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= | HISTOIRE DE WN 3 NPIL LA CAVALERIE a ae Un cavalier de Thessalie, v. 330 av. J.-C. {A ISOoEEEOE CAVALERTE Calle recteur dela publication sien Mara Marine Coordination éitorisle: san Ramin Azole Jeanfrangis Bueno Assistane dition: Pler Rogue Supervision et adaptation de aversion rangeise Max Manin Traduction: Max Manin, Garo Utbeyan Comect Mario Laure Bateau, Dav Laurent Bongin © pout la présente etn DePrado tvs, EURL, 2006 4 ue de Poe - 7508 Pats xr de: The Amy of Alexander the Geet ar Nik Setunda © 1884 Osprey Publishing Ld lutions: 3,5, 7,9, Angus MeBride Conseil istnue Pip Haythorthucite © 2006, Osprey Paso Liited tous dots sens ures ets et es illustrations ISBN: pour Fue compte Ini en Epeone Danse are mucin de pursed ous sa as xed LHe (le Coalra x tat ore unto chr ne mars ea, ves See as te inners cs on os oat pbs ea st bot, Unik aes més se pe pos ne de desi is camper dl ate arco ude nun de clacton, POUR TOUS RENSEIGNEMENTS lmao Rai Ards: Foal ne 082504 Nunca (015 €la nin) FoalaBejine ela Suse 00300581 727505 bloat Difieus stones soe acre oman et pes ‘ates de resie 0561727541 Tous snes scot de cet ore et tip ul tit des pois d pian ou ds amends, eps es eats corespndartes pa es donnages esc cou epee tise ‘communique, das sat ve pra we awe tn, atisigu cu sentine ous ansiomatin, eqn cw extn atte fies ingore spor ou nrg tes ningere ul mye, so Faosatin oblige. ed see edit de mfr suc ds compas dea clei, Taare de atin, rt mn eq pic de ete ces tac tins a canals vrs ner Ou ge les canpo sans flocs far es canganans srt empl a ats, da gait ot i= ‘et snares Ces leer peo sesame cou ured ‘apo wenctonel ans as es rsa psa cus. PLAN DE LCEUVRE Histoire dela Cavalrie ost canst de 6 nanbos, chan est compose les laments suivants ‘Une figurine de caval rorésntnt es plus grades units decavalrie de THistore © Unfasccl ils consol gui rk de vente Gun no ext do 17.85 © Dans co pk Ge vnte sont nc, ume parte pri oscil seul 4.75 €) et pric dea iquine 7.20 Atte eptionne prix du nuns | est de 395 € et eu du numéro 2 de B95. La figurine ne peut re vendue seprémant. En France: En Belgique: Me ANP Zi. de Chess, 5 bd laNoiée 1, ue de a Patt le 38070 Saint anti Fala 1070 Banal To) 087482 1414 Tel ;(00)505 141 Fax: 0474944191 Fax: (2) 500 1229, DISTRE-MEDIAS En Suisse: ‘bis, avenue de Laieu Nile Presse BP 7321 38, avenue Vibet 31086 Tous Codex {227 Carouge Tol 0561727641 Tel (22) 30808 44 Fax: 0561727628, Fax: (022) 3080423 Vente au numéro ‘Ants pacutn, les nunéros cote coTecton peuvent Oe canmands aps dnote sone cientie a Tél 0826304 14 Nunéo dg 0,15 € a inte) [New send a France mtopotaine dans la int des stocks ispoites) 1 Abonnements / Vente par correspondance vous prez rece vos exnplaes che yous, vous aver Ta possibe ‘ous aboner,Vous pours ous tlphoner st nous rire 8 Fates int- ue cessous Franco et Suisse Belgique DISTRI ABONNEMENTS PARTNER PRESS 11 bis, avenue de Larieu ‘ue Ch, Pore Parentéstrat 11 P7621 81070 Brus) Brussel 31036 Toulouse Cadox1-fronce ‘Tel: /2) 8864140 France Fax: (02) 5564146 Toh :08 76904614 Numéro lndigo 0,15 € lamina) Suisse To 000) 05 61727505 Fax: 0561727650 ‘Un tock encensnunsios sare disponible pour une due de sic mas & omgtr de dated dire. La figuive joint est pas un jovt Ne convient pas un enfant do moins a ans. Léditour se réservele dot inerrompre a collection en cas de rmévente, LA CAVALERIE D’ ALEXANDRE UN CAVALIER DE THESSALIE and le pére dAlexandre, Philippe Il, monta sur le tuOne & age de 23 ans en 359 av. J-C., la Maoé- Goine était menacée dienclavement, sous la double pression exercée dune part, au nord, par les tribus barberes et, dautre part, au sud, par les cités grecques: Phiiope r’avait pas d'autre choix que de renforcer son au- torité ou de se laisser submerger par