RAPPORT ANNUEL
FONDS SPECIAL D’EQUIPEMENT FONDS SPECIAL D’EQUIPEMENT
ET D’INTERVENTION INTERCOMMUNALE ET D’INTERVENTION INTERCOMMUNALE
B.P 718 Yaoundé - Cameroun - Tél : (237) 22 22 27 28 - (237) 22 23 51 64 - Fax : (237) 22 23 17 59
Site web : www.feicom.cm Le partenaire privilégié du développement local
S.E. Monsieur Paul BIYA
Président de la République du Cameroun
“ ”
En ouvrant le grand chantier de la
décentralisation, nous assurerons ainsi
au niveau des collectivités locales une
meilleure participation des citoyens à la
vie publique.
Extrait du Message à la Nation,
31 décembre 2002
SOMMAIRE RAPPORT ANNUEL 2006
28-37 • FINANCEMENT DU
DEVELOPPEMENT LOCAL
38-39 • APPUI A LA FORMATION
GLOSSAIRE
1- AC Agence Comptable
2- ACP Afrique Caraïbes Pacifique
3- AEP Adduction d’Eau Potable
4- AES- SONEL
5- AFD
Société Nationale d’Electricité
Agence Française de Développement
LE MOT DU PRESIDENT
6- APAD
7- APC
Agence Provinciale de l’Adamaoua
Agence Provinciale du Centre
DU CONSEIL
8- APE
9- APEN
Agence Provinciale de l’Est
Agence Provinciale de l’Extrême-Nord
D’ADMINISTRATION
10- APLT Agence Provinciale du Littoral
11- APN Agence Provinciale du Nord
12- APNO Agence Provinciale du Nord-Ouest
13- APOU Agence Provinciale de l’Ouest
14- APSO Agence Provinciale du Sud-Ouest
15- APS Agence Provinciale du Sud
16- ARD Apport en Ressources Définitives
17- ARMP Agence de Régulation des Marchés Publics 04
18- B.M Banque Mondiale 05
19- CA
20- CAC
Conseil d’Administration
Centimes Additionnels Communaux
UN GRAND DESSEIN POUR LE DEVELOPPEMENT LOCAL
21- CAC/TVA Centimes Additionnels Communaux issus de la Taxe sur la Valeur Ajoutée
22- CAMTEL Cameroon Telecommunications
S
23- CEFAM Centre de Formation en Administration Municipale uite à la promulgation le 22 Le développement du Cameroun se Ainsi, avec l’atteinte du Point
24- CFC Crédit Foncier du Cameroun juillet 2004, par le Président de fera principalement à la base avec d’Achèvement de l’Initiative PPTE, l’in-
25- C2D Contrat Désendettement et de Développement la République, de trois (03) l’émergence d’une économie locale vestissement local est appelé à être
26- CTD Collectivités Territoriales Décentralisées
importantes lois de décentralisation et la mise en place d’une fiscalité redynamisé avec le souci, toutefois, de
27- CTR Commission Technique de Réhabilitation des entreprises publiques et parapubliques
28- CVUC Communes et Villes Unies du Cameroun dont l’une d’orientation de la décen- locale adaptée, caractérisée par plus maîtriser l’endettement des
29- DAF Direction Administrative et Financière tralisation et deux autres fixant les de souplesse et permettant aux Collectivités Territoriales Décentralisées
30- DCPCA Direction de la Coopération, du Partenariat, de la Communication et des Archives règles applicables aux Communes et Collectivités et à l’ensemble des à l’égard du FEICOM. Il est souhaitable
31- DCFDL Direction des Concours Financiers et du Développement Local aux Régions respectivement, une acteurs de participer au renouveau que cela se fasse dans le cadre d’une
32- DEPCGI Direction des Etudes, de la Planification, du Contrôle de Gestion et de l’Informatique
nouvelle ère s’est ouverte pour le de l’activité économique locale. Le refonte de la politique d’octroi des
33- DED Coopération Allemande au Développement (Deutscher Entwicklungsdienst)
34- DGE Division des Grandes Entreprises Renouveau des Collectivités Fonds Spécial d’Equipement et financements en vue de l’assainisse-
35- DGD Direction Générale des Douanes Territoriales Décentralisées camerou- d’Intervention Intercommunale plus ment de la situation financière des
36- DGI Direction Générale des Impôts naises, dans leur mission de déve- connu sous son abréviation FEICOM, Communes.
37- DGTCFM Direction Générale du Trésor, de la Coopération Financière et Monétaire loppement des potentialités locales, est, à cet égard, le partenaire de
38- DG Directeur Général
dans le cadre du partage des référence des collectivités locales. Sa L’avenir du développement
39- DPO Direction Par Objectifs
40- DSI Document de Stratégie d’Intervention responsabilités et des compétences connaissance du marché, son expé- local passe donc par la pour-
41- DR Direction du Recouvrement avec l’Etat. Les Communes et les rience avérée en matière d’expertise suite de la politique de moder-
42- DSRP Document de Stratégie de Réduction de la Pauvreté Régions sont désormais des acteurs, et d’innovation issue du renforce- nisation en vigueur au FEICOM
43- ENAM Ecole Nationale d’Administration et de Magistrature au côté de l’Etat, du développe- ment de ses capacités managériales, mais aussi et surtout par la
44- EPA Etablissement Public Administratif
ment économique, sanitaire et la maîtrise du risque bien assurée à mise en œuvre de choix straté-
45- ExT Exercice Transitoire
46- FEICOM Fonds Spécial d’Equipement et d’Intervention Intercommunale social, éducatif, sportif et culturel du travers un contrôle interne sur le giques visant, par l’innovation
47- GTZ Coopération Technique Allemande (Gesellschaft für technische Zusammenarbeit) Cameroun. modèle des standards internatio- constante, à collecter une
48- IRPP Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques naux et, surtout, son savoir-faire ressource plus abondante et
49- IS Impôt sur les Sociétés Les lois de 2004 consacrent, en effet, dans la redistribution des ressources plus stable en vue de maintenir
50- KfW Banque Publique Allemande de Développement ou Coopération Financière Allemande (Enwicklungsbank)
non seulement la libre administration aux Communes constituent, assuré- la croissance des investisse-
51- MINATD Ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation
52- MINEE Ministère de l’Eau et de l‘Energie des Collectivités Territoriales ment, des atouts de premier choix. ments locaux, au bénéfice des
53- MINEFI Ministère de l’Economie et des Finances Décentralisées par les organes élus populations.
54- MINPLAPDAT Ministère de la Planification, de la Programmation du Développement et de l’Aménagement du Territoire mais aussi, l’implication des popula- Il s’agit là de quelques-unes des
55- MINTP Ministère des Travaux Publics tions dans l’élaboration, la définition retombées majeures de sa restructu- Aucun de ces succès escomptés n’est
56- MINREX Ministère des Relations Extérieures
et la gestion des affaires locales en ration prescrite par le Gouvernement acquis d’avance. C’est donc sur le
57- OMD Objectifs du Millénaire pour le Développement
58- ONG Organisation Non Gouvernementale vue de promouvoir le développe- et visant, entre autres objectifs, à travail bien fait, sur la détermination et
59- PACDDU Programme d’Appui aux Capacités Décentralisées de Développement Urbain ment, la démocratie et la bonne installer durablement le culte du bon sur l’enthousiasme positif des équipes
60- PADDL Programme d’Appui à la Décentralisation et au Développement Local de la GTZ gouvernance au niveau local. résultat et la soif de la performance au du FEICOM qu’il faudra tout le temps
61- PGU Programme de Gouvernance Urbaine sein de cet outil privilégié de la poli- compter pour pouvoir espérer voir
62- PDM Partenariat pour le Développement Municipal
L’Etat attend de l’ensemble des tique de décentralisation de l’Etat. demain les fruits porter effectivement
63- PDSE Plan de Développement du Secteur de l’Energie
64- PNDP Programme National de Développement Participatif
Collectivités Territoriales Décentralisées, la promesse des belles fleurs qui sont
65- PNUD Programme des Nations Unies pour le Développement aujourd’hui Communes, Communautés Objet d’admiration de la part des pays en train d’éclore aujourd’hui.
66- POE Plan d’Organisation et d’Effectifs Urbaines, et demain les Régions, voisins qui y envoient très régulière-
67- SIG Système d’Informations Géographique qu’elles favorisent l’accès des popu- ment des missions d’études, le
68- SNEC Société Nationale des Eaux du Cameroun
lations aux services essentiels de FEICOM doit mettre son expertise au
69- SNV Netherlands Developement Organisation
71- TVA Taxe sur la Valeur Ajoutée
base et qu’elles luttent efficacement, service de la décentralisation, dans
72- UE Union Européenne contre la pauvreté par des réponses une dynamique répondant aux MARAFA HAMIDOU YAYA,
73- USA United States of America appropriées aux besoins d’équipe- exigences d’un paysage institutionnel Ministre d’Etat,
ment sociaux et d’infrastructures de appelé à connaître à la fois la concur- Ministre de l’Administration
développement. rence et de profondes mutations. Territoriale et de la Décentralisation
Comité de Rédaction
CONSEIL ÉDITORIAL • Philippe Camille AKOA
Directeur Général du FEICOM
AVANT-PROPOS
COORDINATION TECHNIQUE • Marius BAHA WOGNOU DU DIRECTEUR
Directeur des Etudes, de la Planification,
du Contrôle de Gestion et de l’Informatique
GENERAL
• Suzanne NGANE 06
Directeur de la Coopération, du Partenariat, 07
de la Communication et des Archives DES BASES SOLIDES POUR UN AVENIR PROMETTEUR
• Georges BOUDET ETOUNDI
L
e Fonds Spécial d’Equipement et en cela par les conclusions de l’audit qui Le budget du FEICOM est désormais
Directeur Administratif et Financier d’Intervention Intercommunale ne remettaient pas en cause la perti- élaboré sur la base de 1/3 de ses
(FEICOM), Etablissement Public nence des missions du FEICOM, mais sa ressources pour son fonctionnement et
Administratif (EPA) créé par la loi gestion. C’est ainsi que le Premier 2/3 destinés aux investissements commu-
n°74/23 du 5 décembre 1974 portant Ministre, dans sa lettre d’intention adres- naux. Cette règle de gestion est matéria-
SECRETARIAT TECHNIQUE DE LA • Daniel-Elisé NTYE NTYE organisation communale, et rendu fonc- sée au Directeur Général du Fonds lisée par la séparation des comptes
REDACTION • Christian Jacques ETOUNDI tionnel par le décret n° 77/85 du Monétaire International (FMI) le 13 bancaires dévolus aux dépenses de
22 mars 1977, a pour mission d’ac- octobre 2005, a engagé la responsabilité fonctionnement et aux investissements
• Joseph Désiré ABENA OTTOU compagner la politique gouverne- de son Gouvernement, dans le cadre des communaux. De même, les ressources
mentale dans le domaine de la décen- réformes structurelles à entreprendre, en destinées à la centralisation des CAC à
tralisation. A ce titre, il met à la dispo- y inscrivant la restructuration du FEICOM. répartir aux Communes sont logées dans
sition des Communes des moyens Le Président de la République, par le décret des comptes distincts.
