ca/netacgi/nph-
brs?s1=0100&l=20&d=POST&p=1&u=http%3A%2F%2Fwww.collectionscanada.ca%2Farchivianet%2F020117%2F brs?s1=0096&l=20&d=POST&p=1&u=http%3A%2F%2Fwww.collectionscanada.ca%2Farchivianet%2F020117%2F
020117030104_f.html&r=1&f=G&SECT3=POSTFR (FR) 020117030104_f.html&r=1&f=G&SECT3=POSTFR (FR)
http://data4.collectionscanada.ca/netacgi/nph- http://data4.collectionscanada.ca/netacgi/nph-
brs?s1=0100&l=20&d=POST&p=1&u=http%3A%2F%2Fwww.collectionscanada.ca%2Farchivianet%2F020117%2F brs?s1=0096&l=20&d=POST&p=1&u=http%3A%2F%2Fwww.collectionscanada.ca%2Farchivianet%2F020117%2F
020117030104_e.html&r=1&f=G&SECT3=POST (EN) 020117030104_e.html&r=1&f=G&SECT3=POST (EN)
(1908)
À l'été 1908, les Canadiens ont souligné le tricentenaire de la fondation de Québec, en 1608, par l'explorateur et
colonisateur français Samuel de Champlain. En mars 1908, le gouvernement a proposé d'émettre une série de timbres-
poste pour souligner cet événement. Comme le concept projeté pour ces timbres brisait la tradition en matière de sujets
illustrés sur des timbres-poste, le Ministère a demandé au roi Édouard VII la permission d'utiliser des sujets historiques et
des portraits de personnes autres que des personnages royaux pour les timbres à validité permanente. Sa Majesté a donné
son consentement et les timbres ont été mis en vente le [16] juillet 1908, dans tout le Dominion, [avant] l'arrivée à Québec
du prince de Galles (qui allait devenir le roi Georges V). « Québec en 1700 ». Vue de Québec en 1700, montrant une
partie du secteur appelé aujourd'hui la basse-ville de Québec, au pied de la falaise, en dessous de l'emplacement actuel de
la Citadelle.
Patrick, Douglas and Mary Patrick. Canada's Postage Stamps. Toronto, McClelland and Stewart Limited, 1964, p. 42, 44.
(traduction française)
In the summer of 1908 Canadians honoured the three hundredth anniversary of the founding of Quebec in 1608 by
Samuel de Champlain, the French explorer and colonizer. In March, 1908 the government proposed to issue a series of
postage stamps to commemorate the occasion. In view of the marked departure from the precedent in subject matter for
the proposed stamp design, the Department sought the permission of King Edward VII to use portraits of non-royal
persons and historical subjects on stamps of permanent validity. His Majesty consented, and the stamp were released on
[16th] July, 1908 for sale to the public throughout the Dominion [before] the Prince of Wales (later King George V)
reached Québec. “Québec en 1700.” View of Quebec city in 1700. The view shows a portion of the area known today as
“Lower Town,” at the foot of the cliff below where the present Citadel stands.
Patrick, Douglas and Mary Patrick. Canada's Postage Stamps. Toronto, McClelland and Stewart Limited, 1964, p. 42, 44.
Sources : http://data4.collectionscanada.ca/netacgi/nph-brs?s1=0098&l=20&d=POST&p=1&u=http%3A%2F%2Fwww.collectionscanada.ca%2Farchivianet%2F020117%2F020117030104_f.html&r=1&f=G&SECT3=POSTFR (FR)
http://data4.collectionscanada.ca/netacgi/nph-brs?s1=0098&l=20&d=POST&p=1&u=http%3A%2F%2Fwww.collectionscanada.ca%2Farchivianet%2F020117%2F020117030104_e.html&r=1&f=G&SECT3=POST (EN)
Sources : https://www.canadapost.ca/cpo/mc/personal/collecting/stamps/2008/2008_may_quebec.jsf?LOCALE=fr
https://www.canadapost.ca/cpo/mc/personal/collecting/stamps/2008/2008_may_quebec.jsf?LOCALE=en
(pp. 31-32)
(…)
(…)
Source : http://archive.org/details/monographiesparo00magn
(pp. 53-54)
(p. 613)
Source : http://services.banq.qc.ca/sdx/cep/document.xsp?id=0000111470
Date d'émission : 1 Juillet 1903 Oblitéré le 26 Octobre 1903
À la mort de la reine Victoria, le 22 janvier 1901, des mesures immédiates ont été prises pour remplacer son
portrait sur les timbres-poste canadiens. Une nouvelle émission de timbres à l'effigie de Sa Majesté le roi
Édouard VII a été commandée, mais elle a mis près de deux ans à se matérialiser. Lorsque sir William Mulock,
ministre des Postes du Canada, s'est rendu à Londres pour assister au couronnement d'Édouard VII, il a
probablement parlé au prince de Galles, qui est devenu plus tard le roi Georges V, au sujet des nouveaux
timbres canadiens. Le prince, qui était lui-même un philatéliste et s'intéressait à la conception des timbres-poste,
a proposé une présentation simple et appropriée, qui a été adoptée et très peu modifiée. Le poinçon a été gravé
chez Perkins, Bacon, and Company de Londres, en Angleterre. D'un point de vue artistique, le traitement de la
gravure se prêtait mal à l'impression de timbres-poste en grandes quantités. Lorsque le ministre des Postes l'a
appris, il a décidé de faire graver essentiellement le même dessin sur une nouvelle matrice par les entrepreneurs.
Les timbres représentant le roi Édouard VII émis par la suite ont été produits entièrement par l'American Bank
Note Company, Limited, à Ottawa. Le Ministère a décidé de mettre pour la première fois une couronne sur les
timbres-poste canadiens courants. Les couronnes dans les deux angles supérieurs du dessin n'étaient pas
nécessaires, mais plutôt décoratives et symboliques. Portrait de Sa Majesté le roi Édouard VII, exécuté peu de
temps avant son couronnement.
On the death of Queen Victoria on 22nd January, 1901, immediate steps were taken to replace her portrait on
Canadian postage stamps. A new issue bearing the likeness of His Majesty King Edward VII was called for but
did not materialize for nearly two years. When Sir William Mulock, Postmaster General of Canada, visited
London to attend the coronation of Edward VII he likely spoke to the Prince of Wales, later King George V, on
the subject of the new Canadian stamps. The Prince, himself a philatelist and interested in the designs of
postage stamps, suggested a simple and dignified arrangement that was adopted with very little change. The die
was engraved by Perkins, Bacon, and Company of London, England. From an artistic point of view, the
treatment of the engraving was not practical for printing postage stamps in large quantities. When the
Postmaster General learned this he decided to have the contractors re-engrave the die following the same
general design. The stamps subsequently issued bearing the portrait of King Edward VII were the sole product
of the American Bank Note Company, Limited, Ottawa. For the first time the Department decided to place the
crown on the regular issue of Canadian postage stamps. The crown introduced in the upper left and right hand
corners of the design was not a necessary adjunct to the stamp, but served a decorative and symbolic purpose.
Portrait of His Majesty King Edward VII, taken shortly before his coronation.
Patrick, Douglas and Mary Patrick. Canada's Postage Stamps. Toronto, McClelland and Stewart Limited,
1964, p. 40-41.
Sources :
http://data4.collectionscanada.ca/netacgi/nph-brs?s1=0089&l=20&d=POST&p=1&u=http%3A%2F%2Fwww.collectionscanada.ca%2Farchivianet%2F020117%2F020117030104_e.html&r=1&f=G&SECT3=POST
http://data4.collectionscanada.ca/netacgi/nph-brs?s1=0089&l=20&d=POST&p=1&u=http%3A%2F%2Fwww.collectionscanada.ca%2Farchivianet%2F020117%2F020117030104_f.html&r=1&f=G&SECT3=POSTFR
Date d'émission : 30 Juin 1955 Oblitéré le 16 Septembre 1955, PM
Les Postes ont souligné le cinquantième anniversaire de la création des provinces d'Alberta et de la
Saskatchewan au sein de la confédération canadienne en émettant un timbre commémoratif le 30 juin 1955. Ces
deux provinces, qui faisaient autrefois partie des Territoires du Nord-Ouest, s'étaient ouvertes à l'immigration
après que le chemin de fer eut relié les plus anciennes provinces du Canada à la Côte du Pacifique. Les
immigrants sont venus en masse pour occuper les lots de colonisation gratuits après la division, en 1882, du
territoire en quatre districts : Alberta, Saskatchewan, Assiniboia et Athabasca. Enfin, le 1er septembre 1905, des
parties des Territoires du Nord-Ouest ont été unies en vertu de lois du Parlement pour former les provinces
d'Alberta et de la Saskatchewan. Les Postes ont profité de cette occasion pour rendre hommage aux milliers de
pionniers qui ont colonisé ces provinces. Ce timbre de 5 cents souligne leurs réalisations. On voit un homme et
une femme en costumes de pionniers, debout devant des gerbes de blé, ainsi que des puits de pétrole à l'arrière-
plan.
The fiftieth anniversary of the establishment of Alberta and Saskatchewan as provinces in the Canadian
Confederation was marked by the Canadian Post Office by a commemorative issue on 30th June, 1955. The two
provinces, once part of the Northwest Territories, had been opened for immigration as the result of the linking
of the older provinces of Canada with the Pacific coast by railroad. Immigrants poured in to take up free
homesteads after the territory in 1882 had been divided into four districts, Alberta, Saskatchewan, Assiniboia,
and Athabasca. Finally on 1st September, 1905, acts of Parliament united parts of the Northwest Territories into
the respective provinces of Alberta and Saskatchewan. The Post Office took the occasion to pay tribute to the
scores of thousands of pioneers who had opened up the provinces. The 5-cent stamps commemorated their
achievements. A man and a woman in costumes of the early pioneers stand before sheaves of wheat with oil
wells in the background.
