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INSTITUT UNIVERSITAIRE DES SCIENCES

DE L’ORGANISATION
Sophie NTOUTOUME EMANE

RAPPORT DE STAGE
En vue de l’obtention du D.U.T
Diplôme Universitaire de Technologie

Filière : CARRIERES JURIDIQUES

Thème :

LA COMMISSION PERMANANTE DE GESTION FONCIERE


(CPGF)

Rédigé et Présenté par : MADJINOU Aude Darilla

Parrain de stage Responsable pédagogique

M. OSSINGA Andy-Frédéric M. EBANG NKOULOU Arnaud


Patrick
Conseiller du VPM, chargé de l’Urbanisme Enseignant de droit public

Année d’admissibilité Année de présentation du Rapport


2017-2018 2017-2018
Dédicaces

Je dédie ce travail à toute ma famille, qui de près ou de loin m’a prouvé son amour et
m’a encouragé à franchir toutes les épreuves endurées jusqu’à l’aboutissement de ce
travail.
Remerciements

Nous n’aurons pas pu réaliser ce travail sans l’aide de personnes précieuses. En guise de
remerciement, nous citerons leurs noms ici.

Au Professeur Clotilde Chantal ALLELA, Directrice de l’Institut Universitaire des


Sciences de l’Organisation et à tous le corps professoral, pour l’accueil et la disponibilité
afin de faire de nous des personnes qualifiées.
A Monsieur Arnaud Patrick EBANG NKOULOU, Enseignant de droit public pour ses
précieux conseils.

A l’ancien Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Urbanisme, l’Habitat Social et du


Logement, Monsieur Bruno Ben MOUBAMBA qui a toujours eu un regard sur la
réalisation et la continuité effective de nos travaux, tout en mettant à notre disposition des
informations riches et utiles.

A Monsieur Andy-Frédéric OSSINGA, Conseiller du Vice-Premier Ministre en charge


de l’urbanisme, qui a été un encadreur pragmatique et dynamique.

A toute l’équipe du Ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat Social et du Logement, pour


les moments de partage de connaissance et de convivialités.

A tous les étudiants de la CJ2 pour les moments enrichissant passés ensembles.
Avant-propos

Créée en 1984, l’Ecole Nationale Supérieure de Secrétariat (ENSS) formait en trois (3)
ans les secrétaires de direction dans les filières bilingues, trilingues et sténotypies. Depuis
trois ans, dans le souci de répondre aux exigences du monde du travail, une première
réforme a été instaurée. Ainsi, devenue Institut Universitaire de Secrétariat et de Sciences
de l’Organisation (IUSSO), puis la seconde toujours dans la même optique que la
première est devenu l’Institut Universitaire des Sciences de l’Organisation Sophie
NTOUTOUME EMANE (IUSO), qui forme désormais en deux (2) ans des professionnels
dans les filières suivantes :

- Carrières Juridiques
- Assistances de Direction
- Science et technique documentaires
- Assistant de gestions PME-PMI
- Assistant Communication des entreprises

Pour être admis à l’IUSO, il faut être titulaire d’un baccalauréat et être admis au concours
organisé par l’Etablissement, qui se déroule en deux (2) étapes : l’épreuve écrite comme
premier critère de sélection et l’épreuve orale qui met un terme à la procédure
d’admission. La réussite au concours donne accès à des cours du jour.

En outre l’Etablissement propose des cours du soir pour les mêmes programmes de
formation qui eux, se déroule de 16h à 20h45. Et c’est dans ce cadre nous avons suivi une
formation en carrières juridiques, assujettie à la rédaction d’un rapport de stage, que
l’étudiant doit présenter devant un jury, en vue de l’obtention d’un D.U.T. Ainsi, nous
avons effectué un stage au Ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat Social et du Logement,
au sein du cabinet du Ministre. Du 10 Mai 2017 au 20 juillet 2017, j’ai effectué un stage
au sein du Cabinet du Ministre en charge de l’Urbanisme, de l’Habitat Social et du
Logement, situé à l’Immeuble Alusuisse, derrière le Palais de Justice de Libreville. C’est
au cours de notre apprentissage que nous avons eu accès à un nombre important
d’information sur le foncier, dont le règlement des conflits y relatifs est une
problématique qui nous a interpelé.
Par ailleurs, un travail de ce genre ne peut pas avoir la prétention d’être exhaustif.
Quoique restituant le contenu suite à notre passage au sein de cette entité administrative,
nous sollicitons l’indulgence du jury quant aux coquilles et manquements pouvant
éventuellement affecter la réflexion de ce travail.
Abréviations

BSUC : Brigade Spéciale d’Urbanisme et de Contrôle

ANUTTC : Agence Nationale des Travaux Topographiques et du Cadastre

POS : Plan d’Occupation des Sols

SDAU : Schéma Directeur d’Aménagement Urbain

MUHSL : Ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat Social et du Logement

VPM : Vice-Premier Ministre

DGUAF : Direction Général de l’Urbanisme et des Aménagements Fonciers


Sommaire

Dédicaces
Remerciements
Avant-propos
Abréviations
Introduction ................................................................................................................ 1
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU MUHSL ............................................ 3
Chapitre I : Historique et organisation de la structure ............................................... 4
Section 1 : Historique de la Structure du MUHSL .................................................... 4
Section 2 : Organisation de la structure ..................................................................... 5
Chapitre II : Présentation du service d’accueil et tâches effectuées .......................... 10
Section 1 : Présentation du cabinet du VPM ............................................................. 10
Section 2 : tâches effectuées ...................................................................................... 10
DEUXIEME PARTIE : LA COMMISSION PERMANENTE DE GESTION FONCIERE
............................................................................................................................................... 14
Chapitre 1 : Statut juridique de la commission permanente ...................................... 15
Section 1 : Missions de la CPGF ............................................................................... 15
Section 2 : Organisation et composition de la CPGF ................................................ 17
Chapitre 2 : Apports du stage, bilan et perspectives .................................................. 20
Section 1 : Apports du stage ...................................................................................... 20
Section 2 : Bilan et perspectives ................................................................................ 22
Conclusion ................................................................................................................. 25
Bibliographie
Table des matières
Annexes
Introduction

A l’instar des régimes fonciers d’autres Etats Africains (notamment francophones) au sud
du Sahara, le régime foncier en vigueur au Gabon est marqué par une spécificité tenant,
non seulement à la dualité (ou à l’antagonisme) des normes juridiques modernes et
traditionnelles aspirant à gouverner le statut des sols sur lequel on se polarise
habituellement, mais aussi à la place qu’occupe l’Etat dans la gestion foncière. Cette
dualité, à l’origine de plusieurs maux, nécessite une corrélation afin de trouver des
solutions idoines pour une meilleure organisation des espaces. Tout en se réservant le
droit de mettre fin au rôle de l’Etat en tant que gérant des terres, le régime foncier ici est
un outil mis au service du développement et de l’aménagement, chargé de l’accompagner
dans ses missions.

