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GEJ11 C47

Activités du Seigneur et de Ses disciples à Ephrem

1. On se demande sans doute ce que nous faisions chaque jour dans ce refuge coupé du
monde : car on ne peut guère supposer que tout cela dût arriver sans aucun bénéfice pour Mes
disciples.
2. Cela est vrai, car, même si cette période de réclusion servit principalement à
préparer en vue des temps difficiles l'homme terrestre que J'étais et à le rendre apte à devenir
le Christ éternel et immuable, cette période devait aussi préparer Mes disciples, et surtout les
apôtres, à la mission d'enseignement de tous les hommes qui serait la leur à l’avenir. Ce qui se
passait en Moi est resté caché aux yeux de tous, mais on peut dévoiler ici en détail la façon
dont Mes disciples se sont édifiés, chacun pour soi et les uns les autres, afin que tous ceux qui
veulent réellement travailler à leur perfectionnement intérieur trouvent là une règle de
conduite pour atteindre la régénération spirituelle.
3. Ecoutez donc en quoi consistait notre occupation intérieure et extérieure.
4. L'extérieure sera vite expliquée. Elle consistait simplement en une organisation
précise des tâches domestiques, dont chacun se chargeait volontiers par amour pour ses frères,
et qui ne prenaient d'ailleurs guère de temps, étant donné le peu de besoins de notre
compagnie. L'essentiel était que chacun se rendît utile chaque fois qu'il remarquait qu'il
pouvait rendre quelque service : car une telle attention est déjà un signe de l'amour actif du
prochain, alors que le paresseux en esprit ne se rend pas compte des petits services qu'il
pourrait rendre par amitié.
5. Pendant ce séjour, Je n'apportai guère Mon aide dans les choses extérieures, par
exemple pour nourrir la maisonnée, d'une part afin de ne pas laisser la paresse s'installer,
d'autre part afin que les Miens apprennent â ne pas trop se reposer sur des forces surnaturelles.
Cependant, Je n'ai pas besoin de souligner que nous ne manquions de rien.
6. L'essentiel était la nourriture spirituelle ! Comment nous la procurions-nous ?
D'abord par la maîtrise d'une grande paix intérieure, qui ne se laissait troubler par aucune
espèce de colère ni d'irritation futile : ensuite par l'exercice d'une volonté capable de
combattre toute passion et son contraire. Seul celui qui a triomphé de lui-même peut
triompher des autres.
7. De plus, on s'exerçait à la vision spirituelle intérieure, que l'on ouvrait toujours
davantage. Non que Je l'ouvrisse Moi-même pour les Miens : au contraire, ils devaient être
capables de porter d'eux-mêmes leur vision spirituelle sur les objets qu'ils voulaient connaître.
Cependant, cette faculté exige une très grande purification de l'âme : car celle-ci,
naturellement portée vers les choses terrestres, ne peut contempler par elle-même les choses
spirituelles qu'à partir du moment où elle est déjà hautement spiritualisée, ou, plus
exactement, du moment où l'esprit qui réside en elle est devenu assez puissant pour apporter à
l'âme qui doit constituer son corps assez de notions spirituelles, et éclairer suffisamment
celles-ci de sa lumière pour que l'âme puisse voir, reconnaître et comprendre elle aussi les
images spirituelles. Tant que l'âme ne peut concevoir que les choses purement matérielles,
extérieures et purement physiques à travers les mécanismes artificiels du corps, elle est encore
spirituellement aveugle. A partir du moment où elle apprend à regarder à travers l'enveloppe
extérieure des corps, elle acquiert la vision spirituelle.
8. Les microscopes du monde actuel ne donnent qu'une image, certes exacte et
précise dans les moindres détails, des enveloppes extérieures, mais sans aucune
information sur la vie purement spirituelle de toute chose. Connaître celle-ci n'est
possible qu'aux âmes qui ont appris à voir, et en aucun cas aux instruments des savants,
si perfectionnés soient-ils.
9. Mais, une fois que l'âme est capable de connaître la vie en profondeur, elle perçoit
aussi tout naturellement, et avec la même facilité, tout l'édifice subtil des enveloppes
extérieures de cette vie profonde.
10. Or, il fallait donc naturellement que les Miens, qui devaient devenir des maîtres et
des enseignants de la vie, fussent instruits de tout pour le jour où Je ne serais plus parmi eux,
et c'est pourquoi ils devaient assimiler parfaitement toutes ces choses.
11. On Me posera sans doute cette question : les Miens n'avaient-ils pas déjà appris
tout cela, et devaient-ils attendre ce séjour retiré dans le désert pour atteindre la maîtrise de
soi ?
12. Il faut donc répéter ici que Mes disciples étaient jusqu'alors sans cesse sous une
sorte de contrainte que leur imposait Ma présence personnelle, et qu'ils devaient aussi
supporter la conscience d'être sans cesse observés par la foule nombreuse qui nous suivait. Or,
chacun sait qu'il est bien plus facile de se garder du mal lorsqu'on se sait observé - que ce soit
par une sorte de pudeur devant les étrangers ou par le désir ambitieux de passer pour bon -
que lorsqu'on se sent parfaitement libre de toute contrainte.
13. Le moment était donc particulièrement favorable pour les éprouver car, tout
d'abord. Je passais presque toutes Mes journées retiré pour Ma propre préparation, ensuite, les
Miens étaient ici tout à fait libérés du regard des foules admiratives, qui croyaient souvent que
Mes disciples devaient être au moins les égaux de leur maître et finiraient peut-être même par
le surpasser, comme cela arrive souvent.
14. Les habitants d'Ephrem ne se souciaient pour ainsi dire pas de nous, mais
vaquaient paisiblement à leurs affaires, nous prenant pour une nouvelle secte juive comme il
en naissait assez souvent de Mon temps. Ils croyaient que nous étions des disciples de Jean
venus là afin de se préparer en attendant la venue prochaine du royaume de Dieu. Comme, en
outre, ils savaient et voyaient eux-mêmes que nous réparions l'ancienne forteresse, ils nous
tenaient pour des originaux qu'il valait mieux ne pas fréquenter si l'on ne voulait pas être
gagné par leur bizarrerie.
15. C'est ainsi que ce lieu était véritablement celui qui convenait le mieux à
l'édification intérieure ; car ceux qui M'y avaient suivi étaient depuis longtemps débarrassés
de l'amour du monde extérieur, et il n'était plus nécessaire de les éprouver. Ceux qui avaient
encore besoin d'apprendre en ce domaine, nous les avions laissés derrière nous.
16. Cependant, il arriva encore en ce lieu divers événements qu'il importe de raconter,
afin que chacun apprenne comment doit se faire l'instruction, et combien des événements
souvent insignifiants peuvent produire beaucoup d'effet pour purifier l'âme et fortifier la
volonté. Ces événements sont rapportés ici, afin que vous sachiez ce que Jean entendait
exactement par les mots « Il y séjournait avec ses disciples » (Jean 11. 54).

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