Patrick, Douglas and Mary Patrick. Canada's Postage Stamps. Toronto, McClelland and Stewart Limited,
1964, p. 102-103.
Sources :
http://data4.collectionscanada.ca/netacgi/nph-brs?s1=0342&l=20&d=POST&p=1&u=http%3A%2F%2Fwww.collectionscanada.ca%2Farchivianet%2F020117%2F020117030112_e.html&r=1&f=G&SECT3=POST
http://data4.collectionscanada.ca/netacgi/nph-brs?s1=0342&l=20&d=POST&p=1&u=http%3A%2F%2Fwww.collectionscanada.ca%2Farchivianet%2F020117%2F020117030112_f.html&r=1&f=G&SECT3=POSTFR
Date d'émission : 18 Juin 1959 Oblitéré le 3 Septembre 1959, PM
Le grand moment de la visite royale de 1959 a été l'ouverture officielle de la Voie maritime du Saint-Laurent.
Cette visite était un événement historique, car beaucoup de villes et de villages accueillaient un souverain
régnant pour la première fois. Toutes les provinces, ainsi que le Yukon et les Territoires du Nord-Ouest,
figuraient dans l'itinéraire transcontinental du couple royal. Ceci est la troisième émission commémorative de
timbres canadiens conçue pour souligner une visite de membres de la famille royale britannique. Trois timbres
spéciaux ont été émis en 1939 lors de la visite de feu le roi Georges VI et de la reine Elizabeth, la reine mère.
L'autorisation d'utiliser la peinture exécutée par Pietro Annigoni pour la production de ce timbre a été obtenue
auprès du London Times, qui détient le droit d'auteur mondial pour les propriétaires de l'ouvre. Deux ans plus
tôt, la planche avait été gravée, puis mise de côté en attendant qu'une occasion convenable se présente. Les gens
qui ont le sens de l'observation développé repéreront l'année de la gravure, 1957, inscrite en caractères
minuscules dans l'angle inférieur gauche du timbre. Dans la peinture originale, la reine, portant la cape de
velours bleu, le collier et l'étoile de l'ordre de la jarretière, est debout devant un paysage, près du château de
Windsor. Dans le timbre canadien, seule la partie supérieure de cette peinture est reproduite. Le très noble ordre
de la jarretière est le plus ancien ordre de chevalerie d'Angleterre. Il a été fondé il y a plus de six cents ans au
château de Windsor « pour parer et encourager la vertu militaire avec des honneurs, des récompenses et de la
gloire ». Né à Milan, Italie, en 1910, l'artiste, Annigoni a exposé ses peintures dans de nombreuses villes
d'Europe et l'on trouve des collections permanentes de ses ouvres dans des musées de Florence et de Milan.
The outstanding event of the Royal Tour in 1959 was the official opening of the St. Lawrence Seaway. The
visit was an historic occasion, as many cities and towns welcomed a reigning monarch for the first time. All the
provinces, as well as the Yukon and Northwest Territories were included in the coast-to-coast itinerary of the
royal couple. This is the third commemorative issue of Canadian stamps to honour British royal visits. Three
special stamps were issued in 1939 at the time of the Royal Visit of the late King George VI and Queen
Elizabeth, the Queen Mother. Authority to use the painting by Pietro Annigoni in the production of this stamp
was obtained from the London Times, holder of the world copyright for the owners. Two years earlier the plate
was engraved and it was held for a suitable occasion. Keen-eyed observers will see that the year of the
engraving, 1957, appears in the minute characters in the lower left-hand corner of the stamp. In the original
painting, the Queen wearing the blue velvet mantle, collar and star of the Order of the Garter, stands in front of
a landscape near Windsor Castle. Only the upper portion of the painting is reproduced in the Canadian stamp.
The Most Noble Order of the Garter is England's oldest order of chivalry, and was founded more than six
hundred years ago at Windsor castle, "for the adorning and encouraging military virtue with honours, rewards
and glory." The artist, Annigoni, was born in Milan, Italy, in 1910, and has exhibited his paintings in many
European cities and permanent collections of his works are to be found in galleries of Florence and Milan.
http://data4.collectionscanada.ca/netacgi/nph-brs?s1=0373&l=20&d=POST&p=1&u=http%3A%2F%2Fwww.collectionscanada.ca%2Farchivianet%2F020117%2F020117030113_f.html&r=1&f=G&SECT3=POSTFR
Source : http://www.bac-lac.gc.ca/eng/discover/postal-heritage-philately/post-offices-postmasters/Pages/item.aspx?IdNumber=6537&
Date d'émission : 30 Juin 1983 Oblitéré le 9 Septembre 1983, AM
À un moment ou l'autre, les forts du Canada ont abrité et défendu les Indiens, les colons, les missionnaires,
les commerçants de fourrures, les policiers et les soldats. Ceux qui subsistent encore constituent de véritables
monuments aux pionniers qui ont créé et sauvegardé le pays. Les Anglais ont construit le fort de Coteau-du-
Lac pendant la guerre de 1812 pour surveiller un canal et des entrepôts le long du Saint-Laurent en amont de
Montréal. Le design des timbres qui illustrent les forts du Canada a été réalisé par Rolf Harder de Montréal.
Les dessins au trait, qui confèrent aux vignettes une foule de détails intéressants, sont rehaussés par les formes
simples des couleurs mates qui rendent bien l'atmosphère particulier de ces forts. Cette série de timbres fait
ressortir un des traits dominants de chacun de ces forts. La couverture et la présentation du carnet de timbres
sont de Jean Morin, de Montréal, qui en a conçu et exécuté le design.
Société canadienne des postes. [Communiqué de presse d'un timbre-poste], 1983.
Source :
http://data4.collectionscanada.ca/netacgi/nph-brs?s1=0948&l=20&d=POST&p=1&u=http%3A%2F%2Fwww.collectionscanada.ca%2Farchivianet%2F020117%2F020117030303_f.html&r=1&f=G&SECT3=POSTFR
At one time or another, the forts of Canada have housed and defended Indians, settlers, missionaries, fur
traders, policemen and soldiers. Each remaining fort is a monument to the forces which created and preserved
Canada. The British built the Fort at Coteau-du-Lac during the War of 1812 to guard a canal and storehouses
on the St. Lawrence River upstream from Montreal. The Forts across Canada stamps were designed by Rolf
Harder of Montreal. Supporting the linework, which gives a wealth of interesting detail, the simple flat shapes
of colour capture the atmosphere of each fort. The view on each stamp shows one of the dominant
characteristics of each fort. Jean Morin of Montreal was responsible for the design and development of the
stamp booklet format and cover.
Canada Post Corporation. [Postage Stamp Press Release], 1983.
Source:
http://data4.collectionscanada.ca/netacgi/nph-brs?s1=0948&l=20&d=POST&p=1&u=http%3A%2F%2Fwww.collectionscanada.ca%2Farchivianet%2F020117%2F020117030303_e.html&r=1&f=G&SECT3=POST
Joseph Bolduc. Tout un personnage !
Par : André Garant (http://www.patrimoine-beauceville.ca/andre-garant-historien)
Beauce Magazine est heureux de publier une autre page d’histoire de la Beauce, racontée avec la plume
rigoureuse de l’historien André Garant. Une autre de ces pages méconnues de ceux qui, par leurs actions, ont
tricoté la Beauce et en ont fait ce qu’elle est. Et plus on découvre son histoire, plus on réalise comment elle est
tricotée serrée. On voit aussi quelques mailles manquées ça et là, mais que voulez-vous, l’Histoire est ainsi.
Voici donc un épisode dont il pourrait très bien arriver que les protagonistes soient dans votre parenté ou dans
vos connaissances. Sénateur Joseph Bolduc ! En scène.
L’ancêtre Louis Boulduc dit Bolduc est arrivé en Nouvelle-France en 1665. En 2006, les Bolduc occupent
le 63e rang parmi les cent noms les plus populaires au Québec. De plus, les Bolduc appartiennent à une
famille pionnière de la Nouvelle-Beauce, concédée en 1737.
Le notaire Joseph Bolduc (1847-1924) de Saint-Victor-de-Tring et Georgiana Mathieu (1855-1929) sont les
parents de neuf enfants. Éveline dite Evelyn Bolduc (1888-1939), fille de Joseph et de Georgiana, fut la
première traductrice à la Division des débats fédéraux. Une des sœurs d’Éveline, Marie-Louise Bolduc (1880-
1955), est l’épouse du Dr Georges Cloutier de Saint-Georges-de-Beauce, parents du Dr Victor Cloutier.
Joseph Bolduc réussit le tour de force de faire bifurquer le réseau ferroviaire via Vallée-Jonction vers la grande
région de Saint-Victor-de-Tring… empêchant par le fait même le train de relier enfin Saint-François-de-Beauce
à Saint-Georges !
Depuis quelques semaines, Beauce Magazine a publié de courtes biographies d’Éveline Bolduc, de Georges et
Victor Cloutier. Voici celle de Joseph Bolduc, 48 ans au service du gouvernement canadien. Résidant de Saint-
Victor, la résidence de Joseph Bolduc était située face à l’église. Sa maison, alors occupée par Cléophas
Toulouse, fut rasée par la conflagration du 4 juin 1948. Quarante-quatre autres maisons s’avèrent alors des
pertes totales.
