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Université Marien NGOUABI


Unité*Travail*Progrès
Faculté de Droit
Département Droit Public

Exposé d’économie monétaire

Thème 6: Les systèmes monétaires


internationaux.

Noms des impétrants :

KIMBOUALA BOUTOTO Dahoul-Audrey


NDOUNDOU MAKOKA Rudolph Guelor
GAVET Juste Bernardin
TCHISSAMBOU BOUITY
BAYISSA Auriame
MAZOUMBOU YESSE C.
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Introduction

En tant qu’instrument d’échange, la monnaie est au cœur des intérêts de


l’évolution des Etats. Elle constitue la pièce maîtresse dans les échanges
interétatiques. L’absence d’équilibre de celle-ci, entraine les conséquences
graves et constitue une entrave au développement d’une société. C’est
ainsi qu’il a été mise en place, par les Etats, un système gardien des
relations économiques et monétaires des Etats à savoir le système
monétaire international (S.M.I.).
Cette expression s’entend d’un ensemble de pratique, de règles et
d’institutions visant à organiser et surveiller les échanges monétaires et
les flux financiers entre les pays.
Si l’histoire a montré que plusieurs types de systèmes se sont
successivement appliqués (systèmes de taux de changes fixes et
flottants), elle souligne également le rôle et la place des institutions
financières internationales (I.F.I.), le fonds monétaire international (F.M.I.)
et la banque mondiale (B.M.) occupent une position centrale dans le
système monétaire mondial. Leurs missions, définie par les accords de
Bretton Woods (juillet 1944) consistaient à assurer à l’économie mondiale
la stabilité via le contrôle des changes fixes et la croissance via les prêts
pour reconstruire les pays ruinés par la seconde guerre mondiale.
Aujourd’hui, force est de constater que ces institutions financières
internationales auxquelles il convient d’ajouter a banque des règlements
internationaux (B.R.I.) ont largement outrepassé leurs missions originelles.
Cette évolution doit être mise en parallèle avec les effets de la
mondialisation. En augmentant le volume et la vitesse des flux
internationaux, des capitaux ont accru le risque de crise financière. Dans
le même temps, il convient de rappeler que bon nombre de pays à faible
revenu, qui n’ont guère bénéficié de la mondialisation, voient leur retard
s’aggraver au fur et à mesure que le niveau de vie s’élève ailleurs.
Ce sujet comprend à la fois un intérêt théorique et pratique. Théorique,
d’abord, dans la mesure où , d’une part, l’existence des systèmes
monétaires internationaux relève de la seule volonté des Etats à vouloir
construire un nouvel ordre économique mondial en multipliant des
conférences, des forums, des rencontres qui seraient en mesure d’unifier
toutes les monnaies en une seule, lutter ainsi à certaines crises actuelles
et, d’autres part, les opinions pertinents de plusieurs économistes comme
KREMER, PFISTER, MELTZER et GEITHNER, ne citant que ceux-là, ont
grandement influencé la reconstruction ou le rétablissement de ce
système monétaire international efficace. Ensuite pratique, en ce sens que
les institutions comme le Fonds Monétaire International, La Banque
Mondiale, la Banque des Règlements Internationaux et tant d’autres sont
les preuves matérielles de cette volonté interétatique.
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A cet effet, les questions qui méritent d’être posées sont relatives à
l’existence de ces institutions financières internationales à savoir leur
établissement et fonctionnement. Serait-il aisé de définir leurs enjeux ?
Peut-on concevoir l’existence de plusieurs systèmes monétaires
internationaux ou d’un seul ?
Il faut, d’entrée de jeu, noter que le sujet soumis à notre réflexion
comporte un champ d’application très vaste. Pour des besoins de clarté,
aussi afin de répondre à nos questions posées, il serait nécessaire
d’étudier les notions du système monétaire international (I) d’une part ; et
les principes de fonctionnement d’un système monétaire international et
les institutions de Bretton Woods (II), d’autre part.

I-/ Les notions du système monétaire


international
L’importance d’une matière est de chercher à comprendre comment se
définit-elle (A) ? Et quels sont les objectifs et les caractéristiques qui se
rattachent à elle (B) ?

A-/ La Définition du système monétaire


international
Comme il n’y a pas de monnaies internationales, il faut organiser les
échanges entre monnaies pour permettre l’échange des biens et des
services. Un système monétaire international est l’ensemble des règles,
des mécanismes et des institutions visant à organiser et à contrôler les
échanges monétaires entre les pays. Les pays membres d’un système
monétaire international doivent assurer au préalable la convertibilité
externe de leur monnaie. Cela signifie que tout étranger détenteur de
cette monnaie doit avoir la possibilité, à tout instant, d’échanger librement
contre d’autres monnaies. La convertibilité peut être impossible
(inconvertibilité) ou limitée lorsque l’échange peut se faire jusqu’ à un
certain montant ou lorsque des procédures administratives longues et
complexes sont nécessaire pour obtenir la conversion en devises
étrangères (c’est la situation des pays européens de l’après-guerre
jusqu’en 1958 ou de nombreux pays en développement aujourd’hui, qui
ne disposent pas de devises en quantité suffisante). Un système
monétaire international ne doit pas être confondu avec une zone
monétaire qui regroupe un ensemble de pays acceptant la suprématie
d’une seule monnaie, les autres monnaies de la zone monétaire étant
définies par rapport à la monnaie dominante (exemple de la zone franc
liant la France à 14 pays africains). Il existe aussi des zones dollar ou
sterling.
Toutefois, à ce niveau, signifions que la compréhension globale des
systèmes monétaires internationaux passe aussi par la connaissance
effective des objectifs que ceux-ci visent, en réalité.
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B-/ Les objectifs du système monétaire


