(1075 – 1122). La querelle des investitures est due au fait que la remise
du pouvoir des évêques était faite par le souverain du territoire, ici
l’empereur germanique, alors que cela aurait normalement du dépendre
de l’Eglise. Dans cette querelle, le Pape Grégoire VII (ancien moine
clunisien) s’oppose à l’empereur Henry IV qui estimait qu’il devait régir
l’Eglise dans son empire. En 1073, Grégoire ne veut pas s’arrêter aux
investitures, il veut complètement changer les structures de l’Eglise et
moderniser la société chrétienne de son temps. Il pense qu’il revient aux
ecclésiastiques de régir la société moderne, cette liberté de l’Eglise
s’oppose donc complètement à la vision dominante de l’état que se fait
Henry IV. On assiste donc à la réforme Grégorienne. En effet, à peine élu,
il promulgue un décret interdisant aux évêques et à tout dignitaire de
l’Eglise de recevoir des investitures laïques. Henry IV proteste alors en
disant que cela va à l’encontre des traditions ; il se réfère donc à la
coutume. Grégoire VII lui ne se laisse aucunement démonter et édicte le
« dictatus papae », ou il définit la théocratie :
Les communes jurées sont littéralement « des organisations que l’on fait
ensemble ». Cela signifiait que les habitants d’une commune se réunissaient et
juraient d’agir en bloc pour obtenir du seigneur les libertés auxquelles les
habitants de cette commune estimaient avoir droit.
Ces concessions sont souvent des chartes de franchise ou des charte de loi. Ces
chartes sont extrêmement singulière et sont généralement différentes selon les
époques et les localités. Ces chartes étaient donc le résultat d’un accord entre le
seigneur et les sujets. Les chartes sont aussi des contrats, le seigneur accorde
des privilèges et les sujets lui garantissent des obligations.
Il n’y avait au début que les seigneur (ou son représentant), mais avec l’essor
des ville, il va perdre certaine de ses fonctions et va les « donner » à d’autres. Il y
a trois grandes institutions communales : le seigneur ou son représentant, les
échevins et les jurées.
- Jean sans terre : Henry II avait deux fils ; l’aîné, Richard Cœur de
Lion prendra la tête du royaume d’Angleterre à la mort de Henry II,
cependant, il sera très vite appeler en croisade, et c’est son frère cadet,
Jean qui assurera la régence du royaume jusqu’à la mort de Richard, où il
sera sacré Roi d’Angleterre. Jean est cependant beaucoup moins apprécié
que ne l’était son frère pour plusieurs raisons.
Un successeur d’Innocent III (pas le successeur direct), Innocent IV, va dire lui
que le pouvoir du pape est total, qu’il peut intervenir dans n’importe quelle
affaire, il attribue donc à la papauté la « pleinitudo potestatis », il considère le
pouvoir de l’empereur comme un pouvoir délégué par le pape.
C’est 1417 que l’on met fin au grand schisme avec la suppression des deux
papes et l’élection d’un nouveau pape, cependant, il est intéressant de noter que
quelque années auparavant, on avait assister à un rassemblement de tous les
évêques afin d’élire un pape commun, mais lorsque cela fut fait, les deux autres
papes ne voulurent pas abandonner leurs fonctions, on a donc alors eu pendant
quelques années trois papes.
C’est donc un grand coup porté à la papauté, et il n’est pas inutile de dire que
certain laïque jouèrent un rôle important dans la fin du Grand Schisme
d’Occident, notamment par le fait que de nombreux princes ne voulurent
légitimer aucun des papes tant que la papauté n’aurait pas retrouvé son unité.
Cela a donc mis une pression qui a aider à trouver une solution rapide au Grand
Schisme d’Occident.
5. Lex est constitutio scripta : développez.
(avant le 6ième siècle) Les premières législations qui nous sont apparues
sont les « lex est constitutio scripta », ce sont des lois écrites par le
souverain. Les lois orales commencent donc à disparaître jusqu’à ce
qu’elles disparaissent tout à fait, une règle législative ne sera donc alors
valide que si elle est accompagnée d’un texte législatif « Plus une loi
est bien rédigée plus elle est applicable »
C’est à partir de 313, sous l’empereur Constantin qui s’y converti que le
christianisme est accepté. Cette religion deviendra vite la plus utilisée,
pour ensuite passer à un régime autoritaire et de la persécution des
autres. Il y a un problème universel qui est la relation entre le culte et
l’état. Il en existe trois sources ;
Cela signifiait que les habitants d’une commune se réunissaient et jurait d’agir en
bloc pour obtenir du seigneur les libertés auxquelles les habitants de cette
commune estimaient avoir droit
Les concessions (=Les habitants d’une commune se réunissaient et juraient
d’agir en bloc pour obtenir du seigneur les libertés auxquelles les habitants de
cette commune estimaient avoir droit) sont souvent des chartes de franchise
ou des chartes de loi ; la grande époque de création des chartes est entre
le 11ième et le 13ième siècle, car avant il n’y en avait pas, et après il y en
eu moins. Mais attention, les chartes ne signifient pas qu’il n’y avait rien
avant, il pouvait très bien y avoir des concessions qui avaient déjà été
faites mais qui n’avaient pas été rédigées, et la charte était alors l’acte de
mettre les concessions sur le papier. Ces chartes, comme dit
précédemment, sont extrêmement singulière et sont généralement
différentes selon les époques et les localités. Ces chartes étaient le
résultat d’un accord entre le seigneur et les sujet, cet accord était souvent
le terme d’une longue discussion créée par une discorde entre le peuple et
le seigneur ; les chartes sont donc des concessions de choses qui posent
problème dans une localité bien définie, et cette charte ne s’appliquent
que à cette localité. Les grandes matières abordées dans les chartes
étaient :
le bref était un petit texte dans lequel le chancelier faisait par des
volontés et des instructions du roi.
