UFR Gestion-Sorbonne
INTRODUCTION À
L’INFORMATIQUE
Année universitaire 2003 - 2004
Première partie
COURS EXCEL (97,2000,XP)
1. Généralités
1.1. Qu’est-ce qu’un tableur ?
Un tableur est un logiciel destiné à gérer des données
placées dans un tableau rectangulaire.
Un logiciel est un programme vendu à un grand nombre
d’exemplaires. Il est supposé convenir à une large gamme
de clientèle, ce qui fait que son créateur n’envisage pas de le
modifier pour l’adapter spécifiquement aux desiderata de
clients particuliers.
Un logiciel est donc vendu en l’état et tous les acheteurs
ont le même.
En conséquence, un logiciel comporte un grand nombre
d’options disponibles dans toutes ses copies et qui, souvent,
ne seront utilisées que par quelques clients.
2. Concepts généraux
PLAN DE CE CHAPITRE :
SE
Exemple :
A B C D E
1 Bonjour l’IUP
2 Les de
3 étudiants
4 Les du
5 Bonjour DEUG
Remarques :
• Lorsqu’on tape un texte dans une cellule et
qu’il est trop long pour celle-ci, il débordera
sur les cellules suivantes, si celles-ci sont
vides.
• Si on place sur une cellule le pointeur de
cellule (la cellule sera alors, dans la
configuration par défaut d’EXCEL, encadrée
d’un trait noir épais), tout le contenu de la
cellule s’affichera sur la ligne de saisie, en
haut de l’écran.
• Si alors on commence à frapper un texte,
l’ancien texte contenu dans la cellule est
annulé et remplacé.
• Les cellules vides dans lesquelles s’affiche la
fin d’une cellule précédente restent vides
• On peut faire passer le pointeur de cellule
d’une cellule à la cellule voisine, grâce aux
flèches de déplacement :
Å, Æ, Ç et È
2.2.3. Booléens
Un booléen est une donnée d’un type particulier,
qui ne peut prendre que deux valeurs possibles :
Vrai ou Faux.
Les opérateurs de comparaison renvoient des
booléens. Le résultat de toute comparaison ne
peut être en effet que Vrai ou Faux.
La fonction conditionnelle SI ( IF ) exige comme
premier argument un booléen. Le “ peut-être ”
n’existe pas pour EXCEL.
2.2.4. Formules
Une formule explique à EXCEL comment
élaborer le contenu d’une cellule à partir du
contenu d’autres cellules.
Le résultat d’une formule peut être un nombre, un
texte ou un booléen.
Dans une formule peuvent figurer :
• des opérateurs :
• des opérandes reliés entre eux par les
opérateurs.
2.2.4.3. Exemple :
Contenu des cellules Affichage
A A
1 2003 2003
2 =A1+1 2004
3 TOTAL-JACQUOT TOTAL-JACQUOT
4 ="Madame "&A3 Madame TOTAL-JACQUOT
La formule de la cellule A2 contient :
• le caractère “ = ” , qui préfixe toute formule
• une référence à la cellule A1 ;
• l’opérateur arithmétique “ + ” ;
• le nombre 1.
La formule de la cellule A4 contient :
• le caractère “ = ” , qui préfixe toute formule
• la constante alphanumérique "Madame " ;
• l’opérateur de concaténation de textes “ & ” ;
• une référence à la cellule A3.
se trouve la formule.
EXEMPLE 3 “ R[6]C ” désigne la cellule
située 6 lignes plus bas et sur la même
colonne que la cellule dans laquelle se
trouve la formule.
• Une adresse en mode “ R1C1 ” reste
inchangée lors d’une recopie
Rappel : en Français le R devient L et il faut
remplacer les crochets carrés par des
parenthèses avec certaines versions.