international
Le développement des échanges internationaux se traduit par un
accroissement des relations monétaires entre pays. Certains pays
connaissent des déséquilibres commerciaux (déficits ou excédents) qui
provoquent des variations des taux de change (valeur d’une monnaie
exprimée dans d’autres monnaies) de leur monnaie sur le marché des
changes. Parfois aussi, des phénomènes de spéculations entraînent
d’importantes fluctuations de taux de change. Comme ces mouvements
de taux de change pénalisent fortement les échanges de biens et de
services, certains pays ont jugé préférable de s’entendre pour assurer une
certaine stabilité du taux de change entre leurs monnaies respectives. Un
système monétaire international est la manifestation d’une coopération
économique entre pays, à l’opposé des évènements qui ont parqué les
années 30 où chaque pays s’est replié sur lui-même en limitant la
convertibilité externe de sa monnaie et en pratiquant des «
dévaluation compétitives ». (Tous les pays ont dévalué leur monnaie pour
favoriser leurs exportations, ce qui s’est révélée inefficace, les
dévaluations s’annulant les unes les autres, et néfaste pour le commerce
mondial qui a chuté).
Un système monétaire international a donc pour objectif de faciliter les
échanges internationaux. Il doit aussi permettre d’aider les pays qui
connaissent des difficultés de paiements (déficit des transactions
courantes) et qui seraient tentés par des mesures protectionnistes. Pour
ce pays, l’accroissement voire la création de moyens de paiements
internationaux facilite le financement de leurs déficits de balance de
paiements.

II-/ Les principes de fonctionnement d'un


système monétaire international et les
institutions de Bretton Woods

L’évolution de la société internationale a été et demeure l’œuvre des pays


du monde dont le but ultime est l’institutionnalisation de la monnaie
unique. Cette idée ne peut se concrétiser que par la seule volonté des
Etats. La monnaie qui est le dénominateur commun de tous ces Etats
nécessite une certaine attention. C’est en cela qu’en 1944, les Etats, au
sortie de la deuxième guerre mondiale, ont tenu une conférence afin de
pallier à la misère du peuple et de l’économie qui subissait un choc. Le
système de Bretton Woods (B) est donc l’œuvre de cette volonté qui se
concrétise de nos jours. Cependant, le système monétaire international
adopte quelques critères dont l’importance permet de cerner la pertinence
de l’économie monétaire (A) dans le déroulement des finances du monde.
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A-/ les principes de fonctionnement d’un


système monétaire international
Un Système Monétaire International repose sur un certain nombre
de caractéristiques et peut prendre Plusieurs formes qui
conditionnent leur stabilité. Un système monétaire international
est donc constitué de trois éléments :

- un système de change fixe ou flexible qui permet de déterminer


le taux De change des monnaies les unes par rapport aux autres.

- un étalon de référence par rapport auquel chaque monnaie


nationale est Définie selon un taux de change.

- des liquidités internationales qui circulent entre les pays en


fonction des Besoins de financement des balances des paiements.
Ce Mécanisme de crédit entre nation peut être éventuellement
supervisé par un Organisme international (le FMI par exemple).
Un système monétaire international peut être caractérisé soit par un
Système de change fixe (a), soit par un système de change flexible (b).

a. Le Système Monétaire International de


Change Fixe
Un système monétaire est de change fixe lorsque les Banques Centrales
qui le composent sont obligées à tout moment de défendre la parité de
change qui a été définie au préalable (le système de la zone Franc : 1 Euro
= 655,95 F. CFA).
Un tel système véhicule des avantages et des inconvénients pour les pays
participants.

Comme avantages on peut d’abord souligner :


- l’élimination du risque de change tant qu’on reste dans la zone
monétaire considérée ;
- l’appartenance à cette zone monétaire renforce la discipline monétaire
des
Etats, d’où la pratique de politiques monétaires orthodoxes c'est-à-dire
pertinentes.

Comme inconvénients on peut souligner deux (2) faits essentiels :


- l’obligation des Banques Centrales membres d’engager à tout moment
leur réserve de change pour défendre la parité préalablement fixée ;
- l’exposition du pays au choc extérieur issu de la balance des paiements.
Dans la pratique et sur le plan international, le système de change
économique à fonctionner sous deux (2) régimes, à savoir le régime de
l’Etalon Or et ensuite le régime de l’Etalon de Change Or.
-Le régime de l’Etalon Or
L’étalon or est le système monétaire du 17e et du 18e siècle, c’est donc un
système dans lequel l’or jouait le rôle de monnaie de règlement.
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Ce système avait quatre (4) caractéristiques, à savoir :


