Rapport de synthèse
Aspects énergétiques dans la production du froid
Partie I – Introduction 3
Partie V – Conclusion 24
Partie VI – Bibliographie 25
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Partie I - Introduction
Historique :
1 - Le Froid avant les machines frigorifiques :
- Glace Naturelle
L’Homme des pays tempérés s’est rapidement rendu compte que les denrées périssables
pouvaient être conservées dans de bien meilleures conditions l’hiver que l’été. L’utilisation
du « froid naturel » s’est faite très tôt et aussi très longtemps puisqu’au début du 20ème
siècle le marché de la glace naturelle était encore plus important que celui de la glace
artificielle. La glace produite naturellement, sans machines, était :
• soit issue, de manière discontinue, des pièces d’eau des régions tempérées gelées
par le froid hivernal. Il était nécessaire de conserver cette glace dans des édifices
particuliers les « glacières » dont les parois devaient être thermiquement isolantes.
- Mélanges réfrigérants
On s’est avisé, sans doute fortuitement, que le mélange de certains sels dans l’eau abaissait
notablement la température de la solution ainsi obtenue. Le premier à avoir évoqué l’usage,
en Inde, au 4ème siècle, de tels mélanges semble être l’écrivain arabe Ibn Abi Usaibia.
L’usage du refroidissement de l’eau par l’emploi du salpêtre est cité par le médecin italien
Zimara, à Padoue (1530) et le médecin espagnol, Blas Villafranca, à Rome (1550). On a
ensuite découvert que le mélange de neige et de sels permettait d’atteindre des
températures encore plus basses. Ces phénomènes ont été relatés par Battista Porta (1589)
et Tancredo (1607).
Nous distinguerons deux grandes classes de systèmes frigorifiques : ceux qui consomment,
pour fonctionner, de l’énergie mécanique ou son équivalent, les systèmes mécano-
frigorifiques, et ceux qui consomment essentiellement de l’énergie thermique, les systèmes
thermo-frigorifiques.
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- Systèmes mécano-frigorifiques
- Systèmes thermo-frigorifiques
La façon la plus courante de produire du froid selon un procédé industriel consiste à utiliser
le cycle dit à compression, dans lequel un fluide en circuit fermé est comprimé, condensé,
détendu et évaporé.
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Il s’agit essentiellement d’un cycle de Rankine-Hirn inversé, sauf que la pompe est remplacée
par une vanne.
COPf = Qf/W ; Qc = W + Qf
avec :
Pour une machine idéale, le calcul du COP peut être effectué au moyen de la relation
suivante :
COPf = Tf/(Tc-Tf)
avec :
En pratique, les COP réels des systèmes en fonctionnement sont à peu près la moitié des
valeurs théoriques, jusqu’à des COP de 6 pour les refroidisseurs à compression. Les COP
varient en fonction de la charge du refroidisseur ; il faut effectuer des calculs précis du COP
pour optimiser le rendement de l’installation.
Techniques de compression :
Les refroidisseurs équipés d’un compresseur à pistons sont généralement utilisés pour
des puissances frigorifiques relativement modérées (inférieures à 1,5 MW) et ont un
coefficient de performance plus bas que celui des autres types de refroidisseurs, ce qui
réduit leur utilisation dans le domaine du froid urbain. Cette technique est bien connue
et facile à exploiter.
Il faut noter qu’il existe des compresseurs à pistons dont les puissances frigorifiques
vont jusqu’à 30 MW et qui peuvent produire du froid jusqu’à des températures
cryogéniques. Ils sont très efficaces, mais leurs coûts d’investissement et d’entretien
sont élevés.
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Figure 2 : Compresseur à piston
Les compresseurs à vis deviennent d’un emploi plus courant et sont disponibles avec des
puissances frigorifiques qui les rendent plus adaptés aux applications de froid urbain
(jusqu’à 7 MW). On porte de plus en plus d’intérêt aux compresseurs à vis,
particulièrement dans le cas d’une utilisation avec l’ammoniac, car ils sont très efficaces
et bien adaptés aux taux de compression élevés de l’ammoniac. Cependant, par rapport
aux compresseurs à piston, leur bruit pose un problème potentiel. Mais, comparés aux
compresseurs centrifuges, ils restent très efficaces avec de l’eau de refroidissement à
basse température.
