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Rôle du Diagnostic Territorial Participatif dans la prise de décision pour le

développement local- Cas de la commune rurale Sidi Ahmed ou Amer


Ouafa BARAKAT, Abdelaziz BENDOU,
barakatouafae@gmail.com; aziz.bendou@gmail.com
Ecole Nationale de Commerce et de Gestion, Université Ibn Zohr Agadir

Résumé :

L'évolution permanente des territoires, en lien avec les nouvelles préoccupations et exigences
découlant des contextes internationaux et nationaux, implique des changements dans les
pratiques et fait appelle à une nouvelle manière de voir et de réfléchir le développement des
territoires. Il s'agit de passer des politiques traditionnelles centralisées, aux politiques
transversales de développement du territoire.
Au Maroc, les nouvelles amendements de la charte communale, a hissé le rôle de la commune
des simples fonctions opérationnelles liées à la gestion du quotidien au rôle d’un véritable
acteur et partenaire stratégique dans le développement économique et social local. En effet,
l'article 36 de la charte énonce explicitement que le conseil communal doit concevoir
périodiquement, et voter un projet de développement communal et doit avoir une vision
stratégique du développement économique et social de son territoire. La mise en œuvre du
projet de développement communal se base sur la réalisation du diagnostic territorial
participatif (DTP), comme outil de connaissance des réalités locales (forces, contraintes et
opportunités d’amélioration) et d’identification des pistes d’actions à mettre en place.
Une liste exhaustive d'idées de projets touchant l'ensemble des secteurs en relation avec le
développement (infrastructure de base, services sociaux, économie, etc) qui émanent du DTP
fait l'objet d'une confrontation avec les différents programmes régionaux, nationaux, et
internationaux et d'une planification stratégique en présence des acteurs locaux des
communes.
Notre étude s'intéresse à une analyse fine des différentes propositions qui émergent du DTP
de la commune rurale Sidi Ahmed ou Amer (située dans le cercle de Ouled Tiema, province
de Taroudant, région Souss Massa Drâa) et qui vise à montrer dans quelle mesure le DTP peut
constitue un outil efficace et une composante déterminante pour la prise des décisions
pertinentes dans le cadre de la programmation et la planification des activités de
développement.
Mots clés : diagnostic territorial participatif, approche participative, plan communal de
développement, développement local, approche genre.

6th International Conference on Economics and Management of Networks


November, 21 – 23, 2013, Agadir – Morocco

1
Introduction

Le Maroc, comme la majorité des pays a connu une succession d’approches de


développement, qui lui a permet de connaitre plusieurs manières de voir et de concevoir son
développement. Actuellement, engagé dans un large processus de développement
socioéconomique et de décentralisation, le Maroc s’inscrit dans une nouvelle philosophie de
développement où le territoire local devient un facteur déterminant et les populations locales
passent de simples bénéficiaires à de véritables acteurs de développement.
Enraciné dans le cadre des objectifs du Millénaire pour le développement initié dans le cadre
de l’INDH 1 et relié par le nouvel amendement de la charte communale des collectivités
locales introduite en 2009, le développement local marque les grandes orientations
stratégiques actuelles du pays qui reflètent une grande volonté de renouveler le mode de
management des territoires et des collectivités locales.
Cette volonté qui invite les collectivités locales à mettre en place un plan communal de
développement (PCD) basé sur la démarche de planification stratégique participative où les
acteurs locaux 2 identifient et approuvent des projets de développement local pour une période
donnée. Le processus d’élaboration du PCD trace les grandes orientations stratégiques et les
actions prioritaires à mener pour chaque collectivité locale en fonction des ressources
mobilisables pour atteindre les objectifs de développement préalablement fixés. En cela, la
réalisation du diagnostic territorial participatif (DTP) constitue un préalable pour toute action
de développement local, permettant d’associer les concernées autour d’une vision commune
du devenir de leur territoire.
En effet, le DTP constitue une étape importante dans le processus de développement d’un
territoire, il « l'instrumente, l’accompagne et cherche à l’orienter» (Piveteau & Lardon, 2005,
p: 4), tout en aboutissant à une dynamique d’action, reflétant un changement de vision dans le
comportement des acteurs locaux et dans les transformations de l'espace, ce qui a conduit à
une dynamique débouchant sur une panoplie de projets susceptibles de promouvoir le
développement local, et d’améliorer les conditions de vie des populations locales.
C’est pourquoi, avant d’engager des politiques d’action, il est nécessaire de fonder la
réflexion sur une démarche de diagnostic de territoire (Roche & Kiene, 2008).
C’est dans ce cadre, que la présente communication s’inscrit et qui vise à démontrer à travers
une analyse fine des différentes propositions qui émergent du DTP de la commune rurale Sidi
Ahmed ou Amer (province de Taroudant) dans quelle mesure le DTP peut constitue un outil
efficace et une composante déterminante pour la prise des décisions pertinentes dans le cadre
de la programmation et de la planification stratégique locale.
Nous présentons, dans un premier temps, le contexte ainsi que le champ d'étude. Ensuite, nous
exposerons, le cadre théorique mobilisé ainsi que la démarche méthodologique adoptée. Par la

