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Modèle Logique des Données

I >PRESENTATION
Le Modèle Logique des Données est le modèle qui va introduire des
notions techniques nécessaires à la résolution des problèmes abordés.

C’est une représentation des données, issues du MCD validé, exprimée


dans un formalisme général et compatible avec les possibilités techniques
existantes sur le marché informatique.

On adapte LOGIQUEMENT le MCD de façon à obtenir une structure


directement implantable en mémoire centrale et sur mémoire de masse.

Le MLD est invariant par rapport aux logiciels et aux matériels définis
au niveau 3 de la méthode MERISE.

Il y a affectation des ressources et réponses aux questions QUI?, OU?,


QUAND?.

2 Objectifs principaux :

Définir une organisation logique des données traduisant le MCD


validé ( MLD BRUT )

Optimiser cette organisation par rapport aux besoins de traitement


( MLD OPTIMISE )

II > La DEMARCHE d’ELABORATION du MLD


A ce niveau de l'étude , on va choisir comment structurer nos données.
On exprime une solution générale orientée non pas vers un logiciel de gestion
de données mais vers une famille de logiciels qui possèdent des principes
d’organisation identiques, en fonction toutefois de ce qui a été décidé dans le
cahier des charges.

On distingue principalement 3 familles :

SGF : le système de gestion de fichiers dits CLASSIQUES


Son rôle est de faire correspondre un nom logique, donné par l’utilisateur, à une
adresse physique du support système, d’assurer sa gestion.

SGBD : le système de gestion de base de données de type


NAVIGATIONNEL ou hièrarchique ou réseau

On parlera dans ce cas de norme CODASYL.

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Le SGBD est un système qui procure des moyens simples de définition et


d’utilisation d’une base de données.

SGBD/R : le système de gestion de base de données relationnel


La démarche complète, dépendant de la ″famille″ de logiciels choisie, sera
dévelloppée au paragraphe des règles de passage.

A partir du MCD validé, on va prendre en compte les orientations


techniques qui ont été décidées en début de projet (consignées dans le cahier
des charges) pour obtenir, grâce à des règles de passage, un premier MLD
qu’on qualifie de BRUT.

III > CONCEPTS


Ce sont ceux du MCD (propriétés, objet, relation, cardinalités)

IV > LE FORMALISME DE REPRESENTATION

Vocabulaire
Concepts MCD SGF SGBD réseau SGBD/R

Objet fichier Record Table

(owner et member) relationnelle

Identifiant clé clé Clé primaire

Propriété Champ Data item attribut

Ou champ

Relation Fichier dans certains Record Table relationnelle


cas avec clé primaire
ou set composée
ou présence d'un
champ commun selon les cas ou existence d'une clé
étrangère.

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 SGF (fichiers classiques)

# clé champ1 champ2 champ3 champn

Remarque :

Il existe plusieurs écritures telles que :


# clé / & clé secondaire
# clé
clé

Soit l'objet PERSONNE d'un MCD PERSONNE


NUM_INSE
E
NOMPER
Traduction en MLD type SGF : PRENOMPER

On obtient un fichier appelé PERSONNE et représenté sous la forme suivante :

NUM_INSEE NOM_PERS PRENOMPERS

 SGBD Navigationnels (Norme Codasyl)


Record propriétaire ou OWNER (record à l'origine du set)

Record membre ou MEMBER (record pointé par un set)

Set : flèche orientée qui formalisme un lien entre deux records (relation au
niveau du MCD)

Formalisme : RECORD_1_
clé1 record owner

set

record_2
cle2 record member

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L'objet PERSONNE devient le record PERSONNE suivant :


PERSONNE
RECORD OWNER
NUM_INSEE

 SGBD Relationnels

Représentation en intention d'une table relationnelle :

Nom TABLE (# clé primaire, attribut1, attribut2, ..., attributn)

La clé primaire est soit soulignée, soit précédée d'un dièse, soit les deux.

Représentation en extension de la même table relationnelle (visualisation des


tuples de la table à un instant t).

