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Développements limités au voisinage de 0.

_____________________________________

I. Définitions et notations.
Pour tout le chapitre, on écrit : x0=1, pour tout réel x.

1°) Notation n!.


∗ La notation n! (lire « factorielle n ») est définie pour tout entier naturel n de la manière
suivante :
0!=1 et pour tout n de *, n! est le produit des n entiers naturels compris entre 1 et n.

Exemples : 1 !=1
2 !=1×2=2
3 !=1×2×3=6
4 !=1×2×3×4=24
5 !=1×2×3×4×5=120

∗∗ On a ainsi : Pour tout n de ℕ, (n+1)!= n!(n+1).

2°) Développement limité d’ordre n (avec n dans ℕ).


Soit I un intervalle contenant 0, I * est l’ensemble de tous les réels de I, qui sont non nuls.
Pour la suite J=I ou J=I*.
Soit f une fonction définie sur J.

On se place dans le cas où on peut écrire pour tout t de J,


f(t) = a0 +a1t +a2 t 2+ a3 t 3 +. . . . .+an t n + t nε(t)
où a0, a1, a2, . . ., an sont n+1 réels constants, et où ε est une fonction définie sur J telle que
lim ε(t)=0 .
t→ 0
Dans ce cas on dit que f admet un développement limité au voisinage de 0, d’ordre n dont la
partie régulière ou partie principale est le polynôme P définie par l’égalité
P(t) = a0 +a1t +a2 t 2+ a3 t 3 +. . . . .+an t n;
n
t ε(t) est le terme complémentaire de ce développement limité.

On considère, lorsque « t est assez proche de 0 » dans J, que P(t) donne une « bonne
valeur approchée de f(t) » et que t nε(t) est « négligeable devant P(t) » .

II Exemples de développements limités au voisinage de 0.

1) Cas des fonctions polynômes.


Enoncé : On se donne la fonction numérique f définie par f(x)=2+3x–4x2+5x3.
a) Trouver le développement limité, au voisinage de 0, d’ordre 2 de f.
b) Trouver le développement limité, au voisinage de 0, d’ordre 1 de f.

Résolution : a) Il suffit d’écrire : f(x)= 2+3x–4x2+x2.α(x) où α(x)=5x : lim α(x)=0.


x →0
C’est le développement limité , au voisinage de 0, d’ordre 2 de f.
b) Il suffit d’écrire : f(x)= 2+3x+xβ(x) où β(x)= -4x+5x2 : lim β(x)=0.
x →0
C’est le développement limité, au voisinage de 0, d’ordre 1 de f.

De façon générale :
Si f est une fonction polynôme, les termes de degré inférieur ou égal à n, donnent la partie
régulière du développement limité de f, au voisinage de 0, d’ordre n.

2) Cas de la fonction rationnelle x↦1/(1–x).


Enoncé : a) Avec x réel, développer (1–x) (1+x+x2+x3+x4).
1
b) On écrit f(x)= pour x≠1 ; à partir du calcul précédent, trouver le développement limité,
1− x
au voisinage de 0, d’ordre 4 de f.

Résolution : a) (1–x).(1+x+x2+x3+x4)= 1+x+x2+x3+x4–x(1+x+x2+x3+x4) soit :


(1–x).( 1+x+x2+x3+x4)= 1+x+x2+x3+x4–(x+x2+x3+x4+x5) soit :
(1–x)( 1+x+x2+x3+x4)= 1–x5

b) f est définie sur D=ℝ\{1} ; pour x dans D, 1–x≠0 et


1 − x5
=1+x+x2+x3+x4, d’où :
1− x

1 x5 1 x5
– =1+x+x2+x3+x4 soit: =1+x+x2+x3+x4+ ,
1− x 1− x 1− x 1+ x
1 x x
ainsi : =1+x+x2+x3+x4+x4 ; on choisit ε(x)= et :
1− x 1+ x 1− x
lim ε(x)=0 avec : f(x)= 1+x+x2+x3+x4+x4ε(x), pour tout x de D.
x →0

C’est le développement limité, au voisinage de 0, d’ordre 4 de f.


