Sommaire
INTRODUCTION................................................................................................................. 3
1. MILIEU NATUREL ET PARTRIMOINE : ................................................................ 4
1.1. Les Ressources en eau................................................................................................................ 5
1.2. LES POTENTIALITES EN SOL ........................................................................................................ 9
1.3. LES RISQUES MAJEURS ............................................................................................................. 13
1.3.1. LES RISQUES NATURELS................................................................................................... 13
1.3.2. LES RISQUES INDUSTRIELS............................................................................................... 14
1.4. LES ECOSYSTEMES .................................................................................................................... 16
1.5. Le système patrimonial ............................................................................................................ 18
2. DYNAMISME DEMOGRAPHIQUE ET MODE DE PEUPLEMENT .................. 19
3. STRUCTURATION DE LA REGION ....................................................................... 25
4. LES ENJEUX DE L’EPT - NORD-EST ..................................................................... 26
4.1. LES ENJEUX LIES A LA DURABILITE DU DEVELOPPEMENT ........................................................ 26
4.1.1. L’enjeu de la ressource en eau ........................................................................................ 26
4.1.2. Comment alléger la pression sur le littoral ?................................................................... 26
4.1.3. Quel développement pour le monde rural et notamment la montagne ? .................... 27
4.1.4. Comment protéger les patrimoines naturels et culturels ? ............................................ 27
4.2. LES ENJEUX LIES A LA COMPETITIVITE DES TERRITOIRES ......................................................... 27
4.2.1. Compétitivité pour L’EPT - Nord-Est?.............................................................................. 27
4.2.2. Le processus de métropolisation :................................................................................... 28
4.3. LES ENJEUX LIES A L’INTEGRATION TERRITORIALE................................................................... 28
4.3.1. LES ENJEUX LIES A L’OUVERTURE DES TERRITOIRES A L’INTERNATIONAL...................... 28
4.4. Elaboration des scénarios d’aménagement du territoire de l’EPT-Nord-EST. ......................... 28
4.4.1. LES SCENARIOS DE L’EPT-Nord-EST. ................................................................................ 29
5. LES PROGRAMMES D’ACTION TERRITORIALE POUR LA MISE EN
ŒUVRE DU PARTI D’AMENAGEMENT DE L’ESPACE DE PROGRAMMATION
TERRITORIALE NORD-EST .......................................................................................... 30
5.1. PAT 1 : LA DURABILITE DE LA RESSOURCE EN EAU .................................................................. 30
5.2. PAT 2. CONSERVATION DES SOLS ET LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION. ........................... 32
5.3. PAT 4. LES RISQUES MAJEURS .................................................................................................. 33
5.4. PAT 5. LE PATRIMOINE ET TOURISME ...................................................................................... 34
5.5. PAT 6 : FREINAGE DE LA LITTORALISATION ET L’EQUILIBRE DU LITTORAL DE l’EPT NORD-
EST ………………………………………………………………………………………………………………………………………37
5.6. PAT 10 : UN SYSTEME URBAIN HIERARCHISE ET ARTICULE: .................................................... 38
INTRODUCTION
Il s’est donné pour objectif de construire, d’animer et de promouvoir la définition d’une vision
globale, collective et partagée et d’une stratégie de long terme pour le territoire NORD EST
cohérente avec la vision nationale dégagée par le SNAT et intégrant les enjeux du
XXIème Siècle.
Le S.EPT Nord Est s’inscrit dans une démarche prospective visant, à partir des enjeux
identifiés et des grandes tendances constatées, à définir une vision globale collective et
partagée, à proposer un cadre de référence pour les futures politiques de développement et
d’aménagement du territoire et à promouvoir une stratégie de moyen et long terme pour le
développement territorial durable du Nord est du pays.
Il s’agit d’anticiper les grandes évolutions de l’espace de programmation territoriale, ceci est
indispensable pour définir des politiques qui préservent les équilibres : social, économique,
territorial et environnemental et qui assurent un développement harmonieux de la région.
Le diagnostic de l’EPT, met en relief les atouts et potentialités de celui-ci, mais aussi relève
les nombreuses contraintes et menaces qui pèsent sur la durabilité de son développement.
Parmi les atouts et potentialités de la région, en plus d’une situation géographique favorable
(région côtière et frontalière), on cite principalement :
- l’érosion, dont les conséquences sur l’appauvrissement des terres agricoles et sur
l’envasement des barrages deviennent de plus en plus inquiétantes ;
- l’urbanisation des plaines, qui réduit sans cesse le potentiel en terres irrigables ;
- la dégradation et le dépérissement du patrimoine forestier ;
- la dégradation du patrimoine archéologique et architectural, qui constitue la mémoire
et l’histoire de la région ;
- la forte littoralisation des activités et du peuplement, dont les conséquences sur
l’écosystème se traduisent par : la pollution des eaux et de l’environnement, la
surexploitation des nappes et l’intrusion des eaux de mer, le mitage des terres
agricoles ainsi que les risques majeurs liés aux installations industrielles ;
- l’aléa sismique, surtout pour les zones littorales à très forte concentration urbaine.
Les différents travaux sur la région et notamment ceux réalisés par les services techniques
sous tutelle du MRE, relèvent de nombreuses contraintes et menaces, qui agissent sur le
potentiel hydraulique et la qualité des eaux, que ce soit pour les eaux douces ou marines :
2) Le risque de pollution des eaux de surface et des nappes, qui constitue une nouvelle
contrainte produite par l’homme. Les phénomènes de pollution dans l’EPT du Nord
Est, observés depuis déjà longtemps, s’étendent dans l’espace et dans le temps et
touchent la majorité des bassins hydrographiques à des degrés plus ou moins graves
et se manifestent le plus souvent en période d’étiage où les Oueds sont
pratiquement à sec et ne drainent que les rejets. Quatre barrages (en exploitation)
sont sérieusement menacés par ce phénomène de pollution ; il s’agit des barrages
de :
Cheffia (rejets urbains et industriels) ;
Zardazas (rejets urbains),
Guenitra (rejets urbains) ;
Hammam Grouz (E.N.A.D. Chelghoum Laïd).
4) Les eaux marines sont polluées par les eaux usées souvent rejetées sans épuration,
les stations d’épuration étant insuffisantes ou à l’arrêt, d’où de fortes pollutions
microbiennes et en métaux lourds au niveau des ports (baies de Skikda et de Annaba,
ports d’El Kala, Collo et Stora) et des plages (35 sur le littoral de l’EPT Nord Est sont
affectées par les rejets).
5) L’urbanisation et l’industrialisation se sont développées sur les terrains accessibles et
plats, à haute valeur agricole, notamment dans les cas de Constantine, Annaba et
Skikda. Ce constat est aussi valable pour Jijel, Mila, Guelma, Souk Ahras et El Tarf, où
l’urbanisation à moindre coût a été presque la règle. Les plaines de l’oued Seybouse,
de El Kébir, de Saf Saf, de Djen Djen et du Rhummel ont été investies par une
urbanisation fragilisant l’activité agricole et les ressources en eau.
Dans l’avenir, l’eau, qui est une ressource rare, sera de plus en plus sollicitée jusqu’aux
limites critiques de son utilisation. Si le secteur de l’eau n’anticipe pas sur la demande et ne
prend pas les mesures qui s’imposent, dans un cadre intégré de la gestion de cette
ressource, l’eau sera exposée à un conflit d’intérêt entre les différents usagers économiques
et sociaux et à un arbitrage quant à sa distribution : entre l’AEP et l’irrigation, entre
l’irrigation et l’industrie, entre les populations urbaines et les populations rurales. Les
actions à mener dans ce contexte devront s’articuler principalement autours des axes
suivants :
RESSOURCES EN EAU
Eau de mer
Pollution par les rejets Réalisation de STEP
ménagers et industriels
Potentiel Hydroagricole
Superficie irrigable totale : 776 426 ha, Les superficies irriguées ne Accroissement des superficies irriguées par :
dont : représentent que 5,8% du La préservation des terres irrigables contre l’urbanisation
potentiel irrigable anarchique ;
Plaines (littorales et intérieures) : 291 451 L’accroissement des ressources en eau conventionnelles à
ha Vallées : 67 059 ha; usage d’irrigation : barrages, retenues collinaires, pompage
des oueds ;
• Les plaines
Elles occupent au niveau de la région une superficie totale de 291 451 ha (SIG BNEDER), soit
11,9% de la superficie totale de la région. Caractérisées par une topographie globalement
plane, les zones de plaines, et plus particulièrement là où les ressources en eau sont
disponibles, offrent des possibilités de développement et d’intensification agricoles très
intéressantes (mécanisation, irrigation).
