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CHAPITRE 5

CALCULS ET RÉSULTATS

5.1. RENSEIGNEMENTS GÉNERAUX ET


PARAMETRES A RELEVER AVANT L'ESSAI AU
SClSSOMETRE
relever les niveaux de la ou des nappes eé ventuelles au droit du sondage
scissomeé trique quand cela est possible,
noter toute manipulation diffeé rente de celles prescrites dans le mode
opeé ratoire, qui pourrait expliquer a posteé riori des anomalies dans les
reé sultats.

5.2. RELEVE DES RESULTATS DE L'ESSAI


Deux types de feuilles d'essaipourront eê tre utiliseé s pour le report des
reé sultats d'essaisscissomeé triques :
la feuille de l'essaiscissomeé trique proprement dit (fig.13) qui permettra de
deé finir TM e t eé ventuellement 7, (reé sistance au cisaillement remanieé apreè s
15 tours de moulinet) ;
la feuille du profil scissomeé trique (fig. 14) qui permettra la repreé sentation
graphique finale des reé sultats scissomeé triques en fonction de la
profondeur pour la totaliteé du sondage.
CHANTIER:
SIER: F -36
N'SONDAGE: SC
COTE NGF: + 33

Profondeur:
Moulinet ,
Vitesse de rotatii : 3 t O
ursde
manivelIe/min

LECTURES AU COMPARATEUR

1 s

de e c w~
moulinet, l comparateur : 90
t
remani zR
Rés ou ci é: =-,s-. k~a
Fig. 13 - Feuille de relevé de l'essaiscissométrique.
1
5
Fig. 14 - Feuille du profil scissométrique.

16
5.3. DÉTERMINATION DE LA COHÉSION NON DRAINÉE c,
DU SOL
@ noter L M , lecture correspondant au couple maximal CM et,
eé ventuellement,
L,, lecture correspondant au couple reé siduel Cr (apreè s 15 tours de
moulinet) (voir chap. 61,
@ par l'abaquepreé senteé aè la figure 15, eé tabli aè partir des reé sultats de
l'eé talonnage(fig. 17 Annexe 1) du barreau de torsion, eé valuer c, =TM e t T,
aè partir de LM et L, :
T = M/K
M : moment de torsion
correspondant aè L , K :
coefficient de forme du
moulinet utiliseé .
Le scissomeè tre est livreé avec un certificat d'eé talonnagedu couplemeè tre (fig.
18 Annexe l ) , cet eé talonnage doit eê tre refait tous les 300 aè 500 essais, ou aè
deé faut une fois par an, de façon aè tenir compte de l'eé volutiondes carac-
teé ristiques meé caniques du barreau de torsion.
Dans certaines eé tudes particulieè res, il pourra eê tre inteé ressant de construire la
courbe L = f ( O ) .

5.4. VALEURS D U COEFFICIENT DE FORME D U MOULINET K (cm 3)


Le coefficient K est le moment statique de la surface cisailleé e par rapport aè
l'axede rotation du moulinet.
Son eé valuation tient compte d'unereé partition uniforme des contraintes sur la
surface principale (S,+S, +S,) et d'unevaleur reé duite (60 %) sur la surface S,
(fig. 19 Annexe 2).
On trouvera en annexe un exemple de calcul de ce coefficient K.
Les constantes des moulinets sont :

5.5. PRÉSENTATION DES RÉSULTATS


Les essais et calculs ayant eé teé exeé cuteé s, les reé sultats sont reporteé s sur la feuille
du profil scissomeé trique (fig. 14).
Lectures au
couplemètre
(11100)
Fig. 15 - Exemple d'abaque donnant lacohésion c, en fonction de la
lecture au comparateur du couplemètre LPC pour diff6-rents
moulinets.
CHAPITRE 6
COMMENTAI RES

