WWW.FEB.

BE
>INFORFEB
La newsletter pour décideurs
[ 18 MARS 2010 – N° 11 ]

La Belgique doit se hisser à la tête du

peloton européen en R&D
En Europe, la Belgique reste un élève moyen
dans le domaine de la recherche et développe-
ment, mais à qui il arrive régulièrement de fai-
re mieux que la moyenne. Vu le potentiel que
recèlent les entreprises, universités et centres
d’innovation belges, notre pays doit toutefois
avoir l’ambition de se hisser à la tête du pelo-
ton. Booster la R&D et l’innovation constitue
une condition sine qua non pour assurer l’ave-
nir de notre économie et de notre prospérité.
En 2008, les investissements en R&D en
Belgique ont atteint 1,92% du PIB, ce qui
positionne la Belgique tout juste au-dessus de
la moyenne européenne de 1,9%. En
Allemagne et en France, ces investissements
s’élèvent respectivement à 2,63% et 2,02%,
ce qui est déjà mieux. Quant à la Suède, à la
Finlande et au Japon, leaders dans ce domai-
ne, ils investissent 3% du PIB dans la
recherche et le développement. Concernant
les demandes de brevet, nous obtenons le
même tableau. En Belgique, quelque 138
demandes par million d’habitants ont été
introduites auprès de l’Office européen des
brevets, contre 291 en Allemagne et 206 aux
Pays-Bas. Notre pays parvient ici également à
dépasser la moyenne européenne de 115
demandes, mais il faut encore faire mieux.
L’analyse des mesures fiscales existantes,
comme la dispense de versement du précomp-
te professionnel pour les chercheurs, la
déduction pour brevets, la déduction unique
pour investissement (et ses variantes) et la
prime d’innovation, constitue une base impor-
tante pour le maintien et l’extension du sec-
teur R&D en Belgique. Mais ici aussi, nous
devons tendre vers un ‘world class intrumenta-
rium’. Nos concurrents, comme la France et les
Pays-Bas, sont en effet passés du concept de
stimulation des activités à celui d’attractivité
du pays.
C’est pourquoi, comme proposé par le ministre
des Finances dans son communiqué de presse
du 26 février 2010, la FEB, en sa qualité de
principale fédération d’employeurs du pays, est
prête à entamer un dialogue constructif et à
collaborer activement à une configuration opti-
male des mesures fiscales visant à stimuler la
R&D et l’innovation dans notre pays. Deux
pistes d’amélioration doivent être privilégiées :
un renforcement de la dispense de versement
du précompte professionnel et un élargisse-
ment de la déduction pour brevets. La FEB
demande en outre la mise en place d’un
‘modus operandi’ permettant de combler le
fossé avec la France, où un crédit d’impôt de
30% pour R&D a été lancé. Par ailleurs,
d’autres mesures demeurent également indis-
pensables, comme la ratification rapide du
Protocole de Londres pour les brevets.
Dans notre pays, comme ailleurs dans l’UE,
toutes les parties prenantes s’accordent à
confirmer que la R&D est un levier essentiel
pour la croissance, la prospérité et donc la
lutte contre la pauvreté.
Nos concurrents, comme la France
et les Pays-Bas, sont passés du
concept de stimulation des activités
à celui d’attractivité du pays
La question est toutefois de savoir si, en ces
temps de choix difficiles, nous opterons
conjointement pour le renforcement de ce
levier. La FEB souhaite d’une part continuer à
travailler avec le gouvernement à un encadre-
ment plus compétitif et à une meilleure circu-
lation des informations et d’autre part investir
avec les fédérations sectorielles dans un mar-
keting performant pour la commercialisation
de nos innovations sur les nouveaux marchés
de croissance.
Un pays qui attire les activités de R&D grâce à
la politique qu’il mène en matière d’enseigne-
ment et de fiscalité, qui peut mobiliser du
capital-risque et organise bien son marketing
international ne doit pas avoir peur de l’avenir.
La Belgique doit faire un nouveau pas en
avant à tous ces niveaux, car dans ce domaine
certainement plus qu’ailleurs, le statu quo
n’est pas une option.
RUDI THOMAES, ADMINISTRATEUR DÉLÉGUÉ