Les compresseurs centrifuges sont les plus courants dans le domaine du froid urbain. Leur
puissance frigorifique peut atteindre 25 MW et ils s’adaptent facilement aux variations de
charge, jusqu’à un minimum de 40 %. Au-dessous de cette charge minimale, des
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phénomènes d’instabilité sont susceptibles de se produire. Leur fiabilité, leur coût de
fonctionnement par mégawatt et leurs faibles dimensions sont aussi des avantages
certains. La différence de prix entre les compresseurs à vis et les compresseurs
centrifuges doit être évaluée sur la base des projets spécifiques. Lorsque les températures
du condenseur et de l’évaporateur ont été fixées, il faut éviter les grandes pressions
différentielles par le choix d’un fluide frigorigène approprié.
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2 - Refroidissement par absorption
Le processus d’absorption est une autre technique industrielle pour la production d’eau
glacée. Elle est utilisée en Europe mais, plus encore, aux États-Unis et au Japon, où l’on a
beaucoup fait pour améliorer ses performances. Les refroidisseurs à absorption utilisent
directement la chaleur comme source première d’énergie pour produire le froid, au lieu
d’énergie mécanique, comme c’est le cas des refroidisseurs à compression. Selon la
technique employée, la source chaude peut être constituée par de la vapeur d’eau, de l’eau
chaude, ou encore les fumées provenant de la combustion directe de gaz.
L’utilisation des refroidisseurs à absorption est extrêmement souple. Ils peuvent être
intégrés à un réseau de chauffage urbain par vapeur, eau chaude ou gaz. Il s’agit là de la
pratique dominante en matière de froid urbain en Allemagne comme au Japon. Ils peuvent
également être utilisés dans l’industrie. Leur utilisation est optimale lorsqu’une chaleur à
faible potentiel est disponible, dans des conditions telles qu’il est impossible d’entraîner une
turbine à vapeur.
Le fluide frigorigène est absorbé, en dégageant de la chaleur, par un liquide sous basse
pression d’évaporation. Il est désorbé du mélange en absorbant la chaleur d’un système de
chauffage, à la pression de condensation. L’effet frigorifique est obtenu dans un évaporateur
classique. Deux fluides sont utilisés dans ce cycle :
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On peut résumer le cycle d’absorption comme suit :
Avec :
Remarque :
Pour les machines frigorifiques, on parle de coefficient de performance et non pas de
rendement. Ceci pour la simple raison que le rapport d’énergie utile sur l’énergie fournie
peut être supérieur à 1.
Comme pour les refroidisseurs à compression, les COP des systèmes d’exploitation sont en
gros la moitié des valeurs théoriques et se situent dans une plage de 0 à 1,2.
Il convient de noter que, sur le plan technique, cette définition du COP diffère très
sensiblement de celle du COP des machines à compression.
En effet, pour comparer les deux processus sur le plan énergétique, il faudrait multiplier le
COP des machines à compression par le rendement du moteur d’entraînement, pour un
moteur thermique, ou par le rendement du moteur électrique multiplié par le rendement de
production de l’électricité, dans le cas d’un entraînement par moteur électrique.
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Cependant, cette différence de définition du COP est justifiée économiquement si on
cherche à comparer les coûts induits par l’achat des énergies directement utilisées pour le
fonctionnement de la machine.
Le refroidisseur décrit ci-dessus utilise une technique à simple effet. Certains systèmes à
absorption fonctionnant à partir de vapeur ou d’eau chaude ont des cycles à double effet où
la chaleur provenant de la vapeur de fluide frigorigène au condenseur du premier
générateur est utilisée pour préchauffer du fluide dans un second générateur. L’efficacité du
système s’en trouve accrue. Les refroidisseurs à absorption à double effet ont besoin de
45 % d’énergie en moins par rapport aux refroidisseurs à simple effet, c’est-à-dire qu’un
refroidisseur à double effet a un COP maximal de 1,2 au lieu de 0,7 dans le cas d’un
refroidisseur à simple effet, pour des régimes classiques de température pour de la
climatisation.
Les refroidisseurs à simple effet peuvent être utilisés avec une température de 65 C à 140 C
dans le générateur, et les refroidisseurs à double effet avec une température de 170 C. Cette
différence de température déterminera leurs conditions d’utilisation.
Les refroidisseurs à absorption simple et double effet sont disponibles dans une gamme de
puissances frigorifiques très variables, allant jusqu’à 6 MW.
