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Le sujet des relations de la Roumanie avec la France a été abordé par beaucoup

d’historiens français et roumains. L’ intérêt des historiens peut être expliqué par l’ origine
commune des deux peuples, par la sympathie réciproque, par les objectifs similaires. La France
a été percevue comme la petite sœure latine de la France. Les liens ont été féconds et
nombreux presque toujours.
Entre les années 1914 et 1918, les rapports franco – roumains ont connu une
intensification extraordinaire. Cet interval, on peut voir une diversité des relations: politiques,
diplomatiques, militaires, culturels et académiques. La sympathie était présente aussi au niveau
des opinions publiques des deux pays. Mais il n’y a pas beaucoup d’ouvrages
historiographiques sur ce sujet. La typologie des rapports entre les deux États est très variée.
Donc, on a decidé de traiter seulement le problème des rapports politico – diplomatiques et
militaires. Ces relations ont connu le plus grand développement. Il ne s’ agit pas d’une
évolution linéare, uniforme. L’ évolution a été difficile.
Avant de traiter le sujet , il faut q’on mentionne les œuvres les plus importantes
concernant le sujet de relations franco – roumains : pour la période de la neutralité de la
Roumanie, Vasile Vesa, România şi Franţa la începutul secolului al XX-lea (1900-1916), Ion
Bulei, Arcul aşteptării 1914-1915-1916 et Anastasie Iordache, Reorientarea politică a
României şi neutralitatea armată 1914-1916 , pour l’interval entre le printemps de l’année
1916 et le printemps de 1917, România şi Antanta. Avatarurile unei mici puteri într-un război
de coaliţie 1916-1917, dont l’auteur est Dumitru Preda, George Cipăianu, La răscruce
(Toamna anului 1917- primăvara lui 1918. Marea Britanie şi încheierea de către România a
unei păci separate ), pour la période entre l’automne de 1917 et le printemps de l’année 1918.
D’autres ouvrages significatifs sont : Dumitru Preda, România în timpul primului război
mondial. Mărturii documentare 1914-1916. Il s’agit de plusieurs études écrites par des
hommes politiques, diplomates et personnalités roumains, français, russes et anglais comme
Constantin Diamandi, Maurice Georges Paléologue, Raymond Poincaré, Serghei Sazonov, Iuri
Nikiforovici Danilov, David Lloyd George, William Robert Robertson et d’autres. On y
mentionne aussi les ouvrages suivants : România în anii neutralităţii, par Constantin Nuţu, les
volumes édités par George Cipăianu et Vasile Vesa, La présence française en Roumanie
pendant la Grande Guerre et La fin de la première Guerre Mondiale et la nouvelle architecture

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géopolitique européenne, Ion Bulei, 1916 - Zile de vară. Reportaj istoric despre intrarea
României în primul război mondial, et aussi les monographies intitulées Ion I.C. Brătianu, par
Anastasie Iordache et Regele Ferdinand I „Întregitorul” (1914-1927), par Constantin I. Stan.
Pendant la période comprise entre les deux guerres mondiales, les historiens roumains ont
élaboré des oeuvres intéressantes sur les relations avec la France et sur la participation de la
Roumanie dans la guerre: Nicolae Iorga, Histoire des relations entre la France et les
Roumains; Constantin Kiriţescu, Preludiile diplomatice ale războiului de reîntregire, dar şi
Istoria războiului pentru întregirea României 1916-1919, Take Ionescu, La politique Etrangère
de la Roumanie.
Un livre fondamental pour la période du première conflagration mondiale, qui
s’occupe aussi du sujet des relations de la Roumanie avec les Alliés a été écrit par l’ historien
américain Glenn E. Torrey. Il est composé d’une somme d’études comme: Romania and the
Belligerants, 1914-1916; Irredentism and Diplomacy: The Central Powers and Romania,
August-November 1914; Some Observations on the Sarrail Offensive at Salonika, August
1916; The Entente and the Romanian Compaign of 1916; Indiference and Mistrust: Russian-
Romanian Collaboration in the Compaign of 1916; Romania Leaves the War: The Decision to
Sign an Armistice, December 1917; Alexandru Marghiloman of Romania: A War Leader. Le
même auteur a démontré un intérêt particulier pour la mission militaire française, intérêt
reflechi dans le livre Henri Mathias Berthelot, Soldier of France, Defender of Romania. Les
historiens français Jean-Noël Grandhomme, Michel Roucaud et Thierry Sarmant ont réalisé
une édition critique des rapports du chef de la mission. Son titre est La Roumanie dans la
Grande Guerre et l’ Effondrement de l’armée russe.On a employé aussi les oeuvres d’ Albert
Pingaud, Histoire diplomatique de la France pendant la Grande Guerre, Les origines de
l’Expédition de Salonique et L’Entente et la conduite de la guerre; de Pierre Renouvin, La
crise européenne et la Grande Guerre, Les origines immédiates de la guerre et Primul război
mondial, de René Moulin, La guerre et les neutres, John Keegan, The First World War;
Michael Howard, The First World War.
Aucun ouvrage ne comprend pas toutes les trois étapes significatives, c’est à
dire: la neutralité de la Roumanie, la période de la participation dans la guerre jusqu’au
moment de la défection russe et la période de l’armistice de Focşani et de la paix de Bucarest.
Ce thèse se propose une étude détaillée de toutes les trois phases.

