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Réponses HDI

1. Quel est le contenu du <<Dictatus Papae>> ? Quel


est leur impact sur la Querelle des Investitures ?

(1075 – 1122). La querelle des investitures est due au fait que la remise
du pouvoir des évêques était faite par le souverain du territoire, ici
l’empereur germanique, alors que cela aurait normalement du dépendre
de l’Eglise. Dans cette querelle, le Pape Grégoire VII (ancien moine
clunisien) s’oppose à l’empereur Henry IV qui estimait qu’il devait régir
l’Eglise dans son empire. En 1073, Grégoire ne veut pas s’arrêter aux
investitures, il veut complètement changer les structures de l’Eglise et
moderniser la société chrétienne de son temps. Il pense qu’il revient aux
ecclésiastiques de régir la société moderne, cette liberté de l’Eglise
s’oppose donc complètement à la vision dominante de l’état que se fait
Henry IV. On assiste donc à la réforme Grégorienne. En effet, à peine élu,
il promulgue un décret interdisant aux évêques et à tout dignitaire de
l’Eglise de recevoir des investitures laïques. Henry IV proteste alors en
disant que cela va à l’encontre des traditions ; il se réfère donc à la
coutume. Grégoire VII lui ne se laisse aucunement démonter et édicte le
« dictatus papae », ou il définit la théocratie :

- Seul le Pape a un droit d’autorité sur l’Eglise.


- Seul le Pape a le droit de contrôler l’Eglise.
- Seul le Pape a le droit de sanctionner un membre de
L’Eglise.
Cependant, même si ce texte donne au Pape des pouvoirs, il conserve une
distinction entre le pouvoir de l’Eglise et celui de l’état. Il dit aussi que le
Pape à un pouvoir moral sur l’empereur, pouvoir en vertu duquel un Pape
peut donc démettre un empereur de ses fonctions ou même
l’excommunier (l’interdire de sacrement). Démettre est donc de nature
civile et excommunier de nature spirituelle. Le poids du « dictatus papae »
est grand et les successeurs de Grégoire VII iront encore plus loin. Quand
Henri IV se fait excommunier, il y a deux empereurs ; mais Henry IV ne
veut pas céder, et il désignera donc un évêque comme étant l’antipape, et
il y aura donc deux papes. Commence alors des guerres ouvertes, Rome
est assiégé et Grégoire VII s’exile, certains vassaux d’Henry IV ne le
considérant plus comme un empereur décide de ne plus lui obéir, etc.
Henry IV ira même jusqu’à demander pardon à Grégoire VII.
La querelle continuera même avec les successeurs jusqu’au concordat de
Worms (23 Septembre 1122)

2. Quel est le rapport entre le développement communal et la «


réalité seigneuriale » au Moyen Age ?

Les communes jurées sont littéralement « des organisations que l’on fait
ensemble ». Cela signifiait que les habitants d’une commune se réunissaient et
juraient d’agir en bloc pour obtenir du seigneur les libertés auxquelles les
habitants de cette commune estimaient avoir droit.

Ces concessions sont souvent des chartes de franchise ou des charte de loi. Ces
chartes sont extrêmement singulière et sont généralement différentes selon les
époques et les localités. Ces chartes étaient donc le résultat d’un accord entre le
seigneur et les sujets. Les chartes sont aussi des contrats, le seigneur accorde
des privilèges et les sujets lui garantissent des obligations.

Il n’y avait au début que les seigneur (ou son représentant), mais avec l’essor
des ville, il va perdre certaine de ses fonctions et va les « donner » à d’autres. Il y
a trois grandes institutions communales : le seigneur ou son représentant, les
échevins et les jurées.

3.Quand Hugues Capet monte-t-il sur le trône ? Comment ? Où


était-il implanté ?

La dynastie des capétiens prend le pouvoir en 987, et Hugues Capet, originaire


de la région parisienne car il faisait partie de la famille des comptes de Paris, est
élu par tous les grands du royaume de France et se fait sacrer roi, accédant ainsi
au trône de France. Il fera sacrer son fils Robert en même temps que lui, ce qui
assurerait donc une hérédité du trône de France. Cependant, le fils ne fut
couronné que lorsque son père mourut, ce qui évitait qu’il y ait deux rois en
même temps. Les successeurs de Hugues Capet feront donc de même (on
appelait cela le « rex coronatus, rex designatus »).

4.Définir : déni de justice – 987 – 1215 – 1073 – Jean sans Terre –


rex designatus – Reichstag – speaker – non appelando vel
evocando – la théocratie …

-déni de justice : refus pour un juge ou tribunal de rendre


justice(pas dans le cours de 2008-2009)

- 987 : La dynastie des capétiens prend le pouvoir en 987, et


Hugues Capet est élu par tous les grands du royaume de France et
se fait sacrer roi, accédant ainsi au trône de France. A ce moment-là
commence le début de la montée des Capétiens .

-1215 : Jean sans Terre est obligé en 1215 de concéder à ses


sujets un texte capital : « La Magna Carta Libertatum »  la
Grande Charte. C’est un texte dans lequel Jean sans Terre va, pour mettre
fin à une opposition conjuguée, concéder différentes choses.

- A l’Eglise, il va céder le pouvoir de nommer les nouveaux


évêques, il n’a donc plus aucun pouvoir dans ce domaine-
là.
- Il va fixer des obligations raisonnables que les nobles
auront envers lui. Le roi ne pourra donc plus exiger des
choses qui ne sont pas stipulées dans ce texte.
- Aux villes, il décide qu’il ne pourra plus augmenter les
impôts et accorde une liberté de commerce à l’intérieur et
à l’extérieur du royaume d’Angleterre.
- Il accepte aussi le fait que le roi devra désormais se
soumettre au droit du pays, ce que l’on appellera le droit
commun du royaume d’Angleterre.
- Il reconnaît aussi formellement que s’il ne respecte pas les
dispositions de cette charte, plus aucun de ses sujets ne
sera tenu de lui obéir.
On assiste donc ici à un réel coup de barre à l’autorité royale en
Angleterre.