Cependant, en raison de la situation économique mondiale avec la chute du prix du baril


de pétrole, l’une des premières richesses du Gabon, celui-ci ne peut plus compter sur les
revenus issus de cette matière première pour faire face à certaines de ses obligations. Il a
fallu trouver d’autres moyens pour redynamiser l’économie gabonaise, dont le
développement du secteur de l’habitat, avec désormais pour matière première : le sol. Ne
disposant pas de technologies adéquates dans le domaine, l’Etat a fait appel aux
investisseurs extérieurs, sous l’égide des partenariats publics privés, sans toutefois
engager sa souveraineté. Ce mode de fonctionnement, nécessitant des contreparties a
conduit l’Etat gabonais à se déposséder d’une partie de son patrimoine foncier, ayant ainsi
des répercussions sur son mode de gestion des sols.

Ainsi, pour qu’il ne perde pas toute sa qualité de gestionnaire du sol, le ministère en
charge de ces questions a mis en place une Commission Permanente de Gestion Foncière
(CPGF) qui a pour but d’accompagner l’Etat dans sa politique de développement du
secteur de l’Habitat. Sachant que l’idée de création d’une telle Commission permettrait
audit département ministériel, non seulement d’améliorer la répartition des espaces sur
l’étendue du territoire Gabonais ; mais aussi de sortir de l’inertie dans laquelle il avait été
plongé depuis plus de 20 ans, selon le rapport de la 35ème Conférence internationale du

1
Réseau Habitat et Francophonie1, organisée à Libreville (Gabon) du 18 au 22 novembre
2006, en participant efficacement au développement économique de la nation.

En effet, selon les dispositions de l’arrêté n°00005/MUSHL du 18 janvier 2017 portant


mise en place d’une Commission Permanente sur la Gestion Foncière, la participation de
la Tutelle dans les procédures d’affectation des terres de plus de 5000 m² par l’ANUTTC,
permettrait à celle-ci de valider la faisabilité des projets viables et rentables pour
l’économie gabonaise. Plaçant ainsi, le foncier au cœur du développement économique.

De ce fait, on est en droit de se demander, qu’elles sont les attributions de la Commission


Permanente sur la Gestion Foncière ? Autrement dit qu’elle est l’intérêt de sa mise en
place ?

Pour un meilleur argumentaire de notre travail, nous nous attèlerons d’abord à présenter
le Ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat Social et du Logement (I) avant toutefois de
porter notre analyse sur la Commission Permanente sur la Gestion Foncière (II).

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Présent sur la scène internationale depuis 30 ans, le Réseau Habitat et Francophonie réunit les
professionnels francophones de l’habitat social afin de mutualiser leurs réflexions, leurs compétences et
leurs expériences, en faveur de l’accès du plus grand nombre à un logement décent et à un cadre de vie
de qualité. Il permet à ses membres, qu’ils soient aménageurs, constructeurs, gestionnaires, financeurs,
collectivités locales ou experts individuels, d’optimiser leurs pratiques et d’accroître leurs performances
grâce aux échanges d’expériences.
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU MINITERE DE L’URBANISME,
DE L’HABITAT SOCIAL ET DU LOGEMENT

La présentation de cette structure ici consistera à faire d’une part, une présentation
générale de ce département ministériel de par son historique et son mode de
fonctionnement (Chapitre 1) ; et une présentation plus restreinte, plus particulière du
service d’accueil, dans lequel nous avons effectué notre stage (Chapitre 2).

3
Chapitre I : Historique et organisation de la structure

Ce chapitre ainsi intitulé, nous conduit à examiner l’évolution et le mode de


fonctionnement du Ministère de l’habitat et de l’urbanisme depuis sa création jusqu’à nos
jours. Cela nécessite de ce fait, de montrer sa courbe de progression dans son secteur
d’activité et sa particularité par rapport aux autres Ministères.

Section 1 : Historique du Ministère de l’urbanisme, de l’habitat social et du


logement

Avec les nombreux changements que le Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat a connus


nous permet de constater une certaine évolution sur le plan institutionnel (Paragraphe 1)
et sur le plan organique (Paragraphe 2).

Paragraphe 1 : Evolution institutionnelle

Le Ministère de l’Urbanisme de l’Habitat social et du logement est une


administration qui a été créé par le décret n° 00127/PR/MCHULVBE du 08 Févriers 1998
portant attributions et organisation du Ministère du cadastre, de l’Urbanisme de
L’Habitat, du Logement, de la ville et du Bien-être.

Bien que créée pour répondre aux besoins rattachés à l’objet dudit décret, ce département
ministériel a toujours été rattaché à d’autres, dont les missions étaient moins
contraignantes dans la réalisation. Cette dilution de ayant perdurée après plusieurs années
a plonger le secteur dans une inertie constatable par les constructions anarchiques qui
longent les rues de nos villes et la mauvaise organisation de celles-ci

En outre, selon la loi n° 15/96 du 6 juin 1996 sur la décentralisation, les communes
gabonaises, en tant qu’entités décentralisées, sont chargées de la gestion administrative
et technique, au niveau local, de tout secteur lié au cadre de vie comme l’habitat, le
logement, l’urbanisme, l’aménagement du territoire, le cadastre, l’environnement,
l’assainissement, la voirie, l’équipement, les transports urbains, les eaux, l’hydraulique
villageoise, la salubrité, l’hygiène, l’action sociale, la santé, l’éducation, la jeunesse, les
sports, la culture, l’agriculture, la pêche et les carrières. Cependant, ce transfert des

4
compétences, bien que sous le contrôle de l’administration centrale, est demeuré plutôt
théorique à ce jour. Aucune commune ne dispose, en effet, de structure appropriée pour
assurer une maîtrise d’ouvrage locale qualifiée. La qualification du personnel local faisant
ainsi défaut.

Le besoin de se loger ne cessant de croître pour les populations gabonaises et ce dû social


énoncé dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme2, devant être respecté par
les Etats l’ayant ratifié, a conduit les plus hautes autorités de la République à consacrer
dorénavant un portefeuille à part entière pour ce Département ministériel.

Et pour plus d’efficacité dans l’action gouvernementale, en termes de réalisation des


programmes et en termes de coûts d’approche, une forte coopération entre les deux
département (l’habitat et l’urbanisme) a permis de commencer la mise en œuvre des
stratégies visant à répondre de manière concrète aux besoins des populations gabonaises.

Paragraphe 2 : Evolution organique

Sur ce plan, la combinaison des activités du Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat avec


d’autres Ministère ou plutôt avec d’autres secteurs d’activité n’a pas que freiné son essor
mais aussi, lui a accordé une certaine expérience qui aujourd’hui, lui permet d’exercer
son activité en prenant compte, par exemple des questions relatives aux infrastructures,
au développement durables et à l’environnement.

En 2011, intitulé, Ministère de l’Habitat du Logement, de l’Urbanisme, de


l’Environnement et du Développement Durable a nécessité le recrutement d’un personnel
qualifié en matière d’environnement au sein dudit ministère. Cependant, les nouveaux
aménagements qui ont été faits à partir de la nouvelle nomination du Ministère n’ayant
pas prévu un plan de carrière pour ces agents recrutés, ont conduit à une utilisation de la
ressources humaines pour d’autres missions. Ainsi, la mise en place de la Direction
centrale de l’Environnement, sous l’égide du Secrétariat Général a permis de résoudre ces

2 5
Article 25

1. Toute personne a droit à un niveau de vie suffisant pour assurer sa santé, son bien-être et ceux de sa
famille, notamment pour l'alimentation, l'habillement, le logement, les soins médicaux ainsi que pour les
services sociaux nécessaires ; elle a droit à la sécurité en cas de chômage, de maladie, d'invalidité, de
veuvage, de vieillesse ou dans les autres cas de perte de ses moyens de subsistance par suite de
circonstances indépendantes de sa volonté.
problèmes. Au-delà de ses activités, elle représente valablement ce département
ministériel aux travaux organisés par l’ONU-HABITAT3.