TRADUCTION ET REVISION • Clément TANDA financiers concourant à la réalisation n° 2005/452 du 11 novembre 2005, a
• Elias AYUK de leurs équipements de base et parti- nommé à la tête de cet organisme, un En 2006, le FEICOM a réduit de plus
• Eric MEKINDA BILOUNGA cipe à la formation des élus munici- Administrateur Provisoire chargé de d’un tiers ses effectifs (260 personnes
paux dans le cadre du renforcement conduire cette restructuration. licenciées sur 765 au 14 novembre
de leurs capacités managériales. 2005) mais a atteint des résultats
Ce rapport annuel 2006 du FEICOM financiers record. Pour des prévisions
EQUIPE DE REDACTION • Philippe Camille AKOA L’on pourrait alors se demander présente ainsi les actions entreprises sur le compte hors budget (compte
• Etienne OWONO OWONO comment ce Fonds, vieux de près de pendant cette période de restructura- qui reçoit les CAC à répartir aux
30 ans, ne publie à ce jour que son tion, les résultats et les perspectives. Il Communes) de 25 milliards de francs
• Jean Aloïse BIWOLE premier rapport annuel. A cette ques- peut être dit en quelques mots que les CFA (38 millions d’euros(1)), les réalisa-
• Marius BAHA WOGNOU tion complexe, une réponse simple est mesures prises ont porté sur un double tions ont été de 26,8 milliards de
• Suzanne NGANE donnée : il s’agit de s’inscrire dans la plan : institutionnel et interne. francs CFA (41 millions d’euros), soit
volonté affirmée du Gouvernement un taux de 107,5 %.
• Georges BOUDET ETOUNDI d’avoir un FEICOM moderne, mieux à Au plan institutionnel, le décret
• Daniel Elisé NTYE NTYE même d’accompagner sa politique de présidentiel n°2006/182 du 31 Il s’agit là de chiffres jamais réalisés par
• Raymond LIPOP décentralisation. mai 2006 a réorganisé le le FEICOM depuis sa création, approu-
• Michel TANDJA FEICOM en augmentant la repré- vés par le Conseil d’Administration et
Cet organisme a connu plusieurs muta- sentativité des Maires au sein du transmis à la Chambre des Comptes.
• Antoine Roger EBO’O NLEM tions : de Direction Administrative au Conseil d’Administration et en
• Sylvie SIYAM SIWE moment de sa création, il est devenu un lui permettant d’accueillir des Comme le concluait le rapport d’une
• Christian Jacques ETOUNDI EPA le 11 décembre 2000 avec un fonds provenant de la mission d’évaluation du FEICOM
Conseil d’Administration et une Direction Coopération Internationale. menée en octobre 2006 par l’orga-
• Raymond BODO Générale. Par la suite, des difficultés de nisme de financement allemand,
• Joseph Désiré ABENA OTTOU gestion ont clairement été mises en Au plan interne, la restructura- Kreditandstalt für Wiederaufbau (KfW) :
• Fabrice MENYE ME NOAH exergue dans un premier temps par une tion a permis l’amélioration des «beaucoup a été fait et beaucoup
mission du Contrôle Supérieur de l’Etat résultats par la mise en place reste à faire». L’équipe dirigeante du
en 2003 et dans un second temps, par des règles de gouvernance, la FEICOM en est consciente.
REALISATION ET IMPRESSION NELSON CAMEROUN un audit international conduit par le réduction des charges d’exploi-
B.P.: 12361 Douala - Cameroun groupement de Cabinets 2AC/ACP dont tation de l’entreprise, le relève- Tout en vous souhaitant bonne lecture
le rapport a été déposé en mai 2005. ment du volume des Centimes de ce rapport annuel 2006, il y a lieu
Tél.: (237) 33 42 21 62 Additionnels Communaux de souligner que l’institution reste
Ce rapport d’audit a fait plusieurs recom- (CAC) à redistribuer, la mise en ouverte à toutes suggestions et
CREDIT PHOTO FEICOM B.P 718 Yaoundé - Cameroun mandations visant à remettre l’entreprise place d’une nouvelle organisa- critiques. Leur prise en compte permet-
Tél.: (237) 22 22 27 28 - (237) 22 23 51 64 sur les rails. Malgré celles-ci, certains tion orientée vers la réalisation tra des améliorations pour 2007.
partenaires au développement ont des missions, le renforcement
Fax : (237) 22 23 17 59 soutenu que le FEICOM n’avait pas sa du contrôle interne et l’ouver-
Site web : www.feicom.cm raison d’être et devait disparaître du ture de l’important chantier de
paysage institutionnel camerounais. Le l’informatisation de la gestion Philippe Camille AKOA
Gouvernement de la République lui, et de mise en place d’une comp-
avait la conviction du contraire, conforté tabilité à partie double.
08
09
D
ans le prolongement des nombreuses étapes conduisant,
dispositions de la Constitution d’une part à la modernisation de l’ins- de la municipalisation, a eu le Cameroun compte 339 trouver des plates-formes
du 18 janvier 1996, le Chef titution municipale, et d’autre part à mérite de rassembler dans un Communes. d’échanges d’expériences entre
de l’Etat a promulgué en juillet 2004, l’apprentissage des responsables seul texte, les expériences collectivités camerounaises et
trois (3) importantes lois de décentra- chargés de la gestion quotidienne des communales du Cameroun, tout De nouvelles lois pour leurs partenaires étrangers.
lisation afin de donner une impulsion Communes et Villes. en balisant les domaines de renforcer les collectivités
DES PREMIERES nouvelle à la modernisation de la compétences des collectivités, et Les nouvelles lois de décentralisa- En ce qui concerne enfin les
COMMUNES AUX gestion des affaires publiques au Un processus de décentralisa- en leur affectant des ressources. tion clarifient les compétences de
chaque échelon de gouver-
ressources financières évoquées
Cameroun. tion ancien par ces textes, un régime finan-
LOIS DE 2004 : Les livres d’histoire situent en effet la Le nombre de Communes a nance. La coopération interrégio- cier est en chantier en vue d’une
évolué d’année en année : nale, intercommunale et la réforme générale de la fiscalité
DYNAMIQUES ET De nombreuses responsabilités ont gestation de la décentralisation au
de 1941 à 1974, 174 coopération décentralisée sont locale.
ainsi été transférées aux échelons de Cameroun aux années 1920 pour la
RUPTURES gouvernance les plus proches de la partie du pays sous tutelle britannique
population sous-tendues par l’allége- (Cameroun occidental), et aux années
ment effectif des pouvoirs de la tutelle, 1940, avec la création en 1941 des
le renforcement des attributions du Communes de Yaoundé et de Douala
conseil municipal ou régional, l’amé- pour la partie sous tutelle française
lioration de la fiscalité locale, etc. (Cameroun oriental).
Le processus de décentralisation
reçoit ainsi un coup d'accélérateur
après que le Cameroun eut franchi de
10
11
La transformation du cadre institution- Décentralisation (MINATD). A côté de Les Collectivités de la culture et de la promotion raux : BM, UE, PNUD, etc.
nel et réglementaire de la décentrali- ce département ministériel, d’autres Territoriales Décentralisées des langues nationales. Par l’entremise de Projets/
sation au Cameroun aura pour effet administrations exercent une tutelle La loi consacre deux types de Programmes d’appui à la décen-
majeur de redistribuer les rôles et de dite spécialisée : le Ministère de CTD : la Commune et la Région. Les bailleurs de fonds tralisation tels que le PACDDU, le
permettre l’entrée en scène de l’Economie et des Finances assure un Dans le cas particulier de la Dans le cadre des partenariats PADDL-GTZ, le PNDP, le PGU, les
nouveaux acteurs. Ainsi, selon la contrôle sur les finances locales, le Commune, elle est l’acteur princi- multilatéraux et bilatéraux noués bailleurs de fonds apportent direc-
LES ACTEURS DE nature de leurs interventions dans le Ministère du Développement Urbain pal de la décentralisation, en ce par l’Etat, les CTD sont désormais tement leur expertise technique et
processus de développement, on et de l’Habitat est en charge de la qu’elle a une mission générale de des bénéficiaires directs des des ressources financières au
LA DECENTRALISATION distingue quatre groupes d’acteurs : conception et de la mise en œuvre développement local. A cet effet, financements internationaux. Il développement des CTD.