II. Théorème admis

1.Enoncé fondamental

f est une fonction numérique définie sur un intervalle I contenant 0.


n est un entier naturel fixé, on suppose que f est dérivable n fois en 0.
Alors on obtient le développement limité de f, au voisinage de 0 d’ordre n en écrivant :

x1 (1) x 2 ( 2) xn (n)
Pour tout x de I, f(x)= f (0) + f ( 0) + f (0) + ... + f ( 0) + x n ε ( x )
1! 2! n!
où lim ε ( x) = 0.
x →0

2.Equation de tangente et développement limité d’ordre 1


Soit f une fonction numérique définie sur un intervalle I contenant 0.
r r
On se donne le repère R= (O, i , j ) du plan et a, b 2 réels constants.

Soit (C) la représentation graphique de f et A le point d’abscisse 0 de (C).


Soit (T) la droite d’équation y=a x +b

(T) n’est la tangente à (C) au point d’abscisse a que si f admet un développement limité
d’ordre 1 qui s’écrit pour x dans I, f(x)=b+a x +xε(x) où lim ε ( x) = 0.
x →0
Si c’est bien le cas on a : b = f( 0) et a = f’(0).

(T)

A
f(0)

(C) Sur cette figure (T) est tangente à (C) au point A.

O i
Exercices
① On écrit f(x) = 1 + 2x – 4x + 7x .
2 3

Donner le développement limité à l’ordre 1 au voisinage de 0 de f. En déduire l’équation de la


tangente (T) au point d’abscisse zéro, à (C) la courbe représentative de la fonction f dans un
r r
repère orthogonal (O, i , j ).

② On écrit f(x)=
1
pour x≠1. On a déjà obtenu le développement limité
1− x
f(x)= 1+x+x2+x3+x4+x4ε(x) pour tout réel x distinct de 1 avec lim ε(x)=0. Donner le
x →0
développement limité à l’ordre 1 au voisinage de 0 de f. En déduire l’équation de la tangente
(T) au point d’abscisse zéro, à (C) la courbe représentative de la fonction f dans un repère
r r
orthogonal (O, i , j ).
3.Les développements limités de référence.
Ils sont obtenus en appliquant le § II1.; dans le formulaire donné avec les sujets, on trouve 6
développements limités de référence :

t t2 tn n t t3 t5 t 2 p +1
t
e = 1+ + + . . . + +t ε(t) sin t= − + + ..... + (−1) p
+ t 2 p +1ε (t )
1! 2! n! 1! 3! 5! (2 p + 1)!
2p
1 2 4 t
= 1–t+t2+ . . . +(-1)ntn +tnε(t) t t
cos t = 1– + +. . .+ (-1) (2 p)! + t2pε(t)
p
1+ t 2! 4!
t2 t3 n-1 t
n
ln(1+t)= t– + + . . . +(-1) +t ε(t) (1+t)α=1+ α t+ α (α − 1) t2+. . .+ α (α − 1)...(α − n + 1) tn+ tnε(t)
n
2 3 n 1! 2! n!

① Remarques : - La notation ε concerne une fonction spécifique à chaque égalité telle que
lim ε(t)=0 .
t →0

- On a le développement limité au voisinage de 0, d’ordre 2p+1 pour


la fonction sinus, et d’ordre 2p pour la fonction cosinus.
1
- Pour les égalités concernant , ln(1+t) et (1+t)α , on prend –1< t pour avoir
1+ t
0<1+t .

② Avec r entier naturel,


pour obtenir à partir d’une des 6 formules un développement limité d’ordre r, dont la variable
est x,
- dans la partie principale, on ne garde que les termes de degré inférieur ou égal à r en remplaçant t
par x.
- pour la partie complémentaire, on écrit systématiquement xrε(x) avec lim ε(x)=0.
x →0

∗ Applications aux développements limités , au voisinage de 0, d’ordre 2:


- Pour la fonction cosinus, on écrit cos x= 1–x2/2+x2ε(x) où lim ε(x)=0.
x →0

- Pour la fonction sinus, on écrit sin x= x+x2ε(x) où lim ε(x)=0.


x →0

- Pour la fonction x 1 + x , on écrit pour –1≤x, 1 + x =(1+x)1/2 où 0≤1+x.


