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OUVRAGES EN BETON ARME Techn ¢ du Batiment Li ee yo Cay haste THEMES ETUDIES PREFACE. Proposition sur le mode ¢"uilisation de Pouvrage en classe Unités utilisées pour exprimer les caractéristiques des matériaux.. 1, Liimplantation....... 2, Les aciers pour béton armé. 7 3. Le béton... 25 4, Le béton armé 39 5. Lassociation béton-acier 49 6. Fondations. Notions de base... 37 7. Les fondations superficielles.... 6 7.1. Fondations superficielles par rigoles. 6 7.2, Semelles continues armées... 6 7.3, Semelles isolées en béton armé. n 7.4, Semelles continues sous potesux . 81 8. Les fondations par puits. 87 9. Les fondations profondes. 8 10, Les radiers.. : nm 11. Les poteaux en béton armé ns 12, Les linteaux en béton armé.. 133 13, Les chainages en béton armé.. 139 14, Les poutres en béton armé. 145 1S. Les planchers en béton armeé.. 175 15.1. Généralits.. 175 15.2. Dalle simple. i” 15.3, Planchers avec necvutes et dalles 195 15.4, Planchers avec poutrelles préfabriquées précontraintes. 201 15,5, Planchers avec poutrelles & trellis... 21 15.6, Planchers avee prédilled. 15.7. Planchers préfabriqués 15.8, Dalles alvéolées. 16, Les encorbellements.. 17. Les escaliers. 18, Les toitures-terrasses... 259 ISBN 2-216-09282-7 TANEER) «He phocpltge te aie cli de a a ‘photocopie sans autorisation des auteurs et des éditeurs, {argonnt ipa dens es eablsent denen rent le ploocpliage menace Fave re, ci inten danger sn ture tconanign. Ip lt = Ieee je rrmnroon Wang nde: de usage pride cope, toute repréuction ‘oak ou parle de et oerage et intr © Les éditions FOUCHER, Paris 2002, Préface Dans tes domaines scientifique et technologique, "évolution st si rapide qu’ellene saurait se traduire que par une fonc- tion exponentelle. Elle est Vaeuvre de Vhomme qui, ne pou vant en contréler Iépanouissement, éprouve de la peine d se situer dans le monde en perpétwel changement qu'il a lui- meme créé Cette difficulié d'adaptation @ la nouvelle forme d'existence est d'autant plus grande que l'homme est dgé, donc éloigné de la période de formation scolaire, surtout si celle-ci ne "était pas souciée de le préparer dla remise en cause per- pétuelle de ce qui semble le miewx établi. La société actuelle est en crise : Trop d’hommes restent désespérément attachés au struc: tures qui leur sont familidres et leur apportent apaisement, sécurité, prudence dans toutes leurs entreprises et souvent ‘maintien d'une situation privilégiee. Les jeunes au contraive souhaitent le changement, compren- ‘nent mal le conformisme de leurs ainés et leur désir de conser- ver une organisation sociale qui n'a plus aucun espoir de survie, Ils ont une optique trés différente des problémes d’ave- rir dont la résolution devra étre orientée vers la recherche du bonheur de l'homme et non vers le respect aveugle des regles du profit et de la libre concurrence : leur joie de vivre est fondée sur le désintéressement et la générosité. Le professeur, dont la mission est de préparer les éldves & entrer dans une société oi le progres est la régle non seule- ‘ment dans le domaine de la création mais aussi dans celui des relations humaines, doit se demander si le seul transfert de connaissance et de la lagique propre a chaque discipline censeignée sufft d sa formation. Ne serait-il pas souhaitable de songer d'une facon plus directe a faire nattre des quali- 16s intellectuelles et morales qui permettraient aux jeunes de s"adapter rapidement aux activités professionnelles et de comprendre la société dans laquelle ils devront vivre avec enthousiasme ? A Vintérieur de leur vie familial, de leurs loisrs, de leurs occupations professionnelles, les hommes devront faire reve de nombreuses qualités : ~ Avoir beaucoup dimagination, de courage en toutes cir- constances, de dynamisme, ~ Aimer prendre des responsabilité. Etre préts & Vaction aprés avoir, parle raisonnement, df les consequences de leurs ates, tute decision résul- tant de V'mprovistion risquant de conduire al'échec, = Souhaiter disposer de beaucoup d’autonomie et étre en mesure de l'exprimer. Cette attitude, favorable a V'indé- pendance, conduit dla recherche de la généralisation qui est indispensable ala création car elle permet l'activité de Vesprit. ~ Se défendre contre Vemprise de leur entourage sur leur propre pensée et vouloir affirmer leur propre person- nnalité. ~ Etre capable de comprendre les phénomenes environnants cen les soumettant d une analyse technique et au raisonne- ‘ment logique. —Avoir la curiosité toujours en éveil sur tout ce qui est now- veau et savoir se détacher allégrement du passé pour se situer dans I’évolution et dans Uaction @ venir. —Nepas étre attaché a la situation stable et étre toujours dis- posé au déplacement indispensable au métier, aux loisrs, — Aimer vivre en société pratiquer le travail d’équipe, favori- ser les contacts familiaux qui donnent un sens a Uactivité humaine, —Souhaiter donner aux autres du bonheur, étre généreux dans leurs relations avec leurs compagnons de détente ou detravail et étre en mesure de comprendre quel impact sen- timental on a pu provoquer chez ceux avec lesquels on vit. Cette étude, probablement incomplete, suggere au professeur toutes ses responsabilité d'éducateur, car il ne peut plus ‘compter sur la maturation interne résultant de U'acquisition des connaissances pour préparer les jeunes d une existence devenue de plus en plus exigeante. Les enscignements sont souvent trop directifs. Dans les ate- liers, chantiers et laboratoires, les éléves exécutent leur tra- vail en se référant a des conseils trop précis, ne laissant pas suffisamment de place a l'initiative, ax raisonnement, d la prise de responsabilité. Mapparatt indispensable que tous les travaux scolairesthéo- riques et pratiques comportent, conjointement associés, le souci de transfert de connaissances et le développement des ‘qualités intellectuelles. N1s‘agit d'appliquer les regles de la pédagogie par objecifs qui a été précisée dans ta circulaire parue dans le courrier de 'Education nationale. Mest iniéressant de rappeler ce que doivent étre les soucis des maitres : 1. Apprendre a observer les objets et les ensembles immo- biles et en mouvement dans le but de synthése pour mettre enévidence le le ete pourquoi des liaisons. Cette apti- tude @ observation doit porter également sur le com- ortement des hommes en action pour permettre l'étude des conditions de travail 2.—Apprendre & conduire une analyse technique. 3. Rendre familier le raisonnement logique pour permettre le jugement et le choix. 4.~ Développer la curiosité toujours en éveil pour tout ce qui enrichit esprit 5. = Susciter la prise de responsabilité. 6.—Favoriser le développement de Uesprit d’intiative, de Pimagination créatrice. 7.~Provoquer et organiser le travail en équipe et le faire 8. Développer en toutes circonstances la sensibilité. Pour favoriser le développement de cet enseignement, qui don- nnera aux jeunes la possibiltéd'atteindre dans tous les domaines Vindépendance intellectuelle, MM. Letertre et Renaud ont écrit un owvrage de technologie professionnelle pour les éldves des sections batiment gros-aruvre, afin de rendre possible cette forme de pédagogie qu'ils ont expérimentée avec succ2s. Ce livre, rédigé en deux tomes, laisse aux mattres toute liberté pour l'organisation de leur enseignement 1 contient une documentation tres riche et moderne, et donne des conseils et informations favorisant la réalisation, par les élaves, de travaux de chantier réels qui doivent se substituer aux exercices scolaires sclérosants parce que sans intéréts évi: dent pour les éleves. Les auteurs ont bien voulu écrire comment ils souhaitent que leur ouvrage soit utilisé par les mattres et par les éleves. Hi m'est agréable de les complimenter et d'exprimer te sou hait que leur travail regoive accueil qu'il mérite, A. Campa, ' He : i a Le béton : plasticité des formes. (Document C.F. Cimonts Latarge-France.) PROPOSITION SUR LE MODE D'UTILISATION DE L’OUVRAGE EN CLASSE Le présent ouvrage est destin€ & servir de document de travail 4 Pétudiant avec aide de V’enseignant, dont le role consiste & bien poser le probléme de construction au départ pour mieux I’analyser ensuite I s'agit davantage de créer chez I’étudiant une tournure d'esprit plut6t qu'une accumulation de données et de connaissances. La pédagogie active utilise les motivations intrinséques : le professeur devient animateur. Il fait comprendre et utiliser les connaissances acquises. Sans imposer une doctrine, et encore moins une recette, voici quelques suggestions proposées pour tirer le meilleur parti du livre. A.—Le thime d’étude de la prochaine séance est défini par Penseignant qui 1" TEMPS : encourage Pétudiant a : Approche ~ se documenter sur les poinsessentels qui apparaissent dan les tétes de cha pitre du livre ; du sujet ~ unit des informations de sources diverse ; par Métudiant ~ préparer des questions & poser Menseignant. B. ~ La curiosité le besoin de savoir sont éveillés. Le ptofesseur peut aider I’étudiant 2 P’aide d’un « guide d’observation » ou un « guide de recherche » sur les points clés. 2° TEMPS : ‘A. - Comment eréer ches Pétudiant Vhabitude d’@tre & Vaffat et utiliser Séance avec les informations en évitant la passivité et la dispersion ? il i B. —L’enseignant cherche avant tout 4 « visualiser » les problémes, [I élabore et interactions ‘construit le matériel didactique. Il tire parti des dispositions naturelles de tout étre maitre éléves = curiosité, besoin de connaissances, besoin d’ autonomic ;, ~ désir de réatisation de soi, d'épanouissement personnel parla mise en action de ses capacités intellectuelles. C. - Pour cela le professeur cherche a ser liser ’étudiant par la décou- verte personnelle et la clarification progressive du sujet étudié : ~ poser et défnir nettement le probléme ; ~ mettre en évidence les variables ; isoler un facteur ; cffectuer des observations, des constatations, des mesures; ddr des teles, des principes, des conséquences ; amener I’étudiant & des conclusions évidentes, logiques, utiles dans sa pro- fession ; ~ étudier des cas concrets en utilisant les connaissances. L’enseignant est la pour que tout ceci apparaisse a I’étudiant avec la clarté et la rigueur qui conduit 2 1a conviction sans toutefois perdre de vue la réalité des chantiers. L'effort de I enseignant se situe davantage dans la manitre de transmettre le mes- sage que dans la préparation matérielle de croquis, de schémas destings a 'étu- diant, qui absorbent inutilement une grande part de son temps et qu’il aura 2 sa disposition dans Vouvrage. 3° TEMPS : Lrexploitation directe de ta lecon s’effectue par P’étudiant et c'est Mensei- gnant qui propose : ~ soit un résumé (structure de la legon) des points clés sous forme d'une fiche exploitable par les étudiants ; ~ soit Iéablissement du plan de la legon par les ét ~ mémorisation et classification, ~ logique et synthase ; ~ soit étude d'une partie seulement du theme traité; des compléments donnés sous forme ; = de diapositives, = de films, ~ d'études de chantiers, ~ de conilensés remis aux étudiants, ~ de travaux de groupe. its dont le but devient Nota : Certains themes n'ont pas été traités et les problemes rela- ‘ifs aux matériaux et @ leur fabrication n'ont pas fait Vobjet d'une étude systématique. La totalité des objectifs envisagés peut ne pas avoir été érudiée cen classe. En résumé, l’étudiant devient le principal acteur, Vartisan de ‘son savoir et de son éducation. Lienseignant est la en qualité de pilote pour agir sur tous les leviers, ceux de l'attention, de Uobservation, de la motivation ‘et du raisonnement. C'est dans cette voie que réside la noblesse de sa ttche et qu'il uise les joies d’enseigner et de former des hommes, Les Auteurs, UNITES UTILISEES POUR EXPRIMER LES CARACTERISTIOUES DES MATERIAUX 1 Unités légales du systeme international ~ Force, le Newton : IN. — Masse, le kilogramme : 1 kg. — Longueur, le metre : 1m. — ‘Temps, a seconde : 1 s. ~ Accélération, le metre a la seconde, par seconde I mist ~ Pression, le Pascal : 1 Pa= 7%, Le Pascal (symbole Pa) est une unité 8s petite et c'est souvent, en batiment, le Mégapascal (symbole MPa) qui MPa = 1 000 000 Pa = 1 Némm? = Contrainte, la norme prévoit pour les aciers, comme ‘unité de contrainte, le newton par mm?: 1 Némm? 2 Relations entre les unités La forcect la masse sont lées par larelation = my yétant Pecoélération communiquée & ta masse m par la force F F est en N, men kg et yen mis? Si la foree est le poids, attraction de la terre sur les corps, P= mg, Pea N, men kg ot g = 9.8 m/s?. ‘Lenombre qui exprime le poids est égal 9,8 fois lenombre FIG. 3. ~ Diagramme de traction d'un acior de nuance douce. ” 3 Aciers utilisés dans les ouvrages en béton armé (On distingue, en raison de leurs caractéristiques et suivant Teurs utilisations : = les ronds lisses * barves H.A. — les aciers Haute Adhérence —} * fils HA, streillis soudés NOTA :» les barres haute adhérence sont liviéesen barres, droites ; + les fils & haute adhérence sont livrés en couronnes ‘ou en barres les tcillis soudés sont livés en rouleaux ou en panneaux. 3.1 Ronds lisses — Forme de leur surface : aucune aspérité, c'est pour- quoi ces aciers sont appelés ronds lisses, — Mode de production : les rondslisses sont obtenus par laminage a chaud d'un acier doux. — Limite d’étastiité: symbole «f ».Observeresfig. 3 etd). Elle est de: 4J,=215 MPa pour acier dé J. = 235 MPa pour acier désigné Fe B 235 NOTA: La limite d’élasticté garantie «f, » sert de base ppour déterminer les contraintes ‘de calcul (voir theme n° 5). 3.2 Aciers & haute adhérence (aciers H.A.) ~ Forme de leur surface : elle présente des aspérités ou reliefs tels que verrous, créneaux, nervures, etc., afin d'améliorer I'adhérence acier-béion, ~ Classement et mode de production On distingue 4 types d’aciers a haute adhérence : TYPES D’ACIERS A HAUTE ADHERENCE Type 1: aciers «naturels». Les barres H.A. sont obtenues par laminage & chaud d'un acier « naturellement » dur. Les caractéristiques obtenues 2einwoides 4 TL FTE 50 LN ‘Nota : les charges admissibles par metre sont indiquées sur le catalogue pour chaque mont (Extrait documentation Fabricant Arméton.) tage. POUTRES et linteaux surchargés ‘Nota : Fabrication grandes longueurs jusqu'a 8,50 metres a (suite de « conditions de cintrage » p. 20.) triers et cadres : Exemple : pour un acier @ 10 mm il faut un mandrin de 40 mm de @. Fagonnage © © _| Averates:toue spoon anerage xtémit par cour Oe ‘Coudes : changement de direction de l"armature, barre relevée, Le fagonnage s'effectue & l'aide de cintrewses ~ traditionnelles, & simple ou double levier, actionnées manuellement; ~ lectriques pour le fagonnage en série des cadtes et étriers et celui des ancrages ou des coudes des barres de gros iameures, + Regles pratiques : Le rayon de courbure, & Viniérieur du crochet, est de: 2. pour les cadres et étriers 5 pour les ancrages + Remarques : a) On prend r=2,5 @ pour les ancrages des ronds lisses. +) Le rayon & 'intérieur de la courbure correspond au rayon du mandvin de cintrage, ¢) Lesancrages courants dans les cas des poutres (crochet normal, retourd”équesre, crochet 120° et 135° anctage double coude), sont représentés p. 19 et p. 166. TABLEAU DES TREILLIS SOUDES: PRODUITS STANDARD TREILLIS DE STRUCTURE INFA35016) } pour tes ais & haute adhérence (H.A.) Cerguer Saas] Was —| ; sain | s e 9 | Raw | norte tas | trans | aan METS adag N 1 ‘pannese | 1 panneau com | emia | nm | nm | ominrm | ae oe 9 v9 | 200 | wana] 2 0 sto [awe | i | |e | ee) e | ee fw | ne | am + ‘5 rn st2z0| 10 | i | : ae | $a [za [wo | ase Fr @ 7 | ais [16 st25| 27 | 2 | # : wo |e $2 [am | wo | ae st30 | 23 | 7 | @ | $ | we] # | | ue | wo | «eo a | a aon sv36 | 35 | is | m | 7 | ae | | Se | os [wo | oe | [sans |e 0 ST45 | 42 | te | m i ae ee ee Two [ae 30 ® | anes | ar ST50 | 5,03 2 ” i ony 3 BA 5267 4a 7584 435 0 9] waa] 28 sro las | [8 |: fae ye To [we | we | om 251 73H 7 715 | 18 $00 ST25C| 257 a | @ i ws | $0 [we | wo | ae st4oc] sa | x | @ | 7 | we | # [ s@ | ao | wo | sm 65 | me 3 sao 1% o01 sre5c} ose | ae | om | 3 -| Me | @ | 38 | sm | wo [wn Lescatages ont ropes cag onde de ADETS, Cage col ef a sls qu sont en cn cs préns por oaneton TREILLIS ANTIFISSURATION INFASSOM) Tongs Suface | Maso sim | 8 : 2 | Abode | vente | Taper | isin | foueon | sto Ogun |S : : a | vat | Mem |e) gage | Ia oy i aay v 1 ‘pamroas | pinwau enetien entire ren mm nonin a m aim? mm 8 om | 36 as] tone | 2 | ao RAFR| ogo | 98 | 3 & [wee | ae [we | em | nsw on [a0 43 [ner a2 360 PAFR | 0,80 058 0 45 say100 2 240 — aot a om | 200 43 [toate [2 | aaa RAFC| oso | 0” | aa or | sao | am | tno oa | 20 43 | imo] — 2 Parc | ogo | o@ | mm # [ae eg Fe ee a» ws | we | 2 PAFV) oso | 38 | jm | & | tam | 8 im | 4 oF po nf EERE 5 Treillis soudés 5.1 Ils peuvent étre formés soit : ~ de fils bruts de tréfilage; de fils tréfils & haute adhérence, Les fils sont assemblés par soudure pour constituer des ailles carrées ou rectangulaires. 5.2 Les treillis soudés se présontent : = en rouleaux (@ < 5 mm) (fig. 12); FIG. 12, ~Rouleaux et panneaux. ~ en panneaux (@ < 12 mm), Les espacements entre axes des fils exprimés en milli- metres peuvent prendre les valeurs ci-aprés (fig. 13 8 15) ~ pour les fils porteurs : 75, 100, 125, 150, 200; ~ Boule Ms de partion : 50,100, 150,200, 250, 1 :Longuewr du @ :Largour du pnnesu D : Diao file lus tog :Diamtre fille pls court :Espacoment teplustong (6: Eepacoment A lepluseoor Poswmuntrs) soeeehtone! Sa CTT a Fi. 14 nappe supérieure. FIG. 1. Exemple : alle Sue appl interme nécaesitant dee chapentn ion: Panneaux P, et P, superposés pareiement, Lae eeatone 5 6:5; e800 on en, P, {s a (2 5.3 Caractéristiques des treillis soudés 5.3.1 - Treillissoudés lisses (symbole T.S.L.) ~ Limite d’étasticité ~ Résistance & la rupture ~ Allongement de rupture Caractéred’adhérence ~ Coefficient de scellement y, = 1 = Diamétrescourants 3,5 m9 mm 5.32 Treillis soudés & haute adhérence (Symbole TS.H.A.) Ils se différencient des T.SL. par ~ Caractére d'adhérence 3 pour <6 mm 6 pour @ > 6 mm ~ Coefficient de scellement y,= 1,5 Nota : les valeurs de, 6, €,sontles mémes que les T.S.L. 53.3 - Ancrages reetilignes pour TS.L, et TS.LA, ~ L’ancrage total est assuré sila longueur de recouvre- ment comprend +3 soudures pour fils portours +2 soudures pour fils de réparttion. fated) | 25] 30] 35] 40] 45] so 55] 0 ffieke 440} 390] 340) 310] 280 260] 240] 220 1, Jongueur de recouvrement Jay? résistance caractéristique du béton en compression & 28 jours. 5.4 EXEMPLES DE MISE EN GEUVRE DES TREILLIS SOUDES UTILISATION | PRODUTTS (page 22) Dallage & usege d'habitation PAFR PAFV. sT10 RAEC-RAFR Valle PAFV sT10 Plancher poutrélles hourdis ‘sr19 (Table de compression) PAF C7PAFR See RAF C/ RAF R. Dalle baton armé Tous panneaux = de structure (ST) Réseivolr type station FOpurat ‘STesC ST), ‘Ruiros applications Tous Weill do structure (ST) 6. Toles découpées et étirées tv. 16-17) Elles abtiennent par décou- page incomplet, dans une tle Sz acier, de lanes parallels. a ee Apis diage, chaque mille a Tefomedunlosange. SS FIG. 16, Maite dune t0 ‘découpée ot st Le domaine d'emploi est ‘26néralement le méme que celui des teillis soudés, On peutreprocher ace type armature les arétes vives des laniéres qui permettent tun certain cisaillement du béton et un enrobage plus difficile qu’avec les tills soudés, AXXNXAXXYYXY) AYA A 23 ‘concn ‘ttn ype eerie » ‘ educon riolo 4 gh- 20 ‘Stesage gala “ata “Sesage cen }s80259, “am 2elosmot Sm “fever ein eau: pr comple + coin iret di conve H DISTRIBUTRICE | Feito rata 4580 cy, ‘Rnd pose maleou 1 £00 *Nigonge baton ‘Gres sos matxour ‘wea +3700. ‘an tree bit tea +2900, oa aa Broa Rs tatge Pose de pesoge POP ii ata ve eeskp Saimanaian oie devidonge SOV 1. 