Paramètres S — Antennes
Laurent CHUSSEAU
20 janvier 2005
5
Table des matières
I Paramètres S 5
I.1 La matrice [S] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
I.2 Matrices [S] élémentaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
I.3 Propriétés de la matrice [S] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
2 ÏÏ
IV Bruit en hyperfréquence 88
IV.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89
IV.2 Température & facteur de bruit, chaı̂nage de quadripôles . . . . . . . . . 90
IV.3 Bruit et impédance de source . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
IV.4 Bruit en hyperfréquence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103
V Antennes 109
V.1 Généralités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 110
V.2 Quelques antennes particulières . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112
V.3 Résistance de rayonnement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 124
V.4 Gain d’une antenne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 129
V.5 Antenne parabolique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 135
V.6 Groupement d’antennes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 141
A Exemples 153
A.1 Paramètres S . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 154
A.2 Stabilité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 158
A.3 Mesure du Facteur de Bruit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 3 ÏÏ
Ce cours se compose de plusieurs thématiques assez distinctes ainsi que le laisse suggérer son
titre.
La première thématique traite en deux chapitres de la matrice de répartition [S] qui est l’outil
de base pour l’étude des circuits et composants en micro-ondes — ou hyperfréquence —. Après
une introduction de cette matrice et l’étude de quelques cas simples, nous étudierons plus spéci-
fiquement les quadripôles. Nous développerons alors le calcul du gain transducique, la technique
d’adaptation du quadripôle avec des éléments localisés et nous traiterons de sa stabilité en fonc-
tion des charges présentées à son entrée et à sa sortie.
Références : [2], [4], [7], [5] & [6].
Le problème pratique de la mesure des paramètres S sera abordé dans le troisième chapitre
avec la prise en compte des termes d’erreurs par la procédure de calibration. Dans une vision
parallèle nous aborderons le problème du bruit en hyperfréquence, vu du point de vue du système
et de la mesure.
Référence : [1]
Enfin, nous aborderons les antennes du point de vue électromagnétique. Nous nous limite-
rons ici au fonctionnement des antennes simples de type filaire et parabolique.
Références : [2], [3], [4] & [8]
Ce cours au format PDF d’Adobe a été écrit en LATEX sur un Macintosh grâce à la distribution
standard teTEX de UNIX et au (( package )) PolyTEX développé à l’Université de Technologie de
Table des matières
Compiègne. Il est téléchargeable sur mon site.
Concepts
Noms
Bibliographie
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 4
suivant Ï
Chapitre I
Paramètres S
Exemples
Exercices
Documents
5
chapitre N section suivante Ï
Exemples
Exercices
Documents
6
section N suivant Ï
Matrices
La matrice [S], matrice de répartition ou (( scattering matrix )), est l’outil de base pour l’étude impédance et
des quadripôles ou des multipôles linéaires en hyperfréquence. Les paramètres S, comme nous admittance
le verrons, ont un lien direct entre les transferts de puissance entrée ↔ sortie d’un quadripôle et
la puissance est la chose la plus facile à mesurer en hyperfréquence.
L’intérêt pratique est donc considérable puisque c’est aussi presque exclusivement des opti-
misations de transfert de puissance qui sont recherchées dans les systèmes hyperfréquences.
Dans ce qui suit nous considérerons des éléments de circuits actifs ou passifs à plusieurs en-
trées. D’une façon majoritaire nous considérerons des quadripôles tels que celui montré F IG . I.1.1,
c’est à dire des fonctions électriques liant un port d’entrée à un port de sortie.
I1 I2
-
V1 6 Quadrip^
ole 6V2
Une méthode usuelle pour connaître la fonctionnalité d’un quadripôle est de connaître sa
matrice de transformation courant-tension, la Matrice Impédance, ou tension-courant, la Matrice
Table des matières
Admittance, c’est à dire Concepts
Noms
µ ¶ µ ¶µ ¶ µ ¶ µ ¶µ ¶
V1 Z11 Z12 I 1 I1 Y11 Y12 V1
= , ou = . (I.1.1) Bibliographie
V2 Z21 Z22 I 2 I2 Y21 Y22 V2
La connaissance de l’une de ces deux matrices définit totalement la fonction, pour un quadripôle
Exemples
linéaire. Il subsiste toutefois un problème de taille : Comment mesurer les paramètres qui inter- Exercices
viennent dans ces matrices ? Documents
7 ÏÏ
section N suivant Ï
ce qui se lit par exemple (( Z11 égale le rapport de V1 sur I 1 lorsque I 2 est nul )), on en déduit ai-
sément une procédure de mesure mettant en jeu successivement des mesures en circuits ouverts
pour la matrice impédance [Z ] — respectivement en court-circuit pour la matrice admittance
[Y ] — afin d’en déduire les éléments. Ceci pose toutefois le problème essentiel de la disponibilité
d’un bon Circuit Ouvert dans le cas de la matrice [Z ], et d’un bon Court-Circuit dans le cas de la
matrice [Y ], afin de réaliser les conditions d’annulation de courant et/ou de tension. Or, au-dessus
de environ 100 MHz la condition de circuit ouvert ou de court-circuit est difficile voire impossible
à réaliser, à cause des capacités et inductances parasites, et de plus la mise en court-circuit ou
en circuit ouvert de quadripôles possédant du gain conduit souvent à une oscillation. On peut
donc affirmer que les matrices [Z ] et [Y ] sont inadaptées aux hautes fréquences. En conséquence
nous sommes amenés à définir une nouvelle matrice, la matrice [S] qui aura l’avantage d’être Table des matières
mesurable sur entrée et sortie adaptées, usuellement 50 Ω, ce qui résoudra tous ces problèmes. Concepts
Noms
Bibliographie
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 8
Î précédent section N suivant Ï
Coefficients de
Cours : Exercices : réflexion en
Matrice [S] Exercice B.1.1 tension et en
courant
Définissons dans un premier temps les coefficients de réflexion en tension et en courant d’un
réseau à un accès représenté F IG . I.1.2. Ceci présuppose toutefois que l’on découpe le courant et
la tension en une Composante Incidente et une Composante Réfléchie, d’une façon analogue à ce
que l’on fait en Optique.
-
I
Z0
6
# V ZL
+
E
-
"!
9 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
On dit qu’il y a Adaptation lorsque l’impédance de charge est conjuguée de l’impédance de source Coefficients de
réflexion en
ZL = Z0? . (I.1.4) tension et en
Alors le Courant Incident est le courant à l’adaptation, soit courant
E E
Ii ≡ ? = , où R 0 = ℜ (Z0 ). (I.1.5)
Z0 + Z0 2 R0
E Z0? E Z0?
Vi ≡ = . (I.1.6)
Z0 + Z0? 2 R0
Vi = Z0? I i . (I.1.7)
Le Courant Réfléchi et la Tension Réfléchie sont alors les différences par rapport aux courant et
tension calculés aux bornes de ZL
E E ZL − Z0? Exemples
Ir = − = I i , (I.1.9) Exercices
Z0 + Z0? Z0 + ZL ZL + Z0 Documents
ÎÎ 10 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
Ir ZL − Z0?
SI ≡ =
Ii ZL + Z0
(I.1.11)
Vr Z0 ZL − Z0?
SV ≡ = ? .
Vi Z0 ZL + Z0
Il apparaît de façon évidente que si Z0 est réelle alors ces deux coefficients sont égaux et on a
ZL − R 0
S ≡ S I = SV = . (I.1.12)
ZL + R 0
Bien évidemment nous nous placerons en permanence dans ce cas pour des raisons de simplicité.
De plus on utilisera souvent l’Impédance Réduite z telle que
ÎÎ 11
Î précédent section N suivant Ï
Ondes
Cours : incidentes et
Matrice [S] réfléchies
12 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
Ceci permet d’introduire naturellement la Tension Réduite, v, et le Courant Réduit, i , par Ondes
V incidentes et
v ≡ p = a +b réfléchies
R0 (I.1.20)
p
i ≡ R 0 I = a − b.
Les variables réduites v et i possèdent donc une dimension qui est [V ] [Ω]−1/2 pour v,
[A] [Ω]1/2 pour i , ce qui est équivalent grâce à la loi d’Ohm et se résume à [W ]1/2 qui
est la racine carré d’une puissance. Les ondes incidentes et réfléchies a et b auront
donc cette même dimension qui n’est pas celle d’une grandeur directement mesu-
rable.
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 13
Î précédent section N
Matrice [S]
Exercices : Cours :
Exercice B.1.2 Coefficient de Réflexion
Exercice B.1.3 Ondes a & b
Exercice B.1.4
Ej
Z0 j
1 2 n-1 n
Multip^
ole
14 ÏÏ
Î précédent section N
et Matrice [S]
pR 0 ··· ··· 0
b1 01 I r1
.. .. ..
. ..
.. 0 . . . .
.. .. q .. ..
Ir .
b j ≡ . . R0 j . . j (I.1.22)
.. .
.
. ...
..
.
..
. 0 .
bn 0 ··· ··· 0
p
R 0n I rn
b Ir zL − 1
S= = = , (I.1.24)
a Ii zL + 1
Exemples
F IG . I.1.4 – Schématisation d’un quadripôle. Exercices
Documents
ÎÎ 15 ÏÏ
Î précédent section N
Dans le cas particulier où n = 2, on a alors affaire à un quadripôle (cf F IG . I.1.4), pour lequel Matrice [S]
on écrit
b 1 = S 11 a 1 + S 12 a 2
(I.1.25)
b 2 = S 21 a 1 + S 22 a 2 .
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 16
Î section précédente chapitre N section suivante Ï
Exemples
Exercices
Documents
17
section N suivant Ï
Matrice [S]
Cours : d’une
Admittance Parallèle impédance série
Ligne
Plans de Référence
i1 i2
a1 - z b2 -
-
6 6
v1 v2
b1 a2
Considérons une impédance z en série dans une ligne. Les lois de Kirchoff et d’Ohm donnent
i 1 = −i 2 = i , et v1 − z i = v2. (I.2.1)
Table des matières
Concepts
En utilisant les définitions des ondes incidentes et réfléchies de l’É Q . (I.1.20), on montre aisément
Noms
que Bibliographie
z 2
b1 = a1 + a2
z +2 z +2 (I.2.2)
Exemples
2 z Exercices
b2 = a1 + a2 , Documents
z +2 z +2
18 ÏÏ
section N suivant Ï
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 19
Î précédent section N suivant Ï
Matrice [S]
Cours : d’une
Impédance Série admittance
Ligne parallèle
Plans de Référence
i1 i2
a1 - b2 -
-
6
i
6
v1 y v2
?
b1 a2
Considérons à présent une admittance y en parallèle sur un tronçon de ligne. Avec les mêmes
raisonnements que précédemment on obtient
Table des matières
v = v1 = v2 Concepts
Noms
i =yv (I.2.4) Bibliographie
i = i1 + i2,
Exemples
équations desquelles on déduit, par les même techniques, la matrice [S] d’une admittance paral- Exercices
Documents
20 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 21
Î précédent section N suivant Ï
Matrice [S]
Cours : d’un tronçon de
Impédance Série ligne
Admittance Parallèle
Plans de Référence
Exemples
Exercices
Documents
22
Î précédent section N
Changement du
Cours : plan de
Impédance Série référence aux
Admittance Parallèle accès d’un
Ligne quadripôle
ligne [S]
Z0 ,φ1
F IG . I.2.7 – Tronçon de ligne ajouté en entrée d’un quadripôle de matrice [S] connue.
Imaginons un tronçon de Ligne placé en entrée d’un quadripôle de matrice [S] connue. Ce Table des matières
tronçon de ligne apporte un déphasage φ1 lié à la propagation. Concepts
Si l’on suppose tout d’abord que la sortie est adaptée, alors a 2 = 0 et Noms
– le coefficient de réflexion en entrée subit deux fois le déphasage, donc Bibliographie
0
S 11 = S 11 exp(−2 j φ1 ); Exemples
Exercices
Documents
23 ÏÏ
Î précédent section N
– le coefficient de transmission de l’entrée vers la sortie subit une fois le déphasage, donc Changement du
0 plan de
S 21 = S 21 exp(− j φ1 ).
référence aux
Si l’on suppose à présent que l’entrée est adaptée, alors a 1 = 0 et accès d’un
– le coefficient de réflexion vu de la sortie ne change pas quadripôle
0
S 22 = S 22 ;
– le coefficient de transmission de la sortie vers l’entrée subit une fois le déphasage, donc
0
S 12 = S 12 exp(− j φ1 ).
S 11 exp(−2 j φ1 ) S 12 exp(− j φ1 )
µ ¶
£ 0¤
S = . (I.2.7)
S 21 exp(− j φ1 ) S 22
Lorsque le changement concerne les deux plans de référence aux deux accès d’un quadripôle,
un raisonnement analogue conduit à
Table des matières
S 11 exp(−2 j φ1 ) S 12 exp(− j (φ1 + φ2 ))
µ ¶
£ 0¤
S = . (I.2.8) Concepts
S 21 exp(− j (φ1 + φ2 )) S 22 exp(−2 j φ2 ) Noms
Bibliographie
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 24 ÏÏ
Î précédent section N
Changement du
plan de
référence aux
accès d’un
quadripôle
Z0 ,φ1 Z0 ,φ2
F IG . I.2.8 – Tronçons de lignes ajoutés en entrée et en sortie d’un quadripôle de matrice [S]
connue.
Table des matières
Concepts
Noms
Bibliographie
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 25
Î section précédente chapitre N
Exemples
Exercices
Documents
26
section N suivant Ï
Puissance et
Cours : Matrice [S]
Etude du Générateur
Etude de la Charge
Soit un multipôle d’ordre n, de matrice [S], de vecteur d’ondes incidentes (a) et de vecteur
d’ondes réfléchies (b) tel que
b1 S 11 · · · S 1n a1
.. .. . .. .. ...
.
. ≡ . . (I.3.1)
bn S n1 · · · S nn an
La Puissance véhiculée par les ondes entrantes est
a1
n a j a? 1¡ ? ¢ . 1
j
a n? .. = (a)† (a).
X
pi n = = a ··· (I.3.2)
j =1 2 2 1 2
an
La Puissance véhiculée par les ondes sortantes est
b1
Table des matières
n b j b? 1¡ 1 Concepts
j ? ..
b 1? · · · b n . = (b)† (b).
X ¢
p out = = (I.3.3) Noms
j =1 2 2 2 Bibliographie
bn
La Puissance Active consommée par le multipôle s’écrit
Exemples
1³ ´ Exercices
p = p i n − p out = (a)† (a) − (b)† (b) . (I.3.4) Documents
2
27 ÏÏ
section N suivant Ï
Si le multipôle est sans pertes alors (a)† (a) = (b)† (b), or comme (b) = [S] (a) Puissance et
Matrice [S]
(a)† (a) = ([S] (a))† ([S] (a)) = (a)† [S]† [S](a),
par conséquent
[S]† [S] = 1. (I.3.5)
La matrice inverse de [S] est donc sa transposée conjuguée. Une autre conséquence importante
est qu’alors le module de son déterminant est 1.
Si le multipôle est réciproque2 , alors S i j = S j i ,∀i , j ∈ [1,n], et la matrice est symétrique par
rapport à la diagonale.
Exemples
Exercices
2 Il s’agit là de la définition de la réciprocité d’un multipôle.
Documents
ÎÎ 28
Î précédent section N
Mise en
Malheureusement de part sa définition, la matrice [S] n’est pas chaînable. Pour résoudre ce cascade de
problème, définissons une nouvelle matrice3 , [T ], qui elle peut être chaînée entre plusieurs qua- quadripôles
dripôles en cascade.
Par définition µ ¶ µ ¶ µ ¶µ ¶
b1 a2 T11 T12 a 2
≡ [T ] = . (I.3.6)
a1 b2 T21 T22 b 2
Alors en résolvant le système linéaire on trouve la relation entre [S] et [T ]
S S −S S S 11
11 22 12 21
−
S 21 S 21
.
[T ] = (I.3.7)
S 22 1
−
S 12 S 21
Ainsi, si deux quadripôles A et B de matrices [T A ] et [TB ] sont mis en cascade, la matrice de l’en-
semble est simplement [T ] = [T A ] [TB ]. La matrice [S] de ce quadripôle pouvant être retrouvée
par la relation inverse de la précédente
T T11 T22 − T12 T21
12
T22 T22
[S] = . (I.3.8) Table des matières
1 T21
Concepts
−
T22 T22 Noms
Bibliographie
3 En fait cette matrice est très connue et elle est très utilisée en Optique et en Mécanique Quantique. Sous des formes
Exemples
très voisines on la retrouve pour le (( design )) des systèmes multicouches, pour le calcul des modes propres de propa- Exercices
gation des guides plans, pour le calcul des niveaux dans un puits quantique. . . Documents
29
Î précédent suivant Ï
Chapitre II
Gain et stabilité des quadripôles
Exemples
Exercices
Documents
30
chapitre N section suivante Ï
Exemples
Exercices
Documents
31
section N suivant Ï
Quadripôle
Le gain que l’on peut tirer d’un quadripôle est l’une des caractéristiques les plus importantes unilatéral
que l’on peut déduire de la connaissance de ses paramètres S. Le gain transducique est la notion
de gain la plus générale applicable aux quadripôles puisqu’elle inclut simultanément les coeffi-
cients de réflexion présentés à son entrée et à sa sortie. Avant d’aborder le cas général nous allons
faire le calcul dans le cas particulier du quadripôle unilatéral.
a1 b2
- -
eg zg [S] zL
b1 a2
Exemples
Exercices
Documents
32
Î précédent section N suivant Ï
Quadripôle
Cours : unilatéral :
Puissance & Matrice [S] Étude du
Etude de la Charge générateur
Gain Transducique Unilatéral
1
-
z = zg − 1
-
ag a1
eg -
b
1
ρ1 ρ
33 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
Comme d’autre part nous avons calculé la matrice S 0 d’une impédance série, on obtient direc-
£ ¤
Quadripôle
tement unilatéral :
zg − 1 2
h i zg + 1 zg + 1 Étude du
S 0z=z g −1 = , (II.1.3) générateur
2 zg − 1
zg + 1 zg + 1
ce qui conduit à1
0 0 2 zg − 1
a 1 = S 21 a g + S 22 b1 = ag + b1 ≡ t a g + ρ 1 b1 , (II.1.4)
zg + 1 zg + 1
1
p g = (v i ? + v ? i )
2
1
= ((a 1 + b 1 )(a 1? − b 1? ) + (a 1? + b 1? )(a 1 − b 1 )) (II.1.5)
2 Table des matières
= |a 1 |2 − |b 1 |2 Concepts
Noms
= |a 1 |2 (1 − |ρ|2 ). Bibliographie
1 Attention aux conventions pour a et b qui ont été inversées ici par rapport aux notations des définitions précé-
1 1
dentes pour s’accorder au calcul qui suivra ! Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 34 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
|t a g |2 (1 − |ρ|2 )
pg = , (II.1.7)
|1 − ρ ρ 1 |2
|t a g |2 (1 − |ρ 1 |2 ) |t a g |2
p g max = = . (II.1.8)
|1 − |ρ 1 |2 |2 1 − |ρ 1 |2
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 35
Î précédent section N suivant Ï
Quadripôle
Cours : unilatéral :
Puissance & Matrice [S] Étude de la
Etude du Générateur charge
Gain Transducique Unilatéral
Pour sa part, la charge est complètement caractérisée par son coefficient de réflexion ρ 2 =
z L −1
z L +1 .
La puissance active effectivement transmise à la charge est
1
p = (v i ? + v ? i )
2
1 (II.1.9)
= ((a 2 + b 2 )(b 2? − a 2? ) + (a 2? + b 2? )(b 2 − a 2 ))
2
= |b 2 |2 − |a 2 |2 = |b 2 |2 (1 − |ρ 2 |2 ).
