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2008-2009

TS5
PARTIE 6 : LA CONVERGENCE LITHOSPHÉRIQUE ET SES EFFETS.

Chapitre 1 : Convergence et subduction.

Introduction
Une marge continentale est une zone située sous la mer, en bordure de continents et qui fait la transition
entre la croûte continentale et le plancher océanique (croûte océanique). On distingue deux types de marges :
- les marge passives, qui sont les témoins d’un rift continental c’est-à-dire du premier épisode de l’ouverture
d’un océan (par exemple : la côte française Atlantique)
- les marges actives, qui sont des zones instables où deux plaques lithosphériques sont en convergence (c’est-à-
dire se rapprochent). Parmi les marges actives, on distingue deux sous-catégories :
- les zones de subduction, qui correspondent à des zones de disparition du plancher océanique
sous une plaque continentale ou sous une autre plaque océanique (par exemple autour de l’océan pacifique)
- les zones de collision, où deux masses continentales s’affrontent (par exemple l’Himalaya ou
les Alpes).
Problématique : Quelles sont les modalités et les conséquences de la disparition du plancher
océanique ?

Bilan du TP1 : Les marqueurs des zones de subduction.


Problème à résoudre : Comment reconnaît-on une zone de subduction ?
I - Les marqueurs de la subduction.
Lors de la subduction, l’une des deux plaques en confrontation plonge sous l’autre. On les nommera
respectivement plaque plongeante (ou subduite) et plaque chevauchante. Toutes les zones de subduction sont
caractérisées par différents types de marqueurs (marqueurs topographiques, des marqueurs géodynamiques et
des marqueurs géothermiques).

I.1 - Les marqueurs topographiques (relief).

- Une fosse océanique (relief négatif c’est-à-dire en dessous du niveau de la mer) : c’est une dépression étroite
pouvant atteindre jusqu’à 11000 m de profondeur (fosse des Mariannes) qui marque la frontière entre deux
plaques.

- Un prisme d’accrétion (relief positif c’est-à-dire au-dessus du niveau de la mer) : lorsque la lithosphère
océanique s’enfonce, les sédiments qu’elle porte sont rabotés, se déforment et s’empilent sous forme d’écailles,
formant ainsi un prisme d’accrétion. Témoin d’une déformation lithosphérique importante, le prisme peut
émerger localement et former ainsi une ile (par exemple : la Barbade).

- Un arc magmatique (relief positif) : Ce relief peut être de deux types :


- Dans le cas d’une subduction CO/CC (marge active), le relief correspond à une chaîne de
montagne (du type Cordillère des Andes) marquant la bordure du continent et soumise à des contraintes
compressives importantes.
- Dans le cas d’une subduction CO/CO (arc insulaire actif), le relief correspond à un
alignement d’îles volcaniques parallèle à la fosse océanique.

- Un bassin arrière arc (relief négatif) : Dans les deux types de subductions, cette dépression est localisée sur la
plaque chevauchante en arrière de l’arc magmatique. Son existence dépend entre autres de la pente de la plaque
plongeante. Quand la plaque plongeante est âgée, elle devient plus dense et son pendage est de plus en plus fort.
Il se crée alors dans le manteau, de petites cellules de convection à l’origine d’un phénomène de divergence local
qui va créer le bassin arrière arc (par exemple : La mer du Japon).

I.2- Les marqueurs géothermiques.

On peut mesurer les anomalies thermiques par tomographie ou en étudiant les vitesses des ondes
sismiques (la propagation des ondes P est ralentie par les matériaux chauds et moins denses).
Il existe une répartition particulière des flux de chaleur avec une double anomalie thermique qui
coïncide avec la double anomalie des reliefs. L’anomalie négative (flux de chaleur anormalement faible) se situe
au niveau de la fosse et est due au plongement de la lithosphère océanique froide dans l’asthénosphère plus
chaude. L’anomalie positive (flux de chaleur anormalement élevé) se situe au niveau de la chaîne de montagne
ou de l’arc insulaire et est due au volcanisme (elle reflète l’ascension et l’accumulation de magmas à la base de
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la croûte chevauchante). Les échanges thermiques entre la plaque plongeante et l’asthénosphère sont très lents, et
l’enfoncement est relativement rapide (quelques cm/an) ce qui fait que la plaque subduite reste anormalement
froide vue sa profondeur.

I.3- Les marqueurs géodynamiques.

Ce sont les témoins d’une activité géologique importante.

- Une sismicité importante.


Les foyers des séismes se répartissent en profondeur (de 20 à 70 km de profondeur) le long du plan de
Bénioff (ou Wadati-Bénioff) qui est le plan de plongement de la lithosphère océanique. Ces séismes sont générés
par les frottements des 2 plaques en confrontation. Le plan de Bénioff matérialise la limite supérieure de la
plaque lithosphérique plongeante : elle s’enfonce de manière plus ou moins inclinée sous l’autre plaque (le
pendage du plan de Bénioff dépend de l’âge de la lithosphère océanique : plus elle est vieille, plus elle est dense,
et donc plus le pendage est important). La répartition géométrique des séismes matérialise donc le plongement
d’une portion rigide de la lithosphère à l’intérieur du manteau plus chaud et ductile.

- Un volcanisme explosif important.


