THESE PROFESSIONNELLE
SOUTENUE PUBLIQUEMENT LE : 20 DECEMBRE 2008
SUR LE THEME :
ABSTRACT
Ainsi, il s’agit de fédérer des entreprises au sein d’un groupe homogène, ayant les
mêmes préoccupations, objectifs et ambitions d’exporter leurs produits. Le type de
Consortium préconisé dépend des ambitions et des objectifs assignés par les
membres. Il n’y a pas de règles générales à respecter, certains commencent par un
Consortium promotionnel pour basculer plus tard vers un Consortium de vente,
d’autres choisissent dès le départ ce dernier type.
Introduction ..................................................................................................................................................................... 6
Première partie : Concept des Consortia à l'exportation .................................................................................................. 8
I- Généralités ......................................................................................................................................................... 8
I-1- Genèse du concept ........................................................................................................................................... 9
I-2- Intérêt et impact sur les PME/PMI ................................................................................................................. 9
I-3- Méthodologie de mise en œuvre .................................................................................................................... 13
I-4- Facteurs clés de succès................................................................................................................................... 14
II- Etat des lieux au niveau international.............................................................................................................. 15
II-1- Expérience Italienne..................................................................................................................................... 15
II-2- Expérience Française ................................................................................................................................... 19
II-3- Expérience Tunisienne ................................................................................................................................. 22
II-4- Expérience Espagnole .................................................................................................................................. 25
III- Etat des lieux au niveau national ..................................................................................................................... 27
III-1- Bilan ................................................................................................................................................................ 27
III-2- Mesures incitatives.......................................................................................................................................... 32
III-3- Contraintes ..................................................................................................................................................... 47
III-4- Recommandations .......................................................................................................................................... 49
Deuxième partie : Cas pratique de mise en place d’un Consortium à l’exportation (secteur de la chaussure)................ 52
I- Présentation du secteur de la chaussure .......................................................................................................... 52
II- Démarche de mise en œuvre............................................................................................................................. 54
III- Choix des entreprises ....................................................................................................................................... 57
IV- Enquête d'intérêt .............................................................................................................................................. 59
V- Mode de gouvernance et statut juridique ........................................................................................................ 61
VI- Plan d’action .................................................................................................................................................... 63
Conclusion..................................................................................................................................................................... 75
Bibliographie ................................................................................................................................................................. 77
Annexes ......................................................................................................................................................................... 79
Annexe 1 : Modèle de Contrat.................................................................................................................................. 80
Annexe 2 : Pièces à fournir pour constituer un GIE ................................................................................................ 95
Annexe 3 : Loi n° 13-97 relative aux GIE ................................................................................................................ 96
Annexe 4 : Sélection d’articles relatifs aux Consortia à l’exportation pris dans la Loi italienne 317/91 .............. 103
Annexe 5 : Questionnaire d’intéressement destiné aux entreprises....................................................................... 109
Annexe 6 : Fiches signalétiques des entreprises membres de Casa Leather Consortium ..................................... 111
Glossaire ...................................................................................................................................................................... 113
Abréviations ................................................................................................................................................................. 115
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d’internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
Introduction
A l’heure de la globalisation des entreprises et de la mondialisation des marchés, les
pays développés, et même ceux en voie de développement, ont compris que la création
d'emplois, la compétitivité et la croissance de leur économie ne pouvaient être portées
uniquement par les grandes entreprises globalisées, mais que les PME/PMI, mise en
réseau et bien ancrées à leur territoire, sont porteuses d’une croissance durable et
peuvent assurer à leurs pays un avantage concurrentiel non négligeable.
Au Maroc, les PME/PMI, qui constitue une large frange du secteur industriel (plus de
90% des entreprises), sont confrontées à des problèmes spécifiques incombant à
l'insuffisance de leur taille critique et qui concernent des aspects liés à la difficulté
d’accès au financement, au manque de visibilité, de gestion stratégique des
compétences et d’innovation, à la difficulté d'accès à certains marchés de taille
importante, à la défaillance de leur mode de gestion qui reste familiale et élémentaire, à
la non connaissance du client final, etc.
Ces problèmes, qui ne sont pas la panaché des PME/PMI marocaines, ont une
dimension internationale et impactent négativement ces dernières, les empêchant de
pénétrer les marchés extérieurs et in fine diversifier les débouchées de leurs produits.
En réponse à cette problématique, le concept des Consortia à l’exportation a été adopté
par plusieurs pays, dont le chef de file sans conteste reste l’Italie, et a donné ses fruits
leur permettant ainsi de bien se positionner sur l’échiquier du commerce international.
Le Maroc a également emboîté le pas à ces pays mais ce concept n’est pas encore assez
répondu au sein de notre tissu économique.
L’intérêt du présent travail de recherche, qui s’intitule « Consortia à l’exportation et
stratégie d’internationalisation des PME/PMI : Cas du secteur de la chaussure »,
est multiple.
D’abord un intérêt personnel, particulièrement pour toutes les questions liées aux
réseaux d’entreprises tels que les Consortia à l’exportation et donc c’est pour moi
l’occasion idoine de mettre en pratique mes connaissances théoriques sur ce concept
acquises à l’occasion de plusieurs séminaires de formation.
Ensuite, un intérêt professionnel à travers mon souci permanent, en tant que Délégué
Régional du Ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies,
d’œuvrer à améliorer la compétitivité et à assurer la pérennité et la croissance des
entreprises industrielles et commerciales, notamment les PME/PMI, relevant du ressort
territorial de la Délégation de Casablanca.
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Cas du secteur de la chaussure
Pour ce faire, une méthodologie de travail a été adoptée alliant, d’une part, une
recherche documentaire, et d’autre part, un travail de terrain sous la forme d’interviews
avec des praticiens qui sont chargés, dans le cadre de leurs attributions, de promouvoir
les Consortia à l’exportation, tels que le Ministère du Commerce Extérieur, l’ONUDI,
l’ASMEX, l’ANPME, le CMPE, l’AMITH, etc., en plus de rencontres avec les
membres du consortium du cuir en présence et sous la supervision de M. BERRADA
Abdelali, expert de l’ONUDI.
Une deuxième partie traitera d’un cas concret de mise en place d’un Consortium
à l’exportation dans le domaine de la chaussure de concert avec les différents
organismes intervenant dans ce domaine : Ministère du Commerce Extérieur,
ONUDI, ASMEX, ANPME, etc.
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Cas du secteur de la chaussure
I- Généralités
1 Définition de l’ONUDI
Entre les années 1950 et 1970, on était dans le schéma d'une économie dont la
croissance était pilotée de l'intérieur, en reposant sur le triptyque : Ressources
naturelles, Entreprises et Marchés domestiques.
Entre les années 1970 et 1980, avec l'essor des grandes Multinationales, il y a eu un
revirement de tendance et ce sont les Investissements extérieurs qui étaient devenus le
relai de croissance et les Economistes ont commencé à parler de croissance pilotée de
l'extérieur.
A partir des années 80, une nouvelle doctrine a vu le jour, en l'occurrence le concept du
Développement Endogène, où la croissance est pilotée par les PME/PMI bien ancrées à
leur territoire. Ce dernier a ainsi été réhabilité et placé au centre de toute stratégie de
développement. A partir de ce moment, des concepts novateurs tels que les Clusters,
les SPL, les Consortia à l'exportation ont commencé à faire leur chemin.
D'aucun ne peut contester que cette importante frange de l'économie vit, dans sa grande
majorité, une certaine solitude cloisonnée dans les confins de ses problèmes quotidiens
avec les banques, les salariés, les clients, les fournisseurs, les pouvoirs publics, etc., la
mettant ainsi dans une situation de myopie économique l'empêchant de détecter et de
saisir les opportunités d'exportation offertes sur les marchés extérieurs.
Sur un autre registre, elles ont un faible pouvoir de négociation ce qui impactent
négativement leur approvisionnement en matières premières et biens d'équipement. De
même, la faiblesse de leur structure de production et leur gamme de produits limités les
rendent incapables de capter des commandes importantes en volume et en variété.
En résumé, une entreprise souhaitant exporter se doit de remplir les conditions basiques
reprises ci-après3 :
Réduction des risques : A travers une bonne maîtrise de l'information sur les
marchés ciblés à l'étranger, etc. ;
Les consortia, en fonction de leur type, offrent une multitude de services à leurs
membres. Ci-après quelques prestations recensées par l’ONUDI :
Veille technologique sur les secteurs des membres, par exemple en passant en
revue la presse liée au secteur industriel ou en participant à des expositions ou à
des salons techniques ;
Organisation d'activités de formation collective et d’ateliers ;
Étude de marché (en relation à la fois avec la zone géographique et le segment
de marché ciblé) afin d'identifier les endroits où l'activité économique du
consortium peut se développer au mieux ;
Introduction de standards de qualité ;
Identification des distributeurs et des clients ;
Création d'un réseau commun de distribution ;
Recherche sur l'amélioration des processus techniques ;
Recherche et développement de produits nouveaux et améliorés afin de réagir
aux changements de préférence des clients ;
Sélection de fournisseurs de matières premières et d'équipements qui seront
utilisés par les entreprises associées, et définition de méthodes communes
d’achat ;
Livraison commune des produits ;
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Ainsi, la méfiance de certains dirigeants, compréhensible dans certains cas, peut saper
la constitution d'un Consortium à l'exportation malgré la justification économique du
concept. Donc ce processus nécessite l'intervention d'un animateur neutre qui maîtrise
le jeu de la conciliation et du consensus dans le but de sécuriser les personnes
réticentes et dissiper leurs craintes.