Exemples
Exercices
Documents
36
Î précédent section N suivant Ï
Quadripôle
Cours : Exercices : Exemples : unilatéral :
Etude du Générateur Exercice B.1.5 Exemple A.1.1 Gain
Etude de la Charge transducique
Gain Transducique
Adaptation d’un Quadripôle
Utilisation d’Éléments Localisés
Calculons à présent b 2 . À partir des relations suivantes directement tirées des définitions ou
issues des calculs précédents
a1 = t a g + b1 ρ 1
b 1 = S 11 a 1 puisque S 12 ≈ 0
(II.1.10)
b 2 = S 21 a 1 + S 22 a 2
a2 = ρ 2 b2 ,
il vient directement
S 21
b2 = a1 . (II.1.11)
1 − S 22 ρ 2
Table des matières
En remplaçant a 1 par sa valeur Concepts
Noms
t ag
a 1 = t a g + S 11 ρ 1 a 1 = , (II.1.12) Bibliographie
1 − S 11 ρ 1
on obtient alors b 2 Exemples
S 21 t a g Exercices
b2 = . (II.1.13)
(1 − S 11 ρ 1 )(1 − S 22 ρ 2 ) Documents
37 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
Puissance utile
G= . (II.1.15)
Puissance maximale du générateur
Comme la puissance maximale du générateur n’est délivrée que sur charge adaptée et a été cal-
culée É Q . (II.1.8), on a2
(1 − |ρ 1 |2 )(1 − |ρ 2 |2 )
G = |S 21 |2 . (II.1.16)
|1 − S 11 ρ 1 |2 |1 − S 22 ρ 2 |2
On distingue dans cette expression trois termes
– le terme G 0 = |S 21 |2 qui représente le gain interne du quadripôle ;
– le terme G 1 = (1 − |ρ 1 |2 )/|1 − S 11 ρ 1 |2 qui traduit l’adaptation à l’entrée. Ce terme prend sa
valeur maximale si S 11 = ρ ? 1 , c’est-à-dire si le quadripôle est adapté à l’entrée, alors G 1max =
1/(1 − |S 11 |2 ) ;
Table des matières
– le terme G 2 = (1 − |ρ 2 |2 )/|1 − S 22 ρ 2 |2 qui représente l’adaptation à la sortie. Identiquement Concepts
à l’entrée, ce terme prend sa valeur maximale à l’adaptation S 22 = ρ ? 2 , alors G 2max = 1/(1 − Noms
2
|S 22 | ). Bibliographie
Pour obtenir les conditions d’adaptation en entrée et en sortie on interpose entre le quadri-
pôle et l’entrée d’une part, et entre le quadripôle et la charge d’autre part, des circuits passifs sans Exemples
Exercices
2 N’oubliez pas que ce gain est celui d’un quadripôle unilatéral et que cette formule ne s’applique que si S
12 ≈ 0. Documents
ÎÎ 38 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
pertes, par exemple des (( stubs )) ou des éléments réactifs localisés comme des selfs et des ca- Quadripôle
pacités. Alors le gain maximal du quadripôle dans un tel montage est G max = G 0 G 1max G 2max , soit unilatéral :
Gain
|S 21 |2
G max = . (II.1.17) transducique
(1 − |S 11 |2 )(1 − |S 22 |2 )
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 39
Î précédent section N suivant Ï
Quadripôle
Cours : Exemples : unilatéral :
Gain Transducique Exemple A.1.2 Cercles à gain
d’entrée
constant
Pour un quadripôle donné, en particulier pour un paramètre S 11 donné, on peut chercher
dans l’Abaque de Smith le lieu des points représentant l’adaptation d’entrée donnant G 1 = Cte ≤
G 1max . On démontre alors qu’ils se situent sur des cercles3 dits à gain d’entrée constant. Pour
chaque gain d’entrée normalisé choisi, g 1 = G 1 /G 1max = G 1 (1 − |S 11 |2 ), le lieu de ces adaptations
d’entrée correspondantes est un cercle de rayon R, dont le centre est à une distance D du centre
?
de l’abaque sur la direction pointée par l’adaptation optimale S 11 . R et D sont donnés par
1 − g 1 (1 − |S 11 |2 )
p
g 1 |S 11 |
R= , et D = . (II.1.18)
1 − |S 11 |2 (1 − g 1 ) 1 − |S 11 |2 (1 − g 1 )
La même démarche peut être réalisée pour l’adaptation de sortie et le résultat formel obtenu
sera le même puisque les gains d’adaptation entrée et sortie sont formellement identiques.
Exemples
3 Ce qui n’est pas fait pour surprendre puisque toutes les transformations usuelles aboutissent immanquablement
Exercices
à des cercles dans l’abaque de Smith ! Documents
40
Î précédent section N suivant Ï
Quadripôle
Cours : quelconque :
Gain Transducique Facteur de
réflexion à
l’entrée du
Dans le cas général, le calcul se complique notablement parce que a 1 et b 1 ne sont plus des
quadripôle
variables indépendantes de a 2 et b 2 . Néanmoins le système se résout avec des techniques si-
chargé
milaires. Nous allons cependant en profiter pour montrer en quoi la non unidirectionalité d’un
quadripôle rétroagit sur la dépendance vis-à-vis de l’impédance de charge — respectivement, de
l’impédance de source — du coefficient de réflexion vu à l’entrée — respectivement, à la sortie —.
a1 b2
- -
[S] -
b1 a2
ρ2
b 2 = S 21 a 1 + S 22 a 2 (II.1.19)
Exemples
a2 = ρ 2 b2 , Exercices
Documents
41 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
¯
0 b1 ¯
donc si l’on définit le coefficient de réflexion à l’entrée du quadripôle chargé par S 11 = a 1 ¯sortie chargée par ρ , Quadripôle
2
on a quelconque :
0 ρ 2 S 21 S 12
S 11 = S 11 + . (II.1.20) Facteur de
1 − ρ 2 S 22
réflexion à
Ce coefficient de réflexion peut être notablement différent du S 11 et il nous conduira au critère de l’entrée du
Stabilité des quadripôles. quadripôle
chargé
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 42
Î précédent section N suivant Ï
Quadripôle
Cours : quelconque :
Gain Transducique Facteur de
réflexion à la
sortie du
De façon identique pour un quadripôle dont l’entrée est chargée par le coefficient de réflexion
quadripôle
ρ 1 , on obtient
0 ρ 1 S 21 S 12
S 22 = S 22 + . (II.1.21)
1 − ρ 1 S 11
Exemples
Exercices
Documents
43
Î précédent section N
Quadripôle
Cours : quelconque :
Gain Transducique Unilatéral Gain
Cercles à Gain Constant transducique
Facteur de Réflexion à l’Entrée
Facteur de Réflexion à la Sortie
Adaptation d’un Quadripôle
Utilisation d’Éléments Localisés
Sans reproduire les calculs fait précédemment pour le quadripôle unilatéral, mais en utilisant
le même genre de raisonnement et les notions qui viennent d’être introduite, on montre que
(1 − |ρ 1 |2 )(1 − |ρ 2 |2 )
G = |S 21 |2 0
|1 − S 11 ρ 1 |2 |1 − S 22 ρ 2 |2
(II.1.22)
2 (1 − |ρ 1 |2 )(1 − |ρ 2 |2 )
= |S 21 | .
|1 − S 11 ρ 1 |2 |1 − S 22
0
ρ 2 |2
L’expression ci-dessus est tout à fait similaire à celle obtenue pour le quadripôle unilatéral
0 0
à l’exception du S 11 ou du S 22 qui vient remplacer le S 11 ou le S 22 . On a donc toujours les trois Table des matières
termes correspondant au gain interne, à l’adaptation d’entrée — qui prend en partie en compte la Concepts
0
sortie par l’intermédiaire de S 11 qui fait intervenir ρ 2 —, et l’adaptation de sortie. Tout ce qui a été Noms
Bibliographie
vu auparavant reste alors valable, en particulier les cercles à gain d’entrée constant — à condition
0
toutefois de remplacer S 11 par S 11 — sauf que ceux-ci dépendent à présent de l’adaptation de
4
sortie . Exemples
Exercices
4 Grâce à l’analyse de stabilité, nous pourrons obtenir plus tard des formules plus simples pour accéder au gain
Documents
44 ÏÏ
Î précédent section N
Quadripôle
quelconque :
Gain
transducique
Exemples
Exercices
maximal que l’on peut extraire d’un quadripôle de matrice [S] donnée. Documents
ÎÎ 45
Î section précédente chapitre N section suivante Ï
Exemples
Exercices
Documents
46
section N suivant Ï
Adaptation
Exercices : Cours : d’un quadripôle
Exercice B.1.5 Coefficient de Réflexion
Exercice B.1.6 Gain Transducique Unilatéral
Exercice B.1.7 Gain Transducique
Nous nous proposons ici de transformer un coefficient de réflexion en un autre sans perte
d’énergie. Ceci trouve son utilité par exemple dans l’adaptation des transistors afin d’optimiser le
Gain Transducique.
Nous allons fabriquer un quadripôle sans pertes qui réalise la transformation. Un moyen de le
faire utilise des lignes, c’est l’Adaptation Simple Stub et l’Adaptation Double Stub. Nous suppose-
rons ici n’avoir affaire qu’à des éléments localisés, et donc pour que ce quadripôle soit sans pertes
il faut bannir les résistances et n’utiliser que des capacités et des inductances. Il reste cependant
un degré de liberté sur la topologie du circuit puisque les éléments réactifs peuvent être utilisés
soit en série soit en parallèle.
Exemples
F IG . II.2.4 – Adaptation du quadripôle [Q] : schéma de base. Exercices
Documents
47 ÏÏ
section N suivant Ï
Supposons disposer d’un quadripôle [Q] dans la situation de la F IG . II.2.4. Pour l’adapter à la Adaptation
source présentant un coefficient de réflexion ρ s , il faut insérer un quadripôle qui transforme ρ s d’un quadripôle
en ρ = ρ ?
m , où ρ m est le coefficient de réflexion que l’on mesurerait entre les points A et B pour
[Q] chargé par ZL .
Adapter fait donc passer d’un coefficient de réflexion à un autre coefficient de ré-
flexion qui pointe dans le même sens. Ajouter des éléments pour passer d’un coeffi-
cient à l’autre suppose aussi que l’on remonte les flèches pointées par les coefficients de
réflexion.
Sur un Abaque de Smith cela donne la représentation F IG . II.2.5.
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 48 ÏÏ
section N suivant Ï
Adaptation
d’un quadripôle
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 49
Î précédent section N
Utilisation
Exercices : Cours : d’éléments
Exercice B.1.5 Coefficient de Réflexion localisés
Exercice B.1.6 Gain Transducique Unilatéral
Exercice B.1.7 Gain Transducique
Entre A & B et la source de coefficient ρ s on peut insérer soit une impédance série, soit une
admittance parallèle, soit une combinaison des deux.
Dans le cas de l’insertion d’une impédance série, le coefficient de réflexion ρ évoluera à partir
du point défini par ρ s sur un cercle à partie réelle de l’impédance constante. Ces cercles sont na-
turellement tracés dans l’abaque de Smith. Ce cas est représenté F IG . II.2.6 où nous avons aussi
noté les évolutions à partir ρ s en fonction de la nature de l’élément réactif inséré en série.
Dans le cas de l’insertion d’une admittance parallèle, le coefficient de réflexion ρ évoluera
à partir du point défini par ρ s sur un cercle à partie réelle de l’admittance constante. Rappelons
que ces cercles sont obtenus par une symétrie par rapport au centre de l’abaque des cercles à
partie réelle de l’impédance constante ; ils ne sont donc pas tracés habituellement dans l’abaque
de Smith. Ce cas est représenté F IG . II.2.7 où nous avons aussi noté les évolutions à partir ρ s en
fonction de la nature de l’élément réactif inséré en parallèle.
Il est alors facile de voir que par la combinaison d’un élément série et d’un élément parallèle Table des matières
Concepts
il est possible d’atteindre n’importe quel point de l’abaque à partir de n’importe quel point de
Noms
départ. Certaines fois la combinaison sera série-parallèle, d’autres parallèle-série, mais on peut Bibliographie
ériger en théorème que l’adaptation par éléments localisés est toujours possible avec deux et
seulement deux éléments réactifs. Exemples
La F IG . II.2.8 donne ainsi la solution pour le cas initialement posé. Exercices
Documents
50 ÏÏ
Î précédent section N
Utilisation
d’éléments
localisés
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 51 ÏÏ
Î précédent section N
Utilisation
d’éléments
localisés
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 52 ÏÏ
Î précédent section N
Utilisation
d’éléments
localisés
ÎÎ 53 ÏÏ
Î précédent section N
Le cas particulier où ρ s = 0, c’est à dire lorsque la source est adaptée à 50 Ω interviendra Utilisation
souvent dans les exercices ou les problèmes mais le cas général traité ici est typiquement celui que d’éléments
l’on rencontre avec l’adaptation de la sortie d’un transistor avec l’entrée d’un second transistor localisés
dans le cas d’un amplificateur à plusieurs étages.
En résumé, la procédure d’adaptation est la suivante :
1. Identifier les deux coefficients de réflexion à considérer ; ils doivent pointer dans
la même direction.
2. Considérer que l’on va ajouter les éléments localisés en remontant le sens des
flèches.
3. Tracer en chacun des points dans l’abaque de Smith le cercle à partie réelle de
l’impédance constante et le cercle à partie imaginaire de l’impédance constante.
4. Choisir le chemin d’adaptation grâce à deux arcs de cercle qui se coupent.
5. Déterminer les valeurs grâce aux F IGS . II.2.6 et II.2.7, en remontant le sens des
flèches (bis).
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 54
Î section précédente chapitre N
Exemples
Exercices
Documents
55
section N suivant Ï
Critères de
Cours : stabilité
Facteur de Réflexion à l’Entrée
Facteur de Réflexion à la Sortie
56 ÏÏ
section N suivant Ï
Un quadripôle est Conditionnellement Stable s’il existe des charges passives à l’entrée et à la Critères de
sortie qui le rendent stable. Il doit cependant rester au moins une possibilité en entrée et en sortie stabilité
permettant d’adapter le quadripôle avec des charges passives.
Dans les autres cas — rares ! —, le quadripôle sera dit Inconditionnellement Instable . . . et ré-
servé à une application d’oscillateur . . . ou à la poubelle !
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 57
Î précédent section N suivant Ï
Adaptation
Cours : simultanée
Gain Transducique
Cercles de Stabilité
Le problème de la stabilité d’un quadripôle est donc intimement lié à sa Non Unidirectiona-
lité. En fait, il ne concerne aussi que les quadripôles qui ont du gain5 . Comme pour ces quadri-
pôles l’autre question majeure est l’Optimisation du Gain, soit en d’autres termes l’optimisation
de l’adaptation6 , il est particulièrement élégant de solutionner cela en une seule étape comme
cela est proposé ici.
Pour des quadripôles non unidirectionnels, les adaptations idéales en entrée et sortie ne sont
? ?
plus les S 11 et S 22 , à cause de la rétroaction apportée par S 12 . Au vu des É QS . (II.1.20) et (II.1.21)
0 ρ 2 S 21 S 12
S 11 = S 11 +
1 − ρ 2 S 22
0 ρ 1 S 21 S 12
S 22 = S 22 + ,
1 − ρ 1 S 11
il est évident que la meilleure adaptation serait obtenue pour
0 ?
ρ 1 = S 11 Table des matières
0 ? (II.3.1) Concepts
ρ 2 = S 22 . Noms
5 En particulier un quadripôle passif est toujours stable. Notons que l’inverse serait une violation du premier prin- Bibliographie
cipe de la thermodynamique puisqu’on pourrait ainsi générer une oscillation à partir de rien.
6 En effet, nous avons vu que le gain se compose de trois termes, l’un intrinsèque au composant et les deux autres liés Exemples
aux adaptations d’entrée et de sortie. Pour un composant donné ce sera sur ces deux seuls termes que nous pourrons Exercices
jouer pour trouver un optimum. Documents
58 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
Moyennant quelques calculs somme toute lourds plus que compliqués, [7] cette condition se ré- Adaptation
sout et on obtient simultanée
q
B 1 ± B 12 − 4|C 1 |2
ρ1 =
2C 1
(II.3.2)
B 1 = 1 + |S 11 |2 − |S 22 |2 − |∆|2
?
C 1 = S 11 − ∆ S 22 ,
et
q
B2 ± B 22 − 4|C 2 |2
ρ2 =
2C 2
(II.3.3)
B 2 = 1 + |S 22 |2 − |S 11 |2 − |∆|2
?
C 2 = S 22 − ∆ S 11 ,
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 59
Î précédent section N suivant Ï
Facteur K &
Exemples : Cours : Stabilité
Exemple A.2.1 Cercles de Stabilité
avec
1 + |∆|2 − |S 11 |2 − |S 22 |2
K= , (II.3.5)
2 |S 12 | |S 21 |
où K est un nombre réel appelé Facteur de Stabilité de Rollet. Il est caractéristique d’un quadripôle
et même invariant pour un quadripôle donné. Nous allons maintenant discuter la stabilité en
fonction de sa valeur.
Rappelons ici que pour assurer la stabilité, les impédances que l’on doit présenter à notre
quadripôle sont à partie réelle positive, alors |ρ 1 | ≤ 1 et |ρ 2 | ≤ 1.
Distinguons successivement plusieurs cas suivant la valeur de K
Table des matières
Concepts
♦ |K | = 1. Alors on a de façon évidente B 12 = 4|C 1 |2 et B 22 = 4|C 2 |2 . Si l’on reporte ces égalités Noms
dans le calcul des coefficients de réflexion ρ 1 et ρ 2 , alors cela conduit à |ρ 1 | = |ρ 2 | = 1, soit à une Bibliographie
impossibilité pratique de l’adaptation simultanée.
Exemples
♦ |K | > 1. Exercices
Documents
60 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
ÎÎ 61 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
On montre dans ce cas, avec plus ou moins de difficulté, que le Gain Transducique correspon- Facteur K &
dant à ces deux adaptations se calcule par Stabilité
|S 21 | p
G max = |K − K 2 − 1|, si |∆| < 1 car B 1 > 0,
|S 12 |
(II.3.8)
|S 21 | p
G max = |K + K 2 − 1|, si |∆| > 1 car B 1 < 0,
|S 12 |
Dans ce cas on peut montrer qu’il faut choisir soit le couple (ρ 01 ,ρ 002 ), soit le couple (ρ 001 ,ρ 02 ). Le
transistor n’est donc pas adaptable simultanément. Il est Naturellement Instable et donc inutili-
sable en tant qu’amplificateur.
Conditionnellement Stable et dans ce cas il faut tracer les Cercles de Stabilité pour trouver des
compromis graphiques.
Table des matières
Concepts
Noms
Bibliographie
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 62
Î précédent section N
Cercles de
Exemples : Cours : Exercices : stabilité
Exemple A.2.2 Adaptation Simultanée Exercice B.1.6
Reprenons notre quadripôle amplificateur caractérisé par sa matrice [S] et chargé de telle
sorte qu’il voit un coefficient de réflexion ρ 2 en sortie, nous connaissons son facteur de réflexion
vu à l’entrée par l’É Q . (II.1.20)
0 ρ 2 S 21 S 12
S 11 = S 11 + .
1 − ρ 2 S 22
0
La stabilité sera alors garantie à la condition que |S 11 | < 1 lors du choix de ρ 2 . En pratique
nous considérerons toujours des charges passives telle que |ρ 2 | < 1 en conséquence de quoi on
peut utiliser l’abaque de Smith.
L’É Q . (II.1.20) peut alors s’inverser et il vient
0
S 11 − S 11
ρ2 = , (II.3.9)
0
S 11 S 22 − ∆
63 ÏÏ
Î précédent section N
Les Cercles de Stabilité ainsi définis séparent le plan des coefficients de réflexion de sortie en Cercles de
0 0
deux régions, pour l’une |S 11 | < 1, c’est la zone de stabilité, pour l’autre |S 11 | > 1, c’est la zone stabilité
d’instabilité. Pour savoir quelle est la zone stable, il est commode de regarder le cas particulier du
centre de l’abaque pour lequel ρ 2 = 0 où bien sûr S 11 0
= S 11 .
Deux cas se présentent alors :
– si |S 11 | < 1, alors le centre de l’abaque appartient à la zone stable ;
– si |S 11 | > 1, alors le centre de l’abaque n’appartient pas à la zone stable.
Dans la pratique, ce dernier cas est toutefois bien rare. . . car comment mesurer les paramètres
S d’un tel quadripôle ?