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Les sources inédites constituent la base essentielle de la thèse, mais on a utilisé
aussi les sources édites. On a valorisé la bibliographie du problème.
L’ouvrage intitulé Relations politico – diplomatiques et militaires de la
Roumanie avec la France dans la Première Guerre Mondiale tend de compléter la manque
des recherches plus approfondies sur ce sujet. On a essayé à apporter beaucoup d’ aspects
nouveaux concernant les sourses utilisées et concernant la méthode de l’abordation. On espere
que les nombreux informations offerts par les documents des archives ont augmenté la valeur
scientifique de notre démarche. On a utilisé beaucoup de matériel provennant des archives
français : Archives du Ministère des Affaires Etrangères, de Quai d’ Orsay, Série Guerre, Sous -
Série Roumanie, Sous - Série Balkans, Sous-Série Opérations Stratégiques - Militaires.
Conférences, Série Paix et Série Papiers d’ Agents. On a consulté les archives militaires de
Vincennes, Service Historique de l’Armée de Terre, les séries Cabinet du ministre, Conseil
Supérieur de Guerre et Attachés militaires en Roumanie. On a accordé une attention spéciale
aux documents des archives françaises, un peu employés. L’immense matérial des archives
étrangères a été complété par le matériel des archives roumaines: les Archives Nationales de la
Roumanie, les fonds La Maison Royale, Diamandi, Brătianu, Ferdinand, La Reine Maria et
La Présidence du Conseil des Ministres et aussi les microfilmes concernant la France, la
Belgique et l’Angleterre, les Archives du Ministère des Affaires Etrangères de la Roumanie,
spécialement le fond Paris et les Archives Militaires de la Roumanie de Piteşti, spécialement
le fond Grand Quartier Général. Le grand nombre de documents roumains nous a aidé à offrir
un aspect complet à l’ouvrage.
On a ajouté les sourses édites, c'est-à-dire les collections de documents,
bilingues, rédigées en français ou en roumain : Documents diplomatiques français (1871-
1914), Documents diplomatiques concernant les rapports entre l’Autriche-Hongrie et la
Roumanie : 22 Juillet 1914 - 27 Août 1916, 1918 la români. Desăvârşirea unităţii naţional-
statale a poporului român et Documente străine despre români. On a procédé à une sellection
des sources. On les a expliquées et interprétées.
On a beaucoup employé un autre type des sources édites, les mémoires
roumaines et françaises. On y évoque Memorii par I. G. Duca, Memorii din timp de pace şi
război, du général Vasile Rudeanu, Note politice écrites par l’ancien président du Conseil des
ministres de la Roumanie, Alexandru Marghiloman, Mărturisiri par Radu Rosetii, Pentru cei