Le cas des communes jurées, qui sont littéralement « des organisation que
l’on fait ensemble ». Au début, les communes avait une connotation
révolutionnaire, c’est ce que tout le monde appelait les communes jurées.
Cela signifiait que les habitants d’une commune se réunissaient et jurait
d’agir en bloc pour obtenir du seigneur les libertés auxquelles les
habitants de cette commune estimaient avoir droit. Il y a donc une
certaine concertation du pouvoir en place et certains seigneurs vont
accepter, d’autres pas, ou disons le plus sincèrement n’accepteront pas
tout de suite car la quasi-totalité des localités où de telles « demandes »
étaient faites, le seigneur accordait généralement en partie ou tout à fait
les privilèges demandés.
Ces concessions sont souvent des chartes de franchise ou des chartes de
loi ; la grande époque de création des chartes est entre le 11ième et le
13ième siècle, car avant il n’y en avait pas, et après il y en eu moins.
Le premier critère est le ius soli, ce qui signifie qu’il suffit d’habiter la
franchise pour s’inscrire dedans. Ce ius soli peut suffire mais ce n’est pas
parce qu’on a une propriété dans la franchise qu’on est automatiquement
bourgeois. De plus, au sein d’une communauté il peut y avoir des gens qui
ne sont pas bourgeois, en effet, on situe ainsi les hôtes, les serfs…
Il n’y avait au début que les seigneur (ou son représentant), mais avec
l’essor des villes, le seigneur va perdre certaines de ses fonctions et va les
« donner » à d’autres. Il y a trois grandes institutions communales :
Le premier atout de cet empire est qu’il était très riche du point de
vue de la terre. En effet, les ducs de Saxe avaient déjà d’immenses
domaines qu’ils agrandirent, et ajoutons à cela que lorsque les saliens
prirent le pouvoir, leurs domaines furent automatiquement incorporés à
ceux étant déjà dans l’empire. On ne peut cependant réellement compté
l’Italie et la Bourgogne dans les richesses de l’empire, car même si ces
deux territoires appartenait techniquement à celui-ci, les dirigeant de
l’empire ne les avaient pas réellement en main.
La féodalité n’est pas encore une politique, elle ne s’effectue ue dans les
plus hautes sphères de la société.
Le fief était un don du seigneur à son vassal, ce don pouvait s’agir d’un
don matériel ou bien de charges… Mais il s’agissait généralement de
terres. Avant de s’appeler comme cela, le fief s’appelait « beneficium ». Il
y avait donc une cérémonie qui suivait celle de la vassalité durant laquelle
le seigneur remettait le fief à son vassal. Cette cérémonie s’appelait
l’investiture.
21. Quod principi placuit, legis habet vigorem : situez cet adage et
expliquez-le
Les premiers écrit qui arrivent sont d’un empirisme radical, ce qui signifie qu’il y
a juste une analyse des faits qui n’est pas suivie d’une réflexion théorique. Ex :
Yves de Chartres
D’autre écrit très empreint de cet empirisme radical sont les « miroir du
prince », qui sont des ivres où les auteurs raconte ce que les princes font, et où
ils les jugent selon leurs actes, et leurs donnent des conseille
Saint Augustin († 430), père de l’Eglise de Rome est l’auteur d’un ouvrage
intitulé « La cité de Dieu », ouvrage dans lequel il traite du déclin de Rome
qui est inéluctable et dans lequel il dément que la chute de l’empire
romain entraînerait aussi celle du christianisme. Pour ce faire, il dit que les
structures de l’empire romain ne sont qu’un cadre qui permet au
christianisme de s’épanouir, mais il dit aussi que même si ce cadre se
casse, le christianisme en trouvera un autre dans lequel il pourra continuer
sa route. Cependant son ouvrage est loin d’être politique, pourtant, il y
parle de deux cités, l’une sur terre, la cité terrestre, qui est matérielle,
mortelle se préoccupant des choses matérielles et purement humaines ; et
une cité dans le ciel, la cité céleste, éternelle et sans fondements
matériels, juste avec des fondements spirituels. Saint Augustin nous dit
aussi que la vie sur terre nous permet de préparer la vie céleste. Il y a
donc Terre >< Ciel, Idéal matériel >< Idéal spirituel, idéal spirituel vers
lequel seul les chrétiens iront. A la suite de Saint Augustin, beaucoup
penseront qu’il opposait la religion et l’état, et qu’il plaçait ce dernier un
cran en dessous du culte. Saint Augustin voyait dans l’Eglise une précité
de Dieu. Il avait une approche mystique mais on lui a conféré une
approche politique Augustinisme.
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