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Jean-François Spricigo

revue de presse

www.joug.org
6 Les galeries SEMAINE DU 10 AU 16 JANVIER 2018 ARTS LIBRE

l Focus

Voyages divers
cigo depuis longtemps, sous diverses formes; clips
h Jean­François Spricigo à la A. galerie pour Albin de la Simone, Jean­Louis Murat ou pour le
groupe bruxellois BaliMurphy, collaborations avec le
à Bruxelles. pianiste Alexandre Taraud…”.
Ici, ce sont les registres d’images qui nous semblent
Un travail aux multiples facettes divers. Nul doute que l’on retrouve la musicalité dé­
chirante du compositeur autrichien dans les paysages
et tout en intériorité. contrastés, aux traits indistincts exprimant plus le res­
senti fugace de l’artiste qu’une quelconque réalité. Par
séries ou seules, ces images concentrées sur quelques
LA A.GALERIE À BRUXELLES expose en ce moment signes essentiels rappellent le travail hélas un peu
sous l’intitulé “Voyage d’hiver” un ensemble d’images oublié aujourd’hui d’un Mario Giacomelli ou, plus en­
de Jean­François Spricigo que l’on n’aurait pas pu voir core, d’un Michael Ackerman. Avec une même vision
aux cimaises de la galerie­mère à Paris. Et pour cause, poétique quelque peu torturée des arbres décharnés Une évocation du voyage et de la solitude
c’est l’excellente galerie Camera Obscura qui soutient ou des animaux esseulés qui a eu l’heur de plaire en
désormais cet auteur dans la capitale française. L’ini­ son temps à Christian Caujolle, le découvreur de ta­ si l’on sait que l’ensemble concocté pour cette
tiative de cette présentation chez nous revient à Fran­ lents tels qu’Antoine d’Agata ou… Michael Ackerman. exposi­tion puise à différentes séries développées
çois Delvoye, le commissaire de ce lieu de la rue du En revanche, parlant d’animaux, nul doute que ceux par Jean­François Spricigo depuis ses débuts et
Page dédié jusqu’il y a peu à une photographie de qua­ que l’on découvre ici en couleur relèvent d’un tout surtout si l’on sait que ce dernier n’est pas que
lité certes, mais plutôt décorative. autre registre. En l’occurrence, celui des choix anté­ photographe. Il est en effet aussi réalisateur et
rieurs de la A. galerie. Avec des tons pastels à la ma­ comédien, ce qui permet à François Delvoye de
Fugace nière d’un Hubert Grooteclaes dans des vues de colo­ dire que c’est sans doute pour cela que ses images
Et le titre et les clichés de cette exposition se réfèrent nies de flamands roses ou de portraits de chiens; avec nous semblent autant parler de la photographie en
clairement au “Winterreise” de Franz Schubert. la préciosité des couleurs éthérées des peintures chi­ lui rendant “ses ombres et ses lumiè­res, la mélodie
D’abord – et pourquoi pas ? – parce que nous sommes noises de fleurs et d’oiseaux dans quelques vues de des silhouettes, son enfance et sa mé­moire.”
en hiver, mais surtout parce que, comme le rappelle le sujets identiques. Jean-Marc Bodson
galeriste, “la musique, accompagne les images de Spri­ Cette diversité d’approches est en soi peu étonnante

“Jean-François Spricigo n’est pas que


Infos pratiques
photographe, et c’est sans doute pour cela
Voyage d’hiver, photographies de Jean-François Spricigo. Bruxelles,
A.Galerie, rue du Page, 25. que ses images nous semblent autant
Jusqu’au 10 février 2018, du mardi au samedi de 11h à 14h et de 14h30
à 19h. Rens. : www.a-galerie.be parler de cette discipline. Il lui rend ses
ombres et ses lumières, la mélodie des
silhouettes, son enfance et sa mémoire.”
François Delvoye

En résonance avec le “Winterreise” de Franz Schubert

© S.A. IPM 2018. Toute représentation ou reproduction, même partielle, de la présente publication, sous quelque forme que ce soit, est interdite sans autorisation préalable et écrite de l'éditeur ou de ses ayants droit.
LE MAGAZINE DES ARTS
Pays : France Date : MAI/JUIL 16
Périodicité : Trimestriel Page de l'article : p.16

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.arenes'
IMPATIFNCF CHF7 FLAIR LES GALERIES BARTOUX
AU SOMMET
ainsi un monde de sensibilité
d humour de creativite via un bes-
tiaire unique Animaux sauvages et
domestiques animaux sublimes
an maux légendaires animaux en
voie de disparition, animaux aimes
animaux nécessaires animaux en-
fouis Intitulée « Impatience »
l'exposition de photographies de
© jonOne Galeries Bartoli*
Jean-François Spricigo présentée
Apres avoir colore les metros et les
jusqu au 7 mai révèle de maniere
rues de MYC et celles des plus
envoûtante une proximite avec le
Jean-François Spricigo, leviers, B» 0 q e 2007 grandes villes du monde apres avoir
monde animal transfigurée par
colore le ciel grâce a un avion d'Air
Veritable « cabinet de curiosités » l'etrangete D un noir et blanc in-
France faisant tous les iours la liai-
contemporain situe en plein cœur tenses souvent dénuées de pro
son Paris/New York il ne manquait
historique de la ville d Arles Flair fondeur de champ surgissant au
plus a JonOne gu a s attaquer a la
Galerie a ouvert ses portes le 3 avril confluent de la poesie et de la rê-
montagne et tout particulièrement
2015 Elle fait partie de ces lieux verie chacune des vibrantes
dans le plus grand domaine skiable
transversaux qui proposent a la fois images de ce bestiaire témoigne
du Monde Courchevel Pour la
des expositions d artistes des col- d une souveraineté singulière qui
7 me annee consécutive la station de
lections d objets d art contempo- s'offre aussi comme une epiphanie
Courchevel en partenariat avec les
rains spécialement réalises pour ' m oatience Galeries Bartoux se transforme en un
elle des livres et des revues Grâce Photographies de Jean-François veritable musee a ciel ouvert A
a cet éclectisme I art s expose Spricigo FLAIR Galerie Arles honneur cette année un artiste ma-
dans un univers ludique reflétant Jusqu au 7 mai jeur de I art contemporain le célè-
ainsi les goûts et la personnalité Prochaine expo bre graffeur franco-américain
d Isabelle Wisniak sa créatrice Fi- V^nagerte urbaine JonOne qui illumine la vallee de
dèle a sa singularité la Galerie est Illustrations de Lucy Marshall Courchevel avec une serie d'œuvres
consacrée aux animaux Flair révèle Du 14 mai au 25 juin exceptionnelles différents bâti-
ments de la station, les gares d am
vee et de départ des télécabines et
AU FIL DU PARLEMENT, TAN
télésièges sont a I image des œuvres
I es photographies siteur au cœur d un dispositif circu originales de I artiste grâce a 12 se
de la serie TAN - laire QUI donne une seconde vie aux rigraphies monumentales Le princi-
Dégâts des eaux œuvres malmenées par les outrages pal téléphérique de La Saulire a ainsi
ont ete réalisées des elements Transcendées elles ete totalement décore par I artiste
par Richard Dumas lenaissent dans une nouvelle forme Autre artiste invite Richard Orhnski
le 5 fevrier 1994 au élastique La composition sonore ac sculpteur dont les œuvres conçues
matin de I incendie compagne ce mouvement partant autour du concept « Bom Wild »
Degat des eaux du Parlement de d une matiere « pure » et apparem dans un style et des materiaux
© Richard Dumas
Bretagne alors ment intouchable pour alter vers la contemporains s adressent a un tres
qu étaient évacues sur les trottoirs beaute de son altération large public D un objet phare le
alentours les tableaux ou fragments TAN - Dégâts des eaux crocodile a des œuvres plus poin-
sauves des flammes par les pom- Photographies de Richard tues Orlmski offre un panorama de
piers Vingt ans plus tard Olivier Me! Dumas Installation sonore ce que I art contemporain a a pré-
lane lui propose de creer une œuvre d Olivier Meliane Galerie du senter ll joue sur l'impact visuel
originale éclatée en echo a ces dix Musee de Bretagne Rennes iconographie populaire et la notion
cliches Cette rencontre musicale et Jusqu au 12 juin A noter : Un d instinct chez I Homme et pointe la
sonore est présentée pour la pre- portfolio des dix photographies question de l'influence de l'art
miere fois au musee de Bretagne en format 30x30 cm accompa- contemporain dans I espace public
dans le cadre de la manifestation gne d un vinyle de l'intégralité de L'Art au Sommet.
« Au fil du Parlement » Mêlant photos la composition musicale est Courchevel Jusqu'au 25 avril
et musique I installation place le vi édite par Les Editions de juillet www galeries bartoux com

Tous droits réservés à l'éditeur FLAIRGALERIE 5603167400505


Date : 30 MARS 16
Périodicité : Quotidien Journaliste : M.Bc.
OJD : 124580

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L'EXPOSITION

Le bestiaire de Spricigo à la Flair Galerie


Né à Tournai, en Belgique,
Jean-François Spricigo a com-
mencé très tôt la photogra-
phie et a suivi des études de ci-
néma. Régulièrement exposé
depuis 2004 dans de nombreu-
ses galeries à Paris, en France,
à l'étranger, en particulier aux
États-Unis, son travail a sou-
vent été couronné : prix de
l'Académie des Beaux-arts en
2008, à l'Institut de France
dont il a rencontre un des illus-
tres membres cher aux Arlé-
siens, Lucien Clergue, le prix
découverte des Rencontres
d'Arles en 2009... Résident en
2012, à la Casa Velasquez à Ma-
drid, il a découvert et commen-
cé à pratiquer la couleur. Il est
aussi a r t i s t e associé du
Cent-Quatre Paris depuis
2014.
Les oeuvres qu'il présente à
la Flair Galerie à Arles sont des
photographies d'animaux, Jean-François Spricigo présente son bestiaire à la Flair Galerie, d'Isabelle Wisniak.
puisque c'est la vocation de /PHOTO M BC
cette galerie dirigée par Isabel-
le Wisniak, qui exprime les rai- noir et blanc intenses, souvent Hère..." vie qui compte..."
sons de son c h o i x : dénuées de profondeur de Même si l'artiste ne réalise M.Bc.
"L'exposition Impatiences de champ, surgissant au pas seulement des photogra-
Jean-François révèle de maniè- confluent de la poésie et de la phies d'animaux, il avoue être Jusqu'au 7 mai, ll rue de la Calade et
0 09 80 59 OI 06 et 0 06 20 7513 58.
re envoûtante une proximité rêverie, chacune des vibrantes imprégné par leur monde :
contact@flairgalerie.com et
avec le monde animal transfi- images de ce bestiaire témoi- "Les animaux sont ce qu'ils
gurée par l'étrangeté. D'un gne dune souveraineté singu- sont, ils n'ont pas d'ego. C'est la www.flairgalerie.com
3376554f5390b708e2a74c24650e156005294e00915a6b9

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Date : PRINTEMPS 16
Page de l'article : p.1,38,39,40,...,4

Pays : France
Périodicité : Bimestriel

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de l'air
LE M A G A Z I N E QUI DONNE À V O I R

NUMÉRO 62 / PRINTEMPS 2016


CIRCULATION(S)
CARTE BLANCHE À AGNÈS B.
LE CHIAPAS DE MAT JACOB
LES RÊVES CAPTURÉS
DE RIA ELIZONDO
JEAN-FRANÇOIS SPRICIGO
SUR L'ÎLE D'OUESSANT...

S'ABANDONNER
AVEC NICOLAS COMMENT

L14580-62-F 6,90€-RD

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Date : PRINTEMPS 16
Page de l'article : p.1,38,39,40,...,4

Pays : France
Périodicité : Bimestriel

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HURLEVENT

L'INSPIRATION
DU SOUFFLE
Le temps d'une résidence dans le sémaphore de l'île
douessant, Jean-François Spricigo a joué avec l'océan,
l'horizon, les fantômes et son chien. Extraits.

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Date : PRINTEMPS 16
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Pays : France
Périodicité : Bimestriel

Page 3/8

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Date : PRINTEMPS 16
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Pays : France
Périodicité : Bimestriel

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Date : PRINTEMPS 16
Page de l'article : p.1,38,39,40,...,4

Pays : France
Périodicité : Bimestriel

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Date : PRINTEMPS 16
Page de l'article : p.1,38,39,40,...,4

Pays : France
Périodicité : Bimestriel

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À SAVOIR
Désarmé en 2000 par la Marine nationale, le Sémaphore du Crcac'h accueille
depuis 2009 une résidence d'artiste Par l'intermédiaire de l'association biestoise le CAP,
Jean-François Spricigo y a sé]ourne durant le mois de jam ler 2016 en compagnie d'un
autre photographe, Benjamin Déroche Leur projet, « L'inspiration du souffle »,
sera présente au festival de La Gacillv cet été. Une version sonore de ce ti aval I a ete diffusée
le 25 février dans l'émission Création on air sur France Culture Par ailleurs, la Flair
Galerie, à Arles, présente « Impatience » de Jean-François Spricigo jusqu'au 7 mai 2016.

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Date : AVRIL 16
Page de l'article : p.96

Pays : France
Périodicité : Mensuel
OJD : 40028

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Agenda EXPOSITIONS

Les animaux troublants dè Jean-François Spricigo (Arles)


"Impatience", de Jean-François Spricigo, à la Flair galerie (77 rue de la Calade, 1Z), du 26 mars au 14 mai.

O uverte depuis moins d'un an, la Flair galerie est un lieu


transversal qui propose à la fois des expositions d'artistes,
des collections d'objets d'art contemporains spécialement
qu'Isabelle Wisniak, sa créatrice, a décide d'exposer les images
si singulières de Jean-François Spricigo que les animaux
"ont apaisé face à ce qu'il percevait comme des injustices".
réalisés pour la galerie, des livres et des revues. Particularité de Il nous livre ici un bestiaire très blanc et très noir dans lequel
cette galerie, elle est consacrée aux animaux C'est dans ce cadre les animaux nous semblent à la fois si lom et si proche...

Tous droits réservés à l'éditeur FLAIRGALERIE 5491127400524


9 mars 2016
PICOTI LE JOURNAL DES PARENTS
Pays : France Date : MARS 16
Périodicité : Mensuel Page de l'article : p.3

Page 1/1

EN PHOTO
Pour grandir, il faut bouger, hésiter,
puer, rigoler, embrasser Et aussi
réfléchir, courir, partir Et puis
aimer, rêver, s'étonner, s'imaginer
et plein d'autres choses Catherine
Grive et Jean-François Spricigo l'ont
bien compris Ils illustrent avec des
photos artistiques cette recette toute
simple pour grandir lin pli moment
de poésie I
Pour grandir, il faut..., Catherine Grive et Jean-François
Spricigo, Rouergue, 10,10 €.

Tous droits réservés à l'éditeur ACTES 4029007400503


Date : FEV / MARS 16
Page de l'article : p.6,8,10
Journaliste : Guylaine Idoux
Périodicité : Mensuel
OJD : 167093

Page 2/3

3. ARLES Le chat coté


Lartammal cestleconceptdecalede Flair la
galerie ho s norme d IsabelleWisniak qu réussit
Gnous surprendre chaque saison Paul la
reouverfuiedu printemps elle plonge dans
I univers troubla it deJean Francois Spncigo
jeune talentde la photographie contemporaine
• Du 26 mars au 14 mai, "Impatience",
ll, rue de la Calade (0980590106)
www flairgalene com

4. ARLES
Cher Vincent
La Fondation Van Gogh
poursuten 2016 son
magnfiquetravail creerle
o "
dialogue entre la fine fleur o°
CM U
de I art contemporain et
I ce uvre de Van Gogh
Lexpo evenement de I ete
décryptera la partdela
OBU
tradition chez ce peintre u o
d avant garde
• Du 14 mai au
5. ARLES Bonnes figuies
Pourquo aime t ontantle musee Reattu ?
<-§
ll septembre, ' Van Gogh, Parceque le nchissimefondsphotograph que
le peintre moderne et la s expose dans un extraordinaire cocon de
tradition" www fondation pierre du XVe siecle telle cette expo dédiée a
vincentvangogh arles org I histoire du portratdans la photographie
Saules têtards au OU
• Du 6 fevrier au 5 |um, "Imago" U<
coucherdesoleil Arles
www museereattu arles fr
automne 1888
O) O)

6. LES BAUX-DE-PROVENCE Chagall XXL PS


Anciennes carrières de pierre transformées en salle de spectacle géante les Carrières
de Lumiere rendentcette annee hommage a Marc Chagall (18871985) une plongee
au coeur de ses chefs d oeuvre dans un tourbillon de couleurs
• Du 4 mars 2016 au 8 janvier 2017, "Chagall - Songes d'une nuit dete", ls
<J~) O
www carrières lumieres com
Ci contre Le Violoncelliste MarcChagall 1939 J p
0474c5b751f0b10b229644a44c0535a10201df3921eb617

—' o
Et aussi... — E S

MOUANS-SARTOUX At home
Quand l'Espace de l'Art Concret célèbre
fondateur, le peintre suisse Gottfried Mon
cela donne une exposition phare, dans la
lignée de la grande rétrospective organisée paf or
e O
le centre Beaubourg en 2015. Du 24 janvier 0°-

au 22 mai. • www.espacedelartconcret.fr I

MONACO Figure libre I


Pour sa grande expo de l'été, le Grimaldi ForutJ
met en lumière le peintre Francis Bacon
(1909-1992), retraçant notamment sa per"
monégasque et l'influence des grands mc
sur son oeuvre. Du 2 juillet au 4 septembre.
• www.grimaldiforum.com

Tous droits réservés à l'éditeur FLAIRGALERIE 3249666400503


LUNDI 2 FÉVRIER 2015 &RXUULHUGHO
(VFDXW CE 7

LIVRES TO URNAI

Des lettres, pour signer l’enfance


Photographe du silence, les autres. Sa différence ? Lui
seul sait déjà qu’il ne s’inscrit
Jean-François Spricigo pas dans la cohorte bêlante à la-
◆ MOUSCRON quelle on souhaiterait l’an-
est l’auteur d’un recueil nexer.
Écrire d’amour… de lettres, qui révèle Il ne se rebelle pas. Il monolo-
À l’occasion de la Saint- gue à sa guise, s’interroge sin-
Valentin, la bibliothèque de l’âge blanc et ses cèrement sur les êtres et les cho-
Mouscron invite le public à un ses, l’arbre et le vent, suspecte
petit-déjeuner lecture autour fibres sensibles. les grands d’accepter la perte et
de la relation amoureuse. De le compromis. À leur insu, il se
nombreux ouvrages (romans, ● Françoise LISON construit une mémoire avec
récits, BD, essais) s’emparent autant de billes que de plaies. La
du sujet pour raconter des enfance est le terrain de vie le gifle mais le captive. Son
histoires, analyser impressions
et sentiments. La rencontre,
entrée libre, aura lieu le
L’ jeux le plus ciblé des ro-
manciers et des poètes. Ce-
lui des écorchures et des orages.
itinéraire d’artiste, il l’appri-
voise sans l’éteindre. Il trouve
de petits arrangements avec cet
samedi 14 février, de 10 à 12 h, L’auteur des « Lettres à Quel- appel intérieur.«Chaque fois que
rue du Beau-Chêne. qu’un » l’aborde en tenue de ga- le train s’arrête, je me fige, l’œil
> 056 860 680 min, très près des premières rivé sur le paysage qu’encadre le
émotions et découvertes, à pourtour de la fenêtre. Parfois je
◆ TOURNAI l’heure où la distance n’a pas en- dois me reculer d’un siège pour
core dompté le regard. Jean-François Spricigo : « Je rêvais avoir le bon point de vue, aussi j’ai
Le Top de l’édition 2014 d’horizon, et me voilà assez grand l’impression de peindre. »
Seul et singulier pour le savoir hors d’atteinte. »
La bibliothèque de Tournai Partagé entre la hâte de gran-
ÉdA

invite les lecteurs au À travers une trentaine de let- dir et la peur de perdre l’en-
cinquième rendez-vous du tres adressées à un adulte, l’en- fance, le jeune auteur des lettres
« Top 10 » de l’édition. Vendredi fant confie des impressions à tion », confie Jean-François d’émerveillement. C’est bien là observe avec férocité « la horde
13 février, à 18 h 30, les librairies l’encre fauve, qui pourraient Spricigo qui considère la sa- qu’il emmène le lecteur, sur les du monde ». Ses proches et tant
Chantelivre, Decallonne, être celles de tous. Leur lecture gesse comme une capacité traces d’un petit garçon comme d’autres, absorbés, digérés,
Fanfulla et Médialivres, ainsi invite à entrer dans un pays in- noyés. Cependant, c’est à l’un
que les sections Jeunesse et time, dénué de nostalgie. Il d’eux qu’il écrit « Qui pourrait
Adultes de la bibliothèque,
présenteront les trois meilleurs
s’agit de révéler cet écolier qui
vit à plein temps le présent, ra-
Une préface de Philippe Grimbert me comprendre, à part vous ? » et
confie son projet de«photogra-
ouvrages de leur choix, parmi contant un voyage en train, le lors, par la grâce de autres que l’écrivain et psy-

«A
phier depuis son ventre, c’est
dix titres exposés. Soixante mariage d’une cousine, une l’écriture de Jean- chanalyste Philippe Grim- comme passer une radio, ça révèle
livres 2014 seront donc à séance de cinéma. Cette appro- François Spricigo, bert clôt la préface de « Let- l’intérieur, sans douleur ». Des
l’honneur, sur différents che personnelle est celle d’un devenons tous, le temps d’une tres à Quelqu’un », un images en noir et blanc accom-
stands, au cours de la être qui investit avec gravité lecture, ce Cher Monsieur à ouvrage publié chez Ar- pagnent le recueil. Elles en pro-
rencontre. Entrée libre, chaque moment de son exis- qui s’adresse l’auteur. » C’est chimbaud éditeur et Rive- longent l’essentiel, cette force
boulevard des Frères Rimbaut. tence, avec l’intuition de l’éphé- par ces mots et quelques neuve (18 €). ■ intuitive et neuve qui court
> 069 253 090 mère. « Toute mémoire est fic- plus loin que la mémoire. ■

KAIN

Michèle et Jacques Vilet : à travers les liens


Ils publient un ouvrage Tu ne dis pas où tu es mais tu vou- bord de l’Escaut, en ce
drais repartir ailleurs. » Celui qui site des «Passeurs de mé-
émouvant aux éditions s’éloigne est déjà loin sur le che- moire ». Les portraits ra-
min de l’exil. Et cet envol en rap- menés de cette journée
Les Déjeuners sur pelle un autre, avec sa charge de disent plus fort l’émo-
l’Herbe. Michèle écrit, détresse : la perte des repères, vé- tion partagée, le re-
cue par l’enfant qu’il était, au cueillement, la pré-
son frère Jacques est cœur des années de guerre. sence. « J’aime recevoir
Entre ces pages de fin de vie et une photo plutôt que la
artiste photographe. ces moments d’exode, Michèle prendre », confie Jac-
Vilet tresse des liens subtils, ac- ques Vilet qui se veut
● Françoise LISON compagnant de sa présence attentif aux visages,
aimante le compagnon qui s’en au lieu. «J’ai appris à
e n’est pas leur première va.«Pour moi, il s’agissait d’arri-

