DE L’ORGANISATION
Sophie NTOUTOUME EMANE
RAPPORT DE STAGE
En vue de l’obtention du D.U.T
Diplôme Universitaire de Technologie
Thème :
Je dédie ce travail à toute ma famille, qui de près ou de loin m’a prouvé son amour et
m’a encouragé à franchir toutes les épreuves endurées jusqu’à l’aboutissement de ce
travail.
Remerciements
Nous n’aurons pas pu réaliser ce travail sans l’aide de personnes précieuses. En guise de
remerciement, nous citerons leurs noms ici.
A tous les étudiants de la CJ2 pour les moments enrichissant passés ensembles.
Avant-propos
Créée en 1984, l’Ecole Nationale Supérieure de Secrétariat (ENSS) formait en trois (3)
ans les secrétaires de direction dans les filières bilingues, trilingues et sténotypies. Depuis
trois ans, dans le souci de répondre aux exigences du monde du travail, une première
réforme a été instaurée. Ainsi, devenue Institut Universitaire de Secrétariat et de Sciences
de l’Organisation (IUSSO), puis la seconde toujours dans la même optique que la
première est devenu l’Institut Universitaire des Sciences de l’Organisation Sophie
NTOUTOUME EMANE (IUSO), qui forme désormais en deux (2) ans des professionnels
dans les filières suivantes :
- Carrières Juridiques
- Assistances de Direction
- Science et technique documentaires
- Assistant de gestions PME-PMI
- Assistant Communication des entreprises
Pour être admis à l’IUSO, il faut être titulaire d’un baccalauréat et être admis au concours
organisé par l’Etablissement, qui se déroule en deux (2) étapes : l’épreuve écrite comme
premier critère de sélection et l’épreuve orale qui met un terme à la procédure
d’admission. La réussite au concours donne accès à des cours du jour.
En outre l’Etablissement propose des cours du soir pour les mêmes programmes de
formation qui eux, se déroule de 16h à 20h45. Et c’est dans ce cadre nous avons suivi une
formation en carrières juridiques, assujettie à la rédaction d’un rapport de stage, que
l’étudiant doit présenter devant un jury, en vue de l’obtention d’un D.U.T. Ainsi, nous
avons effectué un stage au Ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat Social et du Logement,
au sein du cabinet du Ministre. Du 10 Mai 2017 au 20 juillet 2017, j’ai effectué un stage
au sein du Cabinet du Ministre en charge de l’Urbanisme, de l’Habitat Social et du
Logement, situé à l’Immeuble Alusuisse, derrière le Palais de Justice de Libreville. C’est
au cours de notre apprentissage que nous avons eu accès à un nombre important
d’information sur le foncier, dont le règlement des conflits y relatifs est une
problématique qui nous a interpelé.
Par ailleurs, un travail de ce genre ne peut pas avoir la prétention d’être exhaustif.
Quoique restituant le contenu suite à notre passage au sein de cette entité administrative,
nous sollicitons l’indulgence du jury quant aux coquilles et manquements pouvant
éventuellement affecter la réflexion de ce travail.
Abréviations
Dédicaces
Remerciements
Avant-propos
Abréviations
Introduction ................................................................................................................ 1
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU MUHSL ............................................ 3
Chapitre I : Historique et organisation de la structure ............................................... 4
Section 1 : Historique de la Structure du MUHSL .................................................... 4
Section 2 : Organisation de la structure ..................................................................... 5
Chapitre II : Présentation du service d’accueil et tâches effectuées .......................... 10
Section 1 : Présentation du cabinet du VPM ............................................................. 10
Section 2 : tâches effectuées ...................................................................................... 10
DEUXIEME PARTIE : LA COMMISSION PERMANENTE DE GESTION FONCIERE
............................................................................................................................................... 14
Chapitre 1 : Statut juridique de la commission permanente ...................................... 15
Section 1 : Missions de la CPGF ............................................................................... 15
Section 2 : Organisation et composition de la CPGF ................................................ 17
Chapitre 2 : Apports du stage, bilan et perspectives .................................................. 20
Section 1 : Apports du stage ...................................................................................... 20
Section 2 : Bilan et perspectives ................................................................................ 22
Conclusion ................................................................................................................. 25
Bibliographie
Table des matières
Annexes
Introduction
A l’instar des régimes fonciers d’autres Etats Africains (notamment francophones) au sud
du Sahara, le régime foncier en vigueur au Gabon est marqué par une spécificité tenant,
non seulement à la dualité (ou à l’antagonisme) des normes juridiques modernes et
traditionnelles aspirant à gouverner le statut des sols sur lequel on se polarise
habituellement, mais aussi à la place qu’occupe l’Etat dans la gestion foncière. Cette
dualité, à l’origine de plusieurs maux, nécessite une corrélation afin de trouver des
solutions idoines pour une meilleure organisation des espaces. Tout en se réservant le
droit de mettre fin au rôle de l’Etat en tant que gérant des terres, le régime foncier ici est
un outil mis au service du développement et de l’aménagement, chargé de l’accompagner
dans ses missions.
