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RÉVISIONS

: LES TEMPS DE L’INDICATIF B2.UPMC



I/ LE FUTUR PROCHE ET LE FUTUR SIMPLE

1. LE FUTUR PROCHE est le futur le plus usuel en français oral.
- C’est un futur en marche, vu à partir du présent : verbe aller au présent + infinitif du verbe.
Dépêche-toi ! Le train va partir. Prends un parapluie, il va pleuvoir !
Le présent s’emploie souvent à) la place du futur proche pour renforcer l’imminence d’un
événement (notamment après "tout de suite", "immédiatement", "bientôt").
Attends une minute, je t’ouvre la porte. Nous partons bientôt en vacances.

- Le futur proche indique un changement à venir, un événement.
Je vais avoir un enfant. On va déménager. Jo et Léa vont se marier !
Le futur proche indique surtout l’immédiateté, mais on peut l’employer pour un futur éloigné s’il
est vu à partir du présent.
Votre emprunt va s’étaler sur quinze ans.

2. LE FUTUR SIMPLE est une projection dans un « mode » futur.
- C’est un futur programme, imaginé ou rêvé.
Dans six ans, je prendrai ma retraite. En août, il fera chaud.
On l’emploie pour faire une promesse, prendre un engagement.
Je viendrai demain. Nous rembourserons vos notes de frais.

- À l’écrit, et d’une manière générale lorsqu’on enchaîne plusieurs phrases, on emploie le futur
simple (plus économique et plus élégant).
Je vais revenir. On va vivre ensemble. Tu vas voir. On va être heureux
Quand je reviendrai, on vivra ensemble, tu verras, on sera heureux.
Après un déclencheur au futur proche, on emploie souvent le futur simple.
On va faire des travaux, on aura plus de place.

Selon qu’il se présente comme un événement ou comme une programmation, un même fait peut
être exprimé au futur proche ou au futur simple.
Ce soir, le Président va s’adresser/s’adressera aux Français.

Dans un récit historique, le futur simple peut introduire une idée de fatalité, de destin.
Paul épouse Rose en 1938. En 1939, la guerre éclatera. Paul ne reviendra pas.

II / L’IMPARFAIT ET LE PASSÉ COMPOSÉ

1. L’IMPARFAIT ET LE PASSÉ COMPOSÉ sont complémentaires dans un récit.
- L’IMPARFAIT décrit une situation, un cadre, des circonstances.
Il neigeait. Je marchais dans la rue. Je pensais à Pierre.
Les circonstances n’ont ni début ni fin, elles sont en cours et se développent en parallèle.
- LE PASSÉ COMPOSÉ raconte un événement ponctuel.
J’ai glissé. Je suis tombé. Je me suis foulé la cheville.
Les événements sont finis, ils se succèdent et on peut les énumérer.
Quand on peut dire "soudain", "puis", "alors", etc. , on emploie le passé composé.
Je marchais (soudain) j’ai glissé, (puis), je suis tombé, (alors) j’ai crié.

Avec "penser", "croire", "vouloir", on peut employer l’imparfait (situation mentale) ou le passé
composé (prise de conscience). On dit :
J’étais chez moi, je pensais à Pierre. Je voulais l’appeler.
Le téléphone a sonné. J’ai pensé : « C’est lui ! »

Distinguer circonstance et conséquence :
Pour entrer dans le bâtiment, il fallait avoir un badge.
Nous n’en avions pas, alors il a fallu repartir.

À l’oral, le présent remplace souvent le passé composé pour rendre une scène plus vivante.
Je conduisais. Tout à coup un chat traverse la rue. Je freine. La voiture dérape.

2. L’IMPARFAIT a la valeur d’un passé composé dans certaines constructions.
- Comme + imparfait met l’accent sur la circonstance, le moment est "suspendu", "dilaté" pour
permettre aux événements de coïncider.
Le coureur s’est écroulé au moment où il a franchi la ligne d’arrivée.
Comme il franchissait la ligne d’arrivée, le coureur s’est écroulé.
À l’écrit, l’imparfait peut conférer une dimension dramatique à un moment du passé.
Paul épousa Rose en 1938. En 1939, la guerre éclatait. Paul mourait sur le front en 1940.

- Selon le point de vue, une même scène peut être décrite à l’imparfait (vision « intérieure », temps
suspendu) ou au passé composé (vision « extérieure », temps « en marche »).
Jo attendait Léa. Il lisait. Il fumait. Il regardait sa montre. Il la cherchait des yeux.
Jo a attendu Léa. Il a lu. Il a fumé. Il a regardé sa montre. Il l’a cherchée des yeux.

3. L’IMPARFAIT, LE PASSÉ COMPOSÉ et la durée.
- L’imparfait s’utilise comme une durée indéfinie.
Avant, je jouais du piano. Quand j’étais jeune, je jouais du piano. Dans mon enfance, je jouais du piano.
Le début et la fin sont vagues.
- Le passé composé s’utilise avec une durée définie.
Entre 1999 et 2002, j’ai joué du piano. Pendant dix ans, j’ai joué du piano. Pendant des années, j’ai joué
du piano.
Ici, on a des tranches de temps.

On emploie le passé composé avec longtemps et avec une répétition (= x fois).
J’ai longtemps fait du piano. J’ai vu ce film dix fois.