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de mâine. Amintiri din vremea celor de ieri, par Constantin Argetoianu et aussi l’œuvre de la
reine Maria, intitulée Povestea vieţii mele et aussi celle du premier ministre du pays en février
et au début du mars 1918, le général Alexandru Averescu. Ses mémoires sont intitulées Notiţe
zilnice din războiu.
On a accordé un rôle très important aux mémoires français. On a étudié les
ouvrages des personnalités diplomatiques, politiques et militaires de la France pendant le
conflit mondial. On a analysé Confesiunile unui bătrân diplomat ( l’edition en langue
roumaine) par le ministre plénipotentiaire de la république française à Bucarest et puis à Jassy,
le comte Auguste Charles de Saint - Aulaire, et aussi l’œuvre de l’ambassadeur de la France à
Petrograd, Maurice Georges Paléologue, intitulée La Russie des Tsars pendant la Grande
Guerre. Raymond Poincaré, le président de la France pendant la Première Guerre Mondiale a
écrit Au service de la France, qui se réfère à la Roumanie et à ses rapports avec la France. On a
pu comprendre les raisons de l’inaction de l’armée de Salonique dans les mémoires de son
commandant, Maurice Sarrail. Le nom de ses mémoires est Mon Commandement en Orient.
L’ouvrage de F. J. Deygas, Gloires et Misères de l’Armée de l’Orient 1915 -1919 est
significatif. On mentionne aussi le livre du commandant – chef des armées français, Jacques -
Joseph Joffre, Mémoires, l’ouvrage concernant la mission militaire française en Roumanie,
General Henri Berthelot and Romania. Mémoires et correspondance, écrite par l’historien
américain Glenn E. Torrey. On mentionne aussi Le drame roumain, par Victor Pétin, le chef de
l’État Majeur du général Berthelot, Route sans horizon, par René Chambe, membre de la
mission français d’aviation. L’originalité de la démarche scientifique a été donné par
l’utilisation des sources inédites et édites, mais aussi par la méthode de l’abordation.
Notre thèse est partagée en six parties, une introduction, trois chapitres, des
conclusions et des annexes. On a motivé la démarche scientifique, on a évoqué
l’historiographie des relations franco – roumains , on a présenté les aspects essentiels de ces
rapports.
On souligne le support considérable de l’empereur Napoléon III pour
l’accomplissement de l’ union de 1859. Le XIX - ème siècle, l’opinion publique de la
Roumanie a montré sa sympathie et son affection pour sa sœur latine. La défaite française dans
la guerre franco – prussien de 1870 - 1871 a déterminé l’isolation diplomatique du pays. La
France n’a pas été à même d’aider la Roumanie durant la guerre pour l’indépendance de 1877

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-1878. Dans ces circonstances, la Roumanie a signé un traité d’alliance avec les Puissances
Centralles en 1883. Si les rapports politiques entre la Roumanie et la France ont connu une
période de déclin après cette année, on peut voir quelques progrès économiques. Pendant la
deuxième guerre balcanique, le ministre de la république à Bucarest, Jean – Camille Blondel et
la presse française ont encouragé l’intervention de l’armée roumaine a côté de la Serbie, contre
la Bulgarie. Le deuxième conflit balcanique a représenté un moment très important dans la
politique externe de la Roumanie, qui a commencé sa réorientation vers la France. Ce pays a
insisté pour le respect du traité de paix de Bucarest. La France et la Russie ont essayé à écarter
les dissensions territoriales entre Bucharest et Sophia.
Le premier chapitre est intitulé La Roumanie entre la France, la Russie et les
tendances revisionistes de la Bulgarie ( 1914 – 1916). Le premier sous – chapitre concerne les
démarches de l’Entente pour la normalisation des rapports entre les roumains et les bulgares
pour la réconstitution d’un bloc des Etats balcaniques jusqu’au début de 1915. Le sous –
chapitre intitulé La voie vers la guerre ( 1915 – august 1916). Les sections de ce sous –
chapitre se réfère aux revendications du gouvernement Ion I. C. Brătianu relatives aux
frontières reflechies dans les pourparlers avec la France et la Russie. On a présenté les relations
de la Roumanie avec la France et L’ Empire des tsars dans le contexte du danger bulgare.
Le nom du chapitre suivant est La Roumanie entre la bienveillance de la
France et le spectre ( la menace) de la défection russe ( août 1916 – septembre 1917).
L’Entente n’a pas respecté les obligations assumées par les conventions d’août 1916. On a
analysé l’impact des conséquences sur les relations politico – diplomatiques et militaires
franco – roumains de la deuxième moitié de l’anné 1916. On a présenté la position de la
France concernant la possibilité de l’évacuation de l’armée, de la population et des autorités
roumaines dans la Russie. On a apporté de nouveaux informations au sujet de la réorganisation
de l’armée roumaine et les premiers indices de la défection russe. On a écrit sur les conférences
des Alliés dans la Première Guerre Mondiale et les problèmes balcanique et roumain.
Le dernier chapitre s’intitule La voie vers l’armistice et la paix séparée avec les
Puissances Centralles. L’attitude de la France. On a étudié quatre moments essentiels: les
rapports avec la république française avant l’ armistice de Focşani; les événements compris
entre la conclusion de l’armistice et la démission du gouvernement de Ion I. C. Brătianu; les