(1 / 2)(1 / 2 − 1)
On calcule le coefficient d’ordre 2 de la partie principale : =(1/2)(1/2)(-1/2)=-1/8,
2
et on obtient le développement limité , pour –1≤x, 1 + x =1+x/2–x2/8+x2ε(x) où lim ε(x)=0.
x→0

∗ Applications aux développements limités , au voisinage de 0, d’ordre 3:


- Pour la fonction xln(1+x), on obtient pour –1<x, ln(1+x)=x–x2/2+x3/3+x3ε(x) où lim ε(x)=0.
x→0
2 3
- Pour la fonction xcos x, on a : cos x=1–x /2+x ε(x) où lim ε(x)=0.
x→0

- Pour la fonction x1/ 1 + x , on prend –1<x , pour avoir 0<1+x, et on écrit :


1/ 1 + x =1/(1+x)1/2=(1+x)-1/2.
On calcule les coefficients de degré 2 et 3 de la partie principale :
(−1 / 2)(−1 / 2 − 1) ( −1 / 2)( −1 / 2 − 1)( −1 / 2 − 2) 3 − 5 1 − 5
=(1/2)(1/2)(3/2)=3/8 et = × × = ; d’où le
2 2×3 8 2 3 16
1
développement limité : pour –1<x, =1–x/2+3x2/8–5x3/16 +x3ε(x) où lim ε(x)=0.
1+ x x→0
∗ Exercice
0,1
1) Calculer la valeur exacte de l’intégrale I= ∫ te t dt à l’aide d’une intégration par parties.
0
2) Donner le développement limité d’ordre 2 de et au voisinage de 0. En déduire le développement
limité d’ordre 3 de tet au voisinage de 0, que l’on écrira sous la forme p(t)+t3ε(t) avec lim ε(t)=0.
t →0
0,1
3) Calculer la valeur exacte de l’intégrale J= ∫ p(t ) dt.
0
4) Le nombre | I–J | est il inférieur ou égal à 10-3 ?

Corrigé de l’exercice
1) On écrit : u(t)=t u’(t)=1
v’(t)=e v(t)=et u’(t)v(t)=et
t

u’ et v’ sont encore dérivables et continues sur  et ainsi :


0 ,1
I= [tet] 00,1 − ∫ e t dt = 0,1e 0,1 − 0 − [e t ]00,1 = 0,1e 0,1 − (e 0,1 − e 0 ) =( 0,1–1) e0,1+e0.
0
D’où I=1–0,9e0,1.

t t2 2 t2
2) On obtient e = 1+ + +t ε(t) = 1+t+ + t2ε(t) où lim ε (t ) = 0 , en multipliant par t, on obtient :
t
1! 2! 2 t →0

t3
tet = t+t2+ +t3ε(t) où lim ε (t ) = 0 . C’est le développement limité cherché. On écrit donc :
2 t →0
3
t
p(t)= t+t2+ .
2
t2 t3 1 t4 12t 2 + 8t 3 + 3t 4
3) Une primitive de p est q donnée par : q(t)= + + × soit q(t)= . On a alors :
2 3 2 4 24
12(0,1) 2 + 8(0,1) 3 + 3(0,1) 4 12(0,01) + 8(0,001) + 3(0,0001) 0,12 + 0,008 + 0,0003
J=q(0,1)–q(0)= −0= =
24 24 24
0,1283
Finalement J= .
24

4) À la calculette on obtient I–J ≈ 3,40×10-7 et ainsi | I–J| <10-3.


4. Opérations sur les fonctions et leurs développements limités.
f et g sont 2 fonctions numériques définies sur le même intervalle I contenant 0, ayant pour
développements limités, au voisinage de 0, d’ordre n :
f(x)=P(x)+xnεf(x) et g(x)=Q(x)+xnεg(x) où P et Q sont 2 polynômes de degré n au plus et où εf et εg
sont 2 fonctions de limite 0 en 0.
On a, par exemple, les résultats suivants :
① Avec k réel non nul, la fonction x f(kx) est définie sur un intervalle K contenant 0 et a pour
développement limité d’ordre n au voisinage de 0 :
f(kx)= P(kx) + xnε 0(x) où lim ε 0(x)=0.
x→0