3. Formats d’affichage
• Les aspects sur lesquels on peut agir pour obtenir la
mise en forme d’une cellule, ou de l’ensemble des
cellules d’un bloc, sont les suivants. On les choisit par
des onglets de la boite de dialogue ouverte par
l’activation de la rubrique de menu FormatÆCellule
( FormatÆCells ) :
• Conversion des nombres :
onglet Nombre ( Number )
• Alignement et orientation :
onglet Alignement ( Alignment )
• Polices de caractères :
onglet Police ( Font )
• Bordures :
onglet Bordure ( Border )
• Motifs de remplissage :
onglet Motifs ( Patterns )
• Protection :
onglet Protection
• Toutefois, EXCEL permet de regrouper un ensemble
d’informations de format sous la forme d’un style
d’affichage.
Pour appliquer un style à une cellule ou à un bloc, on
sélectionne la cellule ou le bloc, puis on active la
rubrique de menu FormatÆStyle, on donne le nom
du style et on clique sur le bouton OK
Bien que l’an 2000 soit déjà passé depuis quelque temps,
il est néanmoins recommandé d’utiliser quatre chiffres
pour l’année. En effet, on peut être amené à réaliser des
statistiques portant à la fois sur des années antérieures à
2000 et des années qui lui sont postérieures.
Pour ce faire :
• Activer
DémarrerÆParamètresÆPanneau de configuration
( StartÆSettingsÆControl Panel )
• Double cliquer l’icone
Paramètres régionaux ( Regional Options )
• Choisir l’onglet Date
• Mettre dans la boite de texte Style de date courte
( Short Date Format ) la valeur : dd/mm/yyyy
soient : 2 chiffres pour le jour (“ dd ”), deux chiffres
pour le mois (“ mm ”) et quatre pour l’année (“ yyyy ”)
(pour les versions françaises du produit, remplacer les d
par des j et les y par des a)
Le style de date longue comporte déjà quatre chiffres
pour l’année
Remarque :
Dans les formules présentes dans une feuille de calcul,
la comparaison des caractères des textes se fait dans
l’ordre suivant :
• les chiffres viennent en tête, dans l’ordre naturel
• ensuite les caractères spéciaux
• enfin les lettres, également dans l’ordre naturel,
mais sans tenir compte de la casse
( minuscules ou majuscules ).
Attention : un texte terminé par un espace (ce qui ne
se voit guère) est considéré comme plus grand que
ce même texte sans l’espace
4.2.3. Les opérateurs booléens (ou
logiques)
Ce paragraphe n’est ici que pour mémoire: il n’existe
pas d’opérateurs booléens dans EXCEL, ils sont
remplacés par des fonctions :
• ET ( AND ) : les n arguments de la fonction doivent valoir VRAI
( TRUE ) pour que la fonction renvoie VRAI ( TRUE ) sinon la
fonction renvoie FAUX ( FALSE )
• OU ( OR ) : il suffit que l’un des n arguments de cette fonction vaille
VRAI ( TRUE ) pour que la fonction renvoie VRAI ( TRUE ), sinon
la fonction renvoie FAUX ( FALSE )
• NON ( NOT ) : cette fonction renvoie VRAI ( TRUE ) si son unique
argument vaut FAUX ( FALSE ), elle renvoie FAUX ( FALSE ) dans
le cas contraire.
• VRAI ( TRUE ) : Cette fonction sans paramètre renvoie la valeur
VRAI ( TRUE )
• FAUX ( FALSE ) : Cette fonction sans paramètre renvoie la valeur
FAUX ( FALSE )
(voir les fonctions logiques, paragraphe 7.6)
6. Les graphiques
Les graphiques, dans un tableur, permettent :
1.de présenter une situation à un moment donné
2.de montrer simultanément l’évolution de
plusieurs grandeurs
3.de présenter simultanément l’évolution d’une
grandeur et de ses composantes
4.de présenter la variation d’une grandeur en
fonction d’une autre grandeur
5.de présenter en fonction du temps l’évolution de
deux grandeurs dont l’une est toujours
supérieure à l’autre (diagramme d’amplitude ou
diagramme boursier).
