Equation Differentielle Lineaire

A NNALES SCIENTIFIQUES DE L.N.S.
DOUARD G OURSAT
Sur lquation diffrentielle linaire, qui admet pour
intgrale la srie hypergomtrique
Annales scientifiques de l.N.S. 2e srie, tome 10 (1881), p. 3-142 (supplment).
<http://www.numdam.org/item?id=ASENS_1881_2_10__S3_0>
Gauthier-Villars (ditions scientifiques et mdicales Elsevier), 1881, tous droits rservs.

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SUR
L'QUATION DIFFRENTIELLE LINAIRE

Q U ADMET POUR I N T G R A L E
LA SRIE HYPERGOMTRQUR,
PAR M. EDOUARD GOURSAT,
A N C I E N L V E DE L ' C O L E N O R M A L E S U P R I E U R E .
INTRODUCTION.
1. La srie hypergomtrique F(a, ?, y, x), considre comme fonction de son quatrime lment a?, n'est dfinie que pour les valeurs de
la variable dûn module infrieur l'unit. Pour la dfinir pour des
valeurs quelconques de ^ on doit la considrer comme une intgrale
particulire d'une quation diffrentielle linaire du second ordre; la
question revient trouver ce que devient cette intgrale quand le
chemin suivi par la variable aboutit a un point situ en dehors du
cercle de rayon i dcrit de l'origine comme centre- Par une gnralisation qui s'offre d'elle-mme, on est alors conduit se poser le
mme problme pour une intgrale quelconque de cette quation, le
chemin suivi par la variable tant simplement assujetti ne passer
par aucun des points critiques qu'elle prsente.
Cette quation clbre, tudie par Gauss( 1 ) et Kummer ( 2 ), admet,
( 1 ) GEwef campteff, t.t, p. '207.
( 2 ) Jo^nni de. Crelle, t. XV, p. 39.
S. 4
* GOURSAT.
comme l'a montr ce dernier, vingt-quatre intgrales de la forme

^(i -- . x ; ^ { c c ' , ^ , Y , ^),
1
o z est l'une des variables x, i x , --?
pourvu
oc ,
i se, '-5
se " i -5
**
qu'aucun des nombres 7, y - a -|3, |3 a ne soit un nombre entier.

Dans le mme travail, K u m m e r a donn les relations linaires coefficients constants qui existent entre trois quelconques de ces intgrales;
mais, cet mincnt gomtre s'tant plac uniquement au point de vue
des valeurs relles de la variable/les formules qu'il a obtenues prsentent quelques difficults quand on veut passer aux applications,
d'autant plus qu'il n'a pas toujours prcis suffisamment le sens de ses
intgrales.
Supposons, en effet, qu'on veuille passer d'une valeur de x relle,
positive et infrieure l'unit, une valeur de x relle, positive et suprieure l'unit; cela ne pourra se faire en attribuant la variable une
suite de valeurs toutes rel les, puisqu'on ne peut passer par le point,r===i,
qui est un point critique pour l'quation diffrentielle. Il faudra donc
attribuer x une suite de valeurs imaginaires, ce que l'on pourra faire
d'une infinit de manires, et, la valeur finale de la fonction dpendant
essentiellement de la loi de succession des valeurs de la variable, on
voit qu'il est ncessaire, pour l'objet que l'on se propose, d'introduire
la considration des valeurs imaginaires dans l'quation diffrentielle.
La thorie gnrale de cette quation, quand on n'apporte ainsi aucune ^striction aux valeurs de la variable, n'a pas t faite jusqu'ici
d'une manire complte, du moins ma connaissance* Je dois rappeler
cependant que M. Tannery ( < ) a montr qu'en appliquant les principes
poss par M. Fachs ( ) pour la thorie des quations diffrentielles
linaires on retrouvait les intgrales de K u m m e r ; dans un autre
Mmoire ( 3 ), il a dtermin les relations linaires entre les intgrales
pour un exemple numrique, dj tudi par M. "Fuchs ( / < ). Les rsultais obtenus concordent avec ceux que l'on dduit du cas gnral.
(1)
(2)
(a)
(*)
Annales scientifiques de Vc^lo Normale suprieure, ^ srie, L IV, p. n3.

Journal de Crell, t. LXVl, p. iî.
Annales scientifiques d( l) cole Normala suprieure, '^ ..srie/1. VIII, p. 169.
Journal de Crelle, t. LXX, p. o r .
SUR L'QUATION DIFFRENTIELLE LINAIRE, ETC.
S. 3
2. Dans la premire Partie de ce travail, je dveloppe d'abord une

mthode due Jacobi ( 1 ) pour retrouver les vingt-quatre intgrales de
l'quation diffrentielle quand aucun des nombres 7, 7 a - p , j3a
nêst un nombre entier; puis, par l'application du thorme de Cauchy
aux intgrales dfinies qui reprsentent les sries hypergomtriques,
ôbtiens les relations elles-mmes entre ces intgrales. Si, parmi les
nombres 7, 7 a | 3 , |3a, il se trouve un ou plusieurs nombres entiers, il y a un changement de forme analytique pour certaines intgrales; on obtient les intgrales nouvelles par un procd d'un usage
frquent en Mathmatiques, surtout dans l'tude des quations diffrentielles. Je termine en recherchant les conditions que doivent remplir
les lments a, (3, 7 pour que l'intgrale gnrale soit algbrique. Je
suis conduit une reprsentation gomtrique identique celle que
M. Schwarz ( ) avait dj trouve, en partant de principes tout diffrents.
La seconde Partie est consacre la recherche des transformations
que Fon peut faire subir la srie hypergomtrique lorsque, des trois
lments a, (3, 7, deux seulement, ou mme un seul, restent arbitraires.
Je parviens dterminer toutes les transformations d'une forme trs
gnrale, qui comprend toutes les transformations indiques par Kum"
mer ( 8 ) , et un certain nombre d'autres, que je crois nouvelles. Je
donne ensuite quelques-unes des nombreuses formules que l'on peut
en dduire.
Je suppose connus les principes relatifs la thorie des quations
diffrentielles linaires, me contentant de renvoyer au Mmoire dj
cit de M. Tannery ( 4 ) .
(1)
(2)
(s)
f4)
Journal de C relie, L LV, p.i49M, t.LXXV, p^ga. ^

ld., t.XV, p. 64 efc%7.
nnak$ scientifiques de PJcole Normale suprieure, 2e srie, t. IV, p. i3.
S. 6
^*
GOUBSAT.
PREMIRE PARTIE.
3. On sait, depuis Euler, que l'intgrale dfinie

,
y== f ydu,
^0
V ^ ^-1 ( T M)"M (i xu}-^,
si elle a un sens, vrifie l'quation diffrentielle
fi)
1
x '(i ^) ^.y^
^^ + "fy" ~ '(<;s +13 - 4 "-' )^] d^
"^ "^ ^P^'
^ 0'"
/
Pour le dmontrer, il sufft simplement de remplacer dans le premier

membre de notre quation y, y\ y " par leurs valeurs. Le rsultat est
videmment
r1 (
^v
^/v
J ^ ( , - . ^ ^ -1+ [if
y - ([ a
-l-P+l)^]^-^V
K 1 r
dx'
'
'
' ^"-'At?
du.
Or il est facile de s'assurer que la fonction sous le signe d'intgration

n'est autre qu&
..^f^-^V'l.
du- [ i x u
\
v1
- V , rsultat
L x - r ^ Jo
identiquement nul, puisque nous supposons que l'intgrale j Ndu a
Le rsultat de la substitution sera donc a
<7o
un sens*
'
D'une manire gnrale, considrons l'intgrale dfinie
^
y^ \ Vrf^
Je
S. 7
o gel h sont des quantits constantes. Si nous portons cette valeur

dey dans le premier membre de l'quation ( ) , nous trouvons comme
rsultat
r IL { i IL i ""i ^
,^^r-^v
.[^^vT.
xu
L I--xu \s\s
Pour que ce rsultat soit nul, il suffit de prendre pour g et h l'une quelconque des valeurs o, i , 30 , pourvu, bien entendu, que l'intgrale
correspondante ait un sens. Il rsulte de l que chacune des trois intgrales dfinies
/ tl
y==l
./()
/ tt4 - x -
/*
\du,
y-=
Y du,
J'r-rl
t/
/ oo
V du,
si elle a un sens, satisfait l'quation diffrentielle propose.

Considrons maintenant avec Jacobi l'intgrale dfinie
'-i
\du,
o g et sont des constantes, et remplaons, comme tout l'heure, y,

y, y par leurs valeurs dans le premier membre de l'quation (i). Aprs
quelques rductions faciles, le rsultat peut s'crire
_-, (y ...-. p -.- i ) ? ( i -)i--î-y^ -.- )Y^~I + ag-î -^)-r^(i -xg}-^-^
Si l'on prend pour s la valeur c =-= i et pour g l'une des valeurs o,

j^ 4^03 , le rsultat sera nul, pourvu que i a ait sa partie relle
positive et que le produit ^(i 0)^(1^)^ soit nul pour la li
/? , .
mite ^^^ c'est--dire pourvu que rmtgrale y ^= J| V^ ait un sens.
s
On a donc en tout six fonctions reprsentes par des intgrales dfinies qui vrifient l'quation ( i ) > On trouvera ci-aprs le Tableau de
ces six intgrales, avec les conditions que doivent remplir les quantits
a, 6, y pour que ces intgrales aient un sens (l'ingalit A >o indique simplement que la partie relle de A est positive).
S. 8
(i)
. GOimyAT.
i/r
r
r
Vdu.......
P> o
V(/M... ,
.,
(3 ^> o
a+i y>o
Vrf^. . . . . . .
y ~ [3 > o
a 4- i y > o
Vdu.......
P>.
i a ^> o
y (3 > o
\( 2' >' )}
/y
"Jo
(3)
(4)
/7'
-r
î
-r
^ 0
(5)
/y
(6)
-r
VrfM. .. . . .
y.-(3>o
i - a ^:> o
î
-r
\du. . . . . . .
i a ^> o
4. Avant d'aller plus lin, il importe, pour la suite, de bien prciser

quelle est celle des valeurs de la fonction V que l'on prend dans l'intgration et aussi d'tudier de plus prs les proprits des fonctions
reprsentes par ces intgrales dfinies.
5.! I/intgrale y =; j u^ \( i ^T--M (i oouY^du a un sens, pourvu
A
que les parties relles de ? et de y ( 3 soient positives, et en outre
pourvu que x nâit pas une valeur relle suprieure l'unit. On pren^{-
:1
dra cette intgrale suivant le chemin rectiligne o-*j (fig ); pour argunens de u et - //, on prendra o, et pour argument de xu celui
qui est nul pour u^ o.
SUR L'QUATION DIFFREINTIELLE LINAIRE, ETC.
S. 9
La fonction y ainsi dfinie est une fonction uniforme de x dans

toute l'tendue du plan, condition que le chemin suivi par la variable
ne coupe pas la ligne 4-00 . Faisons dcrire au point oc une
courbe ferme ne coupant pas celte ligne; le point xu^ correspondant
une valeur de u comprise entre o et i , dcrira une courbe ferme
homothtique la prcdente et laissant le point s l'extrieur. L'argument de o c u reprendra donc sa valeur initiale; il en sera de mme
de l'lment de l'intgrale qui correspond cette valeur de u, et par
suite de l'intgrale elle-mme.
Il rsulte de ce qui prcde que la fonction y pourra, l'intrieur
d'un cercle de rayon gal l'unit dcrit de l'origine comme centre,
tre dveloppe en srie convergente ordonne suivant les puissances
croissantes de la variable.
Le coefficient de x'^1 dans ce dveloppement sera
/^'yX
\dxrn)^)
.\.L.
I . 2. . . Ht
ou
, ,.
c est-a-dire
ocisx. + il.. . (a 4- in ) F 1
'-'L /
. 2 . . . U
o.
,/
^ o . ,
^p--^- u y-p-i du,
Jy
a(^+ ^-(^-t^-i 1 ! nr1^^!1!!'!-!!!3]

. "2. .. m
r ( y -l- m )
ou encore
Î^t^L^^t' ~ 'l^t ^r '(P-^-- 1 ) r ( p ) r ( y - p ) ^

"". 2. .". m :y (y"-i- 'J7"- "( 7 -- w -'-T)
(7)
Pour toute valeur de x de module infrieur a l'unit, on aura donc
^'v.^m^^Ft.,^,.).
L'intgrale prcdente est susceptible de trois autres formes semblables, que l'on obtient au moyen des changements de variable suivants, indiqus par Jacobi ;
u =.= Vy
</
U =r 5
x 4- vx
v
u == I VX
S.2
S. O
. COURSAT.
Par la premire substitution, ^r VJ^se change en

/o
1
/
/
y
\-y.
(l - ^)-a 1
^Y-^- 1 ( i c ^ - i
i <> )
(h.
'
'
J,
'
^-i y
Cette dernire intgrale est prise suivant le mme chemin que la

premire. Si l'on fait sur les arguments de c, i v, i ^v les
mmes conventions que tout l'heure, il faudra, pour que les deux
intgrales soient identiques, prendre pour argument de i x celui
qui est nul pour x= o. On aura alors
r 1 ^p - i (, _
.. \
ô
^y--[-,-1 ( i _ ^ y-a ({u
rl
.
/
z1
\ ""y:=:(! ^)--a | c/-P" 1 (i e / i P 1 - - 1 i ' -111 v
d^.
'
' </'/o
'
'
\\
x i /y
Faisons la seconde transformation :

v
l ^ .4- ^ ^
L'intgrale devient (i. ^;r^ / ^"i1"1 (i, î^""P"" 1 ( i 1-1 x v\ ' dv.
J o
x w
"
Cette dernire intgrale est prise le long d'un arc de cercle o M i ; mais
il est facile de s'assurer que l'aire comprise entre cet arc de cercle et
la ligne o-f ne contient pas le point-?
qui est un point critique
se
pour la nouvelle fonction sous le signe d'intgration. En effet, la
valeur y=
correspond pour u la valeur u = 4-00 ; le point A qui
>%
figure ^ doit donc appartenir la circonfrence dont fait partie
l'arc o M i . On pourra, par consquent, prendre la seconde intgrale
suivant le chemin rectiligne o - i et, en faisant sur les arguments les
mmes conventions que tout Hieure, on pouiTa crire
/l
/*i
/ NUu == (i - xY^ (
Jo
^0
^^ ( ~ ^y-P^
\ -(y-a)
i ~ <.)
\
^-- /
d^
S, 1
La transformation i/.= -T
donnerait de mme
VX
Vdu = ( ^)-~^-P f ^--?- 1 f i -- c)?- 1 ( T - c.y)-(T--^ ^.
/
* o
^ o
Chacine des nouvelles intgrales peut son tour tre dveloppe en

srie pour des valeurs de la variable comprises entre certaines limites.
Ainsi, pour des valeurs de x de module infrieur l'unit, on a
(l _,c]~a-p /
Jo
(;Y-"P-I (i _ (,,)P-I ( . </^)--a5//<.
= Kl^r-.) (. _ .)r-^F(y-a, y - P,-/,..).
De mme, pour
des valeurs de x telles que mod. < ,
A
A7 1 '/
/1
( _ .y)-a ^
'
/
(^-P-i (k -,,- ^ )/ P -
^
.i."
,r(?)r(./-p!,,_
1( 7 )
/i
-- -..-. v
'
ch
s,
\
(
^,
-A- T /
\ - ( Y - a ) rfc/
^ _ ^)-P ^ (;P- ( _ (;)Y"P- ' ( T ~ r7</ )
=TOJ^r_M(,-,)-pf(y-.,?,./,^).
Pour abrger le langage, nous appellerons Co et C, les cercles dcrits
des points o e t comme centres avec l'unit pour rayon. De mme,
nous appellerons E(, et E, les portions du plan limites par la corde
commune aux deux cercles prcdents et qui contiennent, l'une le
point ,i-==o, l'autre le point oc.-== s .
Des considrations prcdentes 11 rsulte que l'quation diffrentielle
propose admet une intgrale uniforme dans tout le plan, pourvu que
le chemin suivi par la variable'soil assujetti ne pas couper la ligne
indfinie __-+-^'. Nous dsignerons par y, cette intgrale particulire; pour ce qui va suivre, nous supposerons que le chemin suivi
par la variable ne coupe pas non plus la ligne - =o o, quoique cette
convention ne soit pas ncessaire.
S 2.S
. COURSAT.
Dans le cercle Go, on a

o, == F(^ (3, y, .r) == ( -- .r)r^ ~P F ( y - a, y (3, y, x}.
Dans l'espace Eo, on a de mme

^, r=: ( - .r)-^F (a, y - ,6, y, -^) =(r - ^)'P pfy - a, ^ y, __Y
\
.% i /
\
"'/
i/
rari'ument de ( i ; r ) tant suppos compris entre TT et + TT. A la

vrit, les rsultats qui prcdent ne sont tablis qu'en supposant positives les parties relles de ? et de 7 f 3 ; mais il est clair que ces rsultats subsistent tant que 7 n'est pas un nombre entier ngatif ou nul.
Imaginons qu'on veuille vrifier directement que l'une des quatre
fonctions prcdentes satisfait l'quation ( i ) : le signe des quantits
P, 7 a n'interviendra en rien dans le calcul, et, par consquent, la
vrification devra se fuire dans tous les cas. 11 en serait de mme si l'on
voulait vrifier que deux de ces fonctions sont gales pour les valeurs
de x, qui rendent convergentes les deux sries.
Je fais cette remarque une fois pour toutes, pour n'avoir pas y revenir dans les cas analogues.
Si les parties relles de ft et de y p sont positives, on a
r^y6. L'intgrale y =
^""1 (i ^^"^"'(i ocu)-^ du a un sens,
t/<)
pourvu que les parties relles de ? et d e a + i - ' / soient positives

et que x n'ait pas une valeur relle et ngative. On dmontrerait
sans difficult que la fonction y est uniforme dans tout le p l a n , pourvu
que le chemin suivi par la variable ne coupe pas la ligne indfinie
- ^ ; il en sera encore de mme si le chemin suivi p a r l a variable
est en outre assujetti ne pas couper fa ligne i 4-^0 .
Pour achever de prciser le sens de cette intgrale, il reste choisir
les arguments de u, de i u et de i xu ; pour argument de i u on
prendra o, pour argument de x xu celui qui est nul pour u== o; mais
on pourra prendre pour argument de^, TT. Supposons d'abord qu'on
SUR L'QUATION DIFFRENTIELLE LINAIRE, ETC*
S.l^
prenne arg.(^)==+7;, et faisons le changement de variable :

_ _ _ f _ _ ^ \ ^_
c i l
' i ^
^^,
^
j
(h
[ V } 'i
v variant de o , u varie de o oo :
c [ T .ri
T xn =. '-,
Si nous prenons o p o u r a r g u m e n t de v et de i <^ nous devons

prendre n pour argument de ( 1 ) , et l'argument de 1 ^ ( 1 ^ ) sera
nul pour ^=o. Par ce changement de variable, l'intgrale devient
î j
^ ^ . ^ ] a -Y ^ _ , f _ ^ )]-a ^.
v <(
Dans celte dernire inlgrale, les arguments de 7, 1 ^ , 1 ^ ( 1 ^ )

ont le mme sens que dans l'intgrale dj tudie. On peut donc lui
appliquer les transformations prcdentes, et l'on conclut que, tani que
^+ p ^ y n'est pas un nombre entier ngatif ou n u l , rquation (i)
admet une n o u v e l l e intgrale 92 holomorphe dans tout le plan, sous
les conditions indiques plus haut.
Dans le cercle C,, on a
c^== F (a, S, a-4" |3 -H 7, i . ^ )
== .z-'-TFi ^ 4-1 y,P + - - y, ^-4- p -h r y, r .r).
Dans l'espace Eo on a de mme

cp.> = ^-^ F fa, a + y, a + |3 -4-1 - y, ^-j
\
% y
/
^_ p
==: ^--P F ( p, p + y, a +- (3 -4- y, ^^
l'argument de ^ tant compris entre TT et +77.
S.4
- GOUKSAT.
Lorsque |3 et a 4 - i y auront leurs parties relles positives, cette

fonction ^ pourra tre reprsente par une intgrale dfinie,
F
Jo
^p--i (, ^ ^)-!^ (r - xuY-^du = ^ ^111^^^^

o.,
r(a-4-(3-+-iy) i"
en supposant que l'on prenne +n pour argument de u dans l'intgrale.

Si l'on prenait TT pour cet argument, on aurait
^ " n^ (i - ^-P-< (, - ^)-^ := e-^ ^)J-^-^ y,
/--(-^
7. L'intgrale y == | ^'"^(i u ) ' " ' ~ ^ " } { x i i } ^ du a un sens,

'i
pourvu que les parties relles de y|3 et de a + i y soient positives
et que.T n'ait pas une valeur relle comprise entre zro et l ' u n i t . Il est
facile de voir que si l'on fait dcrire la variable un chemin ferm entourant la ligne o-i, la fonction y revient sa valeur initiale, multiplie
par e^2^1; on la rendra uniforme, en convenant que le chemin suivi
par la variable ne coupera pas la ligne o+cc ,
Cette nouvelle intgrale prsente d o n c une diffrence essentielle avec
les deux intgrales prcdentes, q u a n t au chemin suivi par la variable ;
cela tient ce que nous ne pouvons passer de la partie suprieure du
plan la partie infrieure, ou inversement, en traversant la ligne droite
o-i. L'intgrale considre cessant d'avoir un sens pour un point de cette
droite, rien n ' i n d i q u e que la continuation analytique de la fonction soit
reprsente aprs ce pnssage par le mme symbole et nous verrons, en
effet, qu'il n'en est pas ainsi.
Pour achever de prciser le sens de cette intgrale, on prendra o pour
argument de u, pour argument de ixie celui qui est n u l p o u r u ==o
et qui varie d'une manire continue q u a n d on fait dcrire la variable
la partie positive de l'axe des x. Q u a n t a i u , on p o u r r a prendre n;
supposons qu'on prenne ?T, et posons
i
U. =; -5
(/
- ..
,
V
dv
{
r </
H == (
(lu :r= .-.-.5

(2
^] /
(A
I xti =: j1
V
\
3C I
S. 5
Si nous prenons o pour argument de v et de i ^, et pour argument

d^ ( r . ^ - \ celui qui est nul pour ^ = o , nous devrons prendre (TT)
\
x ]
%.
pour argument de ( 1 ) , et pour argument de (^*) celui qui est

compris entre TT et -4- TT.
-(-X
L'intgrale t/| Vdu devient

!
r1
I
v\i (;a-y(
^--r^ ii .
_ ^^'-[-i
^,r-M (^ ii
- j ^.
{
1
^(I+(:I--Y;TC/:{_
-Y;TU(_ ^-a
^]-a
,\-^
\.
c/o
^,'
Cette nouvelle intgrale est de la mme forme que la premire intgrale tudie, et, en lui appliquant les mmes transformations, on
arrive aux rsultats suivants.
Tant que a+ i - p n'est pas un entier ngatif ou n u l , l'quation
diffrentielle ( s ) a d m e t une intgrale 93, uniforme dans toute retendue
du plan, pourvu que le chemin suivi par la variable ne coupe pas la
li^ne o-+-x), qui peut se dvelopper en srie comme il suit.
A l'extrieur du cercle Co, on a
/
cp3 =:-: ( xY^ F [ a , a -4- i, - y, ce + i - p, ^ j

= (- ^)P-( i - ^T-^ -^ F ( i - p, y ~ ,3, a -h i - (3, ^J
A l'extrieur du cercle C,, on a
^3=:(i~ ^ v (a- 7 - f^ +1 - ^ r-^)
=(^)i-T(i^)T-"-<F(+iy, i-P,a+i-iS, ,-z:-^)On suppose l'argument de (- oc} compris entre ( - n ) G t (-1-r), ains
(iue celui de i oc.
Si les parties relles de 7-fi et de %d- i +7 sont positives, on aura
->--"
'
, . ria-n-'/irCyiS) ,
?-, (, - u )-P- ( - xu} - du = <?( '-^T^' ^^;7-r-^ ^
^1
en supposant qu'on prenne (-71) pour argument de i - u.
S.I
. GOURSAT.
Si l'on prenait +n pour cet argument, on aurait

F
^-' (i - ,,)Y-P--< (i - ^)-^ == ^y--P-0^ lL^JLllll^
8. On tudie de la mme manireles trois autres intgrales dfinies

i
i
^
r^-
/.---
f Vdu, ^ Vdu, f
t/
^0
"Velu. Cette tude ne prsentant pas de diffi-
\
x
culte, je me contenterai d'indiquer sommairement les rsultats.

F.p
L'intgrale y === ^ ^~ 1 ( [ ^)T -P ' (i ocu) ""a ^ a un sens, pourvu

c/o
que p et i a aient leurs parties relles positives et que x n'ait pas

une valeur relle comprise entre zro et l'unit. Si l'on assujettit le
chemin suivi par la variable ne pas couper la ligne indfinie o-4-00 ,
la fonction y sera uniforme dans toute l'tendue du plan.
On ramnera cette intgrale a la premire forme en posant u=== ^;
3C
on trouve
p
^
^ - 1 ( i ~ u )Y-P~ 1 (.1 xu p^ du
^ e^\^ x) -P (
Jo
^ -^ ( - c')^ (i ^^t ^
\
Dans la premire intgrale, on prend pour arguments de x u et de

r x u ceux qui sont nuls pour ^==0. Quant l'argument de u^ en
dsignant par l'argument de ( ^ ) , compris entre n et +7T, on
aura pour coefficient de la seconde intgrale e^1, suivant que l'on
prendra pour cet argument ( w:n).
Il en rsulte pour l'quation diffrentielle une nouvelle intgrale <p/,,
qui peut, comme les prcdentes;, tre dveloppe en srie.
A l'extrieur du, cercle C(i, on a
1
y,^ (^ ^ )-p F (? 4-( ~ y, (3, p-+.. ~ a - )

\
^/
== ( ^)%~Y ( x )r~a-p -y / _ ^ y _ ^ p ^ i --. ^^ iV
3C
\
1
SUR L'QUATION DIFFRENrELLE LINAIRE, ETC.
8.17
De mme, a l'extrieur du cercle C^,

Q, = (i _ ^)-p F (;3, y -- a, (34- - a, )
\
i -^ /
-: ( - - ^ ) I - T ( T ^)-P- 1 F(p-l- y , --a, f3+ i a , ) >
les arguments de ( ^ ) et de ( r ^ ) tant compris entre (TT) et

'(+7^
Pour des valeurs convenables de fi et de r a, on aura
/
1 _ 'i-p-. , - ,^<)-a </.= e^p' yp)^'-^,
r'^-.
f,
./o '
r^+i-;
9. L'intgrale r==
<?-
-i-.w
^'"1 ( ^-P1--1 f r /r^)-01 ^ a un sens,
pourvu q u e les parties relles de a et a-h s 7 soient positives et

que x n'ait pas u n e valeur relle suprieure l'unit ; de plus, la fonct i o n y sera h o l o m o r p h e si le chemin suivi par la variable ne coupe aucune des lignes indfinies ce o, +co .
On ramen celte inlgralc a la premire forme en posant u== ^ et
l'on trouve
/+
^ - i f ._ H Y(^~~ \ ( _ ûY~7- f/if

^
^ ^=fc'n:/'( Y-.^-I ')w.f ^\ --Y j
(>a- Y f (; ';--^ ^ (.'.r )'~?"~ 1 ^.
Les argunenis (le u et de u sont fixs par la continuit en supposant

qu'on parte de l'origine avec l'argument o et qu'on dcrive le rayon
i n f i n i oL passant par le p o i n t - I - Q u a n t i ^ , on peut prendre pour
argument TT. Dans la formule prcdente, on prendra le signe -4- ou
le signe - devant ni(;/ - fi 1 .) suivant que le point qui figure la
valeur de x sera dans la partie suprieure ou dans la partie infrieure
du plan, et le signe 4- ou devant î suivant que l'on prend, pour
argument de t .vu, -+- TT ou -Tr.
>."? o
.i8
^* COURSAT.
Tant que 2 7 ne sera pas un nombre entier ngatif ou nul, l'quation (i) admettra une intgrale ^g, uniforme sous la condition nonce
plus haut.
Dans le cercle Co, on aura
o;; == .%< -Y F ( p -4-1 y, ex. -+- r y, ?- -- y ^ )
: ^-^( ^-^P F(i a, i (3, 2 -- y, .r).
De mme, dans l'espace Eo,
^ \
cp,,== ^"r( ;r)T-^--' F a 4- y, T p, a y,
'
6\
^ ^-r( _ ^y..~p-i F fp + i y, i ^, . - y, ^^TY) '
les arguments de oc et de oc tant compris entre TT et -4-7T.

Pour des valeurs convenables de a, f3, 7, on ayra
^-4-w
T f^- -J- ][ vVr f 1 OC\
,,?-. ( _ a)r-P-< [-xu}-* du^^'C-^^1 --1"- --^^^ 9.,
/ l
jr
1
10. rintgralej==
f u^ (i -^P-1 ( -^)"-a^, qui a un sens
r
u
~
Jj
pourvu que les parties relles de a et, de 7 /3 soient positives, et

que ^ n'ait pas une valeur relle ngative, est hlomorphe aux mmes
conditions que la prcdente. On la ramne la premire forme en
posant
.r
H === -"- (/ 4- ;
x
on en tire
l
C u^\ ( M )--P--1' ( .^ }^ du
^^^(Y-P-D.rP-fi^lT-^P
X _
\ P""1
(;T- l p-^(I ^)-"% ^ }

x
/
^0
\
dv.
I.es arguments de u et de r xu sont dfinis par la continuit; on
SUR. L'QUATION DIFFRENTIELLE LINAIRE, ETC.
S.Q
part de l'origine avec o pour valeur initiale, et l'on dcrit le chemin

rectiligne o - ; puis on part du point x= i, et l'on dcrit le chemin
rectiligne qui j o i n t ce point au point avec des valeurs parfaitement
dtermines pour ces arguments. Mais il y a ambigut pour l'argument de i u.
Dans la formule prcdente, on devra prendre le signe -+ ou le
signe " devant 7u(y - p i), suivant que l'on prend
arg. (r u] === arg. ( .v] arg.^dz TT.
Tant que 7 +-1 a p ne sera pas un nombre entier ngatif ou nul,

on aura une nouvelle intgrale <pe de l'quation diffrentielle, uniforme
aux mmes conditions que la prcdente.
Dans le cercle C i ,
<?(;== (i ^]r-^F(y - a, y ^3, y-+-1 - a - p, i x)
== ^-^(i.yyr-^-PF^ a, i (3,7 + i a (3, i .r).
Dans l'espace E,, on aura de mme

/
^_ j\
90= x^[i ^)Y-"a~P F y a, i a, 7 4- i a -- (3,

\
^/ /
== ^-r ( i - x^-^ F ('/ - (3, i - (3, y + i - y. - ?, x1}^
\
ies arguments de x et de s x tant compris entre rr et +71:.