A EPINGLER LE CHIFFRE DE LA SEMAINE

> >
STRATÉGIE EUROPE 2020
La Commission présente son projet Les salaires alimentent l’inflation
Même si, en 2009, l’inflation totale était en
SINGLE EURO PAYMENTS AREA > Le temps presse
DROIT COMPTABLE > Un pas de plus vers la suppression
des comptes annuels pour les micro-entreprises
0,7% Belgique inférieure à la moyenne des trois pays
voisins, l’inflation sous-jacente (à savoir sans
l’énergie et les denrées alimentaires non trans-
formées) était quant à elle plus élevée de 0,7%. Cette situation s’explique
notamment par la hausse considérable des coûts salariaux en Belgique.
HEBDOMADAIRE — BUREAU DE DÉPÔT : SINT-NIKLAAS — P409959 www.feb.be > publications > chiffres et faits
[ INFOR FEB 11 — 18 MARS 2010 ]
> SINGLE EURO PAYMENTS AREA
Le temps presse…
Le Single Euro Payments Area (SEPA) vise à
créer un marché européen unique des paie-
ments et implique le passage à l'utilisation
d'un cadre juridique et de standards européens
qui remplacent les réglementations et stan-
dards nationaux. Des instruments européens
ont été développés pour les virements et les
ACTION FEB
> La CSC reçue à la FEB au
sujet de l'égalité de
rémunération H/F
Lundi midi, Pieter Timmermans, directeur
général de la FEB, a reçu, en présence de plu-
sieurs collègues, une délégation de la CSC
conduite par Claude Rolin et Ann Vermorgen.
Arborant éponge et tablier de cuisine, ces der-
niers ont exposé leurs exigences en matière
d’égalité de rémunération entre les sexes. La
FEB souscrit à plusieurs objectifs communs,
tels que la réalisation d'un accueil des enfants
plus accessible financièrement et plus flexible,
un souci accru de la neutralité de genre au
niveau de l'enseignement et de l'orientation
Pieter Timmermans, portant le tablier que lui
ont remis les représentants de la CSC, remet à
Ann Vermorgen un cartoon illustrant l'égalité
des chances hommes/femmes.
domiciliations, et un cadre général a été défi-
ni pour les cartes de paiement. Depuis le 28
janvier 2008, il est donc possible d'effectuer
en Europe des paiements avec un virement
européen. La loi belge transposant la directive
européenne sur les services de paiement entre-
ra en vigueur le 1er avril 2010. D’ici à cette
date, les entreprises belges doivent avoir effec-
tué les adaptations nécessaires, également en
matière de domiciliation.
La migration vers le SEPA et l’entrée en
vigueur de la loi belge suscitent encore cer-
taines questions auprès des entreprises, sur-
tout en ce qui concerne les domiciliations. La
FEB se réjouit dès lors que la Banque nationale
ait eu l’initiative d’organiser, à la veille de la
prise d’effet de la loi, une séance d’information
sur le SEPA et les domiciliations qui se tien-
dra le 22 mars (de 10h00 à 12h00). Les entre-
prises confrontées à des questions sont
invitées à s’y inscrire à l’adresse cashlesspay-
ments@nbb.be. L’échéance approche en effet
à grands pas…
Frederic Teerlynck – ft@vbo-feb.be
professionnelle, et une sensibilisation de
toutes les parties prenantes. Elle s'oppose tou-
tefois à l'introduction de quotas ou à une adap-