Ainsi, pour qu’il ne perde pas toute sa qualité de gestionnaire du sol, le ministère en
charge de ces questions a mis en place une Commission Permanente de Gestion Foncière
(CPGF) qui a pour but d’accompagner l’Etat dans sa politique de développement du
secteur de l’Habitat. Sachant que l’idée de création d’une telle Commission permettrait
audit département ministériel, non seulement d’améliorer la répartition des espaces sur
l’étendue du territoire Gabonais ; mais aussi de sortir de l’inertie dans laquelle il avait été
plongé depuis plus de 20 ans, selon le rapport de la 35ème Conférence internationale du
1
Réseau Habitat et Francophonie1, organisée à Libreville (Gabon) du 18 au 22 novembre
2006, en participant efficacement au développement économique de la nation.
Pour un meilleur argumentaire de notre travail, nous nous attèlerons d’abord à présenter
le Ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat Social et du Logement (I) avant toutefois de
porter notre analyse sur la Commission Permanente sur la Gestion Foncière (II).
1 2
Présent sur la scène internationale depuis 30 ans, le Réseau Habitat et Francophonie réunit les
professionnels francophones de l’habitat social afin de mutualiser leurs réflexions, leurs compétences et
leurs expériences, en faveur de l’accès du plus grand nombre à un logement décent et à un cadre de vie
de qualité. Il permet à ses membres, qu’ils soient aménageurs, constructeurs, gestionnaires, financeurs,
collectivités locales ou experts individuels, d’optimiser leurs pratiques et d’accroître leurs performances
grâce aux échanges d’expériences.
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU MINITERE DE L’URBANISME,
DE L’HABITAT SOCIAL ET DU LOGEMENT
La présentation de cette structure ici consistera à faire d’une part, une présentation
générale de ce département ministériel de par son historique et son mode de
fonctionnement (Chapitre 1) ; et une présentation plus restreinte, plus particulière du
service d’accueil, dans lequel nous avons effectué notre stage (Chapitre 2).
3
Chapitre I : Historique et organisation de la structure
Bien que créée pour répondre aux besoins rattachés à l’objet dudit décret, ce département
ministériel a toujours été rattaché à d’autres, dont les missions étaient moins
contraignantes dans la réalisation. Cette dilution de ayant perdurée après plusieurs années
a plonger le secteur dans une inertie constatable par les constructions anarchiques qui
longent les rues de nos villes et la mauvaise organisation de celles-ci
En outre, selon la loi n° 15/96 du 6 juin 1996 sur la décentralisation, les communes
gabonaises, en tant qu’entités décentralisées, sont chargées de la gestion administrative
et technique, au niveau local, de tout secteur lié au cadre de vie comme l’habitat, le
logement, l’urbanisme, l’aménagement du territoire, le cadastre, l’environnement,
l’assainissement, la voirie, l’équipement, les transports urbains, les eaux, l’hydraulique
villageoise, la salubrité, l’hygiène, l’action sociale, la santé, l’éducation, la jeunesse, les
sports, la culture, l’agriculture, la pêche et les carrières. Cependant, ce transfert des
4
compétences, bien que sous le contrôle de l’administration centrale, est demeuré plutôt
théorique à ce jour. Aucune commune ne dispose, en effet, de structure appropriée pour
assurer une maîtrise d’ouvrage locale qualifiée. La qualification du personnel local faisant
ainsi défaut.
