par 2n+3 : On aurait alors
5n+3 = 3 (2n+3) + r avec r ℤ tel que 0 r < 2n+3, d’où 5n+3= 6n +6 +r soit -n–3 =r.
-n–3 <0 d’où r<0. Ce qui est absurde.

Forcément 3 n’est pas le quotient de la division euclidienne de 5n+3 par 2n+3.

b) Il s’agit de déterminer quotient et reste de la division euclidienne de 5n+3 par 2n+3.


∗ Cas où n=1 : 5n+3 = 8 et 2n+3 =5 ; 8 = 1×5 + 3 soit :
(5n+3) = 1×(2n+3) + 3 avec 0 3 < 2n+3 . Le reste 3 de la division euclidienne de5n+3 par
2n+3 étant non nul, 2n+3 ne divise pas 5n+3.
∗ Cas où n=2 : 5n+3 = 13 et 2n+3 =9 ; 13= 1×9+4 soit :
(5n+3) = 1×(2n+3) + 4 avec 0 4 < 2n+3 . Le reste 4 de la division euclidienne de5n+3 par
2n+3 étant non nul, 2n+3 ne divise pas 5n+3.

∗ Cas où 3 n. On remarque que 5n+3 = 2 (2n+3) + n–3 et on a ici 0 n–3 .


D’autre part (2n+3)–( n–3)= n+6 > 0 d’où n–3< 2n+3 .

Finalement 5n+3 = 2 (2n+3) + n–3 où 0 n–3<2n+3 .

n–3 est le reste de la division euclidienne de 5n+3 par 2n+3 et 2n+3 ne divise 5n+3 que si n–3
est nul soit n=3.

c) D’après l’étude des 3 cas du b), 2n+3 ne divise 5n+3 que si n=3.

3ème énoncé : Factorisation et divisibilité


n désigne un entier naturel.

Résolution
Avec n entier naturel, n+1 est un entier naturel supérieur ou égal à 1.

a) n2+5n+4 =(n+1)(n+4) et n2+3n+2=(n+1)(n+2) et n+1, n+4 et n+2 sont des entiers.


n+1 divise ainsi n2+5n+4 et n2+3n+2.

b) On remarque que 3n2 + 15 n+ 19 = 3(n2+5n+4)+7


∗ Si n+1 divise 3n2 + 15 n+ 19, n+1 divisant n2+5n+4 divise aussi la combinaison linéaire
3n2 + 15 n+ 19 –3(n2+5n+4)=7.
∗ Réciproquement si n+1 divise 7, n+1 divisant n2+5n+4 divise aussi la combinaison linéaire
3(n2+5n+4)+7=3n2 + 15 n+ 19.

Finalement n+1 ne divise 3n2 + 15 n+ 19 que si n+1 se trouve dans l’ensemble E des diviseurs
entiers naturels de 7 : E= { 1, 7 }.
On enlève 1 à tous les éléments de E pour obtenir F={ 0, 6}qui est l’ensemble des entiers
naturels tels que n+1 divise 3n2 + 15 n+ 19. L’ensemble des entiers naturels cherchés est
donc {0, 6}.

c) On fait une démonstration par l’absurde.

Avec n entier naturel :


Supposons que n2+3n+2 divise 3n2 + 15 n+ 19, comme n+1 divise n2+3n+2 on aurait aussi
(transitivité de la divisibilité) l’entier n+1 qui diviserait 3n2 + 15 n+ 19, et ainsi l’entier
naturel n serait un des 2 nombres 0 ou 6.

Comme n + 2 divise aussi n2+3n+2, par transitivité de la divisibilité, n+2 divise aussi
3n2 + 15 n+ 19.

On a la situation suivante pour n= 0 ou n=6 :

valeur de valeur de valeur de n+2 divise t’il


2
n n+2 3n + 15 n+ 19 3n2 + 15 n+ 19 ?
0 4 19 Non
6 8 217 Non

n prenant forcément la valeur 0 ou 6: n+2 ne divise pas 3n2 + 15 n+ 19 .

On arrive ainsi à une contradiction : Forcément avec n entier naturel,

n2+3n+2 ne divise pas 3n2 + 15 n+ 19 pour tout n de ℕ.

4ème énoncé : Raisonnement par récurrence et divisibilité

utiliser un raisonnement par récurrence).