tation du bilan social en vue d'obtenir une
meilleure vision de la structure salariale des
entreprises. Ces deux dernières options ne
constituent pas une solution adéquate au pro-
blème. En guise de souvenir, les représentants
de la CSC ont offert à chacun des membres de
la délégation de la FEB un tablier et une épon-
ge. Pieter Timmermans leur a, à son tour, remis
un cartoon, petit clin d'œil en faveur d'une
plus grande égalité hommes/femmes.
Monica De Jonghe – mjo@vbo-feb.be
> Franck Wyckmans invité à
la Commission juridique
Les membres de la Commission juridique de la
FEB ont longuement discuté de l’opportunité
d’introduire des sanctions pénales dans le droit
de la concurrence belge. Franck Wyckmans,
orateur invité, a exposé sa vision de praticien
du droit sur l’incidence possible de sanctions
pénales. Les peines de prison et les amendes
sont-elles des sanctions appropriées pour impo-
ser le respect du droit de la concurrence ?
Quels sont les rapports entre cette procédure
> DROIT COMPTABLE
Un pas de plus vers la
suppression des comptes
annuels pour les
micro-entreprises
Le Parlement européen a approuvé la proposi-
tion octroyant aux États membres la possibili-
té d’exempter les plus petites entreprises de
l’élaboration et de la publication de comptes
annuels. Cette exemption s’appliquerait à la
catégorie des micro-entreprises, à savoir celles
qui remplissent deux des critères suivants : un
bilan total de moins de 500.000 EUR, un
chiffre d’affaires net de moins de 1.000.000
EUR et une moyenne de 10 travailleurs durant
l’exercice. Cette proposition a été lancée par la
Commission européenne dans le souci de
réduire les tracasseries administratives impo-
sées aux plus petites entreprises. Celles-ci
devraient néanmoins continuer à tenir une
comptabilité de caisse et les états membres
peuvent également leur imposer des obliga-
tions additionnelles en matière de rapportage
financier. Cette proposition devra encore être
soumise au Conseil européen. >
pénale et les procédures administratives exis-
tantes ? Quelle influence a le fait que le tra-
vailleur peut être pénalisé personnellement sur
l’exercice de sa profession ? Vu les risques
sérieux pour les entreprises, la FEB demande
avec insistance de montrer la plus grande pru-
dence dans la suite de la réflexion sur
l’introduction de sanctions pénales dans le
droit belge de la concurrence.
Stefaan Verhamme – sv@vbo-feb.be
> La Commission PME reçoit
Luc Denayer
Luc Denayer, secrétaire du Conseil central de
l’économie (CCE), a été reçu par la
Commission PME le jeudi 4 mars dernier. Dans
le cadre des travaux du CCE en matière de
compétitivité et d’innovation, il a parcouru les
nombreux aspects de la compétitivité belge et
les a placés dans un contexte international.
Dans les semaines à venir, cette présentation
servira de base aux activités d’un groupe de
travail créé au sein de la Commission PME et
chargé d’examiner la compétitivité des PME
belges.
Frederic Teerlynck – ft@vbo-feb.be
 [ INFOR FEB 11 — 18 MARS 2010 ]
> STRATÉGIE EUROPE 2020