Le cercle de stabilité décrit ici concerne le comportement en entrée en fonction de la charge de
sortie. Bien évidemment puisque les équations sont complètement similaires on peut décrire de
la même manière le comportement en sortie en fonction de la charge d’entrée.7 Le problème est for-
mellement identique et sa solution s’obtient en renversant les indices 1 et 2 dans l’É Q . (II.3.10). Ce
cercle concernera alors un quadripôle susceptible de se mettre à osciller en sortie si le coefficient
de réflexion en entrée est mal choisi.
Exemples
7 Si l’on veut faire un oscillateur, c’est cette voie qu’il faut utiliser car en adaptant au mieux la sortie, ρ = S 0 ? , on
2 22 Exercices
obtient la meilleure extraction de puissance. Documents
ÎÎ 64
Î précédent suivant Ï
Chapitre III
Mesure des paramètres S
III.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
III.2 Quelques techniques de mesure en hyperfréquence . . . . . . . . . . . . . . 67
III.3 Analyseur de réseau vectoriel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76
Table des matières
Concepts
Noms
Bibliographie
Exemples
Exercices
Documents
65
chapitre N section suivante Ï
III.1 Introduction
Les paramètres S tels que nous les avons introduit et utilisés dans les chapitres précédents
ne prennent leur vrai sens que parce ce qu’il existe dorénavant un appareil, l’Analyseur de Réseau
Vectoriel qui permet aisément leur mesure de quelques dizaines de MHz jusqu’à plus de 110 GHz.
À l’heure actuelle les mesures sont réalisées en technologie coaxiale jusqu’à 60 GHz et en techno- Table des matières
logie guide d’onde au-delà. Des appareils de laboratoire spécifiques permettent d’atteindre des Concepts
Noms
fréquences aussi élevées que 700 GHz. Il ne faut toutefois pas perdre de vue que la technique
Bibliographie
de mesure est complexe et met en jeu de nombreux éléments actifs ou passifs qui sont tous im-
parfaits. En pratique la précision des mesures réalisées est dépendante à la fois du soin apporté
Exemples
par l’expérimentateur aux diverses manipulations, tout particulièrement lors de la procédure de
Exercices
calibration dont la description clôt ce chapitre. Documents
66
Î section précédente chapitre N section suivante Ï
Exemples
Exercices
Documents
67
section N suivant Ï
Mélange ou
Cours : détection à
Mesure de Bruit diode
Cette première partie regroupe quelques rappels des techniques de base de mesure hyperfré-
quence, en particulier la détection, le mélange et la réflectométrie qui sont toutes mises en œuvre
dans l’Analyseur de Réseau Vectoriel.
Le principe du mélange repose sur la caractéristique non-linéaire d’un élément. En pratique
aujourd’hui celui-ci est presque exclusivement une diode semiconductrice à laquelle sont asso-
ciées les connexions nécessaires. Alors la relation entre le courant I , et la tension V , appliqués à
la diode est
I = I 0 exp(αV − 1), (III.2.1)
où α = e/(n k B T ) est une constante faisant intervenir le (( facteur d’idéalité )) n de la diode, la
constante de Boltzmann k B , et la température T . Si on se limite au petit signal, un développement
en série de Taylor est possible en V ,
α2V 2 α3V 3
µ ¶
I ≈ I 0 αV + + +... . (III.2.2)
2! 3!
Table des matières
En pratique seul le second terme de ce développement limité nous sera utile. En effet le premier Concepts
Noms
terme est linéaire et ne permet donc pas le changement de fréquence et le troisième sera d’inten-
Bibliographie
sité nettement plus faible si les valeurs de V reste modérées1 .
1 La limitation essentielle de la détection ou du mélange à diode apparaît ici : la tension de commande, ou la puis-
Exemples
sance incidente sur la diode doivent rester suffisamment faible pour que le composant travaille dans la zone quadra- Exercices
tique de sa caractéristique courant–tension. L’ordre de grandeur est de quelques centaines de mV de tension maximale. Documents
68 ÏÏ
section N suivant Ï
Si à présent on applique à cette diode une tension V somme de deux tensions sinusoïdales, Mélange ou
V = V1 sin(ω1 t ) + V2 sin(ω2 t ), le terme quadratique s’écrit détection à
diode
α2V 2 I 0 α2 ¡ 2
V1 sin2 (ω1 t ) + V22 sin2 (ω2 t ) + 2V1V2 sin(ω1 t ) sin(ω2 t )
¢
I0 =
2! 2
I 0 α2 ¡ 2 (III.2.3)
= V1 + V22 − V12 cos(2ω1 t ) − V22 cos(2ω2 t )
4
+2V1V2 cos(ω1 − ω2 )t − 2V1V2 cos(ω1 + ω2 )t ) .
Des composantes apparaissent alors à d’autres fréquences que ω1 et ω2 qui étaient contenues
dans le signal original. On observe l’apparition de composantes continues et aux fréquences 2ω1 ,
2ω2 , ω1 + ω2 et ω1 − ω2 . Si les trois premières de ces fréquences restent élevées, la dernière com-
posante permet de ramener un signal hyperfréquence en basse fréquence. C’est la fonction de
Mélange que réalise le mélangeur dont la diode sera l’élément fondamental.
Un cas particulier du mélange concerne deux signaux identiques de même fréquence ω1 =
ω2 = ω, ou plus exactement, un seul signal V sin(ωt ) que l’on découpe en deux signaux identiques
V
2 sin(ωt ). Lorsque l’on applique l’É Q . (III.2.3) dans ce cas, il vient
α2V 2 I 0 α2 2
I0 = V (1 − cos (2ωt )) , (III.2.4)
2! 4 Table des matières
Concepts
si l’on ne retient que la composante continue, on a un Détecteur Quadratique en champ ou li- Noms
néaire en puissance. Bibliographie
Le même formalisme — l’É Q . (III.2.3) — et le même composant — la diode semiconduc-
trice — permettent donc de rendre compte à la fois des fonctions essentielles de Mélange et de Exemples
Détection de Puissance. Exercices
Documents
ÎÎ 69 ÏÏ
section N suivant Ï
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 70
Î précédent section N
Réflectométrie
Exercices : à coupleurs
Exercice B.1.3
71 ÏÏ
Î précédent section N
6 Réflectométrie
3 b3 à coupleurs
4
1 I
@
@
@
R
@ 2
DUT
- in out
a1
a
0 γ 0 β
b1 a1
b γ 0 β 0 ργ a
2 1
= ⇒ b 3 = βργ a 1 . (III.2.6)
b 3 0 β 0 γ 0
b4 β 0 γ 0 0
Si à présent on place un Court-Circuit, ρ = −1, à la place du DUT, on aura
ÎÎ 72 ÏÏ
Î précédent section N
En pratique il est bien évident que le coupleur ne peut être parfait. En l’occurrence, ses imper- Réflectométrie
fections vont faire en sorte qu’un léger couplage δ va exister entre l’entrée au port 1 et la mesure à coupleurs
du signal réfléchi au port 3. En conséquence, les É QS . (III.2.6), (III.2.7) et (III.2.8) sont modifiées
en
b 3 = a 1 (βργ + δ)
(III.2.9)
b 3c = a 1 (−βγ + δ),
donc
b3 βργ + δ
=
b 3c −βγ + δ
(III.2.10)
δ
≈ −ρ − , si |δ| ¿ |βγ|,
βγ
où la condition finale correspond à un coupleur de bonne qualité.
L’É Q . (III.2.10) montre que les imperfections du coupleur induisent une erreur systématique à
la détermination de S 11 = ρ pour notre DUT dans ce montage. Comme de plus les mesures de b 3 et
b 3c sont réalisées successivement, il n’y a pas de référence de phase connue, et seuls les modules
de ces quantités sont significatifs. On en déduit donc l’inégalité d’indétermination sur |S 11 |
b3 δ b3 δ Table des matières
| | − | | ≤ |S 11 | ≤ | | + | |. (III.2.11)
b 3c βγ b 3c βγ Concepts
Noms
Ce résultat permet d’estimer l’incertitude sur la détermination de |S 11 | dans les cas usuels. Bibliographie
En effet pour un couplage assez faible, ce qui est la règle dans ce genre de mesure, on a γ ≈ 1. Le
terme prépondérant est alors | βδ | qui représente l’inverse de la directivité du coupleur. L’erreur sur
Exemples
la détermination de |S 11 | peut donc être estimé uniquement à partir de la directivité du coupleur Exercices
utilisé, elle est donnée TAB. III.1. Documents
ÎÎ 73 ÏÏ
Î précédent section N
6 6
b4 4 3 b3
1 @
I
@
@
R
@
@
I
@
@
R
@ 2
DUT
- in out
a1
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 74 ÏÏ
Î précédent section N
ÎÎ 75
Î section précédente chapitre N
Exemples
Exercices
Documents
76
section N suivant Ï
Fonctionnement
de l’analyseur
6 6 de réseau
a0 b0
@
I
@ I
@
@
@
@
R
@ R
@
direct port 1
générateur u
'$
e@ e
@R
DUT
&% I
@
u
@
inverse port 2
I
@
@
@ @
I
@
@
R
@ R
@
a3 b3
? ?
Table des matières
Concepts
F IG . III.3.3 – Représentation schématique de l’analyseur de réseau Noms
Bibliographie
Schématiquement un analyseur de réseau est représenté F IG . III.3.3. L’oscillateur hyperfré-
quence est alors commuté tantôt dans le sens direct, tantôt dans le sens inverse, ce qui permet Exemples
la mesure des quatre quantités vectorielles a 0 , b 0 , a 3 et b 3 . Dans l’hypothèse où les coupleurs sont Exercices
Documents
77 ÏÏ
section N suivant Ï
parfaits, les paramètres S du DUT inséré entre les port 1 et port 2, s’écrivent alors Fonctionnement
b0 de l’analyseur
S 11M = , générateur sur direct. de réseau
a0
b3
S 21M = , générateur sur direct.
a0
(III.3.1)
b3
S 22M = , générateur sur inverse.
a3
b0
S 12M = , générateur sur inverse.
a3
Au vu des problèmes liés aux inévitables imperfections des coupleurs tels qu’ils ont été ex-
posés précédemment, ces valeurs de paramètres S risquent d’être assez différentes des vraies va-
leurs. Si les imperfections des réflectomètres sont connues, nous pourrons toutefois remonter à
ces vraies valeurs, c’est l’objet de la Correction Vectorielle de la mesure.
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 78
Î précédent section N suivant Ï
Correction
Comme souvent en électronique, en particulier comme cela se fait dans l’étude du Bruit, nous vectorielle de la
allons remplacer l’ensemble de nos réflectomètres imparfaits par un système équivalent consti- mesure
tué de réflectomètres parfaits et d’une boite noire fictive, appelée Compensateur d’Erreur, que
l’on interpose entre ces réflectomètres parfaits et le DUT (voir F IG . III.3.4).
Le Compensateur d’Erreur a pour rôle de prendre à son compte toutes les imperfections de
tous les éléments présents dans la chaîne de mesure. Sa matrice de paramètres S, [e] est donc une
matrice 4 × 4 comportant a priori seize termes complexes indépendants, et ce pour chacune des
fréquences à laquelle l’analyseur de réseau doit être calibré.
e 00 e 01 e 02 e 03
e
10 e 11 e 12 e 13
[e] = . (III.3.2)
e 20 e 21 e 22 e 23
e 30 e 31 e 32 e 33
Bien que d’un point de vue théorique ceci fonctionne parfaitement, on préfère analyser les
termes correctifs successivement dans les deux situations de mesure : direct et inverse.
Considérons la situation réelle de la mesure dans le sens direct, comme elle est décrite
F IG . III.3.5. Alors une simplification apparaît par l’élimination du port a 3 dont la mesure est
inutile. Il ne reste de fait ici que 3 ports de mesure. On a alors tracé sur la F IG . III.3.5 des flèches Table des matières
qui représentent les transferts d’amplitudes entre les différentes ondes. Par exemple e 10 donne le Concepts
transfert du port 0 au port 1 en signifiant implicitement que la contribution à b 1 de la part du Noms
Bibliographie
port 0 est e 10 a0 4 . En conséquence, si [S A ] est la matrice du DUT, la transmission directe d’ampli-
tude du port 0 au port 3 à travers le DUT vaut e 10 e 32 S 11 A . . . mais sans oublier qu’il existe aussi
Exemples
4 Il s’agit là de la technique du graphe de fluence qui ne sera pas plus développée ici et pour lequel le lecteur est
Exercices
renvoyé aux références [2] et [5]. Documents
79 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
Correction
6 6
a0 b0 vectorielle de la
mesure
@
I
@
@
R
@
I
@
@
@
R
@ port 1
Interféromètres Imparfaits
@
I
@
@ I
@
@
@
R
@ port 2
R
@
@
@
a3 b3
6 6
a0
?
b0
?
a0 a1
@
I - -
b0
I
@
@
@
R
@ @
@
R
@ b1
Compensateur
Interféromètres Parfaits
d’erreur
a3 a 2-
@
I
@
@
R
@
@
I
@
@
R
@ - Table des matières
b3 b2 Concepts
Noms
a3 b3 Bibliographie
? ?
Exemples
Exercices
F IG . III.3.4 – Modèle de la correction vectorielle Documents
ÎÎ 80 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
Correction
vectorielle de la
mesure
6 6 Compensateur
a0 b0 d’erreur
port port
I
@ 0 1
I
@
@
@
R
@
@
@
R
@ e 10 -
e 01 -
Interféromètres e 00 e 11
e 30 DUT
parfaits
e-
22
?
@
I e 32
@
@
R
@
port port
3 2
b3
? Table des matières
Concepts
Noms
F IG . III.3.5 – Configuration de la mesure dans le sens direct. Bibliographie
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 81 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
une contribution à b 3 qui est liée au couplage entre les ports 0 et 3 par e 30 . Correction
Seules 7 flèches sont tracées sur la F IG . III.3.5, délaissant ainsi un grand nombre de couplages vectorielle de la
possibles entre les différents ports. Il est cependant facile de voir que tous ces termes doivent mesure
être négligés car ils correspondent pratiquement à des couplages (( impossibles )) entre des élé-
ments qui sont physiquement très éloignés. Par exemple les deux termes e 21 et e 12 correspondent
de fait au couplage entre les deux câbles de mesure coaxiaux de l’analyseur de réseau. Ceux-ci
étant de toute évidence blindées, leur couplage mutuel n’est pas mesurable et est complètement
négligeable.
De 16 éléments d’une matrice d’erreur complexe 4 × 4, nous nous sommes ramenés à 7 va-
leurs significatives seulement. On peut alors voir que les termes liés à la réponse en fréquence
du système, e 10 , e 01 et e 32 n’interviennent jamais seuls et que les connaissances des produits
e 10 e 01 et e 10 e 32 sont les seules réellement utiles. En conséquence, et pour chaque sens de mesure,
6 termes complexes sont nécessaires pour caractériser complètement l’octopôle compensateur
d’erreur, [e].
Comme les deux sens de mesures, direct et inverse, sont nécessaires pour la détermination
complète de la matrice [S A ] d’un quadripôle inconnu. La TAB. III.2 détaille l’ensemble de ces
paramètres en leur donnant leur origine physique, les e i0 j étant relatifs à la mesure dans le sens
inverse.
Table des matières
TAB. III.2 – Termes significatifs du compensateur d’erreur Concepts
direct inverse Noms
0 0 Bibliographie
adaptation des ports e 11 , e 22 e 22 , e 11
0
directivité e 00 e 33
0 0 0 0
réponse en fréquence (e 10 e 01 ), (e 10 e 32 ) (e 23 e 32 ), (e 23 e 01 ) Exemples
0 Exercices
couplage parasite e 30 e 03
Documents
ÎÎ 82 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
Finalement il est alors aisé de voir que les paramètres S i j M mesurés sur les coupleurs parfaits Correction
sont alors fonction des paramètres S i j A vrais du quadripôle inconnu et des 12 termes d’erreur vectorielle de la
définis TAB. III.2. Puisqu’il s’agit d’un système bien conditionné de quatre équations à quatre in- mesure
connues, il admet une solution qui permet de remonter aux S i j A grâce aux É QS . (III.3.3)–(III.3.7)
suivantes
0 ¶
1 S 21M − e 30 S 22M − e 33
µ ¶· µ ¸
¡ 0 ¢
S 21 A = 1+ e 22 − e 22 , (III.3.3)
∆ e 10 e 32 0
e 23 0
e 32
0
1 S 11M − e 00 S 22M − e 33
µ ¶µ ¶
0
S 11 A = 1+ e 22
∆ e 10 e 01 0
e 23 0
e 32
0
e 22 S 21M − e 30 S 12M − e 03
µ ¶µ ¶
− , (III.3.4)
∆ e 10 e 32 0
e 23 0
e 01
0 ¶·
1 S 12M − e 03 S 11M − e 00 ¡
µ µ ¶ ¸
0
¢
S 12 A = 1+ e 11 − e 11 , (III.3.5)
∆ 0
e 23 0
e 01 e 10 e 01
0 ¶µ
1 S 22M − e 33 S 11M − e 00
µ ¶
S 22 A = 1 + e 11 Table des matières
∆ 0
e 23 0
e 32 e 10 e 01 Concepts
0
e 0 S 21M − e 30 S 12M − e 03 Noms
µ ¶ µ ¶
− 11 , (III.3.6) Bibliographie
∆ e 10 e 32 0
e 23 0
e 01
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 83 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
avec Correction
µ
S 11M − e 00
¶µ
S 22M − e 33 0 ¶ vectorielle de la
0
∆ = 1+ e 11 1 + 0 0 e 22 mesure
e 10 e 01 e 23 e 32
0 ¶
S 21M − e 30 S 12M − e 03
µ ¶µ
0
− 0 0 e 22 e 11 . (III.3.7)
e 10 e 32 e 23 e 01
La lourdeur de ces équations est certaine mais c’est la solution employée par tous les analy-
seurs de réseau vectoriels pour corriger leurs imperfections propres. Un aspect crucial est donc
la connaissance des douze termes d’erreurs qui sont déterminés par la procédure de calibration.
Le corollaire évident est que si les termes d’erreurs sont mal déterminés, soit parce que l’opéra-
teur n’a pas procédé correctement, soit parce que les étalons de calibrations sont détériorés, la
procédure de correction sera fausse et les S i j A très éloignés des vraies valeurs.
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 84
Î précédent section N
Calibration de
Le but de la Calibration est de déterminer, pour chacune des fréquences à laquelle l’analyseur l’analyseur de
doit être calibré, les douze termes d’erreur complexes de la TAB. III.2. La procédure de calibration réseau
standard utilise alors des étalons de coefficients de réflexion — charge 50 Ω, Court-Circuit, Circuit
Ouvert — que l’on connecte successivement à chacun des Ports de l’analyseur de réseau.
En pratique il faut souligner l’impossibilité de réaliser un Circuit Ouvert parfait en très haute
fréquence. En effet toute interruption de ligne engendre une capacité d’extrémité qui rend le cir-
cuit ouvert non parfait. L’étalon de calibration (( Circuit Ouvert )) sera donc en fait une capacité
de très faible valeur réalisée par l’interruption de l’âme d’un câble coaxial hyperfréquence — mais
pas du conducteur externe ! —. Dans ces conditions il existe des modèles très précis et valables de
la capacité5 qui sont connus de l’analyseur de réseau et lui permettent de connaître à toute fré-
quence le déphasage β présenté en réflexion par cet étalon de coefficient de réflexion exp(− j β).
La TAB. III.3 résume la procédure de calibration et donne les coefficients de réflexion effecti-
vement mesurés.
L’ensemble des équations de la colonne de gauche de la TAB. III.3 constitue donc un système
de 12 équations à 12 inconnues qui sont nos termes d’erreurs. Il admet donc une solution qui
calibre complètement l’analyseur de réseau.
Notons que pour beaucoup d’appareils le couplage parasite pris en compte par les termes e 30
0
et e 03 est si faible que sa détermination peut être omise.