En 2016, intitulé Ministère des infrastructures, de l’habitat, et de l’aménagement du


territoire, avant le remaniement ministériel du 02 octobre 2016, les conséquences de cette
restructuration sont indéniables. Il partage désormais sa Direction Centrale
Administrative et Financière (DCAF) avec le Ministère des Infrastructures. Un point
focal, lui (Ministère de l’Urbanisme et de l’Habitat) servant ainsi de courroie de
transmission avec ce dernier.

Section 2 : Organisation du Ministère

L’organisation du Ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat Social et du Logement nous


amène à examiner ses missions (Paragraphe 1) et son mode de fonctionnement
(Paragraphe 2).

Paragraphe 1 : Missions

Les missions de ce Ministère sont plus claires et précises suite à sa restructuration en


2012, par le remaniement ministériel du 14 janvier 2011, Ministère de l’Habitat, de
l’Urbanisme, de l’Ecologie et du Développement durable. La règlementation désormais
mise en place encadre les différentes activités menées par celui-ci, tout en rappelant que
l’idée générale est la mise en œuvre de la politique nationale en matière de l’habitat et de
l’urbanisme, la promotion d’un meilleur cadre de vie, tant en milieu urbain que rural, tout
en préservant l’environnement.

Ainsi, de manière plus pratique, il s’agit :

- Selon la loi n°1/2012 du 13 août 2012 instituant la concession d’aménagement


foncier en République Gabonaise, de mener une opération d’aménagement des
terrains urbains et ruraux, appartenant au domaine privé de l’Etat ou des
Collectivités Locales, en vue de leur urbanisation conformément au Schéma
Directeur d’Aménagement du Territoire et au Schéma Directeur d’Aménagement

3 6
ONU-HABITAT : programme des Nations Unies pour les établissements humains.
et d’Urbanisme. Elle comprend les opérations de lotissement des terrains, les
opérations physiques de viabilisation et la commercialisation des terrains.
- Selon la loi n°7/2012 du 13 août 2012 portant ratification de l’ordonnance n°
6/2012 du 13 février 2012 fixant les règles générales relatives à l’urbanisme en
République Gabonaise, de déterminer par voie réglementaire, le mode
d’utilisation du sol, les aspects de construction, l’implantation et la desserte
(article 2).

Paragraphe 2 : Mode de fonctionnement

Après avoir navigué, pendant longtemps, sous la tutelle de plusieurs ministères, le secteur
de l’habitat et de l’urbanisme est devenu un département ministériel à part entière, depuis
les années 2000. Son ancrage, en son sein, du secteur de l’environnement puis du
développement durable, en fait un outil politique très pertinent pour une bonne
appréhension, organisation et gestion du cadre de vie, au niveau national.

A l’instar des autres départements ministériels, le Cabinet élabore les grands axes de la
mise en œuvre de la Politique du Gouvernement, sur l’appui de l’administration centrale,
représentée par le Secrétariat général. Ce dernier qui chapote l’ensemble des directions
qui composent ledit Ministère.

Composé de Conseillers, de chargés d’étude et de Secrétaire, le cabinet du Ministre est


l’organe qui, de prêt fixe la stratégie du Ministre.

Le secrétariat général, est quant à lui chargé de l’implémentation de la stratégie


développée en amont au sein de l’administration et auprès des Directions, dont le rôle est
indiqué ci-dessous :

a. La Direction Générale de l’Urbanisme et des Aménagements Fonciers


(DGUAF) : Elle est chargée d’élaborer et de mettre en œuvre la politique, la
législation et la réglementation de l’Etat dans les domaines de l’urbanisme et de
l’aménagement foncier et de réaliser les programmes de l’Etat en matière
d’urbanisme. Elle n’a malheureusement pas les moyens de faire de l’urbanisme
préventif ; c'est-à-dire d’élaborer et faire appliquer des plans d’occupation des sols
raisonnables qui empêchent la construction spontanée. Elle est permanemment
confrontée à la problématique de l’occupation des réserves foncières. De plus, son

7
rôle d’aménageur foncier (travail en régie) semble difficilement tenable en raison
de la faiblesse de ses moyens (humain et financier) face à une demande
certainement importante mais non maîtrisée : elle ne dispose pas, en effet, de
méthode fiable de détermination de la demande foncière.

b. La Direction Générale de l’Habitat et du Logement (DGHL) : Elle est chargée


de concevoir et de mettre en œuvre toute mesure visant à répondre aux besoins en
Etude et diagnostique pour un projet de formulation d’une Stratégie Nationale
d’Habitat et de Développement Urbain-logements des populations aussi bien
urbaines que rurales. L’activité principale de ce service se limite à la construction
de logements essentiellement en régie. Les moyens dont dispose ce service en
hommes comme en ressources financières ne permettent pas de satisfaire la
demande de logements qui est elle aussi certes importante mais pas maîtrisée (Cf.
Tableau ci-dessous). La question fondamentale qui se pose est la justesse et la
pertinence du rôle de promoteur immobilier d’une administration centrale (la
DGHL) et sa conciliation avec la mission régalienne d’encadrement, de
facilitation et régulation du sous -secteur de l’habitat qui incombe normalement à
tout le département ministériel et par délégation à la Direction Générale de
l’Habitat et du Logement.

c. La Direction Générale du Cadastre (DGC) : Elle est en charge, entre autres


attributions, de la détermination de l’assiette de la fiscalité foncière et du constat
de mise en valeur des parcelles attribuées en vue de l’enclenchement ou non du
processus d’immatriculation foncière. Le vrai problème de ce service est la
faiblesse de ses moyens : outil informatique inapproprié, personnel composé
surtout de techniciens supérieurs et de géomètres, les cadres étant plus attirés par
le secteur privé plus rémunérateur. Cette situation l’a souvent obligée à sous-
traiter une bonne partie de ses travaux au privé.

d. L’Ecole Nationale du Cadastre et des Sciences Géographiques (ENCSG) :


Centre de formation à vocation sous régionale, fonctionnelle continuellement
depuis 2000, elle recrute sur concours et forme des étudiants en fonction des
besoins de l’Administration. Elle a formé, à ce jour, 280 étudiants dont une partie
travaille présentement dans le privé. Elle peut former jusqu’aux niveaux ingénieur
8
et doctorat et projette de former du personnel pour les municipalités et le génie
militaire et d’introduire bientôt un cursus sur l’environnement. Elle a de très
bonnes relations avec d’autres institutions de formation professionnelle telles que
l’EAMAU 7 à Lomé et l’Ecole Nationale du Cadastre du Cameroun.

e. L’Institut National de Cartographie (INC) : Elle dispose des cartes du Gabon


et des villes et de compétences pour des analyses particulières (courbes de niveau,
gestion urbaine par cartes thématiques, photographie aérienne...). Elle dispose
également de photographies aériennes de Libreville réalisées en 2008 par la
Direction des Domaines et de Franceville réalisée en 2006 par elle-même.

