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TAXONOMANIA

REVUE de TAXONOMIE et de NOMENCLATURE


BOTANIQUES
Éditeur D.J.P. De Blaay - rue des Basses 16 - B 6940 Durbuy

N° 8
20/11/2002

Ce numéro est dédié à Stanislas LISOWSKI (1924-2002) - voir p. 7

Figure 1: Gladiolus mirus VAUPEL - photos: I. PARMENTIER

1
Notes écologiques et taxonomiques sur Gladiolus mirus VAUPEL (Iridaceae),
nouvelles signalisations sur les inselbergs
de Guinée Équatoriale et du Gabon

par Ingrid PARMENTIER, Daniel GEERINCK & Jean LEJOLY,


Université libre de Bruxelles, Laboratoire de Botanique systématique et de Phytosociologie
Avenue Franklin Roosevelt 50/CP 169 - B-1050 Bruxelles

Abstract. PARMENTIER I, GEERINCK D. & LEJOLY J. - Ecological and taxonomical notes about
Gladiolus mirus VAUPEL (Iridaceae) found in Equatorial Guinea. - This species grows in the
Afrotrilepis pilosa grasslands of the inselbergs of Eastern Equatorial Guinea and Northern
Gabon. Criteria to distinguish G. mirus from G. oligophlebius BAKER are discussed.

Key-words: African ecology, African flora, Equatorial Guinea, Gabon, Gladiolus, Inselberg,
Iridaceae...

Introduction
L'excellente révision africaine récente sur le genre Gladiolus sensu lato de GOLDBLATT
(1996) mentionne 82 espèces dont aucune n'est citée en Guinée Equatoriale. Toutefois, il est
probable que G. dalenii VAN GEEL, G. gregarius WELW. ex BAKER et G. unguiculatus BAKER
y soient présents. Plusieurs échantillons récoltés récemment dans ce pays s'avèrent appartenir
à G. mirus Vaupel d'Afrique équatoriale occidentale, très voisin de G. oligophlebius Baker
d'Afrique équatoriale centrale et orientale et autrefois mis en synonymie de cette dernière
espèce. Sur base de ces nouveaux spécimens, il est nécessaire de préciser les différences entre
ces deux espèces.

Description

Gladiolus mirus VAUPEL, Bot. Jahrb. Syst., 48: 534 (1913); GOLDBLATT, Gladiolus Trop.
Afr.: 275 (1996). - Type: Cameroun, Akumessin, 2/6/1911, MILDBRAED 5542 (B holo-, K photo-, HBG iso-).
- Fig. 1 & 2.
G. staudtii VAUPEL, Bot. Jahrb. Syst., 48: 538 (1913). - Type: Cameroun, Lolodorf, 6/1895, STAUDT
328 (B holo-, G, K, P, S iso-; fide GOLDBLATT).

Herbe glabre, atteignant 80 cm de haut; corme de (1-)1,5-3 cm de diamètre; tige d'environ 3


mm de diamère; cataphylles jusqu'à 5 cm de long. Feuilles caulinaires 4-8, oblongues à
étroitement elliptiques, de 6-35 cm de long et de 3-10 mm de large, acuminées. Inflorescence
4-15-flore; bractées verdâtres, de 1,5-3(-4) cm de long, à bases espacées de 1,5-3 cm. Fleurs
zygomorphes; périgone rose à orangé, bilabié, à tube élargi progressivement vers le sommet,
de 15-20 mm de long, et légèrement plus court que les tépales, à gorge ornée de 2 lignes
jaunes bordées d'orangé, tépale externe supérieur elliptique, obtus, de 22-35(40) mm de long
et 10-15 mm de large, tépales latéraux elliptiques, obtus, de 25-30 mm de long et 9-12 mm de
large; tépales inférieurs soudés sur 5-8 mm, de 22-25 mm de long et 6-8 mm de large;

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étamines dirigées vers le tépale supérieur, à filets de 10-18 mm de long, exsertes de 5-10 mm,
à anthères incurvées, de 8-10 mm; style de 30-35 mm de long. Fruits de 12-16 cm de long;
valves de 4-6 mm de large. Graines subtriangulaires, légèrement anguleuses, biailées, de 4-5
cm de long. G. mirus diffère de G. oligophlebius par les caractéristiques suivantes, modifiant
quelque peu celles exprimées par GOLDBLATT:

- Périgone à tube progressivement élargi vers le sommet et légèrement plus court que les tépa-
pales; ceux-ci dépassant rarement 3,5 cm (un spécimen observé atteignant 4 cm - N. HALLE
3494); anthères de 8-10 mm de long ………………………………………………. G. mirus
- Périgone à tube brusquement élargi au sommet, d'environ 1/3 plus court que les tépales;
ceux-ci de 40-60 cm de long; anthères de 12-15 mm de long …………….. G. oligophlebius

Distribution

Côte d'Ivoire, Nigeria, Cameroun, Guinée Équatoriale, Gabon.

Matériel nouveau
Dix spécimens d’herbiers ont été déposés à l’herbarium de l’Université libre de Bruxelles
(BRLU). Lorsqu’ils étaient disponibles, des doubles ont été donnés à l’herbarium national du
Gabon à Libreville (LBV) et à l’herbarium national de Guinée Equatoriale à Bata (HNG).
Tous ont été récoltés sur des inselbergs, six au Rio Muni et quatre au nord du Gabon.
Le terme "inselberg" désigne des affleurements de roches précambriennes (granites ou
gneiss), souvent en forme de dômes, qui dominent les pénéplaines avoisinantes. Ce sont des
éléments stables et anciens du paysage, surtout présents en région tropicale. Une étude
détaillée de la géomorphologie des inselbergs a été réalisée par THOMAS (1994).

