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Question de synthèse étayée par un travail préparatoire

Il est demandé au candidat :


1. de conduire le travail préparatoire qui fournit des éléments devant être utilisés dans la synthèse.
2. de répondre à la question de synthèse :
- par une argumentation assortie d’une réflexion critique, répondant à la problématique donnée dans
l’intitulé,
- en faisant appel à ses connaissances personnelles,
- en composant une introduction, un développement, une conclusion pour une longueur de l’ordre de
trois pages.

Ces deux parties sont d’égale importance pour la notation.


Il sera tenu compte, dans la notation, de la clarté de l’expression et du soin apporté à la présentation.

THÈME DU PROGRAMME :
Travail et emploi

Travail préparatoire (10 points)

Vous répondrez à chacune des questions en une dizaine de lignes maximum.

1. Explicitez l’un des mécanismes montrant que les gains de productivité peuvent déboucher sur la
création d’emplois. (document 1) (2 points)
2. Quels liens peut-on établir entre production, productivité et emploi pour l’industrie sur la période 1980-
1990 ? (document 2) (1 point)
3. Les données du tableau confirment-elles l’idée avancée dans la phrase soulignée ? (document 1 et
document 2) (2 points)
4. Quels sont les effets qualitatifs des mutations industrielles sur l’emploi ? (document 3) (2 points)
5. Quelles informations le document met-il en évidence à propos des ouvriers d’entretien ? (document 4)
(1 point)
6. Quelles conclusions peut-on tirer de ce tableau quant à l’évolution du niveau de qualification sur les
vingt dernières années ? (document 4) (2 points)

Question de synthèse (10 points)

Après avoir expliqué comment l’augmentation de la productivité du travail peut favoriser la


création d’emplois, vous analyserez ses effets sur la nature des emplois créés.
DOCUMENT 1

Sur la longue période, la thèse de la compensation d’Alfred Sauvy semble vérifiée. La croissance de
la productivité supprime certes des emplois, mais les effets induits des gains de productivité sont positifs
pour l’emploi (…). Cependant, les rythmes de croissance de la productivité et de la demande étant
inégaux selon les branches d’activité, le progrès technique bouleverse la structure des emplois. (…) Cela
implique des transferts sectoriels de la population active qui ont des répercussions sur la distribution
spatiale de la population et sur les travailleurs concernés, victimes des reconversions d’activité.

Source : Joëlle BAILS, « Productivité », Cahiers français n°279, janvier-février 1997.

DOCUMENT 2

Taux de variation annuel moyen de la valeur ajoutée,


de la productivité et de l’emploi, de 1950 à 1999

1951-1973 1973-1980 1980-1990 1990-1999

Industrie
Valeur ajoutée +5,9 +2,4 +1,5 +1,7
Productivité par tête +5,1 +3,7 +2,9 +3,0
Emploi +0,8 -1,2 -1,3 -1,2

Services marchands
Valeur ajoutée +5,1 +3,1 +3,2 +1,7
Productivité par tête +3,1 +1,7 +1,6 +0,4
Emploi +1,9 +1,4 +1,5 +1,2

Ensemble des branches


Valeur ajoutée +5,2 +2,3 +2,5 +1,7
Productivité par tête +5,0 +2,2 +2,3 +1,3
Emploi +0,2 +0,0 +0,2 +0,3

Source : d’après Économie et Statistique, n°181, octobre 1985 et DARES-INSEE, 2001.


DOCUMENT 3

Pour les chercheurs, la remontée de l’emploi non qualifié date des années 1996-1997. La période
marque le retour de la croissance, à la fin d’une décennie de restructuration industrielle. Aux suppressions
d’emplois et à la disparition progressive des moins qualifiés d’entre eux dans les secteurs de production -
évaluées à 800 000 entre 1982 et 1994 - se sont substituées 400 000 créations dans le tertiaire et les
services aux particuliers ou aux entreprises. Dont une partie, il est vrai, provient des tâches (entretien,
logistique…) sous-traitées par les entreprises. Même si les estimations diffèrent selon les études, le
nombre d’emplois non qualifiés à temps plein serait passé d’un peu plus de 2,5 millions en 1996 à près de
3 millions en 2002, début d’une légère rechute. Mais les effectifs concernés sont beaucoup plus
importants - près de 5 millions selon l’INSEE, soit près de 25% de l’emploi salarié - en y incluant les
temps partiels.(…)
Cette évolution marque une transformation profonde du marché du travail. Chez les hommes, les
anciens « O.S. » (ouvriers spécialisés) sont devenus « opérateurs » et, à la faveur des mutations
technologiques et des négociations collectives, ont bénéficié d’une reconnaissance de qualifications et
compétences, assorties de rémunérations correspondantes.

Source : Michel DELBERGHE , « Le défi social des nouveaux emplois non qualifiés »,
Le Monde , 15 mai 2004.

DOCUMENT 4

Les professions où les effectifs ont le plus progressé


Professions CS* Variation Effectifs en
1999/1982 1999
Hommes (en milliers) (en milliers)

1.Ingénieurs et cadres de l’informatique, sauf technico-commerciaux C 114 158


2.Agents de service de la fonction publique, sauf écoles, hôpitaux ENQ 95 121
3. Programmeurs et analystes en informatique, sauf Fonction publique PI 78 103
4. Professeurs agrégés et certifiés C 66 139
5. Ouvriers d’entretien ONQ 56 122
6. Serveurs et commis de restaurant ou de café ENQ 52 127
7. Représentants en biens d’équipement, et commerce inter-industriel PI 51 125
8. Prestataires de services divers (pompes funèbres, surveillance etc.) I 50 67

Femmes

1. Assistantes maternelles et travailleuses familiales ENQ 351 539


2. Aides-soignantes EQ 150 349
3. Professeurs agrégées et certifiées C 111 197
4. Employées de libre-service ENQ 96 128
5. Secrétaires EQ 93 540
6.Infirmières en soins généraux salariées PI 90 232
7. Attachées et responsables administratives PI 89 142
8. Caissières de magasin ENQ 79 159
* CS ( catégorie socioprofessionnelle ) : C=Cadres et professions intellectuelles supérieures ;
ENQ=Employés non qualifiés ; PI=Professions intermédiaires ; ONQ=Ouvriers non qualifiés et ouvriers
agricoles; I= Indépendants = artisans ,commerçants et chefs d’entreprise ; EQ=Employés qualifiés.

Source : Thomas AMOSSÉ et Olivier CHARDON : « La carte des professions (1982-1999) :


le marché du travail par le menu », Données Sociales, INSEE, 2002-2003.

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