2 5
Article 25
1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa
famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les
services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de
veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de
circonstances indépendantes de sa volonté.
problèmes. Au-delà de ses activités, elle représente valablement ce département
ministériel aux travaux organisés par l’ONU-HABITAT3.
Paragraphe 1 : Missions
3 6
ONU-HABITAT : programme des Nations Unies pour les établissements humains.
et d’Urbanisme. Elle comprend les opérations de lotissement des terrains, les
opérations physiques de viabilisation et la commercialisation des terrains.
- Selon la loi n°7/2012 du 13 août 2012 portant ratification de l’ordonnance n°
6/2012 du 13 février 2012 fixant les règles générales relatives à l’urbanisme en
République Gabonaise, de déterminer par voie réglementaire, le mode
d’utilisation du sol, les aspects de construction, l’implantation et la desserte
(article 2).
Après avoir navigué, pendant longtemps, sous la tutelle de plusieurs ministères, le secteur
de l’habitat et de l’urbanisme est devenu un département ministériel à part entière, depuis
les années 2000. Son ancrage, en son sein, du secteur de l’environnement puis du
développement durable, en fait un outil politique très pertinent pour une bonne
appréhension, organisation et gestion du cadre de vie, au niveau national.
A l’instar des autres départements ministériels, le Cabinet élabore les grands axes de la
mise en œuvre de la Politique du Gouvernement, sur l’appui de l’administration centrale,
représentée par le Secrétariat général. Ce dernier qui chapote l’ensemble des directions
qui composent ledit Ministère.
7
rôle d’aménageur foncier (travail en régie) semble difficilement tenable en raison
de la faiblesse de ses moyens (humain et financier) face à une demande
certainement importante mais non maîtrisée : elle ne dispose pas, en effet, de
méthode fiable de détermination de la demande foncière.
9
Chapitre II : Présentation du service d’accueil et tâches effectuées
Le service qui nous a accueilli est le cabinet du Vice-Premier Ministre. Nous nous
attèlerons d’abord à le présenter (Section1) avant de décrire les tâches que nous y avons
effectué (section 2).
Nous examinerons dans cette parties, ses missions (Paragraphe 1) et son mode de
fonctionnement (Paragraphe 2)
Paragraphe 1 : Missions
Parlant des missions administratives, qui sont essentielles à la qualité scientifique de notre
travail, le cabinet du Vice-Premier Ministre, a œuvré dans la mise en œuvre de la politique
générale du Président de la République. Les actions menées en rapport avec cette vision
directrice devaient conduire à la matérialisation et à la concrétisation de celle-ci. Ainsi,
en matière d’habitation l’objectif visé par le Chef de l’Etat était la construction de 5 000
logements par an. Il revenait donc au cabinet du Vice-Premier Ministre de proposer des
stratégies sur la construction desdits logements. Sachant bien que pour réaliser un projet
social, l’apport de l’Etat au moyen des subventions est indispensable. La situation
économique de pays n’étant pas très favorables non plus, l’usage des partenariats publics
privés (PPP) a été retenu comme seul issue ne pouvant pas engager la garantie souveraine
10
de l’Etat, avec pour seule contrainte la compensation foncière. La stratégie fixée, il était
désormais question d’impulser une certaine dynamique à l’ensemble de l’Administration
avec les moyens mis à dispositions.
Bien que le management étant une discipline scientifique, qui s’enseigne et s’apprend,
elle reste tout de même perfectible par chaque individu qui lui apporte une certaine
particularité. C’est ainsi que pour mieux organiser l’activité au sein de son cabinet, le
Ministre en Charge de l’Urbanisme, de l’Habitat Social et du Logement a mis en place
un mode de travail dit de « Pool ». Celui-ci consiste à faire travailler les membres de son
équipe en fonction de leur domaine de compétence. Ainsi, on peut énumérer les Pools
Politique, Communication, Financier, Technique et Juridique, avec à la tête de chacun un
Conseiller nommé pour la question défendue par la nature du Pool. Celui-ci assisté par
des chargés d’étude ayant des qualifications dans le domaine.
