Manuel
militaire de la jeunesse
française, à l'usage des
sociétés de préparation
militaire, [...]
-
-
SOCIÉTÉS
de Préparation militaire.
A L'USAGE DES
de
SOCIÉTÉS
Gymnastique.
Préface de M. CAZALET
Président de l' « Union des Sociétés de Gymnastique de France »
PAR
L'AUTEUR
DE
L'INFANTERIE
ENUNVOLUME
PARIS
-
-LIBRAIRIE CHAPELOT
MARCIMHAUS&RENÉCHAPELOT,ÉDITEURS
L'infanterie
en un volume
MANUEL
D'INSTRUCTION MILITAIRE
A L'USAGE
Prix :fr.
L'achat de ce manuel par les corps de troupe a été
spécialement autorisé par circulaire du Ministre de
la guerre en date du 28 mars 1912
L'infanterie
en cent pages
PETIT MANUEL
ILLUSTRÉ
DU
SOLDA"
Parl'auteurdel'INFANTERIE EN UN VOLUME.
Prjx:30c.
AL'USAGEDES
SOCIÉTÉS SOCIÉTÉS
de Préparation militaire. de Gymnastique.
PAR
L'AUTEUR
DE
L'INFANTERIE
ENUNVOLUME
PARIS
LIBRAIRIE CHAPELOT
MARC IMHAUS & RENÉ CHAPELOT, ÉDITEURS
:
ouvrage, que j'ai lu jusqu'au bout avec un plaisir
croissant Manuel militaire de la Jeunesse française.
Oui, vous voulez enseigner à nos jeunes gens com-
ment on devient un bon soldat.
C'est une haute et noble mission dont vous vous
êtes acquitté avec un rare bonheur, et qui vous vau-
dra la gratitude de notre armée républicaine, celle
aussi de tous les bons citoyens qui songent aux graves
éventualités de l'avenir.
Vous m'avez demandé de tracer quelques lignes en
tète de votre « Soldat de demain ».
L'honneur que vous me faisiez se reportait tout na-
turellement sur cette grande Union des sociétés de
gymnastique de France que je préside depuis près de
dix-sept ans, et qui, doyenne d'ancienneté des grandes
fédération:; nationales, a sans cesse combattu pour
l'Education physique de la Jeunesse française, et pour
sa préparation à remplir utilement ses devoirs mili-
taires.
Cet honneur, je l'accepte avec un empressement
joyeux.
Les hommes qui ont, comme vous, la claire vision
desbelles destinées qui sont permises à notre pays, si
la race reste forte et laborieuse, ont droit qu'à leur
aide viennent tous ceux.des fils de la même patrie qui
mesurent toute l'étendue de la tâclic à accomplir, tout
le prix de l'effort à tenter.
De votre livre, je voudrais pouvoir dire, eu peu de
phrases, afin de laisser plus tôt à vos lecteurs le soin
de se prononcer à leur tour, et de goûter les satisfac-
tions que j'ai éprouvées moi-même, le bien, ou plutôt
une partie du bien que je pense.
L'expression ne rend jamais en entier ce que l'on
sent très fortement.
Il me semble que vous avez voulu faire une œuvre
pratique, claire et utile.
Vous y avez admirablement réussi.
A côté du précepte vous avez placé la morale de
cette leçon.
En face de la règle vous avez mis la cause qui la
justifie.
Il s'agit — vous le voulez ainsi, et vous avez raison
— d'un manuel militaire. Le résultat que vous avez
atteint est plus étendu.
Votre livre forme une contribution, dont l'avenir
montrera la décisive valeur, à la meilleure adaptation
de toute la Jeunesse deFrance au développement ma-
tériel et moral de la nation, à la défense de son sol
comme à la fidélité filiale à ses traditions.
Vos récits vibrent comme votre cœur de patriote.
On sent qu'une grosse émotion vous étreignait quand
vous rendiez hommage aux dévouements obscurs, aux
faits d'armes illustres, aux vaincus glorieux quand
même. y
A nos enfants qui vous liront je souhaite plus de
bonheur que n'en ont eu leurs aînés. Qu'ils donnent
à notre chère patrie un renouveau de gloire. Qu'ils lui
conservent son admirable prestige de champion du
faible et de l'opprimé.
Ils trouveront en eux-mêmes, dans les dons si gé-
néreux que leFrançais trouve dans son caractère,
laforce et la volonté de réaliser cet idéal.
Vous leur offrez, dans un ouvrage aussi charmant
qu'utile, le moyen le plus sûr d'y parvenir.
Soyez donc félicité, mon cher Camarade.
Votre énorme labeur a la meilleure des fortunes.
Il fait le bien, et ne fait que du bien.
CHARLES CAZALET,
AVANT-PROPOS
çaise.
ça is
Canne.
Cambodge.
équatoriale fran-
Canton.
Afrique occidentale fran-
457
là57
12
465
208
çaise
*
398
Afrique orientale fran-
456
Cantonnement. 222
Alcoolisme. Cavalier.
Algérie. Chambrées.
459
4
d'état-major.
Cartes
députés.
296
24
589
tion.
Chambre des
Aménager le terrain.
Ameublement de l'habita-
449
338
Chat coupé.
perché.
51
176
Cidrt.
45
45
Chaussures.
Annam.
62
39
Anémie des mineurs. 47
Asphyxie.
Avant-propos
24
59 Comores.
Congo.
398
462
458
xi Connaissances spéciales..
Conseil d'Etat.,. 591
314
Ballon
B
militaire.
(les).,.
Cor.,.
Contusions.
Conseil de revision.
Corps (soins à donner).
433
55
57
Bâtons.
Bière.,.
Barres
182
181
208 ganismt.
Corps étrangers dans l'or-
garde.o.
35
59
Bivouac.
Blessé.,.
43
Côte-d'Ivoire.,.0
Corps de 55
Boxe.,.
Boissons.
22
55
165
Coupe-jarrets179
Courage.
456
6
tillées.
Boissons alcooliques dis-
42
Courses.
Crâne. (passage).
Cours d'eau 529
156
Brancards.
Boissons fermentées.
43
Cuisines. 162
55-225
taire.
43
55
Brev.En d'aptitude mili- D
Brolures. XIX
60 Dahomey. 457
Déclaration des droits de
l'homme et du citoyen. 393
titude.-.
Délivrance du brevet d'ap-
Département. xxv
397
Feu.
Feuillées.
Feu aux
Fièvre
rugby.
vêtements'6tH
typhoïde. 5)
Football a:ssociation. 19
224
261
Devoir de vivre.
Désignation des objectifs. 527
3
Football
France agricole. 187
405
sœurs.
Devoirs envers- les frères
et
Devoirs envers la famille.
17
Devoirs envers les parents. 16
France
France
(carte).
France administrative. 395
Francecoloniale.
commerciale.
311
441
41)
teurs.,.
15
Devoirs envers les instruc- France industrielle. 445
14 France:judiciaire. 401
justice.
Devoirs de
'Devoirs envers soi-même.
10
3
France maritime.
France militaire
44)
425
Devoirs envers la volonté. 5 France parlementaire. 38!:
religieuse.,.
gence.,.
Devoirs envers l'intelli-
8
France
France
1886.
universitaire.
405
403 !
blables.
Devoirs envers ses sem-
solidarité.
Devoirs de
6
13
Fusil
Fusil (entretien). 265
268,
Gale.
284
Digestion
Diphtérie.o. 63
Gabon.,.
Durillons. 50
36
Gants.
Goût.
458
47
.,
39
E Grand'gardes. 72
357
Guadeloupe.
Echelle272
Eau Gué 42 467
Eclairage.
Eclaireurs.
soldat.
Guinée.
4870
Guyanne.
•472 45
Guerre de
352
456
tion135
360
Ecole du 364 468
section.