Pour des valeurs convenables des lments a, f3, 7, on aura
1
J*'^-...^ ^^^'(^^^rf^^M-n^^^
oe.
11. En rsumant tout ce qui prcde, on voit que, tant qu'aucun

des nombres 7, 7 a p , (3-a n'est un nombre entier, rquation
diffrentielle propose admet six intgrales particulires, dont chacune
peut s'exprimer de quatre manires diffrentes au moyen de sries
bypergomfcriques dans certaines parties du plan :. ce sont les vingtquatre intgrales de Kummer.
S. 20
COURST.
Nous rendons ces intgrales uniformes en imposant certaines conditions au chemin suivi par la variable; ainsi, pour les intgrales ^, y^,
<p5?y(> ce chemin ne d o i t c o u p e r a u c u n e deslignes x o, i-4-xi ;
pour les intgrales y;; et y,., ce chemin ne doit pas couper la ligne
indfinie o4-ce .
Ces six intgrales se partagent en trois groupes, chaque groupe comprenant les intgrales qui se comportent d'une manire simple dans le
voisinage d'un point critique* Le premier groupe comprend les intgrales <pi ety;i; le second se compose de (p^ et de y,;; 93 et 94 forment
le troisime.
" Chacune de ces intgrales est susceptible d'tre reprsente par une
intgrale dfinie, pourvu que les lments a, f^, 7 satisfassent certaines conditions.
Tableau, des intgrales,
9.
i)
F (a, p,y,,z'j,
^)
( i /r)r ^ F ( y y., y p, y,.r ;,

x
,, /
(3;
(4
i)
(i-^)
F ^ , 7 - ^ y ,X^"1 ^
^ ) 1 1 ^ F (3,7-a, y,
x
.y i
F (a, [3 ot. -t- p 4-. y, i x},
.r'-TFla 4-1 y, (3 4" i y, a + p 4- i .7, i -"- 3c\

! !
!
1 !
.
^ i\
a
(3) ^-" F a, a + y, a + [3 4" i y, ?
\
^ ^
(4)
1
x^ F( |3, p ^ i - 7, ^ -4- p 4- i - 7>
)
IA
\
/
( i)
(-- .z* p7' F ( a, a -1- i -~- y, a 4- i "- p 7. )

y
<y /
(a) ( - ^ ^ ^ ( ^ ^ ^ ^ F f i - ^ y - p ^
(3, ^
(3)
/
\
(i-^)=<rL,y-p,a4-i-P,^-_^J>
(4 )
(- ^ < -T ( i -^)Y -"-< lâ 4-1 - y, i - (3, a -+- - i^ , _ 1 .^
SUK L QUATION DIFFRENTIELLE LINAIRE, ETC.
y.
S. 21
(i]
( - ^ r ^ F ( P + i - y ^ , p + i - ^ . -;t .
\
/
;^)
(-- x}^[ --.^jT-^-^F ( a, y a, (3 4-1 ^,
(3)
(i -a:)-^F (p, y - ^ (3 + i - a, ^ ^ ) ,
( 4 ) ( ^ ) l - ; - ( ^ ^ ' ) r - ^ - - l F ( p + ^ y , i a , ;3-4-i a ,
(i)
^'--F^ -4- r y , (3 -n y , 2 y , .r),
( ^)
^ ' - ( i Î-^-P F ( i a, p, a y, ^ ';,
(3)
^'-'rii --^n' ^-!' F ( a +
(4)
^'-T^ .z-;T--^-' F ( p -+-
; i j ( ~^}TIl-a-?F|y--a,y i3,y -4-

; n ; ^ ' -- ( ^ JY11--^-1'-? F ( a, p, y 4- a P,
(,
( 3)
^-yi ' .y)^---%--P F ( y a, a, y -4-1 a [3,
f4.s ^?-
-.r)Y-'^^F 7
p,y+i.-a
12. Entre trois de ces intgrales il existe une relation linaire coefficients constants clans toute partie du plan o ces intgrales sontholornorphes. Si l'on considre trois des intgrales dsignes par cpi, 92, ?,,
p^ la relation sera u n i q u e dans toute l'tendue d u plan; mais il n'en est
plus de mme si l'on prend l'une des fonctions 9.3 ou y,, avec deux des
fonctwns prcdentes; prenons, par exemple, y , , ys, 93. Soient M et M'
deux points situs l'un dans la partiesuprieure du plan, l'autre dans la
partie infrieure. Il .n'existe aucun chemin joignant les deux points M
et M' qui ne coupe au moins l'une des deux lignes -co o, o4-co ;
l'une au moins des trois fonctions reprsentes dans le voisinage du
point M par y^ ^2, 93 ne sera plus reprsente aprs un pareil chemin
par le mme symbole dans le voisinage du point M'.
La remarque prcdente me parat essentielle, et je ne crois pas inutile de la dvelopper. Soient E, E'C/?^. 2) deux aires contours simples
T, T, dont aucune ne renferme, dans son intrieur, de point critique,
S. -22
. G OU USAT.
pour une quation diffrentielle linaire du second, ordre; ces deux aires
laissent entre elles un point; critique A de Fquittion diffrentielle et
ont en outre deux parties communes spares C, G', c'est--dire telles
qu'on ne peut passer d'un point de l'aire C a un point de l'aire C sans

franchir au moins l'un des deux contours T, 1\ Soient P, P' deux intgrales particulires linairement distinctes, uniformes l'intrieur de
Faire E; soient de mme Q, Q' deux intgrales distinctes et uniformes
dans l'aire W.
Dans la partie commune C, on a les relations
(I. J
( QÂP4^P\
'{ Q ^ A ' P - h ^ P ' .
De mme, dans l'aire G', on aura d'autres relations

^ Q ^P'+^P^
( O^^P^/,?^
:I1;
Il s'agit de dmontrer que les relations (1) et (II) doivent ire diffrentes, c'est--dire qu'on ne peut avoir a la fois
i ^:-: A,
[J. \ == [J.,
1\ = A7,
u.\ =: y.'.
Supposons en effet qu'il en soit ainsi ; partons d'un poinUn situ dans
l'aire C avec l'intgrale particulire Q, et dcrivons un chemin situ
1 l'intrieur de l'aire E et aboutissant un point m' del'aire(7. Tout
le lon; de ce chemin, notre intgrale sera donne par IP+^P^ et
dans l'hypothse o l'on se place, au point m' elle concidera^ avec
l'intgrale particulire Q.'1
Si maintenant nous revenons au point m par un chemin situ l'intrieur de l'aire E^ nous arrivons videmment en 1 ce point avec Fint-,
S. 2 3
gra1e Q. Nous avons ainsi dcrit un contour ferm entourant le point A

et ramenant l'intgrale sa valeur primitive. Il en sera de mme pour
l'intgrale Q^; le point A ne serait donc pas un point critique pour
l'quation diffrentielle considre. Il est visible que, dans le cas
dont il s'agit, les aires G, (7 concident avec les deux parties du plan,
les contours T, T avec les lignes co o, i -4-co , o-+-co .
11 est donc tabli qu'entre les intgrales <pi, 92 y;$ telles qu'elles ont
t dfinies, il devra exister deux relations diffrentes,suivant que le
point qui figure la valeur de sera situ dans la partie suprieure ou
dans la partie infrieure du plan.
13. Supposons le point x dans la partie suprieure du plan, et supposons en outre que les parties relles de?, 7 | 3 , a - + - i y soient
positives.
r^. 3.
Si autour des points x = o, x == i, avec deux rayons trs petits r, r\

on dcrit deux demi-circonfrences ama\ bnf/, et si du point o on dcrit en outre une derni-circnfrence LML/ d'un trs grand rayon R, la
fonction V== u p - l (i u)^^ (i xuV sera holomorphe l'intrieur
de l'aire limite parles trois demi-circonfrences prcdentes et parles
portions de ligne droite Uci\ ab, I / L .
D'aprs le thorme de Caucliy, l'intgrale f V d u , prise le long du
contour entier, devra tre nulle, ce qu'on peut crire
, -r
/, 1 /'
y^ + ^
JL n
J^r
^ -+-K
^clu + ^
"-'1 +/'
/,
Ndu = \
- IM'L'
Ndu ^
â'ma
Vrfu f
Vr/a.
t 1
- bnb'
Si maintenant le rayon R augmente indfiniment, et si les rayons ret

S.^4
.
- ûnsAT.
^ tendent en mme temps vers zro, il est visible que chacune des trois
intgrales contenues clans le second membre tend vers zro. Prenons,
par exemple, l'intgrale
f V^=f
' LML'
^^^û}r^-^^-xuY^clH,
' LM.'
Pour des valeurs de /// d\m trs grand module, cetteintgrale pourra
s'crire
( xY^- [ M-^-Î^-?)^,
'UIL'
s tant une quantit infiniment petite.

posons u === B.e^1 ; f
V du devient
I-ML'
ff^-s:} ^ - 1
m 1 1 ^ ê^ ^ ' ^ ^ f i 4- e } ( ! 0 .
Soit 7 a " " 1 .r ^ p.^ v i :

F
y r//r =1-:- / ( - .r } 7- f" " ^LIU'+r)/] ( ^ Y/3 ( ^- ^ ^
' LMl/
'
. . . , /(f ..,
îjj-'t^
^ , +g] ^/<5.
... .y
.y vr %
% /
1
^;J.'. " '/o
'^ ^/[ixO+^L/ii]
â^^
1 1
^ tant par hypothse un nombre rel ngatif, on pourra prendre R

assez grand'pour que le module maximuff de la fonction sous le signe
d'intgration soit m o i n d r e q u ' u n nombre donn l'avance 7^; le module de l'intgrale sera infrieur TT^ "rnod, ( - ^y^j, c'est--dire
aussi petil qu'on le voudra. On dmontrerait'd'une manire tout f a i t
analogue que chacune des deux intgrales ^

'
'
Yrf^ \ ^ du a zro
"nmn'
' 1>^
pour limite.
Nous avons, par consquent, l'galit
/^ f
[
J . W
/-
^du^\
V^4- ^
f
' {
/ -
^ d u ^ j
Ndu^
'
*"'
V <^ = r ( > ,
V
Si l'on prend o pour arsument de u (it de - u le long du cliemin
S. a S
ab, il est clair qu'on devra prendre + TT pour argument de u le long du

chemin LW, et n pour argument de i u le long du chemin &'L. En
se reportant alors aux expressions des fonctions 9.1,92' s par des
intgrales dfinies, on voit que l'galit prcdente donne entre ces
fonctions la relation suivante :
(.) .^^-^r'^^-1'"'1^^La formule (I) a t tablie en supposant que les parties relles des
quantits ?, 7 p, a + i 7 sont positives.
Pour dmontrer qu'elle est gnrale, il suffit d'employer le procd
bien connu, qui consiste prouver que, si la formule a lieu pour des valeurs de |3, 'y |3, a 4" i 7 comprises entre certaines limites, elle est
encore vraie quand on diminue l'une de ces valeurs de l'unit.
Dmontrons d'abord que la formule a lieu quel que soit oc; si la formule est dmontre pour certaines valeurs de a, ?, 7, elle aura lieu
aussi pour les valeurs a + i, ;3, 7; on pourra donc crire, en remplaant y,,, y^, ?y par les sries correspondantes;,
?i^;^; ''l- P. "+ ? -* > I
= ^y "(.P,y,')
^.^,-TW ^ l"+-.).. ^ ty-P)(-|-.F(.,+,_y,.+,_p,^\,
A [a + i pj
OL j
^^Ê^ ^ + x, p,^ + p + . - y, i -..)

- ^'';^-1
F(a-^p,y,.)
^.e([i+^-T)^ ^ ( a+2- y) ^ 1 7- -^(-^)-^-^F{a4-I,a+2-y,a+2-p,^

1 ( a 4- 3 p J
X)
Multiplions la premire de ces relations par ( a j 3 ) ; + 7 2 a , la

seconde par {i,r), et ajoutons. Le coefficient de -'^'p''-'-' sera
[(a: ^"}x + y x} F (a:, (3, y, c) -4- a(i .) F (a + i,j3,y,.r),
8.4
S. 26
c'est--dire
. GOUKSAT.
(y-a) â-^p^,^),
d'aprs les relations donnes par Gauss ( ' ) entre trois sries hypergomtriques dont les trois premiers lments ont des diffrences entires.
On aura, en outre, dans le second membre,
^P^^-Y^Lî^J-i^
.1 1 ff, "4~ p j
[^^.pp<.l^_,,^ pf
'*
"
a, a + i - y , a 4 - i - ^ ^
.y,
^(^4-(^.y')(.Z-j
L_-Jiy---IFa+,,.+.-y,.+.-,3,^
^4- 1 p ) ^ '
.t.'/
D'aprs les mmes relations, la quantit entre accolades n'est au Ire

que
(a(3)^F(ai,ay,a--|,^)5
\
"v /
et le coefficient de F (a i, a 7, a p, -) devient
V
^/
^^.-^/^^)I^(.-P)(-^
=^.-<-^-
^^^ (y -.)(-.) .
Quant au premier membre, on trouve de mme qu'il est gal ;i
p,r(6)r(a--yi
i, p ,4a + p - - y , i ^
T^-^-;^-^^- 1 '^-?-^
^ i - -_--^..-.
d'o la relalion
^<^l^ F ( ^ - ,, ^ ^ + p y, , __ ^
_n^r_(y^p) F(ar(y)
i,(3,y,.t:)
.^-.-^^^^(--,)^-.^
( l ) OEiU'rc,s complter) 1 . 1 1 1 , p. L3.
S. 27
qui n'est autre que la formule ( I ) , o l'on a chang a en a i . Celte

formule est donc exacte, quel que soit a.
Tout pareillement, on dmontrera que, si la formule (I) a lieu pour
deux valeurs de y diffrant d'une unit, elle a encore lieu pour une
valeur de y infrieure d'une unit la plus petite. Par consquent, elle
est vraie pour toute valeur de a et de 7. Il reste dmontrer que |3 peut
aussi tre quelconque, ce qui se fera par un procd absolument semblable.
14. La formule (1) est donc tout fait gnrale; on en dduit facilement les autres formules que l'on trouvera ci-dessous :
/n
^^M^hl^,^^(P)^^^^^^
(")
."^^)^^)^^--7-'r-%^^^
^ ' r^+p+i-y)'-
r(y)
)1
i(a+i-p)
("" '^^^^^y^^-'^-,,v, ,^,,,,^^^,^^^^,,,,^-,,^^

La formule (II) se dduit de la formule (I) en permutant ce el (3.
On obtient la formule (III) en changeant, dans la formule (I), a en
7-a, p en 7-P et en multipliant par (i -^-"-P. Enfin, on obtient
la formule (IV) en changeant, dans (I), K en K+I'/, (3 en ? 4-17,
7 en -2 -7 et multipliant par x'-f; remarquons que, si l'on prend,
comme nous l'avons suppos, l'argument de x compris entre -ff et
+TT ainsi que celui de (--a"), on aura
x == ( A'je"'.
Les relations (1), (II), (III), (IV) sont distinctes, et l'on peut en
dduire toutes les relations linaires qui existent entre trois des six
intgrales. Ces relations sont au nombre de vingt; il y a lieu de remarquer' plus particulirement celles dans lesquelles figurent deux fonctions d'un mme groupe, qui permettent de passer du domaine d'un
point critique un autre, et qui sont utiles pour {'intgration de 1equa-
g^ ^g
- GOURSAT.
lion diffrentielle. Il existe douze relations de cette espce; dans les

huit autres entrent trois fonctions appartenant trois groupes diffrents.
Partie suprieure du plan,
c) ^^^^^-^'K^^
M
(3)
^^^^^-^^W-^^^-TW^)''^1'^W-
^-^^^^^+^w^^-1
p) --^ll^^.=^"]^,-'ê^-)'^w^
^<"-""?:;^y;^^=l'!"+^^:^'"")+'B'I~^^^(;--^
I,)
."-^^^=^^+e' ?Br'7^w
i) .'-"t^H^-11'^!^'"^--'''--'"^
r(y)r(y-<e-p), ,r(y)r(^+P-7)
(9) ?. = rfy^yriy^)92 4- - - r(a)T( 3; ""
lo
r(?.-y)r(7-^-p), ? 2, + Il%.-;d^'<.+P..-y.)..^^
( ) ?=- ^ ( I - a ) ^ i I - i 5 J 7
^(a4-.-7)1(^+1-7)"
r ( a + p +1 - y ) r (. - y )
r ( a + (3 +1_- y ) r ( y - r]
(')^=rt,+r-y)T^^^^^^^^^^
r,y+,-a-p)r(>-y) ,r(y+jâ^^r[r-^
(12) <pe= r(7^7)T(T=)91 + 'fy - a) r( 7 - p) T "'
S. 29
i^.^-^^h-^^.,
r^-r^^^^^^.,
1(,5|
.= ^yW'^.'^P!., _ LMJ^riJ.i-^|31 ,-..

' rr-pii'ia+i-yi^ 1
r|-i-y|r|-/-pir.!i;
'
(16)0-=^^^^>-^^^^
^) -^t^^-'.H-^n^^^
,3, ^^^^^^,,,^r^^^
r,o)
r(^s-/)r(a+i-i3)
l>() ^-ElM'r^z^^+P-yir^+.-p),^;
^''- r i - p i r f y - p i r f a + p + i - y ) " 6 ^- r(a.^-I-7)^(^) -e
(,o)
y^n^t'r.^Jl^+P^
1 ; Tl
J2
r(t-a)r(y-a)r(a+P+r-y)
r(p+i-y)r(P)
<p(
"
0(>
Partie infrieure du plan.
l-r
^.r(g)r(^^y) ,_r[î^
r(a+i6+i-yj'
r^y)
'
^,rî-y)r(^
r'a-npj '
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w ^"^^-^r' ^""''^^-- '

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,
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(6). .ff-i -., rj+l-W _ y^'^Til!^^,.

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'
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Tli-y}
riS+i-si^"
br ^-''^^^^^^F^^^-1^^;^-^-1
w .-"-i^^.=^^:rt^^8-t'"-"T^-(^^7^
'
S. 3o
. COURSAT.
^ - r^^T)--- r11^^
^ -^f^^-'^^
r,6v
,,_r(.-y)r(^.-a)
(Ib) ^ - r t i - a T i p + . - y ] 9 1
ny)rf.-y)r(^,-^
r(a-y)rsy-a;r(p;
'"'
^ .^^-^^-^(P-^^ .^rIg-tllrY1^-l)^,,
l n
1 / /
'
i([3+iy).r((3j
/cm
r(y+i-a-(3)r|p-a)
W 9^-J}-^^
, ...
i(a-)-iyjr(a)
r(7 ^ - a - 6 ) r ( : - 6 )
^^^^^
,.
rll9j
,,v ^ îl/Ir^^^
^~~ r^^p)r(y-p)r(^+p+i~7)
,^.. ^â=J/lI(ai^ e^(p^.,

^
r(a+i-y)r^)
' l T/^
ôv
-^rrl^@i!^
l20) cp
~ r(i~a)ri/~ajr[a+p+i.~yj
^^
^ ^^r:^ r(p+i-a)
' 1 cp2
r(p+.:-yrr[p)^^P^.
15. On dduit^les formules (5) et (6) des formules (3) et ( 4 ) en