② Le développement limité, au voisinage de 0, d’ordre n de la fonction h, définie par :


h(x)=a+bf(x)+cg(x) est donné par : h(x)=a+bP(x)+cQ(x)+xn ε(x) où lim ε(x)=0.
x→0

③On fait le produit P(x)Q(x) et on élimine les termes de degré supérieur strictement à n, cela fournit
un polynôme en x, R(x). On a alors le développement limité, au voisinage de 0, d’ordre n :
f(x)g(x)=R(x)+xnε1(x) où lim ε1(x) =0 .
x→0

④ Avec r entier naturel tel que : r<n :


Dans P(x) on élimine les termes de degré supérieur strictement à r, cela fournit un polynôme en x, S(x).
On a alors le développement limité, au voisinage de 0, d’ordre r : f(x)=S(x)+xrε2(x) où lim ε2(x)=0.
x→0

⑤ Si en fait ݂ሺ‫ݔ‬ሻ = ܽ + ܽଵ ‫ ݔ‬+ ܽଶ ‫ ݔ‬+ ⋯ + ܽ௡ ‫ ݔ‬+ ‫ ݔ‬ε௙ ሺ‫ݔ‬ሻ pour tout ‫ ݔ‬de ‫ܫ‬,

ଶ ௡ ௡

et si ‫ ܨ‬est une primitive de ݂ sur ‫ܫ‬, on a le développement limité d′ordre ݊ + 1 ∶


ܽଵ ܽଶ ܽ௡ ௡ାଵ
‫ܨ‬ሺ‫ݔ‬ሻ = ‫ܨ‬ሺ0ሻ + ܽ଴ ‫ ݔ‬+ ‫ ݔ‬ଶ + ‫ ݔ‬ଷ + ⋯ + ‫ݔ‬ + ‫ ݔ‬௡ εி ሺ‫ݔ‬ሻ où lim εி ሺ‫ݔ‬ሻ = 0.
2 3 ݊+1 ௫→଴

5.Exercices
① On considère la fonction numérique f définie par f(x)=(2x+3)e-x, Cf est la représentation graphique
r r
de f dans le repère (O, i , j ) du plan.
1) a) A partir des développements limités de référence, calculer le développement limité, à l’ordre 2,
au voisinage de zéro de la fonction xe-x.
b) Calculer le développement limité, à l’ordre 2, de la fonction x2x+3, au voisinage de 0.
c) Démontrer, à partir des questions précédentes que le développement limité, à l’ordre 2, au
voisinage de 0 de f est : f(x)=3–x–x2/2+x2ε(x) avec lim ε(x)=0.
x→0
1/ 2

∫ f (x) dx. En faisant une intégration par parties vérifier si I= 5–6e


-1/2
2) On note I= .
0
1/ 2


3) On note K= (3 − x − x 2 / 2) dx. Prouver que K=65/48. Vérifier si | I–K| < 10-2.
0
4) Donner le développement limité à l’ordre 1 au voisinage de 0 de f. En déduire l’équation de la
tangente T à la courbe Cf au point d’abscisse zéro. Etudier, au voisinage de ce point, la position
relative de la courbe Cf et de la droite T.
② 1) A partir des développements limités de référence donner les développements limités à l’ordre 2
au voisinage de 0 des fonctions :
a) xe-x b) xcos(4x) c) xf(x)= e-x.cos(4x)

2) En utilisant le développement limité de f, calculer une valeur approchée de f(0,1). Quelle est l’erreur
relative, en pourcentage, par rapport à la valeur donnée par votre calculatrice ?
r r
3) Soit (C) la courbe représentative de la fonction f dans un repère orthogonal (O, i , j ). Donner le
développement limité à l’ordre 1 au voisinage de 0 de f. En déduire l’équation de la tangente (D) à la
courbe (C) au point d’abscisse zéro. Etudier, au voisinage de ce point, la position relative de la courbe
(C) et de la droite (D).
Corrigé de l’exercice ①

