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Conditions pour être mufti

Date 1/9/2002 17:34:21 | Sujet : science et savants

Conditions pour être mufti.


Shaikh 'Ali Hassan Al-Halabi

Certes, parmi les questions acceptées en Religion est que l'être humain sera interrogé pour
chaque mot qu'il a prononcé dans cette vie. Allah dit : « Il ne prononce pas une parole
sans avoir auprès de lui un observateur prêt à l’inscrire. » [Sourate Qaf : 18] Et il sera
interrogé pour chaque action que ses membres ont commis. Allah dit : « Toute âme est
l’otage de ce qu’elle a acquis. » [Sourate Al-Mudathir : 38] Il sera même interrogé sur
chaque idée à laquelle son esprit et âme ont pensé et qu'il a mis en action. Allah dit : « Que
vous manifestiez ce qui est en vous ou que vous le cachiez, Allah vous en demandera
compte. » [Sourate Al-Baqara : 284]

Donc les hommes subiront une interrogation complète - sur leurs actions, leurs paroles,
leurs aspects intérieurs et extérieurs. Et la manière dont ils ont lié cela aux lois religieuses
pour chacun d'entre eux, comme ce qui est légal et ce qui est illégal. Et il sera tenu pour
responsable pour tout cela, recevant la récompense pour cela dans l’au-delà, soit par le
Paradis, soit par le Feu de l'enfer.

C’est pourquoi, il est clair que le musulman doit demander et s'informer des règles de sa
Religion concernant chaque chose, grande et petite, dans ce monde. Car aucun musulman
n'est complètement conscient et bien informé de toute les règles de la Religion, sans
exception.

Les mots fatwa et futya se réfèrent à la clarification d'une règle. On dit : « le Faqih (le savant
de Fiqh) a publié une fatwa sur cette question » quand il a clarifié son jugement. Et l’istifta
est le fait de poser la question, en cherchant la règle.

Allah dit : « Ils te demandent ce qui a été décrété. Dis : “Au sujet du défunt qui n’a pas
de père ni de mère ni d’enfant » [Sourate Nisa : 176]

Parmi les questions bien connues est que la première personne à publier des fatwas de
cette nation et le plus haut d'entre eux dans le statut, le plus véridique dans le discours, le
plus proche d'entre eux dans la clarification et le meilleur d'entre eux dans la réalisation (du
verdict correct) et le plus charitable d'entre eux envers les gens, était le messager d'Allah -
celui qui était digne de confiance dans sa transmission du message, Muhammad Ibn
'Abdillah, puissent la paix et les bénédictions d'Allah être sur lui
Donc, le rang de capacité de publier des verdicts (fatwas) est parmi les positions les plus
honorables, le plus excellent d'entre eux dans le statut, mais (repose sur lui) aussi le danger
le plus sévère et il est le plus questionné devant Allah, le plus Grand, et les musulmans.
C'est en effet une grande confiance qui repose sur les cous des muftis (ceux qui publient
des jugements).

Le mufti est celui qui informe de la loi d'Allah basé sur sa conscience et sa connaissance de
ses preuves.

Les savants ont placé un certain nombre de qualifications comme des conditions que le
mufti doit avoir afin qu'il puisse être capable de publier des verdicts (fatawa). Elles sont au
nombre de cinq :

D'abord : L’islam (c'est-à-dire qu’il doit être musulman).

Deuxièmement : Taklif (c'est-à-dire l'état dans lequel une personne devient responsable de
ses actions, comme lorsqu’il atteint l'âge de puberté et est raisonnable).

Troisièmement : '
Adala (la fiabilité)

Les savants ont unanimement convenu de ces trois premières.

Quatrièmement : L’ijtihad

C'est l'avis d'une majorité des savants. L’ijtihad consiste en quatre choses :

1. La connaissance du Qur'an et de la Sunna : c'est en connaissant en détail ce qu’ils


contiennent qui soit lié aux règles, et on atteint cela par la mémorisation d’une quantité
énorme d'eux deux. Ou il pourrait juste avoir la capacité de parvenir à la compréhension
d’une façon facile et modérée, en connaissant les aspects des preuves du Qur'an et du
hadith, en étant capable de distinguer le hadith authentique du faible, ce qui abroge et
ce qui est abrogé, le général et le spécifique et l’absolu et le limité.

