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Chapitre 2 : Analyse et synthèse des filtres analogiques

I- Transformée de Laplace
I.1 Définition
Soit f(t) une fonction du temps. Sa transformée de Laplace unilatérale F(p) est définie par:



Lf(t)F(p) f(t) exp(pt) dt (I.1)


0

Où p est la variable complexe.

On définit également par fois la transformée de Laplace bilatérale par:




Lf(t)  f(t) exp(pt) dt (I.2)




I.2 Propriétés fondamentales

Il est facile de démontrer les propriétés suivantes:

1. (𝐿𝑖𝑛é𝑎𝑟𝑖𝑡é): 𝐿[𝑎. 𝑓(𝑡) + 𝑏. 𝑔(𝑡)] = 𝑎. 𝐹(𝑝) + 𝑏. 𝐺(𝑝)


𝑑𝑓(𝑡)
2. (𝑑é𝑟𝑖𝑣é𝑒): 𝐿 [ ] = 𝑝. 𝐹(𝑝) − 𝑓(0)
𝑑𝑡

𝑡 𝐹(𝑝)
3. (𝐼𝑛𝑡é𝑔𝑟𝑎𝑙𝑒) ∶ 𝐿 [∫0 𝑓(𝑡) 𝑑𝑡] = 𝑝

4. (𝑅𝑒𝑡𝑎𝑟𝑑𝑡𝑒𝑚𝑝𝑜𝑟𝑒𝑙) ∶ 𝐿[𝑓(𝑡 − 𝜏)] = 𝑒 −𝑝𝜏 . 𝐹(𝑝)

5. (𝑇𝑟𝑎𝑛𝑠𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠𝑓𝑜𝑟𝑚é𝑒): 𝐿[𝑒 −𝜎𝑡 . 𝑓(𝑡)] = 𝐹(𝑝 + 𝜎)

6. (𝐶𝑜𝑛𝑣𝑜𝑙𝑢𝑡𝑖𝑜𝑛) ∶ 𝐿[𝑓(𝑡) ∗ 𝑔(𝑡)] = 𝐹(𝑝) . 𝐺(𝑝)

7. (𝑇ℎé𝑜𝑟è𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙𝑒) ∶ lim (𝑝. 𝐹(𝑝)) = lim(𝑓(𝑡))


𝑝→∞ 𝑡→0
8. (𝑇ℎé𝑜𝑟è𝑚𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑣𝑎𝑙𝑒𝑢𝑟 𝑓𝑖𝑛𝑎𝑙𝑒): lim (𝑝. 𝐹(𝑝)) = lim (𝑓(𝑡))
𝑝→0 𝑡→∞

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I.3 Les signaux usuels et leurs transformées
La Table suivante donne la transformée de Laplace des signaux les plus courants.

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I.4 Transformée inverse
La transformée de Laplace inverse unilatérale f(t) d’une fonction F(p) est définie par:


En pratique, comme les transformées F(p) de la plupart des signaux usuels sont des
fractions rationnelles N(p)/D(p), il suffit de les décomposer en fractions simples et d’utiliser
la propriété de linéarité de la transformée de Laplace. Le développement qui suit est la
base du calcul opérationnel et porte le nom de développement d’Heaviside.

I.4.1 Pôles simples :


On suppose pour commencer que d°(N(p))<d°(D(p)) et que les pôles pi de F(p)
(C’est-à-dire les zéros de D(p)) sont simples:

𝑁(𝑝)
𝐹(𝑝) = 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑝𝑖 ≠ 𝑝𝑗 𝑠𝑖 𝑖 ≠ 𝑗
(𝑝 − 𝑝1 ). (𝑝 − 𝑝2 ) … (𝑝 − 𝑝𝑚 )

On peut alors toujours écrire:

𝐴1 𝐴2 𝐴𝑚
𝐹(𝑝) = + + ⋯+
(𝑝 − 𝑝1 ) (𝑝 − 𝑝2 ) (𝑝 − 𝑝𝑚 )

𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐴𝑖 = 𝐹(𝑝). (𝑝 − 𝑝𝑖 )|𝑝=𝑝𝑖

Les coefficients complexes Ai sont appelés les résidus de leurs pôles respectifs. On en déduit

𝑓(𝑡) = (𝐴1 𝑒 𝑝1 𝑡 + 𝐴2 𝑒 𝑝2 𝑡 + ⋯ + 𝐴𝑚 𝑒 𝑝𝑚𝑡 ). 𝜀(𝑡)

Exemple 1:

3
I.4.2 Pôles doubles
Supposons maintenant qu'on a toujours d°(N(p))<d°(D(p)), mais que F(p) possède des
pôles doubles :

𝑁(𝑝)
𝐹(𝑝) =
… (𝑝 − 𝑝𝑖 )2 …
On peut alors toujours écrire :

𝐴𝑖1 𝐴𝑖2
𝐹(𝑝) = ⋯ + + +⋯
(𝑝 − 𝑝𝑖 ) (𝑝 − 𝑝𝑖 )2

𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐴𝑖2 = 𝐹(𝑝). (𝑝 − 𝑝𝑖 )𝑛 |𝑝=𝑝𝑖

𝑑(𝐹(𝑝). (𝑝 − 𝑝𝑖 )𝑛 )
𝑒𝑡 𝐴𝑖1 = |
𝑑𝑝 𝑝=𝑝 𝑖

On en déduit que la contribution des fractions simples dues aux pôles doubles sont :

f(t) = ⋯ + (Ai1 . epit + Ai2 . t. epit ). ε(t) + ⋯

Exemple 2

4
I.4.3 Fraction rationnelle quelconque
Dans le cas le plus général, il se peut que l'on ait non seulement des pôles multiples, mais
également que le d°(N(p))≥d°(D(p)). Il suffit alors de commencer par procéder à la
division du polynôme N(p) par D(p) :

L'inversion de la fraction rationnelle en R(p) se fait comme précédemment, et l'inversion de


Q(p) donne :

La présence du polynôme Q(p) influence donc uniquement le comportement de f(t) autour


de 0.

Exemple 3 :

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