Exemple d’application :
Données de départ :
bois 123
métal 234
main d'oeuvre 456
énergie 567
Graphique empilé ( Column ):
100%
80%
énergie
60% main d'oeuvre
40% métal
bois
20%
0%
1
bois
9%
métal
17%
énergie
41%
main
d'oeuvre
33%
200
Série1
150
Série2
Série3
100
Série4
50
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9
200
Série1
150
Série2
Série3
100
Série4
50
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9
600
500
Série4
400 Série3
300 Série2
Série1
200
100
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9
700
600
500
Série4
400 Série3
300 Série2
Série1
200
100
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9
P.I.Bnombre d’habitants
PIB en fonction du
PIB
600
500
400
300
200
100
0
0 100 200 300 400 500 600
Nbre d'habitants
0,9
0,8
0,7
0,6
0,5 Série1
0,4
0,3
0,2
0,1
0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
180
160
140
120
S é r ie 1
100
S é r ie 2
80
60
40
20
0
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21
7. Les fonctions
Les formules peuvent contenir de nombreuses fonctions.
Disposant d’assez peu de temps, nous nous sommes limités dans ce
cours aux catégories suivantes, qui nous ont semblé être les plus
importantes
INFO(Type)
Cette fonction renvoie une information, précisée par la
chaîne Type, sur l’environnement EXCEL en cours :
Ci-dessous, les valeurs de la chaîne type en Français
Valeur de Type Valeur renvoyée
"REPERTOIRE" le chemin d’accès au répertoire ou
au dossier en cours
"MEMDISPO" la mémoire disponible, en octets
"MEMUTIL" La quantité de mémoire utilisée par
les données
"NBFICH" le nombre total de feuilles dans les
classeurs ouverts
"CELLULE" l’adresse absolue de la cellule
située au coin NW de la fenêtre
affichée au moment du calcul
"VERSIONSE" la version du système
d’exploitation utilisé, sous forme
de chaîne
"RECALCUL" le mode de recalcul en cours :
"automatique" ou "manuel"
"VERSION" la version de Microsoft EXCEL,
sous forme de texte
"SYSTEXPL" le nom de l’environnement, sous
forme de texte : "pcdos" ou "mac"
"MEMTOT" la mémoire totale, y compris celle
utilisée
Exemple :
Formules :
A B
1 REPERTOIRE =INFO(A1)
2 MEMDISPO =INFO(A2)
3 MEMUTIL =INFO(A3)
4 NBFICH =INFO(A4)
5 CELLULE =INFO(A5)
6 VERSIONSE =INFO(A6)
7 RECALCUL =INFO(A7)
8 VERSION =INFO(A8)
9 SYSTEXPL =INFO(A9)
10 MEMTOT =INFO(A10)
Affichage
A B
1 REPERTOIRE C:\Mes documents\
2 MEMDISPO 242992704
3 MEMUTIL 256320
4 NBFICH 3
5 CELLULE $A:$A$1
6 VERSIONSE Windows (32-bit) 4.00
7 RECALCUL Automatique
8 VERSION 9.0
9 SYSTEXPL pcdos
10 MEMTOT 243249024
D E F G H
25 Numéro Nom Prénom Salaire Service
26 12 Dupond Jules 1234,56 Etudes
27 15 Durand Emile 2345,67 Ventes
28 18 Dubois Victor 3216,54 Achats
29 ... ... ... ... ...
U V
143 Service Salaire
144 Etudes >1200
145 Ventes <3000
permet de sélectionner les lignes de la base
correspondant à des employés qui
• font partie du service Etudes et ont un salaire de plus
de 1200 €
ou
• font partie du service Ventes et ont un salaire de
moins de 3000 €
Dans l’exemple qui précède, messieurs Jules Dupond
et Emile Durand seront sélectionnés par ce bloc de
critères.