Gabon: inselberg d'Assep-Bengong, à 8 km d'Oyem vers Bitam, N 01° 38' E 11° 37', alt. 650 m, pelouse semi-
humide à Afrotrilepis pilosa, 11/4/2002, PARMENTIER 2230; mont Koum, à 1 km de Kumassi, à 32 km d'Oyem
vers Bitam, N 01° 49' E 11° 37', alt. 650 m, pelouse sèche à Afrotrilepis pilosa, 14/4/2002, PARMENTIER 2259;
ibid., 28/12/1999, PARMENTIER & NGUEMA 535; mont Miwa, à 3 km de Kumassi, à 36 km d'Oyem vers Bitam,
N 01° 50' E 11° 38', alt 650 m, pelouse sèche à Afrotrilepis pilosa, 15/4/2002, PARMENTIER 2334.

Guinée équatoriale (Rio Muni): ; inselberg de Piedra Nzas, à 5 km d'Aconibe, N 01° 27' E 11° 02', alt. 660
m, prairie à Eragrostis invalida, 8/1/199, LEJOLY 99/176; inselberg d'Andom, à 5 km d'Aconibe, N 1°27', E 11°
02', alt. 640 m, groupement arbustif à Euphorbia letestui, 9/1/1998, LEJOLY 99/225; inselberg de Dumu, près de
Dumu, N 01° 22' E 11° 19', 10/5/1998, NGUEMA 185 ; ibid. 06/06/02, PARMENTIER & ESONO 3617; inselberg de
Mungum, 45 min de marche de Kukumancoc, N 01° 19' E 10° 49', alt. 745 m, ourlet herbacé, 24/5/2002;
PARMENTIER & ESONO 3355; inselberg d'Asoc, à 15 km de Mongomo, N 01° 27 E 11° 20', alt. 610 m, pelouse
semi-humide à Afrotrilepis pilosa et Eragrostis invalida, 5/6/2002, PARMENTIER & ESONO 3726.

Tous les échantillons récoltés sur inselbergs semblent plus petits que ceux trouvés ailleurs, à
l'exception d'un spécimen fructifié (PARMENTIER & NGUEMA 583). Celui-ci originaire du
mont Mengong, à 45 km de Mitzic, semble se rapporter à G. mirus mais tous ses organes
(feuilles, inflorescence, fruits) sont nettement plus grands que les autres exemplaires
provenant des inselbergs.
Il a paru intéressant de publier des photos de Gladiolus mirus (fig. 1) du fait que cette
espèce méconnue n'est illustrée ni par une planche dessinée ni par une photographie dans la
mono-graphie africaine du genre (GOLDBLATT 1996). Les nouvelles signalisations sont
reprises sur la carte de la fig. 2.

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Écologie
Peter GOLDBLATT signale que G. mirus apprécie les pointements rocheux découverts. Les
nouvelles récoltes de cette espèce proviennent d'inselbergs de la région de forêt dense humide
du nord du Gabon et du Rio Muni (Guinée Équatoriale). Le climat y est équatorial avec deux
saisons sub-sèches en janvier-février et juillet-août. Les précipitations annuelles varient de
2000 à 3000 mm.

Figure 2: Nouvelles récoltes de Gladiolus mirus sur les inselbergs


de Guinée Équatoriale et du nord du Gabon.

Les inselbergs sont occupés par des prairies naturelles et des lisières forestières à xérophytes
comportant un nombre limité d’espèces communes avec la forêt dense humide de la
pénéplaine. La présence de ces formations végétales azonales est due à la faible épaisseur des
sols et à l’évapotranspiration potentielle élevée due aux fortes températures que peut atteindre
la roche nue exposée au soleil (SARTHOU & VILLIERS 1998).
Il est probable que certaines espèces des prairies d’inselberg ont colonisé ces milieux lors de
périodes plus sèches, où la forêt dense humide avait laissé place en grande partie à la savane.
Elles se seraient ensuite retrouvées isolées de la population mère avec le retour des conditions
climatiques favorables à la forêt.
POREMBSKI (2000), résume les caractéristiques de la végétation des inselbergs de l’Afrique
de l’Ouest. Il existe peu de publications sur la flore des inselbergs de Guinée Équatoriale et du
Gabon. LEJOLY & LISOWSKI (1999) donnent un premier aperçu de la végétation des inselbergs
du Rio Muni. (PARMENTIER & al. (2001) décrivent de façon plus approfondie la végétation de
trois inselbergs du Rio Muni, par la méthode phytosociologique. Dans ce dernier article, G.

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mirus a été déterminé erronément comme étant Gladiolus unguiculatus. Au Gabon, REITSMA
& al. ont décrit la flore et la végétation des inselbergs et dalles rocheuses du nord du pays.
Gladiolus mirus est caractéristique des pelouses et ourlets à Afrotrilepis pilosa (BÖCK.) J.
RAYNAL. Ce groupement phytosociologique a été décrit par PARMENTIER & al. (2001). Il est
dominé par les monocotylédones (Orchidaceae, Cyperaceae, Poaceae) et sa richesse
spécifique est faible. Il se développe dans les zones les plus sèches, là où le sol est presque
inexistant.
Afrotrilepis pilosa est une Cyperaceae endémique des inselbergs de l’Afrique de l’ouest.
C’est un chaméphyte cespiteux, gazonnant et ayant tendance à former des touradons de 5 à 10
cm de hauteur qui protègent ses bourgeons du feu: les touffes de ses feuilles vivantes sont
reliées entre elles par une couche dense de matière organique morte atteignant jusqu'à 10 cm
d'épaisseur, formée par les bases des vieilles feuilles. C’est dans cette couche organique
qu’est enfoncé le bulbe de Gladiolus mirus, ce qui lui fournit un support ainsi qu’une
protection contre le feu et contre la sècheresse. D’autres espèces caractéristiques de ce
groupement sont Oreonesion testui A. RAYNAL (Gentianaceae) inféodée aux zones les plus
xériques des inselbergs d'Afrique centrale atlantique), Polystachya albescens RIDLE var
imbricata (ROLFE) SUMMERH., surtout présent en bordure des plages de roche nue au sein de
la prairie et Polystachya gabonensis SUMMERH. qui s'installe entres les touffes d'Afrotrilepis
pilosa, sur la couche de matière organique.
Gladiolus mirus est également présent dans des pelouses plus humides des inselbergs,
notamment à dominance d’Eragrostis invalida PILGER, mais il y est moins abondant.