10 Stop mateaue natu 40-m 11 |Rehromesto et Powaur 0 Rehauae at 2 100 | Béton armé a compacit faible (structure peu serrée). Uacier est mal enrobé ot se ‘trouve attaqus. Granularité discontinue, Granularité discontinue exemple sable 0/5 ple "5 FiG.2. ‘Structure sorrée. Bonne compacits, Les aciers sont protégés, FIG. 4, 28 3. LE BETON Le béton est préparé soit sur le chantier, soit en centrale a béton. Crest un mélange de: ~ plite pure (ciment + eau + ait); = granulats (sables, gravillons et plus rarement pieres cassées) ; — produits d’addition éventuels (adjuvants). ‘Constituants Eau ‘Air | Ciment | Granulats Pourcentage en volume absolu gaze | 1a6 | 7a14 | 60a78 1 Composants du béton (appel, voir tome «Travaux de magonneri et finitions »: Propriétésrequises des granulats.) naturels > inertes roulés + résistants& ta compression > résistants a usure (granvlats de rividre) | résistants au csaillement > ings silicewx de surface propre et adhérente 1.1 Granulats (ou, et) oo > de faible prosité (caités en carizre) | + de forme favorisant la mise en uvreet la compacité concassés _ artificiels > de couleur suivant ls effets architecturaux recherchés (béton clair) LLL Tableau de classement des granulats (NF P 18-101) ‘Appellation Sable Gravillons Cailloux et pierres cassées Les catégories de grains] Fins : 0,080 80,315 Potits : 588 Petits : 20 31,5 ‘sont classées en. ut ‘sant des tamis & mailles ccarrées* Moyens : 0,315 1,25 | Moyens: 82 12,5 Moyens : 31,5 450 Gros: 1,255 Gros : 12,5 220 Gros : 50. 80 © Dimensions des mailles carrées des tamis exprimées en millimetres. Exemple : une maille de 12,5 mm correspond a un diamétre de 16 mm, Remarque : Les éléments tres fins tels que: fines, farines, fillers sont < 0,08 mm. 1.L2- Granularité continue ou discontinue (fig. 1, 2 et 3) Granularité continue : presque toutes les grosseurs de grains sont présentes, la mise en place du bétonest généralement facile ‘mais le dosage en liant est souvent plus élevé pour obtenir une méme résistance qu’avec un béton & granularité discontinue, Granularité discontinue ; c'est la plus fréquemment rencontrée. Toutes les grosseurs de grains ne sont pas présentes; les petits grains se logent entre les plus gros sans les 6carter. But recherché : en pratique, il faut souvent utiliser les granalats de la région. La compacité maximale du béton, obtenue avec le minimum de liant, cn vue d'obtenir une résistance donnée, est objectif essenticl, que ce soit avec une granuilarité continue ou discontinue. 25 1.2 Les liants hydrauliques : ciments courants Les ants hydrauliques sont des produits ayant la propriété de durcir au contact de l'eau, et qui, aprés durcissement, conser. vent leur résistance et leur stabilité méme sous l'eau. — Les TYPES DE CIMENTS ‘Cesont des matériaux qui font objet de fabrications indus- tielles et de contrbles garantissant leur conformité aux La conformité est altestée par la marque «NF — liants hydrauliques Les ciments les phis usuels font Pobjet de Ia norme NF P 18-301 «Liants hydrauligues CIMENTS COURANTS, composition, spécifications et crtéres de conformit» ils sont subdivisés en cing types selon la nature et Ia pro- portion des constituants (voir détails page 38). T CimenisPortand PA-CEM | T CimentsPorland cemposés | CPACEMWA ou B : : ‘CHF-CEM IVA ou B | iments de haut fourneau cocceM ve T Ciments pourzleriques CPZ-CEM IVIA ou B T Gimonis au lator et auxcondies | CLC-CEM VIA ouB Les lettres A, B, C, fournissent une information sur a pro- portion de constituants autres que le clinker. ‘Constituants des eiments + Le linker Portland (symbole K), est obtemu par cuisson d'un mélange de calcaire (80 %) et d'argile (20%). ‘Ceconstituant entre dans la composition de tous les ciments. + Laitier granulé de haut-fourneau (symbole : 8). + Pouzzolanes naturelles (symbole : Z). + Cendres volantes siiceuses (symbole : V). * Cendres volantes calciques (symbole : W). + Schistes calcinés (symbole : T). + Calcaires obtenus par broyage fin (symbole : I.) + Fumées de silice (Symbole: D), Constituants secondaires Ce sont des filers obtenus par broyage fin de matires miné- rales, naturelles ou artficielles ou des constituants nommés, ci-dessus. Le proportion des constituants secondaires ne doit pas dépasser 5 % en masse. [—— LES CLASSES DE RESISTANCE Les ciments sont répartis en trois classes, 32,5 ~ 42,5 — 52,5, définies parla valeur minimale dela résistance nor- male du ciment & 28 jours. La résistance normale d'un ciment est la résistance méea- nique ala compression mesurée 2 28 jours conformément 4 Ia norme NF EN 196-1 et exprimée en Ninn? (Ninn = 1 MPa = 10 daNent® = 10 bar). Résistances a la compression Désignation a2 jours _4 28 jours de la classe Limite Limite Lir iniérieure inférieure supérieure Eg | az5R > BS 228 < 525 42,5 2 125 425K 2 2 88 $@5 525 32 5258 3m 3825 La classe R correspond & une résistance au jeune age plus levée que la classe normale correspondante. EXEMPLE 1: Un ciment Portland de classe de résistance 42,5 ayantune résistance élevée au jeune Age, est identifié par : ‘eiment CPA-CEM 1 42,5 R EXEMPLE 2 : Un ciment Portland composé, contenant de 65 a 79% de clinker, de classe 32,5 ayant une résistance ordinaire au jeune dge, est identifié par : ‘ciment CPJ-CEM IVB 32,5 ‘ fi : ' i — Autres symboles pour propriétés caractéristiques PM: ciments pour travaux a la mer (Prise Mer) ES : ciments pour travaux en eaux Ahautes teneurs en 13 salfate (Eaux Sulfatées) Ble sert& CP2: ciments& sulfureslimités Ny ' ‘ ‘Exemple de désignation: = hydration du lant et au mouillage des granules nl : T faPlnatite requse du beton pour mscen cuvs (CPI-CEM 1132.5 PM ES Se ee 2.1.1- Comment évaluer Ia plastiité? Quels essals? + sans matiére en suspension eu-dela de 2 g/t; + sans sels dissous au-dela de: 15 g/l. 2 Qualités essentielles 2.1 L’ouvrabilité est la qualité d'un béton qui permet sa maniablité en conservant son homogénéité, Sur le plan pratique, cela se traduit parla facilité: = de mise en ceuvre dans les coffrages ; = d'enrobage des aciers; = dobtention d'un parement brut acceptable, qu'il ‘soit dans le plan horizontal ou vertical, La condition d’ouvrabilité est fixée par la plasticité du béton. 26 2.1.1.1 Affaissement au céne d’ Abrams (fig. 5 et 6). Matériel: Moule tronconique en tle de 20 em de diamétre & la base, de 10 cm de diamétre en partie haute, de 30 cm de hauteur. Portique avec réglette coulissante permettant apres démou- lage de mesurer l’affaissement, Tige de piquage de 16 mm de diametre. Mode opératoire : Le remplissage du moule s'effectue en quatre couches iquées avec Ia tige & raison de 25 coups par couche. ‘Le moule est ensuite soulevé verticalement sans secousses et on mesure I'affaissement. Appréciation de la consistance du béton : ‘Affaissement [~ Béton | Mise en euvre 0.8 2em | Ties ferme | Vibration puissante 3a Som | Ferme Bonne vibration 6a 9cm | Plastique } Vibration courante 10a13cm | Mou Piquage 10.al4em | Tresmou | Léger piquage tise FIG. 5. Essai au céne d'Abrams. Le moule est rempli en quatre fois. pres démoulage FIG. 7,- Table & secousss (Flow-test, 2.1.1.2 - Etalement a la table & secousses (fig. 7 et 8), Mater ‘Trone de cdne en tle: = diame la base : 25 em; ~ diambtreen partie hante : 17 em; ~ hauteur: 12,5 om ‘Table qui imprime des secousses & aide d'une came Mode opératoire: ‘On soumet le ton démoulé a une série de 15 seco ‘on mesure le diamine apres étalement du béton, Appréciation de la consistance en fonction du rapport, augmentation du diamdtre : Béton Rapport d’étalement ‘Tres ferme Wats Ferme 13a 15 Plastique 15817 47a2 FIG. 9. - Maniabitimetre L.P.C. (Documents Tonindustri-France.) Cigison serial ie repre géométrique = a vibrateur FIG. 10 2.1.1.3 + Essai au maniabilimétre L.C.P.C. (Laboratoire des Ponts et Chaussées) (fig. 9 et 10). Matériel Largeur | Heuteur Longueur Cave métal 30em | 30cm 60cm Une paroi triengulaire mobile sépare la cuve. 2 28 ‘Mode opératoire : (On remplit une partie de la cuve avec du béton, on souleve Ia paroi mobile et le béton est vibré, Le béton sécoule dans lacuve et doit atteindre un trait repere. Interprétation : ‘On mesure le emps de vibration 10 < 1 < 20 secondes. 2.1L4- Test CES. (Contre d’essais des structures) Matériel: Moule cubique de 20 cm d’artie avec une face vitrée et, & 2 em de cette vitre, ume armature est disposée (Willis & mailles irréguliéres) (jig. 11). Table & secousses, Interprétation : (On compte le nombre de coups nécessaires pour obtenir un remplissage complet du parement pour définirPouvrabilité, 2.1.2 Probléme pratique : dosage en eau Insuffisance d'eau -<— ~ difficulté de mise en ceuvre; ~ détauts de parement; = enrobage défectucux des aciers; ~ chute des résistances mécaniques par manque de compacité. Test CES. Inconvénients —___—» Exes d'eau — chute des résistances mécaniques (en compression et en traction; ~ retrait aecentué; ~ porosité accentuée ; — perméabilité accentuée; — ségrégation & craindre, Ce qu'il faut: Un dosage précis et constant de la quantité totale d'eau juste nécessaire cen tenant compte de — Peau apportée par les granulats ; ~ T'eau ajoutée pour ’hydratation ct la mise en ceuvre. 2.1.2.1 - Comment déterminer la teneur en eau des gra- nulats? Par bralage & alcool. Les granulats humides sont pesés avant brlage (soit P, la ‘masse correspondante), ct ils sont pesés apres brilage & alcool (soit P, la masse des granulats secs). La tencur en eau en pourcentage s’obtient par: Exemple : P, = 1404 g. P= 13428, 1404 ~ 1342 1342 e% x100= 61%, si bien qu’au liew de 100 kg de granulats i faut mesurer une masse de 104,6 kg pour avoir les 100 kg, de granulats secs. Par mesure dela résistance électrique du sable mouillé. Larésistance électrique diminue en fonction de la teneur en cea Par utilisation de sondes eapacitives :ils'agit de réaliser un condensateur dont élément isclant est constitué par le ranula humide et de mesure les variations. Par sondes & neutrons: Ia plus ou moins grande quantité et de longueur «4 a» reposant sur 2 appuis horizontaux et soumise & la flexion (€prou- vette de 7 em x7 em x 28 cm) (fig. 15 et 16). FIG. 12, -Résistances statistiques moyennes ‘d'un CPJ 48. FIG, 13, ~ Moules eylindriques. (Document Tonindustrie-France.) Plateau_de ta presse oylindre béton FIG, 14. Essai brésilion, Traction, Une charge concentrée Deux charges "Foncentrées FIG. 16, Traction-lexion FIG. 16, ~ Presse de flexion, (ocurment Tonindustrie-France.) FIG, 12 bis. ~ Presse de compression, (Document Tonindustrie-France,) 29 2.2.2.- Quels sont les facteurs qui font varier la résis- tance? 2.2.2.1 - La classe du eiment Valeurs garantie des résidances Chases | 25 [HSK] OS [425R | 525 [325K [2jn | - | 120 [190 | 180 [180 [ 280. E iis 7 jou 2Bjours | 200 [700 | 400 | 400 | soo | 300 2.2,2.2.- Le dosage en ciment et en eau (fig. 17 421) Larésistance croft en méime temps que le dosage en eiment et décroit avec le dosage en eau. [Dosage — Consequence] Plasticité ‘Résistance Ea ——— — Cinest —— Formulons la remarque simple: ta résistance obtenue est autant plus forte que la pate (ciment + eau) est moins diluée, Résistance & la compression. La valeur 1,0, ‘optimale de référence dun béton plein. 10 ; Cleaned 08 or - 06 TE 05 04 Sorgne oa | [novel 02 on #4441144 rapport Ye FIG. 17, - Variation de la résistance en fonction du rapport CE ‘et de la compacité. Coeffient de compacite ‘0860. Vibration puissant ot onsstengo fem Vibration meyonne ot b6ton ferme Piquage et béton pasticue Piquage et béton mou Dengnm FIG, 19.—Compacité on fonction de fa vibration ot dela consis- ‘tance au diamdtre maximal des granulats. iment _ C (en masse) Le rapport Sent = fen masse) est pris comme facteur ‘elobal ct il permet, d’aprés Bolomey d’exprimer la valeur de la sistance par une fonct ire et croissante. Formule de Botomey : =k[C- nex [S-000] R est la résistance & I6erasement en daNiem?, est le dosage en ciment en kg/m? de béton, E est Je dosage en eau en kg/m’ de béton, K est un coefficient qui recouvre de nombreux paramétres tels que: ~ nature du ciment; ~ classe du ciment; = qualité des granulats (forme, résistance, ete); — mode de mise en place (vibration ou non). I s’exprime avec la méme unité que R en daN/em?, 0,50 est une constant 0100 129 UO 150 180. 200, Pourcentage au per rapport, optimum FIG. 18.— A serrage égal, une diminution d'eau par rapport & optimum fait chuter les résistances davantage qu'une aug- ‘mentation de ia méme quantté d'eau. Exemple: 10% d'eau de moins font chutorla résistance de 40% ; 10 % d'eau de plus font chutor la résistance de soulement 5 %. Se 28 a x meer a : Lo. aan wo : wt ‘ in ‘ ¥ 5 : sa EEE ar FIG. 20, - Dosage en ciment en fonetion du rapport C/E et de la plasticité(d'aprds M. Dacux). "etre meg RMS me Tess Le rapport C/E peut varier de 1,5 & 2,5 pour un méme dosage en ciment, Ts’ensuit que la résistance est proportionnelle a: ‘on obtient : (15-0,50)=1 avec CIE= 1,5, et: Q5-050)=2 avec CE=2,5, CConelusions : Larésistance du béton passe du simple au double seulement en faisant varir le dosage en cau, mais on doit tenir compte de Pouvrabilité, Resistance et ouvrabilité sont étroitement liées. Le probléme pratique consiste & obtenir une résistance don- née R et, par suite, & trouver le dosage en ciment par m de béton C, en tenant compte de ouvrabilité désirée qui est tune donnée du probleme & résoudre. Le dosage minimal en ciment pour les ouvrages en B.A. est rarement inférieur & 300 kg/m’, sans pouvoir descendre en dessous de 250 kg/m? de béton, 2223+ Rapport S (gravier/sable) Les principales qualités des bétons en fonction de G/S < 2 sont peu influencées. Granularité Principates | CS e¥6 | continue par rapport| igus =| ne a granularité AGIS faible | “iscontinue Ouvrabiité | Un peu moins | Moins bonne si: * bonne si GIS > 2.2 GIS> 22 Résistance | Meilleuresi: | Légerement ala GS>22 supérieure compression Compacité | Légtrement Un peu plus plus élevée si levee GIS> 2.2 * La notion de module de finesse est traitée dans le Livre Travaux de Construction, chapitre 2. Remplissage des vides parle sable. FIG. 21.- Rapport Gis. Pour des raisons d’ouvrabilité, le rapport G/S ne doit pas apergu des — théoriques Vallee. ‘ou expérimentales de pany Ly méthode générale du CES. : résolution pratique par lecture d’abaque plasticité “| par les essais Comauneie controle Cité ci-dessos comporte PARTICULARITES DU BETON le béton? [im te retrait—> causes > effets —> remédes [> Ie fluage qui varie avec la contrainte moyenne permanente due & [> Pélasticité, propriété caractéristique pour évaluer les contraintes et les déformations du B.A. Lm effet Poisson ou effet combiné de la déformation longitudinale et transversal. Nota: Véude des granulats, de la vibration et des adjuvants fait Pobjet de thémes particulier. ‘qualité du ciment 5 Prescription d'utilisation du béton prét a l'emploi Eléments & préciser pour les commandes de béton prét 4 Pemploi (norme P18-305) 1) Le lieu précis du chantier (commune, adresse). 2) Lactasse d’environnement suivant la région et ’altitude, | 3) Le type de béton et la quantité : = la granularité = laconsistance ~ le dosage minimal en ciment — les adjuvants éventuels (nature et dosage) ~ la résistance caractéristique du béton & 28 jours Résistance minimale et durabilité Pour assurer la durabilité des bétons et limiter leur porosité, Ja norme impose au fabricant une limitation de Ia quantité «eau contenue dans le béton selon environnement et le type. (C'est pourquoi les ajouts d’eau sur chantir sont interdits. Le respect du dosage minimal en ciment ou en liant équi- valentet dela qualité maximale d'eau conduit 4 ’obtention dage. des résistances caractéristiques minimales qui sont fixées 4) Les dates et horaires de transport et de livraison, par la norme pour chaque classe d’environnement. CLASSES D'ENVIRONNEMENT. ceocin|] [im CLASSES. TAFEAISSENENT AU] — DESIGNATION ‘USAGES "2b, | 2b] 3 | 4a, | 4a;| 4b] Go| Sb] Go Deon ce at ; few 3 at cn tus imide Marin Chimique arava Ga Plastique 59m P ‘Ge ci 1B Bg ter Oonegesdat ss) BES]. Bien de masse Gel | Get | Gol 185) Gt ‘Tis plastique 105m T ‘Ovwrages cures Fait | Mods} Sévére] Faible |Moyen| Fort Fluide > 16am AL ‘Dates et voles mics > DOSAGE MINIMAL EN LIANT peur D = 20 mm cose ‘wom. 1 1 | te |2b,]2by| 3 | aa, |e, | ab | 58 | 5b |G ‘Tenesr minimate delantduivaaat ekg? Non armé _ |150 |200 | 240 |300 1330 | 230 | 360 |350 |330 | 250 | 385) Aims 20 | 280 | 280 | $70 | 330 | 330 | 360 | 350 | 390 | 360 | 385) Précontraint |300 [300 | 300 |316 [330 |330] 360 |350 |330 [360 | 385) > RESISTANCE MIMALE en MPa case an =n 1 | ta /2b,)2b,] 3 | 4a, | fe, | a | 80 | ab | Be Non armé | (1) | 16 | 22 | 28 | 32 | 32 | 38 | 35 | 32 | 35 | 40 Armé 22 | 2% | 28 | 30 | 32 | 32 | 35 | 35 | 32 | 35 | 40 Précontraint | 39 | 30 | 30 | 90 [32 | 32 | 35 | 35 | 22 [35 | 40 Les bétons a caractéres normalisés {elmore oobi by ov 2 ser Fttee fm pelatewe: 2p Désignation des bétons préts @ Vemploi Elle comporte les indications suivantes dans Vordre : + BCN : béton & caractére normalisé + Désignation du type de lant (voir § 1.2) * Consistance : ferme, plastique, ts plastique, fluide + Résistance a la compression; exemple : 30 MPa ou B 30 * Granulatté qui se définit par la dimension du plus gros ‘grain des gramulats (voir § 1.1) * Classe d’environnement suivant la région et altitude Bxemple: Les BCN sont des bétons pour lesquels le producteur, tout ‘enconservant initiative dela composition dans des litnites fixées par la norme, garantit les caractéres suivants : nature et classe du Tiant; + granularité désignée par Ja dimension D du plus gros ‘grain des granulats utlisés,limitée 450 mm; + consistance désignée par la valeur d’affaissement; + résistance caractéristique, valeur de Ia résistance A ta ‘compression 2 28 jours en MPa, garantie pour chaque lot, définie a la commande conformément &lanorme et choi sie de préférence dans les valeurs : [e8 Ba Ba | 62 | B30 40 | 845 | B50 Les bétons & caractéres spécitiés Les BCS sont définis lors de la commande par leur com- posit n, notamment le dosage en ciment,et par des carac- utres que la résistance mécanique et Ia consistance. a7 6 Indications d’emplois des ciments et bétons avaUX Ciments | Bétons Exemples d’application (CPJ-CEM tl 32,5 BCN Semelles BA Fondations ‘CPS-CEM I! 32,5 R ou Puits de fondation En milieu agressif : Bcs Radiers: CPJ-CEM Il 32,5 PM ES Voiles et murs ‘CPJ-CEM Il 32,5 ou 32,5 RB BCN Fagades ou refends BCS Murs de sous-sol ; pieux Poteaux, CPJ-CEM il 42,5 ou 42,5 RB BHP Poteaux des structures Poutres CPJ-CEM ll 32,5 ou 32,5 R BCN Eléments fléchis porteurs: Longrines eBcs Poutres coulées sur place CPJ-CEM li 42,5 ou 42,5 R BHP Poutre-Voiles d’épr 18 4 25 cm CPJ-CEM ll 32,5 ou 32,5 R | BCN-BCS| Dalles pleines (épr : 18 4 25 cm) ou Dallages Escaliers CPJ-CEM Il 42,5 OU 42,5 R BHP Escaliers préfabriqués ou non Préfabrication CPA-CEM | 52,5 ou 52,5 R BCN Prédalles ; dalles alvéolées en usine par ” BCS _| Poutrelles précontraintes précontrainte 7 BHP | Poutres ou longrines préfabriquées ” BTHP | Voussoirs précontraints Lunde: ane Résistance caractéristique a la compression ‘Béton contrlé normalisé : BCN |bétons: 428 jours d’age en MégaPascal (MPa) Béton a caractéristiques spécifiées : BCS heen 208 50 Béton a hautes performances : BHP BCS a Béton a trés hautes performances : BTHP cH “$0.8 100 BTHP 100 4 150 7 Types de ciment et composition Remarque > 150 MPa pour bétons exceptionnols. Disignation otaion | Clinker | Later de | Fomés | Pouzzolones | Condes volentes | Sobists | Caleites| Constituents (0) | tut | destin | netrtas cabins seconds founaas sicouses]caleques| @ K s | > 2 viwirfe CimentPortand | cracemi | 9-10] — | - | - | - | - |] —[ - 05 iment Portand | CP-CEMWA | 80-94 ae ae oad composé CPJ-CEM IB | 65-79 pes Soe CHECEN WA | 35-64 lS 05 Ciment de heutfounean | CHECEM ING | 20-34 ee 08 cuxcemive | 519 a= 05 iment cezoemiva | 6590 | — [<—- wae —» [ _— | — [| — 08 pouzolanique | cpzcemive | 4564] — |—<—~ 366% ——» | — | — | — 05 Cimentavloiter | cuE-CEMWIA | 40-64 | 18405 | — [<—t390-—> | — | — | - 08 etauxcendres | ciccemwe | 2039 | 3150 | ~ |—<—-stse—»| — | - | — 05 1) Les valeurs indiquées se référent au noyau du ciment, a 'ex- clusion des sulfates de calcium et des additfs. 2)Les constituants secondaires peuvent étre du filler ou bien un (ou plus des constituants principaux, sauf lorsque ceux-ci sont incorporés en tant que constituants principaux du ciment 3)La proportion de fumées de slice est limitée & 10 % dans tous Jes ciments, 38 4) La proportion de filler est limitée & 5 %. 