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relations du cabinet conduit par le général Alexandru Averescu avec les Alliés et l’ activité du
gouvernement dont le premier ministre était le général Alexandru Marghiloman.
Les conclusions comprennent les aspects essentiels présentés dans la these et les
résultats de la recherche. Les annexes comprennent des photocopies des documents provennant
des archives françaises et quelques documents roumains. Le premier chapitre est une
contribution historiographique originale. On a apporté beaucoup d’informations nouveaux. La
manière de traiter le sujet est complétement nouvelle. On a essayé de mettre en lumière le rôle
de la région balcanique dans la guerre mondiale, dans le contexte des négotiations pour
l’adération de la Roumanie à l’Entente. La zone balcanique a présenté une importance
particulière par sa position géografique et stratégique. Les deux grandes alliances de la
Première Guerre Mondiale ont fait des efforts pour attirer les pays de Balkans, spécialement la
Roumanie et la Bulgarie. Le but poursuivi par la France et la Russie était le ralliément de
toutes les deux à l’Entente. On a décrit les tentatives de l’Entente pour la normalisation des
rapports entre les cabinets de Bucarest et de Sophia et pour la création une alliance des Etats
balcaniques sous l’égide du Paris et du Petrograd. La réconciliation roumaino – bulgare
représentait la condition fondamentalle de la réussite de ce projet. La France et la Russie
désiraient obtenir le support des tous les Etats neutres d’Europe de sud – est et de Balkans: la
Roumanie, la Bulgarie, la Grèce et la Turquie. La mission de l’Entente s’annonçait très difficile
parce que après le deuxième conflit balcanique les relations des roumains avec les bulgares
étaient tendus et froids. Après le traité de paix de Bucarest de 1913, la Bulgarie mécontente a
montré des tendances revisionistes évidentes. La domination roumaine sur Cadrilater et le
statut de puissance régionale du Royaume Roumain irritaient le cabinet de Vasil Radoslavov.
Par ses démarches nombreuses et insistantes pour le ralliement de la Roumanie et d ela
Bulgarie à l’Entente, la France et la Russie désiraient obtenir un considerable apport militaire,
économique et démographique. On a analysé en détail ces démarches françaises et russes. Les
promoteurs ont été Téophile Delcassé, le ministre des affaires étrangères de la république
française et Serghei Sazonov, son homologue russe. Mais pour le succès du bloc balcanique
chaque gouvernement devait faire quelques concessions territorialles dans le service des ses
voisins. Par exemple les autorités de Bucarest devaient consentir à la cession du Cadrilater
pour Bulgarie, la condition essentiele d’un modus vivendi. Le Cadrilater était l’élément
principal des dissensions. Il y avait aussi des raisons de discorde entre la Serbie et la Bulagrie

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et entre la Bulgarie et la Grèce au sujet de la Macedonie. Ni la Roumanie, ni la Serbie ou la
Grèce n’ accéptaient pas l’idée de la concessions en faveur de Sophia. Les démarches de
l’Entente ont echoué et le projet prévu n’a pas réussi. Les intérêts nationales de chaque
puissance étaient plus importants que les objectifs collectives. Le premier ministre de la
Roumanie a refusé céder aux bulgares le sud de Dobrogea. Il a gardé sa liberté d’agir, très
importante pour la sécurité de son pays.
Les documents contiennent des informations contradictoires concernant
l’attitude de la Bulgarie dans le cas de l’ intérvention roumaine à côté des Alliés. Le
gouvernement roumain était inquiet en ce qui concerne son voisin méridionale. Les projets du
cabinet de Radoslavov était toujours inconnus.
Dans la section suivante de la thèse on a mis en évidence le problème des
Detroits Bosfor et Dardanele, de la ville de Constantinopol, les objectifs de guerre de la Russie.
La France et l’ Angleterre étaient d’accord avec la cession de ces positions stratégiques, mais
elles ont décidé de garder un secret absolu. Elles ne voulaient pas l’ éloignement iréversible de
la Roumanie.
On a étudié les revendications territorialles de l’Etat roumain dans la section
suivant de l’ouvrage. La Roumanie désirait obtenir les provinces de la monarchie de l’Autriche
Hongrie habitées d’une population roumaine. La France a joué le rôle d’intermédiaire dans le
cadre des pourparlers russo-roumains au sujet de futures frontières de la Roumanie. Les
pourparlers ont été très difficils et longs.Le premier ministre de la Roumanie a insisté pour
obtenir des frontières naturelles, c’est à dire le rivière de Prut à l’est, en Bucovine, Tisa à
l’ouest et le Danube dans la région du Banat. Les autorités roumaines refusaient de s’engager
en guerre avant de recevoir des garanties fermes de la part de la Russie et des autres pays de
l’Entente au sujet des territoires revendiqués. Conscients de la volonté ferme du gouvernement
roumain de ne pas renoncer à ses revendications liées aux frontières, les ministres français,
russe et anglais à Bucarest sont tombés d’accord sur le fait qu’il était préférable de ne pas
risquer d’ éloigner la Roumanie. Ils ont ainsi consenti à discuter la question des kilomètres
carrés sollicités par la Roumanie. La décision des trois représentants diplomatiques a été de
conditionner ces revendications d’une collaboration immédiate de la Roumanie. Le printemps
de 1915, suite aux suggestions reçues de la part de Maurice Paléologue, le ministre de la