6.1. PRINCIPE D E L A METWODE


6.1.l.Schbma de fonctionnement
Forme de la surface de cisaillement
Certains auteurs, notamment Skempton, o n t proposeé de consideé rer dans
l'interpreé tation deI'essaique le cylindre cisailleé soit assimileé aè u n cylindre de
diameè tre D rplus grand que la diameè tre D d u moulinet. Skempton a proposeé
u n coefficient x = D'/D = 1,05. Ce coefficient a eé teé deé termineé aè partir de la
confrontation des reé sultats d'essais obtenus au scissomeè tre et des reé sultats
d'essaisde compression simple, pris comme eé talon, exeé cuteé s sur des eé chan -
tillons intacts preé leveé s aux meê mes profondeurs que les essais. E n fait ce
coefficient traduisait plus le remaniement provoqueé par le preé leè vement de
l'eé chantillon o u sa manipulation lors des essais, o u meê me une diffeé rence
lieé e au typ e d'essai, que la geé omeé trie de la surface cisailleé e. Cadling et
Odenstad o n t d'ailleursmontreé par des essais en cuve que la surface
cisailleé e eé tait rigoureusement circonscrite au moulinet.
Dans le cas d'argileraide fissureé e, Blight a montreé que la surface de rupture
eé tait encore circonscrite au diameè tre du moulinet.

6.2. N A T U R E DES SOLS


Cas des sables, des silts e t des tourbes
Dans les sables Cadling et Odenstad on t montreé , aè partir d'essaisreé aliseé s en
cuve, que la surface de rupture eé tait encore circulaire et d'undiameè tre eé gal aè
celui du moulinet. Cependant, pour pouvoir exploiter I'essai,il faudrait
connaîêtre la reé partition exacte des contraintes de cisaillement et la valeur
des contraintes effectives normales aè la surface de rupture, ce qui suppose
en particulier u n controê le des conditions de drainage.
E n ce qu i concerne lessilts, o n peut dire que compte tenu des vitesses
habituelles de I'essai, et surtout s'il s'agit d'un silt organique, I'essai serad u
typ e no n draineé et donc parfaitement exploitable. Si l'ona affaire aè u n silt
propre relativement permeé able, et si correé lativement la vitesse de I'essai est
relativement lente, il pourra y avoir drainage partiel et dans ce cas I'essai
seradifficilement interpreé table comme dans le cas d u sable.
Pour les tourbes, il faut distinguer le cas des tourbes amorphes et celui des
tourbes fibreuses.
Dans le cas de tourbes amorphes o n pourra assimiler le comportement d u
sol aè celui d'uneargile.
Dans le cas des tourbes fibreuses l'essaipeut perdre une grande partie de sa
signification, les pales d u moulinet en tournant peuvent refouler les fibres
veé geé tales de la tourbe sans qu'il y ait rupture suivant u n cylindre, et le
pheé nomeè ne ne correspond plus aux hypotheè ses prises en compte pour la
deé finition de la mesure de la reé sistance au cisaillement.

De telles anomalies peuvent se deé celer par l'examende l'alluredes courbes


de cisaillement qu i dans ce cas, sur u n tour complet d u moulinet, peuvent
preé senter plusieurs pics de maximums plus o u moins atteé nueé s.
Northwood et Sangrey o n t proposeé d'utiliser des moulinets de diameè tre D
= 100 m m dans la tourbe, de manieè re aè inteé grer d e façon homogeè ne et
repreé sentative la reé sistance au cisaillement des fibres dans les reé sultats de
mesure.
Ce pheé nomeè ne de refoulement d'unobstacle sous le passage d'une palepeut
exister dans d'autres t(/pes de sols, comme ce peut eê tre le cas dans les
vases contenant des coquillages de fort e dimension o u des nodules
meé talliques.