5) Le fabricant est tenu a une déclaration de composition sti- pulant tes constituants utilisés et la proportion de chacun eux; il s’engage & ne pas faite varier ces proportions au- dela dune fourchette de + 5 points, le clinker étant aussi wn cconstituant, 4. LE BETON ARME 1 Problame posé au constructeur ‘Actions permanentes ‘et actions variables T1s’agit d’assurer ’équilibre de la construction sous Peffet: — des actions des charges qui sont transmises par les Sléments porteurs 5 = des actions ascendantes du sol sous la fondation. 4.1 Nature des actions et notations 1.1.1 - Actions permanentes (symbole général G) Gy: poids propre de la structure Exemples: murs, poteaus, poutres, planchers G,: poids des autres éléments Exemples: couverture, cloisons, revétements Gy: poussée des terres Exemples : cas de la poussée sur les murs de sous-sol G4: actions dues aux déformations différées Exemple : retrait du béton estimé a 2.104 (3.104 dans Te sud-est de la France) 1.1.2 Actions variables (symbole général Q) charges dexploitai Qj: charges d'explotation FG. 1.~ Coupe schématique d'un bitiment 4 niveau. ‘Charges notées Qy sur un plancher Exemple : charges concentrées ou répartes sur un plan- Ta RR cher (meubles, personnes) 7 fate des om I> Légende sur coupe schématique (Q,: charges climatiques cemanentes:G | Variables: | | sgerdetacade ~ action du vent notée W 1>{6] Se eel ~ action de Ia neige notée S, 22|G; Q4: action de la température notée'T sofa) | 2 huerennoenute Exemple: dilatation du béton avec coefficient de dila- ia) | 4 Astonda ver tation égal & 10° =) | 5) Neige sure versant Q,: actions eppliquées en cours de construction 3 [2] fe Exemple : dépot de palettes de matériaux sur les plan- 6 > (2) — chers 7>(0] | 7 Mesble Remarque : les actions accidentelles, notées Fy, fe aural des ere: ‘concernent les séismes, les chocs de véhicules, les 85 [4 = ‘chutes de blocs. 99 [G 9 Plaacher en Béton Armé 1.1.2 - Combinaison de base pour les actions 10 {G,] 10 Clolsons ¥ — a) Btat limite ultime (B.L.U,) 11 Température climatique 1356 +15Q, 2 (Gh 12 Revétement de plancher = a "Etat limite de service (EALS.): Boe] eae G+Q, : 14 >|) ones de voiture [NB : voir les notions d°EL.S. ot d'B.L.U. page 51 fl eat ==) 2 Quels sont les éléments porteurs qui transmettent les charges? Ce sont les éléments Te — fetes _g_ (Chas permanente shares aexpotation, ex. les planchers qui peuvent re consttués avec : g é y = des poutrelles préfabriquées précontraintes ; 5 5 3000 43.300 N/m? . Terrasses accessibles au public 5.000 Nim? ‘Type 25 +5. > 3 600 44.000 Nim? = sans table de compression : Remarque : Type 16 +0 > 2.000 42 300 Nim? Prévoir une charge d’entretien > 1 000 N/m? affectant Type 20 +0 + 2.400.2.2 800 Nim? tun rectangle de 10 m pour instalation, équipement et per- Type 25 +0 > 700 23 100 Nin? sonnel d’ exploitation (NF P 06-001). 3 Quelle est la nature des efforts dans les éléments porteurs? Prenons le cas d'une poutre. La matitre a tendance &s'écraser sur I'une des faces (face supérieure, par exemple) 0 s'étirer sur Pune des autres faces (face inférieure, par exemple). Dans la majeure parte des ouvrages en B.A., les éléments constitutfs sont solicités la fos en compression eten traction, est le cas pour un poteau d’angle ou de rive d'un bétiment. ‘Conséquence immédiate : ‘) esarmanyatteds Te sontruetoar doit about A des regles précisesd'ulilsation du B.A. : ‘C’est-2-dire connaitre: — les matériaux utilisés : —Pacier, —le béton, — Jes caractéristiques physiques du béton, de Paeier 5 — les caractéristiques mécaniques du béton, de Pacier 5 — les caractéristiques chimiques du béton, de Pacier 5, — le comportement du béton et de Pacier lorsqu’ils sont associés. "AVANT DE PRATIQUER, IL NOUS FAUT EXPERIMENTER 4 Béton non armé 4.1 Etude expérimental 4.1.1 - Compression simple (fig. 3). Elle existe quand le point d’application de la charge coin- cide avec le centre de gravité de la section. FIG. 3,- Compression d'un prisme de béton. Pest effort normal de compress ‘lest fa déformation totale longi ‘Alest la déformation transversale (gonflement). 4.1.2 - Déformation du béton sous l’effet d’un effort de compression Le raccourcissement dans le sens des efforts est autant plus important que la charge appliquée est plus forte et ls Section de beton plus faible. fe, tant la contrainte en N/mm? &j jours, F étant la charge appliquée, '$ étant la section de béton soumise & F, on établit: tT FIG, 4. Traction d'un prisme de béton. P ost Feffart normal de traction. AlestFallongement causé par P. (al2 + aV72) est la contraction transverse Ladeformation transversale se produit simultanément avec a déformation longitudinale (fig. 4). 4.13 - Cas de charges instantanées (fig. 5 et 6) La déformation totale est la somme de ~ Ia déformation élastique (si on supprime la charge, la déformation s’anaule); ~ a déformation plastique permanente. 4,14 Cas de charges maintenues (fig. 2) Le raccourcissement est aussi fonetion du temps (déforma- tion différée, Conclusion ; le béton se comporte de la méme maniére qu'un ressort. Les déformations subies sont mises en évidence par des comparatenrs ou des jauges électriques (ig. 8). FIG. 5, - Types de déformations ‘sous Feffet de charges instantanées. 1° Charge appliquée -» déformation Ait 2° Charge enlevée > déformation AI" 8° Charge appliquée de nouveau ~> datormation Aly 4° Charge enlevée de nouveau > déformation aft instantanées appliquées et enlevées. (Charges maintenes constantes : ‘dstormation istantanée At 1 “Aisformation etree: Aft —__ 2 ‘formation ttle: AL Al = AVA (Charges entevés "dformtionrsiduelleistantante: Al/t 33 deformation néidulle Sifese Aly /t — >= 4 Déformation rocco | rate 3) caccoucissement ‘Sarde Temps FIG. 8. - Processus de décompression du béton en fone- tion du tomps, les charges étant enlevées (analogie avec ressort a 4.1.5- Rupture du béton Les essais de rupture permettent de mieux saisir Ie ‘mode de fonctionnement et l’organisation des piéces en Matériel utilisé: presse hydrautique munie de manometre (Voir tla page 31). Eprouvette normalisée de bétom : cylindre de 16 om de BA. diamétre et de 32 em de hauteur (fig. 13, p. 1). Essais Constatation La rupture de I’éprouvette se produit de fagon & former 2 cénes opposes par Te somamet (fig. 9). I essai Eprouvette normalisée * Cylindre de diametre 160 mm et de hhauteur 320 mm * Section : 200 cm? (Voir les moules en acier la page 29) Explication Cette rupture par compression est due ‘en fait aux efforts latéraux de traction ‘qui poussent le béton au vide par glis- sement Le frotfement des surfaces sur les pla- teaux dela presse explique la forme de P éprouvette restante apres essai Suppression de Meffet d’adhérence en zgraissant les surfaces en contact. La rupture s'effectue suivant des plans paralldles verticaux (fig. 10). L’effort total applique est plus réduit 2 essai Hprouvette normalisée ‘Chaque téte d’éprouvette ne se trouve plus frettée fictivement. Larupture peut se produire suivant des plans obliques inclinés de 30° a 40° (fig. 11). essai Eprouvette de section carée, hauteur 4 fois le cOté Larupture s’effectue suivant les ditec- tions principales oD les contraintes prennent leurs plus grandes valeurs. Effort de compression Plateau mobile de la presse wottoeylindtique neegpres essa tfrta de traction Intéroux opposes par leur pointe Cones: gee Rupture par etealement oblique Patoau fixe do la presse = FIG 9, Essal de rupture par compression 4 Iles aux efforts oe de compression. Ltt Eprouvette do section carrée g g FIG. 11 = = Essai dla rupture d’un bese | ‘Poteau court en B.A. FIG. 10. (doe. CES.) FIG. 11 bis. | 4.1.6- Conclusion a ces essais: Le matériau béton non armé est soumis & des tractions internes provoquées par les contraintes principales dont lune image grossiére est donnée en considérant un empile~ ment de billes sphériques chassées vers l'extérieur sous effet d’une compression. 4.1.7 - Principe de construction (fig. 128 17). — longitudinales, — wansversales, cst indispensable méme dans les éléments comprimés tant donné le comportement du béton sous I'effet des charges; la résistance du béton a la traction est 13 fois plus faible environ, que sa résistance & la compression. ELEMENTS VERTICAUX ‘soumis & un effort de compression. 4.2 Flexion simple Eprouvotte de section cariée ‘do obte “b” FIG. 18.19. 42.1 - La mesure de la résistance de flexion s'effectue surun prisme de béton reposant sur 2 appuis simples (fig. 18 et 19) en appliquant = soit une charge P au milieu de la portée (fig. 20 422); ~ soit2charges P’placées symétriquement parrap- port a axe (fig. 23 225), Charge au milieu eer ie ‘LONG FIG. 15. fiG.2. 7 FIG. 22. FIG. 13, a ui Src Deut charges sym} element mane teiquos parrapportaraxe | vertical ft t elle FIG. 1, ‘Avant chargement ‘Apres chargement.~ FIG, 12a 17. FIG. 20 8 25. Dispositifs desssis de résistance ala flexion. 43 42.2 La flexion allonge certaines fibres et en rac- courcit @autres Assimnilons une pigce fléchie @ une portion de couronne de rayon R (fig. 26 et 27); arc AB sert de base — lerayon Rest: = plus grand que le rayon R, intéressant les fibres ‘supérieures qui se trouvent comprimées AB>A.B, = plus petit que le rayon R, intéressant les fibres inférieures qui se trouvent tendues axe neutte Zone ‘Seaton de poute Fie. 26 FIG. 26. ay Compression 4 ae Aa A —_—" ‘Traction AVANT CHARGEMENT Lamelles de bois superposées reposant sur les appuis M ot N. FIG. 20. Effet de effort tranchant V FIG. 288 20. -Glissoment longitudinal. “4 4.2.3 La flexion est accompagnée dun glissement des fibres ~ Dans le sens longitudinal, mis en évidence par un essai expérimental avec des lamelles (fig. 28 4 30). ~ Dans le sens transversal sous V'effet de Ieffort tran- cchant qui a tendance & séparer deux sections voisines (fig. 31 et 32), FIG. 27 . Essai la eupture d'une poutre B.A. (doc. C.E.S.) ‘supérieure compri FIG. 27 b. armature principale sera placée ‘dane la zone tendue, Rappols théoriques Hypothase d'un matériau homogé Contrainte normale dans une section S (Gymbole 0) Mow : Moment de flexion dans la section S. foment quadratique per rapport au cps. = Distance d'une fibre par rapport axe passant par le CD.G. Contrainte tangontiollo + Effort tranchant. +: Moment statique par rapport au C.D.G. de la zone comprise entre lo plan do lissement eta fibre extrime. joment quadratique. + Largeurde a section au niveau du pian de glissement. tos dlagonales BD et EG sot irs tra tion) Les diagonalos CA et FH dinvinuent de ton- ‘guour (compression). Le décalage entre lamolles & chaque extré- ‘mité ot au droit des ropbres verticaux met en Evidence le glissement longitudinal. Los efforts de traction provoquent dos fis- ~ pour limiter les fissures dues aux efforts de traction. SRNR 1. Poutre en béton, non armée, encastrée en EF. La 8, séparées par une distance trés petite ‘x, accusomt, sous effet de effort tranchant Tune a istgn ek, rd Charo option parte Fig. 31. Fasraion tion varchar: ‘ation dose " Leta | Remarques : = L’hypothtse de Ia répartition des contraintes est celle d'un diagramme de forme triangulaire (forme parabo- lique en réalit) (fig. 33 et 34). ~ Les directions principales des contraintes de traction sont horizontales 3 la partie inférieure médiane d'une poutre uniformément chargée reposant sur deux appuis simples (fig. 35). Conclusion : Des que la résistance & la rupture du béton est ateinte, tout lément non armé risque de se rompre brutalement. Suivant les cas de chargement et les appuis rencontrés, la solution cconsiste & placer des aciers résistants en traction pour venir cen aide au béton. Diagramme Di reel ; jagramme + Tera des contraintes eo fibre neutre Biolote AC tendue ‘Trojectoires des contraintes principales de traction Biellette BD comprimée FIG. 32. FIG. 35. CE QU'IL FAUT RETENIR Questions : Réponses : 1° Citez un élément porteur horizontal. 2° Citez, un élément porteur vertical de faible épaisseur et de ‘grande dimension, 3° Un batiment soumis aux charges verticales et horizontales reste en équilibre : grace & quelles actions extérieures ? 4° Sil existe un raccourcissement dans le sens de la hauteur un poteau chargé, la déformation transversal se produit- lle? Quand? 5° En relisant le paragraphe 4.15, donnez les dimensions d'une éprouvette normalisée 6° Dessinez. ce qu’ on obtient aprés rupture d'une éprouvette = sans graisser les surfaces en contact; = en graissant les surfaces en contact. 7° Sita résistance d’un béton en compression est de 26 MPa, évaluez la résistance la traction. 8° Siun élément porteur vertical ou sin élément porteur hori- zontal est non armé, quels sont les risques ? Dites pourquoi ? ‘Que préconisez-vous ? Un plancher en B.A. Un voile en B.A. Celles du sol de fondation. Principe : celui des actions mutuelles. Le raccourcissement dans Ie sens vertical et le gonflement ‘dans le sens horizontal se produisent sirmullanément Réponse en 4.15. Réponse en utilisant le rapport du paragraphe 4.17. Réponse en appliquant le principe 4.17, apres avoir observé les eroquis 128 14. 45 PRINCIPES GENERAUX DES CONSTRUCTIONS EN B.A. LACIER LE BETON Le héton peut supporter des efforts de compression considérables, 150 & 600 daN/em? (15 & 60 MPo). — Parcontre il nésiste mal aux efforts de traction, 15 35 daN/em? (1,5 23,5 MPa). ~ Dans les zones tendues, il est exposé a se rompre, aussi Ia regle consiste & ne pas tenir compte du Déton tendo dans les calculs. WVacier est aussi résistant en compression qu'en traction. La charge de rupture de I’acier utilisé, e plus faible, est de Pordre de 400.4 500 MPa, ‘Nota : Dans le cas de Ia compression, le béton demeure plus économique que l'acier. Les aciers sont placés dans les zones tendues. fibre supérioure comprimée ‘fibre inféieure tendve FIG. 38. Encastrement a une extrimité (console. fibre supérieure tendue fibre inférieure comprimée Zone_comprimée Fig. 37 SECTION Poutro sur DE dou appa. POUTRE techéma) scier bien utise \/ Zone_tendue Clams’ dae’ i" on) FIG. 38. mre oe Poutre & une oxtrémité ‘encastrée, autre sur appul simple. FIG. 37 bis. FIG. 39, Poutre avec encastrement ‘chaque extrémité. FIG, 40, -Poutre aplusiours appuis. Se Seen ae) zone comprimée FIG. 36 a 40. - ELEMENTS HORIZONTAUX EN B.A. : ZONES COMPRIMEES ET ZONES TENDUES. ‘Nota: En réalité, le fibre noutre est continue. Sur los figures, elle ast décalée pour mieux délimiter les zones. 46 i | | 1 Principes des constructions SSS ‘Combiner le béton ct Pacier de fagon que: = es efforts de compression soient équilibrés par le béton; ~ les efforts de traction soientéquilibrés par acer. Cette possibilité de combinaison et d’existence durable est re ~ A Vabsence de réactions chimiques nuisibles entre Ia pate de ciment etl acier; — iedérence mutuelle béton-acier permettant a trans- mission des efforts; — a Panalogie des coefficients de dilatation ts voisins (12x 108) ce qui correspond & 12 microns par metre et par degré. Led 2 Conditions essentielles d'utilisation du B.A. Ta quilt dos aces et cele des éléments constitu des ttons doivent aller de par. Les caleus des ouvrages ne peuvent souflir aucune médio- crite doi la ndcessité de connate avec prévsion ~ lesle de Padhérence: = tes caraiéristiques mécaniques ot les contraintes admissible dos b6tons et des aciers; ~ tes conditions relatives & la fissuration, la sGeuité ct Fanon fragilité des ouvrages (eglement B.A.E-L.) ~ organisation des éléments en fonction des solicit tions. La réglementation actuelle pour ls travaux de batiment est felled BAL. (Ropes techniques de conception et de Salcul des ouvrages en B.A. suivant la méthode des Etats ‘TROUVEZ LES REPONSES je 1° Larésistance Ala compression d'un béton est de 39 MPa. Larésistance 3 Ia traction est de 3 MP2. Trouvez le rap- port entre les résistances obtenues. Larégle imposant de ne pas tenir compte du béton tendu dans les calcul est-lle, par suite, justfige? 2° Au liew de placer de Pacier comme armature dans le béton armé, pourrat-on utiliser du laiton’? Informez-vous pour connatire son coefficient de dilata- tion et concluez. 3° Le plate adhe trés bien aux aciers, pourquoi ne peut- ‘on pas Putiliser en B.A.? 4° Une poutre de B.A. de 10:mde longueur subit une varia- tion de température de 40° C. Sachant que le coefficient de dilatation est de 0,000 012, de. combien s'allonge- telle? Réponse : Al= 10 000 mm x 40 °C x 0,000 012 1°C 5° Le module de déformation instantanée du béton est: B, = 11.000," (voir p. 35) $i f= 27 MPa, trouver la valeur de Ey Réponse jo-V0i=3Ma 1000 x 3 = 33 000 MPa 6° En vous aidant de la réponse préoédente, trouver le ‘module de déformation différée du béton E,- Réponse (voir § 4.4, chap. 3) 8 mm. = 11000 MPa Limites.) : 6° Complstez: pee eeee=s 1 BETON ARME 1 —— = <= Beton \ rf Acier ew ooveee o ° Résistancos wt ompatiiité chimique’ idhérence mutuelle |-analogie des coofficients® de dilatation transmission réciproque® des efforts ©” — mécaniques compression ? traction 7 © dosages ? © granulométrie ? © enrobage ? ° ‘exit F000 ° ©, srodule de_déformaton? SS? sma oe ams oF Peoo0ee® Avantages ? ‘Résistances “¥ mnécaniques, = waction ? = compression ? | modes d’ancrage? : a) a ADHERENCE DES ACIERS Valeur limite ultime de la contrainte d‘adhérence {Symbole s,) pour un ancrage T= 0,62 feae , est le coefficient de scellement : ~ pour ronds lisses :y,=1 = pour aciars HA: y, = 1.5 fas! fésistance caractéristique & la traction fon = 0/6 + 0,06 fa, (unité : MPa) Exomple : fgg = 25 MPO; y= 2,1 MPa Acier HA Fe E 500: f,=500 MPa yy 20,6 X15? x 2,1 = 2,83 MPa Section -1 Coupe partie longitudinale iaotes de cemresion ince 3 45° i dans. un. Ge ion et gumnseden ok Se tracten F FIG. FIG. 2.- Equilbre d'un trongon de barre en acier. Longueur de scellement droit « I» Condition «quire d'un szeiement Force dadhérence = Fore de action oot 7 =| ,-2-% =| ae Exemple: Calul de la longueur |, avec: t= 285 ta, « 500 MPa Diaméte deta bare: 12mm sem Régles pratiques Tampon dereourenent ‘Types Face | overrecine | Bares eecendte Ganaecegt: | camaaet Tatton | otwnamie | somune deri Feteto | deletane desta | Wieiedinde : Fe E400 de la barre, blasts (mage 4 “ : longus de seaemane dt A € distance séparant les deux armatures |, slongueur de recouvrement Jahsies5o ' { 17 [a heesies 5a FIG. 5.~Les aclers de couture sont nécessaires. ai a So eee = ‘AZS Diagn semis encom] Se i ! —S | = FIG. 4. ~ Continuité mécanique assurée. 48 FIG. 7.Prescription de mise en couvre. 5. ASSOCIATION BETON-ACIER La condition essentielle de cette association est Padhé- rence béton-acier. Cotte propriété physique permet: = la transmission des efforts: le béton et I'acier tr vaillent ensemble et non séparément; — le fonctionnement rationnel des éléments en B.A. tels que les poteanx, les poutres, etc. Comment mettre en évidence Vadhérence? 1.1 Essai d’arrachement d’un barreau d’acier scellé dans le béton But de Pessai: éprouver par mise en traction progressive ‘une barre scellée, ‘| Fett apa earames et Contented edo ¢ An jess 4.2 Conclusions et intérét de cet essai La liaison entre Te béton et l'acier est caractérisée par la résistance offerte A I'arrachement de la barre sous effet de Ia force F. Tiaison = adhérence + frottement Comment réagit le béton? 2.4 Sur les ronds lisses Ise forme une série de trones de cOne embortés les uns sur les autres (fig. 1, page 48). Les cliquets ainsi formés réagissent par frottement comme des biellesinctinges, Légatisation des déformations du béton et de l'acier est rendue possible par I'adhérence. Deux eas peuvent se produire: = les forces de contact sont insuffsantes,I'aciers'al- Tonge et le béton ne suit pas: rupture d'adhérence = larésistance de la barre & la traction est épuisée: up- ture de Pacer. 2.2 Cas d’un acior H.A. = la résistance & I'arrache- ment varie avec les éats de surface de la barre: inde tton = des forces de Tiaison empéchent la barre de glisser dans la gaine de béton qui l’entoure ; = ces forees de contact assurent la transmission des efforts de I'acier au béton et réciproquement; ~ il s’agit dune adhérence tangentielle. 