Compte tenu de la diversité agro-climatique de l’EPT nord-est, on distingue trois types de
plaines :
Contrainte d’assainissement des terres, le drainage naturel étant souvent limité par
la présence de sols à texture lourde, ce qui implique la nécessité d’un drainage
artificiel ;
Intercalées entre les massifs côtiers du nord et les monts de l’arrière-pays, elles
présentent un potentiel agronomique appréciable, malgré des précipitations moins
abondantes que celles des plaines côtières et, parfois, quelques gelées d’hiver et de
printemps. Ce sont généralement des zones où se pratique une polyculture (céréale-
fourrage-maraîchage-arboriculture) associée à l’élevage bovin moderne.
A l’image de plaines côtières, ces plaines intérieures sont aussi soumises aux problèmes
des inondations hivernales, avec cependant une moindre intensité.
• Les vallées.
Les vallées couvrent une surface de 67 059 ha, soit 2,7% de la superficie totale de l’EPT
et représentent un potentiel appréciable pour la pratique de l’agriculture intensive
(productions végétales et animales). Parmi les principales vallées de la région, il ya lieu
de citer
Au niveau des embouchures des oueds, il y a lieu d’opérer des travaux de curage et de
recalibrage pour faciliter les évacuations vers la mer.
D’une superficie totale évaluée à 1 782 935 ha, soit prés de 68.3% de la surface globale de la
région, les zones de montagnes occupent principalement les parties nord et médiane de la
région. Ce sont des zones au relief très contraignant, au climat rude, sensibles à l’érosion, où
l’occupation souhaitable des sols serait une végétation pérenne forestière ou arboricole
selon le cas.
Plaines : 291 451 ha (11,9%) ; Vallées : - SAU limitée : 1 070 891ha (43% de la ST et 0,20 - Accroissement des superficies irriguées
67 059 ha (2,7%) ; Hautes plaines: ha/habitant) ; - Préservation des terres à fort potentiel
417 916 ha (17,1%) - Montagne : 1 671 124 ha (68,3%) ; agricole du mitage ;
- Les superficies irriguées ne représentent que 5,8% du
Superficie irrigable totale : 776 426 ha, potentiel irrigable ; - Construction de digues de protection au
niveau des vallées et plaines côtières ;
Superficie irriguée en 2006 : - Crues et inondation des terres agricoles ; - Curage et calibrage d’oueds ;
Grands périmètres: 26 000 ha ; PMH : - Embouchures d’oueds souvent obstruées et envasées ; - Assainissement des sols par des
21 640 ha - Absence ou insuffisance d’assainissement ; travaux de drainage ;
- Mitage des terres; - Traitement biologique des bassins
Superficie irriguée projetée pour 2025 : - Erosion des terres en zone de montagne et du cordon versants et des berges d’oueds.
Grands périmètres: 96 641 ha ; PMH : dunaire au niveau de la côte est de la région.
27 503 ha
Sur 14 risques majeurs pré-identifiés par l’ONU, dix (10) concernent l’Algérie, dont neuf (09)
pourraient concerner l’Espace de Programmation Territoriale Nord-est:
Parmi les risques naturels les plus menaçants, il y a lieux de citer : les séismes, l’érosion
sous ses différentes formes et les inondations.
• Risque sismique
L’Espace de Programmation Territoriale Nord-est est concerné fortement dans toute sa frange
nord avec un maximum d’intensité sur l’axe Jijel – Skikda, une activité non négligeable
autour de Constantine et Guelma, et une activité plus réduite dans la partie sud et à l’est
d’Annaba à la frontière.
• Risque inondation
Sur l’Espace de Programmation Territoriale Nord-est, les zones inondables ont en général été
cartographiées pour les grands oueds (terrasses des oueds). Il y a en revanche moins de
données sur le risque pluvial en zone urbaine, pour lequel un manque d’études est constaté.
On peut toutefois noter quelques points sensibles :
- Les inondations liées aux débordements d’oued Mila, Zéghaïa… ;
Dans le Nord-est, les industries du pétrole, du gaz, des produits chimiques (engrais,
pesticides, plastiques…) et mécaniques sont relativement développées et présentent
toutes des risques de fuites accidentelles de produits dangereux. Les deux centres les
plus concernés sont Annaba et Skikda. Ils concentrent 11 des 14 installations industrielles
de la région, classées à haut risque (60 à l’échelle nationale).
Les risques concernent essentiellement les explosions, les contaminations d’eaux et les
pollutions atmosphériques. On peut noter, par exemple, le grand complexe
pétrochimique de Skikda, le dépôt régional de carburant et de gaz (Unité Naftal) ou les
différents pipes (gazoducs, oléoducs et multi-produits), qui traversent la région. Ces
pipes représentent des risques d’explosion et de contamination des eaux superficielles
ou souterraines
Enfin, concernant la prise en charge des risques majeurs dans leur globalté, l’Etat a mis en
place une réglementation et des dispositifs régis par la loi n° 04-20 du 25/12/2004 relative à
la prévention des risques majeurs et à la gestion des catastrophes. Cette loi est à appliquer
dans toute sa rigueur par l’ensemble des acteurs concernés, chacun à niveau (Etat,
collectivités locales, etc.).
Glissement de terrain Les zones les plus menacées : wilayas de Constantine, de Etude géotechnique en vue de proposer des solutions en
Mila et de Souk-Ahras. fonction du niveau de vulnérabilité. Les solutions vont de
l’évacuation à la stabilisation du terrain
L’Espace de Programmation Territoriale Nord-est de par son relief, son climat, sa géologie,
etc., présente une multitude de milieux naturels et écosystèmes : littoral, Plaines intérieures,
zones de montagnes, et aires protégées. Ces écosystèmes, qui constituent, par leur diversité
ainsi que par leur richesse floristique et faunique, des réserves de biodiversité importantes
et des paysages d’une grande qualité, sont toutefois menacés dans leur durabilité par les
effets résultants d’un développement socioéconomique anarchique, lui-même résultat d’une
croissance démographique et d’une occupation de l’espace, non maîtrisés.
• Le littoral
Le littoral de l’EPT - Nord-est s’étend du golfe de Bejaïa à la frontière tunisienne, sur une
longueur de 640 Km (Planimétrage Comgéo). Il se distingue par une côte découpée, avec
une alternance de baies (où se sont implantées d’importantes installations portuaires :
Skikda, Annaba, ou plus modestes : Jijel, El-Kala…) et de promontoires rocheux, offrant une
grande diversité écologique, ainsi que de paysages.
Avec l’accroissement urbain et l’essor économique qu’ont connu les principales villes et
ports de la côte Est, la situation est devenue de plus en plus inquiétante. Les conséquences
se traduisent par la manifestation de nombreux indices de perturbation et de
dysfonctionnement de l’environnement côtier : pollution, sur-occupation du rivage marin,
extension du bâti au détriment du foncier agricole et forestier, érosion et dégradation des
sites, déséquilibre des chaînes trophiques…
Les zones de montagnes de l’EPT - Nord-est sont très habitées et leurs ressources naturelles
soumises à de fortes pressions : allant des labours de terrains très accidentés (érosion), au
défrichement de terrains forestiers, au surpâturage… La couverture forestière de la région
est importante en superficie, mais présente un état de dégradation inquiétant pour la
stabilité des terres, ainsi que pour l’assurance d’une productivité viable.
Par ailleurs, des aires naturelles ont été recensées et proposées à la classification par le
MATE, il s’agit des projets :
- du parc naturel régional de Guerbès, de la réserve naturelle de Béni-Saleh, du parc
Marin d’El-Kala ; de l’extension du parc national de Taza, de la partie marine du
parc national de Taza.
Le patrimoine culturel de l’EPT - Nord-est est riche et diversifié, allant des vestiges de la
préhistoire aux monuments les plus récents des temps modernes. Il constitue, en
association avec la composante paysagère (des sites pittoresques parfois encore à l’état
« sauvage ») un atout pour le développement du tourisme et par conséquent des activités
touristiques.
Mal connu, peu exploité et en déperdition, ce patrimoine doit être protégé et sauvegardé
non seulement parce qu’il représente un intérêt sur le plan économique mais surtout parce
qu’il représente l’histoire et la mémoire de la région.