2. La connaissance de la langue arabe : Sa connaissance doit être une connaissance


qui lui permette de comprendre le Qur'an et la Sunna dans le langage et la langue des
arabes.

3. La connaissance des principes du Fiqh : Cela sert de base pour le mufti par
lesquels, il devient conscient des concepts des règles et il parvient aux preuves
détaillées.
4. La connaissance des accords unanimes (Ijma') des savants et leurs divergences :
Ceci pour qu'il ne sorte pas de leur sillon. Et pour que sa préférence (pour un avis), qui
est conforme aux preuves du Livre et de la Sunna soit dans le sillon des avis qui ont
divergés.

Cinquième Condition : Il doit avoir des qualités de génie intellectuel et un bon esprit. Donc
le verdict d'une personne stupide et simple n'est pas correct, ni celui de celui qui fait trop
d'erreurs.

De ce qui a été exposé précédemment, il est clair, que le verdict (fatwa) d'une personne qui
suit aveuglément (un madhab) n'est pas valable. Le muqalid (le disciple aveugle) est : Celui
qui prend la parole (c'est-à-dire l'avis) d'une autre personne sans (connaître) la preuve pour
cela.

Dans son traité "Al-Qawl-ul-Mufid fi Al-Ijtihad wat-Taqlid ", l’imam As-Shawkani


(rahimahullah) a soutenu cette parole en disant de la restriction du verdict du disciple
aveugle : « Ce que je crois à propos du disciple aveugle qui émet des verdicts, est qu’il ne
lui est pas permis de publier des verdicts pour ceux qui lui demandent concernant les lois
d’Allah ou de Son messager ou la vérité ou même sur ce qui est établi dans la Religion ou
sur ce qui lui est permis et qui lui est interdit. Ceci puisque le disciple aveugle n'est
conscient d’aucune de ces choses. Et personne ne les connaît sauf le Mujtahid. »

Voici les paroles des savants en ce qui concerne les règles de la publication de verdicts et
les conditions pour être mufti. Selon la Volonté d'Allah, je les ai condensés en un abrégé
plaisant et agréable. Pour que ceux qui cherchent à diminuer et dégrader la qualification
pour publier des verdicts soient empêchés de leur mensonge et pour qu'ils retournent sur
leurs tromperies. Car, par Allah ils ne vérifient pas (la vérité) dans leur suivi aveugle ! Ainsi
comment peuvent-ils accomplir le rôle d' Ifta (publication de verdicts) et d’ijtihad ?

Et en effet nous voyons parmi nous celui qui ne se soumet pas à ces conditions, pour ne
pas dire qu’il en est conscient, sans parler de ce que ces conditions s’appliquent à lui. Et
avec cela, quand il publie un verdict, vous entendez, émanant de lui des sons forts comme
des explosions de bombes et des sons hurlants, comme le tonnerre et la foudre. Et tout
cela accompagné de mots insultants, loin de la façon de parler et du comportement des
savants, ne convenant pas même au commun des musulmans !!

Notes de bas de page :

2. '
Ilam-ul-Muwaqi’in d'Ibn Al-Qayim - 1/11

3. Al-Fatwaa Wa Alaqatuha bil-Mujtama (page. 6 – 8) d'Izz-ud-Din Al-Khatib At-Tamimi

4. Sifat-ul-Fatwa pg. 4 d'Ibn Hamdan

5. Voir At-Tadhkira Fi ‘Ulumil-Hadith – (n° 41-45) d'Ibn Mulaqin avec ma vérification.


6. Al-Futyaa Wa Manahij-ul-Ifta (26-29) de Muhammad Suliman Al-Ashqar
7. Al-Futyaa Wa Manahij-ul-Ifta 26-29
Source : de son introduction au livre Salah-ul-'
Aalam bi-Ifta-il-'
Alim (pg. 3 - 8) de Hamid Ibn
'Ali Al-'Imadi [mort en 1171H]

Traducteur : isma'il alarcon

Traduit en français par les salafis de l’Est

Cet article provient de Salafi de l'est


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