L1 Semestre 1
Introduction générale à
l’économie
Introduction générale
Introduction
Le but de cette introduction générale est d’expliquer ce qu’est la
problématique économique. Une problématique est une analyse scientifique.
L’économie est une science, elle va donc s’appuyer sur des méthodes
d’investigation.
- L’économie est une science sociale (reconnue comme telle que depuis le
XVIIIe siècle) qui permet de satisfaire les besoins exprimés par les
individus. En effet, les biens économiques qui existent à l’état libre sont
insuffisants. Il faut donc créer de la richesse, mesurer l’étendue des
besoins. Ainsi, la démarche doit être scientifique pour tout appréhender
des besoins (leur liste, leur étendue, leur nature …).
Mais c’est une science sociale donc il y a intervention des humains qui
changent ce lien, il n’a donc pas la même portée. La notion de causalité est plus
lâche (sauf dans les sciences exactes). Le caractère humain est donc à prendre
en compte.
Ex. : détermination de la demande d’un bien (comme celle d’un i-phone) est un
phénomène économique qui s’exprime de manière quantitative (mesure de la
quantité vendue). Pourquoi elle est si importante ? Les quantités demandées
d’un bien sont fonctions du niveau du prix de ce bien, on s’intéresse à une autre
variable : le prix. On cherche à établir un lien de causalité entre le niveau des
prix et les quantités de bien demandées. Si on exprime une telle relation, on
assiste à la naissance d’une loi, qui est une fonction de demande.
Ex. : Depuis trois siècles, les économies sont qualifiées d’économies industrielles.
Les économistes vivent dans la hantise de l’inflation (comme fut la peur de la
peste à Marseille au XVIIIe siècle). De nombreuses théories ont été construites
mais elles ne sont pas applicables dans le monde entier car les comportements
vis-à-vis de l’inflation ne sont pas les mêmes (en Argentine, il y a trois ans elle
était de 300%). De plus, elles ne s’appliquent pas dans une continuité
temporelle, car les comportements varient aussi dans le temps (prenons la
théorie de l’Allemagne pré hitlérienne, il y avait une phase d’hyper inflation, ce
qui n’est plus le cas aujourd’hui).
Une théorie économique regroupe, dans un but explicatif, des lois qui
ont été mises en évidence par l’observation et qui constitue un système cohérent
d’interprétations de la réalité. L’approche théorique s’inscrit donc dans la
démarche positive. Elle est descriptive et analytique et débouche seulement
sur l’énoncé des lois. Du point de vue des idées, cette démarche est neutre.
Ex. : depuis août 1945 (la sortie de guerre de la France), les taux d’intérêt n’ont
jamais été aussi bas. Cela s’explique par une décision de la BCE (Banque
Centrale Européenne) qui est un pouvoir public.
Introduction :
Quand on parle de cette dualité, on s’intéresse aux systèmes de pensée
qui sont à l’origine de l’analyse économique. Ce sont des doctrines. A l’issue
de la révolution industrielle, c’est la doctrine libérale (avec l’école classique)
qui s’est développée. Elle a permis de construire des lois, d’appréhender des
théories autour de cette doctrine. Elle a, en outre, favorisé une économie
décentralisée dont l’échange passait exclusivement par le marché. Mais il ya
différentes façons d’envisager les sociétés industrielles. Le premier à s’opposer à
la doctrine libérale est Karl Marx. Il critique les incohérences, les contradictions
internes du système capitaliste. Depuis les années 1930, cette dualité est moins
vive dans nos sociétés postindustrielles.
Bilan de la banque
Actif Passif
Ici, le bilan est neutre. Mais les banquiers finançaient leurs clients, dont les
métiers étaient internationaux (ils partaient six à huit mois), qui sollicitaient
l’octroi de crédits. Dès lors les banques détiennent un nouveau pouvoir : celui de
créer de la monnaie.
Bilan de la banque
Actif Passif
En effet, la banque ne possède pas l’argent qu’elle prête, elle le crée par le
biais des crédits.
D/ L’apparition de l’industrie
- Elle a focalisée sur son territoire la plupart des grandes inventions qui
ont conduit au machinisme. Elles se situent dans deux domaines : la
production d’énergie (découverte machine à vapeur et électricité en
Angleterre, grâce au charbon) et les activités nouvelles (une des
premières révolutions en Angleterre est le transport ferroviaire, XIX en
France, plus industrie nouvelle comme la sidérurgie, et qui modifient
totalement leur mode de fonctionnement).
2) La théorie de Ricardo
Il s’intéresse aux biens qui peuvent être échangé, il en dégage deux : ceux
non reproductibles et ceux reproductibles. Les fondements de la valeur ne sont
pas les mêmes pour ces deux biens.
Pour les biens non reproductibles (minerais : or, diamant, cuivre, argile
…), la valeur est fixée par leur utilité et leur rareté. Il va prendre (créateur de
l’étalon d’or) l’exemple de l’or : il a une valeur car il est utile. En effet, les
réserves de la banque d’Angleterre sont en or. Il a choisi l’or, au détriment de
l’argent, car il est plus rare « la mauvaise monnaie chasse la bonne ».