BDECARTYPE(Base;Champ;Critères), en Anglais
DSTDEV(Base;Champ;Critères) (STDEV = Standard DEViation)
Cette fonction renvoie l’écart-type des valeurs de la
colonne Champ des lignes de la base Base
sélectionnées par le contenu du bloc Critères. Ce
calcul est réalisé par la méthode d’échantillonnage.
Exemple :
Formules :
A B C
1 Dept Salaire Dept
2 1 12 1
3 1 34
4 1 56
5 1 78
6 1 90
7 1 23
8 2 45
9 2 67 =BDECARTYPE(A1:B10;B1;C1:C2)
10 2 89
• La base est A1:B10; Elle contient les en-tête de
colonnes.
• Le champ est celui dont l’en-tête se trouve en B1,
c’est à dire Salaire.
• Le bloc de critères est C1:C2 et spécifie que Dept
doit être égal à 1.
Le calcul s’effectue donc sur les lignes 2 à 7 (où Dept=1
puisque Dept=2 à partir de la ligne 8). L’écart-type calculé est
donc celui des salaires du département 1 et la valeur
qui s’affiche est 31,11537669.
BDECARTYPEP(Base;Champ;Critères), en Anglais
DSTDEVP(Base;Champ;Critères)
Cette fonction renvoie l’écart-type des valeurs de la
colonne Champ des lignes de la base Base
sélectionnées par le contenu du bloc Critères. Ce
calcul est réalisé par la méthode de la population
totale.
La différence entre la méthode d’échantillonage et le
méthode de population totale est la suivante :
• dans la méthode d’échantillonage, on suppose que
les données représentent seulement un échantillon de
la population.
• Dans la méthode de population totale, on suppose
que les données représentent la totalité de la
population.
n
Le rapport entre les deux valeurs calculées est n−1
, si
n est le nombre d’éléments sur lequel porte le calcul.
Pour de grandes valeurs de n, les deux valeurs sont
très proches.
A titre indicatif, la fonction BDECARTYPEP renvoie
la valeur 28,4043228 pour l’exemple précédent.
BDNBVAL(Base;Champ;Critères), en Anglais
DCOUNTA(Base;Champ;Critères)
Cette fonction renvoie le nombre de cellules non vides
de la colonne Champ des lignes de la base Base
sélectionnées par le contenu du bloc Critères.
BDNB(Base;Champ;Critères), en Anglais
DCOUNT(Base;Champ;Critères)
Cette fonction renvoie le nombre de cellules
numériques de la colonne Champ des lignes de la
base Base sélectionnées par le contenu du bloc
Critères.
BDPRODUIT(Base;Champ;Critères), en Anglais
DPRODUCT(Base;Champ;Critères)
Cette fonction renvoie le produit des valeurs de la
colonne Champ des lignes de la base Base
sélectionnées par le contenu du bloc Critères.
BDSOMME(Base;Champ;Critères), en Anglais
DSUM(Base;Champ;Critères)
Cette fonction renvoie la somme des valeurs de la
colonne Champ des lignes de la base Base
sélectionnées par le contenu du bloc Critères.
BDVAR(Base;Champ;Critères), en Anglais DVAR
(Base;Champ;Critères)
Cette fonction renvoie la variance des valeurs de la
colonne Champ des lignes de la base Base
sélectionnées par le contenu du bloc Critères.
Exemples :
ADRESSE(1;2) renvoie la chaîne $B$1
TypeRef est omis : l’adresse est absolue
A1 est omis : le mode est A1.
ADRESSE(1;2;1) renvoie la même chaîne $B$1
TypeRef vaut 1: l’adresse est absolue
A1 est omis : le mode est A1.