Module de cisaillement
E n plus de la coheé sion non draineé e d u sol il est possible theé oriquement de
deé finir le module de cisaillement G,
à la condition de controê ler parfaitement la rotation effective d u moulinet en
cours d'essai,ce qu i n'estpas reé aliseé dans I'essaicourant.
Cette interpreé tation suppose que les deé formations d u sol enserreé par les
pales d u moulinet sont neé gligeables et que le moulinet est suffisamment
eé lanceé , de telle sorte que celui-ci peut eê tre assimileé aè u n cylindre plein,
rigide, infiniment long. La theé orie de l'eé lasticiteé lineé aire et isotrope donne
alors la relation suivante entre le module de cisaillement G, la contrainte de
cisaillement T et la distorsion angulaire Y : T = GY.
L'anglede rotation d u moulinet w 0 et la distorsion angulaire Y. sur le
cylindre circonscrit, sont lieé s par la relation
1 E n deé finitive le module G peut eê tre deé termineé aè l'aidede la relation
w 0Y =o -. suivante G = -, T~ deé signant
2 2U n
la contrainte de cisaillement qu i correspond aè la rotation w 0 d u moulinet
(fig. 16).
Contrainte de cisaillement Fig. 16 -
mobilisée Détermination du module de
cisaillement G.

00 'JM Rotation effective du moulinet


('J O )

Anisotropie
Aas a deé fini une meé thode permettant la deé termination de I'anisotropiedu
sol aè partir d'essaisscissomeé triques reé aliseé s aè I'aidede plusieurs moulinets
rectangulaires aè eé lancements H/D diffeé rents.
Soit T, et T H les reé sistances au cisaillement sur les surfaces verticale e t
horizontale du sol cisailleé , l'expressiondu moment total est :

Cela suppose une reé partition uniforme des contraintes sur les surfaces
circulaires horizontales.
Ou encore :

2
La repreé sentation graphique de 17DZ .M en fonction de D/H permet de
deé terminer 7 , e t T H .

CohBsion u remanieé e 8 cr
Dans un essai classique la phase la plus importante consiste aè enregistrer le
maximum de la courbe de cisaillement, passeé ce maximum la reé sistance au
cisaillement deé croîêt d'abord rapidement, puistreè s lentement, pour tendre
vers une valeur'-asymptotique apreè s plusieurs tours de moulinet, cette
valeur asymptotique repreé sente la reé sistance au cisaillement du sol
remanieé .
Pour mesurer la coheé sion remanieé e, effectuer, juste apreè s la mesure
normale, 15 tours complets de moulinet e t reprendre la mesure. Pour cela :
deé solidariser le couplemeè tre du tubage, tourner l'axecentral du moulinet aè
I'aide d'une cleé en prise directe, remettre en place le couplemeè tre, reprendre
la mesure, comme pour un essai normal, la valeur noteé e qui doit eê tre
constante, repreé sente la valeur de la coheé sion du sol remanieé .
A partir de ces deux valeurs de la coheé sion intacte c, e t de la coheé sion
remanieé e c, mesureé es, on peut deé finir
Cu
un rapport Sr =- appeleé (( sensibiliteé )) du mateé riau.
Cr
Ce chiffre traduit une caracteé ristique propre du mateé riau qui correspond aè
l'aptitudequ'ace mateé riau de garder ou non sa reé sistance au cisaillement
apreè s remaniement.

6.4. APPAREILLAGE
6.4.1. Moulinets
Le nombre de pales constituant le moulinet doit eê tre suffisant pour
permettre une reé partition uniforme des contraintes autour de la surface de
cisaillement, et ne doit pas eê tre trop eé leveé , afin que la section de meé tal intro-
duite dans le sol ne provoque pas un remaniement trop important.
Les Sueé dois ont montreé que le moulinet aè 4 pales eé tait supeé rieur au
moulinet aè 2 pales ; depuis, le moulinet aè 4 pales a eé teé adopteé par la quasi-
totaliteé des constructeurs.
A ce sujet, il y aurait lieu de deé finir un indice de surface maximal pour les
moulinets.