1) a) On a le développement limité : et=1+t+t2/2 +t2α(t) où lim α(t)=0. Alors d’après l’énoncé


t →0

① du paragraphe 3., on obtient le développement limité suivant :


e-x=1–x+(-x)2/2+ x2 β(x) où lim β(x)=0, soit encore :
x →0
-x 2 2
e =1–x+x /2+x β(x) où lim β(x)=0 pour tout réel x,
x →0

b) On choisit γ(x)=0 et on a l’égalité : 2x+3= 3+2x+0x2 + x2γ(x) où lim γ(x)=0 .


x →0
c) On fait le produit des parties principales des 2 développements limités précédents :
(3+2x)(1–x+x2/2)= 3+2x–3x–2x2+3x2/2+x3= 3–x+(3/2–4/2)x2+x3= 3–x–x2/2+x3.
3–x–x2/2 donne la partie principale du développement limité, à l’ordre 2, de f, au voisinage de
0. Soit : f(x)= 3–x–x2/2 +x2ε(x) avec lim ε(x)=0 .
x →0

2) On écrit : u(x)=2x+3 ; u’(x)=2


v’(x)=e-x= -(-e-x) ; v(x)=-e -x ; u’(x)v(x)=-2e-x.
u’ et v’ sont encore dérivables et continues sur ℝ, ainsi :
1/ 2 1/ 2
I= [–(2x+3) e –x] 10/ 2 − ∫ − 2e − x dx = –4e-1/2+3e0–2 ∫ − e − x dx = 3–4e-1/2–2[e-x] 1/ 2
0
0 0
d’où : I = 3–4e-1/2–2[e-1/2–e0] . Avec e0=1, on obtient : I=5–6e -1/2 .

1 2 1 1 1 1
3) Avec p(x)=3–x– x =3– (2x)– (3x2), on écrit q(x)=3x– x2– x3 : q est une primitive
2 2 6 2 6
1/ 2
de p sur ℝ. K= ∫ p( x)dx = q(1/2)–q(0)=q(1/2)=3 − ( ) 2 − ( ) 3 = − −
1 1 1 1 1 3 1 1
0
2 2 2 6 2 2 8 48
3 × 24 − 1 × 6 − 1 65 65
soit K = = soit K= .
48 48 48
65
La calculette donne I–K=5– –6e -1/2≈ 0,0066. Ainsi | I–K|< 10-2.
48

4) D’après le développement limité de la question 1) c), on a aussi le développement limité


d’ordre 1 : f(x)= 3–x+xα1(x) où lim α1(x)=0 ; forcément T a pour équation y= 3–x.
x →0
Pour tout réel x, soit M le point de Cf d’abscisse x. La position de M par rapport à T est donnée
par le signe de ∆(x)= f(x)–(3–x). On a ainsi d’après la question 1) c) :
∆(x)= -x2/2+x2ε(x)= x2( -1/2 + ε(x))

lim (-1/2 + ε(x))= -1/2< 0 alors pour x assez proche de 0 et x≠ 0 : -1/2 + ε(x)<0 et 0< x2 d’où
x →0

∆(x)<0 et M est au-dessous de T.

Corrigé de l’exercice ②
1) a) D’après les développements limités de référence : et= 1+t+t2/2+t2ε1(t) où lim ε1(t)=0.
t →0

Alors d’après l’énoncé ① du paragraphe 3., on obtient le développement limité suivant :


e-x= 1–x+(-x)2/2+x2 α(x) où lim α(x)=0 .On peut donc écrire
x →0
e-x=1–x+x2/2+x2α(x) où lim α(x)=0 .
x →0

b) D’après les développements limités de référence cos t = 1–t2/2+t2ε2(t) où lim ε2(t)=0, cela
t →0

donne d’après l’énoncé ① du paragraphe 3.:


cos(4x)= 1–(4x)2/2+ x2 β(x) où lim β(x)=0 soit : cos (4x)= 1–8x2+x2β(x) où lim β(x)=0 .
x →0 x →0

c) On fait le produit des parties principales des 2 développements limités précédents :


(1–x+x2/2)(1–8x2)= 1–x+x2/2–8x2+8x3–4x4 où 1/2–8= -7,5 et ainsi :
(1–x+x2/2)(1–8x2)= 1–x–7,5x2 +8x3–4x4 ; d’où le développement limité pour f défini par
l’égalité f(x)=e-x cos(4x) : f(x)= 1–x–7,5 x2+ x2ε(x) où lim ε(x)=0 .
x →0
2) P(x)= 1–x–7,5x2 donne une valeur approchée de f(x) ; P(0,1)=1–0,1–7,5(0,01)=0,9–0,075
soit : P(0,1)=0,825 donne une valeur approchée de f(0,1) . Lorsque l’on remplace f(0,1) par
P(0,1) l’erreur relative est : | f(0,1)–P(0,1)|/P(0,1) ≈ 0,010, elle est de l’ordre de 1%.