Les entreprises ont des craintes, sommes toutes légitimes, ayant trait au souci de ne pas
dévoiler des informations commerciale et technique, confidentialité oblige, et des
doutes quant à leurs capacités à exporter et l’exportabilité de leurs produits.
Les principales étapes à suivre pour la mise en place d'un Consortium à l'exportation se
déclinent comme suit :
Identifier les membres potentiels ;
Conduire une enquête d'intérêt et contacter les entreprises intéressées ;
Désigner des représentants ;
Organiser des rencontres entre les membres potentiels ;
Définir le plan d’action ;
Entreprendre une étude de faisabilité et préparer un business plan ;
Choisir la forme juridique la plus appropriée, élaborer les statuts et dimensionner
l’engagement financier de chaque membre ;
Choisir un nom et créer formellement et effectivement le consortium ;
Suivre et accompagner le consortium.
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d’internationalisation des PME/PMI :
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L'expérience italienne est très riche en enseignements à plus d'un titre. En effet, l'Italie,
par son mode d'organisation industrielle et les synergies développées entre ses
PME/PMI, arrive à bien se positionner sur des secteurs traditionnels tels que le textile,
le travail du cuir, la céramique, la lunetterie, etc., qui florissent d'habitude dans les pays
dits à bas coût.
Rappelons au passage que l'Italie est connue pour ses Districts Industriels très anciens
ayant vu le jour durant la fin des années 60 et le début des années 70. Les Districts
italiens sont définis comme étant « une concentration locale d’entreprises de
dimension et, en général, de spécialisations comparables et ils constituent autant
de foyers de PME qui sont étroitement liées par un processus de production, mais
aussi par la mise en commun d’activités, en amont (recherche, formation
professionnelle, innovation) comme en aval (logistique et transport, mission
export, salons, financements) »4
4 René Ghesquière, Conseiller économique et commercial, Chef des services de l’expansion économique en Italie
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En Italie les premiers consortia ont été crées dans les années 60. Actuellement, et selon
les dernières statistiques disponibles, on en dénombre environ 500 consortia, localisés
dans leur majorité dans le nord du pays (plus de 60%), dont 115 sont membres de
Federexport (Fédération Italienne des Consortia d’Exportation), créée en 1974. Les
consortia membres de Federexport regroupent à peu près 4000 entreprises, représentant
plus de 1% des entreprises exportatrices et totalisant plus de 7% des exportations
globales du pays.
Les consortia mono-sectoriels se taillent la part du lion avec 60% des consortia contre
40% multisectoriels.
La ventilation des principales actions réalisées par ces consortia, dont plus de 90% sont
à vocation promotionnelle, montrent la prédominance des actions de participation aux
foires, suivi des actions de recherche de marchés et de participation aux missions
commerciales et en dernier lieu les actions publicitaires.
L'Italie a mis en place un cadre légal et incitatif attrayant afin d’inciter les entreprises à
se fédérer au sein de Consortia à l'exportation. Il s'agit de la Loi N° 317/91 du 5
Octobre 1991 sur les consortia (voir Annexe 4 ci-joint) précédée par la Loi nationale
83, mise en vigueur en 1989.
Les points saillants de l’appui financier prévu par cette loi au profit des Consortia à
l’exportation se déclinent comme suit :
Critères d’éligibilité :
Montant : jusqu’á 40% des frais promotionnels annuels (jusqu’á 60% pour les
consortia dans les régions moins développées du Pays et jusqu’á 70% pour
les consortia crées depuis moins de 5 ans) ;
Consortia à l’exportation et stratégie PAGE 17 SUR 116
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Cas du secteur de la chaussure
Frais éligibles :
D'autres mesures d'encouragement des Consortia à l'exportation sont prévues par l'Etat,
dont on peut citer :
L'expérience française est tout aussi riche que celle de l'Italie, quoique la France, pays
industrialisé par excellence, n'ait commencé à s'intéresser d'une façon structurée aux
initiatives de mise en réseau des PME/PMI qu'à partir de l'année 1996.
Ce n'est qu'en cette année qu'un groupe de travail composé d'imminents spécialistes du
développement endogène s'est réuni au Commissariat du Plan à la demande du
Ministre de l'Aménagement du Territoire sous le thème "Systèmes productifs, emplois
et territoires" dans l'objectif de dégager les "politique publiques spécifiques à mettre
en place pour contribuer à la structuration et à la pérennisation des systèmes
productifs sur le territoire français"5.
A titre de rappel, les SPL, vocable remplacé par Clusters, sont définis comme étant
« une organisation productive particulière localisée sur un territoire
correspondant généralement à un bassin d’emploi. Cette organisation fonctionne
comme un réseau d’interdépendances constituées d’unités productives ayant des
activités similaires ou complémentaires qui se divisent le travail (entreprises de
production ou de services, centres de recherche, organisme de formation, centre
de transfert et de veille technologique, etc.) ».6
6 Les Systèmes Productifs Locaux, DIACT (ex DATAR), La Documentation française, Paris 2002
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d’internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
Tout groupe d'entreprises remplissant les trois conditions suivantes peut postuler à cet
appel à candidatures :
Les groupements ainsi labellisés reçoivent une aide financière attribuée par le
Ministère des PME qui est au maximum égal à 50% des dépenses d'accompagnement
éligibles réalisées pour la constitution du groupement, dans la limite de 20 000 € par
groupement. A ce titre, il y a lieu de noter que l'aide en question ne couvre pas les frais
de fonctionnement mais uniquement ceux nécessaires à la définition et à la mise en
route du groupement.
Ces avantages sont cumulables avec les autres incitatifs particulièrement ceux du
programme Cap Export sans pour autant dépasser le seuil de 100 000 € par entreprise
sur une période de trois ans. Le programme Cap Export repose sur trois objectifs :
Favoriser l'emploi à l'export, Partir gagner des marchés à l'étranger et Jouer collectif à
l'export.
A fin 2007, la France comptait 286 Consortia à l’exportation labellisés fédérant 4330
entreprises opérant dans divers secteurs d’activités.
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Cas du secteur de la chaussure
C'est vers la fin de l'année 1999 que les prémices du premier consortium tunisien ont
vu le jour dans le secteur de la sous-traitance automobile sous l'impulsion de l'ONUDI.
En effet, cette dernière avait lancé une enquête, en partenariat avec le Ministère chargé
de l‘Industrie, auprès des 120 fabricants tunisiens de pièces et accessoires pour
l’automobile, ce qui a permis l'identification d'un noyau dur de 9 grandes sociétés
intéressées par ce concept.
Montant Aucune limite Aucune Aucune limite 120000 $ 120000 $ 50000 $ pour Aucune
maximum de limite 3 ans limite
l'aide
Modalités d'accès Entreprises Aucune Entreprises d'au moins 2 ans, aucune limite d'âge pour Un des membres du
aux aides et d'au moins 2 ans limite les Consortia consortium doit avoir
documentation d'âge exporté au moins une fois
requise Aucune limite sectorielle de l'huile d'olive
conditionnée
Documents : diagnostic Uniquement une présentation de 3-5 pages 5 pages sur la stratégie
stratégique détaillé et business marketing et le plan
plan d'action
Source : Rapport National sur les Consortia à l’exportation en Tunisie, CHAABANE T., Consultant ONUDI, 2007.
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d’internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
L’Espagne a réalisé en un temps très court une révolution de son tissu industriel,
enregistrant des taux de croissance de son industrie très élevés la hissant au rang des
pays les plus industrialisés dans le monde. Ces résultats obtenus ne sont pas fortuits
mais sont le fruit d’une politique industrielle réfléchie et judicieuse qui place les
PME/PMI au centre de ses préoccupations.
C’est à ce titre qu’il est utile de jeter la lumière sur l’expérience espagnole relative aux
initiatives de mise en réseau des entreprises en général et les Consortia à l’exportation
en particulier.
Entre les années 1985 et 2007, 484 Consortia à l’exportation ont été crées avec l’appui
financier de l’ICEX dont environ 130 sont toujours opérationnels et concernent des
secteurs variés tels que les biens d’équipement, les produits industriels et technologie,
l’agroalimentaire, l’habitat, la mode et les services multisectoriels. La plupart de ces
consortia, qui fédérent 650 entreprises, provient des Pays Basque et de Valence.