- toutes les monnaies étaient définies par un poids d’or fixe ;
- toutes les monnaies étaient convertibles en or ;
- toutes les monnaies étaient convertibles entre elles ;
- la frappe de la monnaie d’or était libre.
Ce système avait deux (2) vertus ou deux (2) avantages majeurs :
- toutes les monnaies étaient connectées à l’or par un taux de change fixe,
le système assurait donc la stabilité des taux de change ;
- le système permettait le rééquilibrage automatique des balances de
paiements.
Ce système a fonctionne convenablement jusqu’en 1914, à cette date, il
allait se heurter à un obstacle de taille : l’éclatement de la Première
Guerre Mondiale.
Toutes les nations européennes qui étaient impliquées dans cette guerre
voulaient s’armer au maximum afin d’avoir des chances de la remporter.
Ces Etats furent alors confrontes a un problème de taille, l’or jouait le rôle
de monnaie, or les stocks d’or étaient limites.
Pour régler ce problème ces Etats abandonnèrent l’étalon d’or. 1914
marques donc la fin du SMI d’échanges fixes.
Dans la période d’entre deux (2) guerre (1914 -1945) il n’y avait pas de
SMI organise autrement dit chaque pays a gère de façon autonome sa
monnaie, il en a découle une augmentation de l’instabilité des taux de
change.
Pour régler ce problème, les principaux pays de la planète ont senti à la fin
de la deuxième Guerre Mondiale la nécessite de remettre sur pied un autre
SMI de changes fixes, véhiculant les mêmes avantages que l’étalon or. Ce
fut ainsi, à la conférence de Bretton woods de 1944, l’avènement du
système de l’Etalon de
Change Or.
- Le régime de l’Etalon de Change Or
La conférence de Bretton woods avait deux (2) objectifs majeurs, d’abord il
fallait créer les organisations économiques internationales comme le
Fonds Monétaire
International (FMI), le banque Mondiale (BM), ensuite mettre sur pied
l’étalon de change or.
Dans l’étalon de change or, l’or joue toujours le rôle de monnaie
internationale, mais il était seconde par le Dollar ($) des Etats Unis et la
Livre Sterling (£) de
Grande Bretagne. Autrement dit, dans l’étalon de change or le Dollar et la
Livre
Sterling étaient convertibles en or et toutes les autres monnaies étaient
convertibles en Dollar et en Livre Sterling.

Cela veut tout simplement dire que le Dollar et la Livre Sterling étaient
alignés au même niveau que l’or. C’est en cela que l’on dit que la
conférence de Bretton woods avait accordé aux Etats-Unis le droit de
Seigneuriage international c'est-à-dire le droit de battre la monnaie
internationale.
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Dans cette optique l’on peut dire que la suprématie de la monnaie


américaine qu’on constate depuis lors n’est rien d’autre qu’une
conséquence de la décision prise à la conférence de Bretton woods. Les
Etats-Unis ont utilisé abusivement ce droit de seigneuriage et il en a
découlé des déficits massifs de leur balance des paiements, autrement dit
il y a eu une augmentation considérable des quantités de Dollar américain
hors des Etats Unis et notamment en Europe et au Japon. Cette situation a
entrainé un manque de confiance des citoyens européens à l’égard de la
monnaie américaine. Comme on était en étalon de change or ces citoyens
européens ont demandé à la Reserve Fédérale de Etats-Unis (BC des Etats-
Unis) d’échanger en or tous les Dollar détenus. La Reserve Fédérale était
dans l’impossibilité de s’exécuter. Pour régler définitivement le problème,
le Président Richard Nixon prend le 15 aout 1971 la décision de non
convertibilité du dollar en or.
Dans cette optique on peut donc dire que le début des années 70 marque
la fin du régime de change fixe et l’avènement du régime de change
flottant ou flexible.

b. Le Système Monétaire de Change


Flottant
Un système monétaire est dit de change flottant ou flexible, lorsque les
monnaies qui le composent ne sont pas liées par un taux de change fixe
préalablement défini.
Le flottement, également a l’instar de change fixe, implique des avantages
et des inconvénients.
Comme avantages on peut citer :
- la non obligation des BC membres d’engager leurs réserves de change
pour défendre une certaine parité ;
- la non exposition des pays membres au choc extérieur issu de la balance
des paiements.
Comme inconvénient principal on peut citer la présence permanente d’un
risque de change élevé.
Dans la pratique le système de flottement a également fonctionne sous
deux (2) régimes différents. Le flottement a d’abord été dit un flottement
pur ou généralise, ensuite il a été dit un flottement impur ou contrôle.
Un flottement est dit pur ou généralise lorsqu’il n’y a aucunes limites ni
minimales ou maximales fixés au niveau de la fluctuation des monnaies.
Par contre un flottement impur ou contrôle suppose l’existence de
planchers et de plafonds dans la fluctuation des monnaies.
Cette juxtaposition des régimes de change a fait que le SMI d’aujourd’hui
est dit un non système.

En définitive Le SMI d’aujourd’hui est dit un non système et cela pour deux
(2) raisons :
-si on compare la réalité actuelle au schéma théorique du passe alors ce
Système d’aujourd’hui ne peut plus être range ni totalement dans le
change
Fixe ni totalement dans le change flottant, en réalité il y a un peu de tout à
la fois ;
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- la deuxième réside dans le fait que depuis la conférence de Bretton


woods de 1944 aucune autre organisation internationale du monde n’a pu
remettre sur pied un système véhiculant les mêmes avantages que
l’étalon or ou l’étalon de change or. Au total on peut dire que cette
désorganisation du Système Monétaire International reste aujourd’hui a la
base de l’instabilité accrue des taux de change que l’on constate depuis
quelques années. Et c’est pour régler ce type de problème que la
communauté monétaire et financière internationale essaie depuis
quelques années de réorganiser le Système Monétaire International, cette
fois ci non pas autour d’une seule monnaie pilote mais au contraire autour
de plusieurs monnaies principales, d’ou l’émergence d’un Système
Monétaire International multipolaire.