C
faire attention à tous les
réalisation en duo : l’Escaut, ver à dévoiler, à respecter, à trans- détails. L’intérêt de cer-
de la source à l’océan, les cender ce départ. Comme quand, taines images apparaît
avait mobilisés pour un vaste lors d’une montée en ballon, on voit parce que d’autres sont
travail artistique. Cette fois, le le paysage prendre tout son sens, venues, qui aident à
lent départ d’un proche a ins- tout son relief. » Le récit se fait le comprendre. » Le tra-
piré à Michèle un récit délicat, tendre témoin d’une avancée, vail sensible de l’ar-
poétique, dont la tendresse re- au vif d’un environnement fa- tiste renforce la déli-
joint un quotidien douloureux. milier : la maison, le jardin, la catesse ailée de
De cette expérience au plus près rue, la bibliothèque, la cuisine. l’écriture : frère et
de l’aimé, Michèle Vilet a retenu Puis vient le temps de l’hospita- sœur abordent «Un
à deux mains la beauté, la force lisation, suite à une chute : la lent départ » de toutes leurs fi- sera pré-
et le cadeau des instants. chambre blanche, le silence et bres conjuguées. Avec ce bagage senté par Marianne Kirsch le sa-
Celui qui s’évade les mots, les gestes partagés. issu d’une histoire familiale à medi 7 février à midi, dans l’an- Le photographe et l’écrivaine
Après «Le lent départ », Mi- transmettre, à travers tour- cienne serre de Barthélémy invitent le public à les
«Tu te promènes dans un pays où chèle confie le texte à son frère, ments et passages. Dumortier, chez Jacques et Mar- rejoindre dans une ancienne
le temps et l’espace sont différents. présent lors de la cérémonie qui Le livre (éd. Les Déjeuners sur tine Leroy-Vilet, 22 rue Joseph serre, plantée dans le jardin
C’est le pays de derrière tes yeux. rassemble la vaste famille au l’Herbe) préfacé par Paul Roland Gorin, Kain. Entrée libre. ■ de leur sœur Martine.
JAN 15
Mensuel
OJD : 41874

Surface approx. (cm²) : 2939


8 RUE FRANCOIS-ORY N° de page : 12,13,14,...,18
92543 MONTROUGE CEDEX - 0146484848

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0c7a85b857d0040e427242f4eb0aa5583294a10741fa42a
104 Tous droits réservés à l'éditeur
1753932400507/GBM/OTO/2
NOV 14
Mensuel

25 RUE BERBISEY Surface approx. (cm²) : 325


21000 DIJON - 03 80 40 41 06 N° de page : 74

Page 1/1

PHOTOGRAPHIE

18e ÉDITION DE PARIS PHOTO


AU GRAND PALAIS
143 galeries, vingt six editeurs et libraires, trente cinq pays
représentes Paris Photo offre cette annee encore un riche
programme d'expositions et une approche complète de la pho
tographie Parm les galeries présentes, Thaddaeus Ropac
expose une selection par Isabelle Huppert de cliches de Robert
Mapplethorpe (19461989) A la suite des expositions du
Grand Palais et du musee Rodin qui ont ete consacrées au
célèbre photographe americain, ce singulier commissariat
apporte une vision intime des oeuvres de l'artiste D'autre part,
le MoMA presente ses acquisitions de l'année 2013 axées sur
la photographie américaine dans les deux hémisphères depuis
les annees 1945 Des conferences, une exposition 'Livre
ouvert" de livres d'artistes de 1960 a aujourd'hui, un prix du
livre cette ambit euse programmation est un rendez-vous
incontournable du mois de la photo M Y-F
"Pans Photo", du 13 au 16 novembre 2014 au Grand Palais,
avenue Winston-Churchill, 75008 Paris, www pansphoto com

LA PHOTOGRAPHIE À L'HONNEUR
AU CENTQUATRE
Le 104 in tie deux expositions de photographies en no r et
William hggleston, horn Los Marnas Mio i, Memph/s, 1965
blanc Alter Ortiz, artiste espagnol, interroge le concept de la
Isupermarket boy with oms) Photo service de presse
représentation avec 'Intromisiones" en s intéressant a I inter- (Êl William Eggleston / Courtesy Wilson Centre for Photography
action entre la lumiere et l'architecture et Jean-François
Spricigo se focalise sur la part absente de I image avec
'Toujours I aurore' Au même moment, lexposition 'Small WILLIAM EGGLESTON À
Universe ' déploie le travail de neuf photographes néerlandais LA FONDATION CARTIER-BRESSON
Le commissariat est assure par Erik Kessel, artiste et collec-
A la fm des annees 1950, William Eggleston ne a Memphis
tionneur hollandais M Y-F
[Tennessee] en 1939, commence a realiser des photograph es en
"Alter Ortiz, Intromisiones" et "Jean-François Spricigo, tou- noir et blanc dans le Sud des Etats Unis ou il réside ll porte une
jours l'aurore", jusqu'au 4 janvier 2015, et 'Erik Kessel, Small grande admiration a Cartier-Bresson "Je ne pouvais pas imaginer
Universe", du 13 novembre au 13 decembre 2014, au
faire mieux que de parfaits faux Cartier Bresson Puis, il développe
Centquatre, 5 rue eurial, 75019 Paris www 104 fr
son propre style ancre dans le quotidien, en s attachant a décrire une
Amerique banale et déliquescente Les annees 1960 marquent un
FOTOFEVER : À LA DÉCOUVERTE veritable tournant dans son oeuvre Avec l'avènement du pop art et
DES NOUVELLES TENDANCES dans cette veine, il photographie désormais en couleur des objets de
la vie quotidienne Supermarches, bars, stations services, voitures,
Pour sa cinquieme édition, Fotofever presente au Carrousel du
personnages fantomatiques perdus dans l'espace William Eggleston
Louvre plus de iou galeries internationales, invitant le public à
renverse les conventions, banalise les images et propose des
venir a la rencontre de la jeune creation photographique Au pro-
cadrages inédits, pour lesquels il varie les points de vue celui d'un
gramme de ces trois jours pénétrer dans le secret de la collée
chien, d une mouche ou plus fréquemment d'une voiture La rétros
tion de Gallia Barzilai Hollander a travers une exposition sur le
pective déployée par la fondation Cartier-Bresson suit levolution de
thème de l'argent, acheter des tirages exclusifs du studio
son processus créatif jalonne de ruptures Le photographe qui se dit
Harcourt qui fête ses So ans, et surtout decouvrir les œuvres des
"en guerre avec l'évidence" offre une vision d'une Amerique quoti-
artistes de demain "Catch the fever, collect photographe, " M Y-F
dienne ou les scènes de la vie ordinaire apparaissent dans un silence
"Fotofever Photography Art Pair", du 14 au 16 novembre 2014 presque menaçant, une ode réaliste M Y-F
au Carrousel du Louvre, 99 rue de Rivoli, 75001 Paris
www fotofeverartfair com "William Eggleston from black and white to color", jusqu'au 21
decembre 2014 a la fondation Henri Cartier-Bresson, 2 impasse
Lebouis, 75014 Paris www henncartierbresson org

104 Tous droits réservés à l'éditeur


5982291400507/CLA/OTO/2
NOV 14
Mensuel
OJD : 42730

Surface approx. (cm²) : 397


N° de page : 130
51 RUE DE VIVIENNE
75095 PARIS CEDEX 02 - 01 44 88 42 72

Page 1/1
MARCHE DE L'ART
Galeries

Photographie
de Jean-François LES ICÔNES DE
Spncigo, présentée
dans l'exposition
PETER LINDBERGH
« Carnets du ciel » Le 23 novembre, Peter Lmdbergh fê-
(GALERIE MAECHT PARIS
©JEAN I-KANÇOIS
tera ses 70 ans. Pourtant, et malgre
SPRICIGO) sa reconnaissance internationale, le
photographe n'a pas connu dexposi-
tion personnelle à Paris depuis plus de
dix ans. Parmi les images des trente
dernières années, les clichés icomques
des mannequins des années 1990 se
redécouvrent, mais aussi des vues de

LA NATURE MYSTIFIEE
DE JEAN-FRANÇOIS SPRICIGO
Lors de la précédente exposition collective, « Bestiaire », « la poésie et le mystère » des
œuvres de Jean François Spricigo avaient séduit Isabelle Maeght, qui lui consacre cette
fois-ci un solo show. La trentaine d'images (dont les prix s'échelonnent entre 1800 fe et
5000 €) témoigne de son attention à la nature et au monde animal. Mais par ses cadrages,
coupes et gros plans, ou par sa prise de risque à se confronter aux grands espaces et à l'iso-
lement, il en change l'évidente définition. Lexperience se poursuit au CentQuatre, avec
une série sur la recherche de l'aurore. « C'est la palpitation d'un instant qui m'interpelle.
Floue ou non, la netteté de l'image est principalement liée à l'intégrité de son processus »
L'artiste parle « d'apaisement, de respiration plus sereine » ou de photographier « comme
l'oiseau bat des ailes, pour ne pas tomber » Et, quel que soit le ressenti du spectateur, se dé-
gage bien cette impression de temps suspendu, nécessaire pour vivre cette insertion. M. M.
« CARNETS DU CIEL », galerie Maeght, 42, rue du Bac, 75007 Paris, OI 45 48 45 IS,
du 7 au 29 novembre. + d'infos . http://bit.ly/7311maeght
Et « TOUJOURS L'AURORE », CentQuatre, 5, rue Curial.75019 Paris, OI 53 35 SO 00,
du 5 novembre au 7 décembre. + d'infos : http://bit.ly/7311 cent 4

TABARAUD, Peter Lmdbergh, Milla Jovovich, Paris,


France, 1998, photographie (GALERIE
L'AMI DE PICASSO GACOSIAN N E W Y O R K LOS ANGELES PARIS
HONG<ONG ©PETER LINDBERGH)
Entre Pablo Picasso et Georges Tabaraud,
c'est une grande histoire d'amitié liée au paysages et de villes, ou des recherches
Parti communiste. Car le journaliste, direc- inspirées par la danse. Tandis que
teur du « Patriote », rencontre le maître en certaines n'avaient été publiées que
1946 et restera très proche de lui, comme dans la presse, d'autres montrent la
le montre le portrait de Marcel Cachin, an- silhouette de Kate Moss sur pres de
cien rédacteur en chef de « L'Humanité », deux mètres de hauteur Pour la gale-
ou des scènes du quotidien, a l'exemple de rie Gagosian, cette expérience a égale-
l'effigie de Françoise Gilet. La quinzaine de ment pour but « de définir et contrôler
dessins et gravures provient de la collec- la suite du marché du photographe,
tion de Tabaraud ou de son entourage. Les par des éditions uniques ou des tirages
prix annonces, entre 15 DOO € et 150 000 e, très limités, proposés notamment aux
s'inscrivent dans la fourchette actuelle des institutions, afin qu'ils se retrouvent le
prix des oeuvres sur papier de Picasso, qui moins possible aux enchères». M. M.
attirent de plus en plus d'amateurs, compte Pablo Picasso, Femme au corsage
tenu de la raréfaction des tableaux et des « PETER LINDBERGH », galerie
à fleurs. 1958. lithographie. 63 x 48 cm
Gagosian, 4, rue de Ponthieu,
prix qu'ils réalisent. M. M. (GALERIE JEAN FRANÇOIS CAZEAL PARIS)
75008 Paris, OI 75 00 OS 92,
« MON AMI TABARAUD », galerie Jean-François Cazeau, 8, rue Samte-Anastase, 75003 Paris, du 10 septembre au 22 novembre.
OI 48 04 06 92, du 25 octobre au 20 décembre. + d'infos : http://bit.ly/7311 picasso + d'infos : http://bit.ly/7311 lindbergh

104 Tous droits réservés à l'éditeur


1705571400509/CLA/OTO/2
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EXPO IN THE CITY NOV 14
243 RUE DU FAUBOURG SAINT-ANTOINE Mensuel
75011 PARIS

Surface approx. (cm²) : 4570


N° de page : 18-39

Page 1/22

O Salon du Panthéon - 5e
O Jeu de Paume - 8e
O Musée Carnavalet - 4e
O Musée de la Chasse - 3e
Q Galerie Catherine Mug - 6e
® Éléphant Paname - 2e
® Artstudio K - 1 1 e
O MER - 4e <D Galerie 1900/2000-6e
O Galerie K. Mennour - 6e ® Galerie Camera Obscura - 14e
O Magnum Gallery - 6e ® Centquatre - Paris - 19e
O Atelier Bleu Clair - 3e ® Fondation Cartier Bresson - 14e
9 Galerie Photo 12-4 e ® Galerie des Bibliothèques - 4e

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4397481400501/GVB/OTO/2
EXPO IN THE CITY NOV 14
243 RUE DU FAUBOURG SAINT-ANTOINE Mensuel
75011 PARIS

Surface approx. (cm²) : 4570


N° de page : 18-39

Page 22/22

TOUJOURS L'AURORE
Jean-François Spricigo nous confie :
« Vivre, photographier, c'est avant tout
/'engagement du corps dans /'évènement.
Trouver sa place en acceptant la distance
nécessaire au détachement. La photogra-
phie est une acuité fragile, une vision qu'il
me faut garder, celle du lointain ».

«I1 ve never sought to capture or frame the


world around me. On the contrary, it's the
pulsation of the moment that drives me.»

CENTQUATRE - PARIS
Jusqu'au 7 décembre 2014
5 rue Cunal 75019 - M° Riquet (7)
Les mercredis, jeudis, samedis et
dimanches • 14h-19h - Entrée libre

PARIS CHAMP & HORS CHAMP


L'exposition rend compte du
regard singulier porté par des
artistes sur la capitale durant ces
trente dernières années. Témoignant
autant des évolutions de l'image que
des mutations urbaines.

This exhibition reflects several artists'


unique approach to Paris over the
last 30 years, bearing witness both
to the changing face of photography
and transformations the city.

GALERIE DES BIBLIOTHÈQUES


Jusqu'au 4 janvier 2015
22 rue Malher, 75004
Du mar. au dim.13h-19h
Nocturne jeudi jusqu'à 21 h
Tarif 6 € - Tarif réduit 4 € et 3 €

104 Tous droits réservés à l'éditeur


4397481400501/GVB/OTO/2
NOV 14
Mensuel

Surface approx. (cm²) : 432


N° de page : 159
33 RUE GALILEE
75116 PARIS - 01 44 20 08 90

Page 1/1

A tour of the city in images


The Mois de la Photo in Paris is the perfect opportunity
to stroll around this most photographie of cities. Follow us as
we set out on a tailor-made tour of its highlights, which
this year include the Mediterranean and landscape and portrait
photography. A stunning visual extravaganza awaits you.

Landscapes of the world


he Canadian Cultura! Centre in the 7th bas brought together fifty photo-

T graphe by Serge Clement for "Dépayse" (which means beth "disonented"


or "away fram home"), which walks visitors through the solitary hearts
of New York and Montreal The Camera Obscura gallery, on boulevard Raspail
in the 14th, is playing host to "La naissance de l'intimité" photographe byArno
Rafael Minkkmen featured at the Rencontres dArles Next, head towards the
Bibliotheque François Mitterrand in the 13th, wherethe Ecole nationale supe-
rieure d'architecture Paris-Val de Seine is hostmg the BORDeMER exhibition
- a selection of works fram the photographie collection of the national coastal
conservation authority including sublime works by Dolores Marat, and stunning
images of the Domaine du Rayol by François Sagnes Back on the Right Bank, the Photo"! 2 gallery in the 4th is putting the spotlight on Christopher
Thomas's "Venice in Solitude" End your stroll at the Centquatre in the 19th, where you'll discover "Intromisiones" by Alter Ortiz Inspired by
German duo Bernd and Hilla Bêcher, Ortiz reduces architecture and space to simple abstract forms and structures

The intimacy The Mediterranean, between heaven and earth


of the portrait
T
he inspiration for many a journey, the Mediterranean s fasci-
i urrently on natmg history and its treasure trove of memones and legends
show at the is a wonderful source of strong, beautiful images and rare
'Institut fin- photographie gems The Sator gallery in the 3rd is showcasmg the
landais in the 5th, work of Evangelia Kranioti, white over at the Galerie du Jour Agnes b,
Finnish artist Meeri in the 4th, the "Visages de la Mediterranee" is a series of portraits,
Koutaniemi follows almost tragic in their unflinchmg ability to reveal the truth, by Herve
a young blind Guibert, Olivia Bée and Gabriel Orlowski Over on the Left Bank,
Ethiopien woman as at the Dina Vierny gallery in Saint-Germam-des-Pres, don't miss
she goes about her the series of sublime black and white Sicilian landscapes by Carlos
daily routine in this Freire or, just a few steps away, on rue de Bourgogne in the 7th,
moving series of the Brun Leglise gallery, which will be givmg the floor to works by
portraits On the Florence Chevallier on the thème of "ToucherTerre" (hterally
Right Bank, the Thierry Mariât gallery is showcasmg the works of "touchmg the earth") Continue towards the 14th and the 19Paul
David Bailey, celebrated photographier to the stars and the world Fort gallery where you'll discover a display of remarkable images
of fashion, whose "French connection" portrait series mcludes by Michele Maunn End your sun-filled tour of the capital by poppmg
studies of Charlotte Gainsbourg, Catherine Deneuve, Roman into the Fondation Le Corbusier in the 16th, where Lucien Herve's
Polanski and his wife Sharon Taie At the heart of the Marais, in "Les vacances de Monsieur Le Corbusier" explores the images
the 3rd, the Institut suédois has brought together a selection of taken in 1950 of the Cabanon where the architect spent his
works fram the 1980s byTuija Lindstrom in "Un Rêve s'il en fut summers on Cap Martin, in the South of France
jamais" A short walk away, the Musee d'art et d'histoire du
Judaisme (MAHJ) is displaymg 220 deeply moving images by
Roman Vishniac, "Fram Berlin to New York, 1920-1975" providing
a unique testimony to Jewish life in Eastern Europe and the rise
of antisemitism in the region At the Jeu de Paume on Place de la
Concorde, leadmg American photographer Carry Wmogrand paints
an energetic portait of life in the United States Next, head for the
Little Big Galerie in the 18th, to witness Colette Pourroy's world of
allusion, fragmentation and ellipsis, before endmg your walkmg
tour at the Centquatre where Jean-François Spricigo - whose
works are also on display at the Galerie Maeght - invites us to
discover a "world ofenigmas where it is better to respond with
enigmas", in the words of Henri Michaux
104 Tous droits réservés à l'éditeur
5234002400505/GHC/OTO/2
NOV 14
Mensuel

Surface approx. (cm²) : 1964


N° de page : 50-53
33 RUE GALILEE
75116 PARIS - 01 44 20 08 90

Page 3/4

David Bailey.
Jane Biritin. 1968,

Roman Vishniac. Marion, Renata et Karen Gumprecht,


trois sœurs prises en charge par le National Refugee Service
et la Hebrew Immigrant Aid Society, peu après
leur arrivée aux États-Unis, Central Park, New York, 1941.

DANS L'INTIMITE DU PORTRAIT MEERI KOUTANIEMI. Institut Finlandais.