1
Projet lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI le 18 mai 2005, visant la lutte contre la pauvreté, la précarité et
l’exclusion sociale.
2 Acteurs locaux : élus, associations, services, décideurs, partenaires, habitants

2
suite, nous procéderons à la lumière des résultats du DTP de la commune étudiée de montrer
comment le DTP peut servir de base à l’élaboration d’une vision prospective du territoire.

1-Contexte, objectifs et champ de l’étude


1.1Contexte et objectifs :
Notre étude est centrée sur le projet intitulé « réalisation des diagnostics territoriaux
participatifs et l’appui à l’élaboration des plans communaux de développement de 66
communes de la province de Taroudant-Maroc » qui s’inscrit dans le cadre de la stratégie
nationale du pays pour renouveler en profondeur le mode de management des territoires et le
renforcement de la place institutionnelle des collectivités locales entant que véritable acteur et
partenaire dans le processus de développement durable de leurs territoire.
Les nouveaux amendements de la charte communale actuelle exigent pour chaque commune
l’élaboration de son propre plan communal de développement (PCD). A cet effet, les
communes concernées se sont lancées dans le processus d’élaboration de leurs PCD, tout en
se basant sur la démarche de planification stratégique participative (PSP) ou les acteurs locaux
deviennent maîtres d’ouvrages de développement de leurs localités.
La réalisation du DTP constitue l’une des grandes étapes sur laquelle a été fondé le processus
d’élaboration du PCD à travers une approche participative impliquant toutes les catégories de
la société civile dans le processus de planification du devenir de leur territoire. Sa réalisation a
permis de retracer pour la commune sa réalité locale, à déterminer ses problèmes, ses forces et
ses faiblesses, ses enjeux socioéconomiques et environnementaux ainsi que les attentes et les
aspirations de sa population au regard des enjeux du développement.
L’exploitation de l’ensemble de ces données a constitué un préalable nécessaire et une
composante déterminante d'une planification stratégique de développement local.
C'est dans cette perspective, que nous sommes intéressés à la commune rurale Sidi Ahmed ou
Amer, où nous visons à travers une analyse fine des résultats de son rapport du DTP de
montrer comment la démarche de réalisation du DTP peut constituer un outil efficace de prise
de décision pertinente dans le cadre de la programmation et de la planification des activités de
développement.
Nos objectifs sont de deux ordres :
• Mener une analyse transversale des résultats du DTP,
• Montrer comment le DTP peut constitue un outil efficace et une composante
déterminante d’aide à la décision pour la mise en œuvre des actions pertinentes,
réalisables, viables et d’un impact sur les populations cibles.

1.2-Champ de l’étude
Notre étude a porté sur la commune rurale de Sidi Ahmed ou Amer créée en 1992 et qui se
situe à environ de 32 km de la ville de Taroudant vers l’ouest sur une superficie estimée à 76
km². De point de vue démographique, la commune compte actuellement plus de 13753
habitants 3 selon le haut commissariat au plan en RGPH 2004, répartie sur 20 douars, avec un
P2F P

taux de pauvreté de 13%, un taux de vulnérabilité de 19.3%.

3 source : monographie de la commune 2010

3
Figure N° 1 : le positionnement géographique de la commune rurale Sidi Ahmed ou
Amer

La réalisation du DTP requiert des outils et une méthodologie adaptée de manière à prendre
en compte tous les avis et à aboutir à des résultats acceptés par le plus grand nombre d’acteurs
locaux. C’est pour cela que nous avons jugé utile d’exposer en premier lieu un aperçu sur le
processus de réalisation du DTP dans la commune concernée.
1.3- Le processus de réalisation du DTP dans la commune concernée
La promotion d’un développement local durable, nécessite une bonne compréhension des
réalités socio-économiques et environnementales du territoire. Cependant, les informations et
les documents dont disposent les communes ne permettent pas d'appréhender cette réalité,
avec la finalité de mettre en œuvre des projets viables et adaptés aux besoins et aux
aspirations de la population. Or, la réalisation d’un DTP permet de dépasser cette lacune dans
la mesure où il est fondé sur l’identification concertée et participative des priorités de
développement local. C’est un état des lieux qui s’inscrit dans une démarche stratégique de
développement du territoire (Besancenot, 2008), où l’objectif n’est pas de faire une
monographie ou une simple description soit disant objective d’un territoire, mais plutôt de
fournir un référentiel traduisant une volonté d’action, mobilisant toutes les forces locales
autour des enjeux de développement.
La réalisation du DTP a constitué une étape clé dans le processus d’élaboration du PCD de la
commune étudiée, et un contenu de base axé sur deux approches fondamentales : l’approche
participative où les acteurs locaux se sont mobilisés et impliqués dans le processus de
développement de leurs propres localités, et l’approche genre intégrant toutes les catégories
de la société civile dans l’orientation de leur propre développement.