l’Etat, les Collectivités Territoriales des plans d’urbanisme, etc. l’Etat lui a transféré des compé- en résulte une plus grande visibi-
AU CAMEROUN Décentralisées, les bailleurs de fonds tences en matière d’action lité des actions de la coopération La société civile
et la société civile. En plus de sa fonction régulatrice, économique ; de gestion de l’en- internationale en faveur du déve- Elle regroupe entre autres les
l’Etat est également présent dans l’as- vironnement et des ressources loppement local. Parmi les associations, les coopératives, les
L’Etat sistance technique et financière aux naturelles ; de planification, bailleurs de fonds, acteurs tech- syndicats et les ONG qui ont
Il assure le contrôle administratif des CTD à travers entre autres, le FEICOM d’aménagement du territoire de niques et financiers de la décen- pour objectif de subvenir aux
CTD au travers de l’administration et le Centre de Formation en l’urbanisme et de l’habitat ; de la tralisation, on distingue : besoins des populations. En
centrale. Acteur de régulation de la Administration Municipale (CEFAM), santé, de la population et de l’ac- • les bailleurs de fonds nationaux : somme, la société civile désigne
décentralisation, il veille à ce que l’in- qui est chargé de la formation, du tion sociale ; de l’éducation, de FEICOM, CFC, etc. tous les groupements qui sont en
térêt supérieur de la nation soit perfectionnement et du recyclage du l’alphabétisation et de la forma- • les bailleurs de fonds bilatéraux : dehors de la sphère de l’Etat, et
préservé, et assure la tutelle générale personnel administratif des collectivi- tion professionnelle ; de la GTZ, SNV, AFD, etc. qui sont des acteurs non négli-
des CTD par le biais du Ministère de tés locales. jeunesse, des sports et des loisirs ; • les bailleurs de fonds multilaté- geables de la décentralisation.
l’Administration Territoriale et de la
PRESENTATION GENERALE DU FEICOM
Missions • de toutes ressources éventuelles Les prêts à moyen et long terme sont
Le FEICOM exécute des missions de provenant de la coopération internatio- remboursables au taux annuel de 9%.
développement en participant à la nale, ou dont la gestion lui est confiée Les crédits de fonctionnement accor-
réalisation des projets d’équipements au regard de ses missions (décret du 31 dés sous forme de prêts à court terme
collectifs. En effet, l’Etat lui a assigné : mai 2006). ne sont pas subventionnés.
• l’entraide entre les Communes par les
contributions de solidarité et les Domaines d’intervention Les financements peuvent ainsi
avances de trésorerie ; Sans être exhaustifs, ils sont les suivants : prendre la forme, soit d’un prêt, soit
• le financement des travaux d’investis- 1. infrastructures d’accès à l’eau d’une subvention ou alors d’une
sement communaux ou intercommu- potable : combinaison des deux (financements
naux ; 2. infrastructures de réseaux de voirie mixtes).
• la centralisation et la redistribution et d’électrification
des centimes additionnels communaux 3. équipements scolaires et sanitaires 1. Les prêts :
depuis 1998 ; 4. équipements commerciaux Ils sont de deux types :
• la couverture des frais relatifs à la 5. équipements administratifs, culturels • Les prêts à l’équipement à moyen et
12
formation du personnel communal et et sportifs long terme pour les projets généra- 13
du personnel d’état civil. 6. avances de trésoreries teurs ou non de revenus :
7. véhicules et engins. • Les prêts à court terme ou avances
PRESENTATION GENERALE DU FEICOM Ressources
Elles sont constituées : Financements
de trésorerie, qui sont des finance-
ments entièrement remboursables.
• des contributions des Communes à Le montant alloué à une collectivité ne
L
e Fonds Spécial d’Equipement tance financière et technique aux raison de 10% du produit de l’impôt devrait pas dépasser 10% du budget d’in- 2. Les contributions
MISSIONS, et d’Intervention collectivités locales dans le but de libératoire, du produit des patentes, vestissement prévu pour l’ensemble des de solidarité :
Intercommunale est un établis- favoriser leur développement écono- des licences et de la taxe sur le bétail ; projets communaux au cours d’un exer- Il s’agit de la part non remboursable
RESSOURCES, sement public administratif doté de mique et social. • de 50% de la taxe de stationnement ; cice. Mais de manière générale, les projets des financements à caractère social.
la personnalité juridique et de l’auto- • de 50% de la taxe de transhumance ; présentés par les collectivités locales sont
DOMAINES nomie financière. Il a été créé par la Il est administré par un Conseil • de 50% de la taxe de transit du bétail financés sur la base d’un coût d’objectif 3. Les financements mixtes :
D’INTERVENTION loi n° 74/23 du 5 décembre 1974, d’Administration et une Direction • de 20% des centimes additionnels toutes taxes comprises à hauteur de 80 % A l’exception des avances de trésorerie,
portant organisation communale et Générale et placé sous la tutelle tech- communaux ; pour les projets générateurs de revenus et tous les autres financements sont
ET FINANCEMENTS. rendu opérationnel depuis 1977. nique du Ministère chargé des • des subventions et des ristournes de 90 % pour les projets non générateurs mixtes.
Réorganisé le 11 décembre 2000 et Collectivités Territoriales Décentralisées consenties par l’Etat ; de revenus. L’apport propre de la
le 31 mai 2006 par décrets présiden- et la tutelle financière du Ministère • des emprunts ; Commune correspond alors à 10 ou 20 %
tiels, le FEICOM apporte une assis- chargé des Finances. • des dons et des legs ; du projet selon le cas.
Véhicules de liaison 10 90 0
14
15
Nombre 10 35 77 2
L
a situation des ressources Une situation peu reluisante
humaines en fin 2005 est En novembre 2005, au moment de sa
l’une des nombreuses raisons mise sous Administration Provisoire, le
FEICOM compte un effectif de 765 Il convient de relever que deux (02) des En outre, démotivé, le personnel horaires de travail en vigueur ont été
qui ont amené le Gouvernement à
personnels, répartis en 320 agents trente-cinq (35) postes de Sous- s’illustre par l’inobservance des règles réinstaurés. Parallèlement, un recense-
décider de la restructuration de l’or-
pour les services centraux et 445 pour Directeur ne sont pas prévus dans l’or- disciplinaires et des horaires de service. ment du personnel a été réalisé et les
RESSOURCES ganisme. De ce fait, l’un des points
les Agences Provinciales. ganigramme, de même que huit (08) Par ailleurs, le cadre est inapproprié et résultats pris en compte dans le cadre
importants de la feuille de route de
HUMAINES l’Administrateur Provisoire concernait
postes de Chef de Service et un (01) le matériel vétuste. de la mise en œuvre du Plan
Ce personnel est composé de cadres, poste de Chef de Service Adjoint. d’Organisation et d’Effectifs.
le volet Ressources Humaines, avec
agents de maîtrise, chauffeurs, Ainsi, malgré des effectifs importants et
comme prescription «la mise au
agents d’entretien et agents de sécu- En ce qui concerne les profils, le un niveau d’encadrement suffisant (les Ce recensement a été suivi d’un travail
travail du personnel du FEICOM par rité. La redistribution des postes de personnel est constitué de cadres tech- cadres représentent un tiers du person- d’authentification des diplômes ayant
la restauration d’un climat social responsabilité est présentée dans le niques spécialisés, d’autres cadres et nel), les performances sont restées très servi de base au recrutement ou à
serein au sein de l’entreprise» tableau ci-contre : agents recrutés sur la base de diplômes limitées. Les évaluations, les corrections l’avancement. Les résultats de cette
universitaires et scolaires, parfois d’at- et les ajustements étaient rares. opération ont entraîné une rupture de
testations de formation professionnelle. contrat avec vingt-six (26) agents de
On retrouve dans cet effectif dix-neuf La mise au travail du personnel et diverses catégories, détenteurs de faux
(19) agents publics en détachement. l’assainissement du climat social diplômes.
Dès sa prise de fonction, l’Adminis-
L’on constate de prime abord une trateur Provisoire a présenté la situation Par ailleurs, des sanctions allant de la
inadéquation entre les postes de de l’entreprise au personnel et requis suspension de salaires au licenciement,
travail occupés par certains person- sa mobilisation. Sur le plan disciplinaire ont été prises à l’encontre d’agents
nels et leur profil. et de la maîtrise des effectifs, les indisciplinés et indélicats.
BILAN DE LA RESTRUCTURATION
16
17
Une meilleure visibilité L’amélioration du cadre Communication a été réalisé par La prise en compte du volet devrait démarrer ses activités en un consultant spécialisé en dévelop-
dans le suivi des carrières de travail la Cellule Informatique. socioculturel 2007. Son but est de rassembler pement des ressources humaines a
En vue de permettre un meilleur Pour accompagner cette mobi- Des activités socioculturelles et le personnel autour des mêmes été retenu par appel d’offres inter-
épanouissement du personnel, lisation, des moyens matériels La mise en place d’un réseau sportives se sont déroulées, avec idéaux de solidarité et d’entraide. national. Le Cabinet ADRH/APAVE
d’améliorer le rendement et ont été déployés pour un Intranet a permis la fluidité des notamment la participation du a ainsi été chargé d’élaborer une
d’accroître la productivité, un travail plus efficace. Il s’agit informations entre les struc- FEICOM au championnat des Le renforcement des capaci- stratégie de renforcement des
redéploiement des effectifs a été notamment des véhicules, tures, la réduction des cloison- Corporations et l’ouverture d’une tés à travers la mise sur pied capacités du personnel, avec pour
opéré tant au siège que dans les inopportunément stationnés nements observés antérieure- cantine pour limiter les sorties du d’un plan stratégique de finalité l’amélioration de la qualité
Agences Provinciales, dans le au siège alors que le besoin sur ment et la libre expression du personnel à l’heure de la pause. formation des prestations de l’entreprise.
but d’une mise en adéquation le terrain se faisait pressant, qui personnel sur la marche de Suite aux recommandations du
entre formation et poste ont été affectés aux Agences l’entreprise (rubrique forum). La Tout au long de l’année, une groupement de cabinets 2AC/ACP
de travail. afin d’assurer, de manière effi- connexion de l’entreprise au réflexion a été menée en vue de ayant conduit la mission d’élabora-
ciente, les missions de recou- réseau Internet a également la création d’une Mutuelle qui tion du POE et avec l’appui de GTZ,
En outre, des préoccupations vrement et de suivi des projets. permis de communiquer avec
relatives à la mise à niveau du l’extérieur. Le site web quant à
personnel ont été prises en Par ailleurs, un travail d’arrimage lui, est en construction et sera
compte par des actions de de l’entreprise aux Technologies bientôt mis en service.
renforcement des capacités. de l’Information et de la
BILAN DE LA RESTRUCTURATION
18
EVOLUTION DES EFFCTIFS DU FEICOM
ENTRE 2005 ET 2006 19
E
n fin 2005, le FEICOM est Un effectif maîtrisé
mis en restructuration avec Le réajustement des effectifs, en
un effectif de 765 person- conformité avec les postes jugés
nels, pour une masse salariale nécessaires et indispensables, s’est
mensuelle brute de 285 millions traduit par une réduction d’un tiers.
de FCFA (434 milliers d’euros), soit Ceux-ci sont passés de 765 en
3.420 millions de FCFA (5.215 novembre 2005, à 507 en fin 2006.
milliers d’euros) par an.