Les volcans sont disposés parallèlement à la marge. Ces volcans sont alignés, formant des « arcs
magmatiques », qui sont :
- soit insulaires (par exemple la ceinture de feu péri-Pacifique),
- soit à l’intérieur de chaînes de montagnes (par exemple les Andes).
L’activité volcanique des fronts de subduction est particulièrement intense et de type explosive donc,
particulièrement dangereuse (par exemple : Montagne Pelée, Pinatubo…).
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Cette activité donne naissance à des roches volcaniques caractéristiques des zones de subduction :
andésite (« Andes ») et rhyolite. Ces roches sont formées par refroidissement d’un magma très visqueux, c’est
pourquoi les éruptions sont de type explosif. Ces roches se forment en surface et sont donc directement
accessibles, mais l’étude d’anciennes zones de subduction (inactives aujourd’hui) révèle l’existence de roches
formées en profondeur, exhumées aujourd’hui par des mécanismes que l’on ne détaillera pas. Ces roches sont de
deux types : - roches magmatiques plutoniques : Granite et Granodiorite
- roches métamorphiques : Schiste bleu (glaucophanite) et éclogite

On peut donc résumer les caractéristiques pétrologiques (« petra » : pierre) de la subduction par un tableau.

- Andésite
ROCHES VOLCANIQUES
ROCHES
(refroidissement en surface)
MAGMATIQUES - Rhyolite
(issues du refroidissement - Granodiorite
ROCHES PLUTONIQUES
d’un magma)
(refroidissement en profondeur)
- Granite
ROCHES METAMORPHIQUES - Schiste vert
(issues de la transformation, à l’état solide, de roches - Schiste bleu
préexistantes) - Eclogite

- Des déformations importantes.


Comme une zone de subduction est une zone de compression au niveau des reliefs positifs, on observe
des déformations importantes : - des failles inverses (= chevauchements)
- des plis
Ces failles inverses et ces plis sont les témoins d’un raccourcissement et d’un épaississement de la lithosphère.

L’énergie mise en jeu lors de la confrontation de deux plaques lithosphériques explique l’apparition et
le regroupement de ces phénomènes géologiques dans ces zones…

Bilan du TP2 « Le magmatisme des zones de subduction » :


Problème à résoudre : Quelles relations existe-t-il entre le mécanisme de subduction et la formation de ces
roches magmatiques ?
II - Le magmatisme des zones de subduction.

Les roches magmatiques sont toutes issues d’un même magma dont l’origine est la fusion partielle des
péridotites au-dessus du plan de Bénioff. Lorsque la plaque plongeante pénètre dans le manteau, elle est soumise
à des conditions de pression et température entraînant des réactions de déshydratation (métamorphisme). L’eau
issue de ces réactions hydrate le manteau et abaisse sa température de fusion, il y a formation de magma qui
commence alors une ascension vers la surface. Le magma bloqué en profondeur refroidit et donne naissance aux
roches magmatiques plutoniques (granite et granodiorite), le magma atteignant la surface est à l’origine du
volcanisme caractéristique de ces zones (andésite et rhyolite). Ainsi, la formation des roches caractéristiques de
la croûte continentale est liée à la subduction.

Bloc diagramme schématique d’une zone de subduction

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Diagramme Pression-Température de la fusion des péridotites :

Bilan du TP3 : Les roches métamorphiques des zones de subduction.


Problème à résoudre : Quelle est l’origine de l’eau qui va hydrater les péridotites de la plaque chevauchante et
permettre la fusion partielle dans les zones de subduction ?
III - Le métamorphisme des zones de subduction.

Les roches métamorphiques des zones de subduction dérivent toutes de la transformation des roches de
la croûte océanique. Lorsque la plaque plongeante pénètre dans le manteau, les conditions de pression et
température entraînent sa transformation à l’état solide et donne naissance aux roches métamorphiques
caractéristiques de ces zones. En fonction du degré d’enfouissement (et donc des conditions P-T), les roches
formées sont différentes :
- dans des conditions de basse P-basse T : Schiste vert (minéral caractéristique : la chlorite)
- dans des conditions de haute P-basse T : Schiste bleu (minéral caractéristique : le glaucophane)
- dans des conditions de haute P-haute T : Eclogite (minéraux caractéristiques : le grenat, la jadéite).

Remarque : Il y a un lien de cause à effet entre la formation des roches métamorphiques et celle des roches
magmatiques, les réactions métamorphiques de déshydratation permettent la fusion du manteau et donc
l’expression d’un magmatisme important (avec un volcanisme de type explosif).

On peut représenter l’évolution des roches de la croûte océanique, de leur création (par accrétion, au
niveau d’une dorsale) à leur disparition (par subduction) à l’aide d’un diagramme P-T.
L’ensemble des caractéristiques de la subduction peut être représenté par un schéma.

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Bilan du Travail personnel pour le 5 mai : Les moteurs de la subduction.


Problème à résoudre : Pourquoi la lithosphère océanique âgée plonge dans l’asthénosphère alors qu’elle flottait
avant sur l’asthénosphère ?
IV - Le moteur de la subduction.

Au niveau de la dorsale océanique, la lithosphère océanique nouvellement formée, mince et chaude,


« flotte » sur l’asthénosphère car elle est moins dense. Mais son évolution au fur et à mesure qu’elle s’éloigne de
la dorsale s’accompagne d’une augmentation de sa densité (par refroidissement et épaississement) jusqu’à
dépasser la densité de l’asthénosphère : cette différence de densité est l’un des principaux moteurs de la
subduction. Quand la densité de la lithosphère océanique devient supérieure à la densité de l’asthénosphère, la
lithosphère océanique s’enfonce dans l’asthénosphère : en présence de forces de compression, il y a donc
subduction. La plaque subduite « plonge » sous la plaque chevauchante.

Conclusion
Les limites convergentes de type CC/CC sont le lieu de formation de chaînes de montagnes (par
exemple : Himalaya, Alpes) caractérisées par un relief important : ce sont des chaînes de collision.

Problème à résoudre : Comment se forme nt les chaînes de collision ?

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