4
Le processus de réalisation du DTP s’est déroulé en quatre principales étapes comme
l’illustre la figure 2 :

Figure 2 : les différentes phases du DTP 4

• Elaboration des outils d’intervention (fiches de collecte des


données, guide d’entretien, guide de focus groupes, grilles
d’analyse,…) ;
• Constitution et formation des équipes d’enquête ;
• Elaboration du calendrier des interventions ;
Phase de préparation
• Elaboration de la liste des services extérieurs à contacter
du DTP pour la collecte des données monographiques et les
interviews;
• Coordination avec les services provinciaux et communaux
pour la réalisation du DTP.

• Focus groupes: réalisation d’un atelier de DTP avec les


différents acteurs locaux et les représentants de la population;
• Enquêtes, entretiens et focus groupes avec la population au
niveau de chaque douar de la commune ;
Phase de Collecte des données • Entretiens semi-structurés avec les responsables des
associations des douars, coopératives,… ;
• Visite des services extérieurs pour la collecte des données
monographiques (rapports, études et programmes projetés
pour la province et ses communes) et pour des entretiens avec
les responsables.
• Revue documentaire : collecte des rapports et études issus de
la recherche scientifique et technique sur la province et ses
communes ainsi que ceux régionaux, nationaux ou
internationaux;

Le dépouillement, le traitement • Diagnostic territorial et institutionnel fiable ;


et l’analyse des données • Elaboration d’un pré-diagnostic

• Rapport final du diagnostic territorial participatif ;


Atelier de restitution des
• Atelier de restitution des résultats du DTP.
résultats
• Validations des résultats par les acteurs locaux.
et rédaction du rapport du

Il s’agit d’une démarche qui met les acteurs du territoire au cœur du processus de
développement, débutant par la phase de préparation du calendrier et des outils d’intervention
pour la collecte des données socioéconomique du terrain et clôturé par l’atelier de restitution
des résultats aux acteurs locaux et de rédaction du rapport du DTP. Ce dernier, où figure de
manière si détaillée les potentialités et les contraintes de la commune en matière de
développement, les caractéristiques (histoire, sociologie, ressources naturelles, économie et
infrastructures), les perceptions ainsi, que les priorités réelles de la commune en matière de

4
Inspiré du guide de la direction générale des collectivités locales pour l’élaboration des PCDs.

5
promotion de développement. Le nombre d’acteurs s’élève à 591 participants, dont 386
hommes et 205 sont des femmes. La participation des femmes reste un élément important
dans le processus et qui correspond à 34% du nombre total des personnes impliquées.
Tableau 1 : Répartition des participants par

Nombre de
Nombre Nombre de
Cercle douars Nombre Nombre de
La commune d'hommes femmes
géographique touchés par d'habitant participants
enquêtés enquêtées
le DTP
SIDI AHMAD OU
Ouled Tiema 20 13753 591 386 205
AMER
Source : résultats des DTPs-2011

2- Cadre théorique et méthodologique adopté


2-1 le cadre théorique
a- L’approche de développement local endogène
L’approche de développement local est apparue dans un contexte de remise en cause du mode
de développement centralisé. Un mode de développement rigide où les orientations
stratégiques de développement sont décidés par des parties externes à la place des concernés.
L’échec de ce modèle de développement a débouché sur la reconnaissance du local d’une
part, en tant qu’entité territoriale ayant ses propres spécificités (économiques, sociales et
culturelles), et d’autre part, un champ pertinent pour la mise en œuvre des politiques et des
stratégies de développement endogènes et ascendantes.
Cette nouvelle approche locale de développement propose des formes alternatives de
développement endogènes et territorialisées où les acteurs concernés jouent un rôle essentiel
(Ferguène, 2005), retenue comme la seule conception capable de remettre aux parties
concernées le pouvoir de se prendre en main, et de prendre part aux décisions qui les
concernent.
C’est vers la fin des années 1950, que s’est développée la théorie de développement endogène
par John Friedman et Walter Stöhr (Ouattara, 2003). Une approche volontariste qui propose
des formes endogènes et territorialisées de développement, où la société civile locale y
compris ses institutions et ses acteurs sociaux constituent un cadre de référence idéal pour
identifier ses besoins élémentaires, mettre en œuvre des initiatives adaptées à les satisfaire
tout en se référant à ses propres ressources locales (Méthot, 2002). Le développement local
endogène est défini comme « un développement centré sur l’homme vise d’une part, à
satisfaire les véritables besoins et aspirations des populations, surtout ceux des plus
défavorisés qui sont pourtant jusqu’ici négligés et d’autre part, à préserver l’identité
culturelle et à assurer l’authenticité dans le développement des peuples » (UNESCO, 1982, p:
2). Les tenants de cette approche de développement, affirment que les spécificités et les
potentialités locales ainsi, que les réseaux sociaux locaux non marchands ont une importance
capitale dans la promotion d’une dynamique de développement local (D'Aquino, 2002).
Privilégiant les stratégies de développement endogène, le développement local mise alors sur
les initiatives locales qui sont orientées vers la valorisation des ressources locales (financières,
matérielles, institutionnelles, humaines) (Lardon, Maurel, Piveteau, & Barreteau, 2001).
Ce local induit un fondement territorial du développement qui exige l’adéquation et
l’appropriation des programmes et des projets de développement mis en œuvre aux