D’un point de vue global du Ministère de l’Urbanisme, de l’Habitat Social et du


Logement, nous retenons que cette entité bien que composée par plusieurs organes
comme décris ci-dessus, quel qu’en soit leur taille, est pilotée par un ensemble de
personne régit par un mode d’organisation bien déterminé et qui est chargé d’impulser
une dynamique à l’ensemble de la machine. Il s’agit ici, du Cabinet du Ministre.

9
Chapitre II : Présentation du service d’accueil et tâches effectuées

Le service qui nous a accueilli est le cabinet du Vice-Premier Ministre. Nous nous
attèlerons d’abord à le présenter (Section1) avant de décrire les tâches que nous y avons
effectué (section 2).

Section 1 : Présentation du Cabinet du Vice-Premier Ministre

Nous examinerons dans cette parties, ses missions (Paragraphe 1) et son mode de
fonctionnement (Paragraphe 2)

Paragraphe 1 : Missions

Suite au remaniement ministériel du 02 octobre 2016, au sortir de la dernière élection


présidentielle controversée, le Vice-Premier Ministre, en charge de l’urbanisme et du
l’habitat est un membre de l’opposition qui a accepté de faire partie d’un Gouvernement
dit inclusif pour la construction d’un Gabon fondé sur les institutions solides. Ces
conditions d’accession à ce poste ministériel, le conduisent à remplir non seulement ses
missions de responsable politique, en tant que président de son parti Alliance pour le
Changement et le Renouveau (ACR) mais aussi celles de chef du département ministériel
dont il était désormais responsable. Les deux (2) activités exercées dans des cadres
différents, restaient dans le fond très liées en raison du caractère politique du poste
occupé.

Parlant des missions administratives, qui sont essentielles à la qualité scientifique de notre
travail, le cabinet du Vice-Premier Ministre, a œuvré dans la mise en œuvre de la politique
générale du Président de la République. Les actions menées en rapport avec cette vision
directrice devaient conduire à la matérialisation et à la concrétisation de celle-ci. Ainsi,
en matière d’habitation l’objectif visé par le Chef de l’Etat était la construction de 5 000
logements par an. Il revenait donc au cabinet du Vice-Premier Ministre de proposer des
stratégies sur la construction desdits logements. Sachant bien que pour réaliser un projet
social, l’apport de l’Etat au moyen des subventions est indispensable. La situation
économique de pays n’étant pas très favorables non plus, l’usage des partenariats publics
privés (PPP) a été retenu comme seul issue ne pouvant pas engager la garantie souveraine

10
de l’Etat, avec pour seule contrainte la compensation foncière. La stratégie fixée, il était
désormais question d’impulser une certaine dynamique à l’ensemble de l’Administration
avec les moyens mis à dispositions.

Paragraphe 2 : Mode de fonctionnement

Spécifique à la composition de chaque cabinet, le fonctionnement au sein du cabinet du


Vice-Premier Ministre était fonction de la qualité de chaque membre. Font partie de ce
cabinet, les agents de sécurité, les agents du protocole, les secrétaires, les chargés d’étude,
les conseillers, les chargés de Missions. Ils sont tous nommés par décret présidentiel sur
proposition de l’autorité administrative.

Bien que le management étant une discipline scientifique, qui s’enseigne et s’apprend,
elle reste tout de même perfectible par chaque individu qui lui apporte une certaine
particularité. C’est ainsi que pour mieux organiser l’activité au sein de son cabinet, le
Ministre en Charge de l’Urbanisme, de l’Habitat Social et du Logement a mis en place
un mode de travail dit de « Pool ». Celui-ci consiste à faire travailler les membres de son
équipe en fonction de leur domaine de compétence. Ainsi, on peut énumérer les Pools
Politique, Communication, Financier, Technique et Juridique, avec à la tête de chacun un
Conseiller nommé pour la question défendue par la nature du Pool. Celui-ci assisté par
des chargés d’étude ayant des qualifications dans le domaine.

En ce qui nous concerne, nous étions dans le Pool Juridique, en charge, bien entendu des
questions juridiques dont les plus récurrentes étaient les différends, les litiges qui
persistaient depuis des décennies, la règlementation devant permettre une meilleure
organisation de l’urbanisme en République Gabonaise et la mise en place de commissions
interministérielles. Ce dernier point montrant ainsi la nécessité pour ce Ministère de
travailler en collaboration avec les autres Ministères, afin de sortir de son inertie.

Le Pool juridique composé d’un conseiller juridique et de trois (3) chargés d’étude était
le plus outillé en matière d’effectif, car le règlement des litiges était l’activité la plus
récurrente.

11
Section 2 : tâches effectuées

Au cours de notre stage, nous avons effectué des tâches rattachées au poste que nous
occupions, tâches dites principales (Paragraphe 1) et celles qui ne s’y rattachaient pas
directement, dites secondaires (Paragraphe 2).

Paragraphe 1 : Les tâches principales

L’essentiel des tâches qui nous étaient confiées tournaient autour des missions du Pool,
décris ci-dessus. Pour ce qui est du règlement des conflits, ils sont compris comme tous
les problèmes liés aux irrégularités dans l’acquisition des parcelles, les constructions
anarchiques posant préjudices aux autres habitants soit par les obstructions de petites
voies d’accès, par la construction de murs inappropriés, soit par les empiètements sur les
terrains d’autres personnes. Nous devrions obligatoirement nous conformer à une
procédure qui était propre au Pool après un circuit bien précis.

En effet, après annotation du courrier par le Ministre au Pool, celui-ci doit être traité dans
un délai de trois (3) jours maximums. Certains dossiers n’étant pas très explicites,
nécessitaient qu’on appelle les usagers, avec nos téléphones personnels, afin de
programmer des rendez-vous permettant de les auditionner. Suites à ces entretiens, nous
rédigions des fiches de synthèse de dossiers, afin de permettre à l’autorité administrative
de prendre des décisions de manière efficaces. Le risque attaché à cette tâche est de ne
pas relayer la bonne information au décideur. Cela nécessite alors, un bon niveau de
renseignement, un partage d’information avec les autres collaborateurs afin d’étayer au
mieux les suggestions faites à l’autorité.

La règlementation quant à elle, nécessite l’actualisation de certains textes qui ne


répondaient plus de manière concrète aux besoins des populations. Ceux-ci ayant
augmentés au fil des années, il était plus que judicieux pour atteindre les nouveaux
objectifs fixés par le Chef du Gouvernement d’adapter les textes au besoin, bien entendu
dans le but de leur amélioration. C’est dans cet optique des séances de travail étaient
organisées avec les techniciens dudit Ministère avant d’en référer au plan stratégique
Gabon Emergent (PSGE) puis au Conseil d’état via le Secrétariat Général du
Gouvernement (SGG).