Phénologie

Un pic de floraison a été observé au mois de mai, c'est à dire au milieu de la petite saison
des pluies. En fin de saison sèche, l'espèce disparaît complètement par dessèchement des
feuilles et de la hampe florale portant les fruits.

Remerciements
Nous remercions l'herbarium du Muséum national d'Histoire naturelle de Paris pour le prêt
de leur matériel de G. mirus. Les missions de terrain ont été effectuées dans la cadre des
projets DIVEAC (Étude et utilisation de la diversité végétale pour promouvoir sa gestion
durable en Centrafrique, en Guinée Équatoriale et au Cameroun), CUREF (Conservation et
Utilisation rationnelle des Écosystèmes forestiers de Guinée Équatoriale) et ECOFAC
(Conservation et Utilisation rationnelle des écosystèmes forestiers en Afrique centrale),
subsidiés par la Communauté européenne. Nous avons reçu également l’aide du WWF (World
Wildlife Fund), de l’herbarium de Libreville (LBV) et de celui de Bata (HNG).

Bibliographie

− GOLDBLATT P. (1996), illustr. MANIING J., Gladiolus in Tropical Africa. Ed. Timber
Press: 321 p.
− LEJOLY J. & LISOWSKI S. (1999), Novitates Guineae Aequatorialis (5) - premier aperçu
sur la végétation des inselbergs au Rio Muni. Bull. Jard. Bot. Nat. Belg., 67: 114-121.

5
− PARMENTIER I., LEJOLY J. & NGUEMA N. (2001), La végétation des inselbergs du
monument naturel de Piedra Nzas (Guinée Équatoriale continentale). Acta Bot. Gallica,
148: 341-365.
− POREMBSKI S., 2000.-West African inselberg vegetation: 177-211. In: POREMBSKI S., &
BARTHLOTT W., Inselbergs. Biotic diversity of isolated Rock Outcrops in Tropical and
Temperate Regions. Ecological Studies 146, Springer-Verlag Berlin Heideberg.
− REITSMA J.M., LOUIS A.M., FLORET J.J.,1992.- Flore et végétation des inselbergs et dalles
rocheuses : première étude au Gabon. Bull. Mus. Nat. Hist. Natur. Paris, sér. 4, sect. B,
Adansonia, 14: 73-97.
− SARTHOU C. & VILLIERS J.(1998), Epilithic plants communities on inselbergs in French
Guiana. Journ. Veget. Sciences, 9: 847-860.
− THOMAS M.(1994), Geomorphology in the tropics - A study of weathering and denudation
in low latitudes. Ed. John Wiley & Sons: 460 p. (1994).

◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊ ◊◊◊

À propos d'une inversion de planches dans la ''Flore d'Afrique centrale"


par Tariq STÉVART
Université libre de Bruxelles

Abstract. STÉVART T. - About an inversion of plates in the "Flore d'Afrique centrale".

Key-words: African flora, Botanical drawings, Congo-Kinshasa, Orchidaceae.

Une anomalie vient d'être repérée dans le premier volume de la "Flore d'Afrique centrale",
à propos des espèces de Polystachya modesta REICHENBACH f. et de P. mukandaensis DE
WILDEMAN (GEERINCK 1992, p. 445-450). En effet, les représentations des planches 66 et 67
ont été inversées. Les dessins de la planche 66 se rapporte à P. mukandaensis et ceux de la
planche 67 à P. modesta; par contre les légendes, une fois les planches inversées restent
correctes. La planche de P mukandaenis provient originellement, comme il est indiqué du
troisième volume de la "Flore des Spermatophytes du Parc national Albert" (ROBYNS &
TOURNAY 1955, p. 487); par contre, l'autre ne s'y trouve pas et est publiée pour la première
fois dans la "Flore d'Afrique centrale". Elles ont toutes les deux été réalisées par le dessinateur
Albert CLEUTER (1901-1996) du Jardin botanique national de Belgique.
.
Dans le deuxième volume de la "Flore du Cameroun" (SZLACHETKO & OLSZEWSKI 2001, p.
558-560), les auteurs ont repris partiellement la planche de P. modesta mentionnée ci-dessus,
à savoir le port de l'espèce en l'incorporant erronément à leur planche de P. mukandaensis.
Bibliographie
GEERINCK D., Flore d'Afrique centrale, Orchidaceae, vol. 2: 780 p. (1992).
ROBYNS W. & TOURNAY R., Flore des Spermatophytes du Parc national Albert, vol. 3: 571 p. Éd. Institut des
Parcs nationaux du Congo belge - Bruxelles (1955).
SZLACHETKO D. & OLSZEWSKI S., Flore du Cameroun, vol. 2: 665 p. (2001).

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Souvenirs de quelques moments de vie trépidants
avec le professeur Stanislas LISOWSKI

par Jean LEJOLY, Professeur à l’Université libre de Bruxelles

Ma première rencontre avec Monsieur le Professeur Stanislas LISOWSKI eut lieu en octobre
1976 à Kisangani; elle a duré quasi trois ans car nous y assurions ensemble les cours de
botanique systématique et de phytosociologie à l’Université nationale du Zaïre (UNAZA).
Par la suite, même si nos activités professionnelles nous séparèrent, nous continuâmes à nous
revoir régulièrement année après année à Bruxelles, à Poznan ou en diverses terres africaines.