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France à Petrograd, la Roumanie devait recevoir la Bucovine le long de Siret et la partie du
nord – est du district de Torontal, dans le Banat.
En mai 1915, le gouvernement roumain a décidé de recourir à une stratégie
diplomatique afin de détourner l’intérêt de la Serbie du Banat. Il a annoncé qu’il était prêt à
céder la ligne Dobrici – Balcic en faveur de la Bulgarie, essayant ainsi de restreindre les
prétentions de ce pays sur la Macédonie. Etant donné cette compensation, la Serbie renoncerait
à ses revendications sur le Banat. Les milieux diplomatiques français plaidaient pour l’entrée d
ela zone de Cernăuţi sous l’autorité de la Roumanie. Maurice Paléologue a recommandé à
Sazonov de pousser les concessions jusqu’à leur limite dernière et d’admettre le Prout comme
frontière en Bucovine. La Russie, a consenti à ce que la Roumanie reçut la plus grande partie
de la Bucovine, avec la ville de Cernăuţi, ayant pour la frontière la ligne de Prout. Elle
admettait aussi l’extension de la Roumanie dans le comitat du Maramureş jusqu’ à la Tisza.
Quant à la partied u sud – oust du Torontal, qui à l’avis unanime des Alliés devait revenir à la
Serbie, elle allait constituer l’objet d’un accord ultérieur direct entre la Roumanie et la Serbie.
Les puissances devaient bénévolement aider à la conclusion de cet accord. En échange de ces
concessions, la Roumanie devait entrer en action contre l’ Autriche – Hongrie dans un délai de
cinq semaines à partir du moment où cette proposition serait transmise à Brătianu.
Après des contacts, discussions et pourparlers qui s’étaient prolongés durant
environ quatre mois, les demarches insistantes de la diplomatie roumaine en vue de la
reconnaissance des droits de la Roumanie sur les territoires et les frontières revendiqués
portaient fruits. La France est intervenue en qualité de médiateur dans les pourparlers roumano
– russes au sujet des limites territoriales de l’Etat roumain. Dans cette question, la France a fait
de son mieux pour concilier les points de vue et les positions divergentes des gouvernements
de Bucarest et de Petrograd.
La dernière section du premier chapitre aborde les relations de la Roumanie
avec la France et la Russie dans le contexte du danger bulgare. On a employé la même
méthode, en tennant compte toujours de l’attitude adopté par la Bulgarie. L’automne de l’année
1915, la Russie se montrait plus favorable aux intérêts de la Bulgarie. Cette attitude va
déterminer la prolongation de la neutralité roumaine. Les offres de l’Entente pour la Bulgarie,
c’est à dire Cavala, Macédonie et Cadrilater ont été faites quand ce dernier pays avait déjà des
pourparlers secrets avec les Puissances Centralles. Le cabinet roumain a réiteré aux ministres