Sites archéologiques,
vestiges et monuments : Dégradation des sites, des Recensement du patrimoine à
Traces de civilisation vestiges archéologiques et classer et à sauvegarder,
aurignacienne néolithique monuments historiques ; Rassemblement, reconstitution
(préhistoire) Pillage des sites restauration, et archivage des
Monuments mégalithiques : archéologiques fonds documentaires de la
Monuments antiques : Dégradation du patrimoine région pour sauvegarder son
Monuments Arabes architectural ; histoire,
Patrimoine culturel riche et Déperdition des fonds Formation d’une main d’œuvre
diversifié documentaires anciens, spécialisée dans les métiers
Composante paysagère et Régression et menace de relatifs à la restauration des
sites pittoresques disparition à terme du monuments, la sauvegarde des
patrimoine immatériel local sites archéologies et la
(folklore ; fêtes religieuses…) protection de la nature…
Régression des activités Lancement d’ateliers et
artisanales et du savoir faire chantiers de restauration, et
propre à la région (tapis à appel au soutien des
points noués de Annaba, organisations internationales
Guelma et Skikda, dentelle compétentes en la matière ;
de Skikda, dinanderie de Promotion des boucles et circuits
Constantine. touristiques, etc. Diffusion et
vulgarisation des connaissances
sur la région à travers des
ouvrages et brochures destinés à
un large public national et aux
organes étrangers spécialisés
dans le tourisme ;
Considérée comme le troisième ensemble le plus peuplé du pays, après ceux du Nord-
centre et du Nord-ouest, l’EPT - Nord-Est abrite une population totale évaluée au RGPH
2008 (résultats préliminaires) à 5 174 719 habitants, ce qui correspond à 15,26% de la
population totale du pays pour une superficie qui ne représente que 1,03% du territoire
national.
- Trois wilayas ont connu une très forte croissance démographique (supérieure à la
moyenne nationale), il s’agit de deux wilayas issues la nouvelle réorganisation
administrative de 1984 : Mila (2,73%) et El-Tarf (2,44%), et de la wilaya de Skikda.
Pour les deux premières, ce croît est bien plus le résultat de leur nouveau statut
administratif que de leur croît naturel.
- Une wilaya : Souk-Ahras, a connu un croît (2,13%), qui est très proche du croît moyen
national ;
- Quatre wilayas : Annaba, Constantine, Guelma et Jijel, ont évolué selon un taux
moyen annuel égal ou très proche de la moyenne régionale, mais toujours inférieur à
la moyenne nationale.
Dans la période 1998-2008, le taux annuel moyen d’accroissement a subi globalement une
baisse sensible au niveau de toutes les wilayas et principalement celles créées en 1984. A
l’exception de la wilaya de Souk-Ahras où ce taux est légèrement supérieur au taux observé
au niveau national, partout ailleurs il est toujours inférieur à ce dernier. Selon l’importance
du taux de croissance moyen annuel, on distingue pour cette décennie trois types de
wilayas :
- Les wilayas de Souk Ahras et El Tarf, qui avoisinent le taux moyen national ; moyen ;
• Selon leur densité de peuplement les wilayas de la région sont classées en trois
catégories :
L’interprétation des données du RGPH de 1998, car plus complètes, montre qu’hormis la
wilaya de Mila, où la ruralité était encore dominante (50,60%), toutes les autres wilayas
sont à majorité urbaine.
- Constantine, en tant que Grande Ville nationale et son niveau d’équipement le plus
développé de l’EPT - Nord-Est, est de loin la wilaya la plus urbanisée (85,08%) ;
- Guelma, qui est à priori une wilaya agricole est peu industrialisée, est fortement
urbanisée. Avec 74% de population urbaine, elle se classe tout juste après
Constantine ;
- El-Tarf, bien que son taux d’urbanisation (52,50%) est inférieur à celui de la l’EPT -
Nord-Est, il serait souhaitable de le maintenir dans ses proportions actuelles, voire
même le réduire au vu du caractère écologique de la wilaya.
- Jijel, malgré son littoral et son nouveau port de Djendjen, n’arrive toujours pas
attirer les investisseurs et développer son économie principalement industrielle et
touristique, ce qui serait une alternative pour atténuer la pression qui s’exerce
actuellement sur ses espaces montagnes surpeuplés, fragiles et qui présentent un
intérêt certain pour l’environnement et la biodiversité.
Les centres ruraux agglomérés de la zone rurale ont connu une forte attractivité,
principalement au cours des années soixante et à la suite de l'émergence des villages
agricoles. Actuellement, la tendance a été légèrement renversée surtout au niveau des deux
aires métropolitaines de Constantine et d’Annaba où le rythme d'accroissement des
populations rurales agglomérées est quasi – stationnaire. Par contre, la tendance est encore
forte dans certaines wilayas de la région, à l’image de Mila, qui se distingue par une
croissance importante et continue des petits centres ruraux agglomérés
• Un niveau de fécondité à peu près égal au niveau national, puisque les femmes
âgées de 15 à 50 ans auront eu chacune en moyenne 2,53 enfants (contre 2,56 au
niveau national). Cependant :
- Pour les moins de 30 ans la fécondité est globalement plus faible dans la
région Nord-est qu’au niveau national, cependant, elle devient plus forte au-
delà de cet âge.
3. STRUCTURATION DE LA REGION
Existence de deux métropoles Armature urbaine peu structurée Rééquilibrage de l’armature urbaine par des
(Constantine et Annaba) dotées Faiblesse du maillon relatif aux grande actions de rattrapage de développement
d’importants équipements du villes et leur absence au niveau de deux socioéconomique des wilayas à caractère
tertiaire supérieur (universités, wilayas : Mila et El Tarf ; agricole ;
hôpitaux, organismes Faiblesse pour ne pas dire absence des Mise en œuvre d’une réglementation stricte
financiers,… ; maillons relatifs aux villes moyennes et pour le développement urbain de la partie Nord
Un réseau routier dense et bien petites villes (pôles relais de (Annaba) pour juguler sa congestion;
maillé ; développement entre les grandes villes Ralentissement du développement urbain des
Un réseau ferroviaire appréciable, et les espaces ruraux) villes situées dans et /ou au voisinage des
bien développé, mais à renforcer Dysfonctionnent du système, avec périmètres agricoles : région de Annaba -El
et à rénover ; apparition de quatre sous-systèmes Hadjar, le Nord de la wilaya d’El Tarf, Guelma ;
Trois grands ports commerciaux : urbains déséquilibrés organisés autour Encouragement et développement des centres
Annaba, Skikda et Jijel, de Annaba, Constantine, Skikda et Jijel. urbains organisateurs des espaces ruraux ;
Deux aéroports de classe Absence de maîtrise de la croissance Promotion des centres relais support du
internationale et un de classe urbaine des grandes villes développement des zones enclavées de la
nationale Sous équipement des petites villes et région ;
Une assise industrielle très agglomérations rurales Promotion du monde rural, des zones de
appréciable, avec émergence de montagne et de la bande frontalière.
trois grands pôles industriels :
Annaba pour la métallurgie et
l’industrie chimique, Constantine
pour l’industrie mécanique et
Skikda pour l’industrie
pétrochimique
Même si elle possède ses propres spécificités en termes d’enjeux et de défis, l’EPT - Nord-est
s’inscrit globalement dans les enjeux majeurs identifiés par le SNAT 2025-30. Ces enjeux sont
eux même sous tendus par les implications de la mondialisation et ses effets sur les
territoires notamment en terme de durabilité, de compétitivité, d’intégration et
d’attractivité.
La durabilité du développement est entendue dans son sens paradigmatique pour tout ce
qui relève de la gestion durable des ressources naturelles. Elle est entendue aussi dans son
sens sociétal c'est-à-dire « une société organisée et agissant sur elle-même par ses propres
moyens » en vue de rechercher une cohésion sociale fondée sur l’équité et la solidarité
territoriale.
Si la question de la ressource en eau ne se pose pas à l’EPT - Nord-est avec la même acuité
que pour les autres EPT du pays (sauf dans le cas d’une hypothèse d’une longue période
sèche) ; l’enjeu pour l’EPT - Nord-est sera de prévoir les arbitrages nécessaires quant aux
niveaux de transferts vers les EPT limitrophes (les HP EST notamment), la gestion et le coût
de l’eau en fonction des choix stratégiques pour l’alimentation des populations et les besoins
pour les activités industrielles et agricoles.
Le littoral Est, comparativement au littoral Centre et Ouest du pays, est relativement mieux
conservé. Toutefois, avec l’accroissement urbain et l’essor économique qu’ont connu les
principales villes et ports de la côte Est, la situation est devenue de plus en plus inquiétante.