En ce qui nous concerne, nous étions dans le Pool Juridique, en charge, bien entendu des
questions juridiques dont les plus récurrentes étaient les différends, les litiges qui
persistaient depuis des décennies, la règlementation devant permettre une meilleure
organisation de l’urbanisme en République Gabonaise et la mise en place de commissions
interministérielles. Ce dernier point montrant ainsi la nécessité pour ce Ministère de
travailler en collaboration avec les autres Ministères, afin de sortir de son inertie.
Le Pool juridique composé d’un conseiller juridique et de trois (3) chargés d’étude était
le plus outillé en matière d’effectif, car le règlement des litiges était l’activité la plus
récurrente.
11
Section 2 : tâches effectuées
Au cours de notre stage, nous avons effectué des tâches rattachées au poste que nous
occupions, tâches dites principales (Paragraphe 1) et celles qui ne s’y rattachaient pas
directement, dites secondaires (Paragraphe 2).
L’essentiel des tâches qui nous étaient confiées tournaient autour des missions du Pool,
décris ci-dessus. Pour ce qui est du règlement des conflits, ils sont compris comme tous
les problèmes liés aux irrégularités dans l’acquisition des parcelles, les constructions
anarchiques posant préjudices aux autres habitants soit par les obstructions de petites
voies d’accès, par la construction de murs inappropriés, soit par les empiètements sur les
terrains d’autres personnes. Nous devrions obligatoirement nous conformer à une
procédure qui était propre au Pool après un circuit bien précis.
En effet, après annotation du courrier par le Ministre au Pool, celui-ci doit être traité dans
un délai de trois (3) jours maximums. Certains dossiers n’étant pas très explicites,
nécessitaient qu’on appelle les usagers, avec nos téléphones personnels, afin de
programmer des rendez-vous permettant de les auditionner. Suites à ces entretiens, nous
rédigions des fiches de synthèse de dossiers, afin de permettre à l’autorité administrative
de prendre des décisions de manière efficaces. Le risque attaché à cette tâche est de ne
pas relayer la bonne information au décideur. Cela nécessite alors, un bon niveau de
renseignement, un partage d’information avec les autres collaborateurs afin d’étayer au
mieux les suggestions faites à l’autorité.
12
Paragraphe 2 : Tâches secondaires
Les principaux outils utilisés dans l’exécution de ces tâches étaient principalement Word,
pour la rédaction des comptes rendus et Excel pour tout ce qui concernait les tableaux
dans le recensement des dossiers à traiter. Ces tableaux étaient utiles dans la mesure où
ils permettaient à tous les membres de la commission d’avoir l’information exacte sur
l’ensemble des dossiers reçus, l’ordre de passage, en fonction de la priorité et de
l’importance de la superficie ou encore du nombre de plaintes enregistrées. Permettant
d’actualiser les données au fur et à mesure, ces tableaux sont jusqu’à présent un véritable
tableau de bord pour le décideur (Le Ministre).
Dans un cabinet ministériel, les nominations sont faites en fonction des compétences
scientifiques, dans lesquelles on retrouve les différentes formations et l’expérience
acquise. Cependant, le nombre limité de personne pour la réalisation de certaines
activités qui augmentent en fonction des objectifs, peut conduire le Ministre à déléguer
un membre de son cabinet à le représenter soit pour une réunion ; soit pour le suivis d’un
dossier jusqu’à son aboutissement. Cet acte confère ainsi audit membre la compétence
juridique et la légitimité. C’est dans ce cadre que nous avons été mandaté par l’autorité
à participer aux travaux de la CPGF.
13
DEUXIEME PARTIE : LA COMMISSION PERMANENTE DE GESTION
FONCIERE
Cette partie est consacrée d’une part à la présentation de la Commission Permanente sur
la Gestion Foncière (Chapitre 1) et d’autre part, à l’analyse du bilan de son activité et de
notre expérience suite à ce stage (Chapitre 2).