Les constructeurs mettent actuellement au point des refroidisseurs à triple effet dont le COP
est proche de 1,5. Les principaux problèmes techniques rencontrés concernent les hautes
températures et les fortes pressions à l’intérieur de la machine.
Contraintes techniques
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Fonctionnement et entretien
Les avis diffèrent en ce qui concerne la comparaison des coûts d’entretien entre les
refroidisseurs à absorption et à compression. Si l’on considère leurs équipements associés,
les coûts concernant les refroidisseurs à absorption et les refroidisseurs à compression
centrifuge entraînés par un moteur électrique semblent être pratiquement identiques. Il faut
noter que l’entretien des refroidisseurs à absorption est réduit en raison du fait qu’il y a peu
de parties mobiles et que leur durée de vie est ordinairement de trente ans.
Des facteurs locaux, tels que les coûts supplémentaires d’augmentation de la puissance
électrique nécessaire à l’alimentation de refroidisseurs à compresseurs, peuvent influer sur
les coûts relatifs d’investissement. Le prix élevé en été de l’électricité dans certains pays
favorise aussi l’adoption des refroidisseurs à absorption.
Un calcul simple montre que, dans le cas d’un absorbeur à combustion directe, le prix
ramené à l’unité d’énergie du gaz doit être approximativement trois à quatre fois plus bas
que le coût énergétique de l’électricité, pour compenser le surcoût d’investissement.
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Il faut noter que les ventes de refroidisseurs à absorption représentent de loin la part la plus
importante du marché japonais de la climatisation, tant au niveau des refroidisseurs
individuels qu’au niveau des RFU. Comme les RFU sont souvent la propriété des compagnies
gazières, cette technique est préférée et se révèle financièrement intéressante. En
Allemagne, les ventes de refroidisseurs à absorption ont progressé en 1990, parce que ces
refroidisseurs apportent une solution facile au remplacement des CFC et qu’ils peuvent être
associés à des RCU existants. Le pourcentage de renouvellement qui était auparavant de 5 à
10 % a augmenté aujourd’hui jusqu’à 40 voire 50 %.
- Énergie primaire
Dans le cas le plus courant où le refroidisseur à compression est entraîné par un moteur
électrique, le besoin total en électricité est beaucoup plus bas pour les refroidisseurs à
absorption, le facteur de réduction pouvant aller jusqu’à 10. La puissance du raccordement
électrique du bâtiment peut être réduite, ce qui permet d’importantes économies.
- Exemple :
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Technologie des machines frigorifiques Refroidisseurs à compression Refroidisseurs à absorption
Surface au sol ..................... (m2/kW) 0,006 à 0,016 0,006 à 0,016 0,006 à 0,016 0,01 à 0,03 0,01 à 0,03
Masse au sol ........................ (kg/kW) 5,2 à 9,1 5,2 à 9,1 5,2 à 9,1 8,5 à 22 8,5 à 22
Qeau de refroidissementQeau refroidie utile 1,2 à 1,25 1,2 à 1,25 1,2 à 1,25 1,91 à 2,5 1,91 à 2,5
3 - Fluides frigorigènes :
Ainsi, tous les refroidisseurs fonctionnant avec les CFC ainsi, qu’à terme, ceux fonctionnant
avec les HCFC (hydrochlorofluorocarbones) devront être remplacés. Par exemple,
60 000 centrales de refroidissement auraient dû être changées aux États-Unis pendant la
dernière décennie. Des HCFC tels que le R 22 et le R 123 ou des HFC (hydrofluorocarbones)
tels que le R134 a ou encore l’ammoniac (R 717) sont utilisés pour remplacer les CFC.
Cependant, les caractéristiques et les avantages de ces fluides restent souvent inférieurs à
ceux des CFC et les recherches pour trouver d’autres fluides de remplacement se
poursuivent.
L’ammoniac, qui n’a pas d’effet néfaste sur l’ozone de la stratosphère, a des caractéristiques
frigorifiques intéressantes, mais son utilisation peut être problématique en raison de son
caractère toxique en cas de fuite. Des mesures très strictes contre les fuites sont
indispensables. L’eau peut également être utilisée dans les centrales de fortes puissances.
Des essais sont actuellement en cours sur des refroidisseurs centrifuges. Leur COP est situé
entre 8 et 12. Avec ce type de machine, l’eau du réseau peut être utilisée directement dans
le cycle de compression du refroidisseur.
