VERSION 2.4
MANUEL D'EXPLOITATION
LAAH-30288-001-05=01/FR
3. DESCRIPTION DU MATERIEL...............................................................................8
3.1 VUE DE FACE DE LA CARTE MC 6110.......................................................................9
3.2 FONCTIONNEMENT DU BUFFER EN MODALITE BYPASS .......................................9
3.2.1 DIP SWITCH ...........................................................................................................................10
3.2.2 SCHEMA D’ASSEMBLAGE ...................................................................................................11
La carte MC 6110 a été conçue pour être associée aux autocommutateurs Matracom 6500
ISDN, à partir de la version 8.6, afin d'imprimer les comptes rendus détaillés du trafic
téléphonique.
La carte peut être alimentée directement par l’autocommutateur (en l’insérant dans un slot
des systèmes qui utilisent les cartes de MC 6501) ou à partir de l'extérieur, par une source
qui peut fournir une tension de 8 à 15 VDC et un courant maximum de 250 mA. La
configuration de base du buffer, comme pour les autocommutateurs MATRA, est réalisée
avec un micro-ordinateur doté d'un logiciel de communication qui permet de travailler en
émulation VT100. Quant à la programmation des tableaux relatifs à la gestion de la
tarification à la durée, elle est effectuée sur un logiciel (fourni) et demande la présence
d'Excel 97.
• 1 contact d'alarme à relais en cas d'occupation de la mémoire à 95% (contact qui peut
être utilisé pour déporter le buzzer aux environs du poste-opérateur).
• 64 tarifs possibles.
• Gestion jusqu'à 366 jours (jours anormaux comme les samedis, les dimanches et les fêtes
qui reviennent, à tarifs et tranches horaires diversifiés).
• Possibilité de gérer à la fois les opérateurs avec tarification à la durée et avec tarification à
impulsions.
• Effacement de la liste des appels d’un poste (lors de l’arrivée suivante) (rel. PBX 11.2 et
11.3).
• Impression détaillée des appels d’un poste avec raz sur le buffer.
• Impression des appels des cabines téléphoniques (8 cabines, max. 60 appels en tout).
• Impression des appels des postes de service (40 postes, max. 1000 appels en tout).
• Impression de la liste des "rooms status" (max. 100 chambres) avec annulation
automatique à l'entrée (fonction disponible seulement avec rel. PBX 11.2 et 11.3).
• Gestion des millièmes de monnaie (devise principale) et des centièmes (devise secondaire).
• Affectation d'une tarification virtuelle pour des appels vers des lignes publiques ne recevant
pas d’impulsions de taxes.
DSW A DIP switch pour activer le "bypass" du buffer et la configuration du buffer (comme
indiqué dans la suite du manuel).
DSW B DIP switch pour l’initialisation du buffer ; effacement mémoire et/ou tableaux du
module de tarification à la durée (comme indiqué dans la suite du manuel).
U3 PAL.
6
2
3
3
4
5
3
1
2
4
2
DIP SWITCH
DIP SWITCH
DSW A
DSW A
RESET
RESET
En déplaçant sur ON le dip switch DSWA3 (TICKET) on active le mode bypass PC<->J2 ;
cela occasionne une connexion directe entre le port série ticket et le port série ordinateur ou
imprimante. Le PC relié au port série ordinateur ou imprimante viendra donc se relier
directement au port J2 de la carte OCT et pourra de cette façon être utilisé pour vérifier
l’exactitude des données qui sortent du port J2 (en évitant leur passage à travers le buffer).
1 : La connexion de J10 via la carte BTX n’est pas obligatoire, cette connexion n’est pas utilisée dans cette première version
de la carte, elle sera utilisée pour des développements futurs.
DSWA3 Mode bypass PC<->J2 ; réception des tickets sur l’imprimante, dans ce cas la carte
MC 6110 est transparente.
DSWB1 Mode essai ; il efface la mémoire et les tableaux du module de tarification à temps
(voir chap. INSTALLATION DE LA CARTE MC 6110).