Consortia à l’exportation et stratégie PAGE 27 SUR 116
d’internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
III-1- Bilan
Ainsi, trois filières pilotes ont été choisies en raison de leur important potentiel de
production, de leur vocation à l‘export et de l'existence d’un intégrateur, dans la
perspective d'étendre l'expérience à d'autres secteurs d'activités ; il s'agit des secteurs
du cuir à Fès, de la poterie à Safi et de la marqueterie (travail du bois de thuya) à
Essaouira.
Ces consortia, qui fédèrent plus de 130 d’entreprises, sont localisés dans 9 villes
(Casablanca, Rabat, Fès, Essaouira, Taroudant, Agadir, Mohammedia, Tanger, Tiznit)
et brassent des secteurs variés :
7
Bulletin d’information du Programme Intégré pour l’amélioration de la compétitivité du secteur industriel au Maroc N°4, avril 2002
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d’internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
Ils ont tous opté pour la forme juridique du Groupement d’Intérêt Économique (GIE).
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d’internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
Source : Rapport National sur les Consortia à l’exportation au Maroc, BERRADA A., Consultant ONUDI, 2007.
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d’internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
Pour le secteur du cuir, qui a été un des secteurs pilote du Programme Intégré pour
l’amélioration de la compétitivité du secteur industriel au Maroc, plusieurs actions ont
été réalisées, dont on peut citer :
Ceci nous amène à se poser la question sur les mesures incitatives prévues pour inciter
les entreprises, essentiellement les PME/PMI, à se regrouper en Consortia à
l’exportation.
Ainsi, les demandes de financement sont examinées par un comité de gestion, composé
du Ministère du Commerce Extérieur (Président), du CMPE, de l’ANPME et de
l’ASMEX, organe gestionnaire du Fonds et chargée du déblocage de l’aide.
Aides au démarrage :
8 Rapport National sur les Consortia à l’exportation au Maroc, Ali BERRADA Consultant ONUDI, 2007
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d’internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
Par ailleurs, d’autres institutions offrent des aides supplémentaires aux Consortia à
l’exportation, dont on peut citer :
L’ANPME qui prend en charge 80% du coût des actions d’assistance technique
(Business plan, prospection commerciale à l’international, Système
d’information intégré, partenariat, etc.), par le biais du FOMAN. Dans le cadre
d’actions groupées ce taux grimpe à 90% ;
Le CMPE qui contribue à hauteur de 85% des frais liés à la participation aux
missions commerciales ;
La SMAEX qui octroie des avantages spécifiques aux membres des consortia, en
termes de tarification de l’assurance (0.5%), d’assurance Foire (budget garanti
plus important), d’assurance Prospection (budget garanti plus important et étalé
sur une période pouvant atteindre 5 années), ainsi que l’assistance au
recouvrement des créances.
Pays Critère d’éligibilité Modalité de Consistance de l’aide Nature de Organisme Organisme Durée de l’aide Actions éligibles Existence
déblocage l’aide octroyant l’aide gestionnaire d’un cadre
(à priori, à (subvention de l’aide juridique
posteriori) ou prêt) (privé, spécifique
public)
Italie - Nombre minimum Post ante - Montant : jusqu’á 40% des frais subvention - Ministère du public Durée - Programmes Loi N° 317/91
d’entreprises associés : promotionnels annuels (jusqu’á 60% Commerce indéterminée promotionnels : du 5 Octobre
8 (á l’exception des pour les consortia dans les régions International pour missions 1991
consortia localisés dans moins développées du Pays et jusqu’á les consortia commerciales, foires
les régions moins 70% pour les consortia crées depuis multirégionaux internationales,
développées du Pays, moins de 5 ans) ; études de marché,
les consortia d’artisans - Contribution annuelle maximale : publicité et relations
et du textile- - Administration publiques,
habillement) ; * Consortia avec moins de 25 régionale pour les traductions,
membres : 77,000 € ; consortia invitation de
- Chaque membre doit * Consortia avec un nombre de régionaux donneurs d’ordre,
avoir une part du fonds membres entre 25 et 74 : 103,000 € ; etc. ;
du consortium d’au * Consortia avec plus de 74 membres : - Frais généraux
moins 1.291 € et de pas 155,000 €. (personnel du
plus de 20% ; consortium,
téléphone, mailing,
- Responsabilité limitée etc.) : jusqu’á 20%
des membres ; des programmes
promotionnels.
- Absence de but
lucratif.
France - Etre constitué sous Un maximum Les groupements labellisés reçoivent subvention Ministère des public 3 ans L'aide ne couvre pas Non
forme d'association ou de 50% de l'aide une aide financière qui est au PME les frais de
de GIE, SA, SARL ; pourra être maximum égale à 50% des dépenses fonctionnement
versé au d'accompagnement éligibles réalisées mais uniquement
- Faire appel aux moment de la pour la constitution du groupement, ceux nécessaires à la
services d'un ou labellisation, le dans la limite de 20 000 € par définition et à la
plusieurs solde sur groupement. mise en route du
"accompagnateurs" présentation des groupement.
compétents à copies des Ces avantages sont cumulables avec
l'international ; factures les autres incitatifs particulièrement
acquittées par le ceux du programme Cap Export sans
- Avoir formalisé un groupement pour autant dépasser le seuil de 100
projet collectif de 000 € par entreprise sur une période de
développement à trois ans.
l'international.
Consortia à l’exportation et stratégie PAGE 37 SUR 116
d’internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
Espagne - Etre des entités Post ante L’aide financière, plafonnée à 180000 subvention Institut Espagnol public 3 ans Frais de structure : Non
juridiques distinguées € par an et par consortium, consiste en de Commerce
par rapport à leurs l’octroie de 50% la première année, Extérieur (ICEX) Etude de viabilité,
membres ; 45% la deuxième année et 40% la frais
troisième année des frais de structure d´établissement,
- Avoir un directeur et des frais de promotion à l’extérieur. frais du personnel,
exécutif externe ; locations, services
professionnels
- Présenter un business externes.
plan d’activités à
l’international de trois Frais de promotion
ans ; à l’extérieur :
- Site Internet.
Consortia à l’exportation et stratégie PAGE 38 SUR 116
d’internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
FOPRODEX (Fonds Subvention 30% + prêt 50% ou 35% Subvention CEPEX – Centre Public Durée - Matériel
de Promotion des subvention pour certains frais sans ou de Promotion des indéterminée promotionnel
Exportations) plafond subvention + Exportations (catalogues, CD-
prêt Rom, vidéo),
- Aucune limite d'age (réforme en cours) publicité
pour les Consortia ; multimédia,
publications sur
- Aucune limite Internet ;
sectorielle.
- Création de labels
et enregistrement de
marques ;
- Participation à des
appels d’offres
internationaux ;
- Invitation de
clients étrangers ;
- Recherche de
marchés ;
- Etc.
************
- Représentation à
l’étranger.
Consortia à l’exportation et stratégie PAGE 39 SUR 116
d’internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
FAMEX (Fonds 70% de certains frais avec un plafond Subvention Public Durée - Matériel
d’accès aux marchés de 120 000 $ indéterminée promotionnel
extérieurs) (catalogues,
CD-Rom, vidéo),
- Aucune limite d'age publicité
pour les Consortia ; multimédia,
publications sur
- Aucune limite Internet ;
sectorielle.
- Création de labels
et enregistrement de
marques ;
- Collections de
mode et autres
collections ;
- Participation à des
appels d’offres
Internationaux ;
- Invitation de
clients étrangers ;
- Représentation à
l’étranger ;
- Recherche de
marchés ;
- Assistance à la
conception- mise
en œuvre de Plans
de marketing
stratégiques ;
- Site Internet.
Consortia à l’exportation et stratégie PAGE 40 SUR 116
d’internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
FOPROHOC (un 70% de certains frais sans plafond Subvention Direction Public Durée - Matériel
nouveau Fonds pour la Générale de indéterminée promotionnel
promotion de l’huile l’Agroalimentaire (catalogues, CD-
d’olive conditionnée) (DGAA) ROM, vidéo),
publicité
multimédia,
- Un des membres du publications sur
consortium doit avoir Internet ;
exporté au moins une
fois de l'huile d'olive - Création de labels
conditionnée ; et enregistrement de
marques ;
- Stratégie marketing et
plan d'action. - Participation à des
appels d’offres
Internationaux ;
- Invitation de
clients étrangers ;
- Représentation à
l’étranger ;
- Recherche de
marchés ;
- Assistance à la
conception- mise en
œuvre de Plans de
marketing
stratégiques ;
Site Internet.
Consortia à l’exportation et stratégie PAGE 41 SUR 116
d’internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
Maroc Fonds d’appui aux En une seule et 50% des dépenses admissibles de Subvention Ministère du ASMEX 3 ans - Equipements Non
consortia unique démarrage plafonné à 100 000 dhs Commerce (privé) informatique et
opération (ex Extérieur bureautique ;
ante)
- Les consortia
- Site Web du
d’exportation
consortium ;
constitués ou en
période de démarrage ;
- Création
- Les consortia d’identifiants ;
d’exportation de biens
et services constitués - Supports
entre PME/PMI ; promotionnels.