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spécificités de la situation locale et aux réalités sociales et culturelles des populations
concernées. Pour y parvenir, la démarche participative constitue un véritable outil permettant
de déclencher une dynamique locale de développement, mettant l’accent sur l’importance de
la participation et la responsabilisation des acteurs locaux dans toutes les actions de
développement de leurs territoires. D'aquino and Seck (2001), soulignent dans ce cadre que
l’approche de développement local est un exercice collectif qui conduit la communauté locale
à induire et à soutenir un processus de développement à long terme.
Le développement local a de forts fondements idéologiques, qui est devenu un concept
d’actualité reconnu à l’échelle mondiale, et qui a suscité de nombreuses réflexions chez les
acteurs de développement sur les perspectives que pouvaient offrir les pratiques associées à ce
mode de développement. Cette approche de développement a fait l’objet de plusieurs
définitions et appellations : développement économique communautaire, développement
participatif, développement régional, développement "par en bas", développement endogène,
développement intégré, gestion de terroir, développement territorial,…où toutes ces
approches se fondent sur un principe commun, qui est celui de l’autonomie des acteurs locaux
à prendre en charge leur propre développement socioéconomique.
De ce qui précède, l’approche de développement local endogène, est un mode de
développement qui est devenue d’utilisation quotidienne de par les organisations provinciales,
régionales, et locales, qui marque les limites des politiques globales basées que sur des
aspects économiques. Une approche émanant du territoire local, fondée sur l’implication et la
participation effective des acteurs locaux à se prendre en main. Cette prise en main de
développement implique de nouvelles modalités d’agir de manière concertée et collective et
une nouvelle façon pour les acteurs locaux de se développer à partir de leur propre spécificités
locales.
b-La démarche participative : fondements et dimensions
Bien que la notion de participation existe depuis longtemps dans les pratiques de
développement, actuellement un intérêt croissant se développe pour cette notion. Elle est
devenue une pratique indispensable et un élément majeurs des discours et des stratégies de
lutte contre la pauvreté mises de l’avant par les organismes de développement.
Le tous s’accordent sur la nécessité de son application comme une pratique sociale effective
susceptible d’introduire des changements dans la manière dont sont prises les décisions, qui
s’inscrit dans un contexte de remise en question du modèle de développement capitaliste.
Pour se voire par la suite subir une évolution marquante vers la fin des années 1960 comme
un socle de l’efficacité des programmes de développement local, susceptible d’introduire des
changements de valeurs et de comportements sociaux (Jones, 2006).
C’est vers la fin des années 1960 et le début des années 1970, que la conception des
démarches participatives a connu un grand essor, recommandée par toutes les institutions et
les acteurs internationaux de développement (D'aquino & Seck, 2001), en passant d’un simple
outil de diagnostic participatif à une méthode de concertation pour l’intervention et l’appui au
développement débouchant sur une planification locale de développement.
L’introduction de la notion de participation populaire dans les actions de développement,
n’est pas une chose nouvelle. Plusieurs programmes de développement et pratiques datant des
années 1950-1960 le témoignent. On peut citer par exemple les projets de développement