DSWB2 Reset mémoire ; il efface tous les buffers, mais il n'efface pas les tableaux du
module de tarification à temps (voir Chapitre "INSTALLATION DE LA CARTE
MC 6110").
• Mettre en position le dip switch DSWB1 sur ON (mode essai ; R.A.Z. de la mémoire et
des tableaux de tarification à temps).
• La carte MC 6110 allumera le voyant LD1 (en vert) et activera l’avertisseur sonore
(buzzer) pendant 4 secondes environ. Puis le voyant LD1 s'éteindra avant de s'allumer de
nouveau (en rouge) environ 15 secondes plus tard. Après cet instant, éteindre
l’autocommutateur.
• Extraire la carte MC 6110. Remettre en position le dip switch DSWB1 sur OFF.
Positionner le dip switch DSWB2 sur ON (effacement des buffers de taxation). Insérer de
nouveau la carte et rallumer l’autocommutateur. La carte MC 6110 active alors
l'avertisseur acoustique (buzzer) pour 4 secondes environ (temps pendant lequel le
voyant est éteint). Puis le buzzer s'arrête et le voyant s'allume (en vert). A partir de ce
moment, éteindre à nouveau l'autocommutateur.
• Extraire de nouveau la carte MC 6110. Remettre en position le dip switch DSWB2 sur
OFF. Insérer la carte dans l'autocommutateur.
• Positionner le dip switch DSWA1 sur ON. Presser le bouton de RESET : le voyant LD1
doit alors être allumé vert et fixe (fonctionnement correct). Positionner alors le dip switch
DSWA1 sur OFF (il ne faut pas exécuter de nouveau le RESET de la carte).
• Mettre en position le dip switch DSWB1 sur ON (mode essai : R.A.Z. de la mémoire et
des tableaux de tarification à temps).
• Positionner le strap J2 côté EXT (alimentation externe +12V DC) et alimenter la carte.
• La carte allume alors le voyant LD1 (en vert) et active l'avertisseur acoustique (buzzer)
pendant 4 secondes environ. Puis le voyant LD1 s'éteint et, après 15 secondes
environ, il s'allume de nouveau (en rouge). A partir de ce moment, il est possible de
couper l'alimentation de la carte. Couper cette alimentation.
• Replacer DSWB1 sur OFF. Replacer DSWB2 sur ON (effacement des buffers de
taxation) et alimenter de nouveau la carte.
• Replacer DSWA1 sur ON et alimenter de nouveau la carte. Le voyant LD1 doit être
allumé vert et fixe (fonctionnement correct). Replacer DSWA1 sur OFF (il ne faut pas
exécuter de nouveau le RESET de la carte).
VERT/ROUGE alterné Pendant la réception des données du PBX sur le port série
ticket la LED LD1 changera continuellement de couleur en
suivant la vitesse du port série.
Pour les numéros non utilisés, on doit mettre les valeurs à 0000. Dans le cas d’une
configuration d’un seul P.O. (100) et 3 cabines (301, 302 et 303) : il faut saisir la ligne
suivante :
0100 0000 0301 0302 0303 0000 0000 0000 0000 0000<ENVOI>
Les messages de taxation internes s’enregistrent sur un buffer de type F.I.F.O. (first-in, first-
out) indépendant avec une capacité de 1000 appels.
Pour les numéros non utilisés, mettre les valeurs à 0000. Par exemple, dans le cas d’une
configuration à quatre téléphones de service (201, 202, 203 et 204) : il faut introduire la ligne
de configuration suivante :
0201 0202 0203 0204 0000 0000 0000 0000 0000 0000<ENVOI>
--PC---
-PRT-
0 NON NON
1 OUI NON
2 NON OUI
3 OUI OUI
FORM Valeur 1, Pour une impression espacée avec saut de page en fin de page et
8 caractères CRLF pour chaque fin d’impression.