2.3 Contrainte d’adhérence +, (fig. 2, page 48) Soit un trongon de barre soumis & une extrémité dun effort de traction Fet A autre extrémit€ a F + dF. L'équilibre du trongon est dQ aux forces d'adhérence qui sexercent sur Ia Jongueur dx de la barre, de périmetre : wo. En projetant sur axe de la barre Ox: 4, .u. dx = dF Tak “ude AF. variation par unté de Tongucur de Pffort axial exercé surla barre. 1: pévimetre utile de armature, confondu avec le péri- ‘mire nominal lorsqu'l sagit d’une barre isolée. La liaison entre une armature t Te béton est mesurée par la contrainte d’adhérence 3 Role de I’adhérence dans les ouvrages 3.1 Physique 3.1.1 — Protection des aciers Elle est assurée par la compacité de l’enrobage qui dépend de la qualité et de la mise en euvre des bétons. 3.1.2- Résistance au glissement des barres ‘Sous leffet de la variation de effort de traction entre deux. sections, dans le cas d’une poutre par exemple, Padhérence oblige le béton A suivre Parmature dot appellation « adhérence par entrainement ». 3.2 Mécanique 3.21- Ancrages, scellements 3.2.1.1 - Cas d’une barre rectiligne (fig. 35) = La contrainte de traction de la barre est nulle a Vex: ‘émité scellée. — La mise en traction de la barre s'effectue progressi- ‘yement sur la Jongueur de scellement (fig. 3). ~ Lacontinuité mécanique est assurée par un recouvre- ‘ment suffisant (fig. 4&6). 3.2.1.2 Anerage par courbure (fig. 6 et 7) Tuilise : = les propriétés du scellement droit; — tes forces de frottement des actions du béton sur la barre. action du beter) (aahéronce + “ge Fic.8. Contrainte du béton sous effet de N courbure: o'b = A Vintériour de fi 4 4 Facteurs de l'association béton-acier Cotte action est favorisée par état de surface des aciers : — Ia forme de la surface latérale : lisse, avec eréneaux, avec verrous ; ~ la propreté des barres débarrassées de leur peau de laminage, Les qualités du béton denrobage — granulométrie, granularité, dosage en liant Les soins apportés i la mise en @uvre : = la plasticité du béton ; — Ala vibration; = &Penrobage des aciers = au durcissement du béton. Régles pratiques ~ Gviter effet de votte des granulats (fig. 9); ~ éviter la poussée au vide du béton ; ~ Gite Yéersement ‘du béton & Pintérieur d'une cour- — prévoir des recouvrements ou des longueurs d’ancrage suffisants (voir fig. 7)3 ~ prévoir des armatures dites « de couture » (voir fig. 6). 5 Fissuration et comportement du béton et de l'acier 5. Le béton est caractérisé du pointde vue mécanique par: — sa faible capacité d’allongement; — sa faible résistance & Ja traction voisinant le 1/13* de sa résistance 3 la compression ; — ses déformations internes dues au retrait, qui met- tent le béton en traction. 5.2 Les caractéres qualitatifs et quantitatifs des aciers les font utiliser dans les zones tendues. 5.3 L’allongement de I'acier sous l'effet des sollicitations centraine la fissuration du béton tendu (fig. 10). phat or 2+ phase : Le béton sul 3+ phase : L'aciortravaille indépenda ‘ phase La limite élastique de lacier Le béton ot 'aciers‘aident a 5.3.1 - Cas des ronds lisses (fig. 11) Les fissures sont larges car elles prennent a Jeur compte Pallongement de l'acier glissant dans le béton. 5.3.2- Cas des barres & haute adhérence (fig. 12) Les fissures sont fines et étroitement espacées. Cette répar- tition résulte des multiples points d’ancrage égalisant Ia dis- tribution des contraintes jement Facier, mais sa résistance 8 la rupture est dépassée. FG.11 Fissuration schématistecvecbarre lisse FIG. 12. Fisturotion schématisée cvecacir HB Notion d'état limite (Réglement B.A.E.L.) satisfaite. aquelles elle a 6té congue. Un « état-limite » est celui pour Jequel une condition requise d LES DIAGRAMMES DEFORMATIONS-CONTRAINTES DE L’ACIER ET DU BETON ‘une construction (ou I’un de ses éléments) est strietement ‘au-dela du souil «d"6tat limite», une structure cesse de remplir les fonctions ou ne saisait plus aux conditions pour les- ——— ETATS-LIMITES eet LES ETATS-LIMITES ULTIMES (E.L.U.) « Ils sont relatifs la stabilité ou a la eapacité portante: ~ équilibre statique de fa construction exemple : pas de renversement — résistance de chacun des matériaux ‘exemple : pas de rupture ~ stabilité de forme ‘exemple : pas de flambement, + Combinaison de base des actions & VE.L.U. (voir sym- boles page 39) Cas de batiments courants 135G+15Q 2. Etat-limite ultime de résistance (E.L.U.R.) 2.1 Hypothéses de calcul (Reglement BAE.L) + La résistance du béton tendu est négligée. + Les sections droites restent planes, + L’adhérence béton-acier entraine I égalité des défor- ‘mations, conséquence du non glissement. Allongement relatif du béton Allongement relatif = de Vacier (ou raccourcissement) (ow raccourcissement) o» [5] + Le raccourcissement relatif du béton est limité a: ‘%o.en compression simple (ex. : poteaux) 5 %o en flexion simple (ex. : poutres) + L’allongement relatif de Vacier est limité e,= 10 %e + Le diagramme de déformation de la section passe par un des trois pivots: A, B ou C. LES ETATS-LIMITES DE SERVICE (E.LS.) «Tis sont relatifs surtout aux conditions exploitation : ~ Gtat-limite de déformation (fléches) ~ état Jimite de compression du béton ou de traction des aciers ~ 6tat-imite d’ouverture des fissures pour la sécurité des ouvrages, 7 + Combinaison de base des actions & ELS. ‘Cas de batiments courants soumis aux actions permanentes, ct variables G+Q mme des déformations de la On distingue trois domaines ©, ®, ®, aPaide de trois pivots A, B, Cet des droites représenta- tives de la déformation qui passent par Pun des trois pivots pour matérialiser les diagrammes de déformation dela section de béton. i i us LA SECTION (REGLE DES VOTE) La position du pivot est caractérisée par — un allongement déterminé : exemple 10 %e pour A. un raccourcissement déterminé : exemple 3,5 %e pour B. 81 DOMAINE ET PIVOT (voir eroguis 1) CONSTATATIONS ET CONSEQUENCES: Béton Domaine 1 et pivot A @Le domaine 1 est représenté par le triangle A, AB. © Les droites issues de A matérialisent les différents diagrammes possibles de déformation, + Le pivot A est situé au niveau du C.D.G. Centre de gravité) des aciers, eat © ‘AcOW Aloroemay 0.358 L’allongement ultime de Vacier est pris constant et égal & 10 %e. La contrainte de calcul de l'acier tendu est maximale. (Observer le diagramme déformations- contraintes en 2.3) Liacier est bien utilisé. Région ta: + La fibre supérieure du béton subit unallongement relatt ¢, 0< 5 10 %e Le béton est partout tendu, exemple : eas des tirants en B.A, Région 1b : + La fibre supérieure du béton subit un racourcissement relatif, 0< £,53,5 the >> comprimé en haut > tendu en bas La section de béton est partiellement comprimée, exemple : cas des poutres, des dales, Domaine 2 et pivot B Le domaine 2 est représenté parle triangle A BO Région 2a : Lallongement de T'acier est compris centre 10%o maximal etun allongement ,,minimal car ainsi Pacier est bien utilisé Voir exemple p. 53 pour Fe E 400 type |. Région 25 : ‘Acicr mal utilisé car Vallongement de Vacier étant faible, sa contrainte de traction est également faible. Région 2a, 2 et 2c : La fibre supérieure du béton subit un raccourcissement constant et égal 3,5 Mo Le béton est bien utilisé ssauf en région 2c La section de béton est partiellement comprimée dans les régions 2a et 2, exemple : eas des poutres, vive © LLadroite de déformation pivote autour du point C. ‘+ Zone OCD : I’acier placé en partie inférieure est comprimé. Le raccourcissement de l'acier est inférieur ou égal 82 %e. An Région 2e + ; Région 2a nee eee aee vara iagrammes Region 2e Région 3 et pivot C + Zone CD,B : l'acier placé en partie | + Zone CD,B : le béton est comprimé. Le domaine 3 est représenté par les | supérieure est comprimé, La fibre supérieure subit un raccour- ones grisées. Le raccourcissement de V'acier est | cissement compris entre 2 %e et ‘compris entre 2 %o et 3,5 %a. 3,5 Mo + Zone OCD : le bétonest comprimé. La section de béton est donc enti@- rement comprimée, exemple : cas des poteaux. 52 2.3 Diagrammes déformations-contraintes de I’ Les diagrammes déformations-contraintes définis ci-dessous sont symétriques par rapport 2 I'origine des coordonnées. 2.3.1 - Cas des aciers & haute adhérence symbole H.A.) | Lediagramme déformations-contraintes. considérerest conventionnellement détini ci-conte. ¢,callongement re E,; module d’éasticité longitudinale pris égal 200 000 MPa. fslimite délasticité garantie voir theme Aciers). aE fe cacantennts 23.2 Les diagrammes déformations-contraintes de (Exemple pour un acier naturel Fe E.40 type 1) caleul se déduisent des précédents encffectuantune —_« fimite d’élasticité garantie affinité parall@lement & la tangente @ T'origine et Lae f.=400MPa dans le rapport 1/y,. Le coefficient de sécurité 7, est pris égal a Sy cr oavedecusaecvanget Sau = S%y= 400: 115 = 348 MPa Ye 1S + allongement reatif mini esl éo: Exemple: Acier Fe E 500 foe. 1 900 = 348 MPaX1 000 174 %o E, : 200000 MPa vei arene Ainge ogo 434,78 MPa x 1.000 gorwo MPa = 2174 %e 23.3 Tableau des valeurs des contraintes de calcul en fonction de Vallongement relatif es pour un acier naturelle- ‘ment dur Fe F400 (f, = 400 MPa) Allongement relaif| 0 os 1 im | 2 4 6 8 10 &, So [Contrainte de calcul) 0 roo | 200 | 348 | 348 | 348 | 348 | 348 | 348 en MPa = 8, te B, 6, = 348 MPa = constante 1000 23.4- Tableau des valeurs des contraintes de calcul pour un acier de nuance Fe E500 [ Allongement relat: €, %o 0 TL2 [amy se [8 [| Contrainte de caleul (MPa) 0 | 100 | 200 | 400 | <——— 434.8 ————> 2.4 Diagrammes déformations-contraintes —_,.(comtrainte di béton} de calcul du béton f, fy = 0.85 '2. % 2A. Le diagramme déformations-contraintes de calcul pouvant étre utilisé dans tous les cas est le dia- ‘gramme dit « parabole-reetangle » ~ Le diagramme simplifié déformations-contraintes ou Giagramme « reetangulaire » utilise également, si la fp! raccourcissement section considérée n'est pas entitrement comprimée.Le © 2%e —-3.5.%e elatf cu béton iagramme rectangulaite, d'utilisation plus simple dans Jes calculs, conduit pratiquement aux mémes résultats, Diagramme Parabole —'Rectangle | fe Rectangle 53 cease orontATIONS-CONTRANTES BE CAICUL OU ETON eX'coMPmession _2,42- Contrainte ultime du béton en compres- sion (symbole f,,) = fa sésistance caractéristique ‘en compression du béton Agé de jours. 1% = 5, coefficient de sécu- Tité (on prend 7, = 1415 seu- Tement pour les "actions accidenteles). 0 = 1 si la durée d'application des charges est > 24 heures. Exemple: Cat de la flxion simple, pivot 8 5 = Valeur de la contrainte ultime du béton en Scomatamnmt —Qhguanaam {Soom fw {Qegwane} compression DIAGRAMME DEFORMATIONS-CONTRAINTES DE CALCUL DU BETON eee sere vultime I n'y. pas proportionnalité entre déformations et : contraintes. 20 MPa 11,33 MPa Remarque : Dans ledomaine’3 et pivot C set le diagramme 25 MPa 14,17 MPa parabole-rectangle est utilisé. 30 MPa 17) MPa Nota: la résistance caractéristique du béton a la traction est définie conventionnellement par: + 0.06 Fj = son propartonnles 3 Etat limite de service (E.L.S.) 3.1 Hypoth + L’acier et le béton sont considérés comme des matériaux lingairement élastiques. + Le rapport = module délasticité de I'acier ‘module d’élasticité du béton appelé coefficient d’équivalence est pris égal an = 15 eee + Le béton tendu est négligé. on sem es. dttomniony Ha ll oe tae de Facer + ILn’y a pas de glissement relat entre béton et acier. Ces dots tlesion simple ETAT UMITE DE SERVICE de calcul (Réglement B.AE.L.) 3.2 Contraintes limites LC Contrainte limitée de Pacier: By Contrainte limitée du béton: By. But recherche limiter Ia probabilté d'ouvertures de utrecherché: initerla formation de fissures pral- sures prjudiciables suivant a situation de ouvrageet a nui- Bsc ie drection des contraintes de compression. sence Gos a ‘Valeur de la contrainte limite issuration i préjudiciable | & = Min (213 fe ; Max(0,st, 110 Jn,)} eee Contrainte ultime Expression de 8, t 7 She Fissratfon ‘Mpa — a = 08. snes préuliiable 8-60 20 MPa 12MPa 1) este coefficient | 1) = 1 pour les rons isses ‘se fssuration .6 pour les acess HLA. es aale 30MPa 18 MPa Bxemple de caleul de la contrainte limite ‘Acier HA Fe B 500, 11= 16. La contrainte de compression du bétom est imitée 4: c ration préjuaici = de fisuraton prj 0ST Béton utilisé fos=30 MPA > fqg=2,40 MPa. Contrainte autorisée de Vacier Exemples: Bmax 0,5 x 500 = 250 MPa fogs = 20 MPa = 8, = 0,6 X20 MPa = 12 MPa 110 (1,652.40 MPa = 216 MPa Sng = 06+ 0,06 20 = 18 MPa Si fgg = 30 MPa > Valeur & prendre : 3, = 250 MPa. Fong = 0,6 + 0,06 x 30= 2,4 MPa 54 eo 3.3 Dispositions particuliares suivant les ouvrages 3.34 - Lalimitation de la fissuration impose pour les 3.3.2 Les dispositions constructives consistent raisons: ~ a favoriser 'enrobage des aciers, ~ dimperméabilité ou d'étancheité, — {disposer judicieusement les bartes dans une sec- = d'aspect tant &I'extéricur qu’a V'intérieur, tion, — de durabilité des ouvrages en évitant Ie risque de cor- — Afimiter les effets du retrat du béton en parement par rosion, des «aciers de peau >. + Afissuraton préjudiciable, 22 8 mm Conditions narticuliras * B fissuration tbs préjudiciable, 2 8 mm i : i i cusnnama dua sso DISPOSITIONS CONSTRUCTIVES RETENONS L'ESSENTIEL : Questions : ‘Réponses + 1° Comment se transmettent les efforts du béton &T’acieret de | La transmission des efforts s’effectue griice 8’ adhérence, Pacier au béton? 2° A quoi est due adhérence’? Lradhérence est due Lire le paragraphe 2, page 49. ~ aux imégulartés de la barre; = la formation d'une ferrite de chaux. 3° Comment agit le béton sur un rond lisse sollicitéen traction? | Tse forme une série de troncs de céne emboités qui viennent _{_serrer ta bare et rempéchent de glssr. 4° Qu'appelle-ton « adhérence par entrainement ». Lire le § 2, page 49 et ci-dessous questions 5 et 6. 5° Compared les fissures du béton armé dans le cas d’utilisa- | La contrainte d’adhérence exercée dans une poutre Réchie est tion de rond lisse et de barre & haute adhérence. Observez | en fonction du périmétre utile des barres ou des paquets. les figures 11 et 12 page 50. La contrainte d'adhérence par entrainement ne doit pas etre confondue avec la contrainte d’adhérence pour les ancrages (= 06% fy 6 Pourquoi utilise--on des barres de petits diamatres pour | Section d'un @ 10 : 0,78 em’. limiter Ia fissuration ? Section d'un @ 20 : 3,14 cm? LLa contrainte d'adhérence par entrainement des armatures. | I faut 4 © 10 pour égaler la section d'un © 20. Gombole:,) doit re inférieure la valeur ultime suivante : ] Comparons es périmétres 7.2, fy @Mp, =6,28em. so 4D p, =314x4=12,56em, ¥;: coefficient dadhérence égal 1,5 pour les aciers Ahaute | La surface laidrale sera doublée avec des © 10, t les forces adhérence @adhérence aussi f: contrainte caractéristique de traction du béton 7° Quelle est la valeur de la contrainte de calcul &1'état limite | D'aprés le réglement du Béton Armé: aux Etats Limites (BAEL), deservice (E.L.S.} d’un acier Fe E 500 dans le cas de la fis- | on a avec les formules du paragraphe 3.2 suraton ts prejuciable. 3, = mx 0,80 (0.5, 110 fn) =200 MPa ¥ Commentassure von acontinuté mécanique si nousavons | Réponse sur la figure 6, page 48: tune poutre de portce 8 m, des barres de longueur 6 met de | “40 x 1,6.em = 64 em de recouvrement. diambire 16 mm ; Fe E= 400 MPa. NB: pour un acier Fe B 500, on aurait, = 80 em. 85 Actions climatiques (neige) tot Action du vent ‘sur une fagade Efforts appliqués auxnoeuds Poussée des terres ‘Action du sol Surlafondation _Poussée hydrostatique FIG. 1.— Coupe schématique de la structure. Les différentes poutres du portique sont représentées par leur ligne B rigides par les liaisons poteaux-poutres. Icherges d’exploitation Actions extérieures sur un batiment Les fondations doivent ere eves poor assoreéqui- libre dela stucrure sous effet combiné ds charges ver ticles et horizontaes Cestaffaire du bureau d'éude et ‘econception des oavages. Copendart, Ie tecrcien doit ‘ie en mesure de comprende les dispositions consinc~ tives presertes dans T'eaéeotion des tava de fond: + Dispositions des acer peinipaun. “Liaisons enire éléments osizonavx (seneles de fenditions,lngrines et les éléments verticaux (povestx ou voles en Beton are). |Charges permanentes “Went soos desactions| horiowales, ~ verticals, Fig. = ebliques. Le sens da vent peat etre invert et Tes charges dex polation penvent ere combi- es pour produie effet Te pus dfevrable. ‘Profondeur minimale indicative pour le bors gel des fondations Voir les clases d'evironnement page 37 Zee 2a, gel able: 50 em one 2x04 20 “Gel file ov modest: 60cm Zone Bt, ge) modées: Tem ‘one Bt ou 22 Gel modéis ou severe: Bem ‘ane M2, gl sSvtre = HOE Les désordees dos a gel sont es suivants: slcaton du squcete da sat = tarsemeat a dégel fissuration des ouvrages Déformation deka construction sous eet lessees forceshorizontales, et Fig. 2) (On congoit ini existence des moments de ‘exion dans les lenis horizentau ever ‘ican, Latravere ACB ot vense cn A’C'B' tat pls retilgee. De mee, Pement vertical ‘ABK dovien A°E'K' Les dotesA'C’,C'B' BH? et. epésentent Tee cordes reliant les exieémités de a ligne ormée. fait, ayposhbe des woud ges condi, poar le montant ABK, & allure dela for Inge A'SERK. Les barres verticales KE ot BA, qui repé- stent ligne moyenne des poteaux derives, fonctioaaent comme des ponttesvericales ‘sonmisesaucontrede gravitéd une section ~ un effort normal dedizetion pependt ‘lire a plan dela section ~ uneffort tranchant qui agit danse plan {de lasection ~ nmoment de exion(positifounégs- ‘if sivant la position da vetion). 36 = i hi Re SES 6. FONDATIONS NOTIONS DE BASE ‘Une construction doit étre en position 4’ équilibre par rapport au sol Les actions qui s’exereent sur la construction sont : les forces dues & sa masse: fore d’ attraction de Ia terre (poids) ; les forces dues au vent, 2 la neige, a la chaleur Solaire ; — des forces de contact di sol sur la partie de la magonnerie qui porte le nom de fondation Cet ensemble de forces doit & tout instant étre en équilibre. Quel est le réle ———» La fondation transmet au sol les effets de la fondation ? Que veut-on?, ——> La stabilité de Pensemble du batiment est le probléme n° 1 — des charges permanentes (voir igure 1); ~ des charges «exploitation ; ~ des actions climatiques. Elle regoit les actions ascendantes du sol. Toutes ces actions constituent un systtme de forces en équilibre (principe de Iégalité des actions réciproques). 1 Problémes posés au constructeur Quels sont les risques? ____, 1.1. La déformation du sol porteur 1.1.1 - Tassement élastique mae a yy ge swans Bitbe Ay Ae Aa vege TM cere 1.1.2 - Tassement permanent ~Le squelette (particules de terre seules, l'eau et lair étant partiellement chassés) s’affaisse de fagon définitive. ~ Les désordres graves sont alors & craindre : dislocation, fissuration, rup- ture des éléments de construction surtout si affaissement est inégal. 