ADRESSE(1;2;2;VRAI) renvoie la chaîne B$1
TypeRef vaut 2 : la ligne est absolue, la colonne
relative
A1 vaut Vrai : le mode est A1
ADRESSE(1;2;3;Vrai) renvoie la chaîne $B1
TypeRef vaut 3 : la ligne est relative, la colonne
absolue
A1 vaut Vrai : le mode est A1
ADRESSE(1;2;4) renvoie la chaîne B1
TypeRef vaut 4 : la ligne est relative, la colonne
relative
A1 est omis : le mode est A1
ADRESSE(1;2;1;Faux) renvoie la chaîne L1C2
TypeRef vaut 1 : la ligne est absolue, la colonne
absolue
A1 est FAUX : le mode est L1C1
CHOISIR(i;Valeur1;Valeur2...), en Anglais
CHOOSE
Cette fonction renvoie la iième valeur de la liste qui suit
l’argument i. Si i est hors limites, c’est à dire si i est
supérieur au nombre des arguments qui le suivent, elle
renvoie #VALEUR!. Si i n’est pas entier, il est
converti en un entier par troncature.
Elle accepte au plus 29 arguments après l’argument i.
• i peut être un nombre ou une expression numérique.
• Les paramètres qui suivent peuvent être des
expressions quelconques.
Rappel : Une référence de cellule est un cas particulier
d’expression. L’argument i et les arguments qui le
suivent peuvent donc être des références de cellules.
Exemples :
=CHOISIR(3,"un";"deux";"trois";"quatre")
affichera la chaîne trois, qui est son 3+1ième
argument.
=CHOISIR(6;"un";"deux";"trois";"quatre")
rend la valeur d’erreur #Valeur! car il y a moins de 6
arguments après le premier.
Autre exemple :
Si A1 contient une date, alors
=CHOISIR (JOURSEM (A1);
"dimanche";"lundi";"mardi";"mercredi";
"jeudi";"vendredi";"samedi")
affiche le nom du jour indiqué par la date qui se trouve
en A1 car
• JOURSEM(A1) renvoie le numéro dans la
semaine du jour indiqué par la date qui se trouve
en A1. Puisque le second paramètre de
JOURSEM ( celui qui précise quels nombres
correspondent aux différents jours de la semaine )
est absent, la valeur 1 correspond au dimanche, 2
au lundi etc.
• Ce numéro de jour est utilisé par CHOISIR pour
déterminer la bonne chaîne de caractères. Pour 1
ce sera "dimanche", pour 2 "lundi" etc.
En Anglais on aurait pu écrire :
=CHOOSE(WEEKDAY(A1,2),"lundi","mardi",
"mercredi","jeudi","vendredi","samedi",
"dimanche")
En effet, le séparateur de liste est la virgule en
Anglais.
Puisque le second paramètre de Weekday est présent
et égal à 2, la valeur 1 correspond bien au lundi, et la
valeur 7 au dimanche.
DECALER(Réf;NbL;NbC;Hauteur;Largeur), en
Anglais OFFSET
La fonction DECALER renvoie une référence à une
cellule décalée de NbL lignes vers le bas, et de NbC
colonnes vers la droite, par rapport à l’angle NW de
l’objet référencé par Réf, qui peut être une cellule ou
un bloc.
Si NbL ou NbC est négatif, le décalage est compté vers le
haut ou vers la gauche
Si les arguments numériques Hauteur et Largeur sont
présents, la référence renvoyée est celle d’un bloc, de
largeur Largeur et de hauteur Hauteur, et dont l’angle NW
est la cellule décalée.
Exemples :
=DECALER(B6;3;5)
rendra la valeur de la cellule G9 car cette cellule se
trouve 3 lignes plus bas et 5 colonnes plus à droite que
la cellule B6 qui sert de base au décalage.
=SOMME(DECALER(B6;3;5;2;4))
rendra la somme des valeurs des cellules du bloc
G9:J10 car :
• l’angle nord-ouest de ce bloc est la cellule G9
obtenue par un décalage de 3 lignes et de 5 colonnes
à partir de la cellule B6
• la hauteur de ce bloc est 2 lignes
• la largeur de ce bloc est 4 colonnes.
