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Jmns ni l1Egma.i ( -con

.DES
TECTT,nUOUE ET TNCOT'TSCTET.ff : ROLE }"ïECANTS},18S PRO.TECT TF.S
DANS tA REAPROPRIATION SYMBOLTOUE DES ELEMENTS EXTERTORTSTS
DANS LA TncrrNroun. C t{et)
Une interrogation à propos <1es inei dences de l- a techni q.ue
sur l-a vie quoticlienne d.ans le monrle noderne oeut Dren-
dre plusieurs orientations. qur on pourrait regrouper en deux
grancles catégories.la pluparh des études qrr_i ont été faites
dans ee clomaine ont privili gi é 1 t interet pour les rapports
sociaux de production, l.es relations de travail r âu détri-
ment d?une prise en compte de 1a spêcificité du rapport du
travailleur à la technique même.
Des disciplines comme 1r anthropologie, 1a psychanalyse, 1a
philosoohie, ouand il- leur est arrivé de srinteruesser à
La question, ont touiours été marauées par cette tendance.
tl- exi ste pourt ant quel ques travaux, notemment en psycho-
oathologie clini que et en anthrooologie psychanal-yti q'Lle, aui
oarai ssent susceptibles d r apoorter une neilleure comoréhension
de l-rinterraction culture/technique, eette dernière étant eon-
sidérée sous 1tangl-e priviligié du raoport à une materialité.
On se reoortera i ei à ouel oues uns tde ces travaux dans 1a
mesure où ils ont paru être à même de .justifier l rhyFothèse
suivante: en concentrant 1 t attention sur deux traits soécifi-
qJres de 1a technioue scientifiquef ie issue des sciences aD-
oli.ruées), soit 1a démanualisation et lrinforrnatisaticn, (qoi
apparaissent comme deux versants drune même tendance à ltauto-
matÉrntion) r or peut à condition dt articuler 1es études sur
1a t echnique .d t une p art , €t des recherchËs en psvchanalyse,
en psychooathologie, et anthropologie dt autre partr s€ donner
les nloyens de comorendre en quoi ces traits spécifiques peu,rent
être destructurantt pour une culture r -

tme reeherche de eette natu.re quj- s t enra.ci-ne d.ans cles ehamps


éoisténologiel-les souvent hétérogènes comporte un nonent cle
eonceptualisation, et crest ce moment qui sera abordé ici.
il sragit cle Êorqer des concents. ooératôires( ou" oarfois ô.+
11r'rnner irï1 set'ls À cell;( ,iui cx:l stent de iJl , da.'t-s l-e b,'.lt
"*ll,rl.l',ro/1.ê
,le p?1rs{:rï' '';yi nhri:rrlr.i:re ccrr-:i-'i 3}:':.
concepts dI 'lextérioli sationu (aes f acultés) ' dt rrappro-
Les rr migs-:-L
priationfr, rle t' ioq"- , de "
efr-jgns"etde"Wrrd'eltuniversmaterielafin
d r en faire un univers culturel ' seront ici Ies axes orga-
drune
nisateurs dtune réf1eù.t j on par ailLeurs indissociable
exi ster ent're incons-
mise en cause des relations qui peuvent
teehniques et
cient et conscient au cours des réaLisatôons
1t accent sur le
culturel-1es.6n mettra plus Particulièrement
plan de ces rela-
rô1e que .joue l-es mécanj.nsGcs Pro tectifs au
tions.

Il-jémanyel"i:Cti-oïr, 9I.. Jgpture sensorielle


,,La perte de la découverte manuelle a eoupé l rune des issues
de L tinovation esthétique individuelle":1eroi-gourhan est l-oin
drêtre le seul à avoir mis en évidence ce leln entre une
aetivité manuelle, ou olus généralement entre une i:'npl-ication
sensorielle de quelque nature qut el1e soit et 1a caPaeité
personneLl-e de eréer.
plus radiealement, ce cui a été mis en cause, cf est 1e phé-
nornène de rupture sensorielle -qui peut être observé
aussi bien
l-oealement dans lf exercice de te11e technisrer o.u?à 1rechelle
de Lfenvironnennent pris dans son ensemble.et les eonséquences
drune telle ruDture sur 1a possibilité même pour lfinCividu
dtha-
biter l runivers q.ur i1 produit. ( t'habiter't en ef f et r P€ssortit
à 1f origi-
au dornaine de r- | esthéti que dès lors out on se reporte
ne éthymologi,rue de ce terrne: soit ce qui réfère qu sentir).
Ufne rupture sensorielle au
plan technioue sernblerait avoir
pour conçéquence dtautres ruptures qui mettent en jeu ltinté-
gration spatiale et 1a cohérence ainsi que la cohêsion dtun
peuvent être as-
unj-vers rnateriel, cohérence et cohêsion qui ne
surées que si 1 f univess materiel est simult anénrent eulturel .
de poser Ia guestion
tl f aut ainsi . renarquer qttl avant même
cle lropportunitê dtune activitê manuel-le,
plusieu's aUtcUrs in*
f ait que chez 1 ât;'e
r hunai-nt '*' --__--.--?
si stent sllr le
a'l
I

une certaine perception physi que de son eorps est nécessaire


à lforientation spatiaLe, et qute1l-e nf est pas en outre indé-
penda.nte du fait que cet espace va être perçu conme eohérent
ou non.
P.Franeastel remargue ainsi dans tt Art et teehni que tr : rTloutes 1es
not i ons cTui permett ent à L rhomme de se former une idée de
sa plaee et de son r61e dans ltunivers dépendent de la manière
dont il prend conscianee de son corps"( f)Lriclée de sa plaee
et de son rôIe s r enracinnerait donc dans une sensori alité dé-
terminant eLLe-même ce quron appelle --.- une sensibilitétr.
tf
çuand
Francastel note en outre que rfl thomrne de T960 ne prencl pas
conseienee de son eorpsr [ê perçoit pas ]-e monde exterieur au
même rythme et dans les mêmes formes c{ue 1 t homme de 1900" ( a ) ,
i1 met lraceent sur le fait que la sensorialitê même du corps
va entrainer des môdifieations au plan des rrsystèmes de re-
présentations qui dêpendent dfun mécanisme de liaison des ima-
ges dans son esprit."(3)
Dans Ie m8me ordre dridée, G.Friedman dans un artiele intitu-
Lé de f açon éloouente trnouveaux modes de sentir et de pensertt
montre eonnment : rr le d.ébordement de l- a perceotion bien audel à de
données sensibles"(4) va eonduire à 1rapparition d.rune nouvelle
sensibilitê et drune nouvelle vision du monde.La diminution des
inforrnations sensorielles rendrait ceI1es-ei plus "intel-lectua-
r\
Iisées.6n pourrait encore eiter ladrière c{ui relie J-a perte de
signif ication conerète des choses au f ait que rt la cornmunication
a été rompue dral'ec les sources des senstt(5).
A partir de ces observations r oB peut s I intemoger sur le
rôIe du ccrDs ohysi c.ue dans 1 I intégration spatiale, avant même
la constitution dtun quelq.uonque systèrne de sigrnifications.leroi
gourhan par exemole, avant de mettre en relation 1 | apparition
dtune technique dérnanualisée et <1run type de production es-
thétique(1tart abstrait) .e*urcue:'rfl nty a drintégration spatia-
1e que dans la mesure où le corps nerçoit ltespacerr(g)là, crest
seulement le ccrDs physiaue qui est mis en .ieu, et il nf eet pas
encore question des conséquences r dlune earence ou dfune rup-
ture sensori el1es au plan rles prodr-rcti,ons ctt1tur"elles mett ant
en oeuvre 1es systcirnes cie sigrif.'j-cation.
Deu:c pl ans doivent ainsi être di stingruég même si dans 1a
rêalitê iL se conûondent:le premier est celui qui ressortit
aux phénomènes dforientation et de repérage dans ltespace;
lrautre est celui qui consiste à donner une signification à tout
ce qui peut apparaitre dans ce cadre.tn isolant le prenier
pl-an, leroi-Gourhan rappelle ce qufon a peut-être trop tendance
à oubli er: 1e poi ds de 1 | inf rastrr.reture bioLogi que dans 1 t é1a-
boration culturelle mêm".(U. autre auteur doit à ce point être
_l
mentôonné! F.Tinland dand'1&a- difference anthropol-ogique").Si
par ailleurs ces deux auteurs ne cessent drinsister sur le
fait que Ltintégration spatiale humaine , similaire de eel1e des
animarr>< à organisation territoriale et à refuge, est cependant
tou jours prise dans un réseau de réferences syrnboli ques, i1 de-
maure essentiel de mettre dt abord 1 I aecent sur 1e rô1e spéci-
que que joue 1e corps réel dans .ces phénornènes.
Fait surprenant, car les psychanalystes ont souvent nêg1igé
La spéeificité du eorps rée1 , leur attention etant tout en-
tière tournée sur son versant trimaginairetf , cf est chez une
psychanalyste cut on a pu trouver une observation rnontrant à
quel- point, avant ouelque intervention motriee sue ce soit(*"-
nuelle par exenpùe), 1r infornnation sensorielle c-ui oermet
au suiet dréorouver concrètement son existence corporelle est
indispensable et cJue des troubles ne tardent pas à apoataitre
quand e1Ie -0ait défaut. "Les experienees <le désafferenei ations
sensorielles semblent prouver oue parrallernent à ces asLects
du besoin que sont 1f alirnent, 1l air, lf apport calorieo€r est né-
cessaire pendant la phase vigiler ûh apport dr infornat j.ons
sensorielles continu faute duouel 1a psychê senble avoir bien
du mal à pouvoir Êonctionner sans avoir à halluciner 1 I in-
formation qui 1ui fait ciéFqut."(7)CL niveau où cIest 1tinforma-
tion sensorielle .rui fait défaut est 1e prernier curon ç,uisse
envi sager auand on s r interuoge sur 1e rô1e indirectement .ioué
par 1e corps ::êe1? orgeni oue , dans 1a production dtun uni.vers
cul-turel .
I

