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DICTIONNAIRE JURIDIQUE - DEFINITION DE CONSIGNATAIRE

Définition de Consignataire

En droit maritime le "consignataire" est une personne physique ou morale qui agit en qualité
de mandataire désigné par l'armateur d'un navire pour lereprésenter dans un port où ce dernier n'a pas de
bureau permanent. En application de l'article 11 de la loi du 3 janvier 1969, le consignataire agit
comme mandataire de l'armateur. Par application de l'article 18 du décret du 19 juin 1969, tous actes
judiciaires ou extrajudiciaires que le capitaine est habilité à recevoir peuvent être notifiés au consignataire du
navire et par application de l'article 51 du décret du 31 décembre 1966, le consignataire du navire représente le
transporteur

Bibliographie

 Abdel Rafea (M.) Le consignataire du navire endroit français et égyptien, Paris, LGDJ., 1983.
 Abdul-Hay (I E.), Le consignatraire du navire dans le transport maritime international (étude comparative
avec le droit français), thèse Nantes, 1997.
Les opérateurs du commerce international, pour réaliser le transport de leurs
produits, font appel, la plupart du temps à des entreprises de transports mais aussi à
des intermédiaires qui prennent souvent les opérations totalement en charge. En
effet, en dehors du transport maritime proprement dit, diverses opérations sont
nécessaires : réception, entreposage, accomplissement des formalités douanières,
opérations de manutention.

Ainsi, de nombreuses professions vont être appelées à connaître du navire ou de ses


marchandises lors de l'escale. Toutes travaillant directement ou indirectement pour
le compte des parties aux contrats de transport maritime ou de vente des
marchandises. D'autres encore, travaillant pour les autorités étatiques ou portuaires.

Mais il faut bien entrevoir ici que deux phases différentes - liées à l'exploitation du
navire - coexistent au cours de l'escale du navire marchand :

- l'opération commerciale, de chargement ou de déchargement de la marchandise


- l'opération d'entretien et de ravitaillement du navire et de son équipage. Le succès
de l'expédition maritime nécessite la présence de nombreux auxiliaires dont la
fonction n'est pas seulement nautique mais aussi commerciale.

Parallèlement aux activités essentielles liées à l'escale qui ont pour objectif le
transport et l'acheminement des marchandises, nous verrons également toutes ces
professions qui sans s'occuper directement du transport ou de la marchandise vont
s'y associer en s'attachant elles à l'outil de ce transport : le navire.

Tous ces professionnels qualifiés "d'auxiliaires maritimes[3] " sont indispensables à


la bonne exécution du contrat de transport maritime de marchandises. Le terme
"auxiliaires de transports" fait apparaître toute la complexité liée au thème de
l'escale du navire. Ce terme regroupe en effet une multitude de professionnels qui
se côtoient et finissent par se confondre. Cette confusion est surtout frappante au
niveau des transitaires, commissionnaires et agents maritimes. La doctrine et la
jurisprudence distinguent clairement ces professionnels ; néanmoins, c'est dans la
pratique que pour les usagers de ce secteur d'activité, des confusions se produisent
entre ces différentes professions.

Ainsi nous nous intéresserons tant aux agents maritimes, qu'aux transitaires et
commissionnaires, aux transporteurs eux-mêmes, aux radiotéléphonistes, pilotes
des ports ou d'autres encore afin que cet exposé soit le plus explicite possible et
qu'il puisse établir les rôles de chacun.

Durant l'escale, les intérêts de la plupart des protagonistes du voyage maritime sont
en jeu. C'est là que, suite à des incidents, certains vont faire valoir leurs droits : le
chargeur de la marchandise, le destinataire ou le banquier lié à l'expédition
maritime par un crédit documentaire ou encore, tout autre créancier.
Nous essayerons le plus précisément possible de présenter, chronologiquement au
temps d'escale, l'ensemble de ces différentes professions qui entrent en action
durant l'étape au port du navire, en nous attardant plus longuement sur celles d'entre
elles qui demandent quelques approfondissements quant à leur fonctionnement et
rôle. Ainsi à chaque fois que cela s'avère nécessaire nous présenterons les points et
problèmes juridiques qui se rattachent le plus souvent à ces dernières.