En 1838, Augustin Bolduc, capitaine de milice, maire (1864-1866) et juge de paix, épouse Marie-Louise
Rodrigue à Jean-Marie. Ils occupent alors les lots 16 et 17 du rang 3 du canton de Tring. Pour se rendre à
Québec, en empruntant des chemins de cabane, six jours étaient nécessaires pour s’y rendre. « Grâce à
l’initiative (d’Augustin), la route Lambton fut ouverte de Saint-François-de-Beauce à Saint-Vital, en 1855 (…)
Il est considéré comme un des pionniers de Saint-Victor. »
Augustin et Marie-Louise sont les parents de Joseph Bolduc, né à Saint-Victor-de-Tring le 22 juin 1847 et
baptisé le même jour à Saint-François-de-Beauce. Le recensement de Saint-Victor montre alors 146 familles et
700 âmes. En 1865, le jeune Joseph devient lieutenant de milice de l’École militaire de Québec. Le 22 mai
1874, Joseph est diplômé en notariat de l’Université Laval. Selon les archives du Parlement canadien, il
détiendrait aussi son diplôme d’avocat. Le 12 octobre 1874, à Saint-François-de-Beauce, fils d’Augustin Bolduc
à Charles, Joseph Bolduc épouse Georgiana Mathieu (1855-1929), fille de Jean Mathieu et de Naflette Lessard.
De 1874 à 1877, Joseph Bolduc est maire de Saint-Victor-de-Tring. Il semble avoir aussi consacré de son temps
au niveau scolaire. Du 10 mars 1875 au 14 mars 1877, il occupe le poste de préfet du comté de Beauce.
De 1867 à 1876, le libéral Christian-Henry Pozer (1835-1884) est alors le député fédéral. Le 18 octobre 1876,
candidat conservateur, fils de cultivateur, Joseph Bolduc bat le seigneur William-Henri Brouage Chaussegros
de Léry (1851-1914) de Saint-François-de-Beauce. En 1878, il remporte ses élections avec 79.16% des votes.
En 1882, toujours conservateur, il défait François-Xavier Lemieux (1851-1933), avocat du chef métis Louis
Riel en 1885 et futur juge en chef de la Cour Supérieure du Québec. « La popularité de Bolduc était si grande
qu’aux élections de 1882 son adversaire n’a recueilli que deux des voix exprimées dans sa paroisse et les deux
paroisses voisines. »
À la même époque, de 1881 à 1891, le Beaucevillois conservateur Jean Blanchet (1843-1908) siège comme
député provincial. En 1883, le frère du notaire Joseph Bolduc, Archélas Bolduc, épouse Léopoldine Duplessis à
Ottawa et il y occupe un poste d’employé civil.
Le 3 octobre 1884, Joseph Bolduc est nommé sénateur conservateur-nationaliste (et non conservateur-
impérialiste) de la division de Lauzon, qui s’étend sur une partie du comté de Lévis et de Beauce-Dorchester.
Le 3 juin 1916, en pleine guerre mondiale, il accède à la présidence du sénat canadien. Joseph Bolduc se retirera
de son poste, le 6 février 1922. Mais, auparavant…
Dans la monographie La Beauce et les Beaucerons, Sylvia Berberi rapporte : « D’après Robert Rumilly, Bolduc
n’aime pas les nationalistes et ne s’en cache pas. Farouchement conservateur, Joseph Bolduc soutient parfois
son parti contre les Canadiens français. Ainsi, à l’époque de l’affaire Louis Riel, il combat le premier ministre
québécois Honoré Mercier. »
Plus tard, en 1910, sous le gouvernement Borden, il défend le projet de contribution navale. Bolduc est aussi en
faveur de la conscription (de 1917), au sujet de laquelle on peut lire ceci (selon Robert Rumilly) : « Le vote
définitif de la conscription déchaîne les éléments violents de la province de Québec. Le sénateur Bolduc fut si
malmené à Saint-Victor qu’il quitta la Beauce, son pays natal, pour résider à Ottawa toute l’année. »
D’ailleurs, l’épouse du Dr Henri Lacourcière dit Badouche (1853-1942), mère du réputé ethnologue Luc
Lacourcière (1910-1989) de Saint-Victor de Beauce, se souvient : « Le 31 juillet 1917, avec vingt-neuf voix de
majorité, notre sénateur Bolduc a voté à deux mains pour. » Le Bill Borden de la conscription est passé au
sénat.
La gare de Beauceville.
Entre temps, en 1881, via Valley-Junction, le Quebec Central Railway se déroule vers Saint-Frédéric, Tring-
Jonction, Saint-Pierre-de-Broughton et vers East-Broughton. Un lien de cent milles Lévis-Thetford-Mines-
Sherbrooke est ainsi assuré et mis en service en 1894. Le 6 octobre 1894, à 15 heures, Saint-Victor inaugure sa
gare. Naturellement, le train devient un moyen de transport rapide pour son industrie de pierres de granit et pour
ses chantiers de bois. Le train fera grand bien au commerce des animaux, du fromage, de la potasse et des
produits agricoles. La voie ferrée est sans conteste un atout de développement régional pour tout le monde.
Quant à la rive sud de la rivière Chaudière, le développement de ce tronçon semble moins intéressant. En 1881,
le train arrive enfin à Saint-Joseph-de-Beauce. Essoufflé, en 1886, le réseau ferroviaire arrive à Beauceville,
métropole beauceronne, de 1875 à 1930. Vingt-et un ans plus tard, soit à l’hiver 1907, le train stoppe à Saint-
Georges Station.
***
Né en 1868 à Saint-Éphrem-de Tring, Joseph Garant, journalier pour le chemin de fer Quebec Central, décède
accidentellement sous un éboulis de terre, à Saint-François-de-Beauce, le 15 septembre 1884. Il est le fils de
Jacques Garant (1832-1906) et d’Apolline Gosselin (1835-1911) de Saint-Éphrem-de-Tring. Ce jeune de16 ans
est le frère de mon arrière grand-père, Polycarpe Garant (1859-1925).
« En 1901, le jeune orphelin de dix ans, Gustave Binet (1891-1988) à Pierre de Saint-François-de-Beauce
travaille à la construction de la voie ferrée en bas des Rapides du Diable. Il reçoit une piastre pour onze heures
par jour. Aussi, vers 1915, le train ralentissait à la hauteur de la Punaise et ramassait avec un crochet la poste
attachée dans un sac juché sur un poteau. »
***
La saga du train
Devrait-on favoriser la ligne ferroviaire vers Mégantic ou via Saint-Georges vers Moose River, au Maine ?
Honorius Provost (1909-1997) ajoute : « Elle aurait rejoint le Pacifique Canadien, en route vers Saint-Jean,
Nouveau-Brunswick. » En 1891, le curé de la paroisse Saint-Côme, Joseph-Élie Breton (1850-1919) se rend
même en Angleterre à une réunion des actionnaires du Quebec Central. Le gérant du QCR, Frank Grundy, et le
sénateur Joseph Bolduc jouent de leur influence.
Le 3 avril 1891, un règlement municipal de Saint-Victor-de-Tring se lit comme suit : « Une somme n’excédant
pas treize cents piastres est par le présent, imposée sur tous les biens imposables de ladite municipalité (…) afin
d’indemniser les personnes dont les terres sont traversées (…) par la ligne projetée de l’extension du chemin de
fer Quebec Central, depuis ou près de la station de Tring jusqu’au lac Mégantic. »
En sourdine, le projet semble bien décidé d’avance. À Saint-Georges-de-Beauce et en région beauceronne, les
familles Pozer, Breakey et celle de Michaël Cahill (1827-1892), entre autres, sont encore bien influentes.
Malgré la réunion du 22 mai 1891 du Comité des citoyens de Saint-Georges chez le notaire et maire de Saint-
Georges d’Aubert-Gallion (1881-1884) et Achille-Gaspard Bussières (1832-1892), malgré le voyage à Londres
du curé Breton de Saint-Côme, le train passera par la région de Saint-Victor-de-Tring, petite patrie du politicien
Joseph Bolduc à Augustin à Charles !
Dès lors, le 26 mai 1891, Mr Westmore, ingénieur civil de la Cie du Quebec Central vient ‘organiser un groupe
d’hommes pour commencer les travaux du prolongement du Quebec Central de Tring à Mégantic (…). Les
travaux sont commencés et nous aurons notre chemin de fer…’, selon l’historien de la Beauce, l’abbé Honorius
Provost, natif de Sainte-Marie.
Une fois rendue à Saint-Georges-de-Beauce en hiver 1907, la voie ferrée n’atteindra pas le Maine. Elle poursuit
sa route vers le nord-est, vers Sainte-Justine en 1909, Sainte-Sabine en 1911 et le Lac Frontière en 1915. Plus
tard, habitant de Saint-Georges-de-Beauce, Joseph Le Boss Gagnon (1862-1942) possède des coupes de bois à
Saint-Camille de Bellechasse. Aussi, plus tard, l’influent Édouard le King Lacroix (1889-1963) opèrera des
chantiers forestiers dans cette région. La saga des gros chars !
Quant à lui, vers 1915, Joseph Bolduc est le deuxième à Saint-Victor à posséder un engin du diable, un petit
char, une automobile.
Un devoir de mémoire
Ouvert en 1882, le bureau de poste de Saint-Martin, en Beauce, est alors nommé Bureau Bolduc. En 1998, un
Victorois, Réginald Poulin à Victor, a exprimé le désir d’élever une statue en l’honneur de ce personnage
beauceron ; qu’en est-il de ce projet ?
Le 17 juin 2009, on honore enfin la mémoire de Joseph Bolduc, en nommant Édifice du Sénateur-Bolduc, le
siège social de la MRC Robert-Cliche, sise à Beauceville, au 111A de la 107e rue.
On se rappelle de la fille du sénateur Bolduc, Éveline Bolduc, première femme traductrice de la Division des
débats fédéraux canadiens.