-1073 : En 1073, Grégoire VII ne veut pas s’arrêter aux investitures,


il veut complètement changer les structures de l’Eglise et moderniser la
société chrétienne de son temps. Il pense qu’il revient aux ecclésiastiques
de régir la société moderne, cette liberté de l’Eglise s’oppose donc
complètement à la vision dominante de l’état que se fait Henry IV. On
assiste donc à la réforme Grégorienne. En effet, à peine élu, il promulgue
un décret interdisant aux évêques et à tout dignitaire de l’Eglise de
recevoir des investitures laïques. Henry IV proteste alors en disant que
cela va à l’encontre des traditions ; il se réfère donc à la coutume.
Grégoire VII lui ne se laisse aucunement démonter et édicte le « dictatus
papae », ou il définit la théocratie.

- Jean sans terre : Henry II avait deux fils ; l’aîné, Richard Cœur de
Lion prendra la tête du royaume d’Angleterre à la mort de Henry II,
cependant, il sera très vite appeler en croisade, et c’est son frère cadet,
Jean qui assurera la régence du royaume jusqu’à la mort de Richard, où il
sera sacré Roi d’Angleterre. Jean est cependant beaucoup moins apprécié
que ne l’était son frère pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, il mena une guerre en France qu’il perdit, ce qui eu


pour conséquence une perte considérable des avoirs anglais en France,
notamment des territoires dont la Normandie, que l’on surnommera alors
Jean sans Terre.

Il va aussi se mettre la plupart des Anglais à dos, et une alliance des


principaux ordres va se former contre lui  clergé, noblesse, et ville, tous
on eût un litige avec le roi Jean sans Terre. Il est obligé en 1215 de
concéder à ses sujets un texte capital : « La Magna Carta Libertatum » 
la Grande Charte.

- Rex designatus : Le système du sacre-élection impliquait de


distinguer le Rex Coronnatus (roi couronné) et le Rex Designatus (roi
désigné). Pas forcément son fils parce qu’il fallait l’accord désignation des
seigneurs. Il fallait donc que chaque roi ait réussi de son vivant à faire
sacrer son successeur pour qu’il devienne roi sans contestation. Cette
procédure va vite gêner les ambitions politiques des capétiens. En même
temps, cette façon de faire fragilisait l’institution monarchique en rendant
difficile la succession à la fonction royale.

- Reichstag : La Diète (ou Reichstag) : C’était l’assemblée des


princes et des représentant des villes dont la composition n’était pas
réellement définie, les princes et les représentant des villes y allait
parce qu’ils considéraient que c’était un de leurs droits, l’empereur
voulait qu’ils soient là car il considérait que c’était une de leurs
obligations. Le point de vue différait donc complètement. De plus,
cet organisme n’avait en réalité aucune fonction bien définie, et ne
remplira donc pas non plus la fonction de ciment de l’empire que
l’on pourrait penser être sienne.

- speaker : Dans le parlement, on assistait à des débats en


commission. Le speaker était celui qui était à la fois l’expression du roi
auprès du parlement, et l’expression du parlement auprès du roi. Les
décisions au parlement étaient prises à la majorité, et non pas à
l’unanimité comme il était d’usage à l’époque.

- non appelando vel evocando : Il n’était pas question pour


toute une série de princes de pouvoir procéder à un appel ou un transfert devant
l’empereur.

Résultat : au lieu d’assister à un renforcement du pouvoir impérial on a aux 13-


14ème s. un affaiblissement du pouvoir impérial et un processus de
territorialisation de l’empire. Le territoire est là mais il est géré par les princes
territoriaux qui, quel que soit leur niveau, apparaissent comme étant quasiment
des souverains. On parlera de kaiser und Reich : l’empereur et l’empire. Le
problème est qu’il y a un réel dualisme entre l’empire et l’empereur, une preuve
est notamment les deux mots totalement différent pour exprimer l’un et l’autre
 Kaiser = empereur, et Reich = empire. En effet, il n’y avait pas de réelle
structure de l’empire, il ne faisait pas réellement un, mais était plutôt divisé en
principauté. La conséquence est que l’empereur était théoriquement à la tête de
l’empire mais qu’en réalité il n’est pas vraiment au courant de ce qui s’y passe.

On aurait dû dire Kaiser ist Reich (= l’empereur c’est l’empire).


L’empereur exerce des pouvoirs limités par la force des choses.
Les historiens vont finalement dire que l’empire, à la fin du Moyen Age, ce
n’est pas un Etat mais une fédération et l’empereur n’en est pas le
véritable maitre.

- la théocratie : Grégoire VII ne se laisse aucunement


démonter par Henri IV et édicte le « dictatus papae », ou il définit la
théocratie :

- Seul le Pape a un droit d’autorité sur l’Eglise.


- Seul le Pape a le droit de contrôler l’Eglise.
- Seul le Pape a le droit de sanctionner un membre de
L’Eglise.

Plus ici tout le paragraphe sur la papauté :

On voit dans la papauté une théocratie grandissante (concordat de Worms). Mais


ce surtout au 13ième siècle lorsque le Pape Innocent III, qui fera de l’Angleterre
son fief. Pour lui, l’Etat est distinct de la foi, mais il est obligatoire pour le pape de
contrôler l’Etat pour que celui-ci remplisse bien la mission dont il a été chargé. Il
dit donc que le pape peut prendre la direction des affaires temporelles et donner
des ordres à l’Etat  plus seulement un contrôle spirituel sur l’Etat. Par exemple
en vassalisant l’Angleterre, mais aussi en garantissant les droits au trône de
Frédéric II (voir Empire), le pape dis que dans ce cas là, il est clair qu’il appartient
au princes électeurs de choisir leur souverain, mais qu’il appartient au pape de
décider si il veut bien sacrer le souverain empereur ou pas. Il dit cependant que
le pape ne peut intervenir qu’occasionnellement, en cas d’urgence dans les
affaires de l’Etat, lorsque par exemple celui-ci ne respecte pas les règles
chrétienne pour régner sur le peuple.