Ceci a été possible à travers la
La matrice d’actions élaborée par mise en œuvre en deux étapes
la Commission Technique de du plan social défini par le
OBJECTIFS Réhabilitation des entreprises POE. C’est ainsi que l’orga-
publiques et parapubliques (CTR), nisme a dû se séparer d’envi-
POURSUIVIS ET structure qui a accompagné le ron trois cents personnels
RESULTATS ATTEINTS FEICOM pendant sa restructura- successivement en août et en
tion, prévoyait au plan des novembre 2006.
mesures internes, la réduction des
charges d’exploitation de l’entre- Une contribution importante à
prise. Une analyse du budget du la réduction des charges d’ex-
FEICOM sur les trois (03) exercices ploitation
(2004-2005-2006) laisse en effet L’allègement des effectifs tout en
apparaître une forte incidence des contribuant à la réduction des charges
charges d’exploitation sur la répar- d’exploitation, a amélioré la producti-
tition des ressources. L’un des prin- vité. Les résultats obtenus dans la
cipaux postes de dépenses collecte et la redistribution des
concerne le paiement des salaires. Centimes Additionnels Communaux le
démontrent(1) .
Le Plan d’Organisation et d’Effectifs
du FEICOM produit par le groupe- La masse salariale mensuelle est
ment de cabinets 2AC/ACP et validé passée en dessous de 170 millions
par le Comité Interministériel de FCFA (259 milliers d’euros).
suivi des entreprises publiques en
restructuration le 17 juillet 2006, Les graphiques ci-contre illustrent
prévoyait la mise en place d’une l’évolution comparative des effectifs
nouvelle organisation du travail et de la masse salariale du FEICOM
plus légère. pour les exercices 2005 et 2006.
S
ur le plan de l’organisation, des Projets d’Infrastructures et
le rapport d’audit du groupe- d’Urbanisme et Direction des Fort de ce qui précède, un Plan En ce qui concerne les Cette rationalisation de l’organi-
ment de cabinets 2AC/ACP a Concours Financiers avec les contra- d’Organisation et des Effectifs missions statutaires En ce qui concerne la cohé- sation a eu pour effet immédiat
mis en exergue, des dysfonctionne- dictions suivantes : (POE) a été mis sur pied, fondé sur • Le recouvrement des recettes : rence et la flexibilité dans de permettre au FEICOM de
ments découlant de : - informations non partagées sur la plusieurs exigences : la création de la Direction du la gestion retrouver rapidement son équi-
•La prolifération d’unités rattachées situation physico-financière des • la prise en compte des recom- Recouvrement visant à amélio- Celles-ci sont matérialisées par: libre financier et son efficacité
à la Direction Générale sans que projets ; mandations de l’audit, visant à plus rer, suivre et faire évoluer la fonction • la création de la Direction dans la centralisation et la redistri-
celle-ci ne puisse les contrôler : - maîtrise d’ouvrage des projets en d’efficience et de transparence de collecte au travers d’une coordi- Administrative et Financière bution des Centimes Additionnels
Inspections Générales ; Cellules et lieu et place des municipalités ; dans la gestion ; nation et d’un pilotage cohérents regroupant la Direction des Communaux, d’une part, et le
Services. - mise en œuvre des projets sans des Agences Provinciales et, consé- Ressources Humaines et celle des financement de projets de déve-
• La multiplication des Directions planification concertée, etc. Ainsi, le nouvel organi- quemment, la fonction de redistri- Finances et du Matériel ; loppement local, d’autre part.
fonctionnelles : Direction des • La faiblesse du suivi du recouvre- gramme adopté en 2006 est bution des Centimes Additionnels • la création dans les Agences
Ressources humaines, Division des ment confié à une Brigade légère la traduction schématique de Communaux. Provinciales, de structures relayant
Affaires Juridiques et du Contentieux, relevant de la Direction Générale : cette volonté manifeste de • Le financement du développe- les Directions Opérationnelles du
Division de la Coopération, de ce qui explique la «montée en puis- refonte des structures exis- ment local : le regroupement de siège : Service du Recouvrement,
la Communication et de la sance» de l’Agence Comptable. tantes, pour une performance
Documentation, Direction des • L’inadéquation entre les maximale.
Finances et du Matériel. exigences de travail et les effectifs
• La séparation totale de trois entités tant au siège que dans les Agences Le credo en cours est celui de
opérant pourtant dans la même fonc- Provinciales. la qualité du service, de l’effi-
tion (ingénierie des projets et déve- • L’inflation des postes de respon- cacité dans les actions menées
loppement communal) : Direction sabilité résultant autant de l’empile- et de la méthodologie de
des Projets d’Architecture, Direction ment des structures que du niveau travail.
ORGANIGRAMME BILAN DE LA RESTRUCTURATION
CELLULE DE LA PROSPECTIVE
ET DE LA STRATEGIE
CELLULE DU CONTROLE
DIRECTION DES ETUDES, DE LA DE GESTION
PLANIFICATION, DU CONTROLE DE
GESTION ET DE L’INFORMATIQUE
CELLULE INFORMATIQUE
DIRECTION
DIRECTION
DIRECTION DE LA COOPERATION,
DES CONCOURS DIRECTION
ADMINISTRATIVE DU PARTENARIAT,
FINANCIERS ET DU DEVE- DU RECOUVREMENT
ET FINANCIERE DE LA COMMUNICATION
LOPPEMENT LOCAL
ET DES ARCHIVES
SERVICE DES SERVICE DU MATERIEL SERVICE DE L’ASSIA- SERVICE DES SERVICE DU SUIVI DES SERVICE DU SERVICE DU RECOU-
SERVICE DU
AFFAIRES SOCIALES ET DES MOYENS TANCE CONSEIL ET DE CONVENTIONS DE STRATEGIES ET DE LA RECOUVREMENT VREMENT RESEAU
RECOUVREMENT
ET SANITAIRES GENERAUX LA PROGRAMMATION FINANCEMENT FORMATION ZONE 3 DOUANES
SERVICE DU
RECOUVREMENT
ZONE 4
BILAN DE LA RESTRUCTURATION
24
25
D
ans le cadre de la restruc- du cycle de projets ; ce fait, une visibilité dans la manager de mieux appréhender structuration d’une base de
turation conduite à partir • l’élaboration du schéma directeur programmation des actions. C’est les problèmes locaux et d’envisager données centrale. C’est cette
de novembre 2005, l’infor- informatique ; pourquoi, pour mieux se pronon- des solutions idoines, en vue d’ac- base de données qui devrait
matisation de la gestion de l’orga- • la formation du personnel ; cer sur l’opportunité et la faisabi- croître la qualité des interventions alimenter le SIG.
nisme est apparue comme une • l’acquisition d’un matériel adéquat ; lité des projets soumis par les du FEICOM.
priorité. Cette option s’est traduite • l’acquisition et l’installation d’applica- Communes et apprécier le Seize cadres du FEICOM ont été
ENJEUX par la mise en chantier d’un véri- tions informatiques dédiées ; volume et la qualité du recouvre- L’intérêt du SIG réside plus récemment formés au concept
table système d’informations d’en- • l’amélioration de l’Intranet et de de SIG et à l’utilisation d’un logi-
ET DEFIS treprise qui comprend : l’Internet ;
ment des ressources, le SIG appa- particulièrement dans son
ciel de cartographie profession-
raît comme un outil indispensable insertion dans le projet global
• l’élaboration de manuels de procé- • La mise en place et la gestion d’un à la prise de décision. d’informatisation de l’entre- nel ; «l’Observatoire SIG Gilbert
dures internes ; système d’informations géographique. prise. La gestion intégrée BIWOLE(1)» est à ce jour opéra-
• l’élaboration du manuel de gestion Il a en effet, la particularité de traiter nécessite la mise en place de tionnel.
les données spécifiques rattachées procédures internes, d’un
(1) Gilbert BIWOLE : Premier Directeur Administratif du FEICOM (mars 1977- septembre 2000)
BILAN DE LA RESTRUCTURATION
• Destinations pas toujours appropriées des interven- • Recentrage des missions du FEICOM vers son objet. Unique béné-
tions du FEICOM ficiaire des prestations : les Communes.