2. Déterminer les restes de la division par 7 des puissances de 2.

Résolution
1. Pour tout n de ℕ, soit un= 2 –1, vn = 2
3n 3n+1
–2 et wn= 23n+2–4 : ce sont des entiers relatifs.

a) Vérifions par récurrence si un est divisible par 7 :


① u0=20–1=0 d’où u0 est divisible par 7.
② On suppose que p est un entier naturel tel que up est divisible par 7. On a up+1 = 23(p+1)–1
soit up+1 = 23p+3–1= 23p×23 –1= 8×23p–1 ; or 8up = 8×23p–8 d’où 8up +7=8×23p–1 =up+1.
up et 7 sont divisibles par 7 alors la combinaison linéaire 8up +7 est divisible par 7 soit
up+1 est divisible par 7.

Conclusion : On a vérifié par récurrence sur n que


un = 23n–1 est divisible par 7 pour tout n de ℕ .

b) Pour tout n de ℕ, vn = 23n×2–2=(23n–1)×2=2un alors un divise vn.


Comme 7 divise un, 7 divise aussi vn= 23n+1–2, pour tout n de ℕ .
c) Pour tout n de ℕ, wn = 23n×22–4=(23n–1)×4=4un alors un divise wn.
Comme 7 divise un, 7 divise aussi wn= 23n+2–4, pour tout n de ℕ .

2. Pour tout p de ℕ, les restes possibles de la division euclidienne de p par 3 sont 0, 1, 2 et


ainsi on peut écrire p=3n ou p=3n+1 ou p=3n+2 où n est le quotient de la division
euclidienne de p par 3.

∗ Dans le cas où p=3n : 7 divisant 23n–1=2p–1, le reste de la division euclidienne de 2p par 7


est 1.
∗ Dans le cas où p=3n+1 : 7 divisant 23n+1–2=2p–2, le reste de la division euclidienne de 2p
par 7 est 2.
∗ Dans le cas où p=3n+2 : 7 divisant 23n+2–4=2p–4, le reste de la division euclidienne de 2p
par 7 est 4.

3. On garde les notations de la question 2., avec p dans ℕ :


a) Dans le cas où p=3n avec n dans ℕ :
Ap = 23n+26n+29n = 23n +23(2n)+ 23(3n) alors Ap –3 =23n –1+23(2n)–1+ 23(3n)–1.
n, 2n et 3n sont dans ℕ et d’après la question 1. 7 divise chacun des entiers 23n –1, 23(2n)–1 et
23(3n)–1, alors par addition de ces 3 entiers 7 divise Ap –3.
Dans ce cas 3 est le reste de la division euclidienne de Ap par 7.

b) Dans le cas où p=3n+1 avec n dans ℕ :


Ap = 23n+1+26n+2+29n+3 = 23n+1+2 3(2n)+2+23 (3n+1) .
Ap – 7 = (23n+1–2)+ (2 3(2n)+2–4)+(23 (3n+1)–1) d’où Ap = (23n+1–2)+ (2 3(2n)+2–4)+(23 (3n+1)–1) +7
n, 2n et 3n+1 sont dans ℕ et d’après la question 1. 7 divise chacun des entiers 23n+1 –2,
23(2n)+2–4 et 23(3n +1)–1, et bien sûr 7.
alors par addition de ces 4 entiers7 divise Ap.

c) Dans le cas où p=3n+2 avec n dans ℕ :


Ap = 23n+2+26n+4+29n+6 = 23n+2+2 3(2n+1)+1+23 (3n+2) .
Ap – 7 = (23n+2–4)+ (2 3(2n+1)+1–2)+(23 (3n+2)–1) d’où
Ap = (23n+2–4)+ (2 3(2n+1)+1–2)+(23 (3n+2)–1) +7
n, 2n+1 et 3n+2 sont dans ℕ et d’après la question 1. 7 divise chacun des entiers 23n+2 –4,
23(2n+1)+1–2 et 23(3n +2)–1, et bien sûr 7.
alors par addition de ces 4 entiers 7 divise Ap.
Congruences dans ℤ
_______________
1 Définition
Soit n un entier naturel supérieur ou égal à 2.

a et b étant 2 entiers relatifs, on dit que a et b sont congrus modulo n lorsque a et b ont le
même reste dans la division euclidienne par n.
« a et b sont congrus modulo n » est noté : a  b (modulo n), a  b (mod. n), a  b [n] ou
encore a  b (n).