11 faut remarquer que si Francastel et Friedman évoquent


ltapparition drune nouvelle sensibilité qui aurait pour par-
ticularité essentielle dtêtre rrplus intellectualisée", leroi
Gourhan et ;.1adrière mettent franchement en évidence 1es
potentialités pathogène: de 1a rupture sensorielle que tous en
elle-même reconnaissent.
IIn passage de tt1,e gexte et l-a parolert résurne très bien
les particularités de ce qui semble constituer un idéal tech-
niçue dont on n âurait cessê de sréloigner depuis un siècle et
demi et pusffi passage dtune technisue mécanique à une technique
autonatisée. ttttouvrier mis en présence de 1a matière c-ompsse
avec les qualités et 1es défauts partieuliers qurelle présen-
t€, co*qt-g sur ses connais'sances traditionnelles 1e déroulement
possible de chaines de gestes, conduit sa fabrication, comige
aboutit au produit ôont il est 1 t auteur dans une dépense é-
quilibrée. de _mouvemenlg_ museulaijes . et dtdêes. Si machinal que
soit son somporternent , i1 impli oue 1 I affleurenent dr images ,
de concegts , Ia présence en pénombre du langage.le conportement
ooêratoire s.pécifioue de l rhon'rne, sur plusieurs centaines de
mil1e ans, est tot a1, intégrê dans un contexte collectif in-
médiaternent significatif( n)C*"taines teehniCIues contemporaines
réuni ssent encore 1 a plupart de ees conditions: "1e savoir-faire
du condueteur de bulldoz€r. . ..néeessite autant dt intelligence
de couD de rnain et dt apprentissage sur 1e tas que celui dtun
ébéniste ou d.run poti€r."(q)ff reste oue 1a dernière condition:
un contexte collectif irn'r,éCiatenent significatif pafrquc.

En quoi ce curon peut repérer eorrune ttshèrnes Ce eontinuitétr


dans 1r activitê artisanale perrnet-il dr artic-'rler un geste et
des imagesrun geste et des significations ou plutct un sens?
Et en quoi les shènres de discontinuité qui orientent la
technique seientificue, noternment sous lrangle de la ruptttre senso-
rie11e, emoêchent-ils lractivité imaginaire de telle sorte qutune
possibil.itê d.e création esthétique soit perdue dans 1e travail
et hors du travailo
Ulne remarrJu.e s r imoose: ce fluf on pourrait appeler 1r activitê
de frmise ei1 liormetn g.rf.turelle de lrunive:.'s nateriel lols drune
acti..'ritê techni or.re oui. t:test $ilri ell.îore dissociée dtun culture
est é:voqtrÉ:e ner ces di iliere'r:,ts au.tertr.ç hors de toute :rri.fê-
b

renee à I t inconsci. ent " 1Ee peut -on dès lors penser que s i
la copêlation êtabl-ie par ces auteurs entre rupture senso-
rielle et modi-Êication ou perte clu sens attachê à cet uni-
vers nouveau reste en grande partie incornpréhensibl.e, c Jest
f aute dtune te11e rér'êrence à 1 | inlSi"rrt qui permettrait d r arti-
culer technique et culture par la mêdiation de 1r activ'j.tê imaginaire?
Le fait est 1à: toutes les corrélations mises à jour ou soulignêes
par leroi-Gourhan ldans ttle geste et 1a __parolerr notemmett 7 par-
raissent tf logi quett sans q,uron puisse toutefois préciser la na-
ture exacte de cette logique.On peut espêrer qufune interrogation
sur 1es mécaninmes incolscients dans l-esquels srenracinneniles'
mécanismes cgnscients étuaiés par l t auteur puisse être à mê-
me d t écl airer la logi que de 1 a production de ces derni ers et des
corrélations en question.

Teçl,rni gue ..et ineonscient .

IL existe peu de travaux ctui posent 1e problèmes des rap-


port s technj- cue /culture en mett ant en .jeu une problémati que
de 1r inconscient .1a q,uestion des trreprésentations inconscien-
tes de 1r ob jet techni querr a été évoquée au séminaire de
Chantilly consacrê à rtlrempreinte de 1a techniouett, êt cela
dans 1e cadre de 1 f un des thèrnes abordés : "techni oue et inconscinnt rt

La cuestion des rapoort de lrinconscient collectif et de 1ru-


nivers techni que é':ait également au progrânme; il reste que
la logi que des processus inconscients que requiert 1e fonc-
tionnement rnêine d,run ensemble technologique scientifique est
Ie plus souvent laissée dans lrombre. A cet êgardr on livre
recemment paru mérite dt tre cité ici: "LJi_@l " de Sami-Rli
1l auteur s I interoge sur 1es mécanismes inconscients tels qur i1s
sernbl-ent êtr.e remis en question par Ia pr'évalence druae tech-
nologie scientifj.que. [:r étudiant plus particuiièrenent les mé-
canismes projecti.fs, i1 établit ainsi un 1j"en entre technique
scientificue et procluction picturale hypeméal-iste drune Part r
psychopathologie de type psychomati que C r autre part; i1 nf est pas
questicn cle stinterroger ici sur ce:l manifestations Cans les Co*
irraiiies cle l,a peinture et cie ia pat-hoio5liei ce qui sere rcterttl
clL;.:l-i.vr"r, cJ.c :;.'.ini-"Aii est ia q"Lie si'ion aritûLu' clg laqueile ir
---
-f I