Nom TABLE

# clé primaire attribut1 attribut2 attributn

La représentation en INTENTION de la table relationnelle PERSONNE est :

TABLE Personne (ou RELATION Personne)

#NUM_INSEE NOMPERS PRENOMPERS

1560228222 MACHIN ALBERT

2953674111 BIDULE CERISE

2643356333 TRUC SOIZIC

Dans cet exemple, il y a 3 tuples (ou occurrences) dans la table relationnelle


PERSONNE.
Le domaine est l'ensemble des valeurs possibles d'un attribut. {MACHIN,
TRUC, BIDULE} est le domaine des noms.

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V > LES REGLES DE PASSAGE


Il s’agit maintenant de définir les règles strictes qui vont permettre, à partir du Modèle
Conceptuel des Données, d’écrire le Modèle Logique des Données. On étudiera les trois
familles de logiciels de gestion de données.
Pour chacun des cas on regardera :
 le type de relation
 les cardinalités présentes.

 SGF : Système de Gestion de Fichiers ( classiques )

a) Rappels vocabulaire

On parle ici de FICHIER, CHAMP et CLE.

b) Règles de passage

Tout objet devient un fichier


L'identifiant de l'objet devient la clé du fichier
Les propriétés deviennent des champs

On regarde ensuite les cardinalités

1) cas des relations binaires de cardinalités de 1 à N :


(CIF ou DF )---> (0,1 et 0,N) ou (0,1 et 1,N) ou (1,1 et 0,N) ou (1,1 et 1,N)

GLe fichier issu de l'objet de cardinalités N devient le fichier MAITRE


1 ESCLAVE
GSi la relation est porteuse de données , les propriétés migrent vers le fichier esclave
GLa clé du fichier maître migre dans le fichier esclave. Ce sera le lien entre les 2 fichiers.
GLa relation disparaît.

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Exemple : La traduction de ce MCD en MLD produit 2 fichiers

Autre exemple :

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2)cas des relations n-aire de cardinalités de type n à n


GLa relation devient un fichier
GLa clé du fichier généré par la relation est constituée de la concaténation des identifiants des
objets encadrant la relation
GSi la relation est porteuse de données , celles-ci deviennent des champs du fichier généré par le
relation.

Exemple :

Notes :

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3) cas des reflexives


GLa relation devient un fichier lien
GLa clé du fichier généré par la relation est constituée par la concaténation de 2 fois l'identifiant de
l'objet.
Il faudra qualifier ces 2 clés par rapport aux rôles des pattes de la relation.
GSi la relation est porteuse de données, les données portées deviennent des champs du fichier de
lien

Exemple :
Notes :

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‚SGBD/ R : Système de Gestion de Base de Données Relationnel


Dans le modèle relationnel les relations entre les entités sont gérées dynamiquement au fur
et à mesure des besoins.
Le but est de produire le document de travail de l'administrateur de la base de données
a) Rappels vocabulaire
On parle ici de DOMAINE, TABLE, ATTRIBUT, SCHEMA, CLE PRIMAIRE et CLE
ETRANGERE
b)Règles de passage

Les objets sont transformés en RELATION ou TABLE.


L'identifiant de l'objet devient la CLE PRIMAIRE unique de la table.
Les propriétés deviennent des ATTRIBUTS de la table.

1) cas des relations binaires de cardinalités 1 à n (df ou cif)


GL'identifiant de l'objet de cardinalité N migre dans la table généré par l'objet de cardinalité 1 , et y
devient clé étrangère.
GSi la relation est porteuse de données, les propriétés migrent vers la table issue de l'objet ayant les
cardinalités du type (x,1)
GLa relation disparaît
Exemple :

Autre exemple :

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2) cas des relations n-aires de cardinalités n à n

GLa relation devient une table


GLa clé de la table générée par la relation est la concaténation des identifiants des objets encadrant
la relation.
GSi la relation est porteuse de données , les données deviennent des attributs de la table générée par
la relation.
Exemples :

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3) cas de la relation reflexive de cardinalités (x,n) (x,y)


GLa relation devient une table de lien.
GLa clé de la table de lien est la concaténation de 2 fois l'identifiant de l'objet. Il faudra qualifier
ces 2 clés par rapport aux rôles des pattes de la relation.
GSi la relation est porteuse de données , les données deviennent des attributs de la table de lien.

