Thèmes abordés :
Exercice n°1 : ©
r r
Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct O, u , v . ( )
1. Résoudre dans £ l’équation z 2 + z + 1 = 0 .
2p 2p 1
2. Pour tout complexe z tel que z = eiq avec -p £ q £ p , q ¹ et q ¹ - , on pose z ' = .
3 3 z + z +1
2
( )
a) Vérifier que z 2 + z + 1 = z 1 + z + z .
b) Calculer le module et un argument de z’ en fonction de q .
c) On pose z ' = x + iy avec ( x, y ) Î ¡ 2 . Montrer que x 2 + y 2 = (1 - 2 x ) .
2
d) En déduire que le point M d’affixe z’ appartient à une hyperbole que l’on caractérisera.
Exercice n°2 : ©
Partie B
ì n º 13 ( 19 )
Il s’agit de résoudre dans ¢ le système ( S ) ïí .
ïî n º 6 ( 12 )
1. Démontrer qu’il existe un couple (u ; v) d’entiers relatifs tel que : 19u + 12v = 1.
(On ne demande pas dans cette question de donner un exemple d’un tel couple).
Vérifier que, pour un tel couple, le nombre N = 13 ´ 12v + 6 ´ 19u est une solution de (S).
ì n º n0 ( 19 )
2. a. Soit n0 une solution de (S), vérifier que le système (S) équivaut à ïí .
ïî n º n0 ( 12 )
ì n º n0 ( 19 )
b. Démontrer que le système ïí équivaut à n º n0 ( 12 ´ 19 ) .
ïî n º n0 ( 12 )
3. a. Trouver un couple (u ; v) solution de l’équation 19u + 12v = 1 et calculer la valeur de N
correspondante.
b. Déterminer l’ensemble des solutions de (S) (on pourra utiliser la question 2. b.).
4. Un entier naturel n est tel que lorsqu’on le divise par 12 le reste est 6 et lorsqu’on le divise par 19 le
reste est 13.
On divise n par 228 = 12 ´ 19. Quel est le reste r de cette division ?
Exercice n°3 : ©
·uur uur p
( )
ABC est un triangle rectangle en A et de sens direct tel que BC , BA º [ 2p ] . Soit A’ le symétrique de A
6
par rapport à C. On note S la similitude directe qui transforme A’ en C et C en B.
1. a) Déterminer le rapport et l’angle de S.
b) Soit W le centre de S. Montrer que les droites ( WC ) et (BC) sont perpendiculaires. Construire W .
Problème :
Partie I
Partie II
æ 1 - 3x ö
3) a) Montrer que pour tout réel x Î ]0, + ¥[, on a : f '( x) = ç ÷ f ( x) .
è 3x ø
b) Dresser le tableau de variation de f.
æ1ö
4) tracer Cf. on prendra f ç ÷ ; 0.5 .
è 3ø
é1 ù
II. On pose I = ê ,1ú .
ë3 û
1) a) Montrer que f(I) Ì I.
2
b) A l’aide de la question 3) a) de la partie II, montrer que f '( x) £ .
3
c) Montrer que éë x = a 3 Û ( x > 0 et f ( x ) = x ) ùû , où a3 est la solution de l’équation
g3 ( x ) = 0
1
2) Soit ( un )n³0 la suite définie par u0 =et pour tout entier naturel n, un +1 = f ( un ) .
3
a) Montrer que pour tout entier naturel n, un Î I .
Partie III.
8x
Soit F la fonction définie sur [0, + ¥[ par ò x
f (t )dt .
1) a) Montrer que F est dérivable sur [0, + ¥[ .
b) Donner l’expression de F ¢ (x) pour tout x appartenant à [0, + ¥[ et en déduire le sens de
variation de F.
2) a) Montrer que pour tout x appartenant à [0, + ¥[, on a 0 £ F ( x) £ 2 f ( x ) (1 - e -7 x ) .
b) En déduire la valeur de lim F ( x ) .
x ®+¥
c) Dresser le tableau de variation de F.
Exercice n°1 :
1) z 2 + z + 1 = 0
( )
2
D = b² - 4ac = 1 – 4 = - 3 = i 3
-1 - i 3 -1 + i 3
z' = et z '' =
2 2
2p 2p 1
2) z = eiq avec -p £ q £ p , q ¹ et q ¹ - , on pose z ' = .
3 3 z + z +1
2
2p 2p
i -i
N.B : z 2 + z + 1 ¹ 0 Û z ¹ e 3 et z ¹ e 3
( ) 2
a) z 1 + z + z = z + z ² + z z = z + z ² + z = z + z ² + 1
1 1 1 æ 1 ö -iq
b) z ' = = = =ç ÷´e
z + z +1
2
(
z 1+ z + z ) e (1 + 2 cos q ) è 1 + 2 cos q
iq
ø
1
z' =
1 + 2cos q
ù 2p 2p é 1
Si q Î ú - ; ê alors > 0 et arg z ¢ º - q [2p]
û 3 3 ë 1 + 2cos q
é 2p é ù 2p ù 1
Si q Î ê -p ; - ê È ú ; p ú alors < 0 et arg z ¢ º (p - q) [2p].
ë 3 ë û 3 û 1 + 2cos q
c) On pose z ' = x + iy avec ( x, y ) Î ¡ 2 .
