3. Pépinières d’observation :
Ces pépinières suivent le schéma de sélection des lignées selon des critères bien
déterminés à savoir ; les caractères phrénologiques, la résistance aux stress
abiotiques (sécheresse, froid, gelées) et la tolérance à certaines maladies.
Le matériel végétal de ces pépinières d’observation et de sélection provient de
l’ICARDA, du CIMMYT et de l’ACSAD.
4. Essais internationaux de rendement :
Le principal objectif de ces essais est de tester et de sélectionner des lignées ou
variétés introduites pour leur performance du point de vue rendement en grain en
premier lieu en tenant compte toutefois des aspects agronomiques.
Les essais internationaux de rendement sont installés au niveau de toutes les
FDPS. Le matériel végétal testé provient de CIMMYT, ICARDA et ACSAD…
5. Essais nationaux de rendement :
Il s’agit des essais préliminaires et des essais répétés 1ère, 2ème, 3ème et 4ème année.
Ces essais de rendement sont installés pour confirmer la performance et étudier le
comportement des variétés sélectionnées dans les essais précédents (pépinières en
disjonction, d’observation et les essais internationaux) au niveau des différentes
zones d’action.
6. Variétés en pré-multiplication :
A la fin de la sélection, la variété obtenue passe par une phase de pré-
multiplication afin d’avoir la quantité suffisante de semences pour son lancement
dans le programme de production de semences.
7. Pépinières vivantes :
Les pépinières vivantes sont installées afin de conserver et de préserver le
patrimoine génétique existant.
Le labour
Il constitue l’opération de base pour la préparation du sol à la mise en place de la
culture. C’est une opération mécanisée qui s’effectue avec les outils pour remuer
le sol à une profondeur entre 14 et 25 cm.
Selon le cas, le labour s’effectue au printemps sur une jachère travaillée et en été,
juste après la récolte de la culture qui précède si la possibilité de traction suffisante
existe. Dans le cas contraire, il faut attendre les premières pluies susceptibles de
rendre le sol plus accessible aux outils pour intervenir.
L'utilisation des différents outils de labour qui sont la charrue à socs, la charrue à
disques et le chisel est souvent liée aux conditions climatiques de la zone.
En zone semi-aride et en conditions sèches et même en présence de charges
caillouteuses, le chisel est l’outil le plus recommandé. En zone favorable avec des
sols profonds, la charrue à socs est l’outil le plus conseillé.
Préparation du lit de semences :
La préparation du lit de semences qui intervient en automne après le labour par
reprise du sol pour l’émiettement des mottes au moyen d’outils comme le cover-
crop, le cultivateur et la herse permet d’assurer les meilleures conditions de
température, d’humidité et d’aération nécessaires à la germination des graines.
Cette opération s’effectue sur un sol relativement sec ou très peu humide pour
éviter les semelles superficielles induites par les outils utilisés sur un sol trop
humide.
Les semis :
La préparation du lit de semences qui intervient en automne après le labour par
reprise du sol pour l’émiettement des mottes au moyen d’outils comme le cover-
crop, le cultivateur et la herse permet d’assurer les meilleures conditions de
température, d’humidité et d’aération nécessaires à la germination des graines.
Cette opération s’effectue sur un sol relativement sec ou très peu humide pour
éviter les semelles superficielles induites par les outils utilisés sur un sol trop
humide.
Fertilisation des céréales
La fertilisation, même en conditions de cultures pluviales, permet d’utiliser de
manière optimale l’eau qui est souvent un élément rare dans la majorité des zones
de productions céréalières.
Ainsi, un sol bien pourvu en éléments nutritifs favorise le développement des
jeunes plants et la croissance des racines, ce qui permet à la plante d’explorer
pleinement le sous-sol humide.
La fertilisation constitue l'un des facteurs les plus déterminants dans l'amélioration
de la production des cultures. Ces effets sur l'accroissement des niveaux de
rendements ne sont plus à démontrer.
En général les besoins en éléments fertilisants (N, P, K) des espèces de grandes
cultures pour la production de un (01) quintal du grain se résument comme suit :
Fertilisation de fond :
Les modes d'apport et de fractionnement varient selon le type de sol, le niveau de
richesse chimique et le pouvoir fixateur (CEC).
Dans le cas de sols pauvres, surtout si le pouvoir fixateur est élevé (CEC), il faut
apporter une partie de la fumure phosphaté, sous forme soluble, au dernier
moment (juste avant le semis), localisée sur les lignes de semis, quand c'est
possible.
La fertilisation azotée :
Le raisonnement de la fertilisation azotée se fait sur la base de la méthode du bilan
qui consiste à équilibrer les besoins totaux en azote du peuplement végétal par un
stock d’azote disponible constitué par des fournitures du sol, la fumure organique
et les fertilisants. La dose d’engrais azoté correspond aux besoins de la culture en
azote dont en soustrait la fourniture du sol en cet élément.
Considérant la forte mobilité de l’azote, il convient donc de fractionner la dose
d’azote en deux ou trois apports, en vue de fournir l’azote au moment où la culture
en a besoin et de minimiser les pertes par lessivage, volatilisation ou
dénitrification, de limiter les risques de verse et de maladies et d’optimiser les
rendements.
En général, dans nos conditions de production céréalière, deux types de
fractionnements sont possibles :
1/3 de la dose totale au semis + 2/3 de la dose totale au stade épi à 1cm.
1/3 de la dose totale au semis + 1/3 au stade épi à 1 cm + 1/3 au stade montaison.
Irrigation d'appoint des céréales
L’irrigation d’appoint consiste à apporter un complément d’eau nécessaire au
développement de la culture durant un ou plusieurs stades phrénologiques. L’eau
est apportée en quantité suffisante pour pallier aux déficits pluviométriques
temporaires.
Les programmes d’expérimentation de l’irrigation d’appoint menés au niveau des
fermes expérimentales de l’ITGC ont porté principalement sur l’effet de l’apport
d’irrigation d’appoint sur l’amélioration de la productivité des céréales à travers
la détermination de la période d’irrigation et la quantité d’eau favorable à
l’amélioration de la productivité des céréales.
Une meilleure connaissance des besoins en eau de culture
Permet une utilisation rationnelle de l'eau