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La Physique est une sorte d'introduction épistémologique à l'ensemble des ouvrages d'Aristote de science naturelle (un des trois domaines des sciences théorétiques, avec les mathématiques et la philosophie première). Elle est ainsi une réflexion sur la connaissance des réalités naturelles et sur la nature en général.
La nature se caractérise pour Aristote principalement par le changement.L'influence de ce que Heidegger disait être « le livre fondamental de la philosophie occidentale » est considérable.
Judul Asli
Paraphrase de La Physique d'Aristote Livre 3 Chap 9 - 10
La Physique est une sorte d'introduction épistémologique à l'ensemble des ouvrages d'Aristote de science naturelle (un des trois domaines des sciences théorétiques, avec les mathématiques et la philosophie première). Elle est ainsi une réflexion sur la connaissance des réalités naturelles et sur la nature en général.
La nature se caractérise pour Aristote principalement par le changement.L'influence de ce que Heidegger disait être « le livre fondamental de la philosophie occidentale » est considérable.
La Physique est une sorte d'introduction épistémologique à l'ensemble des ouvrages d'Aristote de science naturelle (un des trois domaines des sciences théorétiques, avec les mathématiques et la philosophie première). Elle est ainsi une réflexion sur la connaissance des réalités naturelles et sur la nature en général.
La nature se caractérise pour Aristote principalement par le changement.L'influence de ce que Heidegger disait être « le livre fondamental de la philosophie occidentale » est considérable.
Paraphrase de la physique d'Aristote livre 3 chap IX. On voit donc que l'infini est tout le contraire de ce que croient nos philosophes. L'infini n'est pas du tout, comme ils le disent, ce en dehors de quoi il n'y a rien ; loin de l ; c'est ce qui a perptuellement quelque chose en dehors, et au-del de ce qu'on peut imaginer. Ils auraient pu s'apercevoir de leur erreur, puisque pour faire concevoir l'infini, ils ont recours eux-mmes l'exemple des bagues sans chaton, o l'on peut toujours, en effet, prendre un point en dehors de celui auquel on s'arrte. Mais, ce n'est l qu'une similitude assez imparfaite, et ce n'est pas une reprsentation vraie, et une expression exacte. Il faut bien, pour l'infini, cette premire condition, savoir qu'on puisse toujours y prendre quelque chose en dehors de ce qu'on a ; mais il faut, en outre, que ce ne soit jamais la mme quantit qu'on ait dj prise. Or, il n'y a rien de pareil dans le cercle ; et, dans un anneau sans chaton, le point qu'on prend aprs un autre point, n'est pas prcisment nouveau ; il vient seulement la suite de celui qui le prcde. Donc, il faut dfinir l'infini, comme nous le faisons : Ce qui peut toujours, en dehors de la quantit qu'on a, fournir quelque chose qui soit rellement une quantit nouvelle. Ce en dehors de quoi il n'y a rien, ce n'est pas l'infini ; c'est au contraire le parfait, le tout, le complet, l'entier ; car, on doit entendre par quelque chose d'entier et de complet, ce quoi il ne manque rien, en fait de parties. Par exemple, un homme est complet ; un coffre est complet et entier, s'il ne manque d'aucune des parties qui doivent essentiellement le composer. La dfinition qu'on donnerait ici de l'homme ou du coffre complet, c'est--dire de tout objet particulier regard comme complet, s'applique aussi bien au terme gnral et absolu, et l'on doit dire que le tout, l'entier, le parfait, est ce en dehors de quoi il n'y a plus rien. Mais ce en dehors de quoi il reste toujours
quelque chose qui lui manque, n'est plus complet, quelle
que soit la chose qui lui manque. L'entier et le parfait sont des termes identiques, ou du moins, dont la signification est trs voisine; or, le parfait a ncessairement une fin ; et toute fin est une limite. Par consquent, l'infini est le contraire du parlait et de l'entier. Aussi, doit-on trouver ce point de vue que Parmnide tait plus dans le vrai que Mlissus ; car, ce dernier disait que l'infini est l'entier, est le tout, tandis que le premier prtendait, au contraire, que l'entier est toujours limit et fini : De tous cts gal, partir du milieu. et comme le dit le proverbe populaire, ce n'est pas prcisment joindre un bout de fil un bout de fil, que de confondre l'infini avec le tout et l'entier. LIVRE III DFINITION DU MOUVEMENT. - DE L'INFINI. Paraphrase de la physique d'Aristote livre 3 chap X. Je conois, d'ailleurs, et j'excuse l'emphase avec laquelle on parle de l'infini, quand on dit "qu'il renferme toutes choses et qu'il embrasse tout l'univers en soi." C'est qu'en effet l'infini ne laisse pas que d'avoir quelque ressemblance avec un tout, avec un entier. Ainsi, l'infini est la matire de la perfection ou de la forme acheve, que peut recevoir la grandeur. Il est le tout et l'entier en puissance ; il ne l'est point en acte. Il est divisible, soit par le retranchement, soit par l'addition prise en sens inverse, ainsi que je l'ai expliqu plus haut. Il devient entier si l'on veut, et fini, non pas en soi, mais par l'intermdiaire d'un autre terme. A vrai dire, il ne contient pas ; il est contenu, au contraire, en tant qu'infini ; et ce qui fait qu'il est impossible de le connatre dans sa nature essentielle, c'est que la matire par ellemme n'a pas de forme, et qu'elle ne peut tre connue qu'autant qu'elle en a. Par consquent, loin que l'infini doive tre considr comme un tout, il faudrait bien plutt le prendre pour une partie ; car la matire, avec laquelle on
peut le confondre, est une partie du tout qui revt une
forme ; et c'est ainsi que l'airain est une partie de la statue dont il est la matire. Mais si, dans les choses sensibles et intelligibles, on admet que le grand et le petit, c'est--dire les deux infinis, rendent raison de tout, il faut admettre aussi qu'ils embrassent galement les purs intelligibles ; alors, il semble que c'est se tromper lourdement que de demander l'inconnu et l'indtermin la connaissance et la dtermination des choses, que, cependant, les intelligibles doivent donner l'esprit.