1.1.3 - Poingonnement ou rupture localisée section des A charges hares désapios Ae e o y cections insutsantes LETT gfecament vertical beutal déchicure du sol Quelle régle adopter as n pratique > _Lescontraintes admises ne doivent pas dépasser le quart de la contrainte \ de poingonnement. Queltes actions = —__» et quels facteurs entrent en jeu? 1.2 La stabilité du complexe situé Dans le sol (infrastructure) ~ Au-dessus du sol (superstructure) Dépend horizontates (vent) ~ des actions mécaniques verticales (charges) Gig.) obliques (poussées des terres) des solicitations qui stensuivent eZ momen’ defexion | Gey 87 FIG. 3. orgs pene) ‘erin ites asserts fa Wins 4 Pts dopa 12.8, orem tarsemest buts user en mm Stn et Sete: PROBLEMES: DE STABILITE ‘en fonction des charges ot du sol EXTRAITS DU DOCUMENT TECHNIQUE UNIFIE(D.T.U. n° 13.12) RELATIF AU CALCUL DES FONDATIONS SUPERFICIELLES Fondations superficielles si : Justifications des ouvrages de fondations + la profondeur de fouille <3m Les ouvrages de fondation doivent étre justifiés confor- jerdeui de pannel _mément aux regles de béton armé en vigueur sous les Pea le Fy différents états suivants (voir page 51) : profondeur = état-limite ultime de résistance ; Exemple B = 1,40 m et D = 2,00 m = 6tat-limite ultime de stabilité de forme ; Boag soe ~ état-limite d’équilibre statique (en particulier, glisse- ‘ment et cercles de glissement) ; avis de la durabitité de service vis-2-vis des déformations. Etat-limite ultime de résistance Les sollicitations s'expriment par la résultante générale argeur) des forces prise au niveau du plan de contact avec le sol ‘et on en déduit p, la valeur représentative dea composante, normale des contraintes associées. Commentate Ta réaction du sal pout Je plus 11 souvent &tre considérée comme 5 tniforme sous es fondations, 2 esas ind ar 1 dsutane arte nition ortondes Pinel eon a + var 1 est fisible de considérer une réaction au so axée sur la résut | tanto générale des forces et reapectant une variation indaires dos Contraites avec p valeur normale représenttve. i i | Fondations supericiees H 1 2m (hauteur) ‘Nota : La contrainte de calcul « q » peut soit étre de expérience sur des réalisations exis- tantes voisines, soit étre déterminée par le cal- cul 8 partir des résultats d’essais de sol. 58 Quel type de fondation choisir ? I Re i eS SE Sanaa Y A partir de quoi? Quelle pression peut supporter le sol ? le ‘ol ‘ v Comment sont prises en compte les charges ? ~de Ia nature du ol de résistance variable d'un point & un autre et capillarité semrcnanina vine e poms 340 cohesion bitiment long et bas epee rede oameton Forces haut (tour) } Ge.7) ~de environnement: constructions voisines dont le tassement s'est dia produit; — des poussées hydrostatiques : probléme des sous-pressions d'eau ; ~ des effets consécutifs a la dilatation, au gel, & la poussée des terres, aux vibrations. . [Déchaussement produit par Tassement du squelette dans le circulation d'eau souterraine eas Gun sol goraé o ‘sséens Fic. 10. Fig. 11, 1.3 Le choix s’effectue souvent a partir de deux critares principaux ~ Assurer Ia seurité des habitants et la stabilité de 'immeuble, ~ Adopier une solution économique. Pari les techniques qui s’oftent au constructeur en matiére de fondation et <étudiées par la suite, on a: les semelles de fondation continues sous un mur ~ continue sous des poteaux fondations dites superficieltes —isolées Gla surface du sol) —excentrées les radiers : simples ou généraux les puits > fondations semi-profondes = les piewx > fondations profondes — les parois moulées, les cuvelages > fondations spéciales etc. 1.4 Les taux usuels indicatifs estimés pour les pressions des fondations superficielles sont de ordre de: = 0,22 bars pour les argiles!; = 0,5 42,5 bars pour les terrains non cohérents A compacité moyenne”; ~ 2,585 bars pour les terains non cohétents & bonne compacité; ~ 5.230 bars pour les roches saines, non désagrégées, non fissurées. Les essais de sols fournissent dans chaque cas particulier des indications plus précises. 1 le bar est I'unité qui correspond & | daN/em? (voir page 7) 7 volume de tous les grains 2. ta compacité est dfinie parle rapport stare total (grains + Vides) toujours infériour & l'unité 2 Charges transmises au sol 2.1 On distingue : 2.4.1 - Les charges permanentes : poids des toitures, planchers, murs, ete. prises en compte intégralement. 2.1.2 Les charges d’exploitation (symbole Q) statiques : meubles, matériel, dépots ; ~dynamiques : machines, personnes ; — ellmatiques : neige, vent, dilatations 59 Sass |’ RESSS===£== 25 5=======005=a5ce=secsst=ees==sacsseesesesesee= 60 r 2.2 Principes de calcul des ‘Comme il est rare que toutes les charges d’ exploitation agissent simultané- charges permanentes (G) ‘ment, on applique, pour leur détermination, la foi de dégression. Cette loi et des charges consiste & réduire les charges identiques ou non A chaque étage, de 10 % d'exploitation (Q) par tage jusqu’A 0,50 S sauf pour le demir et avant-demier niveau. ~Choix d'un trongon de mur de 1 m de long & sollicité par les charges permanentes et les [oH @ charges d'exploitation les plus défavorables. Q, Vide des ouverresnéglige i ne dpasse 9 D +a, 3525 % de la surface du mur de refend ou 2 |. be fagude. oe = . BG +095(Q+Q) —Onealcule: FD #0900449) ote 7 (4) Q +085 (Q, +4242) combinaison de base Q eon _ 5) +0,80 (Q, ++ Q, +Q, +2) [ere] GB #0800, +++ QQ, (6) sesessscenr Cs *APELU.: c O eagen:Qy+ PE" Q +...) ee a ® ‘TABLEAU DE DEGRESSION 1356 +15Q sz ®) DES SURCHARGES Qo ‘Mode de dcoupage du plancher pour la descente de charges HH — Appuis des panneaux : ABCD sur doux e6tés DLMN sur deux e6tés CGFE sur quatro c5t6s IFGH sur quatre cdtés LIKE sur trols ebtés irgeurlonguour des c6tés de la dalle Ia présence des appuls porteurs : poutres - murs magonnés - Volles c6tés AD: BC est <0,40 porte dans le sens de la petite poriée KC QUE RETENIR ? 1° Quel est le probléme essentiel posé au constructeur lorsqu’il fie un batiment ? 2° Quels sont les risques possibles consécutifs 1a mise en charge du terrain porteur ? 3° Quelles différences établir entre: ~ tassement élastique, ~tassement permanent, { traduisez ces différences par des schémas de principe. = poingonnement ? 4° En observant la figure n° 1, quelles sont les actions subies par le batiment et transmises & la fondation ? 5° Pour une argile compacte, quelle serait la résistance admise & défaut d’étude de sol ? 6° Quelles seraient les conséquences pour la stablité du batiment si un point dur existait au milieu de la longueur d'une fondation non armée, chargée plus intensément i ses extrémités ? — Buablir le schéma de construction, Tracer les déformations possibles, = Déduire les conséquences. , Caractéristiques de Vowwrage Etanchéité bicouche avec complexe isolant et protection de la surface par épaisseur de gravillons roulés : 500 Ni. Terrasse B.A. en dalle pleine de 16 cm 4’épr.: 4.000 N/m Voiles B.A. pour mur de fagade épr. 16 em : 4 000 Nim (+ Couche "imperméabilisation) : Charges dexploitation +1500 Nim? 1 500 Nim Terrasse privée accessible Plancher d'habitation Nota +i ne sera pas tenu compte de : “Iai de dégression des charges (exploitation, —Teffet du vent et de la neige, =I charge d'entretien de fa terrasse. FIG. 12, (Coupe schématique). ‘TRAVAIL DEMANDE Contrdler les bases de caleul des charges permanentes, et d’exploitation (Indication : voir page 40) Déterminer pour chaque niveau! (N, &'N;) du voile B.A.en facade: —les charges permanentes G ~les charges d’exploitation Q. Evaluer Ia contrainte exereée sur Ie sol de fondation Descente de charge : exemple de calcul Mur de refend en blocs creux de béton épr. 20 om: 2.700 Nim? Enduit sur les deux faces, épr. 1 em x 2 faces : 200 N/m?, Plancher en dalle pleine B.A. épr. 16 cm : 4 000 Nin. Dalle flotante sur plancher y compris 'solant: 1 050Nim? Fondations par semelles continues. IN.B. : Poids volumique du B.A. : 25.000 N/m. Terrasse avec les combinaisons de base (voi page 51). BS Wr 100]. 4 ‘Tableau de calcul de la descente de charges ‘Charges permanentes (G) Charges d’exploitaiton (Q) Poids Toul Poids Tal Nive Désignatic L 1 H Total L 1 see ieee unite cumulé unite a cumulé Btanchéité 2,66 | 1,00 500] 1.330] N,__|Terrasse BA. 2,66 | 1,00 4.000 | 10 640/ 11970 || 2,66 | 1,00 | 1500| 3990] 3990 N, Voile BA. 1,00, 3,00 | 4000} 12.000] 23 970 Ny, [Dallefiou. 2,50 | 1,00 1050] 2.625 a Plancher 2,66 | 1,00 4.000 | 10640) 37235 |] 2,50 1,00 | 1500 | 3750} 7740 N,__|Voile B.A. 7,00 3,40 | 4000 | 13 600] 50 835 N, Dalle flott. 2625 = Plancher 10640] 64 100 || 2,50 1,00 | 1500} 3750 | 11490 Ny | Voile 1,00, 3,50 14 000] 78 100 N, _ [Semeie 7,00 | 070 | 0,50 [25000] 8750) 86850 11.490 + Bffort de compression exercé sur le sol de fondation : —ATE.LS — G+ Q = 86 850 + 11 490 = 98 340 Nim ~AV'ELL.U. 9 1,35 G + 1,5 Q= 117 248 + 17.235 = 134 483 Nim + La contrainte exereée sur le sol de fondation du mur de fagade serait : 93340 __ 9,140 MPa 700% 1 000 134483 __9192 MPa 700% 1000 ~AVELS. : 6, = APELU.:0, 61 VUE EN PLAN DE LA FONDATION Gros béton Fia. 3 FIG. 30. Sumelen gs bon Chana pst en aut FIG. 4, - Béton eyclopéen. propreté (Sable sec) FIG, 2.~Cas d'un sable sec. 18..20em he FIG. 5. Cas d'un ompattomont important ot Suppressions des gradins. En B, Couches alternées de béton et de mosllons formant bloc . angle en gros béton est fragile. I endépitdeVirrégularitédola répartiionbéton-moclions. faut procéder comme on A. Angle du Batiment Rolacement du trumeau ~ Armatures standard pour fondations superficietios Samet pla +ehanage FIG. 34, i ' i Fis. 1 1] Ronforcoment des fondations par éarasse- | 1] mentdan esas des anges et rumen plus LHL shataee _St/mt 6 t/mt Itt 8 t/mt at it hed S53 g 7 Stn cts so] 70 |_-80.| Contraintos sur le sol: voisines de 1 daN/cm? FIG. 7.~ Solutions postibles, f t|@O|e ae O|® Bs| 20| s08 fissile 6 | 208 45 | 07| 408 07 | 4608 wmamite-s |e | 08 | ao8 capes 28 | soe fog | oro | aos] | — on | 108 7 SEN. SENELLE PLATE Ces armatures, languaur 6 métres, sont livrées par paquets sur chantior (doe. Standarm) 62 7. LES FONDATIONS SUPERFICIELLES 7.1 FONDATIONS SUPERFICIELLES PAR RIGOLES Il s‘agit des fondations & faible profondeur (en surface) sans ou avec peu darmature. Les fouilles sont effectuées en rigoles, peu larges et pe pro- fondes < 100m, De quois‘agitl? 1 Fondations par rigoles tfg.146) a Avantages : Role Caractéristiques | 4, ANaMBeS | | Cas d'emploi + Observer es figures | Supporter de | Section rectangulaie. | La forme du béton | Ouvrage de petite page 62 faibles char- | Dimensionscouranies | esteelle de larigole: |importance : Sea ges:desmurs | de 25emx 50cm | pas de coffrage garage, villa, sverines: continus por- | hauteur x largeur a | (ig. 1). constructions ros béton teursounon | 50cm 100cm, | Mise en ceuvre du |légeres avec des! = béton eyclopéen Constitution béton tres facile et |moellons noyés = béton armé = gros béton rapide: simple rem- [dans Ta masse du = formes de semelle =béton cyclopéen, | plissage. oéton, la fonda- tdamenslen: Remarque. Quelques zones sont |tion des murs de = armanrer Le béton cyclopéen | sensibles aux varia- |el6ture devient prefabriquées est constité par du | tions de charges : | plus économique pareanerert gros béton + des | risque de tassement moellons incorporés | différentiel. fig. 9 dans la masse (fig. 4). Quelles conditions? 2 Régles de construction 2.1 La charge agissante (mur + charges) doit étre centrée sur la largeur de 4 .Quserver et analyser a fondation pour obtenir une répartition uniforme sur le sol de fondation les figures page 64 : fig. 7) ='Chatnage minima? CS? ~ Protection des 22 portance dusoldoitcorrespondre aux charges & supporter pour permetre soubassements ? Péquilibre de la construction, ~ Drainage La largeur I minimale dela fondation corespond & périphérique? : 1 (om) = hate totale par méte de longueurx g 100 em x contrainte admissible sur esol 4 est acération due la pesanteu. Exemple : charge totale : 10 000 kg, contrainte admise : 20 N/cm? ou 0,2 MPa. La force exercée sur la fondation avec g = 10 est 10.000 x 10 = 100 000 N. La largeur de la fondation est égale au moins 8: ‘Charges sur somelle 2.3 Le fond de fouille doit exe sensiblement horizontal : = longitudinalement; ~ transversalement; sinon, on est conduit & réaliser des gradins (fig. 8). eh sciatic 9. Fondation superficiollo. a FIG. 9.— Fondation superfic 63 Chelnage minimal(D-7.U. 13, 12) Protection contre le gel. Profondeur {des fouilles : 60 8 100 cm suivant ies régions, Mur extériew 1777 wigs 2emacior HA. A | Chainage 4 1,6cm? dans le cas RSSESEEEHiEee: doT.S. ou Fe E500 ‘enrobage mini 4 em. ~ : FIG, 10, Fic.11. Beton FIG. 12. Diagrammes do contraintes FIG. 13. T- ‘Semelte continue sous mur b, Cos charges non con- sans aciors. transversaux Wy te tréos sur la semelle Conditions: = Répertton non unk charge vertiese entrée forme dos contrsiton (oe |_stees sur le sol porteur. En général > 40.em h2200m Diagramme ‘tiangulaire 2 8em Protection pour soubassoment: Roles ‘Matériau DELTA MS ‘Mise en couvre “étanchéité verticale | + matiére plastique (polyoléfine) | = fixation mécanique + Isolation thermique + respiration du mur + protection humicité + épaissour: 600 microns + excroisseneas =8 mm + stable, résistante aux chocs ‘allongament de rupture 60% “forme: série de trones de cénes disposés 8 intervallesrégulirs (chevilies + lattes lous adhéstfs) + drain collectour nécossaire en pied FIG. 14, L Fic. 16, Tous terrains fulsblee & stabi — Texte non tase Fig. 16, + Enduitétanche FIG. 17 oxtériour + Drainage dos eaux intitrations + Récupération ot évacvation des eaux vers un collecteur ‘once [sous-sou| Revétement oxtenaur Grosses pire Drain Forme onbéton. PROTECTION DES MURS ENTERRES (0.T.U. 20,1) Drainage périphérique ‘Commenteire O.T.U. :20,1 ‘Sur es terrains sensiblement plats le drainage ceinture totale- ‘ment le batiment (fig. a); sur les terrains on pente notable, le drainage n‘est en général pas nécessaire sur la facade aval ig.) ae one camo rave FG.1% Caner sober tt aL is Ie | own a ee cme oman Fc. cman nt 64 Pourquoi Smoot? comment ?. 3 Réalisation 3.1. Les conditions relatives a SH La staittg-—> Résistance au peingonnement voir Résistance ala flexion des consoles } page 66 Regle pratique: d&bord d < W/2 (fig. 13) ainsi le béton travaille en compression plutét qu’en traction (fig. 13) 3.1.2 La protection contre fe gel (60 cm 2 100 cm suivant régions) La protection contre Phumidité (voir fig. 142 19), 3.1.3 La réalisation proprement dite: ~ le terrassement est effectué & la pelle hydranlique (fig. 15 et 16); ~ le franchissement des ouvertures (ex. porte de garage) s‘effectue en faisant filer Ia rigole dans la majeure partie des cas (page 69); ~ les compositions des bétons utlisés peuvent éte les suivantes : = 200.8 250 kg de C.P.J. 45 (ciment & base de Jaitier), = 300 &:500 dm de sable de rividre, ~ 700 4900 din® de gravillons de 1025 mm de diamétee la pierre ‘cassée de 40 & 63 mm est également uilisée; ~ un chainage en parti basse est recommandé pour réduie la fssura- tion (fig. 10). 3.2 Ce qu'il faut éviter ~ Placer une canalisation au niveau de I'arase inférieure de la fondation : risque de déchaussement (fig. 15) ~ Imposer au terrain des pressions abusives surtout dans le eas des murs bitis, cn limite de parcelie (fig. 12). 3.3 Ce qui est parfois possible Méthode expéditive dans le cas de rigoles de fondation pour pavillon avec sous-sol (fig. 20). __Treillis soudés _ FIG. 20, Exécution simultanée des rigoles et du dallage, Principe: ~ exécution simultane des rigoles et du dallage. Méthode : ~ exécution du terrassement; ~ mise en place d'une couche de pierres cassées ou de tout-venant 0 &.60 mm, saufen fond des rigoles; ~ mise en place des canalisations 6ventuelles; ~ disposition d’un film étanche (polyane) (vor fig. 3); ~ disposition Pune armature : ~ chainage pour rigoles, ~ tills répartiteurentze les tigoles; ~ coulage, vibration, et dressage du béfon en une seule fois. QUESTIONNAIRE : 1° Btude de Ia figure 4: ~ Les moellons'se touchent-ils? Pourquoi? ~ Quelles sont les conditions de réalisation des différentes couches ? 2° itude des croquis de la figure 7: ~ Quelle remarque peut-on faire entre les charges exprimées en tonnes et la largeur de la fondation? = Quelle autre remarque entre la largeur et la hauteur? 3° Quelles solutions préconisez-vous apres I'analyse des risques consécutfs 8 la disposition de la figure 15° 6 Actions et sollicitations (visualisation fig. 23 et fig. 24) 6 ae + cole PDC : {Effort tranchant) ~ (Moment de flexion) FIG. 23. Rupture par cisaillement et rotation. ron L A cara pate. Mesge nites ‘de fasion | Sette — a FIG. 25, ‘Vue en plan des aciers d'une semelle continue. fondati ca FIG. 27. Coupe partielle longitudinale sur acters. FIG. 25c.~ Semelle filante renforeée. Diverses dispositions d’armatures pour semelles continues (fig. 25 8 28) ie a FIG. 264, FIG. 260. ‘Semelle plate avec chainage. ‘Semelle en forme de Té inverse. Pours « FIG. 28 ols non homogines. (doc. Standerm) 7.2 SEMELLES CONTINUES ARMEES Questions - Problémes |__________Remarque: on suppose dans le eas des semelles flexibles que la semelle se comporte comme un élément fiéehi. En réalité, compte tenu du rapport hauteur- largeur, elle est platat sollicitée par des bielles de compression, De quoi s‘agit-il? plancher qui supoorte {bs chgespemanetes chargos transmsas Ws SeSyEs tbs one] mur charges tansmises ryt i a le plancher al nate _Gos tre 2 comment agit-elle ? { Titon ou sot Quels éléments Les charges sont: | La semelle pourrait étre ee fs équilibre est entrent en jou? Y Y v = Verticales| —Peu large et mince — ftexibies —Horizontales | ~Peu large et épaisse — -— coiea| eat —Obliques ~ Large et mince: rigides L 301 compactl_graviers ) ~ Large et épai H 1 Targeur de la semelle sy Td contrainte exereéesurte sol = LE +, ap ' eters” inttmeciaes ‘Comment se comportent i Regle Solution les semelies sous Feffet Hyporhse | Constatation | Explicaon | a pincipe | et schemas ee Semelle non | Glissement | Cisallement de] Présencede | Aciers | armée, actions | danse sens | Ia section de | cadres et étriers | _porteurs et | __dusol vertical et béton | pour « coudre » | de répartition BY uniformes sous | rotation Jes fissures. formant q 1 | effetdes | desconsoles |Chaque console] Pose d'aciers | quadrillage + ©] charges (fig-23) | estsollictée | transversaux | poutrerigide Pourquoi? 3) mcBb+5em parune action | porteurs dans | étroitement q B| 4 du sol égale 4 | Ia zone tendue | associée ala & ue: haut totale P2Gig. 24). |” (ig. 25). | semelle ] 4 )B : largour de la Lesaciers | Pose d'aciers | (fig. 26430) q y 3 semelle en bas compenseront | longitufinaux 4 Que doit faire lbs targeurdeta) Les 2 oo pour répartir q semelle en haut | solicitations se | du béton tendu | les efforts | Je constructour? Tas ae aoe | correspondent a | simultanément q Ta distance du | centre de 7 gravité des 4 aciers 2 Ia sur- 4 face inférieure | i Charges concentrées aux extémités Charge uniformémont répartic. Zoo noaine Solfaiblement résistant poutre. Section 1-1 Fic. 20, 67 Somolie& base rectangulsire sous poteau de section rec- ‘angular. Pression du sol [& ‘onsidéréo tr uuniforme si: condition d'homothétio DTU. 13,12 3110 1112 tous tes 14 Hypothase | Consttsion | txplicaion | SK | Sotuonet ia | Fimwasonde | Prewncode | tesenonsas | Voirconss GoB-Fecc] | ‘tnsomete | ntipesnets| ‘cionsat 7 +501] expaetaxe | mente de | Giliceyar_| For pa Goins By somprednace | ceradeasnes_|caonr Pee 3 agssrtet” | och, deacon des (| Bpaisseur de ‘étirent le béton aciers. veered apms bane, | Lancione - a) me: ge we |[X= SRS Ble=60+6 cm. avec une [répartition est de |~———___ 2|"co:sianee canyon [itmumer tee | Lasteion 8 | du mandrin de bielles consti- | ceile des aciers deciers 3 cintrage. tuent une série’ porteurs porteurs est ee Fabaasere | ig Sretvae ee Teracersfne: | fp 29603, Simla ‘oma pada muete iat des aciers centrait (fig. 24, = (fig. 25) 32 et 33). Voir theme n°5 ‘Nota: N est effort total de traction des aciers p.m, ‘Qest égal a la some des actions permanentes et variables. 4G, est la contrainte de calcul des aciers utilisés. ‘Actions résultanies agissant au niveau du centre do gravité des aciers. ire G6 + 1etrier O6 tous les 20.cm (5 p.m) 68 ‘supportant 30 tonnes par ml. FIG. 34 1 APPLICATIONS OU ETUDE DE CAS: 1° Quels sont les travaux & réaliser pour établir des semelles de fondations ? Construire le graphe des opérations simultanées ou non (fig. 35). Réponse: twrrassoment_béten de bet Fic. 36. 2° Dans le cas fréquent de semelle rigide, l’effort maximal d’adhérence du béton sur Pacier estil situé au milicu de la Longueur ou & T'extrémité des barres trans- versales? Répons. Plus la bielle de béton est inclinée, plus leffort d’adhérence sera grand ; il s'e suit que leffort d’adhérence est maximal A ’extrémité des barres. C'est pourquoi les crochets d’extrémité sont recommandés (voir fig. 33). 