Lorsqu'on choisit une formule de politesse traditionnelle du type Veuillez agrer, Monsieur,
mes salutations distingues. , on doit reprendre la formule d'appel (ici, Monsieur , mais
cela peut-tre trs cher Matre , ou chre Madame ).
On doit choisir la formule de politesse selon la personne qui l'on s'adresse : seul un
suprieur parle de considration distingue ; dans une position subordonne, on offrira ses
salutations respectueuses , voire son profond respect .
De plus en plus, on tend utiliser des formules plus sobres et plus courtes, en particulier dans
le cadre de la correspondance par courriel, ou bien pour les amis : cordialement, sincrement,
amicalement
Attention ne pas prier de croire en (mon meilleur souvenir, par exemple), car c'est un
acte de foi, mais plutt de croire .
Attention aussi la syntaxe de la phrase : on ne peut pas dire Dans l'attente de votre
rponse, veuillez recevoir, Madame, mes sincres salutations , car la personne qui reoit les
salutations n'est pas celle qui attend la rponse. Autrement dit Dans l'attente de votre
rponse fait rfrence la personne qui crit cette phrase, le "je". On comprend que
veuillez recevoir ne fait pas rfrence ce mme sujet. Ce type de phrase est
grammaticalement incorrecte. Il convient d'crire Dans l'attente de votre rponse, je vous
prie de recevoir, Madame, mes sincres salutations , car c'est le mme sujet (je) qui attend et
qui prie de recevoir.
Attention aussi () l'expression de mes salutations distingues qui n'est pas correcte :
on exprime des sentiments, mais pas des salutations. Il faut crire Veuillez agrer, Monsieur,
mes salutations distingues (sans l'expression de).
Autre pige : il ne faut pas, quand un homme s'adresse une femme, crire Je vous prie,
Madame, de recevoir l'expression de mes sentiments distingus , car cela pourrait laisser
supposer que l'homme lui fait la cour. On prfrera donc l'expression de mes respectueux
hommages , formule plus neutre.
Quelques exemples :