Suivant à peu près la rotation du temps parallèlement au "time sheet"[4], ces pages
se veulent axées sur la pratique maritime, afin de souligner pour les praticiens les
problèmes de droit, et pour les juristes les questions pratiques liées à l'escale.

Nous nous attacherons à traiter ici, uniquement de l'escale du navire lorsqu'il est à
quai dans un port sûr. Ce postulat de travail se veut précis dans le but de ne pas
nous éloigner des aspects essentiels de l'escale du navire.

Notre travail de recherche ne peut avoir comme seul point de départ l'instant même
où l'échelle de coupée[5] touche le quai. Alors dans un souci de clarté, seront
développées ici les quelques étapes précédant l'arrivée et le départ du navire de son
quai d'arrimage. Ainsi, seront traités les points se rattachant aux capitaineries de
port et Douanes, aux services sanitaires, au travail de pilote portuaire et encore, aux
lamaneurs et acconiers, ceci encore suivant le plan chronologique qui précède
l'accostage à quai.

Hormis les problèmes liés au time sheet ou au ravitaillement, l'escale est le moment
où s'effectue la livraison des marchandises. Cette livraison qui rassemble à elle
seule nombre de problèmes juridiques du monde maritime. Tels que les questions
de responsabilité quant aux incidents de livraisons.

Un autre problème sera relevé en l'espèce, le cas particulier des escales prolongées
imposées par des saisies judiciaires. Nous verrons encore le phénomène particulier
d'une escale devenue définitive : Les bateaux-épaves. Enfin, l'escale se peut être
encore de nouvelles structures dans l'avenir avec la création des HUBS et donc un
nouveau devenir.

La plupart des ouvrages consacrés au droit maritime ne traite que très peu de
l'escale du navire, voire pas du tout. En effet, cet instant où le bâtiment est à quai
rassemble et met en jeu tellement d'intervenants et de problèmes particuliers, que
chacun de ces points mène à de multiples questions souvent développées
séparément, loin de la globalité dont elles sont issues : l'escale.

Dès lors, nous nous efforcerons de bien définir le rôle de chaque acteur ainsi que
les différentes opérations auxquelles ils peuvent prendre part. On ne peut seulement
s'attacher aux définitions trop restrictives qui sont faites de l'escale dans n'importe
quel dictionnaire ou encyclopédie, pour analyser ce qu'est réellement cette étape
lors du voyage maritime : cette "action de s'arrêter pour se ravitailler, pour
embarquer ou débarquer des passagers, du fret, pour un navire ".

Encore un jugement du tribunal de commerce de Nantes du 27 mai 1905[6] définit


le port d'escale et l'escale elle-même dans une affaire où le navire Corinne s'était
brisé sur les rochers de la côte de Saint-Jean-de-Luz : "Constitue un port d'escale,
celui où le navire s'arrête en cours de route pour embarquer ou décharger des
marchandises et ensuite continuer le voyage, soit vers une autre escale, soit
directement vers le port de destination."

Si ce résumé reflète en effet la cause et l'objet de l'escale, nous nous attacherons à


en développer les rouages et leurs blocages.

Ainsi, qu'il s'agisse des acteurs liés au transport lui-même ou des acteurs
commerciaux (partie I) ; qu'il s'agisse du mouvement de la marchandise dans le port
et des opérations commerciales (partie II) ou ,qu'il s'agisse encore des opérations
d'avitaillement ou de ravitaillement (partie III), , nous développerons ces différents
points ,de façon à observer comment fonctionne "l'escale du navire marchand ".

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