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communautaire en Asie ; les campagnes d'alphabétisation et de conscientisation en Amérique
Latine et des programmes d'animation rurale en Afrique francophone.
Toutefois, la grande variété des objectifs qui lui sont assignés, les différentes manières dont
elle est comprise et les valeurs qui la sous tendent font que la problématique de la
participation communautaire est extrêmement complexe. Ainsi, de nombreuses définitions ont
été proposées mais il est établi qu’il n'y a pas de définition clairement tracée et unanime de la
participation communautaire et l’expression "participation communautaire" est utilisé
généralement pour désigner des activités communautaires contribuant au développement
local. Plusieurs autres expressions sont également utilisées : participation populaire, auto
assistance, auto prise en charge, engagement communautaire, "empowerment", etc… Les
auteurs établissent certaines distinctions entres ces différentes expressions. Ces distinctions
sont surtout relatives au degré d'implication des communautés dans le champ de l'action. Pour
notre cas, nous considérerons la définition donnée par Bichmann, Rifkin, and Shrestha (1989,
p: 514) où « La participation communautaire est un processus social dans lequel des
groupes particuliers ayant des besoins communs et vivant dans un périmètre déterminé
s’emploient activement à définir leurs besoins tout en prenant des décisions et en se dotant
de mécanismes destinés à satisfaire ces mêmes besoins ».
Cette définition présente l'avantage tout d’abord d’être générale, mais aussi de définir la
participation communautaire comme un processus et un résultat, le premier concourant à
l'autre, plutôt que comme un mécanisme de causalité immédiate entre apports et résultats. Elle
témoigne aussi de l'aspect évolutif du concept de participation communautaire. D'une
participation considérée comme un effort consenti par la communauté pour aider à la
réalisation de tâches déjà fixées, à la participation vue comme engagement actif de la
population locale dans la réflexion, la planification, la décision, l'exécution et l'évaluation.
Face à l’absence d’une définition unanimement reconnue, un certain consensus s’est dégagé
sur les dimensions que revêt la participation communautaire. Les principales dimensions
sont :
• la participation de tous ceux qui sont concernés au processus de décision ;
• la participation aux fruits et retombées des programmes de développement;
• la contribution active à l'effort de développement;
• la participation de la population locale à l'évaluation.
Ces dimensions montrent que sur le plan opérationnel la participation communautaire réside
dans l'implication effective de la population à la prise de décision concernant la détermination
de ses besoins prioritaires, la mise en œuvre des programmes et leur évaluation.

2-2 La démarche méthodologie adoptée


Pour mener la présente étude, nous avons emprunté deux principales voies : l’analyse
documentaire et l’enquête par terrain.
L’analyse des résultats du rapport du DTP menés dans le cadre de la réalisation du plan
communal de développement (PCD) et du rapport final consacré à la planification stratégique
de la commune relatant les projets de développement pour les six années à venir (2011-2016),
nous a permis d’analyser les différentes actions programmées et réalisées suite au diagnostic
et d’apporter un éclairage sur l’apport de la démarche du DTP comme document de référence
servant à fournir des informations pertinentes qui sont à la base d’une réflexion future pour les
actions à engager.

8
L’enquête par entretiens semi-directifs a été menée avec le président de la commune et le
responsable du service technique de la commune. Cette enquête avait pour principaux
objectifs d’évaluer l’apport du DTP en matière de planification stratégique de développement
local et d’autre part, de connaître la perception de interviewés sur le rôle que peut jouer la
démarche du DTP dans la définition des actions pertinentes, réalisables et viables susceptibles
de promouvoir un développement local durable.
3-Présentation, analyse et discussion des résultats
L’analyse transversale des différents rapports et documents ainsi que les différentes
perceptions des acteurs interviewés montre que la démarche du DTP a été exécutée dans une
logique participative, interactive et prospective d’aide à l’action et non pas d’établir une
monographie du territoire et d’en faire une simple description. Hommage (2007), souligne
dans ce cadre que le diagnostic est appréhendé comme l’étape préalable et le fondement d’un
processus d’action. Il s’agit d’une dynamique réellement autonome basée sur la nécessité
d’agir ensemble pour une réflexion collective du devenir du territoire.
Les explications données par les interviewés laissent entendre que le DTP est un maillon
devenu indispensable pour toute démarche de planification stratégique. Il apporte des
éléments de réflexion collective, qui tend vers une harmonisation d’une vision commune et
partagée, et qui se traduit localement par des actions adaptées aux besoins et aux attentes des
concernées.
L’analyse des résultats du DTP de la commune étudiée permet d’élaborer une représentation
spatiale de la zone d’étude en formalisant les problèmes, les forces, les faiblesses, voir une
meilleure visualisation des enjeux de développement. Ceci, en dressant un état des lieux de la
réalité locale et en identifiant de manière concertée et partagée, les grands axes stratégiques de
développement de la commune. L’analyse que nous avons menée nous a permis de relever les
principaux constats relatifs aux trois grandes dimensions qui s’imposent comme des
difficultés qui entravent le développement de la commune. Il s’agit :
• Des problèmes de l’infrastructure de base et d’accès aux services sociaux qui se posent
avec acuité ;
• Des contraintes d’ordre économique (faible développement de l’économie locale) ;
• Du faible développement des capacités des acteurs locaux.
En effet, les contraintes relatives aux infrastructures de base et l’accès aux services sociaux
viennent en premier soucis de la population locale. En effet, le faible accès aux infrastructures
de base représente la partie la plus importante des contraintes socio-économiques qui font face
à la commune.
Les résultats de l’enquête ont montré que les services d’assainissement sont quasi absents
dans la commune. Les 90% des populations locales ont recours à des solutions individuelles
du type: fosses septiques et des puits perdus. Avec toutes les conséquences que peuvent avoir
sur l’environnement (pollution des eaux de surface et de la nappe phréatique), et sur la santé
de la population. Ce qui montre que des efforts considérables restent à déployer dans ce sens.
Par ailleurs, l’absence d’un système de collecte et de traitement des déchets solides reste une
problématique centrale pour les habitants. Les alentours des villages sont entourés de déchets
et constituent une zone favorable au développement des maladies menaçant la santé publique
et le cadre environnemental général.