3) D’après le développement limité de la question 1) c) , on a aussi le développement limité


d’ordre 1 suivant : f(x)= 1–x+x.γ(x) où lim γ(x) = 0. Forcément (D) a pour équation y= 1–x .
x →0

pour tout réel x, soit M le point de (C) d’abscisse x ; la position de M par rapport à (D) est
donnée par le signe de ∆(x)= f(x)–(1–x). D’après le développement limité de la question 1) c) :
∆(x)= -7,5 x2+ x2ε(x)=x2(-7,5+ε(x)) et lim (-7,5+ε(x))= -7,5<0.
x →0
Alors pour x assez proche de zéro et distinct de zéro : -7,5+ε(x) < 0 et 0< x2 d’ où :
x2(-7,5+ε(x)) < 0 soit ∆(x)< 0 et M est au-dessous de (D).
6. Un sujetd’examen Représentation graphique donnée en annexe :
On se propose de démontrer certaines propriétés apparentes sur le graphique donné en annexe
où l’on a tracé, dans un repère orthonormé, la représentation graphique (C) de la fonction f
définie sur l’intervalle ]-4, +∞[ par:
x+2 1
f(x)= + ln(x+4) .
x+4 2
L’unité de longueur est le centimètre.
1
A/1°) Donner les développements limités d’ordre 2 de et ln (1 + t) au voisinage de 0.
1+ t
1 x
2°) En déduire les développements limités d’ordre 2 de et ln ( 1+ ) au voisinage de 0.
x 4
1+
4 (T)
x+2 2
3°) a) Prouver que pour -4<x, =1 – .
x+4 x+4
x
b) En remarquant que (x + 4) = 4(1 + ) et en utilisant l’égalité du a) vérifier si le
4
développement limité d’ordre 2 de f en zéro est donné par :

1 x 3 x2
f(x)= + ln2 + − + x 2 ε ( x) où lim ε = 0 .
2 4 64 0
(C)
4°) En utilisant la question précédente, trouver l’équation de (T) la tangente à (C) au point A
d’abscisse 0 et étudier la position de la courbe (C) par rapport à (T) au voisinage du point A.

B/ a, b et c étant 3 réels constants, on écrit g(x)= ax + (bx + c) ln (x + 4)