Un successeur d’Innocent III (pas le successeur direct), Innocent IV, va dire lui
que le pouvoir du pape est total, qu’il peut intervenir dans n’importe quelle
affaire, il attribue donc à la papauté la « pleinitudo potestatis », il considère le
pouvoir de l’empereur comme un pouvoir délégué par le pape.

Cependant, on voit le somment de la pensée théocratique avec Boniface VIII, qui


estime qu’il y a les clercs, qui sont bons et qui seront sauvés par Dieu, et qu’il y a
les autres, païens, que Dieu abandonnera. Il veut faire de la chrétienté un dogme
(point de doctrine établit comme incontestable). Il en arrive même à dire que
l’autorité du Pape est infinie, et que tout le monde doit croire tout ce qu’il dit et
accepter tout ce qu’il fait sous peine d’être vu comme étant païen.
Il est donc juste de penser que la papauté est en partie responsable du déclin de
l’empire, ainsi que du déclin de la monarchie anglaise.

Le régime papal théocratique grandissant ne fait donc pas l’unanimité,


notamment auprès de grands penseurs ecclésiastiques de l’époque tel Saint
Thomas d’Aquin. On voit donc se développer une contestation interne, le grand
argument proposé par ce mouvement contestataire est de dire que certes le
pouvoir de la papauté est d’origine divine, mais il en va de même du pouvoir
impérial, donc il faut que ces deux pouvoirs collabore et non que l’un prenne le
dessus par rapport à l’autre.

On va assiste à un éclatement des querelles sous Boniface VIII, en effet, Philippe


le Bel en a assez de voir le pape venir prélever des impôts en France alors que
les églises française prélevaient déjà un impôt. Il va donc envoyer une délégation
a Rome, et le chef de la délégation française va gifler le pape  c’est un acte qui
va réellement humilier le pape. On va alors un certain déclin de la papauté.
Boniface VIII mourra peut après cet incident. La papauté va ensuite se déplacer
en 1316 à Avignon, qui se situait à l’époque tout près de la frontière française,
mais toujours en territoire papal car le pape élu est alors un français. Le pape
élira une majorité de cardinaux français eux aussi qui à leur tour, lors de la mort
du pape éliront un pape français, et ainsi de suite. Cependant, le Royaume
d’Angleterre et l’Empire ne sont pas contents, car en plus d’être « devenue »
française, la papauté va prélever énormément d’impôts. C’est en 1377 que la
papauté revient à Rome avec l’élection d’un pape italien.

On assiste alors à une division au sein de la papauté, en effet, nombre de


cardinaux décident de rester à Avignon et élisent un nouveau pape. On entre
alors dans ce que l’on appellera le Grand Schisme d’Occident. Pour l’historien, les
deux papautés fonctionnent, mais sur le plan politique c’est beaucoup moins
facile. Les Français soutiennent le pape d’Avignon, alors que les Anglais et
l’Empire qui ne veulent surtout pas faire comme les Français soutiennent le pape
de Rome, mais les Ecossais qui ne veulent pas être du côté Anglais soutiennent
le pape d’Avignon, etc.

C’est 1417 que l’on met fin au grand schisme avec la suppression des deux
papes et l’élection d’un nouveau pape, cependant, il est intéressant de noter que
quelque années auparavant, on avait assister à un rassemblement de tous les
évêques afin d’élire un pape commun, mais lorsque cela fut fait, les deux autres
papes ne voulurent pas abandonner leurs fonctions, on a donc alors eu pendant
quelques années trois papes.

C’est donc un grand coup porté à la papauté, et il n’est pas inutile de dire que
certain laïque jouèrent un rôle important dans la fin du Grand Schisme
d’Occident, notamment par le fait que de nombreux princes ne voulurent
légitimer aucun des papes tant que la papauté n’aurait pas retrouvé son unité.
Cela a donc mis une pression qui a aider à trouver une solution rapide au Grand
Schisme d’Occident.
5. Lex est constitutio scripta : développez.

(avant le 6ième siècle) Les premières législations qui nous sont apparues
sont les « lex est constitutio scripta », ce sont des lois écrites par le
souverain. Les lois orales commencent donc à disparaître jusqu’à ce
qu’elles disparaissent tout à fait, une règle législative ne sera donc alors
valide que si elle est accompagnée d’un texte législatif  « Plus une loi
est bien rédigée plus elle est applicable »

6 . Que savez-vous de Yves de Chartres ?

Le premier grand écrit politique est celui d’Yves de Chartres, au 10ième


siècle. Dans son ouvrage, il dit tout d’abord que le roi ou l’empereur a
besoin de l’Eglise pour le sacre. Il dévie ensuite sur le « rex coronatus, rex
designatus » sur ce point Yves de Chartres est très critique, il dit que
l’Eglise ne devrait être d’accord avec cette pratique que si l’Eglise est
d’accord avec le successeur qui a été désigné. Cependant, il n’y a pas de
réelle théorie, cet écrit est donc encore très empreint d’un empirisme
radical.

7. Parlez-moi du bouclier militaire.

Frédéric Ier (Barberousse) 1152-1190 va lancer une politique féodale


originale , qui a appelé LE BOUCLIER MILITAIRE. Elle est marquée par le
réalisme et s’adapte donc à la situation actuelle. C’est une politique qu’il
va tourner à son avantage, il va utiliser la féodalité. C’est aussi une
politique de compromis, de négociations : elle accorde les droits usurpés
mais exige d’être reconnu seigneur lige , elle exige un respect strict de la
pyramide féodale ( pas de rapports croisés) , elle accepte l’ obligation de
garder le fief que maximum 1 an et 1 jour en cas de déshérence ou de
confiscation cela empêche donc l’ accroissement exponentiel de ses
terres.