TAX Valeur 1, Pour valider l’indication du nombre d’impulsions dans les impressions.
ALARM Valeur 1, Pour signal sonore sur l’imprimante pour signaler que le buffer est
plein à 95%.
mode 0 : La valeur de ce paramètre n’est pas utilisée car les appels sans unité de
taxe sont ignorés automatiquement.
Exemple : Avec les paramètres TAX PRICE = 1356 et MILL = 1, la valeur unitaire
de l'impulsion de taxation sera considérée comme 1,356 unité de
monnaie. Ceci est nécessaire dans les pays qui utilisent des valeurs
unitaires des impulsions inférieures à l'unité entière de monnaie en
vigueur ou exprimées comme fractions de l'unité de monnaie.
Pour un fonctionnement correct de la carte MC 6110, il ne faut pas "masquer" les quatre
derniers chiffres à partir des programmations du PBX mais directement à partir du
paramètre PRIV.
----CURRENCY----
600 129
1200 064
2400 129
4800 064
9600 032
BIT UTILISATION
Pour utiliser les fonctions de la carte MC 6110, il est nécessaire de déclarer en phase de
programmation de l’autocommutateur un faisceau virtuel pour ROOM-STATUS.
Ainsi ont été créés deux différents faisceaux virtuels, auxquels on peut accéder de
la façon suivante : sur le premier les poste-opérateurs seulement et sur l’autre
les chambres seulement. Cette façon de procéder est vivement recommandée
pour éviter de générer accidentellement des commandements indésirables.
• Modifier dans les caractéristiques du faisceau TICKET, la ligne faisceau utilisée pour
room status à OUI.
• Créer un code d’accès aux directions pour la direction TICKET, insérer le code 81,
tonalité à non, et nombre de chiffres à 6.
• Créer un code d’accès pour la direction CHAMBRES, insérer le code 89, tonalité à NON,
chiffres *, numéros particuliers 9(6).
• Autoriser l'accès au faisceau CHAMBRES à partir des postes des chambres ; accès à la
direction CHAMBRES à OUI.
• Interdire l'accès au faisceau TICKET à partir des postes des chambres ; accès à la
direction TICKET à NON.
• Dans le menu suivi d’exploitation, paramètres de suivi, activer l’émission des événements
réveil en imposant la ligne "AGENDA/REVEIL" sur "AU FIL DE L’EAU".
La sélection sera interprétée comme une instruction si les chiffres correspondent aux codes
préétablis dans le prochain tableau.
Pour obtenir les fonctions demandées, il faut compléter entièrement le ticket. Pour ce faire, il
faut se rappeler que, indépendamment du plan de numérotage adopté, les instructions qui
contiennent des numéros de postes inférieurs à 4 chiffres doivent être complétées selon
l’exemple (on peut noter en caractères gras les chiffres qu’il faut ajouter pour permettre de
toute façon l’émission du commandement après le code de faisceau, à 6 chiffres), tandis que
les instructions générales doivent être complétées toujours avec 4 zéro :
1 Pour imprimer la single cabine on ne doit pas spécifier le nombre de poste de la cabine mais il faut procéder comme dans l’exemple suivant :
81070001 pour la cabine définie en programmation comme box 1, 81070002 pour la cabine 2 etc.
Il faut se rappeler que les demandes d’impression effectuées en employant les codes
reportés dans le précédent tableau de listes d’appels de postes qui n’ont pas produit de trafic
taxé (virtuellement ou par d’impulsions de taxation) ne seront suivis, pour ces postes-là,
d’aucune opération d’impression.
Même les commandes d’impression avec ou sans annulation des appels qui concernent
chaque poste inséré dans la programmation comme poste-opérateur, cabine ou poste de
service, ne seront suivi d’aucune exécution.
Par exemple, si l’on demande l’impression des appels du poste 100 avec le code 01 et que le
même poste a été programmé dans le menu CTRL+B comme poste-opérateur, la carte
MC 6110 n’exécutera pas le commandement.
