Disque Dur ?
Les performances des SSD sont impressionnantes à plus d’un titre mais chaque technologie a
des revers…
Le disque dur
En marge de cette partie mécanique, le disque dur comporte un circuit électronique pour
piloter les têtes et communiquer avec le reste du PC.
Il comporte aussi une mémoire cache qui permet de stocker les dernières données lues.
Elle fait aussi office de tampon le temps que les têtes accèdent à une zone d’écriture…
Longtemps utilisée, l’interface Parallèle ATA est remplacée par le Serial ATA qui autorise de
meilleurs débits en pointe.
Le disque dur est trop souvent « qualifié » uniquement par sa capacité de stockage.
Pourtant, d’autres facteurs sont importants.
Ainsi, si la vitesse de rotation de 7200 rpm est devenue le standard des disques 3 ½ pouces,
les modèles 2 ½ pouces pour portables ne tournent qu’à 5400 rpm.
A noter qu’il existe également des disques plus véloces avec des vitesses de rotation de 10
000 rpm et 15 000 rpm.
Plus cette vitesse est élevée, moins il faut de temps avant que la tête n’arrive sur la zone à lire
ou écrire.
Pour atteindre de grandes capacités en utilisant un maximum de 3 plateaux (pour des raisons
de coûts et de place), les constructeurs de disques durs ont augmenté la densité d’information
stockable par cm².
La combinaison d’une haute vitesse de rotation et de plateaux très denses est la seule solution
pour augmenter les performances des disques...
Mais depuis quelques années, les limitations physiques semblent atteintes et les performances
stagnent.
Le disque dur ne démérite cependant pas, loin s’en faut ! En effet, il offre le meilleur prix au
Mo pour stocker des données…
En outre, certains modèles comme les Velociraptor tournant à 10 000 rpm sont franchement
performants et confèrent une excellente « réactivité » grâce à leur très faible temps d’accès…
Le SSD
D’un point de vue technologique, dans la mémoire SLC, les cellules sont adressées une par
une alors que dans la MLC, les cellules sont empilées et adressées par bloc.
En pratique, l’accès à une cellule est plus rapide, ce qui donne l’avantage en terme de
performances à la SLC.
Avec la MCL, il faut adresser tout le bloc pour accéder à une cellule et tout le bloc de cellules
s’use…
Dans un SSD, le contrôleur (la puce qui gère les lectures et écritures ainsi que l’adressage) a
une importance capitale.
En effet, c’est à lui qu’incombe la tâche d’utiliser uniformément la totalité des cellules pour
arriver à une usure uniforme du SSD.
Contrairement aux contrôleurs bons marchés comme les JMicron JMF601 et JMF602 dont les
buffers trop petits provoquent parfois des micros blocages du système, les contrôleurs plus
aboutis comme ceux d’Intel et Samsung se montrent nettement plus efficaces.
Mais les contrôleurs les plus performants sont ceux capables d’utiliser une mémoire cache
comme Indilinx Barefoot (souvent associé à 64 Mo de cache).
OCZ Core 64 Go (entrée de gamme) et Crucial Crucial M225 128 Go (haut de gamme)