Ecole de
Education civique. 576
387
Gymnastique d'applica-
Gymnastique éducative.. 85
litaire.
Education morale
Education physique et mi-
physique
Education
Empoisonnements.
1
51
84
Gymnastique de sélection.
H
473
Entorses.
Engagements volontaires.
,Epervier.
58
43H
Hausse.
Hémorragies. 145
subir.
Epreuves à
spéciales.
Epreuves xxiv
56
178
xx Hockey.
caserne.
Hygiène à la
57
204
51
Hygiène de l'alimentation. 40
pas
Escrime à la baïonnette.. 435
320
.Etalonnage du
Excoriations'36
Hygiène
Hygiène
collective.
corporelle.
45
33
Hygiène du vêtement. 37
F
Fantassin 25
vouaqué.
Hygiène des hommes bi-
pratique.
Hygiène
227
55
enragé.
•
Morsures par un animal
Inde 463
1
-
58
Indices.,.
Indo-Chine. 318
••
pères.
Morsures de
Muscles
1Iutualité.,.
vi 58
76
477
Initiative 463
7
hrrs<;e.,.
(lecture).
Itinéraire 306 N
60
Niger.
Nalation.,.
Nivellement
1.5b
47
•I'mix Il
17t;
Nouvelle-Calédonie.
(secours).
\lItrition.
Noyé
287
M1t!
163
63
," Os.o
Lancement du
Laos.militaire.
Langage
Leçons de
Lecture
sur la carte.
L
boulet.
gymnastique.
d'un itinéraire
d'aisance.
135
315
465
100
300
signation).,.
odorat
incarné.
Ordres33
Ongle
Orientation.,.
0
Objectifs (recherche et dé-
327
71
57
299
Loi.,.
Lieux
Ouïe.
corps.
Linge de
Locomotion-fonction
Loidu21mars1905.
53
37
72
39-2
430
Orientation dela carte..
Ours 180
Over-arm-stroke
301
7
162
traction
Lutte de
l'omaine!.135
Luxations 50
Lutte 212
P
M Panselllcnls.,. •»•>
Madagascar. 400
t'a)ienc(:.
Passage des cours deau..>29
Patrouilleurs.••••••352
7
Maladies microbiennes. 48 Pénétration desprojecti-
les 337
Maladies parasitaires non
microbiennes.
vénériennes.
47 Petits paquets.
poste. 176
356
'taroc.,.
Maladies
Manoeuvres.
Marches212
51
363
Petit
Persévérance.,..
Physiologie02 7
(exemple).
Martinique
Marche
Mauritanie
Médire.
455
228
467
457
etc.
Pieds (soins à donner)..
Plaies
Piqures d'épines, de guê-
pes,
IManimétrie
36
58
55
276
Préface.
12
Garuche.
que.
(exercices).
Millième.
Mère
Ministres.
177
324
301
Pointage
Président de la Républi-
244
vu
pointage.
Miroir de 247 391
que.
Progession de gymnasti-
89-100
Ski.
Somalie.
famille.
Squelette.
Soutiens de
marche.
Sûreté en
175
459
435
75
Q 358
Sûreté en station. 345
Quatre-coins.
Queue-leu-leu 177
177 Syncope.
Sursis d'incorporation. 434
57
nerveux.
Système 69
R
T
Recensement. 432
Tente.
Recherche désignation
et
des objectifs.
Réftcloires.,. 527
Tableau d'assemblage de
la carte de France. 311
de). 52 226
Tir.
Rélation (organes et fonc- Terrain (aménager).
tions
Relèvement
(transport).
Renseignements. 'l'-hé.
Tétanos
d'un blessé
68
55
333
Territoire (défense). 441
réel.
338
50
43
239
vie.
Repas (composition). 41
réduit.
trui. Tonkin.
Tir 254
Respect de la 10
la Tir
que).
256
Respect de liberté. 10 Tir d'instruction. 256
Respect de l'honneur d'au- Tireur (instruction techni-
11
245
Respect de la propriété.
Respiration. 1'2
65
Tireur (posiltions). 257
Respiration artificielle.
Retraites ouvrièreset
Topographie
Toucher 271
55
405
paysannes.
Réunion (La)462
Travail.
Trudgeon 480
71
8
Hougeo[e. Tuberculose
Trichinose48
162
49
S
Tunisie. 47
453
Saignement de nez.
Saint-Pierre et Miquelon.
57
407
U
Salut
Salles de discipline55 terrain.
Sauts
Santé-mouton.
Sénat.
S~'i)rh)tinp.
14
179
137
48
Ililisaliondu
V
535
Sené~a!. Variole.
(fonctions).
Sensibilité
Sentinelles 345
Service militaire (durée).
590
456
70
450
Vin43
Vue.dessus.
Vêlements de
48
58
70
DU BREVET D'APTITUDE MILITAIRE
:
(2) Pour les appelés, adresser, sur papier écolier, une lettre du
modèle suivant
HIIJJ' au commandant,dubureau
'niaitrc
et
incorporée.
distincte et
Us examens ont lieu du 1er au31juillet.
-^'issitôt après el,
de
la
au président de commission
la plus voisine de la résidence du candidat.
Lespnsidellts des commissions adressent aux can-
I(ilt, directement ou parl'intermédiaire des maires,
;IlIt jours a l'avance, un bulletin de convocation indi-
quantleslieux,jours et heures de l'examen.
;l\'allt
à
L'exauH'll d'aptitude militairecomprend
.1° Des épreuvescommunes
:
toutes lesarmes et ser-
,V'Ces;
"esépreuvesspéciales.
'-es épreuvescommunessontobligatoirespourIonsles
1;"ididats.
'-esépreuves spécialessontobligatoires pour les'can-
-
¡rtl.t,ùelnmère ou du tuteur, ce dernier approuvé par une
loii(lit conseil defamille.
Jsansouïes ces pièces sont
lui1911
Iftabht,
Il
frais-
sur papierlibre et doivent être délivrées
en possession de cette demande, le commandant du
recrutement
convoque le candidat, le fait,examiner
s'il est reconnu propre au service, un certificat incli-
riiç
Ué'nt l'arme qui convient à son aptitude.
ja demande et les pièces ci-dessus sont transmisesauprési-
l'nt.
fI
de la commission avec un extrait du casier judiciaire de
intéressé,
demandé par le commandant du bureau de recrute-
I - ",,,,,..,, '-" , (*)
I- r
Mit
V
cP5
* £
ii
commencer* SDeux niHrc.bt's de kilomètres chac.nut',
21
i
a \'in¡:t quatre heure.-
(i^. -
p a ptcd d'intervalle I exécutées, sans nrmi1 "tl 10 lô
Marche 1
sans chargement, CUluoiu desix hU1
Examen pratique â cheval, exclusive-
Ion)
CIl
i n>ctit RU manège, portant sllr les prin-
X. Kcfaitn- 1 cvpes élémentaires'r,;quitation et la
g tioû ] conduite du cheval u toutes les allures
I
*3 1
t
I
t: J (travail préparatoire ut travail en brl-)
e|
1I
10
0.»
1"»
!
g lge
gj 1
j
Connaissance succinctedes différente:»
partie de l'extérieur ducheval.—1
i
1
Soins à donner aux chevai~x
Unesérie de6balles,dans chacune des trois posi-1
tions réglementaires (debout, à gpnou et
couché),
avac
dente
2 balles d'essai, en une seule séance. l><-
tir est exécutésur une cible carrée de •> mètre»
de côté, divisée en deux zones concentriques,
dont la plus grande a un diamètreJ/vJuO' dl1 I
la ditance, la plus petite la moitié de la précé-l
: I
1
La noJe de tir est calculée ainsi qu'il suit
1° 10 points à tout tireur qui a plaiè * balle, !