srorganise:comment 1e rée1 tend -iI à prendre à la place de


1r imaginaire dans 1es sociêté modernes consldérées sous 1r angle
de leur technique? Lridêe oue ltensemble des exemples évoqués
tenclent à démontrer est que 1a technologie scientifique favo-
ri serait uné Lxperi enee Cu mond.e dans 1 aquelle Ia pro jeetion
tendrait à disparaitre. 6e que Sami-Ali appelle 1e t'banalrt ren-
voit à une rupture entre conscient et inconscient I indissocia-
bl_e de cette carence pro jective. 1r imaginaire ne rernplirait PLus
sa fonction quand la pro jectôon qui rtcontribue à f açonner 1e
monde afin dren faire un univers culturel"(q) disparait. Notre
orga'isation sociale indissociable drune technique de production
(lroUiet banal est produit sanxs quril soit fait appel à la
sub.jectivité) favoriserait la production drun réel- que ne sous
rrballalrr
tenclrait plus aucune activité iinaginqd re. Le terme de
évoque Ia standardisationr la répétititionr la disparition oes
ttfiguré' que ce
dif ferences signif icatives et de quel oue sens
soit au profit du seul sens litêral: le règne d'e 1a tautologie où
un objet est ce quril est et rien drautre' ctest à dire
où l f ob iet nl a o1r;s aucune rêsonnance inconsciente.
La ronctio'tu"=t'ân3$âîÊââ1"u rernolie aar une activité
mentale

qui consiste à donner dr abord d'es limites, Ces contours, des


formes, puis une signification ou un sens à un univers materiel
qui en est par luimême dépour-nr Dour un su iet , ct est à
dire un in,lividu capable dractivité symbolicue'
materiel
Le travail de mise en forme eulturell-e de l univers t
f

serait compromi s cuanc sont rornDue ce ouf on proposera d appe-


l-er'-1es frracines corporelles de 1f imaginairett . Prmrauoi cette
der-
nière exDression?
fl- ressort t un cert ain
d. nonnbre de travaux de PsYchanalYstes
propre joue
et notenument de ceux de Sani Ali , oue 1e corDs
rshéma de reprêsentation'r. et
grâee à la proiection 1e rgle <1e
eel a en donnant à 1 t escace ses coortlonnées ,
ainsi qut en four-
en oeuvre des
nissant les êléments "rui serviront à la ntise
mêcanisr'necler1éo].acernentetdecondensationSurl'escuel]'eson
tlmise en senstt de lrunil'ers
revj-en.lrq ouan.l i1 sera question rle 1a
materi el .
:r u-, ç
oIr -lac'à rt:I? 1.---i
Ti|tr .iusriu! à nréscnt
(lo;rtrai rernent qlr corDs auquel
celui rlont oarle sami r\li nr 6st Das 1e corDs biologioue,
org;rni.rue, rée1 ,rnai.s le corps imaginaire, crest à dire 1e corps
reprêsenté inconsciem,nent. T1 sembl.e que certaines des conséquen-
ces <lrune rupture sensorielle terle cue'el1e a êtê évoquée ici,
ne peuvent être comprises si on ne srinterroge pas sur le rôle
et la natu.re du corps imaginaire et dans un mÊme mourrement sur
une entité psychioue aui ouvre une voie draccès entre le
conscient et lrinconscient: le pré-conscient.
ce que se"ni Ati aopelle / patholcgie du banalit ou encore tpatbo-
loErie de lraclaotation \\ se caractêrise prêcisemment par rrne dispa-
rition des acti.ritês du oré-conscient:rêveries, -fafrtasmes, repÉmo-
ration de rêves,toutes activitês oui réantualisenrconstemment au
cou-rs de 1a perceotion de ce suron aopelle 1a réa1ité (externe)
7
des shèmes conclucteurs oui renvoient au corps propre comnle shé-
ma de repr.ésentation.
ôuel raonort entre ces considêrations et 1a techniqu_eo
I
On dvu.rue 1a technieue tenriait à ne plus faire arrpel a'_rx mécanis-
I
mes pro-.iectifs: e1le a en effet interet à 1es exclure de ses
prorluctions.Sani Ali préeise:"i1 résulte(dela disparition de La
proiection) un conformisne qui renvoie au vide laissê par 1e re-
fouleinent de 1a fonction <le lrinaginaire et oue renplit tant bien
que mal- un irnaginaire nublic, institutionnaii.sêr corùl1ê si ne porr-
vait supplêer à 1a oroiection qutune autre proiection <irorigine
externe.It i1 est siqni.-Êicatif rue 1a technologie ne fournit à
lraclaptation ses Êorrnes urivj-l-igiées ,rue cfans 1e mequre où e31e
est ell-e-mêne lrextension oroiective du fonctionnenent corporeltr
(ro) nroiectirre,r nrest sans rloute pas 1e terme
',o,Ël$lk*:**
.ui conrri.ent .lès lors .i1rti.1 s t aqit r.!rllr1 ,no,'nent oarticulier
<iu phéncmr':ne gi-rnér a.1 <ite>:térioi.isation rles facultés. [,tex-tériori-
sation étant corollairt tune cerààine autonoinj sation, on é.ritel."a.
r1

ce terme .'ui nten suÇgère Das 1tlr.'ée.Ce qu.i rlcit êtr-e rernaraué,
ell ee.fattche, ctgqt nuc t-."1 nlr.e ja lro jectôon acco1,lDaclne 1e qeste
techrri "u,:( l.ui ilr3rne ri:sult;:t d t une extiit.j-ori s,ltiorrJ , 1 t extÉ:riori sa-
ti.on c|r'âce âl u.n mouvenr-'nt dc rÉ::;rrorour.lation est rtêcui: cotnrn.e Dro-
l.orla,'enlent
'-J

Ce îue rlous aDpllend une i:trrde d t anthr.ooologi e o sychanall't i- cue


(i.i extrômentni shématisd:e), cfest qu.e 1e raooort technisue/cu1-
"cure rlevient cornprôhensibl-e grâce à ure ré,€érence à un terine
corinu-n: l.e corps Dropre qui oar 1a proiection intervient aussi
bien ca:rrs une ac'Livité cle tyoe cultu,relle au sens restreint du
t et'lile que dans un gest e t echni que. T,a ru Dture avec 1 r irrcohsci ent
par lrexcl-rrsioli ilu geste et de la subiectivité est ce oui rend
colnoréhensible 1e lien qr:.i a été
"*oér.'' entre ruDtu.re sensoriel-
le et décu-lturation.gne technologie cui est passée de ftau-tomati-
sation à ltautomation nra rien à faire des capacités de création
esthéticue irr4iviCuelle.
iJ]r point pourta:rt reste obscur: co:nnent 1es rnécanisrnes groiecti"Ês
assurent-ils le lien entre le corps rée1 et le corps irnaginaire2
Sa'rj Â1i fon.le par lrintrcd'.rction du conceDt ci.e pro,iec-
tion dans urre réflexion sr-;.r 1e rapDort technique/culturerles proDos -
arranci:s par 1e:loi-Gou"t .-rrrsR.''6ïrJ' ao*.,."no corunent les mécanismes -
pro.jectifs font passer du corps irnaginaire au corps rêel r erl
revanche, 1e passage inverse deneure énigmaticue.Ctest chez
cleux autres :s.,rchana1l/stas eui se scnt parti.srlièrenent interéssées
à la gestualité curon a. pu trou.rer 1es oreniers é1énents de ré-
ponse.
l{. n:'i iuez et l.i.}filneï', se sont 1 rune et 1 t autre trouvées
dans lrexercice de ieur oratiqlie clinicue , con,frontées
à urr tyroe de oathoiogie crui leur a perrni,ç dtapDoster incii:'ecte-
me:'i't une contrii:r-rtion à 1a com''lréhr:lsicn <les dÉterninatinns du
corDsi r'ée] sur 1e ccr"Ds ir-,..a,ginai re.
1,1. !)rri q.uez renrl a:ins:'. cornote( 11'l , Ce 1 I existence 1' t1;n lyrre dr é-
cr.itr-ire à laaueile rscculent certains oatients ;>our fixer Ces
reDiir.es dans u-1 univers oir i1s se tl'ou./ent désot'ientés et par
rapport auquel i1s ne p::r'vieil:T ent l)as à se situer coifl'Irlc per-
sofùlTe.Cette écr.itirr'-e que 1?auteui' ar-ral j fie cie "reDr'ê-sentati'.'errça?Pa-
raii: d t;;,bcrcl etr tattt qt-le trcr..:;rLion rle- îcr"'rler ell ce sens qu-t el.1e
plivil {;i;i e 1a 1'û,:"1',e srr.:r l a-. sictrif icarj ôn,"( f:) f1 n.'- s I aqit d.c'l'lc p.rs
en ï-'r cioicr l irju .r'ie l.récu.-.ltr-ii:e €n t:lt1t cu.c 1tôtati,rn, tr"alcr j lrt" j.on
d tUn pr.Oci:SS1ts dL: i,CnS;<ie, nr.ai S qje 1t ÉClitUr"e en tal'It 3Ue IrLi.Se el'I

ôr-il-1rê dr,irr.n (r.r!-::i.l;r.l-i.ti:. "ccite 'icritlt:'q liite i'errré:rr:nrJaÏ j v.'