Remarque : L’utilisation de DECALER pour rendre
une référence de bloc n’a d’intérêt que si on veut
appliquer une fonction à ce bloc.
Université PARIS 1 – Panthéon-Sorbonne – UFR 06 Gestion-Sorbonne
Madame Total-Jacquot - Cours d’EXCEL - Fonctions Page 106
Exemple :
Soit le bloc suivant :
A
1 1
2 3
3 5
4 7
Alors
=EQUIV(4;A1:A4;1) ou =EQUIV(4;A1:A4)
rendront la valeur 2, car
• on se trouve dans le cas Type=1 ou Type absent
• la seconde valeur du bloc, qui vaut 3, est la dernière
qui soit inférieure ou égale à 4.
=EQUIV(0;A1:A4) rendra #N/A car aucune valeur
du bloc n’est inférieure ou égale à 0.
=EQUIV(10;A1:A4) rendra 4 car la quatrième valeur
du bloc, qui vaut 7, est la dernière qui soit inférieure
ou égale à 10.
=EQUIV(5;A1:A4;0) rendra 3 car
• on se trouve dans le cas Type=0 (égalité stricte)
• la troisième valeur du bloc est exactement égale à 5.
=EQUIV(6;A1:A4;0) rendra #N/A car
• on se trouve dans le cas Type=0 (égalité stricte)
• aucune valeur du bloc n’est exactement égale à 6.
Cas Type = -1
Il nous faut à présent un bloc dont les contenus sont
ordonnés par ordre décroissant.
A
1 7
2 5
3 3
4 1
Dans ces conditions :
=EQUIV(2;A1:A4;-1)
rendra 3 car la troisième valeur du bloc, qui vaut 3, est
la dernière qui soit supérieure ou égale à 2.
=EQUIV(10;A1:A4;-1)
rendra #N/A car aucune valeur du bloc n’est
supérieure ou égale à 10.
=EQUIV(0;A1:A4;-1)
rendra 4 car la quatrième valeur du bloc, qui vaut 1,
est la dernière qui soit supérieure ou égale à 0.
Exemple 1 :
=INDEX(A1:C3;1;3)
rend la valeur de la cellule C1 car :
• l’ensemble Réf ne contient qu’un bloc ; Zone peut
donc être omis
• Ni il, ni ic ne sont nuls : INDEX rend la référence
d’une cellule isolée
• la cellule C1 est située à l’intersection de la 1ère
ligne et de la 3ième colonne du bloc A1:C3.
• La référence à une cellule, lorsqu’elle n’est pas
utilisée comme argument d’une fonction, est
affichée comme la valeur de cette cellule. Si C1 a
pour valeur Bravo!, la formule ci-dessus renverra
le texte Bravo !.
Exemple 2 :
Supposons que le nom E ait été attribué à l’ensemble
de cellules E3:G5;A2;A7:G20
Alors la formule
=INDEX (E;5;7;3)
rend la valeur de la cellule G11 car :
• le bloc A7:G20 est le 3ième bloc de l’ensemble E
• Ni il, ni ic ne sont nuls : INDEX rend la référence
d’une cellule isolée.
• La cellule G11 est à l’intersection de la 5ième ligne
et de la 7ième colonne de ce bloc A7:G20
• La référence à la cellule G11 est évaluée comme la
valeur de cette cellule. Si G11 a pour valeur
Gotcha !, la formule renverra Gotcha !.
Exemple 3 :
On obtiendra également la valeur de la cellule G11
avec la formule
=INDEX ((E3:G5;A2;A7:G20);5;7;3)
Ici Réf est donné directement, par une liste de
références de blocs et de cellules isolées, placée
entre parenthèses.