14
Chapitre 1 : Statut juridique de la commission permanente
Le statut juridique est un ensemble de textes juridiques qui règlent la situation d'un groupe
d'individus, leurs droits, leurs obligations. Et pour ce qui est de celui de la Commission
Permanente sur la Gestion Foncière, il conviendra à partir de son texte de création de
parler de ses missions (Section 1) et Organisation et de sa composition de la CPGF
(Section 2).
Après constat fait par l’ancien Vice-Premier Ministre de l’octroi des décisions
d’attribution à des tiers des terrains de plus de 5 000 m², par l’ANUTTC, sans lui en
référer, en tant que représentant de l’Etat chargé de ces questions, celui -ci pris une note
n°0498/PM/MUHSL/CAB.VPM/CCURB du 09 décembre 2016(Annexe 1), visant à
conditionner toutes les attributions par une attestation de réservation, élaborée par la
DGUAF et délivrée par lui. C’est dans cet optique que la commission fut créée par l’arrêté
n°0005/MUHSL du 18 janvier 2017 portant mise en place d’une commission permanente
sur la gestion foncière. Celle-ci vient par la nouvelle procédure encadrer les pouvoirs de
l’Agence4, devenue trop indépendante. De cette façon, le gestionnaire du sol pouvait avoir
une visibilité sur les différentes attributions relatives à ces volumes de terre.
Cette Commission est chargée d’informer en tant réelle l’autorité de tutelle sur
l’évolution des projets. Grâce à elle permet, le décideur a la capacité de valider ou
d’invalider un dossier en matière foncière, sur avis motivé des juristes et des techniciens.
4 15
ANUTTC : Le Décret de création fut modifié par Décret N°0702/PR/MPITPHTAT du 17 juillet 2013,
modifiant certaines dispositions de décret N°1500/PR/MHUEDD du 29 décembre 2011 portant création
et organisation de l’Agence Nationale de l’Urbanisme des Travaux Topographique et du Cadastre
chargée de la régularisation foncière.
commission permanente sur la gestion foncière, les nouvelles missions de celle-ci se
déclinent comme suit :
Le SDAU est un document de base qui permet d’une part, de déterminer les zones
constructibles et celles qui ne le sont pas et d’orienter le développement durable
souhaité par les plus hautes autorités. Enfin, il permet d’élaborer les POS et les plans
particuliers d’aménagement (PPA). En résumé, il permet de savoir quelle
construction faut-il réaliser en fonction du relief via un plan de situation générale.
LE POS, comme son nom l’indique est un document à échelle réduite du SDAU. Il
permet de définir avec exactitude le mode d’occupation à venir des sols. Il sert au
morcellement des espaces.
Le PPA vise à définir la typologie d’aménagement relative à chaque morcellement
du POS.
16
Section 2 : Organisation et composition de la CPGF
Comme intitulée, cette partie présente la CPGF dans son organisation (Paragraphe 1) et
sa composition (Paragraphe 2)
Paragraphe 1 : Organisation
Dans l’optique d’encadrer les travaux réalisés au sein de cet organe de gestion, l’arrêté
n°00024/MUHSL portant modification de certaines dispositions de l’arrêté
n°00005/MUHSL du 18 janvier 2017 portant mise en place d’une commission
permanente sur la gestion foncière, prévoit dans ses articles 4,5 et 6 un mode de
fonctionnement qui permet de hiérarchiser ses acteurs en fonction de leur qualité.
En ce qui concerne les avis émis sur le plan technique et juridique, après analyse des
dossiers, les membres de la commission étaient capables de justifier de l’existence ou non
des éléments déterminants suivants :
Au-delà de tous ces aspects, lorsqu’un tiers avait bénéficier d’une attestation de
réservation, il disposait à compter de la date de réception de celle-ci, d’un délai d’un (1)
an pour commencer les études sur le terrain faisant l’objet de la réservation.
17
Schéma 1 : Procédure de suivi d’un dossier de régularisation et d’affectation des parcelles par la CPGF
CABINET CABINET
• Constitution du dossier par le • Transmission du dossier à la
Client à l'Agence sous-commission pour
• Prise de connaissance du enquêtes (visite de sites et • Avis favorable : délivrance
• Transmission du dossier en Dossier et transmission à la auditions) puis transmission d'une attestation de
pièce jointe pour instruction CPGF des résultats à la CPGF réservation foncière au
• Emission d'un avis demandeur
• Avis défavorable : suspension
du dossier
ANUTTC COMMISSION
Source personnelle.