B-/ Les institutions de Bretton Woods


Plusieurs institutions ont été instaurées par les Etats dans le souci de
vouloir apporter les solutions définitives des crises. S’agissant de la
logique de notre travail, il sied de montrer l’existence des deux plus
grandes institutions économique et monétaire mondiales, à savoir : le
Fonds Monétaire International (F.M.I.) et de la Banque Mondiale (B.M.)
autrefois appelée la Banque Internationale pour la Reconstruction et le
Développement (B.I.R.D.).

a-/ Le Fonds Monétaire International.


Présentation :
La plus grande innovation dans les accords de brettons woods réside dans
la création, pour la première fois dans l'histoire, d'une institution
monétaire : le fonds monétaire international. Le FMI est une institution
financière internationale dépendant de l'ONU (organisation des nations
unis).Il fut crée en 1945 après que les 29 premiers états membres ont
procédé à la ratification des statuts élaborés lors de la conférence
monétaire de brettons woods (juillet 1944), au cours de laquelle ceux de la
banque internationale pour la construction et le développement (BIRD ou
la banque mondiale) ont également été signés, pour un but de réguler les
désordres monétaires internationaux et certaines crises. Car ces derniers
ont joué un rôle important dans le déclenchement de la seconde guerre
mondiale. Il semblait donc nécessaire au lendemain de ce conflit de
donner les moyens à une organisation supranationale de prévenir, et le
cas échéant de régler les fluctuations du système monétaire international.
Par cette conception FMI prend la forme d'un « gendarme de prospérité »
chargé de promouvoir la coopération monétaire internationale par le
développement du commerce transfrontalier. Mais de nos jours sont rôle
c'est élargi dans plusieurs domaines notamment la globalisation des
marché, la mondialisation des économies, la libéralisation des échanges.
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Les missions du FMI :

Dès sa création, FMI se fixe des objectifs de :

* promouvoir la coopération monétaire international

* œuvrer en faveur d'une croissance équilibrée des échanges


commerciaux transnationaux, par la mise en place d'un régime de
paiement multilatéral des transactions courantes, dans un cadre
général de suppression des entraves au développement du
commerce international.

* Le FMI est une institution conçue pour permettre aux états


membres de gérer collectivement les désordres relatifs aux
déséquilibres du paiement internationaux. Pour ce faire, il
s'engage à maintenir la parité de leur monnaie dans un système
de change fixe qui reste en vigueur jusqu'en 1971 date à laquelle
le gouvernement américain suspend la convertibilité du dollar en
or.

* Le FMI conseille les pays membres en matière de politiques


économique et fiscale, encourage la coordination des politiques à
l'échelle mondiale et procure une assistance technique aux
banques centrales et en matière de comptabilité, de fiscalité et
autres questions financières.

Mais, ce n'est pas là ses seules tâches : le FMI est également un


fonds dont l'objet est d'accorder des crédits aux pays qui
connaissent des difficultés pour maintenir l'équilibre de leur
balance des paiements ou qui sont destinée à financer de
politiques d'ajustement et des reformes macro économique.

Qui prend les décisions au FMI?

Le FMI est responsable devant ses États membres, et cette


responsabilité Est une condition essentielle de son efficacité. La
Gestion des affaires courantes est assurée par le Conseil
d'administration, Où sont représentés les 184 pays membres, et
Par un personnel international placé sous la direction d'un
directeur Général et de trois directeurs généraux adjoints --
chaque Membre de cette équipe de direction venant d'une région
différent Du globe. Les pouvoirs exercés par le Conseil
d'administration Pour conduire les opérations du FMI lui sont
conférés par le Conseil Des gouverneurs, organe de décision
suprême de l'institution.

Le Conseil des gouverneurs, où sont représentés tous les pays


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Membres, est donc la plus haute autorité du FMI. Il se réunit


normalement Une fois par an, à l'Assemblée annuelle du FMI et de
la Banque mondiale. Chaque État membre nomme un gouverneur
-- qui est en général le ministre des finances du pays ou le
gouverneur De la banque centrale -- et un gouverneur suppléant.
Les décisions sur les questions d'importance sont prises par le
Conseil des gouverneurs, qui a toutefois délégué le pouvoir de
Décision sur les affaires courantes au Conseil d'administration.
Les principales questions concernant le système monétaire
International sont examinées deux fois par an par un Comité Des
gouverneurs appelé le Comité monétaire et financier
international, Ou CMFI (connu jusqu'en septembre 1999 sous le
nom De Comité intérimaire). Le comité conjoint des Conseils de

Le financement du FMI

Les ressources du fonds monétaire proviennent principalement


des souscriptions des Etats membres qu'on appelle : quote-part.

En devenant membre du FMI chaque pays doit donner une quote


part, qu'il verse au moment de son adhésion. Ce montant varie en
fonction de la puissance économique de ce pays sur le plan
international.