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Paragraphe 2 : Tâches secondaires

Après la mise en place de la Commission Permanente sur la Gestion Foncière, le 17


janvier 2017 nos missions et tâches ont évolué. Il s’agissait désormais de préparer les
réunions de ladite Commission et d’y participer tous les mardis par semaine. La
préparation à notre niveau consistait à apprêter tous les plans de situation permettant
d’identifier sur le logiciel où situer avec exactitude la parcelle faisant l’objet de la
demande. Elle nécessitait de ce fait un travail d’équipe au sien d’une sous-commission,
chargée de mener des enquêtes approfondies sur les sites sollicités. L’usage et la maîtrise
d’outils spécifique s’avérait nécessaire.

Les principaux outils utilisés dans l’exécution de ces tâches étaient principalement Word,
pour la rédaction des comptes rendus et Excel pour tout ce qui concernait les tableaux
dans le recensement des dossiers à traiter. Ces tableaux étaient utiles dans la mesure où
ils permettaient à tous les membres de la commission d’avoir l’information exacte sur
l’ensemble des dossiers reçus, l’ordre de passage, en fonction de la priorité et de
l’importance de la superficie ou encore du nombre de plaintes enregistrées. Permettant
d’actualiser les données au fur et à mesure, ces tableaux sont jusqu’à présent un véritable
tableau de bord pour le décideur (Le Ministre).

Dans un cabinet ministériel, les nominations sont faites en fonction des compétences
scientifiques, dans lesquelles on retrouve les différentes formations et l’expérience
acquise. Cependant, le nombre limité de personne pour la réalisation de certaines
activités qui augmentent en fonction des objectifs, peut conduire le Ministre à déléguer
un membre de son cabinet à le représenter soit pour une réunion ; soit pour le suivis d’un
dossier jusqu’à son aboutissement. Cet acte confère ainsi audit membre la compétence
juridique et la légitimité. C’est dans ce cadre que nous avons été mandaté par l’autorité
à participer aux travaux de la CPGF.

13
DEUXIEME PARTIE : LA COMMISSION PERMANENTE DE GESTION
FONCIERE

Cette partie est consacrée d’une part à la présentation de la Commission Permanente sur
la Gestion Foncière (Chapitre 1) et d’autre part, à l’analyse du bilan de son activité et de
notre expérience suite à ce stage (Chapitre 2).

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Chapitre 1 : Statut juridique de la commission permanente

Le statut juridique est un ensemble de textes juridiques qui règlent la situation d'un groupe
d'individus, leurs droits, leurs obligations. Et pour ce qui est de celui de la Commission
Permanente sur la Gestion Foncière, il conviendra à partir de son texte de création de
parler de ses missions (Section 1) et Organisation et de sa composition de la CPGF
(Section 2).

Section 1 : Missions de la CPGF

La Commission Permanente sur la Gestion Foncière a des attributions (Paragraphe 1) et


des obligations (Paragraphe 2) qui lui sont propres.

Paragraphe 1 : les attributions

Après constat fait par l’ancien Vice-Premier Ministre de l’octroi des décisions
d’attribution à des tiers des terrains de plus de 5 000 m², par l’ANUTTC, sans lui en
référer, en tant que représentant de l’Etat chargé de ces questions, celui -ci pris une note
n°0498/PM/MUHSL/CAB.VPM/CCURB du 09 décembre 2016(Annexe 1), visant à
conditionner toutes les attributions par une attestation de réservation, élaborée par la
DGUAF et délivrée par lui. C’est dans cet optique que la commission fut créée par l’arrêté
n°0005/MUHSL du 18 janvier 2017 portant mise en place d’une commission permanente
sur la gestion foncière. Celle-ci vient par la nouvelle procédure encadrer les pouvoirs de
l’Agence4, devenue trop indépendante. De cette façon, le gestionnaire du sol pouvait avoir
une visibilité sur les différentes attributions relatives à ces volumes de terre.

Cette Commission est chargée d’informer en tant réelle l’autorité de tutelle sur
l’évolution des projets. Grâce à elle permet, le décideur a la capacité de valider ou
d’invalider un dossier en matière foncière, sur avis motivé des juristes et des techniciens.

Selon les articles 2 et 3 de l’arrêté n°00024/MUHSL portant modification de certaines


dispositions de l’arrêté n°00005/MUHSL du 18 janvier 2017 portant mise en place d’une

4 15
ANUTTC : Le Décret de création fut modifié par Décret N°0702/PR/MPITPHTAT du 17 juillet 2013,
modifiant certaines dispositions de décret N°1500/PR/MHUEDD du 29 décembre 2011 portant création
et organisation de l’Agence Nationale de l’Urbanisme des Travaux Topographique et du Cadastre
chargée de la régularisation foncière.
commission permanente sur la gestion foncière, les nouvelles missions de celle-ci se
déclinent comme suit :

- L’instruction de tous les dossiers au cas par cas,


- L’examen de toutes les demandes de régularisation foncière et d’attribution des
parcelles supérieures ou égales à 5 000 m² ;
- L’émission des avis techniques et juridiques avant validation préalable par le
Vice-Premier Ministre ;
- L’établissement des procès-verbaux de réunions et la formulation d’avis motivés
au Ministre
- L’exécution des enquêtes foncière.

Paragraphe 2 : Les obligations

Vu les ordonnances n°00000005/PR/2012 du 13 février 2012 fixant le régime de la


propriété foncière en République Gabonaise, ratifiée par la loi n° 3/2012 du 13 août 2012
et n°00000006/ PR/2012 du 13 février 2012 fixant les règles générales relatives à
l’urbanisme en République Gabonaise, ratifié par la loi n°7/2012 du 13 août 2012, sur
lesquels la commission se fonde, elle est tenue de respecter les normes urbanistiques
auxquelles elles font référence. Parmi lesquelles, telles que l’application du Schéma
Directeur d’Aménagement Urbain (SDAU), le Plan d’Occupation des Sols (POS) et le
Smart Code.

 Le SDAU est un document de base qui permet d’une part, de déterminer les zones
constructibles et celles qui ne le sont pas et d’orienter le développement durable
souhaité par les plus hautes autorités. Enfin, il permet d’élaborer les POS et les plans
particuliers d’aménagement (PPA). En résumé, il permet de savoir quelle
construction faut-il réaliser en fonction du relief via un plan de situation générale.
 LE POS, comme son nom l’indique est un document à échelle réduite du SDAU. Il
permet de définir avec exactitude le mode d’occupation à venir des sols. Il sert au
morcellement des espaces.
 Le PPA vise à définir la typologie d’aménagement relative à chaque morcellement
du POS.

16
Section 2 : Organisation et composition de la CPGF

Comme intitulée, cette partie présente la CPGF dans son organisation (Paragraphe 1) et
sa composition (Paragraphe 2)

Paragraphe 1 : Organisation

Dans l’optique d’encadrer les travaux réalisés au sein de cet organe de gestion, l’arrêté
n°00024/MUHSL portant modification de certaines dispositions de l’arrêté
n°00005/MUHSL du 18 janvier 2017 portant mise en place d’une commission
permanente sur la gestion foncière, prévoit dans ses articles 4,5 et 6 un mode de
fonctionnement qui permet de hiérarchiser ses acteurs en fonction de leur qualité.