- Les consortia
d’exportation ayant
une structure stable ;
- Les consortia
d’exportation qui
n’associent pas des
entreprises d’un même 75% des dépenses admissibles de - Participation aux
groupe. En deux fois ou promotion la première année plafonné foires et salons ;
plus en fonction à 200 000 dhs
de la réalisation - Prospection de
des actions 60% des dépenses admissibles de marchés extérieurs ;
programmées promotion la deuxième année plafonné
à 200 000 dhs - Etudes de
marchés ;
50% des dépenses admissibles de
promotion la troisième année plafonné - Etudes des
à 200 000 dhs conditions
d’implantation
commerciale à
l’étranger ;
- Invitation de
donneurs d’ordre
étrangers ;
- Journées
promotionnelles et
commerciales.
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d’internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
FOMAN L’entreprise - 80 % du coût de l’action plafonné à Subvention ANPME Public Durée Toute action de
paye 400 000 dhs par entreprise ; indéterminée modernisation
uniquement sa compétitive
- Total bilan ne quote-part - Dans le cadre d’actions groupées
dépassant pas 70 l’entreprise ne prend en charge que
Millions de dhs ; 10% du coût.
- Deux années
d’existence minimum ;
- Les consortia ou
regroupements de PME
issus d'entreprises
exerçant depuis au
moins deux ans,
peuvent être
accompagnés à compter
de leur première année
d'activité.
L’entreprise 85% du coût du stand à l’occasion de Subvention CMPE Public Durée Salons organisés par
Les consortia paye la participation à un salon organisé par indéterminée le CMPE
juridiquement crées uniquement sa le CMPE.
quote-part
Consortia à l’exportation et stratégie PAGE 43 SUR 116
d’internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
Niveau d’aide
Dans la majorité des cas, les aides sont octroyées aux entreprises sous la forme de dons
et seule la Tunisie prévoit une formule mixe associant don et prêt. A ce niveau, il faut
souligner que la Tunisie ne dispose pas de mécanismes d’appui dédiés exclusivement
aux consortia mais à l’ensemble des entreprises exportatrices avec un traitement
préférentiel pour les consortia. Le niveau des subventions est disparate d’un pays à un
autre, il varie entre 40% et 75% des frais éligibles engagés par le consortium. Ces
derniers varient également en fonction des pays. A titre d’exemple, l’Italie et l’Espagne
tolèrent les frais de fonctionnement (dans la limite de 20% du programme de
promotion pour le cas de l’Italie), le Maroc les exclut. Les subventions sont dégressives
dans le temps.
Critères d’éligibilités
La tendance est au déblocage post ante, c'est-à-dire le consortium engage la totalité des
dépenses et il est remboursé au début de l’année suivante en présentant les réalisations
et les justificatifs de l’année antérieure. Le Maroc se démarque par un déblocage ex
ante, ce qui encourage les toutes petites entreprises à se fédérer en consortium qui
parfois ont du mal à mobilier des fonds dans l’attente du remboursement.
Durée de l’aide
Généralement, l’aide est consentie pour une période de trois ans à partir de la
constitution juridique du consortium, c’est le cas notamment pour la France, l’Espagne
et le Maroc. L’Italie se démarque par la non circonscription dans le temps du soutien
financier ce qui est aussi intéressant.
Consortia à l’exportation et stratégie PAGE 44 SUR 116
d’internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
Actions éligibles
Gouvernance de l’aide
Dans la quasi-totalité des pays, les fonds d’appui sont gérés par des entités publiques.
Le Maroc se démarque par une approche pionnière qui fait légion étant donné qu’il a
délégué à l’ASMEX, qui relève du secteur privé, la gestion dudit fonds.
Incitations fiscales
L’Italie, qui est le seul pays à disposer d’une loi spécifique aux Consortia à
l’exportation, prévoit pour ces derniers des exemptions fiscales pour les fonds de
réserves ainsi que pour la TVA sur les services rendus et/ou consommés. L’Espagne
également accorde des avantages fiscaux pour les consortia qui choisissent comme
forme juridique l’association d’intérêt économique.
Cadre juridique
L’Italie reste le seul pays qui dispose d’une loi visant l’encouragement des Districts
Industriels et des Consortia à l’exportation. Ainsi, des subventions conséquentes sont
accordées sans limitation temporelle. De même des exemptions fiscales sont prévues
pour les fonds de réserves et pour la TVA sur les services rendus et/ou consommés.
Consortia à l’exportation et stratégie PAGE 45 SUR 116
d’internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
La typologie des activités prises en charge par les fonds d’appui aux consortia par pays
se décline comme suit :
Source : Systèmes de support pour les Consortia à l’exportation, HESP P., Consultant ONUDI, 2005.
L’analyse des subventions accordées par les cinq pays aux Consortia à l’exportation
sous les angles niveau Etat central, niveau Région et niveau Association (entreprise)
nous permet de dresser la situation suivante :
Pour la majorité des pays, les subventions sont accordées au niveau du Gouvernement
central. Seul l’Italie sort du lot, puisqu’elle a transféré aux régions les prérogatives
d’octroie desdites subventions pour les consortia régionaux. Ceux à vocation
interrégionale restent du ressort du Ministère du Commerce International.
Consortia à l’exportation et stratégie PAGE 46 SUR 116
d’internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
Pour l’Italie, les régions se chargent de la gestion des subventions accordées aux
Consortia à l’exportation relevant de leur ressort territorial. Pour les autres pays les
subventions sont octroyées par le Gouvernement central.
Pour le Maroc, le cas de l’AMITH mérite d’être cité, dans la mesure où elle a retenu le
concept des Consortia à l’exportation parmi ses axes stratégiques de développement et
contribue efficacement à la promotion active de ce concept.
Consortia à l’exportation et stratégie PAGE 47 SUR 116
d’internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
III-3- Contraintes
III-4- Recommandations
Mettre en place une commission de haut niveau, chargée d'élaborer une stratégie
nationale cohérente de développement des Consortia à l’exportation et piloter sa
mise en œuvre. Un budget conséquent du Gouvernement, en sus des Fonds de la
coopération, devra être mobilisé à cette fin. Cette stratégie devrait s'inspirer des
expériences italienne, française et espagnole très pertinentes en la matière et
l'adapter au contexte marocain ;
Procéder au diagnostic des potentialités des différentes régions du Maroc :
labellisation des territoires et identification des projets potentiels de Pôles de
compétitivité et de Consortia à l’exportation ;
Constituer auprès des Gouverneurs des Commissions Consultatives du
Développement Territorial (CCDT) qui seront une force de proposition et de
pilotage des stratégies de développement local ;
Renforcer les actions d’information et de sensibilisation des entreprises, des
associations et des fédérations professionnelles sur le concept des Consortia à
l’exportation ;
Mettre en place un cadre juridique et un système comptable spécifiques et
adaptés aux consortia. La Loi n° 13- 97 relatives aux GIE pourrait servir comme
base légale à adapter en attendant la conception d’un nouveau texte ;
Mettre en place une batterie d’incitations fiscale, douanière, de change, et
d’allégement de charges sociales, etc., à même d’encourager les entreprises à se
fédérer en consortium. A ce titre, il faudrait impérativement faire bénéficier les
consortia des mêmes avantages que les exportateurs ou les fournisseurs de
plates-formes d’exportation, tels que les exonérations de l’IS et de l’IR, les
régimes économiques en douane, etc. On pourrait penser à titre d’exemple, à
prévoir des crédits d’impôts au prorata du chiffre d’affaires réalisés à l’export,
des exonérations d’IR pour les recrutements de responsables export, etc. ;
Inclure parmi les services qu'offre l'ANPME un programme intégré d’assistance
technique destiné exclusivement aux Consortia à l’exportation, incluant des
prestations de coaching pour le démarrage du consortium, la prospection à
l’international, le conseil sur les stratégies à l’export, la mise à disposition d’un
consultant chargé de préparer les foires et salons et assurer le suivi des contacts,
etc. ;
Consortia à l’exportation et stratégie PAGE 50 SUR 116
d’internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
Un pôle de compétitivité peut être défini 9 comme étant "une combinaison, sur un
espace géographique donné, d'entreprises, de centres de formation et d'unités de
recherche publiques ou privées engagés dans une synergie autour de projets
communs à caractère innovant. Ce partenariat s'organise autour d'un marché et
d'un domaine technologique et scientifique qui lui est attaché, et doit rechercher
une masse critique pour atteindre une compétitivité et une visibilité
internationale".
C’est une forme de réseau d’entreprises très élaborée, à l’instar des Clusters avec une
bonne dose d’innovation, dont l’épine dorsale reste la mise en synergie du triptyque :
Entreprise, Formation et Recherche.
Avec une valeur ajoutée de près de 700 millions de dhs et des investissements drainés
de l'ordre de 78 millions de dhs, ce secteur emploie un effectif dépassant les 14 000
personnes.