à l'intérieur du grand corde (deux f.H'' I
réunie»)
2"1/2 point, pour toute ballemiseenplus)
=
E--
f
réunies)à
de 8, à l'intérieur dujjraudcerde ^{eux f
zones
3°1/4depointpourtouteballemi;e Vin- 1
10 10
troupe
Les munitions sont prélevées sur les allucatioll8
t annuelles des corp, de
1
:
Il
!
1
a£s;.¡
?
æ
10tUlues);
>:
Grimper
S
gS
j)
ministratifs
y
g)
Il
i) Boxe
B
Echelles
l
,
I
et se
—ÊPREUyBSÔOMMTJNE3
c) Une
ilente
d)Unsautenlongueur,avec
f)
A volonte,
Partant la
de 3'"20
de position
volonté
Un coup
à
des
placée lmlO.dehauteur, à
tla
es
de
;
tique éducative pris dans des séries diffé-
(j minute.
l') Une course de 60 mètres en dix secondes
sa°^ dur 11
course de 2 kilomètres en dix
élan
Jnonpr['e- paré,.
e) Un saut en hanteur, avec elan
à volonté, de 1 mètre
hauteurde
1
sans
grimper
assise,
le*
I
sol
trèrnvlill
auxpréparé.
non
la
—
carte.
Planimélrie.
Num«
-
de
la
par l'un Ij
Hi
cordeslJ ppied.
.„-"'
a même 10
procédés Pour
l
cheal.
; 1
àled
p
a
h*
sh
»
u.
1<1
o
u
a5 Sk eS=J
J2
«®
o 0 r:o
a
a,¡
I
a ':g"';:.."1
I
;¡:
Nivellement ou altimétrie. -
Formes divol'ses
du terrain, Représentations diverses des formes l fi 10
g du terrain. Courbes de niveau. Hachures, Loi
du quart
Cartes topographiqetes.
l'intérieur et à l'extérieur du
-
Indications portées à
jre,
carte.
Méridiens.
Pal'allèle., Orientation de la carte et son utilisa-
tion sur le terrain. Problème de la carte. Lecture
1 d'un itinéraire sur la
-
Propreté des vêtements — Tenue des chambrées
d'aisance@.
Cuisines, réfectoires, corps de garde, salles de
u
.a
Õ
discipline, lieux
Principes généraux d'hygiène concernant les
boissons hygiéniques, les eaux potables, la pro-
phylaxie de la tuberculose, do l'alcoolisme et)
: 5 :0
10 des maladies vénériennes. Précautions particu-
;¡; Hèrcs à prendre pendant les marches et mauoeu-
I vies pour l'entretien de chaussure,l'alimcn- la
-
I tation, lesboissons, les fouillées, etc., hygiène
f
j Précautions à
da'l8 les cantonnements, camps ou bivouacs.
prendre pendant les grandes cha-
leurs ou par les tfoids excessifs
1
didats aux armes, services ou 'emplois auxquels elles
corrospondent.
Toute note inférieure au minimum est éliminatoire
pour le brevet simple, si elle affecte une épreuve com-
mune, et pour l'arme, service ou emploi recherché, si
elle porte sur une épreuve spéciale.
Les notes sont attribuées sur l'échelle de 0 à 20.
Afin de permettre le classement, par ordre de mérite,
des candidats qui subissent l'examen avant l'incorpora-
tion, les notes obtenues aux épreuves communes sont
multipliées par les coefficients fixés. Les notes données
aux épreuves spéciales sont simplement éliminatoires
!
pour ces épreuves et n'entrent pas dans le décompte des
points fait pour le classement.
L'ordre de mérite résulte du nombre de points obtenus
pour l'ensemble des épreuves communes, après multi-
plication de chaque note par le coefficient correspon-
dant.
A égalité de points, la priorité est fixée par le nombre
de points obtenus dans la catégorie à plus fort coeffi-
cient.
Les candidats peuvent présenter, à titre de renseigne-
ment, à la commission, tous les certificats, brevets, di-
plômes, etc.. qu'ils ont obtenus.
Mention est faite sur les pièces matricules et le livret
individuel de l'obtention du brevet.
*
Epreuves spéciales (1).
Génie.
Sapeurs mineurs el sapeurs pontonniers. — Manœuvre d'une
embarcation à la rame, à la godille ou à la gaffe; natation (si
les ressources de la garnison le permettent); pratique des outils
de charpentier ou de charron; pratique des outils de forgeron.
Sapeurs de chemins de fer. — Pratique des appareils de la voie
et des outils spéciaux; conduite ou chauffage d'une locomotive.
Sapeurs télégraphistes. — Manipulation de l'appareil Morse el:
des téléphones; recherche des dérangements; pratique des ma-
chines électriques et des moteurs à explosion.
Sapeurs aérostiers. — Notions générales et exercices pratiques
énumérés dans le programme joint à l' « instruction sur l'incor-
poration, aux bataillons de sapeurs aérostiers, des élèves des
écoles d'aérostation ».
Sections.
Secrétairesd'état-major et du recrutement. — Compositions
écrites comprenant le tracé d'un état et des problèmes sur les
quatre règles. Epreuve de dactylographie (facultative).
v
Divers.
Mères{ouvriers• Dictée; écriture à main posée; tracé d'iiii
—
€.tat; notions élémentaires de , comptabilité militaire.
I
:
) f
commission constituée dans chaque corps, fraction de
J 11fdent.
corps ou service, dans les conditions ci-après
Corps
à d
ou fraction des 1 commandant, prési-
sc S**0?#
corps supérieur
heu-Désignés
membres..1
bataillon, 2 esca-
drons ou 1 groupe..
capitaine et
tenant,
1
par le
S et 2
Gof£
Corps ou fraction de
égal ouiiilé-
o
ci-
sectlOnde)
rieur à l'effectif 1 capitaine,
lieutenantsprésident.
ousous-\
corps ou
de détachement,
f d'état-major
par le chef
dessus
joret
bres..
et section de
es
durecrute- jj
tement.,.
lieutenants mem- corps d'armée.
du
major
ou~iersd-adminis- de Ii
1 sous-intendant raili-
L'oflicier
1
taire ou médecin-
président
lre classe,
Désignéspar
ouvriers d'adminis-
tration et section
d'infirmiers.
d'administra-
tion commandant la (
d'administration,
section, 1 officier
membres.
du
,jj
gés (2) (portion principale), pour chacun des corps sta',
tionnés sur le territoire dru gouvernement militaire Lte:
PaTis;
2° A
Seine.
raison de rlLT appelés etde cinq engagés paï
bureau de recrutement pour chacun des autres corps
alimentés par l'un quelconque des bureaux de rpcrute.;
ment de la Engagement
Extrait,dudécret.
volontaire.
;
j
-
Art. Tout français ou naturalisé français
1.
demande àcontracter un engagement volontaire pour
qui
servir dans l'nrmée de terre doit :
Etre sain, robuste et bien constitué.
Avoir 18 ans accomplis.
S'il désire entrer dans l'armée coloniale, avoir 18 ans accom-
plis et contracter un engagement d'une durée telle qu'il séjourne
aux colonies 2 ans encore après sa 21e année (c'est-à-dire que
l'on doit s'engager pour 5 ans à partir de 18 ans et demi; pour
4 ans à partir de 10 ans et demi; pour 3 ans à partir de 20 anset
7) mois)..
(Cette dernière clause ne s'applique pas aux jeunes gens rési-
dant aux colonies ou pays de protectorat, si les troupes où ils
s'engagent sont stationnées dans leur colonie ou pays de protec-
torat.)
N'être ni fnarié, ni veuf avec enfants.
N'avoir pas subi de condamnations afflictives ou infa-
mantes.
Jouir de ses droits civils.