permutant a et (3, Si dans l formule (4) on change a en y a , ^ en
7(3, et que l'on multiplie par (r.r)^"'^ on obtient la formule (7);
enfin de cette dernire on tire la formule (8), en permutant a, 6.
On obtient les formules (9) et ( i o ) e n liminant ^ entre (2) et (3)
et entre (6) et (7) ; rsolvant (9) et ( r o ) par rapport ^ et y^, on
obtient (n) e t ( i a ) . Des formules ( ) et (2) on dduit les formules (i3)
et (17) en rsolvant par rapport p ^ et ya. Si dans ( 3 ) on change w.
en a 4-17, |3 en p + i 7, 7 en 5 7 et si l'on multiplie par^"^,
on obtient ( i 4 ) ; des deux dernires on tire alors ( 5 ) et ( t 6 ) .
On tire de mme (18) de (17) en changeant 7 en 70, ? en 7(3 et
en multipliant par ( x}^~~^, puis de (17) et (18) on tire sans peine
(19) et(2o).
Ainsi que nous Favoiis dj fait remarquer, les formules (9), (lo),
(n), (u) devront avoir lieu. pour tout point du plan. 11 en est de
mme de la formule (3), car, la fonction ^ tant uniforme dans le
voisinage du point o, on peut supposer que le chemin suivi par la variable coupe la ligneoc o. Mais les autres formules, pour un point
pris dans la partie infrieure du plan, seront diffrentes; la relation
SUlz L'QUATION DIFFRENTIELLE LINAIRE, ETC.
S. 3 l
entre y,, 92, ^3, par exemple, sera
( ^r(^r(a+i~y)
!
r^+p+.-y)"
l/
ij
'
'^ ^.-----^^-^'...
. rfa-r-iv'iTi'vl
- mm-vf^
n 6 )^-^ . + ^^^w,r(a-T-^yir(y->
~~~r(75 ? "
T(î~P)
Elle diffre de la formule ( ) en ce que ?r y est remplac par (71);

toutes les autres formules, qui se dduisent de celle-l par des permutations de lettres, se dduiront de la mme manire des formules correspondantes dj tablies pour un point pris dans la partie suprieure
do plan.
16. Considrons un chemin de forme arbitraire joignant deux points
quelconques M et M' du plan, et ne passant par aucun des points o et .
Si l'on part du point M avec une solution particulire de l'quation
diffrentielle, cette solution se trouve dfinie tout le long du chemin
suivi par la variable, et l'on arrive au point M'avec une intgrale dtermine. Les relations prcdentes permettent de trouver effectivement
cette intgrale quand on se donne le chemin qui joint les deux points M
et M' et la solution particulire avec laquelle on part du point M.
Supposons d'abord qu'on parte d'un point A figurant une valeur relle
comprise entre ^==o et ^== et qu'on aille en un point iW du plan par
un chemin direct, ne coupant aucune des lignes co -o, -h i4- ô .
Dans le voisinage du point A, l'intgrale pourra tre reprsente par
C^.+.C/y^ les constantes C, C' ayant des valeurs convenables. Si le
point M' est dans l'espace Eo, on remplacera (pa par sa valeur eu
fonction de y, et de y;;, et l'on emploiera pour le calcul effectif de la
fonction le dveloppeinent le plus convenable de chacune de ces fonctions. De mme, si le point M' est. dans l'espace E<, on remplacera ^
par sa valeur en fonction de 93 et de y g.
.
Si le point M'est en dehors de l'espace commun aux deux cercles Co,
Cu on pourra exprimer y^ 92 au moyen de 93 et de y,., mais en ayant
bien soin d'employer des formules diffrentes suivant que le point M'
est dans la partie suprieure ou dans la partie infrieure du plan.
Supposons maintenant que, partant du mme point A, on suive un
chemin quelconque aboutissant au point M' et ne passant par aucun
S. 32
. COURSAT.
des points o et i. Un pareil chemin se ramne, comme on sait, une

suite de lacets dcrits autour des points .r==o, x= dans un sens ou
dans l'autre, suivi du chemin direct allant de A en M' {fig\ 4)i^g. 4.
Partons du point A avec une intgrale particulire"'C yi 4-C / y2?et

dcrivons un lacet dans le sens direct autour du point critique ^===0.
Pour voir comment se comporte cette intgrale, il n'y a qu' remplacer
ya par
r(a+i3-n-y)r(i-y)
^..^ ^,_,^
T(a + P 4" i - y ) ' r (iy -jj
y^ + .,...^...,...,...., -"p^yp-^p^
?i>.
Quand la variable dcrit le lacet, y^ ne change pas, mais y;, se

change en ^^"^"ya, de sorte que l'on revient au point de dpart avec
l'intgrale
^-4^:p-+^(:::;^.
-[.-S::?^,^^..].
que l'on peut crire Ci yi 4- (^ 92 :

+p + x
^(
l
x ^(i-Dn
e
}
rc^
-cr ^
^ cr r(
^ 7)l pT
LrZ}
^(^^x-7)^(
l - y^) l
. C^^C't 2 ^ 1 -^^
Si le lacet tait dcrit dans le sens rtrograde, G <p< + C^^se changerait en Ciî +- C/ifa l^8 constantes C,, C^ ayant les valeurs suivantes :
^^^^g^-'-" -^
C\^C e-^^~^1.
De mme, par un lacet dcrit autour du point x= i, C^ 4-'C<p

change en Ci y^ -h (^ ^2 -'
Cr^Ce^^Y-^^,
C, = C^ C ÎI^
(,-. ^^rp)).
/
!;(y-a)r(y-fJV
se
SUR L'EQUATION DIFFERENTIELLE LINEAIRE, ETC.
On prendra le signe devant ^ni{ja^6) suivant que le lacet

est dcrit dans le sens direct ou dans le sens rtrograde.
Si la variable dcrit plusieurs lacets successivement, il y aura lieu
d'appliquer les formules plusieurs fois de suite, et l'on retombera finalement dans le cas prcdent.
Prenons enfin le cas gnral o Pon suit un chemin joignant deux
points quelconques du plan. On peut remplacer ce chemin p a r l e chemin direct allant de M en A, suivi d'un chemin dtermin allant de A
en M'. Pour tre ramen au cas prcdent, il suffira de dterminer avec
quelle intgrale on arrive au point A quand on suit le chemin direct
allant de M en A, ce qui se fait sans difficult, d'aprs les explications
donnes pour le premier cas.
Considrons par exemple l'quation diffrentielle
,
, (Fr
/,
i^\ ^y
.Z- t ^ f1 -+- J. -7 - Tj"

v ^ .
' dx
\~
3 / dx
qui admet comme intgrale la srie hypergomti'ique

F(r,U 1 ^)-
Supposons qu'on parte du point A avec cette solution et qu'on dcrive le contour ferm ABCDA(y^. 5), environnant les deux points o
Fi}?. 5.
et { . Ce contour se ramen deux lacets dcrits dans le. sens rtrograde

autour des point,s^== , .T=O; aprs un premier lacet, dcrit autour
du point ^== , on reviendra au point de dpart avec l'intgrale
,.^â-....-p) Ff , U^) + ^/^^^^
(. - e~W^} F ( ^.. ^ ~ ^
;y a.] ;/ [-;
aprs le second lacet, on aura une intgrale qui pourra tre reprsente
'
S.5
S. 34
. COURSAT.
dans les environs du point A par

CF(i,U^)+^F(i,^,i-^),
C, Ci ayant les valeurs suivantes :

C==<(^-P)+ s m ( y ~ a ) 7 r s m ( y ~ ( 3 ) 7 r
__ ^^-a-p)) (^ e-^n-y)),
siny7rsin(y ~-(a;-p)7r '
'
G, = r ( y ) T ( y - ~ ^ P ) ^.^, ^, ^ _ ^^^ ^
l
r(y~a)r(y~(3)
Faisons a = = r , p="i-, 7 =j, on trouve

Sr,i
!vi\
5
TC < \
8
-4-^
C ==6^
4
- ^ \^l
(.3
T-JJ
6'
^ ^ _ ff~
^\
C,==-|îê 8 ^ .
17. Lorsque y, ou bien ya13, ou a |3, est un nombre entier, on

n'a plus qu'une intgrale dans l'un des groupes; pour en trouver une
nouvelle, on emploiera le procd suivant, d'un usage assez frquent
en Mathmatiques. Soient y= F {oc, r), y^ ==F^(.y,r) deux intgrales
distinctes d'une quation diffrentielle qui viennent se confondre pour
une valeur particulire r^ de la constante r; on obtiendra une autre
intgrale en cherchant la limite pour r = /\ de l'expression
Ii^./l=:Ii(^.,Z.),
r r,
qui est aussi une intgrale de la mme quation diffrentielle, quelle

que soit la valeur de r.
Supposons par exemple que 7 soit un nombre entier; on peut admettre quîl est positif, car, sîl tait ngatif, on ferait la transformation
j=^-Ty^
II y aura encore deux cas distinguer suivant que y est gal ou suprieur Funit
Premier cas : y= r . Les deux intgrales
F(a,(5,y,^)
et ^ - F t a + i y, p + y, ^ y,.r)
deviennent identiques pour 7== i. D'aprs ce qui vient d^tre dit, on
S. 35
cherchera la limite pour 7=== i de l'expression

^Zl? (^Jil^ 9? + I y > 2 y> r) F (^ ^ y> y ).
iy
Cette limite n'est autre chose que
,
<s>\
c\
(o\
91
-JL +~^- ^ 2 "3^
T log.r-+
D
â
dans laquelle on fait 7== i.

La fonction <pi tant susceptible de quatre formes diffrentes, il en
rsulte galement quatre formes pour la nouvelle intgrale.
Soit
9,=F(a,(3,y^).
Dsignons ^L 4- < -^-^par ^(.r); soit A^ le coefficient de se111

dans le dveloppement de F(a, ?, 7,^'). On trouve sans peine
4 ^ i ( ^ ) = V A^B,,^7^,
/7l = 1
""l== ^ + ^--, - ' - + a^-^-=7 + ^ + (3-i"7 + " + {3-+^-:::^'-
-.(^-^...^)Si l'on prend ,=(I^) r - a - P F(7-a,7l'3,7,a^),etsiron appelle,

comme tout l'heure, A,le coefficient du terme gnral dans la srie
F ( y _ c ( , 7 p , y , a ; ) , on aura pour ^ {se} une nouvelle forme
fit ^ + 00
^,(^)== V A/rtB^.y^!-^) 1 -^?,

/M ==+-!
B^ ^ + ^^^ +... + ^ + ^- + . + ^-p

_,^+,+^...+^).
Chacune des deux autres expressions de y, donnera une expression
S. 36
. GOUKSAT.
diffrente de ^(^). C'est ainsi qiôn trouvera

î^^-lo^f-^ll-^-aF^^-p, ^-)+(l^^^\AnJ^(^^^^^^^^
\
X ly
^J
\^ l j
m == i
A == ^('^-1-Lli Lil^ ^^ '"" ^ t 1 ~~P)(^

'"""' i3)^'-^7'!,"'?,)
2
( . 2 . . .m )
t
^
i
a -}-
'iii i
i
l
- ^ ----- -1- + - - - - -j- . .. -j- -,..- ..

a -I- /??.
p
2 (3
m (3
b^== - 4" -- 4- * 4"
/
,
,
\
-+ ^ 4- {< 4- . . . 4" \
"
m.)
De mme
//; ;= x
d;,(^)=-Iog(~^(i-^)^PFfp,~a,i,--^)4-(i-.rrpy
^/
^^
//?
\xiy
_ p ( p^4~ ) . . ^ ( p 4- ^?'_ ) ( r ; ) f 9- a ). . . ( m % )
(1.2..,m)2
Bm
^ ^ ^ + + p ^ ^ - ^ ^ 7â + ^ p ^ - - " 4 - ^"^p

-afl4-i4-i4^..4-^V
\
m/
Quelle que soit l'expression que l'on adopte pour^(.z'), je dsigne

par Q la nouvelle intgrale :
Q ==cp, 0g(.z-) 4- î (.z 1 ).
Cette nouvelle intgrale sera, comne les prcdentes, uniforme dans

toute l'tendue du plan, pourvu que le chemin suivi par la variable ne
coupe aucune des lignes --co - o, i 4- co .
Le mme procd, qui pennet de trouver une nouvelle intgrale,
permet aussi de trouver les relations linaires entre cette intgrale
particulire et les intgrales dj connues. Supposons, pour fixer les
ides, que la somme a4-p ne soit pas nulle ni gale un nombre entier ngatif; donnons y une valeur un peu diffrente de l'unit. On
connat les trois intgrales
F(a,p,-/,.r),
1 1
. .
^"^F(^4~iy,p4~y^y,^),
F(a,(3,a4-p4-y, l^),
SUK L'QUATION DIFFRENTIELLE LINAIRE, ETC.
S. ' J
entre lesquelles existe la relation
_ r ( + p + r - y ) r ( i - y )9 1 , r{a+p+_i-y)ny_^_.}
^ - r t a + i - y l r ^ +i.r - ^ " ' ~ T^yr(p)
^Remplaons dans celte relation ^ pc^r ^-+-(1 7')Qi et faisons
tendre 7 vers l'unit; y< et 92 ^ rduisent F ( a , p , i , a ? ) et
F (a, {3, a 4- ? i ^), tandis que Q^ devient gal Q. Il s'agit de voir
ce que deviennent les coefficients de y, et de Q^ dans la mme hypothse :
^-wimf^^
r ( a + p + i - y ) -^ ,
-r^^1^Faisons tendre 7 vers l'unit ; le coefficient de Q se rduit

-[^^^
quant au coefficient de ^, le premier facteur a pour li-
nnle ^-[^^
Le second facteur peut s'crire
r ( 2 - 7 ) r ( ^^(l-Ii^W.^
-y
On aura sa limite en prenant la drive du numrateur pour 7== i,
et changeant le signe. Cette limite sera
2r(i)r(^)r(p)-r(^)r(p)-r(p)r(a).
On aura donc
( F(^(3,a+P,i~^)
(.r)
r
4
_^(^P)LFfn- ^^l}-- ^î a i1F(. 6 r ^-li^tÔ.
}
(^P)LFfnr x r)
^- -^ u
^yr(p)
L ( I ) l}-r((3) r(a)
r(a)r(p)
( -rf^TrIp)^^
ri î1F(.
JJ 1[a^' ^6^?^
^
^(a)^(p)
Deuxime cas. Supposons 7 suprieur l'unit, 7= a + w , m tant

un entier qui peut tre nul. Voyons d'abord ce que devient la srie
F(a4- 7 , p4- 7, 2 7 , . r ) lorsque 7, suppos d'abord un peu
diffrent de a-hw, tend vers cette valeur. crivons les prem-iers termes
S.38
. GOUKSAT.
de cette srie
(a-4-i-~y)(,64-i-y) ^
(î^Y)(aH-a^y)(pî^y)(p+^y)
--
->
i.(2--yj
^, _(-.
/ Q;!
i.2...(2--y)(3-y)
A/ "" t-
^ 4- r y) (a -4- 2 y)...(a -t-m + T 7) (^ -I- T y).. .(p -4- m -i- i y ) ^^ _^

i .2.. .(/n -i- ]] (9. y ) (3 y).. .(m -+-i y) (m -+- a y)
Lorsque 7 tend vers la valeur m -i-^, les termes en -a?, ;r2, ..., ^
conservent des valeurs finies. Mais le terme en ccm^l devient infiniment
grand, moins que l'un des facteurs du numrateur ne devienne n u ) ;
pour qu'il en soit ainsi, il faut et il sufft que l'un des nombres a ou (3
ait l'une des valeurs JT, 2, 3, ...,/n +-1. Si celte circonstance se prsente,
tous les autres termes conserveront galement des valeurs finies pour
y=2-h-m, et nous aurons encore une intgrale. Cette intgrale est uniforme dans le voisinage de l'origine qu'elle admet comme ple, ce qui
prouve qu'elle est diffrente de l'intgrale F(a, f3, 7, x}.
L'ensemble des termes partir du terme en .^m pourra s'crire
C F ( a, (, in -h 2, x ) x'^" '.
Quant l'ensemble des termes prcdents, on peut de mme les remplacer par
Ci V[a, a -4- i y, a -4" (3, - ) ^w+i 1 - 1 ^,
x
\
' 1
de sorte qu'en multipliant par ^(w/<) l'intgrale deviendra

C i x-"^ F ( oc, a -+-1 -~ y, a 4- i j3, - ) -+- C F ( a, (3, y, ^ ).
\
^/
Prtions-, par exemple, l'quation diffrentielle

/
. d^Y
(1^
^^^^^^^^^^
que l'on obtient en faisant dans l'quation gnrale

^==r,
[S:_:_^
T
y =2.
l'2
Elle admet comme intgralesy== e t f'j = = i X+ 9

de sorte que
oc
o
S. 89
l'intgrale gnrale sera

,.=^C,(.-.-.).
x
II esta remarquer que, lorsque la circonstance qui vient d'tre signale

se prsente, l'origine n'est pas un point critique pour l'intgrale gnrale, mais peut ire un ple.
Ce cas exceptionnel cart, on voit que la srie
F ( y. 4- r y, p -+-1 7, a y, x )
prsente des termes qui grandissent indfiniment q u a n d on fait tendre

-y vers la valeur 2+m.
Nous prendrons la fonction
^ ~ F ( a 4- x y , ( 3 - l - i - - y , 3 y, x ) ( m 4- a y ),
qui est aussi une intgrale de l'quation diffrentielle, quelle que soit
la valeur de 7.
Cherchons la limite de cette intgrale lorsqu'on fait tendre 7 vers la
valeur m + 2 :
{m -+ -A y ) F( a -+-1 y, j3 -+- i y, 2 y, ^ )
.F
( a - 4 - i y )r( S - + - i y )
'
"1|
== m -4- 2 y
/ n i -4" t.--^-^- -r'"' ^ -4-... .
^--yj
Le premier terme de la srie entre parenthses qui devient infini est

j^J^ri^J^-.!"^^^
+ i- y) ((3 + i y ) . _ . .(p.+m^
" "' i .2."". .[m - 4 - 1 ) (2 y ) ( ' ^ y ) . . . ( m - 4 - 1 y ) ( w - + - 2 y j
^^ ^
Faisons tendre 7 vers la valeur w+ .2; les termes en x, a?2, ..., ^w

deviennent nuls, mais les termes suivants conservent des valeurs finies.
Le terme en^4"1, par exemple, devient
/ a
/7
^zi^
"""l^).^^
(a^rl^
^l^ ^L
L^^
, .^^
^^ ^
^ _ ^ ^- i j ( -^, ^ -4- % ) . . .(
x^.
i)
La srie tend donc vers
^ [^rL^.^L-^^
( )^.I,a...W.I.2...(w-^)
^ y, .).
<?
g. /.o
. GOUIISAT.
SI donc nous considrons l'intgrale

( ]w.. i. ?... . m . . ' 2 . . . ( / ? ? , +^
i ) ( /^ 4-% ^
7 ) ,^-TF(a-4^-y,p4-r-y..-y,.)=F,
^^^^^^"-^^7^^^^
cette intgrale viendra se confondre avec Fintgrale F ( a , ( 3 , 7 , , r )

lorsque 7 prendra la valeur ^+772. On obtiendra une nouvelle intgrale en cherchant la valeur limite pour 7 === a +m de l'expression
^~F(^p^y^)^
2 + my
On trouve, comme plus haut, pour cette intgrale,

' ()V
0F
()V
log^F(a,p,y^j+^+^+.^,
dans laquelle on donne 7 la valeur 2+/n.

On pourra ensuite exprimer cette nouvelle intgrale au moyen des
intgrales dj connues y, et ^ par le procd employ plus liant.
On oprera absolument de la mme manire si 7 0 ? ou a p
est un nombre entier.
18. Je terminerai par l'application de la thorie gnrale l'exemple
suivant
W
/
^ ^r
/
^ ^'
i
^(i-^^+(^^)^-.r=o,
que Fon obtient en prenant a = = p = ^ et 7=1. Cette quation se prsente dans la thorie des fonctions elliptiques, quand on veut dfinir
la fonction complte de premire espce
,
/tl
(Ir
Jo S / [ - ^ ) ( l - / ^ 2 )
comme fonction du module k, pour les valeurs imaginaires de ce module. Elle a t tudie ce point de vue par M. Fuchs ( r ), puis directement par M. Tannery. Les rsultats qu'ils ont obtenus se dduisent
(i) Journal de Jlorchardt, t. 7 1 , p. 9 1 ,
S./j
sans difficult du cas gnral. J'emploierai, pour cet exemple, les notations de M. Tannery.
L'quation (i)' admet une intgrale uniforme dans toute l'tendue
du plan, pourvu que le chemin suivi par la variable ne coupe pas la
ligne indnie i-r-co . Nous la dsignerons par P. A l'intrieur
du cercle Co, on a
2
p ^ F (^ ^ ^, ^ " Ly [n^_^^l
^.
^4 J
>0
<lfn
m === 1
Soit
9(^)==F(.U^^)-
Dans l'espace Eo, on aura de mme

P^^J--^.
^ ^.^'V^ i/
7 tant gal r , on aura une nouvelle intgrale contenant un logarithme; nous la dsignerons par Q. Celte intgrale sera uniforme dans
toute l'tendue du plan, pourvu que le chemin suivi p a r l a variable ne
coupe aucune des lignes ooo, 4-i4-ce . A. l'inlrieur du
cercle Co, on a, en posant
. . m'^ r"i.3.5. . .(^m in 2 ^
ri \x == >
R^^^S
^ I
a..^--^- - 2 W
J
ni -=: 1
B.. = i -h .î -h.. .+ ^^ - ^- {- . --- ^

Q = 4 ^ ( ^ ) -l-o(^)1o^r;
de mme, dans l'espace E<>,

t 4 ^ (
0 ^ =!
== j 9(,'-)['o^
c. f^^) [log^ -lo
logfi
-^1
^)] -+
g(I - 4 ^ ^:
t/i
. y \ ^^'
^
î
.y
V
I/quation {.\)f ne changeant pas de forme par le changement de x

en i - x, elle admettra deux autres intgrales P et Q', uniformes dans
tout le plan a la mme condition que les prcdentes.
Dans le cercle Co, on aura
P' :== 0(1. .r),
(y==: 0(1 ^) log( -^) "t--4 4'( 1 r );
s.6
S. 4 2
. GOURSAT.
dans l'espace E^, on aura de mme

^~-T\
[iog(i -~x} 'log^] + 4 ^
se
Ces quatre intgrales suffisent pour exprimer une intgrale quelconque dans toute l'tendue du plan. Pour avoir les relations linaires
qui existent entre ces intgrales faisons, dans la formule (î), a== 1 ,
p = ^ y == s ; on trouve
p'= [r-,'
2
7T
ou bien
P7
r^-:
r(i;
logp
TT
0
^
p
LO
et de mme
P
4 Ioga p,
TT
^0'.
?T
On peut rsoudre soit par rapport P et Q, soit par rapport Y et

Q'. On en tire
pîIP^p
o
i. ^ ^ - i -û,
o'^ J'-^^-z:..^ p ^ i10.^ o

TT
71:
^?
^^'-Q',
0 =, ^l^llzî2 p^ _ ijog ^^
Ce sont les relations trouves directement par M. Tannery ( 1 ) .
Ces formules suffisent pour intgrer l'quation (r)', ainsi qu'on l'a
vu plus haut pour le cas gnral. Je p r e n d r a i , cornsne application,
l'exemple trait dans le Mmoire dj cit.
Je suppose qu'on parte d'un point a [fig. 6) trs voisin du point xî
et dans la partie suprieure du plan, et qu'on dcrive le contour d'une
( 1 ) jnnnies de P Ecole 'Normale supcrunrey ^ srie, t. VI, p. 175
S. 43
aire ferme, comprenant les deux points o et i. Ce chemin peut se ramener au chemin aMA, A tant un point de la droite o"i, par exemple
le point a?=1, suivi de deux lacets dcrits successivement dans le
sens direct autour des points x = o et ^ =~ s et du chemin AMa*
Fig. 6.
Partons du p o i n t a. avec l'intgrale P"; nous arrivons au point A avec

la mme intgrale. Poursuivre sa variation lorsqu'on dcrit le lacet o,
il n'y a qu' remplacer P' par sa valeur en fonction de P et de Q :
p^4Jo^p_
7T
7T
Aprs avoir dcrit le lacet o, P reprend sa valeur initiale, mais Q se

change en Q -{- sniP, de sorte que P' devient
P 7 ( ;uP.
De mme, pour voir comment cette intgrale se comporte quand on

dcrit le lacet i, remplaons P par
IÎ^-IQ/;
7T
7T ^ '
P' ne change pas, mais CJ se change en Q'-h- :27uT, de sorte que

P' 2P se change en
.
31^-2^.
On reviendra donc au point a avec l'intgrale

37T+8?'I0^2^
2f ,
_, f -t-" \^ ,
7T
TT
Si l'on part du point a avec l'intgrale Q!, on arrivera au point A avec

l'intgrale
t 6 l o g ^ T T 2 p __ 4j0j|2 ^
7r
S. 44
^' GOLinSAT.
Aprs le lacet o, l'intgrale sera reprsente par
^^=^p^^.Q-8n^
7:
7T
ou, ce qui revient au mme, par
<y--8nog-A.\
ou encore par
(y ZLlL8.^1.10^ ._ ^}o^. y
Aprs le lacet i, on aura

/ 7: -4- Sriog'A
v
a z T r f ' / r 4- S / l o g s ) 32 i loâ
T + ,7T~"l
c'est--dire
2 1(71: + 41 l 0 g ^ ) 2
.- . . . . . . . , . . -
7T -+- 8 Z lOg-2
j^
,j_
,.
7:
l /
7T
On, reviendra au point a avec cette inlg'rale.

La mme quation (i)' admet aussi deux antres intgrales particulires, qui sont susceptibles de dveloppements en srie, analogues aux
prcdents.
On a d'abord l'intgrale
==:_= p l 1 rr= ".-^-"r 9 1 ~"""""~^". J '
y^_. ^.
\<z /
^/1 _ ^
\\ x j
qui est uniforme dans toute rtendue du plan, pourvu que le chemin
suivi par la variable ne coupe pas la ligne o 4-co . Je la dsignerai
!
par P".
'
Pour trouver une autre intgrale, supposons d'abord 7===!, a ^ ^ e t
(S un peu diffrent de ^. L'quation diffrentielle admettra les deux
intgrales
= F (i,, i. ^ ^ ^, (- ^ F (p^ p + i^y

V x
-"/
3b
L'expression
=^ F ( , ji - P, ^) - (- x) -P F ((3, p, p + -^ ^)
^_ _ - _ _ . ^ ^ . _ . . . , _ _ . _
SUR L QUATION DIFFREiNTELLE LINAIRE, ETC.
sera aussi une intgrale. La limite de cette expression quand ^==1

nous donnera une nouvelle intgrale Q" :
Q^Îog(^^)o(^)-...^+-^6^V.
\^ / y x
yx
\^/
On a de mme
Q^ ^ [- , (^) log(, - .;-.4 ^7^)}
y' est uniforme dans toute l'tendue du plan, la mme condition que
l'intgrale prcdente P".
Pour toute valeur de x figure par un point situ dans la partie suprieure du plan, on a les relations
( p = i10^ p.- ^r,

(23)
I^^Âl^p^Ly,
[
7T
De mme, pour toute valeur de oc figure par un point situ dans

la partie infrieure du plan,
(pî^p^lrr,
,
/.
W}
,.0
, 2
T:
^ p/ ^ ^^J ! p//_ !.. o^

[
7:
' '
7T " '
Les formules prcdentes ont t tablies, comme la formule (21),

en partant des relations ( i 3 ) 01(17), qui ont lieu dans le cas gnral.
Remarque, Les formules (^3) et (9.4) paraissent en dsaccord
avec les formules donnes par M. Tannery {loc. cit., p. 188). Cela lient
ce que les fonctions P" et Q^ ne sont pas tout fait les mmes que
celles qu'il dsigne de la mme manire* Au lieu du systme d'intgrales P" et Q", considrons le systme suivant,
^^l\/x v^ /
Q';=r-?(^)iog^+4^(^)1'
^x L
v-^/
\^/j
ou l'on suppose l'argument de x compris entre TC et 4-71.
S. 4^
EB
OOUl^SAT.
. On trouve aisment que l'on a, dans la partie suprieure du plan,

Pî^,
Q^/y; -TTP';,
et, en portant ces valeurs de P" et de Q" dans la seconde des formules (a3), on arrive la relation
4^2
y/
iD /_
_ _ ^ _ ^ _ ^ /y
^
qui est identique avec la relation obtenue par M.Tannery.

19. Les formules de passage tablies plus haut suffisent pour reconnatre si l'quation diffrentielle admet une intgrale algbrique
ou si Fintgrale gnrale est algbrique. La question a dj t traite
par M. ScWarz [Journal de Crelle, L 73, p. acp), q u i , en se servant de
Fquaion diffrentielle du troisime ordre laquelle satisfait le rapport de deux intgrales particulires de l'quation (i) et des surfaces
d e R i e m a n n , a t ramen un problme de Gomtrie sphrique o
se prsentent les polydres rguliers. Depuis lors, M. Klein a considr le cas plus gnral d'une quation linaire du second ordre
coefficients rationnels. J'arrive aux mmes rsultats que M- Schwarx
par des considrations tout fait lmentaires..
Si l'quation (i) possde une seule intgrale algbrique, cette intgrale devra se reproduire, un facteur constant prs, quand on tourne
autour dûn point critique. Dans le domaine du point o, elle sera reprsente par l'une des intgrales y 4 , y^; de mme, dans le domaine
du point ^ = , elle concidera, a un facteur prs, avec Fune des intgrales 92 9o* Reportons-nous aux relations qui ont lieu entre ces quatre
intgrales : on voit que cela ne pourra avoir lieu que si l'un des
nombres a, j3, 7 a, y ^ est un nombre entier. Dans chacun de ces
cas, Fune des sries hypergomtriques qui expriment l'intgrale
gnrale n'aura plus qu'un nombre limit de termes. Soit, par exemple,
- y ^ = : w ; l'quation ( ) admet comme intgrale
(^T-^pp^
P tant une fonction entire de x; pour que cette intgrale soit algbrique il f a u t , en outre, que |3 soit un nombre rel et rationnel.
S. 47
Si l'quation (i) admet plus d'une intgrale algbrique, l'intgrale

gnrale sera elle-mme algbrique. Nous allons nous proposer de
trouver tous les cas o il en est ainsi. Nous pouvons exclure de notre
recherche les cas o l'un des nombres 7, 7 - 'a j3 serait un nombre
entier. On a vu, en effet, que dans ces cas il existait un logarithme
dans l'intgrale complte dans le domaine de l'un des points critiques;
comme cas exceptionnel, ce logarithme peut disparatre, mais alors le
point considr n'est plus un point de ramification pour l'intgrale
gnrale, et il suffit d'examiner comment se comporte une intgrale
dans le voisinage de l'autre point critique pour tre fix sur sa nature.
On voit, de pius, que les trois nombres a, ?, y doivent tre rels et
rationnels; sans quoi il existe, dans le domaine de l'un des points critiques, une intgrale qui prend une infinit de valeurs.
Cela pos, soient y^ etya deux intgrales particulires linairement
distinctes, uniformes dans toute l'tendue du plan, pourvu que le chemin suivi par la variable ne coupe aucune des l i g n e s o o o ,
, + co .
On part d'un point quelconque A do plan avec une intgrale

^y^4-cy^ et l'on dcrit un chemin ferm quelconque, assujetti seulement ne passer par aucun des points o et i. On revient au point de
dpart avec une intgrale Cri-h-C/y^ Si cette intgrale est une fonction algbrique de oc, les coefficients G, C n'admettront q u ' u n nombre
limit de valeurs, quel que soit le chemin suivi. En particulier, lerappf
port 77 n'admettra qu'un nombre limit de valeurs. J'ajoute que, si cela
a lieu, quels que soient les coefficients primitifs c, d\ l'intgrale gnrale est algbrique.
Considrons, en effet,la drive logarithmique de l'intgrale prcdente; on peut la reprsenter par
cr^cy_^^
cr^Y. "^^
Le "rapport
n'admettant qu'un nombre limit de valeurs, il en est de
mme de cette- drive logarithmique; comme d'ailleurs elle ne pr"
S. /(S
. GOURSAT.
sente d'autres poinis singuliers que des points critiques et des ples,
il suit de l qu'elle sera une fonction algbrique de x\
Cela tant vrai pour une intgrale quelconque, soient z ^ et z^ deux
intgrales de l'quation ( ) . On a entre elles la relation
z.^z\ ZiZ.^ I-Lr-T (i ,z'}^-^'
qui peut aussi s'crire

^,(ii
2^
\ ^ H.r-T(r-.r5r~^P~s
sJfi ^
-i2
lLr-r(r-.z
\ zi
z">2 /
\Z{
^
. , _ L^T(.r)^-?^
Le produit de deux intgrales quelconques z ^ , z^ est donc une fonction

algbrique de x. Si ^ et z^ sont deux intgrales, 5,, et z^-+-z^ seront
aussi deux intgrales. Le p r o d u i t z ^ - ^ r z ^ z ^ ^ et par suite ^, sera une
fonction algbrique de la variable.
Tout chemin ferm partant dûn point A et revenant ce point pouvant se ramener une suite de lacets dcrits a u t o u r des points x == o,
X=IL\ nous sommes donc amens tudier comment le rapport prcdent se comporte quand on dcrit, un de ces lacets. Nous prendrons,
pour y ^ etja 1^ intgrales ^ c t ^ ; nous partons d'un point A avec
Fintgrale C^-l-C'^ ^ nous dcrivons un lacet autour du point o,
dans le sens direct; nous avons vu plus haut (n 16) qu'on revenait au
point A avec l'intgrale (^ < + C\ ^2 :
C, == C + (7 ,r^l^-_^fl-=^ ^ - ,..(-v)/),
j_ j ^ ^ ... y ; I i p -+ 1 y y '"
'
C^ê^-^ .
f'^
Soient p la. valeur initiale du rapport ? (/ la valeur finale; on aura

^^^
..r^ ^1:^^^^^^^^^^^
1
" '
(LZL^:^\ .
r i, a -h i y ) :!' ( ^3 4- 7 ) \ ^ 2TC ^ ' -^
Posons
^^,^1^
1
j; ^ ^ 4... i _ -^ I' ; ^ .,..|.,.., f -^ -^
^-.^(()/,=K.
=: _ a
Sl'R L QUATION DIFFRENTIELLE LINAIRE, ETC.
S. 4<)
La formule prcdente s'crira

(A)
p'-- ^=r K[p a).
Si le lacet tait dcrit clans le sens inverse, on aurait, au contraire,

o .... a= .r ! ot a}.
h
(A)'
Faisons m a i n t e n a n t dcrire la variable un lacet dans le sens direct

a u t o u r du point critique x=\\ l'intgrale Cy, 4-C'a se change en
C^,,-4-C^2 :
C, ^Ce 2 ^^'--^-^,
c\ = c7 ^ c: ?^^
(.
rfy-ajrfy-^1
- .-.T-^))..
;
. En dsignant, comme toujours, par p et p ' la valeur initiale et la valeur

finale du mme rapport, on aura
i ^ l^.^(y-^)+r ^^(/- ^n.] f L ~ ^-(?)^
p''" p
Posons
r(y-a) r(yp) \
^^(r-o^:^^
r.(y)r(y-a-^ _ _
rty'-^riy'^^
^
^-^/(Y--a-^) =: K/.
La relation entre p et p' pourra s'crire

(B)
^-^K'^-/,).
Si le lacet tait dcrit dans le sens inverse, on trouverait de mme
(ay
- /
f L - &) Uiv^\p
f i ^ ^) .
\p1
Le problme qu'il s'agit de rsoudre pourra se formuler ainsi :

tant, donne une suite de quantits telles que chacune se dduit de la
prcdente par l'une des formules ( A ) , (Ay, (B), (B)', dans quels cas
arrivera-t-on un nombre limit de quantits diffrentes, l'ordre dans
S.7
S. 5
. COURSAT.
lequel on applique ces formules successivement restant absolument arbitraire?
La mthode gomtrique m'a paru la plus propre conduire simplement au rsultat.

20. Soient tracs dans un plan {fig. 7 ) deux axes de coordonnes
rectangulaires OS, OY]. Je figure, comme l'ordinaire, la quantit
Fig. 7.
a == ^ + 'î par le point dont les coordonnes sont et ^ ; soient A et B

les points qui figurent les quantits a, b (ces points sont situs sur
1
l'axe 0^).
, '
Soient M le point qui figure la valeur initiale de p, M' le point qui
figure la valeur de p\. obtenue en faisant dcrire la variable un lacet
dans le sens direct autour du point critique x == o :
p' a ;== K ( p a ),
La quantit a sera figure par l'extrmit d'un segment men

par l'oriine, gal et parallle au segment AM; si l'on fait tourner ce
segment d'un angle w autour du point A, w tant gal 2n{j i),
on obtient le segment AW, dont l'extrmit M'figure prcisment la
quantit (Y. Si le lacet tait dcrit dans le sens inverse, on tomberait
sur le point M^ obtenu en faisant tourner le segment AM autour du
point A, mais en sens inverse. La variable dcrivant une suite de lacets
autour du point 0, les diverses valeurs de p seront figures par les sommets d'un polygone rgulier inscrit dans la circonfrence de rayon AM,
l'un des sommets tant prcisment le point M.
S. 5 1
" Supposons maintenant {fig. 8) que la variable dcrive un lacet autour du point critique x =i. Soit M le point qui figure la valeur ini-
tiale de p ; - sera figur par le point M^, ^ b par l'extrmit d'un

segment men par l'origine, gal et parallle BMo et K^----&) par
l'extrmit d'un segment gal et parallle au segment BM 7 ,, qui n'est
autre que le segment BM,, que l'on a fait tourner d'un angle
a/==27r(a +"?"---7) a u t o u r du point B. Par suite, le point M7, figure la
quantit "7 et le point Af la quantit p\
Faisons dcrire la variable-plusieurs lacets successifs a u t o u r du
point .r-"= ; le point - viendra concider avec les sommets d'un polygone rgulier inscrit dans une circonfrence de centre B; le point a
lui-mme restera sur une circonfrence transforme par rayons vecteurs
rciproques de la prcdente, avec l'origine pour ple de transformation
et l'unit pour module. Si l'on applique celte transformation foules
les circonfrences ayant pour centre le point B, on obtient videmment
un faisceau de circonfrences passant par deux points fixes imaginaires. Il est ais d'avoir les points-cercles de ce faisceau : on a d'abord
l'origine, qui correspond au cercle de rayon infini ayant pour centre
le point B, et le point C== p provenant du cercle de rayon nul.
Toutes les circonfrences du faisceau seront conjugues par rapport
ces deux points, qui sont deux points doubles d e l transformation
homographique
L-b^K'^-b}.
p
. \p
/
S. 5^2
|E. GOURSAT.
Avant d'aller plus loin, je dmontrerai le thorme suivant de Gomtrie, qui sera utile pour transformer l'nonc (lu problme:
Etant donne une circonfrence et n points sur cette circonfrence A, B,
G, ..., L tellement disposs que, si l'on fait une imersm en prenant pour
