Durée : ce n’est qu’en 1937 que la production industrielle retrouve son niveau de 1929.
Faillites bancaires aux USA : 1345 banques en 1929, 2298 banques en 1931.
Baisse des prix entre 1929 et 1933 : 32% en Grande Bretagne, 34% en Allemagne, 37% en
Italie, 38% en France, 42% aux USA.
Chômage en 1932 : 25% aux USA, 33% en Allemagne, 19% au Canada, 16% au Japon,
13,1% en Grande Bretagne.
La saignée démographique :
- Ce bilan est géographiquement très contrasté : les régions les plus touchées => l’Europe (surtout
centrale et orientale), le Japon et la Chine. L’URSS enregistre les pertes les plus élevées (20
millions de victimes) ; la Pologne (15% de sa population).
- La production de charbon, de fer et d’acier est inférieure au tiers de son niveau en 1939.
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- Le potentiel industriel s’est effondré en moyenne de 50% par rapport à 1939 (80% pour la
Pologne).
- Superpuissance absolue : ils surclassent tous les rivaux ; victoire militaire doublée d’un triomphe
de la crise des années trente. La richesse américaine en prix constants a augmenté de 50%, le
chômage a été résorbé, développement du complexe militaro-industriel.
Affirmation de l’URSS :
- Mais retard par rapport aux EU : ambitions limitées pour l’essentiel du continent européen.
Mise en place d’une organisation permanente de sécurité collective (Roosevelt : une grande
communauté internationale démocratique fondée sur la souveraineté, l’égalité et la solidarité
des nations, les plus grandes d’entre elles étant appelées à jouer un rôle premier plan dans la
direction des affaires de la planète).
Conviction => la guerre avait résulté autant de l’incapacité de la SDN à juguler la montée des
dictatures que des dérèglements économiques produits par la grande dépression.
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Grands principes d’une paix économique : Accords de Bretton Woods (Juillet 44) prévoient
la création d’un système monétaire international (FMI et BM) + Accord du GATT.
- Soutenir de la situation de l’entre deux guerres : essayer de répondre à la même question : Quels
mécanismes mettre en place afin d’éviter la reproduction de la même situation ?
- Et donc, nécessité de jeter les bases d’un nouveau système capable d’assurer la stabilité
économique mondiale.
- Ils ont la même philosophie mais divergent en ce qui concerne les modalités concrètes de mise en
place.
o La philosophie partagée :
Ce sont les conflits commerciaux consécutifs à la crise qui expliquent en grande partie la SGM.
La levée du contrôle de change et des mouvements de capitaux ne peut être réalisée que
progressivement.
Rôle : empêcher le retour au politiques non coopératives, accorder des crédits aux pays ayant un
déficit de la balance de paiements pour défendre leur monnaie ;
Propose en place un mécanisme pour aider la GB et les autres payant afin de surmonter les
conséquences de la guerre ;
Mettre en place une Banque supranationale jouant le rôle d’une caisse de compensation entre
banques nationales et octroyant des crédits aux pays déficitaires ;
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Les avoirs en banque ne sont pas convertibles en or.
1. Financement :
Reproche au plan white : insuffisance du capital pouvant déboucher sur une pénurie du dollar.
2. Mode d’ajustement :
Le plan américain le fait supporter par les pays déficitaires, alors que c’est l’inverse pour le plan
anglais.
3. Multilatéralisme :
Le plan anglais cherche une institution dominée par les USA et la GB, alors que le plan américain
veut un système multilatéral.
4. Rôle d’or :
Le plan anglais veut le réduire, alors que le plan américain prône un système fondé sur l’or (les USA
détiennent les 3/4 des réserves mondiales d’or monétaire).
Accord sur le plan white avec une revalorisation du capital du FMI : il passe de 5 à 9 Milliards de $.
Les statuts : 31 articles qui précisent les objectifs et les règles de fonctionnement du FMI qui doit être
une institution permanente.
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PVD: Pays en voie de développement.
L’histoire économique a souvent été caractérisée par un mouvement de capitaux des pays
développés vers les nouveaux arrivants sur la scène de l’industrialisation.