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des Alliés sa décision ferme de conserver la liberté d’action de son pays. Il a nié les bruits
concernant un engagement roumaino – bulgare au sujet de la non- agression mutuelle. D’autre
part, l’Entente a fait de son mieux pour que la Roumanie évite une attaque bulgare contre la
Serbie.
Le but essentiel des autorités de Bucarest était l’évitement de la guerre sur deux
fronts. L’armée roumaine n’était pas préparée pour une telle experience. C’est pourquoi Ion
I.C. Brătianu a conditionné l’intervention de la Roumanie dans la conflagration de la
réalisation d’une action énergique de l’Entente, qui devait être dirigé contre la Bulgarie.
L’initiative russe d’envoyer des troupes dans la Serbie a été approuvée par la France et par
l’Engleterre. Mais en novembre 1915, le gouvernement roumain s’est opposé au passage des
armées russes sur son territoire. Les autorités roumaines se craignaient pour que l’integrité
territoriale du pays ne soit pas affectée. Les Alliés ont promis à la Roumanie protection contre
une possible attaque de la Bulgarie. L’armée du général Maurice Sarrail, qui se trouvait à
Salonique avait comme mission le declenchement d’une offensive, attirant une grande partie
des forces bulgares. Les russes devaient intervenir en Dobrogea pour faire inutile l’action du
reste de l’armée bulgare. L’été de 1916, à la veille de la conclusion des conventions politiques
et militaires avec l’Entente, le gouvernement roumain a insisté pour que les Alliés ne l’obligent
pas à déclarer guerre ni à la Bulgarie, ni à l’Allemagne ou à la Turquie. La Roumanie a differé
le moment de l’entrée dans la guerre mondiale parce que la menace bulgare était toujours vive.
L’Entente a admis que l’attaque principale de l’armée royale fût orientée vers le nord, vers la
Transylvanie, en vue de la libération des territoires roumains de l’Autriche – Hongrie. Il
s’agissait de l’objectif declaré de l’intervention roumaine. La convention politique a contenu
une stipulation concernant la conclusion de la paix générale ou séparé conjointement et en
même temps. La Roumanie a obtenu les mêmes droits comme les puissances de l’Entente pour
la négotiation de la paix et à la conference de la paix. Quant à la convention politique, l’Armée
de l’Orient de Salonique s’obligeait de commencer son action huit jours avant de l’intervention
roumaine. Sarrail et son armée devaient retenir les forces bulgares et enchaîner leur liberté
d’action. Les Alliés devaient garantir un débit journalier de 300 de tonnes de matériel de guerre
et munitions. La Russie devait envoyer trois divisions en Dobrogea. Mais la Russie a réussi à

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obtenir en secret l’accord de la France lié de l’examination future des promissions faites à la
Roumanie. Cet accord conférait le pouvoir de decision aux grandes puissances.1
Le chapitre suivant aborde l’évolution des relations de la Roumanie avec la
France entre l’été de 1916 (août) et le début de l’automne de 1917, à la veille de l’effondrement
complet du front russe. Il faut qu’on souligne le moment défavorable de l’intervention
roumaine. L’offensive du général Alexei Brusilov a cessé et les bulgares ont été plus rapides
que l’armée alliée du Salonic en declenchant une attaque surprenant. Les défaites de l’armée
roumaine ont determine Le Grand Quartier Général roumain de modifier le plan de campagne
établi. La mésure a été approuvée lar la France, qui va procéder à nouvelles démarches auprès
de la Russie pour qu’elle expédie d’autres forces en Dobrogea. Il s’agit d’une période quand
les rapports roumaino – français étaient froids, une cause de cette situation étant la manqué de
l’action de l’Armée de l’Orient. Les conséquences ont été néfastes pour la Roumanie, qui
risquait d’être complétement envahie par les bulgares. L’appui russe promis risquait à arriver
trop tard, donc la capitale était elle – même menacée. La correspondence de Sarrail annonçait
dans la première décade du septembre 1916 seule la préparation de l’offensive. Une date exacte
pour son réalisation n’ était pas établie. La confiance des roumains dans les français pouvait
disparaître. La sympathie pour la France a déterminé le premier ministre, Ion I. C. Brătianu
d’accuser la Grande Brétagne, à son avis, plus coupable que la France pour la situation délicate
de la Roumanie. Les anglais s’étaient opposés à l’expédition de Salonique. Le gouvernement
de Bucarest essayait à sauver les apparences mais l’opinion publique de la Roumanie identifiait
la France avec l’ Entente toute entière. L’expédition de Salonique incombait à la France. Les
pays de l’Entente, spécialement la France, intéressés des opérations militaires sur le front
roumain, ont fait des efforts pour l’aider.
La coopération militaire des roumains avec les russes a été défectueuse. Il y
avait beaucoup de dissensions. Le support militaire et matériel de la Russie n’a été pas
suffisant. La France a proposé la délimitation des zones des opérations: l’une occupée par les
troupes russes dans la Dobrogea et dans la Moldavie, conduite par le général Beleaev, et l’autre
sous le contrôle du général Berthelot, qui dirigeait toutes les services de l’armée roumaine. La
dérobade de quelque stipulations de la convention militaire, la mauvaise préparation des
troupes, la dotation insuffisante et la faible qualité du commandement des quelques unités ont
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Glenn E. Torrey, “ The Years of Engagement, 1916-1918”, in Romania and World War I, The Center for
Romanian Studies, Iaşi, Oxford, Portland, 1999, p. 213