André Garant
Sources :
Ancestry.ca
Archives personnelles
BMS2000
Désir de se raconter, Louise Sénécal et Lorraine Poulin-Fluet, Édition de la Société du patrimoine de Saint-
Victor-de-Beauce, 1999, 679 pages
Histoire de Beauce-Etchemin-Amiante, Serge Courville, Pierre C. Poulin, Barry Rodrigue et al., 2003, 1051
pages
http://www.enbeauce.com/actualites/politique/13576/la-mrc-robert-cliche-rend-hommage-au-senateur-joseph-a-
bolduc
http://www.patrimoine-beauceville.ca/le-terminus-ferroviaire-a-beauceville-1886-1907
http://www.beauce.tv/regarder.php?vId=1522
(Source : http://beaucemagazine.com/2014/08/11/joseph-bolduc-tout-un-personnage%E2%80%89/)
(Source : http://www.findagrave.com/cgi-bin/fg.cgi?page=gr&GRid=134408790)
Lac Bolduc, Québec, Canada
Mon testament écologique
Source : Courrier Frontenac, http://www.courrierfrontenac.qc.ca/Opinion/2013-08-04/article-3336158/Mon-testament-ecologique/1#
& http://www.courrierfrontenac.qc.ca/Opinion/2013-08-11/article-3344559/Un-coup-de-vieux/1
(Publié le 04 août 2013)
Laval Du Breuil a reçu le 2e prix de l'AMECQ en 2013 pour cette série de lettres d'opinion publiées dans l'Arrivage d'Adstock.
Dans les prochaines semaines, le COURRIER FRONTENAC publiera une série de textes d'opinion de
Laval Du Breuil, récipiendaire du 2e prix de l'Association de médias écrits communautaires du Québec
(AMECQ) en 2013. Voici donc le premier de cinq textes.
Au début des années 70, j’ai eu la chance de travailler dans un centre de recherche sur l’eau (INRS-Eau), en
compagnie d’éminents professeurs qui m’ont appris qu’un lac n’est pas une piscine qu’on peut mettre à sa main,
mais un milieu vivant très complexe et fragile qui vient au monde et qui meurt; les nôtres sont nés de la dernière
glaciation et devraient normalement vivre encore 10 000 à 20 000 ans avant de se transformer graduellement en
marécages.
Pendant de nombreuses années, j’ai par la suite cherché à sensibiliser la population d’Adstock au phénomène
de vieillissement accéléré de nos lacs, amplifié par des gestes humains qui semblent parfois inoffensifs. Pour ce
faire, je me suis joint au Comité de l’environnement du Lac-Bolduc et je suis devenu secrétaire du RAPPELA
(regroupement des associations pour la protection de l’environnement des lacs de la région d’Adstock) et
membre du conseil d’administration du RAPPEL (regroupement des associations du bassin versant de la rivière
Saint-François).
En novembre 2011, la vie m’a brusquement rappelé son côté éphémère. Avant de quitter cette vallée de
larmes, j’ai donc décidé d’écrire ce document d’opinion, qui constitue en quelque sorte mon testament
écologique à la population d’Adstock et à la région de Thetford Mines.
Grâce à mon grand-père Napoléon et à son fils Émile, qui y construisirent la première « cabane » au milieu
des années 40, j’ai eu le privilège de fréquenter le lac Bolduc dès mon plus jeune âge, bien avant que la notion
de villégiature ne soit à la mode. Ce magnifique plan d’eau présentait alors tous les signes de jeunesse, son fond
sablonneux laissant peu de chance aux plantes aquatiques, tout en offrant une abondante population de dorés et
de brochets. Pour accéder à sa rive, nous devions nous faufiler dans un étroit sentier taillé à travers les aulnes,
jusqu’à la plus belle plage de sable de toute la région.
Notre paradis menait son petit bonhomme de chemin, au gré des saisons et à l’échelle de son temps, sans
doute heureux de baigner un humain de temps en temps, ainsi que cette énorme bête qui tirait la charrette à foin
de mon grand-père.
Pour le lac, la vie devint un peu plus compliquée quand des hardes de jeunes commencèrent à débarquer sur
la plage et que d’autres bicoques vinrent peu à peu modifier le paysage, mais ces débordements n’étaient
qu’occasionnels et la nature avait vite fait de reprendre ses droits.
À la fin des années soixante, la plage du lac Bolduc s’était transformée en un lieu de baignade très fréquenté,
sans infrastructure d’accueil, ni installation sanitaire. Exaspéré par ce va-et-vient, un groupe de riverains obtint
alors des autorités gouvernementales la permission d’éliminer cette plage publique en creusant le littoral pour
rapprocher la rive de leurs chalets. On dit que plus de 300 camions de sable fin furent ainsi enlevés.
Sans étude scientifique, il est difficile de juger de l’impact écologique de ces travaux, qui ne seraient sans
doute plus acceptés aujourd’hui. On peut cependant supposer que l’élimination des aulnes et le rétrécissement
du banc de sable favorisent l’écoulement des sédiments vers le lac. On note également une accumulation de
sédiments dans le bassin artificiel creusé près de la rivière Aux Rats Musqués et une transformation graduelle
de ce milieu en marécage. Sans précaution supplémentaire, on peut craindre que ce phénomène s’étende
graduellement vers la plage.
Le creusage de la plage engendra un autre impact difficile à mesurer. Plusieurs riverains ont profité de la
disponibilité du sable à coût modique pour égaliser leur terrain, détruisant ainsi une partie de la végétation qui
auparavant retenait les nutriments. Contrairement à ce que certains prétendent, les terrains sablonneux laissent
plus facilement passer les phosphates que les terres lourdes et argileuses. Rien n’est plus nocif pour un lac
qu’un terrain sablonneux, dénudé et bien drainé.
Un coup de vieux
(Publié le 11 août 2013)
Après une dizaine d’années d’absence pour mes études, je suis revenu au lac Bolduc à la fin des années 70,
en y faisant l’acquisition d’une résidence secondaire. J’ai malheureusement constaté que mon lac avait vieilli de
2000 à 3000 ans en à peine trente ans. Le fond s’était envasé et les plantes aquatiques occupaient maintenant
une place beaucoup plus importante, mais le plan d’eau présentait encore des signes de jeunesse rassurants.
Les choses ont par la suite rapidement dégénéré. Les résidences principales et secondaires se sont multipliées
sur des terrains déboisés et drainés sans précaution, avec des installations sanitaires plutôt rudimentaires. Les
bateaux, de plus en plus nombreux et puissants, allaient brasser les eaux peu profondes et faire en sorte que les
algues et les plantes soient toujours bien nourries par les boues gorgées de nutriments.
Il était de mon devoir de sonner l’alarme, mais allez convaincre une population qu’un danger la guette quand
tout semble aller pour le mieux et que la tendance est au nivelage et au « nettoyage » des terrains pour leur
donner une allure de plus en plus urbaine, où la pétarade des tondeuses à gazon remplace graduellement le
murmure du vent et le chant des oiseaux.
Comme quelques-uns, j’ai dû me contenter de donner l’exemple en installant une fosse adéquate, en gardant
l’aspect naturel de mon terrain et en reboisant partiellement la rive. J’ai eu droit à quelques remarques polies de
riverains qui se demandaient pourquoi je ne « nettoyais » pas mon boisé, tandis que d’autres m’ont
généreusement offert de traiter les mauvaises herbes et la mousse de ce qui faisait office de gazon.
Il a malheureusement fallu attendre les épisodes d’algues bleues (ou cyanobactéries), au milieu des années
2000, pour que les riverains prennent enfin conscience de la fragilité de leurs lacs. Ces bactéries, présentes
partout sur la terre depuis quelques milliards d’années, n’attendent qu’un milieu riche en nutriments et faible en
oxygène pour se multiplier. C’est ce que nous leur avons offert en déversant des tonnes de boue dans nos lacs et
cours d’eau privés de couvert végétal. Plus les eaux sont chaudes, plus l’oxygène s’évapore. La table était mise
pour ces petites bêtes voraces et patientes qui peuvent rapidement transformer une eau limpide en une soupe
verdâtre et toxique.
Laval Du Breuil
Ingénieur, Adstock
(Source : http://www.mrcdesappalaches.ca/indexFr.asp?numero=40 )
Photos : Yvon Tardif ( https://www.chaudiereappalaches.com/fr/concours-photos/salle-d-exposition )
“Have been out in Canada for a week having a corking time loafing round and fishing to my hearts
content. Suppose you are jingling a typewriter and making a pencil smoke a little. [Signed.]”
(1926)
Source : http://www.bac-lac.gc.ca/eng/discover/postal-heritage-philately/post-offices-postmasters/Pages/item.aspx?IdNumber=382&
1940
Bolduc Siding
(…)
(…)
Source : http://collections.banq.qc.ca:81/jrn03/goq/src/1912/10/19/116644_1912-10-19.pdf
(…)
(…)
Source : http://www.bibliotheque.assnat.qc.ca/DepotNumerique_v2/AffichageFichier.aspx?idf=127455
(…)
(…)
Source : http://www.bibliotheque.assnat.qc.ca/DepotNumerique_v2/AffichageFichier.aspx?idf=127522
(…)
(…)
Source : http://collections.banq.qc.ca:81/jrn03/goq/src/1934/07/21/116644_1934-07-21.pdf
Source : http://news.google.com/newspapers?nid=VnuxuLaQPLMC&dat=19940810&printsec=frontpage&hl=en
Bureau de poste Bolduc (St-Martin de Tours)
(…)
(…)
Récit du voyage de Pierre Bolduc dans les Cantons de l’Est en juillet 2014.
Travels to Eastern Beauce Townships by Pierre Bolduc in July 2014.
(Translated with permission, by Yan J. K. Bolduc. Photos : Pierre Bolduc)
Troisièmement, que la poste arrivant du train transitait plutôt par St-Georges, plutôt que par St-Évariste,
contrairement à ce qu’on pensait avant, croyant que le Bolduc Siding était quelque part par là. St-Georges est
presque deux fois plus près et la route y était beaucoup plus carrossable en tout temps. Ce qui confirme qu’il n’y
avait pas de Bolduc Siding dans le coin.