3° Quelle est la largeur b de semelle 3 choisir pour supporter 30.000 daN/ml, sachant {que la contrainte admise 6 sur le sol est de 2 daNicm? Réponse : ona got: ba Lxb Exe ben.m, L= 100 em, 0 =2 daNiem?, F = 30 000 daN; p= = 32000 _ 500m, Lx@ 100%2 4° La largeur en te de semelle est de 30 cm, quelle sera la hauteur totale de la semelle? B= 150em Réponse: ween = 300m ona: 130=20 4 Sem=35 em, 5° Si une grande baie est sinuée dans le mur qui repose sur la semelle : = dessiner l’allure des déformations de la semelle ; — dessiner les zones tendues et comprimées ; — montrer la disposition des aciers. Réponse : voir les figures 36.2 38. Ouverture Fig. 38, (Porte de garage) Semette continue, ‘avec me inco Action du jambage FIG. 37. surla semelle tendu \— "Action du_sol FIG. 38. ‘Schéma dela déformation AN peton_tendy 78 6 6° Si la semelle est destinée 4 supporter un mur situé en limite de parcelle, la charge est dite ‘excentrée,c’est-ire que le point d’application de la charge ne coincide pas avec le centre de gravité de la section de la semelle, = a Dessinez les différents diagrammes des pressions sous la semelle en fonction de Vexcentricité he Quels sont les risques a éviter ? ‘Quels sont les moyens que vous préconisez.? B/. - Assurer des liaisons mur-semelle de fondation, par des potelets en béton armé. 1Les aciers seront ancrés dans la semelle par retour d’équerre. . Effecuer, si besoin, des « jambes de force » espacées de 3.4 metres prenant eppui sur In largeur de la fondation, On tiendra compte de la hauteur et de I’épaisseur du mur, de le poussée éventuelle des terres, de a nature du sol, de la profondeur de la fondation, et. 7 Quelle est la section d'acier nécessaire pour supporter la charge de 30 000 daNiml (fig. 43), avec B = 150, b= 30 cm, h,= 35 cm, d= 5 em et 6, =2 000 daN/em?: 3) = 15000 dan yeneenen soit, par métre de longueur : 7 T 12 totalisant 7,92 em? (voir fig. 34). | # ut tlas secon et con patton? A Réponse : Par métre de ongueur, la section est égale & 7,50 : 3 = 2,5 cm? soit 58 par ml. 9° Quand est-il possible de réaliser une semelle en gros béton non armé (fig. 44)? Réponse : ~ Sile débord « d » de la semelle est inférieur & 1a moitié de la hauteur? ~ Si la contrainte de traction du béton est plus petite que sa résistance & la traction 6, affectée du coefficient 4 wit o< £0, = Un chatnage flant la base 3. 12 0448 est recommandé, 10° Dans le cas du calcul des aciets par la méthode des bielles, les cadres et étrers sontils nécessaires’ Réponse Avec cette méthode de calcul, les cadres et éirirs ne sont pas obligatoites. Les conditions de non poingonnement, de compression maximale du béton dans les bielles, de cisaillement maxi- ‘mal ne sont pas nécessaires ; ceci a été vérifié par les essais effectués. 70 | i | | | 1.3 SEMELLES ISOLEES EN BETON ARME 1 Différences et ressemblance Semelles continues La semelle continue ou « flante » | La semelle sole recoit: puis semelles isolées regoit: ~ un pote iote ~ un mar généralement continu; = e'ange, = des poteaux sités sur une méme | ~ derive, Pourquoi? tigne ~ intéieurs La longueur de la semelle est grande | ~ des poteaux jumelés dans le cas de par rapport Asa largeur (2a 15 fois. | int de dilatation ee Elles servent d’intermeédiaire entre les éléments porteurs et le sol afin de répartir les pressions sur le terrain de fondation, Partons d’un cas concret pour une semelle isolée sous poteau, Traitons Les données : Surface portante nécessaire « S$» ? un exemple simple section du potean : § coms) = Elfort total appliqué _F 20 x20 = 400 em?; (om) = ression admissible ~ p chaque em? de béton peut supporter 80 daN au moins ; p=2daNiem?; le poteau sans acier peut supporter : 400 em? x 80 daN —chague em? de terrain de fondation peut supporter 2 daN ; ion admissible est donc de = 32.000 daN. ~lamasse de la semelle n’est pas prise en compte tout d’abord, La semelle présente une surface 40 fois plus grande que la section du poteau. Sila section du poteau est carrée, de cOté a et sila semelle es, elle aussi, carrée, 63a de c6té L, on a: L?= 40 a, d’ot L = 40 x. action de la charge L A poteau”BA-dans I‘axe_de ia semelle somelle_isolée actions _ascendantes_uniformes ‘du_sol Gerais tion \ poteay- sem ZB potens BA Beonrage semelia (cals béton ou ditancier) inst-rentee on root REALISATION DE SEMELLES Sees eee ISOLEES EN BETON ARME (ton rose n = r Sq] — (|Sa_ a se[\ i es a re as 4 | | | foe : — en Si $5 LI d el 52 ; S i eat | $5 eet jf. 352 le a [$5 _ L___isze _| $5 ‘VUE EN PLAN DES SEMELLES. R ‘Quelles formes? Comment situer les semelies sur le terrain ? 2 Choix des formes des semelles isolées (fig. 47) 2.1 Les eritéres du choix sont d’ordres technique et économique et relatifs: = Ala charge et l'emplacement de la semelle; ~ au terrassement et & Ja nature du terrain (argile ou rocher) ; = la réalisation ou non d'un coftrage; ~ au faconnage facile des aciers; — la quantité et & la faclité de mise en place du béton 22 Les formes les plus simples sont les plus courantes: ~ semelles de forme carrée ou rectangulaire ; ~ section constante (sans glacis). 2.3 La hauteur des semelles est au moins égale a /h,= $ cm + (woir,fig. 48). 24 Probléme pratique : comment implanter les semelles ? L’implantation s’effectue suivant leurs axes et par cote cumulées aT aide du maté- riel optique (niveau-cercle) (voir planche page 72). Cas d’un terrain en pente: la pente maximale entre deux niveaux ne doit pas ‘excéder 2/3 pout éviter les glissements des couches du terrain (fig. 49). Carrée. Les poteaux supportent tune charge identique. Aveo contreforts. La charge imposse & chaque poteau est difé- ronte. Laforme trapézoidalede fa semelie est dans lo sens de 'égalisation des pressions sur lo torrain. HW FIG, 47.-Types de semelies isolées. Fondation sur sol on pente. La ‘eximale entre deuxniveaux. re doit pas excéder 23. 3 " Fic. 50 Effet du polngonnement. ‘Translation verticale, Fic. 51, Constatation : Fissures on double croix. FG. 62. N ic lan) $f cern FIG. 53, ‘Coupe suivant MN. Détermination de la section dacier On utilise ~ la méthode des bielles (voi formule p. 68). ‘Cesta méthode la plus utiisée lamdtode des moment A= Ma A, section d’acier Mu : moment ultime par rapport a Vaxe Z- bras de levier 3, contrainte de calcul des aciers ‘Section AC’ ¢ FIG. 54, Rotation provoquée pat le couple de valour A, a, 5 ai? Condition d'équillbre A, dk = Fy x dy Fic. 57. FIG. 58. - Quacillage régulier. FIG. 59, - Barres portouses disposées en X. ‘Nota: Pour es semelies fortement chargées, armature peut étre cconstituée par (+ (I) ou ) avec quelques barres seulement en diagonal h Que se passe-t:i = dans la semelle en béton? | = dans fe sol? { | gti gt 10 Fla. 60. 3 Analyse de fonctionnement 3.1 Hypothase Semelle isolée de forme rectangulaire non armée recevant un poteau chargé (essai de rupture). (Fig. 50357) 3.2 Constatations Explications = cisaillement du béton dd a effort tranchant; = poingonnement consécutif du terrain; — chaque trapeze élémentaire AA" C’C subit [action verticale ascendante du sol dont la résul- tante est Ry; — la zone inférieure de Ia semelle. ~ translation verticale de la partie centrale (fig. 50); ~ fissuration en double croix Gig. 51); ~ rotation des consoles au droit de chaque face de la base du poteau ig. 55). 3.3 Conclusions ‘Théoriquement dans hypottese de Ia flexion, on a: = un effort tranchant T, au droit de chaque face du poteau (fig. 54); = un couple formé par (R, et P,} équilibré par (C, et F,) dans chacune des consoles élémentaires (fig. 56 et 57). Pratiquement on admet lexistence des bielles de compression dans les semelles tigides (voir theme des semelles continues § 7.2). Les semellesisolées sont généralement armées par deux nappes d’aciers orthogo- nnaux protégés de I’oxydation par une épeissenr d'enrobage de4 a Sem (ig. 58 461). ‘Un béton de propreté en fond de fouillefacilite implantation et "enrobage régulier. |Aciers du poteau FG. 61. 110 ARMATURE DE LA SEMELLE 75 4 Etude de cas rencontrés ‘Type de semelle Probléme posé Moyens possibles Dispositions constructives ‘Semelie carrée ‘Assurer [a liaison du poteau | Aciers du poteau recourbés (Fig. 628 64) ou rectangulaire avec Ia semelle : ancrage | dans la masse du béton de la Fig, 65 et 66) pour un poteau intérieur semelle, (Fig, 67 et 68) ~ pour un poteau derive | Retours de longueur 35 2 (Fig, 69 et 70) pour un poteau dangle “ | dans le cas avec moment (DTU. 13,12) Semelle tronconique | Greffer un pilier sur une te | ~ 1 sol: cerees frettant la (Fig, 71 et 72) de puits eylindrique semelle ~2¢sol : quadrillage avec 2nappes ‘Cas avec moment Cas sans moment —_Variante : sans moment ‘ou avec traction charge contise 808 charge centrse FIG. 62. FIG. 63, FIG. 64, ‘Armature du potenu greié 06 (6pm). 819 16 x110 flee 16 x.030. FIG. 65, 6 x340_ Les joints de dilatation sont arétés au-doseus de ssemellos de fondations Joint de dilatation = 2em HAM 12%200 HAM (p.m) dans chaque sens ee 10x 220 Mx 215 4 oe jens FIG. 66, | 2 | LéGENDE O04 T :acier HA (haute adhérence) saver FOE 800 Sig ARMATURE D'UNE SEMELLE ISOLEE AVEC JOINT DE DILATATION 76 ‘SEMELLE D’ANGLE SUR PUITS CYLINDRIQUE recevant deux poutres orthogonales et un pilier nye rex a 8 dans chague Sens 0x20 a Fig. 68, ‘SEMELLE DE RIVE SUR PUITS DE SECTION CARREE recevant trois poutres ot un pilier ‘Semelle i ‘By Semolie isoiée intorméctoire Lonsrine 7 ‘Coupe varsioale 80 © sarees 7 = @ cessusmsst FIG. 72, : i Semele do ele -— Longrine 8 ——~ Poteau coupe [32 vue de cess) horzontale FIG. 71. Massif de fondation vue de dessus. 7 Mur_en_BA Q Semelles excentrées 6 deh. Fic. 82 FIG. 83. FIG. 81 DIFFERENTES TRANSMISSIONS DES EFFORTS. :charge transmise au potoau. 2 excentricité de la charge Q par rapport au contre de gravite de ‘Type de semelle Probleme posé Moyens possibles Dispositions constructives Semelle Raidir la semelle ‘Nervure de section : (Fig. T3273) allongée dans le sens longitudinal | ~constante = variable (Bille se calcule comme une console encasirée sur le poteau) Semelles avec Raidit a semetie: "| Nervure avec armatures nervures croisées — suivant les axes des c6tés croisées (Fig. 76879) ou suivant les diagonales Semelles isolées| Permettre de greffer | 1° Une poutre rigide appelée (Fig, 84 et 85) excenttées un poteau en B.A. situé | «poutre de redressement » (fig. 80 3 83) ‘en rive en évitant relie la semelle & construire & —Vinstabilité Ja semelle la plus proche = les trop fortes pressions sur | 2° Les actions horizontales (Fig, 86) lesol sont équilibrées par un buton enBA. 3° Le potean est greffé sur la (Fig. 87) partieenconsoled' une longrine Vue de gauche, ‘Vue en plan. FIG. 73, aj Vue de face. craindré Ne Dalte T_T Nervure i FIG. 74, # —Dalte L 6.76 6x Vue deface. ‘Vue en ple. FIG.77. 78 DIFFERENTES SOLUTIONS PRATIQUES POUR SEMELLES ISOLEES EXCENTREES FIG. 85, - Buton des semelle. Vue de dessus L a eee ze | Poutre de redressement | ‘Semelleisolée excentréo Morme rectangulair allongée) La poutre da redres- rgesppute sementcompense le Données: pie moment égal 8 ‘On sdmet Phypothise de ao oa A Ss amitnae = semelle. ‘moans =| Lrexcentricitéde la charge seer noose [Xo serecressenens 7 \. ee |. jee — Ce ewe eae a | = PrBut| | cosian cegae: Elévation ‘batée en pied par le buton _—_—fert de ccmnpression ctaceconedeuee Sl 1 eee FIG. 84. -Poutedevedresementeeasré sus oxrémités auxsemelles | costes de TTT ‘isolées., struct ‘ations du sel effort normal P, doit étre supérieur & la valour {(P, x eWL pour éviter Ie risque de soulavement par effet de lever. Articulation _ cas dune construction & raliseren rive de batiment ancien avec semella exis: tante débordante. FIG. 86.~ Longrine de redressement qui supporte un poteau ancré & son extrémité en porte-t-faux. ‘Vue de dessus Vue de dessus. C =) vaie ® jem [i » | ese ein ee FIG. 872, -Volles avee angles sur semelleisolée. FIG, 87. Voiles et joint de dilatation 79 5 Chainage des semelles 5.1 But recherché Réaliser un ensemble capable de mieux résister aux efforts horizontaux. 5.2 Quels sont ces efforts horizontaux ? Justification (fig. 88 % 90) — chaque poteau est considéré comme encastré ou articulé a sa base; ~~ ladéformation sous effet des charges permet de se rendre compte du mode de sollcitation dans les poteaux et les poutres; ~ si on suppose chaque poteau libre de se déplacer & sa base, il est clair que, pour annuler le déplacement fictif, des forces horizontales sont nécessaires, éronMaon ‘Aucun déplacement FIG. 88, FIG. 83 5.3 Moyens On relie los semelles les unes aux autres par des poutres (tirants) sollicitées en ‘compression (ou en traction). ‘Nota : cette pratique n'est cependant pas systématique, sauf pour les portiques de grandes dimensions a béquilles inclinées en Béton Arig, lamellé collé, pro- filés acier. QUESTIONS DE REFLEXION 1° Pourquoi les poteaux jumelés sont-ils tablis sur une méme semelle au droit d'un joint de dilatation ? Réponse : fig. 91. int de dilatation Fig. 91, BA} | | Poteau BA Cote disposition Evite les semelies elle commyne —_excentrées, 2° Faites I’étude comparative des moyens d’ancrage des poteaux en vous néfeé- rant aux figures 6264, 3° Comparez es solutions adoptées pour les semelles isolées excentrées. Avan- {ages et inconvénients, 4° Pourquoi admet-on la présence de « bills de compression » dans les semelles isolées? 5° A quoi peuvent également servir les chainages des semelles?(Voirp. 72) 7.4 SEMELLES CONTINUES SOUS POTEAUX De quoi s‘agit-il? 1 Quels sont les problémes a résoudre? HYPOTHESES DE CHARGEMENT DES SEMELLES CONTINUES: 8 7 s 6 omen 5 djs '# tude des possibilités ‘do chargement appor : a pos S oo aN phe ee ES bia mas 8 mene ER pawns Sp 2 * ag Ria Sehémes de principe Cas n* 2 ipoteaux + murs): ~ inégelement chargés ~ inégalement distants. as n° 4 potoaux + murs) potoaux également cistants; poteaux inégalement chargés. Casas poteaux également ch potoaux inégalement clstants. a1 82 Y Y Quels éléments prendre en Qt Quelles conséquences ? compte? Sol cohérent - Semelle Cas n’ 6 (poteaux + murs) ue poteaux également chargés; poteaux inégalement distants. casn'7 poteaux également chargés; poteaux également distants. Cas n° 8 (poteaux + murs): a P, poteaux également chargés; poteaux également cistants. ‘Nota: Les actions du sol ne sont pas repré semlle sontées, - 2 Constatations immédiates (tg.93 102 i Hypothéses de chargement des semelles continues La répartition des charges : = concentrées; — continues et concentrées; la parte supérieure de la semelle n'est pas uniforme, La répanttion des pressions sous la semelle n’est pas uniforme. CCoite répartition peut varier dans le sens longitudinal et dans le sens transversal de la semelte L’appréciation de la réparttion réclle est difficile et en pratique on est contraint de partir d’bypothéses simplifiées par 'expérience. 3 Facteurs principaux a considérer tig.93 4 102) La répartition des pressions dépend fi ~ du mode de chargement; ~ de la semelle plus ou moins rigide en fonction de la section du béton et des armatures; — de la hauteur constante ou variable (goussets) de la poutre de rigidité; ~ de lanature du sol et de ses caratéristiques. En pratique les diagrammes théoriques sont presque toujours utilisé. Réparttion réelle Les charges 0, 0,, 0, sont de valeur seneiblement égale Les poteaux P,, P,P, sont également distants. gz 12 6.94 Répartition unilorme théorique. FIG. 95. Réparttion uniforme par plage. ‘Semollerigide, Sol cohérent. Pe ‘SENS LONGITUDINAL DE LA SEMELLE at FIG. 96. Mame sot, mais a1 ¢ a2 + 3. ‘égaloment distents. Semele rigide. Sol cohérent. Poteaux Sol peu compress itonte,Réperttion salle des pres. sions, FIG. 98 Sol peu. compre ible. Somello ‘loxible. Diagramme théorique. ‘SENS LONGITUDINAL DE LA SEMELLE Diagrammes réel Cas rencontrés Diagrammes théoriques emotes gidos hy 8+ Bey be Sols cohérents Sots pulverutonts Somos texbes eebs Boe Sols conten vu Ww _ Ww Semolles flexibles Sols pulvérulents Hypothése de larépartition des contraintes dane le so. ‘SENS TRANSVERSAL DE LA SEMELLE FIG, 103, 84 POTEAUX INEGALEMENT CHARGES ET INEGALEMENT DISTANTS. jas ee fe SI I YS DIAGRAMMES THEORIQUES DES CONTRAINTES SUR LE SOL. 5 BZ 1 BS 8 Tey 2 - A aA AGIAN Sas R CAS DE LA REPARTITION UNIFORME Disposition sch6matique i FIG. 104, Roprésentation schématique des moments FIG. 105. FIG. 106 Zone tendue ‘Sohéma de principe Zone tendue, ne_comprimé ‘SEMELLE SUPPORTANT DEUX POTEAUX EGALEMENT CHARGES Comment réalisor? [Nota :On remarque la difficulté de fagonnage vac étriors. do ifautajouter les les amorces des poteaux et les aciors complémentaires des goussets FIG. 108. ~ Armature d'une semelle continue sous poteaux B.A. 4 Dispositions pratiques Elles sont basées sur: ~ le mode d’application des charges ; ~ le mode de fonctionnement de 'ensemble chargé; ~ Ia détermination des sollicitations et par suite des zones tendues et com- primées; - le réponse du sol de fondation, répartition des pressions avec diagramme ~ uniforme, iangulaire, = bicteiangulaire. Les solu théoriques et les détails d’exécution font l'objet des figures 104 ‘compression Poutre mncorporée du patin Détall d’armature d'un gousset. Arrét des aciers principaux (ou transversau) ‘Longuearforfaltaire de scellement cok: 1, = 80 2 pour les aie de auance Fe ¥ 500 Y 1 PRINCIPES DE LIAISONS COURANTES EOLERFES O”ANGLE ‘sens crochet stl, < a4 weaned sample overuse a Fe ues sortie 2 = ‘ soonov in 1: ans crochet 2: avec erochete 3: orrét 8 longueur 0,71 a! position on portofeuille LIMBONS GE FONEATION pene da lacs eat loure A 30" peur ever lo cotrage Extrémité d'une seme sous poteaux. continue I UTILISONS LES CONNAISSANCES ACQUISES 1° Bnss'inspirant des figures 105 A 107, traiter I'un des différents cas de chargement du paragraphe | apres avoir tracé les défor- ‘mations possibles amplifiées, sous I'action des charges et du sol, dans Phypothése d’une réparttion uniforme des pressions, 2° Justfier les dispositions constructives de la fig. 108: — Glargissement de la fondation au droit du poteau ; ~ aciers inférieurs et supérieurs dans la semelle. 85, 8. FONDATIONS PAR PUITS Un puits de fondation s’apparente & un gros pilier armé ou non, prenant appui sur le sol résistant, & une profondeur supéricure &2 metres, Mregoit de fortes charges. Un plot en béton s'apparente & un puits. Il sert pour les ‘constructions légéres (pavillons). 1 Quand choisit-on la fondation par puits? Cette solution est choisie si: — la couche superfcielle présente une résistance insuli- ssante pour équilibrer les charges ; ~ les charges sont importantes et concentsées ~ les puits sont moins eodteux que — leradier, — les semelles massives ; = les conditions partculigres du chantir s'y prtent; — la rapidité d’exécution est un facteur déterminant. 2 Oi placer les puits? Combien? Les emplacements des puits sont ceux des éléments de ‘construction les plus chargés ~ angles extérieurs ou intérieurs ; ~ intersections de murs intérieurs — poteaux en B.A. (dangle, de rive, intérieur); 3 Caractéristiques Sections Elles sont de forme : = carrées ~ rectangulaire; = circulaire; suivant: — Ie mode de forage (percussion, rotation); ~ le matériel utilisé (benne preneuse, taritre) (voir documents BuNoTO et Det tac, ci-dessous); ~ lanature du terrain (blindage ou non). Dimensions — les cdtés des puits varient de L ma 1,50.m; — les diamitres également de 1 m 41,50 m; — la profondeur ne dépasse guére 8 m; — Ia distance entre axes varie de 4m 8 met dépend ~ des efforts a supporter, ~ de la section des puits, ~ des sections des longrines qui filent sur la tte des pai = la base des puits: — sTencastre de 20 50 cm dans le sol jugé résistant, ~ augmente Ia surface portante par la disposition dite en «atte d’éléphant »,& condition que Ia cohésion des teres soit satisfaisante (fig. 2). anes Te Foreuse hydraulee ctbtecetoage Lenombre de puis résulte d’ un compromis entre des exi- DELMAG -RH 155 4 sgences en conflit. (Document DELMAG). ~ dune part, le terrassement et le remplissage en béton pour les puits +— rae keny ~ de Pautre, la portée et la section des longrines, dépen- dantes des puits. Le choix de Ventreprise doit concilier & la fois aspect technique et l'aspect économique. Disposition en « patte d’éléphant > ébhe de tevaae Tete dooraoe 1 cuuise neon fotos Growps Pout 1 racre etait moteur roraverale 30m dans le sol resistant. ISS Soppons pour 1 OS 7 soup) 4S (LF) est Faccroissement — Lecmtatadinee ‘de la surfaco portato. populsryorascuss —| Fic. 2. ite de section carrée. x ( ) Force portante Elle dépend des charges et du terrain (fig. 3 45). Exemple : Puits de section carrée = 06té: 1,50 ms ~ surface : 1,50 x 1,50 = 2,25 me ~ avec pate d’éléphant minime 1,70 1,70 = 2,89 m% ~ auginentation de la surface portante 2,89 m? — 2,25 m? = 0,64 m? ou 6 400 em’; Ja pression admissible est de 3 daN/em?, la force ipplémentaire devient de 6.400 cm? x3 daN/em?