2 1
z ' = x² + y ² =
(1 + 2 cos q )
2
cos(-q ) cos q
De plus on a : Ré(z ¢) = x = =
1 + 2cos q 1 + 2 cos q
x cos q 1
Þ x + 2 x cos q = cos q Þ (1 - 2 x) cos q = x Þ cos q = Þ 1 + 2cos q = =
1 - 2x x 1 - 2x
2 1
Þ z ' = x² + y ² = = (1 - 2 x )2 .
(1 + 2 cos q )
2
2
æ 2ö 4
d) x + y = (1 - 2 x ) Û x ² + y ² = 1 - 4 x + 4 x ² Û -3 x ² + 4 x + y ² = 1 Û -3 ç x - ÷ + + y ² = 1
2 2 2
è 3ø 3
2 2
æ 2ö æ 2ö
2 ç x- ÷ ç x- ÷
æ 2ö 1 3ø y² 3ø y²
Û -3 ç x - ÷ + y ² = - Û è - =1Û è - =1
è 3ø 3 1 1 æ1ö
2
æ 1 ö
2
9 3 ç 3÷ ç ÷
è ø è 3ø
2 X2 Y²
On pose X = x - et Y = y Þ M (z ¢ ) Î H : 2
- 2
=1
3 æ1ö æ 1 ö
ç3÷ ç ÷
è ø è 3ø
r r
(æ2 ö
dans le repère R ¢= W, u , v où W ç , 0 ÷ r r . )
è 3 ø( O ,u , v )
Exercice n°2 :
Partie A :
1)
Théoème de Bézout : Soit a et b deux entiers non nuls.
a et b sont premiers entre eux si, et seulement si, il existe deux entiers u et v tels que au + bv = 1.
Théorème de Gauss : Soit a, b et c trois entiers non nuls. Si a Ù b = 1et a | bc alors a | c.
ì n º 13 ( 19 ) ì n º 13 + 19k
Partie B : ( S ) ïí Ûí .
îï n º 6 ( 12 ) î n º 6 + 12k ¢
1) Théorème de Bézout : 19 et 12 sont premiers entre eux donc il existe un couple (u ; v) d’entiers
relatifs tel que : 19u + 12v = 1.
N = 13 ´ 12v + 6 ´ 19u est une solution de (S) : il faut mettre N sous la forme N º 13 + 19 k . Or
12v = 1 - 19u donc N = 13 ( 1 - 19u ) + 6 ´ 19 u = 13 + 19 ´ ( -7 u ) .
De même N = 13 ´ 12v + 6 ´ 19u = 13 ´ 12v + 6 ( 1 - 12v ) = 6 + 12 ´ 7 v .
n = 13 + 19k0
2) a. Si n0 est une solution de (S), on a ìí 0 d’où en soustrayant ligne à ligne :
î n0 = 6 + 12k0¢
ïì n - n0 = 19 ( k - k0 ) ìï n º n0 ( 19 )
í Ûí .
ïî n - n0 = 12 ( k ¢ - k0¢ ) ïî n º n0 ( 12 )
b. En fait 19 divise n - n0 de même que 12 ; comme ils sont premiers entre eux, 19 ´ 12 divise
n - n0 , ce qui équivaut à n º n0 ( 12 ´ 19 ) .
3) a. Avec l’algorithme d’Euclide on a 19 ( -5 ) + 12 ( 8 ) = 1 ; on peut donc prendre u = −5 dans
N = 13 + 19 ´ ( -7 u ) , ce qui donne N = 678 ; de même on prend v = 8 et N = 6 + 12 ´ ( 7 v ) , ce qui
redonne bien N = 678 .
b. n º n0 ( 12 ´ 19 ) º 678 ( 12 ´ 19 ) º 678 ( 228 ) º 222 ( 228 ) .
4) 222.
Exercice n°3 :
2) B (1, 0)
æ p ö AC 3 æ 3ö 3
a) tan ç ÷ = Þ AC = Þ C çç 0, ÷÷ Þ zC = i
è 6 ø AB 3 è 3 ø 3
uuur uuur 3
AA ' = 2 AC Þ z A ' = 2i
3
b) S a pour forme complexe : z ' = az + b, où a Î £ * et b Î £
3
S (C) = B Û ai + b = 1 Û ia 3 + 3b = 3 (1)
3
3 3
S (A¢) = C Û 2ai +b =i Û 2ia 3 + 3b = i 3 (2)
3 3
6 -i 3
(1) et (2) donnent : a = 1 + i 3 et b =
3
6-i 3
b 3 1 3
c) zW = = = + 2i (Vérifier sur le graphique).
1- a -i 3 3 3
4) a) Soit j = f o S
j est la composée de deux similitudes de natures différentes Þ j est une similitude indirecte de
1
rapport le produit des rapports ´ 2 = 1 Þ j est un antidéplacement
2
j ( A¢ ) = C et j ( C ) = A Þ j o j ( A¢ ) = A ¹ A¢ Þ j o j ¹ id Þ j n’est pas une symétrie
axiale Þ j est une symétrie glissante.
r
b) j = tur o S D = S D o tur , où u est un vecteur directeur de D
r 1 uuur uuur
j o j ( A¢ ) = A Þ u = AA ' = AC
2 uuur
j ( C ) = A Þ C * A Î D Þ D est la droite passant par C * A et de vecteur directeur AC
Þ D = (AC).