les multiples dificul- 1s auxquelles son powoir était confronté. La création d'une armée puissante s‘imposait comme une nécessité impérieuse. Pour ce faire, non seulement il réarma son in- fanterie, par aileurs mieux entreinge, mes il erée aussi un important corps de cavalerie lourdement équipé qui devait fire a force de frappe de son armée. Cette force montée ne comptait d'sbord que 600 hé- taires (hetarod, formant la cavaleried'éite ; mais lafin de son régne, ils étaient beaucoup plus nombreux. Philippe les avait dotés d'une lourde armure, d'une cuirasse et dun casque pointu de type phrygien. llimagina plus tard de nou- velles tactiques de formation, qui devaient permettre & la cavalerie de jouer un r6le majeur dans la baile, Ansi, Philippe sort victarieux de l'ultime éprewe de force, engagée en 338 av. J-C. 8 Chéronée, et contraignit les cités grecques a se soumettre& son autorité au sein de Ja Ligue de Corinthe, Mais deux ans aprés, le roi de Macé- doine fut assassiné, sans avoir pu mener & bien So projet expécition contre I'Empire perse. ORGANISATION ET EQUIPEMENT ‘atmée du jeune roi Alexandre qui fit mouvement vers Asie pour combattre les Perses au printemps de I'an 334 avant notre ére était un assemblage hétéroclte de dit- ferentes proygnences. Le noyau dur en était l'armée du royaume de Macédoine, autrement ait '« Armée royale » Elle était renforeée par les contingents fournis par les peuples des principautés vassales limitrophes de la Macé- doine : Péoniens, Agriens, Tballes, Odryses et autres Ily- riens. Alexandre était aussi le commandant de l'armée de Thessalie et de la Ligue de Corinthe, que la plupart des Etats grecs avaient di rallier. Enfin, le corps expéditionnaire était renforeé par un grand nombre de mercenaires, grecs le plus souvent. Le commandement en revanche était central, Le roi en personne donnait directement ses ordres a l'armée, méme pour lui dicter heure du petitléjeuner. La plupart des ordres étaient signifi par des appels de trompe, Le secréterat ou intendance de 'armée était divisé en plusieurs départements La mission la plus delicate revenait & 'ntendance de la cava- levie, qui devait se charger de trowver et de cistribuer les mon- tures. Un nombre impressionnant de chevaux mouraient en effet sur le champ de bataille, et a cette époque ol le fer & Un cavalier barbu du corps des prodeomoi ou lanes (avolerie lige) ilippe de Macédone et un ftasin en tenue de campagne Un bas-relief de Pelinna en Thea. Laspect de Ja cape die clarement ce cavalier conone tant un Macédonien.S' est cif du casque plygien abel, i est rasé de prs ce qui indique une date ulriewe. cheval nexistait pas encore il était frequent qu'une monture ne résiste pas & une longue expécition, Au cours de la bataille de Gaugaméles, en 331 av. J-C., qui permit & Alexandre de remporter une victoire décisive ssur Darius ll de Perse, la cavalerie, forte de 7 000 hommes, avait perdu un miler de montures = la cavaleria des hétaires avait perdu & elle seule prés du tiers des siennes. La cava- lerie se fournissait en chevaux réquisitionnés sur les lieux mémes o elle stationnait, mais généraletndit les gouver- rneurs de province avaient le devoir de se procurer des che- vaux et de les rassembler dans les écuries. Ces nom- breuses cités ou provinces payaient tribut avec des ‘montures. En dernier recours, les chevaux powvaient étre 6. uisitionnés dans les réserves de l'armée elle-méme. La pierre angulaire de la cavalerie consistait en un es- ccadropede 200 hommes, commandé par un chef d'esca- dion et divisé en quatre unités de 49 hommes, chacune ‘commandée par un tétrerque. La formation tactique la plus Usitée, celle en coin, avait été imaginée parle roi Philippe, le t6trarque occupant le point d’angle, les vétérans chevau- chant au centre et é chaque