5.7.2.1 REVEIL
Impression de la situation des réveils (code 81090000). Dans la première impression,
l’opérateur peut visualiser l’état des postes vis à vis de leur situation des réveils.
Le poste "OK" indique que la programmation a été effectuée et exécutée avec succès
(l’abonné a répondu).
Le poste état "Absent" indique qu’une série de tentatives d’appel est en cours, pour le
moment sans réponse.
Le poste état "Occupé" indique qu’une série de tentatives d’appels est en cours, mais
l’appareil est occupé ou impossible à atteindre.
L’état "Echec" indique que le réveil n’a pas fonctionné et le PBX a épuisé les tentatives. En
même temps on émet un avis spécifique en impression (voir exemple ci-dessous indiqué
pour le poste 31).
CABINE: 1 NUMERO: 33
Date Heure N. Appelé Durée Prix
05/12/97 12:50 00415387381 3:43 6500
Le personnel des chambres peut composer le code d’activation (code 89990000) qui par
commodité peut être mémorisé sur une touche de l’appareil (pour ceux qui disposent de
cette fonction).
Les postes opérateurs pourront demander des impressions de la situation des room status
(code 81140000).
32 33 34
Il faut noter que le total des débits est imprimé en deux monnaies (en ce cas l'EURO).
Une autre modification importante introduite avec le modèle de tarification à temps est
l’adjonction de marqueur (la lettre "A" placée à côté du prix) utilisé pour mettre en évidence
les coups de téléphone dont le coût a été calculé sur base temporelle. Dans l’exemple qui
suit, le dernier coup de téléphone n'a pas été marqué avec la lettre "A" à côté du prix parce
qu'il s'agissait d'un coup de téléphone acheminé sur l'opérateur public avec tarification à
impulsions et donc le modèle de tarification à la durée n'est pas intervenu dans la
détermination du coût.
La commande d’impression des appels effectués par les P.O. n'annule pas le contenu du
buffer virtuel. De toute façon, il y a un commandement spécifique pour l’annulation de tous
les appels présents dans le buffer virtuel des deux P.O.
Il est possible, de toute façon, de gérer les P.O. comme s’ils étaient des chambres. De cette
manière, on pourra garder tous les appels effectués des P.O. mais ce type de gestion nous
contraint à exécuter périodiquement l’opération de départ avec annulation des deux P.O.
considérés comme chambres pour éviter le remplissage de la mémoire du buffer MC 6110.
On peut appliquer les mêmes considérations aux postes de service ainsi qu'aux cabines.
Par conséquent, il est possible de refaire l’impression de cette liste même après avoir
exécuté l’opération de départ, en employant le commandement 01.
En effet, ce qui intéresse l’opérateur pour éviter des remplissages indésirables à la limite de
la capacité de la mémoire, c’est l’état de la mémoire relative aux postes des chambres.
En présence de lignes analogiques, les deux temps sont identiques. En effet, le réseau
public ne renvoie pas la modalité de réponse de l'appelé et par conséquent
l’autocommutateur et la carte MC 6110 ne pourront jamais être certains de l'instant à partir
duquel la personne qui a appelé a obtenu la réponse. On conseille pourtant l’emploi de la
tarification virtuelle sur les autocommutateurs avec lignes analogiques.
Avec le réseau ISDN, au contraire, les deux temps sont distincts. Par conséquent,
d’habitude, le temps de conversation est calculé à partir de l'instant où le correspondant a
répondu.
Il faut remarquer aussi que si l’on n’active aucune gestion d’appels à taxation virtuelle, la
carte MC 6110 active automatiquement un contrôle sur les appels supérieurs à 2 minutes qui n’ont
reçu aucune impulsion de taxation. Les données de ces appels seront immédiatement imprimées
pour attirer l’attention des opérateurs parce qu’une ou plusieurs lignes externes semblent être
défectueuses, car elles ne reçoivent pas les impulsions prévues.