8. Définissez le droit de banlieu.

La banlieue : < ban : qui est le pouvoir de commander. C’était le pouvoir


du souverain de commander les campagnes avoisinantes, et donc
d’exercer le ban de la ville sur ces campagnes ; cela signifie que le droit
de la ville va s’y appliquer.

9. Parlez-moi de la prestation d’hommage.


La vassalité est une version plus améliorée sous les carolingiens du
compagnonnage. S’effectuant à l’origine entre le roi et un proche, elle
s’étendra hors du cercle des rois et ce jusqu’au simple gens libre. Les
choses se préciseront encore plus au IX, X et XIIème siècle. On organisera
alors des cérémonies qui se déroulaient en deux étapes.

- Hommage (marque d’attachement), on entre alors dans une


relation personnelle.
- Foi (serment de foi).
Cette cérémonie entraînait alors des engagements réciproques d’aide
(militaire, matérielle…) et de moral (conseils…). Au XIième siècle on
invente la ligesse, ce qui signifiait qu’on pouvait être le vassal de plusieurs
personnes, le lige étant celui que l’on assistait en premier.

10. Expliquez l’expression Rex dei gratia.

Aux alentours de l’an 700, la dynastie des carolingiens arrive au pouvoir.


Ils adopteront le sacre, cérémonie au cours de laquelle les rois étaient
reconnus comme les délégués de Dieu : « rex dei gracia » (roi par la gloire
de Dieu). Les francs quant à eux n’utilisaient pas le sacre, comme la
plupart des rois germains. Les carolingiens avaient eux une conception
ministérielle du roi, il le considérait comme un ministre au service de Dieu
et du peuple.

11. Qu’appelle-t-on la donation de Constantin ?

C’est à partir de 313, sous l’empereur Constantin qui s’y converti que le
christianisme est accepté. Cette religion deviendra vite la plus utilisée,
pour ensuite passer à un régime autoritaire et de la persécution des
autres. Il y a un problème universel qui est la relation entre le culte et
l’état. Il en existe trois sources ;

La troisième source est la prétendue « donation de Constantin », faux


fabriqué de toute pièce au 9ième siècle, qui ne sera démasqué par un
Italien qu’au 15ième siècle. D’après ce texte, l’empereur Constantin
préférant se retirer à Constantinople quitte Rome, et cède alors le
gouvernement de l’empire d’Occident au pape. On dira au Moyen-âge
dans les sphères ecclésiastique que Constantin avait fait preuve de
sagesse car il avait compris que le vrai pouvoir revenait au pape. Alors
qu’en réalité l’empereur Constantin s’est vu obligé de quitter Rome et n’a
donc pas fait preuve de sagesse comme le stipule la ‘donation de
Constantin ‘ qu’on appelle aussi <<la fausse donation de Constantin>>

12. Que sont les chartes-lois ?

Cela signifiait que les habitants d’une commune se réunissaient et jurait d’agir en
bloc pour obtenir du seigneur les libertés auxquelles les habitants de cette
commune estimaient avoir droit
Les concessions (=Les habitants d’une commune se réunissaient et juraient
d’agir en bloc pour obtenir du seigneur les libertés auxquelles les habitants de
cette commune estimaient avoir droit) sont souvent des chartes de franchise
ou des chartes de loi ; la grande époque de création des chartes est entre
le 11ième et le 13ième siècle, car avant il n’y en avait pas, et après il y en
eu moins. Mais attention, les chartes ne signifient pas qu’il n’y avait rien
avant, il pouvait très bien y avoir des concessions qui avaient déjà été
faites mais qui n’avaient pas été rédigées, et la charte était alors l’acte de
mettre les concessions sur le papier. Ces chartes, comme dit
précédemment, sont extrêmement singulière et sont généralement
différentes selon les époques et les localités. Ces chartes étaient le
résultat d’un accord entre le seigneur et les sujet, cet accord était souvent
le terme d’une longue discussion créée par une discorde entre le peuple et
le seigneur ; les chartes sont donc des concessions de choses qui posent
problème dans une localité bien définie, et cette charte ne s’appliquent
que à cette localité. Les grandes matières abordées dans les chartes
étaient :

- Le statut des habitants appelés bourgeois (< bourgenses).


Ces bourgeois étaient des membres d’une communauté
ayant reçu une franchise. Ils étaient appelés de la sorte
tant en milieu urbain qu’en milieu rural.
- Les mesures de paix (paix publique). Le seigneur était en
effet celui qui était sensé garantir la paix tant intérieur
que extérieur. On verra qu’entre le 11ième et le 13ième
siècle, des séries de mesures seront prises pour éviter les
insécurités. En effet, la paix doit régner autant à
l’extérieur de la communauté (guerres…) qu’à l’intérieur
des communautés (limiter tant que possible les
vengeances privées…).
- Les normes de la vie collective. C'est-à-dire l’organisation
des villes ou des campagnes. Ces chartes évoquaient
notamment la propreté des rues (surtout en ville), des
rivières, le fait de séparer les champs de barrières (surtout
en campagne), etc.
Comme expliqué avant, toutes ces concessions sont SINGULIÈRES, c’est
pourquoi on ne parle jamais d’une charte de franchise, car elles instituent
des libertés. Cependant, même si elles sont singulières, elles vont
s’influencer les unes les autres, par exemple la charte de Huy (1066) ;
c’est la plus ancienne charte retrouvée entière. Une ville qui avait une
charte de franchise était appelée ville franche.

13. Expliquez le droit d’impeachment.

En 1376, le parlement se voit attribuer le droit de mettre en accusation les


conseillers du roi. Le parlement avait un droit d’impeachment, ce qui
signifie qu’il avait le droit d’accuser des officiers royaux et des ministres
de roi de mauvaise gestion ; cela permettait donc au parlement de
contrôler en quelque sorte les affaires du roi, cependant, le parlement ne
pouvait pas accuser le roi en personne.