Le précédent historique le plus saillant est représenté par les flux de capitaux qui se sont dirigés de la
Grande Bretagne vers les Etats-Unis durant le dernier quart du XIXème siècle.
1969 à 1974 :
La progression en question s’explique à la fois par la faible rémunération des banques auprès
de leurs correspondantes et les relatives difficultés des secteurs des biens d’équipement dans
les pays industrialisés.
Une telle situation incite ces derniers à encourager les exportations, parfois au prix de
financements bancaires, d’autant plus que les mécanismes d’assurance crédit à l’exportation
connaissent un perfectionnement considérable.
L’endettement durant la période s’explique donc par la nécessité de vendre les biens
d’équipement fabriqués par les firmes des pays développés.
1974 à 1979 :
L’endettement progresse sous la contrainte du recyclage des capitaux accumulés par les pays
exportateurs de pétrole.
Ces derniers sont déposés auprès des banques occidentales qui les rémunèrent autour du
LIBOR (taux sur la place de Londres) et sont amenées à les re-prêter pour jouer leur rôle
d’intermédiation financière.
Ils vont rencontrer une demande émanant de certains PVD dont le déficit de la balance de
paiement ne cesse de se creuser sous l’effet de la hausse de la facture pétrolière.
A une telle situation s’ajoute, la recherche des pays développés à surmonter leur crise en
exportant plus.
On est donc entre une convergence d’intérêt entre banques des pays en développement et
firmes des pays développés.
1979 à 1982 :
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Le deuxième choc pétrolier va avoir les mêmes conséquences que le premier. Elles se
résument en trois phénomènes : excédents de capitaux chez les uns, déficits courants chez
les autres et aggravation de la crise chez les derniers.
Le nouveau facteur qui vient s’y ajouter est la hausse des taux d’intérêts suite à la politique
monétariste mise en œuvre par les Etats-Unis, ce qui vient pénaliser les PVD qui voient les
services de leur dette s’envoler, ce qui les oblige à emprunter massivement à court terme
pour faire face aux échéances.
L’augmentation du prix du pétrole en 1973 : excédent cumulé des échanges courants des Pays
Pétroliers (360 milliards de dollars entre 1978 – 1981).
Placement d’une bonne partie de ces ressources auprès des banques occidentales (près de la
moitié), alors que 40% seront investis dans les pays de l’OCDE, 15% seront prêtés aux pays en
voie de développement et 5% avancées aux organisations internationales.
Les pays occidentaux : crise, d’où une baisse forte des demandes d’emprunts, on assiste par
conséquent à une concurrence farouche entre les banques en question en vue de placer leurs
dépôts.
Solution => S’orienter vers les pays en développement disposant de ressources naturelles ou
dont les exportations de produits manufacturés étaient en croissance continuelle (pays
d’Amérique Latine et certains pays d’Asie et d’Afrique).
Naissance d’un marché qui répond au souci des banques de fructifier les dépôts dont elles
disposent et à celui des PED qui cherchent à échapper à la réglementation stricte des institutions
internationales.
Ce mécanisme va être remis en cause par la mise en place des préceptes de l’école
monétariste aux Etats-Unis à partir de 1979. En effet on va assister à une augmentation sans
précédent des taux d’intérêts d’où un alourdissement des charges d’intérêt des pays qui
empruntaient à des taux variables sur les euromarchés.
Cette situation va s’aggraver par les effets de la récession mondiale consécutive au second choc
pétrolier. Finalement les PED seront confrontés à une situation inextricable : baisse des
exportations, effondrement des prix des matières premières, alourdissement de la charge de la
dette extérieure...
Il n’est pas alors étonnant que se déclenche le mouvement d’incapacité de ces pays à honorer
leurs engagements. Cette crise de la dette va être à la base d’une remise en question des
processus de circulation des flux financiers au niveau international.
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La pratique des rééchelonnements de dette, qui va repousser le problème de surendettement
sans le résoudre.
La création d’un marché secondaire des créances douteuses, qui, à partir de 1984, va exprimer
la vanité d’une telle solution. Les créances douteuses vont commencer à circuler entre les
banques moyennant une « décote » de plus en plus importante.