Table des matières
Lorsque cette procédure est correctement exécutée, l’analyseur de réseau est ainsi complète-
Concepts
ment calibré et peut, par l’intermédiaire des É QS . (III.3.3)–(III.3.7) remonter à la matrice [S] réelle Noms
du DUT. Il est toutefois prudent à la fin d’une calibration de vérifier celle-ci en remesurant les Bibliographie
5 En l’occurrence pour l’étalon (( shielded open )) en APC7 de Hewlett-Packard, C ≈ (0,079 + 4,0 10−23 f 2 ) pF avec f
85 ÏÏ
Î précédent section N
Calibration de
l’analyseur de
réseau
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 86 ÏÏ
Î précédent section N
étalons et en vérifiant que leurs positions sur l’abaque de Smith sont correctes6 . En pratique les Calibration de
causes d’une mauvaise calibration sont assez classiques. La TAB. III.4 les résume. Notez que l’ori- l’analyseur de
gine du problème intitulé “Prises défectueuses” provient du fait que les prises hyperfréquences réseau
sont assez aisément détruites par des serrages trop forts, d’où en pratique l’usage de clefs dyna-
mométriques calibrées et le plus grand soin réclamé auprès de l’opérateur.
En conclusion, il faut juste souligner que si les procédures de calibration et de mesure sont
respectées, l’analyseur de réseau est un réel outil de métrologie7 , essentiellement grâce à l’usage
de la technique de calibration et à l’utilisation de générateurs synthétisés ultra-stables et repro-
ductibles.
Exemples
6 . . . ne pas oublier si l’on mesure le (( Circuit Ouvert )) . . . que ce n’est pas un circuit ouvert mais bien une capacité !
Exercices
7 Les précisions typiques sont meilleures que 0,1 dB sur le module et 1 ˚ sur la phase.
Documents
ÎÎ 87
Î précédent suivant Ï
Chapitre IV
Bruit en hyperfréquence
IV.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89
IV.2 Température & facteur de bruit, chaı̂nage de quadripôles . . . . . . . . . . 90
IV.3 Bruit et impédance de source . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
IV.4 Bruit en hyperfréquence . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 103 Table des matières
Concepts
Noms
Bibliographie
Exemples
Exercices
Documents
88
chapitre N section suivante Ï
IV.1 Introduction
89
Î section précédente chapitre N section suivante Ï
Exemples
Exercices
Documents
90
section N suivant Ï
Température de
Dans une bande de fréquence ∆ f , un corps noir à la température T produit une puissance de bruit
bruit1
N = kB T ∆ f , (IV.2.1)
où k B = 1,38 10−23 J K−1 est la constante de Boltzmann.
Par analogie directe on définit la Température de Bruit d’un (( objet hyperfréquence )) quel-
conque2 comme la température produisant la même puissance de bruit N . Cette température
n’a donc pas lieu d’être identique à la température thermodynamique ambiante.
Si TA est la température d’une résistance par exemple, la puissance de bruit qu’elle introduira
à l’entrée du récepteur sera k B TA ∆ f . Si TR est la température de bruit du récepteur, cela signifie
qu’il ramène à son entrée une puissance de bruit équivalente k B TR ∆ f et donc la puissance de
bruit totale à prendre en compte à l’entrée du récepteur sera k B (TA + TR ) ∆ f .
En réalité pour une antenne directive, la température de bruit sera celle de la cible pointée par
l’antenne ou de son environnement. Si cette cible baigne dans le vide interstellaire, on aura TA =
3 K, si la cible est à la température ambiante à la surface de la terre Tt ≈ 300 K, cette température
sera 100 fois plus grande.
91
Î précédent section N suivant Ï
Facteur de bruit
On définit le Facteur de Bruit d’un (( objet hyperfréquence )) à partir des rapports signaux à
bruit mesurés à l’entrée et à la sortie à la température normalisée T0 = 290 K, soit
S /N |entrée
F= . (IV.2.2)
S /N |sortie
Comme tout (( objet hyperfréquence )) apporte du bruit, ce facteur F est toujours supérieur à
1. En conséquence il est presque toujours exprimé en dB par F dB = 10 log10 (F ).
Notons que si l’on mesure ces rapports signaux à bruit à une température T différente de T0 , on
obtient
TA TA T0 T0 Table des matières
F = 1+ = 1+ = 1+ (F 0 − 1) , (IV.2.4)
T T0 T T Concepts
Noms
3 Par convention pour les amplificateurs, et conformément à la façon usuelle de ramener les sources de bruit phy- Bibliographie
siques à l’entrée des transistors, la température de bruit est considérée comme ramenée à l’entrée, ce qui équivaut
à dire que la puissance de bruit en sortie est Nout = G k B TA ∆ f . Cette méthode permet de décorréler l’origine phy-
sique du bruit ajouté par TA du gain de l’amplificateur, ce qui est plus conforme à l’observation avec les composants Exemples
habituels. Exercices
Documents
92 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
soit un résultat qui peut être légèrement différent de celui de la définition de l’É Q . (IV.2.2). Notons Facteur de bruit
cependant que ceci ne tient que tant que T A reste constant, soit pour des (( objets amplifica-
teurs )) réels que dans une certaine plage de température autour de T . Nonobstant, ceci signifie
que la puissance de bruit Ne0 effectivement présente à l’entrée d’un amplificateur alimenté par
une source à la température T est
Ne0 = k B (T + TA ) ∆ f
= k B T ∆ f + k B T0 (F 0 − 1) ∆ f (IV.2.5)
= k B T0 F 0 ∆ f + k B (T − T0 ) ∆ f .
T
F = 1 + (A − 1) . (IV.2.6) Table des matières
T0
Concepts
Noms
En recombinant ce résultat avec l’É Q . (IV.2.3), il apparaît alors que la température de bruit T A d’un
Bibliographie
atténuateur de constante d’atténuation A à la température T est
TA T Exemples
F = 1+ = 1 + (A − 1) =⇒ T A = T (A − 1) . (IV.2.7) Exercices
T0 T0
Documents
ÎÎ 93 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
Nous retrouvons ici un parfait exemple de la remarque faite lors de la définition de la tempéra- Facteur de bruit
ture de bruit : cette température peut être différente de la température ambiante T . À l’extrême,
l’É Q . (IV.2.7) montre que si A → ∞ alors T A → ∞. Nous pouvons donc préciser ici la définition
de la Température de Bruit : elle correspond à la température du corps noir à placer à l’entrée
d’un composant pour obtenir le même bruit total à la sortie de ce composant en supposant qu’il
n’ajoute pas lui-même de bruit.
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 94
Î précédent section N
Facteur de bruit
Cours : Exemples : de quadripôles
Mesure de Bruit Exemple A.3.1 en cascade
Exemple A.3.2
Exemple A.3.3
Dans la vie hyperfréquence normale, nous travaillons très fréquemment avec des quadripôles
que l’on chaîne pour réaliser des fonctions. La question naturelle est alors de savoir comment se
chaînent eux-mêmes les facteurs de bruit.
F1 T1 G1 F2 T2 G2 Fn Tn Gn
F IG . IV.2.1 – Chaîne de quadripôles connus par leurs facteurs de bruit, leurs gains et leur tempé-
ratures de bruit.
Table des matières
Une chaîne de n quadripôles connus par leur gain G i , leur facteur de bruit F i et/ou leur tem- Concepts
Noms
pérature de bruit Ti est représentée en F IG . IV.2.1. Pour calculer le facteur de bruit de l’ensemble Bibliographie
il suffit de revenir à la définition en calculant le bruit total à la sortie de la chaîne, Nout , qui est
95 ÏÏ
Î précédent section N
Qn
En divisant l’É Q . (IV.2.8) par le gain total i =1 G i et par k B ∆ f on obtient la température de Facteur de bruit
bruit de la chaîne TC de quadripôles
T2 T3 T4 Tn en cascade
TC = T1 + + + +...+
G1 G1 G2 G1 G2 G3 G 1 G 2 . . . G n−1
X n Ti (IV.2.9)
⇐⇒ TC = T1 + Qi −1 .
i =2 j =1 G j
Le passage aux facteurs de bruit est alors immédiat en divisant par T0 la température de nor-
malisation et en utilisant l’É Q . (IV.2.3), il vient
F2 − 1 F3 − 1 F4 − 1 Fn − 1
FC = F1 + + + +...+
G1 G1 G2 G1 G2 G3 G 1 G 2 . . . G n−1
X n Fi − 1 (IV.2.10)
⇐⇒ F C = F 1 + Qi −1 .
i =2 j =1 G j
La conclusion essentielle des É QS . (IV.2.9) & (IV.2.10) est donc que l’on a toujours
intérêt à placer en premier dans une chaîne un quadripôle à faible bruit et à gain
élevé, son gain masquant ainsi le bruit apporté par les étages suivants.
Table des matières
Concepts
Noms
Bibliographie
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 96
Î section précédente chapitre N section suivante Ï
Exemples
Exercices
Documents
97
section N suivant Ï
Facteur de bruit
La représentation usuelle d’un quadripôle linéaire bruyant consiste à le remplacer par un qua- et impédance
dripôle non bruyant, conservant la même matrice [S] auquel on adjoint en entrée une source de de source
tension et une source de courant de bruit corrélées — cf. F IG . IV.3.2 —.
Quadripôle i Quadripôle
bruyant non-bruyant
F IG . IV.3.2 – Modélisation des quadripôles bruyant par leur contrepartie non bruyante affublée
de sources de bruits corrélées à l’entrée.
Il est alors possible de montrer que la caractérisation du bruit par ces deux sources complexes
est équivalente à une caractérisation par 4 paramètres réels
– F mi n , le facteur de bruit minimum du quadripôle ;
– Yopt = G opt + j B opt , l’admittance à présenter à l’entrée du quadripôle pour obtenir le fac-
teur de bruit minimum4 ;
Table des matières
– R n , la résistance équivalente de bruit.
Concepts
La connaissance de l’admittance Y s = G s + j B s présentée à l’entrée du quadripôle et des para- Noms
mètres ci-dessus permet alors de connaître le facteur de bruit par Bibliographie
Rn
F = F mi n + |Y s − Yopt |2 . (IV.3.1) Exemples
Gs
Exercices
4Y
opt étant complexe il inclut avec sa conductance G opt et sa susceptance B opt deux paramètres réels. Documents
98 ÏÏ
section N suivant Ï
Il est bon de mettre immédiatement le doigt sur une confusion liée à la dénomination usuelle Facteur de bruit
pour R n de résistance de équivalente de bruit : l’évolution décrite par l’É Q . (IV.3.1) montre que le et impédance
quadripôle ne fournit en aucun cas la puissance de bruit équivalente à la résistance R n . Celle-ci de source
ne traduit que la vitesse de croissance du facteur de bruit lorsque l’on s’éloigne de la condition de
bruit optimale donnée par Y s = Yopt .
Mathématiquement, l’É Q . (IV.3.1) représente dans l’espace (F,B,G) un hyperboloïde à deux
nappes dont l’une n’est pas physique puisqu’elle correspond aux conductances négatives. En po-
sant Y Z0 = 1+ρ et r n = R n /Z0 et en remarquant que G = 21 Y + Y ? on peut transformer l’É Q . (IV.3.1)
1−ρ ¡ ¢
en
|ρ − ρ opt |2
F = F mi n + 4 r n ¡ , (IV.3.2)
1 − |ρ|2 |1 + ρ opt |2
¢
ce qui n’est pas forcément plus simple mais permet de se ramener dans l’abaque de Smith.
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 99
Î précédent section N
Cercles de bruit
À ce point on utilise l’É Q . (IV.3.2) pour rechercher dans l’abaque de Smith le lieu des points à
facteur de bruit constant. Ceux-ci sont définis par
(F − F mi n ) |1 + ρ opt |2
C (F ) ≡ = Cte. (IV.3.3)
4 rn
Cette condition impose en retour
|ρ − ρ opt |2
C (F ) = , (IV.3.4)
1 − |ρ|2
que l’on peut montrer être équivalente à faire décrire à ρ un cercle dans l’abaque de Smith5 . Ce
cercle aura son centre pointé par le rayon vecteur
ρ opt
OC = , (IV.3.5)
1 + C (F )
et son rayon sera donné par
q
C (F )2 + C (F ) 1 − |ρ opt |2
¡ ¢
R= . (IV.3.6)
1 + C (F )
Ces cercles sont illustrés en F IG . IV.3.3 pour un cas particulier. Il est à noter que cette famille
Table des matières
de cercles est très similaire à celle des cercles à gain constant obtenue pour les quadripôles unila- Concepts
téraux6 . Ces deux familles ne sont toutefois pas identiques et ne coïncident pas en général. Il en Noms
5 Encore une fois nous trouvons un lieu géométrique dans l’abaque de Smith qui est un cercle. Ce n’est pas de l’ob- Bibliographie
session mais bien plutôt une sorte de magie !
6 Bien que je n’en ai pas parlé, il est possible d’étendre cette notion de cercles à gain constant aux quadripôles non
Exemples
unilatéraux. Bien qu’ils aient été très utilisés pour la conception des amplificateurs ce n’est plus aussi vrai aujourd’hui Exercices
depuis l’émergence de programmes informatiques évolués dédiés aux hyperfréquences. Documents
100 ÏÏ
Î précédent section N
Cercles de bruit
1,5 dB
2 dB
3 dB
4 dB
5 dB
6 dB
F IG . IV.3.3 – Cercles à facteur de bruit constant d’un quadripôle dont les paramètres de bruit sont :
Table des matières
F mi n = 1,5 dB, ρ opt = 0,575 ∠ 138 ˚, et R n = 20 Ω. Notons que l’usage veut que l’on donne R n ici Concepts
alors que c’est r n = R n /(50 Ω) qui apparaît dans l’É Q . (IV.3.2). Les cercles sont tracés pour les Noms
valeurs entières de F en dB et le point de bruit minimal est pointé dans l’abaque. Bibliographie
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 101 ÏÏ
Î précédent section N
découle que la réalisation d’un amplificateur faible bruit devra faire appel à des compromis entre Cercles de bruit
le minimum de bruit et le maximum de gain, compromis qu’il peut être astucieux de régler en
première approximation par une minimisation du facteur de mérite M . Chaque cas n’en reste pas
moins un cas particulier et le savoir faire de l’ingénieur associé aux techniques de minimisations
numériques sont les seuls moyens d’extraire la quintessence d’un composant simultanément en
bruit et en gain.
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 102
Î section précédente chapitre N
Exemples
Exercices
Documents
103
section N suivant Ï
Mesure du
Cours : facteur de bruit
Mesure de Puissance
Chaı̂nage des Facteurs de Bruit
Paramètres de Bruit
Le principe de la mesure du facteur de bruit repose sur l’observation que le bruit sortant d’un
quadripôle, N , est une fonction linéaire de la température T de la source placée à son entrée. En
effet, pour une température de source idéalement nulle T = 0 K, le bruit mesuré à la sortie sera
uniquement le bruit propre du quadripôle, alors que pour une température non nulle, ce bruit
mesuré à la sortie sera la combinaison du bruit propre du quadripôle et du bruit de la source qu’il
aura amplifié. Autrement dit, en utilisant l’É Q . (IV.2.5) et en supposant que la source à l’entrée du
quadripôle est successivement aux températures TL et TH , on mesurera
NL = k B T0 F ∆ f + k B (TL − T0 ) ∆ f
(IV.4.1)
NH = k B T0 F ∆ f + k B (TH − T0 ) ∆ f .
Il suffit alors de poser γ = NH /NL , le rapport des puissances mesurées à la sortie pour obtenir
Table des matières
TH − T0 TL − T0
µ ¶
1
F= −γ , (IV.4.2) Concepts
γ−1 T0 T0 Noms
ce qui permet donc la mesure du facteur de bruit. Si de plus l’une des températures, par exemple Bibliographie
TL est choisie identique à T0 , l’É Q . (IV.4.2) se simplifie en
Exemples
1 TH − T0 Exercices
F= . (IV.4.3)
γ − 1 T0 Documents
104 ÏÏ
section N suivant Ï
En pratique on utilise une diode de bruit7 comme générateur capable de fonctionner à deux Mesure du
températures. Diode éteinte, elle se comporte comme une charge adaptée à la température am- facteur de bruit
biante, usuellement T0 . Diode allumée, elle fournit un bruit blanc en excès important correspon-
dant à une température TH élevée. Le fabriquant de source de bruit la caractérise par son ENR,
— (( Excess Noise Ratio )) — le rapport de bruit en excès qui est défini par
TH − T0
ENR = , (IV.4.4)
T0
et est très souvent spécifié en dB. Une valeur typique est ENR = 15 dB.
Un synoptique d’un banc de mesure de bruit est donné sur la F IG . IV.4.4. En fait il ne s’agit
là que d’un schéma de principe car en se remémorant que le fonctionnement d’un mélangeur
est basé sur la non-linéarité de la caractéristique des diodes, cela ne peut conduire qu’à une at-
ténuation notable du signal qui se traduira d’après l’É Q . (A.3.1) par un fort facteur de bruit. En
se référant alors à la formule de cascadage, le facteur de bruit de la partie détection — mélan-
geur & amplificateur en fréquence intermédiaire — sera alors très mauvais. Dans la pratique on
(( masque )) donc toujours le très mauvais facteur de bruit des mélangeurs par un amplificateur
faible bruit inséré devant.
Notons en pratique qu’à présent toute la chaîne de détection est fréquemment regroupée
dans un appareil unique qui fournit directement F à partir de la connaissance de l’ENR de la Table des matières
source de bruit et de l’É Q . (IV.4.2). Il prend ainsi en compte la correction à effectuer pour une Concepts
mesure réalisée à une température autre que l’ambiante. Noms
Bibliographie
Exemples
Exercices
7 Il s’agit d’une diode Zener.
Documents
ÎÎ 105 ÏÏ
section N suivant Ï
Mesure du
facteur de bruit
HF 30 MHz
Diode de Amplificateur
Mélangeur
bruit FI
Quadripôle Mesure de
à mesurer puissance
Oscillateur
local
F IG . IV.4.4 – Schéma synoptique d’un banc de mesure de bruit. Table des matières
Concepts
Noms
Bibliographie
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 106
Î précédent section N
Mesure des
Cours : paramètres de
Mesure de Bruit bruit
La mesure des paramètres de bruit est une extension de la mesure de facteur de bruit exposé
précédemment. À partir de l’É Q . (IV.3.1), il est facile de voir que si l’on réalise de nombreuses
mesures de F pour des adaptations d’entrée différentes, il doit être possible de remonter aux 4
paramètres de bruit8 .
Au-delà de ce principe général, cela nécessite obligatoirement de modifier le schéma de prin-
cipe de l’expérience pour présenter au DUT une admittance variable en entrée. Alors chaque cas
expérimental devient un cas particulier et par exemple pour mesurer les paramètres de bruit d’un
transistor un schéma tel celui de la F IG . IV.4.5 est utilisé. On notera, par rapport à la configura-
tion précédente — F IG . IV.4.4 — une plus grande complexité apportée par la nécessité d’inclure
les (( Tés )) nécessaires à la polarisation du transistor, les isolateurs pour éviter les ondes station-
naires liées aux désadaptations et les adaptateurs9 chargés de modifier les impédances d’entrée
et de sortie vus par le transistor10 .
Les meilleures méthodes actuellement développées consistent à faire de nombreuses mesures
8 Comme il y a 4 paramètres à déterminer, il est clair qu’il faudra impérativement au moins 4 mesures dis-
Table des matières
tinctes. . . sauf si l’opérateur est capable de trouver l’adaptation optimale Yopt par tâtonnement, auquel cas une se-
Concepts
conde mesure est alors suffisante pour déterminer l’ensemble des 4 paramètres de bruit.
9 Ces adaptateurs fonctionnent en ramenant un court-circuit capacitif sur l’âme du coaxial en deux points séparés. Noms
Bibliographie
En quelque sorte il s’agit d’un double (( stub )) compact qui est théoriquement sans pertes.
10 On modifie l’impédance vu à la sortie du transistor pour en extraire le maximum de gain. Ceci contribue aussi à
limiter les ondes stationnaires entre la sortie du transistor et l’entrée de la chaîne de mesure. Exemples
Exercices
Documents
107 ÏÏ
Î précédent section N
pour des points d’adaptations variés et calibrés par ailleurs à l’analyseur de réseau11 , puis à dé- Mesure des
terminer ensuite les meilleurs 4 paramètres par une régression linéaire sur l’É Q . (IV.3.1). paramètres de
bruit
HF 30 MHz
Diode de Transistor Amplificateur
Adaptateur Adaptateur Mélangeur
bruit à mesurer FI
Tés de Mesure de
Isolateur Isolateur
polarisation puissance
Oscillateur
local
F IG . IV.4.5 – Schéma synoptique d’un banc de mesure des paramètres de bruit d’un transistor.