GRANDEURS ECONOMIQUES SECTEUR DE LA SECTEUR SECTEUR DE LA
(année 2006) TANNERIE MAROQUINERIE CHAUSSURE
ET VETEMENTS
Nombre d’établissements 58 66 234
Effectif 1662 2392 14153
Production (Millions de dhs) 386,7 311,4 1673,2
Valeur ajoutée (Millions de dhs) 110,6 105,4 698,6
Investissements (Millions de dhs) 5,6 2,8 77,7
Source : Ministère de l'Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies
Forces Faiblesses
Produits * Dessus cuir en grande proportion ; *Articles Ville moyenne et entrée de gammes ;
*Mise au point assurée par les clients dans le cadre de la sous- *Dessus cuir de qualité moyenne ;
traitance ; *Article de faible technicité ;
*Respect des caractéristiques techniques demandées pour des *Créativité limitée ;
usages ville ; *Le consommateur marocain, à pouvoir d’achat élevé,
*Articles vendus sur les grandes places européennes. préfère acheter des chaussures de marques européennes
alors que les chaussures marocaines répondent en grande
partie aux mêmes standards.
Qualité *Exigences des clients ; *Peu de contrôle à réception des matières premières ;
*Contrôle en cours de process ; *Absences de procédures qualité ;
*Soutien logistique et technique de la part des donneurs *Absence d’enregistrements donc d’outils d’analyse et de
d’ordre. résolution des problèmes rencontrés.
Outils de production *Connaissance des règles traditionnelles pour la fabrication *Machines obsolètes et vétustes dans une grande
d’articles courants. proportion du parc matériel ;
*Maintenance insuffisante ;
*Locaux inadaptés dans le cas des petites structures ;
*Absence d’outils performants de gestion de la production.
10 SAUTET J-D., GAND O., JARDIN P., MORNAS J-M., DAIF A., « Etude d’analyse du potentiel du secteur du cuir », Etude ANPME, Rabat, 2003.
Consortia à l’exportation et stratégie PAGE 54 SUR 116
d’internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
Etape 1 :
Consiste en l’identification des membres potentiels. C’est une phase cruciale qui
conditionne le succès futur du consortium. Un groupe homogène d’entreprises aura
beaucoup de chance à poursuivre le chemin et aller de l’avant.
Consortia à l’exportation et stratégie PAGE 55 SUR 116
d’internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
Etape 2 :
Etape 3 :
Etape 4 :
Etape 5 :
Consiste en la définition d’un plan d’action eu égard les objectifs prioritaires assignés
par le consortium.
Etape 6 :
Etape 7 :
Etape 8 :
Etape 9 :
Mais le plus important reste les étapes qui ont été franchies, à savoir la confirmation de
l’intérêt de l’ensemble des entreprises pour la constitution du consortium, la
convergence des visions et des intérêts, le consensus autour d’une batterie de valeurs,
la déclinaison des objectifs et du plan d’action, le choix de la forme juridique ainsi que
la création formelle du consortium.
Consortia à l’exportation et stratégie PAGE 57 SUR 116
d’internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
Ces entreprises, qui totalisent une capacité de production journalière de 4500 paires,
emploient environ 280 personnes, réalisent un chiffre d’affaires consolidé avoisinant
les 11 millions de dhs et assurent 80% de la gamme de produits de la société
ANIMAC.
Consortia à l’exportation et stratégie PAGE 58 SUR 116
d’internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
Par ailleurs, l’audit export des sociétés citées plus haut montrent que la majorité
d’entres elles n’a pas d’expériences en matière d’export direct, ne dispose ni d’un
service dédié à l’exportation ni d’une force de vente. Cette situation s’explique par le
fait que jusqu’à présent elles sous-traitent pour le compte d’un donneur d’ordres
national (société ANIMAC) et donc leur organisation interne est en adéquation avec
leur statut actuel de sous-traitant. Néanmoins, elles fabriquent des produits exportables
et ont donc des potentialités non négligeables pour percer sur les marchés extérieurs.
La société GROUP HOME COMPANY, qui fait l’exception et qui a une expérience
dans l’export, fabrique en sous-traitance des chaussures premier âge de 0 à 1 an,
produit fini pour le compte d’une société française (BABY-LOVE), filiale du Groupe
français KINDY depuis 2005. Ces produits sont revendus par des enseignes et des
centrales d’achat pour le compte de la grande distribution (Auchan, Carrefour,
Monoprix, Vert Baudet, Prémaman, Aubert, etc.).
Consortia à l’exportation et stratégie PAGE 59 SUR 116
d’internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
Une enquête d’intérêt a été réalisée auprès des entreprises précitées sur la base du
questionnaire joint en Annexe 5.
Ainsi, l’enquête en question et les différentes réunions de travail tenues avec les
entreprises ont permis de relever les contraintes communes vécues par ces derniers et
qui sont énumérées ci-après :
Le sérieux ;
Ouverture d’esprit ;
Transparence et Confiance ;
Les attentes des entreprises sondées par rapport aux services à dispenser par le futur
consortium, concernent principalement la mutualisation des coûts des outils
promotionnels, le partage des frais de promotion à l’étranger, l’assistance pour la
recherche de nouveaux partenaires, la négociation avec les fournisseurs.
Consortia à l’exportation et stratégie PAGE 61 SUR 116
d’internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
Ainsi, les entreprises avaient le choix entre trois possibilités : la SARL, l’Association à
but non lucratif et le GIE.
Le choix final a porté, à l’unanimité, sur le GIE qui reste la forme juridique la plus
appropriée aux consortia dans le contexte marocain, à cause de sa flexibilité et des
facilités qu’il offre en termes de capital social (non obligatoire), de contrôle des
comptes (facultatif) et du non soumission à un régime fiscal. Néanmoins, il présente
une contrainte relative à la responsabilité illimitée et personnelle des membres, que
certains consortia arrivent à dépasser en limitant le champ de manœuvre du gérant en
ce qui concerne les engagements financiers (double signature avec le trésorier par
exemple).
Les membres du futur consortium, baptisé Casa Leather, ont opté pour un GIE sans
capital, avec des parts égales de 25% chacun, dont le siège social sera logé
temporairement au sein de la société GROUP HOME COMPANY, sise à Aïn
Harrouda, Préfecture de Mohammedia.
En termes de gouvernance, il a été convenu d’opter, dans un premier temps, pour une
gestion interne du consortium avec un partage équilibré des tâches entre les membres et
une présidence tournante selon une fréquence à convenir ultérieurement dans le
règlement intérieur. Une fois arrivé à une certaine maturité, il est prévu de recruter à
terme un coordinateur indépendant.
L’enquête d’intérêt ainsi que les réunions tenues avec les membres du consortium Casa
Leather ont permis d’arrêter des objectifs communs traduisant leur ambition légitime à
se développer, à se moderniser et à évoluer dans la chaîne des valeurs de leur branche
d’activités.
Les membres du consortium Casa Leather ont décliné les objectifs cités plus haut en
plan d’action à court, moyen et long terme, selon quatre dimensions essentielles, à
savoir : l’Industrialisation et l’optimisation des ressources, la Modernisation
compétitive, l’Infrastructure d’accueil, la Promotion et la prospection.
Il projette de passer au produit fini, d’où la nécessité de disposer d’un Bureau d’Etudes
et d’une chaîne de montage. Cette dernière existe déjà au niveau de la société ATLAS
PRODUCTION qui est d’accord pour la mettre à la disposition du consortium. Il ne
reste qu’à recruter un bon modéliste-patronnier expérimenté et de mettre en place une
base de données des principaux fournisseurs de matières premières et fournitures pour
assurer dans une deuxième étape le sourcing.
Consortia à l’exportation et stratégie PAGE 64 SUR 116
d’internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
Cette action est prioritaire dans la mesure où elle va améliorer la valeur ajoutée des
entreprises et développer l’attractivité de leurs produits vis-à-vis des donneurs d’ordres
étrangers qui privilégient les sociétés qui sont capables de livrer un produit fini. Ceci
constituera un pas en avant dans l’évolution de ces entreprises du statut de sous-traitant
de tiges, à celui de sous-traitant puis co-traitant de chaussures pour qu’à terme elles
disposent de leurs propres marques.
2. Modernisation compétitive :
Mettre en place un plan de formation qui traduit les ambitions du consortium : deux
voies possibles, faire appel au GIAC Textile et cuir qui a un programme de formation
préétabli (plan sectoriel de formation) ou faire appel directement aux CSF.
Acquisition d’un terrain d’environ 1000 m² pour chaque entreprise dans la Zone
Industrielle Sud-ouest de Mohammedia ou à Aïn Harrouda, et ce en vu d’y construire
un local adéquat permettant d’assurer le développement des entreprises, d’organiser
d’une manière rationnelle le processus de production et d’augmenter la capacité de
production.
A ce sujet, il y a lieu de noter que cette action est prioritaire car les entreprises dans
leur situation actuelle sont saturées et ne peuvent pas intégrer d’autres machines
nécessaires à leur développement.