D’une part, les banques vont chercher à se débarrasser des créances qu’elles ont sur des pays
ou des zones qu’elles connaissent mal au profit d’autres créances sur des pays ou des régions
dont elles ont une bonne connaissance.
A partir de 1988, il apparaît clairement que les pays endettés invoquent la dépréciation de leur
dette pour ne pas continuer à la rembourser à sa valeur nominale initiale, et que souvent, ils
arrivent à racheter cette même dette au prix du marché.
C’est alors que le plan Brady est mis en route en 1989, l’essentiel des créances est transformé en
obligations du Trésor du pays endetté. Ce sont de telles obligations qui vont servir de base aux
marchés financiers émergents.
Notes
Il est basé sur une évolution balancée et équilibrée entre la productivité et la consommation.
Dans toute économie, le problème qui se pose : les produits distribués vont-ils être achetés ?
Production de masse, production de biens standardisés...
La majeure partie de ces biens sont des biens de consommation durables (voitures,
réfrigérateurs...) => biens qu’utilisent les particuliers mais qui durent dans le temps.
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Il y a un taux d’inflation élevé => perte du pouvoir d’achat. Les employés vont toujours récupérer
cette perte de pouvoir d’achat car on va mettre en place un certain nombre de contrats
(indemnités de chômage, allocations familiales,..).
Histoire de l’évolution du marché => on travaille avec une technique jusqu’à ce qu’elle ne soit plus
rentable. A ce moment la de nouvelles techniques vont apparaitre, les techniques qu’on a mis en
place après la DGM. A partir de la crise va apparaitre un nouveau modèle, le modèle actuel.
Les techniques ne son plus rentables + émergence d’un certain nombre de problèmes :
stagnation de l’économie suite à la crise jusqu’aux années 80.
Après la DGM => pays en voie de développement, ces pays sont nouveaux sur la scène
internationale, il y a l’apparition de plusieurs théories qui expliquent le sous-développement.
A retenir => pays neufs (indépendance récente) : ils vont forcer les Nations Unies à faire une
conférence sur le nouvel ordre économique international ; ils vont demander une revalorisation
des prix des matières premières, un code de bonne conduite des firmes multinationales...etc
Discours 1974 + Augmentation du prix du pétrole en 1973 => Beaucoup de devises (placées
auprès des banques occidentales) => ceux qui vont demander les crédits sont les pays en crise.
Un pays pauvre : pays dont le revenu est faible => épargne faible => investissement faible => ils
doivent prendre des crédits bilatérales ou auprès de la BM et du FMI...
Sur le coup => les prêts étaient à taux variable. Taux d’inflation élevé => prix baissent (taux
d’intérêts baissent).
Crédit reconductible : vous puisez comme vous voulez, mais on vous prélève à chaque fois une
somme.
Ils sont influencés par la pensée monétariste (Milton Friedman) : le prix des services et celui
de l’argent.
L’inflation est essentiellement un phénomène monétaire => quand la masse monétaire qui
circule dans le marché est élevée, les prix augmentent.
- (1979) Choc pétrolier => Révolution iranienne => Guerre irako-iranienne : les prix du pétrole
augmentent.
- Les bons du trésor américain sont devenus plus rentables et plus sures => refus de
renouvellement des crédits aux pays en VDD par les banques occidentales.
Quand vous devez payer => il faut dégager des devises, il faut exporter et ne pas importer.
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Mexique puis tous les pays vont se déclarer en incapacité de remboursement => les banques qui ont
prêté se trouvent au bord de la faillite.
Le FMI va jouer un rôle important, il va convaincre les pays du tiers monde de rembourser. Un pays a
le droit de s’abstenir de payer. (Avant, il y avait la politique de la canonnière, on attaquait les pays qui
ne voulaient pas payer leurs dettes, mais la situation était différente).
Les crédits n’étaient pas fait par une seule banque => ils étaient syndiqués.
On ne met jamais tous ses œufs dans le même panier = il ne faut pas prêter toutes vos
ressources au même acteur économique => meilleure politique possible : diversification du risque.
Donc : banque non remboursée va contacter les autres banques pour la soutenir.