Etre de bonne vie et mœurs.
a
S'il moins de 20 ans, avoir le consentement, de ses
père, mère ou tuteur. Ce dernier doit être autorisé à
donner son consentement par une délibération du con-
seil de famille ou celui-ci doit nommer un tuteur ad hoc.
mInImamaxIma - IlIAXlIU!
MAXIMUM
Cairassiers.
.Dragons I m. 70 1m.8575kilos
1m.74
---
,
Chasseurs-Hussards,,,, 1m. 64
m.6865
70
,
1m.
à 1 m.
59
asseursd'Afrique,
Artillerie cheval 1m. 1m. 59 1m,7265
1
montée: ,, ,
66
Gtt
—
pied. et 1m. 1m. 66
— , , 1, 60
à
—
IIIdesalpine de
éqUIpages,
montagne 70
1m. 66
Génie,
Sapeurs-Pompiers m. 1m. 66
1m.75
Art. 2. Les engagements ne peuvent être reçus que
—
Pour les corps de troupe d'infanterie, de cavalerie, d'ar-,
tillerie, du génie et pour le train des équipages mili-
taires.
Ils sont admis à toute époque de l'année.
Toutefois, ils peuvent être suspendus partiellement
Par une décision du ministre de la guerre, suivant les
- esoins du service.
Pour les compagnies d'ouvriers d'artillerie et les com-
Pagnies d'artificiers, des autorisations ministérielles sont
exigées.
Art. 3. — L'engagé indique le corps dans lequel il
(éslre
l servir.
Une instruction ministérielle déterminera les cas dans
lesquels l'autorisation du gouverneur militaire ou du
commandant de corps d'armée est nécessaire.
L'engagé peut toujours être changé de corps ou d'arme
-lorsque l'intérêt ou les besoins du service l'exigent.
Art. 4. — Le jeune homme qui demande à s'engager
',le présente devant un-commandant de bureau de recru-
tement.
Cet officier supérieur, après s'être assuré, avec l'assis-
tance d'un médecin militaire ou, à défaut, d'un docteur
en médecine désigné par l'autorité militaire, que lu
jeune homme n'a aucune innrmité ni maladie appareille
on cachée, qu'il est d'une constitution saine et robuste,
qu'il a la taille et qu'il réunit les conditions exigées pour
servir dans le corps où il désire entrer, lui délivre 1111
certificat d'aptitude.
Le chef: de corps où désire entrer l'engagé peut égale-
ment délivrer ce certificataprès visite de l'un des méde-
cins sous ses ordres.
présente :
Art.F). —Muni des pièces ci-après, le contractant se
ÉDUCATION MORALE
Devoir de vivre.
Le premier et le plus fondamental des devoirs indi-
viduels, c'est le devoir de conservation personnelle; aussi
la première obligation de tout être est-elle de vivre. Par
suite, le suicide est l'acte le plus immoral que l'on puisse
commettre. Il n'est pas vrai que la personne humaine
Puisse disposer d'elle-même. On doit vivre pour accom-
plir ses devoirs. On a exalté le suicide, on a même
Prétendu que c'était un acte de courage. Il faut du cou-
rage pour mourir, c'est entendu, mais pourquoi meurt-
on? Parce qu'on souffre moralement ou physiquement.
Il faudrait donc, pour supporter ces maux, plus de cou-
rge que l'on n'en a en se détruisant et c'est pourquoi
le suicide est un acte de désespoir, un manque d'énergie
devant les difficultés et les épreuves de la vie..
Aussi l'homme a-t-il pour premier devoir, quels que
soient ses ennuis, ses peines, ses souffrances, de vivre,
afin d'accomplir sa destinée morale, de serésigner aux
conditions de vie humaine et de remplirtous ses autres
Devoirs.
Mais comment vivre?
Le devoir essentiel, dit M. Payot, consiste à vivre
rTt,:;ne
dlA
vie intense. Or, les êtres sans vigueur ne peuvent
qUe traîner une vie misérable, une vie d'esclaves
Qu'est-ce qui constitue la-vigueur? L'énergie. Qui ».
fit
d pro-
l'énergie? Le système nerveux. En effet, vous avez
eJà observé quecertains de vos camarades, paraissant
robustes, sont cependant moins capables d'efforts que
autres plus petits et d'apparence chétive. C'est que ces
a.tYUlrs sont plus courageux, plus persévérants, plus
ventifs, et surtout que, ayant plus d'initiative, ils sa-
vent mieux doser leurs forces. Il faut donc, si on veut
réussir dans la vie, savoir maintenir intact son système
nerveux. Or, pour que cette source d'énergie fonctionne
bien, il est indispensable de se bien porter.
Pour bien se porter, deux conditions sont à remplir
la première est de donner à son corps les soins qu'il
:
demande, soins qui sont exposés dans la deuxième partie
de cet ouvrage (Education physique); la seconde, c'est
de ne pas prendre de mauvaises habitudes qui à la lon-
gue désorganisent l'organisme.
Il ne suffit pas d'être propre, bien habillé, pour être
bien portant. Si on contracte un de ces vices qui ruinent
la santé et l'intelligence, on tarit la source d'énergie,
on appauvrit le système nerveux, on le rend incapable
de produire un effort.
Le vice le plus redoutable aujourd'hui, celui qui guette
les enfants dès leur sortie de l'école, de l'atelier, c'est
l'alcoolisme. Depuis un certain temps, au lieu de cher-
cher le repos et la distraction dans le grand air, la pro-
menade, les jeux ou les exercices physiques, beaucoup de
jeunes gens ont contracté la funeste manie de croire
-
(1) Bien d'autres causes peuvent détruire la santé :
la mauvaise
Conduite, la débauche, la misère, les abus de toutes sortes. Il
erait trop long de Jes passer toutes en revue, nous avons parlé
e la principale, l'alcoolisme, qui est, dans la plupart des cas, la
eause de toutes les autres.
comment de choisir l'un ou l'autre parti. Je prends le bon je
résiste à ma paresse, je me mets à fréquenter les sociétés et je
:
parviens à obtenir mon brevet d'aptitude. J'ai su maîtriser ma
luinéantise, dire non à mon envie de jouer; j'ai fait acte de voilonté-
Pour que la volonté garde sa liberté d'action, il faut
qu'elle lasse abstraction des revenants comme l'habi-
tude, la routine, la paresse, la soumission à la mode,
à l'opinion d'autrui, etc. En enet, si la routine, le méca-
nisme de l'habitude, met la volonté en servitude, celle-ci
abdique son rôle de directeur, l'homme devient faible,
il est le jouet de ses passions, ou de celle des autres
il manque de caractère.
:
La volonté, comme toutes les autres qualités, ne s'ac-
quiert pas sans effort. Aussi est-ce dès l'enfance que l'on
aoit exercer sa volonté.
Si, écoutant sa raison et sa conscience, on travaille
tous les jours à s'améliorer, on arrive fatalement, incons-
ciemment à prendre de bonnes habitudes et sans y penser
on accomplit avec facilité des actes qui demandaient
au début beaucoup de peine.
Et ainsi, de jour en jour, on devient plus maître de son
attention, on est plus capable d'effort, d'énergie.
« Il importe donc de préparer dès l'enfance, en con-
fiant à l'habitude le plus d'actes excellents possibles, une
économie d'énergie et de volonté, de façon à pouvoir
vivre d'une vie de plus en plus intense et de plus en
»
plus libre (Payot).
allons examiner :
La volonté se manifeste sous diverses formes que nous
:
qu'un seul moyen : observer, réfléchir, en un mot, tra-
vailler. Le paresseux ne peut être libre il est incapable
de s'affranchir des suggestions de ses passions, de son
esprit de parti. On n'a que la liberté qu'on méritepar
son énergie. L'affranchissement de son intelligence n'est
qu'un cas particulier de l'affranchissement de la vo-
lonté ».
Travail.