It
tl:

mra ]);iru, ressortir pas .i la création drune pet'Isée, lnais


norl
à èelle drun act.l , tun travail- accori"rplj- par un geste de 1a
<1

main. "( 13) Srinterrogea.nt sul, 1a Jîonction dtune telle 6criture cians
1réconomi e psycirique cles su jets qui yreccurent, 1r artteur dans un
même mou-vei'nent distingnre et net en rel.ation son versant senso-
riel et sôn versant sémanti..rue. Si cette écri,tur.e peut êtr"e
source dîintégration spatiale, dtorientationrcrest 'rnon par une
interpri:tation et une mise en sens de 1a réalitê, rnais par une
mise en ordre d.r irnpressions sensorielles. o o rrr( f+) .i--'ur 1e moyen
dtun geste, rrcette êcriture correspond à la crâation drune forne
, cr est à dire c1e ouelc.ueci'tose q.r.li délimite, "( f;) ff faut bien voir
que ce trarrail de délimitation, tous les sujets doivent en être
capables à nojns d.e rater leur intêgrati.on spatiale, et dr.r mêrne
coup leur autoconstmctionrcar' 1es deux sont liées.
ttautoconstructiorrt'3"La création drune forme partici-pe tou-i6sp5
<1e Ia forrnation drune position sub'iective et srinsère dans un
processus iclentification" ( 15\
11r

rfchez- tcu.s les suiets'r:'r 1e pou.,'oir iuta 1e suiet pensant de

donner for':ii3, on ,oourrait dire en nêne temps de donner ccrps


Car 1es der:x .;ont en"enbLe, consti.tuer.uel:r ,esoit 1a structure esy-
chi.que, une <1es cor:citj"ons nécessaj.res à ltinvestisseinent de 1a vie'r
( rz)
Dtcore y a-t-il rli.;erses naniè:-es de dotiner forr,e: une activité
de tyoe artisatral en est urre( et bien str toute activité qui -Fai.t
appel aus :'nêines d,exiérités. ) L I exenole <1e l.l. Enrj r:rtez est interes-
sant en ce cut i1 net à jorir. 1t iinoort;-nce déterninante ,le 1r acte
cle doirlter iorrneruron Doilrra refrouver dans de rnultioies sit''.rations
notenii:ieïit :'nettant en ieu cies gestes tecilni qlies.
11 nentbl ê .!Lle Ce eui iiOiye Etre recitelc?ré, est '1e 1 or<lre
r

des 4 s,hr'rlles rie continuité" dô ià !176np.,'15. (étant entendu aue 1ors-


r'luron narls cle contiurtité, Cr est tOu ioiirs le point dc: vrre du
srr iet ':rr.j- ast uri s en Co'Lr'te e t non celui <1e 1 | oti :et tech-
rti.-u.e: 1r: Dessage clfune tech:ri.tire artisanale à urre 1.16]1nj.or-re
r:illÏ".ir.1ia ir;rt" 1t..i:l'T-rririati.on fe n lasiaiit p.fr' 1a r-eci:1j.que pêca-
.\
l'It. r|.i 1) / eri i;r.i-t acluj-si tirrn nro,Ji^e:si.rre r.l r'.:rle cont j-utr.itr-1
C' S; "4

r-l c n, ,.,, .':Yt r'.:)). r -.1 i_.\ ;.r'.1 l-r.- i. it il ii jric i. t: alll-ili .ii,?: c I es; t Cet t'3
:;Yr:l i- ii

çe-'1i1 i r11.i j,-i- r'1 ,::i r: /l ...- rrl ,,.'1r.-,51.a,,.' :: tt)a:li:ri .r;i.: ,Jl,:l: :ti'l :',\'i, 1:t"ti,e cr:j. re iet-
"
j-'rr. .i r: ' 'i r',-r'.i, r i .I r)lr.?.1. i l, cit'l
I
r:r't:'jr-.r:t i. i: ,\ l. t,,.'tr:;rri.i:'i.o:i rl'1
7

c1e rel ations disi:ontinues âr olan clu racnort <ru


travailleùr
à 1 t ob iet tecr'r.i Çr.l€:. r)g rni-rli ati ons en niérli. ati.ns,
r a rupture
ten<l à l'evenir totale, Or ce tyoe de phtinornène
<ie rupture peut
être Co ,t s rcrie/ cl;rns 1r.n ciomaine où 1 roï::;ervation
a été suivie
drélabor"ations théoriqu.es suf iîrisantes oour avôir valeur
explicative
dans un autre donaine que et_-Lui cl ror"iqirre
.
lj'n Ceriij.er exenlrle emprunté à 1a os1,ç]13patho1ogi.e sera donc
évoqué:
Les observations de cuez sont corrobcrées Dar ce1les
tr. F,yrri
drune autre osychanalyste: r{.r4ilner oui rnontre <ians ,,l,es
mains
dY:.-ni* -ir.."g', de cue11e faco' re dessin a rru êtr.e
utilisé
pa. ,ne r1e ses patientes dans 1 e,ff.rt cur elle
f aisait pour
?