11 Il faut cependant impérativement éliminer les cas où ces points d’adaptations pénètrent dans les cercles de stabilité
Exemples
du composant, auquel cas celui-ci se mettrait à osciller faussant complètement la mesure de puissance réalisée en bout Exercices
de chaîne. Documents
ÎÎ 108
Î précédent suivant Ï
Chapitre V
Antennes
Exemples
Exercices
Documents
109
chapitre N section suivante Ï
V.1 Généralités
Les Antennes sont omniprésentes dans notre vie quotidienne. Radiodiffusion, télévision par
voie hertzienne ou par satellite, télécommunications professionnelles et mobiles, radars, . . . sont
les exemples les plus courants où interviennent des types variés d’antennes comme les Antennes
Filaires, l’Antenne Parabolique, l’Antenne Yagi, le Cornet, le Réseau de Dipôles. . . (( Dans toutes ces
applications, l’antenne désigne ce composant indispensable au rayonnement et à la captation des
ondes )) 1 . De fait ces deux fonctions d’émission et de réception sont très étroitement liées et c’est
l’équipement électronique auquel est connecté l’antenne qui définit pratiquement la fonction.
(( Dans sa finalité, le rayonnement d’une antenne se ramène à un problème, plus banal, d’éclai-
rage. Selon l’application considérée, on peut rechercher une illumination aussi uniforme que
possible de l’espace environnant, ou encore un éclairage très localisé d’une partie de cet es-
pace. De telles préoccupations existent dans le domaine des antennes, et une première classi-
fication, d’ordre fonctionnelle, permet de distinguer les antennes peu directives des antennes
directives. Les antennes peu directives sont utilisées en l’absence d’une localisation fixe et/ou
connue par avance des correspondants, émission de radio ou de télévision, téléphonie mobile,
Table des matières
. . . Au contraire, les antennes directives le sont dans des liaisons dites point-à-point, établies avec Concepts
un interlocuteur privilégié dont la position est, de préférence, connue a priori — faisceaux hert- Noms
ziens, relais spatiaux, télévision par satellite —. En dépit de propriétés spécifiques bien particu- Bibliographie
lières, les différentes antennes n’échappent guère à cette règle simple selon laquelle la directivité
est d’autant plus élevée que leurs dimensions sont grandes par rapport à la longueur d’onde. Dès Exemples
Exercices
1 Cette phrase — et les suivantes placées entre guillemets — est reprise intégralement de [3].
Documents
110 ÏÏ
chapitre N section suivante Ï
lors, on comprend mieux l’affectation des ondes longues aux applications pour lesquelles la di-
rectivité n’est pas essentielle et, inversement, la recherche des courtes longueurs d’onde lorsque,
par souci d’économie ou de discrétion, une certaine directivité est souhaitable. ))
Le champ E ~ , rayonné à grande distance r , dans la direction ~
u , par une antenne s’exprime en
~
fonction de la caractéristique vectorielle du rayonnement F , liée à la structure de l’antenne. Ce
champ décroît comme l’inverse de la distance r . En régime harmonique cela s’écrit
À grande distance et dans le vide — ou dans l’air en première approximation — qui sont les
seuls cas pratiques que nous considérerons, les antennes émettent alors une onde plane, donc
µ0
r
~ (r,~
E ~ (r,~
u ) = ηH u) ∧ ~
u, où η = ≈ 377 Ω. (V.1.2)
²0
En module cela donne E = ηH et comme une onde plane transporte une densité de puissance
σ = E H /2, on a
E (r,~ u ) E (r,~
u )H (r,~ u )2 1 2
σ(r,~
u) = = = ~ (~
|F u )| . (V.1.3)
2 2η 2ηr 2
Table des matières
Concepts
Noms
Bibliographie
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 111
Î section précédente chapitre N section suivante Ï
Exemples
Exercices
Documents
112
section N suivant Ï
Le dipôle
En utilisant la loi de Biot et Savart on peut calculer le Champ à Grande Distance d’un élément émetteur
de courant i = I 0 exp( j ωt ). En supposant l ¿ λ et avec les conventions de la F IG . V.2.1, on obtient
ηI 0 l sin θ
~=
E exp( j ω(t − r /c))~
uθ
2λr (V.2.1)
I l sin θ
~= 0
H exp( j ω(t − r /c))~uφ .
2λr
ur
z
θ uφ
uθ
l i
y
x
φ
113 ÏÏ
section N suivant Ï
explique que les lignes, en particulier les lignes ouvertes, soient limitées en fréquence d’utilisation Le dipôle
à cause de la perte d’énergie par rayonnement. émetteur
Le champ électrique émis présente une dépendance avec l’angle d’observation θ de la forme
f (θ) = sin θ. Cette fonction est appelée la Fonction Caractéristique de l’antenne. On la trace dans
un plan contenant le doublet en traçant en coordonnées polaires la fonction paramétrée ρ = f (θ).
En fait, l’antenne ayant une symétrie de révolution autour de l’axe du fil, le volume décrit dans
l’espace est un tore comme montré F IG . V.2.2.
Tous ces résultats ne sont valables que si l ¿ λ, approximation du doublet de Hertz,
et que si l’amplitude I 0 du courant est constante ou lentement variable comparée à
ω. La puissance émise dépend de la direction θ visée, ce qu’en pratique on appelle le
Diagramme de Rayonnement. Ce dernier est caractérisé par le carré de f (θ).
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 114 ÏÏ
section N suivant Ï
Le dipôle
émetteur
1 1
0.5
0
- 0.5
0.5 -1
1
0.5
-1 - 0.5 0.5 1 0
- 0.5
- 0.5 -1
- ˚1
- 0.5
0
0.5
-1 1 Table des matières
Concepts
F IG . V.2.2 – Fonction caractéristique du dipôle en 2D et 3D Noms
Bibliographie
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 115
Î précédent section N suivant Ï
L’antenne λ/2
Exercices : Cours :
Exercice B.1.7 Champ du Dipôle
Champ des Antennes k λ2
λ
Résistance de l’Antenne 2
Gain des Antennes Simples
Pour calculer le champ total rayonné dans la direction θ par un fil conducteur de longueur
quelconque parcouru par un courant I (z), il faut additionner les contributions de chaque élé-
ment d z en tenant compte des différences de marche z cos θ qui introduisent des déphasages
ψ = 2πλ z cos θ comme montré F IG . V.2.3. A contrario, on peut aisément négliger dans le module
l’écart de distance sous lequel on voit deux éléments de courant séparés d’une distance z puisque
l’on ne considère que le champ lointain.
En utilisant le résultat du dipôle on écrit le champ émis par un élément de courant de lon-
gueur d z à l’abscisse z et parcouru par le courant I (z), le point O étant considéré comme l’origine
des phases, conformément à la définition préalablement donnée pour ψ
116 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
z L’antenne λ/2
θ
dz
r
O
dz y
z cos θ
et malgré la beauté de la formule, il est impossible de poursuivre plus avant sans connaître la
répartition du courant dans l’antenne.
Il existe cependant des situations particulières où l’on connaît très bien cette répartition du
courant : l’antenne se comportant comme une ligne ouverte, il y aura un nœud de courant à
l’extrémité. De plus si la longueur est λ2 , elle résonnera sur sa fréquence propre avec un ventre au
centre. De même nous déduirons facilement les formes de courant des antennes dont la longueur Table des matières
physique est k λ2 , avec k entier. Concepts
Pour l’antenne λ2 on a I (z) = I 0 cos(2πz/λ), il en découle Noms
Bibliographie
η sin θ
Z + λ/4 µ
2πz
¶ µ
2πz cos θ
¶
E= I 0 cos exp j d z. (V.2.4) Exemples
2λr − λ/4 λ λ
Exercices
Documents
ÎÎ 117 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
L’antenne λ/2
λ/2 λ λ
3 /2
λ
F IG . V.2.4 – Quelques antennes multiple de 2 et leur distribution de courant associée.
Si l’on utilise
exp( j (2πz cos θ)/λ) = cos((2πz cos θ)/λ) + j sin((2πz cos θ)/λ),
et que l’on ne garde que la partie réelle de l’É Q . (V.2.4) qui est la seule physique, le problème se
ramène à calculer l’intégrale Table des matières
Concepts
+λ/4 2πz cos θ
µ ¶ µ ¶
2πz
Z
Noms
A= cos cos d z. (V.2.5) Bibliographie
− λ/4 λ λ
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 118 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
cos( π2 cos θ)
f (θ) = . (V.2.7)
sin θ
Cette dernière fonction est représentée F IG V.2.5. Table des matières
Concepts
Noms
Bibliographie
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 119 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
L’antenne λ/2
1 1
0.5
0
- 0.5
0.5 -1
1
0.5
-1 - 0.5 0.5 1 0
- 0.5
- 0.5 -1
-1
- 0.5
0
0.5
-1 1
Table des matières
Concepts
λ
F IG . V.2.5 – Fonction caractéristique de l’antenne 2 en 2D et en 3D Noms
Bibliographie
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 120
Î précédent section N
Antennes kλ/2
Cours :
λ
Champ de l’Antenne 2
cos(k π2 cos θ)
f 1 (θ) = , si k est impair,
sin θ (V.2.8)
sin(k π2 cos θ)
f 2 (θ) = , si k est pair.
sin θ
Exemples
Exercices
Documents
121 ÏÏ
Î précédent section N
Antennes kλ/2
1.5 1
0
1 -1
0.5 1
- 0.5 -1
-1
-1
0
- 1.5 1
Table des matières
Concepts
F IG . V.2.6 – Fonction caractéristique de l’antenne 3 λ2 en deux et trois dimensions Noms
Bibliographie
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 122 ÏÏ
Î précédent section N
Antennes kλ/2
2 2
1 1
-2 -1 1 2 -2 -1 1 2
-1 -1
-2 -2
Table des matières
Concepts
F IG . V.2.7 – Fonctions caractéristiques des antennes 7λ/2 et 8 λ2 en deux dimensions Noms
Bibliographie
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 123
Î section précédente chapitre N section suivante Ï
Exemples
Exercices
Documents
124
section N suivant Ï
Le dipôle
Exercices : Cours : émetteur
Exercice B.1.8 λ
Champ de l’Antenne 2
Antenne Parabolique
Comme nous l’avons vu dans les généralités, une antenne rayonne de l’énergie sous forme
d’une puissance réelle. Elle se comporte donc vis-à-vis du générateur comme une résistance.
Cette résistance sera appelée la Résistance de Rayonnement de l’antenne, et nous allons la
calculer dans quelques cas simples.
θ
d
θ dS
l i
y
x
φ d φ
Table des matières
Concepts
En Champ Lointain et si l’on considère le petit élément de surface d S obtenu en balayant les
Noms
Bibliographie
Exemples
Exercices
Documents
125 ÏÏ
section N suivant Ï
πηI 02 l 2
P= . (V.3.3)
3λ2
Cette puissance rayonnée est prélevée sur la source et est proportionnelle à I 02 . L’antenne se com-
R I 02 Table des matières
porte donc comme une résistance R telle que P = 2 . Cette résistance est appelée Résistance de Concepts
Rayonnement et vaut dans le cas du dipôle Noms
Bibliographie
2πηl 2
R= . (V.3.4)
3λ2 Exemples
Exercices
Par exemple si l = 0,1 λ, on trouve R ≈ 8 Ω.
Documents
ÎÎ 126
Î précédent section N
Antenne λ/2
Cours :
λ
Champ de l’Antenne 2
Gain des Antennes Simples
On peut aisément reconduire le même calcul avec l’antenne λ/2 alimentée au centre, c’est à
dire au ventre du courant. Alors grâce à l’É Q . (V.2.6), on obtient
ηI 02 cos2 π2 cos θ
¡ ¢
dP = d S, (V.3.5)
8π2 r 2 sin2 θ
donc ¡π
ηI 02 π cos2 cos θ
¢
Z Z 2π
2
P= dθ d φ. (V.3.6)
8π2 0 sin θ 0
Bien que simple, le problème conduit à une intégrale pour le moins complexe2 , un moyen simple
est de résoudre numériquement, on trouve
cos2 π2 cos θ
Z π ¡ ¢
d θ ≈ 1,2188. (V.3.7)
0 sin θ
Table des matières
Alors R ≈ 73 Ω . . . d’où la normalisation à 75 Ω des antennes de télévision en France qui provient Concepts
historiquement de l’usage intensif des dipôles λ2 . Noms
Bibliographie
2 π
2 En fait, il est possible de trouver une primitive de cos 2 cos θ
¡ ¢
θ
qui peut s’écrire sous la forme
Ci(π(1+cos θ))−Ci(π(1−cos θ)) ln(sin(θ/2))−ln(cos(θ/2)) R cossin
z
4 + 2 avec Ci(z) = z d z. Ce résultat symbolique m’a été fourni Exemples
par Mathematica, logiciel de calcul symbolique, et quoique joli il est parfaitement impraticable. D’ailleurs vous ne le Exercices
trouverez dans aucun livre ! Documents
127 ÏÏ
Î précédent section N
Si à présent on alimente l’antenne à une distance z de son milieu, le courant à ce point sera Antenne λ/2
I (z) = I 0 cos 2πz
¡ ¢
λ , et c’est bien ce courant qui sera débité par la source. Alors la résistance de
rayonnement modifiée R 0 sera donnée par
I (z)2 2P 73 Ω
R0 =P ⇒ R0 = ¢≈ ¢. (V.3.8)
I 02 cos2 2πz cos2 2πz
¡ ¡
2 λ λ
Il s’agit là d’un moyen simple de faire varier la résistance de rayonnement d’une antenne pour
l’adapter à la ligne d’alimentation.
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 128
Î section précédente chapitre N section suivante Ï
Exemples
Exercices
Documents
129
section N suivant Ï
Définition
Cours :
Lien Gain–Résistance d’une Antenne
Le Gain d’une Antenne est le paramètre important relatif aux antennes directives. On le définit
par le rapport de la puissance émise dans la direction du lobe principal à la puissance qui serait
émise par une Antenne Omnidirectionnelle3 consommant la même puissance à la source.
Autrement dit, considérons une antenne isotrope rayonnant à la distance r le même champ
que le champ maximum de l’antenne étudiée — sous-entendu, dans la direction du lobe principal
du diagramme de rayonnement —. Si P 0 est la puissance rayonnée par cette antenne isotrope et
si P est la puissance rayonnée par l’antenne étudiée dans la direction du lobe principal alors le
gain g s’écrit
P0 P0
µ ¶
g= , soit encore en dB, G = 10 log . (V.4.1)
P P
Pour une antenne quelconque dont le champ électrique émis s’écrit
A0
E (r,θ,φ) = f (θ,φ), (V.4.2)
r
3 Une telle antenne n’existe pas dans la réalité à cause de la nature vectorielle des ondes électromagnétiques. Table des matières
Concepts
Noms
Bibliographie
Exemples
Exercices
Documents
130 ÏÏ
section N suivant Ï
avec f (θ,φ) la fonction caractéristique de l’antenne 4 , la puissance totale rayonnée s’écrit Définition
1
Z
Pt = E2 dS
2η S
(V.4.3)
A2
Z
= 0 f 2 (θ,φ) sin θ d θ d φ.
2η S
A 20 2
2πA 20
P0 = 4πr = . (V.4.4)
2ηr 2 η
ÎÎ 131
Î précédent section N suivant Ï
Cas des
Cours : antennes
λ
Champ de l’Antenne 2 simples
λ
Résistance de l’Antenne 2
Considérons d’abord le dipôle. De l’É Q . (V.2.1) donnant le champ émis, on déduit la Fonction
Caractéristique f (θ) = sin θ, au sens défini ci-dessus. En appliquant l’É Q . (V.4.5), il vient
4π 4π
g=R = R 2π Rπ
S sin
3
θ dθ dφ 0 d φ 0 sin3 θ d θ
(V.4.6)
2
⇐⇒ g = = 1,5, soit G = 1,76 dB.
4/3
Considérons à présent l’antenne λ2 . Le champ émis atteint sa valeur maximale pour θ = π/2,
la fonction caractéristique au sens défini ci-dessus est bien donnée par l’É Q . (V.2.7), alors
¡π #−1
π cos2 2 cos θ
"Z ¢
4π
g=R R π cos2 ¡ π2 cos θ¢ =2 dθ
d
2π
φ d θ 0 sin θ
0 0 sin θ (V.4.7) Table des matières
2 Concepts
⇐⇒ g ≈ ≈ 1,64, soit G = 2,15 dB. Noms
1,2188
Bibliographie
Si on connaît le gain d’une antenne et la puissance totale rayonnée, il est facile de
déduire le champ émis dans le qlobe principal à une distance quelconque. En effet, Exemples
A 20 ηg P p Exercices
P 0 = g P = η 2π, donc A 0 = 2π ≈ 60g P . Si on cherche la valeur efficace du Documents
132 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
p
champ à la distance
p r dans le lobe principal, il suffit alors de diviser A 0 /r par 2 Cas des
30g P
et donc E e f f ≈ r . antennes
simples
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 133
Î précédent section N
Relation entre
Cours : gain d’une
Gain d’une Antenne antenne et
résistance de
rayonnement
Dans le cas où l’antenne n’a pas de pertes propres, par exemple pour une antenne filaire dont
la résistance du brin est négligeable, on peut écrire une relation simple entre la résistance de
rayonnement et le gain. Pour cela, on repart de la forme générale du champ généré par une an-
tenne de l’É Q . (V.4.2) et on écrit l’élément de puissance d P qui traverse l’élément de surface d S
comme
E2 A2
dP = d S = 0 f 2 (θ,φ) sin θ d θ d φ. (V.4.8)
2η 2η
La puissance totale à travers tout l’espace est donc
A 20
Z Z
P= dP = f 2 (θ,φ) sin θ d θ d φ. (V.4.9)
S 2η S
R I 02 η
Z
f 2 (θ,φ) sin θ d θ d φ = , (V.4.10) Table des matières
S A 20 Concepts
Noms
ce qui, en reportant dans l’expression du gain, donne Bibliographie
4πA 20
g= . (V.4.11) Exemples
R I 02 η Exercices
Documents
134
Î section précédente chapitre N section suivante Ï
Exemples
Exercices
Documents
135
section N suivant Ï
Description
L’Antenne Parabolique fait plutôt partie d’un autre groupe d’antennes que l’on pourrait qua-
lifier de projecteur d’onde. Son mode de fonctionnement se comprend aisément en utilisant des
analogies avec l’optique.
Une antenne parabolique est constituée de deux éléments
– une source elle-même réalisée au moyen d’une antenne — par exemple un dipôle ou une
antenne λ2 — insérée dans un guide d’onde rectangulaire ayant éventuellement un Cornet
d’adaptation ;
– d’un réflecteur parabolique ayant pour rôle de concentrer les ondes électromagnétiques
sur le dipôle — mode récepteur — ou de concentrer les ondes émises par la source placée
au foyer — mode émetteur —.
Nous n’étudierons pas ici les cornets d’adaptation en extrémité de guide et nous considé-
rerons en première approximation qu’ils remplissent parfaitement leur rôle et captent correcte-
ment la puissance électromagnétique concentrée par le réflecteur.