:
Comme tous les êtres, l'homme est soumis aux lois
physiques
:
la faim, le froid, la maladie. Il lui faut donc
se procurer la nourriture, le vêtement, le logement.
Aussi lé travail est-il une nécessité, et, pour vivre hono-
rablement on doit prendre l'habitude de travailler, car
celui quine travaille pas devient vite un paresseux et
un débauché.
enfants.
dissipe son argent, enlevant ainsi à sa famille le néces-
saire, la sécurité, est le meurtrier de sa femme et de ses
On pourrait citer une quantité d'exemples du même
genre, conséquences de l'inconduite, mais qui n'en sont ,
pas moins des atteintes à la vie de ses semblables.
Respect de la liberté. -
Après la vie, et au même titre
qu'elle, ce qui est le plus sacré, c'est le respect d'autrui,
dans sa liberté d'action, d'agir, de manifester au dehors
son activité.
En effet, la vie propre de l'homme, c'est la vie intel-
lectuelle, la vie morale, la vie de la personne, dont la :
manifestation libre de la volonté est l'essence. Oter cette
:
gèrement à quelqu'un des actes, des paroles, des senti-
ments faux.
Ces mensonges ont tous la même origine la basse ja-
lousie, la haine, la cupidité, l'esprit de parti.
La calomnie peut avoir de terribles conséquences;
elle peut jeter au bagne des accusés, ameuter les foules
contre les meilleurs citoyens, faire perdre la réputation
d'une femme, d'une jeune fille sur de simples appa-
rences, perdre un employé dans l'esprit fi'un chef, trou-
bler la paix des ménages, enlever au travailleur son
gagne-pain. Aussi devons-nous nous interdire de parler
en mal de notre prochain. S'il nous arrivait de l'entendre
dénigrer sans raison, prenons sa défense et manifestons
à l'égard du calomniateur notre indignation.
Tel est le meilleur moyen de combattre la calomnie.
Respect de la propriété. — Répondant à nos besoins,
à nos instincts, aux nécessités physiques et morales de
notre nature, la propriété se trouve partout où il y a des
hommes.
Partout, elle fait partie des conditions d'existence des
sociétés; partout elle est consacrée par les institutions so-
ciales. C'est que, en effet, l'homme n'est pas créé pour res-
ter mactif mais bien pour agir, pour travailler. Le tra..
vail doit donc être inviolable comme la personne, comme
la liberté. >
En travaillant, l'homme produit, il gagne de l'argent.
S'il est économe, il pourra acheter ce qui lui plaira.
Toute richesse est donc le produit du travail humain.
Devoirs de solidarité.
Nous ne devons causer aucun dommage à autrui, ne
jamais porter atteinte au droit des personnes; par contre,
nous avons le devoir de nous tenir strictement dans
notre propre droit, de le faire respecter des autres. Si
on s'en tenait à cette formule, chaque personne se tien-
drait ainsi sur le terrain de son droit, s'y justifierait,
s'y retrancherait pour ainsi dire; elle n'empiéterait
Jamais sur le droit des autres, mais elle refuserait de
rien abandonner du sien.
suffit les devoirs de justice seraient négatifs,
Ainsi compris,
car il ne pas de ne pas faire de mal, il faut faire
tout le bien qu'on peut,
Exemple: Près de moi, un homme est attaqué, exposé à un
danger mortel. Il dépend de moi de le défendre, de le sauver.
Mais selon la règle de la stricte justice, il ne peut exiger de
moi du secours, pas plus qu'à sa place je n'aurais le droit d'en
exiger de lui. Par contre, le sentiment de solidarité m'impose un
devoir et un devoir pressant à remplir, celui de venir en aide à
cet homme qui est attaqué. Ce devoir, je n'y peux manquer, sans
être coupable d'un véritable crime envers moi-même et envers la
société.
:
sûre, sensé et cependant bouillant, impétueux, emporté,
mais prompt à revenir, et toujours bienveillant et brave.
!
On demande où sont les nationalités les voilà, les natio-
nalités elles consistent dans le caractère des peuples,'
dans ce caractère tracé profondément, ineffaçablement.
On irait chercher dans nos origines, dans quelques traits:
de notrè visage, dans notre accent peut-être, dans les
patois restés au fond de nos provinces le signe de notre
nationalité?. Non! notre nationalité, c'est ce que le
temps a fait de nous, en nous faisant vivre pendant des
siècles les uns avec les autres, en nous inspirant les
mêmes goûts, en nous faisant traverser les mêmes vicis-
situdes, en nous donnant pendant des siècles les mêmes
joies et les mêmes douleurs » (Thiers).
Aussi chaque citoyen contracte-t-il une dette sociale
envers ses aïeux, envers ses contemporains. Cette dette,
il faut s'en acquitter. Or, nous n'avons qu'un seul moyen,
c'est d'aimer notre patrie, de travailler pour elle, de bien
la servir. Mais servir sa patrie, ce n'est pas seulement
être soldat ou marin et aller se bat.tre. Ce patriotisme-là,
c'est l'exception, car on ne fait plus la guerre aussi sou-
vent qu'autrefois. Qu'est-ce donc que servir sa patrie?
Un père et une mère qui élèvent bien leurs enfants sel"
vent la patrie. Un enfant qui apprend bien ses leçons,
qui s'applique au travail, sert sa patrie. Le cultivateur
qui féconde le sol, l'ouvrier qui fait bien son métier,
l'industriel qui enrichit son pays, le savant qui fait des
découvertes, servent leur pays. Comme on le voit, le bon
citoyen sert son pays par son travail de tous les -jours,
par les bonnes mœurs, par l'accomplissement conscien-
cieux de ses devoirs.
L'amour de son pays, le patriotisme, n'implicruent pas
la haine de l'étranger. Au point de vue matériel, comme
au point de vue intellectuel et moral, les nations sont
étroitement solidaires. Nos commerçants, nos industriels
l
:
exportent leurs produits à l'extérieur; ils trouvent là
Ratière à de beaux bénéfices. D'autre part, ils importent
[le l'étranger les matières qui leur manquent telle la
fouille si nécessaire à notre industrie. Nous profitons
ues découvertes qui se font dans le monde entier, des
ces émises par les grands penseurs, de même les
autres peuples profitent également de tout ce que nous
taisons, et ainsi s'établit un lien de solidarité interna-
tionale entre tous les pays.
Mais, malgré toutes ces idées de solidarité, de frater-
et délicats appareils :
de millièmes qu'il se bat! » Il lui faut faire des calculs de
tête, des corrections, manier ou surveiller de nombreux
pointeur, déboucheur ou tireur,
une seule minute d'inattention lui suffit pour fausser tout
un tir, en réduire à néant les résultats.
« Or, l'intelligence ne peut être
lucide si le cœur est
troublé, et le danger, en provoquant l'émotion, produit à
la fois l'impossibilité, en raison du tremblement des
doigts, de la main et du bras, d'exécuter un travail minu-
tieux quelconque, et l'extrême difficulté d'une action
raisonnée, attentive du cerveau.
« Tel sera l'état d'esprit et de corps du canonnier,
non seulement pendant les longues et rudes luttes d'ar-
tillerie, mais encore dans le cas où, accompagnant le
fantassin, il se lancera, coude à coude avec lui, dans la
fournaise ».
La noblesse du soldat, ce n'est pas seulement les pertes
qu'il inflige et qu'il subit qui en sont l'origine et le fon-
(1) Notions de tactique générale.
dement. Cette noblesse est faite de la bonne volonté, de
la force morale, du sentiment du devoir qui doivent
l'animer
pendant toute l'action. Une'armée qui ne possé-
derait pas ces qualités à un haut degré serait incapable
d'affronter le champ de bataille.
ensive.,
f
Pour se battre il n'y a qu'une manière : prendre l'of-
Seule l'offensive donne des résultats positifs et force
sûrement l'adversaire à subir votre volonté et à se recon-
naître vaincu.