rétablir une continuité entre 1a réalité exterieure et sa pro_


pre réalité psychi
'rle. on Deut Denser ,'ue r-e Drocessus ou' I
consiste à rétablir au moyen rlu cLessin ûrrs continuité entre in-
terne et externe, est susceptible drapoorter des indications
utiles ouan<l il sragit de savoir cornment agissent les shèmes
de di scontinirité dans 1a teci-,ni c,Je. et coïnent ils sont à 1 r o_
rigine de catholcgies diver.ses
Le t: avail. ai;ruer se l-ivre 1a ratiente ouan<l elle rlessine est
r-rn ',ré:"i,tab1e tr arrail de coor.rlin.ation se.sorielle: ,,Le oapi.e:
enreqi strait le olus léoer nouvenent de t 2 pain i,our Ie trans_
..nettre à 1roei1.11 srétablissait ainsi r-,:.ne relation coorConnée
niain,/oei1, un échanqe réeiDronue...t'( îq)
r:lu-siei-rr's ;,uteurs se sont :l.ntereqsés à ce tyoe tle
coordination
cui est I exr::nple ri
r ruiie activité .ir3cr:u_r.,rue de tirr.rte cliscont]-
nr-rité oor.rr'l-e sr-riet,'nanilulant un ob'iet.rer-cuti1 scit.rrasud giian
a re'-.ri. s _i_e tlavail_ ie .r"'îi1ner 3n -scr.rl. i _ci'nant 1e relcoltr
'ru I el-1e f ait à l- a v.iic',li r.i,.ir.rlr.tr:ice .lu.
tcucher: i I s1..oçàr.e ,-:.insi :
rr àa \,':-:'3
'ir-l;inri ''rn catient *qe troar:r-: à.u:r s?ad-e r-é,;re_"sif
'l?u fonct j onnement r:r' j.n;rire psvch.i.,:ue et de 1r a gf ectivité <ioit
âtre re.ir.r.c'i'e rar' I e t,:irchsr. Dort:' rrLre .3 !ét.bll-isse s..r rré:rri.tabie
foilct:',c.,n, i,.tt. t ant ':Ltr a:;{r,,:.ti.t'.t,t.iCr: ,11:. ,,ioi rlati-s Le rrricu du i,"Lticnt. ,,(
tq)
S:'. on rc:tj-tiii:t CCS .lj Ff-er:nir.s Ohle:"171111 i61is Canr 1e contexte rlu
i'.-,i'rr-ror"t t.:clini.,l:14 /clll_.riiit {,1 , oi-t voi l_ titc ,-'les *rliéi,;r;:tritte:; inettent
-l.t:(:i:.':,'i'i: qrii' ra r.' r"il I j!:iili:r i-;,:r l.e 1 ôi;,^ir.:,r.
ilt:lr: rr:l ;rii: <.lc I r i ilt-t:-,cira-
tier.: sl.i-i.:.-i.:t a,1: 'lt: t,i,..1-itc.-i-i.:tn:,a:
.1_ î.i;i..i -f .:r.!i .,,ir c,r.i;,t-r rlt .l!-1.: Ctt Riir.t:
est rempli. par une activité dtécriture ou de dessi.n.
On peut dès lors se dcjr'!1an(1er dans oue11e !îesure ce cui apparait
ici comme "ergothêrapj-e'rr hc se réaIise Pas en fait dans le
(Lc-
e
Cr u
cours de nfimporte'* activité non cliscontinue:ceIles 1à même qui
teràdent à disparaitre.ar.rd<r'e't J/Rort'.
11 est remarcluabl-e qu.e des osychanalystes s t interessent par-
ticulièrement à la question de lrintégration spatiale et de 1a
ccnstitution corollaire du su,jet Par 1es moyens drune nise
en oeuvre cle gestes , au mornent nême où tend à orévaloir une
technique qui'rdéculture 1a culture I en Portant dfabord atteinte
au versant de 1t actir.-i-té organisatrice qui passe par 1a ges-
tualité,1a -Êonction du geste serait ainsi dt actualiser 1e
"shéma tle reprêsantationil oue constitue le corpsPe.l ,imagina.ire
au moyen d rune activitê mettant en "ieu le corDs? mais plus
encorer c€ geste serait iusout à un certain point <lêterminant
de 1a constitution m3:ire de ce corDs imaginaire qui seul
permet lrintégration -sagtiale.
Ce sont les oossib:'-1ités <ie ce tyDe de constitution quranêan-
tit Ia tecirninue scientifj.rue. Ji faut bien voir oue lractivité
manuelle tel"l-.e aurelle orévaut dans eertains Secteu.rs de 1a
technicue, non seulenent ofFre n'oins de riscues de 'lêsin-
têgration cultureliTais ouren outre cuand e11e était 1a technioue
d orninante, si de tels phénornènes de Césorçianisation venaient à se
pro,iuire,, iL existait dans le social rLes oossibilités dlrer-
gothéranie't en cuelc.r.l.e corte naturelle, non sectoï"isêes.lTcn seu-
lenent l-es risoues etaient moinrlre ) nq.is <1ans r;n même mouve-
rr;nainrr.
m.ent I.les reirtè,:les étaient à portée de
Bn revancite, 1t introcir-iction ,J.e 1t;ruto.l.ationr cl est à 'lire de
shèmes Criscotrtilrus au plan de La :'el-ation du
trav.ail.leur à 1a technicue'llon seulenernt accroit les ris'iues de
dêsorientatiol, de clôsintégrati6n sDatiale, rnais en ou.tret dans
Uïr deuxii::lne nOinent, 1a teclrnir:ue elie nitnne r1e prODOse pluS
auclln rgnitle: cegx ci sont d6sorinais sectoi'i =at'!t'ergothéraoiâ eon-
sisttr clès I ors à orenclr'e Éi'i chzrs]e un tyne ri.e natlicl oçJie r:ui
attoitrav.an.i: lrot-tv;li t 1 t êt:'e 'fans ir-ne ccrtaine rlesllre dans
1e cir",.:riit inêrre r're l.a urcrr.i.actj.ol"l technilr:e.
Lcf airait *lr angle
Cirac*n .les travat)-x alt.'uels on srt,:st rêFêre
d.U problèrne.On Detlt Denser qu.e l-eirr mise €:n rel ati.o:rrleur
eon-
qu|altcun
frontatiorr a clu.vert 1a voie à rrn c1éllut de conpréhr:nsioll
<1reu-x pris sêprarêment ne l.aissait esoêrer.ce crui
a êtê mis
enéviclencercrestlafaconrlontunstestepei'iiie'cdanscer-
et i-
tains cas clIarticuler incOnscien't et conscieot'corps réel'
maginaire. Activité nanuelle et eîctirrité <ie mise en Ëorme
cu1-

turelle ont aj-nsi êt6 ini se en lle1 ation; la lni se en fortiie


toutefci s
]1|egtquIun.vcrsantclel.lactivitépro.jeetir'e,llautreversant
celui de ,rrnise et1 sel'lsil doit encore Stre i:rterrogé.

Le travail arthro"'ri''9lg*jg 'çens rians 1a tectJ.*ue'


que renvoit l-a perte
Ce nfest uLus à une ruDture sensorielle
rel at j-ve 4e rri se en sens n''ai s à une rupture
sônant-i que '

Letravailde.l{.Enri.-'uezarnisenéviienceltexis,cenced'rrne
dans certains
continrrité entre ces rler;;t 1'rs1g21f -si i1 reste aue
sect..j1l!.S de fa techni.,:-ue actuelle, crest
directement $le 1a r'ise
en sens est cor.rror.ise.:')aTtcut où on reecurt à ltinforr'atisation'
cfest à un ensenbledesvnbo]-es''dêsaf'îectê''etdésénarrtisés'|quIa
r1Ê>r'r.ê 1e travailleur.
narticuliàrenent interogé
t-în ppj-f956ohe, .T. r.Gc'.llir rui srest
pÏ'oDre
sur 1es forr',ras 11,311.31nÊs de lriccnocl 3sr'^ret f ZO)'(!icorioclasnl'e
Ctu sens
à l.a société dj.te 'rce 1r11;gûilï,évocrie: "l-tévjction
des or'iinnateurs pen-
clans 1a for.mic,able co;nlri-na.ioire ir'.;rciri-nitue
c.ar:.tleur.bor.lcierler..onc!icnil:::tellt''...,.stj.]..r:rbienunccdage
soit en terl"r'rej
sénanti..'rte à l t entr"é.i et tln dJ:col] acle ei 1a sor'liet
à irit su-piroi't' i1 nry
cy,Sertrêtiîi.ies, ltatt.,:i.br-;l-tioli':til,re sir.;rntiîli::
gue riu s'-j11sr darrs 1es itrstants
a pas de tra.rail ar:lir:"oi:Û:icrirh'i
nosô par l-lexis-
br,:îg r'le tr.ljteti:rit'. l1')1) '1; o*tt 'cout 1': oroi-r-!'i:;r'e
te;:rce ..tt.:/j:oites noiï'cs'' 't-li e:;t ici évo1r':'i'
rra-,ttiti.r;r,Cl,'toi:1,i1i,.']lie t' i'r':rr'i'1it iCj à l-a <linenSiCn