ple un point 0 dupan^ les points correspondants A', B', (7, ...,!/ soient
les sommets d'un polygone rgulier, soit (Y le point conjugu du point 0
par rapport la circonfrences tous les points de la circonfrence dcrite
sur OiV comme diamtre dans un plan perpendiculaire au plan de la
Jfgure fouissent de la mme proprit que le point 0.
I^. 9.
Soit S un point de celte circonfrence. D'aprs "une proprit lmentaire de l'inversion,

A//
ABr:=
AB
OA.OIBl?
^^-
Donc
AJ'.i _ / P i \ , OA , , OB
'VW'" ^ \ s>~ r - sr ^ S B '

C 4
Cliacun des rapports ^ . 9 . est constant; donc il en est de mme

AiL
(le-- Si le polygone A'B'C.VD'.E'F' a'ses cts gaux, il en sera de

m m e d u p 1 y go n e A ^ B ^ C,, I) E,, F .1.
c< . "F. .i>.
Revenons la question propose et considrons la circonfrence dcrite sur OC (fg. 10) comme diamtre dans un plan perpendiculaire,
SUR. L'QUATION DFFnENTELLE UNARE, ETC.
S. 53
celai de la figure ; soient S cl S'les points de rencontre de cette circonfrence avec la perpendiculaire leve par le point A au p l a n de la figure.
Concevons la sphre dcrite sur- SS'' comme diamtre, et faisons u n e
projection sur cette sphre, en p r e n a n t d e point, S pour point de vue.
Fi^. TO.
Toutes les circonfrences ayant leur centre 'en A se projettent suivant des circonfrences ayant pour ples les deux points S, S'; q u a n t
aux circonfrences conjugues par rapport aux d e u x points 0 etC, elles
ont p o u r projections des circonfrences ayant PP/ pour axe. Il rsulte
de ce qui prcde qu'tant donn sur la surface de la sphre un point m
figurant une valeur de p, on trouvera le point m! figurant u n e nouvelle
v a l e u r de p en faisant tourner le point m d'un angle a) a u t o u r de SS'
ou d'un angle o/ autour de PP'. Cela est vident pour l'axe SS'; quant
l'axe PP\ il sufft de remarquer que, t a n t donns dans le plan deux
p o i n t s M, Rf figurant d e u x valeurs de p, dont l'une se d d u i t de l'autre
par l ' u n e des formules ( B ) , (B)', si l'on fait u n e inversion avec le point
0 pour ple, l'angle MJM\ est gal a)', e t , d'aprs le thorme
prcdent, l'angle mpm! doit avoir la mme valeur, p dsignant le pied
de la perpendiculaire abaisse de m sur l'axe PP'.
On peut d o n c remplacer l'nonc d u problme par le suivant :
tant donns deux diamtres SS', PP7 dans une sphre et une suite de
points sur la surface^ se succdant d'aprs une loi telle qu on passe de
l'un quelconque au suivant en le faisant tourner d'un angle ^ autour
de SS' ou d'un angle c./ autour de PP', dans quels cas aboutira-t-on un
nombre limit de points, l'ordre dans lequel on applique ces constructions restant absolument arbitraire?
Tout dpend videmment de l'ordre de symtrie des axes PP'.SS' el

de l'angle V de ces deux axes.
.
, ,
S. 54-
K- GOURSAT.
Soient
7 = f - y-.-P=f;Les fractions -^ et -^j tant supposes irrductibles, SS' sera axe de

symtrie d'ordre q et PP' d'ordre q\
Quant l'angle V? la figure prcdente donne
V = 2 AO,
cosAOS ==
OA
OA
, /OA
- 4 /OA
5
os ~" ^/oTôc! -"""VVo o^
^
OA
,
cos V === 2 .-. \-=--'2.ab *
Remplaons a et 6 par leurs valeurs, il vient
^
y^,r^^+^7jr(r^y) r(y-^p]r(y)
ces v -. -^ p^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ .< ^.-^^-^^ ^
'
cosV == . ^1^..,^^^^
- i.
!
sin y7r si n ( y ^ p j TT
Remarque. Lorsqu'on diminue ou qu'on augmente la valeur de l'un

des nombres a, ^ ,7 d'un nombre quelconque d'units, q et q ' ne changent
pas, ni cosV. On pourra donc supposer 7 et 7 < % ? compris
entre o et i ; on pourra ensuite ramener a ? tre compris entre
i et 4-i mais, comme il y a symtrie entre les lments a et {3, on
pourra supposer aussi afi compris entre o et j . C'est ce que nous
ferons pour la suite,
21. La reprsentation gomtrique sur la sphre n'est possible que
si le point A est compris entre les points 0 et G, ou, ce qui revient au
.,
, .,
sn (y <2:)7rsin ( y 6 ) 7 :
L
mme, si le produit
a6==
LL 1 - est compris
entre o
1
l
si n y7T si n ( y a p ] TT
et i. Dans le cas contraire, on peut dmontrer directement que le rapport, p peut prendre une infinit de valeurs en chaque point du plan. Je
m'appuierai, pour cela, sur les remarques suivantes :
I. Il existe un cercle ayant son centre en A et conjugu par rapport
au segment OC. Si le point M, qui figure la valeur initiale de p, est sur ce
S. 55
cercle, tous les autres points que l'on en dduit sont situs sur le mme
cercle. Si le point M est extrieur ou intrieur ce cercle, ceux que
l'on en dduit seront eux-mmes tous extrieurs ou tous intrieursII. Supposons que nous ayons pris pour origine le point A; appelons
Fig. i r .
z et z ' les quantits qui sont figures par les points M et M' dans le nouveau systme. Pour la premire transformation, on a
z'^kz;
pour la seconde, z1 est lie z par une relation

^_ az -+- h
cz ~{- d'
a = a + p /',
c ==- OL' -+- ^'i,
b === y "+ o i,
d ==. y' 4- ' i.
Cherchons le lieu des points z tels que mod.^=== mod.^,

, /
Yo.(az +!)}
mo.z'== .--^
niod. [ c z 4-1 d]
az+ b = (a-r- pj'-+--/) -h- / ( j 3 ^ -4-^-}- o ) ,
' t i i o d . ( a z + b) == ^/(a 2 -h ^ ) [ ^4- r'2 ) 4- fn x -+- ny^)',
rn.od. (c'z -i- d) == \/(a/>i 4:::^7("'ri":4^^
^'T + ^^
Le lieu cherch aura pour quation

^2+p2)(^2+y2)+m.^4-^+/r<=(a/2+i3/2)(^^^
C'est une courbe du quatrime ordre, ayant pour points doubles les
S. 56
.' G O U K S T .
points circulaires l'mni. Mais la circonfrence de centre A (flg\ 11),

conjugue au segment OC, fait videmment partie du lieu; comme les
points 0 et C lui^pparllennent galement, cette courbe du quatrime
ordre se compose de deux circonfrences, la circonfrence ("A) et une
autre circonfrence passant par les deux points 0 et C.
Si le point M qui figure la valeur de z est extrieur ou I n t r i e u r
aux deux circonfrences, on aura
mod.s'-< inocL.3;
mais, si ce point est extrieur l'une, intrieur l'autre, on aura

, mod.-s^ mocl.^.
Cela pos, soit M le point qui figure la valeur initiale de p, que je

suppose exirieur aux deux circonfrences ( A ) , (A)'. Appliquons au
point M la seconde transformation autant de fois qu'elle nous donne

des points diffrents; nous aurons un certain nombre de points sur une
circonfrence conjugue au segment OC* Soit M, celui de ces points qui
est le plus rapproch du point A; le point M, est forcment dans le
cercle A7, et Fon a AM^ <AM. Appliquons m a i n t e n a n t au point M< la
premire transformation, de faon a obtenir un point Ma extrieur au
c e r c l e A ' o n a u r a A M a ^ A M ^ . A u point Ma appliquons la premire
transformation; nous en dduirons, comme tout l'heure, un point Ms
plus rapproch de A que le point Ms, et ainsi de suite. On a ainsi une
sri de points M, Mo M,, N3, ... se succdantd^prs une loitelle
SUR L'QUATION DIFFRENTIELLE LTINATRE, ETC.
S. 5';
loi telle qu'on ne retombe jamais sur un point dj trouv et qu'on

puisse continuer indfiniment. Le rapport p peut donc prendre une
infinit de valeurs.
22. La question de Gomtrie sphrique laquelle nous sommes
conduits et qui est identique, comme on le verra tout l'heure, avec la
question laquelle M. Schwarz a t ramen, a t rsolue par Siein e r ( 1 ) . On peut aussi dduire la solution d'un Mmoire de M. Jordan ( 2 ) sur les polydres eulriens.
Il y a deux cas particuliers o la solution s'aperoit immdiatement:
i Si l'on a deux axes de symtrie binaire, ces deux axes devront
faire entre eux un angle commensurable avec ar.
a Si l'on a un axe de symtrie binaire et un axe de symtrie d'ordre
K perpendiculaire au premier, on aboutira toujours un nombre limit
de points.
Ecartons ces deux cas particuliers et supposons que nous ayons deux
axes de symtrie PP, SS', dont l'un PP' est d'ordre K ( K ^ 3 ) . Les rptitions par symtrie de l'axe W seront axes de symtrie d'ordre K de
la figure forme par les rptitions symtriques d'un point M de la
sphre; ces rptitions symtriques devront tre en nombre l i m i t : ce
qui revient tudier la figure forme en prenant pour point de dpart
le point P lui-mme. On dmontre sans beaucoup de difficult que,
si l'on est conduit un nombre llinil de points, ces points sont les sommets d'un polydre rgulier.
Les axes PP^, SS' devront donc tre disposs comme les axes de symtrie d'un polydre rgulier ayant Fun de ses sommets en P. Il est vident
que le plan des deux axes sera pour ce polydre un plan de symtrie. Cette
condition ncessaire est suffisante. Imaginons, en effet, ce polydre rgulier et considrons les polygones sphriques rguliers dcoups sur la
sphre par les pyramides ayant leur sommet au centre de la sphre et
pour bases les faces de ce polydre. Les rptitions par symtrie de l'un
dcs polygones conduiront toujours un polygone analogue; comme,
d'ailleurs, un de ces polygones ne peut concider avec lui-mme que
(1) Journal de Crek, t. XVII, p. 9.()5.
( 2 ) lind., t. LXVI, p. ?.a.
^ ^
S. 58
. GOURSAT.
d'un nombre limit de manires, il s'ensuit que les rptitions symtriques d'un point seront en nombre limit.
Appliquons cela quelques exemples.
Exemple 1 :
y == ^
a-t- p ^ r o .
On a deux axes de symtrie

binaire
*/
COSV=-= 2 COS7TaCOSTTJ3 -- 1 =-- COSâTT.
Il suffit que a soit commensurable. On peut le vrifier directement.

L'quation diffrentielle est ici
,
. d^r
/T
"-A dr
--
x v i - ^ / -".1 -1-- - .r ~- a-r==
o,
v
dx'
\
] cix
.
. d^r y
.
"\ / J y \ 2
^ rf^
-?.^ 1 i .r ^2 - + i ^ r ) ~- -1- ô^r-r ^ 0 ' dx dx
'
' \ dx ]
dr.
On en lire
T^^H^ j^^^),
Jy
a dx
^(.Z ..-. ^.2
^^ ^ __ ^. j
arcsn =--- aarcsin \/^ + h.
Si a est commensurable, on en dduit une relation algbrique entre y

et x.
Exemple I I . -'- Prenons encore l'exemple trait par M. Schwarz:
yî
y~^^
a-,,
y-p^
^,
i3r=^
y^^^p^4.
On a un axe de symtrie binaire et un axe de symtrie ternaire. Leur

angle est d o n n par la formule
.
STT
57T
^ s m s m - cosV==
' -
_ i
"""^
C'est prcisment l'angle que fait la hauteur dans un ttradre rgulier
SUR L'QUATIOiN DIFFRENTIELLE LINAIRE, ETC,
S. 69
avec la droite qui j o i n t les milieux de deux artes opposes. L'intgrale gnrale est donc algbrique.
23. Les rsultats prcdents peuvent tre mis sous une forme u n peu
diffrente, qui met mieux en vidence leur identit avec les rsultats
obtenus par M. Schwarz. Supposons que l'on ait d'abord r a m e n ,
comme on l'a expliqu plus haut, les trois nombres 1 7 , y - a ? ,
a ? tre compris entre o et i , et dsignons par X, p., v les trois
nombres positifs et moindres que l'unil ainsi obtenus :
.î-y,
.
p. = y - a - p,
v EE=a (3.
Nous allons tablir quels sont les systmes de valeurs de ces trois
nombres tels que l'intgrale soit algbrique.
Soient toujours SS' et PP' {fg. r 3 ) les deux axes de symtrie.
Construisons un triangle SPQ ayant pour base SP et pour angles

PSQ -^ (i -7)7T, S P Q = = ( y - a - û. valuons l'angle en ,Q :
cosQ-==sinPsinScos(SP) cosP cosS,
../, r\ ==smy7rsm(y
/ oc 6o\]rc\r'-L'Ll-.-î
r ^ s i n i y < x ] u sn (y 6 ) 7 7
"[
cosQ
L siny7rsin(7 ~ a (3)7:
J
+ cosyTT cos(y ^-(3)7r,
ou^ en rduisant,
COSQ = = C O S ( a ( 3 ) 7 T .
L'angle Q est compris entre o et TT; d'ailleurs, on suppose a ^ corn-
S. 60
. COURSAT -
pris entre o et i. On aura, par consquent,
Q=(a-,6)7:.
Les trois angles du triangle SPQ sont donc
S r--r. }j,
P =. ar,
Q ^ w.
Quelles sont les conditions auxquelles doit satisfaire ce triangle?

Dans le cas particulier o 7== 1 , a + P = = o , les angles S et P sont
droits; le point Q est un des ples du grand cercle SPST\ Si l'on construit une double pyramide ayant pour sommets les ples Q, Q' et pour
base le polygone rgulier dont S et P sont deux sommets, les trois plans
du tridrc SPQ seront trois plans de symtrie pour cette double pyramide. Si Faxe SS7 est un axe binaire et si l'arc SP est gal un quadrant, les trois plans du tridre seront encore trois plans de symtrie
pour une double pyramide dont les sommets seront les points P et P'
et dont la base sera dans le plan SQS'Q'.
Ces cas singuliers examins, voyons ce qui se passe dans le cas gnral, en supposant qu'il existe un polydre rgulier admettant les axes
de symtrie SS' et PP' et ayant un sommet en P. Les trois plans OSP,
OPQ, OQS seront trois plans de symtrie pour ce polydre; il est
d'abord vident que OPS est un plan de symtrie, comme on l'a dj
fait remarquer. Le point P", symtrique de P par rapport au plan OSQ,
est un des sommets de ce polydre; comme on peut partir du point P"
au lieu du point P pour trouver les sommets de ce polydre, il est clair
que la figure admet OSQ pour plan de symtrie. Elle admet aussi OQP;
en effet, le point S^ sera l'extrmit d'un axe de symtrie de mme
ordre que SS'; si nous remplaons l'axe OS par l'axe OS^, nous formons videmment la mme figure. Donc OQP est un plan de symtrie.
Ainsi, les trois faces du triangle PQS devront tre trois plans de
symtrie d'un polydre rgulier. La rciproque est aise dmontrer;
en effet, tout corps admettant ces trois plans de symtrie OPS, OSQ,
OQP admettra aussi OSP'7 comme plan de symtrie. Si l'on prend le
S.G
corps symtrique du premier par rapport au plan OSQ, puis le symtrique de ce nouveau corps par rapportai! plan OSP", il concidera encore
avec lui-mme; mais ces deux oprations reviennent faire tourner le
corps d'un angle PSP^- 2(17)7: autour de OS. Donc OS est un axe
de symtrie pour ce corps.
En rsum, pour que l'intgrale gnrale soit algbrique, il faut et
il suffit que les trois plans du iridre OSPQ soient les trois plans de
symtrie d'une double pyramide ou d'un polydre rgulier.
Il faudra d'abord que les trois angles JT, u.n, vu soient les angles
dûn triangle sphrique, ce qui exige que l'on ait
). 4" (-'. 4" v > i ,
). + i ^> [M 4- v ,
!J. -|- I ^> V ~1- ,
y 4- i >. }. 4- [J..
Ces conditions quivalent la condition trouve prcdemment que

s i n f y a ) 7 T s i n f y 6)71 j ., .,
_L/-J\iL,L, doit tre
yiny: bii^y a ~ pjr
coinipris entre o et ? .
II revient videmment, au mme de considrer le triangle PQS ou

l'un des triangles PQS\ QP'S^ QSP'; les angles de ces triangles ont les
valeurs suivantes :
PQS . . . . . . . . .
PQS'...... . . . . .
P'QS... . . . . . .
7
P'QS . , . . . . . . .
?.7T
AT:
^7T
V7:
(-^)7T
(l-^JTT
(I-JT
[JT.
(i-^7r
(I-/.JT:
{\-~-p.}^
vr.
On choisira celui de ces triangles pour lequel la somme des angles est
l plus petite. Soient A^TT, p!n, ^n les angles de ce triangle et soient V\
y!\ / les nombres)/, p/, y' rangs par ordre de grandeur dcroissante.
Le Tableau suivant donne les systmes de valeurs de )/', ^//, v" tels que
l'intgrale gnrale soit algbrique :
S. 62
. GOURSAT.
!.. .
.......
I I . . . . . . .
ll . . . . . . .
IV. . . . . .
V- . . . , . .
<.
2"
2
f
i
VI.. . - . . . . 2"-!
VII.. . . . . . ^5
VIII. .
"?
IX.. . . . . . . -L
X. . . . . . . .
XI..,.
t
XII. . . . . . "3"
XIII. . . . . . . '?\
XIV.
2
X V . . . . . . . . . ;>
j.
Pyramides doubles.
1
3'
i (
Tlradre.
"3
t
3
^\
3"
<
2"
1
J
'\
4- )
Cube et octadre.
-t ']1
1
'3
Jl
2.
^1
1 \
A i
1
t
2
'i
1
;
^
i
i
:L
i;
i
2,
)
2
/ Dodcadre et icosadre.
-(
3'
1
':{
24. On a cart le cas intermdiaire o le cercle dcrit sur OC

comme diamtre est tangent la perpendiculaire SS', c'est--dire le
cas o les deux transformations homographiques
p7 -a^'K(p-a),
(A)
(B)
^-..-.- ..K-(^^)
ont un point double commun. Les points doubles de la premire sont

le point , ~=â et le point ==co , ceux de la seconde sont ==o, == ^Si l'on se reporte aux valeurs de a et de b, qui peuvent tre nulles,
mais non infinies, un voit qu'il peut arriver de trois manife'ies diffrentes que les deux transformations homographiques aient un point
double commun ;
i a=o; il en sera ainsi lorsque l'un des nombres a 4 - f " 7
j3 -h-1 y sera un entier ngatif ou nul.
ô ^ ^ o^ c'est ce qui arrivera si 7 a ou 7 p est nul ou gal un
entier ngatif.
S. 63
3 ab == r ; cette condilion donne

s i n ( y a)7TSin (y P)TT=== sinyTrsin (y a p)'n:
ou bien
cos(a [3)7r==cos(o; -4- (3)7r,
d'o
(ce i 3 ) ( a - i - P ) = = - 2 m ;
l'un des nombres a ou /3 devra tre un nombre entier.

Pour voir ce qui se passe dans chacun de ces cas, supposons le point
double commun rejet l'infini; les transformations homographiques
seront dfinies par les formules
z' 2o~= K [z Z o ] ,
z^zî'^z ^),
les points z ^ , ^^ tant les deux autres points doubles. Elles donnent
lieu une construction gomtrique fort simple : tant donn dans le
plan un point M qui figure une valeur de z, on trouvera le point M'
figurant la valeur de -s'en faisant tourner le rayon z^M. d'un angle co
autour de ô ^ 1e rayon ^ M d'un angle o/ autour de js,. Partant d'un
point quelconque du plan, il est clair qu'on peut appliquer ces constructions successivement dans un ordre tel qu'on ne retombe jamais
sur un point dj trouv; par exemple, on s'arrangera de faon que la
distance z^M. n'aille jamais en dcroissant. Il y a exception pour le
point double commun, qui concide toujours avec lui-mme.
Il y aura donc une intgrale particulire dont la drive logarithmique n'admet qu'une seule valeur en chaque point dn plan; cette
drive logarithmique est une fraction rationnelle. Dans l'hypothse
adopte o les nombres a, |3, 7 sont rels et rationnels, l'intgrale particulire correspondante sera une fonction algbrique. On voit, dplus,
qu'il n'en existera pas d'autre.
Il faut pourtant remarquer que cela cesserait d'tre vrai si les deux
autres points doubles taient les mmes; clans ce cas, toutes les intgrales seraient algbriques. C'est ce qui arriverait si l'on avait la fois
a == o, b =- o.
S. 64
. COURSAT.
Soil, p a r exemple, l'quation diffrentielle

^ <^
-i ^ ) ^
^ dr
^/, ^ ) ^
+r( 4/ _
_ ^ ,i = o ,
^ (3 1
^
^ ^,
,/ :
y ^.
Elle admet une intgrale particulire algbrique 5 mais Fint"

v'^
grale gnrale
C
^ (7 arc s in ^
V^
\/^'
est une fonction transcendante.

Prenons au contraire l'quation diffrentielle
,
. d^r
1 1,
dx'
X 1 i .y / 1 4-
^=..-1;
^x\ (IT
.,
i, -4- 4J0 y == 0,
3 / dx
p=.^
"
y=.^
On a la fois a=o, &==o; l'quation admet les deux intgrtes

particulires
^/
6^\
" V--5-)-
^r
6(1 ^)"|
(^.^)^_-^_.JJ,
de sorte que l'intgrale gnrale est algbrique.

25. On a suppos, dans ce qui prcde, que les deux intgrales <pi et
2 taient distinctes, cêst--dire quâucun des deux nombres a, |3
n'tait nul ni gal un entier ngatif. Si cette circonstance se prsente,
on remplacera (pa par une autre intgrale, 5 par exemple, et, en oprant comme plus haut, on sera conduit, considrer deux transformations homographiques. Ces deux transformations homographiques auront un point double commun, puisque Inquation ( r ) admet comme
intgrale une fonction entire, dont la drive logarithmique est une
fraction rationnelle. Si les deux autres points doubles sont diffrents
(ce qui aura lieu, en gnral), il n'existera pas d'autre intgrale algbrique. Mais, si les deux autres points doubles concident, l'intgrale
gnrale sera algbrique. Pour qu'il en soit ainsi, il faudra que, l'un
des lments a, |3 tant nul ou gal un entier ngatif, l'autre lment
soit gal un nombre entier positif.
SUR L'QUATION DIFFREINTELLE LiNARE, ETC.
S. 65
Ainsi l'quation diffrentielle

^ (^ Y
, dr
^-^^+^-^7=0,
Ol
a==: ^,
|3 =:,!,
y == ^
admet deux intgrales particulires algbriques, et, par suite, Pintgrale gnrale est algbrique:
r == C ( i - 4.r -+- s^} 4- C^ (i - ^ .
SECONDE PARTIE.
1. Les Mmoires de Gauss et de Kunimer sur la srie hypergomtrique contiennent un grand nombre de formules qui ne rentrent pas
dans les formules donnes plus h a u t ft qui n'ont lieu que lorsque les
lments a, ^, 7 satisfont certaines conditions. Le type gnral de
ces formules est le suivant :
.r1-1.^ - rp/ Fia, P, 7, x} == ^(i --- t}^ F^, p', -/ / , t ] ,
t tant une fonction algbrique de -r.

La f o n c t i o n .^(i ^) y ^ / (^ - ^) / F(i%', fi', /, ^) est alors une intgrale de l'quation diffrentielle
v(
i /)
7
x k{\ ,z'/ ) c
--!- L[7
=== o ;
( ( ff, -) 1 p 4- i ) ^1 ^ - ^?J'
t J
^/.r2
^
.' -' ^.r
de sorte que l'on est ramen rechercher dans quels cas l'quation ( i ) admet des intgrales de la forme prcdente. Telle est, ou \\
peu prs, la voie suivie par K u m m e r ; mais il n ' i n d i q u e aucun moyen
de trouver tous les cas ou il existe de pareilles intgrales. C'est ce que
je me suis propos de faire dans la seconde Partie de ce travail.
S; 9 ^
S. 66
- COURSAT.
2. Je me placerai pour cela un point de vue un peu diffrent. Dsignons, avec R i e m a n n , par P(^ 1 ) une fonction non uniforme de la variable .x1, jouissant des proprits suivantes :
1 Elle n'admet dans toute l'tendue du plan ou de la sphre que
trois points critiques, les points o, i, co ; elle est holomorphe dans
foule rgion du plan contour simple, ne renfermant aucun des points o
et i.
2 E n t r e trois branches quelconques de cette fonction P', P", P " ' il
existe une relation linaire et homogne coefficients constants :
C P ' - r - ^ P ^ - l - C ^ P ' 7 ^ 0.
3 Chacune des branches de la fonction reste finie pour ^==0,

x == , et aussi pour a;^= ce , quand on la m u l t i p l i e par une puissance
convenable de x ou de - x.
Riemann a d m o n t r , dans un de ses Mmoires, que certaines
brandies de la fonction P pouvaient s'exprimer par des produits tels
que ^"^(i ^''"^(a, ft, y, x}. On peut a u j o u r d ' h u i le d m o n t r e r p l u s
simplement. 11 rsulte en effet d'un thorme donn par M. Tannery ( d )
que les diverses branches de la fonction P sont des intgrales d'une
quation diffrentielle linaire du second ordre coefficients uniformes,
n'admettant d'autre point critique que les points o, i , c o , toutes ces
intgrales tant d'ailleurs rgulires dans le voisinage d'un point critique. Ainsi que l'a montr M. Fuchs, celte quation sera de la forme
fH p
(;
//g)
^[i- ^Y ^ 4 - [ / ~ (/4--m).r]^(i-^) 4" ( A ^ 4 - B^ 4- C)P == o.
On passe de l'quation ( ) l'quation ( 2 ) en posant

y ^ x P [ \ --x^P;
\
A, B, G, /, m sont donns par les formules

^ l ^ - ^p 4- y, m == 2 q 4- a ~\- (3 4- -- y, A == [ p 4- q 4- a ) ( p q "- (3 ),
(
C = p [ / ) 4- y ) , A 41- B 4- G =-:: q [q 4- a, 4- (3 y).
( 1 ) undii. s ^cicfUffitftw^ di' l'co/c Normale nipncare, '2e srie., t. IV, p. i3o.
SUR L'QUATION HFFREINTTELLE LTNABE, ETC.
S. 67
Inversement, on passera de l'quation (^) l'quation (i) en posant

P:=ar-^(i .ry-'yy; ^ ^ -y, p^ ^ seront dtermins en fonction de A,
B, C, /, m par les formules (3). Le thorme de R i e m a n n est dmontr
par la mme.
[Pour achever de dfinir la fonction P, il faut ajouter la condition suivante : si P', P" sont deux branches linairement distinctes, le dterminant
p'
p^
D =:
r/r
clx
(I.T
devra tre diffrent de zro pour tout point du plan autre que les points o
et i. Si en effet ce dterminant tait nul pour x~='a^ le point x a
serait pour U quation diffrentielle un point A APPARENCE snsrGiTuRE.
Considrons, par exemple, les intgrales de F quation ( ) ; il est clair
qu'elles satisfont aux conditions qui servent dfinir la fonction P. Si
l'on multiplie toutes ces intgrales par le binme [x.2), // en est de
mme, au premier abord, des nouvelles fonctions ainsi obtenues. Cependant, elles satisfont l'quation diffrentielle linaire
i
U
y^/^Z.r(T-.r)(^-2j-^
.4., j j" y , ^ -^ p "i- ) .y ] (.r ""- 2) 2. x (i x'} \ [x 9.) -."-1- J 2 x ( i .r ) -T- [( <y. -4- (3 -!~ i ) .r -- y ] ( .r % ) ap (.r ?. ) 2 [ z =- o,
y m n est pas comprise dans la forme (^). Af(2^ /<? dterminant D (?.y<! <?Wdemment nul pour le point x == a. ]
Remarquons qu'tant donn un systme de valeurs pour A, R, C, /,

m, il en rsulte quatre systmes de valeurs pour/), q, a, ^ , 7 ; l'quation (a), et par suite l'quation (i), admet donc quatre intgrales de la
forme ^"^(i -.y)'"''7?^, |3, 7, ,x') : rsultat bien c o n n u .
Soit m a i n t e n a n t t une nouvelle variable lie x par la relation
x-^ y ( ^ ) ; si, relativement t, la fonction P satisfait aux mmes conditions que relativement x, quand on fera dans l'quation (2) le
changement de variable .z"===^(^), on devra trouver u n e quation dif-
. GOUnSAT.
frenlielle (4), analogue a l'quation ( a),
(4)< 2 (-^S^ / '-( / ' + "'')^( I "^- ( A ' r 2 + B ' / "- c / ) p = = o

II est clair que le problme trait par Kummer rentre dans celui-ci ;
si, en effet, l'quation (i) admet une intgrale
x!'[ - x } ' i l P ' ^ - t}'i' F(y.',]S',y',/),
rquation ( 2 ) admettra l'intgrale

lp' (, _ / ) ' / ' F (a', y , - / ' , i).
Si doncdansrqualion(2) on fait le changement de variable x^{t).
on devra obtenir une quation diffrentielle telle que l'quation (4).
La question qui se pose est donc la suivante :
Reconnatre pour quelles valeurs des constantes A, B, C, /, m il existe
des rangements de variable x^.^t} par lesquels l'quation (2) ne
change pas dforme, A. B, C, /, m tant remplacs simplement par des
constantes nouvelles A', B', C', !', m'.
Quand on aura trouv les conditions auxquelles doivent satisfaire les
coefficients A. B, C, /, m, les. relations (3) donneront les conditions
que doivent remplir les lments a, (3, y eux-mmes.
3 Dans l'qualion (a), faisons le changement de variable ;==^);
ou a, en dsignant par x' et x" les drives de x par rapport t,
dP
dP _ th
dx
x
^
"(p
//2p
r f ^ll _ a r f i
~dx ~~~x"
' x'^
de sorte que la nouvelle quation diffrentielle sera

p
^(2r^^
4-^^x-^-^'^'--)-^"2-^
1 1
1
x '
dV
Supposons a-, x , ^ remplacs par leurs valeurs en fonction de t.
'
8.69
Pour que la nouvelle quation ait la forme voulue, il faudra que l'on
ait
5
( )
72
.r^fr^2
/î ^ 2
2
2
( A ^ - ^ - B ^ - ^ - C ) "A^ -}- S^+C''
1
/ _ ( / 4 - ^ ) . r ^ ^ __ ru -}- ^}t
(6)
^-r^)--^'" ^'--
t[i-t}
Cette dernire quation peut tre intgre une fois, car elle n'est autre
que
^L[^(r-.M^^LM-^L[^.-^^.
On pourra donc remplacer le systme des quations (5) et (6) par un

systme form de deux quations diffrentielles du premier ordre :
^
v/A^l^Z^=: lÎl^Â,
(1 )
^7(71- ,^ )m ^-Y_ ^ ^//,/
x[-~x}
l[l)
dx____
K^__
Les constantes A\ B', C, / / , m\ K sont arbitraires; il s'agk de voir

dans quels cas on peut les dterminer de faon queles quations (5) et
( 7 ) aient une intgrale commune.
4. On aperoit sans peine cinq transformations qui russissent dans
tous les cas, quelles que soient les valeurs de A , B, C, /, 772; ce sont les
suivantes :
Î-^
^=^
^.^--^
X^-^^.
i-
^--..-^-.
Ce rsultat est d'ailleurs vident si l'on se reporte la dfinition de la

fonction P. Si une fonction multiforme vrifie les conditions exiges
quand on prend x pour variable, il est clair qu'elle les vrifiera aussi
I
x
L.I -oc, y
quand on prendra l'une quelconque des variables
^-^ -^^
^ZZl, car les valeurs de Fune d'elles, pour les valeurs o, , ce attrise
bues se, sont aussi o, , w dans un certain ordre. Il rsulte de l

une mthode trs simple pour retrouver les vingt-quatre intgrales de
S. 70
. COURSAT.
Kummer, lorsque les lments a, ;S, 7 sont quelconques. Je ne m y

arrterni pas.
J'ajoute qu'il ne peut exister de transformation rlu premier de^r
par rapport aux deux variables, diffrente de celles-l. Considrons
la transformation x =- -. Si les valeurs de ^ qui correspondent
aux valeurs o, r , oc attribues x sont aussi o, i, co dans un certain
ordre, la transformation sera l'une des prcdentes. Supposons, au
contraire, que pour^-"=o, par exemple, t prenne une valeur finie ^,
diffrente de o et de T [fig. 4 ) - Faisons dcrire la variable x un
Fiff. i4.
o
petit lacet entourant l'origine : le point t dcrira un petit lacet entourant le p o i n t a . Aprs un pareil chemin, une intgrale quelconque de
l'quation. (4) reviendra sa valeur initiale : le point ^ == o ne serait
donc pas lui-mme un point critique pour l'quation (^ ce qui est
contre l'hypothse.
On voit de plus que, si pour des valeurs convenables de A, B, C, /,
w on peut faire la tnmsformation x ="= (^), on pourra, pour les mmes
valeurs des constantes, faire les cinq autres transformations
^=?(i-^ ^^?(y)> ^:-.o(^^^ ^-:î^, ^^-^y

De la forme des quations (5) et (7) on peut encore dduire d'autres
consquences. Si pour des valeurs de A, B, C, /, m on peut faire deux
transformations diffrentes x^(f(t}, x ^= ^(^), pour des valeurs convenables des mmes constantes on pourra faire la transformation
y^)^^). Ainsi, d'une transformation x-rD[t') on pourra dduire
toutes celles que l'on obtient soit en remplaant x par i < y , I"?
X
1
X
X 1
..
,
I
I
t
,
.,
, SQ^
Q^ remplaant
t tpar t t,
t
7 -> - j
i x a; i
x
'
t i^f / i
SUK L QUATION DIFFRENTIELLE LINAIRE, ETC.
S-" 1
^5 soit en faisant les deux oprations simultanment,. ce qui fait

en to nt trente-six transformations, pouvant d'ailleurs n'tre pas toutes
diffrentes. Nous dterminerons en mme temps toutes ces transformations, ainsi que les transformations inverses.
5. Si les quations (5) et (7) admettent une intgrale commune, cette
intgrale vrifiera aussi l'quation obtenue en divisant ces deux quations membre membre :
V'A^ 2 -^ B^^~C^-^'i ^)^-i == K v^V ^ 4- n'J^T/ ^ - ! ( i ) ^ - .
Prenons la drive logarithmique; il vient

, ["
^ A x -i- B
/ --- r
m ~j
/7^ 1 _____________________, ___. _____ ____ ______

|^2(A X
-h B X -4- C )
.["
'A't^-W
i^[^^^Wf~}-C)
X J
r-
wî'1
i
t . ^ /-i J
^zz. {it -_____________ -4 ____ -4 -
Remplaons dx et dt par des quantits proportionnelles tires de

l'quation (5) et levons au carr; il vient finalement
, j f ^ A ^ - T - B ) ^ ( ^ - i ) -.-^(A^ 2 -)- B ^ ~ ( - C ) [ ( / i ) ( . r ) -r- [m i).y] { 2 '
j ^ ^ ^ ^ ^ ^ , ^ ^
^
^
S( 2 A ^+ B/ ) t [ t - i } + ^.(A^^ 4- B^ 4- (7) [{l'- ) [t - 1 ) 4- (m7-- r) /]^

^^^^^^^_.^^,_...
Si cette relation n'est pas une identit, on voit que x sera li ^ p a r

une quation algbrique qui sera au plus du sixime degr par rapport
chacune des variables.
La relation (8) sera une identit si les deux membres sont nuls ou
s'ils se rduisent des quantits constantes et gales.
i Pour que les deux membres de l'quation (8) soient identiquement nuls, il faut et il sutfit que
^^^^.^^^^
__^/^.f
^^T^:'"^^:"^'^7-^! ^ / ^ - - l
se rduisent des constantes; A^'2-!- Ba? 4- C== o ne devra admettre

d'autre racine que o et , et, de mme, A^ 2 -h B'/ f- 0'= o. Toules les
S. 72
. GOL1KSAT.
combinaisons possibles sont rsumes dans le Tableau ci-dessous :

1er cas.
3" cas.
3 cas.
4 cns.
5e cas.
6 cas.
A 4- B == o,
A == o,
A == o,
A == C,
A == o,
B = o,
C=o,
C==o,
B-4-C==o,
B-A:=o,
B=o,
C==o,
/==/?2==i,
^==0, /n==i.
/==/?7==:^,
1==:^ m=, l-==i, m==j, . Z = r , ni==o,
=:^
^=:^
^==^
^=:i,
^===1,
^=:i,
i/=d:^,
i/=:l,
^==:y,
==:^.,
u==:y.
On a inscrit au-dessous les conditions correspondantes que doivent

remplir les lments a, ?, 7; ^, p., y dsignent respectivement les quantits 17, 7 a f 3 , f S a :