Third, that incoming mail passed through St-Georges, rather than St-Évariste, contrary to what we thought
before; believing that Bolduc Siding was somewhere in there. St-Georges is almost two times closer and the
road was much more passable at all times. Which confirms that there are no Bolduc Siding in the corner.
C’est un homme très sympathique, un peu plus vieux que moi, à peine… Donc jeune finalement ! Très
intéressant à écouter, mais surtout très intéressé aussi à mes histoires de poste… On a échangé nos adresses
courriel.
He’s a very friendly person, a bit older than me, almost… Well, young! Very interesting to listen to, but also
especially very interested in my postal stories… We exchanged our email addresses.
Coucher à St-Georges. Finalement, Violette Bolduc, de la Maison Martin (gîte B&B), partait en voyage pour
deux semaines pour aller voir son gars en Afrique. À St-Georges, je suis un habitué du « Gîte de la Rivière », où
Solange m’a accueilli même si elle était fermée en rapport avec le décès de son frère. Décidément !
Then sleeping time in St-Georges. Unfortunately, Violette Bolduc, from the Martin House (a B&B cottage),
was leaving for two weeks to go see her son in Africa. At St-Georges, I am a regular at the “River Cottage”,
where Solange greeted me even if she was closed, because of the recent death of her brother.
Quant au poste Hydro-Québec Bolduc, ils ont enlevé le nom Bolduc il y a quelques années. Donc il n’y a rien
à voir là, tout est clôturé, avec des interdictions de passer. Pas de nom de poste.
For the Hydro-Québec Bolduc station, they removed the Bolduc name a few years ago. So there's nothing to
see there, everything is fenced, with no trespassing signs. No new station name indicated.
Lundi matin, je vais voir Carole au bureau de poste, mais elle arrive, elle est dans le jus du lundi matin. Elle
me demande si je peux repasser. OK ! On prend rendez-vous pour mardi après-midi à mon retour. À suivre…
On Monday morning, I go to see Carole at the post office, but as it happens, she’s in the Monday morning
rush. She asks me if I can return later. OK! We make an appointment for Tuesday afternoon (on my way back).
To be continued…
En direction de Lac-Mégantic et de Bury, un petit détour par Lac Drolet (St-Samuel), pour saluer les ancêtres
de Yan. Ça semble être un beau grand lac que ce lac Drolet. Donc, surprise ! Derrière l’église, il y a un
cimetière et je ne peux m’empêcher d’y faire une petite incursion…
While heading towards Mégantic Lake and Bury, I make a small detour by “Lac Drolet” (St-Samuel), to greet
the ancestors of Yan. The area seems to be a great and beautiful Lake. So, surprise! Behind the Church, there is
a cemetery, and I cannot help but to pay a short visit…
Effectivement, il y a plein de Bolduc, dont j’ai photographié toutes les pierres tombales que j’y ai vues. Yan,
si tu les veux toutes, je te les enverrai toutes un peu plus tard. J’y ai reconnu celle de tes grands-parents et de
Guy, un oncle, probablement, je n’ai pas vérifié, puis celle de Narcisse, ton arrière-grand-père qui a été écrasé
par un arbre, si je ne m’abuse. Décidément, les arbres ne le lâchent pas !!!
Actually, there are plenty of Bolducs, so I photographed all the tombstones I could find. Yan, if you want
them all, I can send them to you a little later. There I recognized your grandparents and a Guy, an uncle
probably, I didn’t verify, then that of Narcisse, your great-grandfather who was crushed by a tree, if I'm not
mistaken. Decidedly, the trees are not letting go of him!
[Breakeyville, QC]
J’imagine que les autres doivent être pas mal tous de ta parenté aussi.
I assume the others must be from your family as well.
Prochain épisode, le plus triste, Lac-Mégantic.
Next episode, the saddest, “Lac-Mégantic”.
Épisode triste : Lac Mégantic. Sad episode: Lac Mégantic.
Je suis arrivé en fin d’avant-midi directement au bord du lac côté sud et, oups ! Le pont sur la Chaudière est
toujours fermé, on ne peut pas passer, du moins pas en voiture. Quand on dit que le village est coué en deux, il
est vraiment isolé et pour passer de l’autre côté en voiture, il faut rebrousser chemin et faire un tour d’auto de
15-20 minutes, de sept a huit kilomètres environ. J’y suis donc allé à pied, on peut passer sur la piste cyclable
accrochée au pont (sur le barrage) et faire le tour de la zone sinistrée encore toute clôturée, encore en
décontamination pour une bonne partie.
I arrived near the end of the morning, directly by the Lake on the South side, and oops! The bridge on the
Chaudière river is still closed and I cannot pass, at least not by car. When we hear that the village is split in half,
it is really isolated, and to pass to the other side by car, we have to turn around and take a ride of about 15-20
minutes, a seven to eight kilometers detour. So I decide to proceed on foot, you can use the bike path on the
bridge (a dam), and scan the disaster area still fenced, which is still being decontaminated.
Première réaction : Mon Dieu que c’est grand cette zone sinistrée, c’est tout le centre-ville historique ou
presque. En contournant la zone, il y a des commerces tout neufs, dans un petit centre-ville moderne, dont une
mercerie annoncée en grosses lettres BOLDUC. Sur le côté nord, ils ont aménagé une passerelle de bois pour
les touristes (du malheur) et il y en a beaucoup. Puis un panneau commémoratif bien fait, et d’autres sur
l’historique de ville du Lac-Mégantic. C’est quand même intéressant, même si ce n’est pas ça que le monde veut
voir. Ça a fait une bonne petite heure et demie de promenade avant de continuer mon chemin vers Bury. Mais
avant, je suis quand même passé de l’autre côté pour me rendre à l’église Ste-Agnès… (prochain envoi)
First reaction: my God, the disaster area is huge: it’s the entire historical center of the town, or just about.
Bypassing the area, there are a few new shops in a small, modern, city-center, including a haberdashery
publicized with great big letters: BOLDUC. On the north side, they constructed a wooden bridge for tourists (of
misfortune), and there are many. Then, a well done Memorial Panel along with a few others, on the history of
Lac-Mégantic town. They are still interesting even if the tourists are not currently here to see those. This walk
took a good chunk of time, before I continued on my way to Bury. But first, I still took the time to cross to the
other side to get to the Ste-Agnès Church… (to follow)
Prochain épisode : Bury (la cerise sur le sundae). Next episode: Bury (the icing on the cake).
Suite… Continued…
Toujours à Lac-Mégantic, côté Ste-Agnès. Ils ont fait un beau monument commémoratif à la mémoire des
victimes, dont bien sûr les deux Bolduc.
Still in Lac-Mégantic, on Ste-Agnès side. They made a beautiful Memorial to the memory of the victims,
including of course the two Bolducs.
On se sent un peu voyeur, on en voit qui ont les larmes aux yeux. Mais bon, on ne peut s’empêcher de penser
aux victimes et leur famille. On se recueille un peu. Ça brasse un peu la cage.
One feels almost like a voyeur, as you can see tourists with tears in the eyes. But of course, one cannot help
but think of the victims and their families: we collect our thoughts, cages are rattled.
Je conduisais lentement après ça, un peu bouleversé de ce triste évènement, qui est loin d’être passé encore
pour les gens du coin. Cyniquement, je me dirigeais lentement pour mon enquête… ferroviaire.
I drove slowly after that, somewhat upset of this sad event, which is far from being forgotten for the locals.
Cynically, I was slowly heading to… a railway investigation.
Prochain épisode, le meilleur : Bury. Next episode, the best: Bury.
Bury : Bury:
Et c’est là que ça se corse… Route 214, d’abord Nantes. C’est de là que le train maudit est parti. Et en plus, il
y en a encore un, comme sur l’image Google de Nantes, qui est stationné là, sur le « Nantes Siding » on va dire,
mais pas de pétrole au moins. Après ça Scottstown, beau petit village assez anglophone, je présume.
And this is where things get a little quirky… First Nantes, on Route 214. This is where the accursed train
came from. And to ponder, there’s still one, as on the Google image of Nantes, still stationed there, on the
“Nantes Siding” we shall say, but at least with not oil in it. After that Scottstown, a pretty little English village I
presume.
Puis pas longtemps après… Bury. Déjà ? En fait, c’est le canton de Bury, parce que le village est quelque 25-
30 kilos plus loin. Voilà j’arrive au village, je tourne sur la petite route du village. Et vlan ! La voie ferrée.
J’arrête, je sors, je regarde un peu, tiens ! Deux voies, mais seulement une traverse la route. L’autre finit là. Ça
y est, c’est le Bolduc Siding. Je prends des photos, jusqu’à la jonction des deux rails. Rien n’indique cependant
Bolduc. Pas d’affiche, sinon complètement délavée. Pas d’indice.
Shortly after that… Bury. Already? Actually, it’s the township of Bury, because the village is some 25 to 30
kilometers further. Then here I am, in the village. I turn onto the small road to the village. And bam! The
railway. I stop, I get out, I take a look, and I notice two tracks, but only one crosses the road. The other ends
here. That's it, this must be the Bolduc Siding. I take pictures, up to the junction of the two rails. However,
nothing indicates ‘Bolduc’. No signs, and otherwise completely erased. No traces.
J’arrête au centre communautaire, je parle à la responsable (elle fait la même job que moi !), elle habite juste
à côté du Siding. Bolduc, ça ne lui dit rien. Faut dire qu’elle est jeune, elle me montre les photos anciennes de la
gare. Ah, tiens. Il me semblait qu’il ne devait pas y avoir de gare ! Elle m’envoie au bureau municipal aller
demander le numéro de M. Roch Lapointe, directeur de la Société historique locale, il m’aidera, c’est sûr.