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déterminé le colapse de l’armée roumaine et la nécessité de la retraite dans la Moldavie.
Plusieurs fois la diplomatie française a montré bienveillance pour la Roumanie, mais la Russie
à peine est venue au secours de la Roumanie et de son armée. On a parlait d’une attitude
prémédité des autorités russes, spécialement du Commandement russe, qui a montré
indifférence pour le sort de son alliée.
La deuxième moitié de l’année 1916, les relations de la Roumanie avec la
France concernent des questions liées à l’Armée de l’Orient. Les démarches de la France
auprès des autorités russes ont amélioré la collaboration roumaino – russe. La mission militaire
française, dont le commandant a été le général Henri Berthelot, a joué un rôle important dans
la détente des rapports militaires entre la Roumanie et la Russie.
En 1917, jusqu’à l’automne, à la veille de la défection russe, l’un des principaux
aspets des relations politiques, diplomatiques et militaires entre la Roumanie et la France a été
le problème de la réconstitution et de la réorganisation de l’armée roumaine et la possibilité
d’aller en Russie en vue de ce processus. On a abordé minutieusement cet aspet. On a mis en
évidence le rôle primordial de la mission de Berthelot. Les malentendus entre les roumains, les
français et les russes ont affecté de nouveau la qualité de la coopération. Les russes avaient la
prétention d’imposer aux autorités roumains l’endroit de la réorganisation des troupes. Ils
voulaient la subordination de l’armée royale. Mais le roi Ferdinand de la Roumanie et la
mission militaire française ont justifié avec de nombreux arguments la nécessité de la
réorganisation sur le sol national. Seulement dans le cas de force majeure, elles vont passer en
Bassarabie. Les arguments du général Berthelot étaient d’ordre matériel, moral et politique,
comme la difficulté de l’instruction, la découragement de l’armée dans un pays étranger, le
sentiment de crainte de la population roumaine à l’adresse de la Russie. Le but de la Russie
était la limitation des attributions de la mission de Berthelot. Donc, la Russie a envoyé une
mission militaire similaire, dont le chef était le général Mihail Beleaev. Il a fait des
propositions inacceptables comme la suppression du Grand Quartier Général roumain et son
assimilation dans le cadre du Grand Quartier Général russe.
Les français ont demandé l’évacuation d’une partie de la population civile dans
la Russie, les russes insistaient pour le départ de l’armée roumaine. A la suggestion française,
le gouvernement roumain a repoussé la proposition tsariste et l’armée roumaine a pu conserver
son indépendance et son identité.

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Les rapports du général Berthelot ont mis en évidence les conditions difficilles
de la réorganisation de l’armée roumaine, la situation sanitaire très précaire, l’état
physiologique deplorable, comme une conséquence de la manque de l’alimentation, les
épidemies nombreuses, la grande incidence de la mortalité. Les russes n’étaient trop intéressés
de l’amélioration le problème de l’alimentation de l’armée royale roumaine. Le projet
roumaino – français relatif à la création des troupes des volontaires a échoué. Il s’agissait des
émigrants roumains qui vivaient dans les Etats Unis de l’Amérique et des prisonniers de
nationalité roumaine qui avaient lutté dans l’armée de l’Autriche – Hongrie.
Après la révolution de Russie de février 1917, on peut voir des agitations
pacifistes, des tendances anarchiques ou même contre la dynastie royale de la Roumanie. Les
milieux diplomatiques et militaires de la France en étaient inquiets. L’Entente devait combattre
par tous les moyens la propagande allemande. La confiance que les diplomats et les officiers
français inspiraient à la population civile constituait un important avantage des Alliés. L’été de
l’année 1917, grâce à la réorganisation ample et à l’instruction serieuse, accomplies par la
mission militaire française, l’armée roumaine a été capable de réaliser les eclatantes victoires
de Mărăşti, Mărăşeşti et Oituz. Malheureusement, la Roumanie n’a pas pu en exploiter les
résultats. Les raisons de cette réalité étaient indépendantes de sa volonté. Les troupes russes
étaient dominées par le désordre et par l’anarchie de plus en plus.
Les conférences interaliées de la première guerre mondiale se sont proposées
l’appui des fronts balcanique et roumain mais les résultats obtenus n’ont pas été satisfaisants.
On a essayé à apporter beaucoup d’éléments nouveaux grâce aux documents nombreux trouvés
dans les archives diplomatiques françaises, Série Guerre, Sous – Série Opérations Stratégiques
– Militaires. Conférences. On a y discuté le problème de l’Armée de l’Orient, qui aurait dû
attaquer les bulgares huit jours avant de l’intervention de la Roumanie. Mais les informations
recevus par le gouvernement roumain sur la capacité combative des troupes du Sarrail n’étaient
pas réels. Il s’agissait d’une question intentionnellement faite ou d’une erreur regrettable. Le
nombre des militaires qui recevaient une ration n’était pas égal avec le nombre des
combattants. Le matériel de guerre de l’armée de Sarrail était insuffisant. Il y avait aussi de
nombreux problèmes alimentaires et des épidemies.
L’interval temporel écoulé entre la conclusion de l’armistice avec les Puissances
Centralles et le moment de la paix de Bucarest ( mai 1918) fait l’objet du dernier chapitre. Les