Exemple:

c) La 3 éme FORME NORMALE

Pour qu'un système d'information soit cohérent il faut qu'il soit en 3éme forme normale.
En appliquant les règles ci-dessus, on obtient cette 3éme forme normale. La modélisation
obtenue évite le plus possible la redondance de l'information.
Ces règles de passage du MCD vers le MLD RELATIONNEL évite l'application successive des règles de
transformations en 1ére, 2éme et 3éme formes normales.

C) SGBD NAVIGATIONNEL (RESEAU) FORMALISME CODASYL

Dans le modèle navigationnel les relations entre les entités sont figées ainsi que Les chemins
de recherche d'informations dans la base de données.

a) Rappels vocabulaire

On parlera ici de RECORD ( ou segment ), CHAMP ( ou item ) et de SET (ou lien )

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b) Règles de passage

L'objet devient un record.


L' identifiant d'un objet devient la clé du record généré par cet
objet.
Les propriétés portées par un objet deviennent les champs du
record généré par cet objet.

1) cas des relations binaires de cardinalités de type 1 à n (df ou cif)


GLe record propriétaire est l'objet de cardinalités N .L'autre est le record membre.
GSi la relation est porteuse de données , les données migrent vers le record membre.
GLa relation disparaît.
GLe set est orienté vers le record issu de l'objet (0,1) ou (1,1)
Exemples :

2) Cas des relations binaires de cardinalités de n à n, porteuse ou non de données

GLa relation devient le record membre.


GSi la relation est non porteuse de données , le record membre est appelé pseudo-record et il ne
contient que les pointeurs.
GSi la relation est porteuse de données , la (ou les ) donnée(s) devient un champ du record généré
par la relation. Il contiendra également les pointeurs.

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Exemple:

3) cas des relations n-aires, porteuses ou non de données.


GLa relation devient un record membre.
GSi la relation est non porteuse de données , le record généré , appelé pseudo-record , ne
contiendra que les pointeurs.
GSi la relation est porteuse de données , ces données deviennent des champs du record généré par
la relation.
Exemple:

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4) Cas de la relation reflexive

GSi la relation est porteuse de données , elle devient un record et 2 sets pointant vers celui-ci
GSi la relation est non porteuse de données , elle devient un pseudo-record et 2 sets pointant vers
celui-ci.

Exemples

Autre exemple :

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VI > OPTIMISATION DU MLD


Après la traduction du MCD validé en un MLD brut, l'étape d'optimisation du MLD débute.

1 )Pourquoi optimiser ?
On optimise le MLD afin d'améliorer les temps de réponse et/ou de stockage des données.

L'optimisation prend en compte :

 Les problèmes d'accès


 les problèmes de performances
 les problèmes de volumes
 les problèmes de coût
On essaie de faire un compromis sur :

 le volume global occupé par les données mémorisées


 le temps nécessaire pour accéder à ces données
 contrainte de transfert entre les données stockées et l'unité centrale
 contraintes diverses et particulières à certains systèmes
2 ) cas de la structure réseau (codasyl)
On mesure :

 l'encombrement des records


 l'activité des sets
3 ) cas de la structure relationnelle
On mesure :

 l'encombrement des tables


 l'activité des tables

ON OBTIENT UN MLD OPTIMISE

VII > CONCLUSION


Grâce à des régles de passage et à partir du MCD validé, le MLD fournit un schéma et des
sous-schémas logiques optimisés qui seront traduits ensuite dans le langage d’implantation
physique d’une base de données ou des fichiers classiques. Cette traduction correspond au niveau 3
de la méthode MERISE, plus exactement au niveau du MPD (Modèle Physique des Données).
Le MLD est une définition de la structure logique d'implantation des données participant à
la partie automatisée du S.I., description qui reste générale et portable.

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