Extraits de formulaire :
Déterminer les nombres a, b et c réels pour que g soit une primitive de f sur l’intervalle Développements limités :
]-4, +∞]. 1
= 1 − t + t 2 + ... + (−1) n t n + t nε (t )
Justifier le fait que l’aire du domaine plan hachuré D (délimité par la courbe (C), l’axe (Oy), 1+ t
l’axe (Ox). et la droite d’équation x = -2) est égale à ( 1 + ln 2) cm2. t2 t3 n
n −1 t
ln(1 + t ) = t − + + ... + (−1) + t nε (t )
2 3 n
Corrigé P(x)=
1 1
+ln2 + x −
3 2
x et finalement pour -4<x,
2 4 64
Remarque : Pour -4<x, 0<4+x et de plus -1< x/4 et 0< 1+x/4 1 1 3 2 2
f(x)= +ln2 + x − x +x ε(x) où ε a pour limite 0 en 0.
A/1°) Les développements limités de référence donnent pour -1< t : 2 4 64
1
= 1 − t + t 2 + t 2 ε 1 (t ) et ln(1+t)= t–t2/2+ t2ε2(t) où lim ε 1 (t ) = 0 = lim ε 2 (t ) . 4°) On a automatiquement le développement limité d’ordre 1 suivant :
1+ t t →0 t →0
1 1
1 x Pour -4<x, f(x)= +ln2 + x +xα(x) où α a pour limite 0 en 0 et (T) a ainsi pour
2°) Les 2 fonctions x  et x  ln(1+ ) sont définies sur ] -4 ; +∞[ , 2 4
x 4 1 1
1+ équation y= +ln2 + x .
4 2 4
x 1 Pour -4<x, soit M le point de (C) d’abscisse x. La position de M par rapport à (T) est
= x , d’après les développements limités précédents, on obtient aussi
4 4 1 1
1 x x donnée par le signe de la différence D(x)=f(x)–( +ln2 + x ). Avec la question
= 1 − + ( ) 2 + x 2α 1 ( x) et ln(1+x/4)= x/4–(x/4)2/2+ x2 α2(x) pour -4<x, 2 4
x 4 4 3 2 2
1+ 3°), on a D(x)= − x +x ε(x) où ε a pour limite 0 en 0. Ainsi
4 64
−3 −3
où α1 et α2 ont pour limite 0 en 0. D’où le résultat : D(x)=x2(-3/64+ε(x)) où lim ( + ε ( x)) = <0.
x → 0 64 64
1 x x2 x x2
= 1− + + x 2α 1 ( x) et ln(1+x/4)= − + x 2α 2 ( x) où α1 et α2 ont
1+
x 4 16 4 32 Alors pour-4<x, x non nul et assez proche de 0 : -3/64+ε(x)<0 et 0<x2 alors
4
pour limite 0 en 0. x2(-3/64+ε(x))<0 d’où D(x)<0. M est ainsi au-dessous de (T).

2 x+4 2 x+4−2 2 x+2 1 bx + c


3°)a) Pour -4<x, 1– = − = soit 1 − = . B/ Pour -4<x, g’(x)=a+bln(x+4)+(bx+c)× =a+ +b.ln(x+4) soit
x+4 x+4 x+4 x+4 x+4 x+4 x+4 x+4
2 1 x 2 1 x a( x + 4) bx + c ( a + b) x + 4a + c
b) Pour -4<x, f(x)= 1– + ln(4( + 1)) = 1 − + [ln 4 + ln( + 1)] où g'(x)= + + bln(x+4) soit g’(x)= + bln(x+4) .
x+4 2 4 x 2 4 x+4 x+4 x+4
4( + 1)
4
1 x 1 On a l’égalité g’(x)=f(x) pour -4<x lorsque a, b et c sont solutions des systèmes
2
ln4 = ln 2 = 2ln2 alors : f(x)= 1+ln2+ [ln (1 + ) − ] . Alors le développement d’égalités équivalents suivants : { b=1/2 ; a+b =1; 4a+c=2}, { b=1/2 ; a+1/2 =1;
2 4 x
1+ 4a+c=2} , { b=1/2 ; a =1/2 ; 4(1/2)+c=2}, { b=1/2 ; a =1/2 ; c=0}.
4
limité d’ordre 2 de f au voisinage de zéro est donné pour -4<x par l’égalité 1 1
f(x)=P(x)+x2 ε(x) où lim ε ( x) = 0 avec P qui s’obtient à partir des parties Finalement on écrit pour -4<x, g(x)= x + x ln ( x + 4) et ainsi g’(x)=f(x) .
x→0 2 2
principales des développements limités de la question 2°) de la manière suivante : L’unité des aires est celle du carré construit à partir du repère orthonormé
r r
1 x x2 x x2 1 1 1 1 1 (O, i , j ) ; en cm2 cette unité des aires vaut 1×1=1. En cm2, l’aire du domaine
P(x)=1+ln2 + [ − − (1 − + )] =1+ln2+ [−1 + x ( + ) − x 2 ( + )] . 0
2 4 32 4 16 2 4 4 16 32
1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 1 1 3 3
hachuré est donné par le calcul d’intégrale I= ∫ −2
f ( x) dx = g (0) − g (-2) .
( + ) = × = et ( + ) = ( + ) = × = donnent :
2 4 4 2 2 4 2 16 32 2 32 32 2 32 64 g(0)= 0 et g(-2)= -1 –1×ln(2)= -(1+ln2). Ainsi I= 1+ln2 .

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