12
relations franco - roumains ont été trop tendus. La France et les autres alliés ne comprennaient
pas ou ne voulaient pas comprendre la situation désespérée de la Roumanie, qui se trouvait
dans l’impossibilité practique de continuer la lutte. Les Alliés exigeaient de nouveaux efforts
militaires. Les autorités roumaines ont signé l’armistice de Focşani de 9 décembre 1917 sous la
pression des circonstances. L’armée roumaine et l’armée russe luttaient sur le même front et les
soldats russes refusaient à combattre. Le cabinet de Ion I. C. Brătianu a présenté officiellement
l’armistice comme une acte exclusivement militaire. Le gouvernement roumain a précisé que
l’armistice n’avait eu aucune caractère politique. Confronté aux pressions des puissances
alliées et associées et aux celles des Puissances Centralles, le gouvernement Brătianu a donné
sa démission. Le nouveau cabinet avait le général Alexandru Averescu comme premier
ministre. Mais il s’agissait d’une nouvelle étape vers la paix séparée. Ce gouvernement a fait
des efforts en vu de la conservation de la solidarité avec l’Entente.
La situation très difficile de la Roumanie avait été déterminé par la conclusion
de l’armistice et puis de la paix séparée par la Russie soviétique à Brest – Litovsk (mars 1918).
De même, Rada (le gouvernement provisoire de l’Ukraine a fait paix avec les Puissances
Centralles. Donc, l’encerclement du Royaume roumain était complet. Le gouvernement
conduit par le général Alexandru Marghiloman a assumé la mission de la conclusion du traité
de paix. Néanmoins, les ministres plénipotentiaires des pays de l’Entente et une mission
militaire française dont les membres ont été sélectionnés d’entre les membres de la mission du
général Berthelot ont continué leur activité dans la Roumanie.
L’armistice de Focşani et la paix de Bucarest ont été de véritables actes de salut
national. Les ministres de l’ Entente dans la Roumanie ont entendu l’état de choses très
précaire et ils ont essayé à attirer l’attention sur cet aspect. Les ministres alliés à Jassy ont
admis que la Roumanie avait assume toutes ses obligations. Le gouvernement français, le
moins coupable pour la situation de la Roumanie, sera le seul qui va approuver et compléter
explicitement cette déclaration. Le ministre français des affaires étrangères, Stephen Pichon a
affirmé que tous les engagements pris à l’égard de la Roumanie à l’occasion de son
intervention dans la guerre seraient gardés. Mais la Roumanie n’avait pas respecté l’une des
articles de la Convention politique de 1916, c’est à dire l’article concernant la conclusion de la
paix conjointement et en même temps que les autres signataires. La Roumanie devait obtenir
l’anulation des traités de Buftea et de Bucarest. Le texte finale du Traité de Bucarest, signé le 7

13
mai 1918, a été ratifié par le Parlement roumain. Aucun représentant diplomatique de l’Entente
et aucun représentant des États neutres n’a pas participé à la séance d’ouverture de la session
du Parlement. Il s’agissait d’une protestation contre les conditions de la paix. Le roi Ferdinand
n’a jamais approuvé le traité de paix qui n’a été jamais effectivement appliqué.
Le 10 novembre 1918, la Roumanie est intervenue de nouveau dans la
conflagration. Donc elle a fait partie de l’alliance vainqueure à la fin de la guerre.

BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE

14
I. Sources

A. Sources inédites

1. Arhivele Naţionale ale României; Fonduri: Casa Regală, Diamandi, Ferdinand,


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3. Service Historique de l’Armée de Terre; Séries: Cabinet du Ministre, Attachés
Militaires en Roumanie, Conseil Supérieur de Guerre;
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12. Maria, Regina României, Povestea vieţii mele, Editura Eminescu, Bucureşti, 1997
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