1. Stanislas LISOWSKI à Kisangani (Congo-Kinshasa = Zaïre)

Ce premier terme de trois ans à Kisangani avec le Professeur LISOWSKI a commencé par des
excursions autour des blocs universitaires sur le plateau Boyoma où Stan et Thérèse, son
épouse, avaient leur appartement. Ces excursions avaient surtout lieu le week end, car notre
Doyen de l’époque, le Professeur Wawa MOLAMBA (biochimiste) avait des exigences de
présence obligatoire sur le campus durant les jours de la semaine et interdisait les missions de
terrain en dehors du vendredi réservé à l’étude de l’Ile Kongolo (ou Kungulu). Le Professeur
LISOWSKI nous a guidés à travers tous les quartiers de Kisangani: Makiso, Tshopo, Kabondo,
Mangobo, et en ces périodes de disette liée aux processus de zaïrianisation dans le cadre de la
politique nationale de l’authenticité, et ensuite aux guerres de Shaba, le carburant était rationné,
les moyens de locomotion manquaient et enfin, l’état des routes ne permettait pas souvent
d’aller très loin en dehors de Kisangani. Dans ces conditions relativement difficiles, LISOWSKI
continuait inlassablement à botaniser. Il donnait à ses étudiants des sujets de recherche locaux.
Ainsi, par exemple: NYAKABWA a préparé de 1977 à 1982 sa thèse sur les phytocénoses de
l’écosystème urbain de Kisangani; LUBINI préparait à la même période sa thèse sur les
végétations secondaires de la sous-région de la Tshopo.
Parmi les réalisations de cette époque zaïroise, citons aussi la création du jardin botanique que
LISOWSKI a mis en place, avec l'aide du technicien BALANGA, sur 1 ha de terrain libre dans le
campus de la Faculté des Sciences installé sur le site de l’ancienne usine de Tabac Zaïre. Lors
de chaque excursion, il ramenait des plantules des principaux arbres de la région. Lors d’une
mission à Kisangani en 1996, soit vingt ans plus tard, j'ai pu constater que ce jardin avait évolué
remarquablement et était devenu une forêt particulièrement diversifiée où les étudiants du
campus étudiaient à l'abri du soleil brûlant, assis sur les contreforts aliformes d'un dabema
devenu déjà un géant en moins de 20 ans. Parmi ces arbres nous avons mesuré quelques
diamètres des troncs à 1m50 de hauteur: Musanga cecropioides (70 cm, tombé après une
tempête), Zanthoxylum gilletii (73,3), Terminalia superba (60), Piptadeniastrum africanum
(60), Pericopsis elata (55,5), Ricinodendron heudelotii (51,5), Gilbertiodendrum dewevrei
(36,5).
Les autorités actuelles de la Faculté des Sciences de l’Unikis, au moment où elles ont appris le
décès du Professeur LISOWSKI ont spontanément décidé d’honorer sa mémoire en baptisant ce
jardin: « Jardin botanique Lisowski de Kisangani »
Toutes les excursions de week end à Kisangani ont toujours été faites avec les cinq doctorants
du programme Bepuza (bourses d'études postuniversitaires au Zaïre): LUBINI, KALANDA,
MABIKA, NYAKABWA et MANDANGO mais aussi avec les étudiants de la licence en botanique
qui allaient devenir par la suite assistants et thésards (NDJELE, MOSANGO, APEMA, MASENS,
WOME, KAMABU, BEBWA, HABIYAREMYE. Le Professeur LISOWSKI leur a communiqué son
enthousiasme renouvelé devant les plantes en fleurs et les nouveaux groupements végétaux que

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nous découvrions aux environs de Kisangani, et pour lesquels il récitait inlassablement les noms
latins. Pour aider les étudiants, il prépara un catalogue des 2000 taxons végétaux de Kisangani.
En l’absence d’une flore complète du Congo-Kinshasa, ce catalogue a facilité l’utilisation
rigoureuse des noms latins des espèces et faisait le bilan de nos connaissances. Ceci a permis
d’ajouter régulièrement de nouveaux taxons pour la région suite aux nouvelles collectes
d’herbiers. Le catalogue a fait l’objet de plusieurs mises à jour permettant ainsi aux chercheurs
de l’Unikis d’utiliser une nomenclature récente et correcte. Il est remarquable de constater que
ces chercheurs zaïrois-congolais ont poursuivi pour la plupart la botanique de terrain jusqu’à
présent malgré les circonstances particulièrement difficiles qu’a connu et que connaît encore
actuellement le Congo-Kinshasa:
- Dr LUBINI est professeur à l’Institut Supérieur Pédagogique (ISP) Gombe et à Kikwit
- Dr MABIKA est professeur à l’Institut Pédagogique National (IPN) à Kinshasa.
- Dr MANDANGO est professeur à l’IPN et à l’Université de Kinshasa (Unikin)
- Dr NYAKABWA est professeur à l’Université de Kisangani (Unikis) et Bukavu
- Dr KALANDA est professeur à l’Université de Mbujimai
- Dr NDJELE est professeur à l’Unikis
- Dr KAMABU est professeur à l’Université de Graben à Butembo
- Dr MOSANGO est professeur à Kampala (Uganda)
- Dr APEMA est professeur à Bangui (RCA)
- Dr MASENS est professeur à l'ISP de Kikwit.

Nous avons quitté ensemble Kisangani en juillet 1979. Deux ans plus tard, d'octobre à
décembre 1981, dans le cadre du programme de l’Unesco pour soutenir le Bepuza, nous
sommes retournés ensemble à Kisangani pour participer au jury des défenses de thèse de
LUBINI, KALANDA et MABIKA. L’année suivante, nouvelle mission, du même type, pour les
thèses de NYAKABWA et de MANDANGO. Les défenses de thèse avaient lieu dans la grande salle
de cinéma de Kisangani, située en face de l’hôtel Zaïre Palace devant un public de cinq cents
personnes. Les membres du jury portaient, dans une atmosphère surchauffée, des toges bleues
décorées de fourrures de léopard, le tout pesant quatre kilos. La cérémonie durait tout l’après-
midi et se terminait par une apothéose où l’impétrant revêtait lui aussi la toge professorale. Le
Professeur LISOWSKI a joué un rôle important pour la formation de ces docteurs qui poursuivent
les recherches floristiques au Congo-Kinshasa.