18
Schéma 2 : composition de la CPGF
Membres
du Cabinet
du VPM
Membre Membre
des
Ispections
CPGF de Cabinet
de SG
Directeurs
ANUTTC
et DGUAF
Source personnelle
Cet organe qu’est la Commission Permanente sur la Gestion Foncière agit selon son
texte de création qui définit clairement ses missions et ses obligations. Le travail
scientifique et technique réalisé, reste de ce fait, l’action d’un ensemble de personnes
disponibles et compétentes.
19
Chapitre 2 : Apports du stage, bilan et perspectives
Source : GouvInfo5
Il convient de dire que le fait de côtoyer des professionnels, nous permet non seulement
d’augmenter notre portefeuille relationnel mais aussi d’apprendre d’eux. C’est dans cette
optique que durant notre présence au sein du Cabinet du Ministre, nous étions dans la
5 20
Une communauté de décideurs, d'experts et de passionnés qui ont pour objectif commun le
développement de stratégies, des méthodes et savoirs
quête des réponses sur des questions qui nous taraudaient l’esprit à chaque fois que cela
était nécessaire.
Tout en soulignant les bien fondés de la collaboration entre les acteurs au sein des
structures en général pour l’atteinte de leurs objectifs, le travail en équipe est une qualité,
un atout à développer pour éviter de sombrer dans les conflits quotidiens entre les agents,
source d’improductivité.
En matière d’urbanisme, pour être plus concret dans la nature de l’activité exercée, nous
avons appris que dans un pays, seul l’Etat est souverain dans la gestion et la distribution
des espaces. De ce fait, toute occupation d’espace en zone rurale ou périurbaine doit faire
l’objet d’une attribution légale, justifiée par un Titre Foncier6 (TF). Le respect de ces
étapes permet de sécuriser les investissements quel qu’en soit leur nature et leur taille.
A partir de là, nous nous sommes dit que si on maitrise la donnée, on peut apporter une
plus grande pertinence pour alimenter la connaissance et les compétences associées.
6 21
Le Titre Foncier est le document qui garantit, sécurise et protège le droit du propriétaire. Le détenteur
d’un titre foncier est reconnu comme l'unique et véritable propriétaire du terrain concerné. Le titre
foncier a un caractère définitif, irrévocable et inattaquable.
Aussi bien épanouissant que contraignant, le cadre professionnel nous a permis de nous
construire une expérience professionnelle, en alliant connaissances théoriques et
pratiques.
Après notre passage dans la Commission Permanente sur la Gestion Foncière nous
pouvons effectivement faire un bilan sur son activité (Paragraphe 1) et sur cette base
faire quelques recommandations (Paragraphe 2) dans une perspective d’amélioration de
la CPGF.
Notre présence et notre participation effective à toutes les réunions nous ont donné un
accès aux informations de manière plus efficace. Nous posions constamment des
questions aux différents membres pour améliorer notre compréhension du sujet, après les
différentes séances de travail. Par contre, nos interventions lors de celles-ci portaient sur
les motivations réelles d’une décision d’accord ou de refus dont les motifs n’étaient pas
très clairs, d’où le bilan qui s’en suit :
L’efficacité des actions menées par la Commission Permanente sur la Gestion Foncière
nous a permis d’affirmer la positivité de son bilan, tel que l’illustre le schéma ci-dessus.