L'offensive, d'ailleurs, est dans le sang de notre race.
Pepuis des siècles, chaque fois que nous l'avons prise
D
a fond, aucune armée n'a tenu devant la nôtre.
Elle n'est pas plus dangereuse que la défensive. Pen-
dant son exécution même, on perd parfois plus de monde
retraite.
que son adversaire, mais les pertes cessent pour le vain-
queur dès que la victoire est décidée, et elles s'accumu-
lent cruellement pour celui qui fait demi-tour et bat en
Il ne faut pas croire que les balles ou les obus lancés
Par le fusil, la carabine ou le canon suffiront à nous
donner la victoire. Non, si l'adversaire est brave et bien
commandé, il faudra l'aborder, et c'est
baïonnette qui décideront.
le sabre et la
,11 peut se faire que parfois nous soyons momentanément
réduits à nous défendre. En ce cas, il faut se tenir sans
cesse prêt à reprendre l'offensive dès qu'une occasion
favorable le permettra ou que l'ordre en sera donné. S'il
n'en est rien, si les balles ne suffisent pas à arrêter l'en-
nemi, rien n'est perdu, il reste la baïonnette, le sabre et
la mitraille pour le culbuter s'il s'élance à l'assaut.
Futurs soldats, apprenez donc à bien tirer, mais sur-
tout soyez résolus à combattre corps à corps votre ennemi,
et, pour le faire avec succès, apportez autant de soin
a apprendre à vous servir de votre baïonnette, de votre
sabre ou de votre lance vigoureusement et avec sang-
froid en restant maîtres de vos mouvements. Vous ne
serez définitivement les maîtres qu'après avoir abordé et
culbuté votre adversaire.
Dites-vous aussi que, si vous ne remportez pas vous-
mêmes la victoire, si vous périssez, votre sacrifice ne
:
Sera pas inutile puisqu'il permettra à vos camarades
d'arracher le succès à l'ennemi
En avant, tant pis pour qui tombe.
La mort n'est rien. Vive la tombe,
Si le pays en sort vivant.
Pour remplir dignement votre rôle de fantassin, de
cavalier, d'artilleur, il vous faut bien des qualités physi-
ques et morales. Tout Français les possède en germe.
Votre séjour sous les drapeaux va les développer,
Soyez vigoureux pour supporter vaillamment les fati-
gues et les dures épreuves de la guerre.
Devenez endurants aux privations pour sunporter sans
vous plaindre la faim et la soif; soyez souples et agiles
Dour utiliser le terrain avec adresse et éviter les pertes.
Les marches et les manœuvres vous y prépareront.
Il faut que vous voyiez bien clair pour distinguer
l'ennemi et l'atteindre par votre feu. En manœuvrant
dans les champs, vous vous habituerez à voir de loin.
Vous apporterez au combat l'ardeur et l'élan de notre
race. Mais ces brillantes qualités ne suffisent pas. Il faut
y joindre du sang-froid et du coup d'œil pour juger sai-
nement la situation et rester maîtres de vous. Surtout
vous aurez besoin d'une inlassable ténacité, d'un ardent
désir devouloir exécuter les ordres de vos chefs. Si
dans l'offensive vous n'arrachez pas le succès du premier
coup, renouvelez vos efforts autant de fois qu'il le fau-
dra. Dans la défensive, même si l'ennemi progresse, si
les camarades tombent -nombreux autour de vous, tenez
ferme à votre place, tant que vos chefs ne vous ordon-
neront pas de vous replier.
Oubliez-vous vous-mêmes, ne songez qu'à ce que la
Patrie attend de vous.
Ne vous laissez pas influencer par la fatigue, par la
chute de ceux qui vous entourent, par la diminution de
vos munitions. Dites-vous que l'ennemi n'est sûrement
pas en meilleure posture que vous. qu'il est peut-être
sur le point de faiblir, que vous n'avez peut-être plus
qu'un effort à fournir poar que la victoire se décide en
votre faveur.
Nous venons de voir ce que la Patrie attend de votre
courage en temps de guerre. Dès le temps de paix, elle
vous demandera peut-être déjà de sérieux services.
L'armée est l'arbitre de l'ordre social dans le pays
quand, dans les temps troublés, la loi cesse d'être res-
pectée également par tous les citoyens. Le pouvoir exé-
cutif a en pareil cas le droit et le devoir de recourir
fermeté:
à l'armée pour que force reste à la loi. Si vous êtes mis
en face de cette obligation, remplissez-là avec calme et
c'est l'intérêt public qui le veut.
:
Vous pourrez aussi être àppelés à venir en aide à vos
concitoyens en cas de sinistres publics incendies, inon-
dations, épidémies. En ce cas également, payez sans
hésiter de votre peine et, s'il le faut, de votre vie, pour
rendre tous les services que l'on attend de vous.
Quand vous aurez achevé les deux ans de service que
la loi vous imnose. vous n'aurez nas encore rempli tous
vos devoirs militaires envers la Patrie. Il faut que vous
restiez capables de reprendre virilement les armes dont
vous aurez appris à vous servir.
C'est pour vous rappeler ce devoir nouveau et vous
Maintenir en état de le remplir que vous serez convoqués
Pour des périodes d'instruction; donnez ces quelques
Jours de bon cœur comme vos années de service actif.
Si vous le pouvez, fréquentez les sociétés de tir et de
gymnastique, adonnez-vous aux sports de tous genres
Pour maintenir votre corps entraîné et vigoureux; reve.
nez vers les sociétés de préparation militaire donner
eXemple.
Si un jour l'honneur de la Patrie vous force à faire la
guerre, rejoignez sans tarder votre drapeau.
Vos années de régiment, vous le verrez plus tard,
compteront parmi les bonnes années de votre vie, parce
que vous les aurez passées exempts de soucis personnels,
Parce que vous y aurez noué de bonnes et solides ami-
tIes, parce qu'elles VOMS laisseront le souvenir du devoir
accompli, parce qu'elles seront l'image de votre jeu-
nesse.
Dans quelque situation que vous vous trouviez et quoi
qu'il arrive, vous garderez la mémoire du numéro de
votre régiment, de vos chefs et de vos camarades et,
quand le drapeau passera devant vous, vous vous décou-
vrirez avec respect devant ce vivant et glorieux emblème
de la Patrie. Après l'avoir suivi vous-mêmes, vous appren-
drez à vos enfants à le respecter et à le suivre.
QUESTIONNAIRE
Devoirs envers soi-même.
Quels sont les devoirs de l'homme envers lui-même?
Quel est le premier et le plus fondamental des devoirs indivi-
duels?
Quelles sont les conditions principales pour bien se porter?
Qu'est-ce que l'alcoolisme?
Quels sont les devoirs envers la volonté?
Qu'est-ce que vouloir?
Comment peut-on avoir de la volonté?
Qu'est-ce qu'être courageux?
Qu'est-ce que la-patience'! la persévérance?
-
Qu'est-ce que l'initiative?
Quels sont les devoirs envers l'intelligence?
Que procure le travail?
Comment contracte-t-on l'habitude de travailler?
parents?v
Comment s'est formée la famille?
Qu'est-ce que la famille?
Quels sontles devoirs envers les
Parler de l'obéissance.
Parler du respect.
Quels sont les devoirs envers les frères et les sœurs?
Qu'est-ce qu'avoir l'esprit de famille?
Devoirs envers la patrie.
Que signifie le mot patrie?
Quelle est la condition suprême qui doit former Ja patrie?
Où se trouve le fondement moral de la patrie?
Qu'est-ce que l'éducation nationale?
Quelle est la grande loi qui domine la vie d'une nation?
Qu'est-ce que l'esprit nationaj?
Comment devons-nous payer notre dette envers la patrie?
