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TS OSCILLATIONS DANS UN CIRCUIT RLC SÉRIE P 09

Intro : Que se passe-t-il si un condensateur se décharge dans une bobine ?

1. Décharge d’un condensateur dans une bobine 1


charge
2
décharge

1.1. Étude expérimentale L

Circuit RLC série avec acquisition : on charge le condensateur + Voltmètre


puis on le décharge dans le circuit contenant la bobine et la C
V ou Entrée
directe /
E
résistance. com

E = 4 V ; R = 50 Ω ; L = 43 mH ; C = 500 nF R
Acquisition en direct, durée 10 ms
synchro sur direct/, niveau 3,5 v, décroissant
Observations :
La tension aux bornes du condensateur est oscillante, elle est alternative.
La tension n’est pas périodique car elle ne reprend pas la même valeur à des intervalles de temps égaux.
L’amplitude des oscillations décroît au cours du temps, la décharge du condensateur est oscillante amortie.
La tension s’annule à intervalle de temps égaux : on dit que la décharge est pseudo-périodique.
La pseudo-période est la durée qui sépare deux passages consécutifs de par 0 et dans le même sens.
Interprétation :
Le condensateur se décharge dans le circuit RL.
L’énergie stockée par le condensateur est transférée au circuit RL et une partie de cette énergie est stockée
par la bobine et le reste est dissipé par effet Joule dans les conducteurs ohmiques (fils et résistances).
Lorsque le condensateur est déchargé, la bobine s’oppose à la variation de l’intensité du courant et libère
son énergie.
Le condensateur se recharge avec des charges de signes opposées aux précédentes (lors de la décharge) et
ainsi de suite.

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1.2. Influence de la résistance
On augmente la valeur de R.
Observations :
Lorsque la valeur de la résistance augmente, la durée du phénomène oscillant et l’amplitude des oscillations
diminuent très rapidement.
Au delà d’une certaine valeur de R, les oscillations disparaissent et le régime est alors apériodique.
La plus petite valeur de R donnant un régime apériodique est appelée résistance critique et le régime est
alors critique. Ce régime correspond au temps minimum mis par le circuit pour dissiper toute son énergie.

Régime critique
Régime apériodique

2. Étude de la pseudo période


2.1. Influence de la capacité du condensateur
On mesure la pseudo-période T des oscillations de la tension aux bornes du condensateur pour différentes
valeurs de la capacité de celui-ci.
Observations :
Quand C augmente, la période T augmente.
2.2.Influence de l’inductance de la bobine
On mesure la pseudo-période T des oscillations de la tension aux bornes du condensateur pour différentes
valeurs de l’inductance de la bobine.
Observations :
Quand L augmente, la période T augmente.
2.3.Conclusion
La pseudo-période du circuit oscillant est proportionnelle à L et à C donc T = k LC .
Comme RC et L/R sont homogènes à des temps, le produit LC est homogène à un temps au carré et LC
est homogène à un temps. Le coefficient k est donc sans dimension.
La valeur théorique est k = 2 π.

Remarque : tant que la résistance R est très inférieure à la résistance critique, la pseudo-période est
quasiment indépendante de R.

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3. Oscillateur non amorti
On réalise ce type d’oscillateur lorsque la résistance interne de la bobine (et des fils de connexion) est
rendue négligeable voire nulle par un dispositif auxiliaire. Cela revient à considérer un circuit LC.

i
q
C L

On utilise la convention récepteur.

3.1. Équation différentielle traduisant la décharge du condensateur


À la date t = 0, le condensateur a été préalablement chargé par un générateur extérieur et la tension à ses
bornes vaut E.
La loi d’additivité des tensions ou la loi des mailles s’écrit : u C + u B = 0 .
di d uC d2 uC d2 uC
Or Bu = L et i = C , on obtient u B = LC et donc LC + uC = 0 .
dt dt dt 2 dt 2

C’est une équation différentielle du second ordre car elle fait intervenir et sa dérivée seconde.
  
Comme le phénomène est oscillant, on peut chercher des solutions de la forme u C (t) =    + ϕ  .

  

Avec : l’amplitude de u C (t) , toujours positive, en volts ;


la période de u C (t) appelée période propre du circuit LC, en secondes ;
une constante appelée phase à l’instant initial, en radians.

3.2. Période propre des oscillations


On dérive deux fois l’expression de u C (t) par rapport au temps :
d uC     d2 uC     
= −     + ϕ  et = −   + ϕ  = −  .
dt     dt 2       
d2u C
On remplace et par leur expression dans l’équation différentielle.
dt 2
4¹ 2  4¹ 2 
Donc LC u −  
=  et  LC −   =  .
T02 C  T02 
Cette relation doit être vérifiée à chaque instant, quelque soit t, il faut donc que le contenu de la parenthèse
soit nul.
4¹ 2
LC 2 −  =  ⇔  =  π   
T0
La période propre des oscillations est donc T0 =   .