7, == y,
^. = y a |3,
y =. (3 a.
On aura pour A\ B', C, /', m' des conditions identiques. Dans chacun de ces cas, les quations (5) et (7) se rduisent a une seule et l'on
peut faire une infinit de changements de variable qui n'allrent pns
la forme de l'quation (2). Par exemple, si l'on a A-4-B=-=o, C = = o ,
"/==m== 1 , il suffira de prendre pour x une intgrale de Fune des
quations diffrentielles suivantes, o K est arbitraire :
dx
^(7---"")
dx
^'(7"^~)
R dt
^/ [ i -^T)
K/dt
^^L I^L
\l1jc ("i '")

dx
'
^^-^-^^.
. ( i t} ^
K dt
^_^
^ _ _ J<^_
\/.%- ( i x}
dx
^^^ ^ _ ^ ^
t\li t
Kdl
/ ( ^j
11 est ais de s'assurer que, dans tous ces cas, l'intgrale gnrale de
l'quation (4), et par suite de l'quation (2), s'exprime au moyen de
fonctions lmentaires. Je remarque d'abord qu'on peut ramener le
C
deuxime et le troisime cas au premier en changeant x en o u

en -l- de mme, 1e cinquime et le sixime cas se ramnent au quaoc
trime par le changement de x en ou en ix. Il reste a consi-
SUR L'QUATION DIFFPNTTELLE LINAIRE, ETC.
S. 73
drer les deux quations

f1^ p
Jp
^ ( x ^
+ - i ^ . 4 - AP -==. o,
dx1
' " . ' x
\
vv
2
^d
?
dx^
^2
' "
_^ ^.
dP
dx
&
"
-;_ A,P == 0.
L'intgrale gnrale de la premire quation est, comme on l'a dj

vu,
arcsin ===. ^/Aarcsin \/x -\- dti
Quant la seconde, l'intgrale gnrale est

P ==C^^r-4-C2^~/',
r dsignant ^/"^~. Comme cas particulier, si A tait n u l , l'intgrale

gnrale serait
P =:=,+a L(.r).
2 II peut arriver que les deux membres de l'quation ( 8 ) se rduisent des constantes; il faudra pour cela que A^ 2 ^- Ba?+ C admette comme facteur double .r ou x ' i . ou se rduise une constante.
On a inscrit ci-dessous toutes les combinaisons possibles :
,01' cas.
B==o,
^ cas.
3 cas.
A==C,
C===o,
B2A=o,
l == o, .
m == o,
A ==0;
B==o,
'
l -l- m == 2,
, ^
On trouve pour a, p, 7 les mmes conditions que dans les trois

!
!
derniers cas examins.
/ ' '
:'
Supposons, par, exemple, A == C, B Â = o, m = o; on pourra
faire Fune quelconque des transformations
/
x^VL^,
\n
^=Ki(i^^^=K^^y^3-^^
ou KI et n sont arbitraires. On voit sans peine que l'intgrale gnrale

derquation(2)estencoredelafornie
P==C^^ r -4~C^ r /
S. 10
S. 74
- GOURSAT.
En rsum, lorsque l'quation (8) se rduit une identit, on peut

effectuer sur l'quation (^) une infinit de changements de variable qui
n'altrent pas la forme de cette quation^ et l'on pourrait en dduire
une infinit de relations rentrant dans le type des formules de Kummer.
Mais il est remarquer que toutes ces relations auraient lieu entre des
fonctions qui s'expriment au moyen des fonctions lmentaires, exponentielles, circulaires ou logarithmiques.
6. J'carte donc ces cas particuliers et je suppose que l'quation (8)
ne se rduit pas une identit; s'il existe u n e intgrale commune aux
deux quations () et (7), x sera u n e fonction algbrique de t au plus
du sixime degr par rapport x et t. Ce n'est donc que parmi les
fonctions algbriques que nous avons a chercher des fonctions qui
puissent servir la transformation de l'quation (2). Nous dterminerons d'abord les transformations rationnelles; on dmontrera plus loin
que toutes les autres se ramnent celles-l.
Soita?== -^ une transformation rationnelle; K et S sont deux polynmes d'un degr au plus gal au sixime, e i r u n au moins d'un degr
suprieur au premier. Parmi les valeurs de l qui correspondent aux
valeurs o, i, co attribues oc, il y en aura au moins une qui sera diffrente de o, i , co . Supposons, par exemple, que pour x=o on ait
^===0, pour x = ce ,t= i. Alors R sera gal Kf, S Kî^)- 9 . Les
valeurs de t qui correspondent ^==1 sont les racines de l'quation
Kf K ^ i ^ y = = o . L'un au moins des nombres r, s tant suprieur
l'unit, le premier membre de cette quation ne se rduit pas une constante; d'ailleurs elle n'admet comme racine ni o ni i. Il y a , p a r consquent, des valeurs finies de i correspondant a.r===i qui ne sont ni o ni i.
Je suppose donc que pour ^==0, par exemple, t prenne une valeur
finie ^, qui n'est ni zro ni l'unit. Le point a?==o sera un point critique pour la valeur de ty qui devient gale ^. En effet, faisons dcrire
la variable oc un petit lacet autour de rorigine {fig- i 4 ) ; si t tait
une fonction holomorphe de x dans le voisinage du point x == o, cette
variable reviendrait sa valeur initiale aprs avoir dcrit un petit lacet
autour du point ^. On en conclurait comme plus haut que rorigine
n'est pas un point critique pour l'quation diffrentielle ( ^ ) .
S. 75
II faudra par consquent que plusieurs valeurs de t deviennent gales

t^ pour x ===o; soit/z leur nombre. On aura
x-=.{t^-t, )"/(/),
f{t) tant une fonction rationnelle cl t qui n'est ni nulle ni infinie

pour t=t^ On aura de mme
^=[t-t^^W.
f^ [t) jouissant des mmes proprits que/(^) relativement au point ^.
D'ailleurs, d'aprs l'quation (5),
dx _ _ x [ x } Â' r3 4^B/T"4- C
dt ~ t ( i t ) ^^^^--g^-^-^
Le quotient -^st
diffrent de zro pour ^ = = ^ . Si aucun des
t[\ t )
deux trinmes A^2 -h-B^-t-C', A<^ t2 -+-B^-^ C n'est nul pour < r = o ,
t=t^ on aura
^==(^-^,,)^(^,
^(^) tant une fonction uniforme de ^ dans le voisinage du point t^ et

diffrente de zro pour ===t^ ce qui est videmment absurde. Si
A^2 -i-B^4- C tait nul pour t^== t^ sans que C ft nul, on aurait
^^{-t^^[t)
ou
^^[t-t^^[^
^ { t ) ayant la mme signification que plus haut, ce qui est encore impossible.
D'oa l'on conclut que :
Si, pour x=o, t prend une valeur finie t^ diffrente de z,ro et de
U unit, il faudra que le coefficient C soit nul.
7. Reste trouver les valeurs que peut prendre le nombre entier n.

Plusieurs suppositions sont examiner :
S. 76
. GOURSAT.
Premire hypothse :
A^-i-B^ +0^0,
Bô.
On aura
^=:^^(^=(^-^)^,(^).
D'ailleurs
g=(,-^)-^,(,).
Il faudra donc que

- ^=: n i, d o a n == 2.
1,
Deuxime hypothse :
A'^-hB^+Cô, . B==o.
On aurait
^==ip(/),
d'o
^==1.
Donc celLe hypothse est rejeter.

Troisime hypothse :
A^ + Wt^ -t- (7== o,
2A^ "h B' ^ o,
B > o.
On aura
y
/? ~t- 1
^ = \( ^ - /., yp"" ^
^^,
T \( ^),
/
d'o
n l
- ~
== 7i -~ ,
^
/< == 3.
Quatrime hypothse :
^ + B'/i -i- C'r^ o, aA^ .4- B^ o,
B = o.
On aura
,
r/y
-^(^^)^(^
d'O
7^1.
La transformation lant suppose rationnelle, cette hypothse est

rejeter.
8-77
Cinquime hypothse :
A ^ + B ' ^ -}-G==O, a A ^ + B ^ o ,
Bô.
On aura
^=(^^ 1 ^),
d'o l'on tire

M
- -4- i ==. ni,
n == 4'
Sixime hypothse :
A ^ + B ^ i +C'=o,
aAî +B'=:o,
B=o.
On aura
i1v
.-^[tt^^[t}, d'o
t^ 6
^=2.
Les seules valeurs admissibles pour le nombre entier n sont, par consquent, 2, 3, 4On obtiendra les valeurs correspondantes de l en remarquant que le
dx
rapport-^- doit rester uni pour ^==0, t=t^ ce qui exige que l'on
. ,
ait l =
'
'
8. On prouverait de mme que, si t prend une valeur diffrente de o,

, oo pour x == ou pour x = oo , on devra avoir A.-+- B + C = o dans
le premier cas et A==o dans le second. Il sufft, pour le voir, de changer oc en ] x ou en -1-- En cartant le cas singulier o l'on aurait la
^fois A==o, Bô, C==o, on voit que, si l'on attribue a? les valeurs o,
r , oo , il y aura au moins une de ces valeurs pour laquelle aucune des
valeurs de t ne sera diffrente de o, , co . Nous supposerons que c'est
pour la valeur ^==cc ; nous supposerons en outre que, pour a?==o, t
prend une valeur finie t^ diffrente de o. et de ; on aura toujours
^ ^ II y aâ deux cas distinguer, suivant que parmi les valeurs de /
correspondant oc= il y en a, ou non, qui ne soient pas o, , co .
S. 78
. GOURST.
La transformation aura l'une des formes suivantes :

(a)
(6)
(c)
(rf)
, ,
e
x=z^^[itY,
^^R^r,
^^B/î^
^=I{",
R^7'
^^..^
^=
, R ^ ( i iY
' '~"""^r-?
(/)
{(g)
6)
R^
- ' -^r 5>
^==77
Rra
(A)
?
(T-:7p5
^;
R^
^' ( i t }8
R dsigne une fonction entire, au plus du troisime degr, qui n'admet aucun facteur double, et qui n'est n u l l e ni pour t ==o, ni pour
t= i ; n est un des nombres 2, 3, 4; r et s sont des nombres entiers
positifs.
On peut rduire- ces transformations un moindre nombre. Ainsi
l'on peut supprimer les formes (c), (/), (), qui se ramnent aux formes
(&)> {e], {g) par le changement de t en i "-1. Prenons encore la transformation (^); soit r' le degr du numrateur.
T Rft
H/<?
Si r 5 r , par le changement de t en -5
se
change
en
,
ou en
L
L
t
B^r-^ et l'on est ramen la forme (&) ou la forme {d}. Si r'>r, on
f _ ^ J^n
t nn
changera t en ;
se
change
en
,
-^^^^^^ et l'on est ramen la
[
j,
'"'
- i i " ]
forme (). Prenons de mme la forme (<?); soit s' le degr du numra/
teur. Si s ' ^ s , changeons t en t, ' i ; --...,~[i t,j se change en
(7-^^-W1--^
et l'on retombe
sur la forme (a) ou la forme (&). Si / >;9, on changera
i
P^7'
"
P^
t en ^ ^^ se change en ^^^^^
et la transformation est ramene la forme (?").
S. 79
On peut donc se borner considrer les quatre formes suivantes ;

(^)
^r=R/2^_ ^
(^)
(d)
x=i\'n^
^===B/s
''
-i^-
9. Nous allons maintenant calculer effectivement les coefficients

inconnus qui entrent danses transformations. Supposons d'abord que
pour x=^ aucune valeur de t ne soit diffrente deo, , oo. Si la transformation a la forme (f), les valeurs de t pour x==- sont donnes par
l'quation
R ^ / ^ i t]^- 1=: o.
Il est clair que cette quation n'admet pour racine ni t= o, ni t=,

et que le premier membre ne se rduit pas une constante. Prenons de
mme la forme (6); l'quation Wfi -~^ o ne devra admettre d'autre
racine que l= . Donc on aura
R/-?r===I -r- H ( , t}5.
Or le premier membre admet des facteurs multiples, tandis que le

second n'en admet pas; l'^Ht est impossible.
Si l'on a la forme (r/), l'quation 1P" == o ne devra admettre
d'autre racine que o et , ce qui exige que n soit gal ^ et que R
soit du premier degr. On trouve sans peine qu'il faut prendre
I{== a t s y d'o rsulte la transformation
.r== ( - 3 ^ ) 2 .
Pour que la forme (?) convienne, il faudra de mme que R/ 2 ^ ( i ^

se rduise une constante H. L'quation Wt^ o ne devra admettre
comme racines que ~i==.o et t= . On retombe ainsi dans le cas prcdent, ce qui fournit la transformation
3C
(^.L^ll2
4^~i)'
Pour que ces transformations puissent tre effectues, il faut que

l'on ait C = = o , l == |r. On trouvera ci-aprs le Tableau des transformations que l'on en dduit par le procd indiqu plus haut, ainsi
. GOURSAT.
S.8o
que des transformations inverses. On a mis ct les conditions que
doivent remplir les constantes A, B, G, /, m et les lments a, |3, 7
eux-mmes; \ p., v ont la mme signification que plus haut.
C=o,
i....
l=, .
X^. ( ii...
in..
A+B+C.o,
/aA2
X = (^ - .^ )
(2f-l)2
^ ^ ^ - ^ ,
^.
(2-^
^..-^,
4(<-^
,,
A-=--4<(l-^),
m === -^
^J,.
Aô,
V...
Z+m==|, ,
VI..
<
C o,
a;=
, [- ^~-~t
X===bv.
XII..
4, '
/I-ifâ
^7)'
4< 2
:=:
"
" - T^7) '
. V/^ '1' + ^
;i?
' "''
a/<"'
''
I f
4^(<-i)
4^ a
i+v''
i^/~r=~t
I+^/T-(
.jt+V'i-<
2^-1
^\/t(t-i)
^/t-l+\/t
4^'-^
v/7E-rI,
^/T^7+i'
^--^-i
--Q^T=\Y' ';-(I+^--^
^ ^ 4- m == a,
'
(I-/)2
^ ^ ^.v/^,":-[,
'"
a^^'
(^ -1- ^-') 2 . - ( I + ^/I"-::"/)2, ^ ^. ^ .V-Y.-".-..-.^r;.--? .2? = --.----.-- 1 ^
^-i
' -7i+*'
i-î-f
?
XI..
1
, i + V''"--^, .^^ .L:
^--.--.^---'
^ ^- -^,.
^.v.
(l<)
i+^
^-y-'
X...
r:4,L.
a; = (T--:--^ '
IX..
^ -{- am == a,
^ - ^^Y
a;
B + C = o,
'
^-('J:^ 2 ,
X^
/ t \'2
^)'
4(i-1}
i
--(-.-7---,-).'
4<(<-i) 1
' ~ '"T^^-T '
VIII.
^- = ^ - 7 j
^-4(7-)'
==:dr^
--^3
^:i
^l^z-^
VII..
A 4- B = o,
/=w,
( V..
/^^2
X == ( 2 i - l }-\
(.. I+,--^-'2,
^V
J:-Yi-
^^^
^ . wf ^
\jt+\lt-l
- ^--i^,
('+s/<J 2
^-i--^,
.+^
,
I
^-. -^,
TT/r^r "-v/7+^x-' '-^-.4-^

/^^+s/A2 ,/i+^^Y) ^/.L-tVA 2 .
"-^---xr^'" ^-^
\'-^/
SUR L'QUATION DFFRENTELLE .LINAIRE, ETC.
S.8
Les transformations VII, IX, XI sont les inverses des transformations

rationnelles. Quant aux transformations VIII, X, XI, on les obtient en
combinant, comme on l'a dj expliqu, les transformations 1 et II. On
peut aussi les obtenir en combinant III et IV o u V et VI.
Le Tableau prcdent renferme toutes les transformations signales
par Kummer, dans le cas o deux des trois lments a, ?, 7 sont arbitraires,
10. Supposons roainteDnt que, p o u r ^ = = , plusieurs des valeurs
de t soient diffrentes de o y OD ; on aura la fois
C==o, A-4-B=o.
Examipons quelles senties formes de la transformation qui peuvent

convenir.
Soit
.y^RÎ^.
Les valeurs de t pour x-=î sont donnes par l'quation

Rr("-^--i==o.
Cette quation n'admettant comme racine ni o ni i, il faudra queTon
ait:
R ^ r ( i ^ ) ^ = - = : i + S<
S est- une fonction entire de mme nature que R; n et n' sont un des
nombres 2, 3, 4 r^t s sont des entiers positifs. Remarquons, en outre,
que chacun des membres de c^tte galit doit tre d'un degr infrieur ou, au plus, gal au sixime, et que l'on ne peut supposer
n-^n'^Si, car on devrait avoir en mme temps /== m ^-7 et l'on retomberait sur un cas particulier examin.
Ces distinctions bien tablies, nous allons dmontrer que Pnalit
prcdente est impossible. On voit d'abord que S ne pourra tre du
premier degr, car alors le second membre n'admettrait pas de facteur
multiple, le premier en admettant. Supposons
S =r al2 4- bt "4- ,
nf = ' ;
n sera gal 3 ou 4? <3t 1^ premier membre sera d'un degr suprieur

S.TI
S. 82
. COURSAT.
au quatrime. Soit
S ^ af2 + b + c, n^ 3 ;
les'deux membres seront du sixime degr; le second membre admet

au plus un facteur multiple d'un ordre de multiplicit gal 5. Il ne
peut en tre de mme du premier membre, car, si R est du premier degr, n gal 2, l'un au moins des nombres entiers r, s sera suprieur
l'unit.
Supposons enfin
S = at^ -4- bt^ et ~\- d,
n'-^. 2 ;
n sera gal 3 ou a 4? et le premier membre admettra soit un facteur

quadruple, soit un facteur triple et un facteur double. Le second
membre ne peut admettre de facteur quadruple; il ne peut pas non
plus admettre un facteur double et un facteur triple. Le facteur double
devrait tre t ou t i ; supposons que ce soit t : ' faudra que l'on ait
c == , <'/--=!, mais alors l'quation
ai^-.^ ht'^-h ?. o
n'admet pas de racine triple,

Examinons de mme la forme (W). Pour que cette forme convienne il.
faudra que l'on ait
R^.-i^s^/î ty.
C'est une galit identique. la prcdente, sauf qu'ici r et s peuvent

tre nuls. On verra d'abord que R ne peut tre du premier degr. Si
R est du second degr et n gal ^, on*devra prendre, pour n', 3 ou 4,
- e l l e second membre admettra un facteur triple ou quadruple, alors
que le premier n'en admet pas. Le reste de la discussion s'achve
comme tout l'heure, et l'on dmontre que l'galit prcdente est
impossible.
Pour que la forme (6) convienne, il faudra que Fon ait
R ^ r i ^ s ^ ty,
s pouvant tre nul. Si s est nu), on retombe dans le cas prcdent.

Supposons donc r et s diffrents de zro. Les fonctions R et S seront au,
plus du second degr; comme l'un des nombres n^ ri doit tre sup-
SUR L'QUTON DIFFRENTIELLE LINAIRE, ETC.
S. 83
rieur 2, il f a u d r a que l'une au moins soit du premier degr Soit

R==a^4~&;
je dis que K ^ f i ne peut prsenter qu'un facteur multiple, qui est un

facteur double. En effet, tout facteur multiple devra diviser la drive,
c'est--dire
Rn-'i r--1 [nat 4- r[at -h b)\
La seule racine de la drive qui convienne est videmment donne

par l'quation du premier degr
nat 4- r[at -i- b) ==. o
D'ailleurs^ cette racine n'annule pas la drive seconde

n[n i)a2^-}- ^nrat[at 4- b) 4- r ( r i) [at 4- b)'^^ o.
De la premire on tire
al
^ nt 4- b
/t
el, en portant dans la seconde quation, le rsulttes!

nr[r 4- n),
toujours diffrent de zro, puisque r et n sont des entiers positifs.

S^(-~ t)5 ne pourra donc admettre qu'un facteur double; or, .si 7^==^
71 est suprieur .2, le premier membre est au moins du quatrime degr. Donc S devra tre du second degr ou s suprieur l'unit; dans
les deux cas, le second membre admet plus d'un^ facteur multiple.
La seule forme qui puisse convenir est donc la forme ( ^ ) ,
x:
R^
tr[^t.Y
Les valeurs de t pour x= i ne pourront tre ni o ni i; elles devront

toutes tre racines multiples de l'quation
J{/^, ^('i -^ t\S^ o,
au mme degr de multiplicits
S. 84
- GOURSAT.
On est alors amen rsoudre le problme suivant :

Trouver deux/onctions entires R ^ S et deux nombres entiers riy n'
de telle sorte que l'quation
^ -. S^ = o
n} admette que les deux racines t=p^ t - ^ i , R,, S? n, b l a n t soumis

aux restrictions dj indiques.
On ne peut supposer n--=n^ 2, pour la raison qu'on a vue plus
haut. On ne peut pas non plus supposer n===^= 4 ? car l'quation
Ip1 - S^ == o
admet toujours plus de deux racines distinctes. Les seules hyppthses
admissibles sont les suivantes, en supposant n^n^ :
n == 3,
n == 2 y
n == 'A,
H == 3,
/i'=== 3,
^^ 4?
nf=:
n'=[{.
^s
11. Soit
n :=. n' == 3.
L'quation R 3 S3 -== o quivaut aux trois quations

R==S, K=JS, R=.=:j2S.
Le premier membre de l'une dciles devra se rduire mie constante, elles deux autres devront admettre chacune une racine distincte^
ce qui exige qu'elles soient du premier degr.
Soient
{ == -1- u,
S =- / 4- V.
Il faudra que Fon ait

U^j'^,
-!-^=./4"J'^
d'o ron lire

^J^
^^
On a en effet l'identit
[t^jY^{t^J^=3j[j-t}t[tt},
SUR I/QUATIO'N DIFFRENTIELLE LINAIHE, ETC.
S. BS
et l'on en dduit la transformation

-Jll^l-^
^-3j(j-^(i---f)'
On trouvera ci-dessous les transformations qui se ramnel celle-l;

/ dsigne une quelconque des racines cubiques imaginaires de l'unit :
, A.--i-B==o, Cô, |
XIII...........
XIV...........
^=j,
L=-l^-,
5
i
^
' -:=':1 a==:1. 1
i
A == o, C == o,
3^^)^^)
l==m^J,
f,,^^7r,
j
\
{t+j^
- {^^, .=^.)
, A = o , B4-C==o, ,
XV,..........J
/-z=j,
L^^-.'U1---^.
l
[
(^+J)3
(^=:^ v=^.]
Transformations inverses.
A=C-----B,
/=--m=|,
i ?,=:^.,
==^
^_y2^-,/^r^7
...J^^.-^L
,_./1^-/
"'"""^^"^ ' '^""'^^^.^/T^rT' 'a' ~ i-^~'
1-^7
tA- " . 5
Jî-J
j'^r-=~t-j
*-' ~~r=~=rr': ?
-^-
i2. Soient
/z ===: ^,
.^
i-'r^
T"^-^^:"
^'^î^j
n1 ==: ^.
II s'agit de dterminer deux polynmes R efc S tels que

R2_s.^ H r ( ^ ) s
la constante 'H tant introduite pour faciliter les calculs* Celte identit
peut s'crire
(R_S2)(^+S2)^H^(i_^^
On en dduira
R-S^rrH 7 ^ R^S^Hî--^.
En eftet, les deux quations B.Sô, R4-S 2 =-=o ne peuvent avoir
S. 86
, . COURSAT.
d'autre racine que o et i ; d'ailleurs, ces quations ne doivent pas admettre de racines communes, car une racine commune annulerait R et
S, L'une des quations n'admettra donc que la racine -ô et l'autre
la racine = i , moins que le premier membre de l'une d'elles ne se
rduise une constante, circonstance que l'on examinera plus loin.
S est forcment du premier degr, mais R peut tre du premier, du
deuxime ou du troisime degr. Supposons R du premier degr,
R:r=^4-- b,
2
S ==m-+- n,
1{ S = ~ m t^ -4- ( a - ^mn ) i 4- b ^2,

K 4- S2 ==
m2 r2 -l- ( a -h 2 mn ) t -r- b -h- n2.
Comme on peut toujours supposer ^==1, on devrait avoir la fois

b :== t ,
a ==: 2 W,
m 2 -r C -r .2 m -h 2 :-= 0,
2 W 2 4- 0 -i- 2 W =.:;; o,
ce qui est impossible.

Prenons R du second degr :
R =: al2 --h bt -4- c.
Si aucun des trinmes B S 2 , R4-S 2 ne se rduit au premier degr, on

devra avoir
c =-=-1,
b == 2 m,
a -1- m 2 4- 4 w "+- 2 == o,
20 4- 2 m2 4- 4 w ^ o ;
oi) en lire
m == "-- i :
S serait gal i
Supposons que BS 2 se rduise au premier degr; il faudra que l'on ait
c == i,
a =--= m2,
2 m2 4- a w 1 4- 2 4-- 6 == o,
4 m2 + ^ ""^" '2m ':=: 0 ?
on en tire successivement
m == i, . 6 ==z 6,
d'o l'identit
a == a,
(îM-i) 2 --^^!) 4 ^- - 6 t ( t)2.
Si R tait du troisime degr, il. faudrait que l'on ait

d'o l'on
B. -- [nt 4- n) 2 ^ t 3 ,
lireQ
\ 4- (m^T 4- /^r.::.. (i -- /);;
[(!.. ^3.^ ^)]==;:.2(Wi4'" y % ) 2 ,
S. 87
3
galit impossible, car les deux racines de l'quation {it) - i -==0

sont distinctes.
Sn'une des fonctions R S 2 , R-r-S 2 se rduit u n e constante, R
sera forcment du second der. Soit
R == m2 I1 -+ 2 ml -h c,
S = mf i,
B. + S == % w <?2 4- ^mt -h- c 4- . '
II faudra que Von ait

c === i,
/n == 2,
d'o l'identit
( 4 ^ _ ^ _ ^ 2 _ ( 2 ^ _ ^ 4 ^ ^ ? ( T ^,
que l'on pourrait dduire de l'identit prcdente en changeante en

On trouvera ci-dessous le Tableau des transformations correspondantes:
(A-4-B==o, C==o, ]
1 2 - 6 ^- 4 - 1 )
1-=.^ m-=. \^^[
L.-t^
_ __^,
XVIL. \ ^=^=,
.161(1-1)^
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^-(^-^r^\ ^.-[Lt^-4^)25
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A-l-B==o, C=:o, j
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S. 88
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13. Soit
^2_^^+^2-^
l5iif-rJ-12- ^^p~:- /,
S ^ ^ ^ ) ___
(jA^r-^l!
^^_^,i
n =.: a, ^r^S.
I^^s^Hrt^.
R peut tre du premier, du deuxime ou du troisime degr; S peut
tre du premier ou du deuxime degr, ce qui fait en tout six cas
examiner.
Premier cas. Supposons R et S du premier degr,
R - al -i- h, S==/y?^-+-n,
le polynme R 2 S 3 sera du troisime degr; il admettra un facteur

double et un facteur simple. Soit t le facteur double; il faudra que
h^^n3,
2ab-3mn2,
(a^ &)2=:(m4"/?,) 3 .
=^
-Jîn^L/
(+4^-4^2)2--^
II faut dterminer B. et S de telle sorte que l'on ait
Fon ait
^^:^r4J2=:=^ T^y"' " ( ^ + 4 ^ 4 ) 2 - ^
, A,== 4 c, B == - 4, c,, ( ^ 4^ 4^2j2 ^

)
i^ 2 "" 6 ^ 4 '" ) 2 .
S. 89
On peut toujours prendre b == i, n= i. On aura alors

3m
a == 5
2.
et par suite
' 3 ni
L
On en tire
== [ m -[-1
;{
m ==. -,
^
_- s'
d'o ridentll
(g^ 8 ) ^ - ( 4 - - - 3 ^ = 2 7 ^ ( - ^
Deuxime cas. Supposons R du deuxime degr, S du premier

degr :
2
R == a + bt + c,
S == m^ 4- ^.
Le polynme R^S 3 sera du quatrime degr; il ne peut admettre

deux facteurs doubles. Si l'on avait
R2_ 8^=11^(1" ty2,

on en conclurait
S^rrrRaHr^l-^)2.
Or l'quation B. 2 H^î --^ô se ddouble en deux quations au

plus du deuxime degr,
R.^.ît[t),
et par consquent ne peut admettre de racine triple; S2 R 3 aura donc

un facteur triple et un facteur simple,
Soit t le facteur triple, on aura les conditions
c^^n3, 2bc=^ 3fnn2, b2-}- lac^Zm^n, [a~\- b -^ ^ ^ ( m 4- n)3.
Prenons n= i, c== i; on en tire

,
3m
^ ,
2
par consquent
3w 2
a =: -?
8
qm4
qm3
^ 4- ^ == m 3 ,
64
o
m == j, 1 6 == , a == ;fV,
S. 12
S. 90
. GOURSAT.
d'o rsulte l'identit

(8^ - 36^-!- ^^ - (9 - 8^)3 = - 64^ (i -~ ^.
Troisime cas. Soient R du troisime degr et S du premier degr :
R =: <^3 -i- it2 -i- <^ -i- rf,
S = w^ -'r- J.
Ip.S 3 admettra un fadeur quadruple et un facteur double, ou deux

facteurs triples, ou un facteur quintuple et un facteur simple.
On ne peut avoir R 2 S 3 ===^( t)2, car on en tirerait
S^R 2 "- t-î- t)2.
Pour que l'quation R 2 ^ ( s tf^-o admette seulement u n e racine
triple, il faudra que l'on ait
R ^ ^ ( l - ^-r'H;
mais alors l'quatio K + ^ ( s t) == o devient ^(s l) 4-H == o et

n'admet jamais une racine triple.
On ne peut pas avoir non plus R^-S^-'H^ l}\ car on en tirerait
R^S^ 4-11^(1 t)3,
et le second membre n'admet dans aucun cas trois facteurs doubles.

Il reste examiner si Fon peut avoir
li-.s^:=:H^(i t ] .
Prenons n^ i, d= i; il faudra que l'ori ait
26' .-== 3w,
se 2 -i" 4^ == 6/^ 2 ?
^bc -i" â == w 3 ,
2
& 2 -i-- âc =- o,
(a 4- 6 -4- c -h i) ^ (m + i) ;
6
3m.
-^-
, _ ^?^
/
^ 9
^ _ _ ^3
^ -
^5
et, en portant dans la quatrime relation, on arrive la condition

qm 4
3m 4
il
^ :.:;.: o,
64
o
Cette hypothse est donc rejeter.
p \
d ou
m == o*
S.Q
Quatrime cas. Supposons R du premier degr et S du deuxime

degr,
{-=:at 4- 6,
S^wP+ra-+-p.
R 2 S < t ne pourra admettre deux facteurs triples. Si l'on avait

R2-^S3^"=^(-^3,
on en dduirait
R2^S3.4,^(i-^).-i;
or le second membre admet videmment plus d'un facteur distinct.

Si l'on avait
2
S3=:R2^(i?) ,
chacune des deux quations R == ^ (i t) devrait admettre une racine

tripleOn aurait
i
-^
-^ /
\ / . . \ p.
R ^^^-(Uf-^^,
R + ^ 2 ( 1 ,_ i)=:[Uit-^-Vi)^
Donc
9,R = ( Z^ + ( / ) 3 +, ( M i ^ -+- î ) 3 ;
R tant du premier degr, l'galit est impossible

Si l'on avait
S2_R3^:H^(~^,
on trouve comme condition

,
n == o,
ab == o.
L'hypothse ne donne encore rien.

Cinquime cas, R et S sont du deuxime degr.
On dmontre, comme pour les cas prcdents, que cette hypothse
est rejeter.
Sixime cas. R est du troisime degr et S du deuxime degr :
^
f^ ^3 4. 6^2 _ ci 4. cl, S =-. mt^ ^ nt "!-- p .
"R2_g3 pourra tre d'un degr infrieur au sixime. On ramne par

des transformations faciles le second membre de l'identit
j{2^ g =1,1.^(1--- ty
S. 92
. GOURSAT.
avoir l'une des formes suivantes :

HP, H^, lit, H ^ ( T - - ^ 2 , H^(i-^), l-^r.-r).
Si l'on avait, par exemple,

BsS 3 ^!!/^!--^),
en changeant t en ^ et en multipliant par ^ 6 , on en dduit

B^S=:--H/(i--^).
Si l'on avait
R2_S3,Î^
on en conclurait que l'quation S3 t-H^ a trois racines doubles, ce

qui est impossible.
Supposons que Fon ait
RS^S^-H^;
on en dduira
RaH^^S3.
Il faudrait donc que l'on et

R + \/H^==(^4--^) 3 ,
R ît^.(u^t~\~Vi]^
Donc
2 ^/t^=: [ut^-vY [ u ^ t - J r - V ^ Y .
ce qui est inadmissible.

Si l'on a
RiS3:^!^! ^ ,
on devra avoir de mme

R-i- ^/Hî- t}-=.[ut +^) ; ,
B --- ^î /) (?^ ^ -4- (î Y,
et par suite
[ut -{ v)3 ( ^ ^ ^ - ^ y ^ ) ; = = 2 v / H ( I t}.
Nous avons vu plus haut qu'il fallait prendre pour cela

ut 4- ^ == t 4- /, ?^ ^ -\- ^^ ^= t -\~j2;
S. 9^
on en tire
R == -i ( ^ 4-j) 3 -+- A ( ^ +/2 ) 3 == ^ 1-^ j ^ -4- s ,
s=(?+y)(^p)^(^_^^
d'o l'identit
('7.^ 3 ^ 2 3 ^ - ^ % ) 2 4 ( ^ f 4 , ) ; : = : _ ^ f 2 ( _ . ^ 2 ^
Si l'on voulait avoir

K a S ^ ^ H ^ ^ i ),
on aurait, en supposant d^p=^ i, les condilioDS suivantes :

m 3 ^^ 2 ,
m^n-^lab,
3m2^ Smn2^: & 2 -4- 2a<?,

3
3 n:'?.<?,
(m 4- ^ +-I) ==(a + &-+- <?+ ) ;
a==inum,
, 3 Jm n
3n
b ="? ..==i
et, en portant dans la troisime, on a

m ( a v^w 2 ) 2 == o,
Si l'on prend n =-= .2 \/^, on aura

a^-m^m, 5== 3m, c'^^3^//^,
et l'on est conduit l'identit

(w^ + a ^/m^ 4" ) 3 [m \/~mP "+- 3m/ 2 -h 3 V'w/' -(" } 2 =.- o,
Cette hypothse ne fournit donc aucune transformation.

Supposons que Fon ait
R2-. S 3 = = H / ( r ^,
les conditions sont alors

m^:~~ a2,
3mfin= âb,
3/7 2 -l- 3m7^2== & 2 -^- 2aCy
Gm.n -^ ra3 =: 20 -r- 26^",
3 m -l- 3 j^2 4- 3 n == c 2 4- 2 & + 2 c ;
S. 94
" COURSAT.
,-
a ==: m \//r,
3n\/m
b ==
^
2
Gmn-^nîm^m
c == ==- <
3 n \jm
Portons ces valeurs dans la troisime quation; elle devient

n^ T i mn ~\- 16 m ^/m == o,
* ou, en posant n =^ u\/m.,

U3 u 4- l6== [u 4-4)(^ ~"~ < ) 2: == o.
On aura donc soit n == .2 yw, soit 71 === 4 V^* Si Fon prend ^ ="^= 2 ^/m,
on aboutira la mme identit que tout l'heure.
Prenons 71=-4^; on en dduit
a == m y m.,
b =-. G m y
c == "V- ^m,
et? en portant ces valeurs dans la dernire quation, on aboutit la

relation \/m==4 9 o. Fon tire
m =: 16,
n == 6,
<% r,": 64?
6 =: 96,
r* == 3o^
ce qui conduit l'identit

(64^"-96^-h3oî-) 2 -- ( i 6 ^ i 6 ^ + i ) 3 = = 1 0 8 ^ ( 1 if).
Si l'on voulait avoir IPS^H^ les conditions seraient

a^-^m^y
3 m 2 71=:;= a<2&,
6W7Z 4- T^r-r 20 + 26<?,
Sm 2 --^- Smn 2 :^:^ 2 4- aa^

C 2 4" 2& =: 3 W.4- 3n2.
Des premires on tire, comme plus hant^

n . 4 ^m,
a == m \/m,
b == 6/n,
5 ^/m
c === ' - - i ' ^ ?
2
et, en portant dans la dernire, on trouve m === o.

On trouvera ci-aprs le Tableau des transformations que Fon dduit
des identits prcdentes :
SUR L QUATION DIFFRENTIELLE L1KAI11E, ETC.
A+B==0,
C=0,
/ = ^ m==-j,
[.r= ^- 8 ) 3 ,
XYVI
"
^.Jir:^2 ,
- 27^(1-/)
^(9-8^
3.7(1-^
ff-q)^
(f-8)2(i-<)
X == ;'-- }
X ': -'--1
[l^
37
f8_^-_-_36/-!-27^
^--^^t^^^
[z'J^lSt-^
^=,^,
iSGl-T-^r2'^
x:_
(8;-r-ao;ils
xxvji ^'""""^^^^r'
' " \
y.=,.
_2^(i_^j2
j
J,+8^(i-()
f ^' , i
\
271
1
==^
S. y
=^[^)'
{p-r-lSt'i.n}3
{^-Wt-S}-2
^-(^(I-^
s_.^,
'
xxvm.. ^ ( ^ 3--237 ^
-^-3^
<î_^2
^^--qS^+So^-ri) 3
AJUA.... A'=-.
A-l-B^.--o,
C==o,
^-..JSLrJ-lL.,
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Xxx
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S. 96
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XXXV. .
^ ^ (Sr( 8 ^-!-20f-l)
+20^-1^
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(S-t-i)
(â+iSf-a?)3
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V-QtY[i-i}
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^.
[S - 36f-+2'7f 8 ) 2
(9^-8)3^
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(9_;)3(i-)'
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3
'
^(8+f)
'
^ts3ts-3t+'}.')2
XXXVI . .
4{:i--<+I)3
x --==
'
(64<3-q6<2+3o<-l_^
XXXVII.
A-=:
(i6^-i6<+i)
A=o, C=o,
_(<3+3o(2-Q6;+64)^ ^
' ^~
=_î=i)!
8
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(^-3)8
(-9)^'
XXXV11I.
XXXIX . .
^ :
(9-8()_
.r =- ( 8 ^ - - 3 6 ^ + ' 2 7 ) 2
(i.-q^fi-j)
a; =
^7r.._i8<--) 25
XL . . . . . .
^(^"^Jlil!
[s^Sf-S^+)2
XL1... . . .
( 16 ^ -" 6^_ij ^
1^:Z^^tî}2'
3C:
X=i, v=
(3^1)3,
(i-9<) 2
__(4^1!
(^+8)^^-^
X:
(8M^)3__
25
^-(^zlor-i)
^'
(l+l4^4-^2)3
(^-i6;+i6)'
/==i, mî,
(;3_33(2-33î)
J^rAl-^^l.
~ [tî^t^^
i^zJ^L
(9-8^)^ 5
(i-,-4^^
(l+S^)^!-^)-
x '
(9^-8)2^
(3 36^1"-27 ^) 2
-^^llii "
(^-20^"8)2'
(1^4^-h/2)3^
_,_,^2,^_Ii^^_IilL^, 30 <2;
^Trss^-ss^ri)2
'"^+3or-96^+64) 2
A = o , B + C = o , /=|, ^==,
(3^-4)
XL1!, .
t^t-
27 ^
-[4^7)i'
:
XLII1,
^:
XL1V,
XLV.,
^' :
x:
64( ;f (l^_^}
-(9~-'8()'
64.1;
(9/'-iH-^)
a7(-il
(3-4^)^
a7?(i-f)
- (3M-)
y .^JL-1
x
3
^[r-^
^f^^"^
^--[37:^)3^
64^^
^' :
(^-9)^(1-^)
^:
oc 'x:
'/^ 2 - l ^+^) 3
108^1^)
' (TGîr-Fi)^
. - 1 0 8 ^ ( 1 - t}_
^"TTisT 16)^
.r;
Îir^L2
(^r3)^
64(i^^)
[8-^9^?'^
^64(i-^P 5
^4:7pf
-..oSî"-^) 4
(I4-l4/'+^2)3
S. 97
SUR L'QUATIOX DIFFnEiNTIELlE LimiRE, ETC.
A==o,
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XLVII. . . <
XLIX....
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2 7 ^ ( 1 /)
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y'ra // ./b r/? a l io n s in v e rses.

A==o, 4 B + 3 C = o ,
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.......
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v=^,
(43^1
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A = o , B=:3C,
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, 9l+8A=o,
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(^.y8)^
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(8-36^4.7^ 2 ) 2
(9^-8)^.y
64(i-a;)
[8-9.1;)^
'
64(r-.r)
^36^+a^^)2
- [6+xYx
64(,-^)
"
(8+ao^.r2)2
(S+.r)^
64(,-^)
-(8+.c)a-
.t,
s,
?,
( ^^2 ^. ^y^. j j 2
C=r0
^-^
64^>;i ( ^)
(8^-36^+27)^
(8+ao<r^2)2
64 ( i ^ j:lt
(S+.y) ^
,1
(('>,+ '20^ .y'--'
(8.^-9)
64-a?^!a-j
64,^(1c)
(Sa;-9)3
(S^+i)^
=,,
l-- ,
'
(9-8^
[8.1; 12 36^ + 27 j 2
'
( 8 ^ 2 3 6 ^ + 2 7 )2
(9"~8^) ;{
/,
i:
(8^+,)
64^(1^)'i
64a;(i.i")
(8.c+i)
- 64^(1 -^)^
'
64(i~.r)^ 1
(8 4-'ô.r .r^)2
^
'
SUR L QUATION IF'RENTIELLE LISAIIiE, ETC.
A=9C B-HoC=:o,
l o , /n=|,
64^
-,
(i-9^)i(i-^)
(27^-18^-1)2
[ =-hL
""' 3