La Commission présente son projet

La Stratégie Europe 2020, qui doit succéder à la Stratégie de Lisbonne
2000-2010, vient d’être présentée par la Commission. Cette nouvelle
stratégie vise à la fois la réalisation d’une croissance intelligente (éco-
nomie fondée sur la connaissance et l’innovation), d’une croissance
durable (économie sobre en carbone et en ressources ainsi que com-
pétitive) et d’une croissance inclusive (économie à fort taux d’emploi).
La Commission propose de fixer cinq grands objectifs que les États
seront invités à convertir en objectifs nationaux, à savoir : 1) 75% de
La nouvelle stratégie
constitue une dernière
chance de positionner
l’Europe sur l’échiquier
international.
la population active devrait avoir un emploi, 2) investir 3% du PIB de
l’UE dans la R&D, 3) réaliser les objectifs '20/20/20' en matière de cli-
mat et d’énergie, 4) ramener le taux d’abandon scolaire à moins de 10%
et élever à 40% le nombre de jeunes obtenant un diplôme de
l’enseignement supérieur, 5) réduire de 20 millions le nombre de per-
sonnes menacées par la pauvreté. Pour réaliser ces objectifs, la
Commission présente 7 initiatives phares, dont une 'Union de
l’innovation', qui vise notamment la réalisation du brevet de l’UE et une
'politique industrielle pour une croissance verte'.
La FEB soutient la volonté d’instaurer une gouver-
nance économique renforcée de l’UE, qui prévoit notam-
ment une évaluation simultanée des avancées de la
Stratégie Europe 2020 et du Pacte de stabilité et de crois-
sance. Selon la FEB, la nouvelle stratégie constitue une der-
nière chance de positionner l’Europe sur l’échiquier
international. Il importe dès lors que le Conseil européen
des 25 et 26 mars prochains prête une attention particu-
lière aux instruments de surveillance des politiques natio-
nales, de manière à garantir le succès de la nouvelle
stratégie.
Arnaud Thysen – at@vbo-feb.be

www.ec.europa.eu/eu2020

> La FEB s’est toujours activement oppo-
sée à l’exemption des comptes annuels pour
les micro-entreprises. Ils constituent en effet,
en tant que moyen de gestion et de communi-
cation, un fil conducteur indispensable pour
toutes les catégories d’entreprises. Dans la pra-
tique, une telle exemption supprimerait l’accès
sur les prépensions et sur les compléments à
certaines allocations sociales. Ce report d’un
trimestre avait été annoncé dans nos éditions
de décembre 2009. Les débiteurs
d’indemnités complémentaires, notamment le
dernier employeur et les Fonds de sécurité
d’existence, devront adapter leurs versements
temps tout en œuvre pour informer ses
membres. Les éventuelles difficultés
d’application seront systématiquement réper-
toriées et feront l’objet d’une évaluation régu-
lière par le gouvernement, l’ONSS et les
partenaires sociaux.
Annick Hellebuyck – ah@vbo-feb.be

à des informations nécessaires sur l’entreprise
et serait source d’une grande incertitude au
sujet du coût de nouvelles exigences comp-
tables pour les plus petites PME. De plus, cet-
te proposition éloigne encore davantage les
États membres d’un système comptable euro-
péen harmonisé, visant à promouvoir et sim-
plifier les activités transfrontalières.
Stefaan Verhamme ¬– sv@vbo-feb.be
> SÉCURITÉ SOCIALE
Cotisations et retenues
ONSS sur prépensions
à l’ONSS, dès le mois d’avril 2010, en ce qui
concerne les retenues personnelles de sécuri-
té sociale. Ceci pourra entraîner certaines dif-
ficultés au cours du premier mois
d’application, car l’arrêté royal d’exécution ne
paraîtra au Moniteur qu’après la publication
d’une loi modificative de la loi du 27 décembre
2006. Entre-temps, l’ONSS a organisé deux
sessions d’information à l’intention spéciale
des Fonds de sécurité d’existence sectoriels.
Par contre, pour les cotisations patronales tri-
mestrielles, ces débiteurs recevront de facto 3
mois supplémentaires pour intégrer cette nou-
velle réglementation.
La FEB regrette que ce système reste
> CHANGEMENT CLIMATIQUE
Stratégie européenne
pour une action mondiale
Le 9 mars dernier, la Commission européenne
a publié une communication sur, d’une part,
l’exécution de l’accord de Copenhague et,
d’autre part, les négociations en vue de la
conclusion d’un accord mondial juridiquement
contraignant. Elle est consciente qu’en raison
des grandes divergences d’opinions, cela
n’aboutira probablement que lors de la confé-