L'amour de la patrie implique-t-il la haine de l'étranger?
Pourquoi devons-nous avoir une armée?
Qu'est-ce que le service militaire?
Est-ce un honneur d'être soldat?
Quel est le rôle essentiel de l'armée?
Qu'est-ce que l'infanterie?
Qu'impose le service dans l'infanterie? dans la cavalerie? dans
l, artillerie?
Comment doit-on se battre?
Que faut-il faire pour être un bon soldat?
Quand vous aurez achevé vos deux ans de service, aurez-vous
rempli tous vos devoirs?
Ouvrages à consulter.
Morale, par J. GÉRARD.
Leçons de morale,
de Jules PAYOT.
— Manuel d'éducation, par E. PRIMAIRE.
par II. MARION. — L'éducation de la volonté,
-
Ouvrages à lire.
La dernière classe, de DAUDET (sur l'instruction). — La source
futaie, d'André COUVREUR.
— Le désastre, de P. et V. MARGUERITTE.
"- Les marchands de folie, par Léon et Maurice BONNEFF.
IIePARTIE
( ÉDUCATION
PHYSIQUE ET MILITAIRE
:
é des vêtements.
—
'ps de garde, salles de discipline, lieux d'aisances.
3s généraux d'hygiène concernant les boissons hygié-
ss eaux potables, la prophylaxie de la tuberculose, de
le et des maladies vénériennes. Précautions particu-
orendre pendant les marches et manœuvres pour l'en-
la chaussure, l'alimentation, les boissons, les feuillées,
ène dans les cantonnements, camps ou bivouacs. Pré-
i prendre pendant les grandes chaleurs ou par les froids
(1).
inima pour l'obtention du brevet : 10; coeiffcient : 5.
Hygiène corporelle.
Aime l'air frais et l'eau pure.
me homme doit être propre dans son intérêt et
laquelle
ns l'intérêt de la collectivité au milieu de
opreté, en effet, est la première des précautions
maladies et assurer le bien-être
re pour éviter lessanté;
e ainsi que la elle est, en un mot la base
iène.
ffre, de plus, l'avantage de développer, au moral,
ment de la dignité personnelle.
à donrA.,er au corps. — En principe, se lever de
leure, après avoir dormi 7 à 8 heures de doit bon
1; ce laps de temps est une moyenne que l'on
r. Pour fournir un travail intellectuel ou corporel
1t bon, la première condition est d'avoir bien
a nuit précédente car le sommeil permet la répa-
Lerveuse.
ver suffisamment à temps pour pouvoir journel-
donner au corps les soins qu'il exige. On peut
à30 à 35 minutes le temps nécessaire qui doit
nsacré à l'hygiène corporelle, exercices compris.
veil, exécuter dans une pièce spéciale ou dans sa
'e, les fenêtres grandes ouvertes, pendant 10 à
¡utes, des exercices intéressant toutes les parties
PS; en un mot composer pour soi — en tenant
de ses besoins et de ses points faibles — une petite
e gymnastique.
rtaines parties de ce programme se trouvent au chapitre
sur les marches.
20 Mains aux épaules.
:
Voici un exemple de leçon de 10 minutes (1).
1° Exercices respiratoires à la fenêtre 1 minute £
hanches :
(no 86); slation écartée, mains à la poitrine
:
flexion du tronc (no 85) : 5 minutes.
5° Exercices respiratoires à minute.
rotation du tronc
avec extension latérale des bras (no 85); fente avant, mains aux
:
vant exercer ses fonctions que si les pores sont débouchés,
c'est-à-dire que si la peau est extrêmement propre; ils
évitent également de nombreuses maladies démangeai-
sons, pelades, gale, etc.
Se laver ensuite avec du bon savon le cou, le visage,
les oreilles (prendre des précautions pour ne pas léser le
tympan), l'intérieur du nez en aspirant par les narines
de l'eau tiède bouillie et en la rejetant ensuite violem-
ment. Laver les yeux également avec de l'eau tiède bouil-
lie, pour les avoir bien nets. Se laver ensuite les mains,
les rincer et les essuyer soigneusement pour éviter les
gerçures, les crevasses; couper et curer les ongles.
Eviter de toucher les yeux, le nez, la bouche avec les j
:
aussi souvent que possible.
Nota :
Tous les objets qui servent à la toilette rasoir,
blaireau, peignes, brosses à cheveux, à dents, épon-
ges, etc., doivent être tenus très proprement. On ne doit
ni les prêter, ni se servir de ceux d'un camarade. Beau-
coup de maladies contagieuses (pelade, maladie de la
peau, syphilis, etc.) se transmettent très bien par des
objets appartenant à des personnes atteintes de ces affec-
tions ou de ces maladies.
Soins particuliers à donner aux pieds. — Des pieds
mous et mal aguerris peuvent occasionner de nombreux
refroidissements, des maladies très graves, des ampoules,
des excoriations, etc.
Les pieds doivent être lavés tous les jours ou tout au
moins frottés avec un linge humide pour les conserver
très propres. Si la peau est trop tendre, on les trempera
pour les durcir dans une solution d'alun, de tannin ou de
formol.
Si on transpire beaucoup, les tremper dans une solu-
tion de carbonate de magnésie en poudre, ou les badi-
geonner avec du perchlorure de fer étendu d'eau ou dans
une solution faible de formol et saupoudrer avec un
mélange de talc et de salicylate de bismuth.
Si, au cours d'une marche ou d'un exercice, il se forme
une ampoule, la percer, sans enlever la peau, avec une
aiguille (que l'on a eu soin de faire flamber) portant un
fil de coton bien graissé, laisser le fil dans la plaie et
recouvrir celle-ci avec un linge propre.
Si on attrape une excoriation, bien nettoyer la plaie
avec de l'eau oxygénée, enduire la plaie d'un corps gras
mélangé autant que possible de tannin.
Contre les durillons, n'employer ni acides, ni causti-
ques, s'en tenir à l'instrument tranchant, bien manié,
à la pierre ponce et aux rondelles de feutre.
(1) Apprendre à nager et à plonger, voir règlement d'éducation
physique, numéros 191 et suivants. Outre que la natation est un
excellent sport, elle permet au jeune homme en cas d'accident
de se tirer d'embarras, ou de venir en aide à ses semblables.
Contre le cor, placer dessus une compresse de feuilles
due lierre, et la laisser pendant quelques jours. Le
détache de lui-même sans occasionner de douleur. cor se
Ou encore couper la partie dure jusqu'à ce qu'on aper-
Coive un point noir. C'est la tête du cor. Couper un citron
en deux, en appliquer la face coupée sur le cor, en l'y
attachant solidement. Répéter la même opération pendant
Quatre ou cinq nuits. Le jus de citron détache complète-
ment le cor de la chair.
Pour l'ongle incarné, l'arrêter de bonne heure par des
Applications quotidiennes de teinture d'iode; plus tard,
S'il persiste, décoller la chair de l'oncle et glisser dans la
rainure un mince bourrelet d'ouate imprégné de bichlo"
rllre de fer.
Hygiène du vêtement.
Pour se défendre contre les intempéries, froid, chaud,
Pluie, neige, contre les poussières de la rue, etc., l'être
humain a besoin de'se vêtir pour maintenir le corps pro-
-Pre et à. la température normale de 37°.
h :
En principe, les vêtements doivent répondre aux règles
hygiéniques suivantes
1° Etre en rapport avec la région habitée, les saisons,
les habitudes, les professions et l'état atmosphérique;
20 Ne pas nuire au bon fonctionnement des appareils
3°
r,espiratoire et digestif;
Ne pas gêner la circulation du sang; *
:
Qu'ils soient empruntés au règne animal, végétal ou
minéral, les aliments doivent être composés des substan-
ces suivantes des albuminoïdes, des graisses et du car-
bone. Certaines denrées contiennent ces trois substances.