En 2003, la contribution la plus forte est celle des états unis qui
représente 17,1% de l'ensemble, devant le Japon (6,1%),
l'Allemagne (6 %), la France et la Grande-Bretagne (4,9%). À
l'opposé, la contribution de São Tomé et Príncipe compte parmi
les plus modestes (0,0003% du total).

En plus de ces ressources propres, le FMI contracte des emprunts


enfin de renforcer son assistance financière apportée aux pays
membres.

Les droits de tirages spéciaux (DTS)

Le DTS est un instrument de réserve international créé par le FMI


en 1969, pour répondre aux préoccupations des états membres,
qui craignaient que stock des réserves internationales à l'époque
ne suffise pas, compte tenu de sa croissance escomptée, pour
appuyer l'expansion du commerce mondial.

Les principaux instruments de réserves internationaux étaient


alors l'or et le dollar, et les états membres ne voulaient pas que
les réserves mondiales dépendent de la production de l'or, ni de la
pérennisation du déficit des paiements des états unis,
indispensable pour alimenter de façon continue les réserves en
dollars.
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Le DTS a été créé pour servir d'instrument de réserve


complémentaire susceptible d'être « alloué » périodiquement par
le FMI aux états membres en cas de besoin, ou annulé dans le cas
inverse.

Le DTS ne fait circule aucune pièce, ni aucun billet de banque.


Cette unité monétaire joue un rôle identique à celui que
remplissait l'ECU (european currency unit) avant que les pays de
l'Union européenne n'adoptent l'euro comme monnaie commune.
La valeur d'un DTS est déterminée à partir d'une moyenne
pondérée d'un panier de quatre devises représentatives des
monnaies les plus couramment utilisées dans les transactions
internationales, à savoir le dollar, l'euro, le yen et la livre sterling.
La composition de ce panier de monnaie est réexaminée
périodiquement (tous les cinq ans) mais sa valeur est déterminée
quotidiennement : en 2001, en moyenne, 1 DTS valait 1,26 dollar.
Le montant global de ces DTS s'élevait, en 2002, à 290 milliards
de dollars.

Comment le FMI sert il les états membres ?

* en examinant et en suivant l'évolution de la situation


économique et financière tant au niveau national qu'international
et leur donnant des conseils dans le domaine économique.

* En leur accordant des prêts en devises pour étayer (soutenir) les


politiques d'ajustement et réformes qu'ils mettent en œuvre pour
corriger des déséquilibres de balance de paiements et promouvoir
une croissance durable.

* En leur apportant son assistance technique diversifiée et en


formant des

* fonctionnaires et des agents de leur banque centrale dans les


domaines qui relèvent de sa compétence.

Les principales mesures du FMI

Les principales mesures prises dans le cadre de ces plans de


redressement économique sont :

* la dévaluation : elle est une des mesures le plus souvent


recommandées.

Elle est à l'origine de l'accroissement des exportations et la baisse


des importations, et permet de résorber le déficit de la balance
commerciale.
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* Des coupes claires dans les dépenses publiques : pour mettre un


terme au déséquilibre, l'état dispose de deux remèdes qui sont
loin d'être populaire « la politique des vérités des prix » et la
reprivatisation de certaines entreprises publiques.

Le premier consiste à réduire ou supprimer des subventions dont


bénéficient certains produits. Quant à la reprivatisation, elle doit
permettre non seulement d'alléger les dépenses publiques, mais
aussi d'améliorer leur gestion.

* Le blocage des salaires et le règlement des dettes antérieures,


troisième remède : il est censé non seulement enrayer le déficit
commercial et freiner l'inflation comme les autres remèdes, mais
aussi à favoriser les investissements.

* Une grandes insertion dans le commerce international : une


participation plus grande au commerce international est la
quatrième recommandation, elle a pour objet de rétablir la
compétitivité de l'économie et de permettre une meilleure
allocation des ressources.

Il s'agit des mesures économiques exigées par le FMI, en


contrepartie de prêts au pays débiteurs.

Conseils de politique économique et surveillance mondiale


De par ses Statuts, le FMI a pour mission de suivre l'évolution du
système monétaire international, en exerçant notamment une
ferme «surveillance» -- ou supervision -- de la politique de change
des États membres. Par ailleurs, chaque membre s'engage à
collaborer avec le FMI pour l'aider à assurer le maintien de
régimes de change ordonnés et à promouvoir la stabilité des
changes. Chaque État membre s'engage en particulier à orienter
sa politique de manière à assurer une croissance ordonnée dans
un contexte de stabilité raisonnable des prix, à favoriser
l'instauration De conditions économiques et financières
ordonnées et à Ne pas manipuler son taux de change pour
dégager un avantage Concurrentiel inéquitable. Chaque État
membre s'engage aussi à Fournir au FMI les informations dont il a
besoin pour s'acquitter De sa mission de surveillance. Les États
membres reconnaissent que la surveillance du FMI sur leurs
politiques de change doit s'inscrire dans le cadre d'une analyse
globale de leur situation Et de leur stratégie économique.