I stop at the Community Center, I speak to the Manager (she does the same job as me!), she lives right next to
the Siding. ‘Bolduc’, as it turns out, doesn’t ring any bells for her. But she’s young, and she shows me the old
photos from the train station. Ah, wait a minute. I thought there were no stations! She sends me to the municipal
office to ask and get the phone number of Roch Lapointe, director of the local Historical Society, he should be
able to help me for sure.
Je vais là, on me donne son numéro, je vais l’appeler plus tard en fin d’après-midis. Entretemps, je vais au
cimetière pour voir s’il y a des Bolduc, bien sûr… que des Anglais. Ça ne va pas bien. Je vais manger une
crème à glace au milieu de l’après-midi au casse-croûte, la madame est toute seule, elle me jase, je lui pose des
questions. Elle m’envoie à un autre cimetière, catholique celui-là. Des francophones en masse, mais pas de
Bolduc. La petite madame de centre communautaire m’a fait mention du chemin Long Swamp. Ce que j’ai
finalement trouvé à quelques kilomètres de là après un peu de viraillage. Je pensais que c’était plus proche.
I get there and they give me his number, but I'll call him later at the end of the afternoon. Meanwhile, I go to
the cemetery to see if there are any Bolducs, but of course… only English names. Things do not go well. I go to
eat an ice cream in the middle of the afternoon at the diner, the employee is alone, she chats with me, and I ask
her questions. She sends me to another cemetery, a Catholic one. Francophones are there in droves, but not
Bolducs. The woman at the Community Center had made a mention of the Long Swamp Road. I find it a few
kilometers away after a few twists and turns. I thought it was going to be closer.
Avant souper, j’appelle ce fameux Rock Lapointe, tout le monde m’a vanté ces connaissances sur Bury et le
canton. Je lui dis ce que je cherche et on se donne rendez-vous après le souper. Et bien là, on efface tout, et on
recommence à zéro. D’abord, on a rendez-vous à 19h30, à 20h il n’est pas là, je me suis dit qu’il ne viendrait
pas. Puis, il arrive, il dit qu’il a arrêté parler à quelqu’un, qui l’a envoyé chez un autre qui connait des Bolduc.
Donc il a été à la pêche aux infos avant et il en a trouvé.
Before dinner I call this “famous” Rock Lapointe, as everyone had touted his knowledge on Bury and its
Township. I tell him what I'm looking for and we make an appointments for after dinner. Well let me tell you,
we need to erase everything from what we thought we knew, and start from scratch. But first, we were supposed
to meet at 7:30 pm. Then at 8, he was still not there. I thought he wasn’t going to show up. Suddenly he arrives,
saying he had stopped to talk to someone, who sent him to another one who knew something about ‘Bolduc’. So
he had been fishing for info prior, and had found some intel.
Il a une liste de maîtres de poste de Bury depuis le début du chemin de fer au 19e siècle, donc bien avant
Louis Bolduc du Bolduc Siding. Ce sont tous des anglophones. Il n’y avait pas beaucoup de francophones à
Bury au début du siècle. Mais il y avait déjà une gare. Donc, le Siding de Bury n’est pas le Bolduc Siding. Mais
où il est d’abord ? On lui a dit qu’il y avait autrefois, un chemin Bolduc, qui n’existe plus, et servait aux
bûcherons de tout le canton en arrière à transporter le bois bûché jusqu’au train à « Long Swamp ». Et où est
« Long Swamp » ? Sur le long du chemin de fer « Long Swamp » bien sûr, entre Bury et le « chemin Long
Swamp ». Ce qui fait une belle corrélation entre Louis Bolduc maître de poste de 1902 à 1906, le chemin
Bolduc et le Bolduc Siding.
He has a list of postmasters for Bury from the beginning of the railway to the 19th century, so well before
Louis Bolduc of the Bolduc Siding. They are all Anglophones. There were not many Francophones in Bury at
the beginning of the century. But there was already a train station. So, the Siding of Bury is not our “Bolduc
Siding”. So where was it? He was told that there was once a Bolduc Road, which no longer exists, and was used
in the whole of the township for loggers to carry back all the chopped wood to the train at “Long Swamp”. And
where is “Long Swamp”? Along the Long Swamp railway of course, between the town of Bury and “Long
Swamp Road”. Which makes a nice correlation between Louis Bolduc, a postal clerk from 1902 to 1906, the
Bolduc Road and Bolduc Siding.
Il dit qu’il a une carte ancienne chez lui, avec les vieux chemins. On se donne rendez-vous lundi matin pour
la chasse au Bolduc Siding.
He says that he has an old map at his house with the original paths. We make an appointment for Monday
morning, for the hunt of the Bolduc Siding.
Dénouement au prochain épisode… The outcome on the next episode…
Il reste le retour à St-Martin et le pont Bolduc.
There remains the return to St-Martin, and the Bolduc Bridge.
Finalement, lundi matin, je me rends chez lui, rang Knicky-Knocky (du bruit que faisaient les attaches de
chariots derrière les chevaux à cause des nombreuses buttes). Il a une carte de 1940 qui montre des chemins qui
n’existent plus, comme le chemin Bolduc. Voir la carte.
Finally, Monday morning, I find myself at his place, on Knicky-Knocky Street (noises of the trolley
attachments behind the horses, from the numerous bumps in the road). He has a 1940 map which shows the
roads that no longer exist, such as the Bolduc Road. See map below.
Le chemin Bolduc va de l’endroit indiqué « Long Swamp » le long de la voie ferrée vers le sud. Tout le bois
coupé dans la région au sud descendait par là, pour être chargé sur le train, qui devait être arrêté sur un
« Siding », puisqu’il pouvait y rester des semaines pour être chargé de bois à main d’homme. Les chemins sont
en rouge sur la carte. Le chemin Long Swamp est le suivant à droite (est). Il m’a donné aussi un numéro d’un
Bolduc du coin à contacter. Il peut en savoir plus sur ce Louis Bolduc.
The Bolduc Road goes from where “Long Swamp” is indicated, along the railway to the South. All the timber
cut in the area from the southern region was brought there, to be loaded onto the train, which was to be
deposited at the “Siding”, since the train could remain there for weeks and be loaded by hand. The paths shows
red on the map. Long Swamp Road is just to the right (East). He also gave me the phone number of a Bolduc in
the area, to contact. We may learn more about this Louis Bolduc.
Donc je suis parti à la chasse aux vestiges du Bolduc Siding en me rendant sur le rail au chemin Long Swamp
et en marchant environ un à deux kilomètres vers l’ouest. Naturellement, il n’y a plus de « Siding » (voie
d’arrêt). Mais des vestiges par exemple, à côté du rail. Voir photo des restes de dormants (pièces de bois) en
parallèle à la voie. Autrement, des deux côtés, il y a un fossé. Ce qui peut être intéressant, c’est le numéro 34
qui est là. Qu’est-ce qu’il représente ? Est-ce que c’est le numéro du Siding ? Mais il est plus récent, il n’est pas
effacé et doit représenter un repaire quelconque. Date d’installation du rail, au niveau du Bolduc Siding : 22-10-
1887. Et ça tient encore !
So I went hunting for the Bolduc Siding remnants on my way to the railroad from Long Swamp Road, and
walked about one to two kilometers to the West from there. Naturally, there is no more “Siding” (stopping
lane). But traces, for example, are next to the rail. See photo of the remains of ‘sleepers’ (wood planks) parallel
to the track. Otherwise, on both sides, there is a ditch. What may be interesting, is the number “34” which is
there. What does it mean? Is it the number of the Siding? But the sign appears to be newer, it is not worn and
must represent some sort of mark or something. The date of installation of the rail, at the level of the Bolduc
Siding indicates: 10-22-1887. And it still holds!
Alors, le Bolduc Siding a existé, au moins de 1902 à 1911, puis tout a été abandonné, puis enlevé, jusqu’à ce
que la nature reprenne ses droits. Et il semble qu’il y en avait un autre, juste à côté du chemin Long Swamp, où
il y a des aménagements plus récents, qui restent sur la voie principale.
So, the Bolduc Siding has existed, at least from 1902 to 1911, then everything has been abandoned and
removed, until nature resumed her rights. And it seems that there was another area, right next to Long Swamp
Road, where there are more recent accommodations, which are on the main railway.
Je ne vous envoie qu’une partie des photos, pour ne pas ensevelir votre boîte de courriel.
I’m sending you only part of the pictures, as I don’t want to bury your email inbox.
Après ça, retour vers St-Martin.
After that, back to St-Martin.
Donc, je suis revenu voir Carole au bureau de poste de St-Martin. Elle a fait son devoir et a imprimé les
différentes étampes Bolduc sur une petite feuille pour Yan. Toutes ces étampes sont des embouts qui se placent
sur le « marteau » unique.
So, I came back to see Carole at the post office of St-Martin. She has done her homework and has printed
various Bolduc stamps on a small sheet for Yan. All of these stamps are interchangeable tips which are placed
on the unique “hammer”.
Pierre
(http://lequebecunehistoiredefamille.com/communaute/Bolduc)
(https://ici.radio-canada.ca/recit-numerique/891/bande-dessinee-lac-megantic-la-derniere-nuit)
C Estrie
La tragédie de Lac-Mégantic racontée dans une BD
documentaire
« Lac-Mégantic : la dernière nuit » est la deuxième bande dessinée documentaire réalisée par l'équipe de Radio-Canada Estrie.
PHOTO : RADIO-CANADA
Émilie Richard
Publié le 11 juin 2020
À l’approche des sept ans de la tragédie de Lac-Mégantic, Radio-Canada Estrie lance une BD
reportage numérique, Lac-Mégantic : la dernière nuit. Dans la nuit du 5 au 6 juillet 2013, un train
déraille et explose en plein cœur du centre-ville de Lac-Mégantic, faisant 47 victimes. Le devoir
de mémoire a guidé l’équipe qui a travaillé au projet pendant plusieurs mois.