60, rue des Ecoles, 58

I
mpossible de manquer les portraits puissants et parfois terribles captés dans la douleur et les www institut-finlandais fr
larmes de l'artiste finlandaise Meeri Koutaniemi qui investit l'Institut finlandais dans le 5e. Jusqu'au 31 décembre
Elle a suivi dans son quotidien la vie d'une jeune Ethiopienne aveugle. Bouleversant. Bondissez DAVID BAILEY. Gaiane Thierry Mariât.
I, rue de Jarente,4e wwwgalene-
Rive droite. À la galerie Thierry Mariât d'abord, où le célèbre photographe des stars et de la marlat fr Jusqu'au 27 décembre.
mode David Bailey présente "French Connection" des portraits de Charlotte Gainsbourg, Catherine TUIJA LINDSTROM. Institut Suédois.
Deneuve, Roman Polanski etc. Rendez-vous au coeur du Marais, dans le 3e où l'Institut suédois ras- I1, rue Payenne, 3e https //pans.si se
semble autour de "Un Rêve s'il en fut jamais"un ensemble d'oeuvres des années 80 de Tuija Lindstrom. Du 14 novembre au 18janvier
ROMAN VISHNIAC. Musée d'art
Un portrait particulièrement touchant, quasi-inspiré de la peinture flamande, regarde le visiteur et d'histoire du Judaïsme (MAHJ)
droit dans les yeux. A quèlques pas, l'amateur sort presque les larmes aux yeux du Musée d'art et 71, rue du Temple, 3e wwwmajorg.
d'histoire du Judaisme (MAHJ) où les 220 clichés de "Roman Vishniac, De Berlin à New York, Jusqu'au 25 janvier
1920-1975" sont un poignant témoignage de la vie juive en Europe de l'Est à la veille de son anéan- CARRY WINOGRAND. Jeu de Paume.
I, place de la Concorde, 8e
tissement Retrouvez k Seine et la place de k Concorde où, au Jeu de Paume, Gany Winogrand wwwjeudepaumeorg
présente le surgissement photographique de la vie outre-Atlantique. Montez dans le 18e où, à la Jusqu'au 8 février.
Little Big Galerie, le monde de Colette Pourroy est celui de l'allusion, la coupure, l'ellipse. Ses pho- COLETTE POURROY. Little Big Galerie
tos de "Sur la rive de soi" nous emportent dans un entre-deux où l'image semble suspendue entre 45, rue Lepic, 18e wwwlittlebiggale-
riecom Jusqu'au 30 novembre
négatif et positif, entre rêve et réalité. Un univers de grâce, de douceur et de silence. La déambula- JEAN-FRANÇOIS SPRICIGO.
tion photographique se termine au Centquatre où Jean-François Spricigo, nous entraîne dans un Le Centquatre 5, rue eurial, 19e
« univers d'énigmes ou cest en énigmes qu'il convient le mieux de répondre », écrivait Henri Michaux. • www 104fr Jusqu'au 4janvier

104 Tous droits réservés à l'éditeur


2062002400507/GHC/OTO/2
NOV 14
Mensuel
OJD : 71250

Surface approx. (cm²) : 2871


N° de page : 24-28
11 RUE DES LAVOIRS
86100 SENILLE - 05 49 85 49 85

Page 5/5

In situ Pierre Élie de Pibrac


e
A la galerie Clémentine de la t-eronniere (4 ) Pierre Élie de Pibrac se rappelle a notre bon
souvenir avec une nouvelle serie conçue comme une plongee dans le quotidien des etoiles et
danseurs du Ballet de I Opera de Paris Un travail réalise durant la saison 2013 2014 et divise en
trois parties les coulisses l'énergie des corps et la majesté des lieux ChoixdeB Gabarit

Paris
Michael Kenna
Le Musee Carnavalet (3') expose une cinquantaine de photos de Paris
par un des maîtres du paysage urbain Michael Kenna De Notre Dame a la
Tour Eiffel tous les grands monuments repondent présents, maîs cest dans
sa façon tres atgettienne de s insinuer dans les ruelles ou sur les berges
que le photographe emporte le morceau t" ChoixdeP M Sa/ornez

Un Maroc raconté Venice in solitude


autrement Christopher Thomas
Photographiée a
Benitah, Warin, Nejmi... la chambre sous la
pale lueur de la lune
Presente a I Hotel de Sauroy (3e), et en I absence de
cet accrochage collectif propose par presence humaine
la Galerie 127 de Marrakech tient les la Cite des Doges
promesses de son titre Sous le devient un ilot a la
regard de photographes venu d bon beaute glaçante
zons divers (six Marocains un Italien, Cette Venise médite
quatre Français, une Malaisienne) le et mystérieuse de
Maroc montre un visage sinon neuf, Christopher Thomas
du moins éloigne des cliches folklo hantera la Galerie
riques habituels Photo12(4e)
r ChoixdeP Drus!
Choix J -G Couteau

Michael VON GMFFENRIED Bierfest 06/11, 18e arrondissement I9e arrondissement EmmanuelRIOUFOL-WS/Dengfeng 05/11 >
20/12 Galerie EstherWoerdehoff 36 rueFalguiere 30/11 L Œil du Vingtième 24 nie dè la Reunion
C ANDRAOE,A BLUMENTHAL M DEARING J Collectif-Avers et revers sensible 08/11 >
17/OJ Topographie de I art, 15 ruedeThongny Laetitia JURA -Je suis pas mort je suis la 14/11
LOMBARDI Points de coïncidences Û7/U>
16e arrondissement 29/12 Galerie Jeune Creation 24 rueBerthe CollectifPARISBERUN>FOJOGROUP Liber
> O/J2 Gal du bar Floréal 43 rue des Couronnes
gang 31/10 > 13/11 Espace des Arts sans Fran > Alexei VASSILIEV François RONSIAUX J Pierre
Lucien HERVE Les vacances de Monsieur Le Laura BEN HAYOUN London visions 10/11 > AJTAL VincentDEBANNE Nosdeserts 14/11 >
Corbusier 29/09 > 29/12 Fondation Le Corbusier tieres 44 rue Bouret
2i/05/2015 22RueMuller 22 rueMul/er 30/11 Galerie Plateforme 73 rue des Haies
10 suqare du Dr Blanche Aitor ORTIZ Intromisiones 05/11 > 07/12 Le
Xavier BLONDEAU Presence obscure 30/10>
^ HortenseSOICHFJ Espaces partagés 05/11 > Centquatre 5 rue Cunal
13/11 Ail Jour Dll f eu 24 rueDurantm
087/2 Cite de I architecture et du patrimoine I Jean François SPRICIGO - Toujours I aurore Ile-de-France
Collectif Depression Era 16/10>28/11 Csn 05/11 > 07/12 Le Centquatre 5 rue Canal
placeduTrocadero transport Images 74 rue Joseph de Maistre iV Anonymes Cloud Atlas 01/11 > 16/11 Galerie
iV Andre VILLERS BuddWAINTROB [nal Otto Robespierre 71 rue Robespierre Montreuil(93)
HOPPE Florence HENRI Germaine KKULL Marc
Collectif Naturels) 12/09 > 22/11 La(b)Gale
neArtyfact9rueForest
20e arrondissement |V Bruno ROSIERAumière des Roses LAbsente
VAUKWillyMAYWALD-Sonia Delaunay WIC, iV France Of AM y Un parfum de bonheur 16/10 08/11 > 22/11 La Guillotine 24 rue Robespierre
Regis FEUGCRE Kunizakai WU > >22/ll Galerie Intervalle 12 rueJouyeRouve Montreutl(93)
22/02/20 IS Musee dart moderne de laville de
14/01/2015 PCP 258 rueMarcadet
Paris ll av duPresiàentWikon > Michel HOUELLEBECQ Beforelanding 12/1) Collectif Populaire populaire tl 01/11 >
^ MasahisafUKASe 15/10 XM/01/2015 Le Bal > 31/01/2015 Pavillon Carre de Baudoin Maine 30/11 Le6B 6 quai de Seine Saint Denis (93)
6 lmp De la Defense
17e arrondissement |V Colette POURROY Sur la rive de soi 04/11 >
àu2ff 121 ruedeMenilmontant ^ Anonymes Photos trouvées (amateurs du XXe
Marie Sophie LFJURCQ Tokyo nature en ville siecle) 24/W> 25/01/2015 Maison de la Photo
Julien DRACH Néoréalisme de Naples a 30/1I LMIeBigGalene 45 rueLepic 06/11 >30/n Galerie Lacroix 19 rueLesage. graphie Robert Doisneau I rue de la division du
Mogador 15/11>30/11 Ymer& Motta 44,rueLa Martial VIRDIFJ Le cri s y est forme a Lavera Emmanuel RIOUFOL ln eaux troubles 07/11 General Leclerc Gentilly (94)
Condamne 04/11^29/11 Villa des Arts, 15 rue H Moreau > 28/11 Le Pavillon jaune 27 rue de Terre Neuve Programme complet sur mm mep fr org

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7865561400507/GTA/OTO/2
13 NOV 14
Bi-hebdomadaire

1 RUE AUGUSTINE VARIOT CS


92245 MALAKOFF CEDEX - 01 73 28 12 70
Surface approx. (cm²) : 351

Page 1/2

Art

Plus de 100 expositions


Paris, capitale mondiale de la photo
Deux événements majeurs pour
les amateurs de photographie :
Paris Photo au Grand Palais
et le Mois de la photo dans les
galeries et musées.
• Pour sa 18e édition, du 13 au 16 no-
vembre, Paris Photo, première foire
de photographie dans le monde,
réunit 35 pays, dont 10 nouveaux
(l'Arabie Saoudite, l'Australie, le Bré-
sil, le Chili, la Chine, la Grèce, l'Iran,
Taiwan, la Tunisie et la Turquie), et
143 galeries, avec de nouvelles par-
ticipantes très reconnues, comme
Ramel Mennour, Daniel Templon, Hang Ren, sans titre, 1987 (Paris
Thaddaeus Ropac, Peter Freeman, Photo) d'Art et d'Histoire du judaïsme,
les Allemands Carlier-Gebauer et Roman Vishniac, né à Berlin, auteur
Kicken ou encore Yoshii, de New du plus grand témoignage sur la vie
York. Images du monde des juifs en Europe orientale avant
Des expositions soles ou à Le Mois de la photo, créé en 1980 et après la Shoah. Au centre Pom-
thème, parmi lesquelles deux à ne et organisé tous les deux ans, est pidou, dans le nouvel espace dédié
pas manquer : les photographies devenu lui aussi incontournable, à la photographie, le surréaliste
peintes d'Inde et d'Asie du sud des avec cette année plus de 100 exposi- Jacques-André Boiffard, assistant
XIXe et XXe siècles de la collection tions. Entre autres, au musée Car- de Man Ray à ses débuts et auteur,
Alkazi de New Delhi et les dernières navalet jusqu'au 8 février, un retour entre autres, des photos du « Nadja »
acquisitions du MoMA de New York, sur l'exposition de photos de 1944 d'André Breton. Au 104, la nature vue
musée pionnier dans la reconnais- sur la Libération organisée 2 mois par Jean-François Spricigo et un
sance de ce médium depuis les an- après l'entrée du général Leclerc à panorama de la photographie do-
nées 1930. Et aussi des rencontres Paris. Contextualisée, elle illustre la cumentaire néerlandaise, jusqu'au
avec les photographes, Martin Parr, manière dont on fixe les images de 4 janvier. À la Fondation Cartier-
William Klein, Joël Mayerovitz, Ray- guerre et le généticien Axel Kahn Bresson, jusqu'au 21 décembre, le
mon Depardon, JR..., à l'occasion de explique comment notre cerveau quotidien des bars, stations ser-
la signature de leurs livres. mémorise ces images. Au musée vices, supermarchés dans le sud

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4741302400506/GLB/OTO/3
13 NOV 14
Bi-hebdomadaire

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universelle, les photos réalisées avec


son Pocket Kodak avant son entrée
à Magnum et ses grands reportages.
Et même si ce n'est pas de la
photo, pour la 4e fois. Paris Tableau,
du 13 au 16 novembre également,
avec 26 exposants internationaux,
présente un éventail des différentes
écoles de la peinture ancienne, avec
des œuvres des plus grands maîtres,
Van der Helst et Frans Fourbus Le
Jeune pour l'école du Nord, Cana-
letto et LAlbane pour l'Italie, Vouet,
Desportes, Vernet pour l'école fran-
•"v- *- «a; g çaise et un focus sur Utrecht et le
Massimo Vitali, Lampedusa, mouvement caravagesque inter-
1944 (Paris Photo) national. Un rendez-vous lui aussi
incontournable pour les amateurs et
les professionnels.
des États-Unis vu par William Egg- Caroline Chaine
leston, le réalisme silencieux de ce
pionnier qui, dans les années 1970, -Pans Photo, dul3aul6novembre, Grand
passe du noir et blanc à la couleur. Palais, dujeudiis au dimanche 16 no-
Sans oublier Carry Winogrand, vembre de 12 h 30 à 20 heures, le dimanche
chroniqueur de l'Amérique d'après- jusqu'à 19 heures, www parisphoto com
-Mois de la Photo à Pans,
guerre, au Jeu de Paume jusqu'au www moisdela photo fr
8 février. -Premiers déclics de Marc Riboud, au
Plateau, du lundi au vendredi délia
Et aussi 18 heures et le samedi dè 10 a 19 heures,
Et il n'y a pas que Paris : ne pas }usqu'au21fevner, www rhonealpes
fr/626-le-plateau htm
rater à Lyon, au Plateau, pour la pre- -Paris Tableau, duI3au!6 novembre,
mière fois, les Premiers déclics de Palais Brongmart, de ll a 20 heures, le
Marc Riboud, sa ville, les Alpes, les jeudijusqu'a 22 heures, le dimanche
châteaux de la Loire, l'Exposition }usqu'àl8h30, www paristableau com

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4741302400506/GLB/OTO/3
NOV 14
Mensuel
OJD : 17618

149 RUE ANATOLE FRANCE Surface approx. (cm²) : 6014


92534 LEVALLOIS PERRET CEDEX - 01 41 34 60 00 N° de page : 106-117

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107 E X P O S I T I O N S A PARCOURIR
GUIDE

LE MOIS DE LA PHOTO
À PARIS
C'est parti pour la i8e édition du Mois de la Photo à Pam, qui propose pas moins
de 107 expositions à découvrir dans la capitale et alentours. Sous le commissariat dexposition
de Jean-Luc Monterosso, de la MEP, trois grandes thématiques orientent la programmation
de la biennale : « La photographie méditerranéenne », par les déléguées artistiques Giovanna
Calvenzi et Laura Serani, « Les anonymes et amateurs célèbres », par Valérie Fougeirol, et « Au
cœur de l'intime », par Jean-Louis Pinte. Photo vous guide dans les arrondissements de Paris.
par LM l

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0673502400502/GNN/OTO/2
NOV 14
Mensuel
OJD : 17618

149 RUE ANATOLE FRANCE Surface approx. (cm²) : 6014


92534 LEVALLOIS PERRET CEDEX - 01 41 34 60 00 N° de page : 106-117

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notamment sur le rêve A la frontière maroco algérienne, Houellebecc et le photographe Du 8 au 22 novembre


Du 4 au 30 novembre fermee depuis 1994 Le et it i a Tura Marc Lcthuil 1ère entretiennent La Guillotine, 24, rue Robespierre
Little B/g Galerie, 45, rue Lepic suit les migrants clandestins un dialogue sur la France, www lumieredesroses com
www littlebiggqlerie com soldats do leur propre survie sa représentation on image
Du 14 novembre au 13 decembre et les effets du tourisme il donne SAINT-DENIS
Galerie du bar Floréal, lieu a une double exposition
43, rue des Couronnes « Le produit France » DU SEL AU PIXEL
www bar floréal fr Du 12 novembre 2014 106 Du se! au pixel, le journal
JEAN-FRANÇOIS au 31 janvier 2015 du Mois de la ohoto, réalise
SPRICIGO FRANCE DEMAY Pavillon Carre de Baudouin Mairie depuis dix ans par les enseignants
98 — TOUJOURS L'AURORE 101 — UN PARFUM du 20e, 121, rue de Menilmontant et étudiants de I ENS
Une serie instinctive, poétique, DE BONHEUR www corredebaudouin fr Louis-Lumière, s'expose
habitée de nature et d'animaux, Photographe amateur des annees Du ler decembre 2014
ou l'homme, inconstant,
fait quèlques apparitions
30, France Demay, ouvrier a
la ville, a documente les clubs
93 au28fevner2015
Ecole nationale Louis-Lumiere-La Cite
Du 5 novembre 2014 sportifs d'ouvriers parisiens qui MONTREUIL du cinema 20 rue Ampère
au 4 janvier 2015 s'entrafnent a la veille de la www citeducinema ora
Le Centquatre-Pans, 5, rue Cuno/ Seconde Guerre mondiale et des 104 CLOUD ATLAS
www 104 f r Jeux olympiques de 1936 a Berlin
Jusqu'au 22 novembre
Hommage au fi1 rn de scien^e-
tiction « Cloud Atlas » avec
94
AITOR ORTIZ Galerie Intervalle, une cartographie de photos GENTILLY
00- INTROMISIONES 12, rue Jouye-Rouve anciennes et modernes
« Intromisiones » est un projet www galerie-intervalle com de nuages, d auteurs célèbres 107-PHOTOS TROUVEES
monographique qui questionne ou anonymes Les photos amateurs du
la not on ce représentation, 102 NOS DESERTS (photo Hector Lopez Mercado) XX B siecle présentées dans
jusqu a rendre absL ait voire Alexei Vabsiliev hrancoib Ronsiaux Du 8 au 29 novembre ce projet ont ete glanées su r
irréel, tout esoace architectural Jean Pierre Attal (photo) Galerie Robespierre, les marches aux ouces et
Du 5 novembre 2014 et Vincent Debanne explorent 71, rue Robespierre sélectionnées par Michel Fnzot
au 4 janvier 2015 la aeoersonnahsation cians les www photoceros com et Cedric de Veigy Pas encore
Le Centquatre-Paris 5 rue Cuno! grandes métropoles « couvres d'art », elles
Du 14 au 30 novembre LUMIÈRE DES ROSES/ resonnent pourtant dans
Galerie Plateforme, 75, rue des Haies BRUNO ROSIER nos vies « d'amateurs »

20eÀRR.
www plateforme tk Id-. -L'ABSENTE Du 24 octobre 2014 au 25 janvier 2015
C est l'histoire d'un amour, Mafson de la photographie Robert
MICHEL HOUELLEBECQ dans un album photo d amateur Doisneau, I, rue de la d/vrs/on-du-
LAETITIA TURA 1(B~ BEFORELANDING La femme doit partir sans Genera/-Lec/erc
100 ~ JE NE SUIS PAS LE PRODUIT FRANCE/1 promesse de retour Lui retourne www maisondelaphiotogrophie
MORT, JE SUIS LA Depuis 2012, i'ecrivain Michel sur les lieux ou ils se sont aimes robertdoisneau jr_

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0673502400502/GNN/OTO/2
RESIDENCES DECORATION OCT/NOV 14
66 ROUTE DE GRENOBLE BP 3024 Bimestriel
06201 NICE CEDEX 3 - 04 93 72 11 88

Surface approx. (cm²) : 112


N° de page : 118

Page 1/1

RonArad
Pans - Du 23 au 26 octobre
La premiere verte aux encheres
entierement consacrée au designer
architecte Bon Arad, le 27 octobre a
19h réunit une vingtaine de pieces
sélectionnée sur trente ans de
creation (wwwartcunal com) V S

Collection privée
Pans - Jusqu'au 20 decembre
Le curator Jerôme Sans a choisi
une quinzaine d'œuvres dans la
collection d art contemporain de
Laurent Dumas, exposée pour la
premiere fois A decouvrir au siege
social de son entreprise Emerige
(wwwemerigecom) VS

Céramique
Pans - Jusqu'au B novembre
Mouvements Modernes presente
une dizaine de nouvelles sculptures
de la Danoise Merete Rasmussen
des torsions organiques aux
couleurs vives en gres
(wwwagnesmonplaisircom) V S

Métiers d'art
Pans - Du 6 au 9 novembre
Le Salon International du
Patrimoine Culturel a pour thème
la transmission des savoir-faire
Lin sujet primordial pour les
entreprises liées au patrimoine
qui, riches d un heritage
exceptionnel s ouvrent aussi
vers de nouvelles technologies
(www patrimoineculturel com) V S

Photographie
Pans - Du 5 novembre au 4 janvier
A l'occasion du Mois de la Photo,
le Centquatre presente deux
artistes Alter Ortiz et Jean-
François Spncigo, qui travaillent
la photographie en noir et blanc
Et neuf photographes néerlandais
du 13 novembre au 13 decembre
(www104fr) VS

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N° de page : 144-145

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Tel 0142887572 Martial Verdier Galerie du bar Floréal, 2015
Jusquau 29 novembre 2014 "Le cri s'y est formé a Lavera" 43 rue des Couronnes,
La Villa cles Arts, 15 rue 75020 Paris MONTREUIL
Hortense Soichet Hegesippe Moreau, 75018 Paris Tel 0143495522
"Espaces partages" Tel 0698585392 14 novembre -13 decembre 2014 Lumiere des Roses / Bruno
Cite de l'architecture et du Jusqu'au 29 novembre 2014 Rosier
patrimoine, I place du Trocadero, PARIS 20E "L'Absente"
75016 Paris Colette Pourroy La Guillotine, 24 rue Robespierre,
Tel 0158515200 Little Big Galerie, 45 rue Lepic, France Demay 93100 Montreuil
Jusqu'au 8 decembre 2014 75018 Paris "Un parfum de bonheur" Tel 0148701229
Tel 0142528125 Galerie Intervalle 12 rue Jouye 8 novembre - 22 novembre 2014
Sonia Delaunay Jusqu'au 30 novembre 2014 Rouve, 75020 Paris
"tes couleurs de l'abstraction" Tel 0143159458 Anonymes
Musee d'Art Moderne de "Depression Era" Jusqu'au 17 novembre 2014 "Cloud Atlas"
la Ville de Paris ll avenue Central Dupon Images, 74 rue Galerie Robespierre, 71 rue
du President Wilson, Joseph de Maistre, 75018 Paris Alexei Vassihev, François Robespierre 93100 Montreuil
75116 Paris Tel 0140254600 Ronsiaux, Pierre Attal, Vincent Tel 0143607171
Tel 0153674000 Jusqu'au 28 novembre 2014 Debanne Jusqu'au 16 novembre 2014
Jusqu'au 22 fevrier 2015 "Nos deserts"
PARIS 19E Galerie Plateforme, 73 rue des GENTILLY
E
PARIS 17 Haies, 75020 Paris
Jean-François Spricigo Tel 0954922335 Photos trouvées
Julien Drach "Toujours l'aurore" 14 novembre - 30 novembre 2014 "Photographies d'amateurs
"Néoréalisme, de Naples Aitor Ortiz du 20e siecle"
a Mogador" "Intromisiones" Michel Houellebecq Maison de la Photographie Robert
Ymer & Malta, 44 rue La Le CENTQUATRE - PARIS, "Before Landing" Doisneau, I rue de la division du
Condamme, 75017 Paris 5 rue eurial, 75019 Paris Pavillon Carre de Baudoin - General Leclerc, 94250 Gentilly
Tel 0158591590 Tel 0153355000 Maine du 20e, 121 rue de Tel 0155010486
15 novembre - 30 novembre 2014 Jusqu'au 4 janvier 2015 Memlmontant, 75020 Paris Jusquau 25 janvier 2015

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6393002400508/GNN/MMS/2
19 NOV 14
Hebdomadaire Paris

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75438 PARIS CEDEX 09 - 01 57 08 50 00 Surface approx. (cm²) : 686
N° de page : 34-35

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LET 16, rue des Francs-Bourgeois (3e) M Saint-Paul du-Temple (3e) M Filles du calvaire T 0142710933 A PARTIR DU
(jy 0144595858 Entree libre DU MAR AU DIM DE 10H A 18H. 19/11/14. DE 10H A19H. JUSQU AU 20/11/14.
JUSQU'AU 31/12/14. Elliott Erwltt : More than women A GALERIE 12 rue Léon-
Tatoueurs, tatoues MUSEE DU QUAI BRANLY 37, quai Branly ce Reynaud (16e) M Alma - Marceau X 0620858585 DU LUN AU
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19H. JEU, VEN ET SAM DE 11H A 21H. JUSQU'AU 18/10/15. Ernest Pignon-Ernest GALERIE BERTHET-AITTOUARES 29,
• •• Viollet-le-Duc, les visions d'un architecte CITE DE rue de Seine (6e) M Saint-Germam-des-Pres ® 0143265309 B
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FONDATION HENRI CARTIER-BRESSON 2, lmp Lebouis (14e) METALLOS 94, rue Jean-Pierre Timbaud (11e) M Couronnes, Par-

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9654902400508/XMB/OTO/1
19/25 NOV 14
Hebdomadaire
OJD : 47456

Surface approx. (cm²) : 108


N° de page : 148-149

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Expo : Jean-François Spncigo, Toujours l'aurore (Jsq 4 Strasbourg - St-Denis
janv 2015) Expo : Small Universe (Jsq 4 janv 2015) Passage Choiseul. 44 rue des Petits-Champs
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rue Boissy d'Anglas (8=) 01 44 71 02 48 M° Made-
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M° Reaumur Sebastopol La creation numerique
aujourd'hui dans ses usages, ses récits et ses Passage Verdeau. 6 rue de la Grange-Batelière
représentations Tl) (sf lun) 14h-20h dim 14h-19h, (9") M° Richelieu - Drouot
noct mar jsq 22h Expo : Capitaine futur et le voyage Quartiers chinois. (13°) Dans le 13* arrdt tnan
extraordinaire (Jsq 8 fev 2015) gle Tolbiac/Pte de Choisy/Pte d'Ivry Dans le 19"
Galeries Vivienne et Colbert, rue Vivienne (2°) arrdt autour du M° Belleville
M° Bourse Quartier hindou. (10") Dans le 10'arrdt autour
Galerie Véro-Dodat. 19 rue Jean-Jacques Rous- de la rue Fg Saint-Denis M° Château d'eau et entre
seau (1") M° Louvre - Rivoli les metros Gare du Nord et La Chapelle
Manoir de Paris. 18 rue de Paradis (10') M° Châ Quartier juif. (4") M° St-Paul Autour de la rue
des Rosiers