2. Stanislas LISOWSKI, le" bulldozer "

Il était arrivé à Kisangani avec le surnom du « bulldozer » car il avait l’habitude de foncer
dans la brousse hors des sentiers battus pour récolter lui-même la plante rare ou nouvelle en
fleur ou en fruit qu’il repérait presque toujours le premier. Il conservait ce tempérament de
fonceur quand il se retrouvait devant un monceau de milliers d’herbiers ramenés régulièrement
des missions de terrain au Laboratoire de Botanique systématique et de Phytosociologie de la
Villa Capouillet à l’ULB et pour lesquelles il proposait une première identification de tri à la
vitesse d’un herbier par seconde. Heureusement, certaines espèces attiraient sa curiosité et à ce
moment le processus de prédétermination rapide s’arrêtait un moment et nous permettait de
souffler. Il entrait alors dans la phase de vérification approfondie au binoculaire et il exigeait
dans les cinq secondes, tous les volumes des flores et les tirés à part qui pouvaient traiter de ces
espèces. C’était la course dans tout le Labo. Durant ces journées mémorables, il restait debout
de 8 heures du matin à 6 heures du soir, s’accordant tout au plus un quart d'heure d’arrêt pour
manger ses tartines accompagnées d'un bol de café qu'il amenait lui-même dans son thermos.
LISOWSKI n’aimait pas participer aux colloques mais par contre, il était toujours disponible pour

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travailler le samedi et le dimanche tout entiers à l'herbarium du Labo (BRLU), car à ce moment
l’herbarium de Meise (BR) était fermé et nous pouvions travailler sans interruption au Labo
sans les sources de distraction toujours si nombreuses durant les autres jours de la semaine.

3. Stanislas LISOWSKI reconnaissant

J’ai dédié une espèce nouvelle au Professeur LISOWSKI. Il s’agit de: Ardisia lisowskii TATON et
LEJOLY (Myrsinaceae) récoltée par LISOWSKI lors d’une mémorable mission commune au Parc
national de la Maiko à 200 km au Sud Est de Kisangani dans la direction de Bukavu. Mais par
contre, lui n’arrêtait pas de me dédier de nouvelles espèces surtout dans les Asteraceae dont il a
fait la révision pour la flore d’Afrique centrale: Ageratinastrum lejolyanum (ADAMSKA &
LISOWSKI) KALANDA 1986 [syn.: Vernonia lejolyana ADAMSKA & LISOWSKI 1983],
Anisopappus lejolyanus LISOWSKI 1986, Pleiotaxis lejolyana LISOWSKI 1987, Helichrysum
lejolyanum LISOWSKI 1989, Bidens lejolyana LISOWSKI 1990, Senecio lejolyanus LISOWSKI
1991, Emilia lejolyana LISOWSKI 1991, Xyris lejolyana LISOWSKI 1999. Il tenait ainsi à
exprimer sa reconnaissance pour les bons moments taxonomiques que nous avions passés
ensemble.
Ces dernières années, nous avons beaucoup de plaisir à faire des relevés post culturaux en
Afrique centrale et occidentale car on y trouve souvent Emilia lisowskiana JEFFREY ainsi
nommée récemment, suite à la révision par ce botaniste, du genre Emilia pour l’Afrique
orientale. Il est apparu que les spécimens africains rapportés jusqu’alors à l’espèce afrotropicale
unique Emilia coccinea (SIMS) G. DON se rapportaient en fait à deux espèces distinctes: les
populations de l’Est africain et une partie de celles d'Afrique centrale portent le nom ancien;
tous les individus d’Afrique occidentale et une partie de ceux d'Afrique centrale de cette espèce
très courante, à distribution guinéo-congolaise, portent depuis 1997, le nom d’Emilia lisows-
kiana. Ce fut un grand honneur que JEFFREY apportait à LISOWSKI, en hommage à son
importante contribution à la connaissance des Asteraceae en Afrique centrale.
Durant les années 1980, il va travailler à la systématique des Convolvulaceae d’Afrique
centrale et nous publierons ensemble douze travaux consacrés à cette famille avec description
d'une vingtaine d'espèces nouvelles.

4. Stanislas LISOWSKI au Cameroun

En décembre 1986, nous effectuerons ensemble, avec nos épouses, une mission de trois
semaines d’herborisation à travers le Cameroun en vue de préparer la famille des
Convolvulaceae pour la flore du Cameroun. La nouvelle route Douala Yaoundé venait d’être
inaugurée depuis deux ans et les bords de route étaient colonisés sur cent kilomètres par une
dizaine d’espèces de Convolvulaceae. LISOWSKI était aux anges et s’arrêtait régulièrement pour
courir au milieu des Lepistemon owariense, Hewittia scandens, Merremia pterygocaulos,
Ipomoea mauritiana, I. involucrata, I. hederifolia, … Le manuscrit a été préparé par LISOWSKI
mais il manque quelques vérifications à faire pour le finaliser. Au terme de cette mission, de
retour en Pologne, Stanislas attrapa une malaria très grave et fut contraint à l’inaction pendant
un mois. Mais après quelques mois, il avait oublié et un virus tenace le poussait à accepter une
nouvelle mission de terrain en Afrique.