En ce qui concerne les avis émis sur le plan technique et juridique, après analyse des
dossiers, les membres de la commission étaient capables de justifier de l’existence ou non
des éléments déterminants suivants :

- La présentation du projet, faite de manière orale accompagnée d’un support papier


et numérique.
- La présentation du mode de financement du projet ;
- Le délai d’exécution qui doit être raisonnable en fonction du type de construction ;
- La présentation des aspects techniques du projet qui prend en compte le coût et la
qualité, tant des matériaux que du matériel destiné à la réalisation du projet.

Au-delà de tous ces aspects, lorsqu’un tiers avait bénéficier d’une attestation de
réservation, il disposait à compter de la date de réception de celle-ci, d’un délai d’un (1)
an pour commencer les études sur le terrain faisant l’objet de la réservation.

Quoi qu’il en soit, la remise de l’attestation au tiers permettait déjà à la commission de


mener ses missions de contrôle et de suivi, sur la réalisation ou non des travaux à réaliser.
Cependant, il peut arriver que durant l’exécution de cet exercice, que l’on s’aperçoive de
l’existence de certains conflits. Ceux-ci peuvent être liés à la mauvaise implantation de
terrains dû au manque de matérialisation des délimitations, conduisant ainsi beaucoup de
personnes disposant de terres à aller au-delà des limites de leur espace.

17
Schéma 1 : Procédure de suivi d’un dossier de régularisation et d’affectation des parcelles par la CPGF

CABINET CABINET
• Constitution du dossier par le • Transmission du dossier à la
Client à l'Agence sous-commission pour
• Prise de connaissance du enquêtes (visite de sites et • Avis favorable : délivrance
• Transmission du dossier en Dossier et transmission à la auditions) puis transmission d'une attestation de
pièce jointe pour instruction CPGF des résultats à la CPGF réservation foncière au
• Emission d'un avis demandeur
• Avis défavorable : suspension
du dossier

ANUTTC COMMISSION

Source personnelle.

Paragraphe 2 : Composition de la CPGF

Pour être capable de respecter les obligations ci-dessus énumérées, la qualification de la


ressource humaine de cette commission est un atout, sur tous les plans. D’où le schéma
ci-après qui illustre que la commission est composé des membres du cabinet du Vice-
Premier Ministre, de l’Administration centrale, des inspections et des organismes sous
tutelles. Selon l’article 5 de l’arrêté n°00024/MUHSL portant modification de l’arrêté
n°00005/MUHLS du 18 janvier 2017 portant mise en place d’une commission
permanente sur la gestion foncière, les membres de ladite commission sont au nombre de
treize (13), dont un (1) Président, quatre (4) Vice-présidents, deux (2) secrétaires et six
(6) autres membres. L’article 6 du même arrêté prévoit la périodicité des rencontres de
ces derniers à une fois par semaine.

18
Schéma 2 : composition de la CPGF

Membres
du Cabinet
du VPM

Membre Membre
des
Ispections
CPGF de Cabinet
de SG

Directeurs
ANUTTC
et DGUAF

Source personnelle

Cet organe qu’est la Commission Permanente sur la Gestion Foncière agit selon son
texte de création qui définit clairement ses missions et ses obligations. Le travail
scientifique et technique réalisé, reste de ce fait, l’action d’un ensemble de personnes
disponibles et compétentes.

19
Chapitre 2 : Apports du stage, bilan et perspectives

Tel qu’intitulé, ce chapitre consistera à évaluer l’apport du stage effectué en termes de


connaissance acquise de manière pratique (Section 1), ce qui effectivement constitue
l’expérience d’une personne. Cependant, nous ne manquerons pas à notre devoir de faire
quelques suggestions ou remarques permettant d’améliorer le fonctionnement de la
Commission (Section 2).

Section 1 : Apports du stage

Dans cette partie nous partagerons notre expérience personnelle (Paragraphe 1) et


professionnelle (Paragraphe 2) durant notre période de stage au sein du cabinet de
l’ancien Vice-Premier Ministre.

Schéma 3 : L’information : l’échelle vers l’acquisition des compétences

Source : GouvInfo5

Paragraphe 1 : Sur le plan personnel

Il convient de dire que le fait de côtoyer des professionnels, nous permet non seulement
d’augmenter notre portefeuille relationnel mais aussi d’apprendre d’eux. C’est dans cette
optique que durant notre présence au sein du Cabinet du Ministre, nous étions dans la

5 20
Une communauté de décideurs, d'experts et de passionnés qui ont pour objectif commun le
développement de stratégies, des méthodes et savoirs
quête des réponses sur des questions qui nous taraudaient l’esprit à chaque fois que cela
était nécessaire.

Tout en soulignant les bien fondés de la collaboration entre les acteurs au sein des
structures en général pour l’atteinte de leurs objectifs, le travail en équipe est une qualité,
un atout à développer pour éviter de sombrer dans les conflits quotidiens entre les agents,
source d’improductivité.

Comme opportunités, il nous a été utile de connaître le mode de fonctionnement et


d’organisation de la structure d’accueil. Le fait de rédiger quotidiennement des notes
(Comptes rendus et propositions de note à la signature du Ministre) nous a permis de
maîtriser la rédaction administrative, discipline enseignée au cours du premier semestre,
de la deuxième année de notre formation. Il ressort bien évidemment de la confrontation
de la théorie et de la pratique qu’il existe une complémentarité entre les deux (2).
Autrement dit, l’un ne saurait exister sans l’autre, tout en sachant que la théorie acquise
en cours nous permet d’être plus réactif au sein des entités d’accueil.

Paragraphe 2 : Sur le plan professionnel

En matière d’urbanisme, pour être plus concret dans la nature de l’activité exercée, nous
avons appris que dans un pays, seul l’Etat est souverain dans la gestion et la distribution
des espaces. De ce fait, toute occupation d’espace en zone rurale ou périurbaine doit faire
l’objet d’une attribution légale, justifiée par un Titre Foncier6 (TF). Le respect de ces
étapes permet de sécuriser les investissements quel qu’en soit leur nature et leur taille.

Ce passage au sein d’une entité administrative nous a permis d’appréhender


l’environnement du travail avec ses particularité.

A partir de là, nous nous sommes dit que si on maitrise la donnée, on peut apporter une
plus grande pertinence pour alimenter la connaissance et les compétences associées.

6 21
Le Titre Foncier est le document qui garantit, sécurise et protège le droit du propriétaire. Le détenteur
d’un titre foncier est reconnu comme l'unique et véritable propriétaire du terrain concerné. Le titre
foncier a un caractère définitif, irrévocable et inattaquable.
Aussi bien épanouissant que contraignant, le cadre professionnel nous a permis de nous
construire une expérience professionnelle, en alliant connaissances théoriques et
pratiques.

Section 2 : Bilan et perspectives

Après notre passage dans la Commission Permanente sur la Gestion Foncière nous
pouvons effectivement faire un bilan sur son activité (Paragraphe 1) et sur cette base
faire quelques recommandations (Paragraphe 2) dans une perspective d’amélioration de
la CPGF.