La BD revient sur la tragédie en racontant les dernières heures avant le déraillement tout en
suivant Pascal Charest et Isabelle Hallé. Ces derniers, ainsi que Colette Roy Laroche, ont accepté
de raconter leurs souvenirs de cette nuit où tout a basculé pour eux et pour la communauté.
« C’est vraiment le portrait de ce qui s’est passé cette nuit-là. »
Marie-Hélène Rousseau et Marie Eve Lacas ont couvert la tragédie. Pour ce projet, elles ont
replongé dans l’histoire a n de la raconter différemment en multipliant les entrevues et en
colligeant les informations dévoilées lors du procès.
« Tout ce qui est raconté dans la BD, ça s’est passé pour vrai. Les dialogues, les faits ont été
véri és, contre-véri és. C’est un format qui se prêtait bien pour raconter cette histoire-là »,
précise Marie-Hélène Rousseau.
« Il fallait qu’on soit capables de rendre justice à ces lieux-là et à ces personnages-là », ajoute
Marie Eve Lacas qui a également illustré les scènes et mis en images les personnages de la BD
dans les moindres détails.
« Notre équipe a tissé des liens de con ance avec la communauté et, depuis le début du projet,
nous avons priorisé une démarche attentive et respectueuse. En cette période de crise, nous
avons également souhaité mettre en lumière la résilience des citoyens de Lac-Mégantic, qui est
assurément une grande source d’inspiration », ajoute Isabelle Rodrigue, rédactrice en chef de
Radio-Canada Estrie.
« Mon rôle au sein de l’équipe est de reprendre l’information visuelle et narrative et de les
synthétiser dans une suite logique d’images tout en respectant le ton narratif et le rythme visuel
que l’on veut dans le récit », explique-t-elle.
« C’est une histoire qui a marqué tellement de gens. Personne ne veut l’oublier, même si tout le
monde veut passer à autre chose à Lac-Mégantic. Personne ne veut oublier les gens qu’ils ont
perdus et c’est un peu un moyen de leur rendre hommage », conclut Marie-Hélène Rousseau.
La première, Raïf Badawi : rêver de liberté, a permis aux journalistes Geneviève Proulx
et Marie Eve Lacas de remporter un prix Judith-Jasmin. L’œuvre a aussi gagné le prix
ID OR dans la catégorie médias du Grand Prix de l’innovation digitale 2018, à Paris.
Émilie Richard
Chapitre 1
10 juillet 2013
1
2
3
4
5
6
7
Chapitre 2
Cinq jours plus tôt
8
9
10
11
Chapitre 3
Le train quitte Farnham
12
13
14
15
16
17
18
19
Chapitre 4
Une fête se prépare au Musi-Café
20
21
22
23
24
25
26
27
28
29
30
31
32
33
Chapitre 5
Thomas Harding immobilise le train
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35
36
37
38
39
40
41
42
43
44
45
46
47
48
Chapitre 6
La fête bat son plein au Musi-Café
49
50
51
52
53
54
55
Chapitre 7
Le train amorce sa dérive
56
57
58
59
60
61
62
63
64
65
66
67
68
69
70
71
Chapitre 8
C’est l’alerte générale
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Chapitre 9
Le train mis en cause
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101
102
103
104
105
Ils nous ont quittés cette nuit-là
Tragiquement à Lac-Mégantic, le 6 juillet 2013, à l’âge de 37 ans, est décédé M. Stéphane Bolduc, fils de M. Claude Bolduc et de
Mme Lisette Fortin, demeurant à Lac-Mégantic. Il était vendeur chez Audet Autos.
La famille accueillera parents et amis au Complexe Funéraire Jacques 3750, rue du Québec-Central, Lac-Mégantic
Le samedi 28 septembre 2013 de 19 à 22 h
Dimanche 29 septembre 2013 à compter de 11:00 h
Une cérémonie d'Adieu sera célébrée le dimanche 29 septembre 2013 à 14:00 en la chapelle du Complexe Funéraire Jacques & Fils.
Les cendres seront déposées au cimetière de Ste-Cécile de Whitton
M. Stéphane Bolduc laisse dans le deuil ses amies de cœur : feu Karine Champagne, feu Lise Laplante ; les enfants de ses amies :
Loïc et Nathan Proteau, David Vachon ; ses parents : Lisette Fortin et Claude Bolduc ; ses frères : Steve Bolduc (Nathalie Trépanier),
Sébastien Bolduc (Frédérike Simard Vigneault) ; son neveu : Zachary Bolduc ; son filleul : Shawn Bolduc ; sa filleule : Léa Paillé ; ses
beaux-parents : Ghislain Champagne (Danielle Lachance), Marcel Laplante (Nicole Rousseau) ; ses beaux-frères et sa belle-sœur :
Martin Champagne, Caroline Laplante (David Paillé) ; ses grands-parents paternels : feu Odora Bolduc (feu Juliette Isabel) ; ses
oncles et tantes : Fernand Bolduc, Émilien (Jacqueline Roy), Derva (Jeanne d'Arc Roy), Jacquelin (Ghislaine Roy), feu Jean-Louis
(Mariette Audet)Gaétan Grondin, feu Réjean (Ghislaine Rhéaume), Micheline (feu Jean-Paul Gosselin, Gérard Corriveau), feu Victor
(Jacqueline Rhéaume)Georges Grégoire, feu Claudette (feu André Couture), Diane (Gérard Poirier), Réjeanne (feu André Fortin,
Richard Ruel) ; ses grands-parents maternels : feu Alcide Fortin (feu Yvonne Jacques) ; ses oncles et tantes : Michel Fortin (Gaétane
Côté) (Mado Lamontagne), Huguette (Jean-Luc Roy), Céline (Guy Carrier), Nicole (Gilles Carrier), Solange (René Côté), Suzanne,
Fabien (Andrée Lacroix) & Denise Boucher
BIOGRAPHIE
Guy Bolduc, fils de M. Jacques Bolduc et de Mme Solange Gaudreault, est né le 9 août 1969 à Chicoutimi, ou il a habité jusqu'à
l'âge de 10 ans. Sa famille et lui enménagèrent à ville de LaBaie et y vécurent jusqu'en 1981. L'été de ses 11 ans, Guy et sa famille
partirent pour l'Ontario, à Wallaceburg plus précisément, pour travailler dans les récoltes maréchères. Guy passa donc une bonne
partie de son enfance et de son adolescence làbas. Cette période de sa vie fesait partie de ses meilleurs souvenirs de jeunesse. Sportif,
il débuta le hockey jeune, à ville de La Bai,e et poursuivit ce sport même en Ontario (au niveau bantam), faisant parti du travel team
de Wallaceburg. C'est en 1985 que la famille revint s'établir à Chicoutimi, Guy avait alors 16 ans. Il fréquenta la polyvalente
Dominique-Racine pendant l'année scolaire et retournait faire les récoltes l'été durant avec sa famille.
Très décidé à vouloir devenir musicien professionnel, Guy s'inscrit au DEC musique au cégep d'Alma de 1989 à 1992. Son rêve
devint rapidement réalité. Il fit parti du groupe ECHO pendant 3 ans, de 1988 à 1991, avec son frère Mario. Le groupe remporta la
finale des Jeudis Rock à Alma, et fit la première partie de M. André-philippe Gagnon au Festirame d'Alma. En 1992, il rejoint le
groupe RECALL et il débuta alors la tournée des clubs branchés du Québec. Entre 1993 et 2013, il fit carrière comme chansonnier
populaire, et fit la tournée des boîtes à chansons de la province, seul, en duo ou en trio, avec plusieurs musiciens talentueux dont : Éric
Collard, Yvon ricard, Gervais Gagon, Robert Langlois, Éric Gouzy, Jérôme Munger, Bastien Deschênes et Anick Blanchard.
C'est le 13 mars 1995 que Guy rencontra Caroline Tremblay, originaire de Roberval, sa conjointe. Ensemble il fondèrent une
famille et formèrent un couple heureux et uni jusqu'à la fin. Guy devint papa pour la première fois en septembre 1997 de son fils
Samuël. Et deux ans plus tard, leur fille Anne-Clara est née, au plus grand bonheur des parents. Guy fût un père attentionné, aimant,
très présent et impliqué malgré son métier. Le couple s'établie à Chicoutimi et y vécu de 1996 à 2005.
Entre 2001 et 2004, Guy démarra son studio d'enregistrement à la maison, dans le sous-sol de son petit appartement. Il y enregistrait
différents amis et musiciens. Entre 2002 et 2003, il travailla à la conception de montages musicaux pour la troupe saguenéenne Arc-
En-Son. En 2004, il se joignit le temps d'une saison à la revue musicale de renommée provinciale QuébecIssime. Question de garder la
forme, il obtin dans ces années là sa ceinture verte en Karaté Kenpo, une de ses grandes fièreté.
C'est en 2005 que Guy et famille partirent pour Blainville, sur la rive nord de Montréal. Làbas, il parti un projet country avec M.
Guillaume Côté. Ensemble, ils composèrent plusieurs chansons et partirent le groupe William Side Band. Ce projet était toujours en
suspend. En 2006, Guy fut guitariste de remplacement pour l'artiste québécoise Marie-Mai. Entre 2007 et 2011, il travailla pour son
collègue et ami, M. Richard Lachapelle, comme carreleur pour sa compagnie Céramic Sélect.
Le couple acheta leur première maison en juillet 2009. C'est à partir de ce moment que le rêve de studio de Guy se concrétisa. Il
enregistra différents démos et albums d'artistes émergeants et prit même des contrats de narration, ce qui lui permettait d'y impliquer
sa fille et son fils. Il travailla avec plusieurs amis-collaborateurs, dont Yves Desbiens, Robert Langlois, Richard Lachapelle, André
Richard et François Coutu. Son fils Samuel participait activement au studio comme drummer dans les différents projets que Guy
réalisait. Bref une belle petite entreprise familale!