104 (c) Argus de la Presse 2014


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MUSEES / Expositions
TOULOUSE S ABATTOIRS Jusqu'au 4janvier
aussi. par Stéphanie Pioda

Le climat dans I œil du cyclone BOULOGNE-BILLANCOURT

Musée des Années trente


De l'entrée en guerre à la célébration de la victoire,
l'exposition retrace ces années du conflit de 14-18
à partir d'archives, d'affiches, d'ouvrages illustrés,
de dessins, d'esquisses préparatoires de monuments
aux morts provenant des collections du musée
et des archives municipales Sorties des réserves
et restaurées, 150 œuvres illustrent le propos,
parmi lesquelles des sculptures de Max Blondat ou
Paul Landowski, des affiches de Francisque Poulbot,
Abel Faivre ou des ouvrages illustrés parAndre Halle
et Charles Moreau-Vautnier.
••Reflets (le guette -14-18 en lumiere» fusqu au 8 mars
28, avenue André Monzeî • 92100 Boulogne-Billancourt
OI 55 IS 53 00 • mvw.annees30.com

TOULON

Hôtel des Arts


Enki Bilal est définitivement un ovni de la planète BD,
tant ii est prolixe et «hybride». Même si sa colonne
vertébrale reste bien le dessin - qui a eté un refuge
lorsqu'il a quitté la Yougoslavie pour la France à l'âge de
10 ans -, il n'a cessé d'explorer de nouveaux territoires,
de l'illustration au cinéma, en passant par la peinture
ou les clips video L'Hôtel des Arts deToulon illustre
ces passerelles que Bilal dresse entre les différentes
disciplines à travers une exposition rétrospective,
la première que l'espace consacre au 9e ait
vju au 4 janvier
236, boulevard du Marechal Leclerc 83000 Toulon
04 83 95 IS 40 • www hdatoulon fr

TOMAS SARACENO IMuseoAero Solar, 2014


PARIS

Avons nous tellement abîmé la planète? Mark Dion qui propose une carotte géo-
Espace Dali
Est-ce que Salvador Dali aurait troqué ses pinceaux
Sommes-nous vraiment entrés dans une nou- logique submergée d'asphalte, ou chez Lise
pour des bombes? Pas si sûr. En tout cas le musée qui
velle ère dont on ne saurait même prédire les Autogcna & Joshua Portway, qui filment une lui est dédié à Montmartre a joué le leu de demander
terribles bouleversements à venir? Les géo- fourmilière devenue littéralement folle, à des street artois de réinterpréter à leur sauce
logues semblent bien avoir rejoint depuis condamnée à tourner à jamais en spirale infer- l'univers délirant du maître. Cela donne des choses
quelque temps les chantres du réchauffement nale. Ou de l'ordre du vertige chez Pratchaya intéressantes et surprenantes, ainsi que l'occasion
climatique, pour penser que l'homme a irrémé- Phmtong, qui invente un miroir mêlant obsi- de revoir les collections d'un œil neuf, puisque
diablement fait basculer la Terre dans cette ère dienne et météorite où se reflète l'inimagi- les oeuvres tutoient celles de l'excentrique Catalan
nouvelle et de mauvais augure qu'ils appellent nable du temps. Pour l'utopiste argentinTomas au sem même du parcours permanent.
l'anthropocène. Comment les artistes peuvent- Saraceno, c'est plutôt l'espoir d'un envol qui "Dali fait Ic mur' jusqu'au 15 mars • l , rue Poulbot
75018 Pans • OI 42 64 40 10 • www.dalipans com
ils intervenir dans cette nécessaire prise de sauverait l'humanité : un immense ballon gon-
conscience ? Les Abattoirs de Toulouse ont eu flable constitué dc sacs plastique recyclés PARIS
l'excellente idée de convier une vingtaine {ill. ci-dessus], première étape de ces cités flot- Le Centquatre
d'entre eux autour dc cc sujet qui agite désor- tantes qu'il rêve de construire un |our. Signi- Dans le cadre du Mois de la photo, le Centquatre
mais toutes les sphères intellectuelles, de l'éco- fiant le mal qui ronge la planète, Étienne confronte la vision de deux photographes qui utilisent
nomie à la philosophie. Chaque nouvelle ère Chambaud imagine un rocher de Gibraltar, le noir et blanc de façon diamétralement opposée.
géologique étant marquée dans le territoire par celui des colonnes d'Atlas, qui serait atteint de D'un côté, Jean-François Spncigo qui ne cherche pas
un clou d'or et une œuvre d'art la signalant, le fièvre. Et David Claerbout projette sur un à figer des instantanés maîs joue sur l'évanescence,
musée a demande à chacun : si nous sommes millier d'années la dégradation progressive du la trace, l'impression ; et de l'autre, Aitor Ortiz,
réellement entrés dans cet anthropocène, par Stade olympique de Berlin, soulignant l'em- qui décrit de façon plus clinique et distancée des
quel monument pourrions-nous le signaler? prise du temps. Rappelant, aussi, cette course architectures à la géométrie monumentale.
Deux points de vue déstabilisants qui interrogent
Leurs réponses sont humbles ou grandi- contre la montre dans laquelle nous sommes
la réalité de ce que nous voyons.
loquentes. Dc l'ordre du constat chez l'école désormais tous engagés. E. L.
"Alter Ortiz - Intromisiones / Jean-François Spncigo
- Toujours l'aurore" jusqu'au 4 janvier- 5, rue Cunal
"Anthropocene Monument» • Frac Midi-Pyrénées • 76, allées Charles de Fitte • 31300 Toulouse
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104 (c) Argus de la Presse 2014


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92130 ISSY LES MOULINEAUX - 01 41 08 38 00
Surface approx. (cm²) : 551
N° de page : 140

Page 1/1

CALENDRIER DES EXPOSITIONS


ILE-DE-FRANCE Elephant Panante Kadist Art Foundation Musee de l'Histoire Pinacothèque I
W rje Volnay 7M02 OI 40 27 83 33 19DIS21 rue désirais Freres 75018 [îe l'immigration 28 place de a Madeleine 75008
MUSEES elepfianipaname com 0142518349 Itadistorg 293 avenue Daumesnil 75012 OI 42 68 02 OI piraco'fieqje com
& CENTRES D'ART La memoire traversee Wma Kolzuml lus?» a» ll jan»» OI 53 59 58 60 fi/store-immigration fr L'art dè l'amour au temps des Geishas
JysfiH3i; IS yanuer Fashion Mix S decembre au 31 nal Jusquau 15 fe»
Abbaye de Maubuisson Mac/Val
Avenue Richard de Jour 95310 Place de fa Libéral 94400 Wtr> Musee Jacquemart Andre Pinacothèque 2
Saint Ouen I Aumone 0134643610 Emenge sur Semé 0143916420 maera/ fr ISS boulevard Haussmann 75008 8 rue Vignon 75008
valdoise fr Hole' fiedubrun 19 rue Méfie/ /e Comte lama Mouraud - Ad nauseam 0145621159 0142680201 Lra^o'lieojeLcm
Ken + Julia Yonetam - Un autre reve 75003 014' 03 48 63 emengecom musse jacquemart andre com Le Kama Sutra - Spiritualité et erotisme
Jus?!/ au 30 an As I Run and Run Happmess Le Perugin maitre de Raphael dans I art indien juan ll janvier
Contes Closer deceinùie Maison europeenne
Les Arts decoratifs dè la photographie * ICURNtlDEXmSiriOHBEfUXAPTS Le Plateau
107 rue de R volt 75001 Espace Dab 57 nic ac Fou'cy '5004 Place Hannan/trendt 75019
OI 44 tb b ' bO Ies3rtsdecoratns fr ll rue Poulnot 75018 0142644010 0144 787-00 men fr org Musee des Lettres el Manuscrits OI 76 2j 13 20 tra" Me'raiœ rom
Recto verso - 8 pieces graphiques rjalipans com Alberto Garcia Alix - De faux horizons 222 boulevard Saint Germain 75007 Aurelien Froment - Montage
ItisqJ av I fevrier Dali fait le mur -22 artistes jusquau 25 janvier OI 42 22 48 -IS iruseedesfettres fr des attractions Jusquau/ decembre
de street art s invitent chez Dali Je n'ai nen a te dire sinon que je t'aime
le Bal Maison de la photographie Vi'la tmenge
6 impasse de/a Defense 75018 Robert Doisneau Sade Jusquau 7 rue Robert Jûrquan 75016
0144707550 te bal lr Fondation Calouste Gulbenkian I rue de fa Division du Gênerai Leclërc OI 45 25 54 63 wl/aemerrge corp
Dirck Braeckman Jusu» au « janvier 39 boulevard de Id low WduoourjJ 75007 94250 Gen illy OI W OI OS Sl Musee du Louvre Voyageurs du 26 jiovenuVv au 20 uecembre
Oi 53 85 93 93 gulbeniflan pans org maisonde apltstograp1) e rofjertdo sneau fr 75001 0140205317 louvre fr
Betonsalon Horizons Jusou aa 20 Décembre Photos trouvées - Photographies Claude Leveque lusq u au 4 janvier 201fi GALERIES
9 esplanade Pierre Vidal taquet d'amateurs du XXe siecle Le Maroc medieval Jusqu au ï9 janvier
Rez de cnaLssee de /a Haf'e aLX fanres Fondation Cartier Justin aa 2i olivier Mark Lewis Jusqu au 5 janvier Galerie to de Pans
75013 OI 45 8417 56 betonsafon net 261 boulevard Raspsif 75014 32 rue Loune Weiss 75013
Candie Henrot-Die Pile Fm 0142185650 fondât/on cartier com la Maison rouge Musee du Luxembourg OI 44 230277 airdepsns com
Jusuu au 20 decembre Ddlei Scofidio » Rentra 10 bojlevard de la Bacille 73012 19 rue rjeVaugirarf 75006 Sarah Moms .'«w •"' 20 nrcmtrre
MissmgonaGlassBox 0140010881 iamaison/ouge org 0140136200 museedu/jxembourg fr
Bibliotheque de l'Hôtel deville Jusinj au 22 fevrier Bruno Décharné - Art brut / Collection Paul Durand Rue) Just»/ au s tomer Galerie Mam Le Gaillard
5 rue Looau 75004 0142764887 Jusquau 18 janvier W rue Mazanne 75006
Paris Magnum Jusou « 2» mars Fondation d'entreprise Ricard Of 43 /6 ^ 35 alainlegsillard com
12 rue So ss/ cMng/as 75008 Maison de Victor Hugo Musee Maillol Henry Valensi - Du tourisme
Bibliotheque nationale 0153308800 6 p ace des vosges 75004 59 61 rue de Grenei/e 75007 au musicalisrae Jusqu aa u oecemtn
François Mitterrand fondation entrepnsc ncârdcom OI 42 72 IC 16 masonsvc'ornugopans fr 01 42 22 59 58 museerrai/tof com
Quai François Mauriac 75013 Emmanuelle Lame Klavdij auban- Habiter l'exl Les Borgia et leiir temps i wu MI? fevrier Galerie Ahnme Rech
0 1 5 3 7 9 5 9 5 9 bnl'i Le plaisir dans la confusion des frontieres Jusqu an I niflrî * JOUR w fjarosffrOfj BEMJXARÏS 64 rue de lurenne 75004
Ain Cleo Roubaud - Photographies OI 45 83 71 90 almmerecf) com
Muu au I' fevrier Monnaie de Pans Musee Marmottan Monet Richard Prince Jusqu au 20 decembre
fondation Henri Cartier Bresson ll quai de Conti 75006 2 rue louis Bailly 75016
Centquatre 2 impasse terios s 760 î 4 OI 40 46 56 66 mcma edepais fr 014496 50 33 marmottât1 fr Galerie Anne Barrault
SnjeCunaf 75019 0156802703 re"ncartierbresson org Paul McCarthy - Chocolaté Factory Impression, soleil levsat - L'histoire 5l ruedes/trctwes 75003
OI 53 35 5C 00 104 fr William Eggleston Jusquau 4 janvier vraie du chef d'œuvre de Claude Monet 0951700243 gafeneannebarrault com
Aitor Ortiz - Intromisiones Fram Black & White to Color iLWftl au IS ldHVIt.r Cebe Du 6 decembre au 17 janvier
Jean François Spncigo-Toujours Musee d'Archéologie nationale
I aurore Place Charles de Gaiul° 78100 Musee de I Orangerie Galène Art concept
EnkKessels- Small Universe Fondation Hippocrene Sam' Germ, n en ta/e O f 39 10 13 00 Jardin des lullens 75001 IJruedesArrjuebtisiers 75003
Jiisgu au 4 janvier 12 rue Manet Stevens 75016 musee arcrec/og erat onafe fr OI 44 50 43 00 musee orangerie fr 0153609030 galeneartconcept.com
OI 45 27 78 09 fondationnippocrene eu La Grece des origines Jusqu au 19 janvier Emile Bernard sou au Sjanuer Adam McEwen u aj 6 derniere
Centre des arts d'Enghien Propos d'Europe 13 - Le musee * HORS SERIE BEAUXARTS

1216 rue dè ln Libération d'une nuit r 20 decembre Musee d'Art et d'Histoire Galène Baudoin Lebon
95880 Er f en les Sa rs du judaisme Musee d Orsay 8 rue Cranes françois Dupuis 75003
0130^08559 raaOS'r Fondation Louis Vuitton 7l rue du Temple 75003 I rue Oe la legion d honneur 75007 0142720910 bwiton lebon ann
Olga Kisseleva - Mondes sensibles 8 avenue du Mahatma Gandhi 75016 OI 53 OI 86 60 maty org OI 40 49 48 14 musee orsayfr Ml Hyun Kim -Au seuil de l'amour
lusqu au 14 decembre Jl 401 9 % uO fondation^ svjrtron fr Roman Vishniac - De Berlin a New York Sade - Attaquer le soleil JusffU au 25 janvier lusqu an 6 decembre
Frank Gehry (1920 1975) lust? sti 25 janvier * HORS SERIE BEfUXiRTS
Centre photographique Mira Pereg Juan rn 25 janvier Galène Catherine Putman
dile de France La Carte lyrique Musee Picasso 40 rue Quiricampoix 75004
107 av de la République 77340 Pontault 3 OIS rue fispm 75003 OI 53 OI 52 DO Musée d'Art moderne 5 nie deThnngny 7500? OI 45 55 23 06 catnenneputman com
Comte* OI 70 05 49 SO epr! rer. jarte-rynque net dp la Ville de Paris OI 85 56 00 36 mjseep cassopans fr Georges Rousse au au 3 janvier
7
La photographie periorme Capitaine Futur et le voyage ll avenue dj President Wilson 5116 Réouverture du musee
Jusqu aa 14 decembre extraordinaire iii mi toner OI 53 6 7 W 00 r lam paris fr Galène Chantal Creuse)
Sonia Delaunay - Les couleurs * HORS SERIE BEAIXXflTS W tue Chariot 75003
Centre Pompidou La Galène de l'abstraction a w 22 fevrier OI 42 77 38 87 crouselcom
Place Georges Pompidou 75003 I rueleanJijKS 93130 Wcj,y'e-Sec t-nOPS SERIE BEAu> ARTS Musee du quai Branly Sedi Price Jusqu au 6 decembre
OI 44 781233 centrepompidou fr OI 49 42 6717 agafere cac no Ey esec fr David Altmed] - Riu Jusqu au I' fevrier 37 rjuai Branly 75007 OI 5661 72 72
Jeff Koons '6 novembre aïs 27 amf John Smith-Le Baiser quaioranr/fr Galène Daniel lemploi!
* HORS SERIEBEAUXÂRTS Jusquau 13 decembre Musee Cernuschi Mayas Asp in «toner 30 rue Beaubourg 75003
Marcel Duchamp - La peinture, même 7 avenue Velasquez 75008 *HOfiS SERIE BEAUXARTS OI 42 72 14 10 temples com
Galeries nationales OI 53 96 21 50 cernuscfii paris fr David LaChapdle, ••« ,u 23 décembre
Frank Genry SBU su 25 janvier du Grand Palais Le Japon au fil ries saisons Musee Rodin
Latifa Echaknch - Pm Marcel 3 avenue du General E sennoiver 75008 79 rue de Prenne 75007 Galerie Delais
Duchamp 2013 Jusqu au 26 janvier 0144131^30 grandpalais fr OI 44 18 61 10 mLsee rodin fr IO rue Notre Dame de Lorette 75009
Niki de Saint Phalle i aa 2 lema Musee de la Chasse Rodin - Le laboratoire de la creation OI 45 25 4C 54 galerie de'ais com
Centre Wallonie Bruxelles f HORS SERIE BEAUXARTS et de la Nature Jusquau 2 7 septembre Chnstophe Cartier - Tensions
127129 rue Saint Martin 75004 Hokusai (17601849) 4» au M janvier 62 rue despres 75003
OI 53 OI 96 96 cwt fr «HORS SERIE BHUMSrS OI 53 OI 92 40 cfiassenatf re org Palais de Tokyo
L ombilic du reve - Dessins et Peter Buggenlwut / Makhi Xenakis 13 avenue du Président Wilson 75016 Galerie gb agency
gravures de Félicien Rops Max Kliiger, Institut tlu monde arabe Voila les Delton '/ Delphine OI 81 97 35 SS pala sdetokyo com 18 rue des platre c s 75003
Alfred Kubin, Armand Simon I rue des Eosses Saint Bernard 75005 Gigoiix Martin / Kate MccGwire Inside/ Inside Cinna/ David Mal|kovic OI 44 78 00 6C imagerie) fr
0140513838 imarabe org Roman Ondak ecemore
Le Maroc contemporain
Château de Versailles Musee Guimet Petri Palais Galerie Georges-Philippe
Place fl fmes 78000 OI 30 83 78 00 6 place ti lena 75016 Avenue W nston Churcfiiff 75008 8, Nathalie Vallee
cfiareauversailfes fr Jeu de paume 0156525300 fumeur OI 53 43 40 00 petitpalais pans fr 36 rue de Seine 75006
Le IS* aux sources du design i place de a Concorde 75008 Splendeurs des Dan - Essor Baccarat - La legende du cristal OI 46 ?4 61 07 galerie va/lois com
Chefs d'œuvre du mobilier 1650 a 1790 OI 47 03 12 50 jeudepajme org de l'Empire céleste sqif au I man Richard Jackson - Dark Rooms
lusiju dll tl lmr er Barry Winograml j«n« » a fem» * nOPS SERIt BEAUXARTS * nOXS SERIE BEAU», ARTS Jlist/ll au ll) ULLirliluit

104 (c) Argus de la Presse 2014


3425112400505/CLA/OTO/2
FISHEYE NOV/DEC 14
8 - 10 PASSAGE BESLAY Bimestriel
75011 PARIS - 01 48 03 73 90

Surface approx. (cm²) : 552


N° de page : 115

Page 1/1
Pour sa 18 edition, le Vion de la photo presente p lus d'une centaine
Mois d expositions orchestrées autour de trois thèmes « Photographie

de la photo mediterraneenne », «Anonyme*, et amateurs célèbres », el «Au cceui


de I intime » F 'occasion de decouvrir ^>s tendances qui traversent la

à Paris photographie contemporaine et de revisiler de grands classiques


Du ani Lout e r o s de no/amûre 2014
Q wwvviiiep-fr.org/mois-de-la-photo
TEXTE ERC KARSENTY

JEAN-FRANÇOIS SPRICIGO:
TOUJOURS L'AURORE

Le travail de Jean-François
Spncigo échappe aux modes
actuelles pour tracer un sillon
singulier dans le monde de
la photographie Ses images
mystérieuses et envoûtantes
CHÈRE SABINE ALEXIA HONDUIT:
INTO NY SONG n en finissent pas de nous
intriguer Les photographies de
Le Salon de la photo presente
Le travail d 41exia Monduit oseille I artiste font aussi I objet d un
une rétrospective de Sabine
entre instinct et introspection Ses ouvrage aux editions de I Œil
Weiss composee de plus de
images se situent a la croisee de
100 photographies emblématiques
deux tensions la premiere du cote Jusqu au 4 janvier 2C 5
de son œuvre la projection
du passe et de la memoire et la au CentQuatre,
d un film inedit Mon metier
seconde du cote du futur du désir 5 r ue Cura 75C 9 Pans
de photographe de Stephanie
« Entre mes mains I appareil JEAN FRANCO S SRR C GO OU/OURS MUfiOSE O www 104 fr
Grosjean et d un hommage original
photo agit comme le sismographe
rendu par neuf photographes
Enregistreur d un tremblement il
Jean Christophe Bechet \ iviane
donne a voir une onde qui traverse
Dalles (Signatures) Cedric
mon regard depuis I enfance »
Gerbehaye (agence VU ) Philippe
précise la photographe
Guiome(Mvop) Mat Jacob
(Tendance floue) Stephane La\oue Jusqu au 1 5 janvier 20 1 5 à la Galerie
(Pasco & Co) Florence Levillain VU', 58 rue Sa nt a^are 75009 Par s
(Signatures) Catalina Martin Chico Q www.galerievu.com
(Cosmos) et Manon Poussier

Du 13 au 17 novembre 2014
a Paris Expo, a la Porte de ALEX A MONDUIT SA\ TTRE ^SUE DE A SFR F
PARIS CHAMP & HORS
Versail es ?\ 4 Pars 5 CHAMP: PHOTOGRAPHIES ET
ALIX CLEO ROUBAUD,
Q www lesalondelaphoto com VIDEOS CONTEMPORAINES
PHOTOGRAPHIES « QUINZE
MINUTES LA NUIT AU RYTHME
DE LA RESPIRATION »
ALBERTO GARCIA-ALIX: Sur un parcours librement
DE FAUX HORIZONS
inspire du roman Les Villes
HCRENCFLEVLLAIK LA TÉTE DAMS LE E OIES Pour cette exposition
nuisibles d Italo Calvmo
Photographe écrivain ct artiste exceptionnelle quelque
I exposition presente une
video AJberto Garcia Alix propose 200 photographies originales et
centaine de photographies
un nouveau récit visuel conçu de nombreux textes et documents
et de videos contemporaines
pour la Maison turopeenne de inédits viendront compléter
explorant les mutations urbaines
la photographie Son travail cette œuvre aussi singulière que
et sociales de la capitale
d une grande intensité et d une fulgurante qui mêle philosophie
profonde poesie deconstruit litterature et photographie
Jusqu au 4 arp, er 20 5
la réalité par le filtre de ses avec une exigence rare
a la Galerie des bibliothèques
emotions et de son imagination
de la Ville de Paris, Jusqu nu I ^ fe /ner /iO 1 5
ce dont témoignent ses paysages
22 rue Maher v 5004 Pans a la Bibliothèque
urbains ses natures mortes
Q www paris-bibliothèques nationale de France,
ses portraits et autoportraits
org Ste François Mtterrand
Jusqu a ^5 an\ie 2015 Q a F anço s Mauriac 750 1 3 Paris
à la Maison européenne Q www bnf.fr
de la photographie,
S ^ r e de Fourr> "7C004 Pars
DOLORÈS MARAT /(FEMME f U SAC A MAN
BERTOGAR A AL X MAS fR/\ MDCLEBLE O O Q www mep-fr org CHARLES DE GAU L ÉTOILE 987 AUX CLEO ROUBAUD ^TOPuRTRU 980

104 Tous droits réservés à l'éditeur


0195302400501/GJD/OTO/2
2014.
11.
06
03/11/2014
Jean-François Spricigo, Paris, Mois de la
photo à Paris, CENTQUATRE. Du 05/11
au 04/01/15
by ANNE KERNER on nov 13, 2014 • 11 h 34 minUn commentaire
Jean-François Spricigo emporte dans un univers mystérieux,
délicat, subtil. Un lieu où l’on aimerait rester et se lover. Dans
l’infinie douceur de ses noirs et blancs.
Dans le très beau musée de la photographie de Charleroi, incontournable pour les passionnés de
photographie, Jean-François Spricigo montrait son oeuvre au noir d’une intense féérie. Ici, rien
que des glissements… Entre l’ombre et la lumière, entre les grains du papier, entre les corps, les
animaux, les paysages… Le jeune artiste belge né en 1979 met en jeu cette “présence-absence”
dont parle Blanchot. Pour remuer l’âme et l’esprit. Nous avons l’immense plaisir de le retrouver
au Festival Circulations puis, pendant le mois de la photo au CENT QUATRE et carrément à la
galerie Maeght. Anne Kerner.
Jean-François Spricigo, CENTQUATRE, 5 rue Curial, 75019 Paris.
Du 05/11 au 04/01/15.
Galerie Maeght, 42, rue du Bac, 75007 Paris.
Du 7 au 23/10/14.
Jean-François Spricigo, Musée de la Photographie, avenue Paul Pastur 11, 6032 Charleroi,
Belgique. 32 (0)71 43 58 10. Jusqu’au 16/09/12.
(Photographies, copyright Jean-François Spricigo)
ARTV / mois de la photo / PHOTOGRAPHIE

Jean-François Spricigo, Paris, Mois de la photo à Paris, CENTQUATRE.