9
Le branchement des foyers au réseau électrique présente un déficit qui reste encore à combler,
qui représente 30% de la totalité des besoins exprimés. Le taux de couverture du
raccordement au réseau d’électricité est de 70% en 2008.
Les douars connectés au réseau électrique, affrontent ils aussi des problèmes de genre : la
hausse des prix des factures, la non fonctionnalité d’une grande majorité des équipements
installés à cause du manque de maintenance et de suivi par les services concernés et d’absence
de l’éclairage public.
Au delà de l’inaccessibilité et de l’enclavement d’une grande partie des villages de la
commune, se pose avec acuité le problème du mauvais état du réseau routier, qui rend difficile
voir impraticable la circulation et les déplacements au sein de la commune.
En matière de trafic et de transport public, la commune reste très peu desservie et se limite
dans la majorité des cas à quelques moyens informels. Le nombre de véhicules est très faible
et se limitent au transport mixte informel. L’état du réseau routier explique en grande partie
cette situation. En termes de coûts, sans prendre en compte les impacts sur la santé et les
difficultés de transporter les biens et marchandises et le temps du trajet, le montant payé grève
énormément le pouvoir d’achat d’une population à grande majorité pauvre.
En autre, les difficultés évoquées en matière d’accès aux services sociaux sont exprimés en
trois termes :
• L’éloignement et l'inaccessibilité aux services ;
• La non fonctionnalité ou la mauvaise fonctionnalité des services existants ;
• L’absence des services sociaux.
La santé
Malgré l’existence du centre sanitaire au sein de la commune, le secteur demeure encore
incapable de répondre aux besoins des habitants. Selon les interviewés, le centre souffre
encore d’un faible encadrement et de manque de moyens et d’équipements, ainsi que le
nombre insuffisant d’encadrement ne permet pas de subvenir aux besoins exprimés au niveau
local. Ce qui engendre des difficultés quotidiennes pour les populations et plus
particulièrement pour les cas d’urgence et les accouchements.
L’enclavement et l’éloignement de certains douars rendent l’accès au service très difficile. Ce
qui constitue sans doute un handicape pour toute tentative de développement.
Education
En matière d’éducation, les problèmes rencontrés par la population locale concernent les
difficultés pour eux à offrir à leurs enfants une scolarité dans des conditions valables et
favorables. En effet, une faible couverture scolaire de la commune, l’absence et/ou
insuffisance des établissements pour l’éducation préscolaire, l’enclavement et l’éloignement
coûteux en déplacement aux écoles qui excède le pouvoir d’achat des familles, la non dotation
des écoles scolaires en infrastructures nécessaires (blocs d’hygiène, eau potable, électricité),
l’absentéisme voir l’insuffisance d’un nombre d’instituteurs, le manque du transport scolaire
qui mène les élèves à parcourir plusieurs kilomètres à pied en courant divers risques, les
difficultés d’accessibilité aux collèges sont de sérieux obstacles de la scolarisation au sein de
la commune. Comme il est à noter que le taux d’occupation des salles de classes est très élevé.
Ce dernier peut atteindre 50 élèves par classe et 3 à 4 niveaux d’étude dans la même classe.
Cette importance se traduit par un besoin important en termes d’infrastructures scolaires.
Avec de telles difficultés, il est très difficile d’assurer un enseignement de qualité.

