motivs)
F.Perroux crivait : la croissance ce nest pas laugmentation du produit rel par habitant .
Plusieurs critiques ont donc t mises lencontre de cet indicateur::
le PIB/habitant est une moyenne qui peut dissimuler des ingalits extrmes (Brsil). Or le dveloppement doit
permettre de satisfaire les besoins fondamentaux de toute la population ; il faut donc disposer dindications sur
la rpartition du revenu national, sur la proportion de personnes vivant en dessous du seuil de pauvret.
il laisserait penser que certains pays ( les mirats producteurs de ptrole ) qui ont le PIB/habitant le plus lev
sont aussi ceux qui sont le plus dvelopps mais il nen est rien . Ces pays nont pas dvelopp dindustrie ; ils
vivent de la rente de matires premires. On peut ds lors douter de leur aptitude gnrer une croissance
durable.
D. le PIB nassure pas une bonne qualit de comparaison entre les diffrents pays ou dans le
convertir toutes les monnaies dans une monnaie de rfrence (le dollar),
On va alors prendre comme taux de change la valeur qui galise les pouvoirs dachat des monnaies
dans les diffrents pays, cest--dire qui galise la valeur dun panier de biens pris comme
rfrence.
mais il faut tenir compte des variations de pouvoir dachat existant entre pays de niveaux de
dveloppement diffrents.
Exemple de comprhension : Une mme quantit de monnaie na pas le mme pouvoir dachat dun pays lautre (mthode du
Big Mac en Angleterre) : si 1$ en Chine permet dacheter deux fois plus de la mme marchandise qu1$ aux Etats-Unis. Il va
falloir rvaluer la ralit du PIB chinois. Si le PIB/hab chinois= 2000$/hab Alors le PIB/hab chinois en $ parit de pouvoir
dachat (PPA) devient 4000$.
n'entrane plus une augmentation du bien-tre c'est ce qui s'est pass en France entre 75 et 2000. Le PIB/hab a
augment de 75% et l'indice de satisfaction n'a pas boug. La population recherche des lments qualitatifs.