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Partie III - Stockage d’énergie thermique
Le stockage de l'énergie est l'action qui consiste à placer une quantité d'énergie en un lieu
donné pour permettre son utilisation ultérieure.
Par extension, le terme "stockage d'énergie" est souvent employé pour désigner le stockage
de matière qui contient cette énergie.
Le stockage d’énergie thermique représente un intérêt majeur pour les états ainsi que pour
les particuliers
Le stockage d’énergie thermique permet généralement une réduction assez importante des
investissements et des coûts d’exploitation et un fonctionnement plus rationnel des
équipements de production d’énergie.
- Stockage de froid
- Stockage de chaleur
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Un eutectique est un mélange de deux corps purs qui fond et se solidifie à température constante.
L'eutectique le plus connu est l'eutectique eau + sel (Salage des routes)
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- Avantages des sets
Pendant toute l’année, le SET améliore la moyenne du COP du refroidisseur car, pendant la
nuit, la température du condenseur est bien inférieure à la température extérieure ambiante
de la journée.
Exemple d’utilisation du procédé de stockage du froid : Les réseaux de froid urbain (RFU)
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- Inconvénients des sets
Le principal inconvénient des systèmes de stockage est une influence négative sur certains
aspects de la consommation d’énergie :
Le stockage d’eau chaude présente un intérêt dans le cas de la production de froid par des
machines à absorption. Les réservoirs de stockage sont généralement des réservoirs
atmosphériques, ce qui limite en pratique la température à un niveau inférieur à 90 C.
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Réservoir de stockage d’eau glacée
En raison des faibles valeurs de ΔT que l’on peut atteindre en pratique, la puissance
énergétique d’un stockage d’eau glacée (SEG) est limitée à environ 10 kWh/m3. Si on prend
l’exemple d’un stockage parfaitement stratifié avec un ΔT égal à 10 K, on obtient une
puissance théorique de 12 kWh/m3.
Exemple :
A Chicago, les 32 000 m3 du SEG ont été récemment transformés en un système de saumure
à basse température (− 1 C) pour atteindre une puissance maximale de stockage (valeur
cible : 13,5 kWh/m3).
L’eau glacée est stockée dans des réservoirs. On pourrait penser à utiliser ce qu’on appelle
des « réservoirs à mélange », où la température de l’eau serait uniforme dans tout le
réservoir. Toutefois, comme le montrent les références, la stratification des températures
permet une meilleure efficacité. Dans la plupart des cas, on préfère des réservoirs stratifiés,
où la stratification peut être naturelle ou obtenue avec des techniques différentes, pour
séparer l’eau froide de l’eau chaude de retour.
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La saumure est de l’eau dans laquelle du sel est présent en très grande concentration.
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3 - Technologies de stockage de l’énergie thermique
L’eau est le milieu le plus courant pour le stockage de chaleur ou de froid. Toutefois,
pour faire en sorte que l’eau reste à l’état liquide, la valeur du ΔT ne peut généralement pas
dépasser 15 K dans le cas du stockage de froid et 70 K pour le stockage de chaleur. Il s’avère
que, contrairement aux stockages d’eau chaude, les stockages d’eau glacée sont souvent
très volumineux.
Les systèmes à stratification naturelle sont probablement les plus économiques et les
plus fiables, en raison de leur simplicité. Ils utilisent la gravité pour séparer l’eau glacée de
départ (plus lourde) de l’eau de retour (plus légère). Les réservoirs à stratification naturelle
assurent une séparation efficace sans recourir aux obstacles physiques ou à un système
relativement complexe de tubes et de vannes, comme dans le cas d’un système à réservoirs
multiples à un grand nombre de réservoirs.
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3.2 Autres méthodes de stockage d’eau glacée
Différentes méthodes de stockage d’eau glacée (SEG) ont été conçues et utilisées sur
des sites avant le succès des systèmes à stratification naturelle. La plupart d’entre elles ont
été mises au point principalement pour éviter les mélanges d’eau glacée à température de
départ avec l’eau de retour, et sont plus ou moins efficaces. Toutefois, elles nécessitent
souvent des configurations complexes au niveau du réservoir ou des tuyauteries, ce qui les
rend chères et/ou difficiles à exploiter convenablement. Puisque le souci principal était le
mélange, d’autres mécanismes ont été imaginés puis abandonnés en raison de risques de
performances insuffisantes et de réduction du volume stocké utile.