C=9 ? B+JOA=O,
/ 1, m=|,
64^^
A, - C- B,
/= w==j,
-4.
- "--
(9- -
(r- ^[x} ,
64^
--'
64^3
^
^-
'?
(>,^ 3 3^ 2 3^+^) 2
4(a-2 ^ + ) 3
-^^(i^)^
^xî-xY
"'
4 (^ 2 -^-4-1)3
hv
(a^S^-S^+a)
a7^(i-^) 2
' 4(^ ^ + I ) ; i
( ^ ^ ^ + S o ^ -M) 2
A + B =o, Ai6C, ^
108^(1 se}
2
^= m==|,
/, ^^: "z.-b
.-r
B + C = = o, C i6A,
/=: ,, m=:j,
?i
4-
/,
((^^-qS^+o^+i)
-t,
(i6.y 2 i6.r -+-1) 3
io8'.'r(i x)
(l^î^+i)3
-t,
f^3+3o^296^+64)2
io8^ 4 (i x}
(^ + 30^96^ +64 ) 2 t,
( ^ l ^ +i6) 3
:^==y.
T08^ ( ^ )
(^S^+I)3
n , B -140,
z= 1", ^=1-,
A=
, a
,
db'T"==^.
..(o^îS^--"a
( i 9 ^ ) 3 ( I - x \
64^
y)3(^^)
(.^-nS^-^)
^=y.
27 -lY[X\
(C)--^)3;!-^)
2
64^
/.r24,8^-27)^
^-^.
;,j,i
(9^-iY[\x}
64^
i^îSa: Y2
99
-t,
./'^-SS^-BS^+i) 2
=-t,
ô8^(t^} / >
f-r^-SS^-SS^+' 1 2 ==(,
('1-1-14^ +^ 2 ) ;}
08^(1 .r)4 . , /
l,
(i + 14^'+^ 2 ) 3
-^
[l^^l^X-
(.^ 2 4-'I8^~ 2 7) 2
(9-^)[..--.)
64.-3
^2.4-.i3.y
']Y,
(5^;3^23^
/
'
+2'i 2
^
-^x^[i-xY
"' (2^ 3 3^ --3^-+^
4(^-^+1)
(l^^+i)3
108^(1^)
(ifiA' - 16^ 4-i) 3
(64^ 3 96^ 2 -4-3o^4-I) 2
(^x[x}
(64^ ; t 96^ 2 +3o.r4-1) 2
'
^
?
(^-l^+iG)3
loS^'î^)
(^r6^4-i6)3
^^j4-.3o^g6^^-54) 2
108^(1^)
(^ 3 + 3o^2 96^ + 64)^
(l 4-l4^4-^ 2 ) 3
,,
-io8^(i~^)4
(f4-l4^+^2)3
(^333î33^^,j)2
io8^( .r) 1
(^ 33^ : i 33.c4-I) 2
3
'
S. 100
. COURST.
14. On a encore examiner l'hypothse de n == 3. /^= 4" O11 d 6 "

montre sans peine- que, sous les restrictions nonces, il est impossible
d'avoir une identit telle que
R ; S ^ = : l l ^ ' ( l t}8,
il n'existe donc pas d'autres transformations rationnelles que celles qui

viennent d'tre dtermines.
15. En combinant entre elles les transformations rationnelles que
l'on peut effectuer pour les mmes valeurs de A,B, C, l, m, on obtient
de nouvelles transformations algbriques, mais non rationnelles; il
'reste dmontrer qu'on les obtient toutes de cette manire.
A cet effet, je reprends les deux quations diffrentielles (5) et (7),
que doit vrifier la fonction x de l,
,^
{
v^ A ^ - t - B ^
51y
-+-C .,
\ / \ ' ^ ~ { ~ B ' l -+-</ .

t[i / /
. dx = -~ dt,
.z-[s ^ )
dx
K dt
^'(TJ^ '~~ ^ ( T t}^
et la relation que l'on en dduit,
[?^)1 2
(S}
(A^12+1^4-0)^
'
^^_A^^_,
/
3
[ A ^ + B^~h l/)
o l'on a
9(^)=^(Î)(2A^-+-B)+a(A^2+B^+ C)[(î)(.r.)4-(mi)^],
(y<(^== ^ ^ - - - . ) ( 2 A ^ - ^ - B / ) + 2 ( / ^ + B ^ + C / ) [ ( ^ / - - I ) ( ^ ~ , I ) - t - ( w / I ) / ] .
Drivons les deux membres de l'quation (8); en tenant compte de

l'quation (5), on obtient une nouvelle relation
/ x{.y\][^ ^ l ^ } ( A x 2 - ^ B ^ + C ) 3 c f ( ^ ) ( ^ A x + B)']
1
|
'
, (A^+B^+C)3
i
[
t { t - ) [ ^ 9 \ ( ^ ( A / ^ - 4 - B ^ - + C / ) - 3 Q,(t}{<lklt-^-^f}'\_
1
'
^
(A'^+B^+C^)3
'"
Toute intgrale commune aux deux quations (5) el ( 7 ) vrifie les

relations (8) et (9). Inversement, toute fonction algbrique qui vrifie
SUR INQUATION DIFFRENTIELLE LINAIRE, ETC.
S.IO
la fois les relations (8) et (9) est une intgrale commune auxdeux
quations (5) et (7). En effet, toute fonction qui satisfait l'quation ( 8 )
satisfait aussi l'quation
2 ^ ) ( A ^ + B ^ + C ) ^ 3 ^ ) ( 2 A ^ ^ Â^+B^T^
(A.^-t-B.y---C) 3
2 Q ^ ^ ( A / ^ + B ^ + C - ) - 3 c p . ( ^ ( 2 A ^ + R - ) .^,. ^ . ^
-(A^+B^+Cp^/A/-+B^+L ^
ou, en tenant compte de la relation (9), l'quation (5). En ayant gard

a cette dernire, la relation (8) peut s'crire
rf. L [Â^TB^^^^- { ( i y}^ ' ] = d. L [v'A^+B'^TTy. ^/-1 ( i ^/-^ j.
On aura donc
V/A.^-4- B.Z- -+- C.^- 1 ( i .r)^-' == K v/A^2-^- B^-h C. ^ <// - 1 (i ^^"i1,
et par suite, toujours en tenant compte de l'quation (5),

d.x
_
y ct
^7^ .y)'^ """ ^ ( i ^ w7 *
Tout revient donc trouver les condition? pour que les quations (8)
et (9) aient une ou plusieurs racines communes.
16. A cet gard, nous allons dmontrer le thorme suivant :
Toutes les fois que les quations (8) et (9) admettent un facteur commun d'un degr suprieur au second par rapport l'une des variables,
elles sont identiques.
Supposons, par exemple, qu'elles aient un facteur commun de

de^r n par rapport x (^^3) ; soient x et oc^ deux valeurs rpondant
la mme valeur de t. 11 y aura entrer et x^ une relation symtrique
de degr n, au moins, qui devra tre contenue dans chacune des deux
suivantes :
/ .
^J
'
__[9W__ ^_lMiI12__,
(A^ 2 -+B^"+C) 3 "" ( A ^ + B ^ - r - C ) 3
f x (^ "" 1 ) [^(^) ( A r 2+ ^x +- c ) "" 3cp (^) ( a A ^ + B)]

^ ^ ^ ^ j B ^ 4 _ C ) 3
(I)
)
\
x, [ x , i) [>y(.y.i ) (A-TT -+- ^x, +- G) - 3o (.r, ) O A ^ -4- B ) ] _

^ ~ " " ( A ^ 4-Bî 4- CJ 3
S.02
1-- COURSAT.
Multiplions les deux membres de la premire par 3 et ajoutons; on

obtient la nouvelle relation
ii.)
6 c f f ( . r ) r f ^ ' ) f . - r - i ) -4- (rn \}x'\-^- ^ x [ x T"i c/(.r)

f A ^ ^ - i - B ^ + C ) 2 "
6('.ri ) [ ( Z i H ^ i ) -h ( m } ^ \ " \ -i- ?.î (^ i ) q / ( ^ 1
:,::: _ - , , ^^ .4. ]^ .4. qa
e( l'on peut remplacer le systme des quations (10) e t ( u ) p a r l e systme des quations (10) et (12).
Nous poserons, pour abrger,
^[x)== 6 ( p ( . r ) [ ( ^ i ) ( . ^ ) 4 - ( / n i ) ^ ] + 2^(^- i)^^ 1 ).
Si ^ est gal 5 ou 6, la relation ( r a ) , qui est au plus du quatrime

degr, devra se rduire une identit et, par suite, les quations (10)
et (i i) reviendront l'une l'autre.
Voyons ce qui arrive quand n est gal ^r 8 1 ^ relation ( i ^ ) ne se
rduit pas une identit, elle devra tre du quatrime degr, ce qui
exige que l'on ait
A$;o, A + B , + C ^ o ,
(lô.
Toutes les racines de l'quation (i 2) devront appartenir l'quation (10);

il faut pour cela que A^ 2 +B^4- C soit un carr parfait. En effet, soit
^==a une racine simple de l'quation Ax2 -i- B*r + C= o; considrons
les deux quations (10) et (12),
Pour x^ ==a, deux valeurs de x deviennent gales a dans l'quation (12), et, d'aprs la forme de cette quation, on a pour ces valeurs
,.
XOLY
n^(^z.
11 m ( -~" ==1.
\x\
x\ y , ]
11 suffit, pour le prouver, de poser

.z-== a 4- z, x\ ^ y. 4- -s i ;
alors l'quation (12) peut s'crire

I + _ I -h ^
-^-^-
, i dsignant des quantits infiniment petites en mme temps que
SUR L'QUATION DIFFRENTIELLE LINEAIRE, ETC.
S.To3
et ,s,; d'o l'on tire videmment

lim ^- = i .
Vî /
De mme, dans l'quation ( r o ) , p o u r ^ i = = ^ , trois valeurs de x deviennent gales a et l'on a, pour ces valeurs,
,.
im
{xy.Y
- :--= i .
\ x \ a /
Les deux valeurs de x qui satisfont la premire condition ne

peuvent videmment satisfaire la seconde. Il faut donc que l'on ait
kx1-^ B^ + C = ^ A ( ^ ~ a ) 2 ;
on aura alors
9 ( ^ ) == 2 A ( ^ ~ a ) } ^ ( ^ )-+- [x a ) [ ( / i ) ( . r i ) - f - ( m i)^] j.
La relation (10) se rduit au quatrime degr :

4A j ^ ( ^ T ) 4- (.%"oc) [ ( ^ i ) ( ^ ) 4 - ( / n i ) ^ ] i 2 .
(ro)
A^.ra)'*
^ 4 A J x^ {î i ) + ( ^ i a ) [ ( Z r ) ( ^ )-4- ( m ) . r i ]
"". '
i a
'
La relation ( 1 2 ) pourra de mme s'crire

12
4 A ^ 2 ( ^ I ) 2 - + - ( ^ a-)//^ ( . r ) _ 4 A ^ ( , r , i) 2 -!- (.ria)/i(^^

A^â)'"
'
.
A 2 (.x^ aj''
Les relations (10) et ( i ^ ) doivent revenir l'une l'autre. Retranchons-les membre membre, on obtient une nouvelle relation
(i3)
.MX)
A2^ a)3
./2(^)
A2^ a}3
qui devra se rduire une identit, car elle est au plus du troisime
degr.
Supposons n==3; si la relation ( i ^ ) n'est pas une identit, elle devra
tre au moins du troisime degr; deux des trois quantits A, A+B-+-C,
C ne pourront tre nulles en mme temps. Soit
Aô,
A-+-R+Cio.
S.104
'
. COURSAT.
Plusieurs cas sont examiner :

Premier cas. A^ 2 -+- B.r + C ==. o admet deux racines simples
x=a, x== p, diffrentes de zro ; < p ( a ) (|3)^.
On ne pourra avoir la f o i s ^ f a ) = = o, <ii(p)== o, car la relation ( 1 2 )
serait d'un degr infrieur au-troisime. Supposons ^ ( a ) ^(13)^0; pour
<z^ == a, deux valeurs de x deviennent gales a et deux |3, d'aprs
l'quation (12); admettons que les deux valeurs de x qui deviennent
gales a appartiennent l'qualion (ro). D'aprs l'quation (12), on
aurait
,.
/ x a \==i,
\x\ y . /
lim
-
==-,
\.y,i - ^ /
hm
et d'aprs l'quation (10)
conditions incompatibles.
On raisonnerait del mme faon si l'on avait ^((3) ~== o. Cette hypothse est donc rejeter.
Deuxime cas. A^2-}- Qx -+-== o admet la racine simple .z'== )
et une racine ,r==a diffrente de Fumt. Les quations (o) et ( 1 2 )
deviennent
(.0)
1
/^
'' j
lil^lL^JMillL,
^^îa)
^(â)3
'
_41fl_ . _Jl(fjJ__.
x[xa)2'""^1(^-1^l27
^{x} est du troisime degr, et l'on devrait avoir ^ ( a ^ o / y a ^ ) ^ 0 En raisonnant comme tout l'hwre, on verra que cette hypothse
est encore rejeter.
Troisime cas. A<r 2 4-B^ 4- C==A(^ - a) 2 . On remplacera le systme des quations (10) e t ( i * ) par le systme des quations (12) et
(i3). Cette dernire quation devra tre une identit, sans quoi elle
serait du troisime degr, et l'on en tirerait
se a
1im \^
( ay
S.o5
tandis que l'quation (12) donne
En rsum, lorsque n est gal ou suprieur 3, l'une des deux quations ( 1 2 ) ou (i3) doit se rduire une identit, ce qui exige que
l'une des fractions rationnelles
___^(^'}___
(A.r
A . 2r-^-B.y-+^+B.r+C
G)) 2 7
f^[x
A^-ra'p
se rduise zro ou une quantit constante.

II est ais de s'assurer directement que les n u m r a t e u r s ^(.r), fôc)
ne peuvent tre nuls tant que la relation ( 8 ) n'est pas une identit.
L'une des deux expressions devra donc avoir u n e valeur constante diffrente de zro.
/
17. Il suit del que, si -r-^^.- se rduit une constante,
t A. OC" ""T" JL 3C 1 v-^ j "
1
on pourra faire toutes les transformations

[?(^1 2
,^
[?^)] 2
(A.^-r-B.y 4-C) 3
(A'^-h W t ^ ^ Y '
1
o A/, W. C', / / , rn' ont des valeurs telles que le q u o t i e n t ----~^
^^_
\, A t ~ I 15 A i v-' j ''
soit gal la itirne quantit constante. Or, parmi ces transformations,

on peut en trouver une qui est du premier degr par rapport a t; il
suffit de prendre
A'+Bô,
C'ô,
r=^.m'==j;
alors
^(^^(/-i),
A^f/^
^(^3^
'M^)
, { A ' t ^ ^ y i 4~ C) 2
"
32V
Si l'ou prend pour A' une valeur convenable, on pourra faire la
s.i4
S.10
i. GOUKSAT.
transformation
h^)P
_..
( A . y : i - + - B . r + C ) 2 "~ 9 ' [ / - i )
qui est du premier degr par rapport t.

Il est clair que toute transformation que l'on peut faire dans le mme
cas pourra se ramener la prcdente, suivie d'une nouvelle transformation, galement du premier degr par rapport t.
Si le rapport
~72/~ a une valeur constante, oni prendra de mme
1l
A-^ a; 3
A' 4- W == o,
C = o,
^^)=:~^(<-~i),
On aura alors
V === ^
m' = j,
^(^^-^(S/-^.
[^w- - 4 A^/ [ ^ - i j ,
('A^^jP^+cy)^
^_î{t}^^^^^^_^^^^^^^^^^__ _L_i_
Â//^-+-B^+C/)2"" A / t / ' - r ) *
La diffrence est gale r;", si lôn prend pour A' une valeur convenable, on pourra effectuer la transformation
[(pf.Z*)?
{"A^TI^TTc^^ "^ 4A7[7^7;?

d'o la mme conclusion que tout l'heure.
Pour obtenir les nouvelles transformations, il suffira donc de combiner les transformations rationnelles que F on peut effectuer pour les
deux systmes de valeurs des constantes A, B, C, /, m,
(G
0=0, A + B = o , ^ = = ^
m==.-|),
(C==o,
A 4-B == o,
/==^
n=^}.
18. Il reste examiner le cas o il existe une transformation du

deuxime degr par rapport aux deux variables.
Soient oc^ une valeur de <r, t^ et ^ les valeurs de t correspondantes;
la valeur ^correspondent pour oc les valeurs^ et x^ ; la valeur ^ correspondent pour x les valeurs x^ et ^2Si x^ oc^^ la relation F(ô, ^)==: o entre deux valeurs de a? q u i r-
SUR 1/QITATION DIFFRENTIELLE LINAIRE, ETC.
8.107
pondent a la mme valeur de t sera du troisime degr, et l'on retombe

sur l'hypothse prcdente.
Si.z^=.y2 1^ relation F(.To, oc^ ) == o s'abaisse au deuxime degr;
elle se ddouble en deux relations du premier degr,
OC \ -= .TO,
ax^-\- b
cx^ -4- d
X\~=^-.
Diaprs ce que l'on a vu plus haut, cette dernire relation devra tre
l'une des suivantes :
!'C ) . I C o y
__
I
OC \ - ~~" 5
.ô
_
X(\
3C \ *
x'o i
Soit, par exemple, ^ = = . T o . La relation entre x et t sera alors

(^-i) 2 -/^),
/at^) tant une fonction rationnelle de t du deuxime degr. Les deux

quations diffrentielles
2 1 1
V'A^
" ? "^"^ j^
7
y
.^(T^r)
rf^7
^^^4- B^ + C ^
, ^
___ .vi
jc\{tîj
_
'Kdx^
x1^ ^J^ "~" .r^ ( î ^'
devront admettre comme intgrale. cc=i ^ il faut pour cela que .

l'on ait l-==m, 4 - B = o , mais alors on pourra faire la transformation
( 2 X 1 ) 2 == U ,
et la transformation propose est une combinaison des deux suivantes :

(^_)2:^^
^==/^).
Cest une des transformations indiques plus haut (VIII, X, XII).

19. Pour abrger, je.dsignerai respectivement par L\ Y, W l'une
S. i o8
r.. r.oi-RSAT.
quelconque des expressions contenues dans les trois Tableaux suivants ;
u
/,-A
a 1 2
- - - ( - ) ' (}'
(^4^__4)2
__i(5/(i^2'
--l^fiy
^_8)s
^ ^ ( x - ^ )
(i-q)2
--27^(1-^
--:*
-,7-TY:P
2?
(/-^.8)2(I^
_ ^ fi'
- 1
- ' (,,^2_i8f-i|2
(a-^)2
t'itl}:,
(,7^7)' ÎT^' 41^)' ~4<
(f3_6î)2
i
5
(^-') 2
(i+tY
'
(i+4ArL:W,
1 6 ^ ( 1 t)
(9-8')^ 5
;-r"
".,"7r_-^ 5
9:7"(-^)
(8^-36/4-^7)2
(i+8^2_(.-<)
(<-9)^
--.......--._
i _
j.
- 1 - 11 - 1 - 11 ---- 1 _ --^ ^ - ')^
-^^^^^^
_^(i_^
(8^+2o^--T)2
^_^36/4-^7^) 2
^t(it) ' '-^ti-T)' '
-";:: ?
, - _ .
64('-^)
.)
( /2_+ 18 f - 27 )2
(?a-aof-8)^
(â-3^-3^+a)2
__^_^
g-^__^,
--__-^72-(,-^^2
^,
(64P-q6/2+3oi;+i)'- 2
'
(<a+3o2-96^+64)2
(( 3 3 ^ - 3 3 ^+i) 2
1 -- _-^-^-Y_-7)- -' -loS^'i - (r" ' '
io8<(i - <)'
Moyennant ces conventions, toutes les nouvelles transformations

seront contenues dans le Tableau ci-aprs :
/ A + l == o, C =: o,
LXVI.....'
l==m=^,
(a^-,)2=V,
/.=^=,!,.
A = o, C==o,
LXVII,....!
/ = ^ ^ = - ^ '(l^V^v,
l x/
\=^^. \ ' ~
1 A=o, B+C=o, >
Lxvm...
K^)2^
/=^=t(
M==:l/=={.
/ A-f-B==o, C=o, \
LXIX.....!
/==w==S-,
((,.y_,)2-=w,
( X=,a==^. )
f
A = o , C===o,
rxx
Lxx
/=/,=-;;,
------
/ZJi^^'-w
\.-^
-w'
'i
'
Sl'K L QUATION DIFFliEKTIELLE LINAIRE, ETC.
j8 4- 20^ a:2)2
"-^Y-^^
=J,
S. I 1
(84-20^-^)2
64"(7^"^~ =W,
^=*, ^=.
A=9C, B+ioC=o,
[ ' ' ] x 2 Sx i) 2
^
_ ;
C=9A, B+ioA==o,
/=^ m
.r:2+ 18^ '])2

" l "' ll ' ll " l " ll- 64 1 .r^' l ~ -- ' lll
^^_^-i)^
^-~--~^,
==U,
^,=^ .=^.
A=C, B+C=o,
Z=:m=|,
(.^;2+ i8.a?~ 9.7 ) 2
64 ^
=w,
(xi-'^'-3sc+li}
(^3_ 3^2 3^. 4_ ^)2 _
- 2 7" c 2 ( l --^) : i
â=y.
^W,
[ A + B = = O , A=:[6C,
l=ni=:^
^(^^^^^^^--0 (î^^-^^^+So^+i) 2 __
u
w
-iog^y:r-^-
-10^(1--^)~
B+C=o, C=i6A,
/=!-, m==|., ^ (^4.30^2.^6^5^2 _
â4.3o^2.__Q(j^.4.^2
io8^(i-x)
io8^(i-.c)
; ==/JL=:1/.
A = C , B=i4C,
/=t,^=,,
f f.r^-S^-S.B^+i) 2 ^ . (^^-S^S^-^+i) 2 ^
,
=^..
4
io8^(l-~ X
Q ^ X [ \ - X Y ~ '
. COURSAT.
S. no
A =0, B ==3C,
/ =i ^ :=:j,
LXXIX....
(-9^12
^Y
27^(1 x^
(~9^)2
27^(1 ^) 2
-u,
(9-8^)2^
9.7(1-.^)
-u,
(r-9)^
=u,
J^-q)2^^
W
27(.r)2
(^+8) 2 (I"-. / r)
'^7.z'2
-u,
( ^ ^ . 8 ) ^ 1 - ^ ) ,w
27 .r'2
(i48.r)2(i-r)
7.r
-u,
( 1 + 8 ^ ) ^ ( 1 - ^ ) .w
27^'
(S^^G^j^J^
64^(1 ^)
r=U,
"
-^ X ==^
1
o,.4B+ 3A==o,
/ == I, 772 "
=:,
LXXX . . . .
'^
1
2
, /
...
^
f-'--
C =0, B ==3 A,
tj
/ == ?f, /n l-,
LXXXI....
-^
,
),=
c=
27(1-^)
\
-9.7(-^)2
=::y.
4A, B+ 5A=o,
=j, OT
LXXXI...
(9-8^) 2 ^
?=-^ =:/.
A= 40, B+
LXXXIII..
5C=o,
~=^ m " 2i ^
,
^ =:..^ Y-=:- ^r: -
A=
9-
o, 9'B + 8C=o,
==^ m =: ^-,
LXXXIV ..
y==
=u,i =rt:^.
,
(S^+aoî)2
Z==|, OT=3,
,=^
^=^1
-^6-4^'-^)
,Cô, 9B+8A==o, ,
/=-!, OT=^
f ( 8 3 6 .y +_?, 7.y2)2
LXXXVI..
=w,
-4- ,,
A=o,B=8C,
LXXXV. . .
^8^36^+^7)2
^^î.r)
.i^^
^===fc, ^=^- 1
TT
ifl^^r-^-W
;l
-64a;Î--l-)
"""
^-^^^^lW
64(i-.rj
"~
'
Sl'K L QUATION DIFFliEKTIELLE LINAIRE, ETC.
j8 4- 20^ a:2)2
"-^Y-^^
=J,
S. I 1
(84-20^-^)2
64"(7^"^~ =W,
^=*, ^=.
A=9C, B+ioC=o,
[ ' ' ] x 2 Sx i) 2
^
_ ;
C=9A, B+ioA==o,
/=^ m
.r:2+ 18^ '])2

" l "' ll ' ll " l " ll- 64 1 .r^' l ~ -- ' lll
^^_^-i)^
^-~--~^,
==U,
^,=^ .=^.
A=C, B+C=o,
Z=:m=|,
(.^;2+ i8.a?~ 9.7 ) 2
64 ^
=w,
(xi-'^'-3sc+li}
(^3_ 3^2 3^. 4_ ^)2 _
- 2 7" c 2 ( l --^) : i
â=y.
^W,
[ A + B = = O , A=:[6C,
l=ni=:^
^(^^^^^^^--0 (î^^-^^^+So^+i) 2 __
u
w
-iog^y:r-^-
-10^(1--^)~
B+C=o, C=i6A,
/=!-, m==|., ^ (^4.30^2.^6^5^2 _
â4.3o^2.__Q(j^.4.^2
io8^(i-x)
io8^(i-.c)
; ==/JL=:1/.
A = C , B=i4C,
/=t,^=,,
f f.r^-S^-S.B^+i) 2 ^ . (^^-S^S^-^+i) 2 ^
,
=^..
4
io8^(l-~ X
Q ^ X [ \ - X Y ~ '
S . I 12
. GOURSA.
Les transformations ainsi obtenues ne sont pas toutes irrductibles.

Ainsi, il est clair que la relation
f^_8^
lai-"8)'
~ ^^(i x} ~" 27 âYr'"--.'"/)

quivaut deux relations distinctes, dont l'une est oc=t^ l'autre tant
du deuxime degr par rapport chacune des variables. De mme la
transformation
3
2
/
.
f ' 2 / 3 ^ 3^-i- a i
(^-^^_^^^_^
se ddouble en deux transformations rationnelles dj trouves directement :

2 / 3 3 ^ 2 _ 3 ^ .4- a
2 Jf =-- : =
3/^/3^1 /)
Je n'insisterai pas davantage sur ces simplifications, qu'il est facile

d'apercevoir dans chaque cas particulier.
20. Supposons que pour des valeurs convenables de A, B, G, /, m
on puisse effectuer la transformation ,z?==y() et passer ainsi de l'quation ( 2 ) Fquation ( 4 ) Si p o u r ^ = = o plusieurs valeurs de t deviennent gales un nombre t^ diffrent de zro et de l'unit, ces
valeurs, comme on l'a vu plus haut, seront au nombre de deux, de
trois ou de quatre. Admettons d'abord qu'il y en ait deux, que nous
dsignerons par t1 et i ' \' admettons en outre que l'on a
mod^<;i.
L'quation (4) el, par suite, l'quation (^) admettront l'intgrale
^/(i ^ t ' y F(^ ^y, i ' } ^ ^{i - f'y F(a', ^ / . / / / ) .
Cette fonction est videmment bolomorphe dans le voisinage du

point x==. o, car, si l'on fait dcrire la variable un lacet autour de
ce point, les racines t' et f ne font que s'changer. L'quation (^)
devra donc admettre une intgrale unifornae dans le voisinage de l'origine; cette intgrale sera de la forme
(i-.r)-^F(a,(3,y,^),
SUR L'QUATION DFFRENTIELLE LINAIRE,, ETC.
S. I I 3
et l'on aura, en dsignant par A une constante convenable,

A , ( ^ ) - < 7 F ( a , p , 7 , ^ ) = ^ / ( I ^ ^ ^ F ( a \ ^ \ y \ ^ - h r ^ ( I - - ^ / / ^ / F ( a / , i^,/^).
L'quation ( 2 ) admet de mme rintgrale
i'p\ - i 1 y F(^, ^ /, f} - r^( - t^y F(a', p', /, ri,

qui se reproduit, au signe prs, quand la variables dcrit un lacet
autour de l'origine. Cette intgrale sera de la forme
x^[~- ^ ) - y i F ( a i , p i , 7 1 , .r), "
et l'on aura, en dsignant par B u n e nouvelle constante,

B ^ ( i x}-'^ F (-ai, P.i,y.i,^)
=, t'p'^-^ l'Y1 F(^', p-, y-, ^) - /^(i - ^/)./ F ( a , p7, 7', r).
Si les valeurs de t qui deviennent gales ^ pour x=o sont en

nombre suprieur 2, il est aussi facile de former des intgrales de
l'quation (i), qui se reproduisent/"multiplies par u n e constante,
quand on fait dcrirez la variable oc un lacet a u t o u r du p o i n t .r====o.
Supposons, par exemple, que trois valeurs de t deviennent gales t.i
pour.r=o, et soient t ' y t'\ t'" ces trois racines, ranges dans l'ordre
dans lequel on les rencontre quand la variable dcrit plusieurs lacets
successifs dans le sens direct a u t o u r de l'origine. L'intgrale
^(,^^/F(^^^)
4- ^/(i _ f^' F(^, y,y', t " } -\- r^(i - f'V F(^ p7, y', r)
est videmment uniforme dans le voisinage de l'origine, tandis que

l'intgrale
^(^^F(^^/,r)
4..^2^^( _ r'v' F(a\ (y, Y, / // ) ^^^(i- f'v Ft^, (3', /, r)
se reproduit, multiplie par/, quand x dcrit un lacet dans le sens
direct autour de l'origine. On en dduit des relations analogues aux
prcdentes.
Une ou plusieurs valeurs de / peuvent tre nulles en mme temps
S.i5
S. I I 4
. COURSAT.
que x. Si la valeur de t qui est nulle pour x == o est unique, l'intgrale

t^ [\ tY V [(y! ^ p',y,^) se reproduit, un facteur constant prs, quand
x dcrit un chemin ferm entourant l'origine; elle doit donc tre gale
une intgrale de la forme
C^-^;i~^)^r(a,[3,y,^j.
Le cas o plusieurs valeurs de i sont nulles en mme temps que x

demande un peu plus d'explications. Je suppose d'abord que l'on ait
^== < ? ( / ) ,
? dsignant ime fraction rationnelle. L'quation (2) admet une intgrale de la forme
^-^[i-.z-)-yF(a,f3,y,^)
il en est de mme de l'quation ( 4 ) - SI l'on considre t comme la variable indpendante, quand on fait dcrire cette variable un lacet
autour da point t==o, x revient sa valeur initiale aprs avoir dcrit
plusieurs lacets autour du point x==o et l'intgrale prcdente se reproduit, multiplie par un facteur constant. On a donc
^(i - ^)~yF(a, p, y , ^ ) --(^(i - t ' y F(^ fV, /, r ) ,
t' dsignant l'une des racines de l'quation ^==(<?) qui sont nulles
p o u r < r = = o . Toute transformation se ramenant une combinaison de
transformations rationnelles, la conclusion prcdente subsiste dans le
cas o x n'est plus une fonction rationnelle de t.
.
Le calcul des constantes qui entrent dans nos formules s'effectue
sans difficult, lorsque pour.r==o on a en mme temps = o ; il suffit
i'P'
de chercher la limite du rapport -7::-; pour x = o. Prenons le cas o,

pour ^==0, t prend une valeur finie t^ diffrente de zro et de l'unit ;
dans les formules crites ci-dessus, faisons ^=-=0, t-=~t^ on en dduit
A = ^f ( - t^' F(a', p', i,t, ),
t ' p ' [ r - ^ F f ^ , ,6', /, i'}- fP'^ - F)^ F fa', ^ y', /') ,
' ^==.0,
IÛra\liljii^pour
^,2
^f^
Vrf.a^/teo
^[^('-^'F^'.^-A^',-
/,= = /,< ,
SUR L'QUATION DIFFRENTIELLE LINAIT, ETC.
S. I l 5
Les exemples suivants montrent bien la mthode a suivre dans

chaque cas,
21. Considrons l'quation diffrentielle
^{^-^^^.-^^^^.Y^^^^rô.
Par le changement de variable nc={^t i) 2 , elle devient
fi, t} ^r 4. ^ + p ^. ^ (^ ^ ^ + ,^] ^ 4^ ^ ^
Pour ^==0, les deux valeurs de t sont gales -^. On aura donc
]
^^(a,P,A,^==F(^,2p,a4-P+^^^^Vt-Ff^,2p,a+P+^
^^
a
"
/ ,
b^ F ( a 4 4 , ( 3 4 - ^ j , ^ )
== F (2^ 2?^ 4- ? 4- ^ i^f) - F L^ 2p, a 4- p -^ ^,
^^) .
Pour ^== i, une des valeurs de test gale o; donc

F ( a , p , a 4 - p 4 - ^ - ^) -= F (2^ ?. P, a 4h P 4- ^ -=^\
Cette dernire formule va nous permettre de calculer a et 6. On a, en

effet,
a :-^F(^, 2(3, ^ 4-13 4-4-,^

ou, d'aprs la formule prcdente,
^r(,?,.^,,).^^.
On a de mme
&=
,^ J i^ F(2a+l ^ p+ ^ +p "" t)
Dans la valeur de a changeons a en a 4-.|-, p en |3 4-^-; on trouve

4o;p
v/7 : ^(a+ p4~^ _ _ _ 4 \ / 7 r r f a 4 - p 4 - ^ )
a 4 - p - 4 ~ r ( a 4 - ) r ( ( 3 4 - r ) '"' "
rfa)r(P)
S. I I 6
K* CxOURSAT.
22. Considrons encore l'quation diffrentielle
-'(-"Hi-^-^-^Faisons le cl^ngement de variable ^== ^^^^^^^^^^^^^^
el posons en
mme temps y = = ^ ( i ^ ^ ^ ; on obtient la nouvelie quation diffrentielle

Ht-t)^ 4.4->.a + ! - (6a 4- 1-) ^] ^ - 4^(^ + -1-) ^ = ^
Pour ^=o, deux valeurs de t deviennent gales 3 2 \/2. Soient

t' et ^ces deux valeurs; clans le voisinage du poini xô, elles sont dveloppables en sries convergentes ordonnes suivant les puissances croisj-
sants de oc'1. Soient
-i
/' ^ 3 2 v +" ^"î15 \/'- 4)^" -i-

.^
/// = 3 2 v' v^"! ( 3 ^ 4 ) ^ ' ' " h . . . .
L'intgrale
^(i _ ^ ) 2 a p ( 4 ^ â-i- L 2a 4- , ^ ) 4 - ^ ( I ^ ) 2 a F ( 4 a , 2a + }, 2^ 4" f, t " }
est uniforme dans le voisinage de Torigioe- On a donc, A tant une

constante,
A F ( a , ^ - a, ^ , x ]
^â(,_^)2aF(4^%a4--iâ4~i^)4-â(l-^)2aF(4a,2^4~},â4-^
On aura de mme, en dsignant par B une nouvelle constante,

B^ F(a 4- ^ |~ ^ j, ^) = ^^( - t1}^ F (4a, 2a 4- }, -20 4- i, t ' }
r^ i r)^ F ( 4 a, % a 4- }, -2 a 4- ?, ^ / ).
Faisons .r===o; il vient

A =.2(3 - ^ ^(2 ^ - 2)^ F(4.a, 2a 4- ^ -^ + 1, 3 - 2 y a ) ,
B ^ 2 ^ ^ i 3 V ~ - 4 ) [ ^ ( ^ ^ a a F ( 4 a , 2 a 4 - ^ l - , - ^ + , ^1] pour 1=3^^^
SUR L'QUATION DIFFREmELLE LINAIRE, ETC.
S. I I 7
Remarquons maintenant que, pour ^ = 0 0 , iine des valeurs de t

devient nulle. L'quation diffrentielle propose admet les ^leox intgrales
.^_âF(4^2a+i,^+i^
x-^ F ( a , a 4- ^ ^ a + t, -\ >
\
xj
qui appartiennent au mme exposant dans le domaine du pointa?===co .

Elles doivent donc tre identiques une constante prs; on en dduit
la relation
r
16^1^2-1
F(4^2^+i-,2a+^^=(^6^)^FJâ+i,2a+t^^
que l'on peut aussi crire

F(4a, 2a + ^ 2a + ^ t] -= (i + t}-^ F L, a + ^ 2a -h f, '^^t
]'
Dans cette dernire formule faisons t = 3 ^\/2; on en tire

F(4a, 2 a +^, 2a + ?, 3 ~ % s/) == (4 - ^ ^/)"^ F (a, .a + -t, 2a + t i ).
Donc
;
2 2
r(3^v
ns-^^)^^^_.^J^^^ÎL-^V
^ _^_.,
_ . .^.^^^^^^^^^^^^
. ^^^.,_-j
. . ^_^--2)
, , . . . ). . T
.^, - ^^^^^^
^
^ , ..,., î ^^î ^^
p,^râ-^
_, ^
^\ rp/-( a 4-,'_ ^
^
On aura de mme
î--, ^)2a p ( 4 ^ ^ ^ 4 - l , a a 4 - i , ^
r/fi^./^-ia
/f^)2"!
[^ ] ^-'^^-TT--^J
r^-^T ^r(^+) pr , . , . , ^-ljL-t^t

=[-(77)7| ^(-^-r)^(^^) ^ L a: ' a+ ' < ' '' - (+^^ l J
r(,)r(^-^) f^-6<+i r , ,,;,
. '/2-6<+i)n
+
-r(.)r(.--rrr TTTTjT-^L^3'^'7" "(T+^-J
Prenons la drive du second membre en ngligeant tous les termes
qui sont nuls pour ;; == 3 2 v/a ; nous trouvons
, r(3 - ^ ft) {-. ^ - ) 2 1' (3 ^ - 4) (- 4^)- r(-l)r(2+^)

1^,-^^^^^,.-j-^-^^^^r(aTr,a+.i)
S. I I 8
* GOUKSAT.
ou, en rduisant,
,> / T V 4v^r(^-n)
""^W r(a)r(a+i)
23. Les formules que l'on trouvera ci-aprs ont t obtenues d'une
manire analogue :
f25)
a F ( a , p , ^ ) = = F ( ^ 2 ( 3 , a 4 - P + ^ +2^ )
\
/
/
, _ ,/-\
+ F [ - 2 a , 2 i 3 , a 4 - P - 4 - ^ j 7
- a^r(^^(5+4')
' r ""^(a4-i)^(p"+"^ ?
F ( a , P , ^ . r ) = = ( 1 ^ ) ^ F( 2^ i ' A ( 3 , a - + - r (3,
cJb(a,p,-^.r;
\/.y i "1- \/x
26)
+ ( i ^'r^ F( sa, i 2(3, a 4-1 (3, v ^'_
\
9 . ^ / X ^
,_2y/7rr(a+I-P)
.
{^]
^--r^+^r^-PT
& \ / ^ F ( , P , J , ^ ) = = F ( 3 a : - i , 2 f 3 r , g 4 - P ^ I + V^ )
\
"
/
F(aa:i,afii,a+P^
)^
r/t/ F (a, (3,-:!,.%) == ( i ^ - ^ l ' I s a i . ^ a l S , o:+>fi, V ^ ' v i ^

\
a \jx i y
-(i-^^Ffaa-.^.^^+i-P.^-J'r^V
' ,.4v^r(a+f3-^
, 4^r(a+i-(3)
-' r(a - ^ r(p - )' " ~ r^ - Ayr(7-(3~)'
(29)
F [ a , ( 3 , o : + ^ + ^ ^ ) = = F ( 2 g t , a p , g-|-j34-^ ' ~ " " " ^ )'
9,v/.yi y
(30)l
S. I I 9
F(,i3,a+P+^.r)
-^^^Y^-^^.-,^î
\^
\i 1 A- 1 /
,F(a,(3,a+P+,i,^)
[3i) '
1
(
g
=(\/i--,r-l-^/,r)'" F(-AO:, 5:-1-;5, ay. 4-2;;, ____"
^L
^
'
\
^-.K+^-V^
i x 4- ^ x 1
'F(a,p,a+,3--4,;c)
^'j =(>-.pF(..-.,^-i,.+p-^^^y
(3a)
(33
)
1
,F(a,(3,a+i3-4-,;f)
1
' J
i/i+^Tr^Y'-^/
==:(i-.c) - l
\
''
^T-r-,'
I' 2o:-i,;-i3+5,a4-P-^'-====
t/ T y -4- T
F(a,P,a4-i3-4,r)
[a,p,a+
'
' j
^ ( i ^ r ^ ^ i ^ + i / ^ ) 1 '^^Fl 2 ^ 1 , 0 + 6 1 , -2a+-26 2, JL-<r^

.
\
</i-^+,/^^/
(35)
F ( a , a + ^ y ^ ) = ( ^ t ^ ^ ) ^Fâ^^ + i - y, y,^-^=^
\
^
/
\
i-i-^^^
(36)
F ( a , a - i - .',,y, ^) == ( i ^)-a F{ 2 a , 2 y 9 . a , y, -==^ ^

\
- 2 . ^ X J
F(a, ^ + :t, y, x} = ( + ^)-2a Fâ, y - ^ 2 y - . - ^ V

\
i+\/^/
(87)
f / a + 0r 4-
\
,4'^ ? ^ -+- P + T / /
^1
F a , 6, 5J? =F - 5 ^ 5 J-? 4^- v i j c j
1
;38') <
4
.., ,
i 3J/
oj
"
,.
'
2 2
'J
/
, , - r a + i ,6+1 a4-|3+i , .
."1
. =(^^p|^^^^,4^(^^j,,
..,/
a+p-hr
\
,
. .â a + J I ^+i3+i ^x{xi\"\
F a , i5, L 7^ = 1 2 ^ - ^ F 5- 2 ? 2i-5 7-"^
<
l h
\ *
L-
\ x\} \
S. i a o
/
- GOlinsAT.
, a 4-6+1
F^,,V----^,,^
(4)
_____
,____
.,.,,,T a+P
4V^(^7)
^,Y,_,+^,) - ^ [ ^ + P . ^ _ , ^ ^ ^ 7 j -
( F^,,- ^,7, -r) = (.- ^)v- Fr^"/^^-1. Y, 4.^(i - ^)j

/ /
'
'
" 'i
=(i-^)-'(i-2^;F
r/v -4oc. y 4- ;
/ /
\
^5;'7.4^('-^) '
/ F(o:, i .,l,x'}
(4.)}
^^^--.^.^^F^^t^^.^^J-
fF(a,-a,y^)
3
^^^^Y.-^,/!^^^^^2-^-^? 7 4 - ^ - 1 , 7 - ^ 2 7 - 1 ,
(4 ) >
[\jix-\-\lxf
,(.,fr,.P,,)=(,-^-'F[^"-:-?^;,(^)-|
= i, - .),-, (, - )"^ - ^ p. .^', p.- ; (r-J}

-s r
r fi-^^'l
1
F(a,[3,2i3,a;)=(i-a-)
l ' I">2p-^P+'-_-^-r^-J
a^p-a
F(a,P,2i3,^)=--(i-^ ''F
(46)
46)
fF(a,(3,ap,^)
(4?) ^fLt^^r^L.-p+^^^f^^y}
(
(48)
'
2 \i+v/i-.r/ J
F^,^-P+^,a-)=(-^~aF[â:+'a~a^g-P+I>[T=''^J?
/F(a,P,a-P+i,^)
(49)
|_ '
. _/,
=(.+.)(,-.)IF^^.I-P,-^.,^:^}
SUH L'QUATION DIFFRENTIELLE L1NAIRP., ETC.
(5o)
S.IiU
F^p^-p+.^l^^+^l-FJ'^^^-i-i.^^FJ,
F(a,(3,a-(3+i,a")
. r^-tir^,
fLz^^,
^, - p, 1-A-^l,
t 5 1 ) ; =(,-.)^(/^^-a--.rr^^,-_2^
?
2
L
'-
t ^^! J
F(a,p,a-(3+.r,^)
12 )
- (i + y)-2' pL, ^ - P + ^ ^ - ^ + , -4 ^ 2
( i 4- \/.z')
Formules donnes par les transformations rationnelles du quatrime degr.

A F (x,a>,^- -a,a^,
, ^. )
l
==A
(l ( i - ^ f F ( - a , a + { ^ , ^ )
(53)
=: fa(i,_ ^)2aF(4.a, 2a 4-^ 2a-t-i r)+ ^(- / // )^ F(4a, 2a +}, 2 a + ^ r),

B^ I F(^+i,?-a,i^)
(54)
=B^(i-^rF(i-â+l,^)
^â(^^2aF(4a,2a+},'2a4-i^)-^^(I-r)^F(4a,2a+},2a4-|^ / / );
^, ^/ dsignent les deux racines de rquation

( ^ 2 _ 6 ^ + I ) 2 + I 6 ^ ( ^ ^j^ô.
qui sont gales 3 a y^ P01111 tr ==: 0 *"

__
__
-(
^=: 3 2^/2-4- ^ r ^ ^2 4 ) ^ 2 + . . . ,
___
__
r ^ a a ^ ^ - - 1 ( 3 v/34)^4-...,
'
4
, ^7rr(2^+i)_,
A=(^)a^^^^^
AF(a,^-a,^^)
(55)
p - s,f
B
/ 4 , e^ )^ 4^r(^-4~jj
r(a)r(a+{)
^(i-^fFO-â+M^)
- r)^(! - ^) a F(4^ ^ ^ + !. i 1 } + (- ^lî - ^T F(4^ ^ ^ + ^ ^J
S.i6
g, 1 22
- GOUKSAT,
'i B^Ffss+^-a:,!,^)
(56
) i
=B^(i-^F(i-,+M>^)
=(-^')^-<')'<F(4a,i,2+ ; ;,')-(-< / / ) a (^-<") a F(4^^.^+t < < ')'
/', f sont les deax racines de l'quation

(l+4;_4<2)2-lf/(l-().r=0,
qui sont gales '-""^ pour a?==o.

^.i^-V=7^^+...,
2
...l^-.^^^....
! CF(a,.;, -a, 1,^)
(S?)
(
=C(.-^F(i.-^+U^')
^^^<(I_r)'F(4a,9.a4-^4a+l,^')+/' / i % (^-<") a F(4a,2a+ t 4<+5^")'
( D^F(a+,A-a,j,a;)
(58
) ]
f
=D^(I-^) t F(I-a,a4- ; ^j,.^;)

^ t'^-l'YV^, aa + i, 4a+ i-, t')-t"^[i- t"Y F(4a, aa + ^ ^ + ?, <");
t', l" sont les deux racines d-e l'quation

[ ( 2 4 - 4 ( - - 4 ) 3 + l 6 ; 2 ( l ()a;==0,
qui sont gales 2 ^2 2 pour a? = o.

c .-= 2 ^ s + y^^ ( 3 ^ - 4)^ + - '
("^ 2 V/2 - 2 - ^ (3 \/2 - 4)^4-. . . ,
a^r(2a+^
^r^-iTrI^T
, / 4 ^ r ( a a + ?).
~'
r(.)r(a+^)
SUR I/QUATION DIFFRENTIELLE LINAIRE, ETC.
S. I 23
EF(a,a-{--^k^
(59)
^
4^
-^
4 faA
Fa
(4^2^+^^^+^^^(i4_^maF^^^^^2^+^^),
^ f(il+
l ^)F
(60) ! G^F^+^+U^)
==(I4-^) 4 a F(4a,-^4-^2a+l,^j(+^^ 4 a F(4^,2^+:;,2a+^^ / / i;
i\ L" sont les deux racines de Inquation

^ t^Qt ^-^L- [ 4- tY x -=0,
qui sont gales 3 2 \ / ^ p o u r ^ = = = o .

j-
^ f .== 3 2 y^. 4" ( 3 ^'2 4)<a;2 ~1"'

^=3 2 ^-(3^24)^ +,
vl - o2 ^r(2^-h--n
'~" ^(a+^)^(^+^'
{]
/g.
^ 4^r(2a+^
r [ ^ ) r ( a + { ) '
^ EF(a,a+^^^)
(
==(-2^)^F(4a,^2a4-,^)+(I-2^//)laF(4a,^2^+i^;.
/
l
1 G^ F(a+,.^+^t,^.)
^(^-^/)^F(4^,^2a+^//)-(^-^^5laF(4a,t2a+i,^);
/ / , ^/ sont les deux racines de l'quation
{^ ^ ^t 4^5 2 ~~ ( 2 / "i)'^ --: o,

qui sont gales ^ - ' pour-a?==o.
^LrLvi^^^+...,
^
4.,
^r^
i-^
- v
^ -1.
+ ^-+..
4
S. 124
'
^- COURSAT.
^ EF[a,^+{^,^)
(63)
^(^)^F(4a,^+^4^,^+(^)"F(4a^^^4-^
( G ^ F ( a -4-4, a + ^ j , ^ )
(64)/
' '
!
i
( l _2^ y x F ( 4 a , 2 a + ^ 4 ^ + . ^ ' )
\
/
- f1^)" F(4^ ^ + -o 4^ + ^ t" );
^, ^ / sont. les deux racines de l'qaation

( ^ + 4 ^ 4 ) 2 ( 2 ^^===0,
qui sont gales 2 ^ / 2 2 pour xô.
t 1 == 2 ^'2 2 +(3 ^/2 4)-^ 2 + " ?
r== 2 \ / 2 ,-2 --(3 V^ 4)^^-r. . . .
HF(a,4~-aJ^)
''GS ') <
H[ ( i _ ^ ^
F (v . ^ / a , a +^ , ^)
~~~ )
' ^
^^
^ 2^
aa +
-4- t
I, ^t / )] +
-r ^(f
& -^ F)^
<- ^" F(4a,
A.' ^^, ^
? -a + l-, /')
r= r^ ( - /Q 0 ^ F(4,a,
^ ^^(r ^ r)^F(4a, ^ aa + ?, t'") -h ^(i " ^ v ) t F(4a, 4, 2a +-|, ^ lv ),
i
K^Ffa+^ i ^?^j
; \ { . x ' ' { i . r ) 2 F ( I a , a + ^ , f, ^J
(66)
1
=^/a(^_^âF(4a,^2a+^Q-V:^ra(--^)ay(4^?^^+i^l//)
^r^^-^) % F(4a,^ l ,2a+,^+v / ^^ v a ( l ~ ^ l v ) a F (4^^
^, ^/, ^\ ^xv sont les quatre racines de l'quation