b-/ La banque mondiale


Elle fut créée le 27 décembre 1945 sous le nom de Banque internationale
pour la reconstruction et le développement après signature de l'accord
Bretton Woods du 1er au 22 juillet 1944. Le 25 juin 1946, elle approuva son
premier prêt, qui fut accordé à la France pour un montant de 250 millions
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de dollars (en valeur actualisée, il s'agit du plus gros prêt consenti par la
Banque).La Banque mondiale a été créée principalement pour aider
l'Europe et le Japon dans leur reconstruction, au lendemain de la Seconde
Guerre mondiale, avec comme objectif supplémentaire d'encourager la
croissance économique des pays en voie de développement africains,
asiatiques et latino-américains. Au départ, la Banque mondiale a
principalement financé de grands projets d'infrastructures (centrales
électriques, autoroutes, aéroports...). Avec le rattrapage économique du
Japon et de l'Europe, la Banque mondiale s'est intéressée exclusivement
aux pays en développement. Depuis les années 1990, elle finance aussi
les pays postcommunistes.

les institutions de la banque mondiale


L'appellation Banque mondiale désigne aujourd'hui (septembre 2005) cinq
institutions :

a) la Banque internationale pour la reconstruction et le développement


(BIRD)
b) l'Association internationale de développement (AID), fondée en 1960,
ses prêts sont réservés aux pays les moins développés
c) la Société financière internationale (SFI), fondée en 1956, pour financer
les entreprises privées
d) le Centre international de règlement des différends relatifs aux
investissements fondé en 1966
e) l'Agence multilatérale de garantie des investissements fondée en 1986.
Le Groupe de la Banque mondiale, communément connu sous le nom de
Banque mondiale, est la réunion de cinq organisations internationales
créées pour lutter contre la pauvreté en apportant des financements aux
États en difficulté. La plus importante organisation de ce groupe est la
Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD).
Son fonctionnement est assuré par le versement d'une cotisation réglée
par les États membres. Son siège est à Washington. Le président est élu
pour cinq ans par le Conseil des Administrateurs de la Banque. Elle fait
partie des organismes composants.

Les objectifs de la banque mondiale

Les objectifs de la Banque mondiale ont évolué au cours des années :


* Elle a récemment mis l'accent sur la réduction de la pauvreté, en
délaissant l'objectif unique de croissance économique.
* Elle favorise aussi la création des très petites entreprises.
* Elle a soutenu l'idée que l'eau potable, l'éducation et le développement
durable sont des facteurs essentiels à la croissance économique et a
commencé à investir massivement dans de tels projets.
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* En réponse aux critiques, la Banque mondiale a adopté une série


de politiques en faveurs de la sauvegarde de l'environnement et
du social, visant à s'assurer que leurs projets n'aggravaient pas le
sort des populations des pays aidés. En dépit de ces politiques,
les projets de la Banque mondiale sont souvent critiqués par les
organisations non gouvernementales (ONG) pour ne pas lutter
efficacement contre la pauvreté et de négliger les aspects sociaux
et environnementaux dans leurs projets.

Les prêts sont versés en fonction de considérations purement


économiques, le régime politique du pays bénéficiaire quant à lui
n'est pas pris en compte.

La BIRD compte actuellement 184 pays. Chaque année, elle publie


un Rapport sur le développement dans le monde chargé de rendre
compte des résultats obtenus.

Le rôle de la banque mondiale

Son action est aujourd'hui principalement orientée sur les pays en


voie de développement (PVD), et en particulier les pays les moins
avancés (PMA), sur des axes comme l'éducation, l'agriculture,
l'industrie,...

Elle accorde des prêts à des taux préférentiels à ses pays


membres en difficulté. En contrepartie, elle réclame que des
dispositions politiques (appelées « politiques d'ajustement
structurel ») soient prises pour, par exemple, limiter la corruption,
maintenir un équilibre budgétaire ou faciliter l'émergence d'une
démocratie.

Elle compte environ 10 000 employés.

En plus des prêts accordés, elle finance également (directement


ou indirectement) des projets d' ONG, et conduit de nombreuses
recherches en rapport avec le développement de chaque pays.
C'est ainsi la banque mondiale qui mesure l' Indicateur de
développement humain (IDH) dans différents pays et zones
géographiques, ou qui conduit avec l' Unicef des études
thématiques sur l' eau et l' assainissement.

Selon une règle tacite, le directeur du FMI est désigné par les
gouverneurs européens alors que le président de la banque
mondiale est désigné par le gouvernement américain, les États-
Unis étant le principal actionnaire de la Banque Mondiale. Il est
élu pour un mandat de 5 ans, renouvelable, par le conseil
d'administration.
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Le mercredi 30 mai 2007, le gouvernement américain a choisi


Robert Zoellick pour succéder à Paul Wolfowitz en tant que
Président de la Banque Mondiale. Le mercredi 30 mai 2007, le
gouvernement américain a choisi Robert Zoellick pour succéder à
Paul Wolfowitz en tant que Président de la Banque Mondiale.

Le conseil d'administration de la Banque mondiale s'apprête à


entériner cette décision qui est déjà critiquée : Joseph Stieglitz,
Prix Nobel d'économie et ancien responsable de la Banque
mondiale, estime que la nomination de Robert Zoellick est dans la
continuité de celle de Paul Wolfowitz, dont le mandat a été "une
catastrophe"..

Joseph Stiglitz a également reproché aux pays européens d'être


responsables de la mauvaise période traversée par la Banque
mondiale. "Ils ont préféré soutenir un système qui leur garantit la
présidence du Fonds monétaire international, au lieu de modifier
avec courage les critères de sélection".