ASPECTS OPERATIONNELS
PROBLEMES SOULEVES ACTIONS ENTREPRISES
• Maîtrise d’ouvrage en lieu et place des Communes • Désengagement du FEICOM de la maîtrise d’ouvrage des projets
(passation des marchés communaux) communaux
MISE EN OEUVRE DE LA MATRICE D’ACTIONS • Etats financiers non lisibles • Mise en œuvre d’un schéma directeur informatique et d’une
comptabilité à partie double
28
29
A
vec une population urbaine C’est dans la même optique que le
estimée à 50% du total et Document de Stratégie de Réduction Communes (paiement des arrié- (hôtels de ville) ; engager 2/3 de ses ressources
croissant de 6 à 7% environ de la Pauvreté (DSRP) insiste sur la rés de salaire, réhabilitation et • construction d’équipements de pour appuyer les investisse-
par an, on observe au Cameroun, “responsabilisation des municipalités entretien du matériel roulant, production (menuiseries commu- ments et le fonctionnement
une insuffisance de l’offre des dans la gestion des affaires locales”. arriérés de paiement de diverses nales) ; des Communes.
services de base. Les spécialistes esti- factures (SNEC, AES-SONEL, • routes et ponts ;
ment à près de 70%, la population En apportant un double CAMTEL, ...) ; • éducation (construction d’écoles, Cet engagement est claire-
des zones urbanisées qui en est concours financier et technique • appui à la coopération entre les de bibliothèques et fourniture de ment illustré dans le tableau
Investissements communaux pour l’exercice 2006 Le tableau ci-devant permet de projets communaux tel que prescrit personnel technique municipal et des
relever un taux de réalisation budgé- par le Gouvernement lors de la commissions communales des
Rubriques taire relativement bas de 29,6%. restructuration, a eu pour corollaire le marchés.
Prévisions Réalisations Taux de
réalisation Cette sous-consommation du budget transfert de cette compétence aux
En millions de En milliers En millions de En milliers % d’investissement est consécutive au collectivités locales ne disposant pas Les fonds destinés au financement du
FCFA d’euros FCFA d’euros transfert de la maîtrise d’ouvrage aux encore de personnel qualifié pour développement local ont été consa-
Communes entraînant un allonge- l’assurer. Face à cette situation, le crés prioritairement à l’amélioration
ment de la durée du cycle de projet. FEICOM, avec ses partenaires (PNDP, de l’offre des services de base et à la
Contribution de solidarité 6 618,51 10 105 576,56 880 8,71 Projet URBACAM) et l’ARMP, ont mis relance des chantiers abandonnés.
En effet, le désengagement du sur pied, un vaste programme de
30
INVESTISSEMENTS FINANCIERS
FEICOM de la maîtrise d’ouvrage des renforcement des capacités du 31
Avance de trésorerie aux Communes 2 175 3 321 937,81 1 432 43,12
Petit équipement aux Communes 466,67 712 0 0 0
Apports en ressources définitives 1 023,03 1 562 46,34 71 4,53
Prêts -projets Architecture 1 216,18 1 857 293,77 448 24,15
Prêts -projets Equipement (matériel roulant) 400 611 0 0 0
Prêts-projets Infrastructure (électrification, routes) 429 655 247,34 378 57,65
Prêts-projets Urbanisme et Hydraulique 147 224 33,22 51 22,60
INVESTISSEMENTS DIVERS
Interventions d'urgence 400,67 612 0 0 0
Appui à la coopération décentralisée 766,67 1 170 756,67 1 155 98,70
Participation au fonctionnement du CEFAM 250 382 250 382 100
Provisions pour apurement de la dette (communale) 1 423,27 2 173 1 392,29 2 126 97,82
TOTAL INVESTISSEMENTS COMMUNAUX 15 316 23 384 4 534 6 923 29,60
Approvisionnement en eau potable durable à un approvisionnement en eau de Routes et infrastructures financement signées entre le FEICOM et les
Le taux de raccordement à un point d’approvi- boisson salubre. de franchissement Communes et 12% des sommes engagées
sionnement en eau potable (AEP) est faible et L’amélioration de la circulation des personnes (figure ci-après).
l’on évalue en moyenne à 30% la proportion Afin de contribuer à l’atteinte de cet et des biens, facteur d’intégration nationale et
des populations démunies qui n’ont accès à objectif national et mondial, le FEICOM de développement a été une préoccupation
aucune source d’eau potable. a, au cours de l’année, mis une majeure pour l’entreprise au cours de l’année.
emphase particulière sur les projets En effet, la qualité des infrastructures routières
L’AEP constitue une des priorités des OMD d’AEP (figure ci-après) qui représentent se dégrade au fur et à mesure que l’on
également traduite dans le DSRP par la volonté près de 23% des conventions signées s’éloigne des axes principaux. C’est pourquoi,
de réduire de moitié, d’ici 2015, la proportion et 31% des sommes engagées. ce secteur représente 6% des conventions de
des ménages n’ayant pas accès de façon
32
REPARTITION DES PROJETS D’APPROVISIONNEMENT REPARTITION DES PROJETS DE ROUTES ET PONTS
33
EN EAU POTABLE FINANCES EN 2006 FINANCES EN 2006
FINANCEMENT DU DEVELOPPEMENT LOCAL
Electrification lues aux Communes par les lois • les véhicules et engins (acquisi- La contribution aux projets de contribuer à l’amélioration Ainsi, vingt huit (28) des
Le rôle de l’énergie électrique de décentralisation de 2004, tion, réhabilitation et entretien) ; financés par le PNDP durable des conditions de vie des conventions qui ont été signées
dans l’amélioration du cadre de doivent être portés par des insti- • les équipements éducatifs (four- populations. Dans ce cadre, le avec le PNDP pour un montant
vie, le développement agricole et tutions fortes et crédibles. C’est niture de mobilier scolaire). Un partenariat a été établi avec le FEICOM s’est engagé à supporter la total de 264,75 millions de
industriel n’est plus à démontrer. dans cette optique que le Programme National de Dévelop- contrepartie communale du finance- FCFA (404 milliers d’euros),
La volonté politique en faveur du FEICOM met un accent particulier Les financements accordés pement Participatif (PNDP) mis en ment des projets, exigée par les s’inscrivent dans ce partenariat
développement de ce secteur, a sur le renforcement desdites insti- aux Communes au titre des place par le Gouvernement avec procédures internes du PNDP. Cette (tableau ci-dessous).
été clairement manifestée depuis tutions, notamment en leur avances de trésorerie s’élè- l’aide de la communauté des contrepartie peut atteindre 15% du
l’année 2005 à travers l’élabora- octroyant des avances de trésore- vent à 880,22 millions de bailleurs de fonds. Il a pour objectif coût total du projet.
tion du Plan de Développement rie pour : FCFA (1 344 milliers d’euros),
du Secteur de l’Energie (PDSE • l’appui au fonctionnement soit 17 % des sommes
2030). Le FEICOM s’y est arrimé (paiement des arriérés de salaire, octroyées (Tableau ci-après). FINANCEMENTS OCTROYES EN PARTENARIAT AVEC LE PNDP
en allouant 9% des sommes des cotisations sociales, de
engagées, pour de nouveaux diverses factures, acquisition de Projets Quotes-parts FEICOM Coûts d’objectif 34
projets d’électrification. matériel et mobilier de bureaux) ;
Nombre Montants en Montants en % Montants en Montants en 35
• l’appui à la coopération, au millions de milliers millions milliers
Les avances de trésorerie financement de la participation FCFA d’euros de FCFA d’euros
Projets relancés • 5 projets d’équipements 14 de ces projets sont achevés et Nouveaux projets financé de nouveaux projets A cet effet, l’organisme a
• 34 projets en arrêt pour des commerciaux ; 20 sont en cours de d’exécution L’insuffisance de l’offre dans le communaux. Ceci traduit claire- signé 163 conventions avec
motifs divers, ont été relancés dont : • 3 projets d’approvisionnement (tableau ci-dessous). domaine des services sociaux de ment sa volonté d’œuvrer en les Communes (tableau
• 7 projets d’électrification ; en eau potable ; base tant en milieu urbain que faveur des projets à forte impli- ci-dessous) :
•18 projets d’équipements de fonction ; • 1 projet d’assainissement urbain. rural constituant une préoccupa- cation dans la réduction de la
tion majeure, le FEICOM a pauvreté.
Assainissement urbain 71,79 110 3,93 Equipements de santé 2 185,84 284 3,60
3
Equipements éducatifs 13 487,48 744 9,43
Total 36 1828,54 2792 100 Espaces culturels 2 424 5,38
278,01
Partenariat PNDP 28 264,75 404 5,12
Routes et ponts 10 601,40 918 11,64
Véhicules et engins 2 17,96 27 0,35
REPARTITION PAR TYPE DE PROJETS
Total 163 5 167,54 7 887 100
APPUI A LA FORMATION DU PERSONNEL...
38
39
L
a couverture des frais rela- • l’organisation de sessions de
tifs à la formation du formation en faveur des acteurs de la Commission financière au 1998 à Abidjan (Côte d’Ivoire), le Par ailleurs, en vue de faire telles qu’Africités et Sister Cities,
personnel communal et de la décentralisation. cours de la 58ème session consa- FEICOM encourage la participa- partager l’expérience camerou- contribue au renforcement de
du personnel d’état-civil est l’une crée à l’arrêté des comptes. Aussi, tion des Magistrats Municipaux à naise et en relation avec le leurs capacités et à la prise de
des quatre missions du FEICOM. Paiement des cotisations et cet organe a t-il adressé une lettre toutes les grandes manifestations thème central du sommet conscience des défis de la décen-
En effet, la loi de 1974 qui réforme mise sur pied d’un groupe de félicitations au Directeur organisées par le mouvement «Construire des coalitions tralisation.