Exemple 4 :
=SOMME(INDEX(E5:G12;4;0))
rend la somme des valeurs des cellules du bloc
E8:G8, qui est la 4ième ligne du bloc E5:G12
Puisque ic est nul, la référence renvoyée par INDEX
est celle de la totalité d’une ligne du bloc, ici la
quatrième ligne puisque il vaut 4.
Ici la fonction SOMME utilise directement la
référence renvoyée par la fonction INDEX. Cette
référence renvoyée est celle du bloc E8:G8.
Exemples :
=INDIRECT ("F7")
affiche la valeur de la cellule F7.
Si la cellule G8 contient le texte F7, alors
=INDIRECT (G8)
affiche également la valeur de la cellule F7.
Il en sera de même avec
=INDIRECT ("toto")
si toto est le nom du bloc constitué par la cellule F7.
ou encore avec
=INDIRECT(G8)
si la cellule G8 contient le texte toto et si toto est le
nom du bloc constitué par la cellule F7
Utilisation par une fonction de la référence renvoyée
par INDIRECT :
=MOYENNE (INDIRECT ("A5:C9"))
affichera la moyenne des cellules du bloc A5:C9
=MOYENNE (INDIRECT ("toto"))
affichera la moyenne des cellules du bloc A5:C9 si
toto est un nom attribué au bloc A5:C9
=MOYENNE (INDIRECT (B8))
affichera la moyenne des cellules du bloc A5:C9 si
toto est un nom attribué au bloc A5:C9 et si B8
contient le texte toto
Exemples :
Soit le bloc :
D E F G
6 3 5 7 11
7
8 Trois cinq sept onze
9
La formule
=RECHERCHEH(6,D6:G9;2)
renverra la chaîne cinq. En effet :
• P est absent, la recherche se fait donc par valeur
proche
• La cellule E6 est la dernière cellule de la ligne 6
dont la valeur est inférieure ou égale à 6
• Dans la même colonne E, et 2 lignes plus bas que la
cellule E6, se trouve la cellule E8 qui contient la
chaîne cinq.
La formule
=RECHERCHEH(1;D6:G9;2)
renverra la valeur d’erreur #N/A. En effet :
• P est absent, la recherche se fait donc par valeur
proche
• aucune cellule de la ligne 6 n’a une valeur inférieure
ou égale à 1
La formule
=RECHERCHEH(6;D6:G9;2;Faux)
renverra la valeur d’erreur #N/A. En effet :
• P vaut Faux, la recherche se fait donc par valeur
exacte
• aucune cellule de la ligne 6 n’a une valeur
exactement égale à 6
La formule
=RECHERCHEH(7,D6:G9;2;Faux)
renverra la chaîne sept. En effet :
• P vaut Faux, la recherche se fait donc par valeur
exacte
• La cellule F6 est la cellule de la ligne 6 dont la
valeur est exactement égale à 7
• Dans la même colonne F, et 2 lignes plus bas que la
cellule F6, se trouve la cellule F8 qui contient la
chaîne sept.
SI(b;V1;V2) En Anglais IF
Cette fonction demande trois arguments :
• Le premier argument, b dans notre présentation de la syntaxe
de la fonction, est un booléen
• Les deux autres arguments sont des expressions quelconques
Cette fonction est une version simplifiée de la fonction Choix, dans
laquelle le premier argument est booléen. Puisque ce booléen ne
peut prendre que deux valeurs, la fonction IF n’offre que deux
choix :
• Si le premier argument vaut VRAI ( TRUE ) alors la valeur
renvoyée est celle du second argument
• Si le premier argument vaut FAUX ( FALSE ) alors la valeur
renvoyée est celle du troisième argument
Exemple :
A B C
1 Noms Notes Résultat
2 Dupont Jules 12 =SI(B2>1O;"Reçu";"Ajourné")
3 Durand Jacques 8 =SI(B3>1O;"Reçu";"Ajourné")
Affichera :
A B C
1 Noms Notes Résultat
2 Dupont Jules 12 Reçu
3 Durand Jacques 8 Ajourné
Ici les second et troisième arguments sont des constantes de chaînes
de caractères, mais ils pourraient être constitués d’expressions plus
complexes, incluant éventuellement d’autres appels à la fonction SI
AMORLIN(C;Vr;D)
calcule l’amortissement linéaire, par période, d’un bien acheté en
début de période. Dans ce cas, l’amortissement est le même pour
toutes les périodes.