14. Les institutions judiciaires à l’époque de Charlemagne ?


Développez

Charlemagne mettra sur pied de véritables cadres gouvernementaux. Ils


développeront le plaid, qui était une assemblée de tous les riches, les
nobles et de l’aristocratie de l’empire. Ils ne se réunissaient que pour que
l’empereur les concerte ou lorsqu’il avait une important décision à
prendre. Les carolingiens mettent aussi au point une division de l’empire
en royaume qui étaient donnés à des comtes, surveillés par des missi
dominici, qui s’enquéraient du bon fonctionnement du royaume et qui
donnaient les instructions de l’empereur à ceux-ci. On assiste donc ici à un
perfectionnement de la gestation de l’état. Cependant, le poids des
traditions étant lourd, il était difficile de « faire du neuf »

15. Que veut dire le terme « bref » ?

le bref était un petit texte dans lequel le chancelier faisait par des
volontés et des instructions du roi.

16. Exposez les conséquences politiques du mouvement


communal.

Le cas des communes jurées, qui sont littéralement « des organisation que
l’on fait ensemble ». Au début, les communes avait une connotation
révolutionnaire, c’est ce que tout le monde appelait les communes jurées.
Cela signifiait que les habitants d’une commune se réunissaient et jurait
d’agir en bloc pour obtenir du seigneur les libertés auxquelles les
habitants de cette commune estimaient avoir droit. Il y a donc une
certaine concertation du pouvoir en place et certains seigneurs vont
accepter, d’autres pas, ou disons le plus sincèrement n’accepteront pas
tout de suite car la quasi-totalité des localités où de telles « demandes »
étaient faites, le seigneur accordait généralement en partie ou tout à fait
les privilèges demandés.
Ces concessions sont souvent des chartes de franchise ou des chartes de
loi ; la grande époque de création des chartes est entre le 11ième et le
13ième siècle, car avant il n’y en avait pas, et après il y en eu moins.

Le Moyen-âge va être marqué par l’arrivée d’un nouveau genre, le


bourgeois, qui est un réel statu mais si c’est au début uniquement une
réalité collective (bourgenses), on assiste donc au 11ième siècle à un
avènement de la personnalité du droit, en effet, les franchise avaient eu
pour effet de remettre en évidence cette personnalité du droit. Cependant,
l’organisation de la société médiévale (basée sur les trois ordres :
Chevaliers, ecclésiastiques, et paysans) sera bouleversée et sera mise en
question par l’arrivée de ce nouveau statut. Est bourgeois celui qui
s’inscrit dans la franchise, mais comment, et à quelles conditions ?

Le premier critère est le ius soli, ce qui signifie qu’il suffit d’habiter la
franchise pour s’inscrire dedans. Ce ius soli peut suffire mais ce n’est pas
parce qu’on a une propriété dans la franchise qu’on est automatiquement
bourgeois. De plus, au sein d’une communauté il peut y avoir des gens qui
ne sont pas bourgeois, en effet, on situe ainsi les hôtes, les serfs…

Le deuxième critère est le ius sanguinis, c’est le droit du sang. Il


fallait donc être fils de bourgeois depuis un certain nombre de génération
(cela dépendait des franchises). Ce droit pouvait se combiner avec celui
du ius soli.

Le troisième critère était le ius bougensis ; cela signifiait que « tait


bourgeois celui qui s’acquittait d’une tâche ou d’une certaine redevance.

L’impact politique de l’apparition de ce nouveau statut est qu’il y a eu un


changement entre les relations au sein même des franchises, mais aussi
entre la campagne et les villes qui auront largement profité des
franchises. Les villes sont à ce moment là prises d’une envie de contrôler
les campagnes ; leurs arguments pour ce faire sont autant défensifs ; les
campagnes sont la subsistance des villes et donc leurs protection contre
toutes agressions de l’extérieur, et il est donc normal que les villes se
préoccupent de leur protection ; qu’offensif. En effet, les villes procèdent à
une sorte de protectionnisme, car la principale activité de celles-ci était
l’artisanat, or, les paysans lorsqu’ils n’avaient plus de travail extérieur
(durant l’hiver par exemple), s’adonnaient eux aussi à l’artisanat, ce qui
avait pour conséquence de faire concurrence aux villes, ce que ces
dernières n’appréciaient pas énormément, les villes vont donc se réserver
certaines activités artisanales. On voit donc apparaître une sorte
d’impérialisme car les villes vont réellement exercer une domination sur
les campagnes avoisinantes. Pour ce faire, les villes vont utiliser des
moyens juridiques.
17. Développez les institutions communales

Il n’y avait au début que les seigneur (ou son représentant), mais avec
l’essor des villes, le seigneur va perdre certaines de ses fonctions et va les
« donner » à d’autres. Il y a trois grandes institutions communales :

- Le seigneur ou son représentant (le représentant portait


soit le nom d’avoué < advocatus = appelé  défenseur
des intérêt du seigneur, soit de bailli = celui qui administre
les intérêts d’un autre, soit le châtelain = celui qui
gouverne le château, soit le maire = premier citoyen de la
commune, ou encore le prévôt < prepositus = celui qui est
placé pour administrer les biens à la place du seigneur).
Ce n’était pas réellement (après l’essor des villes) le chef
de la commune ; son devoir était de convoquer les
échevins et de leur transmettre les instructions du
seigneur. Sans les échevins, le seigneur ne savait rien
faire. Il devait aussi veiller à ce que les instructions soient
bien respectées.
- Les échevins. C’étaient les personnages les plus
importants, c’étaient toujours des bourgenses (ici de
même, du point de vue du droit il faut toujours utiliser le
pluriel  bourgenses et pas bourgensis, car un échevin
tout seul ne décide pas, il fallait qu’ils soient réuni pour
pouvoir décider de la marche à suivre). Au début, c’était le
seigneur qui les désignait à vie, mais au fur et à mesure,
ce furent soit le peuple, soit les échevins eux même qui
désignaient les échevins, et ce non plus pour la vie, mais
pour une période de 2 à 3 ans. Les échevins sont en
réalité les interlocuteurs du seigneur et sont en quelque
sorte la courroie de transition entre ce dernier et le
peuple. Les échevins seront les hommes à tout faire, ils
s’occupaient de la justice, des travaux publics, d’entretenir
la justice, de faire connaître la règle de droit à tout le
monde, etc. Les échevins avaient aussi la capacité de
proclamer des lois qui au début étaient orales et qui
deviendront vers le 14ième et 15ième siècle des lois écrites.
On peut ensuite évoquer toutes les autres fonctions telles celle de jurées
(qui étaient généralement issu de moins hautes sphères que les échevins)
qui eurent moins de succès que les échevins mais qui avaient l’avantage
de concurrencer ces derniers, car en effet, dans le cas où les échevins
choisissaient les autres échevins, il pouvait se former une sorte
d’oligarchie. Les jurés exerçaient toutes les fonctions des échevins
excepté celle de la justice. On voit aussi vers le 14ième et 15ième siècle se
développer le conseil communal, qui était constitué des échevins et des
jurés mais en majeure partie de gens du peuple et donc de petit
commerçants. Il y avait donc une plus grande démocratie. On peut
remarquer que la plupart de ces institutions sont celles qui régissent
encore notre pays.

