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La Physique est une sorte d'introduction épistémologique à l'ensemble des ouvrages d'Aristote de science naturelle (un des trois domaines des sciences théorétiques, avec les mathématiques et la philosophie première). Elle est ainsi une réflexion sur la connaissance des réalités naturelles et sur la nature en général.
La nature se caractérise pour Aristote principalement par le changement.L'influence de ce que Heidegger disait être « le livre fondamental de la philosophie occidentale » est considérable.
Judul Asli
Paraphrase de La Physique d'Aristote Livre 3 Chap 3 Et 4
La Physique est une sorte d'introduction épistémologique à l'ensemble des ouvrages d'Aristote de science naturelle (un des trois domaines des sciences théorétiques, avec les mathématiques et la philosophie première). Elle est ainsi une réflexion sur la connaissance des réalités naturelles et sur la nature en général.
La nature se caractérise pour Aristote principalement par le changement.L'influence de ce que Heidegger disait être « le livre fondamental de la philosophie occidentale » est considérable.
La Physique est une sorte d'introduction épistémologique à l'ensemble des ouvrages d'Aristote de science naturelle (un des trois domaines des sciences théorétiques, avec les mathématiques et la philosophie première). Elle est ainsi une réflexion sur la connaissance des réalités naturelles et sur la nature en général.
La nature se caractérise pour Aristote principalement par le changement.L'influence de ce que Heidegger disait être « le livre fondamental de la philosophie occidentale » est considérable.
Paraphrase de la physique d'Aristote livre 3 chap III. Telle est donc selon nous la dfinition du mouvement, soit considr en gnral, soit considr dans ses espces ; et les explications que nous avons donnes suffisent pour qu'on ne soit pas embarrass dfinir chacune des espces particulires. Par exemple, si l'on voulait dfinir l'espce de mouvement qu'on appelle l'altration, c'est--dire le mouvement dans la qualit, on dirait que l'altration est l'acte ou l'entlchie de l'tre altrable, en tant qu'il peut tre rellement altr. On pourra mme trouver encore une expression plus claire, en disant que le mouvement est l'acte de ce qui peut agir ou souffrir, en tant que l'objet est ce qu'il est ; et cela, soit d'une manire absolue et toute gnrale, soit d'une manire spciale, selon les cas divers : ici l'acte de la construction d'une maison que l'on construit ; ailleurs l'acte de la gurison que le mdecin opre, etc. Le procd serait le mme pour tous les cas possibles du mouvement, et l'on ferait subir les mmes changements la dfinition que nous en avons essaye. LIVRE III DFINITION DU MOUVEMENT. - DE L'INFINI. Paraphrase de la physique d'Aristote livre 3 chap IV. Aprs avoir donn une ide toute gnrale du mouvement, nous poursuivons le cours de notre tude. La science de la nature, telle que nous la concevons, s'occupe ncessairement de trois choses : les grandeurs, le mouvement et le temps; et ces trois choses, qui comprennent peu prs tout, doivent tre ou infinies ou finies. Je dis qu'elles comprennent peu prs tout, parce qu'il y a quelques exceptions ; et, par exemple, il y a des choses qui ne peuvent pas tre ni finies ni infinies ; ainsi, le
point en mathmatiques et la qualit dans les choses ; car
ni la qualit ni le point ne peuvent tre ranges ni dans l'une ni dans l'autre classe du fini ou de l'infini. Il convient donc, quand on tudie la nature, d'tudier aussi l'infini ; et c'est ce que nous allons faire en nous demandant si l'infini existe ou s'il n'existe pas, et en recherchant, une fois son existence reconnue, ce qu'il est essentiellement. En nous livrant cette tude, nous ne faisons qu'imiter les autres philosophes, qui ont pens, comme nous, qu'elle est indispensable la science de la nature ; et tous ceux qui ont quelque autorit en ces matires, se sont si bien occups de l'infini qu'ils en ont fait un principe des tres. Les uns, comme les Pythagoriciens et Platon, pensant que l'infini est le principe essentiel des tres, et non pas un attribut et un simple accident, en ont fait une substance existant par elle-mme. La seule diffrence entre l'cole de Pythagore et le systme Platonicien, c'est que pour les premiers, l'infini fait partie des choses possibles, puisque d'une part ils ne sparent pas le nombre en l'abstrayant des choses elles-mmes, et que d'autre part ils placent aussi l'infini en dehors du ciel, o ils admettent encore des choses sensibles. Platon au contraire ne voit rien en dehors du ciel et de ce monde, pas mmes les Ides, auxquelles on ne peut d'ailleurs assigner aucun lieu ; et il met l'infini la fois dans les