Face à cette problématique, les défis de l’EPT - Nord-est sont vitaux ; il s’agira d’inscrire les
stratégies de développement économique et industriel de la zone dans une démarche de
durabilité qui devra garantir l’équilibre des espaces littoraux. Comment réussir le
redéploiement vers l’intérieur du tell et les hauts plateaux quand la zone est entraîné par son
arrimage à l’économie mondiale vers une littoralisation de plus en plus importante ?
l’EPT - Nord-est est à 75% montagneuse soit plus 1 782 935 ha, Jijel, Constantine, Guelma, et
27
Skikda, ont plus de 80 % de leurs territoires situés en zone de montagnes. Les zones de
montagne sont à l’origine de mouvement important de migration intrarégionale. L’enjeu
pour la zone est de promouvoir un développement rural fondé sur une économie 25 de
montagne viable autour de l’agriculture de montagne, des ressources naturelles et des
savoir-faire locaux.
Une compétitivité au niveau d’une région ou d’une nation ne sera efficiente que si elle
intègre les impératifs de durabilité et de cohésion sociale ce qui permet d’établir une
articulation vertueuse avec la durabilité. Pas de compétitivité sans durabilité.
L’EPT - Nord-Est est caractérisé par un déséquilibre dans le maillage de son réseau urbain, où
les villes moyennes et petites villes sont faiblement représentées. C’est la seule région du
pays où l’armature urbaine est structurée autour des deux grandes villes Constantine et
Annaba, qui forment avec Skikda, les trois grands pôles industriels, assises du
développement de la région.
- Le niveau infrarégional ;
- Le niveau interrégional ;
- Le niveau international.
o l’enjeu euro-méditerranéen,
o l’enjeu relatif à la réactivation de l’union du Maghreb arabe
o l’enjeu relatif à l’intégration économique arabe,
o l’enjeu relatif à l’intégration de l’Algérie dans le continent africain
La démarche prospective, fondée sur l’étude diagnostic, les points forts de la zone en matière
d’aménagement du territoire, mais aussi les points faibles, permettra de faire ressortir les
idées forces à retenir dans une perspective d’aménagement du territoire de l’EPT-Nord-Est .
Ainsi, à l’horizon 2025, plusieurs futurs possibles peuvent s’offrir au devenir de la région Nord
Est.
La « vision » des ces futurs possibles est représentée par l’élaboration de quatre scénarios
réalisables compte tenu des tendances lourdes observées, des futuribles entrevus ainsi que
des ruptures ou inflexions qui pourront apparaître à l’horizon 2025.
1. H1 : niveau haussier durable des prix des hydrocarbures et un secteur public productif
fort, l’Etat imprime une démarche volontariste.
2. H2 : récession des prix des hydrocarbures, l’Etat sera dans l’obligation de mettre en
œuvre une stratégie urgente de partenariat public/privé (PPP). Le secteur privé aura
la responsabilité de contribuer de manière puissante au développement de
l’économie régionale.
3. H3 : les zones littorales du pays de façon générale et l’EPT-Nord-est plus
particulièrement devraient contribuer à la prise en charge du redéploiement vers les
hauts plateaux, dans une optique de rééquilibrage territorial conforme aux
orientations du SNAT.
Les scénarios sont certes réalistes, mais aucun d’eux à lui seul ne sera l’image de L’EPT Nord-
Est à l’horizon 2025. Aussi, au moment du choix, une démarche « éclectique » (de
l’éclectisme, c’et à dire « emprunter aux divers systèmes les thèses les meilleures quand elles
sont conciliables » devra permettre de choisir dans chacun des scénarios ce qu’il y a de
positif ; avec cet assemblage de facteurs favorables, positifs on construits, à travers une
combinatoire de scénarios, un scénario souhaité.
La lutte anti-érosion, par des techniques adaptées à chaque type de milieu, et l’utilisation
rationnelle des nappes (pour éviter l’intrusion de l’eau de mer et la salinisation des terres
côtières) s’imposent comme impératif dans la préservation et la pérennisation des
ressources en sol et en eau.
Adaptation des
systèmes de culture
aux conditions
climatiques locales ;
Développement des
Techniques
d’irrigation peu
consommatrices
d’eau
Seybouse.
Traitement biologique des Ensembles des zones
bassins
versants et des berges d’oueds, montagneuses avec une
.Adaptation des systèmes de priorité
production aux
Spécificités de la montagne pour celles de Mila et
(développement de
l’arboriculture rustique et
Souk Ahras
fourragère au détriment
des cultures céréalières et de
la jachère par exemple
L’EPT-Nord-Est concerné par neufs des 14 risques majeurs pré-identifiés par l’ONU, dont dix
(10) touchent l’Algérie :
Prendre (actions de
stabilisation des terrains
Concernés,
renforcement de la
structure des
habitations, évacuation
des populations)
Réglementation des
zones constructibles
Ensemble des chefs lieux MATET
Risques Etude portant sur : de wilayas avec une
industriels l’identification des sites priorité pour les villes de : MIPPI
à risques, l’évaluation Annaba, Skikda et
des risques, ainsi que les Constantine WILAYA
mesures à mesures à
prendre :
PROTECTION
Mesures d’urgence ;
CIVILES
Mesures préventives ;
Rayons de sécurité
(zone tampon sans
habitations) ;
Sites impérativement à
délocalisés.
Annaba (forêt
d’Eddough, plages…)
La mise à disposition de
locaux et matériel spécifique
à chaque activité;
La multiplication de
manifestations culturelles et
foires régionales et
nationales,
Thermalisme Mila
Aménagement des sources
thermales en stations dotées Guelma
de toutes les commodités :
hôtels, restaurants, prises en
charge médicale…
Tourisme Valorisation du
patrimoine Promotion des boucles et
circuits touristiques
Création d’emploi intégrant l’ensemble des
composantes patrimoniales,
Ouverture de la
région Diffusion et vulgarisation des
connaissances sur la région à
travers des ouvrages et
brochures destinés à un
large public national et aux
organes étrangers
spécialisés dans le tourisme ;
Développement des
structures d’accueil (hôtels,
restaurants,…);
Formation de guides et
animateurs.
A. OBJECTIFS
- Rééquilibrage du Tell par une articulation renforcée entre le littoral, les piémonts,
la montagne et le rétablissement des équilibres au sein du Tell entre zones
urbaines, rurales et espaces naturels.
B. STRATEGIE
C. PLAN D’ACTION :
A. OBJECTIFS
B. Actions
A. Objectifs
B. STRATEGIE :
Ces chaînes logistiques sont traduites dans les schémas directeurs sectoriels élaborés en
cohérence avec le SNAT 2025. Il s’agit essentiellement du :
C. ACTION :
Constantine –Batna
Annaba –Tébessa
- Le schéma directeur de transport de gaz prévoit le recours en cas de besoin au réseau GK,
GK2, GK3, et au GALSI qui va en Italie ainsi que la réalisation du Bouclage de Constantine –
JiJjel en diamètre 20 pouces.
• Pour les TIC : faire une entrée dans la société de l’information et de la connaissance
par le haut débit au niveau des entreprises, des collectivités locales, des
établissements d’éducation et de formation supérieure et des citoyens de l’EPT-
Nord-Est.
A. OBJECTIFS :
LE PROCESSUS DE MÉTROPOLISATION
L’EPT-Nord-Est dispose d’une METROPOLE reconnue CONSTANTINE, qui veut jouer un rôle
dans la compétition maghrébine et internationale.
Cependant cette métropole reste en deçà du niveau des métropoles comparables pour de
nombreux indicateurs.
Les aires d’influence des grandes villes de l’EPT-Nord-Est renseignent sur la métropolisation
dans cette espace. En effet, s’il est de tradition de considérer Constantine et Annaba comme
métropoles certaines dans la région, Skikda est devenue une ville attractive notamment
pour les constantinois, ce qui, si l’amplification du mouvement se poursuivait, Skikda
gagnerait en influence dans la région, en concurrence avec Annaba, notamment par ses
activités portuaires.
Les infrastructures en cours de réalisation, notamment l’autoroute Est Ouest, seront d’une
primordiale importance dans le rôle joué par l’une ou l’autre de ces villes et donc dans la
métropolisation au niveau de cette région.
B. Stratégie :
D’autre part, la ville de Constantine, tout comme la wilaya, vont se trouver confrontés à des
limites d’extension et les relations avec celle de Guelma devraient s’intensifier et d’autant
que cette dernière prendra en charge son propre développement. Avec les axes routiers en
cours plus directs et plus rapides liant les deux villes, Guelma serait en quelque sorte un
satellite de Constantine et un relais entre cette dernière et Annaba, et inversement. Et d’une
certaine manière la métropolisation pourrait se jouer entre ces quatre villes, avec des rôles
d’importances différentes, évidemment.