l’organisation communale, crée de travail sur la formation Général. municipal international. En locales pour la réalisation effec-
concomitamment le Centre de Avant la restructuration du 2006, cette action a essentielle- tive des Objectifs du Millénaire Session de formation des
Formation en Administration FEICOM, le Conseil de Direction En sa qualité de principal pour- ment consisté en la préparation pour le Développement (OMD) acteurs de la décentralisa-
Municipale (CEFAM) et le FEICOM. du CEFAM avait plusieurs fois voyeur de fonds de cette struc- de la participation des Maires aux au sein des collectivités locales tion
Par cet acte, les pouvoirs publics déploré le non respect des délais ture, le FEICOM a proposé la sommets Sister Cities et Africités africaines», le FEICOM a orga- Un atelier sur le thème «la coopéra-
avaient à l’esprit de renforcer les de versement des contributions mise sur pied d’un groupe de tenus respectivement à nisé le 20 septembre 2006 à tion comme outil de développement
capacités de gestion des magis- par le Fonds et rappelé les prin- travail avec le CEFAM sous la Washington DC (Etats-Unis) et à Nairobi, une session spéciale local» a été organisé en octobre 2006
trats municipaux appelés à béné- cipes d’automaticité, de régula- houlette de la tutelle technique, Nairobi (Kenya). intitulée «Intercommunalité à Yaoundé (Cameroun). Il a permis de
ficier des concours financiers du rité et de périodicité qui doivent pour réfléchir sur l’organisation comme levier pour atteindre sensibiliser et d’informer les respon-
Fonds. En 2006, l’action de l’en- régir cette activité. Au cours de de sessions de formation au Concrètement, et de concert les OMD : Atouts et limites». sables régionaux des CVUC, les Chefs
treprise en rapport avec cette l’exercice 2006, l’organisme s’est Cameroun en faveur des avec la tutelle technique et les de Services Provinciaux des
mission a porté sur trois princi- engagé à éponger ses arriérés de Magistrats Municipaux au lieu CVUC, le FEICOM a apporté un Modérée par Monsieur ALIOUNE Communes et les responsables tech-
paux axes : cotisation ainsi que ceux des des séminaires très coûteux, appui financier à soixante (60) BADIANE, Directeur Régional niques locaux du FEICOM, sur les
• le versement régulier de ses Communes. organisés à l’étranger. Cette Magistrats Municipaux par le pour l’Afrique et les Pays Arabes à opportunités offertes par la coopéra-
contributions et de celles des démarche participe de la volonté biais d’une avance de trésore- ONU-HABITAT, cette session a tion intercommunale et décentralisée,
Communes au CEFAM et l’initia- Siégeant lors de sa 57ème de favoriser le renforcement des rie de 3 millions de FCFA permis aux Maires camerounais ainsi que sur les procédures d’accès
tive de la mise sur pied d’un session le 15 mai 2006, le Conseil capacités de gestion des élus (4,6 milliers d’euros) par d’échanger avec leurs homo- aux financements des bailleurs de
groupe de travail conjoint sur les de Direction du CEFAM a en effet locaux d’une part, et celle de Commune, soit un total de logues d’autres pays sur les atouts fonds.
programmes de formation ; constaté l’embellie de la trésore- mobiliser des ressources finan-
• le financement de la participa- rie de l’institution grâce aux cières additionnelles pour le
tion des Magistrats Municipaux reversements réguliers des contri- CEFAM d'autre part.
aux forums internationaux (Sister butions attendues du FEICOM.
Cities et Africités) ; Ce constat a été confirmé le 4
UNE ANNEE D’OUVERTURE
La participation à divers Objectifs du Millénaire pour le En outre, les premiers jalons d’un
forums internationaux Développement (OMD) au sein programme de renforcement des
Les Forums internationaux sont des collectivités locales africaines». capacités des collectivités à la
l’occasion pour le FEICOM de Afin de permettre aux collectivités gestion des équipements financés
partager son expérience, de locales camerounaises de tirer le ont été posés avec ONU-HABITAT.
renforcer ses capacités, d’explorer meilleur parti de cette rencontre
de nouveaux domaines d’inter- interafricaine des municipalités, le Autres contacts et
vention et de rester en phase avec FEICOM a assuré le financement rencontres
la réflexion menée au niveau des et la coordination technique de la Fort des nouvelles attributions
grandes instances internationales. participation de la délégation que le décret du 31 mai 2006 lui
Aussi, au cours de cette année, camerounaise conduite par le confère en matière de mobilisa-
l’entreprise aura été présente: Ministre d’Etat, Ministre de tion des ressources issues de la 40
• au Forum Mondial de l’Eau à l’Administration Territoriale et de la coopération et dans l’objectif
Mexico (Mexique) ; 41
Décentralisation (MINATD). Cette d’une collaboration à terme, le
• au Forum du développement délégation était composée : FEICOM a reçu plusieurs déléga-
urbain à Vancouver (Canada) ; • des Ministères (MINREX, MINEE, tions parmi lesquelles :
• au Sommet Sister Cities, à MINTP) ; • DEXIA Crédit Local de France ;
Washington D.C. (Etats-Unis) ; • des programmes de développe- • l’AfD ;
• à EMA INVEST à Genève ment local, PADDL/GTZ, PNDP; • l’Ambassadeur de l’Etat d’Israël ;
(Suisse) ; • de la SNV ; • le Président Mondial de SACO,
• à l’Assemblée Générale de • des CVUC. ONG canadienne d’appui au
UNE ANNEE D’OUVERTURE l’Organisation Internationale de la
Protection Civile à Genève (Suisse) ; Cette rencontre a été l’occasion
développement ;
• DEFEX, organisme espagnol de
• au Salon sur les nouvelles tech- pour les collectivités et l’organisme financement extérieur ;
CTD peuvent également bénéficier nologies de développement à
D
ans l’optique de diversifier Développement Urbain (PACDDU), de nouer des contacts avec • la KfW, organisme allemand de
les sources de financement a été mis en place par le de financements supplémentaires, Budapest (Hongrie) ; d’autres acteurs du secteur munici- coopération financière qui a
des projets et d’accroître Gouvernement camerounais dans pouvant aller au delà des plafonds • au Forum Mondial des pal dont le PDM et ONU-HABITAT. réalisé une mission d’évaluation
les opportunités de développe- le cadre de la coopération avec fixés par les procédures internes Ingénieurs à Yaoundé (Cameroun); du FEICOM à mi-parcours de la
ment des Communes, des partena- l’Union Européenne. Il intervient dudit programme. • au Sommet Africités à Nairobi Ainsi, une séance de travail enri- restructuration ;
riats ont été noués entre le FEICOM dans le renforcement institutionnel (Kenya). chissante avec les responsables • la Banque Mondiale.
et d’autres acteurs de la décentrali- et le financement des infrastruc- Dans ce cadre, le FEICOM a égale- du PDM a permis de se pencher
sation (PNDP, PADDL/GTZ, DED, tures dans cinq villes secondaires ment participé à la formation des Le Sommet Africités 2006 sur des opportunités de collabora- L’Administrateur Provisoire a par
CAMWATER, SNV, PACDDU, KfW, (Bafoussam, Bamenda, Foumban, élus locaux et du personnel Ce sommet avait pour thème tion visant à mettre en œuvre des ailleurs rendu une visite à
CVUC, etc.). Maroua, Ngaoundéré). Dans ce communal sur la passation des «Construire des coalitions locales programmes d’amélioration des l’Ambassadeur du Japon en vue
cadre, le FEICOM s’est engagé à marchés publics organisé avec pour la réalisation effective des ressources des collectivités. d’explorer des axes de collaboration.
La Facilité Européenne apporter la contrepartie des finan- l’appui de l’Agence de Régulation
pour l’Eau cements des projets retenus par le des Marchés Publics (ARMP). Le
Une proposition a été présentée programme qui se chiffre à 1000 renforcement des capacités en
afin d’expérimenter de nouvelles millions de F CFA environ (1527 matière de maîtrise d’ouvrage
solutions de gestion de l’eau par milliers d’euros). communale s’avère en effet une
les municipalités. Douze villes sont nécessité dans le contexte actuel
concernées par ce projet qui pour- Convention avec le PNDP de transfert de compétences
rait contribuer à terme à la mise Le 26 avril 2006, une convention nouvelles aux Communes.
en place d’un cadre réglementaire de collaboration a été signée avec
adéquat ; cette responsabilité étant le Programme National de Convention PADDL/GTZ
désormais transférée aux Développement Participatif (PNDP). Le Programme d’Appui à la
Communes. Le dossier a été Décentralisation et au
préparé en collaboration étroite C’est un programme du Développement Local (PADDL) de
avec la GTZ, organisme de coopé- Gouvernement camerounais, la Coopération Allemande, a signé
ration technique allemand ; le mené en collaboration avec les avec le FEICOM le 25 août 2006
DED, service de développement bailleurs de fonds, dans l’optique une convention portant sur l’éla-
allemand; la CAMWATER, société du renforcement des capacités des boration d’une stratégie de renfor-
de patrimoine des services d’ap- communautés à la base et des cement des capacités de son
provisionnement en eau ; la SNV, Communes. Par cette convention, personnel. Les objectifs poursuivis
organisme néerlandais de coopé- le FEICOM permet aux Communes par cette étude sont entre autres,
ration au développement. d’accéder aux financements de ce l’amélioration de la qualité des
programme en apportant la contre- prestations de l’entreprise.
Convention avec le PACDDU partie exigée pour les projets sous
Le Programme d’Appui aux la forme d’avances de trésorerie.