4. Promotion et prospection :
Elaboration d’un plan de prospection intégrant, en plus d’un programme propre au
consortium, des actions à mener avec le CMPE qui prend en charge 85% des frais de
participation aux foires et salons internationaux.
De même, le consortium s’attèlera à éditer les outils de promotion et de communication
nécessaires aux activités de prospection et de promotion (brochures, cartes de visites,
site web, logo, etc.).
Par ailleurs, il sera procédé à l’exploration des opportunités offertes par le concept
« commerce équitable » très en vogue à l’échelle internationale.
Mais au préalable, il faut œuvrer pour l’obtention du bénéfice des Régimes
Economiques en Douane, et particulièrement la caution en douane pour pouvoir
travailler directement avec des donneurs d’ordres étrangers.
5. Financement
Ainsi, le CPC prévisionnel durant cette même période se présente comme suit :
Dépenses :
Imprimante 2 000 0 0 0 0
Photocopieur 10 000 0 0 0 0
Téléphone-fax 1 500 0 0 0 0
Bureau 1 500 0 0 0 0
III – Frais de fonctionnement du consortium 42 000 47 000 52 000 319 000 324 000
III – Industrialisation et optimisation des ressources 105 000 145 000 150 000 755 000 620 000
Impression brochure
20.000 0 0 20000 0
Impression de Roll-up
6.000 0 0 0 0
Impression d’Entête
6.000 0 0 6000 0
CD ROM
5.000 0 0 5000 0
III – Promotion des exportations : 125 000 190 000 220 000 260 000 220 000
1/ Foires et Salons : 125 000 160 000 190 000 160 000 190 000
Visite du salon MIDEC
35 000 0 0 0 0
(Mode internationale de la chaussure)- Paris
Consortia à l’exportation et stratégie PAGE 68 SUR 116
d’internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
Italie 0 30 000 0 0 0
Espagne 0 0 30 000 0 0
France 0 0 0 0 30 000
USA 0 0 0 50 000 0
3/ Invitation des acheteurs et donneurs d’ordres 50.000 50.000 50.000 50 000 50 000
IV – Actions de modernisation compétitive 100 000 210 000 280 000 290 000 160 000
Catégorisation en douane 0 0 0 0 0
TOTAL 8 800 000 5 620 000 730 000 1 680 000 1 350 000
Recettes :
Total dépenses 8 800 000 5 620 000 730 000 1 680 000 1 350 000 18 180 000
Total recettes 191 700 114 000 110 000 0 0 415 700
Besoin du consortium
en dhs 8 608 300 5 506 000 620 000 1 680 000 1 350 000 17 764 300
Le tableau ci-après récapitule les profits additionnels estimatifs dégagés par chaque
société grâce au consortium :
Consortia à l’exportation et stratégie PAGE 71 SUR 116
d’internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
Année 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Profit additionnel
en dhs 27500 61900 140800 285800 478500 730400 1059200 1484800 2032800
Dépenses consortium
en dhs 2153000 1376500 155000 420000 337500 337500 337500 337500 337500
Ecart profit-dépenses -2125500 -1314600 -14200 -134200 141000 392900 721700 1147300 1695300
Année 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Profit additionnel
en dhs 7150 16100 36600 74300 124300 190000 275400 386100 528500
Dépenses consortium
en dhs 2153000 1376500 155000 420000 337500 337500 337500 337500 337500
Ecart profit-dépenses -2145850 -1360400 -118400 -345700 -213200 -147500 -62100 48600 191000
Année 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Profit additionnel
en dhs 19250 43400 98600 200000 334700 511300 741500 1039300 1423000
Dépenses consortium
en dhs 2153000 1376500 155000 420000 337500 337500 337500 337500 337500
Ecart profit-dépenses -2133750 -1333100 -56400 -220000 -2800 173800 404000 701800 1085500
Année 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 2017
Profit additionnel
en dhs 5500 12400 28200 57200 95600 146100 211900 297000 406600
Dépenses consortium
en dhs 2153000 1376500 155000 420000 337500 337500 337500 337500 337500
Ecart profit-dépenses -2147500 -1364100 -126800 -362800 -241900 -191400 -125600 -40500 69100
Conclusion
Le Maroc est engagé dans une dynamique de croissance structurelle touchant plusieurs
secteurs de son économie, pour lesquels il dispose de stratégies de développement
ambitieuses mais réalistes : Plan Emergence pour l’Industrie, Plan Rawaj pour le
Commerce, Programmes Imtiaz et Moussanada pour la modernisation compétitive des
entreprises, Plan Azur pour le Tourisme, Plan Vert pour l’Agriculture, Plan Bleu pour
la Pêche, et tout récemment une Stratégie de valorisation du phosphate, etc.
D’un autre côté, le Maroc est signataire d’une panoplie d’accords de libre échange et
de conventions commerciales et tarifaires, l’érigeant en une véritable plate-forme
industrielle et un hub commercial par excellence au niveau régional, ce qui ne
manquera pas d’offrir des opportunités d’exportation à notre industrie locale et d’attirer
des investissements extérieurs productifs.
Cependant, notre pays gagnerait à mettre en place une vraie stratégie de développement
et de promotion de toutes les initiatives de mise en réseau des PME/PMI, telles que les
Clusters, les Pôles de compétitivité et les Consortia à l’exportation, à même de créer
des synergies, favoriser la coopération et la complémentarité interentreprises, stimuler
l'innovation, encourager le maillage entre les entreprises et le monde de la recherche et
de la formation, et comme but ultime booster nos exportations en quantité et en qualité.
A l'échelle mondiale, les pays développés ont compris depuis longtemps le rôle
important que jouent les PME/PMI dans la création de richesses et d’emplois, et leurs
ont accordé par conséquent une place de choix dans leur politique publique de
développement : SPL, Pôles de compétitivité, Districts industriels et Clusters sont
autant de leviers actionnés par des pays fortement industrialisés comme la France,
l'Italie, l'Allemagne, l’Espagne, la Grande Bretagne, le Japon, les USA et le Canada,
avec à la clé des budgets colossaux, pour développer leur secteur industriel.
Le Gouvernement marocain devrait donc à son tour aller dans le même sens et leur
emboîter le pas. Ainsi, on pourrait envisager de lancer des appels à candidatures pour
labelliser les futurs Consortia à l’exportation, Clusters et Pôles de Compétitivité, qui se
verront accorder un package complet d’incitations couvrant l’ensemble de leurs
besoins. L’ONUDI, acteur clé dans ce domaine, devait être mis à contribution en plus
des différents départements et institutions concernés (Ministère du Commerce
Extérieur, Ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles Technologies,
l’ANPME, le CMPE, l’ASMEX, la SMAEX, le CNCE, etc.).
Consortia à l’exportation et stratégie PAGE 76 SUR 116
d’internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
En dernier lieu, l’attention devrait être attirée sur la nécessité d’impliquer dans ce
processus les acteurs locaux de développement qui devront faire partie intégrante de la
stratégie citée plus haut.
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d’internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
Bibliographie
RUSSO F., PAPI L., « Développement des Systèmes Productifs Locaux et de réseaux
de PME : Guide sur les Consortia d’exportation », Ed. SIPI, Rome, 2003.
Présentations :
BELLITI C., « Les Consortia export en Italie, un modèle à proposer pour le Maroc »,
présentation de séminaire, Rabat, 2004.
Consortia à l’exportation et stratégie PAGE 78 SUR 116
d’internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
Etudes et Rapports :
SAUTET J-D., GAND O., JARDIN P., MORNAS J-M., DAIF A., « Etude d’analyse
du potentiel du secteur du cuir », Etude ANPME, Rabat, 2003.
NOVELLI H., Secrétaire d’État chargé des entreprises et du commerce extérieur, « Les
défis du commerce extérieur », Rapport SECECE, Paris, 2008.
HESP P., « Systèmes de support pour les Consortia à l’exportation », Rapport ONUDI,
Vienne, 2005.
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d’internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
Annexes
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Cas du secteur de la chaussure
CONTRAT
*************
Les soussignés :
2° La Société ..
3° La société ..
4° La société
5° La société ..
Ont établi ainsi qu'il suit le contrat constitutif d'un groupement d'intérêt économique
devant exister entre eux et qui sera régi par la Loi 13-97 relative aux groupements
d’intérêt économique et par les présents statuts.
TITRE PREMIER
DENOMINATION –OBJET – SIEGE - DUREE
Article 1 - Dénomination
La dénomination du groupement est «…….. » G.I.E
Article 2 - Objet
Le groupement, dont le but est de faciliter et de développer l'activité économique de ses
membres dans le domaine du…………, d'améliorer et d'accroître les résultats de cette
activité, est le suivant :
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Cas du secteur de la chaussure
Article 3 – Siège
Le siège du groupement est fixé à Casablanca –.................
Il pourra être transféré en tout autre lieu de la même ville sur simple décision du
conseil d'administration.
Le siège pourra être transféré en tout autre endroit sur décision de l'assemblée générale
extraordinaire des membres du groupement.