Lorsque la durée la plus large est définie, on emploie un passé composé. Comparez :
Tous les jours, pendant 4 heures, je faisais du piano. = habitude (« 4h » inclus dans « tous les jours »)
Tous les jours, pendant 5 ans, j’ai fait du piano. = constat (« tous les jours » inclus dans « 5 ans »)

- Le passé composé est le temps des rétrospectives.
On l’emploie avec toujours et jamais, lorsque la situation est encore vraie dans le présent.
J’ai toujours aimé le foot. (= toute ma vie) ; Je n’ai jamais aimé la bière. (=jusqu’à maintenant)

On dit : j’ai toujours aimé ça. Ça a toujours été comme ça.

- Le passé composé est le temps des conclusions, des constats.
On l’emploie quand on peut dire finalement. Comparez :
Hier il faisait beau, je voulais sortir mais je ne pouvais pas. =état
Hier, il faisait beau, je voulais sortir, mais (finalement) je n’ai pas pu. = conclusion

On emploie pour faire un « constat » de type « journalistique ».
Hier, il a fiat beau sur toute la France. Hier, les Français ont voté. Hier, les otages ont été libérés. =
constat.

Au restaurant, on demande souvent, en fin de repas : « Ça a été ? » (bilan, constat)
On répond généralement par : « C’était délicieux/ C’était très bon. » (description)

On dit : - Alors, votre réunion : ça s’est bien passé ?
- Oui, ça s’est bien passé. C’était très bien.

4. LE PASSÉ SIMPLE est surtout un temps de l’écrit.
- Le passé simple est l’équivalent du passé composé dans un écrit littéraire : contes, chroniques,
écrits journalistiques, etc.
Les soldats partirent à l’aube. Ils marchèrent tout le jour. Il s s’arrêtèrent à Nice.
Les événements, au passé simple, se démarquent des situations, à l’imparfait.
Il pleuvait ; il faisait froid. Igor marchait vite. Soudain, il vit un objet brillant sur le sol.
- Le passé simple est une forme simple, qui donne au récit un rythme rapide et léger.
Il la vit, il l’appela. Elle courut vers lui.
Il est surtout utilisé à la 3ème personne du singulier et du pluriel.
Leurs yeux s’enflammèrent, leurs genoux tremblèrent.
Leurs mains s’agitèrent. Leurs bouches se rencontrèrent. (Voltaire, Candide)

Le passé simple (surtout du verbe être) s’entend parfois à l’oral dans des commentaires sportifs
pour donner à l’événement un caractère plus épique ou plus noble :
- Ah, ce fut magnifique ! (= Cette action a été magnifique)

- Formation du passé simple :

[é]/[a] tous les [u] majorité des [i] majorité des [C] tenir et venir +
verbes au participe verbes au participe verbes au participe leurs composés
passé en –é passé en –u + mourir passé en –i + voir,
faire, ouvrir, découvrir,
j’arrivai je voulus offrir, suivre, verbes en je tins
tu arrivas … il voulut … –dre et –tre il entendit nos tînmes
-ai -us -is -ins
-as -us -is -ins
-a -ut -is -int
-âmes -ûmes -îmes -înmes
-âtes -ûtes -îtes -întes
-èrent -urent -irent -inrent

- Quelques verbes irréguliers :
ÊTRE : Je fus Tu fus Il fut Nous fûmes Vous fûtes Ils furent
AVOIR : J’eus Tu eus Il eut Nous eûmes Vous eûtes Ils eurent
FAIRE : Je fis Tu fis Il fit Nous fîmes Vous fîtes Ils firent
NAÎTRE : Je naquis Tu naquis Il naquit Nous naquîmes Vous naquîtes Ils naquirent
ACQUÉRIR : J’acquis Tu acquis Il acquit Nous acquîmes Vous acquîtes Ils acquirent
RETENIR : Je retins Tu retins Il retint Nous retînmes Vous retîntes Ils retinrent

5. LE PLUS-QUE-PARFAIT est le passé d’un passé révolu
- Le plus-que-parfait exprime l’antériorité avec :
L’imparfait J’étais essoufflé parce que j’avais couru.
Le passé simple Je vis que ma mère avait pleuré.
Il exprime l’antériorité avec le passé composé si deux événements sont marqués
chronologiquement, par exemple, avec « la veille », « avant », « plus tôt », « précédemment ».
On est partis le 10 juin. J’avais commandé un taxi la veille.
Cet hiver, j’ai fait du ski de fond pour la première fois. Avant, je n’en avais jamais fait.

On emploie le passé composé quand on situe un seul événement même éloigné dans le temps.
J’ai acheté ma voiture il y a vingt ans.

6. LE PASSÉ ANTÉRIEUR est le passé du passé simple
Dès qu’il eut fini son travail, Paul rentra chez lui.
Quand il eut mangé, il se coucha.
Il s’endormit dès que la lumière fut éteinte.

7. LE FUTUR ANTÉRIEUR est le passé du futur simple
Dès qu’il aura fini son travail, Paul rentrera chez lui.
Quand il aura mangé, il se couchera.
Il s’endormira dès que la lumière sera éteinte.
- Le futur antérieur peut aussi exprimer une supposition
La porte ne s’ouvre pas ? Le code aura changé ? (= le code a sûrement changé)
Marc et Léa sont déjà arrivés ? Ils seront partis avant nous. (= ils ont dû partir avant nous)

Après « une fois que » dans un contexte de futur, le futur antérieur est obligatoire :
J’imprimerai le texte une fois que je l’aurai relu.


8. LE PASSÉ SURCOMPOSÉ (rare) est la passé du passé composé
Dès qu’il a eu fini son travail, Paul est rentré chez lui.
Quand il a eu mangé, il s’est couché.
L’infinitif passé est plus fréquent pour cet usage :
Après avoir fini , Paul est rentré chez lui.
Après avoir mangé, il s’est couché.

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