extrémité d'une ligne de 13 hor mes. Le chef d'escadron était sans doute accompagné d'un trompette, qui transmettait ses signaux aux quatre ‘commandants d'unités, et tat assisté d'un « sergent-ma- jor», qui\'aidait 8 diiger escadron. Les quatre coins pou- valent étre redéployés en une ligne de combat avec des in tervelles suffisants entre chaque unité pour leur permettre de manceuvrer et de ne pas se géner durant la charge, ce ui était d'autant plus susceptible de se produire que la ligne de front de chaque unité s'élargissait durant attaque, les chevaux au galop cherchent a s‘éviter les uns les autres. La tactique fondamentale dAlexandre consistait a faire avancer son atmée en diagonale, de facon & disloquer les lignes perses alors qu’elles tentaient de I'attaquer sur son flanc droit. La colonne de cavalerie perse qui tentait de le surprendre sur son flanc droit état alors tenue en échec par les charges successives de sa cavelerie légere, dont les es: cadrons partaient a 'attaque les uns aprés les autres. La ca valerie perse se voyant contrainte de se dénorter davantage vers la droite, elle perdait finalement le contact avec la prin Cipale ligne de combat. Das lors que les rangs adverses étaient en voie de dislocation, Alexandre meneit personnel- lement I'attaque décisive, & la t8te de se cavalerie lourde Cette stratégie r’aurait pas pu étre mise en auvre sans la mise au point de nouvelles formations de cavalerie au dé- but du n* sidcle avant notre ére, qui permettsient aux esce dons de se redéployer rapidement et de réorienter I'axe de la batalle, La formation en coin ofrat cette flexibilté& la ca valerie dAlexandre, dont Curtius a donné une description {rs vivante, dans son témoignage sur la bataille d'issos, qui ‘opposa une imposante colonne de cavalerie perse & la cave- letie thessalienne : « Sur la droite, les Perses lancaient une violente attaque contre les cavaliers thessaliens, dont un es- cadron avait déja 6té mis hors de combat sous I'effet de cette charge, mais les Thessaliens, manoeuvrent habilement leurs montures, parvinrent se faufiler pour repartir &at- ‘aque, et tallarent en pices les barbares qui, ayant perdu foi en leur victoire, se dispersarent en un grand désordres. » Un certain nombre d'escadrons, habituellement deux, trois ou quatre, pouvaient étre regroupés en une brigade de cavalerie. Variable dans un premier temps, le nombre d'es- ccadons par brigade a été réglementé par la suite Chaque cavalier avait @ son service un valet o’écurie ou palefrenier, qui powvait luk‘mame monter & cheval, afin de veiller sur sa monture et son équipement. Ces écuyers se tenaient & l'arriére de I'escadron durant la bataille. Les ca- valiers étaient était fréquent pour un homme servant dans la cavalerie de se voir octroyer une rente de départ qui lui permatte d'ac- quérir une monture de bonne race. Les montures perdues durant le combat étaient remplacées par des chevaux pris dans les réserves de I'armée, proprigtaies de leurs montures, méme s'il Alexandre, comme tous les autres cavaliers, préfé- raient habituellement la marche pour épargner les mon- tures, une pratique en usage de tout temps dans la cavale- Tie, et les chevaux étaient aissés débridés jusqu'au demier moment avant la bataille. Les Grecs utilsaient un mors tr8s dur, avec des rouleaux hérissés de pointes, qui pouvalt blesser gravement la bouche délicate du cheval si on lui leissait trop longtemps la brie ‘Alexandre consacra la premiére année de son régne au renforcement de son autorité sur la Gréce et les Balkans, Un trompete trace, a début du sie La tte d'Alexandie weprésentant le jem roi Pige de 20 ans. (British Muswon, Londes) ce qui ne lempécha dailleurs pas de procéder & des ré- formes daris son armée : les soldats durent désormais se raser de prés et remplacer