Conséquences immédiates
De par sa définition, la relation de congruence vérifie les propriétés suivantes analogues à
celles de l’égalité : Avec a, b et c entiers relatifs,
 a  a (n) ;
 Si a  b (n) alors b  a (n) ;
 Si a  b (n) et b  c (n) alors a  c (n).

2 Une propriété fondamentale


n est un entier naturel supérieur ou égal à 2.
∗ Exercice
a et b étant 2 entiers relatif :
1) Montrer que si a et b sont congrus modulo n alors a–b est un multiple de n.
2) Prouver que si a–b est un multiple de n, alors a et b sont congrus modulo n.

Résolution
1) Dans le cas où a et b sont congrus modulo n, ils ont le même reste r dans la division
euclidienne par n : On écrit ces divisions a=nq+r et b=nq’+r avec q et q’ entiers relatifs.
On obtient : a–b=nq–nq’ soit a–b = n(q–q’) : a–b est bien un multiple de n.

2) Si a–b est un multiple de n, on peut écrire a–b = kn où k est un entier relatif ; a=b + kn.
Écrivons la division euclidienne de b par n : b = qn+ r où q et r sont des entiers avec 0 r<n.
On obtient a=qn+r +kn d’où a = (q+k)n+r où q + k et r sont des entiers avec 0 r<n : On
vient d’écrire la division euclidienne de a par n.
Dans la division euclidienne par n, a et b ont le même reste soit ab (n).

∗ Théorème fondamental
Avec a et b entiers relatifs, ab (n) si et seulement si a–b est un multiple de n.

Ce théorème a été démontré dans la résolution de l’exercice précédent.

∗ Remarque Avec a, r entiers relatifs tels que 0 r<n :


On a déjà vu l’équivalence suivante :
r est le reste de la division euclidienne de a par n  a–r est un multiple de n.
Cela donne d’après le théorème fondamental précédent :
r est le reste de la division euclidienne de a par n  ar (n).

3. Congruence et division euclidienne


On retiendra que :

Avec a, r entiers relatifs,


r n’est le reste de la division euclidienne de a par n que si : ar [n] et 0 r<n .

4 Opérations usuelles et congruences


n est un entier naturel supérieur ou égal à 2.

∗ Exercice
a, a’, b et b’ sont des entiers relatifs vérifiant aa’ (n) et bb’ (n).
1) Vérifier si a+b  a’+b’(n).
2) Calculer b(a–a’)+a’(b–b’). En déduire que ab  a’b’ (n).

Résolution

Par hypothèse a–a’ et b–b’ sont des multiples de n

1) (a–a’) + (b–b’) est aussi un multiple de n, alors (a+a’)–(b+b’) est un multiple de n, soit
a+b  a’+b’(n).

b) b(a–a’)+a’(b–b’) = ab–a’b+a’b–a’b’= ab –a’b’ ; c’est une combinaison linéaire à


coefficients entiers de a–a’ et b–b’ d’où ab –a’b’ est aussi un multiple de n et ainsi
ab  a’b’ (n).

∗ Théorème
a, a’, b et b’ sont des entiers relatifs vérifiant aa’ (n) et bb’ (n).
On a aussi : a+b  a’+b’(n) et ab  a’b’ (n).
Le théorème a été justifié par la résolution de l’exercice précédent, on le résume en disant
que : « La relation de congruence est compatible avec l’addition et la multiplication dans ℤ ».
- En faisant éventuellement plusieurs multiplications des mêmes termes dans ℤ, on montre
aussi en utilisant la compatibilité de la congruence avec la multiplication :

Si a et a’ sont 2 entiers relatifs, si k est un entier naturel non nul, aa’ [n] entraîne
a k  a’ k [n] .
(Si a et a’ sont non nuls, on a automatiquement a0  a’ 0 [n].)
- En utilisant la compatibilité de la congruence avec la multiplication et l’addition des entiers,
on vérifie encore que :
Si a, a’, b et b’ sont des entiers relatifs vérifiant aa’ (n) et bb’ (n), alors
 avec  et  entiers, a  a’ [n] et a + b  a’ + b’ [n] ,
 a–b  a’–b’ [n] .
Quelques exercices les congruences
Exercice 1 : Soit n un entier naturel. Montrer que 10n–(-1)n est divisible par 11.