Les premiers contours des fonctions métropolitaines de ces quatre villes font ressortir les
principales fonctions dans le projet :
Activités maritimes et
portuaires
Constantine, la métropole du Nord-Est sera tournée à la fois vers l’Europe, mais aussi vers la
Tunisie et la Libye, aux caractéristiques commerciales quelque peu différentes de celles du
Maroc.
L’influence de Constantine s’exerce sur le territoire de la Wilaya, mais aussi sur tout ou une
partie des territoires des Wilayas voisines (Mila, Skikda, Guelma, Oum El Bouaghi) soit un
territoire de prés de 7 millions d’habitants.
En outre Constantine est sollicitée également (et à des niveaux différents) par les autres
Wilayas de l’Est Algérien (Sétif, Batna, Jijel, Biskra, Tébessa, etc...).
Sa situation est au coeur de l’Est Algérien, au contact tell / hautes plaines. Carrefour de trafics
nombreux, croisement des grands axes Nord-Sud et Ouest - Est. Cette situation est un atout
incontestable pour jouer un rôle très important à l’échelle nationale, voir même à l’échelle
maghrébine.
Pour prendre en charge une partie de la croissance urbaine de Constantine (site saturé et en
attendant le report de cette croissance sur le nouveau site d’urbanisation Ain El Bey, il est
recommandé de développer les pôles El Khroub, Ain Smara et Didouche Mourad.
Par contre pour le pôle de Hamma Bouziane et dans le but de préserver les terres agricoles,
son développement est appelé à être ralenti et son expansion urbaine à maîtriser.
b/- Espace Mila - Constantine (sans la Métropole) : Un espace caractérisé au Nord par un
ensemble montagneux; à relief accidenté difficilement accessible. Le reste est compris dans
l’ensemble céréalier, des hautes plaines de l’Est, il forme ainsi la richesse de ce deuxième
espace.
1/- Le littoral riche sur le plan pêche, forêt et tourisme, comme il recèle de très excellentes
aptitudes agricoles.
Les agglomérations à promouvoir sont les suivantes : Jijel, El Milia, Tahir, El Ancer, Collo,
Tamalous, El Aouama, Texenna, Sidi Abdelaziz, Oued Adjoul, Ain Kechera, Zitouna, El Ouloudj
et El Maad.
d/- Espace de Skikda : C’est un espace naturellement très riche (eau, forêts, terres agricoles,
littoral). Cette richesse naturelle se trouve aujourd’hui menacée par le rôle assigné à Skikda,
ce qui a engendré une forte concentration au niveau du Chef lieu de Wilaya des activités
industrielles et autres, ceci a entraîné des consommations des terres agricoles et la
prolifération des bidonvilles du fait de l’exode rural etc...).
- En zone de montagne, les deux agglomérations : Oum Toub et Sidi Mezghiche sont à
développer.
e/- Espace de Annaba
De par son port, son potentiel économique (principalement industriel) et ses équipements du
tertiaire supérieur, la ville d’Annaba rayonne, en plus de son arrière pays, sur le territoire
comprenant les wilayas El Tarf, Guelma et Souk Ahras. Elle entretient aussi d’importants
échanges avec la wilaya de Tébessa (Hauts Plateaux Est). Le relais entre Annaba et le reste de
son aire d’influence est assuré par les trois villes chefs lieux de wilaya, et par huit petites
agglomérations : El-Hadjar, El-Bouni, Berrahal, Serraidi, El Kala, Sedrata, M’daourouche et
Oued Zenati, ainsi que par de nombreux centres urbains et ruraux.
En ce qui concerne le chef-lieu de wilaya d’El Tarf, excentré par rapport au reste l’EPT-Nord-
Est, il rayonne sur un territoire aux spécificités écologiques reconnues mondialement.
L’orientation principale consiste à préserver ces milieux naturels et à les valoriser d’une
manière rationnelle sans porter préjudice à l’environnement. Se conférer au Pat 6 :
freinage de la littoralisation et rééquilibre du littoral
Un processus de mise à niveau est mis en œuvre entre 2005 et 2009 de manière efficiente à
travers un lancement massif et concomitant d'une multitude d'opérations et de projets, qui
permettront à court, moyen terme de rendre Constantine à son rang de Métropole
régionale. On peut citer :
A. Objectifs
Les objectifs du Programme d’Action Territoriale de L’EPT NORD-EST à l’horizon 2025/30 sont
les suivants :
2) Des Technopoles :
Il s'agit de mettre en place des technopôles lorsque la Zone abrite une ou plusieurs
entreprises de grande envergure opérant dans une activité précise (agro alimentaire- Bejaia,
électronique de masse -Sidi Bel Abbés) autour de laquelle existent et s'établissent des
capacités de formation et de recherche de haut niveau et des relations entre ces structures
et l’entreprise.
B. STRATEGIE :
L’Algérie doit valoriser de manière plus qualitative des potentiels et des ressources
l’inscrivant dans les dynamiques globales.
L’enjeu est ainsi d’insérer les capacités du tissu productif algérien dans des réseaux
d’innovation s’appuyant sur des territoires attractifs et compétitifs
C. Actions :
A. Objectifs
B. Stratégie
3. Actions :
1. Le système Constantinois :
La grande ville de Constantine avec Skikda et Jijel en appui, au nord, comme principales
infrastructures portuaires et les villes relais du tell Mila, Oued Othmania, Chelgoum El Aid,
Tadjnanet. Il s’agit généralement de centres urbains situés au centre de zones agricoles de
haute productivité et dotées de fonctions administratives rayonnant sur des territoires assez
vastes.
La relation avec les Hauts Plateaux Est se réalisera avec Batna au sud, Oum El Bouaghi et
Khenchela à l’Est.
Cet espace de croissance est illustré de manière particulière par le système Beni Haroun qui
irriguera sur son passage les wilayas de Constantine, Mila jusqu’à Batna et Khenchela au sud
des hauts Plateaux Est.
• Le système Annabi :
Annaba et son espace de polarisation sont l’un des territoires les mieux dotés et le plus
diversifié du pays. Ils comprennent au Nord la riche plaine irriguée de la Bounamoussa qui se
prolonge le long de la mer vers la wilaya d'El Tarf. El Tarf est la région la plus arrosée
d'Algérie et comporte des zones humides classées dans RAMSAR. Elle comporte aussi de
magnifiques massifs forestiers où domine le chêne liège. La région se continue
immédiatement au Sud par les riches terroirs agricoles de la wilaya de Guelma et les plaines
céréalières de Souk Ahras.
A. OBJECTIFS
1.2. Les objectifs du Programme d’Action Territoriale à l’horizon 2025 de l’EPT Nord-Est :
chaînes de croissance en s’appuyant sur les vocations locales qui restent très peu
valorisées
B. STRATEGIE
C. Actions
A. OBJECTIFS
B.STRATEGIE
Pour l’Algérie de manière générale et pour l’EPT Nord-Est, de manière particulière, deux
enjeux relatifs aux espaces régionaux et à l’ouverture internationale sont identifiés.
L’Algérie a conclu ces dernières années un accord d’association avec l’Union Européenne.
L’accord de partenariat Euro – méditerranéen, entré en vigueur en septembre 2005 relève
de cette démarche régionale. Les principaux impacts de l’accord d’association sur
l’économie algérienne sont :
o le démantèlement tarifaire ;
o Impact budgétaire ;
o Impacts sectoriels.
C. Actions
Ce programme s’inscrit dans les objectifs de la quatrième ligne directrice à savoir : assurer
le rattrapage des territoires à handicap et anticiper la mise à niveau des zones qui peuvent se
voir distancer par le jeu de la compétitivité, et à prendre en charge dans le cadre de l’équité
territoriale laquelle concilie la cohésion sociale avec la compétitivité des territoires.
A. Objectifs :
- Mise en place d'une ville productive, qualitative, compétitive, attractive et durable capable
de répondre aux besoins de ses habitants et aux mutations productives et de contribuer à
une véritable culture et identité urbaine.
B. STRATEGIE
4/ Lutter contre les inégalités et mettre à niveau les « Zones Urbaines à Handicaps »
(Z.U.H) en assurant un niveau de services et d’équipements équitables.
5/ Améliorer la gestion urbaine par la mise en œuvre des instruments de la politique
de la ville
C. Actions
L’EPT Nord-Est se caractérise par une superficie agricole utile limitée et des milieux naturels
diversifiés, caractérisés par reliefs variés et différenciations pluviométriques et pédologiques,
ce qui implique une problématique spécifique à chaque milieu.