Cette thèse de Ricardo n’est pas partagée par J. Stuart Mill. Il dit « le prix
représente la valeur d’échange, il se forme sur le marché où les
acheteurs et les vendeurs sont suffisamment informés pour que pour un
produit standard il ne se forme qu’un prix unique ». Un bien a une valeur
parce qu’il est demandé sur le marché. Si un bien est demandé sur le marché,
il va se fixer sur le marché un prix unique. Il va y avoir un prix d’équilibre, celui
de la demande et de l’offre.
Conclusion : aujourd’hui de la valeur et des prix, les biens ont une valeur
car ils sont demandés. Ce que l’on retient c’est que le seul prix significatif est
celui qui s’exprime sur le marché (la théorie de Stuart Mill).
Les pays qui vont procéder ainsi, vont produire plus pour le même temps de
travail et vont donc s'enrichir.
On va raisonner en termes de prix relatifs d'un bien qui est le rapport du coût
absolu de ce bien et celui d'un autre bien étalon. On a 2 biens, X de coût absolu
CX et Y de coût absolu de bien Cy. La mesure de la valeur d'un bien dépend de la
quantité de travail incorporé dans ce bien. On va exprimer en temps de travail le
coût de production de CX et CY sera le coût de temps de travail de la production
de CY. Le rapport entre CY et CX donne un prix relatif. Le théoreme des
avantages relatif est simple : Un pays exprime un avantage comparatif dès lors
que les coûts relatifs pour ce pays sont inférieurs à ceux des autres pays. Ce
principe repose sur des comparaisons de prix relatifs. Ce qui signifie que
l'avantage comparatif qu'aura un pays par rapport aux nations concurrentes se
traduira par le fait que le prix relatif des biens dans ce pays sera plus faible que
le coût relatif pour les même produits exprimé dans les autres pays. De ce fait, la
notion d'éfficacité économique ne va plus reposer sur l'avantage absolu mais sur
l'avantage relatif : un pays se spécialisera dans la productions des biens pour
lesquels il aura l'avantage relatif le plus grand. La deuxième étape est de mettre
en place cette théorie et de préciser comment va se mettre en oeuvre la
spécialisation
Avec le redéploiement des forces de travail, pour le même coût les gains sont
plus importants. L'ensemble des pays entrant dans ce schéma, dégagent un gain
exprimé en quantité de richesses produites. Avec le même coût, on produit plus.
C) La théorie de la production
Elle développe l'habileté de l'ouvrier, elle économise le temps et elle est une
incitation à l'invention de machine par lesquelles le travail est autant facilité et
abrégé.
Les autres économistes classiques du XIX° siècle ne vont pas modifier l'analyse
de Smith, la théorie de la production est donc toujours conçue comme Smith l'a
imaginé : une relation entre les facteurs et le volume de la production. Les autres
analystes vont completer son analyse.
D) La théorie de la repartition.
C'est une approche qui permet d'expliquer la formation des revenus. Dès sa
conception elle a été dépassée et contredire par les faits économiques. Dans une
économie il y a trois type de revenus :
Elle fonctionne sur un certain nombre de postulats. Il pense qu'il existe un lien
rigide entre l'importance de la population et l'importance des terrains cultivés.
L'agriculture est un secteur qui ne peut connaître des gains de productivités, car
sinon il n'y aurait pas ce lien. Au XIX° siècle l'essentiel du pouvoir d'achat des
ouvriers reposait sur l'acquisition des subsistance. Ce revenu est extrêmement
faible. L'exode rural a provoqué une croissance rapide des villes et l'experance
de vie a doublé en 1 siècle. On a un accroissement naturel de la population. Le
volume de la population subit une augmentation tendancielle, dès que ce volume
augmente, les propriétaires fonciers doivent mettre en culture de nouvelles
terres, car il existe un lien rigide entre le volume de la population et la quantité
de terres cultivés. Les propriétaires fonciers mettent d'abord en culture les terres
les plus fertiles qu'ils possèdent et que face à une augmentation de la population,
ils vont mettre en culture des terres de moins en moins fertile, c'est-à-dire de
moins en moins productives et le rendement de ces terres agricoles va diminuer
et le coût de production unitaire des produits agricole augmente avec les terres
de moins en moins fertiles. On va assister à un phénomène d'inflation du prix des
produits agricoles. Si le prix des denrées agricoles, il augmente à cause de
l'accroissement de la population. Les bénéficiaires de cette hausse des prix, ce
sont les propriétaires fonciers. Ricardo va alors explique rce qu'est la rentre et
comme elle évolue. La renter c'est un différenciel entre le prix de vente des biens
agricoles et le prix de reviens. Le cout de la production de ces denrées. La rente
est donc un différentiel, un surplus. Ricardo va expliquer que la rente foncière
dès lors que la population augmente, va s'accroître de manière constante. Il y a
donc une classe sociale qui va profiter du phénomène de croissance de ces
revenus, ce sont les propriétaires fonciers, Ricardo va donc combattre cette
position favorable (c'est les nobles :( ). Il va donc voir qu'il y a u n enrichissement
sans cause. Schéma P35 A SCANNER. Cette théorie n'a jamais pu être vérifiée
parce qu'elle s'appuie sur des hypothèses de départ totalement fausses.