18. Analysez et apprécier la destinée de l’Empire après la


dynastie des Saxons.

A la dynastie des saxons succédera celle des saliens. Les saxons


voulant s’approprier le titre d’empereur, Otton I se fait couronner
empereur. Cet empire durera jusqu’en 1806. Durant toute cette période,
les dirigeants se feront sacrés empereurs. Ces derniers avaient une
mission de paix et de justice, il devait aussi défendre leur empire. Ces
empereurs seront à la tête de trois royaumes : l’Allemagne, l’Italie et la
Bourgogne. Chose très important, ils comptaient Rome dans leur empire,
et les liens unissant les dirigeants de l’empire et l’Eglise étaient, comme
on le verra plus tard, très tendus.

Le premier atout de cet empire est qu’il était très riche du point de
vue de la terre. En effet, les ducs de Saxe avaient déjà d’immenses
domaines qu’ils agrandirent, et ajoutons à cela que lorsque les saliens
prirent le pouvoir, leurs domaines furent automatiquement incorporés à
ceux étant déjà dans l’empire. On ne peut cependant réellement compté
l’Italie et la Bourgogne dans les richesses de l’empire, car même si ces
deux territoires appartenait techniquement à celui-ci, les dirigeant de
l’empire ne les avaient pas réellement en main.

Le deuxième atout est le respect qu’imposait le titre d’empereur.


Pourtant, les empereurs étaient élus par les grands de la cours
d’Allemagne. Entre le 10ième et le 11ième siècle, le titre s’est passé à
l’intérieur d’une même famille. En droit, ce titre n’était pas un titre
héréditaire, en fait il l’était. L’éligibilité de l’empereur ne commencera à
être appliqué qu’au 11ième siècle. Cela deviendra une réalité politique
effective. Cependant, l’empereur est dès lors moins puissant puisqu’il est
élu. Otton I et ses successeurs avaient le pouvoir de désigner celui qui
monterait sur le trône, et ce sans créer de conflit au milieu des grands de
la cours d’Allemane, à partir de 1024 cela changera, et l’empereur sera
un empereur élu.

19. Parlez-moi de la justice franque.

Les francs n’utilisaient pas le sacre. Les fildèles étaient appelés


« antrustions ».

« Les multiples incursions barbares et l’obligation de guerroyer justifient


l’existence d’une armée qui se révèle organisée. La conception du pouvoir
et du droit héritée des Romains n’est plus la même. Les rois Francs
n’imposent leurs décisions que dans le domaine indispensable pour le
pouvoir, celui du droit public. La justice se caractérise par la notion de
vengeance privée, le souci constant des rois ne sera que de protéger les
hommes libres de l’oppression des grands et des exactions des agents
royaux. Les rapports entre particuliers sont régis par les lois personnelles
caractérisées par le droit à la vengeance de la victime ou de sa famille,
caractéristique dominante du droit barbare contrairement au droit romain
qui avait éliminé cette forme de guerre privée. La justice est rendue dans
les circonscriptions par le comte, compétent pour les affaires pénales et
civiles. Nommé par le roi, il dispose de l’ensemble des pouvoirs, civil et
militaire, de celui-ci sur son territoire. La justice s’exerce ainsi sur les
militaires, sans prendre en compte leur qualité de guerrier mais celle
d’homme libre dans une société hiérarchisée avec à sa tête le roi,
l’aristocratie composée des chefs militaires et de l’ancienne noblesse
sénatoriale, la paysannerie (hommes semi-libres) et les esclaves. » (voir
site)

20. Analysez et appréciez l’œuvre des Carolingiens.

Aux alentours de l’an 700, la dynastie des carolingiens arrive au pouvoir.


Ils adopteront le sacre, cérémonie au cours de laquelle les rois étaient
reconnus comme les délégués de Dieu : « rex dei gracia » (roi par la gloire
de Dieu). Les francs quant à eux n’utilisaient pas le sacre, come la plupart
des rois germains d’ailleurs. Les carolingiens avaient eux une conceptions
ministérielle du roi, il le considérait comme un ministre au service de Dieu
et du peuple. Le vingt-cinq décembre de l’an 800, Charlemagne se fait
sacré empereur par le pape à Rome : « imperator et principes populi
christiani », Charlemagne s’en réfère à la foi chrétienne, il veut se trouver
à la tête du populi christiani. Cependant, il ne peut s’appeler empereur
romain, car cela créerait un irritation chez l’empereur romain d’orient, il se
fera donc nommé « empereur d’occident ». Charlemagne mettra sur pied
de véritables cadres gouvernementaux. Ils développeront le plaid, qui était
une assemblée de tous les riches, les nobles et de l’aristocratie de
l’empire.