(Annexe 6)
22
Schéma 4 : Activité de la CPGF
enquêtes foncières en
75 dossiers approuvés cours (vérifications sur
25 Dossiers approuvés le terrain, à l'ANUTTC
et à la Conservation
Foncière)
5 Dossiers Rejet
définitif pour tentative
de spéculation foncière
Source personnelle
Paragraphe 2 : Recommandations
L’organe de la CPGF est un outil idéal d’aide à la décision dans la gestion des espaces
fonciers d’un pays. Ainsi, pour sa pérennisation et l’amélioration de son fonctionnement,
dans l’atteinte des objectifs qui lui sont assignés, nous suggérons ce qui suit :
23
En outre, la nécessité d’équiper la commission d’outils de travail reste indéniable. Il s’agit
de :
o Matériel tels que des GPS mobiles, des stations totales permettant les angles et
implanter les points dans une meilleure délimitation des espaces. Le
fonctionnement de la commission nécessite des dotations en moyens roulants pour
faciliter la mobilité des agents et pour plus d’efficacité.
o Mieux équiper la BSUC en moyens roulants et en agent pour lui permettre d’être
plus présente sur l’ensemble des sites.
24
Conclusion
Au regard de ce qui précède, il est à noter que le problème d’occupation des terres est un
très récurrent dans notre pays. La mise en place de la commission foncière n’est qu’un
outil parmi tant d’autre nous permettant de mieux organiser notre espace foncier. Bien
que réunissant plusieurs techniciens, la Commission Permanente sur la Gestion Foncière
reste confronter à d’énormes difficultés liées à la squattérisassions des espaces malgré
l’importance des projets à développer sur les espaces concernés. Ainsi, il revient à
l’Administration de communiquer beaucoup sur les différents projets et de les sécuriser
afin de restreindre les agissements des squatters. Cependant, le manque de moyens
soulignés (moyens roulants et financiers) ne suit pas souvent pour conduire
l’Administration par le biais de son fer de lance à être pragmatique, ce qui l’affaiblit.
La CPGF un organe efficace de gestion foncière au Gabon, est comme tout œuvre
humaine est à perfectionner au fur et à mesure de l’évolution des choses. Un mode de
financement particulier lui est indispensable pour une efficacité dans la gestion indéniable
des espaces fonciers.
25
Bibliographie
Lexique des termes juridiques 2012, DALLOZ, Serge Guinchard / Thierry Debard, Juin
2011 ;
https://inta-aivn.org/images/cc/Africa/Gabon_Etude_diagnostic_SNHDU_Gabon.pdf,
le 6 novembre 2017 à 23h 58 ;
http://habitatfrancophonie.org/wp-content/uploads/2015/03/actes-Libreville.pdf le 10
novembre 2017 à 22h 40 min ;
https://www.google.com/search?ei=VJ0MWqTeKKek6AT1vaWICA&q=definition+ca
binet+ministeriel&oq=definition+cabinet+ministeriel&gs_l=psy-
ab.3...10747784.10755989.0.10756575.30.22.0.0.0.0.0.0..0.0....0...1.1.64.psy-
ab..30.0.0....0.XhpbougWf5o , le 15 novembre 2017 à 00h04 ;
Dédicaces
Remerciements
Avant-propos
Abréviations
Introduction ................................................................................................................ 1
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU MUHSL ............................................ 3
Chapitre I : Historique et organisation de la structure ............................................... 4
Section 1 : Historique de la Structure du MUHSL .................................................... 4
Paragraphe 1 : Evolution institutionnelle................................................................... 4
Paragraphe 2 : Evolution organique........................................................................... 5
Section 2 : Organisation de la structure ..................................................................... 5
Paragraphe 1 : Missions ............................................................................................. 6
Paragraphe 2 : Mode de fonctionnement ................................................................... 7
Lexique des termes juridiques 2012, DALLOZ, Serge Guinchard / Thierry Debard, Juin
2011 ;
Webographie
https://inta-aivn.org/images/cc/Africa/Gabon_Etude_diagnostic_SNHDU_Gabon.pdf, le
6 novembre 2017 à 23h 58 ;
http://habitatfrancophonie.org/wp-content/uploads/2015/03/actes-Libreville.pdf;
le 10 novembre 2017 à 22h 40 min ;
https://www.google.com/search?ei=VJ0MWqTeKKek6AT1vaWICA&q=definition+ca
binet+ministeriel&oq=definition+cabinet+ministeriel&gs_l=psy-
ab.3...10747784.10755989.0.10756575.30.22.0.0.0.0.0.0..0.0....0...1.1.64.psy-
ab..30.0.0....0.XhpbougWf5o , le 15 novembre 2017 à 00h04 ;