Alors qu'il se produisait en spectacle au Lac Mégantic, Guy perdit la vie accidentellement, à l'âge de 43 ans et 11 mois, le 6 juillet
2013, à 1h15 du matin au MusiCafé, entourré de ses amis.
Source :
http://obits.dignitymemorial.com/dignity-memorial/obituary-print.aspx?n=Guy-Bolduc&lc=3146&pid=166272359&mid=5624030
Anne-Marie Christian
SAINT-CERNY QUESNEL
MÉGANTIC
UN TRAIN DANS LA NUIT
écosociété
MÉGANTIC
UN TRAIN DANS LA NUIT
Coordination éditoriale : David Murray
Mise en page : Kevin Cordeau
Illustration de la page couverture : d’après Alex Colville,
Horse and Train, 1954, Art Gallery of Hamilton.
ISBN 978-2-89719-686-8
MÉGANTIC
UN TRAIN DANS LA NUIT
écosociété
Sauver une vie,
c’est sauver l’humanité.
7
leur ombre
Sest posée sur
notre petite
ville…
…et le
grand lac a gelé…
malgré Lété…
8
ils ignoraient
ton existence, ta
vie, ton nom…
ils Lignorent
sans doute
encore…
tu te
souviens
du choc ?
9
le choc ?
Premier deuil
un certain
matin, en Lan 2012, le
maire de nantes, notre
bon voisin, a reçu
de la visite…
nantes ?
tout en haut de
la montagne ?
oui, sur
le plateau de
forêts… la visite
de deux hommes de
la compagnie
des trains…
désormais,
monsieur le
maire…
maire de nantes.
13
...il Ny aura
qUun seul homme
sur nos trains. le
one man crew, on
appelle ça.
sur vos
trains de
pétrole ?
oui.
à partir de
maintenant.
je ne vous
crois pas… des cen-
taines de citernes
Dexplosifs et un
homme seul ?
dans les
montagnes ?
vous ne
pouvez pas…
le ministre
a déjà dit
oui.
et si le
train, les freins
se brisent ?
14
aucun
danger.
le train
il y a
Sarrêtera
un dead man
tout seul.
switch. un mécanisme
Dhomme mort.
…où
Sarrêtera-t-il…
le train
Sarrêtera tout
seul…
mais
où…
…sur
vos rails
pourris ?
15
cabinet
du ministre de
transports canada,
bonjour.
je suis
le maire de
nantes…
nantes ?
vous ne
connaissez sûrement
pas… un petit village
de montagnes…
oh ?
pouvons-nous
vous aider ?
ils Mont
peut-être
menti…
je veux
vérifier avec le
ministre… une petite
des centaines compagnie de train
de citernes… minable… qui ne répare
rien… montreal maine
& atlantic…
mma ? nous
connaissons ! nous
la soutenons. excellente
compagnie.
mais
un homme
seul… ?
aucun
danger. nous avons
approuvé.
Ouvrage disponible en son entier ici :
https://ecosociete.org/livres/megantic-un-train-dans-la-nuit
Date d'émission : 12 Août 1994
Une paire de timbres se tenant marquera le centenaire de naissance de deux grandes personnalités du Canada,
Billy Bishop, aviateur pendant la Première Guerre mondiale, et Mary Travers, la première chansonnière du
Québec, connue sous le nom de «La Bolduc». Née Marie Rose Anne Travers, le 24 juin 1894, la future
chansonnière grandit en Gaspésie. À l'âge de 13 ans, elle quitte Newport, sa ville natale, et s'installe à Montréal
où elle travaille comme domestique dans une famille aisée. À 20 ans, Mary épouse Édouard Bolduc, plombier
de son métier. Le couple aura 13 enfants. Mary entreprend sa carrière de chanteuse par nécessité lorsque son
mari tombe malade. Les temps sont durs, et il y a beaucoup de bouches à nourrir. Durant les week-ends, les
gens du quartier se réunissent pour jouer de la musique, chanter et danser. L'un des habitués de ces veillés est
Roméo Beaudry, le directeur des disques Starr. Attiré par le jeu de Mme Bolduc au violon, à l'harmonica, à
l'accordéon et à la bombarde, il l'engage comme violoniste accompagnatrice. En 1927, Conrad Gauthier lui
demande de remplacer un violoneux accompagnateur pour un spectacle au Monument national. Il l'encourage
aussi à composer ses propres chansons, une initiative qui portera fruit plus tard. La chanson qui lance sa
carrière, en 1929, est «La Cuisinière», qui se vend à plus de 10 000 exemplaires. La Bolduc se distingue par ses
«turluteries», des sons et syllabes rythmés créés en frappant le palais avec la langue. Ses airs constituent
souvent une observation humoristique du train-train quotidien, des habitudes et de comportement de la classe
ouvrière. Elle parle du travail, de l'argent, de l'amour et de la vie en général. Nombre de ses textes présentent un
portrait fidèle des épreuves subies par les «gens du peuple» durant la crise économique. Un accident de voiture
interrompt sa carrière en 1937. Ne se laissant pas démonter par ses blessures graves, elle retourne sur scène trois
mois plus tard dans son plâtre et en béquilles. On lui découvre ensuite une tumeur maligne, ce qui, à l'époque,
ne se traite qu'au radium. Ne voulant pas décevoir son public, elle continue de se produire en public. Elle
retourne à Montréal à l'automne 1939 et présente quelques spectacles; elle entre à l'hôpital en décembre 1940,
où elle meurt le 20 février suivant. L'arrière-plan du timbre consacré à La Bolduc rappelle les veillées au cours
desquelles la jeune artiste jouait de l'harmonica. On aperçoit à sa gauche Mme Villeneuve, une accordéoniste, et
Gustave Doiron, un violoniste.
Two of Canada's "brightest lights" will be honoured on the 100th anniversary of their birth with a se tenant
pair of stamps portraying World War I aviator Billy Bishop, and Quebec's first chansonnière Mary Travers,
popularly known as "La Bolduc". Born Marie Rose Anne Travers on June 24, 1894, the future chansonnière
grew up in the Gaspé. She left her native Newport at the age of 13 for Montreal to work as a domestic helper for
a well-do-to family. At the age of 20, she married plumber Édouard Bolduc, and 13 children followed. She
began her singing career out of necessity. Her husband was ill, times were tough and there were plenty of
mouths to feed. On weekends there would be friendly neighbourhood gatherings with music, song and dancing.
One attendee was Roméo Beaudry, manager of Starr Records. Mme Bolduc caught his attention with the
playing of the violin, harmonica, accordian, and the "guimbarde", commonly known as a jew's-harp. He hired
her as a background violinist. In 1927, Conrad Gauthier asked her to sing and play the violin as a replacement at
the Monument National. He also encouraged her to write her own songs. This paid off later. The song that
launched her career in 1929 was "La Cuisinière", selling more than 10,000 copies. What truly distinguished La
Bolduc was her "turluteries", a very specific sound made when the tongue hits the roof of the mouth. It clicks.
Her songwriting was phonetic - often a humourous observation of the daily routines, habits and behaviour of the
working class. She wrote about her work, money, love and life in general. Many of her texts were an accurate
portrait of the difficulties of the "little people" experienced during the Great Depression. A car accident
interrupted her career in 1937. Undaunted by her serious injuries, three months later she was back on stage, cast,
crutches and all. Then a malignant tumor was discovered. Radium treatment was the only solution at the time.
Still, not wanting to disappoint her public, she continued to perform. She returned to Montreal in the fall of
1939 and made a few appearances before entering hospital in December 1940, where she died on February 20,
1941. The background of the La Bolduc stamp is reminiscent of one of those soirées du bon vieux temps with a
young Bolduc playing the harmonica. To her left are Mme Villeneuve, accordianist and Gustave Doiron,
violinist.
Canada Post Corporation. Canada's Stamps Details, Vol. 3, No. 4, 1994, p. 10-12.
Sources : http://data4.collectionscanada.ca/netacgi/nph-brs?s1=1456&l=20&d=POST&p=1&u=http%3A%2F%2Fwww.collectionscanada.ca%2Farchivianet%2F020117%2F020117030403_e.html&r=1&f=G&SECT3=POST
http://data4.collectionscanada.ca/netacgi/nph-brs?s1=1456&l=20&d=POST&p=1&u=http%3A%2F%2Fwww.collectionscanada.ca%2Farchivianet%2F020117%2F020117030403_f.html&r=1&f=G&SECT3=POSTFR
(1928)
(2012)
(1865)
(1931)
(1867)
(1811)
(Cancelled in ’s-Hertogenbosch, aka Bois-le-Duc, aka Bosleduc, aka Bolduc)
The first Netherlands stamps (in the image of King William III of the Netherlands) appeared in January 1852.
The country name did not appear on the postage stamps of the Netherlands until 1864. Before then, all the
postage stamps were inscribed with only “POST ZEGEL” (English: “POSTAGE STAMP”) and the
denomination.
The first three stamps of the Netherlands (shown above) were originally issued on January 1, 1852. They
were engraved on white paper having a post horn watermark.
The 5C denomination stamp was printed from six different plates between 1852 and 1863, resulting in many
different shades. This group includes thick paper, thin paper, and ribbed paper varieties.
The 10C denomination stamp was printed from ten different plates between 1852 and 1862, also resulting in
many different shades, and included thick paper, thin paper, and ribbed paper varieties as well.
The 15C denomination stamp was printed from a single plate, though there are distinctly different shades and
thin paper varieties.
(Source: http://www.stamp-collecting-world.com/netherlandsstamps_1852d.html)