Article 4 - Durée
La durée du groupement est de 99 ans à compter de son immatriculation au Registre du
Commerce.
TITRE DEUXIEME
FINANCEMENT DU GROUPEMENT
Article 5 - Capital
Article 6 - Financement
Le financement du Groupement est assuré par :
TITRE TROISIEME
DROITS ET OBLIGATIONS DES MEMBRES - ADMISSION -
CESSION - RETRAIT - EXCLUSION
Article 7 - Parts
La répartition des parts entre les membres est égale.
Les droits des membres résultent exclusivement du présent contrat, des actes
modificatifs dont il fera l'objet et des cessions de parts régulièrement effectuées.
Les parts sont indivisibles à l'égard du groupement qui ne reconnaît qu'un seul titulaire
pour chacune.
Les membres du groupement sont tenus des dettes de celui-ci sur leur patrimoine
propre. Sauf convention contraire avec le tiers cocontractant, ils sont solidaires.
Dans leurs rapports entre eux, les membres du groupement sont tenus des dettes de
celui-ci proportionnellement à leurs parts dans le Groupement, sauf dispositions
contraires acceptées par eux.
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Article 11 - Retrait
Chaque membre du groupement peut, à tout moment, se retirer, sous réserve de faire
connaître sa décision au président du conseil d'administration quatre mois au moins
avant la date souhaitée pour le retrait, par lettre recommandée avec accusé de
réception. Ce retrait ne peut toutefois prendre effet qu'après que le membre intéressé ait
satisfait à toutes ses obligations envers le groupement.
Dès la notification de son intention de se retirer, le membre sortant ne peut avoir
recours aux services du groupement.
La valeur de la quote-part du membre démissionnaire dans l’actif net du groupement
est déterminée d’un commun accord entre lui et le groupement.
A défaut d’accord, cette valeur sera déterminée par un expert désigné par le Président
du Tribunal du commerce du siège social à la requête de la partie la plus diligente.
Cette valeur sera versée au membre qui s’est retiré dans les trois mois de la date de
prise d’effet du retrait ou de celle du dépôt du rapport de l’expert.
Le retrait d’un membre entraîne l’annulation de ses parts.
Le membre qui se retire reste tenu solidairement des engagements du groupement, vis-
à-vis des créanciers qui n'ont pas renoncé à cette solidarité, et contractés
antérieurement à la mention de son retrait au Registre du Commerce.
Vis-à-vis du groupement, et de ses membres, le retrait est réputé accompli à compter de
la réception par le groupement de la lettre du membre l'informant de son intention.
En conséquence, le groupement devra indemniser, le cas échéant, le membre sortant,
des versements qu'il serait amené à faire de ce fait, au titre d'actes passés ou
d'obligations contractées entre la date de la manifestation de sa volonté et celle de sa
publication au Registre du commerce, à la condition que le membre considéré n'ait pas
participé à la réalisation de l'acte ou à la naissance de la responsabilité incriminée.
Lorsqu’un membre cesse d’exercer l’activité économique qui justifiait son adhésion au
groupement, il est considéré comme démissionnaire d’office.
Article 12 - Exclusion
Tout membre déclaré en redressement ou liquidation judiciaire, cesse de plein droit de
faire partie du groupement.
L'exclusion d'un membre pour une cause autre que celle énoncée ci-dessus ne peut
avoir lieu que sur décision de l'assemblée générale extraordinaire des membres, pour
les motifs et selon les modalités ci-après :
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12.1 Motifs
1. Non respect des dispositions légales régissant le GIE, des stipulations du présent
contrat et des décisions de l'assemblée générale ou du conseil d'administration.
Tout manquement deviendra un motif d'exclusion s'il subsiste plus de 15 jours
après un avertissement adressé au membre défaillant par le président du conseil
d'administration par lettre recommandée avec accusé de réception ou remise en
main propre ;
2. Non paiement de tout ou partie de ses cotisations après mise en demeure comme
ci-dessus, restée sans effet ;
3. Refus de répondre à un appel de fonds dans les délais fixés ;
4. Adhésion à un groupement ou à une société quelconque dont l'activité serait
concurrente de celle du groupement ou dont les objectifs seraient préjudiciables
aux siens, le tout selon le jugement de l'assemblée ;
5. De façon générale, pour tout motif jugé grave par l'assemblée.
12.2 Modalités
Dans tous les cas où l'assemblée générale doit se prononcer sur l'exclusion, le membre
susceptible d'être exclu y est convoqué par le président du conseil d'administration un
mois au moins à l'avance, par lettre recommandée avec accusé de réception.
Il est procédé à l'examen de son exclusion tant en sa présence qu'en son absence.
S'il est présent, il pourra donner toutes explications qu'il jugera utiles.
La régularisation de sa situation devant l'assemblée peut ne pas être considérée par elle
comme susceptible d'éviter l'exclusion.
Lors de cette assemblée, les voix de l'intéressé et la personne de l'intéressé lui-même ne
sont prises en considération ni pour le calcul du quorum ni pour celui de la majorité.
L'intéressé ne peut donner ni recevoir aucun mandat à cette assemblée.
Le vote sur l'exclusion aura lieu en l'absence de l'intéressé.
La décision de l'assemblée n'est susceptible d'aucun recours et ne peut en aucune façon
entraîner l'allocation de dommages-intérêts de la part du groupement.
L'exclusion prend et produit ses effets dans les mêmes conditions et sous les mêmes
réserves que le retrait.
Le membre exclu reste engagé dans les mêmes conditions que le membre qui se retire,
il a droit au versement des mêmes sommes.
De plus, le membre exclu doit indemniser le groupement de tout préjudice qu'il aurait
pu lui causer.
Dans tous les cas d'exclusion énoncés au présent article et sauf décision contraire de
l'assemblée générale extraordinaire, le groupement continuera d'exister entre les autres
membres, s'ils sont au moins deux.
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Article 13 - Administration
Le groupement est administré par un Conseil d’Administration, composé
obligatoirement de tous les membres du groupement.
Chaque membre lors de sa désignation en qualité d’Administrateur, doit désigner un
représentant permanent qui est soumis aux mêmes conditions et obligations et qui
encours les mêmes responsabilités civiles et pénales que s’il était Administrateur en
son propre nom, sans préjudice de la responsabilité solidaire de la personne morale
qu’il représente.
Les Administrateurs sont nommés pour une durée égale à celle de leur qualité de
membres.
Les premiers Administrateurs sont désignés par le présent contrat, et les nouveaux
membres administrateurs seront nommés par l’Assemblée Générale Ordinaire.
Article 14 – Organisation
Le conseil d'administration élit son président choisi parmi les membres du conseil pour
une durée de deux ans renouvelable.
Le président du conseil d'administration préside les séances. Il peut se faire assister par
un secrétaire désigné séance tenante, chargé d’établir les procès-verbaux des
délibérations. En son absence, les membres présents désignent un président de séance.
Le conseil d'administration se réunit sur convocation par simple lettre de son président
ou de deux de ses membres, aussi souvent que l'intérêt du groupement l'exige et au
moins une fois par trimestre.
L'ordre du jour est arrêté par le ou les auteurs de la convocation.
Tout administrateur peut donner, même par lettre ou e-mail, pouvoir à l'un de ses
collègues de le représenter à une séance du conseil, mais chaque administrateur ne peut
être investi que d'un mandat.
La présence des trois quarts des administrateurs et la présence effective de la moitié des
administrateurs sont nécessaires pour la validité des délibérations.
Les décisions sont prises à la majorité des trois quarts des voix des membres présents
ou représentés. Chaque administrateur présent ou représenté disposant d'une voix.
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Cas du secteur de la chaussure
Les délibérations du conseil sont constatées par des procès-verbaux inscrits sur un
registre spécial et signés par les administrateurs présents et par le secrétaire.
Un commissaire aux comptes peut être nommé par l’assemblée générale ordinaire
réunie extraordinairement. A ce propos les dispositions de la loi 17-95 relative à la
société anonyme trouveront application.
Article 24 - Procès-verbaux
Il est tenu un procès-verbal des délibérations des assemblées, consigné par le secrétaire
sur le registre tenu spécialement à cet effet. Ces procès-verbaux sont signés par le
président de séance, le secrétaire et les deux scrutateurs.
Les opérations du groupement font l'objet d'une comptabilité qui est tenue en
conformité de la loi n°9-98 relative aux obligations comptables des commerçants.
Il est établi, chaque année, en fin d'exercice, un inventaire et des comptes annuels,
lesquels sont communiqués au commissaire aux comptes le cas échéant, et aux
membres du groupement dans les conditions énoncées plus haut.
Article 27 – Résultats
Les résultats, positifs ou négatifs, de l'exercice, tels qu'ils apparaissent à la clôture de
celui-ci, deviennent la propriété ou la charge de chaque membre, dès leur constatation,
dans la proportion de la part de chacun dans le Groupement.
Article 29 – Liquidation
Après paiement des dettes, l'excédent éventuel d'actif est réparti entre les membres. En
cas d'insuffisance d'actif, l'excédent du passif est supporté dans la même proportion,
par les membres du groupement.