5. Stanislas LISOWSKI au Congo -Brazzaville

Dans les années 1990, il effectua plusieurs missions dans le cadre de projets auxquels je
participais également. Il réalisa en février 1994, une mission d’un mois dans le Parc national

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d’Odzala (PNO) au Congo-Brazzaville, dans le cadre du programme Ecofac (Conservation et
utilisation rationnelle des écosystèmes forestiers en Afrique centrale). En un mois, il collecta
1000 numéros d’herbier en trois exemplaires et put ainsi préparer, sous forme de rapport, la
Flore du PNO avec clés de détermination. Il déposa les doubles de ses récoltes à l’herbarium de
la station Ecofac de Mbomo et forma Sylvain YABA NGOUMA, l’auxiliaire botaniste qui
participe depuis lors avec compétence à toutes les équipes de chercheurs dans le PNO.
Pour préparer cette flore, il séjournera de nombreuses fois à BR et BRLU. Au total, il jouera
un rôle actif dans l’encadrement des six doctorants botanistes congolais qui ont fait leur thèse à
l’ULB et pour lesquels il fut soit copromoteur de thèse (KIMPOUNI 1993), soit membre du jury
de thèse (N'KOUNKOU 1993, BITSINDOU 1996, DIAFOUKA 1997, KAMI 1997) ou cité dans les
remerciements (KOUKA 2000).

6. Stanislas LISOWSKI en Guinée Équatoriale

En septembre 1997, il effectua une mission d’un mois au Rio Muni, région continentale de
Guinée Équatoriale pour le programme Curef (Conservation et utilisation rationnelle des
écosystèmes forestiers de Guinée Équatoriale). En un mois, il collecta aussi plus de 1000
numéros d’herbier en trois exemplaires dont un pour le nouvel herbarium de Guinée Équatoriale
à Bata et un double pour BRLU.
Il contribua à la formation des premiers botanistes de terrain équatoguinéens: Crisantos
OBAMA et Norberto NGUEMA. Il en résulta les premiers catalogues de la flore du Rio Muni
(sous forme de rapports) et pas moins de sept publications rassemblées dans une
série: « Novitates Guineae Aequatorialis ».

7. Stanislas LISOWSKI au Bénin

Sa dernière mission africaine fut effectuée au Bénin en octobre 1999 dans le cadre du
projet: « Flore du Bénin » initié par la Faculté des Sciences agronomiques (FSA) et la Faculté
des Sciences et Techniques (FAST) de l'Université d'Abomey-Calavi en collaboration avzc le
Laboratoire de Taxonomie végétale de Wageningen. Les chercheurs béninois qui ont préparé
leur thèse au Laboratoire de Botanique systématique et de Phytosociologie de l’U.L.B. (SINSIN
1993, SOKPON 1995, GANGLO 1999, AYICHEDEHOU 2000, HOUINATO 2001) ont pu apprécier la
collaboration généreuse de LISOWSKI pour l’identification de leurs composées (Asteraceae).
C’est ainsi que le Professeur LISOWSKI s’est retrouvé invité dans le projet « Flore du Bénin » et
qu’il a sillonné le Bénin du Sud au Nord et collecté là aussi en un mois près de 1000 numéros
d’herbier. Il a décrit quelques espèces nouvelles pour la science et a préparé les familles des
Asteraceae, Scrophulariaceae et Convolvulaceae pour la Flore du Bénin; il venait de faire une
mission sur les Cyperaceae du Bénin à Wageningen et Bruxelles en avril 2002 soit le mois qui
précéda la brusque fin de sa brillante carrière, à l’âge de septante huit ans.

8. Liste des publications de Stanislas LISOWSKI en collaboration avec les membres du La-
boratoire de Botanique systématique et de Phytosociologie de l'U.L.B.

- LEJOLY J. & LISOWSKI S., 1980. Présence d'Oxalis barrelieri au Zaïre. Bull. Jard. Bot. Nat.
Belg. 50: 359-365.

10
- LEJOLY J. & LISOWSKI S., 1981. Nouvelles données concernant la distribution géographique
en Afrique centrale de Trichocladus ellipticus Eckl. et Zeyh. subsp malosanus (Bak.)Verdc.
(Hamamelidaceae). Bull. Jard. Bot. Nat. Belg. 51: 427-43O.
- LEJOLY J. & LISOWSKI S., 1981. Trois plantes synanthropiques nouvelles pour la flore du
Zaïre. Bull. Jard. Bot. Belg. 51: 431-434.
- LEJOLY J. & LISOWSKI S., 1982. Le genre Bonamia (Convolvulaceae) au Zaïre. Bull. Jard.
Bot. Nat. Belg. 52: 133-139.
- LEJOLY J. & LISOWSKI S., 1983.-La découverte de Notobuxus acuminata (Gilg) Hutch. dans la
Sous-Région de la Tshopo (Haut-Zaïre). Bull. Jard. Bot. Nat. Belg. 53: 514-516.
- LEJOLY J. & LISOWSKI S., 1984. Une nouvelle espèce du genre Merremia Dennst. ex Hallier
f. (Convolvulaceae) au Zaïre. Bull. Jard. Bot. Nat. Belg. 54: 267-269.
- LEJOLY J. & LISOWSKI S., 1984. Le genre Neuropeltis Wall. (Convolvulaceae) au Zaïre, au
Gabon et au Cameroun. Bull. Jard. Bot. Nat. Belg. 54: 471-482.
- LEJOLY J. & LISOWKI S., 1985. Le genre Calycobolus Willd. (Convolvulaceae) en Afrique
tropicale. Bull. Jard. Bot. Nat. Belg. 55: 27-6O.
- LEJOLY J. & LISOWSKI S., 1985. Ipomoea robbrechtii, Convolvulaceae nouvelle du Haut-
Shaba (Zaïre). Bull. Jard. Bot. Nat. Belg. 55: 61-62.
- LEJOLY J. & LISOWSKI S., 1985. Ipomoea petitiana Lejoly et Lisowski, Convolvulaceae
nouvelle du Haut-Shaba (Zaïre). Bull. Jard. Bot. Nat. Belg. 55: 497-5O2.
- LEJOLY J. & LISOWSKI S., 1986. Paralepistemon, nouveau genre de Convolvulaceae d'Afrique
tropicale. Bull. Jard. Bot. Nat. Belg. 56: 195-197.
- LEJOLY J . & LISOWSKI S., 1986. Nouveaux taxons du genre Ipomoea L. (Convolvulaceae) au
Zaïre. Bull. Jard. Bot. Nat. Belg. 56: 373-381.
- LEJOLY J. & Lisowski S., 1987. Paralepistemon curtoi (Rendle) Lejoly & Lisowski comb.
nov. (Convolvulaceae). Bull. Jard. Bot. Nat. Belg. 57: 271-272.
- LEJOLY J. & LISOWSKI S., 1988. Ipomoea schaijesii Lejoly & Lisowski, Convolvulacée
nouvelle du Haut-Shaba (Zaïre). Bull. Jard. Bot. Nat. Belg. 58: 554-555.
- LEJOLY J. & LISOWSKI S., 1992. Les genres Merremia et Ipomoea (Convolvulaceae) dans la
Flore d'Afrique Centrale (Zaïre, Rwanda, Burundi). Fragm. Flor. Geobot. 37(1):21-125.
- KIMPOUNI V., LEJOLY J. & LISOWSKI S., 1992. Les Eriocaulaceae du Congo. Fragm. Flor.
Geobot. 37(1): 127-145.
- LEJOLY J. & LISOWSKI S., 1993. Cuscutaceae. Fl. Afr. Centr.: 12 p.
- LEJOLY J. &t LISOSWKI S., 1993. Les Convolvulaceae dans la Flore d'Afrique Centrale (Zaïre,
Rwanda, Burundi). Fragm. Flor. Geobot. 38(2): 351-400.
- KIMPOUNI V., LEJOLY J. & LISOWSKI S., 1994. Le genre Syngonanthus (Eriocaulaceae) en
Afrique Centrale. in SEYANI J. et CHIKUNI A., Proc. XIIIth Plenary Meeting AETFAT,
Malawi, 1: 567-581.
- LEJOLY J. & LISOWSKI S., 1999. Novitates Guineae aequatorialis (1) Les plantes des sables
côtiers et des prairies littorales de la Région continentale (Rio Muni). Bull. Jard. Bot. Nat.
Belg., 67: 99-106.