Préservation des Sauvegarde des forêts Connaissance du potentiel existant et de son état Massifs forestiers DGF
forets et naturelles de chêne liège et actuel, à partir d’une série d’études : Wilayas
valorisation de amélioration de leur -Schémas directeurs d’aménagement, de
leur production production ; réhabilitation et d’exploitation des forêts
Création d’emplois en milieu naturelles de chêne liège ;
rural -Diagnostic sur l’état des différents reboisements
existants, par les services techniques locaux des
forets, en vue de définir un programme d’action
pour leur sauvegarde.
Mise en place d’un réseau de surveillance et de
veille pour prévenir et lutter contre les facteurs
de dégradation des forets : maladies, pacage
illicite, incendies, et autres.
Soutien au développement de PME spécialisées
dans la valorisation du liège, du bois et des sous
produits de la forêt.
Développement de la Augmentation de la Concrétisation des projets initiés et projetés par le Zones côtières Ministère de
pêche secteur matière de développement des infrastructures la pêche
production de poisson
MRE
de pêches (ports de pêche, abris et plages d’échouage)
Barrages
et de renouvellement de la flotte ;
Appui de l’Etat à la profession ;
Développement de l’aquaculture au niveau des
principaux barrages de la région ;
Sensibiliser la consommation du poisson d’eau douce.
A. OBJECTIFS
Assurer le soutien des territoires en difficulté, notamment les territoires de montagne, les
territoires ruraux isolés, les territoires urbains défavorisés cumulant des handicaps
économiques et sociaux.
* ZONES A HANDICAPS :
Le rapport 2003 de la Banque Mondiale définit le territoire fragile et/ou à handicaps pour
reprendre la terminologie du SNAT par les aspects institutionnels et les inégalités de
dotation en capital de toute nature (humain, naturel, matériel, financier, de connaissance,
social). Tous ces capitaux ne sont pas parfaitement substituables. Le territoire fragile est
celui qui cumule des handicaps dans sa dotation en capitaux naturels, sociaux, humains,
physiques, immatériels et financiers. Il peut être montagneux, aride, de sol pauvre, forestier.
Pour chacune de ses caractéristiques, une valeur critique est utilisée : par exemple, le
territoire fragile montagneux est défini par une pente supérieure à 8 %.
Les territoires fragiles sont des territoires avec des systèmes productifs non durables. Le
rapport 2003 de la Banque Mondiale met l’accent sur une dynamique non durable
particulière, qui mène à l’exclusion à l’isolement et parfois même aux conflits dus à la
mobilité pour un trouver un meilleur cadre de vie (exode rural et désertification des espaces
isolés).
3. Les zones urbaines sensibles sont caractérisées par la présence de grands ensembles
ou de quartiers d'habitat dégradé et par un déséquilibre accentué entre l'habitat et
l'emploi. Les critères d’appréciation suivants sont utilisés :
B. STRATEGIE
C. ACTIONS
6. LA GOUVERNANCE TERRITORIALE
La gouvernance détermine l’organisation des relations entre les différents acteurs publics et
privés ; elle détermine la place et la pertinence des institutions à différentes étapes de la
stratégie d’aménagement du territoire du pays, elle prévoit les espaces de concertation, de
participation et d’arbitrage; elle définit les phases de la mise en œuvre, elle prévoit, enfin,
les modalités d’évaluation de la politique d’aménagement du territoire.
L’Etat ne peut plus se poser en un seul acteur et en une seule dimension de la gouvernance.
La globalisation de l’économie a permis de mettre en évidence la pertinence de la
gouvernance à des échelles aujourd’hui infra étatiques, demain supra étatiques avec la
redynamisation de l’UMA, l’Union Pour la Méditerranée, la Zone de Libre Echange Arabe, le
NEPAD etc. La réorganisation de l’échelon local doit permettre de revoir les modes de
gouvernance centralisée ce qui implique, comme le propose le SNAT 2025, la redéfinition du
rôle de l’Etat.
- L’Etat,
- La société civile
La loi sur l’aménagement et le développement durable du territoire ainsi que le SNAT 2025
permettent de préciser les nouveaux modes de gouvernance territoriale et de proposer de
nouvelles échelles de planification.
Dans cette nouvelle configuration, l’Etat garde un rôle central notamment pour ce qui relève
de la définition des lois, la régulation, la cohésion, l’équité et la solidarité nationale. Il définit
également le cadre du partenariat entre les différents acteurs notamment les collectivités
locales à travers la contractualisation et par voie de conséquence les politiques de
décentralisation et de déconcentration.
Dans sa fonction de régulation l’Etat met en place les dispositifs financiers qui vont
permettre la promotion du développement économique dans le cadre de la politique
d’aménagement du territoire. Il veille à la concrétisation des politiques sectorielles
nécessaires à l’équipement et à la structuration de l’espace national. La fonction de
régulation implique également la mise en œuvre de dispositifs d’incitation et de partenariat.
Toute politique d’aménagement du territoire, qu’elle soit énoncée en tant que telle ou
constituée par un ensemble de politiques publiques non intégrées, est la combinaison de
trois approches complémentaires : sectorielle, zonale et territoriale
Le SNAT précise que la région programme n’est ni «un nouveau découpage administratif, ni
de nouvelles institutions ». Il insiste sur le fait que l’espace de programmation territoriale
« n’est pas un regroupement d’ordre institutionnel mais une configuration géographique du
territoire national entendu en tant que territoire de concertation, de projets et de
programmes d’aménagement et de développement communs à plusieurs wilaya. A travers
cette nouvelle configuration, le SNAT vise, en premier lieu, la synergie, la convergence des
visions, la mutualisation des moyens et l’économie d’échelle que l’on peut atteindre dans la
planification, la conception et la réalisation des différents programmes de développement.
Le SNAT inscrit le rôle des collectivités locales dans une double évolution, « décentralisation
et déconcentration, deux processus institutionnels complémentaires mais distincts :
Ainsi les deux institutions locales consacrées par la constitution algérienne, la commune et la
wilaya verront leur rôle renforcé en vue de prendre en charge les nouvelles compétences
proposées par le SNAT.
- La Wilaya :
- La Commune :
Pour la réalisation de toutes ces missions, la commune est considérée à juste titre, par le
SNAT, comme l’unité de base de l’aménagement et du développement du territoire.
On sait que l’économie se déploie à partir des villes, que l’innovation et les activités
économiques les plus complexes y trouvent leur « habitat naturel ». On sait également que
la productivité est beaucoup plus élevée dans les villes que dans le monde rural et qu’elle est
encore plus élevée dans les grandes villes que dans les petites. On sait aussi que ces villes se
connectent entre elles et enjambent, voire ignorent, le reste de l’espace. Mais en réalité, les
territoires de la mondialisation ne recouvrent pas seulement les villes. Ils relèvent d’une
mosaïque d’espaces qui constituent un système complexe.
Les ports en relation avec des aires métropolitaines (pour L’EPT NORD EST le cas d’Annaba –
Skikda, dans une moindre mesure Jijel - Bellara) facilitent la mise en place de corridors de
développement. Ainsi, l’économie s’arrime à des corridors qui représentent de très fortes
concentrations d’activités industrielles et tertiaires dont le développement est lié à
l’agglomération.
Il a été constaté que dans les villes de l’EPT Nord Est (le cas de Annaba a été cité comme
exemple), à cause de la pression sociale exercée sur le logement, la production de l’espace
urbanisé ne procède plus de l’enchaînement logique des trois séquences : viabilisation,
construction et occupation. Souvent, la construction et l’occupation précédent une
éventuelle viabilisation aux normes légales, et dans le cas des bidonvilles, c’est même la
phase d’occupation qui est première. Les deux grandes villes, Constantine et Annaba et la
quasi-totalité des villes de l’EPT Nord Est ont connu ce phénomène.
Conscient de l’importance des villes - et notamment des plus grandes d’entre elles – dans le
développement économique et social grâce à leur arrimage au processus de mondialisation,
sachant également que c’est ces mêmes grandes villes qui constituent des leviers puissants
pour impulser l’innovation et le développement à travers l’ensemble du territoire, le
Ministère de l’Aménagement du Territoire a engagé, dans le cadre de la mise en œuvre du
SNAT, de schémas d’aménagement des deux grandes villes l’EPT Nord-Est: Constantine et
Annaba.
L’EPT Nord-Est est également concerné par les modes de gouvernance des espaces
frontaliers. La gestion des espaces transfrontaliers obéit à des modes de gouvernance fondés
sur le principe de « corridor d’intégration » pour désigner un axe selon lequel une ou
plusieurs actions d’aménagement du territoire fondées sur les modes de transport
modernes doivent être favorisées (Les corridors énergétiques constituent un cas particulier
dans ce contexte).