Exemples
Exercices
Documents
136 ÏÏ
section N suivant Ï
Description
cornet
ψ
O guide
D φ F
M P dipôle
d
F IG . V.5.8 – Représentation schématique d’une antenne parabolique, le cornet émetteur de droite
est placé au foyer F . Table des matières
Concepts
Noms
Bibliographie
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 137
Î précédent section N
Gain et
Considérons la parabole de la F IG . V.5.8, de sommet O, de foyer F , de distance focale OF = d , directivité
et d’ouverture totale D. La rotation de cette parabole autour de son axe engendre un paraboloïde
de révolution. Alors, une onde provenant de F se réfléchie en M et coupe le plan ∆ perpendiculai-
rement en P . Ceci étant vrai pour tout angle φ la parabole transforme donc une onde sphérique
émanant de F en une onde plane. De plus une des propriétés de la parabole est que F M +M P = 2d
pour tous les angles φ. En conséquence toutes les ondes coupant le plan ∆ sont équiphases et on
peut alors considérer la parabole comme un disque émetteur de diamètre D. Comme d’autre part
on peut démontrer que pour toute antenne de ce type, c’est à dire constituée par une Surface
Équiphase d’émission — ou de réception — le rapport entre le gain et la surface est une constante
et vaut g /A = (4π)/λ2 , nous en déduisons que le gain maximal lié au réflecteur parabolique, si la
source placée au foyer éclaire uniformément la surface, est
4π πD 2 πD 2
µ ¶
g max = = . (V.5.1)
λ2 4 λ
D’autre part, la Fonction Caractéristique d’un disque rayonnant est connue et vaut
2 J1 (m)
f (θ) = , (V.5.2)
m
Table des matières
πD Concepts
avec m = λ sin θ, et J1 la Fonction de Bessel d’ordre 1. Cette fonction caractéristique est tracée
Noms
F IG . V.5.9 en fonction de m. Bibliographie
En puissance, le lobe atteint sa largeur à mi-hauteur (-3 dB) lorsque
p Exemples
2 J1 (m) 2
= ⇒ m ≈ 1,6. (V.5.3) Exercices
m 2 Documents
138 ÏÏ
Î précédent section N
Gain et
directivité
1
0.8
0.6
0.4
0.2
5 10 15 20
2 J1 (m)
Table des matières
F IG . V.5.9 – Évolution de f (θ) = m en fonction de m. Concepts
Noms
Bibliographie
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 139 ÏÏ
Î précédent section N
Dans l’approximation des petits angles où sin θ ≈ θ, on en déduit la demi-largeur du lobe par Gain et
πD λ directivité
sin θ ≈ 1,6 ⇒ θ ≈ 0,509 .
λ D
La largeur à mi-hauteur du lobe en ˚ est donc
λ
2θ ≈ × 58 ˚. (V.5.4)
D
Par exemple, pour f = 10 GHz, et D = 2 m, ces formules donnent g max = 43800 et 2 θ = 0,87 ˚. En
pratique ces valeurs sont rarement atteintes à cause du gain de la source primaire placée au point
focal de la parabole qui a son propre diagramme de rayonnement. Le disque correspondant à la
surface d’émission de la parabole n’est donc pas en pratique uniformément éclairé et cela réduit
le gain et augmente la largeur du lobe.
En règle générale il faut réduire d’un facteur voisin de 0,6 le gain maximal donné précédem-
ment pour trouver le gain réel g r . Il existe alors une relation semi-empirique reliant le gain et
la largeur réelle du lobe exprimée en ˚. La largeur réelle est ici identifiée par θr et il ne faut pas
vouloir l’identifier au θ précédent : l’É Q . (V.5.4) n’est en effet plus utilisable car la parabole n’est
plus éclairée uniformément. Ceci revient à dire que le lobe de l’antenne n’est plus décrit par la
fonction caractéristique de l’É Q . (V.5.2).
Table des matières
πD 2
µ ¶
g r ≈ 0,6 × g max = 0,6 Concepts
λ Noms
(V.5.5)
27000 Bibliographie
gr ≈ .
(2 θr )2
Exemples
Avec ces formules corrigées on trouve g r = 26280 et 2 θr = 1,014 ˚ pour les données précé-
Exercices
dentes. Cela se compare bien mieux à l’expérience qui a donné 25000 et 1,05 ˚. Documents
ÎÎ 140
Î section précédente chapitre N
Exemples
Exercices
Documents
141
section N suivant Ï
Utilité
En pratique pour augmenter la directivité des antennes on procède à des groupement d’an-
tennes qui grâce à des phénomènes d’Interférence permettent de sélectionner des zones privilé-
giées d’émission ou de réception. Nous traiterons ici seulement le cas de l’Alignement Unidimen-
sionnel d’antennes identiques, à la fois à cause de la complexité des calculs et du temps réduit
imparti pour ce cours. Cependant dans les grandes lignes, vous imaginerez vous-même les pa-
rallèles possibles en terme de calcul de résistance au rayonnement et de calcul de gain. Une fois
ces données connues, de toute façon, les mêmes procédures que celles que nous allons décrire
peuvent être reproduites pour calculer le champ à une distance donnée, . . .
Plusieurs types d’arrangements sont utilisés :
– Les arrangements utilisant des miroirs qui créent des images électriques des antennes in-
dividuelles type λ/2.
– Les arrangements par alignement d’un grand nombre d’antennes individuelles par exemple
de type λ2 . Si ces antennes sont alimentées en phase on améliore la directivité dans la di-
rection perpendiculaire à l’alignement. Si on déphase linéairement ces éléments l’un par
rapport à l’autre on peut jouer sur l’orientation du diagramme de rayonnement de façon
dynamique — antenne à balayage —.
– Les arrangements mettant en jeu un élément émetteur — ou récepteur — perturbé par des
éléments parasites judicieusement positionnés. Ceci permet un important gain de directi-
Table des matières
vité à moindre frais au prix d’une réduction de la résistance de rayonnement — antenne
Concepts
Yagi utilisée en télévision par exemple —. Noms
Et bien sûr on peut toujours combiner ces diverses solutions, d’où la complexité. . . Bibliographie
Exemples
Exercices
Documents
142
Î précédent section N
Cas de
Le système auquel nous nous intéresserons [4] est décrit F IG . V.6.10 l’alignement
r
ce
tan
dis
la
pà
am
Ch
α
O x
d
143 ÏÏ
Î précédent section N
– une répartition d’intensité liée à leur position dans l’alignement, c’est ce que l’on appelle Cas de
usuellement l’Apodisation5 . l’alignement
La formule générale du champ total d’un Réseau Linéaire peut alors s’écrire
n
A i (α) exp ji φ + 2πd cos (α) ,
X ¡ ¡ ¢¢
E= (V.6.1)
i =1
où A i (α) est une fonction d’amplitude capable de prendre en compte à la fois la répartition d’am-
plitude désirée et le Diagramme de Rayonnement propre à chaque antenne élémentaire. On no-
tera aussi que la dépendance en 1/r du champ des antennes a été omise : cela correspond à tracer
la fonction caractéristique de l’alignement6 sauf si dans la direction où toutes les contributions
vectorielles s’additionnent de façon optimale les coefficients A i (α) ne valent pas aussi l’unité7
Réseau de n éléments omnidirectionnels espacés de λ/4 et alimentés en phase
Dans ce cas nous avons A i (α) = 1, ∀i ∈ [1,n]. L’illustration ci-dessous montre l’évolution du
champ total en fonction du nombre d’éléments dans le réseau. La distance entre deux antennes
est λ/4. Plus n croît plus le diagramme s’affine et plus le nombre de lobes secondaires est im-
portant. Dans ce cas où il n’y a pas de déphasage entre deux antennes adjacentes, le maximum
d’émission se produit à la normale de l’alignement.
5 Il est connu que moins alimenter les extrémités permet une réduction des lobes secondaires d’émission (ou de
réception), les ingénieurs ont développé ces techniques pour optimiser les taux de réjection des lobes secondaires, Table des matières
voir [4] Concepts
6 Rappelons ici que la fonction caractéristique est normée à 1. Noms
7 C’est en particulier le cas où nous prendrons en compte le diagramme de rayonnement de chaque antenne élé- Bibliographie
mentaire.
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 144 ÏÏ
Î précédent section N
Cas de
l’alignement
ÎÎ 145 ÏÏ
Î précédent section N
Cas de
l’alignement
Réseau de 10 éléments λ/2 espacés de λ/4 et alimentés avec un gradient de phase et une
amplitude variable
Table des matières
Introduisons ici une double modification par rapport au cas précédent
Concepts
– chaque antenne est maintenant prise en compte avec son diagramme de rayonnement Noms
propre. En l’occurrence ici les éléments sont des λ/2 alignés sur l’axe du réseau (cas inverse Bibliographie
de celui dessiné au préambule).
– Les différentes antennes sont supposées alimentées avec une répartition de puissance pri- Exemples
vilégiant le centre au détriment des extrémités. Exercices
Documents
ÎÎ 146 ÏÏ
Î précédent section N
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 147 ÏÏ
Î précédent section N
Cas de
l’alignement
1 Centre de
l'alignement
0.8
0.6
0.4
0.2
Extrémités de
l'alignement
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 148 ÏÏ
Î précédent section N
Cas de
l’alignement
Passons à présent au cas où les λ/2 sont orthogonaux à la ligne du réseau. Ceci est réalisé en
posant
cos π2 sin α
¡ ¢
Table des matières
A i (α) = S(i ), (V.6.4) Concepts
cos α Noms
où l’on a toujours Bibliographie
(
0 i ∉ [1,n]
S(i ) = 1 ³ ³
(i −1)π
´´ . (V.6.5)
2 1 + sin n−1 i ∈ [1,n] Exemples
Exercices
Les champs émis par les antennes λ/2 élémentaires du réseau sont alors tracés F IG . V.6.12 Documents
ÎÎ 149 ÏÏ
Î précédent section N
0.4
Centre de
Cas de
l'alignement l’alignement
0.2
Il est clair ici que les antennes n’auront plus de composante d’émission à la normale de l’axe
du réseau. Une telle configuration risque d’être surprenante !8
Alors l’illustration ci-dessous montre que le balayage en φ permet surtout d’atteindre les di-
rections proches de l’axe du réseau a contrario de la géométrie précédente.
8 C’est aussi un cas d’école puisque le couplage entre antennes devient maximal dans ce cas.
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 150 ÏÏ
Î précédent section N
Cas de
l’alignement
Ces quelques illustrations sur les agencements d’antennes démontrent le coté prolifique que
l’on peut attendre de ces méthodes. Elles sont de nos jours intensivement utilisées dans tous les
Table des matières
domaines de longueur d’onde, par exemple en Radioastronomie avec des arrangements d’an-
Concepts
tennes paraboliques tel que cela peut être représenté sur la F IG . V.6.13. Noms
Bibliographie
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 151 ÏÏ
Î précédent section N
Cas de
l’alignement
ÎÎ 152
Î précédent suivant Ï
Annexe A
Exemples
Exemples
Exercices
Documents
153
chapitre N section suivante Ï
A.1 Paramètres S
Exemples
Exercices
Documents
154
section N suivant Ï
Exemple A.1.1
Cours : Gain d’un
Gain Transducique Unilatéral transistor
unilatéral à
500 MHz
À 500 MHz un transistor a pour matrice [S]
µ ¶
0,7∠ − 90 ˚ '0
[S] = . (A.1.1)
2 ∠0 ˚ 0,7∠ − 90 ˚
D’après l’É Q . (II.1.17), le gain maximum est donc de G max = 16, soit 12 dB qui se décomposent
en G 0 = 6 dB, G 1 = G 2 = 3 dB.
Notons que si l’on avait utilisé un générateur et une charge adaptés à la ligne 50 Ω
au lieu d’un système adapté au quadripôle actif on aurait eu ρ 1 = ρ 2 = 0 et donc
G 0 comme seule contribution au gain. Ceci ne correspond bien évidemment pas au
meilleur amplificateur que l’on puisse envisager avec ce transistor ! Il ne faut donc
pas confondre l’adaptation de la source et de la charge à la ligne et l’adaptation de la
source et de la charge au quadripôle.
Exemples
Exercices
Documents
155
Î précédent section N
Exemple A.1.2
Cours : Cercles à gain
Cercles à Gain Constant constant d’un
transistor
unilatéral à
Pour le transistor considéré auparavant de matrice [S]
500 MHz
µ ¶
0,7∠ − 90 ˚ '0
[S] = , (A.1.2)
2 ∠0 ˚ 0,7∠ − 90 ˚
les cercles à gain constant sont tracés sur le diagramme de la F IG . A.1.1 tous les 1 dB d’atténuation
apportés par la désadaptation d’entrée.
Dans ce cas particulier, on a S 22 = S 11 , et donc le diagramme de la F IG . A.1.1 s’applique aussi
en sortie sans avoir à retracer les cercles à gain constant. Sur ce diagramme par exemple nous
avons choisi un point à l’intersection du cercle à -2 dB et du cercle 50 Ω. La valeur de coefficient
de réflexion correspondant est ρ = 0,375+ j 0,48. En supposant que l’on réalise cette adaptation —
par exemple avec un (( stub )) — à la fois à l’entrée et à la sortie — puisque S 22 = S 11 — nous devons
donc d’après l’abaque obtenir un système donnant un gain de 8 dB1 . L’application de la formule
générale du gain transducique de l’É Q . (II.1.16) donne un résultat identique aux incertitudes de
détermination graphique près, G = 7,85 dB .
Table des matières
Concepts
Noms
Bibliographie
Exemples
1 Puisque nous avons 2 dB d’atténuation et entrée et en sortie puisque la matrice [S] de l’É Q . (A.1.1) donne la même
Exercices
famille de cercles à gain constants en entrée et en sortie Documents
156 ÏÏ
Î précédent section N
Exemple A.1.2
Cercles à gain
constant d’un
transistor
unilatéral à
@* 500 MHz
@*
@*
' @*
& @*
% @*
$ @*
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 157
Î section précédente chapitre N section suivante Ï
A.2 Stabilité
Exemples
Exercices
Documents
158
section N suivant Ï
Exemple A.2.1
Cours : Facteur K d’un
Facteur K transistor
Le calcul de K donne ici, K = 1,80 avec |∆| = 0,466, soit un comportement Inconditionnellement
Stable pour lequel on peut obtenir un amplificateur optimal ayant un gain de G max = 11,6 dB, si
les coefficients de réflexion ρ 1 = 0,701∠ − 0,6 ˚, et ρ 2 = 0,906∠ − 132,5 ˚, lui sont présentés.
Exemples
Exercices
Documents
159
Î précédent section N
Exemple A.2.2
Cours : Cercles de
Cercles de Stabilité stabilité d’un
transistor
Le calcul de K donne dans ce cas K = 0,607, il est donc nécessaire de tracer les Cercles de Stabilité
car le transistor est Conditionnellement Stable. La F IG . A.2.2 donne le tracé de ces cercles en
entrée et en sortie. Le centre de l’abaque appartient dans ce cas à la zone stable, à la fois pour
l’entrée et pour la sortie. Ce transistor devient instable pour des coefficients de réflexion en entrée
et en sortie dont le module est élevé.
Cas no 2 Considérons enfin un transistor TEC AsGa dont la matrice [S] est à 1,86 GHz
µ ¶
0,928∠ − 53 ˚ 0,031∠60 ˚
. (A.2.3) Table des matières
2,89∠128,5 ˚ 0,71∠ − 27,5 ˚ Concepts
Noms
Le calcul de K donne dans ce cas K = −0,068, il est donc nécessaire de tracer les Cercles de Stabilité Bibliographie
de la F IG . A.2.3 car le transistor est Conditionnellement Stable.
Exemples
Exercices
Documents
160 ÏÏ
Î précédent section N
Exemple A.2.2
Cercles de
stabilité d’un
transistor
Entre
Sortie
ÎÎ 161 ÏÏ
Î précédent section N
Exemple A.2.2
Cercles de
stabilité d’un
Entre transistor
Sortie
ÎÎ 162
Î section précédente chapitre N
Exemples
Exercices
Documents
163
section N suivant Ï
Exemple A.3.1
Cours : Quadripôle
Chaı̂nage des Facteurs de Bruit précédé d’un
atténuateur
Considérons un quadripôle de facteur de bruit F et de gain G. Plaçons un atténuateur de
coefficient A devant ce quadripôle. À la température de normalisation T0 , le facteur de bruit de
l’atténuateur est alors A d’après l’É Q . (IV.2.6) et donc le facteur de bruit de la chaîne sera d’après
l’É Q . (IV.2.10)
F −1
F 0 = A + −1 = A F. (A.3.1)
A
Un atténuateur placé devant un amplificateur augmente donc le facteur de bruit de l’ensemble.
Comme il s’agit d’une multiplication des coefficients linéaires cela se traduit très simplement en
pratique par l’addition du facteur de bruit en dB de l’amplificateur avec le coefficient d’atténua-
tion lui aussi exprimé en dB.
Exemples
Exercices
Documents
164
Î précédent section N suivant Ï
Exemple A.3.2
Cours : Chaı̂nage
Mesure de Bruit d’amplificateurs
165 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
F −1
En posant M = 1−G −1 , le facteur de mérite de l’amplificateur, et en généralisant à plusieurs am- Exemple A.3.2
plificateurs en série, le meilleur chaînage possible en terme de bruit, {A,B,C , . . .}, sera obtenu en Chaı̂nage
classant les amplificateurs par ordre de facteur de mérite croissant, i.e. M A ≤ M B ≤ MC ≤ . . . d’amplificateurs
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 166
Î précédent section N
Exemple A.3.3
Cours : Chaı̂nage de
Chaı̂nage des Facteurs de Bruit quadripôles
identiques
Supposons que l’on chaîne n quadripôles identiques de facteur de bruit F et de gain G. D’après
l’É Q . (IV.2.10) le facteur de bruit de la chaîne s’écrit
F −1 F −1 F −1 F −1
Fn = F + + 2
+ 3
+ . . . + n−1
G µ G G G ¶
1 1 1
= 1 + (F − 1) 1 + + 2 + . . . + n−1 (A.3.3)
G G G
1 −G −n
= 1 + (F − 1) .
1 −G −1
Si notre quadripôle a du gain alors G ≥ 1 et à la limite où n → ∞, il vient donc
F −1
F∞ = 1 + = 1+ M, (A.3.4)
1 −G −1
où M est le facteur de mérite qui a été défini précédemment.
Table des matières
Considérons par exemple le transistor dont la matrice [S] est Concepts
µ ¶ Noms
0,625∠ − 166,4 ˚ 0,087∠ − 8,4 ˚ Bibliographie
,
2,401∠16,7 ˚ 0,47∠ − 135,1 ˚
Exemples
et dont le facteur de bruit est donné à F = 1,7 dB. Ce composant montre un facteur de stabilité de
Exercices
K = 1,053 > 1 avec un déterminant de sa matrice [S] inférieur à 1, il est donc inconditionnellement Documents
167 ÏÏ
Î précédent section N
stable et le meilleur gain possible est obtenu par l’É Q . (II.3.8) et vaut G max = 13 dB. Le tableau ci- Exemple A.3.3
dessous donne différentes valeurs de F i en supposant que ce transistor a été chaîné en situation Chaı̂nage de
d’adaptation simultanée où il donne G max . quadripôles
identiques
F1 F2 F3 F4 F5 F∞
1,7 dB 1,770 dB 1,773 dB 1,774 dB 1,774 dB 1,774 dB
Ces valeurs illustrent clairement que pour un composant ayant du gain le facteur de bruit
atteint extrêmement vite une valeur ultime qui ne dépend plus du nombre d’étages employés. De
plus l’amplitude de la variation totale reste très modérée puisqu’elle n’excède pas 0,074 dB dans
cet exemple.
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 168
Î précédent
Annexe B
Exercices
Exemples
Exercices
Documents
169
chapitre N section suivante Ï
B.1 Exercices
Exemples
Exercices
Documents
170
section N suivant Ï
Exercice B.1.1
Cours : Adaptation
Coefficient de Réflexion
Démontrez que l’adaptation optimale entre une source et une charge se produit lorsque les
impédances sont conjuguées. On utilisera l’É Q . (I.1.3) et on écrira que la puissance active (V I ? +
V ? I )/2 doit être maximale.