Du 05/11 au 04/01/15
by Anne KERNER on juil 14, 2014 • 11 h 34 min Un commentaire

Jean-François Spricigo emporte dans un univers mystérieux, délicat, subtil. Un lieu où


l’on aimerait rester et se lover. Dans l’infinie douceur de ses noirs et blancs.

Dans le très beau musée de la photographie de Charleroi, incontournable pour les passionnés de photographie,
Jean-François Spricigo montre son oeuvre au noir d’une intense féérie. Ici, rien que des glissements… Entre
l’ombre et la lumière, entre les grains du papier, entre les corps, les animaux, les paysages… Le jeune artiste
belge né en 1979 met en jeu cette “présence-absence” dont parle Blanchot. Pour remuer l’âme et l’esprit. Nous
avons l’immense plaisir de le retrouver au Festival Circulations puis, pendant le mois de la photo au CENT
QAUTRE et carrément à la galerie Maeght. Anne Kerner.

Jean-François Spricigo, CENTQUATRE, 5 rue Curial, 75019 Paris.

Du 05/11 au 04/01/15.

Galerie Maeght, 42, rue du Bac, 75007 Paris.

Du 7 au 23/10/14.

Jean-François Spricigo, Musée de la Photographie, avenue Paul Pastur 11, 6032 Charleroi, Belgique. 32 (0)71 43
58 10. Jusqu’au 16/09/12.

(Photographies, copyright Jean-François Spricigo)

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3
Publié le 18 septembre 2014

François Spricigo, Imaginaire


des innocences

François Spricigo, Imaginaire des innocences

Jean-François Spricigo « Carnets du ciel », Galerie Maeght, Du 7 au 29 novembre 2014 (mois


de la photographie), Paris, « Toujours l’aurore », Galerie Centquatre-Paris, novembre 2014.

« La fidélité à la fiction de ma vie au sein de la Vie elle-même est le témoignage le plus juste
que je peux produire » écrit celui dont la photographie est une réponse au désastre de
l’existence. Non que la vie tue mais bien plutôt parce que ses conditions s’amenuisent par la
folie programmée des hommes. Ces derniers sont d’ailleurs « symboliquement » absents des
paysages du photographe. Les animaux les relaient dans les grands espaces, la nuit, la
montagne, l’isolement. Discret et solitaire Spricigo en devient le témoin à travers des
photographies mystérieuses. La Galerie Maeght en propose une trentaine de ses débuts
jusqu’aux plus récentes.

Jean-François Spricigo né en 1979 à Tournai photographie depuis l’adolescence. À 29 ans, il


entre dans la collection de la Bibliothèque Nationale de France. Depuis il est exposé dans le
monde entier : France, Belgique, Pologne, République Tchèque, États-Unis, Japon, Espagne,
Brésil. En fusion inconditionnelle avec le monde naturel et les animaux il les saisit afin de les
célébrer et de se réconcilier avec lui-même et ses semblables sans chercher à transcender le
tumulte en contemplation métaphysique. Il l’observe et le prend comme unique norme face
aux mutations du monde. Néanmoins il n’oppose pas l’une aux autres.

François Spricigo Imaginaire des innocences

Sans indications de lieux ou de dates ses « Carnets du ciel » sont un vagabondage marqué
par cinq mots clés : « vertige, respiration, peur, tendresse et nature ». Chaque photo permet

4
dit l’artiste « de cohabiter avec nos forces obscures comme promesse de lumière. » En noir et
blanc ou en couleurs, la narration joue de contrastes incessants afin d’engendrer un vertige
dans un flou particulier où le monde n’est jamais figé ou arrêté. Surgissent l’émerveillement, la
paix mais aussi la violence et la peur selon un mouvement particulier propre à intensifier
l’espace-temps où sont reliés l’animal et l’homme, les grands espaces et les frontières
urbaines. La photographe fait sortir de l’ombre la lumière, le plein du délié. Elle devient l’étoffe
des songes par décloisonnement du réel.

©Jean-Paul Gavard-Perret

5
Jean-François Spricigo. Carnets du ciel
7–29 nov. 2014 à la Galerie Maeght, Paris

© Jean-François Spricigo. Courtesy Galerie Maeght, Paris, 2014

En parallèle du mois de la photographie, la Galerie Maeght présente du 7 au 29


novembre 2014 « Carnets du ciel », une exposition de photographies de Jean-
François Spricigo. Compagnon discret et solitaire de la nature, témoin sur le qui-vive,
ses images énigmatiques content ses rencontres avec les différents espaces et le
monde animal. La Galerie Maeght propose dans cette exposition une trentaine de
photographies de ses débuts jusqu’aux plus récentes, dont beaucoup d’inédites.
Une lecture intime à savourer plein-champ, en parallèle de l’exposition « Toujours
l’aurore » programmée au Centquatre-Paris à partir du 5 novembre.

La trentaine d’oeuvres sélectionnées par Isabelle Maeght échappe à tout


enfermement, qu’il soit thématique ou chronologique. Jean-François Spricigo ne
nomme ni ne date ses photographies concevant son travail comme un ensemble
fragmentaire, rejetant toute prétention à figer l’ensemble. Ces « Carnets du ciel » se
lisent comme une promenade vers la lumière, une percée au dehors, un journal de
bord marqué par cinq expériences fondatrices : vertige, respiration, peur, tendresse
et nature.

Promise au vertige, la photographie de Jean-François Spricigo permet de « cohabiter


avec nos forces obscures comme promesse de lumière. » En noir et blanc comme en
couleurs, la narration énigmatique procède du contraste lumineux. Le noir et le
blanc, la vie et la mort, la nature et l’homme, l’image et le reflet se révèlent,
s’opposant et se confondant tour à tour. Le vertige naît de la conscience de la
pesanteur, de l’ambivalence entre le vide et le plein, l’ombre et la lumière.

La photographie est parcourue par cette perte de maîtrise quand le réel s’impose,
quand la lumière griffe l’objectif. Le photographe fait alors émerger la lumière de
l’obscurité et le sujet du vide.

6
La respiration est celle du photographe dans la nature et les grands espaces et celle
du battement de l’obturateur, l’instant photographique est celui de l’apnée faisant
naître ce tremblement sur-le-vif, ce flou insaisissable qui caractérise les
photographies de Jean-François Spricigo. « Je ne cherche pas à capturer ou figer le
monde, au contraire, c’est la trépidation, la palpitation d’un instant qui m’interpelle »
explique-t-il. De la magie de l’émerveillement, de la violence de la crainte, se
dégage une grande richesse de sentiments mêlés, de la joie à l’effroi. Ce-faisant,
Jean-François Spricigo intègre le mouvement d’une façon quasi-cinématographique
: le mouvement du récit, de la narration, du conte. Le réel s’intensifie : le flou n’altère
pas la netteté du sujet mais le renforce. L’image étire le temps et l’espace dans un
va-et-vient de l’animal à l’homme, de la nature à la ville, des grands espaces aux
frontières urbaines.

Pour Jean-François Spricigo, la photographie est une réponse à la peur comme à la


volonté de vivre : face au risque, le photographe choisit l’engagement. Choisissant
souvent les grands espaces, la nuit, la montagne, l’isolement, le photographe se
confronte avec la peur comme il se servirait d’une boussole. Si les humains sont
souvent absents de ses paysages, si les animaux semblent y parler pour eux-mêmes,
l’engagement du photographe, lui, est total.

« La fidélité à la fiction de ma vie au sein de la Vie elle-même est le témoignage le


plus juste que je peux produire », écrit-il.

Tendresse : la photographie de Jean-François Spricigo est le fruit de sa perméabilité


au monde, aussi délicate que circonspecte, il déclare sans détour « aimer
inconditionnellement la nature et les animaux ». L'espoir se lit dans son travail comme
une célébration de la nature. « La nature m’apprend à me réconcilier avec moi-
même et les autres. Les animaux ont particulièrement participé à m’apaiser face à
ce que je percevais comme des injustices. L’évidence de leur présence et leur
ancrage spontané m’ont donné accès à une respiration plus sereine. (…) Je vis cela
comme je respire, j’apprends pas à pas à transcender le tumulte en contemplation »
écrit-il. La tendresse surgit. Dans le trouble, elle autorise la joie et la sérénité.

Nature. « Humblement, j’observe cette nature et la reconnais comme seule norme


tangible face aux mutations de nos sociétés. Il n’est pas question de chercher
l’opposition ou de créer une hiérarchie entre l’homme et la nature, mais bien de
faire entendre au premier qu’il s’inscrit dans la seconde, et que jamais il n’a conquis
quoi que ce soit de pérenne quand il la profane » explique Jean-François Spricigo.

Dans son oeuvre, la nature est une. Pas plus qu’elles ne sont datées, les
photographies ne comportent d’indication de lieu. Les animaux sont avant tout eux-
mêmes répondant à leurs propres lois et à leurs propres questionnements.

Jean-François Spricigo vit et travaille entre la Belgique, Paris et le monde qu’il


parcourt. Né en 1979 à Tournai, il photographie depuis l’adolescence. À 29 ans, il
entre dans la collection de la Bibliothèque nationale de France.

De Los Angeles à Tokyo, Jean-François Spricigo bénéficie d’une solide


reconnaissance internationale. Exposé dès 2004 au Parvis à Tarbes ainsi qu’à la
Ferme du Buisson dans le cadre du festival Temps d’images, il présente son travail à
Bruxelles l’année suivante à Contretype puis en 2007 au Botanique. Primé en 2008
par la Fondation belge de la Vocation comme par l’Institut de France – Académie
des Beaux-arts, membre-artiste à la Casa de Velàzquez en 2012 (Espagne), il

7
effectue en 2014 une résidence artistique à Pensamento Tropical à Itacare (Brésil).
Jean-François Spricigo a été exposé en France, en Belgique, en Pologne, en
République Tchèque, aux États-Unis, au Japon, en Espagne, au Brésil. Il participera
l’an prochain à Mons 2015 Capitale européenne de la culture, au travers d’une
exposition au Château de Seneffe.

Photographe, vidéaste, écrivain, comédien, sa pratique artistique multiplie les


correspondances et les dialogues entre les arts, notamment avec la musique.
Diplômé de l’INSAS en Belgique, il intègre en 2002 le cours Florent à Paris, participe à
plusieurs créations théâtrales et réalise plusieurs court-métrages. En 2012, il crée avec
Olivier Smolders l’apport visuel de Jesus’ Blood Never Failed Me Yet, création au
Centquatre-Paris. L’année suivante, il réalise deux clips pour Albin de la Simone et le
pianiste Alexandre Tharaud. Il collabore également avec le chanteur Dominique A.
En 2014, le film La part de l’ombre, co-réalisé avec Olivier Smolders, est sélectionné
pour le festival de Clermont-Ferrand et fait l’objet d’une diffusion sur Arte. Le dispositif
que proposera Jean-François Spricigo au Centquatre pour le Mois de la
Photographie 2014 mêlera photographie et vidéo, la musique sur une bande-son
d’Alexandre Tharaud, et également la littérature par une lecture de ses textes.
L’écriture est au coeur de sa démarche artistique ; elle accompagne depuis 2007
chaque exposition. En 2010, Jean-François Spricigo publie un livre pour enfants aux
éditions du Rouergue, Pour grandir, il faut… Il livre en 2012 un premier recueil de
textes aux éditions Les Pierres : Partir. À paraître aux Éditions de l’OEil : Toujours
l’aurore, recueil de textes et photographies. À paraître aux Éditions Riveneuve
Archimbaud : Lettres à Quelqu’un.

Adepte de l’argentique, travaillant principalement en noir et blanc, Jean-François


Spricigo exécute lui-même ses tirages dans son studio à Tournai. Il travaille 5 formats
(24 x 36, 24 x 65, 6 x 6, 6 x 7 et 5,5 x 17), numérise et étalonne lui-même ses négatifs, et
les imprime sur papier canson platine fibres afin d’atteindre les niveaux de noir
souhaités.

Pour Jean-François Spricigo, le noir et blanc est « le stylo le plus juste pour raconter ce
Nord d’où [il] vient, à la fois blafard et généreux ». La couleur fait néanmoins son
apparition dans son travail en 2013. « Le choix de la couleur ou du monochrome ne
correspondent pas seulement à des moyens techniques, mais sont des langages
autonomes. Leur cohabitation est essentielle » explique-t-il.

Jean-François Spricigo expose pour la première fois à la Galerie Maeght en 2011


dans le cadre de l’exposition collective « Bestiaire ».

« Jean-François Spricigo fait partie des jeunes artistes à suivre. Je suis heureuse qu’en
dialogue avec nous, le Centquatre mette à l’honneur ce jeune photographe de 35
ans qui nous invite à entrer dans son univers comme dans une brume enveloppante,
tout à la fois inquiétante et sensible. Ses photos ne “bruissent” pas, elles
s’affranchissent de tout discours inutile. J’apprécie que son travail, au langage très
contemporain, s’inscrive dans le respect de la tradition du tirage argentique »
explique Isabelle Maeght.

Toutes les images: © Jean-François Spricigo. Courtesy Galerie Maeght, Paris, 2014

8
Galerie Maeght

42 rue du Bac
Paris 75007 France
Tél. +33 (0)1 45484515
paris@maeght.com
www.maeght.com

Heures d'ouverture

Lundi de 9h30 à 18h


Mardi - Samedi de 9h30 à 19h

19 septembre 2014

9
10
Expos - Photographie
Jean-François Spricigo : carnets du ciel
Note de la rédaction :
Cet événement n'a pas été vu par la rédaction

Note des internautes :

(aucune note)
Du 7 novembre 2014 au 29 novembre 2014

La galerie Maeght propose dans cette exposition une


trentaine de photographies de ses débuts jusqu’aux plus
récentes, dont beaucoup d’inédites.
TAGS : Photographie

Je veux y aller !

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Lieux et Dates
Les bonnes adresses du quartier
Galerie Maeght

42, rue du Bac 75007, Paris


Rue du Bac - Ligne 12
Du 7 au 8 novembre 2014 - 09h30 à 19h00

Le 10 novembre 2014 - 10h00 à 18h00


Du 12 au 15 novembre 2014 - 09h30 à 19h00
Le 17 novembre 2014 - 10h00 à 18h00
Du 18 au 22 novembre 2014 - 09h30 à 19h00

11
Jean-Francois Spricigo
Carnets du Ciel

toujours l’aurore © Jean-Francois Spricigo

Date: From friday 17 october 2014 to saturday 29 november 2014

Galerie Maeght Paris


Address: Galerie Maeght Paris, 42 rue du Bac 75007 Paris
Country France

See the place

Photographer

Jean-François Spricigo

1979 Born in Tournai, Belgium.

12
2002 After graduating from INSAS, he leaves Brussels and,...

See the photographer's profile

Event

Jean-François Spricigo
toujours l’aurore

From Wednesday 05 November 2014


To Sunday 07 December 2014

Events

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23
26
27
N ° 58 /2014
Bimestriel

Surface approx. (cm²) : 4730


23 AVENUE JEAN MOULIN N° de page : 40,41,42,...,54
75014 PARIS - 01 40 05 09 89

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MAEGHT Tous droits réservés à l'éditeur


1727102400505/GAW/OTO/2
31
NOV 14
Mensuel

Surface approx. (cm²) : 432


N° de page : 159
33 RUE GALILEE
75116 PARIS - 01 44 20 08 90

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A tour of the city in images


The Mois de la Photo in Paris is the perfect opportunity
to stroll around this most photographie of cities. Follow us as
we set out on a tailor-made tour of its highlights, which
this year include the Mediterranean and landscape and portrait
photography. A stunning visual extravaganza awaits you.

Landscapes of the world


he Canadian Cultura! Centre in the 7th bas brought together fifty photo-

T graphe by Serge Clement for "Dépayse" (which means beth "disonented"


or "away fram home"), which walks visitors through the solitary hearts
of New York and Montreal The Camera Obscura gallery, on boulevard Raspail
in the 14th, is playing host to "La naissance de l'intimité" photographe byArno
Rafael Minkkmen featured at the Rencontres dArles Next, head towards the
Bibliotheque François Mitterrand in the 13th, wherethe Ecole nationale supe-
rieure d'architecture Paris-Val de Seine is hostmg the BORDeMER exhibition
- a selection of works fram the photographie collection of the national coastal
conservation authority including sublime works by Dolores Marat, and stunning
images of the Domaine du Rayol by François Sagnes Back on the Right Bank, the Photo"! 2 gallery in the 4th is putting the spotlight on Christopher
Thomas's "Venice in Solitude" End your stroll at the Centquatre in the 19th, where you'll discover "Intromisiones" by Alter Ortiz Inspired by
German duo Bernd and Hilla Bêcher, Ortiz reduces architecture and space to simple abstract forms and structures

The intimacy The Mediterranean, between heaven and earth


of the portrait
T
he inspiration for many a journey, the Mediterranean s fasci-
i urrently on natmg history and its treasure trove of memones and legends
show at the is a wonderful source of strong, beautiful images and rare
'Institut fin- photographie gems The Sator gallery in the 3rd is showcasmg the
landais in the 5th, work of Evangelia Kranioti, white over at the Galerie du Jour Agnes b,
Finnish artist Meeri in the 4th, the "Visages de la Mediterranee" is a series of portraits,
Koutaniemi follows almost tragic in their unflinchmg ability to reveal the truth, by Herve
a young blind Guibert, Olivia Bée and Gabriel Orlowski Over on the Left Bank,
Ethiopien woman as at the Dina Vierny gallery in Saint-Germam-des-Pres, don't miss
she goes about her the series of sublime black and white Sicilian landscapes by Carlos
daily routine in this Freire or, just a few steps away, on rue de Bourgogne in the 7th,
moving series of the Brun Leglise gallery, which will be givmg the floor to works by
portraits On the Florence Chevallier on the thème of "ToucherTerre" (hterally
Right Bank, the Thierry Mariât gallery is showcasmg the works of "touchmg the earth") Continue towards the 14th and the 19Paul
David Bailey, celebrated photographier to the stars and the world Fort gallery where you'll discover a display of remarkable images
of fashion, whose "French connection" portrait series mcludes by Michele Maunn End your sun-filled tour of the capital by poppmg
studies of Charlotte Gainsbourg, Catherine Deneuve, Roman into the Fondation Le Corbusier in the 16th, where Lucien Herve's
Polanski and his wife Sharon Taie At the heart of the Marais, in "Les vacances de Monsieur Le Corbusier" explores the images
the 3rd, the Institut suédois has brought together a selection of taken in 1950 of the Cabanon where the architect spent his
works fram the 1980s byTuija Lindstrom in "Un Rêve s'il en fut summers on Cap Martin, in the South of France
jamais" A short walk away, the Musee d'art et d'histoire du
Judaisme (MAHJ) is displaymg 220 deeply moving images by
Roman Vishniac, "Fram Berlin to New York, 1920-1975" providing
a unique testimony to Jewish life in Eastern Europe and the rise
of antisemitism in the region At the Jeu de Paume on Place de la
Concorde, leadmg American photographer Carry Wmogrand paints
an energetic portait of life in the United States Next, head for the
Little Big Galerie in the 18th, to witness Colette Pourroy's world of
allusion, fragmentation and ellipsis, before endmg your walkmg
tour at the Centquatre where Jean-François Spricigo - whose
works are also on display at the Galerie Maeght - invites us to
discover a "world ofenigmas where it is better to respond with
enigmas", in the words of Henri Michaux
MAEGHT Tous droits réservés à l'éditeur
0334002400507/GHC/OTO/2
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Par : jean-paul gavard-perret




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40
NOV 14
Mensuel
OJD : 42730

Surface approx. (cm²) : 397


N° de page : 130
51 RUE DE VIVIENNE
75095 PARIS CEDEX 02 - 01 44 88 42 72

Page 1/1
MARCHE DE L'ART
Galeries

Photographie
de Jean-François LES ICÔNES DE
Spncigo, présentée
dans l'exposition
PETER LINDBERGH
« Carnets du ciel » Le 23 novembre, Peter Lmdbergh fê-
(GALERIE MAECHT PARIS
©JEAN I-KANÇOIS
tera ses 70 ans. Pourtant, et malgre
SPRICIGO) sa reconnaissance internationale, le
photographe n'a pas connu dexposi-
tion personnelle à Paris depuis plus de
dix ans. Parmi les images des trente
dernières années, les clichés icomques
des mannequins des années 1990 se
redécouvrent, mais aussi des vues de