-Au niveau l’Espace de Programmation Territoriale du Nord-Est : Elle devrait regrouper les
walis de la région programme concernée, les élus, les représentants de la société civile, les
universitaires, les organisations professionnelles. Elle a pour mission d’assurer la cohérence
entre le SNAT et le SEPT et de permettre l’articulation entre le SEPT et les logiques
sectorielles à l’initiative des administrations avec les préoccupations locales.
a) La Délégation chargée de l’animation de l’Espace de Programmation Territoriale:
o donner son avis sur les projets de développement et d’aménagement qui lui
sont soumis ;
B N E D E R (Bureau National d’Etudes pour le Développement Rural) 64
BRL ingénierie
Schéma d’Aménagement de l’EPT Nord-Est 2025 - Rapport de synthèse
« Ce comité présidé par le wali comprendrait les représentants, en plus des élus, des
universitaires, des organisations professionnelles, des chefs d’entreprises ».
La plupart des instruments de financement sur lesquels s’appuieront le SNAT et le SEPT Nord
Est existent déjà. Il s’agira d’imaginer une architecture d’ensemble qui permettra de les
moduler en fonction des actions identifiées par les différentes politiques d’aménagement
du territoire en l’occurrence le SNAT, le SEPT, le SA des grandes villes et les PAW de l’EPT
Nord Est.
Cette démarche est confirmée par le document SNAT qui stipule que les PAT seront dotés de
budgets spécifiques. Le mode de financement de ces budgets spécifiques sera précisé par
des articles de lois de finances et des textes réglementaires qui définiront les dispositifs
d’aides et de subvention prévus par la loi n° 2001-20 du 12 décembre 2001 relative à
l'aménagement et au développement durable du territoire qui prévoit des aides et des
subventions pour un certain nombre de programmes et d’actions, des aides à
l'investissement et des fonds en rapport avec les Programmes d’Action Territoriale.
Le CNED est un nouvel outil qui sera créé sous la forme d’un EPIC. Il devrait permettre de
faciliter le financement des grandes infrastructures et des équipements structurants.
- Au niveau national
Destinée aux investisseurs qui créent ou développent ou maintiennent des entreprises et
donc des emplois dans les régions et zones déterminées par les objectifs d’aménagement du
territoire
Les wilayas selon leurs capacités financières, peuvent accorder une PADT qui :
- cumulera ses effets avec la PADT nationale (quoi que de manière générale, les
cumuls d’avantages n’ont pas d’effets important sur l’efficacité économique);
- favorisera la réalisation de projets locaux souhaités par les responsables de la wilaya
mais ne bénéficiant pas de la PADT nationale, à condition bien entendu que le projet
soit conforme aux objectifs de la politique nationale d’aménagement du territoire.
L’élaboration du SNAT représente une réelle opportunité pour esquisser une logique
d’ensemble ou une « ligne directrice » qui permet d’entrevoir les possibilités de convergence
et de coordination des différents dispositifs.
Tout en adhérant pleinement à la réforme budgétaire dont l’application est prévue pour
2011/2012, Le SEPT Nord-EST fait les recommandations suivantes :
Parallèlement aux transferts de compétences prévus par le SNAT, l’Etat devra transférer
les moyens financiers vers les collectivités locales. Ces transferts feront l’objet de contrats
entre l’Etat et les collectivités locales (voir plus loin les modalités d’élaboration des contrats)
« Art. 59. - La mise en ouvre des schémas, schémas directeurs et plans d'aménagement
peut donner lieu, et notamment dans les zones à promouvoir, à des contrats de
développement liant l'Etat, et/ou les collectivités territoriales et les agents et partenaires
économiques.
B N E D E R (Bureau National d’Etudes pour le Développement Rural) 70
BRL ingénierie
Schéma d’Aménagement de l’EPT Nord-Est 2025 - Rapport de synthèse
Art. 60. - Les conditions d'élaboration des différents types de contrats de développement
visés à l'article 59 ci-dessus sont précisées par voie réglementaire ».
Cette disposition législative est en totale conformité avec la logique d’élaboration du SNAT
qui repose sur :
Le SNAT précise, par ailleurs, que les contrats de partenariat, les Contrats de Développement
du Territoire (CDT) peuvent concerner de nombreuses actions du SNAT, notamment dans le
cadre des PAT.
Ainsi, peut être engagé rapidement un CDT « Aide au redéploiement». Ce CDT serait passé
entre l'Etat et une ou plusieurs wilayas, une ou plusieurs communes.
Une bonne gouvernance devrait permettre de maîtriser de façon adéquate le facteur temps,
tant dans les processus de prise de décisions que dans celui de leur mise en oeuvre. Il est un
fait acquis que la globalisation de l'économie et l'avènement des technologies de
l’information et de la communication voire de la connaissance ont accéléré fortement les
cycles économiques et par voie de conséquence leurs impacts sur le territoire.
C’est à ce titre que le tableau de bord d’aide à la décision devient un outil précieux dans le
suivi et l’évaluation périodique des objectifs définis par le SEPT. Ce tableau de bord ou
dispositif de suivi du SEPT Nord-Est. devra être constitué comme l’indique le SNAT d’un
arbre d’objectifs et d’un cadre logique.
Cet « arbre d’objectifs» permet de mesurer les objectifs qualitatifs et quantitatifs définis
dans le SEPT. Il a pour mission de fournir des données permettant de suivre l’évolution du
territoire, notamment au niveau des espaces fragiles et des sites présentant des degrés de
dangerosité importante.
Le tableau de bord établi annuellement (c’est l’intervalle de temps qui est la plus indiquée)
devra donner une lisibilité du territoire, des populations, des activités et des conditions de
durabilités affichées par les SEPT Nord-Est. La méthodologie permettant l’élaboration des
indicateurs repose, d’abord, sur une définition claire de ce que l’on entend par le terme
indicateur qui peut prendre, selon les situations de nombreuses significations
Djimla Djimla
Boudria Beni Yadjis
Skikda Collo Skikda Skikda Skikda Hamadi Krouma
Tamalous FILFila
El Harrouche Azzaba Djendel Saadi MED Azzaba Ain Cherchar
ES Sebt
EL Ghedir
Ramdane Djamel Ramdane Djamel
Beni Bachir
EL Harrouch Salah Bouchaour EL Harrouch
Emdjaz Edchich Zerdasas
Ouled Hebaba
Tamalous Tamalous Bir EL Ouiden
Kerkera
Collo Collo Beni Zid
Cheraia
Benazouz Benazouz Bekkouche Lakhdar
EL Marsa
EL Hadaik Ain Zouit EL Hadaik
Bouchtata
Zitouna Kanoua Zitouna
Sidi Mezghiche SidiMezghiche Ain Bouziane
Beni Oulbane
Oum Toub Ouled Attia Oum Toub
Ouled Attia Oued Zehour
Khenea Mayoun
Ain Kechra Ain Kechra Ouldja Boulbalout
El Taref El Taref EL Taref EL Taref Zitouna
Ain EL Assel Bougous
Drean Drean
Chebaita Mokhtar
Chihani
Ben M'hidi BenM'hidi
Echaatt
Berrihane
Bouhadjar Bouhadjar
Oued Zitoun
Ain Kerma
Hammam Beni Salah
EL Kala EL Kala EL Aioun
Souarekh Raml Souk
Besbes Besbes
Asfour
Zerizer
Bouteldja Bouteldja
Lac des Oiseaux
Chefia
Guelma Guelma Oued Zenati Guelma Guelma Guelma
Bouchegouf Ben Djerah
Heliopolis Guelaat Bou Sbaa Boumahra Ahmed Guelaat Bou Sbaa
Belkheir Nechmaya
Djebala Khemissi
Beni Mezline
Bouchagouf Bouchagouf
Medjez Sfa
Oued Fragha
Ain Ben Beida
Khezares Khezares
Bouhachana
Ain Sandel
Oued Zenati Oued Zenati
Ain Regada
Borj Sabet
Hammam Debagh Hammam Debagh Bouhamdane
Roknia
Heliopolis Heliopolis
EL Fedjouj
Bouati Mahmoud
Hammam Nbail Hammam Nbail
B N E D E R (Bureau National d’Etudes pour le Développement Rural) 76
BRL ingénierie
Schéma d’Aménagement de l’EPT Nord-Est 2025 - Rapport de synthèse
Oued Cheham
Dahouara
Ain Makhlouf Ain Makhlouf Ain Larbi
Tamlouka
Ain Hassania Medjaz Amar Houari Boumedienne
Ras EL Agba
SEellaoua Announa
Constantine Constantine Didouche Mourad Ain El Bey Constantine Constantine Constantine
Zighoud Youcef EL Khroub EL Khroub Ouled Rahmoune
Ain Abid Ain Samra
Ain Smara Zighoud Youcef Zighoud Youcef
Beni Hamidene
Ain Abid Ain Abid
Ibn Badis
Hamma Bouziane Hamma Bouziane Didouche Mourad
Ibn Ziad Ibn Ziad
Messaoud Boujeriou
Souk Ahras Souk Ahras Souk Ahras Souk Ahras Souk Ahras
Merahna Ouillen Merahna
Sidi Fredj
Sedrata Sedrata Khemissa
Ain Soltane
M'daourouch Tiffech M'daourouch
Ragouba
Taoura Taoura
Zaarouria
Drea
Ouled Driss Ouled Driss
Ain Zana
Haddada Kheddara Ouled Moumen Haddada
Mechroha Mechroha
Hanancha
Bir Bouhouche Zouabi Bir Bouhouche
Safel EL Ouiden
S’appuyant toujours sur le concept du « territoire projet », les indicateurs retenus viendront
ainsi décrire les différentes dynamiques des zones géographiques définies. Le regroupement
des indicateurs utilisés peut se réaliser selon différentes approches :
- soit comme le propose le SNAT, recouper les lignes directrices du SNAT et leur
traduction en programmes d’action territoriale
- soit regrouper les indicateurs en thématiques territoriales, de durabilité et de
différenciation spatiale, économique, sociale et ethno sociale, de compétitivité,
d’attractivité etc.