Résolution : ∗ Si n=0, 10n–(-1)n= 1–1=0 donc 10n–(-1)n est divisible par 11.
∗ Désormais n est un entier naturel non nul.
10 –(-1 ) = 11 est divisible par 11 d’où 10  -1 [11] alors 10n  (-1)n [11]
10n–(-1)n est divisible par 11.

Finalement, pour tout n de ℕ, 10n–(-1)n est divisible par 11.

Exercice 2 : Déterminer le reste de la division euclidienne de a= 264–1 par 7.

Résolution : On remarque que 23 = 8 = 1×7+1 : 1 est le reste de la division euclidienne de 23


par 7 ainsi : 23  1 [7].
On fait la division euclidienne de 64 par 3 : 64 = 3×21+1 et ainsi
264 = 23×21+1=23×21×21= (23)21×2.
23  1 [7] donne (23)21 121 [7] soit (23)21 1 [7]. Par multiplication par 2 : (23)21×2  1×2 [7]
soit 264  2 [7]. On ajoute -1 : 264 –1  2 –1 [7] soit 264 –1  1 [7] d’où :
1 est le reste de la division euclidienne de 264 –1 par 7.

Exercice 3 : Montrer que, quel que soit l’entier naturel n, a=2n2+n+1 n’est pas divisible par 3.

Résolution : Soit r le reste de la division euclidienne de n par 3 : r{0 ; 1 ; 2}.

n  r [3] d’où n2  r2 [3] et 2 n2  2 r2 [3]


n  r [3] donne aussi n +1  r +1 [3] et par addition 2n2+n+1  2r2+r+1 [3] .

Cela signifie que 2n2+n+1 et 2r2+r+1 ont le même reste dans la division euclidienne par 3.

Cas où r =0 : 2r2+r+1=1 et 2n2+n+1  1 [3] .

Cas où r=1 : 2r2+r+1= 4 d’où (2r2+r+1) – 1 = 3 est divisible par 3 et ainsi 2r2+r+1  1 [3] .
On a ainsi 2n2+n+1  1 [3].

Cas où r= 2 : 2r2+r+1= 2×4+2+1 = 11 alors (2r2+r+1) – 2 = 9 est divisible par 3 et ainsi


2r2+r+1  2 [3].
On a ainsi 2n2+n+1  2 [3].

Conclusion : On vient de vérifier que le reste de la division euclidienne de a=2n2+n+1 par 3


est égal à 1 ou 2 : Ce reste est non nul donc : a n’est pas divisible par 3.

Exercice 4
a. Déterminer l’ensemble E des entiers x tels que x+5  3 [8].
b. Déterminer l’ensemble F des entiers x tels que 3x  5 [8].

Résolution de a. : On se sert de la compatibilité de la congruence avec l’addition .


x+5  3 [8]  x+5 – 5  3–5 [8]  x  -2 [8] , comme 8  0 [8] on a finalement
x+5  3 [8]  x+0  -2+8 [8] soit x+5  3 [8]  x  6 [8]

E est ainsi l’ensemble des entiers qui ont 6 comme reste par la division euclidienne par 8,
E est l’ensemble des entiers 8k+6 avec k entier.

Résolution de b. : Pour tout x de ℤ, soit r le reste de la division euclidienne de x par 8 :


0 r<8 et x  r [8] alors par compatibilité de la congruence avec la multiplication,
3x  3r [8].
Soit R le reste de la division euclidienne de 3r par 8 : 0 R<8 et 3r  R [8]. On a alors
3x  R [8] où 0 R<8 : R est le reste de la division euclidienne de 3x par 8.
Pour trouver F, l’ensemble des entiers x tels que R = 5, on peut dresser le tableau exhaustif
suivant :

r , le reste de la division
euclidienne de x par 8 0 1 2 3 4 5 6 7
3r 0 3 6 9 12 15 18 21
R, le reste de la division
euclidienne de 3x par 8 0 3 6 1 4 7 2 5

F est ainsi l’ensemble de tous les entiers relatifs qui ont 7 pour reste dans la division
euclidienne par 8, F est l’ensemble des entiers 8k+7 avec k entier relatif.

Exercice 5 : Déterminer les restes possibles de la division euclidienne de 5n par 13 pour n


entier naturel.
Résolution : On a 52=25 d’où 52–(-1) = 26 est divisible par 13 : 52 -1 [13] et alors
(52)2 ( -1)2 [13] soit 541 [13] .