Exemples
Exercices
Documents
171 ÏÏ
section N suivant Ï
∂P −2r L (x 0 + x L ) ∂P
= ⇒ =0 ⇐⇒ x L = −x 0
∂x L (r 0 + r L )2 + (x 0 + x L )2 ∂x L
∂P ¯¯ ∂P ¯¯
¯ ¯
1 2r L
= − ⇒ =0 ⇐⇒ rL = r0
∂r L xL =−x0 (r 0 + r L )
¯ 2 (r 0 + r L )3 ∂r L ¯xL =−x0
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 172
Î précédent section N suivant Ï
Exercice B.1.2
Cours : Ligne chargée
Matrice [S]
Exemples
Exercices
Documents
173 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
Dans un cas aussi simple, la matrice [S] se résume au coefficient de réflexion. En passant par Exercice B.1.2
l’admittance, on a Ligne chargée
1 1 R
Y = + jC ω ⇒ Z = =
R 1
jC ω + R 1 + j RC ω
Donc
Z
ZC −1 j RC ω (RC ω)2 + 2 j RC ω
S =ρ= =− =−
Z
+1 1 + j RC ω 4 + (RC ω)2
ZC
2πl 2πl f
S 0 = S exp(−2 j φ) avec φ = =
λ c
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 174
Î précédent section N suivant Ï
Exercice B.1.3
Cours : Coupleur directif
Matrice [S]
Réflectométrie
0 γ 0 β a1
b1
b γ 0 β 0 a 2
2
= ,
b 3 0 β 0 γ a 3
b4 β 0 γ 0 a4
Exemples
Exercices
Documents
175 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
ce qui peut correspondre à un coupleur tel que celui représenté dans la figure.
Le couplage sera donc de 3, 6 et 30 dB (en fait -3, -6 et -30 dB puisqu’un coupleur n’a pas de
gain. . . ) lorsque | ba41 | = |β| égalera cette valeur, soit :
20 log(sin φ) = −3, − 6, − 30 dB
³ −3 −6 −30
´
⇒ φ = arcsin 10 20 , 10 20 , 10 20
Soit φ = 45 ˚, 30 ˚, 2 ˚
2πl
Si la voie 1 est allongée de 20 mm, alors S 11 doit être multiplié par exp(−2 j φ) avec φ = λ =
2πl f
c .
Dans les mêmes conditions, S i j où i 6= j et où i = 1 ou j = 1 est multiplié par exp(− j φ).
Avec les valeurs numériques, φ = 0,4π = 72 ˚, et alors
Table des matières
0 γ0 0 β0 Concepts
γ0 0 β 0 Noms
S0 = Bibliographie
0 β 0 γ
β0 0 γ 0
Exemples
Exercices
avec γ = exp − j 0,4π γ et β = exp − j 0,4π β.
0 0
¡ ¢ ¡ ¢
Documents
ÎÎ 176 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
Exercice B.1.3
Coupleur directif
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 177
Î précédent section N suivant Ï
Exercice B.1.4
Cours : (( T magique ))
Matrice [S] et circulateur
0 0 exp( j θ)
exp( j θ) 0 0 .
0 exp( j θ) 0
Que représente θ ?
Table des matières
Concepts
Noms
Bibliographie
Exemples
Exercices
Documents
178 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
Chaque onde entrante est divisée à parts égales sur deux voies. Cependant, l’échange d’ondes
entre les ports 1 et 4 se fait donc avec un déphasage de π alors que les autres se font sans dé-
phasage.
On peut résumer la fonction en se plaçant dans le cas a i = 1 et a j = 0 ∀ j 6= i par
– une onde pénétrant en 1 donne en 3 et en 4 deux ondes en opposition de phase d’amplitude
égales, et rien en 1 et en 2 ;
– une onde pénétrant en 2 donne en 3 et 4 deux ondes en phase d’amplitude égales et rien
en 1 et en 2 ;
– une onde pénétrant en 3 donne en 1 et 2 deux ondes en phase d’amplitude égales et rien
en 3 et en 4 ;
– une onde pénétrant en 4 donne en 1 et en 2 deux ondes en opposition de phase d’amplitude
égales, et rien en 3 et en 4.
Table des matières
Ceci se résume sur la figure suivante Concepts
En développant la matrice du circulateur, on a Noms
Bibliographie
b 1 = exp( j θ)a 3
b 2 = exp( j θ)a 1 Exemples
b 3 = exp( j θ)a 2 Exercices
Documents
ÎÎ 179 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
Exercice B.1.4
(( T magique ))
et circulateur
F IG . B.1.2 – Échanges d’ondes entre les ports du (( T magique )). Table des matières
Concepts
Noms
Bibliographie
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 180 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
Les ondes à la sortie du circulateur sont donc des permutations circulaires des ondes à l’entrée, θ Exercice B.1.4
représente alors un déphasage. (( T magique ))
On peut résumer par et circulateur
– une onde pénétrant en 1 donne une onde de même amplitude en 2 mais déphasée de θ ;
– une onde pénétrant en 2 donne une onde de même amplitude en 3 mais déphasée de θ ;
– une onde pénétrant en 3 donne une onde de même amplitude en 1 mais déphasée de θ.
Le circulateur peut être utiliser pour isoler une source en 1 d’une forte réflexion apportée
par une charge désadaptée placée en 2 grâce par exemple à une charge 50 Ω placée en 3 qui
absorbera cette puissance réfléchie. Ceci l’embryon d’une technique de protection du récepteur
dans un radar par exemple.
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 181
Î précédent section N suivant Ï
Exercice B.1.5
Cours : Adaptation d’un
Gain Transducique Unilatéral transistor
Adaptation d’un Quadripôle unilatéral
Utilisation d’Éléments Localisés
182 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
?
– l’adaptation vis-à-vis du transistor en présentant à ce dernier le facteur de réflexion S 11 . Exercice B.1.5
Note : Ceci devra être réalisé soit grâce à l’abaque de Smith, soit par un calcul direct. Adaptation d’un
transistor
unilatéral
L
C
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 183 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
S 12 S 12
1/ La supposition d’unilatéralité est valable ici car S 21 ¿ 1. En effet on calcule S 21 ≈ 0,006 à Exercice B.1.5
S 12
3 GHz et ≈ 0,018 à 5 GHz. Cette valeur supérieure à 1% montre que l’on arrive là à la limite
S 21 Adaptation d’un
d’une telle supposition. En tout état de cause, il ne faut pas s’attendre à ce que les résultats nu- transistor
mériques soit plus précis que cet ordre de grandeur ! unilatéral
2/ Puisqu’il ce transistor est unilatéral, nous pouvons employer la formule simplifiée du gain
transducique. Comme il est placé entre une source adaptée 50 Ω et une charge adaptée à 50 Ω
aussi, son gain transducique sera simplement G t = |S 21 |2 , soit 11,7 dB à 3 GHz et 6,8 dB à 5 GHz.
3/ Dans le cas général, le gain transducique est un produit de trois termes G t = G 1GG 2 où G 1 et
G 2 sont les gains d’adaptation d’entrée et de sortie et où G = |S 21 |2 . Les gains G 1 et G 2 prennent
leurs valeurs maximales G 1max = 1−|S1 |2 et G 2max = 1−|S1 |2 lorsque le transistor est correctement
11 22
adapté. Le tableau ci-dessous détaille tous les cas possibles bien que la réponse à la première
question posée soit le produit GG 1max donc la somme des gains en dB donnés ci-dessous pour
ces variables.
Gains G (dB) G 1max (dB) G 2max (dB) G max (dB)
f = 3 GHz 11,7 0,42 5,84 17,9
f = 5 GHz 6,8 0,25 5,07 12,1
Table des matières
Lorsque le transistor est adapté en entrée et en sortie, le gain est le G max du tableau précédent. Concepts
Noms
Bibliographie
4/ Grâce à l’abaque de Smith et à la méthode décrite dans le document de cours, on trouve1 :
1 N’oubliez pas que la précision des méthodes graphiques est toute relative sur des abaques de taille standard. Ne
Exemples
soyez nullement surpris d’écarts éventuels entre vos résultats et ceux donnés ici, pourvu que ces écarts restent de Exercices
l’ordre de quelques 10−2 . Documents
ÎÎ 184 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 185
Î précédent section N suivant Ï
Exercice B.1.6
Cours : Adaptation d’un
Cercles de Stabilité transistor et
Adaptation d’un Quadripôle stabilité
Utilisation d’Éléments Localisés
186 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
6. On se propose de réaliser les adaptateurs par des éléments localisés. Exercice B.1.6
– Pour la cellule d’entrée on choisit le schéma de la F IG . B.1.3. Calculer les valeurs des Adaptation d’un
éléments pour réaliser l’adaptation. transistor et
– Pour la cellule de sortie on choisit le schéma dual de celui de la F IG . B.1.3 — c’est-à-dire stabilité
que C 1 est remplacé par L 2 et L 1 est remplacé par C 2 —. Calculer les valeurs des éléments
pour réaliser l’adaptation.
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 187 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
Calculons d’abord ∆ = S 11 S 22 − S 12 S 21 . À la main ceci est fort pénible à cause des multiplications
complexes que l’on réalise de préférence en coordonnées polaires avant de passer aux coordon-
nées cartésiennes pour faire les additions et soustractions.
Cela donne ∆ = 0,199 − j 0,118 = 0,231∠ − 30,64 ˚, donc R = 3,69.
Pour le centre, on trouve OC = 4,37 + j 1,87 = 4,71∠23,2 ˚.
La conclusion est que |OC | − R > 1 et donc que le cercle de stabilité ne coupe jamais le cercle
extérieur de l’abaque de Smith. Comme le centre de l’abaque qui correspond au point 50 Ω est
stable, notre transistor est stable entrée.
ÎÎ 188 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
Exercice B.1.6
Adaptation d’un
transistor et
stabilité
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 189 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
En pratique ce calcul est très lourd à la main. Si on dispose d’un ordinateur ou d’une machine Exercice B.1.6
faisant aisément les multiplications et divisions en complexe, on trouve Adaptation d’un
0 transistor et
S 11 ≈ 0,7215∠ − 179,7 ˚
0 stabilité
S 22 ≈ 0,7386∠ − 22,89 ˚
0
On doit conclure ici que S 11 = ρ 1 et S 22
0
= ρ 2 , c’est à dire que ρ 1 et ρ 2 réalisent l’adaptation simul-
tanée.
5/ Dans la suite logique de l’exercice, on calcule le gain transducique en disant que c’est le pro-
duit G = G 1G i G 2 avec
G i = |S 21 |2
1−|ρ |
G 1 = |1−ρ S10 |2
1 11
1−|ρ 2 |
G2 = |1−ρ 2 S 22 |2
Ceci génère encore de douloureux calculs manuels en complexe pour les dénominateurs de
G 1 et G 2 , et on trouve
ÎÎ 190 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
est possible avec ρ 1 = 0,722∠179,6 ˚ et ρ 2 = 0,739∠23,1 ˚ (question 4/). Il en découle que le gain Exercice B.1.6
maximal est alors Adaptation d’un
|S 21 | p
G max = |K − K 2 − 1| = 17,95 dB transistor et
|S 12 |
stabilité
ce qui est bien ce que nous venons de trouver.
6/ La méthode décrite dans le document de cours permet de trouver les valeurs des éléments,
on trouve :
– L 1 ≈ 5,5 nH et C 1 ≈ 12,1 pF
– L 2 ≈ 25,8 nH et C 2 ≈ 2,4 pF
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 191
Î précédent section N suivant Ï
Exercice B.1.7
Cours : ~ du dipôleλ
E 2 et
λ
Champ de l’Antenne 2 de la parabole
Antenne Parabolique
Adaptation d’un Quadripôle
Utilisation d’Éléments Localisés
1. Calculer le champ électrique créé à 1 km par une antenne λ2 verticale dont le courant au
centre est 1 A, dans les directions 0 ˚, 30 ˚ et 60 ˚ par rapport à l’horizontale.
2. Comparez avec un dipôle de longueur l = 0,1 λ dans les mêmes conditions.
3. Quel serait ce champ dans le plan horizontal si l’antenne d’émission était une parabole de
résistance au rayonnement 50 Ω, et de diamètre 1 m utilisée à 3 GHz.
Exemples
Exercices
Documents
192 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
~ de l’antenne
1/ Le champ E λ
est donné dans le cours, on a
2 Exercice B.1.7
~ du dipôleλ
ηI 0 cos π2 cos θ E 2 et
¡ ¢
E= de la parabole
2πr sin θ
Application Numérique
φ=0˚ E = 60 mV/m
φ = 30 ˚ E = 49 mV/m
φ = 60 ˚ E = 25 mV/m
ÎÎ 193 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 194
Î précédent section N suivant Ï
Exercice B.1.8
Cours : Adaptation d’une
Résistance du Dipôle antenne
λ
Une antenne infiniment fine de longueur l = 2 présente en réalité une impédance caractéris-
tique Ze vérifiant Ze = 73,2 + j 42,5 Ω.
1. Placer cette impédance sur un abaque de Smith en considérant l’impédance de normalisa-
tion à 50 Ω
2. Cette antenne est alimentée à 550 MHz par le transistor de matrice [S]
µ ¶
0,345∠ − 177 ˚ 0,063∠ + 72 ˚
[S] = .
5,774∠ + 82 ˚ 0,390∠ − 21 ˚
On sait que ce transistor donne son meilleur gain avec les coefficients de réflexion ρ 1 =
0,7213∠ + 180 ˚, et ρ 2 = 0,7386∠ + 23 ˚ à l’entrée et à la sortie. Adapter la sortie du transistor
à l’antenne avec une cellule réactive à éléments localisés.
3. Le transistor étant supposé adapté à l’entrée avec une cellule réalisant ρ 1 , on l’attaque avec
un générateur fournissant 10 dBm, en déduire le champ électrique maximal à 3 km de l’an- Table des matières
tenne. Concepts
Noms
4. On combine cette antenne avec un réflecteur parabolique de diamètre 1,63 m. Quel est le
Bibliographie
gain de la nouvelle antenne ? Quel est le champ à 3 km ? (On supposera que l’impédance
de l’antenne λ2 n’a pas varié et que toute la puissance émise par ce dipôle est reprise par le
Exemples
réflecteur parabolique). Exercices
Documents
195 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
Ρ2
Ρe
Exemples
F IG . B.1.5 – Adaptation de ρ e = 0,372∠42,3 ˚ à ρ 2 = 0,739∠23 ˚. Exercices
Documents
ÎÎ 196 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
On trouve entre le transistor à gauche et l’antenne à droite une cellule comportant, une ca- Exercice B.1.8
pacité C p en parallèle coté transistor, et une inductance L s en série coté antenne, avec les valeurs Adaptation d’une
suivantes pour les éléments antenne
C p = 0,51 pF L s = 26,6 nH
3/ Si ce transistor est adapté à son entrée aussi alors nous avons vu dans les exercices précé-
dents que son gain est G = 17,95 dB, soit une valeur scalaire de 62,3.
Si on l’attaque avec P i n = 10 dBm, alors P out = 27,95 dBm, soit P out = 623 mW.
Pour calculer le champ électrique produit par l’antenne dans ces conditions, il faut savoir quel
est le courant maximal I 0 qui la traverse. Or la puissance fournie par le transistor n’est dépensée
I 02
que dans la résistance de rayonnement de l’antenne, donc R e 2 = P out , ce qui donne I 0 = 130 mA.
Alors comme
ηI 0 cos π2 cos θ
¡ ¢
E=
2πr sin θ
pour θ = π2 , E est maximal et E = 2,61 mV/m.
c D
¡ πD ¢2
4/ Avec D = 1,63 m, λ = f = 0,545, on a λ = 3. Alors le gain de la parabole est g = 0,6
λ =
53,3 = 17,3 dB.
Comme le gain initial de l’antenne λ2 était de 2,15 dB, E 2 a été augmenté de 17,3 − 2,15 = Table des matières
Concepts
15,1 dB par ce nouveau montage. Donc le champ produit par la parabole est dans ce rapport
Noms
Bibliographie
E parabole 15,1
= 10 20 = 5,7 ⇒ E parabole = 14,9 mV/m
Eλ
2 Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 197
Î précédent section N suivant Ï
Exercice B.1.9
Cours : Amplificateurs
Facteur K d’antenne à 2,45
Chaı̂nage des Facteurs de Bruit GHz
λ
Résistance de l’Antenne 2
198 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
3. Choisir deux transistors différents pour obtenir le meilleur amplificateur à deux étages en Exercice B.1.9
terme de bruit. Donner le gain résultant. Amplificateurs
4. On retrouve au fond du tiroir un second transistor B . Quel sera le gain et le bruit d’un am- d’antenne à 2,45
plificateur cascadant deux transistors B ? Ceci n’étant possible que si les coefficients de ré- GHz
flexion ρ 1 = 0,818∠96,4 ˚ et ρ 2 = 0,818∠126,4 ˚ sont présentés respectivement à l’entrée et
à la sortie du transistor B , quelle sera la meilleure solution pour réaliser l’adaptation inter-
étage ?
5. On utilise l’amplificateur précédent pour alimenter une antenne λ/2 dont le brin a une
épaisseur d = λ/100. Son impédance est alors approximativement
µ ¶ µ ¶
5400 9700
Ze = 73,2 − + j 42,5 − ,
Rc Rc
avec
λ
· µ ¶ ¸
R c = 120 ln −1 ,
d
transformer l’impédance correspondant à ρ 2 = 0,818∠126,4 ˚ en Ze grâce à une capacité–
série et une capacité–parallèle pour adapter la sortie de l’amplificateur à l’antenne.
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 199 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
F −1
M= .
1 −G −1
On rappellera aussi dans le tableau ci-dessous le facteur de bruit
ÎÎ 200 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
Notez que montés dans l’autre sens (B+C) cela donnerait2 Exercice B.1.9
(FC − 1) Amplificateurs
F B +C = F B + = 1,71 dB. d’antenne à 2,45
GB
GHz
3/ Le meilleur ampli en terme de bruit est obtenu avec la combinaison des deux transistors de
plus faibles M : ce sera C + A, son gain sera G = 18,2 dB, et son facteur de bruit
(F A − 1)
FC +A = FC + = 1,46 dB.
GC
Son bruit n’est donc pas vraiment meilleur que le précédent, et ce malgré un nette détérioration
du gain.
4/ On aura G B +B = 42 dB, et
FB − 1
F B +B = F B + = 1,71 dB.
GB
L’adaptation aura pour rôle de nous faire passer de ρ 2 à ρ ?1 , ce qui revient à transformer l’im-
pédance d’entrée du second transistor (ρ ? 1 ) en ρ 2 , le coefficient de réflexion à placer à la sor- Table des matières
tie du premier pour réaliser l’adaptation simultanée. La meilleure solution sera donc une ligne Concepts
puisque les modules de ces coefficients de réflexions sont égaux. Cette ligne fera passer de ρ 2 à Noms
Bibliographie
2 Notez aussi que pour calculer ces valeurs il faut prendre les valeurs scalaires correspondant aux dB et non pas
mettre directement dans ces formules les valeurs en dB, soit trouvées précédemment, soit données dans l’énoncé. . .
voila l’origine de nombreuses erreurs !
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 201 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
ρ?1 = 0,818∠ − 96,4 ˚ soit 137,2 ˚ vers la charge. Comme 360 ˚de déphasage correspondent à une Exercice B.1.9
longueur de ligne λ, la longueur de la ligne a utiliser ici sera donné par une simple règle de 3 Amplificateurs
137,2 d’antenne à 2,45
λ ≈ 0,381λ ≈ 4,7 cm. GHz
360
Exemples
Exercices
3 Il est inutile de calculer le coefficient de réflexion !
Documents
ÎÎ 202 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
Exercice B.1.9
Amplificateurs
d’antenne à 2,45
GHz
r2
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 203
Î précédent section N
Exercice B.1.10
Cours : Antenne Yagi
Alignement d’Antennes
Deux dipôles résonnants sont situés à une distance d l’un de l’autre. L’un de ces dipôles est
alimenté et rayonne avec une amplitude E 0 et un déphasage initial nul ; l’autre qui n’est pas ali-
menté (on l’appelle le parasite) va rayonner par induction avec une amplitude E 00 et un déphasage
propre (entre champ incident et champ rayonné) de 180 ˚ (loi de Lenz).
1. En prenant l’origine des phases au niveau du dipôle alimenté, calculer le champ total créé
en un point M situé à une distance r à droite du dipôle et en un point M 0 situé à une dis-
tance r 0 à gauche du parasite.