LA NATURE MYSTIFIEE
DE JEAN-FRANÇOIS SPRICIGO
Lors de la précédente exposition collective, « Bestiaire », « la poésie et le mystère » des
œuvres de Jean François Spricigo avaient séduit Isabelle Maeght, qui lui consacre cette
fois-ci un solo show. La trentaine d'images (dont les prix s'échelonnent entre 1800 fe et
5000 €) témoigne de son attention à la nature et au monde animal. Mais par ses cadrages,
coupes et gros plans, ou par sa prise de risque à se confronter aux grands espaces et à l'iso-
lement, il en change l'évidente définition. Lexperience se poursuit au CentQuatre, avec
une série sur la recherche de l'aurore. « C'est la palpitation d'un instant qui m'interpelle.
Floue ou non, la netteté de l'image est principalement liée à l'intégrité de son processus »
L'artiste parle « d'apaisement, de respiration plus sereine » ou de photographier « comme
l'oiseau bat des ailes, pour ne pas tomber » Et, quel que soit le ressenti du spectateur, se dé-
gage bien cette impression de temps suspendu, nécessaire pour vivre cette insertion. M. M.
« CARNETS DU CIEL », galerie Maeght, 42, rue du Bac, 75007 Paris, OI 45 48 45 IS,
du 7 au 29 novembre. + d'infos . http://bit.ly/7311maeght
Et « TOUJOURS L'AURORE », CentQuatre, 5, rue Curial.75019 Paris, OI 53 35 SO 00,
du 5 novembre au 7 décembre. + d'infos : http://bit.ly/7311 cent 4

TABARAUD, Peter Lmdbergh, Milla Jovovich, Paris,


France, 1998, photographie (GALERIE
L'AMI DE PICASSO GACOSIAN N E W Y O R K LOS ANGELES PARIS
HONG<ONG ©PETER LINDBERGH)
Entre Pablo Picasso et Georges Tabaraud,
c'est une grande histoire d'amitié liée au paysages et de villes, ou des recherches
Parti communiste. Car le journaliste, direc- inspirées par la danse. Tandis que
teur du « Patriote », rencontre le maître en certaines n'avaient été publiées que
1946 et restera très proche de lui, comme dans la presse, d'autres montrent la
le montre le portrait de Marcel Cachin, an- silhouette de Kate Moss sur pres de
cien rédacteur en chef de « L'Humanité », deux mètres de hauteur Pour la gale-
ou des scènes du quotidien, a l'exemple de rie Gagosian, cette expérience a égale-
l'effigie de Françoise Gilet. La quinzaine de ment pour but « de définir et contrôler
dessins et gravures provient de la collec- la suite du marché du photographe,
tion de Tabaraud ou de son entourage. Les par des éditions uniques ou des tirages
prix annonces, entre 15 DOO € et 150 000 e, très limités, proposés notamment aux
s'inscrivent dans la fourchette actuelle des institutions, afin qu'ils se retrouvent le
prix des oeuvres sur papier de Picasso, qui moins possible aux enchères». M. M.
attirent de plus en plus d'amateurs, compte Pablo Picasso, Femme au corsage
tenu de la raréfaction des tableaux et des « PETER LINDBERGH », galerie
à fleurs. 1958. lithographie. 63 x 48 cm
Gagosian, 4, rue de Ponthieu,
prix qu'ils réalisent. M. M. (GALERIE JEAN FRANÇOIS CAZEAL PARIS)
75008 Paris, OI 75 00 OS 92,
« MON AMI TABARAUD », galerie Jean-François Cazeau, 8, rue Samte-Anastase, 75003 Paris, du 10 septembre au 22 novembre.
OI 48 04 06 92, du 25 octobre au 20 décembre. + d'infos : http://bit.ly/7311 picasso + d'infos : http://bit.ly/7311 lindbergh

MAEGHT Tous droits réservés à l'éditeur


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Par : Marie Maertens


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Par : Anne KERNER

   

         


    
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5 OCTOBRE 2014 Marie Charrieau

Mois de la Photo à Paris - Le Centquatre


Actualités - Art
Mois de la Photo à Paris

Du 5 novembre au 7
décembre 2014

Du mardi au vendredi de 12h


à 19h et le week-end de 11h à
19h

Le Le Centquatre
5, rue Curial
75019 Paris
M° Riquet

www.104.fr

Du 5 novembre au 7 décembre 2014

Depuis le grand succès public et médiatique du festival Circulation(s), le Le Centquatre


s’ouvre de plus en plus à la photographie. Pendant le Mois de la Photo à Paris, deux artistes
Aitor Ortiz et Jean-François Spricigo seront à l’honneur.

Ils travaillent la photographie en noir et blanc. Leurs démarches sont éloignées l’une de l’autre et
pourtant leur travail possède une force picturale de la même densité. L’un interroge le
concept même de représentation, l’autre la part absente de l’image. Dans l’exposition Small
Universe que nous proposons dans le même temps, Erik Kessels est invité à exposer neuf
photographes Néerlandais, entre autres Milou Abel, Sema Bekiro Vic, Mélanie Bonajo. Et dès le
printemps prochain, le festival Circulation(s) 2015 revient pour une nouvelle édition. La
photographie prend place.

Aitor Ortiz, Intromisiones

Intromisiones est une exposition pensée comme une interprétation croisée, révélant les points de
jonction et les recherches de l’artiste espagnol Aitor Ortiz. Les oeuvres présentées sont issues de
différentes époques, parties intégrantes de séries ou encore étapes distinctes. C’est une quête d’une
interprétation croisée, de contacts et
d’emprunts entre des oeuvres d’époques diverses. Plus que tout, cette exposition révèle les
différents postulats et réflexions distinctes sur la représentation qui composent au fil du temps
l’unité du travail si singulier du photographe.

Jean-François Spricigo, toujours l’aurore

Le photographe Jean-François Spricigo traque l’horizon autant qu’il le peut, aime


inconditionnellement la nature, les animaux, et apprend pas à pas à accepter l’inconstance de
l’espèce à laquelle il appartient: « Je photographie comme l’oiseau bat des ailes, pour ne pas
tomber ». Son exposition toujours l’aurore se déploiera selon plusieurs propositions, kaléidoscope
d’un même regard, pour rendre compte de la dimension fragmentaire de tout élan créatif. Cette
esthétique est un choix d’honnêteté, l’aveu d’un dénuement face au réel à n’être que soi, et
néanmoins de vivre tout entier ce réel à travers soi : «Il n’a jamais été question de capturer ou de
figer le monde, poursuit-il. Au contraire, c’est la palpitation d’un instant qui m’interpelle. Floue ou
non, la ‹netteté› de l’image est principalement liée à l’intégrité de son processus.»

[Photo : Jean-François Spricigo]


Mois de la photographie : Des icônes
aux anonymes
Par Blanca Arango - Le 27/10/2014
0avis

Le huitième art est à l’honneur dans la capitale pendant tout le mois de novembre. Cette
année l’événement s’articule autour de trois grands sujets : la photographie
méditerranéenne, l’intimité et les photographes anonymes. La rédaction vous propose une
petite sélection pour commencer à découvrir le monde à travers des clichés
exceptionnels.
Garry Winogrand
Il s’agit de la première rétrospective du photographe Garry Winogrand (1928-1984) en vingt-cinq
ans. Il doit sa célébrité en grande partie à ses instantanés en noir et blanc qui montrent la société
américaine des années 1950 au début des années 1980. À sa mort, alors qu’il n’a que 56 ans, il
laisse 65 000 pellicules et planches contacts, soit quelque 250 000 clichés sans les révéler au
grand jour. L’exposition qui lui est consacrée au Jeu de Paume réunit ses clichés les plus
emblématiques ainsi que de nombreux tirages inédits puisés dans les archives en grande partie
inexplorées de la fin de sa vie. C’est la première exposition à faire le tour de l’ensemble de la
carrière du photographe américain. L’accrochage cherche à montrer un Garry Winogrand
chroniqueur de l’Amérique d’après-guerre, témoin de son siècle, grand maître de la photographie
de rue au même titre que Walker Evans, Robert Frank ou William Klein.
Du 14 octobre 2014 au 8 février 2015, Jeu de Paume, 1 Place de la Concorde, 75008 Paris.
Intromisiones/Toujours l’aurore
Le Centquatre présente cette année le travail de deux artistes qui exposent deux visions
distinctes de la représentation photographique : Aitor Ortiz interroge le concept même de la
représentation et Jean-François Spricigo explore la part absente de l’image.
Intromisiones : L’exposition présente des photographies issues de différentes époques de la
production artistique d’Aitor Ortiz. Elles font partie de différentes séries et reflètent différentes
étapes de la réflexion de l’artiste. Le photographe espagnol utilise la photographie comme un
outil de documentation, d’analyse, d’exploration et de transformation de l’espace architectural. Il
s’intéresse à la manière dont nous voyons les choses et cherche à séparer les objets des images
qu’ils projettent.
Toujours l’aurore : au centre du travail de Jean François Spricigo on trouve la nature et les
animaux. L’exposition qui lui est consacrée cherche à montrer un « kaléidoscope d’un même
regard » ceci dans le but de montrer « la dimension fragmentaire de tout élan créatif ». Les
photos montrent non pas un désir de capturer le monde mais l’envie de montrer des instants
palpitants aux yeux de l’artiste.
Du 5 novembre 2014 au 4 janvier 2015, Cenquatre, 106 rue d'Aubervilliers, 75018 Paris.
Au 104, JF Spricigo
Toute photographie fait énigme
À la maison européenne de la photographie Michel Frizot, historien de la photographie, présente
une sélection de 170 photographies de toute époque. Leur provenance est multiple. Il s’agit
d’images prises par des anonymes, des auteurs oubliés ou des amateurs, qui échappent à toute
classification ou idée concrète de l'esthétique. L’exposition cherche à montrer « ce qui fait
énigme pour le regard ». Pour ceci, Michel Frizot s’intéresse de à des sujets tels que la saisie et
la prise de vue, la nature ou le comportement du sujet photographié ainsi qu’aux initiatives et
choix du photographe.
Du 12 novembre 2014 au 25 janvier 2015. Maison européenne de la photographie, 5-7 rue de
Fourcy, 75004 Paris.
« Roman Vishniac. De Berlin à New York, 1920-1975 »
Cette rétrospective propose 220 œuvres qui réévaluent l’intégralité de la production de Roman
Vishniac, de ses débuts à Berlin jusqu'à l’après-guerre aux États-Unis. Le photographe russe est
mondialement connu pour ses clichés qui exposent la vie juive en Europe orientale. Mais
seulement une petite partie de son œuvre a été montrée de son vivant. Grâce aux recherches de
Maya Benton l’exposition se caractérise par une grande diversité. Les photographies iconiques
du judaïsme est-européen sont mises dans un contexte plus large, celui de la photographie
documentaire humaniste des années 1930.
Du 17 septembre 2014 au 25 janvier 2015. Musée d'art et d'histoire du Judaïsme, Hôtel de Saint-
Aignan, 71, rue du Temple, 75003 Paris.
“Jean-François Spricigo” toujours l’aurore
au Centquatre, Paris
du 5 novembre 2014 au 4 janvier 2015
www.104.fr

1/ 2/ 3/ Jean-Francois Spricigo, toujours l’aurore. © Jean-Francois Spricigo.

extrait du communiqué de presse :

Le photographe Jean-François Spricigo traque l’horizon autant qu’il le peut, aime


inconditionnellement la nature, les animaux, et apprend pas à pas à accepter
l’inconstance de l’espèce à laquelle il appartient: « Je photographie comme l’oiseau
bat des ailes, pour ne pas tomber ».

Son exposition toujours l’aurore se déploiera selon plusieurs propositions,


kaléidoscope d’un même regard, pour rendre compte de la dimension fragmentaire
de tout élan créatif. Cette esthétique est un choix d’honnêteté, l’aveu d’un
dénuement face au réel à n’être que soi, et néanmoins de vivre tout entier ce réel à
travers soi : «Il n’a jamais été question de capturer ou de figer le monde, poursuit-il.
Au contraire, c’est la palpitation d’un instant qui m’interpelle. Floue ou non, la
‹netteté› de l’image est principalement liée à l’intégrité de son processus.»

Oser assumer l’absence d’esprit de certitude pour lui préférer l’intranquilité des
convictions de chair et de sens. C’est le fruit sans cesse renouvelé d’un itinéraire
instinctif, corporel et spirituel engagé, parfois tourmenté, animé par une passion
indéfectible. Une éthique fondée sur le pouvoir unificateur du paradoxe. La notion du
hors-champs sera envisagé comme le plein champ, donner à voir la part absente.

« La nature m’apprend à me réconcilier avec moi-même et les autres. Les animaux


ont particulièrement participé à m’apaiser face à ce que je percevais comme des
injustices, l’évidence de leur présence et leur ancrage spontané m’ont donné accès à
une respiration plus sereine. » « Il n’est pas ici question de chercher l’opposition ou
de créer une hiérarchie entre l’Homme et la Nature, mais bien de faire entendre au
premier qu’il s’inscrit dans la seconde, et que jamais il n’a conquis quoi que ce soit
de pérenne quand il la profane »

La dimension muséale comprend une exposition de tirages photographiques qui se


déploie de façon linéaire et en un vaste pêle-mêle. La partie installation mêlera la
vidéo, avec une bande son composée par le pianiste Alexandre Tharaud, et une
lecture d'un texte de l’auteur, ceci aux fins d’immerger le spectateur dans un espace
dédié à la métaphore. L’exposition sera aussi le prétexte d’une rencontre avec le
musicien Alexandre Tharaud et le photographe Jean-François Spricigo le 12
novembre sur le sujet de la création. Un recueil de textes, Lettres à Quelqu’un sera
publié aux éditions Riveneuve et toujours l’aurore aux éditions de l’OEil.

Exposition programmée dans le cadre du Mois de la Photo 2014, en parallèle de la


sélection des délégués artistiques avec le soutien de Sisley, de Wallonie Bruxelles
International et du Centre Wallonie-Bruxelles à Paris

Jean-François Spricigo est représenté par les galeries Agathe Gaillard, et la galerie
Maeght à Paris, Louis Stern Fine Arts, à Los Angeles, Contretype, à Bruxelles, et la
Flying Gallery, à Varsovie.

En parallèle de cette exposition, du 17 octobre au 29 novembre, « Carnets du ciel »


à la Galerie Maeght à Paris.
rencontre avec le pianiste Alexandre Tharaud
autour de l’exposition "toujours l'aurore" de Jean-
François Spricigo

mercredi 12.11.2014 à partir de 19:00

France, Paris, 5 rue Curial, 75019

Afficher la carte

12 participants (82% / 18%)

Le photographe Jean-François Spricigo traque l’horizon, aime inconditionnellement la nature et


les animaux, et accepte, enfin, l’inconstance de l’espèce à laquelle il appartient. Son exposition
se déploiera selon différentes propositions - "kaléidoscope d’un même regard, pour rendre
compte de la dimension fragmentaire de tout élan créatif". "Il n’a jamais été question de capturer
ou de figer le monde", déclare t-il. "Au contraire, c’est la palpitation d’un instant qui m’interpelle."

Le grand public a découvert Alexandre Tharaud avec Amour, de Michael Haneke, Palme d'or du
Festival de Cannes 2012. Le pianiste y interprétait son propre rôle - "Sept minutes dans un film,
trois jours de ma vie et des gens, parfois, qui viennent me voir pour ça !", s'amuse-t-il. À bientôt
45 ans, l'enfant chéri des mélomanes a su imposer sa "petite musique", jalonnant son parcours
atypique d'albums repères.

Atelier 7 / modération José-Manuel Gonçalvès


entrée libre, dans la limite des places disponibles

+ D'INFOS : http://www.104.fr/reservations/sondage-rencontre-tharaud.html
MOIS DE LA PHOTO AU CENTQUATRE
5 novembre 2014 - 4 janvier 2015

Depuis le grand succès public et médiatique du festival Circulation(s), le CENTQUATRE


s’ouvre de plus en plus à la photographie. Pendant le Mois de la Photo à Paris, deux
artistes Aitor Ortiz et Jean-François Spricigo seront à l’honneur. Ils travaillent la
photographie en noir et blanc. Leurs démarches sont éloignées l’une de l’autre et
pourtant leur travail possède une force picturale de la même densité. L’un interroge le
concept même de représentation, l’autre la part absente de l’image.
Le CENTQUATRE invite également Erik Kessels qui expose neuf photographes
néerlandais du 15 novembre au 4 janvier 2015 avant d'accueillir à nouveau le festival
Circulation(s) à partir du 24 janvier 2015.

L’exposition est ouverte les mercredis, jeudis, samedis et dimanches, de 14h à 19h.

-> Le CENTQUATRE
Mercredi 5 Novembre 2014
Nathalie Dran
Jean-François Spricigo

Photographe, Belgique
Representé par les galeries Agathe Gaillard et Maeght à Paris, Louis Stern Fine Arts à Los Angeles,
Contretype à Bruxelles et the Flying Gallery à Varsovie.
www.joug.org
Biographie
1979 Born in Tournai, Belgium.
2002 After graduating from INSAS, he leaves Brussels and, following an audition, is accepted into the
final year as an actor at the Cours Florent in Paris. He takes part in a number of theatrical productions
and directs several short films.
2003 His work as a photographer is discovered by Antoine d’Agata and Christian Caujolle.
2004 The artist's first exhibition in France is presented by Guy Jouaville at the Scène Nationale du
Parvis in Tarbes. The artist is also involved with the creation of a work for the Temps D'Images
festival at the Ferme du Buisson.
2005 His silenzio series is presented at the Contretype photography gallery in Brussels.
2007 His new exhibition notturno is presented at Le Botanique in Brussels. The same year, the French
National Library acquires fifteen of his prints for its collection.
2008 He shows the Prelude series at the Agathe Gaillard gallery. The artist receives awards for his
work from the Fondation belge de la Vocation and the Institut de France de l’Académie des Beaux-
Arts.
2009 He exhibits in Belgium, France, Poland and at the 40th edition of the Rencontres d'Arles. His
anima series is exhibited at the Institut de France.
2010 anima is transferred to Louis Stern Fine Arts in Los Angeles, and notturno is exhibited in France.
He unveils two new creations: en famille in Belgium and settembre at the Galerie Agathe Gaillard in
Paris. He releases a book for children pour grandir, il faut..., published by Rouergue.
2011 He presents partir, a new series, in Prague and armonia in Annecy. En famille is exhibited in
Italy. He also takes part in the group exhibition Bestiaire for the Maeght gallery. His work is shown at
the SER Gallery in Tokyo as part of the ensemble ! exhibition.
2012 he exhibits romanza at the Museum of Photography of Charleroi, corpus scripti in the church of
Saint-Maurice in Lille, and le loup et l'enfant at the Agathe Gaillard gallery. He publishes the
collection of texts partir for éditions les pierres. With Olivier Smolders, he creates the visual elements
for a performance of Jesus' Blood Never Failed Me Yet at the CENQUATRE-PARIS. He is also artist-
in-residence for one year at the Casa de Velázquez.
2013 He directs two videos for Albin de la Simone and Alexandre Tharaud. He takes part in the
auction of Agathe Gaillard's collection held at Christie's.
2014 He takes up an artistic residence at Pensamento Tropical in Itacaré, Brazil. He publishes a
monograph with éditions de L'Œil and two collections of texts with éditions les pierres and
Riveneuves Archimbaud. His film La part de l’ombre, co-directed with Olivier Smolders, is selected
for the Clermont-Ferrand festival and screened on Arte.
2015 He will participate in Mons 2015, European Capital of Culture, with the exhibition toi, moi, les
jardins at the Château de Seneffe.
ÉVÈNEMENTS

Exposition
Jean-Francois Spricigo
Carnets du Ciel
Du Vendredi 17 Octobre 2014
Au Samedi 29 Novembre 2014
AGENDA

Exposition
Jean-François Spricigo
toujours l’aurore
Du Mercredi 05 Novembre 2014
Au Dimanche 07 Décembre 2014
Titre Mois de la photo au centquatre

Validité 05 nov.-04 janv. 2015

Mois de la photo au centquatre


5 novembre 2014 - 4 janvier 2015

depuis le grand succès public et médiatique du festival circulation(s), le


centquatre s'ouvre de plus en plus à la photographie. pendant le mois de la
photo à paris, deux artistes aitor ortiz et jean-françois spricigo seront à
l'honneur. ils travaillent la photographie en noir et blanc. leurs démarches sont
éloignées l'une de l'autre et pourtant leur travail possède une force picturale de
la même densité. l'un interroge le concept même de représentation, l'autre la
part absente de l'image.

Annonce

le centquatre invite également erik kessels qui expose neuf photographes


néerlandais du 15 novembre au 4 janvier 2015 avant d'accueillir à nouveau le
festival circulation(s) à partir du 24 janvier 2015.

le vernissage aura lieu le mardi 4 novembre de 18h à 20h.

accès gratuit.

l'exposition est ouverte les mercredis, jeudis, samedis et dimanches, de 14h à


19h.
ART | AGENDA

Jean-
Francois
Spricigo
Toujours
l'aurore
05 nov.-07
déc. 2014
Vernissage le
05 nov. 2014
Paris 19e.
CentQuatre-
Paris
L'exposition du photographe belge Jean-François Spricigo présente un kaléidoscope de propositions, afin de rendre
compte de la dimension fragmentaire de tout élan créatif. Elle comprend des tirages photographiques qui se
déploient de façon linéaire et en un vaste pêle-mêle, ainsi qu'une partie vidéo. Un itinéraire instinctif, corporel,
spirituel et parfois tourmenté.

Le photographe Jean-François Spricigo traque l'horizon autant qu'il le peut, aime inconditionnellement la nature,
les animaux, et apprend pas à pas à accepter l'inconstance de l'espèce à laquelle il appartient: «Je photographie
comme l'oiseau bat des ailes, pour ne pas tomber».

Son exposition «toujours l'aurore» se déploiera selon plusieurs propositions, kaléidoscope d'un même regard, pour
rendre compte de la dimension fragmentaire de tout élan créatif. Cette esthétique est un choix d'honnêteté, l'aveu
d'un dénuement face au réel à n'être que soi, et néanmoins de vivre tout entier ce réel à travers soi: «Il n'a jamais
été question de capturer ou de figer le monde, poursuit-il. Au contraire, c'est la palpitation d'un instant qui
m'interpelle. Floue ou non, la “netteté“ de l'image est principalement liée à l'intégrité de son processus.»

Oser assumer l'absence d'esprit de certitude pour lui préférer l'intranquilité des convictions de chair et de sens.
C'est le fruit sans cesse renouvelé d'un itinéraire instinctif, corporel et spirituel engagé, parfois tourmenté, animé
par une passion indéfectible. Une éthique fondée sur le pouvoir unificateur du paradoxe. La notion du hors-champ
sera envisagée comme le plein champ, pour donner à voir la part absente.