10
Cependant, l’analyse des données collectées auprès des services extérieurs, ont montré que le
taux de déperdition scolaire dépasse les 34,7% (dont 55,2% du sexe féminin). Certes d’autres
facteurs tels que l’état du réseau routier et la pauvreté expliquent en partie cette situation mais
une grande majorité de la population enquêtée attribue cette situation à l’enclavement de la
zone et à la difficulté d’accès aux écoles.
L’absence des structures de lutte contre l’analphabétisme dans les villages constitue un
handicape devant la population locale à participer activement dans la vie locale. Ce qui la
rend dans une situation de marginalisation et d’exclusion. Les résultats de la démarche du
DTP, ont identifié un fort besoin exprimés par les populations locales de lutter contre
l’analphabétisme. La population locale perçoit aussi dans l’absence des centres de formation
professionnelle et des foyers femmes comme un handicape qui empêche leur épanouissement
et leur émancipation sur l’environnement socioéconomique.
Par ailleurs, les contraintes d’ordre économique ont fait aussi partie des difficultés qui font
face au développement de la commune. En effet, la faible capacité de l’économie locale à
créer des opportunités d’emploi a engendré une série de difficultés, liées au sous- emploi, au
chômage, à l’émigration vers des destinations urbaines.
Agriculture
L’analyse des résultats du DTP a montré que le secteur agricole demeure encore faible en
raison de l’effet conjugué de plusieurs contraintes naturelles, techniques et économiques.
L’agriculture reste une agriculture vivrière traditionnelle pratiquée sur de petites parcelles,
dépendantes des eaux de pluie, utilisant des systèmes d’irrigation traditionnels (séguia, puits,
maâder, khettara) et très peu utilisatrices des techniques modernes (pompages, goutte à
goutte).
Suite à la sécheresse qu’a connu la zone depuis 1980, l’agriculture a subi une évolution
profonde par suite de l'exode rurale des hommes (provoqué lui-même par la recherche
d'emplois non agricoles en milieu urbain et la réduction de la taille des exploitations agricoles
familiales) consécutif à l'explosion démographique et au morcellement des terres entre les
héritiers d'une même famille. L’absence des structures d’assistance technique des producteurs
dans le domaine agricoles et d’élevage constitue l’un des grands problèmes dont souffrent les
producteurs, qui limite l’amélioration du rendement de leur système de production et d’être
toujours à la lumière des nouvelles pratiques de production.
L’exploitation de nappes souterraines pour l’extraction de l’eau constitue aussi une difficulté
pour les producteurs, étant donné que cette démarche demande des moyens techniques
spéciaux et des moyens financiers qui excèdent leur pouvoir d’achat. Les problèmes des
inondations et de l’érosion des sols affectent la production des producteurs. Ainsi, que la
présence des Oueds qui traversent les territoires des communes cause des problèmes aux
populations en endommageant leurs récoltes et en rendant leur déplacement pratiquement
impossible en période de crues.
Tourisme
La commune dispose d’énormes potentialités touristiques importantes et diversifiées, qui
pourrait la rendre une véritable destination touristique mais qui n’est pas valorisée.
L’exploitation du potentiel touristique reste très marginale et ceci est du à un ensemble de
facteurs limitatifs : manque des infrastructures et de structures de base, l’absence des
stratégies de développement et de promotion, l’absence de moyens de communication et

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d’information sur la destination et le manque de moyens d’accompagnement des
entrepreneurs.
Commerce
L’activité commerciale dans la commune reste très peu développée. Les structures de ce genre
d’activités sont presque inexistantes, en dehors du souk hebdomadaire dans lequel la
population locale à l’habitude de s’approvisionner.
Tissu associatif et coopératif
L’analyse des données recueillies ont permis aussi d'avoir une idée sur le dynamisme des
habitants de la commune. Elle abrite un nombre important d’associations et coopératives
effectuant diverses activités mais œuvrant toutes pour le développement de leurs localités. La
majorité de ces associations et coopératives souffrent d’un ensemble de problèmes relatifs à la
gestion, à la commercialisation et au manque d’appui et de renforcement. Ce qui entrave leur
performance et leur compétitivité et limite leur impact socioéconomique.
La réalisation du DTP pour la commune Sidi Ahmed ou Amer ne constitue pas une fin en soi.
Elle vise à ressortir les orientations stratégiques qui cadreront le devenir souhaité pour la dite
commune et permettront de construire une vision partagée sur la base des résultats de l’état
des lieux et des priorités identifiées par la population locale ainsi que les appréciations des
acteurs en place pour une meilleure planification stratégique du développement de leur
territoire.
En effet, les résultats du DTP, ont été restitués aux acteurs locaux pour la discussion et la
validation. Cette étape était capitale car elle a conditionné l’élaboration du PCD, qui a
nécessité le recours à la démarche de planification stratégique. Cette démarche qui a permet
de retracer sur la base des résultats du DTP approuvé, les orientations stratégiques de
développement et les actions prioritaires à mener pour les six années à venir. Le processus du
DTP a permis de fournir un document de référence et un support de réflexion future sur les
actions à engager toute en débouchant sur des prises de décision relatives à la promotion du
développement local de la commune.
L’ensemble des actions tracées et planifiées ont été traduites en un ensemble de projets de
développement touchant divers domaines (infrastructures de base, services sociaux,
développement économique, renforcement des capacités des acteurs), comme l’illustre le
graphe ci-dessous.
Figure 3 : les projets de développement retenus dans le cadre du plan communal de
développement