2. Application au cas où d = λ/4 et E 00 = E 0 (couplage maximum). Interprétation du résultat.
Exemples
Exercices
Documents
204 ÏÏ
Î précédent section N
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 205 ÏÏ
Î précédent section N
2/ ¡ Si d = ¢λ4 et E 0¡ = E 00¢ qui est le cas du couplage maximal entre le dipôle et le parasite, alors Exercice B.1.10
4π
exp − j λ d = exp − j π = −1, donc Antenne Yagi
· µ ¶¸
2π
E T (M ) = 2E 0 exp j ωt − r
λ
Soit
E T (M ) = 2E d (M )
De l’autre coté comme E 0 = E 00 par supposition, E T (M 0 ) = 0, le parasite se comporte comme
un réflecteur parfait.
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 206
Î section précédente chapitre N
B.2 Problèmes
Exemples
Exercices
Documents
207
section N suivant Ï
Exercice B.2.1
On se propose de réaliser une liaison à 2 GHz entre un satellite géostationnaire de météo- Liaison avec un
rologie et la terre. On étudiera donc successivement l’émetteur du satellite, et la liaison avec la satellite météo
terre.
Émetteur Satellite
L’émetteur du satellite est composé d’un amplificateur et d’une antenne parabolique. Le der-
nier étage qui alimente l’antenne est réalisé avec un transistor de puissance dont les paramètres
S mesurés sous 50 Ω sont µ ¶
0,4∠ − 150 ˚ '0
.
3,162∠ + 80 ˚ 0,5∠ − 30 ˚
1. Donner les coefficients de réflexion à réaliser à l’entrée et à la sortie pour obtenir le gain
maximal. Calculer ce gain.
2. Grâce à l’abaque de Smith adapter l’entrée à 50 Ω avec un quadripôle à élément localisé.
3. L’antenne parabolique attaquée par cet amplificateur présente une impédance de Z sat =
20 − j 30 Ω. Placer cette impédance dans l’abaque de Smith puis adapter la sortie du tran-
sistor à l’antenne.
Liaison Satellite-Terre
1. Sachant qu’un satellite géostationnaire a une orbite circulaire dans le plan équatorial dont Table des matières
le rayon est 42200 km, que le rayon de la terre est 6400 km, que Montpellier est sensiblement Concepts
à une latitude de 43,6 ˚, montrer que la distance Satellite-Montpellier est ≈ 37800 km et que Noms
Bibliographie
l’angle de pointage de la parabole sera de 36,9 ˚ par rapport au sol.
2. Si l’angle d’ouverture totale de la parabole émettrice du satellite est de 1,8 ˚, quel est le gain
Exemples
de l’antenne d’émission et son diamètre. Exercices
Documents
208 ÏÏ
section N suivant Ï
3. Pour des raisons de poids des panneaux solaires embarqués, l’amplificateur ne peut four- Exercice B.2.1
nir qu’un courant modulé maximal de 0,6 A, montrer que si l’antenne a une résistance de Liaison avec un
rayonnement de 50 Ω, le champ électrique reçu à Montpellier est de 25 µV/m. satellite météo
4. On choisit une antenne de réception parabolique. Quelle est la puissance électromagné-
tique captée par cette antenne si son diamètre est D ? En identifiant cette puissance à 21 R I 02 ,
où R = 50 Ω est la résistance de rayonnement, en déduire le diamètre D nécessaire pour
obtenir un courant I 0 = 1 µA à la détection. Quels sont alors le gain et la directivité de cette
antenne ?
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 209 ÏÏ
section N suivant Ï
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 210
Î précédent section N suivant Ï
Exercice B.2.2
Étude du récepteur Étude d’une
1. La partie active du récepteur est un mélangeur dont le schéma équivalent correspond à une liaison hertzienne
résistance de 10 Ω en parallèle avec une capacité de 0,19 pF. Positionner le coefficient de à 10 GHz
réflexion correspondant dans l’abaque de Smith (l’impédance de normalisation est 50 Ω).
2. Le mélangeur est attaqué par un FET AsGa unilatéral de matrice
µ ¶
0,7∠ − 60 ˚ '0
[S] = .
2,15∠ + 180 ˚ 0,3∠ − 40 ˚
Quel est le gain maximal que permet ce FET lorsqu’il est correctement adapté ?
3. Grâce à l’abaque de Smith, adapter la sortie du FET au mélangeur avec une cellule à élé-
ments localisés (capacité parallèle et inductance série par exemple).
4. Grâce à l’abaque de Smith, adapter l’entrée du FET à l’antenne parabolique d’impédance
Z = 20 − j 55 Ω (une solution à base de ligne(s) est judicieuse !).
5. Pour fonctionner correctement le mélangeur nécessite une puissance micro-onde mini-
male de 0 dBm. Si la parabole de réception a un diamètre D = 1 m quel doit être le champ
électrique minimal capté par cette antenne avec la configuration de récepteur étudiée ?
Étude de la liaison Table des matières
1. Les antennes paraboliques d’émission et de réception sont identiques et possèdent un dia- Concepts
mètre D = 1 m. Quel est leur gain réel g r et leur directivité θr ? Noms
Bibliographie
2. Dans le cas où l’alignement entre les deux paraboles est parfait quel est le gain obtenu en
utilisant ces deux paraboles plutôt que des antennes omnidirectionnelles ? Même question
Exemples
par rapport à des antennes λ/2 ? Que deviennent ces gains si l’une des paraboles est désali- Exercices
gnée de 1 ˚ ? Documents
211 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
3. La distance point à point entre les deux antennes est de r = 30 km. Calculer l’atténuation Exercice B.2.2
en puissance de la liaison si les deux antennes sont omnidirectionnelles. Étude d’une
4. En utilisant la notion de gain définie auparavant quelle est l’atténuation de la liaison avec liaison hertzienne
les antennes paraboliques ? à 10 GHz
5. En déduire la puissance minimale émise qui assure une bonne réception (voir la dernière
question de la première partie) et le courant correspondant dans l’antenne sachant qu’une
marge de m = 10 dB est nécessaire pour tenir compte des défauts d’alignement, de l’atté-
nuation due à la brume éventuelle, d’un guidage parasite dû au gradient de chaleur (effet
mirage), ... On pourra utiliser l’impédance d’antenne donnée précédemment.
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 212 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
1.1/ Placer y = RR0 + j R 0C ω = 5 + j 0,6 dans l’abaque, puis prendre le symétrique. Exercice B.2.2
Étude d’une
1.2/ G max = 10 dB liaison hertzienne
à 10 GHz
1.3/ C = 0,6 pF, L = 0,4 nH
?
1.4/ Comme |S 11 | = |ρ antenne |, une ligne de 9,15 mm convient.
2.1/ g r = 6580, θr = 1 ˚.
2.2/ G paraboles = g r2 = 76,4 dB, soit 72 dB de mieux qu’avec des λ2 . 1 ˚de désalignement fait perdre
3 dB.
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 213
Î précédent section N suivant Ï
Exercice B.2.3
Un radar maritime d’aide à l’accostage est constitué d’une antenne (( patch )) utilisée à l’émis- Étude d’un radar
sion et à la réception et de modules d’émission et de réception reliés par un circulateur. On se à 10 GHz
propose d’étudier ce système et ses caractéristiques principales.
Le radar est organisé autour d’un circulateur de matrice
0 0 exp( j θ)
[S] = exp( j θ) 0 0 ,
0 exp( j θ) 0
avec l’oscillateur au port 1, l’antenne au port 2, et la détection au port 3.
1. Montrer que le circulateur isole l’émission et la réception. La valeur de l’angle θ est-elle
importante ? À quoi correspond-t-elle ? Que se passe-t-il si l’antenne présente une désa-
daptation ?
2. On donne en TAB. B.1, les matrices [S] à 10 GHz de trois transistors avec leur déterminant
∆. Choisissez parmi ces composants le meilleur transistor pour l’oscillateur et le meilleur
transistor pour l’amplificateur à la détection. Justifier vos choix en terme de stabilité et de
gain maximum possible.
3. Le transistor choisi pour la détection donne son optimum en terme de gain si les coeffi-
cients de réflexion ρ 1 = 0,884∠ + 174 ˚ et ρ 2 = 0,837∠ + 150 ˚ lui sont présentés respecti- Table des matières
vement en entrée et en sortie. L’amplificateur de détection cascade deux tels transistors, Concepts
adaptez dans ces conditions l’entrée de ce transistor au circulateur par des éléments loca- Noms
Bibliographie
lisés, et adaptez les deux étages entre eux.
p
4. L’antenne (( patch )) produit un champ lointain de la forme E = A 0 /r avec A 0 = 7 ηI 0 f (θ,φ),
Exemples
où f (θ,φ) = sin θ sin3/2 φ si 0 ≤ φ ≤ π, et f (θ,φ) = 0 si π ≤ φ ≤ 2π. Montrer que le gain g est Exercices
≈ 7 et que la résistance de rayonnement est R = 88 Ω. Documents
214 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
TAB. B.1 – Matrice [S] et déterminant ∆ de trois transistors à f = 10 GHz Exercice B.2.3
Étude d’un radar
µ ¶
0,566∠9,7 ˚ 0,029∠ − 124,7 ˚
XL102MH2 ∆ = 0,466 ∠147,5 ˚
1,372∠ − 140,4 ˚ 0,868∠134,1 ˚ à 10 GHz
µ ¶
0,69∠ − 146 ˚ 0,082∠ − 6 ˚
ATF3677 ∆ = 0,309 ∠153,4 ˚
3,566∠37 ˚ 0,42∠ − 119 ˚
µ ¶
0,625∠ − 166,4 ˚ 0,087∠ − 8,4 ˚
FHC30LG* ∆ = 0,227 ∠103,6 ˚
2,401∠16,7 ˚ 0,47∠ − 135,1 ˚
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 215 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
3/ À l’entrée C // = 1,17 pF, L série = 0,25 nH, entre étage C // = 2,4 pF, L série = 0,23 nH.
3
6/ θ = φ = π/2 ⇒ E = 0,43 V/m, si φ est quelconque multiplier par sin 2 φ.
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 216
Î précédent section N suivant Ï
Exercice B.2.4
Une liaison hertzienne à 10 GHz est constituée d’une antenne émettrice et d’une antenne ré- Étude d’une
ceptrice parabolique distantes de D = 10 km. Ces deux antennes sont associées à des amplifica- liaison à 10 GHz
teurs tous réalisés avec le même transistor FHC30LG* de matrice [S]
µ ¶
0,625∠ − 166,4 ˚ 0,087∠ − 8,4 ˚
2,401∠16,7 ˚ 0,47∠ − 135,1 ˚
dont le déterminant est ∆ = 0,227 ∠103,6 ˚ et dont le facteur de bruit dans les conditions de gain
optimal est F = 1,7 dB. On supposera, tout au long du problème, que les amplificateurs et les
antennes incluent toujours les réseaux réactifs les plus adéquats réalisant les adaptations d’entrée
et de sortie à 50 Ω.
1. Le transistor choisi pour réaliser les amplificateurs est-il stable ? Quel est le plus fort gain
accessible avec ce composant ? Quel sera dans ces conditions le facteur de bruit d’un am-
plificateur cascadant n étages FHC30LG* ?
Application Numérique : n = 1, 2, et +∞.
2. Si l’antenne émettrice est une λ2 , quel est le courant maximal I 0 avec lequel on doit l’ali-
menter pour obtenir un champ électrique de module E à la distance D dans la direction θ ?
Même question si l’antenne émettrice est un (( patch )) produisant un champ lointain de la
p Table des matières
forme E = A 0 f (θ,φ)/r , avec A 0 = 7 ηI 0 et f (θ,φ) = sin θ sin3/2 φ si 0 ≤ φ ≤ π, et f (θ,φ) = 0 si Concepts
π ≤ φ ≤ 2π. Noms
Application Numérique : η ≈ 377 Ω, E = 100 µV/m, θ = φ = π/2. Bibliographie
217 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
4. Si d est le diamètre de l’antenne réceptrice parabolique, que l’on supposera pointée de fa- Exercice B.2.4
çon optimale, θ = φ = π/2, et E le module du champ reçu, quelle est la puissance électroma- Étude d’une
gnétique captée par le réflecteur ? En supposant que le dipôle récepteur λ/2 placé au foyer liaison à 10 GHz
de la parabole ne convertit que seulement 60 % de cette puissance, quelle est la puissance
microonde à l’entrée de l’amplificateur de détection ?
Application Numérique : E = 100 µV/m, En déduire d pour une puissance microonde utili-
sable P ut i l = −70 dBm ?
5. Quel est le gain G L de la liaison complète incluant l’antenne émettrice (( patch )) et l’an-
tenne réceptrice parabolique ? Quel est le facteur de bruit, F L correspondant ? Pour cela, on
supposera connaître le rapport signal à bruit, ( NS )i n = 50 dB, à l’attaque de l’antenne émet-
trice et on calculera sa dégradation lors de la transmission à cause de la puissance de bruit
P br ui t = k B T a ∆ f directement captée par la parabole, avec k B = 1,38 10−23 J/K, constante de
Boltzmann, T a = 50 K, température de bruit de l’environnement, et ∆ f = 145 MHz, bande
passante du système de détection.
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 218 ÏÏ
Î précédent section N suivant Ï
P ut η 1
q
4/ P r ec = η2 πd 2 E 2 et P ut = γP r ec avec γ = 60% ⇒ d = 2γπ E , soit d = 1 m et P ut = −70 dBm.
(S/N )i n
5/ G L = −73,8 dB. On repart de la définition de FL = (S/N )out
, comme P br ui t = −100 dBm et
GL Si n
(S/N )out = G L Ni n +P br ui t , on trouve F L = 20 dB.
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 219
Î précédent section N
Exercice B.2.5
Examen DEA
Coupleur Hybride -3 dB à Fibre : 2001
Un coupleur hybride -3 dB est caractérisé par sa matrice [S] mesurée entre les plans de réfé-
rence P et Q
0 1 0 j
1 1 0 j 0
[S] = p
2 0 j 0 1
j 0 1 0
¡ ¢
On l’alimente au port 1 par une onde unité d’amplitude a 1 = 1 exp j 0 ˚ et on place des pis-
tons de court-circuit dans les voies 2 et 4 à des distances l 2 et l 4 du plan de référence Q.
a1 a2
court-circuits
b1 b2
1 2
l2
Coupleur
3 4
a3 a4 l4
b3 b4
P Q
220 ÏÏ
Î précédent section N
Charge 50 Ω C Transistor
Table des matières
Concepts
F IG . B.2.8 – Cellule d’adaptation d’entrée du transistor. Noms
Bibliographie
ÎÎ 221 ÏÏ
Î précédent section N
1. Si les deux antennes sont alimentées en O 1 et O 2 par des courants identiques en module et Exercice B.2.5
en phase alors les champs électriques E 1 et E 2 qu’ils émettent sont donnés par Examen DEA
A0 2001
E1 = sin θ exp − j kr 1
¡ ¢
r1
A0
E2 = sin θ exp − j kr 2
¡ ¢
r2
Donner l’expression du facteur d’antenne F défini par le rapport entre le champ électrique
total E T émis à grande distance par la combinaison des deux doublets et le champ E 1 émis
par le premier doublet seul
F ≡ E T /E 1 = (E 1 + E 2 ) /E 1
2. À présent les deux antennes sont alimentées en O 1 et O 2 par des courants ayant un dé-
phasage φ, quel est le nouveau facteur d’antenne F de cette antenne réseau ?4 Déterminer
alors la valeur de φ pour que le maximum d’émission soit dans la direction θ0 .
Exemples
Exercices
4 Attention, l’hypothèse φ 6= 0 modifie les phases des champs E et E précédents
1 2 Documents
ÎÎ 222 ÏÏ
Î précédent section N
j j
1.1/ b2 = p12 , b4 = p2 , a2 = p12 exp(− j (2βl 2 + π)), a4 = p2 exp(− j (2βl 4 + π)). Exercice B.2.5
Examen DEA
j 2001
1.2/ b1 = − 12 exp(− j 2βl 2 ) − exp(− j 2βl 4 ) , b3 = − 2 exp(− j 2βl 2 ) + exp(− j 2βl 4 )
¡ ¢ ¡ ¢
φ kh cos θ6=φ
³ ´ ³ ´ ³ ´
θ
3.2/ F = 2 exp − j 2 exp − j kh cos
2 cos 2 . La dépendance en angle totale du doublet
kh cos θ+φ ∂f
³ ´
est donc f (θ) = sin θ cos 2 . . . et il faut résoudre ∂θ = 0. . . ce qui ne se fait pas analytique-
ment. Quoique le problème posé soit intéressant en pratique il n’est pas soluble ici analytique- Table des matières
ment. Concepts
Noms
Bibliographie
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 223 ÏÏ
Î précédent section N
Exercice B.2.5
Examen DEA
2001
θ r1
01
θ r2
02
r2-r1=h cos θ
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 224
Index des concepts
B E Exemples
Bruit et Source . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98 Etude de la Charge . . . . . . . . . . . . . . . . 27, 33, 36, 37 Exercices
Etude du Générateur . . . . . . . . . . . . . . 27, 33, 36, 37 Documents
225 ÏÏ
F Matrice [T ] . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
Facteur K . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60, 159, 198 Matrices Impédance & Admittance . . . . . . . . . . . 7
Facteur de Bruit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 92 Mesure de Bruit . . . . . . . . . . . . 68, 95, 104, 107, 165
Facteur de Réflexion à l’Entrée . . . . . . . 41, 44, 56 Mesure de Puissance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68, 104
Facteur de Réflexion à la Sortie . . . . . . . 43, 44, 56
O
G Ondes a & b . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 12, 14
Gain d’une Antenne. . . . . . . . . . . . . . . . . . . .130, 134
Gain de la Parabole . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 138
Gain des Antennes Simples . . . . . . . 116, 127, 132
P
Paramètres de Bruit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104, 107
Gain Transducique . 37, 40, 41, 43, 44, 47, 50, 58
Plans de Référence . . . . . . . . . . . . . . . . 18, 20, 22, 23
Gain Transducique Unilatéral 33, 36, 37, 44, 47,
Puissance & Matrice [S] . . . . . . . . . . . . . . . 27, 33, 36
50, 155, 182
Groupement d’Antennes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 142
Q
Quadripôle Unilatéral . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
I
Impédance Série . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18, 20, 22, 23
R Table des matières
L Réflectométrie. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .71, 175
λ
Concepts
Lien Gain–Résistance d’une Antenne . . 130, 134 Résistance de l’Antenne 2 . . . 116, 127, 132, 198 Noms
Ligne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18, 20, 22, 23 Résistance du Dipôle . . . . . . . . . . . . . . . . . . 125, 195 Bibliographie
Exemples
M T Exercices
Matrice [S]. . . . . . . . . . . . . . .9, 12, 14, 173, 175, 178 Température de Bruit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91 Documents
ÎÎ 226 ÏÏ
Termes Correctifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
U
Utilisation d’Éléments Localisés 37, 44, 50, 182,
186, 192, 198
Exemples
Exercices
Documents
ÎÎ 227
Index des noms
Abaque de Smith, 40, 48, 63 Champ à Grande Distance, 113
Adaptation, 10 Champ Lointain, 125, 143
Adaptation Double Stub, 47 Circuit Ouvert, 8, 85, 87
Adaptation Simple Stub, 47 Compensateur d’Erreur, 79
Alignement Unidimensionnel, 142 Composante Incidente, 9
Analyseur de Réseau Vectoriel, 66, 75 Composante Réfléchie, 9
Analyseur de Réseau Vectoriel, 68 Conditionnellement Stable, 57, 61, 62, 160
Antenne Omnidirectionnelle, 130, 131 Cornet, 110, 136
Antenne Parabolique, 110, 136 Correction Vectorielle, 78
Antenne Yagi, 110 Coupleur Directif, 71
Antennes, 110 Courant Incident, 10
Table des matières
Antennes Filaires, 110 Courant Réduit, 13 Concepts
Apodisation, 144 Courant Réfléchi, 10 Noms
Court-Circuit, 8, 72, 85 Bibliographie
Bruit, 79 Critère de Stabilité, 56
Exemples
Calibration, 85 Détecteur Quadratique, 69 Exercices
Cercles de Stabilité, 62, 64, 160 Détection de Puissance, 69 Documents
228 ÏÏ
Diagramme de Rayonnement, 114, 144 Optimisation du Gain, 58
ÎÎ 229
Bibliographie
Exemples
Exercices
Documents
230