eê tre limiteé aè 10 %.
La forme des pales, forme rectangulaire ou trapeé zoîïdaleimporte peu en
principe sur les reé sultats de mesure. II est cependant deé conseilleé
d'utiliserdes pales aè contour curviligne qui se preê tent mal aè un calcul simple
du coefficient K du moulinet.
6.4.2. Trains de tiges
L'inertieou reé sistance aè la torsion de chacune des tiges qui font la liaison
entre la boîête de deé multiplication e t le moulinet joue un roê le analogue aè
celui de la deé formabiliteé du systeè me de mesure sur l'allurede la courbe de
cisaillement et sur le temps reé el de l'essai.En conseé quence on comprendre
que plus la profondeur de I'essaisera importante plus le deé calage de la
pointe de la courbe de cisaillement vers la droite sera importante. Un grand
nombre de tiges dans le circuit de mesure jouera le meê me roê le qu'uneteê te de
mesure treè s deé formable.
Une sujeé tion plus importante, lieé e au probleè me des essais aè grande
profondeur, est celui du guidage des tiges pour eé viter les frottements
parasites.
Avec des systeè mes de guidage composeé s de bagues en bronze aè raison de
deux bagues par barre, des essais ont montreé que pour des profondeurs
d'investigationsde 10 aè 20 m le frottement parasite ne deé passait pas en
couple 1,5 Nm ce qui, pour un moulinet de 1325 cm 3 e t une coheé sion
moyenne de 30 kPa, correspond aè une erreur systeé matique infeé rieure aè 4 %.
Le guidage des tiges pour eê tre correct doit comporter au minimum deux
bagues par tige quand l'assemblagede cellesci se fait par emboîêtement, sauf
si les emboîêtementssont particulieè rement soigneé s e t sans jeu. Des essais ont
montreé que pour de tels emboîêtementsle frottement parasite eé tait
neé gligeable.

6.4.3. Matériel de mise en place du scissomètre


Pour des profondeurs limiteé es, l'appareilpeut eê tre descendu dans un avant-
trou reé aliseé aè la tarieè re aè main ou tout autre moyen de forage, et fonceé
ensuite sur une courte distance pour introduire le moulinet dans le sol. La
mise en œuvre par l'inteé rieur d'un tubagepreé alablement mis en place aè
l'aided'unesondeuse pourra s'aveé rer neé cessaire si les essais sont aè reé aliser
sous une couche dure.
6.5.MISE EN OEUVRE D U SCISSOMETRE
Fonçage du scissomètre
Faute d'expeé rience suffisante,les mises en œuvre par battage ou vibration
sont aè deé conseiller dans les terrains sensibles pour des raisons de risque de
remaniement du sol.
IIfaut signaler aussi que ces modes eé nergiques de mise en œuvre peuvent
eê tre dangereux pour la sauvegarde du moulinet.

6.6. EXECUTION DE L'ESSAI-


DÉROULEMENT DE L'ESSAI
Temps entre l'introductiondu scissomètre et la mesure
L'introduction du moulinet dans le sol peut faire apparaîêtreune surpression
interstitielle dans le sol aè tester. Dans la mesure ouè le but treè s geé neé ral est de
deé terminer la reé sistance au cisaillement non draineé e du sol, ce fait ne
portera pas aè conseé quence.
A l'inverse, si I'onattend la dissipation de la pression interstitielle
provoqueé e par l'enfoncementdu moulinet avant de commencer I'essai, le
reé sultat obtenu pourra eê tre leé geè rement supeé rieur aè celui de la coheé sion
naturelle non draineé e, aè cause du pheé nomeè ne de consolidation intervenu
entre I'introduction du moulinet et le deé but de I'essai.