choses sensibles et dans les Ides. Une autre diffrence encore entre les Pythagoriciens et Platon, c'est qu'ils identifiaient l'infini et le pair, attendu que tout nombre pair est indfiniment divisible par deux. En ce sens, le nombre pair, par la possibilit de ses divisions indfinies, donne l'infinitude aux choses, tandis que l'impair, mme quand il dpasse le pair ou qu'il le limite en empchant les divisions d'aller aussi loin, ne peut tre considr comme infini ; car l'impair est essentiellement indivisible. En preuve, les Pythagoriciens citaient ce qui se passe dans la srie des nombres, o, en ajoutant l'unit les gnomons, c'est--dire la suite des nombres impairs 3, 5, 7, 9, etc., on obtient toujours la mme figure, laquelle est un carr, tandis qu'en ajoutant l'unit la suite des nombres pairs 2,
4, 6, 8, etc., on obtient toujours une figure diffrente, ou
plutt des figures qui varient l'infini. Quant Platon, loin de considrer ainsi l'infini, il reconnaissait deux infinis, l'un de grandeur et l'autre de petitesse. Le point de vue o se sont placs les Physiciens n'est plus celui des Pythagoriciens ni de Platon. Ils n'ont plus donn l'infini une nature substantielle, et ils en ont fait un simple attribut des lments qu'ils admettaient, l'air, l'eau et les intermdiaires analogues. Parmi les philosophes qui limitent le nombre des lments, soit deux, soit trois, soit quatre, personne n'a song dire que ces lments en nombre fini fussent infinis en grandeur. Mais ceux qui supposent les lments en nombre infini, comme Anaxagore avec ses parties similaires ou Homoeomries, et Dmocrite avec ses germes et ses atomes partout rpandus, ceux-l pensent que l'infini est compos par le contact universel des choses, et leur absolue continuit. Anaxagore affirme qu'une partie quelconque du monde est un mlange pareil tout le reste de l'univers, se fondant sur cette observation, d'ailleurs fort contestable, que tout vient de tout dans l'tat prsent des choses. De l il tire cette induction que tout l'origine des choses tait dans tout, que la chair, par exemple, qui aujourd'hui est distincte de l'os tait alors de l'os aussi bien que de la chair, ou telle autre chose, que toutes choses taient confondues plemle les unes avec les autres, en un mot que tout tait tout. Selon lui, il y a dans une chose quelconque non seulement un principe qui distingue cette chose de toutes les autres, mais aussi des principes qui peuvent distinguer toutes les autres choses. D'autre part, comme tout ce qui se produit actuellement sous nos yeux vient d'un corps semblable celui qui est produit, et qu'il faut bien un principe la gnration des tres, qui est trs-relle, sans d'ailleurs qu'elle soit simultane et confuse comme le croit Anaxagore, il en concluait que le principe de toute gnration est en dfinitive unique ; et ce principe unique de tout ce qui est, Anaxagore l'appelait l'Intelligence. Or, l'Intelligence qui ne peut agir qu'intellectuellement, est
partie, pour son oeuvre d'organisation, d'un certain tat
antrieur. Donc tout tait dans le chaos, que l'Intelligence a ordonn, et c'est elle qui a communiqu tontes choses le mouvement rgulier et immuable que nous voyons. Telles sont les thories d'Anaxagore. Dmocrite pensait au contraire que jamais les lments primordiaux des choses, les atomes, ne peuvent venir les uns des autres ; c'est la matire commune de tout, c'est un lment et un corps commun, qui ne varie que par la grandeur et la configuration de ses parties. Ainsi, tout ce qui prcde prouve bien que l'tude de l'infini appartient la science de la nature ; et il faut louer les philosophes d'avoir toujours fait de l'infini, un de leurs principes. L'infini, en effet, ne peut pas avoir t fait pour rien ; et on ne peut lui donner un autre caractre que celui de principe ; car tout doit tre ou principe ou consquence d'un principe ; or, l'infini ne peut avoir de principe, puisqu'alors il aurait une limite qui le rendrait fini ; donc il est bien principe, et il ne peut tre que cela. De plus, tant un principe, il faut que l'infini soit incr et imprissable ; car tout ce qui a t cr doit avoir une fin, et il y a un terme tout ce qui dprit. Or, l'infini ne peut avoir de terme sous quelque rapport que ce soit ; il n'y a donc pas de principe pour lui, et c'est lui au contraire qui est le principe de tout le reste. "Il embrasse tout ; il gouverne tout," comme le disent ceux qui, en dehors de l'infini, ne reconnaissent point d'autres causes que lui, et n'ont point recours l'intervention de l'Intelligence ou de l'Amour. Ces philosophes ajoutent aussi que l'infini est l'tre divin, puisqu'il est immortel et indestructible, ainsi que le disait Anaximandre et avec lui la plupart des Naturalistes.