Les carolingiens mettent aussi au point une division de l’empire en


royaume qui étaient donnés à des comtes, surveillés par des missi
dominici, qui s’enquéraient du bon fonctionnement du royaume et qui
donnaient les instructions de l’empereur à ceux-ci. On assiste donc ici à un
perfectionnement de la gestation de l’état. Cependant, le poids des
traditions étant lourd, il était difficile de « faire du neuf » (Res Publica = le
peuple). Pourtant, en 817 Louis le Pieu crée l’ordinatio imperii (un seul
empereur en même temps, et donc par définition, une seule dignité
d’empereur qui revenait au fils aîné et auquel seraient « soumis » les
cadets). Pour fonder cela, il prend exemple sur l’Eglise qui n’est qu’une,
l’empire doit donc n’être qu’un aussi. Cependant cela posera problème
directement lors de la succession de Louis le Pieu. En effet, celui-ci avait
trois fils, Et en 822 survient une querelle dynastique entre Louis le Pieu et
ses trois fils. Pourtant, en 843 (traité de Verdun) l’empire des carolingiens
est divisé en trois parties selon les règles de l’ordinatio imperii. L’œuvre
carolingienne est donc mise à mal, de plus, même si le titre d’empereur
n’est pas divisé, les frères cadets refusent de se soumettrent à l’autorité
de l’aîné, et quelque chose qui se scinde est automatiquement moins fort.
Cependant, même avec toutes ces divisions, les acquis tel la res publica et
les honores (charges attribuées par les rois) subsisteront. Il y a donc une
conscience de la res publica, les idées politiques se sont donc implantées.

C’est réellement à l’époque des carolingiens que la pratique se


précise. Deux réalités juridiques s’affirmeront : vassalité et fief.

La féodalité n’est pas encore une politique, elle ne s’effectue ue dans les
plus hautes sphères de la société.

La vassalité est une version plus améliorée sous les carolingiens du


compagnonnage. S’effectuant à l’origine entre le roi et un proche, elle
s’étendra hors du cercle des rois et ce jusqu’au simple gens libre. Les
choses se préciseront encore plus au IX, X et XIème siècle.

Le fief était un don du seigneur à son vassal, ce don pouvait s’agir d’un
don matériel ou bien de charges… Mais il s’agissait généralement de
terres. Avant de s’appeler comme cela, le fief s’appelait « beneficium ». Il
y avait donc une cérémonie qui suivait celle de la vassalité durant laquelle
le seigneur remettait le fief à son vassal. Cette cérémonie s’appelait
l’investiture.

Fin du 9ième siècle, la dynastie des carolingiens disparaît en Allemagne,


et au début du 10ième siècle, le duc de saxes (venu du Nord) prend alors
le pouvoir et rétabli le titre impérial qui avait disparu avec les carolingiens

21. Quod principi placuit, legis habet vigorem : situez cet adage et
expliquez-le

= « ce que veut le prince a force de loi »

Les rois vont ensuite commencer à s’intéresser au droit coutumier et vont


essayer de se l’approprier selon qu’il leur est favorable ou pas. Des souverains
tel Charlemagne vont essayer d’insérer les coutumes qui leurs sont favorables à
leur droit. Les coutumes ne peuvent alors plus être considéré comme une règle
de droit personnalisée car elles ont été « intégrées » aux lois par les souverains,
et sont donc applicables à tous les habitants d’un territoire donné.

Les premiers écrit qui arrivent sont d’un empirisme radical, ce qui signifie qu’il y
a juste une analyse des faits qui n’est pas suivie d’une réflexion théorique. Ex :
Yves de Chartres

D’autre écrit très empreint de cet empirisme radical sont les « miroir du
prince », qui sont des ivres où les auteurs raconte ce que les princes font, et où
ils les jugent selon leurs actes, et leurs donnent des conseille

22. Expliquez les pensées de saint Augustin et leurs portées.

Saint Augustin († 430), père de l’Eglise de Rome est l’auteur d’un ouvrage
intitulé « La cité de Dieu », ouvrage dans lequel il traite du déclin de Rome
qui est inéluctable et dans lequel il dément que la chute de l’empire
romain entraînerait aussi celle du christianisme. Pour ce faire, il dit que les
structures de l’empire romain ne sont qu’un cadre qui permet au
christianisme de s’épanouir, mais il dit aussi que même si ce cadre se
casse, le christianisme en trouvera un autre dans lequel il pourra continuer
sa route. Cependant son ouvrage est loin d’être politique, pourtant, il y
parle de deux cités, l’une sur terre, la cité terrestre, qui est matérielle,
mortelle se préoccupant des choses matérielles et purement humaines ; et
une cité dans le ciel, la cité céleste, éternelle et sans fondements
matériels, juste avec des fondements spirituels. Saint Augustin nous dit
aussi que la vie sur terre nous permet de préparer la vie céleste. Il y a
donc Terre >< Ciel, Idéal matériel >< Idéal spirituel, idéal spirituel vers
lequel seul les chrétiens iront. A la suite de Saint Augustin, beaucoup
penseront qu’il opposait la religion et l’état, et qu’il plaçait ce dernier un
cran en dessous du culte. Saint Augustin voyait dans l’Eglise une précité
de Dieu. Il avait une approche mystique mais on lui a conféré une
approche politique  Augustinisme.