Pour tout entier naturel n, on fait la division euclidienne de n par 4 : n=4q + r où q et r sont
des entiers naturels avec 0 r < 4.

5n = 54q + r = 54q . 5r = (54)q . 5r


541 [13] et q entier naturel donne (54)q 1q [13] soit 54q  1 [13]. Alors 54q × 5r  1× 5r [13]
soit 5n  5r [13].

Cas où r=0 : 50 =1 et 5n  1 [13]. 1 est le reste de la division euclidienne de 5n par 13.

Cas où r=1 : 51= 5 et 5n  5 [13]. 5 est le reste de la division euclidienne de 5n par 13.

Cas où r=2 : 52= 25= 1×13 +12 : 12 est le reste de la division euclidienne de 5r par 13.
5n  5r [13] signifie que le reste de la division euclidienne de 5n par 13 est aussi 12.

Cas où r =3 : 52 -1 [13] donne 5× 52 5× -1 [13] soit 53  -5 [13]


0  13 [13] par addition
5  8 [13]. De plus 5  5 [13] d’où 5  8 [13] . 8 est le reste de la division euclidienne de 5n
3 n 3 n

par 13.
Lorsqu’on fait la division euclidienne de 5n (avec n dans ℕ), les restes possibles sont 1, 5, 12
et 8.
Problème sur les congruences

Résolution
1. a) 24 = 16 = 3×5 +1 d’où 1 est le reste de la division euclidienne de 16 par 5 ; soit
241 (mod. 5) .

b) Pour tout entiers naturels k et r : 241 (mod. 5) entraîne (24)k 1k (mod. 5) soit
24k1 (mod. 5). On multiplie par l’entier naturel 2r pour obtenir 24k × 2r 1×2r (mod. 5) soit :
24k+r  2r (mod. 5) pour tous entiers naturels k et r.

c) On fait la division euclidienne de l’entier naturel n par 4 : n=4k+r où k et r sont des


entiers naturels et 0 r< 4. r est le reste de la division euclidienne de n par 4.
r  {0 ; 1 ; 2 ; 3} et d’après b) 2 n  2r (mod. 5).

∗ Cas où r=0 : 2r =1 et on obtient 2 n  1 (mod. 5) . 1 est le reste de la division euclidienne de


2n par 5.
∗ Cas où r=1 : 2r =2 et on obtient 2 n  2 (mod. 5) . 2 est le reste de la division euclidienne de
2n par 5.
∗ Cas où r=2 : 2r =4 et on obtient 2 n  4 (mod. 5) . 4 est le reste de la division euclidienne de
2n par 5.
∗ Cas où r=3 : 2r = 8 et on obtient 2 n  8 (mod. 5). 2n et 8 ont le même reste par la division
euclidienne par 5, or 8=1×5+3 : 3 est le reste de la division euclidienne de 8 par 5.
Donc 3 est le reste de la division euclidienne de 2n par 5 et 2n3 (mod. 5).

2. ∗ 17= 3×5+2 : 17–2 est divisible par 5 et 172 (mod. 5) .


4p+2 est un entier naturel non nul d’où 174p+224p+2 (mod. 5).
L’entier 4p +2 a pour reste dans la division euclidienne par 4 automatiquement 2, alors
d’après un cas de la question 1.c) on a 24p+2 4 (mod. 5).
On a alors 174p+24 (mod. 5).

∗ 32= 25 et 5= 1×4+1 : 1 est le reste de la division euclidienne de 5 par 4 et d’après 1.c)


2 5  2 (mod. 5) soit 32 2 (mod. 5) d’où 32 4p+3  24p+3 (mod. 5)
L’entier 4p +3 a pour reste dans la division euclidienne par 4 automatiquement 3, alors
d’après un cas de la question 1.c) on a 24p+2 3 (mod. 5) d’où 32 4p+3  3 (mod. 5).

∗ On a aussi 33 (mod. 5) alors :


174p+2 + 324p+3 +3  4 + 3 + 3 (mod. 5) soit 174p+2 + 324p+3 +3  10 (mod. 5).
Comme 100 (mod. 5), on a aussi 174p+2 + 324p+3 +3  0 (mod. 5).
Dans ce cas 174p+2 + 324p+3 +3 est divisible par 5 .

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