Paragraphe 1 : Bilan sur la CPGF

Notre présence et notre participation effective à toutes les réunions nous ont donné un
accès aux informations de manière plus efficace. Nous posions constamment des
questions aux différents membres pour améliorer notre compréhension du sujet, après les
différentes séances de travail. Par contre, nos interventions lors de celles-ci portaient sur
les motivations réelles d’une décision d’accord ou de refus dont les motifs n’étaient pas
très clairs, d’où le bilan qui s’en suit :

Depuis sa création par l’autorité de tutelle, la Commission Permanente sur la Gestion


Foncière a, entre décembre 2016 et juillet 2017 traité près de cent cinquante (150)
dossiers, tous en rapport avec ses missions. Bien que le démarrage des travaux portait
essentiellement sur l’évacuation des dossiers en attentes à l’ANUTTC, du fait la
discontinuité dans leur activité par des grèves consécutive, il n’en demeure pas moins que
cette routine a très vite évoluée vers le traitement de nouveaux dossiers.

Malgré le manque de moyens mis à la disposition de cette Commission, les efforts de


chacun pour une occupation des sols plus harmonieuse a permis d’y faire face. Cet idéal,
acquis par l’ensemble des membres a été un facteur déterminant pour cet organe.
Quoiqu’il ait vu certaines de ses actions nécessitant des déplacements, se limiter à la
conception faute de moyens roulants.

L’efficacité des actions menées par la Commission Permanente sur la Gestion Foncière
nous a permis d’affirmer la positivité de son bilan, tel que l’illustre le schéma ci-dessus.
(Annexe 6)

22
Schéma 4 : Activité de la CPGF

Administration SCI Particuliers


80 Dossiers 45 Dossiers 25 Dossiers

enquêtes foncières en
75 dossiers approuvés cours (vérifications sur
25 Dossiers approuvés le terrain, à l'ANUTTC
et à la Conservation
Foncière)

15 Dossiers non aboutis accord pour construction


pour procédure non individuelle
5 Recherches en cours
respectées (absence de - validation des plans par
pour meilleur la CPGF
financement et
positionnement
dossiers techniques - Permis de lotir et de
non satisfaisants construire

5 Dossiers Rejet
définitif pour tentative
de spéculation foncière

Source personnelle

Paragraphe 2 : Recommandations

L’organe de la CPGF est un outil idéal d’aide à la décision dans la gestion des espaces
fonciers d’un pays. Ainsi, pour sa pérennisation et l’amélioration de son fonctionnement,
dans l’atteinte des objectifs qui lui sont assignés, nous suggérons ce qui suit :

- Faire de la commission un organe qui propose des solutions pour l’amélioration


des conditions de vie des populations, sans qu’une demande ne soit faite par un
usager. Elle peut, sur la base des études menées par l’inspection générale des
service (IGS) sur les zones inondables, proposer des sites pouvant accueillir les
populations à reloger. Lorsque de telles études sont faites, la seule difficulté ne
serait qu’à trouver des financements pour l’exécution des projets. Cette manière
de fonctionner conduira la CPGF à être plus dynamique et plus réactive à la
proposition aux maux qui minent les populations gabonaises en matière de
foncier.

23
En outre, la nécessité d’équiper la commission d’outils de travail reste indéniable. Il s’agit
de :

o Logiciels performant tels que Autocad, logiciel de conception ; ESRI, logiciel de


cartographie, Atlas GIS, pour les ortho photos.

o Matériel tels que des GPS mobiles, des stations totales permettant les angles et
implanter les points dans une meilleure délimitation des espaces. Le
fonctionnement de la commission nécessite des dotations en moyens roulants pour
faciliter la mobilité des agents et pour plus d’efficacité.

o Permettre à l’Administration de matérialiser les travaux de conception. Il faut


entendre par là le fait de mettre à disposition des financements (mise à disposition
des engins) visant après l’implantation des points à entamer les travaux relatifs
aux voies principales et secondaires.

o Mieux équiper la BSUC en moyens roulants et en agent pour lui permettre d’être
plus présente sur l’ensemble des sites.

o Lutter efficacement contre le phénomène de squattérisassions en utilisant la


pédagogie. C’est essentiellement l’organisation de campagnes de sensibilisation
et d’information.

o Pratiquer la consultation publique : ce sont des réunions au cours desquelles,


l’administration présente le projet en présence des chefs de collectivités locales et
les représentant des populations impactées par ledit projet. Au cours de celle -ci il
est question de recueillir les besoins et les attentes des parties présentes afin de
réaliser le projet selon les attentes de tous. Pour ce faire, l’implication de tous pour
la bonne réalisation des projets est nécessaire.

24
Conclusion

Au regard de ce qui précède, il est à noter que le problème d’occupation des terres est un
très récurrent dans notre pays. La mise en place de la commission foncière n’est qu’un
outil parmi tant d’autre nous permettant de mieux organiser notre espace foncier. Bien
que réunissant plusieurs techniciens, la Commission Permanente sur la Gestion Foncière
reste confronter à d’énormes difficultés liées à la squattérisassions des espaces malgré
l’importance des projets à développer sur les espaces concernés. Ainsi, il revient à
l’Administration de communiquer beaucoup sur les différents projets et de les sécuriser
afin de restreindre les agissements des squatters. Cependant, le manque de moyens
soulignés (moyens roulants et financiers) ne suit pas souvent pour conduire
l’Administration par le biais de son fer de lance à être pragmatique, ce qui l’affaiblit.

Néanmoins, sous l’impulsion de celle-ci et sur la base de ses orientations, la commission


doit conduire des analyses visant, de façon précise les objectifs de développement de
notre pays. Depuis sa mise en place, le développement des pools économiques sont
envisageables et permettront ainsi de créer de l’emploi, sachant que les affectations se
répartissent désormais sur l’ensemble du territoire. Ce développement doit permettre la
participation de tous gabonais qui doivent de ce fait, faire confiance au Administrations,
sans distinction d’aucune nature.

La CPGF un organe efficace de gestion foncière au Gabon, est comme tout œuvre
humaine est à perfectionner au fur et à mesure de l’évolution des choses. Un mode de
financement particulier lui est indispensable pour une efficacité dans la gestion indéniable
des espaces fonciers.

25
Bibliographie

Arrêté n°00002/MUHSL du 18 janvier 2017 portant mise en place d’une Commission


Permanente sur la Gestion Foncière ;

Arrêté n°00024/MUHSL du 19 juillet 2017 portant modification de certaines dispositions


de l’arrêté n°00002/MUHSL du 18 janvier 2017 portant mise en place d’une Commission
Permanente sur la Gestion Foncière ;

Lexique des termes juridiques 2012, DALLOZ, Serge Guinchard / Thierry Debard, Juin
2011 ;

La problématique foncière au Gabon et la nécessite de son ouverture vers l’extérieur M.