Robert Zoellick est considéré comme plus pragmatique que son


prédécesseur, conservateur mais pas néo-conservateur], un
fervent partisan de l'ouverture des marchés. Il serait « la bête
noire » des altermondialistes.

L'action de la Banque mondiale est souvent critiquée, en


particulier par les gouvernements en place qui rebutent à prendre
des mesures anti-corruption et organiser de véritables élections
et par les mouvements alter mondialistes qui accusent La Banque
mondiale de répondre plus aux exigences des multinationales
qu'à celles des populations locales.

"Des crises de légitimité engendrent des projets de réforme, tant


à l'ONU qu'au Fonds monétaire international et à la Banque
mondiale. Elles ont pour point commun une demande de
transparence et de démocratie, d'une part, et une remise en
cause des finalités et des modes d'intervention de ces
organisations, d'autre part.
11

Au cours des dernières années, la BIRD a fait l'objet de vives


critiques liées à ce qui apparaît comme un manque d'efficacité de
son action en faveur du développement économique, et plus
particulièrement aux conséquences sociales et environnementales
des projets qu'elle soutient dans les pays du tiers-monde. De plus,
il lui est fréquemment reproché de promouvoir une stricte
orthodoxie économique se rattachant aux principes du seul
libéralisme, et d'imposer de trop brutales transitions vers
l'économie de marché. Dans tous les cas, le rôle de la banque
dans le développement économique a largement décru au profit
de capitaux privés investis dans des projets rentables au sein des
pays en voie de développement. En fait, il apparaît que, pour des
raisons de solvabilité, son action a tendance à se concentrer en
direction des pays à revenus intermédiaires, comme l'Inde, la
Chine, le Mexique, le Brésil ou le Maroc.

Une des critiques les plus fortes, c'est l'influence des Etats-Unis
ou encore sa main mise. On considère la Banque mondiale sous
l'influence politique des États-Unis, qui en profiteraient pour faire
avancer leurs propres intérêts

Rôles respectifs du FMI et de la Banque mondiale


11

La Banque mondiale et le FMI apportent leur appui aux


gouvernements des États membres qui élaborent leur stratégie,
mais les deux institutions ne veulent pas influer sur l'orientation
de celle-ci. Leurs dirigeants sont conscients que cela suppose une
modification profonde des cultures et des comportements de la
Banque mondiale et du FMI, mais aussi des autres partenaires
institutionnels. Cette mutation est en cours. En coordonnant
d'emblée les efforts engagés et en maintenant un dialogue
permanent avec les autorités nationales -- afin de leur fournir
notamment les données nécessaires à l'établissement d'un
diagnostic --, la Banque mondiale et le FMI peuvent apporter en
temps utile une aide cohérente aux pays membres. Chaque
institution doit concentrer ses efforts sur ses domaines de
compétence traditionnels. C'est à la Banque mondiale, par
exemple, qu'il revient au premier chef d'établir un diagnostic et
de conseiller les États membres sur la politique sociale à mener
pour réduire la pauvreté. Le FMI donne des avis sur les domaines
qui relèvent de son mandat traditionnel, et encourage notamment
les gouvernements de ces pays à conduire une politique
macroéconomique prudente. Dans les domaines où les deux
institutions ont des compétences finances publiques, exécution et
transparence budgétaires, administration fiscale et douanière --,
elles coordonnent étroitement leur action. Étant donné que les
prêts concessionnels du FMI et de la Banque mondiale et leurs
opérations d'allégement de la dette s'inscrivent dans le cadre des
DSRP, les stratégies qui y sont exposées sont déterminantes pour
les deux institutions. Les pays qui participent à ce type de
programme communiquent leur stratégie définitive, pour
approbation, aux conseils d'administration des deux institutions.
Ces derniers reçoivent aussi les conclusions de l'évaluation
effectuée conjointement par les services de la Banque mondiale et
du FMI, qui analysent ces stratégies et recommandent ou non leur
approbation.

L'instabilité du SMI au cours du 20ème Siècle :


L'instabilité mondiale qui a marqué le 20ème siècle se traduit au
niveau du Système monétaire international par une grande
fluctuation des taux de change et la mise en place de différents
régimes de changes successifs.

* La période 1879 - 1914 : un régime de changes fixes


fonctionnant selon Le système de l'étalon or.

Ce régime de change (Gold Standard) fait de l'or la monnaie


internationale. Les monnaies nationales bénéficient d'une parité
fixe avec l'or qui sert de Monnaie de transaction internationale.
Les banques centrales détiennent par

Ailleurs presque exclusivement des réserves en or.


11

La livre britannique joue Aussi un rôle de monnaie internationale


du fait de la puissance de l'économie

Britannique. La première guerre mondiale voit apparaître sur la


scène internationale une nouvelle économie dominante, les États-
Unis, qui succèdent à des pays européens ruinés par la guerre.

* La période 1918 - 1939 : une régime de change marqué par


l'instabilité Des parités de change des principales monnaies.

A la fin de la guerre le système monétaire international se


réorganise autour D'un régime de change fixe qui redonne à l'or
son rôle central d'étalon de Valeur des parités des monnaies
nationales. Mais, la crise économique qui Touche les pays
développés au début des années 30 et l'absence de

Coopération internationale entre les nations entraîne une


instabilité très Forte des taux de change qui sont régulièrement
modifiés. La concurrence Entre la livre et le dollar pour s'affirmer
en tant que monnaie d'échange Internationale ne fait qu'ajouter à
cette instabilité du système financier.