[it iY + 6 t [ i t}x= o,
ranges dans l'ordre dans lequel on les rencontre quand on fait dcrire
S. 1 20
la variable x plusieurs lacets successifs dans le sens direct autour

de l'origine :
^^^(co^+^.lnl).^...,
'"T^'*^ 5 " 13 ^-t"'^^ (cos^ 4-\/^sm^).y' 1 - 4 - . . . ,

"'
^'2 \
^' /
^v^ j^ + _L ('cos 7^ + \/=T sin 7-) ^+. ...

v/a V
4
4 /
4r^-)r(^+^
"- ( T ? ) r(a+.i,)r(a+^'
/
TC
7r\ i6r(^r(2K+F)
K == (rj" ^cos ^ + y/-1 sin -^ -^ ^^^-
IHF(.,^.,1.)=
(iA^ni^)2aF(4a,^..+-L^
^.,-,4^-^^y^^^,^^^
_^4^-4îy^^,
/
'
4
^^+4^-4^^^^,^^^^)
^^v-4^^^^.^
\
4
/
L^r(.+.^î,^= (I-t4^)2aF(4.,.,-+^^
.^(^^y^^^.^^r)
(68)
_(L-4l4^yaF(4,,^^+^")
^^(ii^^!)2aF(4a,,,.a-.i,^;
/', ///, <"', i" sont les quatre racines de l'quation

^lyi.î-i^^^ô.
. GOURSAT.
S.I26
Ainsi
/ / == i + ^ +...,
</2
^+^^.,,.,
^
r=:^
^^^
v^
^
t^
V2
r - ^î6r(i)r(2a4-^
^ho-J
r(^)r(a4-^)
F(a, o;4-^ / 2a+-j,^) = = ( i ^)" 4 F(a-+- 1, a 4 - ^ , a - + - |-, x
(69)
/'2_j^ /: ^ _ 4\ 2a
: ^4)
F(4a,2a+^,4a-hi^);
t' tant une des deux racines de l'quation
16^2 (i _ t } ^ ~ x [t2 + 4 ^ 4)^=o,

qui sont nulles pour a; = o.
(7)
I F(a, a 4- ^, '3sa + ^ ^ ) ==(i ^ ) ' 2 F(a-4-^, a-4-f, 2 a 4 - ^ ^ j

'1
/o--.^\2a
j
^^,^1^
F(4a,2a-+-^4^+i,^);
^ est une des deux racines de l'quation

l 6 P ( t] X (2. tV ==r 0,
qui sont nulles pour .r == o.