i\-
I ^t:-l .i irlr.,rt j I
jr, évr)'ru,.':c.1 1)rrr:)no5l r'lti 1:i'atr;ij'1 cje ttt'nj 5e
nrr:-l ccLj...;g .11t.i. a ,it'::à il:l
l- (l'l rr''i" .liici' 1l eqni:'L:il
r.1 1(:.,-:ia:,, û'il .-:i-i-t',',ij'i: tiii. ,'iir '-j'lii! (:-l-:!e l:f- :':i
e>itcjrne s rorganise en fonction <ie l.a spatialité clu vécu corporel-
: pae exemple, la' haut r.:t le bas se situent err rê.Êrence au
corps proprel c1e même la gau.che et la droite ËTC.. nveis l.e .réc,r cor"-
por"el ire -Fixe pas seule;nerrt des reprires soatiau>l , on reql:rr1u-e aus-
si qne dans toutes les lang-ues, il y a une couche primitive d.e si-
grnifications qui enoreJ-ntent ses pl'eniers terrn::s aux di:signations
du corps Dropre.Ainsi, <1es choses c1u inonde du rnonCe exter.ieur por-
te:rrt*r:l-1es le
certaines uarties du. corps"le travail
mêrrie nom arie
atrt jtrooonrorphjL rlue du sens consiste à i-,ro jeter su-r 1es ob iets
du nonde exterieur un sens oui slei'rracinne' en fait Cans cette
cou.che pràrnaire cie significations.6n voit bien eu,e 1a rtrnanipu-
r\
lation''d,e spboles aui ne-: renvoient pl-us à ai.tcnne image et ne
-

sre-,rtiorlent plu-s non plus avec une réalité irlnédiaten'nent percep-


t ible cornpromet raCicalcnent ce tra.lail. "Le sens, 1a conscience
de lrinfor.matj-on rdars ltinformaticue nra rien dtessentiel."(Ze)
La reprêsent abilitê <1es synboles dispar ait . i}re' te11e ruDture des
possibi.lités représentati.res correspond à ee quron a proposé dt
apoel er rrbert e Ce rni se en sens'r .
Chez. Go'.rx .olnrn=tÏËutiA1i, cette carence sénantiaue est flise en
rel a'cion avec une earence oro 'iectirze. le-s processus inconscients
oùi sont iei rni s eï'!. ieu scrlt homol"oçres à ceux cui cnt été
invoerrés à DroDoe de la ':nise en form.e)
',ci
La ruDture rlu lien conscient./i.nconscient trouve son orlq].ne
dans l t autonc,-risation r1e 1:r boucl-e ooéz'atoire:
On rrcrut neéanmoins sr attenâre à une ob iecti-on: après tcu.t,
au cours ritune acti','ité cognitive cuelrlu.tel-1e -9-cit, on:'Jest
DaS cOnscient îe toutes les étaces rllun raisgnllÊ:nent ( Dal' exen-
n1 t\ rr:i.rrtant, jl far-tt 'rj.en lroir nue ce .;ui iait rr'ob1è-,e ici
nr es'L Das .jue cerbâi:tes opi::'ati.o'rrs -"o:'-ent -i-nccnscie:1i-tlE, rnais
rrur irjc'.lne lct j vitl ;"'1 ',rr;:r),? j le :rt 1og rel j,cirt ar-r conscient.,le aui
est soÉ:cif i,.tii: C.e 1t j.n€orlrati,:r.r.e, (et en gÉ:nôrai ,:1e 1t ?utortation I
c ? r:sl: 1ùù c? ntti. r]u f r2r.r;, j 1 it p:'r:l/'e es.t incoirsci allt t5t nc]l
ol.us iln n,:si.tiori ,1 t "axtr:r'icilr j-it'Lril"i'i3ir ce ',uf :r:t 1t irrcc',r-":cj-ent
Ërc1-r,r l. e rr,-!et r it:-r g
j.

r1c fcnct:i-onnern,::rt).Ce
c",,iir'lj,r'' 1. c i-; qrli (:r!t ri:ii
-1
,,t. ,, t> ,..i + .-,.
' -. .1 ,". - -^ .', ,1 I

::r', ,1 i a ri -t1r::r..' I t-i l'r:-.olt:r':


il

point.(z-.-\
1a vie rlrofes-
une seconCe obiection oourrait Etre formulée ainsi:
sôonnellenrestpaslatota].j.têdelavied.|unindividu,deolus
à l- t autonation: lde
tout le mon.le nr est pas conFronté directentent
perte rle mise en
uourrait -on récuoerer' 1à ce ..irtron perd iciola
teehnicue à oa"tir
forme et cle mise er1 sens qui caractêrise la
ne pourrait être
rlrun certain degrê drextériorisation <1es facultês
compensér: par cert aitres activitês
rre reievant [i'â" ao'n-itle tecil.-
nique2la réponse présente tcrrs les riscrues dîêtre:
nollr

tlse:.ir.bleeneffetarre].emênieprocessuslogicaecon.luiserltrrne
part àatls 1e rlonaine <1e 1r inf ornati quer à 1r
autononisation Ces
symboles,'Crautrepartdupointderr''reculturelglobalàl-rautc-
nonisaticnd'utecjrnicueparraooortau'xsyste.:,'nesdesiç.nifica.
cohésjon du s;rstène
tions qui contribuent à la cohérence et à la
culturel.nnseretrourre.cevanttrnemboitenentdlautcnor'risations.on
esnérer retrortver hors
voit rlonc ma1 conrrnent on oourrait
perdu,ouisoue cette technique nrest
de la technique ce nuron y a
devenu,,secteur,l.lueparunnou\'elnentc.eriésignificaticnqui
estgé:réi'a,l.lrautonoTisation'lasectorisa-tionestsir'ultaré:nent
r1e 1ad'riè:'e:24) Surrture sen-
désignif ication. (1roir 1es tttu't11s
1es iigures ctiiturel 1:s
sorielle et sé'rantirruS aooaraj ssent cor'lrle
delacliscontinuitéluisecieuseentrelatecirnicueetSessuiets.

t) li
'î"c r,-
czc n1cfta atZ li. i1
r-, !clt':'.r .,le tlo'-p''-l: -Ij-Z L'l?t:::::1
!
llrxf- -i-r> lt
r . ---ii' A '11 i,t-r
I _.--
-
r
l::'.':Y :

1-oiriltres cui 4ê'


nerlt-on p'lilciser' 1a 1i2lr-rre rles Drocessr'is
rreml)oiteinent cl! auto-nisati cn'9 i '
termj nr*t cet
T,ese.ffetsiieîltotut't:rtfo-rr';étêconsilôré;ici-xl)'eit'-u1
Point.]evrle].oca]':r"rneur.j'seenCoilt'pted.es,,'';-'6211i-c::.ÊSnrQiec-
i'e trava'i1 ';1e i'iise e'ri fo:::re
tifd a p€::Ï'rliis de rloir conr;ir':ltt
sl au i:'1an : n'li vi :luel' '
et rle rni sje cln sens 4t ai ent coinî-'r'crli
ï,esconsé-'r.lencescr;'l.tlil'r:ll-t:snto4tlla::i'téel-t'risaqf:esianslerrr' ex '
;r l'11- i fi l cc:i l enent :rllor'rrt:ti'r:e ":1:
.i
ens{:l.rbie. r:':rr 31a3;l1pl e on
t1:l:i.'retjrriî:/'' itr;r'iiirairc: il t':::te à ;]'ro:'lt-ler' 't\)" c1'-::;t
clri:.i;jon'l
'ii<il
t.ciu.'i. c: I :t
r!
! i,

cl:i-scontirluité est pro-


I,a tr:chni rue où Drêvaut les ç;c rt )re.i 'ie
cluctr.ic€l rirun environnerncnt. Ct est ainsi chct'Jue in'liviclu qui
rlevicnt notenticll-enrent concerné Par les pilêncnènes c1c ruDtu-'
r€-:. piusieUï.S réD6nses leur SOrrt 'roÊfertes'r:cer"taitts' essaient e c-l

