INTRODUCTION
Ce sujet s’intègre dans l’approche classique (1900), c’est une approche née au début
du 20 siècle, période de mutations socio-économiques profondes en occident : c’est une
conséquence de la révolution industrielle amorcée au 19° siècle et de concentration des
moyens de production. Une nouvelle forme de production émerge au début du 20° siècle, le
secteur industriel attire une nombreuse MO agricole peu adaptée à la P° technique issue de
l’exode rural, ainsi que le monde rural commence à se fonde les circuits économiques. Ce
changement des modes de P° quasi artisanaux par l’industrialisation croissante de la P° est
favorable à la baisse des coûts et à l’augmentation des cadences et l’apparition des grandes
firmes. L’approche classique regroupe plusieurs théories, l’une de celles-ci est l’OST avec
l’Américain F.W.TAYLOR (1856-1915) qui s’intéresse à la P° dans les ateliers, d’abord
apprenti dans un petit atelier (à Philadelphie) de mécanique puis ouvrier, contremaître,
ingénieur, en chef et enfin consultant en organisations industrielles, Taylor a un apport
indéniable, il a jeté la base de la théorie des organisations (c’est l’inventeur de l’organisation).
Selon Taylor la problématique qui se pose est relative à la façon d’intégrer et de diriger la MO
abondante rurale peu qualifiée et de façon à augmenter la productivité, donc après le
traitement de l’apport de Taylor et d’après l’actualité économique: le taylorisme est-il mort ?
Est-ce que cette philosophie a plus d’avenir ? Ou bien doit-elle mourir ? Pour répondre à
cette problématique, nous allons se concentrer sur 3 grands axes :
- Qu’est-ce que le taylorisme ?
- Apports el limite du taylorisme
- L’avenir de cette théorie.
Cependant les principes de Taylor ont été vivement critiquées parce qu’elles ont donné lieu à
des déviations et à des schématisations éloignées de sa pensée originelle. Le modèle de
TAYLOR a souvent été associé à des conditions de travails déplorables, voire inhumaines à
cause de l’absence de la prise en compte des composantes psychologiques et sociales du
travail. C’est pour cette raison que l’OST a été adressé par plusieurs reproches :
- Critique de ‘one best way’: L’one best way n’existe pas, les propositions de Taylor
décrivent un modèle idéal et des lois organisationnelles universelles or en réalité il est
possible d’organiser la production et le travail selon plusieurs manières en fonction de
la situation.
- L’organisation ne tient pas seulement de la science mais aussi de l’art
- Le comportement des salariés n’est pas gouverné seulement par l’intérêt matériel
- Les ouvriers sont considérés comme des auxiliaires des machines, la dimension
psycho est donc négligée chez Taylor
- La rémunération liée au rendement individuel est aussi critiquée.
III. L’avenir du taylorisme :
En tout état de cause il importe de retenir que la logique taylorienne de production s’est
avérée particulièrement adaptée aux conditions sociales du début du 20° siècle. L’organisation
taylorienne à peu à peu cédé la place aux nouvelles formes d’organisation du travail sans
toutefois totalement disparaitre. En effet, on ne peut pas dire que le taylorisme soit réellement
mort, il a plutôt pris de nouveaux visages. Les principes tayloriens restent à l’œuvre dans les
entreprises. Il y a certes eu des aménagements, des regroupements de taches, des groupes
autonomes et des cercles de qualité, qui sont autant d’essai de dépassement des principes
taylorienne, mais ils ne sont pas cohérents ne saurait constituer qu’une doctrine. Au contraire,
le taylorisme est un véritable système conceptuel, qui saisit le travail dans ces différentes
dimensions, aussi bien techniques qu'économique ou social. D'une façon pragmatique, le
taylorisme atteint même de nouveaux secteurs jusqu'ici protégés. Né avec l'industrie de masse,
il se répand dans les services, l'agriculture, et même dans certains secteurs comme le
bâtiment. Le vrai procès qu'on peut faire à Taylor est de démontrer que ces postulats sont
fondés sur le fait que les situations de travail ne peuvent varier. Aux yeux de Taylor un poste
CONCLUSION
Actuellement le taylorisme prend plusieurs nouvelles formes en ce qui concerne les
dimensions secondaires de l’organisation pour de s’adapter aux changements profonds des
aspects de l’environnement de l’entreprise, mais il faut noter que même si cette théorie
manque de ces aspects, ses apports restent indéniables en ce qui concerne l’amélioration de la
productivité et le rendement de l’ouvrier au travail, ceci nécessitent la mise en place d’une
série de principes d’organisation de travail.