Voilà pourquoi, tirant les conséquences de cette phase


d'instabilité, les pays Vainqueurs de la seconde guerre mondiale
se réunissent dès 1944 pour Redéfinir un nouveau régime de
change.

* La période 1944 - 1971 : Le Système de Bretton Woods

Ce système résulte de la concertation des principales puissances


Économiques qui rétablissent un système de change fixe
fonctionnant selon Le principe du Gold Exchange Standard qui
consiste à fixer des parités-or Pour chaque monnaie nationale,
mais qui n'accorde qu'à une seule monnaie La possibilité d'être
convertie en or, le Dollar. Le dollar devient de fait la Monnaie de
règlement des échanges internationaux et il peut être à tout
Moment échangé contre de l'or auprès de la Banque Centrale
américaine.

Deux institutions internationales sont crées pour assurer le


financement des Balances des paiements. La fin de la
convertibilté-or du dollar en 1975 marque la fin de ce régime de
Change fixe qui cède le pas à un régime de change flexible.

* La période 1971 - 2002 : Régime de change flexible et instabilité


Monétaire.
11

L'instabilité monétaire est la règle durant les années 70 et le


début des années 80. Mais les fortes variations du taux de change
de la monnaie Internationale (le dollar) pousse de plus en plus les
grandes nations Économiques à relancer une concertation
internationale afin de stabiliser le Taux de change des monnaies.
Le G5 réunissant les Etats-Unis, le Japon, la France, l'Allemagne et
la Grande-Bretagne se réunit au Louvres en 1985 pour Stabiliser
le taux de change du dollar. De telles réunions se reproduisent
Régulièrement (accord du Plazza en 1987) et réunissent
maintenant 7 pays

(G5 + Canada + Italie). De plus, face à cette instabilité des


parités, un Certain nombre d'initiatives régionales se sont mises
en place pour limiter la Variation des monnaies. L'Europe en
particulier a dès 1979 définie une Politique de stabilisation des
taux de change entre les monnaies des pays Appartenant à la CEE
et s'est dotée en 1999 d'une monnaie unique qui a Remplacée
définitivement les monnaies nationales au 1er janvier 2002.
L'instabilité monétaire du 20ème siècle traduit avant tout les formidables
Bouleversements politiques et économiques qui se sont traduits par
L'émergence d'une nouvelle monnaie internationale, le dollar. La fin de ce
Siècle marque par ailleurs le retour à une concertation des principales
Puissances économiques afin de tenter de limiter les fluctuations des
Monnaies. La création d'une zone monétaire européenne unifiée et la
Naissance d'une nouvelle monnaie constitue un nouveau bouleversement
du Système monétaire international puisque cette nouvelle monnaie
risque de Venir concurrencer le dollar dans le rôle de monnaie
internationale

Conclusion
Le système de Bretton Woods a cessé de fonctionner de manière
satisfaisante à partir du moment où la confiance dans le dollar, clef de
voûte de l'ensemble, a disparu. Pour de multiples raisons (principalement
le niveau d'inflation et le creusement des déficits commerciaux
américains), une forte spéculation contre le dollar se développa à partir de
la fin des années 1960, poussant les États-Unis à mettre fin à la
convertibilité en or du dollar (15 août 1971) et même à dévaluer cette
monnaie (accords de Washington de décembre 1971). En 1973, les
banques centrales européennes cessèrent de défendre le dollar et
supprimèrent la référence de leur monnaie au dollar. Cette crise marqua la
fin du système de changes fixes organisé autour de l'étalon-dollar et
l'avènement du flottement généralisé des monnaies. Les accords de la
Jamaïque, signés en 1976, officialisèrent l'abandon des changes fixes au
profit des changes flottants, marquant ainsi la fin du système de Bretton
Woods.
11

Depuis 1976, les pays sont libres d'adopter le régime de change


de leur choix. Les États-Unis, le Japon, le Canada ou la Suisse ont
choisi de laisser flotter leur monnaie. D'autres pays ont préféré
établir le taux de change de leur monnaie par référence à la
monnaie de leur principal partenaire commercial (le dollar par
exemple ou encore le franc pour les pays de la zone franc).
Certains pays, enfin, ont rattaché leur monnaie à une unité de
compte (l'ECU, unité de compte européenne pour les pays de la
Communauté européenne, dans le cadre du Système monétaire
européen) afin de bénéficier de taux de change stables, mais
flexibles. Pour lutter contre les désordres sur le marché des
changes, liés notamment aux déséquilibres américains, les grands
pays industrialisés ont cherché durant les années 1980 à coopérer
pour favoriser une intervention coordonnée des banques
centrales sur le marché des changes : les accords du Plazza en
septembre 1985, ceux du Louvre en février 1987, ont permis de
faire baisser puis de stabiliser le dollar qui avait tendance à
fluctuer de manière trop importante durant cette période. Nous
constatons que le système monétaire international, est un
système qui fonctionne selon certains principes, et il est en
perpétuel changement depuis l'année 1879 jusque en 2009 en
manifestant souvent des crises. Dans le monde actuel en assiste à
un nouveau système Depuis l'abandon officiel en mars 1973 du
régime de change de Bretton Woods qui était caractérisé par un
système de change fixe ou flexible, un étalon de référence,
liquidités internationales.

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