Les réservoirs à membrane utilisent une membrane souple pour séparer l’eau chaude
de retour de l’eau froide stockée au-dessous :
Réservoir à membrane
3.2.2 Système à chicanes
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Réservoir à chicanes
3.2.3 Système à réservoirs en série
Un système à réservoirs en série reliés les uns aux autres fonctionne de la même
façon qu’un réservoir à chicanes. Il présente les mêmes problèmes de grandes pertes
énergétiques, en raison d’un rapport surface/volume élevé et du coût important dû à la
multiplication des réservoirs.
Réservoirs en série
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Partie IV - Résumé de la visite à l’unité de fabrication
d’installations frigorifiques FROIDEL S.A.R.L.
Lors de notre visite à l’unité de fabrication d’installations frigorifiques, à savoir FROIDEL
S.A.R.L, nous avons pu déceler les procédés de fabrication des échangeurs de chaleur :
Dans un deuxième temps, nous avons visité l’atelier de découpe assisté par ordinateur. Le
plan de fabrication des plaques est conçu par le logiciel Autodesk Inventor, ensuite ce plan
est envoyé au bureau de commande des machines de découpe. Ce bureau utilise un logiciel
qui adapte automatiquement ces plans et automatise les outils nécessaires pour la découpe.
Finalement, nous avons visité l’atelier d’assemblage où nous avons vu des installations
frigorifiques montées et finalisées prêtes pour l’utilisation.
Nous développerons dans ce qui suit des images que nous avons eu l’occasion de prendre
lors de cette visite, et que nous expliquerons afin d’éclaircir le procédé de fabrication d’un
échangeur de chaleur au sein de cette unité de fabrication :
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Sur l’image à droite figure des échangeurs de chaleur, et plus précisément la face qui montre
les extrémités des tubes de cuivre dans lesquels circule le fluide frigorifique, la différence
entre les deux échangeurs sur la figure c’est le diamètre des tubes, ce dernier est grand pour
les tubes de l’échangeur à gauche, en effet, un fluide à haute pression est injecté dans ces
tubes pour augmenter leurs diamètres pour assurer, d’une part, la fixation des tubes avec
les ailettes, et d’autre part, un meilleur échange de chaleur.
Les images ci-dessus montrent la machine qui fabrique les ailettes des échangeurs. L’usine
comporte deux machines de ce genre, l’une pour des ailettes de diamètre des tubes égal à
8mm, et l’autre pour un diamètre de 12mm, dépendant de la dimension des échangeurs, et
du diamètre des tubes utilisés.
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FROIDEL dispose d’une machine (voir
image ci-contre) de découpage des tuyaux de
cuivre. Elle est alimentée par un rouleau de
cuivre et reçoit la longueur de découpage
comme paramètre d’exécution. Les tuyaux sont
ensuite découpés selon les longueurs désirées.
Et ce avant d’être stockés comme suit :
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Il s’agit d’un échangeur de chaleur soumis à une pression de 30 bars et plongé dans
un bassin d’eau. Le dégagement de bulles d’air, qu’on pourrait observer grâce à l’eau, serait
témoin d’une fuite.
Les pressions utilisées pour ces tests sont obtenus à l’aide de compresseurs :
Partie V – Conclusion
Lors de notre recherche, nous avons pu acquérir des notions théoriques sur les techniques
de production et du stockage du froid. Ces notions ont pu enrichir notre savoir dans le
domaine des machines frigorifiques qui sont très utilisées dans l’industrie. Et suite à notre
visite d’entreprise, nous avons pu concrétiser ces notions en observant de près les
différentes étapes et techniques utilisés pour la fabrication de ces machines. Ainsi nous
avons pu cerner l’aspect théorique et l’aspect pratique relatif à ce domaine.
Nous remercions Mr .Marjani de nous avoir donné l’occasion d’effectuer la visite. Et nous
espérons que cette initiative sera reprise dans les années à venir.
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Partie VI - Bibliographie
http://www.climespace.fr/
www.fr.wikipedia.org/wiki/Stockage_d'énergie/
http://www.froidel.ma/
www.retscreen.net/fr/cooling_system.php
http://pagesperso-orange.fr/cfp-le-pinier-neuf/formation-production-froid.htm
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