- soit les classer en indicateurs statiques et dynamiques.
Les thèmes génériques encadrant le tableau de Bord pour le SEPT NORD-EST s’inscrivent
dans les lignes directrices du SNAT et les programmes d’actions territoriales. En effet, il
parait plus opportun et plus pertinent de reconduire et d’adapter, aux spécificités de l’EPT
Nord-est, la grille d’indicateurs proposée pour le renseignement du tableau de bord
national SNAT. C’est une opportunité parce que la grille d’indicateurs nationaux peut
représenter une première étape dans la construction du système national d’informations
géographiques, économiques et sociales dont la mise en place a tant tardé.
SEPT NORD EST « DE CHAQUE TERRITOIRE SEON SES CAPACITES A CHAQUE TERRITOIRE SELON SES BESOINS »
Ligne directrice 1 : Vers un territoire durable
intitulé Contexte (diagnostic Nord-Eest) Réalisation Résultat Impact
§ PAT.1 : la durabilité de la § RA.1.1.1 capacité nouvelles de mobilisation
ressource en eau des eaux : barrages construits ou remis en
§ CT. 1.1.1 potentiel hydrique par état, captages (nappes phréatiques / nappes
type de ressources : en millions de fossiles) mis en service, dessalement, eaux § RT.1.1.1 diminution de la perte dans § IP.1.1.1 accroissement du potentiel
m³/an épurées les réseaux en AEP mobilisable (toutes sources)
§ CT.1.1.11coefficient de
réutilisation des eaux épurées
§ PAT 2 : la conservation des sols § CT. 1.2.1 nombre d’hectares de § IP.1.2.1 Maintien et amélioration du potentiel
sols dégradés rapportés à la § RA.1.2.1 Nombre de projets de conservation § RT.1.2.1 Part des surfaces de sols remis régional agricole de l’EPT/NE mesuré à travers
surface totale par type d’espace des sols / montants investis / montant moyen en état par rapport aux surfaces totales l’évolution de la productivité de la SAU (PIB
(montagne, steppe) des projets. Données par wilaya. (montagne, steppe) agricole rapporté à la SAU)par wilaya
§ CT. 1.3.6pour
Surface
le /Développement
population / § RA.1.3.5
Rural) Projets de mise en valeur agricoles § RT.1.3.7 Evolution de la part des types
B N E D E R (Bureau National d’Etudes 82
densité des zones de montagne de (type, nombre, surface) selon les écosystèmes de mise en valeur rapportée à la SAU
BRL ingénierie
Schéma d’Aménagement de l’EPT Nord-Est 2025 - Rapport de synthèse
de steppe de l’EPT/NE.
§ CT. 1.4.1 Nombre d’habitants § RA.1.4.1 Nombre de projets relatifs à la § RT.1.4.1 Evolution du nombre
résidant en zones de risque prévention des risques (cf. infra) / montants d’habitants soumis aux risques (par type
(sismique, inondations, industriel) des projets / montant moyen des projets. de risques)
§ CT. 1.4.2 Nombre de secousses § RA.1.4.2 Nombre de plans de prévention § RT.1.4.2 Evolution du nombre
sismiques significatives au niveau des risques réalisés ou mis à jour (par type de d’habitants couverts par un Plan de
de l’EPT/NE risques) prévention des risques
§ CT. 1.5.2 nombre d’aires § RA.1.5.2 Nombre de zones protégées mises § RT.1.5.2 Evolution du nombre
protégées au niveau de l’EPT/NE. en place. Surfaces couvertes par ces zones. d’espèces menacées
SEPT NORD EST « DE CHAQUE TERRITOIRE SEON SES CAPACITES A CHAQUE TERRITOIRE SELON SES BESOINS »
Ligne directrice 2 : Créer les dynamiques du rééquilibrage territorial
intitulé Contexte Réalisation Résultat Impact
§ CT. 2.6.1 Part de la population § RA.2.6.1 montants des dépenses publiques
des wilayas littorales rapportée à la spécifiquement consacrés au freinage du § RT.2.6.1 Evolution du solde migratoire § IP.2.6.1 Evolution des parts relatives de la
population totale de l’EPT/NE, part littoral et à l’équilibrage du Tell, part relative entre les deux grandes zones:les wilayas population entre les deux grandes zones: les
relative entre wilayas du littoral et entre wilayas du littoral et wilayas de du littoral et les wilayas de l'intérieur de wilayas du littoral et les wilayas de l'intérieur de
wilayas de l'intérieur de l’EPT/NE l'intérieur de l’EPT/NE. l’EPT/NE l’EPT/NE
SEPT NORD EST « DE CHAQUE TERRITOIRE SEON SES CAPACITES A CHAQUE TERRITOIRE SELON SES BESOINS »
L’organisation de nouvelles
relations de l’EPT N.Est avec les
espaces voisins
SEPT NORD EST « DE CHAQUE TERRITOIRE SEON SES CAPACITES A CHAQUE TERRITOIRE SELON SES BESOINS »
§ CT. 3.18.4 Part des logements § RA.3.18.4 : Investissements dans les § RA.3.18.4 : amélioration du confort des
sur-occupés par rapport au total opérations d’éradication de l’habitat insalubre logements
§ CT. 3.18.5 Capacité d’épuration § RA.3.18.5 : nombre de logements § RA.3.18.5 : accroissement de la part
rapportée à la population totale réhabilités des logements réhabilités
§ CT. 3.19.2 : part de la population § RT.3.19.2 : accroissement de la part de § IP.4.19.2 : diversification des bases
rurale vivant sous le seuil de § RA.3.19.2 : investissements dans les réseaux la population rurale raccordée aux productives rurales (accroissement des activités
pauvreté AEP / électricité réseaux AEP / électricité non-agricoles).
§ PAT 20 : Le rattrapage et la mise § CT. 3.20.4 : part de la population § RA.3.20.4 : investissements dans les § RT.3.20.4 : accroissement de la part de
à niveau zones à handicap des zones à handicap desservie par logements en zones à handicap (construction, la population vivant dans un logement
les transports collectifs réhabilitation) aux normes sanitaires et de confort
RT.3.20.7 variation du taux d'activité (en § Diminution des territoires classés comme
CT. 3.20.6: Part des logements distingant les femmes) zones à handicap
insalubres / sur occupés / précaires
B N E D E R (Bureau National d’Etudes pour le Développement Rural) 98
BRL ingénierie
Schéma d’Aménagement de l’EPT Nord-Est 2025 - Rapport de synthèse
en zones à handicap
- Les services déconcentrés du ministère des finances (trésor public, direction des
Impôts) ;
- les travaux publics ;
- les ressources hydriques
- L’agriculture et développement rural
- L’environnement ; le tourisme
- L’éducation nationale ;
- l’enseignement supérieur ;
- Le travail et la formation professionnelle ;
- Les affaires sociales ;
- L’industrie ;
- les mines - l’énergie ;
- Les transports et les télécommunications ;
- Habitat et urbanisme et construction ;
- Les chambres de commerce et d’industrie ;
- Les chambres de l’agriculture
- Les guichets uniques décentralisés de l’ANDI
Par ailleurs, la fourniture d’informations suppose un travail ; elle implique donc des coûts et
une ligne budgétaire.