= 19 200 daN, soit une charge correspondante de 19 tonnes. Modes opératoires Implantation des axes des puits ot tracé du contour & ‘excaver (Voir plan d’implantation ci-contre). Forage mécanique : ~ dans les sols cohérents, sans tubage; ~ dans les sols non cohérents, avec tubage provisoire (fourreau) ou 8 ’abri dun blindage. (Doe. Benoto) $56 Troitement négatit | Terrain compact frottement positif FiG.3. FIG. 4 FIG. 6. Cos nt Cas nv 2 Cas ns Q : charges transmises au puits, Cas n? 1: Terrain compact. Frottement positif qui s'oppose & l’enfoncement, Théori- {quement, on pourrait négliger Ia masse du gros béton du puits : R = Q. Cas n° 2: Terrain non cohérent dont le tassement provoque un frottement négatif qui surcharge le puits: R= P +0 +S. Cas n° 3: Pratiquement, on néglige le frottement et on tient compte de la masse de béton du puits R= P+ Q. LEGENDE: = Les puts identiques sont affects d'unméme reper 4,2, 3,¢tc ~ Les éotes eumulées sont Ssoulignées oun trait fort ~ Los traits interrompus courts représentent le Contour extérieur du bath ment. = Chaque puits est ropéré suivant ses axes. “Los puts « décalés »de7, 10, 12 em sont implantés con fonction de la structure porteuse, " Batiment : Tour de 7 niveaux, de 20 m de cats. * ab ! Exompl Isposition des armatures d'une semelle reposant sur deux pults Fig. its dofsibe section But rcherehé: empicher los ébouwements {outen pormetantFoxeavation, Principe report des pousstes dune paoisur auive pour assurer egulrs par Ges et sllons ou des cals averne(perols envied ‘Mis ou paras orthogonsles. anened classe coosttube por des potters esseneles par eulomoge 7 FIG. 9. - Clamesu (sorte de favalier on acior B72 8.0 18, ‘esting rte os grurmes}. FIG, 7. ~ Cotte branche descondve dans Ia {ouite oa ensuite tutonnde avec des tle t vorns, Glissiare pormettant Traverse bie Pianches ou madiere organs dorsis “Teaversesréslables ou cadre thats eos par Broke parmerant dob FIG. 6, Vue en plan derétaiement. 90 J smasseo Prince desis: saasoxteo {ichargetotleetranamatpara sote sur doc pula de one motion 10 120 ‘Rvomages: el pression url oltout on potent co ouaes cargo, ama eer SS acon anazosi0 see ce put pur LI 2 tHe son setts rgne % x © 2 Etevation (pits, seme, vole) ® t Prt de dlamatre 80 cm en gros béton Latte de pults pout ete comturée Bar un quoditegs. Do aclors an attenteassurent io isison puits-semela, La distance onto los aor des pits et de 4 metres. des cares et mde Some dpsiee orgie do eoetior ‘Rematures infeioures ot supsviou ‘Acorsen atente pour gree evel ‘6 au vole epee. exerbe 80 em x 80 em, a Fepotoau quiet asso NB: cata somalleest rade on pro anten compte un encas- twoment partie! tes exrémtes, Divers procédés de blindage des parois suivant la nature du terrain et la profondeur 1 par madriers verticaux et étrésillonnage par étais au fur et A mesure du terrassement mécanique 21 par panneaux préfabriqués en bois ou en métal descen= ddus dans l'excavation et étrésillonnés 3/ avec des cadres métalliques placés horizontalement & alissigres réglables qui maintiennent les madriers verticaux, 4 par cages mobiles de dimensions adaptées aux sections et profondeur 5/ par cadres a glissidres et panneaux métalliques associés NB : la partie supérieure du blindage doit dépasser au moins, de 15 em du sol. fedepae ‘couches de most Sol compact. Déver- Fourosu lonsetgroabuion, soment du bston Prova Sol compact Feige dtoyautenible SPIES en delapompe abstr. loveseat Smtscre ds Fig it, Ragas FIG, 12 FIG, 13, -Bétonnage on terrain inonds, Approvisionnement par pompe & béton, +h shautour do garde pour éviter tout dale ‘vement du béton. Blindage éventuel (fig. 64.9) a aide de: — madriers butonnés par des étais métalliques a vérins; ~ cerees métalliques extensibles. Protection du bord de fouille (voir fig. 11). Remplissage du puts avec un gros béion de masse (fig. 10 ans). A titre indicatif, la composition du béton est la suivante : = cailloux £6008 800 dim; = graviers 200 2.400 dim? = sable derivitre 4002500 dn® = cimentC.P.1. 2002 300 kg/m? de béton. Eventuellement des moellonsbruts sont noyés dans lamasse du béton. ‘Une armature peut étre incorporée a la partie haute da puits pour fetter le béton. La surface des puits est arasée de niveau et parfis lissée grossitrement Etablissement de I'infrastructure ~ Les poutres de liaison qui chevauchent les tées de puits reposent simplement comme des poutres continues (fig, 14 et 13). — Les longrines non ancrées peuvent ainsi glisser sans donner au puits une flexion dangereuse (fig. 16 et 17. Ces longrines forment, en plan, un quadrillage et servent 2 ancrer les poteaux ou & supporter les murs. = Les murs peuvent aussi &tre armés en poutre-cloisons. ~ La greffedirecte d’un poteau sur un puits peut sobte- nir en réalsant une semelle incorporée latte du puts Gig. 18). Appui simple de la longrine = Tibee dilatation. Puits en gros Les tites de pults sont roliées par des longrines. is: efforts de flexion sur le comps du Fic. 18, Cas d'un poteau grefté sur un pults. 1 eit itty je" ye 6 je | o|_Sal . a |'s: } = = Sty A S8 phe i J £ EE st = He eee t ‘ 1 | | Meel_| i a = WeevUNOWNANGEDERMENT FIG. 1. ‘COUPE LI Fie... FONDATIONS PAR PIEUX 9. FONDATIONS PROFONDES 1 Pieux en B, A. (fig. 145) Pourquoi? Is sont destinés & reporter & grande profondeur (20m, 40 met plas) les charges une construction. 1s sont groupés par 2, 3,4, Set plusetréunis en tte parune semelle tts épaisse afin de répartrla charge sur chacun des pieux. Us agissent sur le sol soit : ~ par frottement latéral | He Ma voir ci-aprts = par effet de pointe ; e Use fig. 32, 33, 35 ~ par frottement latéral et effet de pointe Ts doivent résister généralement & Peffet: —des charges verticales ; des poussées horizontales ou obliques. @=80 tonnes —_— >a ° EE tigison des tates de Pieux ve ESE Le centre do gravité du triangle 6a ‘clineide aver celui du poteau P,. Les axes des ploux sont situés aux sommets d'un triangle équilatérat. FIG. 3. Conditions de stabilité: C250 nls nn Inst le nombre de e6tés du polygone.] | E eu 20 2 FiG.4 Semelle de tiaison de quatre pioux de section carrée 40 x 40, Chaque piou Porte une part de la charge transmise FIG, 5.—Semolle hexagonele. 93 ire 2 Influence des charges verticales Gomment les efforts 2.1 1% cas : un seul pieu supporte un seul poteau En théorie, a charge vertical est centrés (fig. 6). En pratique, la charge verticale est excentrée (fig. 7). Le piew est & la fois comprimé et fléchi (fig. 8 et 9). Cette solution n'est pas recommandée, ‘ eames a en consol Je © 02 pal a Enthéorie: En pratique : compres- Bi>g2 compression. sion moment de flexion ree fen reson de la précision : dine relative de|’implantation. FG. 7. j= Pappliqute au ‘deta largeur dy afetgauent oe ‘compression FIG. 12. Fig. 13, = Aciers infriours mis en traction par les bielles de compression inclines. = Nécessité de crachets & extrémité dos barres. ~ Barre repronant les efforts amenés par les biellos pour los reporter sur FIG. 18.~Action d'une charge P sur chacun los tes de pioux. ‘des pleux. 94 Y Comment placer les aciers ? esses) Fi.17. FG. 19, Armature part ~carcles, tells coudés, ~aciors reliant les tétes do pioux 2.2.2 cas : un soul poteau reposant sur 2 pieux Par Pintermédiaired’ une semelle, La semelle se comporte théoriquement comme une poutre sur deux appuis (fig. 10). Chaque picu supporte une charge verticaleégale & la moitié de la charge totale Gig. 1D. La transmission des efforts s'effectue par les bielles de compression (fig. 12 et 13). La partie inférieure de Ia semelle est tendue (fg. 14). 2.3 3° cas : charge reposant sur 3 picux pa d'une semelle triangulaire Lacharge « P » doit s'appliquer au centre de gravité du triangle 6uilatra La composante verticale Fy agissant sur chacun des pieux est égale a PP. La composante horizontale Fx est équilibrée par les aciers (fig. 15). 2.4 Généralisation Laméme méthode s'applique 2 un groupe de 4& 5 pieux sous les deux condl- tions signalées = Ia charge doit passer par le centre de gravité de la semelle (voit fig. 3, 4 et5); —la semelle tique. 2.5 Disposition des armatures ‘Semelles triangulaires sur 3 pieux (fig. 16 8 20) = —les armatures peuvent étre placées suivant —les médianes (fig. 16) ; = les c6tés, en ajoutant un quadrillage (fig. 17). Semelles earrés sur 4 pieux (fig. 21423): = les armatures sont placées suivant les c0tés (fig. 21) ou suivant les diago- rales (fig. 22) ; un quadrillage complete ’armature (fg. 23). intermédi pour que chaque pieu regoive une charge iden- Fic. 18. axe de chaque piow esten A,B,C, sommets du triangle équilatéral Gerces. Poteau... FIG. 23 Fic. 22. Comment supporter les murs par des pieux ? ‘Quelle est Vaction du vent sur les pieux ? Quand utiliser des pieux inclinés ? 2.6 Cas des murs Is peuvent prendre appui sur tune série de picux alignés dans l’axe du mur (fig. 24.A) ; —une série de pieux placés de chaque c6té de I'axe (fig. 24 B et 25). Le schéma de l'armature est présenté sur les coupes A ct B de la figure 24, Liinfluencé du vent en particulier n'est pas négligeable (100 daNm?), soit H la résultante des poussées horizontales (fg. 26). LL’équilibre de la construction est obtenu par les actions des pieux, P,, P,. De ce fait, le piew P, est soumis un effort d’arrachement vertical ete pieu P, aun effort de compression (fg. 27). Dans le cas de poussées obliques, nous retrouvons entre autres (fig. 28) : action du vent, des remblais ; —T'action des charges verticales. La solution consiste & utiliser des pieux verticaux et des pieux inclinés armés (fig. 29.431). PIEUX PLACES DANS L’AXE DU MUR PIEUX PLACES DE CHAQUE COTE DE L'AXE DU MUR ay (8) FIG. 24, (riaconnerie au beton) SRS 2 $ ® en poutre nue Fic. 26 ‘Semelle de liaison périmétrale avec pioux ple- 6s symétriquemom par rapport 'axe du mur {on tats intercompus) 96 soit 1B, ngs CONSEQUENCE DES POUSSEES HORIZONTALES SUR LES PIEUX H Le moment engendré par rapport & un point situé sur la ligne moyenne AB est égal xh ‘Somme des forces vertcales projetées sur un axe Oy = 0 ‘Somme des moments par rapport un point ou 8 un axe Oz =0 8 as d'une somello appuyée sur 2 pioux ap Sc Fic. 26, Woi |\ Pz Charge contrée 2 \fotiat Action des | charges | vertiales | FIG. 28, FIG. 29. Actions exercées sur los pieux A ot B. ACTIONS DES REMBLAIS SUR LES PIEUX Piou incliné soumis aussi aux Poussée oblique engendrée par la surcharges amenées par le surcharge des rembiais. remblai. FIG. 31. Fic. 30, 7 Des pieux dits« flottants » Quand? Pourquoi ? Frottementlatéral _Frottement négatif. important. Effet de pointe Pieu flottant. rédominant. FIG. 32. FIG. 33. Comment fonder sur des pieux ? 3 Influence des sols traversés 3.1 Terrains argileux Largile ext plastique; elle épouse les formes avec facilité si la teneur en eat est suffisante. Il s’ensuit que large est « adhérente ». Dans le cas des pieux, le terrain est en contact avec la surface présentée sur toute Ia hauteur et en raison ~ de la plastcité de Iargile ~ des charges supéricures du terrain (pression) — de la circulation souterraine de eau ; = des vibrations lors du battage ; Ie picu se trouve « fretté » sur toute Ia hauteur, Conclusion pratique : utilisation des picux « flotiants » qui n’atteignent pas Je sol résistant, mais résistent sous Influence de la cohésion de Margie t de Vadhérence (fig. 32). 3.2 Frottement positif, frottement négatif Le frottement positif est recherché dans les terrains compacts car il favorise la force portant. Le frottement négatif, av contrare, est nusible ear Ie tassement 32B ou3L>242 ou: = 22h 5209 2° Le frottement négatif est réduit en utilisant des pieux chemisés (fig. 35). 3° La rencontre du sol résistantest souvent le meilleur gage de non-tassement ; le piew travalle alors surtout par sa base. 4° L’estimation de la forte portante fait intervenir 2 termes pour les pieux ‘moalés dans le sol =Ie terme de pointe ; le terme de frottement latéral. 5° Il faut veiller ce que les couches sous-jacentes soient capables de suppor- Piou chomisé. ter les pressions transmises (fig. 37 & 39). FIG. 35. Répartition des pressions vase eerie i ) BERG leet gravier Heeenpact recrain nts Zone influence d'un pieu et d'un groupe ‘do trois pieux Fig. a7. 98 Bulbede pression d'un Ouvrage fondé sur pieux. seulpieu. _Bulbe des pressions correspondant. FIG. 38 FIG. 33. tnganod snaBuoyd eqn ne ane|d ue asin — “wor9a oP eqn np. stosed santo worsq af eurduos mb sauu0) P07 9p vornow un zed guuond Zoe wma, 2p woqonog tn Zed seq pumyqo aqmy np aes, twor9q woyonog yo a8eqm a2ny oa ~eioped b] ap amnsour y 19 any ne UTE np oshqeue,| “spannen sorener sot sed osm “3059p ou 12 SouIsjon suoR -onaysu09 soy sed aang, 3 ap ona ua qwaureaaigid ne sopzoqid amod uonejnosio | uonesopred op ourgishs 2 af ‘9p suas 9] assaaur wo nb astp-e-189,0 Tan, WTeUUONIe -es1}00 np ae sjosed soj squaqareus 2p— ze swat Be Se HT acaea et uo quauronas artostaoud aBec 2B sudayoo amejnoue aoedso,| suep umpuoore wren red S uoeopad Gap lie uonesojied 9p stiggp soy siuouax onog vj 20 Teueo un |

| mp ayuaosep ey axedo,s onb ‘tans seq uo wedndde,s io ademeq |S S stove 189.9 “auutod ej sian ‘spanbseo ne mey uo guy mapuent |= E = ‘uoIpq np aBessed af area See] (19 Sufs104 19 6p 814) -potd uo wou8idureqo | mb wpuew 91 24~qn0s wo 3 BS Bewyed s3eneq 2p mrowsdinbg | 298 spqnou xnaqd sop xnea | ‘oBeneg ap onbses of reg -onbissepp ameunyy “(sap soypn09 UD EH RP “By St) -moBuopd ogra z “onpzed anmod v9 meq oqna ear cone nee sues aeutoNPat B2 “967 R.nbsnf qweyTe wostew Bx 008 |“ “sou sop uonsenxo red |g & $Suo| op w o¢"t 9p swawiarg | -outoeae snoexe ang uaanad st | 09s ap womnour ne puuond stout jos up uopssaxduoa 390) | “10s | "aprumy auzm 2ounisisu0o eq ted gsepa sed 59,0 nad 9] suep spinour xnard sop xnag | euowg :2asRaBeMuorpg | vs non ans gimme nary | “qqexpdnogl eqn tn, Bae. Y uyooy russ ‘syuarapauc solomon rompanoon aBeauo19s ammeuy 9pp20ad up sanbpsypizese {a1INs) JOS a] suep sajnow xnaig S for-sbeeed Sazad 4 Pieux préfabriqués 4.1 Mise en couvre La technique des fondations par pieux préfabriqués pose les problémes sui- vants : ~ la préfabrication des pieux (fig. 56 & 60) ; ~ le transport, par élingage (fig. 61) ; = la mise en ceuvre par: ~battage, aide dun casque de battage (fg. 62) ; ~ vissage, par uilisation de pieux a vis (ig. 63) ; ~ utilisation de vérins de fongage ; — vibrofongage : fongage combiné avec la mise en vibration ; — langage, par injection d’eau & la pointe du pien ; ~ P éablissement de la semelle et les travaux qu’elle nécessite (fig. 64 467), ‘de500 1000 wu pre gueur FIG. 60.—Schémas de principe de la préfabrication des pieux. Levage manutention Longueur du pieu:¢ FIG. 61 Bois dur chane,netre) A Cerclage métallique (W Piewx Casque de F, battage }. Casque.en acier Motériu assez [-téte du piew FIG.62, FiG.68. {iN Pioux apras récoptage. (IV) Armatures de la semetie de liaison des tétes de pieux. rt FIG. 67 (0 Implantation. FIG. 67. PHASES DES TRAVAUX ‘SUR CHANTIER 103 4.2 Plan d’armature dl’une Poutre-Voile appuyée sur les pioux ‘Semelle sur pieux : en béton armé, de section carrée 80 cm x 80 cm et de hauteur 50cm * L’armature de la semelle est constituée par des cadres croisés formant ceinturage avec 4 cadres HA 10 dans chaque sens La poutre-voile est munie : +d’un systéme d'armatures principales + d'un systéme d’armatures téparties :treillis soudés de structures, raidisseurs d'extrémités, renforts + des aciers verticaux formant suspentes sont disposés pour maintenir la longrine LG 37 Une résorvation est prévue pour les armatures inféricures de la poutre-voile PY 22 lf s2uece (0 See t t 1 Ee eps (oo) | 1 $1656 sur enegue PV19 (6lévation) Pn 404 — ver t t unzonser (e=12) unsesse9 |__aini0239 versa sa aatoton 22504 pour ‘omolren de B22 fy ‘So reporter au chapitre 2 pour les caractéristiques dos aciors HA ot dos trellis soudés. Ploux réalisés & la taridre continue. Itgagtseplowc ford ct mous deneto sot eset gue [Ceteatunetnrebstde cont epater cnteroules uur abe wa: Ele pre Shuler amernoos Gunung a ‘on par eddvan damonteballcido Le béton sous pression chasse le bouchon, commenco 8 temple Te bese du forage ot fxorco lors ous latariée une pousabe vers Tetavt gut suft parfoisa a soutevor et fa Terrains Les terrains justiciables de ce mode de perforation sont {ras variés, quils sient immergés ou non. {Le procédé convient notamment ins pulvérulents tals que limons et sables, 3 molles et aux vases ‘aux marnes trds tendres, Dimension des ploux Diametre | Profondeurs Force utile réalisables| | portante utile (mm) (om wo 380 30 58 80 25 80 560 20 13 680 10ai6 180 Forage La tare est entrainée par un mouvement de rotation, ar effet do vis a’Archiméde, ily ad'abord remontéo du twrrain désagrégé, puis, les débleis détachés se tassant dans la vis, eur romontée est tre ralonto; de sorte que Fensomble pales-déblais maintiont les parois forage. (Cola écarte les sujétions dues au tubage ou élaboue ben tonitique. Le forage 88 poursuitjusqu’a ce que la tariere atteigne la profondeur voulue dans la couche portouse, ‘quia 6té reconnue préslablement. Bétonnage Das que le forage est terminé, le béton est injects sous pression atravers|etube central qui supporte les palos, co tube stant vide de tout débris de terain, race vachon qui febture hermétiquement 2 sa base. Armatures Ces pieux peuvent bre armés uniquement en tate. du ant 2e. re 28 ie ace Qu‘appelle-t-on parois moulées ? 5 Les parois moulées dans le sol Ge sont des parois verticales (murs épais : 0,5 a 1,5 m) en béton ou béton armé, rectilignes ou courbes, effectuées sur une grande profondeur (jus- qu’a 40 m & 50 m), pour la réalisation des fondations et sous-sois ou par- kings en milieu urbain. Elles assurent ‘souténement des terres sans rabattement de nappes ; réle porteur pour les constructions (fondations et murs) ; ~ Véeran d’étanchéité pour les sous-sols. Elles permettent de résoudre les fondations profondes en mil lorsqu'l s‘agit d'utiliser les sous-sols. La technique opérationnelle est résumée sur le document « Différentes phases d’exécution d'un mur moulé dans le sol » (fig. 82). urbain 5.1 Principes de r jsation d'une paroi moulée 5.1.1 - Excavation d'une tranchée verticale étroite et profonde & partir du niveau du sol sans blindage ou étaiement. 5.1.2 - Equilibre des parois (souténement) parla boue thixotropique qui remplit latranchée au fur et & mesure de l'excevation. 5.1. - Incorporation éventuelle d'une cage d'armatures. 6.1.4 - Romplissage de la tranchée par du béton qui se subs boue & partir du fond de la tranchée. Les trants précontraints sont destinés & Ils sont placés au fur ot & mesuro dos travaux dfexcavation. LES DIFFERENTES PHASES D'EXECUTION D'UN MUR MOULE DANS LE SOL {voir également page 107.) @ becovaion Gunpannosu timo fener avec isvaPocam Miso on place un tabe jl 105 ‘Quelles sont les Conditions essentielles Solutions de principe ~ Eviterladétériorationdesconstruc- | —Creusement de la tranchée par tions mitoyonnes (pas ou peu de | — forage ou machines rotatives. vibrations ou chocs).. ~ Assurer la stabilité: ~ Tirants @anerages précontraints ‘Tout terrassement entraine une décompression du terrain, 1 faut done te maintenir sans risque d’éboulement + La poussée des terres de faible ccohésion est & compenser. provisoires ou définitifs pour « amen sero y LL y Y C ALVEOKES LAMSECS aR UES TUBES HETALLQUES 5.2.4 - Bétonnage par troncons ou panneaux limités par des tubes-joints (voir perspective d’ensemble p. 105), 4 ’aide de tubes plongeurs, par alimen- tation continue et régulitre de béton, aitage de eeragt 1 temps : Forage et bétonnage des pannesux impairs utiege 4 peterton uttge de itomege 2+ temps : Forage et bétonnage des panneaux pairs — Dosage minimal du béton : 400 kg/m’ avec plastfiants et retardateurs de prise toujours nécessaires. Nota : Des travaux complémentaires sont 4 effectuer : le recépage du béton de surface, 1a mise en place des tirants ariére pour « Iépinglage ». CAS D'UTILISATION DE PAROIS MOULEES Epingiage de paroi moulée par tirants d'ancrage. 