• C est le coût d’achat
• Vr est la valeur résiduelle
• D est la durée de l’amortissement, en périodes.
CUMULINTER(TX;Ntp;Ve;P1;P2;Type)
Cette fonction calcule le cumul des intérêts d’un emprunt entre les
périodes de numéros P1 et P2.
• Tx est le taux de l’emprunt
• Ntp est le nombre total de périodes
• Ve est la valeur empruntée
• Type indique le type d’échéance des remboursements, selon le
tableau ci-après :
Ceux des arguments P1, P2 et Ntp qui ne sont pas entiers sont
tronqués.
Les périodes de remboursement sont numérotées à partir de 1.
CUMULPRINCPER(TX;Ntp;Ve;P1;P2;Type)
Cette fonction calcule le montant cumulé des remboursements du
capital d’un emprunt entre les périodes P1 et P2. Les arguments ont
la même signification que dans CUMULINTER.
DATE.COUPON.PREC(L;E;F;Base)
Cette fonction calcule le nombre de jours entre la date du coupon
qui précède la liquidation, et la liquidation.
L est la date de liquidation
E est la date d’échéance
F est le nombre de coupons payés par an. Ce peut être 1, 2 ou 4
Base est le nombre qui indique le type de calcul des fractions
d’année (voir FRACTION.ANNEE).
DB(C;Vr;D;P;Mois)
Cette fonction calcule l’amortissement d’un bien pour la période P,
en utilisant la méthode de l’amortissement dégressif à taux fixe.
Les calculs pour la première et la dernière période sont particuliers.
C est le coût d’achat du bien
Vr est la valeur résiduelle en fin de dernière période
D est la durée de l’amortissement
Mois est le nombre de mois entre l’achat et la fin de la première
période.
Le taux de l’amortissement est calculé automatiquement.
DDB(C;Vr;D;P;F)
Cette fonction calcule l’amortissement d’un bien pour la période P,
en utilisant la méthode d’amortissement dégressif à taux double (ou
tout autre coefficient multiplicatif fourni par l’argument F. Les
autres arguments ont la même signification que pour DB.
DUREE.MODIFIEE(L;E;Tx;R;F;Base)
Cette fonction renvoie la durée modifiée de McAulay d’un titre,
c’est à dire :
DUREE/(1+RENDEMENT/nombre de coupons par an)
où DUREE est la valeur rendue par la fonction DUREE ci-dessous.
L est la date de liquidation
E est la date d’échéance
Tx est le taux d’intérêt annuel du titre
R est le rendement annule du titre
F est le nombre de coupons payés par an et peut être 1, 2 ou 4
Base est le nombrequi indique le mode de calcul des fractions
d’année (voir FRACTION.ANNEE).
DUREE(L;E;Tx;R;F;Base)
Cette fonction renvoie la durée de McAulay non modifiée d’un titre.
Cette durée se définit en fonction d’une moyenne des flux financiers
engendrés par la possession du titre. Les arguments ont la même
signification que pour DUREE.MODIFIEE.
INTERET.ACC.MAT(Em;Ec;Tx;Vn;Base=
Cette fonction renvoie l’intérêt couru non échu d’un titre dont
l’intérêt est perçu à l’échéance.
Em est la date d’émission
Ec est la date d’échéance
Tx est le taux d’intérêt annuel
Vn est la valeur nominale du titre. Si elle est omise, la valeur par
défaut est 1 000 francs
Base est le nombre qui précise le mode de calcul des fractions
d’année (voir FRACTION.ANNEE).