11
- LEJOLY J. & LISOWSKI S., 1999. Novitates Guineae aequatorialis (2) Dischistocalyx
champluvieranus, une Acanthacée nouvelle du Rio Muni. Bull. Jard. Bot. Nat. Belg., 67:
107-109.
- LEJOLY J. & LISOWSKI S., 1999. Novitates Guineae aequatorialis (3) Les Gentianaceae et 4
espèces rares de Rubiaceae pour la Flore de Rio Muni. Bull. Jard. Bot. Nat. Belg., 67: 110-
112.
- LEJOLY J. & LISOWSKI S., 1999. Novitates Guineae aequatorialis (4) Polyscias aequato-
guineensis, une Araliacée nouvelle du Rio Muni. Bull. Jard. Bot. Nat. Belg., 67: 112-114.
- LEJOLY J. & LISOWSKI S., 1999. Novitates Guineae aequatorialis (5) Premier aperçu sur la
végétation des inselbergs au Rio Muni. Bull. Jard. Bot. Nat. Belg., 67: 114-121.
- LEJOLY J. & LISOWSKI S., 1999. Novitates Guineae Aequatorialis (6) Heterotis obamae
(Melastomataceae) espèce nouvelle du Rio Muni. Syst. Geogr. Pl. 69: 185-188.
- LEJOLY J. & LISOWSKI S., 2000. Novitates Guineae Aequatorialis (7) : Lobelia sylvicola
(Lobeliaceae), espèce nouvelle de l'Afrique équatoriale occidentale. Acta Bot. Gallica, 147
(2), 119-122.
- LEJOLY J. & LISOWSKI S., 2000. La végétation des clairières sur sol hydromorphe dans le Parc
national d'Odzala (Congo-Brazzaville). Colloques Phytosociologiques, 27. Données de la
Phytosociologie sigmatiste. Bailleul 1997. 371-382.
- LEJOLY J. & LISOWSKI S., 2001. Merremia cissoides et M. quinquefolia (Convolvulaceae),
espèces synanthropiques nouvelles pour la flore du Bénin. Acta Bot. Gallica, 148(2), 151-
157.

Liste des rapports à diffusion limitée

- LEJOLY J. et LISOWSKI S., 1978. - Plantes vasculaires des Sous-régions de Kisangani et de la


Tshopo (Haut-Zaïre). Document polycopié, Faculté des Sciences de Kisangani, Université
nationale du Zaïre, 128 p.
- LEJOLY J., LISOWSKI S. et NDJELE M., 1983. -Catalogue informatisé des plantes vasculaires
des Sous-régions de Kisangani et de la Tshopo (Haut-Zaïre). 2e édition. Trav. Labo. Bot.
Syst. et Phytosoc. U.L.B., 135 p.
- LEJOLY J., LISOWSKI S. et NDJELE M., 1988. -Catalogue informatisé des plantes vasculaires
des Sous-Régions de Kisangani et de la Tshopo (Haut-Zaïre). 3e édition. Trav. Labo. Bot.
Syst. et Phytosoc. U.L.B., 135 p.
- LEJOLY J. et LISOWSKI S., 1994. -Plantes à fleurs du Parc national d’Odzala (Congo).
Document provisoire. Projet Ecofac (Conservation et utilisation rationnelle des écosystèmes
forestiers en Afrique centrale). Agreco-CTFT, Bruxelles, 294 p.
- LEJOLY J. et LISOWSKI S., 1998. Catalogue des plantes vasculaires de la région continentale
de Guinée Équatoriale. Projet Curef (Conservation et utilisation rationnelle des écosystèmes
forestiers de Guinée Équatoriale). 182 p.
- LEJOLY J. et LISOWSKI S., 1998. Liste des herbiers récoltés dans la région
continentale de Guinée Équatoriale (1993-1998). Projet Curef (Conservation et
utilisation rationnelle des écosystèmes forestiers de Guinée Équatoriale). 7 p. +2 annexes de
193 et 194 p.