23. Que savez-vous de l’année 1356 ?


Le collège des princes électeurs ,normalement, tous les princes pouvaient
y participer, mais dans la seconde moitié du 13ième siècle on va limiter le
nombre de princes électeurs à 10 (dont une majorité d’ecclésiastiques car
même si l’empereur ne pouvait plus les nommer, il pouvait encore leur
donner des fiefs), et à la fin du 13ième siècle, on limite le nombres des
princes électeurs à neufs dont le statut sera définit par « la bulle d’or »
(Elle tire son nom de la forme du document original scellé par une bulle en
or métallique), acte impérial qui fut promulguée par l’empereur Charles IV
le 10 Janvier 1356. Cet acte fixera notamment de manière définitive
l’identité des sept princes (dont quatre laïques et trois ecclésiastiques) qui
bénéficieront de certains privilèges dont :
- Le lèse majesté : qui signifiait que tout ce que l’on faisait à
l’un de ces sept princes, c’est comme si on le faisait à
l’empereur en personne.
- On ne pouvait pas non plus se pourvoir en appel des
sentences émises par ces sept princes. Ils avaient donc
une indépendance judiciaire totale.
L’Archevêque De Mayence a la primauté pour l’élection du roi et la
présidence du collège. Les Garanties accordées aux électeurs : - privilèges
judiciaires : 1) Non evocando = élection. L empereur ne peut les dessaisir
d une affaire. 2) Non appellando=pas d appel.
Cependant, le collège des princes électeurs n’était pas une réelle
institution car même si il devait normalement se réunir tous les ans pour
discuter avec l’empereur de comment gérer l’empire et pour lui apporter
des conseils, il ne le faisait pas. Ce collège ne se réunissait donc
réellement seulement lorsqu’il fallait élire un nouvel empereur. Le collège
des princes électeurs ne remplissait donc pas son rôle d’institution
structurelle de l’empire.

24. Exposez l’origine et l’évolution de l’avouerie (une des trois


origines classiques de la seigneurie, à placer dans le
prolongement de l’immunité ; mérovingiens (avoué = simple
représentant) ; carolingiens (avoué = fonction publique) ;
seigneuries (avoué = usurpateur)).

25. Thèmes susceptibles d’être développés : dimension


ministérielle du pouvoir – rôle du serment – palais – plaid – missi
dominici – comtes / vassaux – capitulaires – l’Eglise impériale
(décembre 1999) - …

conception ministérielle du pouvoir : Les carolingiens avaient


eux une conceptions ministérielle du roi, il le considérait comme un
ministre au service de Dieu et du peuple. Le vingt-cinq décembre de l’an
800, Charlemagne se fait sacré empereur par le pape à Rome :
« imperator et principes populi christiani », Charlemagne s’en réfère à la
foi chrétienne, il veut se trouver à la tête du populi christiani.

Capitulaires : Sous Charlemagne on procédera à des recueils de


capitulaires. Ces capitulaires répondent à une certaine nécessité ; on
retrouve de tout dedans : de la politique, du droit, des finances… Certains
capitulaires sont même de vrais programmes. Il y a aussi beaucoup de
droit civil ainsi que de matière ecclésiastique. Ces capitulaires traitaient
aussi des grands problèmes de société comme le prix des denrées
alimentaires, etc. Ces capitulaires prouvent donc un certain intérêt du roi
quand à l’ensemble des choses qui régissent le peuple.

Missi dominici : Les carolingiens mettent aussi au point une


division de l’empire en royaume qui étaient donnés à des comtes,
surveillés par des missi dominici, qui s’enquéraient du bon fonctionnement
du royaume et qui donnaient les instructions de l’empereur à ceux-ci. On
assiste donc ici à un perfectionnement de la gestation de l’état.

Comtes /vassaux : comtes : les Carolingiens mettent aussi au point une


division def l’empire en royaume qui étaient donnés à des comtes,
surveillés par des missi dominici, qui s’enquéraient du bon fonctionnement
du royaume et qui donnaient les instructions de l’empereur à ceux-ci. (on
peut considérer les comtes comme des fonctionnaires de l’Etat.)

vassaux : On nommait Vassal celui qui tenait en propriété un fief d’un


seigneur, à la charge de foi et hommage.
La vassalité est une version plus améliorée sous les Carolingines du
compagnonnage .
Elle s’effectue à l’origine entre le roi et un proche et s’étendra
ensuite hors du cercle des rois et ce jusqu’aux simples hommes libres

Eglise impériale : L’église impériale : On se situe à l’époque de


l’empire des rois saxons et saliens, qui s’étendra de 962 à 1125. Chez
les saxons, les liens entre l’empire et l’église étaient déjà très tendus. En
1024 la dynastie saxonne passe le relais à la dynastie salienne.

Pourtant, il y avait une réelle mésentente entre l’empire et l’Eglise. En


effet, la féodalité étant la cause de nombreuses rébellions, et étant au courant
que des vassaux devenant trop puissants pourraient renverser le pouvoir en
place, l’empereur décida de mettre en place l’ « Eglise impériale ». Ce principe
était très simple ; l’Eglise étant par définition le soutien de l’empereur (qui
représentait Dieu sur terre), elle ne se révolterait jamais contre ce dernier. De
plus, les clerc et le prêtre ne pouvant avoir de descendants, le principe était donc
de donné des honores et des fiefs à des représentant de l’Eglise, qui ne se
révolteraient donc jamais et n’auraient jamais de descendant, ce qui permettait
de récupérer les fiefs et les honores lors de la mort du vassal. Cependant, le pape
voit d’un très mauvais œil le fait que l’empereur mette certain de ses
ecclésiastiques sous ses ordres, il y aura donc de fortes tensions suivies de
guerres ouvert entre le pape et l’empereur. La politique de l’ « Eglise impériale »
(10ième et 11ième siècle) marque le début de l’implication de l’Eglise dans la
féodalité, et ce pour faire contrepoids avec les charges données aux grands de la
cours d’Allemagne

le plaid : était une assemblée de tous les riches, les nobles et de


l’aristocratie de l’empire. Ils ne se réunissaient que pour que l’empereur
les concerte ou lorsqu’il avait une important décision à prendre

comtes : prince territorial. L empereur va donner a ces comtes des


droits de justice , de fiscalité, … => déléguation de droit à ces gens pour
les mettre sur le meme pied que les vassaux laics.

26. Rex imperator in regno suo : situez et expliquez


On va en France reprendre ce droit impérial romain. Cela signifie que c’est
la loi de l’empereur, or le seul empereur est celui du saint empire romain.
Pour remédier à cela, on va préférer (aux alentours du 12ième 13ième
siècle) appliquer la règle dite « rex imperator in regno suo », qui a pour
effet que dans son royaume, le roi a autant de prérogative que
l’empereur.

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Doc 52 p 57

Doc 54 p 59-60

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