Vitesse de I'essai
Nous avons vu aè propos du systeè me de mesure et de l'inertiedes tiges, que l
e roê le de ressort de chacun de ces eé leé ments influait sur la vitesse reé elle de
I'essai.Il faut en effet consideé rer que la dureé e reé elle de I'essai,c'est-aè -dire le
temps qui s'eé couleentre le deé but de I'essaie t le moment ouè I'onpeut
mateé rialiser un pic sur la courbe de cisail-lement, est comme nous l'avonsvu
treè s affecteé e par la deé formation propre du systeè me de mesure ainsi que par
l'eé lasticiteé des tiges, donc par le nombre de ces tiges qui relient le moulinet aè
la surface du sol. Nous voyons ainsi que la cadence de I'essaiau niveau de la
boîête de deé multiplication est une chose, mais que la vitesse reé elle de
rotation du moulinet dans le sol est fonction de toutes ces liaisons
eé lastiques qui feront que, par rapport aè l'entraîênementprovoqueé en teê te du
train de tiges, le moulinet sera d'autantplus retardeé que les liaisons
eé lastiques seront importantes, donc que la profondeur de l'essai sera plus
grande et que le sol sera plus reé sistant.
Une fois passeé le pic sur la courbe de cisaillement, la reé sistance du terrain
diminuant, le moulinet a tendance aè rattraper le retard pris sur le
mouvement en teê te, ce qui fait que la vitesse du moulinet est cette fois
supeé rieure aè celle imposeé e en teê te du train de tiges.
En bref, il ne faut pas attacher trop d'importanceaè la preé cision de la vitesse
d'entraîêriementde I'axedu moulinet, car il n'ya pas un paralleé lisme
rigoureux entre la vitesse au niveau du controê le e t la vitesse reé elle au
niveau du moulinet. Des essais ont d'ailleursmontreé que pour des vitesses
de rotation en teê te du train de tiges comprises entre 1/10 et 6/10 de degreé
par seconde, la variation sur les valeurs de la reé sistance au cisaillement eé tait
en geé neé ral infeé rieure aè 5 %.

6.7. CALCULS ET RESULTATS


6.7.1. Deé termination de la coheé sion non draineé e cU du sol
Cas des sols perméables
Si un essai est reé aliseé dans un sol permeé able et s'ilse produit un drainage,
l'essaiperd en principe toute significa-tion, de plus il ne sera pas possible de
veé rifier si ce drainage existe avec l'appareillageclassique. La deé termination
des essais significatifs est donc lieé e aè la bonne connaissance de la nature des
sols testeé s.
Toutefois, dans la pratique les essais avec drainage ne sont pas aè rejeter
totalement, mais il s devront eê tre inter-preé teé s avec beaucoup de prudence e
t d'espritcritique.

6.7.2. Calcul du coefficient K du moulinet


Influence de l'élancement H/D du moulinet
Pour cet exemple on prendra le cas plus simple du moulinet aè pales
rectangulaires.
Dans le cas ouè I'onretiendrait une reé partition triangulaire des contraintes
sur les faces horizontales, avec contrainte nulle sur I'axedu moulinet, la part
de coefficient correspondant aè une section horizontale s'eé crirait:

Le coefficient global d'unmoulinet aè pales rectangulaires s'eé crira:


au lieu de :

dans le cas de la reé partition uniforme.


Le choix de la reé partition uniforme donne un coefficient plus eé leveé , donc une
coheé sion plus faible que si I'on avait retenu la reé partition triangulaire. La
diffeé rence sera d'autant plus faible que la hauteur du moulinet sera plus
importante, c'est-aè -dire que le coefficient de la partie cylindrique du
moulinet sera important par rapport au coefficient global. La diffeé rence sur
les reé sultats selon le mode de reé partition des contraintes atteindra 6,3 %
pour un moulinet aè eé lancement H/D = 1, 3,6 % pour H/D = 2 et 2.5 % pour
H/D = 3.

De nombreux constructeurs ont choisi des moulinets aè eé lancement H/D = 2.