Le Président kenyan, S.E. MWAI KIBAKI, signant le livre d’or du stand du Cameroun lors du Sommet AFRICITES 2006
Capacités Décentralisées de Grâce à l’appui du FEICOM, les
FAITS MARQUANTS DE L’ANNEE
44
45
La gestion budgétaire de l’entreprise au cours de l’exercice est résumée dans le tableau ci-après :
Rubriques Communes FEICOM Total en Communes FEICOM Total en milliers
millions de
FCFA d'euros
L
es principaux états A la clôture de l’exercice, ces mise en place d’un système
financiers produits par deux comptes qui prennent comptable intégré et informa-
Résultat 646 5 238 5 884 985 7 985 8 970
l’entreprise sont : leur source dans l’ordonnance tisé au FEICOM. A la fin des
• le compte administratif qui n°62/OF/4 du 7 février 1962, travaux du consultant, la comp-
traduit la gestion de l’ordon- portant régime financier du tabilité générale de type privé
nateur à travers l’ensemble Cameroun, ont été approuvés OHADA débouchera sur la
des recettes collectées et des par le Conseil d’Administration production des états financiers Les ressources mobilisées communaux et le fonctionnement de qui est de consacrer 2/3 pour les inves-
dépenses engagées au cours et transmis à la Chambre des selon les standards internationa- Elles se présentent de la manière l’entreprise. tissements au profit des Communes et
d’un exercice ; Comptes de la Cour Suprême lement reconnus (bilan, compte suivante : 1/3 des ressources pour son fonctionne-
• le compte de gestion qui pour jugement. de résultat, tableau financier • Communes, 26 848 millions de FCFA Redistribution des CAC ment, soit respectivement 15 316
retrace les opérations effec- des ressources et des emplois). (40 929 milliers d’euros) sur des prévi- Elle se fait de manière trimestrielle sur la millions de FCFA (23 349 milliers d’euros)
tuées par l’Agent Comptable Dans le cadre de la modernisa- sions de 25 000 millions de FCFA (38 base d’un arrêté du Ministre chargé des et 7 684 millions de FCFA (11,7 milliers
(comptable public placé tion de sa gestion avec pour Ces états financiers devront 112 milliers d’euros), soit un taux de collectivités, suivant le montant centra- d’euros).
auprès de l’entreprise) et principal corollaire la production être certifiés par un cabinet réalisation de 107,5% ; lisé par le FEICOM. Le montant global
donne en outre la situation des états financiers lisibles et d’expertise comptable, dès • FEICOM, 16 346 millions de FCFA (25 redistribué au cours des quatre (04) Ce budget a été réalisé à hauteur de
de la trésorerie. fiables, le MINEFI a financé la 2007. 056 milliers d’euros) sur des prévisions trimestres de l’année est de 26 202 48,29%. Relativement à ce taux, les inves-
de 23 000 millions de FCFA (35 063 millions de FCFA (39 944 milliers tissements communaux(1) représentent
milliers d’euros), soit un taux de réalisa- d’euros). environ 41% et les dépenses de fonction-
tion d’environ 71 %. nement(2) 59%, (voir figure ci-après).
Investissements communaux
Les dépenses effectuées et dépenses de fonctionnement
Elles ont porté sur la redistribution des L’élaboration du budget de l’entreprise a
CAC aux Communes, les investissements obéi à la prescription gouvernementale
Résultat budgétaire La trésorerie les ressources nettes disponibles des Les ressources des Communes ont quintuplé entre 2005 et 2006 tandis que celles
En mettant en rapport les recettes et les De ce point de vue, l’exercice a été satis- Communes à 11 805 millions de FCFA du FEICOM ont augmenté de 5% (voir figures ci-après).
dépenses effectuées, l’exercice 2006 a faisant; la situation globale de la trésore- (17 997 milliers d’euros) et celles du
généré des ressources nettes de 646 rie étant passée de 3 740 millions de FEICOM à 1 531 millions de FCFA (2 334
millions de FCFA (985 milliers d’euros) FCFA (5 701 milliers d’euros) au milliers d’euros). TRESORERIE DES COMMUNES EN MILLIONS DE FCFA
pour les Communes et 5 238 millions de 31 décembre 2005, à 13 337 millions de La répartition de cette trésorerie en
FCFA (7 985 milliers d’euros) pour le FCFA (20 332 milliers d’euros) au millions de FCFA, entre les Communes et
FEICOM. 31 décembre 2006. Cette trésorerie, en le FEICOM est donnée dans les tableau
application de la règle 1/3 – 2/3, porte et figure ci-après :
46
47
L
e recouvrement des décret n° 2006/182 du 31 mai
recettes est fait sur la base 2006, portant identification des personnel des régies financières
des dispositions légales. Il ressources affectées au FEICOM ; de l’Etat et assurant la veille régle-
s’agit de veiller à l’application de • du décret n°98/263/PM du mentaire. On dénombre ainsi :
l’ensemble des textes régissant la 12 août 1998, portant détermi- • les réseaux de recouvrement
collecte des recettes en faveur nation des modalités de réparti- Trésor et Douane ;
des Communes et du FEICOM. tion du produit des centimes • le réseau des correspondants
Ce qui se traduit par l’organisa- additionnels communaux ; dans les postes comptables de
tion de différents réseaux de •de l’arrêté conjoint n°00349/ moindre importance ;
recouvrement. Les recettes effecti- MINAT/MINEFI du 22 octobre • le paiement direct par virement Par réseau de recouvrement, la Régies financières de l’Etat, les stra- ajoutée (TVA), l’impôt sur les sociétés
vement collectées peuvent être 2001, portant détermination des bancaire pour les entreprises rele- Division des Grandes Entreprises tégies d’optimisation des recettes (IS), l’impôt sur le revenu des
appréciées au niveau des CAC modalités d’assiette, de recouvre- vant de la Division des Grandes (DGE) de la Direction Générale des mises en place par l’Administration personnes physiques (IRPP) et la taxe
des Communes et des ressources ment et de reversement des Entreprises de la Direction Impôts a produit l’essentiel des CAC Provisoire, puis la Direction Générale sur les jeux.
ordinaires de l’entreprise. impôts et taxes destinés aux Générale des Impôts ; centralisés (52%), suivie de la sont avec le Comité National des
Communes et au FEICOM. • le réseau de recouvrement Direction Générale des Douanes Impôts Locaux(1), les principaux cata- Le graphique de la page suivante
Dispositions légales direct par les agents du FEICOM (31%), de la Direction Générale du lyseurs du relèvement des recettes montre les recettes effectivement
Les dispositions sur lesquelles l’en- Pour y parvenir, des réseaux ont dans les centres des impôts, les Trésor (10%) et du FEICOM (7%). en 2006. collectées en faveur des Communes
treprise s’appuie pour recouvrer été constitués. recettes municipales et les postes Le graphique ci-dessus illustre cette au cours de l’exercice 2006 et
les recettes sont réglementaires. de douane, après émission par répartition. Les recettes collectées permet de faire des comparaisons
Il s’agit entre autres : Les réseaux les services d’assiette de l’Etat et en faveur des Communes avec les données de l’exercice 2005.
• du décret n°2000/365 du 31 C’est l’organisation du recouvre- des Communes. Les différentes rencontres dans le Elles constituent environ 70% des
décembre 2000 portant réorgani- ment des recettes, animée par les but d’améliorer et renforcer le cadre centimes additionnels communaux
sation du FEICOM, modifié par le agents FEICOM travaillant en de travail entre le FEICOM et les prélevés sur la taxe sur la valeur
(1) Cadre de concertation tutelle technique, tutelle financière, Communes et FEICOM pour le recou-
vrement des impôts locaux créé par la Décision conjointe N°0148/MINAT/MINEFI du 13 mars 1996.
RECOUVREMENT DES RECETTES
RECOUVREMENT COMPARE DES CAC EN MILLIONS DE FCFA CAC COLLECTES DE 1998/99 A 2006 EN MILLIONS DE FCFA
50
51
98-99 99-00 00-01 01-02 Ex T-02 2003 2004 2005 2006
L’exercice 2006 se distingue par un tive de 63%. modalités de répartition du produit La redistribution des CAC depuis Communes ont atteint 26 848 taire à l’année civile, dès l’exercice 2003.
recouvrement record des CAC de Des 26 848 millions collectés, la des centimes additionnels commu- l’exercice 1998-1999(2), montre millions de FCFA (40 930 milliers Avant cette année, l’exercice budgétaire
l’ordre de 26 848 millions de quote-part centralisée au cours de la naux, modifié par le décret n° que le plus fort taux de recou- d’euros) en 2006. partait du 1er juillet au 30 juin de l’année
FCFA (40 929 milliers d’euros), période sous revue s’est élevée à 98/263/PM du 12 août 1998. Elle vrement des recettes a été réalisé suivante. L’ajustement à l’année civile a
contre 16 417 millions de FCFA 26 480 millions de FCFA sert à financer les opérations en 2006. Le graphique ci-dessus Il n’est pas superflu de préciser que les été précédé d’une période dite «exer-
(25 026 milliers d’euros) en (40 368 milliers d’euros), soit spéciales d’aménagement en faveur montre que les ressources brutes dispositions de la loi n°2002/001 du cice transitoire» (ExT) du 1er juillet au
2005. Par rapport aux prévisions 98,6% du total des recouvrements des Communes frontalières ou en collectées en faveur des 19/04/2002 arriment l’année budgé- 31 décembre 2002.
budgétaires qui étaient de 25 000 et la contribution du FEICOM à la cas de sinistre touchant particulière-
millions de FCFA (38 112 réserve de 5% a été de 368 ment une Commune. Le Ministre
milliers d’euros), il se dégage en millions de FCFA (561 milliers chargé des Collectivités Locales est Répartition par exercice des centimes additionnels redistribués aux Communes.
2006, un taux de réalisation d’envi- d’euros). La réserve de 5% a été l’ordonnateur de ce compte. Exercice 98-99 99-00 00-01 01-02 Ex T02 2003 2004 2005 2006
ron 107,5%. Comparativement à créée par le décret n°95/690/PM
l’exercice 2005, la variation est posi- du 26 décembre 1995, fixant les
CAC en millions de FCFA 1 411 9 244 13 670 13 530 10 998 22 050 23 055 16 355 26 848
Montants recouvrés par nature de recette et par exercice.
CAC en milliers d'euros 2 151 14 092 20 840 20 626 16 766 33 615 35 147 24 933 40 930
Libellé Exercice Performance en %
(2) La redistribution des CAC aux Communes par le FEICOM commence au cours de l’exercice 1998-1999
(3) CAC, impôt libératoire, patente, licence, taxe de transhumance, taxe de transit, taxe de transit du bétail
(4) Attributs des élus locaux (écharpes Maires et Adjoints au Maire, cocardes, insignes, etc.)
(5) Dont 1000 millions de FCFA (1524 milliers d’euros) destinés à la liquidation des droits du personnel résultant du plan social, 1500 millions de FCFA
(2287 milliers d’euros) au titre du paiement de la dette vis-à-vis des fournisseurs et 1000 millions de FCFA au titre de paiement d’arriérés dus par l’Etat au FEICOM.