«La nature m'apprend à me réconcilier avec moi-même et les autres. Les animaux ont particulièrement participé à
m'apaiser face à ce que je percevais comme des injustices, l'évidence de leur présence et leur ancrage spontané
m'ont donné accès à une respiration plus sereine.» «Il n'est pas ici question de chercher l'opposition ou de créer
une hiérarchie entre l'Homme et la Nature, mais bien de faire entendre au premier qu'il s'inscrit dans la seconde, et
que jamais il n'a conquis quoi que ce soit de pérenne quand il la profane.»
La dimension muséale comprend une exposition de tirages photographiques qui se déploie de façon linéaire et en
un vaste pêle-mêle. La partie installation mêlera la vidéo, avec une bande son composée par le pianiste Alexandre
Tharaud, et une lecture d'un texte de l'auteur, ceci aux fins d'immerger le spectateur dans un espace dédié à la
métaphore.

L'exposition sera aussi le prétexte d'une rencontre avec le musicien Alexandre Tharaud et le photographe Jean-
François Spricigo, le 12 novembre, sur le sujet de la création. Un recueil de textes, Lettres à Quelqu'un sera publié
aux éditions Riveneuve et toujours l'aurore aux éditions de l'Œil.

Jean-François Spricigo est né en 1979 à Tournai, Belgique.

Vernissage
Mercredi 5 novembre 2014
Carnets du ciel, l'expo photo de Jean-François Spricigo à la
Galerie Maeght
Publié le 06/11/14 Par Elodie D.

Infos pratiques
Du 07/11/2014 au 28/11/2014
Plus d'informations

Galerie Maeght
42 Rue du Bac
75007 Paris 7

Gratuit

Horaires : 9h30-19h du mardi au samedi, 10h-18h lundi

La Galerie Maeght accueille les Carnets du ciel de Jean-François Spricigo du 7 au 29 novembre


2014, dans le cadre du mois de la photo. Voyageur discret, témoin de la vie animale et végétale,
Jean-François Spricigo fige ses furtives rencontres dans des images énigmatiques ; ici, trente
photographies sont réunies pour un carnet du ciel !
Ces "carnets du ciel" s'appréhendent tels des promenades thématiquesautour des notions vertige,
respiration, peur, tendresse et nature, prétextes à une ballade bucolique, mélancolique, dans les
différents espaces et le monde animal.
Pour Jean-François Spricigo, la photographie est une réponse à la peur comme à la volonté de
vivre. Vivre, c'est s'engager dans des aventures inconnues, des balades dans les bois et les
montagnes, seul, isolé. Dans la nature, une constante apparait, ce qui explique pourquoi aucune date
n'apparait sur ses clichés.
Si une photo peut être prise à un instant donné, elle pourrait être reproduite à l'identique quelques
temps plus tard : Jean-François Spricigo explique que "l'homme n'a jamais conquis quoi que ce
soit de pérenne quand in profane la nature".
Ces « Carnets du ciel » se lisent comme une promenade vers la lumière, une percée au dehors, un
journal de bord d'un passionné de la nature,fasciné par la photographie de plein-champ. À 29 ans,
il entre dans la collection de la Bibliothèque nationale de France avec ses photos en argentique, qu'il
exécute dans son studio à Tournai.
Isabelle Maeght explique "Jean-François Spricigo fait partie des jeunes artistes à suivre" et se
félicite de cette exposition ainsi que de l'exposition au Centquatre, visible du 5 novembre 2014 au 5
janvier 2015.
Infos pratiques :
Site internet : Carnets du ciel, l'expo photo de Jean-François Spricigo
Du 7 au 29 novembre 2014
Lieu : Galerie Maeght, 42 rue du Bac, 75007 Paris
Horaires : 9h30-19h du mardi au samedi, 10h-18h lundi
Entrée libre
Précédent

Jean-François Spricigo : toujours


l'aurore
Pour le mois de la photo à Paris 2014, le Centquatre-Paris expose le photographe
belge Jean-François Spricigo avec « Toujours l’aurore ».
Du mercredi 05 novembre 2014 au dimanche 04 janvier 2015
Le Centquatre
Dans le cadre du mois de la photo à Paris 2014, le Centquatre-Paris organise une
exposition intitulée Toujours l’aurore, et consacrée au travail de Jean-François Spricigo. Le
photographe belge se concentre, en noir et blanc, sur la relation entre l’Homme et la
Nature.
Il ne s’agit pas de faire entendre que l’homme est opposé ou supérieur à la nature, mais
plutôt qu’il s’y inscrit, qu’il en est une part entière et indissociable. Tous les tirages
photographiques sont alors organisés de façon linéaire, mais pêle-mêle, pour rendre compte
de la dimension fragmentaire de tout élan créatif.
Une vidéo a été préparée avec une bande-son composée par le pianiste Alexandre
Tharaud et la lecture d’un texte de l’auteur. Elle tend à immerger le spectateur dans un
espace dédié à la métaphore. Ensuite, le 12 novembre, une rencontre est organisée entre
le public ; le photographe et le musicien sur le sujet de la création. Une photographie et une
exposition des plus intenses.
Voir les informations complètes du festival :
Mois de la photo à Paris
rencontre avec le pianiste Alexandre
Tharaud autour de l’exposition "toujours
l'aurore" de Jean-François Spricigo
104 CENTQUATRE, Paris

rencontre avec le pianiste Alexandre Tharaud autour de


l’exposition "toujours l'aurore" de Jean-François Spricigo
Le photographe Jean-François Spricigo traque l’horizon, aime
inconditionnellement la nature et les animaux, et accepte, enfin, l’inconstance de
l’espèce à laquelle il appartient. Son exposition se déploiera selon différentes
propositions - "kaléidoscope d’un même regard, pour rendre compte de la
dimension fragmentaire de tout élan créatif". "Il n’a jamais été question de capturer
ou de figer le monde", déclare t-il. "Au contraire, c’est la palpitation d’un instant
qui m’interpelle."

Le grand public a découvert Alexandre Tharaud avec Amour, de Michael Haneke,


Palme d'or du Festival de Cannes 2012. Le pianiste y interprétait son propre rôle -
"Sept minutes dans un film, trois jours de ma vie et des gens, parfois, qui viennent
me voir pour ça !", s'amuse-t-il. À bientôt 45 ans, l'enfant chéri des mélomanes a su
imposer sa "petite musique", jalonnant son parcours atypique d'albums repères.

Atelier 7 / modération José-Manuel Gonçalvès


entrée libre, dans la limite des places disponibles

+ D'INFOS : http://www.104.fr/reservations/sondag...
15 deltagare (1538 inbjudna)
Jag ska gå
Ska kanske gå

104 CENTQUATRE
5 rue Curial
Facebook sida
12 novembre 2014

PHOTOPHORES
http://photo-phores.com/2014/11/12/entretien-avec-jean-francois-spricigo/

ENTRETIEN AVEC…JEAN-FRANÇOIS SPRICIGO

Rendez-vous au Parc Monceau pour rencontrer le photographe Jean-François Spricigo.


Quand certains préfèrent les cafés ou leurs ateliers pour donner des interviews, Jean-
François propose le banc public et l’air libre. Le photographe nous précise qu’il est inspiré
par les animaux, Brel, Desproges et Thoreau: autant de filiations qui lui procurent un
sentiment d’apaisement face à l’esprit critique particulièrement acéré qui le
caractéristique.Sa couleur préférée est le violet, il mesure 1m76 (ou 75) et pèse 65kg.

Repéré par Anne Biroleau (BnF, conservateur général du département estampes et


photographie), la galiériste Agathe Gaillard, lauréat du Prix de Photographie de l’Académie
des Beaux-Arts de l’Institut de France en 2008 et exposé aux Rencontres d’Arles sous le
patronage de Lucien Clergue en 2009, Jean-François Spricigo a une actualité
particulièrement riche cet automne, avec trois expositions en cours et trois ouvrages à
paraître. Notamment exposées au Centquatre-Paris jusqu’au 4 Janvier, les photographies
de Jean-François Spricigo sont monochromes, en mouvement (longues expositions),
énigmatiques, dans un hors-temps et ne prétendent pas interroger quelque chose en
particulier.

Et maintenant: introduction à l’univers si particulier de Jean-François Spricigo avec un jeu


de questions/réponses.

Qu’as-tu photographié récemment ?

Des marais salants, des moutons et un berger. Je fais très peu de photos : 20 à 30 films
par an maximum.

Cela ne me manque pas : je photographie quand j’ai l’impression que c’est nécessaire,
sinon j’ai vite tendance à vouloir bien faire, à être attentif à l’idée que le monde a de ce qui
est bien fait. Or, quand c’est nécessaire, c’est qu’il y a une expérience à vivre ; sans cela
c’est généralement pour flatter son égo, qui n’en a pas besoin.

Comment définirais-tu le rapport que tu entretiens avec le texte et


l’image ?

Le lien littérature / photographie est un lien organique ; Tant l’un que l’autre me sont
apparus aussi nécessaires que respirer. Etrangement, je suis peu sensible aux arts
visuels, sans y être totalement hermétique.

J’ai peu lu par rapport à la luxuriance de cet art. Mais j’y sens une forme de vecteur qui
me permet de trouver un apaisement quand je suis agité. Le lien est est de nature
organique. Au départ, j’ai cherché des gens pour écrire sur mes images, car j’imaginais
que c’était comme ça qu’il fallait faire. J’étais également trop intimidé par le fait d’écrire. Et
au fur et à mesure, je me suis autorisé à le faire. Visiblement, cela semble créer un objet
cohérent, textes et images.

Je ne photographie pas de façon sérielle. J’ai un magma de photos, face auquel arrive la
question de l’exposition. Je me demande alors : « qu’est-ce qui me remue pour le
moment ? ». Cela se traduit par un mot ou une combinaison de mots qui seront le diapason
du texte à venir, qui lui-même sera le chef de file du kaléidoscope d’images à proposer.

L’écriture des textes t’aide donc à constituer tes séries?

Complètement. Pour cela, j’ai ce privilège d’avoir un interlocuteur en qui j’ai une confiance
totale : Guillaume Fabiani (en charge de la direction artistique et scénographie des
expositions de J-F Spricigo). J’ai une confiance profonde en son regard. Il n’est ni dans
l’idéologie, ni dans l’association d’idées purement intellectuelles.

J’ai un titre. Je lui demande s’il le trouve rigolo. Généralement, il ne trouve pas ça rigolo
au sens commun, me le signale et cela nous amuse. Puis, j’écris le texte. A partir de celui-
ci, je lui envoie trois fois plus d’images que nécessaire pour l’exposition, puis nous faisons
la sélection ensemble.

Cette méthode peut paraître bizarre pour certains, mais j’ai tendance à penser que cela
donne un résultat très cohérent à l’arrivée, ainsi les étapes de conception sont naturelles,
suscitent de l’envie et importent plus que le prestige du lieu d’exposition, ou le « il faut
caser cette image-là ». On essaie d’être à l’attention de la petite musique du moment.

Pour ton livre toujours l’aurore (ed. de l’Oeil), que t’ont apportés les
écrits des autres personnes qui ont composé à partir de tes
photographies?

D’abord des jolies rencontres. J’emploie « joli » sans doute avec la même naïveté que
j’emploie l’adjectif « rigolo ». Mais c’est un mot important et un argument de rencontre.

De la même façon, pour moi la photographie n’est pas un objectif, mais un prétexte. Je
suis plutôt un solitaire, cependant j’aime bien qu’on se groupe, mais pour autre chose
qu’un ennemi commun.

Ce livre est un regroupement autour d’un objet commun ?

Oui. C’est un bonheur pour moi, car j’ai une joie profonde à partager. C’était un joli
argument que de dire à ceux que j’aime : « marchons un bout de chemin ensemble ».

La lumière pour soi, je suis suffisamment narcissique pour ne pas avoir besoin de cela !
Humainement, l’ensemble des gens qui constituent le texte sont des gens biens (selon
mes critères). Des gens ouverts au monde !

Deux autres motifs semblent structurer tes photographies : le


rapport aux animaux, et la dialectique colère / apaisement ?

Sans les animaux, je pense que je serais dévoré par mes colères. Ils m’ont dit que quand
je suis en colère, ce n’est pas la faute des autres ni du monde. C’est juste moi qui ne suis
plus à l’attention de la beauté du monde.
J’ai eu un chien qui s’appelle Hiko, qui est le fil rouge de l’autre recueil à paraître. Hiko m’a
appris à photographier pendant nos promenades. Les animaux parfois s’arrêtent, fixent
quelque chose alors que nous ne voyons rien. Hiko le premier m’a dit : « si tu veux voir, il
va falloir que tu sois à l’attention de sentir, d’entendre, goûter ».

Durant nos promenades nocturnes, je me suis mis à la hauteur d’Hiko et j’ai appris par
exemple qu’il n’y avait pas un noir. Mais qu’à l’intérieur du noir, il y avait quantités de
nuances d’ombre. Il m’a surtout dit : « calme toi ». Je ne comprends pas bien l’injustice
que les humains s’infligent entre eux et envers la nature. L’incivisme ordinaire me révolte
toujours, d’où ce besoin de me relier à la nature.

Comment intègres-tu les accidents liés à l’argentique et aux tirages


que tu réalises à partir de tes films ?

C’est fragile. Parfois une fausse manipulation va me faire prendre conscience que c’est
mieux si l’image est plus foncée, moins lisible et crée ainsi une autre lecture. Si je donne
cela à un intermédiaire, en prime rémunéré, il aura ce terrible et souvent stérile souci de
vouloir bien faire. Et je perds de fait une occasion de me tromper.

Les accidents font partie du trajet photographique.

Je crois que de plus en plus, j’aborde les sujets en ayant le moins de prérequis
possibles. Ce qui m’intéresse, c’est quand de temps en temps se produit un instant de
grâce qui est loin d’appartenir à ma « superbe » ou autre joyeuseté de mon égo , qui
appartient davantage à la conjonction improbable et salutaire d’un instant, d’un endroit, de
ma présence et de ce qui se produit.

Dans notre discussion, tu as évoqué la photographie comme


langage. Si je suis spectateur de ton exposition au Centquatre…

Est-ce que tu peux être remboursé ?

Non. Mais pourquoi pas ! Si je veux « entrer » dans tes


photographies, comment faire ?

Fais-toi confiance. J’envisage la photographie comme un langage. Si tu ne le comprends


pas, cela ne fait pas de toi un ignorant, juste quelqu’un qui n’est pas sensible à cette forme
de langage. Autorisons-nous, sans nous juger, aimer ou ne pas adhérer ne doit pas
forcément susciter un commentaire derrière. Soyons à l’attention de ce qui nous est offert.
Peut être en allant voir l’exposition le mardi à midi, tu y seras plus réceptif que le vendredi
à 14h. Mais cela n’appartient pas à l’auteur.

Ce qui m’appartient, c’est de rendre les choses les plus lisibles possibles avec les outils
qui sont les miens.

Quand on a accroché cette exposition avec les techniciens, je leur ai dit : « je ne souhaite
pas que l’on se pose de mauvaises questions ». Si les gens n’adhèrent pas ou n’aiment
pas, j’aimerais que ça soit le plus possible lié à ce que j’ai fait, et non pas au fait que la
lumière clignote ou à la qualité de l’accueil.

Je m’efforce de rendre mon langage photographique le plus intègre possible.


Au Centquatre, tu as réalisé une installation vidéo avec Alexandre
Tharaud. Comment avez-vous procédé ?

Cette installation réalisée avec Alexandre Tharaud, un ami pianiste, m’a permis de faire
quelque chose de différent. J’ai la chance d’avoir fait quelques expositions ces dernières
années, cette proposition était l’occasion de vivre un vertige inédit.

J’ai trouvé amusant de se mettre en danger, même si je viens du monde du cinéma à la


base (films, clips, court-métrages). Pour cette vidéo, j’ai écrit un texte que j’ai enregistré.
Je l’ai donné à Alexandre qui a composé une musique à partir du texte. Puis j’ai mis des
images sur sa musique. C’est un joli échange, comme une correspondance qui est un
principe que je trouve très beau.

Quels sont tes projets après ces expositions et la parution de


toujours l’aurore et Lettres à Quelqu’un ?

Aucune idée. Et c’est anxiogène parfois.


Cependant, moins j’ai de projets, plus je suis à l’attention de ce qui se produit. Quand on
a un projet, on a alors beaucoup de mal à admettre ce qui ne correspond pas à la lecture
que nous avons de ce projet. Ou alors cela suscite des formes de déception qui entravent
le discernement.

Quels conseils pourrais-tu donner à de jeunes photographes ?


N’en attendez aucun ! Cessez d’attendre, aimez. C’est dans ce qu’on aime que l’on se
révèle. Cessez d’attendre. Ce qu’ils sont n’est pas contenu dans l’image que les autres
ont d’eux. Ce qu’ils sont est déjà en place. Il faut juste être à l’attention, à l’écoute,
disponible et accueillir.

Un conseil pratique s’il en faut : rencontrer les auteurs ou les paysages qui les ont
marqués, pas pour ce que la personne ou le paysage leur dira, mais pour l’engagement
que crée l’expérience « d’aller vers » , établir un lien et se relier à quelque chose.

Je finirai avec cette phrase de Thoreau : « Nos pensées font date dans nos vies, tout le
reste n’est que le catalogue des vents qui ont soufflé alors que nous étions sur terre »
2013.01.15

Ženské akty? Ve Francii je mají iv kostele


Pohlednice z cest 15. ledna 2013 7:00
Katolík m už z ejm nahé ženské t lo nep ipadá tak h íšné. Ve francouzském m st Lille je totiž
výstava akt k vid ní p ímo u oltá e kostela.

Gotický kostel svatého Mo ice ve francouzském Lille je um lecký skvost sám o sob . Jeho
vysokou v ž vidíte už z dálky a neomyln vás navede až do historického centra m sta. Jeho stavba
za ala na konci 14. století, kostel byl ale dokon en až o p t století pozd ji, na konci 19. století.

Uchvátí vás jeho prostornost, výška hlavní kaple, p ekrásná výzdoba... A pak cestou k oltá i
narazíte na d tský koutek v jedné z vedlejších lodí. Pod uk ižovaným Ježíšem si tu hrají d ti se
stavebnicemi a autí ky. íkáte si, že tohle místo je prost výjime né.

Pak zamí íte k oltá i a z stanete zírat s otev enou pusou. V hlavní ásti kostela práv probíhá
výstava fotografií. A ne ledajaká - výstava akt . Už jsme sice psali o kavárn v kostele , ale fotky
nahých dívek? Ale pro vlastn ne, snímky jsou to decentní a vkusné. A do kostela se zase jednou
pro zm nu lidé jen hrnou.
15 novembre 2012

Les mondes transfigurés de Jean-François Spricigo

Dans les bois, on croise un loup frissonnant, un enfant sauvage, des


chemins de fuite et des futaies percées de lumière. L'univers
expressionniste évoque Giacomelli ou encore Pelechian, des artistes
qui, lorsqu'on ferme les yeux, transfigurent la vision.

Natacha Wolinski
10.10.2012

Hier soir, les happy few se pressaient au 104 où le si beau lustre de Joana Vasconcelos rend la froide nef chaleureuse.
Depuis hier et jusqu’au 21 octobre, au 104 donc mais aussi à la ferme du Buisson et sur les écrans d’Arte se déroule un
anniversaire, celui des 10 ans du Festival Temps d’Images qui donne à voir des formes hybrides comme on les aime. Du
théâtre, de la performance, de la musique, de la vidéo.
En guise d’ouverture grandiose nous avons eu l’occasion rare de redécouvrir l’oeuvre culte de Gavin Bryars « Jesus’
Blood never Failed me »,ce monument auquel Tom Waits avait notamment prêté sa voix et ici interprété par
l’Orchestre de chambre de Paris, sur une création vidéo du réalisateur Olivier Smolders et du photographe Jean-
François Spricigo.

En 1971, le compositeur Gavin Bryars prépare alors un documentaire sur les sans-abris. Il fut touché par la voix d’un
homme. Cette partition fut créée à partir de l’enregistrement d’une litanie fredonnée par un SDF londonien. Sa voix
arrive seule pour débuter, longtemps, hésitante et étrange, ensuite viendront tous les instruments de l’orchestre de
chambre de Paris emmenés par Pascal Rophé, qui a notamment dirigé l’orchestre de Radio France et qui ici, se
confronte avec bonheur avec une spatialisation plus qu’originale.

L’espace est circonscrit par quatre écrans, qui resteront opaques, silencieux, tout comme les instrumentistes de
l’orchestre le temps que ces treize mesures installent leur emprise. Ensuite chaque groupe de musiciens s’éclairera et
jouera à son tour et en boucle sa partition avant d’être rejoint par le groupe suivant dans une accumulation qui n’efface
jamais l’autre. L’écoute se densifie, cette répétition obsessionnelle, avec sa douceur infinie, réveille des images bien avant
qu’elles ne commencent à apparaître sur les écrans. Leur surface aveugle va s’animer comme pour accueillir ces
réminiscences, des projections qui semblent sourdre de l’inconscient de chaque spectateur désormais sous leur emprise.
Cette lente apparition, l’attente et le travail de l’imagination auquel elle laisse une juste place, donnent la mesure de
l’intelligence sensible de la proposition signée conjointement par le réalisateur Olivier Smolders et le photographe Jean
François Spricigo. Artisans aguerris de l’image, qu’ils poussent souvent, dans leurs travaux respectifs, dans ses derniers
retranchements, les deux artistes connaissent sa puissance écrasante, ici libérée par à-coups, selon une subtile partition
qui engage de surprenantes résonances avec l’œuvre de Gavin Bryars, s’avance parallèlement à cette dernière, sans
jamais étouffer les germes de l’imaginaire. Pas de trame narrative, mais des moments qui pourraient évoquer la vie de
tout un chacun : des jeux de l’enfance, la balançoire, le bord de mer, la mort dans les allées d’un cimetière, le mariage et
une naissance, des temps d’errance et des temps d’oubli. Des sourires, des yeux grands ouverts, graves ou rieurs, des
petits gestes – la façon dont on sert les poings en dormant, le fait de courir un peu de biais – nous permettent de nous
reconnaître, d’activer des liens de parenté imaginaires avec ces visages anonymes, réveillent des affects insoupçonnables
dans la relation qui s’instaure avec eux.
Au delà des spécificités du médium, les photographies de Jean François Spricigo et les séquences extraits des films
d’Olivier Smolders s’engagent dans des jeux rythmiques étonnants : la persistance obsessive d’un regard fixe et l’éclat de
vie d’une course sans cesse recommencée se contaminent réciproquement. Une même texture granuleuse les
caractérise, fortement contrastée, avec des noirs profonds et des blancs laiteux, éclatants. Le flou dense, mouvementé
des photographies qui donne l’épaisseur d’un réel qui n’est pas nommé, mais rendu sensible, fait écho à
l’indétermination immémoriale dans laquelle nous recevons des films conçus selon le principe du found footage, et les
séquences oniriques ouvrent un accès à la richesse archétypale que manifestent souvent les archives anonymes, quand
elles sont libérées des signes qui les rattachent à une histoire individuelle et singulière.