Samuel NGUEMA ONDO OBIANG, Gabon, FIG Working Week 2009 Surveyors Key
Role in Accelerated development Eilat, Israel, 3-8 May 2009 ;

Préambule Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 ;

Projet d’appui à l’élaboration d’une stratégie Nationale d’habitat et de


développement urbain, Etude Diagnostique Pour L’élaboration D’une Stratégie
Nationale D’habitat Et De Développement Urbain Au Gabon Version Provisoire, Avril
2011 ;

https://inta-aivn.org/images/cc/Africa/Gabon_Etude_diagnostic_SNHDU_Gabon.pdf,
le 6 novembre 2017 à 23h 58 ;

http://habitatfrancophonie.org/wp-content/uploads/2015/03/actes-Libreville.pdf le 10
novembre 2017 à 22h 40 min ;

https://fr.wikipedia.org/wiki/Foncier le 12 novembre 2017 à 21h 35min ;

https://www.google.com/search?ei=VJ0MWqTeKKek6AT1vaWICA&q=definition+ca
binet+ministeriel&oq=definition+cabinet+ministeriel&gs_l=psy-
ab.3...10747784.10755989.0.10756575.30.22.0.0.0.0.0.0..0.0....0...1.1.64.psy-
ab..30.0.0....0.XhpbougWf5o , le 15 novembre 2017 à 00h04 ;

http://www.un.org/fr/universal-declaration-human-rights/ 18/11/2017 à 8h00.


Tables des matières

Dédicaces
Remerciements
Avant-propos
Abréviations
Introduction ................................................................................................................ 1
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU MUHSL ............................................ 3
Chapitre I : Historique et organisation de la structure ............................................... 4
Section 1 : Historique de la Structure du MUHSL .................................................... 4
Paragraphe 1 : Evolution institutionnelle................................................................... 4
Paragraphe 2 : Evolution organique........................................................................... 5
Section 2 : Organisation de la structure ..................................................................... 5
Paragraphe 1 : Missions ............................................................................................. 6
Paragraphe 2 : Mode de fonctionnement ................................................................... 7

Chapitre II : Présentation du service d’accueil et tâches effectuées .......................... 10


Section 1 : Présentation du cabinet du VPM ............................................................. 10
Paragraphe 1 : Missions ............................................................................................. 10
Paragraphe 2 : Mode de fonctionnement ................................................................... 11
Section 2 : tâches effectuées ...................................................................................... 10
Paragraphe 1 : Les tâches principales ........................................................................ 11
Paragraphe 2 : Les tâches secondaires ....................................................................... 12

DEUXIEME PARTIE : LA COMMISSION PERMANENTE DE GESTION FONCIERE


............................................................................................................................................... 14
Chapitre 1 : Statut juridique de la commission permanente ...................................... 15
Section 1 : Missions de la CPGF .............................................................................. 15
Paragraphe 1 : Les attributs ....................................................................................... 15
Paragraphe 2 : Les obligations ................................................................................... 16

Section 2 : Organisation et composition de la CPGF ................................................ 17


Paragraphe 1 : Organisation ....................................................................................... 17
Paragraphe 2 : Composition de la CPGF ................................................................... 18

Chapitre 2 : Apports du stage, bilan et perspectives .................................................. 20


Section 1 : Apports du stage ...................................................................................... 20
Paragraphe 1 : Sur le plan personnel ......................................................................... 21
Paragraphe 2 : Sur le plan professionnel ................................................................... 21
Section 2 : Bilan et perspectives ................................................................................ 22
Paragraphe 1 : Bilan sur la CPGF .............................................................................. 22
Paragraphe 2 : Recommandation ............................................................................... 23
Conclusion ................................................................................................................. 26
Bibliographie
Table des matières
Annexes
Bibliographie

Arrêté n°00002/MUHSL du 18 janvier 2017 portant mise en place d’une Commission


Permanente sur la Gestion Foncière ;

Arrêté n°00024/MUHSL du 19 juillet 2017 portant modification de certaines dispositions


de l’arrêté n°00002/MUHSL du 18 janvier 2017 portant mise en place d’une Commission
Permanente sur la Gestion Foncière ;

Lexique des termes juridiques 2012, DALLOZ, Serge Guinchard / Thierry Debard, Juin
2011 ;

La problématique foncière au Gabon et la nécessite de son ouverture vers l’extérieur M.


Samuel NGUEMA ONDO OBIANG, Gabon, FIG Working Week 2009 Surveyors Key
Role in Accelerated development Eilat, Israel, 3-8 May 2009 ;

Loi n°1/2012 du 13 août 2012 instituant la concession d’aménagement foncier en


République Gabonaise ;
Loi n°3/2012 du 13 août 2012 portant ratification de l’ordonnance n°5/2012 du 13 février
2012 fixant régime de la propriété foncière en République Gabonaise ;

Préambule Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 ;

Projet d’appui à l’élaboration d’une stratégie Nationale d’habitat et de


développement urbain, Etude Diagnostique Pour L’élaboration D’une Stratégie
Nationale D’habitat Et De Développement Urbain Au Gabon Version Provisoire, Avril
2011 ;

Webographie

https://inta-aivn.org/images/cc/Africa/Gabon_Etude_diagnostic_SNHDU_Gabon.pdf, le
6 novembre 2017 à 23h 58 ;

http://habitatfrancophonie.org/wp-content/uploads/2015/03/actes-Libreville.pdf;
le 10 novembre 2017 à 22h 40 min ;

https://fr.wikipedia.org/wiki/Foncier le 12 novembre 2017 à 21h 35min ;

https://www.google.com/search?ei=VJ0MWqTeKKek6AT1vaWICA&q=definition+ca
binet+ministeriel&oq=definition+cabinet+ministeriel&gs_l=psy-
ab.3...10747784.10755989.0.10756575.30.22.0.0.0.0.0.0..0.0....0...1.1.64.psy-
ab..30.0.0....0.XhpbougWf5o , le 15 novembre 2017 à 00h04 ;

http://www.un.org/fr/universal-declaration-human-rights/ 18/11/2017 à 8h00.


Annexes

Annexe 1 : Note à l’ANUTTC.

Annexe 2 : Procédure de régularisation foncière à l’ANUTTC.

Annexe 3 : Arrêté n°00002/MUHSL du 18 janvier 2017 portant mise en place d’une


Commission Permanente sur la Gestion Foncière.

Annexe 4 : Arrêté n°00024/MUHSL du 19 juillet 2017 portant modification de


certaines dispositions de l’arrêté n°00002/MUHSL du 18 janvier 2017 portant mise en
place d’une Commission Permanente sur la Gestion Foncière.

Annexe 5 : Exemplaire d’attestation de réservation foncière.

Annexe 6 : Tableau répertoriant les dossiers traités par le CPGF.


Ce stage s’est déroulé du 01 mars 2017 au 31 mai 2017, au Ministère de
l’Urbanisme, de l’Habitat Social et du Logement, au sein du Cabinet du
Ministre. Nous y avons étudié le fonctionnement des cabinets ministériels
dans la mise en œuvre des politiques Générales du Gouvernement.
A connotation politique, le cabinet est un ensemble de personne, travaillant
avec un ministre nommé par décret, sur proposition du Premier Ministre, Chef
du Gouvernement dans le but de mener des actions concrétisant la politique
du Chef de l’Etat. Et nous y avons fait partie en tant que Chargé d’études.
Les différentes phases de travail successivement réalisées sont les tâches en
qualité de chargé d’études et de secrétaire au sein de la Commission
Permanente de Gestion Foncière.
Notre étude s’appuie sur les attributions de cet organe et sur son mode de
fonctionnement. L’enjeu est de mettre en exergue le bien-fondé de l’existence
d’une telle commission.

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