le casque phrygien par celui des Béotiens, qui protégeait mieux le visage et les épaules contre les blessures infigées dans le combat & I’épée. La longue lance de cavaletieétant susceptible de se rompxe durant le combat, elle fut dotée d'un nouveau fér de lance & Vextrémité de la hampe, pour permettre du Zoidat de pour- suivre le combat au cas ol cela se produisait. La lance n'était pas tenue sous le bras, comme ce sera I'usage au Moyen Age, mais elle était maniée de telle sorte qu'elle puisse frap- per la face vulnérable du cavalier ennemi et de sa monture, Les caveliers perses, qui étaient armés d'une paire de lances courtes utilisées comme des javalines ou des lances de ‘combat, étaient done nettement désavantagés face & leurs homologues grecs équipés de lances plus longues. LLépée, qui jouait un rble secondaire dans l'armement du cavalier, état suspendue sous son bras gauche, et on ne la discerne que cificlement, sous la cape, dans les repré sentations d'époque. II est probable qu'elle ait 6t6 utilsée principalement comme une arme de poing d’attaque, la ca- valerie étant Equipée d'épées droites, et non pas, comme (on aurat pu le croire, de sabres & lames courbes. Les élé- ments de la cavalerie appartenant & laristocratie préfé- raient sans doute utiliser leurs propres épées, richement décorées, A cette époque, la cavalerie grecque n'utilisait pas de boucliers, méme sii arrvait fréquemment qu'un valet por- tant le bouclier soit attaché au service des généraux, afin de leur permettre de combattre @ pied si la nécessité s’en faiseit sentir. Un épisode survenu lors des campagnes dans les Balkans en témoigne : un jour Alexandre donna ordre 2 ses hétaires et a ses gardes du corps de prendre leurs boucliers et de galoper jusqu’au sommet d'une coline, ol la moitié des hommes mirent pied a terre pour poursuivre le combat & pied. Si certains cavaliers ne portaient qu'une tunique 4 ‘manches courtes, la plupart portaient pardessus la premiere une tunique & manches longues. Seuls les régiments de ca- valerie lourde (hetaires, Thessalions et allés) étaient équipés de cuirasses. Lors de ses premiéres cammpegnes militares, ‘Alexandre ne portait que rarement sa cuirasse, en raison de la chaleur ou par bravade, et il exergait une telle fascination Sur Ses troupes que cette habitude s'était repandue parmi les jeunes de l'aristocratie servant dans les régiments de ca- velerie lourde, plus particuliérament au sein de la cavalerie des hétaires. Los cavaliers étaient chaussés d'un modéle de botte réglementaire, consistant en une « chaussette » de cuir souple fixée au mollet par un tressage de laniéres, une sorte de guétre dotée d'une semelle et d'un talon, Les UNITES DE CAVALERIE © corps de cavalerie des héteires, régiment de véré- Line et de rang supérieur de l'armée, ne doit pas étre confondu avec les plus proches compagnons d’armes du sowversin, qui faisaient partie de la cour du roi. Au combat, ces demiers se battaient aux cotés du roi dans I'escadron royal de la cavalerie des hétaires. Recruté parmi les jeunes de la noblesse macédonienne, le régiment état divisé en huit escadrons, dont le premier était I'escadron royal. qui était deux fois plus puissant. Les sept autres escadrons, dont I force était généralement évaluée & 200 lances cha- cun, se tenaient en formation sur la gauche de I'escadron royal, selon ordre de préséance du jour. Dans les textes, il apoarait que les escadrons de ligne portaient générale- ment le nom de leurs commandants, mais comme chacun dentre eux était recruté dans différentes régions de Ma- édoine, leur désignation officielle était probablement ter- ritriale ad ti Un Deux cavaliers représentés sur le sarcophage diNlexandre, sans doute I'un des témoignages archéolo-

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