Liaison du moulinet avec le tubage
Une autre source d'erreur pour le calcul du coefficient K reé side dans une
certaine approximation faite sur le coefficient propre du noyau meé tallique
(surface S5 de la figure 19) qui assure la liaison entre le moulinet et la partie
fixe. Des essais ont montreé que la fraction de la coheé sion mobiliseé e sur ce
noyau eé tai t fonction de la coheé sion.
Ainsi le coefficient minorateur de 0,6 retenu correspond aè des coheé sions
comprises entre 20 et 30 kPa. Pour des valeurs plus fortes, il faudrait en
toute rigueur retenir 0,5 pour c, = 40 kPa e t 0,45 pour 50 kPa. En fait, pour
des coheé sions infeé rieures aè 50 kPa l'erreurcommise sur la mesure en
prenant un coefficient minorateur uniforme de 0,6 serait infeé rieure aè 1,5 %
et du coê teé de la seé curiteé .
ANNEXE 1
Moment du couple (mkgi
Fig . 1 7 -
Exempl e d e courbe
d'étalonnage
du couplemètre LPC.

ETALONNAGE D'INSTRUMENT DE MESURAGE


Chaîne de Agents
mesurage verificateurs
Appareil
mesureU > appartenant aè :
r CECP Angers MM.
IDENTIFICATION D CONDITIONS DE C
E CINSTRUMENT ETALONNAGE
Instrument
Scissomèt
re A 98 b contra16 RBf6rence LCPC
Couplemètre No Machine aè poids
5
Incertitude
relative
5.10-' (LN
€)

Valeurs
vraies
unité :
mdaN O 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 1 1 12

18. 36. 54. 72. 89. 107. 124 159, 176, 195. 211.
l0O 2 8 6 0 1 0 ,6 142.0 4 6 0 5
Valeurs lues

Fig . 18 - Fiche d'étalonnage.


ANNEXE 2
M2 = x 2 dx
COS ff
Calcul du coefficient K du moulinet
ce qui donne
A titre d'exemple,on donne ci-apreè s le
deé tail du calcul du coefficient K du
moulinet de diameè tre D = 60 mm. Ce
calcul est fait en sommant les
diffeé rents moments partiels M l , M 2 ,
M 3 , M4 correspondants aux surfaces
partielles S I , S2,S3 et S4 du moulinet
(fig. 19).

Surfaces de
cisaillement
S
@cylindre vertical : I
S
@coê ne infeé rieur :,
troncs de coê ne S
0 supeé rieurs :3
La contrainte de cisaillement sur ces
surfaces est 7 .

Calcul des moments partiels

Cylindre vertical
En posant D = 2R
M l = 2 $ l ~ ' u.7
M l = 2.3,14.3'. 1 2 , l . 7 = 683,9 7

Cône inférieur
dx
avec d l =-(fig .
19)
COS a
remanieé par l'introduction dunoyau
Troncs de cône supérieurs du mou-linet, M4 sera affecteé d'un
coefficient minorateurde 0,6.
Pour la surface S3 dx
M3 = Ir: 2 n x 2 dl M4 =0,6 1,R0. 21Tx2 dl avec dl =
- cos 6
6 = 80"
M4 = 2f7 R~
~ I Z [ -Rr O~3 1 0,6
M3 =
3 cos ff Ir, x 2 dx cos 6 = 0.17
M4 = 2 " .33
0,6 -[Ro - ro 1
3
cos 6
Pour la surface S4 2'
EÉ tant donneé la surface lisse et M, = 3f14 [ l ,g3 - 1 , l 3 ]= 40.87 T
continue de S4,en contact avec le sol 3. 0.1 7
M2 2 m 3 M=Ml +M2+M3+M4=852,
= 12T
3 cos 30"
Le coefficient K du moulinet D = 60 mm vaut
M
850 3
K =- % cm
T
TABLEAU I
Principales caract6ristiques des moulinets
(cf. fig. 19)

Fig. 19 -
Profil d'une paledu scissom8tre.
Publié par le LCPC, 58 bd Lefebvre - 75732 PARIS CEDEX I5
sous le numéro 502300 - Dépôt légal : février 1987

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