12
- LEJOLY J. et LISOWSKI S., 1998. Les Convolvulaceae de la flore du Cameroun. Lab.Bot. Syst.
Phytoso., ULB, 135 p.
- LEJOLY J. et LISOWSKI S. 1999.- Liste des herbiers récoltés dans la région continentale de Gui-
née Équatoriale (1993-1999). Projet Curef (Conservation et utilisation rationnelle des écosys-
tèmes forestiers de Guinée équatoriale). 6 p. + annexes 233 p. et 226 p.

9. Thèses de doctorat présentées à l'ULB sous la direction de J. LEJOLY avec la


collaboration du Professeur S. LISOWSKI

Seules sont citées les thèses de doctorat pour lesquelles S. LISOWSKI a été copromoteur,
membre du jury de la thèse ou encore cité dans les remerciements pour sa contribution à la
vérification des plantes signalées dans les thèses.

- WOMÉ B., 1985. Recherches ethnopharmacognosiques sur les plantes médicinales utilisées en
médicine traditionnelle à Kisangani (Haut-Zaïre). 561 p.

- NDJELE M., 1988. Les éléments phytogéographiques endémiques dans la flore vasculaire du
Zaïre. 528 p.
- MOSANGO M., 1991. Contribution à l'étude botanique et biogéochimique de l'écosystème forêt
en région tropicale (Ile Kongolo, Zaïre). 446 p.

- KIMPOUNI V., 1993. Les Eriocaulaceae d'Afrique centrale (Congo, Zaïre, Rwanda, Burundi).
Étude taxonomique et Phytogéographique. 589 p.

- N'KOUNKOU J., 1993. Étude taxonomique et phytogéographique des Dioscoreaceae de l'Afri-


l'Afrique Centrale (Congo, Zaïre, Rwanda, Burundi). 473 p.

- DHETCHUVI M., 1996. Taxonomie et phytogéographie des Marantaceae et des Zingiberaceae


de l’Afrique centrale (Gabon, Congo, Zaïre, Rwanda et Burundi). 438 p.

- BITSINDU M., 1996. Enquêtes sur la phytothérapie traditionnelle à Kindamba et Odzala (Con-
go), et analyse des convergences d’usage des plantes médicinales en afrique Centrale. 482 p.

- MASENS DA-MUSA Y., 1997. Étude phytosociologique de la région de Kikwit (Bandundu,


Rep. Dém. du Congo). 398 p.

- DIAFOUKA A., 1997. Analyse des usages des plantes médicinales dans quatre régions du Con-
go-Brazzaville. 457 p.

- KAMI E., 1997. Analyse floristique et phytogéographique des Gramineae (Poaceae) du Con-
go-Brazzaville. 528 p.

- KOUFA L., 2000. Recherches sur la flore, la structure et la dynamique des forêts du Parc natio-
nal d'Odzala (Congo-Brazzaville). 488 p.

- AYICHEDEHOU M., 2000. Phytosociologie, écologie et biodiversité des phytocénoses culturales


et postculturales du Sud et du Centre-Bénin. 242 p.

13
TAXONOMANIA

N° 1 GEERINCK D., Considérations taxonomiques et nomenclaturales sur des arbres et des arbustes cultivés en
Belgique: 23 p. (10/1/2001).

N° 2 DELEPIERRE G. & LEBEL J.-P., Supplément à l'étude des Orchidaceae du Rwanda et des environs (III): 10
p. (10/2/2001).

N° 3 VERHAEGHE P., Les bambous rustiques en Belgique: 40 p. (25/3/2001).

N° 4 GEERINCK D., Nouvelle espèce: Gladiolus goldblattianus GEERINCK ainsi que deux combinaisons nouvelles:
G. erectiflorus var. verdickii, G. gregarius var. angustifolius pour la famille des Iridaceae en Afrique
centrale: p. 1-3 -- Les variations infraspécifiques de Moraea ventricosa BAKER (Iridaceae d'Afrique
centrale): p. 4-5 (15/4/2001).

N° 5 DELEPIERRE G. & LEBEL J.-P., Supplément à l'étude des Orchidaceae du Rwanda et des environs (IV): p.
1-4 -- Liste des Orchidées du Rwanda: p. 5-9 (10/9/2001).

N° 6 DELEPIERRE G. & LEBEL J.-P., À propos de Habenaria maleveziana (GEERINCK) DELEPIERRE & LEBEL
(Orchidaceae) du Congo-Kinshasa: p. 1-3. -- GEERINCK D., Considérations taxono-miques et
nomenclaturales sur des arbres et des arbustes cultivés en Belgique: p. 3-9 -- De la coloration du
périgone de Lapeirousia erythrantha (KLOTSCH ex KLATT) BAKER en Afrique centrale (Iridaceae): p. 10 --
Liste des Iridaceae en Afrique centrale (Burundi -- Congo-Kinshasa -- Rwanda): p. 11-13 (23/3/2002).

N° 7 GEERINCK D., Considérations taxonomiques et nomenclaturales sur des arbres et des arbustes cultivés en
Belgique III: p. 2-4. -- GEERINCK D., Liste des arbres feuillus en Région de Bruxelles- Capitale: p. 5-17
(25/10/2002).

N° 8 PARMENTIER I, GEERINCK D. & LEJOLY J., Notes écologiques et taxonomiques sur Gladiolus mirus VAUPEL
(Iridaceae), nouvelles signalisations sur les inselbergs de Guinée Équatoriale et du Gabon: p. 1-6. --
STÉVART T., À propos d'une inversion des planches dans la "Flore d'Afrique centrale": 6. -- LEJOLY J.,
Souvenirs de quelques moments de vie trépidants avec le Professeur Stanislas LISOWSKI: 7-14
(20/11/2002).

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