L’annulation de la liste des appels dans le buffer du poste concerné par cette commande
est effectuée instantanément et non pas, comme en présence d’autocommutateurs version
11.3, à l’arrivée suivante. Les commandes d’impression des postes soumis au départ ne
donneront aucun compte rendu, à la différence de la version 11.3 qui permet de faire
l’impression de la liste des appels du poste même après le départ (jusqu’à l’arrivée
suivante).
L’annulation de la liste des appels dans le buffer du poste concerné par cette commande
est effectuée instantanément au commencement de l’impression et pas, comme en
présence d’autocommutateurs version 11.3, à l’arrivée suivante. Par conséquent les
commandes d’impression des postes soumis au départ ne donneront aucun compte rendu,
à la différence de la version 11.3 qui permet l’impression de la liste des appels du poste
même après le départ (jusqu’à l’arrivée suivante).
Le vidage de la liste des chambres prêtes est effectué au départ suivant du poste de la
chambre concernée et non pas, comme en présence d’autocommutateurs version 11.3, à
l’arrivée suivante.
On conseille cette solution quand l’autocommutateur est installé dans un lieu qui n’est pas
contrôlé par les opérateurs.
• Windows 95/98/NT.
Pour résoudre ce problème, on peut envisager deux solutions : la première (plus difficile et
coûteuse) consiste dans la modification du logiciel d'Account pour lui permettre de
déterminer le coût de l'appel d'après les nombreux paramètres sur lesquels se base la
tarification à temps des opérateurs utilisés. Cela signifie que tous les fournisseurs de logiciel
qui ont développé des logiciels d'Account devraient modifier leurs logiciels et être prêts à les
remettre à niveau pour suivre les fréquentes variations des tarifs.
La deuxième solution consiste à employer un buffer de la famille MC 6110 qui contient déjà
tout le logiciel nécessaire pour le calcul des coûts sur la base temporelle sans qu'il soit
nécessaire de remettre à niveau les logiciels préexistants.
Dans ce cas, un simple programme permet de mettre à jour les tableaux de tarification à
chaque fois que nécessaire sans avoir à recourir au personnel préposé à la maintenance de
votre standard téléphonique.
Le mot direction désigne une zone géographique identifiée par la partie initiale du numéro
appelé qui peut varier de 1 à 6 chiffres. Par exemple, la direction “Milan” est identifiée par
l'indicatif "02" mais le mot direction n'est pas synonyme d'indicatif. Une fonction particulière
du module de tarification à la durée appelée en jargon “longest match” permet d'étendre le
concept d'indicatif à quelque chose d'un peu différent. Nous expliquerons par la suite cette
différence.
Les tableaux de tarification sont chargés dans la mémoire des buffers de la famille MC 6110
au moyen d'un simple programme (fourni avec le produit).
• Il faut que le module de tarification à la durée soit activé lors de la configuration du buffer.
• Il faut avoir chargé les tableaux de tarification dans le buffer en employant le programme
prévu à cet effet et fourni avec l'équipement.
• Il faut que l'appel soit à unités zéro (l'appel ne doit pas comporter de taxes).
• Il faut que la communication soit réalisée vers une direction connue ou il faut avoir défini la
direction dans les tableaux de tarification “------“, ou bien encore il faut avoir défini la
condition tarifaire qu'il faut employer au cas où il ne serait pas possible de déterminer la
direction de l'appel.
7.1 DEFINITION
Le MC 6110TimeCfg est le logiciel qui accompagne les buffers dotés de module de
tarification à la durée; il sert à transférer les tableaux de tarification dans la mémoire des
buffers.
Ce programme, qui est d'un emploi très facile, lance automatiquement Excel 97, et vous
demande de choisir le dossier travail d'Excel qu'il faut transférer dans le buffer (le fichier
avec extension .XLS que vous aurez créé), puis il procédera à la lecture de ce fichier,
l'analysera pour contrôler si vous avez fait des erreurs pendant la compilation des tableaux
de tarification qu'il contient et, s'il n'y a pas d'erreurs, il procédera au transfert des tableaux
dans la mémoire du buffer.