et Canada dry
Le 1er avril 2010 marque le démarrage du nou-
veau système de calcul et de versement des
cotisations et des retenues de sécurité sociale
très complexe, en particulier certaines dispo-
sitions qui ne concernent qu’un nombre limi-
té de cas, et compte sur une publication rapide
de la réglementation et des instructions de
l’ONSS aux employeurs. La FEB met entre-
rence climatique des Nations unies, qui aura
lieu en Afrique du Sud en 2011. Elle estime
que l’accord de Copenhague doit être intégré
dans les textes de négociation de l’ONU et ne
peut faire l’objet d’une piste de négociation >
[ INFOR FEB 11 — 18 MARS 2010 ]

AGENDA 2e édition de la FEB Social Academy Dates et thèmes : LIEU: FEB, Bruxelles

Vu le succès de la première édition de la FEB > LE 25 MARS : LES NOUVEAUX INFO: Corinne Decoen
Social Academy, la FEB a lancé une deuxième FACTEURS SOCIO-ÉCONOMIQUES QUI T 02 515 08 91
édition de cette formation en concertation INFLUENCENT LE DIALOGUE SOCIAL ;
F 02 515 09 15
> LE 20 AVRIL : UNE JURISPRUDENCE
sociale. Elle se déroule d’octobre 2009 à mai cd@vbo-feb.be
INFLUENTE ;
2010. Cette nouvelle édition offrira, en sept
après-midi, un aperçu des fondements de base et de toute Deux sessions ‘bonus’ (gratuites pour les participants
l’actualité en matière de concertation sociale. qui ont souscrit aux 5 sessions de base) :

> LE 18 MAI : LE CONSEIL

D’ENTREPRISE EUROPÉEN ;
> LE 20 MAI : LA CONCERTATION SOCIA-
LE ET SON ENJEU.

Chaque séance se déroule de 14h00 à 17h00.

Plus d’infos > www.feb.be > Manifestations

> distincte. Par ailleurs, le protocole de Kyoto
reste lui aussi un pilier central du processus
de l’ONU, mais il faut d’urgence pallier ses
points faibles.
L’annonce de la réalisation, d’ici au Conseil
européen du mois de juin, d’une analyse de
l’impact et des mesures politiques pratiques
concernant la réduction des émissions de
30% est essentielle. La Commission souhai-
te par ailleurs que soit rapidement exécuté le
financement de départ rapide d’un montant
de 2,4 milliards EUR par an promis par l’UE
aux pays en voie de développement entre
2010 et 2012.
La FEB constate que la Commission
européenne souligne les aspects positifs de
l’accord de Copenhague. Il est pourtant essen-
tiel que soit conclu un véritable accord inter-
national dans lequel tous
industrialisés acceptent des objectifs de
réduction similaires et en vertu duquel les
nouveaux pays émergents s’engagent aussi à
restreindre et ensuite à réduire leurs émis-
sions. La communication de la Commission
laisse entendre qu’un tel accord ne pourrait
être conclu qu’en 2011. C’est pourquoi la
FEB demande que l’UE mette prioritairement
tout en œuvre pour investir dans le dévelop-
pement de biens et de services durables en
Europe, comme indiqué dans la stratégie
Europe 2020. Le passage unilatéral à une
> MARKETING ET PUBLICITÉ tages : rapidité, flexibilité, facilité (simplicité
et gratuité) du dépôt de plaintes par le
L’autorégulation est consommateur, respect volontaire des déci-
nécessaire sions du JEP par les annonceurs et sensibili-
sation. De plus, l’autorégulation est
Le Conseil de la publicité a organisé le 3 mars
complémentaire de la législation, qui ne règle
2010 au Parlement fédéral une session
pas tout et ne peut pas tout régler en raison
d’information sur l’autorégulation en publici-
d’éléments subjectifs, comme l’image de la
té. La publicité joue un rôle important dans
personne dans la publicité et sa justification
notre économie de marché. Elle stimule la
éthique ou de la nécessité d’un regard pro-
croissance et l’innovation, favorise la concur-
fessionnel sur les annonces tenant compte de
rence entre les marques, offre des possibilités
la spécificité de chaque média. Les instances
de choix au consommateur et crée de l’emploi.
européennes reconnaissent aussi le principe
Toutefois, pour remplir correctement son rôle
de l’autorégulation. Il est donc recommandé
important, la publicité doit respecter un cer-
au législateur de toujours s’interroger sur
tain nombre de règles de base. Elle doit sus-
l’opportunité d’intervenir par voie législative et
citer la confiance du consommateur en
de vérifier en première instance s’il n’est pas
transmettant un message honnête, c’est-à-
possible d’appliquer l’autorégulation.
dire non trompeur. Le Jury d’éthique publici-
les pays Katia Bodard – kb@vbo-feb.be (ICC Belgique)
taire (JEP) veille à l’application de ce principe
Charles Gheur – cg@vbo-feb.be
lorsqu’il est sollicité. Il assure une communi-
cation positive sur son fonctionnement et son
existence et met en exergue l’importance de > HEURE D’ÉTÉ
la formation relative aux pratiques publici-
taires et à leurs conséquences éthiques. Les Le 28 mars à 2 heures
règles de base de l’autorégulation et des codes
Lors du passage à l’heure d’été, le dimanche
d’autodiscipline sont intégrées dans la loi sur
28 mars 2010 à 2 heures du matin, il faudra
les pratiques du commerce, dans une législa-
avancer les pendules d’une heure (2 heures
tion spécifique et dans le Code consolidé sur
deviendront 3 heures), et ce en application de
les pratiques de communication par la publi-
l’AR du 19 décembre 2001 (MB du 28
cité et le marketing de la Chambre de com-
décembre 2001) exécutant la directive euro-
merce internationale (ICC).
Graphisme et production : The Mailshop – tél. 03 771 12 30 – mail@themailshop.be