conserver 1:= ailciennes structuïes rnentales' ce11es oui etaient


aclécuates clans irn univeï s nécaniuue, mais 1es images
r,lécaniqu-es

sOnt <levenue anachronicues. T-13e trol gran<le contra<lictiOn entre


ces inages et la per.eeptj.on du nouve:t-- en'.'iroll]lernent est
pa-

thogène: G.Deveureu-x obser''.'e Dar exei'tol-e les "ilï;.r<1tune tel-le


-craùtttne forme
contracli.ction clans 1es phénomènes cle regression
vont
cte schizochrénie proTtre au lnon(le actuel . Dt autres inclivid"rs
in-
non pas se <létour.rrer du rnonde exterieur, mais du moncle
alrSc"ulr
1ra-
terieur: ceux a propoi'i"Ilrmi Âli Dar"le de "Pathologie de
<laotation".DE toutes facon, crest llautonomisation ' ltab-
straction,et]'Iextensionnoncontrêléede].atechniauequi
ensenblesLont oathogènes. Conî.Ynent une ctl1t]-lre techri oue serait ' êila
tuni-vers technioue
oossible auand toute représentabili-tê rle l
disparaito
Lacultureteclrnicueesteeile.uintisoleDaSl.atechniaue
ct Èst
c1e son contexte crulttt:el . :ar un aoo:-tent
oaradcxe
'
Deutdr.e Juster.ent en iocaiisant et en linitant certaines icrr"'es
en cê9ini-
<le teclniaues rruron aulait Du évite: ce cui aocarait
et envaiiis-
ti.ze cornme étant à ia icis g-'s16i'ir':FFJn1 autc-''lcr'isaiion'
iustifier
sement ce tout 1e charrcs culttirei. Ccrlnent Deut-on
sectorisa-'
1r enioloi si-q..rl-ta.nê c'le ter.nes aussi ccnira.-lictoires '1ue
t j orr et envahi ssernent I
r enr''ahi sserlent con-
Deux temps ,loi..rent en f ai'r être 4i' sting'ié3 :1
eï1 une apolicatio:l sL1-' 1r ensenbl-e
d"r soc rc -culturel
siste
:l ,une forrrre r-:ui a dlabori été ar-rtic::cnisé'e' Clest or"écj'seru:'ent ciralrd
onrre;<trait"l.atechrlinuedrucultr:r':1pris'lanssonensernblet rtaïrnlication"'
loi.re cette fol.n1e pcut cnvairir cette crrl-ture Pal:
nnoeutv.oirdairslerisque|,rôgerrtêpar.unteiPhéncm.ètre
lar.aisondi.rfair4l-recjSl.tilirreatei:hniqu.esaj.entoendarrtlong;- ..
(:tê. ter]ucs à 1l éc::rt cu socj.:r1.: ''1,a mac:hine pri-rnitilre. "
.tcrtlps
': rint oosit'j-on tv-5ç'1'-lon-
nrair:tie:nt ie ïr1.J.lrc:Jla.n(.1 .1-,, 1-e icrglel'r:tt <1;:ns
rLc prociulcticn ire vien-
lt,'e r:,ô'.11. itltre rlos j-].',t,': (l ôcj'r-l't1''-i(: ci
r

,l: 1::',.r.i' r:rri::t1,it i :''lrlt r'-''i a-ô:


n,::ili- i;ils i-tl'.is.;r:r ].'js i a'-:' it')
rj()'-ii::
'l t' 1r-r-''lel'llli .i.f ;-er-.il ù l. t i'cr1t , til e:it:
ôii fit;-:i.ri,:. "f '.,.i\ , -(-' Î'
l'
(t
!.

ce Das parce quîi.l- était dêtendeu-r dtun nouvcrir illinité clfune


psotluction marterielle cu.i ntaurafit pl-us êté artieulée avee une
actirritê swrboliouer 1a rlésintégration cultr-r.relèe nr at-lle pas
cotlntencé quancl on a doimé librc cours à ltinventi.rité du tfoir
$eron'r?plusiertrs autettrs le oensent: 'r1a technique sans cori,rnune
Ln,esure arrec lf homrne et son corps ne peut olus être s1'rnbolisée"
(el)(Barririllaid); "l,rinconscient inforrratic.ue, crest aussi que
les morrtages; et les connexions cle l-a inachi-ne -sociale rég1ée tech-
noeratioue,'nent ne sont plus connaissable deouis aucune pesspecti-
ve j nc1ividuelle.,r ( z.a\(Goux) 1 [ Dropos de 1a société anéri-
eaine, Dq,/eureux écrit3 rtllne orgJairisation aussi coi'rplexe ne se
manifeste oas à un niveau pictural, objectif,rnais seulement au
niveau des unités inFérentielles et des schérnas conceptrlels. ...
Le grand ro,'l1an amâricain n?est pas écrit et ne le sera sans dou-
le ianais ." ( z7\
Toutes ces observations mettent en évidenee 1a nécessité dtune
activité s-.,'rnbolicue, aoparaissant à un cer.tain noinent conrrne ae
tivi.té de représentation du slrstème techniau,e.:,a renise en cau-
se cies r'.écanisnes pro iectif s qui a été erivisagée d.u oojnt
de vu-e de ltinCivirru r;roduit aussi ses effets au plan de la Dos-
sibilité rie eonstitution dtune Itimage <iu monoe" cui oourrait
être ac1écuate au nouvel en.,rironne::ient.
t]:,te notion, cel1e dtaoplication sta.,zère essentielle à 1a com-
cL-- b.,:.. tr-
pr'é:hension +dtun phé-o:rrène 1ocal à un phénonène généra1 .811e est
en fait in4issociable de celle dtextericrisation dont on a mon-
trô conrnent e11e orientait l-e devenir Ce Lthunain.(voir F.Tin-
1 .rr rl '\

I'::rcla:rt des nillénaires, 1es gestes technj.otreg ntont ;pas été


séoarês drlrn co::te:rte cr:1ture1 rr:i l:-'.tr' <lor:naj.t sens. 1e mou-
rrenient dte>lteriorisati-on ïnarc.ue 1a teehnique dès ses débuts û-i(r ii
tt1le est iuct.! à jl )/ a pel-l aceornoagnée dtrtn m.ourrement Ce
r"éapnronri;it j on des d:lé;:ients ciri ont été cxtér j orisés. qct'.lellenent,
1te:ite.rior'is:aticn r'l :vicnt n:rt1'Io.T:'ii1e par 1c fait curelle nrest ,,"1s
a:(:coi'rli;.rqni:€: de ce cicsrLe réannr'o':t"i;rteurr''--:t not'I Darî l-e fait
c:l,t so'i.t rrtr.t cl l-: nof i--€ ri.3'scr'naj s n3.j. Df us :;ur 1e llti.gcle nais
'-^t^-.e
rr E) r- (i('l-enfll.n5ri.-.
l.;.,.,..1cj.!;i.1,:,r',.,-ri,r..l rj;,ijlj ],;'r. t.r:,trlr-<: <,i) r-.l ...l ij l.r.:i.r i,r)l
tô cla ré:aopropr.iartion.gre-.st colllme si llorçIane réappropri;.tterr
lui msme avait été extériorisé.
lîn outre l t extériorisat j.r:n technicue parrait tou iours Stre
plus ou rnoins contempor;line dr autres formes dt extériorisations.
1er,ri-Gourhan note ainsi qu.e chaque Fois 4ue
lrextérjorisation
franchit un Das dans un clomairte cle Ia culture, e1le :re tat'ce
pas à 1e franchir dans un autre clontaine même si le lien entre
1es cleux tyire rlt extériol'isation cleirteure ouel-cue neu obsorr.
rlu systàne
4insi à oeu pr.ès en nêne temps 41le l-terxtêriorisation
nerveux central clans les technioues recourant à ltautOmation
se pr.ocluirait cel1e des symboles sociaux clr iclentification.
,,Les syrnboles rlti'lentifica-itjon tenrle:rt ainsi à devenir cies
et
instnrments inter.changeabies et strictenent intellectuels'
non plus une envelopoe biologi cue. zq) . Çorru.nent sai sir 1e
rt(