• 16 Mb RAM.
Il faut prendre en compte une dernière condition au sujet de l'utilisation des buffers MC 6110
et, par conséquent, des logiciels d'Account. Puisqu'un logiciel d'Account doit gérer une
énorme quantité de données dans une entreprise de dimension moyenne, il est conseillé
d'utiliser un micro-ordinateur avec des caractéristiques en rapport. Un système de qualité
pourrait être le suivant :
• 64 Mb RAM.
• Choisissez EXECUTER.
Si vous voulez installer le programme dans un répertoire différent de celui qui est déjà prédéfini,
cliquez sur le bouton PARCOURIR et sélectionnez le répertoire de destination de votre choix.
Après avoir sélectionné le répertoire de destination, cliquez sur "SUIVANT", vous verrez la
fenêtre de sélection du “Dossier de programme”, ou bien le menu Démarrer de Windows
dans laquelle seront positionnées l’icône de lancement du programme MC 6110TimeCfg
ainsi que l'icône de liaison à la page d'Excel 97.
Vous devez sélectionner le port série du micro-ordinateur relié au port “ORDINATEUR PORT
SERIE OU IMPRIMANTE" du buffer que vous devez configurer.
Les paramètres de vitesse, parité, bit de données et bit de stop devront coïncider avec les
paramètres MODE et BAUD du port "ORDINATEUR PORT SERIE OU IMPRIMANTE" du
buffer que vous allez configurer. Pour les formulations des paramètres MODE et BAUD vous
pouvez vous référer au manuel d'installation du buffer que vous devez configurer.
Dans tous les cas, vous pourrez modifier chaque fois que vous le souhaitez la configuration
du micro-ordinateur en sélectionnant le menu "OPTIONS / CONFIGURATION DU PORT
SERIE DU MICRO-ORDINATEUR" du programme MC 6110TimeCfg.
• Menu "OPTIONS / CONFIGURATION DU PORT SERIE " pour paramétrer le port série.
• Bouton "Lecture de la feuille …" pour démarrer la lecture et le transfert des tableaux de
tarification à la durée.
Il est nécessaire de basculer le switch DSWA2 sur ON lors de l'envoi vers la carte MC 6110
de la configuration de la taxation à la durée.
• Une copie du message (ou des messages) d'erreur apparu(s) (voir paragraphe suivant).
• Une copie du fichier d'Excel 97 que vous utilisez pour configurer les tableaux de tarification.
• Les fichiers de log des erreurs de l’application, que vous trouverez dans le répertoire dans
lequel vous avez installé le programme MC 6110TimeCfg :
• Prefissi.log
• Tariffe.Log
• Feste.Log
• Integrity.Log
• STPC1_Session.Log
• Lorsque vous voyez le message d'erreur, tapez sur la combinaison de touches "ALT+Impr.
Ecran" (de cette façon la fenêtre active, ou bien la fenêtre qui contient le message d'erreur
sera copiée dans le presse-papier de Windows).
• Dès que le programme de traitement de texte a été lancé et présente une page blanche,
tapez la combinaison de touches CTRL-V ou employez le menu COLLER ou le bouton
COLLER qui se trouve habituellement sur la barre d'outils des programmes de traitement
de texte : l’image qui correspond à la fenêtre qui contient le message d'erreur sera collée
dans le document.
• Sauvegardez le document (avec le nom de fichier et dans le répertoire que vous souhaitez).
Il faut souligner que l'on peut utiliser les opérations décrites ci-dessus dans n'importe quelle
occasion pendant laquelle se vérifie le besoin de “copier” à l’intérieur d'un document une
fenêtre quelconque de Windows. La combinaison des touches "ALT+Impr. écran" copie
seulement la fenêtre active (ou bien la fenêtre située au premier plan) tandis que, en cliquant
seulement sur la touche "Impr. écran" il copie dans les notes tout le contenu de l'écran.