PATRIMOINE
L
a mise en œuvre de la immobilisations.
comptabilité à partie Au 31 décembre 2006, Il est composé d’un ensemble Immeuble APN-Garoua 20 30 - - 20 30
double qui est l’un des le patrimoine immobilier d’immeubles bâtis et non bâtis
Sous-total B 20 30 - - 20 30
grands chantiers ouverts au et mobilier peut être comme l’indique le tableau ci-
cours de l’exercice 2006, approximativement contre : TOTAL GENERAL (A+B) 858 1 316 2 398 3 655 3 256 4 971
comporte entre autres volets, la évalué comme suit :
maîtrise de la gestion des Le patrimoine mobilier
Le tableau ci-après décrit la situation au 31 décembre 2006
DÉSIGNATION VALEURS D’ACQUISITION
La toute nouvelle Direction des d’atteindre un niveau de recouvre- prospection de nouvelles opportu-
Etudes, de la Planification, ment record (toutes recettes nités de financement.
du Contrôle de Gestion et de confondues) de l’ordre de
l’Informatique qui aura à 43 194 millions de FCFA Il s’agira également en 2007, pour
appuyer le Directeur Général dans (65 844 milliers d’euros). En la nouvelle Direction des
le suivi du rendement des autres 2007, le FEICOM entend amélio- Concours Financiers et du
54
unités, devra jouer un rôle central rer ces résultats par la mise en Développement Local, de 55
dans ce dispositif. C’est ainsi oeuvre de stratégies supplémen- poursuivre les interventions en
qu’elle aura à cœur de réaliser la taires avec notamment : la contri- faveur des collectivités dans le
LES PERSPECTIVES veille stratégique, de formaliser les bution de la nouvelle Direction cadre de l’amélioration des condi-
procédures, de renforcer les du Recouvrement, chargée de tions de vie et de la consolidation
contrôles internes et de dévelop- coordonner les activités de tous les du climat de confiance vis-à-vis de
L
’année 2006 a été marquée • l’implémentation de nouvelles
par une mutation profonde procédures et méthodes de travail per les outils de suivi et d’évalua- réseaux; la sécurisation des notre clientèle. La relance des
dans le mode de gestion du dans un contexte caractérisé par la tion des différentes unités de l’en- ressources par la confection de projets en arrêt sera poursuivie et
FEICOM consécutive à la restructu- réduction des effectifs ; treprise ainsi que les performances supports comptables infalsifiables ; ceux en cours seront achevés. En
ration engagée dès novembre • l’arrimage du FEICOM aux stan- de chaque employé. Des tableaux le renforcement de la collabora- 2007, la priorité déjà accordée en
2005 avec la nomination d’un dards internationaux de fonctionne- de bord de pilotage des activités tion avec les partenaires des régies 2006 aux projets de fourniture des
Administrateur Provisoire et la disso- ment des entreprises modernes ; de toutes les Directions et Agences financières de l’Etat ; la réactiva- services de base sera poursuivie,
lution des organes sociaux (le • la mobilisation efficiente des du FEICOM seront ainsi institués. tion avec l’appui des Préfets, des en raison de leur fort impact socio-
CONSOLIDER LES ACQUIS Conseil d’Administration et la ressources financières ; En effet, l’une des recommanda- Comités Départementaux des économique. Parallèlement, le
ET ARRIMER L’ENTREPRISE Direction Générale). Un vaste • le renforcement des interventions tions de l’audit de 2005, était de
disposer d’une telle structure. Ce
Impôts Locaux ; la sensibilisation
des contribuables et la poursuite
Système d’Informations Géogra-
phique sera opérationnell, en vue
mouvement de réformes a été en faveur des collectivités locales ;
A LA MODERNITE entrepris aux plans institutionnel, • l’amélioration du cadre et des travail permettra la production à des études relatives à la recherche de mieux planifier et de suivre les
opérationnel et interne, dont les conditions de travail ; terme des états financiers lisibles et de ressources additionnelles à l’ins- interventions sur l’ensemble du
résultats viennent d’être présentés • la poursuite de la restauration de fiables, consécutivement à l’implé- tar de celle sur la fiscalité locale territoire national.
dans les pages précédentes. l’image et de la crédibilité de l’or- mentation en cours d’une comp- (menée par le Gouvernement) en
ganisme. tabilité à partie double. droite ligne des orientations du Pour atteindre ces objectifs, la
C’est dans ce contexte que le 31 DSI en cours d’élaboration. nouvelle Direction Adminis-
mai 2006, le décret réorganisant le L’organigramme approuvé par le S’agissant de la mobilisation effi- trative et Financière aura en
FEICOM a été pris par le Président Conseil d’Administration lors de sa ciente des ressources financières, Par ailleurs, la nouvelle Direction charge la gestion rationnelle du
de la République. Ce texte introduit session du 28 novembre 2006, ne l’instauration en 2006 de la DPO de la Coopération et du capital humain et matériel de
de nombreuses innovations qui, sera véritablement évalué qu’à pour optimiser les performances Partenariat, de la Commu- l’entreprise.
d’une part, arriment totalement partir de 2007. Les nouvelles unités des Agences Provinciales en nication et des Archives,
l’entreprise aux dispositions de la loi créées devront participer à la matière de recouvrement a permis mettra un accent particulier sur la
n°99/016 du 22 décembre 1999 modernisation de la gestion. Un
portant statut général des EPA et accent particulier sera mis sur l’in-
des entreprises du secteur public et formatisation dans un contexte
parapublic et d’autre part, répon- caractérisé par des effectifs réduits.
dent aux attentes des pouvoirs Pour améliorer la productivité,
publics, des collectivités locales et certaines tâches jusque-là
des partenaires du Cameroun. manuelles, seront progressivement
automatisées à travers le Schéma
Consolider les acquis et asseoir Directeur Informatique. Ainsi, le
la nouvelle organisation logiciel de suivi des recouvrements
Ces acquis devront être consolidés sera pleinement opérationnel avec
dans les prochaines années afin la mise en réseau du Siège et des
que les fruits tiennent la promesse Agences Provinciales, permettant
des fleurs de la restructuration avec de disposer d’informations en
notamment : temps réel sur les recettes.
PERSPECTIVES
56
57
Mise en place référence ont déjà été élabo- les Magistrats Municipaux, les Depuis novembre 2005, des cadres Général et composé des Directeurs • de la mise en oeuvre des projets
de nouveaux outils rés en collaboration avec les populations bénéficiaires, la de concertation ont été instaurés. et de certains responsables dési- d’investissements communaux ;
En ce qui concerne l’arrimage du tutelles technique et finan- société civile, les opérateurs Au plan interne, une réunion quoti- gnés. Il sera chargé de la coordina- • de la situation financière aux plans
FEICOM aux standards internatio- cière, servira de guide pour la économiques et le personnel de dienne de direction, des réunions tion des activités du CODIR et du du recouvrement des recettes, de la
naux de fonctionnement des entre- préparation des budgets l’entreprise. hebdomadaires dans chaque struc- COMEV et tiendra ses rencontres consommation des lignes de crédit
prises modernes, en plus des aspects annuels. Il sera basé sur les ture et des sessions d’évaluation une fois par trimestre. et du partage d’informations entre
susmentionnés, de nombreux outils OMD et le DSRP et touchera Ce document comportera plusieurs trimestrielle des plans d’actions de les services concernés par la gestion
devront voir le jour en 2007 ; parmi les secteurs clés sur lesquels axes ayant trait à la mobilisation et à chaque unité préalablement 2- le Comité de Direction des ressources financières ;
ceux-ci, un Plan Stratégique du les différents partenaires au la sécurisation des ressources finan- adoptés, permettent le suivi perma- (CODIR) : • de la qualité du service fourni à la
FEICOM baptisé Document de développement et bailleurs de cières, à la fourniture des services nent des activités. Au plan externe, Présidé par le Directeur Général, il clientèle ;
Stratégie d’Intervention (DSI). fonds pourraient être mobili- sociaux de base (eau, éducation, des réunions périodiques avec le est composé des Directeurs et de • des actions de coopération et de
sés. Ce document traduira la voiries, électricité, etc.), au finan- mouvement municipal, et les Sous-Directeurs. Il est chargé du partenariat ;
Ce document permettra à l’entre- vision concertée des actions à cement et développement à long bailleurs de fonds ont été instituées. suivi des activités de toutes les • du fonctionnement des services ;
prise de disposer pour la période mener en faveur des munici- terme des Communes des zones En 2007 l’accent sera mis sur des unités et tient quotidiennement ses • du rendement du personnel et
2008-2013, d’un cadre de réfé- palités et du développement frontalières, à la formation ou au dispositifs internes : l’importance du réunions. du climat social.
rence pour les différentes actions local. Il comportera des scéna- renforcement des capacités de capital humain n’étant plus à
à entreprendre. Il circonscrira les rii de mutation ou d’évolution management local, au suivi- démontrer. Il est ainsi envisagé la 3- le Comité d’Evaluation
priorités opérationnelles, secto- du FEICOM, mettant une évaluation des projets financés et mise sur pied des comités ci-après : (COMEV) :
rielles et thématiques, dans le emphase particulière sur la à la promotion de l’économie 1- le Comité Exécutif Présidé par le Directeur Général, il est
respect des missions statutaires. spécialisation et les nouveaux locale. (COMEX) : composé des Directeurs et de Sous-
Ainsi, l’entreprise se concentrera métiers. Encore appelé Comité d’Entreprise, Directeurs. Il se réunit mensuellement
sur un ensemble de projets et il est présidé par le Directeur et a pour missions l’évaluation :
programmes afin d’améliorer les Le DSI sera élaboré de façon
résultats déjà palpables. participative associant les acteurs
étatiques ayant en partage
Ce plan stratégique prescrit certains domaines transversaux
par le Conseil d’Adminis- d’intervention avec le FEICOM, les
tration dont les termes de partenaires au développement,