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Article 30 - Contestations
Toutes les contestations qui pourraient s'élever pendant la durée du groupement ou lors
de sa liquidation, soit entre les membres, les administrateurs et le groupement, soit
entre les membres eux-mêmes et relatives à des affaires liées à l'existence du
groupement lui-même, seront soumises à l’arbitrage conformément aux dispositions
prévues par le Dahir des obligations et contrats et le code de procédure civile.
Article 31 – Désignation des premiers Administrateurs
Sont désignés comme premiers administrateurs du Groupement :
- La société ( ), représentée par Monsieur, ( ) président directeur général ;
- La société ( ), représentée par Monsieur, ( ) co-gérant ;
- La société ( ), représentée par Monsieur, ( ) co-gérant.
Tous pouvoirs sont conférés aux administrateurs à l’effet de signer l’extrait des
présentes, dont la publication est prescrite par la loi, et au porteur d’originaux des
présentes pour effectuer toutes autres formalités légales et de publicité.
Faits à Casablanca, le....
TITRE I
FINALITE ET CHAMPS D’APPLICATION
Art.1
(Finalité de la loi et définition des petites entreprises)
Art.2-16 : Omis
TITRE IV
CONSORTIA DE PETITES ENTREPRISES
Art. 17
(Sujets bénéficiaires)
Art. 18
(Composition des consortia)
1) Les consortia cités dans l’article 17 doivent être constitués d’au moins 5 entreprises
et avoir un fonds de consortium ou un capital social d’au moins .....USD. La
participation au consortium souscrite par chacune des entreprises ne peut être
supérieure à 20% du fonds du consortium ou du capital social.
2) Ne peuvent être distribués aux entreprises du consortium les bénéfices ou avances
sur l’exercice de quelque nature ou forme que ce soit, même en cas de dissolution
du consortium ou de la société en consortium. Cette interdiction doit résulter d’une
disposition expresse des statuts.
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Cas du secteur de la chaussure
Art. 19
(Objet de l’activité)
1) Les activités des consortia (voir art. 17), à entreprendre dans l’intérêt des entreprises
participantes, peuvent inclure :
a) L’acquisition de biens d’équipements et de technologies avancées spécifiées à
l’article 16 ;
b) L’acquisition de matières premières ou semi-travaillées ;
c) La création d’un réseau commun de distribution, l’acquisition de commandes et
la mise sur le marché des produits du consortium ;
d) L’acquisition, la construction et la gestion en commun de magasins ou de centres
commerciaux de détail ;
e) La promotion de l’activité de vente par le biais de l’organisation et de la
participation à des manifestations telles que les salons, la réalisation d’actions
publicitaires, l’accomplissement d’études et de recherches de marchés, la
préparation de catalogue et la réalisation de tout autre moyen de promotion
retenu ;
f) La participation dans les marchés nationaux et étrangers à des consultations ou
appels d’offres émanant d’organismes publics et privés ;
g) La réalisation de programmes de recherche scientifique, technologique,
d’expérimentation technique et d’amélioration des techniques de gestion ;
h) La fourniture d’assistance et de conseil technique ;
i) L’assistance et le conseil pour l’amélioration et le contrôle de qualité et la mise
en œuvre de la garantie ;
j) La création de labels de qualité et la coordination de la production des associés.
Art. 20
(Contributions pour le soutien des consortia de services)
1) [...] Des contributions en compte de capital sont accordées aux consortia [...]
prévues à l’article 17, pour le financement de programmes destinés à la promotion
des activités prévues à l’article 19. [...]
2) Les contributions sont concédées et distribuées aux régions ayant compétence
territoriale. [...]
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Art. 21
(Accès aux contributions)
1) Pour avoir accès aux contributions en compte de capital de l’art.20, les consortia ou
les sociétés en consortium intéressés doivent présenter à la région compétente
territorialement et pour information au Ministère de l’Industrie, du Commerce et de
l’Artisanat, un programme d’activité (même pluriannuel) demandant la contribution
du fonds prévu à l’art.43, alinéa 1. Le programme doit indiquer :
a) La description de l’initiative, en spécifiant le caractère des investissements en
biens matériels ou immatériels et les objectifs à atteindre ;
b) Les modalités et le calendrier de réalisation ;
c) Les dépenses globales et leurs éventuelles articulations dans le temps.
2) : Omis
3) Dans les 60 jours suivants le dernier délai pour la présentation des demandes de
contributions de l’art.20, qui est fixé annuellement par le Ministère de l’Industrie,
du Commerce et de l’Artisanat, les régions transmettent au Ministère de l’Industrie
[...] un projet-programme régional de développement de projets de consortia, la
documentation relative à chaque demande individuelle de développement de projet
de consortia sur le territoire de ladite région, avec un avis circonstancié. Le projet-
programme régional en question devra indiquer les investissements prévus, les
financements requis aux organismes publics, les allocations à charge du bilan
régional et celles qui, sur la base des demandes présentées, sont demandées au
Ministère de l’Industrie.
4) Dans les 60 jours de la date indiquée à l’alinéa 3 du présent article, le Ministère de
l’Industrie [...] approuve les demandes de financements présentées par les régions.
A la même date, le Ministère procède à la répartition des sommes prévues par l’art.
22 (alinéa 6) entre les demandes de financement, en fonction de la somme prévue
par le présent article (alinéa 3).
5) Si la région ne procède pas à toutes les réalisations prévues par le présent article
(alinéa 3), l’instruction des demandes de contributions est examinée par le Ministère
de l’Industrie [...], et les contributions sont accordées directement par ledit
Ministère.
6) Les régions doivent présenter, le 31 janvier de chaque année au plus tard, au
Ministère de l’Industrie, une documentation détaillée sur l’utilisation des
disponibilités de l’alinéa 4.
7-8 : Omis
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Art. 22
(Montant des contributions et liquidations)
1) Les contributions en compte de capital prévues à l’article 20, sont attribuées dans la
limite de ..... USD sur une période triennale, dans la limite maximale de 30% des
dépenses encourues pour la réalisation du programme.
2) Pour les consortia situés dans les régions italiennes [...] touchées par des
phénomènes de déclin industriel, la contribution s’élève dans les limites de .....USD
par période triennale, dans la mesure maximale de 50% des dépenses encourues
pour la réalisation du programme.
3) : Omis
4) La contribution peut être demandée dans le contexte du financement de l’art. 24.
Dans ce cas, la demande de contribution est confiée aux régions compétentes du
point de vue territorial par l’Institution de Financement.
5-6 : Omis
Article 23 : Omis
Art. 24
(Financements - facilités)
1) Pour la promotion des activités prévues à l’art. 19, peuvent être concédées par les
institutions et sociétés de crédit des financements – facilités d’un montant ne
dépassant pas ..... USD et d’une durée non supérieure à 10 ans. Les facilités prévues
par le présent article peuvent être étendues également à la phase d’organisation et de
démarrage des consortia.
2) Les contributions en compte de capital prévues à l’article 22 et les financements –
facilités du présent article ne peuvent, dans leur ensemble, dépasser 60% des
dépenses prévues par les programmes d’activité de l’article 19. La limite est fixée à
80% pour les territoires italiens touchés par les phénomènes de déclin industriel [...]
3) Les institutions et sociétés de crédit de l’alinéa 1, après avoir délibéré sur les
financements et en attendant qu’ils soient distribués, peuvent effectuer des
opérations de préfinancement à un taux d’intérêt bonifié à condition que le
consortium emploie des fonds propres pour un montant égal à ..... USD.
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1) L’annulation des facilités prévues par les articles 20 et 27 s’effectue dans le cas où
les programmes d’encouragement n’ont pas été réalisés dans les 3 ans à compter de
la date du décret d’octroi des facilités.
2-3 : Omis
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d’internationalisation des PME/PMI :
Cas du secteur de la chaussure
10) Quelles sont les actions très simples qui pourraient être réalisées assez rapidement par le consortium ?
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………
14) Quel devrait être le rôle des entreprises membres dans le cadre du consortium ?
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………
15) Seriez-vous intéressé par la mise en place d’un code déontologique pour les membres ?
Oui Non
Téléphone 022 66 14 56
Fax 022 66 14 55
E-mail Celtic.ali74@hotmail.fr
Effectif 40
Fax 022 34 25 38
E-mail h-sts@hotmail.com
Effectif 53
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Téléphone 022 35 88 25
Fax 022 34 39 63
E-mail Atlasfabrication2@menara.ma
Effectif 113
Téléphone 022 33 27 67
Fax 022 33 27 65
E-mail Karim.grouphome@hotmail.com
Effectif 72
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Glossaire
Chaîne de valeur Le concept de chaîne de valeur a été introduit par Michael Porter qui
cherchait à identifier les sources de compétitivité des entreprises. La
chaîne de valeur se définit comme un enchaînement d'activités
permettant de créer un produit valorisable sur le marché et ce faisant
de créer de la valeur.
Abréviations