Toutefois, dans le deuxième cas, il faut faire attention que, surtout avec des résolutions
supérieures à 800x600 et en fonction du logiciel que vous emploierez pour effectuer
l’opération “COLLER”, les dimensions du fichier que vous sauverez peuvent être
considérables, et par conséquent entraîner une surcharge de la messagerie électronique.
Il faut que ce fichier soit modifié par l'usager final selon ses exigences (présence éventuelle
de plusieurs opérateurs et emploi des fonctionnements LCR du PBX).
• L’index de tarification peut être alphanumérique (numéros et lettres) et doit avoir une
longueur maximum de 6 caractères.
• La colonne B doit contenir le nombre d'unités à la réponse qu'il faut assigner à tous les
appels sujets à la condition tarifaire spécifiée en colonne A : actuellement le module de
tarification à la durée n'est pas à même de gérer un nombre d'unités à la réponse différent
selon les jours ouvrables, les samedis, les dimanches et les fêtes. Le nombre d'unités que
l'on a spécifié sera assigné à tous les appels sujets à cette condition tarifaire,
indépendamment du jour où l'on effectue l'appel.
Le nombre d'unités de taxe à la réponse correspond à un forfait de taxes qui est appliqué
dès l'établissement de la conversion.
• Les colonnes de M à V doivent contenir les tranches horaires et les rythmes d'impulsion
pour le samedi : pour la compilation de ces colonnes, il faut suivre les mêmes instructions
que pour les colonnes C et D.
• Les colonnes de W à AF doivent contenir les tranches horaires et les rythmes d'impulsion
pour le dimanche et pour les jours fériés (voir tableau "Fêtes") : pour la compilation de ces
colonnes, il faut suivre les mêmes instructions que pour les colonnes C et D.
Il faut se rappeler que dans ce tableau, le coût de l'unité de référence doit être le même sur
toutes les lignes.
Pour cette raison, le module de tarification à la durée ne peut pas être employé pour un
recalcul précis des coûts, surtout dans le cas de communications courtes, pour lesquelles le
coût de l'unité à la réponse (qui pourrait être différent du coût de l'unité de référence) et
l'approximation à unités temporelles “grandes” peuvent avoir une incidence.
Pour expliquer le principe, il est nécessaire de détailler certains points. Le fichier Excel 97
(fourni) contient, à titre d'explication, toute la liste des indicatifs nationaux auxquels on a
assigné les mêmes conditions tarifaires (interurbaines au delà de 30 km).
Selon la position géographique dans laquelle nous nous trouvons, nous devrons modifier les
indicatifs nationaux au-dessous de 30 km de manière à leur assigner le tarif correspondant.
Mais l’adjonction de tous les indicatifs nationaux peut être considérée comme un gaspillage à
la lueur de ce qui suit.
1. Tous les appels qui commencent par 00 sont internationaux (appels auxquels nous
pourrons, par exemple, assigner (avec une simplification purement didactique) un tarif
unique.
2. Tous les appels qui commencent par 0 et qui sont suivis d'un chiffre compris entre 1 et 9
sont appelés interurbains (appels auxquels nous assignerons le tarif interurbain au-delà
de 30 km) : cette simplification nous crée toutefois le problème que les appels vers les
districts “proches" du 0345 seraient tarifés comme des appels interurbains au-delà de
30 km.
3. Alors ajoutons au tableau ces indicatifs : supposons par exemple que le 0363 et le 035
soient des indicatifs au-dessous de 15 km.
4. Il y a un autre problème : en affirmant que tous les appels dont les numéros commencent
par 0, suivi de 3, exclus 0363 et 035, sont des appels interurbains, nous affirmons
également que même les appels vers les téléphones cellulaires sont des appels
interurbains.
5. Ajoutons donc les indicatifs des téléphones cellulaires comme cas particuliers de la
condition citée au point 2 et voyons comment il faut construire le tableau "Directions".