Cette magnifique ouverture, la dixième édition d’un festival intitulé Temps d’images laisse une véritable place à la vie, aux
imaginaires épars et diffractés et à la musicalité qu’ils contiennent en puissance. Il y va en effet, dans cette installation de
l’écoute tout autant que du regard, de rythmes intérieurs, de sursauts d’instantanés figés et de pulsations de la pellicule.
Dans une époque ou l’image est devenue un outil tout puissant au service du matraquage médiatique, cette proposition
d’une rare générosité nous est précieuse. Voir l’orchestre de chambre de Paris s’associer à l’image pour magnifier la voix
d’un oublié. Quelle merveille.

Smaranda Olcèse et Amélie Blaustein Niddam


L'Art Même
2ème trimestre 2012
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apéro > Le photographe…
galerie LE 10 DÉCEMBRE 2010
JEAN-FRANÇOIS SPRICIGO

Jean-François
Spricigo

> Qui est Jean-François


Spricigo ?
Un bipède d’une trentaine d’années
amoureux de la nature et en désaccord
fréquent avec l’usage qui en est fait.

Dès l’adolescence la nécessité de ra-


conter des histoires s’est imposée, je
me consacre depuis totalement à l’ex-
ploration de ma passion. Les stylos de
mon aventure de vie sont la photogra-
phie, l’écriture, le cinéma et la scène.

> D’où vient l’impulsion Jacques Brel et Marcel Moreau sont


de la création ? selon moi des figures emblématiques
de créateurs.
Elle est à la fois immémoriale et d’une rare intimité.
Elle se doit de s’affirmer comme aussi nécessaire
que respirer. Sans cela il ne peut s’agir que d’un nique là où il faudrait parler d’audace.
énième concept ou d’une volonté de maîtrise méca- L’impulsion n’a rien à voir avec une étincelle, elle
est déjà un incendie, le reste n’est que cendre.
L’impulsion contient l’écho du cri à venir, elle exige
de nous une disponibilité de possédé.

> Comment qualifieriez-vous


votre travail de photographe ?
Comme étant la trace la plus fidèle de ma traversée
de ce monde, avec l’honnêteté heureusement sub-
jective d’être vivant. C’est une vérité singulière qui
ne vise pas à convaincre mais à m’éclairer.
© .joug.org

“L’impulsion n’a rien à voir avec une étincelle, elle est


déjà un incendie, le reste n’est que cendre. L’impulsion
contient l’écho du cri à venir, elle exige de nous une
disponibilité de possédé.”

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apéro > Le photographe…
galerie LE 10 DÉCEMBRE 2010
JEAN-FRANÇOIS SPRICIGO

Jean-François
Spricigo

Vous considérez-vous comme


un créateur ?
C’est un mot aussi galvaudé qu’artiste, amour ou
poésie aujourd’hui. Il faut cependant encore oser
l’investir avec l’ambition et l’engagement qu’il exige.
Mon ami écrivain Marcel Moreau m’a dit il y a peu
“pour créer, il faut être capable de rigueur dans son
impétuosité”. La réponse est donc oui.

Qu’est-ce qu’un créateur ?

© .joug.org
Quelqu’un de lucide, suffisamment pour envisager
la phrase de Cervantes :
“La folie suprême n'est-elle pas de voir la vie telle
qu'elle est, et non telle qu'elle devrait être ?”.
“Les stylos de mon aventure de vie
Jacques Brel et Marcel Moreau sont selon moi des sont la photographie, l’écriture, le
figures emblématiques de créateurs. cinéma et la scène”.

Quelle est votre actualité


pour 2011 ?
Quel regard portez-vous sur
L’exposition “armonia” avec la photographe Marie les événements de la SABAM ?
Sordat à Annecy en janvier, une autre, “partir”, à
Prague en mars. La SABAM représente pour moi un grand soulage-
ment d’être aussi bien conseillé. J’encourage les
Un projet avec l’ICP à New York et un autre de livre auteurs à discerner les limites de leur champ de
aux éditions Delpire. D’autres choses encore, au compétence et à confier à la SABAM les questions
détour du hasard… logistiques qu’elle gère à merveille.

Les événements comme celui-ci sont un moyen


concret de visibilité et donc de soutien pour la créa-
tion.
“J’encourage les auteurs à discerner les
limites de leur champ de compétence et
à confier à la SABAM les questions jfs@joug.org
logistiques qu’elle gère à merveille”. www.joug.org

// APÉRO GALERIE // APÉRO GALERIE // APÉRO GALERIE // APÉRO GALERIE // APÉRO GALERIE // APÉRO GALERIE //
13 février 2009

La griffe
d'un grand
Retour de Jean-
François
Spricigo au
Parvis et la
confirmation
d'un vrai talent.

Mars 2004… Première exposition de Jean-François Spricigo au Parvis. Et la gifle. Parce qu'il a
25 ans. Et parce qu'il possède déjà une « effrayante maturité photographique », note-t-on dès
l'abord. D'où coup de foudre pour ces images qui « vous cueillent d'un direct à l'œil », résume-t-
on alors.
Janvier 2009. Cinq ans ont passé. Spricigo est de retour au Parvis. Le même. Mais encore mieux.
Parmi les grands, désormais. Comme à nouveau on reçoit en plein visage ses figures libres aux
frontières du visible et de l'invisible. Comme à torturer ses négatifs, il fait à nouveau parler la
lumière et le temps d'une façon unique dans la densité du propos et de sa forme. Tire du réel un
récit fantastique encore plus puissant que le précédent.
Gueule de chien écumante ou lycanthrope ? Portrait d'enfance ou inquiétante citation de Franju,
des « Yeux sans visage ? » Chez Spricigo, tout interroge à présent qu'on se sent plus scruté par
ses photos que spectateur d'un imaginaire singulier. Parce que ces images-là vous guettent en
sentinelles, qu'elles vous préviennent d'une indicible menace, lovée là, en filigrane, qu'il ne tient
qu'à vous d'aller défier. « Certains nageaient sous les lignes de flottaison intimes à l'intérieur des
foules »… Les paroles de Noir Désir qui remontent de ce monde se révélant bien comme une
somme d'univers parallèles. Là où, justement, Spricigo choisit d'arrêter le temps là : dans
l'intervalle, vous confirmant que la vie n'est jamais qu'une suite de petites morts en
mouvement… Temps inquiétant, temps dévorant, temps vibratoire faisant entrer en résonance le
regard, au bord de la tombe, sur la passerelle conduisant au cimetière, sur le fil, la crête, dans le
sillage d'un cygne…
Du fond de son fauteuil, l'ami écrivain qui vous fixe, pèse encore le poids des possibles, mais dit
déjà l'incendie à venir de la bibliothèque derrière ses yeux. Tandis que plus loin, toute ligne
droite ne conduit qu'à la fissure, avec, au bout, une femme disant les trois Parques à la fois…
Poésie tragique ou juste sérénité du constat ? Les photos de Spricigo vous offrent alors cette
ultime politesse : ne rien décider pour vous, vous laisser trancher entre désirs noirs et rêves en
blanc.
Pierre Challier
Vocatio n°26 - 2008.12.01
Édition Italienne

Avril 2008

Le immagini come un diario intimo, dove raccogliere volti, luoghi ma anche


la resa visiva di un pensiero. Per questo il ventinovenne belga Jean François
Spricigo ha abbandonato il reportage per entrare in contatto con la parte più
spirituale della fotografia.
Il volto sfocato di un bimbo, i rami di un albero in controluce e persino lo
sguardo malinconico di un mulo: Prelude, alla Galérie Agathe Gaillard di
Parigi, mostra scatti di vita quotidiana (tutti rigorosamente in bianco e nero)
ma in realtà racconta ciò che è nascosto nel nostro inconscio.
«L’emozione - dice l’artista - quando c’è, non si preoccupa di avere un
perché. Va per conto suo, vive di vita propria. Esattamente come gli istanti in
cui amiamo».
Galérie Agathe Gaillard di Parigi - dal 27 febbraio fino al 5 aprile

di Germano D'Acquisto
mars 2008
Février 2008
44 4 Juillet 2007

Notturno

Bien que présentées au Botanique mais dans des salles différentes, ces deux expositions
n’ont rie à voir l’une avec l’autre. En outre, nous choisissons rarement de traiter de deux
accrochages séparés. Mais nous faisons aujourd’hui exception à la règle tant ces deux
expositions se ressemblent étonnamment sur ces notions croisées : celles de l’étrange et
de la mort. Pourtant, Michel Vanden Eeckhoudt et Jean-François Spricigo travaillent de
manière très différente. Le premier, -un tout grand photographe de notre époque- manie
avec un virtuose son medium, dont nous découvrons ici trente années de pratique. Il a
donc pu aiguiser son œil, bourlinguant aux quatre coins de la planète. Et l’on sent
justement ce regard jamais blasé qui capte en une seconde ici un éclair de vie intense et là
aussi la présence tangible de la mort. Les cadrages sont toujours pleinement signifiants, les
valeurs de l’ombre judicieusement calculées … et pourtant tout y affleure avec une
spontanéité déroutante. Et l’étrange surgit souvent du sujet lui-même: animaux en
vivisection, enfants proches d’un squelette, momies. Même lorsque le sujet semble banal,
ou plus habituel, comme ce superbe portrait d’enfant, il y baigne une atmosphère
légèrement décalée. L’ensemble présenté ici envoûte, littéralement.
Jeune photographe, artiste pluridisciplinaire, Jean-François Spricigo œuvre tout
différemment, proposant des images rendues volontairement floues. L’étrange y est sans
doute ici recherché alors qu’il ne constitue qu’un aspect de l’impressionnant travail de
Vanden Eeckhoudt. Mais au-delà de l’étrange, Spricigo insuffle à nombre de ces œuvres
une grande poésie et surtout convoque sans détour des images de la mort: bon nombre de
ses clichés contiennent ce voile blafard ou cette forme particulière que notre œil associe
d’emblée avec la Grande Faucheuse. Plus que le sujet, c’est ici la manière dont l’artiste a
manipulé sans complexe le medium qui confère cette originalité profonde à ses photos et
introduit d’emblée une réflexion voire une confrontation avec ce qui inévitablement, nous
attend tous.

(AH)
28 Juin 2007
28 Juin 2007
24 Juin 2007
19 Juin 2007

Le Botanique, une fois de plus tend la main à des artistes


d’exception. Jean-François Spricigo, photographe de
l’insaisissable, de l’invisible y présente sa nouvelle exposition:
“Notturno“.
Son obscurité est éclairante. Son silence, criant. Ses présents,
étrangement absents. De courtes silhouettes fantomatiques nous
rappellent que l’émotion est souveraine, que le ressentir est
essentiel. A l’heure où on nous fait avaler du lisse, du vide, du faussement
conceptuel à longueur de journée , rencontrer un artiste qui égratigne nos sens,
ça n’a pas de prix.
Originaire de Tournai, Jean-François Spricigo aime dérouter. Quand on voudrait
le voir, on se surprend à le lire, là où on voudrait le visionner, il nous fait un brin
de comédie… Photographie, écriture, cinéma, théâtre, il donne. Il vit.
De Notturno il dit : “C’est toujours la nuit, toujours. La vraie toile blanche de
l’imaginaire, seules les ombres du soir peuvent la fournir. Il me faut rêver pour
appréhender le monde, le révéler à moi-même. L’abstrait, oui, comme peut l’être
un sentiment, le hasard aussi, celui de la vie, de l’accident par lequel se
produisent les instants fragiles. Notturno est l’histoire des départs, d’un voyage au
loin où il nous faudra croire.”
En marge, au centre ou à gauche de son exposition, une conférence, une
discussion croisée entre littérature et photographie, entre l’écrivain Marcel Moreau
et Jean-François Spricigo. “Créer, une nécessité” propose à travers le regard de
ces deux artistes, une réflexion sur l’éthique et la création.
Voilà de quoi nourrir nos petits yeux avides et nos oreilles insatiables!
13 Juin 2007
Juin 2007
novembre 2005

Jean-François Spricigo
La manière noire

Il a déjà à ses débuts l'œil sûr de ceux qui ont


longtemps regardé le monde avant de s'imaginer
pouvoir un jour en reporter la trace. Il est pour ça
sans doute aussi, déjà virtuose, certain de son
pouvoir de décision, et n'en semble pas dupe pour
autant. On lui en sait gré.

Originaire de Tournai en Belgique passé par


l'INSAS à Bruxelles, et le cinéma qu'il continue à
pratiquer, il a gardé de sa formation un évident
plaisir à secouer l'apparente fixitée de l'image photo
pour retrouver les accents du mouvement propre
au cinématographe.

Imperceptiblement ses images tremblent, et on


suppose qu'il s'agit pour Jean-François Spricigo
moins d'un jeu sur la vitesse de pose que de capter
l'instant où soudain, malgré soi, la main devient
folle, l'œil palpite.
Cet effondrement trouve son avatar ultime lorsque la mort est à l'œuvre sur un visage, le
photographe en est à la fois l'acteur et le témoin. Toutefois, son examen de la vieillesse à travers
les manquements du corps ne se complaît pas dans l'observation, c'est selon un autre credo que se
transporte avec l'image un peu des vivants chez les morts ; ce qu'on voit, on le devine souvent de
derrière un brouillard.

Le grain, les striures de ces noirs et blancs marquent ce processus d'autant, et l'impression des
photos à la façon d'une archive porte en elle ce silence mate de l'extinction. Car c'est presque en
graveur que le photographe travaille avec cette attention soutenue aux valeurs, aux tonalités de
clair obscur, plus qu'aux signes sur l'image.
Il ne faut pas avoir peur de dire combien un spleen indicible infuse ce travail et cependant c'est sans
jamais en appuyer les effets. De sorte que ces figures tout droit sorties d'une bouche d'ombre, on
voudrait leur demander le plus doucement du monde, de nous pardonner de n'être que là,
impuissants, face à leur douleur.

Raya Baudinet
6 octobre 2005

Silenzio
Jean-François Spricigo, né à Tournai en 1979,
est à la fois comédien, réalisateur de courts-
métrages et photographe. Son jeune âge ne
l’empêche pas de posséder une pratique de
l’image en noir et blanc assez peu
conventionnelle. Chez Contretype, à Bruxelles,
il propose, sous le titre « Silenzio », des moyens
formats au grain très présent, reposant sur le
flou et l’imprecis, comme s’il s’agissait d’images
tramées, ou volées sur un écran de télévision.
Visages endormis, corps en gros plan ou en
fragments, scènes d’abattoir, paysages de terre
et de mer, les sujets dégagent un trouble, une
impression de mystère, de violence, mais aussi
de douceur, très aboutie. Chose rare, ces
photographies gardent la même intensité en
format « carte postale », dans un petit livre
élégamment imprimé.
Loin d’un certain consumérisme photographie tapageur, une exposition à ne pas manquer.
octobre - novembre 2005

Silenzio est le titre de l’exposition de Jean-


François Spricigo se tenant en ce moment, et
jusqu’au 6 novembre prochain à Bruxelles à
l’espace Contretype. L’univers de cet étonnant
photographe de 26 ans s’articule autour de
clichés noirs et blancs aussi singuliers que forts.
Jean-François Spricigo semble en effet capter
l’âme, la quintessence même des sujets qu’il
photographie, des visions à la fois glaciales et
douces, novatrices et nostalgiques et tout à fait
saisissantes. En parallèle à l’exposition, les
éditions Yellow Now publient un ouvrage
rassemblant une sélection d’œuvres de l’artiste.

Espace photographique Contretype


Hôtel Hannon, 1 avenue de la Jonction, 1060 Bruxelles
28 septembre 2005

♥♥♥
Espace Contretype à Bruxelles.

La série « Silenzio » livre une photographie qui dépasse la surface des choses et
touche en profondeur. Jusqu’au 6 novembre.
22 septembre 2005

Silenzio. Young Belgian photographer

Jean-François Spricigo grew up in the

town of Tournai and likens his striking

photographs to the journal of a long

voyage, principally that from birth to

death, in all its many forms. He’s

already an actor and film director, but

his finally settled on photography –

principally monochrome – as his metier.


21 septembre 2005

Silenzio

Un artiste à découvrir à l’Espace Photographique Contretype : Jean-François Spricigo et sa

magnifique série de portraits réunis sous le titre « Silenzio ». Exploration de l’âme humaine,

plongée difficile dans la tristesse et la misère de l’homme rendu flou par la vie. Un travail

somptueux et angoissant.
Mai 2005
19 avril 2005

Ici et hier avec Jean-François Spricigo


Jean-François Spricigo expose ses souvenirs à la Maison de la Culture jusqu'au 15 mai.
Des traces, des rencontres, des humeurs, en noir et blanc.

« Mes photos sont comme un journal de voyage. Je


raconte les rencontres et la trace qu'elles laissent. Le
souvenir que j'ai d'une personne compte plus que sa
réalité. J'attache beaucoup d'importance à l'absence.
C'est au départ de quelqu'un que le manque se
manifeste. »
Ici, Hier. C'est le nom de l'exposition de Jean-François
Spricigo, artiste tournaisien de 26 ans, « monté » à
Paris, qui jongle avec les disciplines et multiplie les
activités. Réalisateur, comédien, il a commencé par la
photographie, qu'il étudie à Saint-Luc de 1995 à 1998.
Il passera ensuite par l'INSAS et le Cours Florent,
d'où il sort breveté en 2003. De pièce en exposition,
de texte en film, il vogue en permanence d'une
planète à l'autre, et la sauce prend à chaque fois.

Membre de .joug

Jusqu'au 15 mai, une partie de l'oeuvre de Jean-François Spricigo est exposée à Tournai. « Je n'ai pas
d'attachement à une ville en particulier, mais seulement aux gens qui y vivent. C'est la raison pour laquelle j'y
reviens pour des événements comme celui-là. » Précédemment, Jean-François était par deux fois revenu sur ses
terres pour la diffusion de ses courts-métrages. Qui portent également la signature d'un autre jeune artiste,
Benjamin Viré. Tous deux font partie d'un collectif d'artistes, .joug, auquel se joint un second Tournaisien, Manuel
Hernandez.

La mort comme une étape

Spricigo en expo, c'est avant tout... rien de réjouissant. On approche la mort et la vieillesse. Brutalement mais sans
sensiblerie inutile. La vieillesse comme une étape, la mort comme un passage. Point. Mais que l'on se rassure, le
sourire est dans la place. Dans des jeux d'enfants, les yeux d'une jeune fille, le regard d'un chien. De belles
rencontres aussi, avec Suzanne Flon, Marcel Moreau, Pierre Bettencourt, Michel Tournier ou Olivier Smolders sont
fixées sur la pellicule. « Je n'espère qu'une chose, c'est que mes photos de la mort ne seront pas les seules que le
public conservera en mémoire. Je ne fais pas dans le sensationnalisme, et la plupart de mes images sont prises
dans mon environnement quotidien. »

Impressionnant de maturité

La genèse de son art remonte donc à Saint-Luc. Comme de nombreux étudiants, Jean-François suit les cours de
Didier Coeck, professeur et photographe. Qui encore aujourd'hui se souvient de cet étudiant. « Il était très
impressionnant, étonnant. Des élèves comme lui, on en rencontre trois ou quatre sur une carrière de prof. Il avait
16 ans et la maturité d'un adulte. Il savait où il allait, comment il y arriverait. Il avait déjà cette approche très brutale
du réel, sans fioriture. Il n'y a rien d'alléchant dans ces images, dans cette manière très brute de travailler. C'est
quelque chose qu'il a affirmé très vite. On ne peut pas lui apprendre grand-chose. Mon seul mérite, c'est d'avoir
repéré son talent. »
15 - 21 avril 2005
10 mars 2004

La perte et la totalité

Jean-François Spricigo a 25 ans... et une effrayante maturité photographique.

Il n’y a pas de round d'observation. Avec ces images-là... qui vous cueillent d’un direct à l'œil.
Frappent, mais n’aguichent pas. Photographies qui traitent de l'absence mais dont la présence
est énorme, d'emblée, au Parvis*.
Et il faut bien avouer que rares sont les rencontres de ce type. Aussi fortes, aussi intenses comme
le regard s'approche à présent du travail de Jean-François Spricigo. 25 ans. Mais dont la maîtrise
et la maturité sont un brin effrayantes tant le garçon semble déjà avoir tout compris de la part que les
noirs et le blanc se réservent dans la vie. De la façon dont la matière photographique peut alors
les écrire sans les décrire. Juste en les imposant comme des évidences granuleuses et
dérangeantes de l'inconscient.
Noirs tragiques à la Giacomelli surgissant alors comme une référence, blanc à la souffrance
mortuaire aussi, mais sans complaisance ni ostentatoire compassion... ce pourrait être de la
citation, voire pire, du plagiat, comme les noms de grands photographes peuvent surgir ici et là,
fugacement, au détour des sujets. Parce que telle chose n'est pas sans évoquer untel...
Mais s'ils surgissent alors, c'est surtout pour dire que Spricigo est de leur veine tant son unicité et son
originalité sont patentes. Tant son talent est incontestable dans le traitement.
Car c'est bien de sa griffe propre que Spricigo marque et lacère les silences qu'il fixe. Les absences et les
vides que son regard vient totalement habiter lorsqu'il s'arrête sur ce qui l’entoure. Absence du père
ressentie par un enfant de la séparation, pesant ainsi en filigrane. Mais aussi plus généralement
problème de la présence de l'être au monde... comme le vieillard sourd et aveugle s'enfonce
sans fin en lui-même, comme le cri est une bouche d'ombre, qu'une main translucide et
fantomatique se pose sur le cœur ou que l’abattoir et la bête tranchée nous renvoient à nos propres
chairs mortes...
Du quotidien de Spricigo naissent alors un inquiétant décalage et une terrible étrangeté aux marges du
réel, dans laquelle rien ne s'identifie vraiment... mais tout se reconnaît.
Ce qui est au demeurant l'essence même du fantastique ainsi que du miroir qu'il tend vers nos
angoisses.
Et qui révèle alors l'imaginaire propre aux grands créateurs. Artiste à suivre, donc...

Pierre Challier
* Scène nationale et centre d’art contemporain, Tarbes Pyrénées
novembre - décembre 2003

Jean-François Spricigo est né à Tournai en Belgique le 3 février 1979. Il a reçu une formation
de photographe à Saint-Luc (Tournai) et de chef opérateur cinéma à l’INSAS.

Son regard personnel, son approche et son traitement de la photographie ont, il y a quelques
temps, dans la même semaine attiré l’attention de Michel Archimbaud, Christian Caujolle,
Antoine d’Agata et Photo Nouvelles. Maintenant c’est à vous de le découvrir.

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