107 6 Procédés de fondations et de construction 6.1 Variante de paroi moulée portouse > Principe: ‘Chaque panneau élémentaire se prolonge par un piew ou jambe en béton armé. La capacité portante dépend des caractéristiques du sol. (Une paroi d’épaisseur 60 em peut porter 300 tonries pam.) v “vantages : = Ja paroi continue utile est arrétée au niveau du fond de fouilles ; Ia Tongueut de fiche favorise le stabiltéverticale de Ja paroi moulée ; = les travaux de fouilles sont facilités. Paroi moulde avec « jambes de pantalon » ‘dec. Solétanche) 6.2 Paroi moulée et méthode de construction > Principe: La construction du batiment peut s'effectuer & la fois vers le bas et vers le haut. > Mode opératoire: ~réalisaton de la paroi péximétale; —coulage de la 1" dalle en surface qui vient buter les parois moulées ; ~terrassement ss Ia dalle sur a hauteur du. sous- sal ~coulage dela 2° dalle et le cycle recommence. Paroi moulbe at «creusement en taupe» D> Remarque : Seules les poutres ov les nervures sont (oc. Solétenche) coulées pour facilitr le terrassement mécanique et le dégagement des d6blais. 6.3 Fondations avec poteaux pré-fondés @ > Méthode : ar © Forage et boue thixotropique. @ Mise en place du poteau métal ou en béton armé ou précontraint et réglage en position. @Bétonnage jusqu’au nivean du dernier sous-sol. D> Remarque : Possibilité de construction vers le bas eal et vers le haut. (Travaux dinfrastructure et de super- a structure.) “ ‘Made de réalisation avec pateaux prétondés » (doc. Solétanche) 108 RADIER PLAN EPAIS AVEC CONSOLES. FIG.1 Nervure derive. que les poutres Coupe transversale RADIER AVEC POUTRES ET NERVURES FIG. 2. EMPLACEMENT DES SEMELLES ISOLEES ‘Solution : Racier A,B, C, D rédui- |___ santla contrainte sur le sol et favo- Fisantexsoution. Immeuble tour Radier établi sur des couches inclinges. 110 10. RADIERS 1 Radier général 4.1 Hest constitué par une semelle générale couvrant toute la surface au sol dda batiment et parfois cette semelle déborde par consoles extéricures (fig. 1 Pourquoi établir a2. un radier? Qu’est-ce qu‘un radier? 1.2 Le radier se trouve justifié (fig: 3), si les semelles continues ou isolées deviennent ts larges en raison ~ de la faible capacité portante du sol; — des charges élevées du batiment (immeuble) (fig. 4); ~ du rapprochement des poteaux; ~ de la profondeur aiteindre pour fonder sur un sol résstant; = des difficutés d'établir des picux (vibrations nuisibles) (fig. 5); — de charges excentrées en rive de bitiment (fig. 6 8). 1.3 est indiqué de fonder le batiment de type lourd sur une semelle unique constituant un radier général de réparttion des charges (fig. 5&8). 2 Principes de construction Quelles conditions La solution du radier est envisageable si: et quels principes? ~ Ia nature du sol et la disposition des charges t surcharges ne sont pas propices & provoquer des tassements incompatibles (fi. 9); = Ia poussée d’Archiméde ne risque pas de faire remonter ensemble ‘du batiment sous I'effet des nappes d'eau; ~ le terrain sous le radier ne subit que des contraintes de compression, ‘en tous points; ~ sila répartition uniforme des contraintes sous le radier est possible (poteaux ou poutres également distantes et également chargées, de pré- ference). FG.5. Immeuble bes : A,B,C,D Immeuble plus — Mur Radior constitué par une delle épaisse DERG A Fi. FG.6. pee Contraintes inégales impo- ‘08 au sol at FIG.7. Yue en pin . des bitiments Tassomentdiférent sous to rade, dD au train de résistance Inga: Gversoment de a construction at breontic de la réeutante par rapport a canto Je ‘ravité de la somelle FIG.9. DESORDRES DE CONSTRUCTION A EVITER 1 Comment réagit le radier? 3 Mode de fonctionnement du radier Y 3.1 Le radier regoit les actions ascendantes du sol (fig. 10) Comment est-il sollicité? 3.2 Hypothase de la répartition uniforme Elle exige une grande rigidité, done de fortes sections avee armatures denses. 3.3. Différence fondamentale avec les planchers — La dalle par sa masse propre s* oppose aux actions du sol et est portée gratuitement. ~ Les poutres intermédiaires de fortes sections (40 x 40, 40 x 100, etc.) cont une masse propre importante qui n’est pas prise en compte pour le caleul de 'armature. Zone tence en partie supérieure de la dalle Pr=s0t Pr=95t P70 eee 5 earn Feehan FIG. 0. as d’un mur FRx de retens etarge reer its) Radier renforeé au droit dela charge. ‘Schéma de principe de renforcoment du radier subissant FIG. 12. ‘des charges ponctuelles. FIG. 13, Paroi mouldo maintenue par tirantsinclinds & 48%, espacés de 2m, de 18m delongueur avec ‘scellement sur 6 m pour 'ancrage. @® Radior qui vient buter la parci moulée, avec tirant de méme type ot méme capacité. gelapouire stuee sus ie Armature un rade plan dps FIG. 14, Coupe B-B a | {eee 7 AL] FIG. 15.~Radier nervuré. 10ulée et radiers avec tirants d’ancrage doe. Soletanche) m2 3.4. Poteaux inégalement chargés La pression sur le sol est variable et la xépartition uniforme admise differe 4 Etude comparative un poteau & Pautre ‘Type de radier Constitution ‘Schémas| Avantages: Inconvénients Radier plan Béton de propreté : dosage 200 kg CPJ | (Revoir | Aucune difficulté | Ne convient qu'aux petites épais 32,5/m?. fig.1,8 | decoffrage, seul le | emprises de bitiment (masse Dalle d'épcisscur uniforme avee ou sans |" et 10) | pourtour est cof- | importante de béton), consoles: frer. Surcharge sur le ol ~épaisseur :¢ = 30 avece = 1/201; Facilité de mise en | Le sous-sol n'est pas pro- =largeur en fonction des charges et des ‘ceuvre des bétons. | tégé contre les inondations. -contraintes admises sur le sol. Rapidité d'exécu- Béton : 300 kg CPJ 42,5/m?. tion. ‘Armature : quadiillage serré. Les parties | (Fig. 12 | Possibilité de ren- AB et EF travaillent en consoles. Néces- | 214) | forcer les sections: ‘sité de chapeaux sur appuis. La zone de béton au droit médiane de CD est tendue a Ja partie supé- des appuis. rieure (fig. 10). Radier plan Béton de propreté. (Revoir | Solution ration- | Dalle en partie inférieure nervuré Dalles ou hourdis, des nervures, des | fig. 2) | nelle car la dalle | — fouille plus importante ; Poutres transversales renforce la poutre | —coffrage important; = espacement des poutres transversales: qui, de ce fait, ext | ~nécessté de remplissage 2,50 ma 3,50 m; enformedeTren- | entre poutre et nervure ; les nervures sont disposées de fagon 2 versé, risque de sous-pression former des carrés ou des rectangles peu | (Fig. 15 | Grande rigidité. plus important ; allongés. 418) moments de continuité La dalle est située sur appuis souvent plus = soit en patie inféricure du radier; importants que ceux en = soit en partie supérieure. través. ‘Armatures : poutres croisées, neuds,tra- vail important de fagonnage [NB : Ciments préconisés pour leur faible chaleur ’hydratation La dalle se trouve | Dalle en partic supérieure Ciment portland Bétons courants de construction de bétiments | ans 18 zone ten- | —coffrage tbs compliqué; composé: CPJ Préfabrication ete ces |e emer wee mn je | ~les arm: ‘ connmn can Bmsdowandemass sveclapriaéCP2 | Ege, cpr | re de ope _ o ticipe pas 2 sa | _leschargespourles repor- aoe résistance. ter sur les zones compri- iment portland Béions préts 4 Fempi mées composé: CPJ. Travaux de masse La dalle se trouve « acero- CEMIVA 0uB — Contre indication = chée ». 32,5 ou 32,5R Réalisation d’éléments précontraints Poute 3 Solution ratonnelle aos i ee DALE A LA PARTIE INFERIEURE DU RADIER FIG. 17 Solution moins rationnol ‘Vue de dessus RACCORDEMENT DU POTEAU AUX POUTRES DU é 'RADIER PAR DES GOUSSETS DALLE A LA PARTIE SUPERIEURE DU RADIER FIG. 16. 13 4 Etude comparative (suite) ‘Type de radier Constitution Schéma| _Avantages Inconvénients Radier voaté —_| Béton de propreté. (Fig. 19)| La votte ne subit | Mise en forme du béton de Radier voOté mince (12.8 20 em) de fibre pas de moment de | la votte. ‘moyenne circulaire ou parabotique. flexionmais seule- | Coffrage des tirans Tirants noyés & intervalles réguliers (tous ment un effort de | Remplissage. Ies4m =). compression. Poutres horizontales au droit des murs qui Solution écono- ‘ransmettent au tirant les poussées des rmique. votes. Poutres verticales sous files de poteaux. Plancher Dalles avec chapiteaux recevant tes | (Fig. 20)| Solution élégante, | Les chapiteaux forment champignon | poteaux. Facilité d’exécu- | saillie sur le dalle. renversé Nécessité de répartir néguligrement les, tion. poteaux. Radier soumis aux sous-pressions : figure 21 FIG. 20. FIG. 21,~ Cuvelage étanche (Batiment avec sous-sol en terrain inondé.) L:tonguour de scollement des trants dans la roche. Problame posé : Cuvelage étanche soumis aux sous-pressions. Solution (cables précontraintssceliés) qui mobi- lisent ia roche sous-jacenta et empéchent toute remontée du radier. TRAVAUX DIRIGES. — Par groupes de 2 ou 4 éléves, réaliser le montage permettant de visua- Tiser le mode de fonctionnement du radier simple. ~ Travail identique pour chaque type de radier. ‘Remarque : Ces essais de fonctionnement devraient permettre de jusifier les solutions constructives pratiquement adoptées. 4 a 11. POTEAUX EN B.A. lo densomble : structure poteaux-plancher ‘Ossature ~ Poteaux-~Poutres - Planchers ~ B.A, 118 FIG.1. Coupe partielle B FiG.2. Vue de dessus du coffrage FIG.3. Poteau onBA.soumisaune compression uniforme N'. La section du béton et la sectiondes aciors ont méme entre de gravité. FIG. 4 ‘Vue on plan partielle FIG. 7. POTEAU DE RIVE AVEC POUTRES ET NERVURE # Déviation d'un poteau de rive ‘soumis 2 un effort horizontal H FiG.5. Coupe verticale schématique On congoit facile- {ment dos moments de flexion & chaque cextémité des. po- taux Tonto Déformation d'un portique simple en B.A, chargé dissymétriquement, FiG.6. Hypothdse : les nosuds en AB, C, Dsont supposts fixes fet ne tournent pas. FIG. 17, Poteau intériour. STRUCTURE PORTEUSE POTEAUK - POUTRES 16 POTEAUX EN B.A. 1 Leurs roles 1és (fig. 123). > Constituer les 61éments porteurs du syst2me planchers-poutres par points d’appuis iso- |___5- Supporter les charges verticales (effort de compression dans le poteau) (fig. 4). [> Pantciper ala stabiltétransversale par le systéme poteaux-pouttes pour combate les efforts horizontaux (fig. 5 et 6) effet du vent : 80 & 100 daNin?; ~ effet de la dissymétric des charge ~ effet des changements de température, |______> Servir de chainages verticau. LL > Limiter I'encombrement (surfaces réduites des sections de poteaux), 2 Nature > Compression (effet des charges verticales centrées) (fig. 7 8 16). des efforts [> Flexion efter des charges verticals et horizontals) le poteau tavale comme ane pute vercale, gui subit aussi un effort normal de compression. L_> Les solicitations sont dépendantes de la position du poteau qui est dit: (fig. 17 et 21 et voir jig. 2) —> intérieur “> de rive > angle Zone tendue. ‘A Travée EB seule chargée 48 ‘Travée ED seule chargée Lo neoud E tourne dans ee ie sone. dew. siguil i ti nooudE tourne en sens we inverse des siguitoed"une mont FIG. 10. Fi. 0 La poutre EB transmet au naeudE un moment M,quisora équi- libeé partes moments antagonistes de chaque barre. FIG. 12. La poutre ED transmet au ncoud E rigide un moment My, qui a tendance & déformer ‘tous les éléments (poutres ot poteaux) solidaires du nosud E qui vont réagir proportionne- fement leur ratdeur. Lie FG.13 le FIG. 0, ‘chaque barre prend fen charge une part {du moment & équill- brer. Zone tence Schéma_montrant Véquilbre du nosud E soumis au moment My le ‘Conclusion pratique : aciers dans les zones tendues. z Y v Fia. 15 1 FIG. 16, x a x 0 En plan Dans espace ‘Nota: Les déformations envisagées dans le plan vertical XOZ, peuvent avoir licu dans l'autre plan vertical YOZ, avec les conséquences relatives & la stabilité& prévoir également. FIG, 19, - Vue en plan schématique. Les poteaux en B.A. sont soumis & la fois: = un effort de compression; = Gun moment de flexion. Is nécessitent des aciers verticaux et transversaux (cadres). Is sont souvent calculés conventionnellement en com- pression réputée « centrée ». (2 0sermation ngtacralestrane \rmlesouoterse nteamprsson Sosa {hsm a rps ome FIG. 22. Fig. 23 coupnession rus @ roves ve ve @ vores oat FIG. 18a, ~ SEMELLES ISOLEES mane z 3 ate gi tes eB comprnts sont Ammatres? oy Comportmont du pteas chargé 6. Smedinsoavesisaieanse Coupe AA aber FG. 25, FIG. 26. FIG. 27. FIG. 28. FIG, 18b,~ DISPOSITION DES ACIERS pe oO O4HA12L=370 ®17HAGL=85 7° OGD} al | evoimae: 20m Hy Acior HA: 16,4 kg. 4 a0 Béton (825): 0,197 a g 2 Hl : g H] | .P2 Hypotheses de étude : 2 H) | 2oxsoxa29 4 + Aciers: nuance Fe E 500 | Hy] | HautduReC Beton: fag = 25 MPa 5 id + Pression admise sur le sol: 0,18 MPa & H 848 ARMATURES D'UN POTEAU DE SECTION RECTANGULAIRE, 118 3 Organisation des poteaux L’organisation inteme des poteaux en B.A. dépend de leur mode de fonctionnement sous leffet de sollicitations. Sollictations Causes Déformat Explication Solution ‘Compression Charges vertiales. Diminution de lon- | Le raccourcissement 4°I| Section suffisante. astique gueur. ‘est proportionnel ila force | Matériaux de qualité (acer Gonfiement transver- | eppliquée F” et’ lahauteur | et béton}. sal du poteau H et inverse-| Beton compact obtenu par (fig. 22aet23) | ment proportionne! sa| vibration interne et dosage section $ et au module | approprié. A élasticit By du bet nF XH SxE Coide Hooke.) ‘Compression Charges verticalesinto- | Glisementparrupture: | Efforts trop importants ou | Calcul dune section plastique dduisant des contrantes | fissuration oblique. | section insuffisante ou conforme : trop élevées pour lematé- ig. 22b) dosage trop faible, ~ de béton sia, Voir aussi pages 42 et = Wacier 4B. cn fonction des contraintes admissibles des matériaux. Flexion éventuelle | Poteau élancé. Courbure due a Ia | Le potean se comporte | Disposition des aciers lon- (Fig. de etd) | Section faible. compression sur une | comme une poutre. Le | gitudinaux sur chacune des Poussée horizontale. | face et latraction sur | béton est & la fois com- | faces, relies par des cadres Flambement, Peutre. primé et tendu dans une et étriers ; section suffi- ‘Mode de chargement. (Fig. 25428) | méme section, sante béton-acier ‘Situation du poteau dans laconstruction. Retrait Dosageeneauimportant | Traction interme du | Si Je béton diminve de| Dosage en liant et en eau BC >0,50. béton. ‘volume, du fait de I’adhé-| respecté, E:massedelean, | Mise en compression | rence béton-acier, 'acier | Acier & haute adhérence Cimasse du ciment. | des aciers. freine cette diminution et | requis. carts de température, | (Fig. 29et 30) | supporte un effort accen- | Lignture du béton par des Cristallisation, ‘ué de compression. cadres. Fluage ‘Affaiblissement des | Méme effet que le | Proprités intrinséques des | Joints éventuels. (modification avec | caractéristiques méca- | retrait. matériaux constitutfs. Tetemps) niques. Remarques : + On distingue les poteaux soumis & une compression réputée centrée (Voir p. 120) et-les poteaux soumis au risque de <. + La charge que peut porter un poteau dépend de sa longueur de flambement, donc de sa hauteur et des liaisons & chaque extrémité (voir les fig. 37et 38) ainsi que de la section de béton et d'acier. 3 = 5 ¢ S Enrobogos minimaux: 4 "eqn teal guvert,sanscondense- § & tion 3 + Senses eas inept ou de 3 t ‘nave decor 5B, eee) Semsurle ioral ou de brouilard sain ees Be _ FIG. 30, S85 Ti $$ © aciers longitudinaux _C > : diamétres maxi des acters longitu- cnet Fic. 28. @ daciers transversaux C= diamétre maximal des granulate c, Teratitevente du béton, Lebéton, surle contour extérieur, a déjasubiun rtrait, alors © 6paisseur d’enrobage {que la zone centrale de la section n'a pas amoreé le sien Il ‘ensuit des contraintes internes de traction. 18 La poutre CB est chargée. Les poteaux de rive et le poteau intérieur subissent des c deformations. Zone tendue Flexion du poteau intérieur Pr : Zone a Légende : Poteau fencastré dans_un ‘massif de fondation Zone tendue FIG. 32, Poteaux soumis & une compression «centrée» Les poteaux de bitiment ainsi considérés sont sollicités par: — un effort normal de compression, jugé prépondérant; ~ un moment de flexion, jugé non prépondérant et non pris en compte (cas dun faible excen- ‘rement ¢,). + Conditions de réalisation du poteau : imperfection de rectitude estimée au plus égale & la plus grande des 2 valeurs: I cm et 1/500 de la haute, «La combinaison d’action a prendre en compte dans les cas courants pour effort normal decom- pression a P’état ultime (Nu), est G : charges permanentes } Qs: charges variables d’exploitation ‘Nota : les poteaux formant portiques de contreventement n’entrent pas dans cette catégorie. HETSTTSG] we [ Remarque : Les atientes fagonnées avec crochets pour la sécurité des exécutants sont généralement sec- tionnées avant le coulage du béton. 440 br Poussée au 2 Pp vide per cures = IN spar mesure de Poussée au 4 | Poursigoe FO ee Pgrtamtege |) i agonter deares oi = vee ‘deseo comormes, Fg) hewiorawede py eee | # ide due H Eta courbire | #4 Pa des acters Lfoussieaw | | 20x30 x90 mdeper | Gteke + —lB an Disposition des _ Boao aciers & prosrire bang un oto sui compression 6.308 FIG. 26 impos ciechots sot prover 16.33 io a Attent et 120 4 Conception de l'armature 4.1 Résultats d’essais Un élément court non armé se rompt par écrasement. ‘Un élément long non armé se rompt par flambage si le rap- port de le hauteur du poteau sa plus petite dimension trans- F] Aciers courbés versale est élevé | =| |Poussée au vide Les mémes éléments, supportant les mémes charges, mais ac sous feffet avec une armature bien disposée, sont stables. | dune compression 4.2 Con 4.2.1 - Acters longitudinaux ~ Ils favorisentéquilibre sous effet dela flexion (fig. 26 2 32et voirsig. 9). = Ils participent& effort de compression avec le béton, = Ils résistent, avec le béton, au phénoméne de flembe- ment, 42.1, - Certaines dispositions darmature entrainent une poussée au vide (fig. 33 3 36) 4.2.1.2. Les Jonetions des poteaux sont assurées : ~ enbas, par ancrage dans la semelle la longrine, ou un poteau inférieur; = en haut, par ancrage dans les poutres ou les plan hers. FIG. 38. Ces liaisons permettent aussi de déterminer la longueur de flambement suivant que le poteau est encastré oa non a une cou a ses deux extrémités (fig. 37 et 38). Disposition incorrecte Longuour de flamberent: 1, Elémont encastré 8 ses Elément Elémnont Elément deuxextrémir encastré encastré ariculéd —tés avec pos- rigidement Elément en pied, sesdeux _sibiit6doAsesdeux oncasteé —artoulé extrémités. tanslation. rémilés, en plod. on eto. 7 yee 7 j ' / | q ; i ! 3 i ‘ FIG. 37. q 1 bzlo 4 re _Poldau avec gncpstigment (207! |_ Poteau aneré sur une spmllerigide FIG. 38, 20,7 fo — ‘Semelle rigide 121 ‘Section forrméo parun rectangle Section en double T Section on étolle et doux demi-corcies FIG. 63, FIG. 54 FIG. 55. 122 ARMATURE DES SECTIONS DE POTEAUX UI Bares longitudinales Déformations “+eadres possibles FIG. 39, FIG. 40. Section rectangulaire de section allongée FIG. 44, Avec cadres 2 Section hexagonale FIG, Avec cadres ‘Avec double et triers ‘eadro FIG. 42. FIG. 43. Section octogonale a 2 Fic. 48, 9 Section rectangulaire Section avec allongée avec retour feuillure FIG. 47. FIG. 48, Section avec une partie Section en T, surtout ‘en forme de trapize ‘adapts en rive Fic. 60. FIG. 1, £ logement des canalisations Section somi-circulaire FIG. 52. 42.2 Aciers transyersaux = Ils s’opposent & expansion latérale du béton, = Ils sont constitués par des = Ils relient les barres longitudinales entre elies. ~ cadres = Ils augmentent la résistance du poteau : = Gtriers = Ala compression ; = éoinges (ig. 39262) - pees — nappes = la position adéquate de I'armature longitudinale ; — cerees. = le respect de l’enrobage réglementaire. POTEAUX AVEC CADRES-ETRIERS, CADRES FRETTES, HELICES. canalisation Faseeatate Prenucie Section en y avec largour Section pour un poteau variable eur une face de type lourd FIG. 56. FIG. 57. Frottage pour cadres sorrés FIG. 58. ‘Systéme Freyssinet a (cadres frettés) an [ Nappes a fils croisés Fic, 62. Nappes simples FIG. 61 123

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