• Il répète le point précédent jusqu'à ce que le numéro qu'il faut chercher soit “0338--“. Il le
trouve à la ligne numéro 15 du tableau. L'appel est classé comme "appel à cellulaire".
Ces deux exemples devraient clarifier le mécanisme qui permet d'utiliser les tirets pour
définir les cas généraux et les cas particuliers ; cas particuliers qui ont la même racine que le
cas général mais qui ont un nombre de tirets inférieur.
Le tiret représente “un chiffre quelconque” pourvu que l'on ait pas dans le tableau un cas
plus particulier. Plus important est le nombre de chiffres écrits, plus importante est la priorité
de gestion du cas par rapport au cas général.
Le cas le plus général est constitué de 6 tirets “------“ : cette direction, si elle est présente,
sera utilisée toutes les fois qu'il n'est pas possible de trouver une direction d'un seul chiffre
identique au premier chiffre du numéro appelé (voir la première ligne du tableau d'exemple)
relative à la direction internationale.
Il n'est pas obligatoire d'insérer dans le tableau "Directions" la direction prédéfinie car si le
module de tarification à la durée ne trouve pas une direction qui satisfait les conditions de
recherche (longest match), alors il assigne arbitrairement 0 unité à l'appel en question.
Au contraire, si nous insérons la direction prédéfinie, nous sommes certains que (au pire) la
procédure de détermination de la direction finit (faute de mieux) par trouver la direction
prédéfinie et donc appliquera les conditions tarifaires que vous allez lui associer.
Selon le type de logiciel d'accounting que vous utilisez, il pourra être utile d'assigner un
rythme d'impulsion particulier qui vous aidera à déterminer d'éventuels oublis ou erreurs de
compilation du tableau "Directions".
Si un appel sur ligne analogique est acheminé sur le réseau d'un opérateur qui, en travaillant
avec une tarification à la durée, n'envoie pas les impulsions à 12 kHz, pour le standard
téléphonique MATRA le temps de conversation sera de 0.
Pour cette raison, nous pouvons, par l'absurde, établir que tous les appels vers un groupe
particulier de directions pourraient coûter 200 Francs chaque minute ou bien être gratuits.
L'utilisation du module de tarification à la durée est liée au type d'activité de l’usager final de
ce service. En conséquence, le contenu des tableaux de tarification pourra être très
semblable au fichier fourni ou bien alors diamétralement opposé.
Note préliminaire: Il faut se rappeler que l'on ne peut pas calculer exactement le
coût d'un appel à cause de la conversion des coûts chaque
minute en unités.
Admettons que nous voulions contrôler qualitativement la facture de notre fournisseur. Dans
ce cas, nous voudrions faire une comparaison entre les données qui sortent du module de
tarification à la durée (en utilisant un logiciel d'accounting) et la facture que notre fournisseur
nous envoie périodiquement.
Dans ce cas, il faut que les tableaux de tarification que nous allons insérer dans le fichier
Excel 97 reflètent le plus possible les conditions tarifaires que notre fournisseur s'est engagé
à appliquer.
9.6.3 REFACTURATION
On peut l'appliquer quand, par convention avec nos clients, nous devons leur débiter des coûts
téléphoniques selon des tableaux de tarification qui ne seront liés ni à un opérateur de référence,
ni à un autre opérateur (celui que nous avons choisi).
Dans ce cas, le coût pour chaque minute de conversation (coût inséré dans les tableaux de
tarification) devra être celui que nous avons préétabli avec nos clients.
Si nous décidons par exemple d'acheminer en automatique (à l'aide de LCR) toutes les
communications internationales vers l'opérateur 1 et les communications interurbaines vers
l'opérateur 2, alors le tableau des conditions tarifaires (tableau numéro 2) devra refléter ces
différences : en correspondance aux tarifs internationaux, nous reporterons les tranches
horaires et les rythmes d'impulsion de l'opérateur 1, tandis que pour les interurbains nous
reporterons celles de l'opérateur 2.