).ierr1ogi.]uerjontonpeutSuYJDoSer],texistenceentreces<]eux
prj'se en conpte
or,lr.es t extériorisationcl,à encore' c?est une
<1

des processus incônscients cui parait requise'


l.In nou-veau p3onoi't rle ltin4ividu au social
senble apparaitre
en rnêne tenps .ruf un nou...teau raoport <lu conscient à ltinconscient'
tune oro;ection ttnorniaietr(4r91iqine
ôn a rl€:"ià éve.:'é 1e Das-cace ri
j-rernent au
interne) à une cro iection 'ir origine e)(terTie coroila
refoulement de 1a fonction rie lrinaginaire.ll fa.u'irait nontrer ar-rcsi
conoromi s 1es
.luroutrîe l_es ni:canisùes pro'iectiis, sont égalenent
mécan:..smes irlentificatcires.lt rine fois .1e plus, etest une n'ise
à ries charnos
en re1 ation dror;ser.rations ou:irirli-'es aooartenent
éni stélrolcgi cires voisins ,rui senbie oif ri;"
les neilleu:^s DeI.S-
ex-
oectivss <je cornrréilen-cioir. T,e eollceDt 'le cro iecticn '1t o:'iairre
ne
terne ren',roit à ia ,to1!r''rt1 qérlÉ:rale dr aonlication'1'es '1etrx
rn-n-,'erraient-i1qD.1Sàcl:tteoirser..',ation,leGrrrxselcnla'rit.'-i']-e:
r,1,a cir:stion.lrs sh6ces et.les gens rievient l.'ne si:-'j'otitrle
aooliouâe'r

( 2o)Onn rrerrt 1e n,:ils€:r sj on se r:é lère ;\ 1r extér'i cr-r''


sation llr stç'l-'o-
jn'1ivi'1r'l' rr'7ioie]'lprr à rin indjvidu
l.isne social et au Das!;nqe <irtr'tr
,,. . .li]'c'lr.::,e est en.!:r€: rrn in'l j.rlir]u. r:loiqr-1p dIu't.
'lô1 êlnenta'j.re,,: '1e
nrl cr.crcogiire soci a.l- oij i.1 io"rait
lu'i -r'r'Lênte tor1'l-e 1a g':)minÔ de seS
ri-io\rûi1s r..stlt{,rti-i-r'..iil1 et t':r:irnirrrit's
et l'rii':11j'vj.'ir'r é1 l':rrie'rttail'':' rrj-èce
du l:iil:caniinrl itrtj(:f'j'ui'r:rl'r 1:':nir:cti-hIr:
iJttl:t* slici''1rté tot;r'l-r:rll':11i
:',('r t'(.,.,)7,;'. rli,rl;'''ii^t'1tt" '.ir: l'ti'::l':lrlll'l
sr;ci..i--l.i
e ç;c'cj '-''l 'tle r'ar"st:t"::it
i,t

mc<lèle mais pal'


r'lus par un rJroeessus rirlentificatiotr à un
ç1

un con''îitionnernent te1 que: "Ï,rin'livi.lu rêaqit atrtor"latior-rernent


j.on"( 3t)ltidentificaticn se
selon shèmes gênêraux <1f a<laptat
'es oroiection est
rê<lrr.irait à une simulation quanC ltorigine <le 1a
devenue externe.Tln nouveau terme, celui
rie simulation permet
dere].ierletechnioueèt].eculturelconsitlêrêcettefoisdu
point rle vue <1u sccial.on voit dsn6 rsi on resitue Itêvolution
desmêcanismesinconcsierrtsdansl.econtexterfel|êvolutiontechni-
euer oue crest dans un m8me tnouvement
que lrextêriorisation
symbolicue oui
technique ntest Plus reprise dans une activité
enoerrnettraj.tltappropriationsub-iective,etqueltinç]iy|d.u
clemoteurqu|i1étaitde'rientéfuô:nentdrunensembledêrnesuré,
é1érnentsurleau'e1'tSlapplique||unprogrammedIc'rigineexterne
celui qui fait fonctionner 1rensernble'

proiectifs' dans
on a vu comment 1a disoarition des rnêcânismes
latechnicuenepermetoluslar.éaporopriationdesé].êr.ents
que 1es
cui y ont étê extêriorisés.nn a égalenent renarqué
mécanisn.esi8antiflcatoiresêtaientre:nisencause'etdtunera-
pose oroblème est irex*
con généraI e' on Deut 'âi-re cue ce cui
clusion de 1a sub iecti'ri'té rlans 1a technicue' aP,Puc'aJ&
u:r bénéfiee @: S'l:os-
Certains ont vlr- <lans cette exclusion
.fes facultés hu-
covici par exemole êerna.:.crre oue ]-a transcosition
Dermet Ces raoprochements de
maines dans tles archi'res ïraterielles
s,avoirs .lue ne freine ol-us:rr1a rencÔnt1^e
croblêraatieue entls'çlrou-
pesporteursdssdiversesdextêritést',Sooutreilllesavcir9aire
cessed.esli..lcntjfieràllindirridull,lll,rim'nensecorDgc,..rsagoir
un clranps où ltectivité
scientjfique et techni<rue se prêsente conÏxe
orcl'inatriceetcrêatriced.eshomlnespeu.tStexercersanstel:irconl-
probl-èmes insôparabl-es '1e 'l-t in-
te rles rapDorts s*b jectifs"( 32).'Des
tu.t'i slliet et cl rune intersuir iectivité' subsi'steni en
eF-
tervention 11

de l'eorésentations
fet ta.irt cue Ie lien enLre techilirue et ensembie
cil]-turellesconscienteseti,nconscie:rtesestnailrtenu.Sélarr:r.1a
tecltni.rucCcce:::'epr:ôs;entationsestuni?soll:tionécohcir'i'rr'ledu ciil-
r.,r ge dr!t;cirant dit
n:iriiit ,1{r 1.ru..1 dr::11.t ter:hrricrte:nais ceilt: c'î
,i.

ture1, clésinteigre 1a cu"lture elle-rnême, en 1a privant r ancrage


11

materi.el:elle per<1 clans 1e même mouvemerlt tout sens possible.le


tyue de orobl-clrne auquel -fait allusiorr S.lloscovici est <lonc nêces-
serire, salutaire: preuve que la dissociation entre technique et
cultu-re ne srest pas encore faite.
Farler <1e re-rrrésenàations cultur'el-les renvoit au fait que lrex-
elusion du su'let est en même ternos exclusion cles images qurii
pro,juit.1a création esthétieue individuelle mettant en oeuvre 1a
projection doit logiouernent être exclue par 1a techniaue scientifi-
que(ici=recourant à lrautonation), parce ourelle est cr.éatrice dti-
mages et création drun suiet( lertdr I'signifie simultanânent que
l-e suiet crée et quril est crée).Crest ainsi ltinconscient rnêmerpro-
rlucteur df irnages et de sub jectivité oui doit Setre exclu
On Deut clonc irnaginer oue toute. tentative de restaurer une culture
technioue devrait compter avec irinconscient grâee auo.uel
un sens peut revenir aux gestes techniques conrqle à La culture
au sein cle laquelle ils dreffectuent-
it.

NîTES.

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( pf )
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nathé'ilaf i. aû.En snn. fc-f-I3nn rj.ili'isr T,IGE' T?74,
(24) O*--l el,..f G),* i,tanti oeiiine, D.fao.p:-r:risr r'rinr-tit, 1oJ?,"
(21) ilaii.ir:11-l.arr'i i rJ.*l,t sil.'sf èr:te cles ob jcts ,9.'â7 opa'i"is, gallir"narCt
r.:icj j_.rt i ongr, To( Ro

(','il) (.huxl r. r).-jbi,l.n i'i- L


f37) ni:.r,.:rr1er,:xifl') .*î:rs;'rj.s tltt:th"ro'r'';vclti;'.trie gilirôra.!.e, P,i',2.o,G;rll.in;-rl.rl
T(]'/t.
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(tf '; l-t,,rç.'.-',c,'{!'), ^ âçç-, s'r,r- ('h,s{ui,e it. (-
" d*r
,r,-, ,,, r 1c, {-rr ;-c
l.r,nn,o r r,-: r-i , lq (J -
,T' J,h ): 2 {'fl,a'\ , F

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