12
Comme le montre le graphe ci-dessus, les projets issus de l’élaboration du PCD montrent que
la promotion d’un développement local durable des communes étudiées passent en premier
lieux par l’amélioration des infrastructures de base avec un taux de 39% de la totalité des
projets retenus, 25% destinés à l’amélioration de l’accès des populations locales aux services
sociaux, 21% vise la mise à niveau de l’économie locale et les 14% restants sont dédiés à la
promotion du tissu associatif et coopératif au niveau local.
Les projets retenus reflètent les mêmes préoccupations exprimées par la population locale lors
de la ventilation des besoins, qui font ressortir que les axes relatifs aux infrastructures de base
et à l'amélioration des conditions d'accessibilité aux services sociaux constituent des priorités
majeures pour l’amélioration des conditions de vie de population locale.

Figure 4 : l’axe relatif aux infrastructures de base

Au regard des graphes ci-dessus nous constatons que les projets relatifs au réseau routier, à
l’eau potable et à l’électricité ont d’une importance primordiale dans la totalité des projets
relatifs à l’infrastructure de base. Ils jouent de toute évidence un rôle moteur dans l’activité
économique et sociale des communes, et contribuent fortement à leur développement. En

13
effet, 55% des projets sont destinés à la réhabilitation/construction/entretien des routes et des
pistes rurales pour une meilleure accessibilité et mobilité des populations locales. 36% visent
des projets d’électrification des villages de la commune 9% visent la dotation en eau potable.
L’ensemble des actions programmées dans cet axe entend contribuer au désenclavement des
zones objet de l’étude, à la lutte contre la pauvreté et à l’amélioration des conditions de vie de
ses populations locales.

Figure 5 : l’axe relatif à l’accès aux services sociaux

L’amélioration de l’accès des populations locales aux services sociaux fait partie des grandes
priorités stratégiques de développement dont 50% sont destinés au secteur de l’enseignement,
33% à la formation professionnelle et 17% au secteur de la santé.
Le faible accès des populations locales aux services sociaux explique en grande partie ce
nombre important des projets retenus et qui s’est fixé des objectifs ambitieux pour
l’amélioration des conditions de vie des habitants.

Figure 6 : l’axe relatif à l’économie locale

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L’ensemble des actions programmées dans cet axe vise la promotion du tissu économique
locale et de sa compétitivité tout en s’inscrivant dans une approche de développement local
durable. En effet, les projets retenus se répartissent de la façon suivante : 66% sont destinés à
la mise à niveau du secteur de l’agriculture et d’élevage, étant donné que ce secteur constitue
la principale activité économique des populations, 17% visent la promotion de l’activité
touristique et les 17% restants sont destinés au développement du secteur du tourisme.
Par ailleurs, la mise en place de l’ensemble des actions citées ci-dessus représentent une
opportunité pour le développement et la réussite du tissu coopératif et associatif au sein de la
commune et de l’amélioration de leur contribution au développement socioéconomique de
leur territoire. La planification stratégique participative misant sur le développement local
endogène et intégré permet de créer les conditions favorables (infrastructures de base, services
sociaux, moyens financiers et logistiques,…) à l’épanouissement de ce tissu et à améliorer sa
performance et sa compétitivité contrairement aux initiatives individuelles et ponctuelles qui
ne leur permettent pas de bénéficier du soutien et d’encadrement suffisant.

Conclusion
De ce qui précède nous concluons que la démarche du DTP est une démarche préludant la
dynamique de développement local autour de finalités et d'enjeux stratégiques. Elle permet à
la fois de confirmer des constats existants et de faire émerger de nouvelles problématiques
propres à un territoire à un temps donné afin d’identifier de nouvelles actions de
développement. Sa réalisation auprès de la commune Sidi Ahmed ou Amer a permis de
présenter l'état initial de la réalité locale et d’introduire une vision prospective en identifiant
les principaux axes stratégiques de développement qui doivent servir de base à l'élaboration et
la mise en place de son PCD. Ce dernier, qui s’approprie d’instruments de planification locale
et des documents plans de référence permettant d’assurer un développement harmonieux et
durable.
Par ailleurs, les résultats issus du DTP a servi de base pour l’identification des atouts et
potentialités de la commune cible et de ressortir les perceptions et priorités réelles de la
population locale, en matière de promotion et de développement de la commune, à travers une

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approche participative visant à impliquer les concernés dans toutes les étapes de planification
de projets ciblant leur commune.
Malgré que la mise en œuvre du DTP est un processus complexe, qui fait appel à une grande
variété d’acteurs impliqués et à la mobilisation importante de toutes ses composantes, le DTP
reste au service d’une planification orientée vers les prises de décisions.

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