/
^^
) F ( a , : 4 - ^ ^ - h - ^ ^ ) = : ( i ^ ) 4 F(^-^-4,a4- l; ^ â-l-- 1 !-,^)

~:(^"~6^-4~)20(F(4a,2a+{,2a4-^^);
^ dsigne la racine de l'quation

6 t ( i t)2 - 4 - ^ ( ^ 6 ^ 4 - r) 2 : o,
qui est nulle pour <r == o.
/ .
j
'
S. 12^
( F (â-1-4, 2 a-4-i, ^ ) = = ( ^ ^ ) F ( a - - ^ , a - l - ^ s a - ^ , ^ )
\
'
=(^-4^-4^)2aF(4a,^2^+^^);

6 t ( t) ( - ^ - 4 / 4 ^ 2 ) 2 ^ = o ,
qui est nulle pour se = o.
( F (a, a -4" :1, ^ a 4 - - i ^) == ( 1 ^) 2 F (a + i, a -h f, la 4- , x}
^ ^
=:(i-h/)^F(4a,-a+^â-4-,^);

T 6 i ? ( T t^x[\ -\-t.Y-==0.
qui est nulle pour oc. -== o.

i.
j F (a, a -1-^ -a + ^ ^ ) == ( i ^ ) 2 F ( a - l - - ^ 5 i 4 - ^ , ^ a 4 - , ^ )
==(-2/)^F(4^,?^^-+-^);
t dsigne la racine de l'quation

6 l ( i t ) - ^ x [ ^ t Y==o,
qui est nulle pour x -=== o.
Formules donnes par les transformations inverses.
F(4^ 2<y. -+- ^ la + ^ ^)
^(i-.^-^Fd-a^â+t^
r ^)
'5
](
1^(1-^l
( ^2 _. 6^ -+- i j-20^ Fr a, a +ii-, %<%-+- 3^ .^^^--^-^pj-
. T^fi^n
( 4 - ^ ) - ^ F a , ^ + } , ^ a + , ^-^-^ ^
. COURSAT.
S.ia8
F(4a,?,'a+;,,4a+a;;
-^) ~ a t F(2a+U-,4^+^)
l6^T-.Z-n
(4_A^!p[,
a,7 a 4- ^ ^ a + ;,,
( "^7TT->
2
^
2
(76)
(.r
.r +4
+4 ' 4)
4) -J
r
.
, iG^î.rjl
16.^(1 ~.r)1
/ i.aA-^r
^^_-j;
F L,^^.a+t^J;
a,
F(4^?^2a+t,^)
^ (i .^""^F^ -h ^ i' ^ aa 4" ^ ^)
i6^(i-.z') 1
| (I+4^-4^T 2 a F^^^ 2 a + ^(7^^--4^)j ?
(77)
:==
r
,
, -16^(1-^)"]
(i~2^)^F[a,a4-^^+^--^^v~J-
Formules donnes par les transformations rationnelles du troisime degr.

1 AiF(;,^-a,^)
(78)
=A^-^F(â,a+U^)
(
=^2a(^âF(3a,3a+i,4a+S^/)+^2a(T-r)aF(3a'3a+iâ+^
B,^F(a+^|-^3^!
.Bî-^)3 F(i-a,a4-|,|,^)
^BJi-^)
F(i-a,a4-.|,|,
^â(^âF(3a,3a+^4a+j,^/)-^2a(-^)a^(3^3^+^4^+l^):
^, t" dsignent les deux racines de l'quation

( 9 - ~ 8 ) 2 + ^ 7 ^ ( I - ~ ^).y=o,
qui sont gales 1 pour x == o :
^^^./r7^^+...,
:'.^-^...
/;
^ ~t~ V
"
I-*..?
8 ^ 3 v^
1OV3
i " = ^ ^ - l X - + . . .,
^-'-87-^
, , , ?,^r(5.a+i;)
n _,/-M la^.v^ri^Lt-l),
^^(^"ri^ma^T)' ^-^-'^ -r(a)r(.-H.)
SUR L'QUATION DIFFRENTIELLE LINAIRE, ETC..
S.[2<)
( Ai F(a,<|---a, ^ r j
(a )
io
==A,(i~^F(^-^^+^^^)
= â^^/)aa F ( 3 ^ ^ 3 ^ + ^ ^ ^ 4 - | . , ^ ) 4 - / ^ f t _ f / p ^ F; 3^ 3^.4-^^-i-i f
1 B i ^ 2 F(a +^-|--- a , j , ^ )
.i.
?
== B.i .r^ ( .r)^ F ( a, 5; "-1" ;;, [!, .vi
(8 il '
j
-^t'^î'}^ F ( 3 a , 3 ^ - ^ ^ -^|,^)~-/ / / a (^-^ / / J^ F (Sa, 3^-4-^,^4-i|, ^
^, ^ sont les deux racines de l'quation

f r 9^2-1-}- a 7 / ( i ^) .^ == o,
qui sont gales ^ pour .r--= o.

, u v t-'
^ 7 == (; + y'- 1 -g^- ^- 4- . . ,
-,;-^^.^....
f
K\ F^.,^-- a,^, ^ )
(8)
== A^ (i - ^ F( - a, a + ^ i, ^)
=(- - / / ) a F ( 3 ^ , 1 - a, 2 a + t , ^ ) + ( ^l" F(3a, ^ a , 2 a ; 4 - |,^),
j B,^F(a+4-,t-a,^^)
(83) j
!
==B,^(i-^F(i-a,a4-i,,^)
= ( - ^ ) ^ F ( 3 a 4 - a , sa+i, ^) -- (- t'Y1 F(3a4 - a, ^ 4- f, ^ )
t 1 ', f sont les deux racines de l'quation

( + S ^ ) ^ ! t] 2jty = 0 ,
qui sont gales ^ pour <x;==o.
.s.17
S. 1 3 o
v- cornsAT.
1 8 4 ) F(5',i-,i,.c)=(I-^ F(^-a:,%4-;,^,^=(l-<) ; t Fl3a,;-a,,/)

1
| F^ + ^ :i - %, 1,.^'== ' i
'
" .^ F ( i -~ a, ;?; -4- f ; , j , ^
-, . / , . /
j
i
^ _^
F(3a + ^ - a, t /;;
q () ^
/ tant la racine de l'quation

fc) . 8r; 2 /-- ^ 7 ^ 1 t}x^-. o,
qui est nulle pour ,'y=o.
; gg. 1 F(^ i - ^, .i, x ; := (i - .r)3 F (^ - a, a + -^ ^ ^)

''''
:-^ f i H^ F(3a, a + ;-, -A, t ] ,
[ F ^ + i,:; -a,';-,^^= i - x f F ( - ^ , a + ;;, j, x ]

(87)
/'
'1
'
"
'
'- i
'
==:(i-/]^^>-^F(3a+i,a.+t.|!,/);
/ l a n t la racine de l'qualion
( / ()) 2 / 4- 2 7 ( 1 ^.r =- o,
qui est aulle pour x == o.

C, F ( a , a + ; , 1 : , ^ )
^
^(^"FiS.^^^^-.^^^^^
i
t l ) ^ ^ : 2 . F ( a + i , a -+-'1;, j,.r,
'^j
=^yaF(3.,3.+,4^3,<-)-(4-^yaF(3.,3.+,4^^;/),
^, ^ sont les deux racines de l'quation

(9^8;2+(3r~4;^=o,
qui sont gales ^ pour .r == o.
SUK L'EQUATION DIFFRENTIELLE LIISRE, ETC.

1 '^
S.l3
8 V0 i
,
si
/ -= ^ 4- - .z-2 4- . . . ,
01
,-=.,- ^,'+...,
ajl 4 v^JI9^ "ti'1
r - ^J^. ^^.fli,
"' ra+^rca+i)' - - r(ayr(a+1)
C^F(a,a+i,^^j
= = ( i + 3 ^ ) ^ F ( 3 a , 3 a 4 - i , a a + j , ^) + ( i + 3^)^ F ( 3 a , 3 y. 4- ^ 2 a - 4 - | , / ^ .
D^F(a+â+;;,|^)
== ( + S ^ ) ^ F ( 3 ^ , 3 a + a , 2a;+ ^ ^ / ) ( ^ + 3 r ) 3 ' x F( 3 a, 3 ^ + ^ 2 ^ + 1 , ^);
l\ f sont les deux racines de l'quation

(l-9/)^(3^+lj3==o,
qui sont gales a ^ pour <r=ô.

,
,
8</3 -^
,=,+-^-^^..,
^
^\/3
>
^-^r"-.
C i F ( ^ , a 4 - j , 1^ ^ ) : = ( I 4 ^ / ) : } a F ( 3 a , ^ -a, 2 a 4 - ;;, t ' ]
(9.)
~r (i -4rj^ F(3a, -i - a, 2^ -<- s, r;,

1
i
1.),^ F ( a +^ a +t,
x};^
F(3a,
O? |,
2? ^
--[i
{ l 4^'^
-4 t' j
- \^ î ^y - ^,
- c ? 25;
- ^ -4-J,
-r- -' t"
f93)
(
4rr))^^F
F((33aa, ,^-- a , 2 ^ + . t , f , ;
- i(ii--4
t\ i" sont les deux racines de l'quation

(i + B^ 2 !!-- / ) ( ^ 4 ^ 3 ^ = = ,
qui sont gales ( ^-) pour x== o.
S l 32
. .
GOUK.SAT.
< ^
^'
/r^-4// ' ::::: ^
^
-+-...,
^_,..4-^.^+....
F(.,a+i,s,^)=('-^)3aF(3^--a-/)'
(94j
(95) F ( ^ . ^ . t , . ) = ( - ^ p ^ ^ 3 - + o c - ^
t dsignant la racine de l'quation
( g _ Qt^t-r- ( 3 4 ^ ^ r=:o,
qui est nulle pour ot'== o.

F(â+^^^)=(^+|)JaF(3â+^-^)
(96)
Ff^-^+H-)-^-^)^^^ 3 ' 4 -"'" 5 '^^
^)
/ tant la racine (le rquation

^ _. c) Y l [ i +- 3 ) 3 -i-' o>
qui est nulle pour .z'== o.

| E, F(, .), - ^ i ^) == E.( - ^)^(3 - ^ <' + ^ ^ ^
)
^/^-^^^^(a,;,-^,^^)
(9y)
4 - . ( , - ^ F ( 3 ^ - i a , - ^ , <")
'
+ ( i - r ) F ( 3 ^ , ^ - a , l , t'"),
G. ^F(a + ^ 1 - x, ^ x} == G,^(i - ÎTt' - ^ ^ + J' ^ x}
-_ ( i - ( ' ) F ( 3 a , - ^ a , , t')
_ ^ 2 ( i _ ^ ) a F ( 3 ^ , ^ _ ^ , ^ <//)
-i- j ^ - t " ' ) v T [ 3 x , -i.-a, -^ r);
SUR L'QUATION DIFFRENTIELLE LLNA.11, ETC.
S. t 33
/', t", t'" sont les trois, racines de l'quation

(3 4 ^ ) ^ - 2 7 ( 1 ^.rrô,
ranges dans l'ordre dans lequel on les rencontre quand on fait dcrire
la variable x plusieurs lacets successifs dans le sens direct a u t o u r de
l'origine :
t'=^-3^ ^+..., ,_-^=-A

r^-3!^-, .., j.=-,-^^
^=^-^^4-...,
s ^ r n , __
-9^r(l)
' - ^ ( i - a ) ^ ( ^ + ^ ' "-r^r^--^'
j l
<
a,
^ ,^,^
^ ^ ==
H
1 xi1
.^Fd
^ ) * \ 3 a,
-^ :-}i^. -i- ^
^ |,
3-? ^)
^;
H i F ( a^^, l^,(t
|, x}
( î -
100
=== ^ ^ F ( 3 a , ^ a , a a + 1 , r)
+^F(3a,â,^+.t,r)
^ ^ a F ( 3 ^ . ^ ~ a , 2 ^ 4 - | - , r),
i
i
\
K ^ F t a + ^ ^ - a , l - , ^ ) = = K ^ ^ f ( I ^ ) : ^ F ( ^ a , a 4 - i l, ^)
OI
==
it^F(3a, ^ ^ 2a+i ^)
2
4-J ^ a F(3a, ^ - a , 2 a + | , ^ )
+ j ^ F ( 3 ^ i-^2a+|,r);
^, ^/, ^// sont les trois racines de l'quation

j r 4 ^ ) 3 "+' '27^^'::::::: 0 :
,^<,+ 3 j 2 ^+...,
.^=+ 3 | 3 ,/^+'
<^ ^/"~'
0 y 2
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i-2^ ^L.
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^- 4- ^J
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1:
S l34
- OOlmSAT.
y -f1 Y 3r(^r(2a4-t) 7
W r^+^r(^+|.)
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/ \^9r(t)r(2a+;;)
- \^7/ r ( a ) r ( a 4 r ^ )
H.iF(a, ^ ^, |, x} =- Hi ( i ^ l ^ P d a , a 4- ^, I, ^ j
^^
_-^r)ja^(i,-_^^))^
^ rFp
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3 a^44--, 2 a - + - <( p ^ )
:^r, ,/ a^, 0
^ ; _ _ ^ ) a ( i _ ^ ) 2 a F ( 3 ^ 3 ^ 4 - ^ ^ 5 ; - i _ ; | , r)
+ ^t'"f[- Fj^F.tSa, Sa+i, 2a-4-J, t"'}.
J.
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1
K^2 F (a 4- i, â, i, ^) ^Kî ^ f F ^ i a , a +1, i x}
^
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(-~/')^(i^/)2aF(3a,3a+l,2a+l,<
" f- -.. i ... 1
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1 \ ./>/ T"'/ '
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Y[-tr{j . 1Y^(3a^K^-^
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4-j(-.r)a(i_f/)2aF(3^^^-+.^^^+;;
+j(,r^(i-r)^F(3a,3a^^^+i,r);
]
\1
==:
^, t\ f sont les trois racines de l'quation

(3f-t- i)^ 2 7 ^ ( 1 / j ^ :- o:
/
'2\'l
^^--4^4-,.,,
1
3 ^
^^^.-.^^-4-....
t L<F(a^4-i, , ^ i = = l 9 - 8 ^ ) ^ Z ^ P ( 3 ^ . ^-a^, ^)
(104) j
4" (9 - 8^)^ âp(3^ ., - a, I, ^)

+ ( g _ 8 r ) ^ r a F ( 3 ^ ^ . _ ^ ^ ^ ^j^
^
14 ^;lFr(^
-+--3,^ ^
a+
-h- 1f,, ^
;p ^x))=
==:
Mi
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^9
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( 9
- 8o^'
^)^
Z ^-.i
F1( ôa,
3 a , 3i-a,
/
/^ 8////j2aâF(3a,^-^^,
i 2 a / / / ^ F f 3 ^ . i --. -y. 4.r)
+^(g^8/
4- j(.9 - 6iw)^t"f^l^3y., ^ - a, ^ ^J
/ 7 , ^/, ^ sont les trois racines de l'quation

(4/-~3^~(9-8^/.r==o;
SUR L KQU.VTION niFPRENTIELLE LINAIRE, ETC.
/':_
'
^ >
S.l33
^ ,
' ~8~
/ " - f - ^ , x^ ,
- ', -*- g ./

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1.
r=^+-i^^^-...,
L , = = ^ 71 ; ^ _ , ,
'
7T^
3 1
r ( ^ - Va ) r i^ ( + ^ ' Mi-io^â-.^K
"'-i-^. r(a)r^-
j PF(, o : + . ^ ^ ^ ' ; = = ( i + 8 f ' ) - " t ; i / ' ^ F ( 3 o : , ^ - a : , ^ a + ; ; - , ^ )

(
m6
) i
(
"
- (i + S^") 2 ^! ;"]^F(3a, .i x, na-t- ^ r)

+l+8^/ff)2(<-r)F;3a,-,25<+^,^"j,
Q.^F^+â-hiii.^
(I07)
(r+8/')2"(I-/')"F(3a, < ,-a,9.a+-i,^';
+7 2 ('+8^' / ) 2st (I-^) a F(3a,, l ,-a,^+t,^ // j

+ ,/ ; i + 8 <"') 2 ( i - ^"âF ( 3 a, .^ - a, 2 % + j, ^ ;
<', <", ;'" sont les trois racines de l'quation

( i _ 4 f ) 3 _ ( , ^ 8 tY[it')x==o.
l=
I.
--8-
-'>
a;+
. . 33 72
2 . ,
==,--^-7^
^
^
j
^ +.,.,
^- !Wp3r(j)r(2+|) /.__9r(l)r(2^+f)
1
-r^+^ria+f,)' 'J- ^^^(^r)"
/ P F l a , + ^ .;|,^)==fi-9f)2aF(3a, 3^4-4, a a + g , f ' j
(ro8)
-4-(i_g;")2aF(3a, 3a+{, 20:+t, /")

(
+(^-9^)2f<F(3a, 35t+^ 2a4-f,r),
S. ( 3 6
Q ^ F ( a + ^ a+iU,,.r:i=
GOUKSAT.
(i - Q / ^ ^ F t S ^ , S a + ^ a a + i , ^
+j2(^c)^)^F(3a, 3 ^ + ^ 2a-+-|, / / / ;
(^Q)
+ ^ / ( o ^ ^ F t S a , 3 a + ^ ^ a + j f , r) :
^, ^/, f sont les trois racines de l'quation

( 3 / 4 - ) 3 ( y t ^ x ^ o :
^
r ^ ~ ^ - +9.^V^- ^+...,
'^ V 3 l
^-i+ --^-./^
^
+-
^^_^+^/2^+.,..
(l T O )
1
J
F(a, a -+- ^ ^ a + i ^)= ( -- ^1" F(^ -+- ^ a + -|-, 2a 4- i ^)

=,
C\f'\
2a
, . ^ )
0
\
/
F(3a,3a+^4^^^^)-
t' est une des deux racines de l'quation

^ / 2 ( i _ , ^ +(^ - 8 ) 2 ^ ==0,.
qui sont nulles pour r==o.

^
l F (a. a-4-.7,2 a-4-f, ^) == ( l ^) 3 F(a-l- ^ a + t , 2 a + 1,^)

/
111
=(l+^Va(I-^^F(3â+^4^+l^/S;
^' est une des deux racines de l'quation

-27^-h ( ^ - + 8 ) 2 ( I ^ ) ^ = . o ,
qui sont nulles pour .r = o.
S. 1 3"7
(ip2) j r ( a , a + ^ 2 a + t ^ ) = ( r - ^ F ( a - + - i , a + t , 2 a 4 - t ^ )
(
== (i--9^ F(3a, 3 a 4 - ^ 2 a 4 - ^ ) ,
^ tant la racroe de l'quation

2 7 ^ ( 1 - . ^ 2 + f i _ ^ ) 2 ^ ^ o,
qui est n u l l e p o u r x=o.

\
^, la
-4- I-, ^)
-^ ==
=== (i
(f .r)
-y^3 F(a +, i, a + t, 2a 4- i ^)
F(^ ^ + ,
^ -+-1-,
3)
= ( 4 - 8 ^ ) 2 a ( , ^)a F(3^, ^ - a , 2 a + ^ ^ ) ;
^ tant la racine de l'quation

^t (i 4- S / ) 2 ^ i ? ) ^ = = o ,
qui est nulle pour a?=== o.

/
_i
F(a,a4--;I-,a:+^,^)==(i^) 2 F ( a 4 - 4 , a 4- |, 2a -4- |, 'x}
(^)
f
3^N3a
(
=:^--^
F(3a,3a4-^4^+t^');
^ est u n e des deux racines de Inquation

27^(1-- t] ( 4 3 ^ ) 3 ^ = = = o ,
qui sont nulles pour a?== o.

/
i
F ( a , a 4-4,2^4-1,^) = ( i ^) 2 F ( a 4 - ^ a 4-j, 2c 4-t, ^)
( * 1 5 ) <,
/
^'\3a
(
^ K J
(3a^+^4^4-^/);
^ est une des deux racines de l'quation

27^
(4
t)^==0y
qui sont nulles pour z*=o.

S.i8
S.38
. GOXJRSAT.
fi 16) '
(
1
Fla a+Jf 2a
'
^ l'^.)^ ( -~ r ) 2 F(a+ ^, a 4-|, 2 a -i-i,<r5

=(i -h 3i?)a F (3 a, 3 a + ^ a a + g ^ ) ;
^ tant la racine de l'quation

^t[ t}1 {3t -{- i)3.r==:o,
q u i est nulle pour ,r===o.

( . ^,
..
4
^ ^, ) F(a,a+^, â-l-i,^)=(l--.r) 2 F (a 4~ ^, a + 1, 2 a -4- (|, x}
>
'
=(i ~ 4 1 ^ 3 a F ( 3 a , - i - a , 2 a ^ < 5 , / ) ;
^ t a n t la racine de l'quation
27^-i-(l4/)3r
=:: 0
qui est n u l l e pour .r=o.
Formules fournies par les transformations inverses.
F(3a, 3a-(-4,4a4-t,.r
: ( jf) 0 ""^ F ( a 4 - ^ a - 4 - f , 4 ^ + ^.r;
(is)!
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/ F(3a(, 3a 4- ^, aoc -(- |, ^)

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F (-^ -- oc., | , a -1- i, .c )
^ ( ( i - g^)F[a,a+,,^+t
\-^V\oc,ot^-^,
--.^.^-l2],
=
((^3,.)-F[.,^,.^,22^^J,
S. 1 ^9
,F(3a,a+^4a+|,.r)
|
= (i - xY F(a -+ |, 3 -h i-, 4a + 1, ^)
....."ij
( (,^^-"(,_,)-.p[,^t,...^^^^],
"((-r"^^^]F ( 3 o : , ^ ci:,aa:4- t,.i?)

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^ ( (i + 8^)-^(. - ^)- F [a, + ., 20 + f, ^ ^-8^1-^^) J'

( (i - 4^)-" F ^, a + ^ a + i ^^-^3] '
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Formules fournies par les transformations inverses

des autres transformations rationnelles.
F(4a,4a-H,6a-+4,^
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^ 7 ~ 33.r
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~ 6,4^^ ( i - x ) 1
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^
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F(^ 'la. j aa, 2^ -h i;, ^)
^((,-^-8.^F[.,..^^,^^^^}
h1--8-)-^^6^^'}
F(4a, sa; + y, 60; 4- ^, .c)
= (i - .r)"3' F(4 + -^ 2 o; + , 60; + ^ .c
(128)
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SUR L'QUATION DFFKENTIELLE LNAI, ETC.
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S.,.|2
. COURSAT. - SUR L'QUATION DIFFRENTIELLE LINAIRE, ETC.
F(6y,t2a,3a4--;;,;r)
^(.r)0'"''^^.^- i,t- 4a,2a4-|,.r)
o8.r(i z'1)
[64.^ 9b.z^4- 3o^ + i
( 4-3o.r-- 96^4-64^ y-^ F a, a -^,-2^-4-1,
|(i-^+.6^r-F[.,a4-^^+t^^^
F(6a,4^-i-- i, 2 a + | , ^ )
( r)3
F ( t 4 a ? l ' a , 2 a + |,^)
o 8 . r ( t ~ x]
2
33 .r 33 ^^4^;iy-27.F
4- .y 3 )- 2 ^ F a:^+
a, a 4- l-^ %a 4- |1, ;
^33^ 3 3 ^ + i j
( l + l 4 ^ 4- ^ ;2 )- ;a F a, ^ -r |-, ^ 4-
, :^K)8.r(i~;4n
^ f^2"^47^:7jiJ^
^ ^ - ' l ^ f 4- l'Pp
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i f,6^_^^ F "a,? a+ i, .a + ()||, ..-^^^^1.

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16 16^ 4~^ )'\J
Les transformations que l'on peut effectuer lorsque deux des trois
lments a, ? 7 sont arbitraires ont t donnes compltement par
Kumrner. Dans le cas o un seul lment est arbitrairey il a indiqu
quelques cas particuliers de la transformation rationnelle du quatrime
degr et un certain nombre de transformations irrationnelles.
Lâutres transformations rationnelles et la plupart des transformaselles me paraissent absolument nouvelles.

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A NNALES SCIENTIFIQUES DE L.N.S.

Gauthier-Villars (ditions scientifiques et mdicales Elsevier), 1881, tous droits rservs.

Article numris dans le cadre du programme

L'QUATION DIFFRENTIELLE LINAIRE

comme l'a montr ce dernier, vingt-quatre intgrales de la forme

qu'aucun des nombres 7, y - a -|3, |3 a ne soit un nombre entier.

Annales scientifiques de Vc^lo Normale suprieure, ^ srie, L IV, p. n3.

SUR L'QUATION DIFFRENTIELLE LINAIRE, ETC.

2. Dans la premire Partie de ce travail, je dveloppe d'abord une

Journal de C relie, L LV, p.i49M, t.LXXV, p^ga. ^

3. On sait, depuis Euler, que l'intgrale dfinie

V ^ ^-1 ( T M)"M (i xu}-^,

si elle a un sens, vrifie l'quation diffrentielle

Pour le dmontrer, il sufft simplement de remplacer dans le premier

Or il est facile de s'assurer que la fonction sous le signe d'intgration

Le rsultat de la substitution sera donc a

SUR L'QUATION DIFFRENTIELLE LINAIRE, ETC.

o gel h sont des quantits constantes. Si nous portons cette valeur

si elle a un sens, satisfait l'quation diffrentielle propose.

o g et sont des constantes, et remplaons, comme tout l'heure, y,

Si l'on prend pour s la valeur c =-= i et pour g l'une des valeurs o,

4. Avant d'aller plus lin, il importe, pour la suite, de bien prciser

SUR L'QUATION DIFFREINTIELLE LINAIRE, ETC.

La fonction y ainsi dfinie est une fonction uniforme de x dans

^p--^- u y-p-i du,

a(^+ ^-(^-t^-i 1 ! nr1^^!1!!'!-!!!3]

^I^t^L^^t' ~ 'l^t ^r '(P-^-- 1 ) r ( p ) r ( y - p ) ^

Pour toute valeur de x de module infrieur a l'unit, on aura donc

Par la premire substitution, ^r VJ^se change en

Cette dernire intgrale est prise suivant le mme chemin que la

^y--[-,-1 ( i _ ^ y-a ({u

Faisons la seconde transformation :

SUR L'QUATION DIFFRENTIELLE LINAIRE, ETC.

Chacine des nouvelles intgrales peut son tour tre dveloppe en

(;Y-"P-I (i _ (,,)P-I ( . </^)--a5//<.

= Kl^r-.) (. _ .)r-^F(y-a, y - P,-/,..).

^ _ ^)-P ^ (;P- ( _ (;)Y"P- ' ( T ~ r7</ )

Dans le cercle Go, on a

Dans l'espace Eo, on a de mme

rari'ument de ( i ; r ) tant suppos compris entre TT et + TT. A la

^""1 (i ^^"^"'(i ocu)-^ du a un sens,

pourvu que les parties relles de ? et d e a + i - ' / soient positives

SUR L'QUATION DIFFRENTIELLE LINAIRE, ETC*

prenne arg.(^)==+7;, et faisons le changement de variable :

Si nous prenons o p o u r a r g u m e n t de v et de i <^ nous devons

Dans celte dernire inlgrale, les arguments de 7, 1 ^ , 1 ^ ( 1 ^ )

Dans l'espace Eo on a de mme

l'argument de ^ tant compris entre TT et +77.

Lorsque |3 et a 4 - i y auront leurs parties relles positives, cette

^p--i (, ^ ^)-!^ (r - xuY-^du = ^ ^111^^^^

en supposant que l'on prenne +n pour argument de u dans l'intgrale.

7. L'intgrale y == | ^'"^(i u ) ' " ' ~ ^ " } { x i i } ^ du a un sens,

(lu :r= .-.-.5

SUR L'QUATION DIFFRENTIELLE LINAIRE, ETC.

Si nous prenons o pour argument de v et de i ^, et pour argument

pour argument de ( 1 ) , et pour argument de (^*) celui qui est

L'intgrale t/| Vdu devient

cp3 =:-: ( xY^ F [ a , a -4- i, - y, ce + i - p, ^ j

A l'extrieur du cercle C,, on a

^3=:(i~ ^ v (a- 7 - f^ +1 - ^ r-^)

en supposant qu'on prenne (-71) pour argument de i - u.

Si l'on prenait +n pour cet argument, on aurait

^-' (i - ,,)Y-P--< (i - ^)-^ == ^y--P-0^ lL^JLllll^

8. On tudie de la mme manireles trois autres intgrales dfinies