La fréquence propre des oscillations est donc f0 =
 π 

Remarque : c’est également la relation trouvée pour la pseudo-période.


2π 1
Remarque : la pulsation propre ω0 = =
T0 LC
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3.3. Évolution de la tension aux bornes du condensateur
d uC d uC    
Utilisation des conditions initiales : À t = 0, u C (0) = E et i = C = 0 avec = −     + ϕ  .
dt dt    
Donc : u C (0) = U m cos (j )= E

i(0) = −    (ϕ ) = 

 U m cos (ϕ ) = 

Il faut résoudre la système  
−     (ϕ ) = 
 

La seconde équation donne ϕ = 0 car C U m ≠ 0 donc sin (j )= 0 ,
T0
et la première donne U m = E car cos 0 = 1 .
  
La tension aux bornes du condensateur a pour expression : u C (t) =  
  

C’est une tension sinusoïdale, le régime est périodique.


3.4. Évolution de l’intensité dans le circuit
   
En reportant les résultats précédents, on obtient i(t) = −    .
   

3.5. Évolution de la charge du condensateur


À la date t = 0, le condensateur a été préalablement chargé par un générateur extérieur et la tension à ses
bornes vaut E.
La loi d’additivité des tensions s’écrit : u C + u B = 0 .
q di dq d 2q
u C = et u B = L avec i = donc u B = L 2 .
C dt dt dt
q d 2q d 2q
On obtient l’équation différentielle de second ordre : + L 2 = 0 soit LC dt 2 + q = 0 .
C dt

3.6. Vérification expérimentale


Tableau oscillation électrique, on tourne P rapidement et on voit le régime périodique.
Si on tourne lentement P quand l’acquisition est démarrée, on peut trouver la valeur de R pour l’entretien
des oscillations, valeur proche de R L = 27 Ω .
4. Étude énergétique d’un circuit RLC
4.1. Cas de l’oscillateur non amorti
   
Calcul de l’énergie du condensateur : E cond =     
   
          
Calcul de l’énergie dans la bobine : E bobine =          =      car
         
4¹ 2
T0 =   et donc L C = .
T02

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L’énergie totale dans le circuit est donc :
        
E tot =   +   =      +      ⇔   =  
        
Interprétation : l’énergie du circuit non amorti est égale à l’énergie initiale stockée dans le condensateur.
La décharge du condensateur produit le passage d’un courant dans la bobine qui stocke ainsi de l’énergie.
Lorsque la tension aux bornes du condensateur est nulle, l’intensité du courant est maximale dans la bobine.
La bobine restitue ensuite l’énergie qu’elle a stockée en prolongeant le passage du courant et le
condensateur se charge alors en sens inverse de sa charge initiale jusqu’à l’annulation du courant. L’énergie
dans la bobine est alors nulle et celle du condensateur est maximale. Le phénomène s’inverse ensuite.

4.2. Cas de l’oscillateur amorti


Voir TP
Pour un oscillateur amorti, on constate que l’énergie E cond + E bobine du circuit diminue.
Cette diminution est due au transfert thermique vers l’extérieur de l’énergie par effet Joule dans les
conducteurs ohmiques du circuit.

5. Entretien des oscillations


5.1. Le problème
Même sans résistance R ajouté, la bobine présente une résistance r qui entraîne l’amortissement des
oscillations. Le courant traversant la bobine provoque un transfert d’énergie vers l’extérieur par effet Joule.
5.2. La solution
Il faut compenser exactement et à chaque instant la perte d’énergie du circuit.
On utilise pour cela un dispositif capable de fournir une tension proportionnelle à l’opposé de l’intensité du
courant u g = −R 0 . i . Ce dispositif est appelé « résistance négative ».

Expérience :
trouver la valeur de qui permet l’entretien des oscillations et vérifier que R 0 ; R + r .
Vérifier que la période des oscillations vaut bien T0 =   .
5.3. Aspect énergétique
Lorsque le courant traverse ce dispositif, il reçoit une puissance Pg = −R 0 . i exactement opposée à celle
2

cédée lors du passage dans la résistance.


Dans le cas des oscillations entretenues par ce dispositif, l’énergie totale du circuit est constante.

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En régime permanent, l’énergie dissipée par les résistances est compensée par l’énergie reçue de la part du
dispositif d’entretien.

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