réduction des émissions de 30% n’est pas, à péenne du 21 janvier 2001 en la matière. Cet
Le monde des entreprises est un ardent
ce stade, une priorité absolue. AR fixe, pour une durée indéterminée, le pas-
défenseur de l’autorégulation en marketing et
sage à l’heure d’été le dernier dimanche du
Michael Voordeckers – mv@vbo-feb.be publicité en raison de ses nombreux avan-
mois. La convention collective de travail
n° 30, conclue à ce sujet au Conseil national
FEB – Fédération des Entreprises de Belgique ASBL du Travail du 28 mars 1977 règle les pro-
rue Ravenstein 4 – 1000 Bruxelles – tél. 02 515 08 11 – fax 02 515 09 15
blèmes de rémunération de certains
RÉDACTION : Anne Michiels – tél. 02 515 09 44 – am@vbo-feb.be
Thérèse Franckx – tél. 02 515 09 50 – tf@vbo-feb.be travailleurs lors du passage à l’heure d’été.
ÉDITEUR RESPONSABLE : Olivier Joris – rue du Wolvenberg 17 – 1180 Bruxelles
PUBLICATION MANAGER: Stefan Maes – tél. 02 515 08 43 – sm@vbo-feb.be Vivienne Dumoulin – vd@vbo-feb.be
ANNEXES PUBLICITAIRES : ADeMar bvba – tél. 03 448 07 57 – nele.brauers@ademaronline.com
CHANGEMENTS D’ADRESSE : FEB – Service mailing – tél. 02 515 09 06 – fax 02 515 09 55 – mailing@vbo-feb.be www.cnt-nar.be
COPYRIGHT : Reproduction autorisée moyennant mention de la source

L’Infor est imprimé sur du papier issu de la gestion durable des forêts. La gestion durable des forêts tient compte de
l'écosystème forestier, respecte les aspects sociaux (droits des populations indigènes et des travailleurs forestiers*) et est
responsable d'un point de vue économique.