:
Le lait, par exemple, qui est le type de l'aliment com-
:
plet; d'autres n'en contiennent que deux, le pain albu-
mine et carbone; d'autre une seule, le sucre hydrate de
carbone. Il est de plus nécessaire que nous trouvions
dans nos différents aliments des matières minérales en
quantité suffisante et sous des formes assimilables pour
réparer les pertes que subit l'organisme. C'est pourquoi
on sale les aliments.
Ce n'est pas tout de savoir que la teneur des aliments
:
en albumine, graisse et hydrate de carbone est conforme
aux principes de la physiologie, il y a lieu également de
tenir compte d'un autre facteur la digestiMlité. Certains
aliments, tels que les fèves et les haricots, sont beaucoup
Plus riches en azote et en carbone que la viande, mais
sont beaucoup moins digestibles qu'elle.
Quant à la quantité, il faut tenir compte de l'âge, du
Poids de l'individu, des saisons, des climats, de la pro-
à
gression, du travail à fournir. Ainsi dans l'armée, la
ration de guerre est bien supérieure celle du temps de
Paix, parce que l'homme fatigue davantage; on augmente
également la ration les jours de grand froid.Enfin, si on
veut que les aliments soient faciles à digérer, il faut
qu'ils soient présentés d'une façon appétissante et variés
Pour que l'estomac ne se rebute pas à manger toujours la
même chose. De plus, si on ne veut pas fatiguer l'orga-
nisme, l'estomac ne doit recevoir en règle générale de
nouveaux aliments qu'après s'être débarrassé du repas
Précédent.
Ces données générales doivent servir de guide pour se
faire un régime personnel.
:
L'adulte doit faire trois repas par jour et autant que
Possible à des heures très régulières un repas léger le
ttiatin, avant d'aller au travail; un repas copieux au mi-
lieu de la journée; un repas moyen le soir après le tra-
vail.
Les aliments doivent être pris chauds, les boissons fraî-
ches. Mais il ne faut pas une trop grande différence de
température; trop de chaleur ou de froid provoque la
craquelure de l'émail des dents qui s'altèrent peu à peu.
Les aliments solides absorbés froids ne conviennent
qu'aux estomacs vigoureux.
Le temps consacré aux repas doit être assez long, il faut
éviter une précipitation qui surcharge l'estomac sans per-
mettre aux aliments d'être imbibés par les sucs diges-
tifs. On devra boire modérément en mangeant. On ne
llra pas, l'attention étant portée au cerveau, la masti-
cation se fait incomplètement.
Pour permettre à la digestiofi de commencer dans de
bonnes conditions, une demi-heure au minimum doit être
accordée avant la reprise du travail, faute de cette précau-
tion on attire le sang du cerveau dans les bras, dans les
jambes, et on le retire de ce fait des organes de la diges-
tion qui en ont besoin.
Composition des repas. — Nous avons vu les raisons
Vations suivantes:
Pour lesquelles il importe de varier l'alimentation. Dans
ta composition des repas, on devra tenir compte des obser-
l'excès de viande prédispose à la
Goutte, aux migraines, aux rhumatismes; la privation de
Viande entraîne une diminution dans les principes nu-
tritifs.
Un régime trop végétarien n'est pas assez réparateur.
Le pain, les viandes, les légumes frais doivent
totrer dans la composition habituelle
Ion accordera une préférence marquée pour de
ou secs
nos menus, et
les matières
Notées (viande) chez les jeunes gens en voie de forma-
tion et chez les adultes soumis à des exercices continus;
d'où la nécessité d'un surcroît d'alimentation pour les
jeunes gens qui relèvent de maladie, pourceux qui pro-
duisent un travail intensif, etc.
En résumé, prendre de toute chose, modérément, ne
faire abus de rien, s'abstenir de l'absinthe, de l'alcool et
des liqueurs de basse fabrication parce que là, l'em-
poisonnement n'est pas douteux, telle est la règle géné-
rale à observer.
Adjuvants de la digestion. — Les exercices musculaires
etsurtout la marche sont les meilleurs adjuvants de la
digestion par les combustions que ces exercices entraînent
et qui incitent l'organisme à réparer ses pertes par
l'oxygénation du sang dont la circulation est rendue plus
active, par l'élimination, par la sueur, la respiration et
les urines, des principes toxiques accumulés dans l'éco-
nomie. L'activité physique est la meilleure garantie d'un
bon état de santé donné par une bonne digestion et sans
le recours aux apéritifs dont l'usage est aussi inutile que
dangereux.
NOTA. — Les ustensiles de cuisine, de table, ainsi que
la vaisselle doivent être touj ours extrêmement propres.
De même, il'faut que l'aspect, l'odeur, la saveur, 13
variété des aliments, le local où l'on mange plaisent à
nos sens et satisfassent notre esprit pour disposer l'esto-
mac à bien digérer.
Des boissons.
L'EAU. — L'eau est le liquide de première nécessité, elle
est indispensable à l'homme, elle est la boisson ordinaire
du soldat.
Entrant dans la proportion de 79 p. 100 dans la composi-
tion du sang, faisant partie intégrante des tissus qu'elle
imprègne, il est donc de toute nécessité de fournir à
nocive..
l'homme une eau de bonne qualité.
L'eau destinée à la consommation doit être limpide,
sans odeur, fraîche, d'une saveur agréable; elle doit cuire
parfaitement les légumes, elle n'admet qu'un très pettU
nombre de microbes, et parmi ceux-ci aucune espèce-"
|
Il peut arriver en route qu'on se trouve obligé de faire
usage d'une eau quelconque; aussi est-il utile de savoir
apprécier sa qualité par un moyen rapide et pratique.
En voici un : on verse dans un verre d'eau deux ou troi
gouttes d'une solution à 1/1.000 de permanganate de pO'
l'eau examinée n'est pas potable.
Si l'eau dont on doit faire usage pour l'alimentation
:
tasse; si cette solution perd sa belle teinte rosée, c'est qufij
Hygiène de l'habitation.
La première condition d'une habitation est d'assurer à
ceux qui l'occupent une quantité suffisante d'air pur afin
ne ne pas les exposer aux dangers d'un air vicié. Les
:
Principales causes de l'altération de l'air dans les habi-
litions proviennent
1° Des habitants eux-mêmes, dont l'exhalation pulmo-
naire et les produits de leurs diverses sécrétions modifierit
la compositionde l'air;
2° Dumode de ventilation et de chauffage;
3° Des émanations pouvant provenir de la malpropreté
des locaux et des environs de l'habitation; -
contagieuses:
la forme de points ou de bâtonnets.
Il n'y a, aujourd'hui, qu'un petit nombre de maladies
variole, scarlatine et rougeole dont on ne
connaisse pas l'agent causal. Or, comme ce microbe peut.
comme il a été exposé plus haut, se transmettre facile-
ment, toutes les maladies microbiennes sont contagieuses.
Mais les causes de ces maladies étant connues, on a
cherché le moyen de les éviter. On appelle prophylaxie
la manière de prévenir une maladie et de se préserver
contre elle.
Il y a lieu, toutefois, de remarquer que les individus
qui sont, en principe, les premiers atteints, qui offrent le
meilleur terrain de culture de ces microbes, sont ceux
qui sont fatigués, débilités par les privations (misère,
manque de sommeil), ou les excès (musculaires, géni-
taux, intellectuels, etc.), les alcooliques, ou ceux qui vi-
vent en commun dans les écoles et les casernes.
Nous allons étudier les principales de ces maladies :
Variole, petite vérole. — C'est la plus grave des fièvres
éruptives. Elle est caractérisée par l'apparition succes-
sive de boutons. C'est surtout au visage que l'éruption
est le plus marquée.
La variole est contagieuse à toutes les périodes de son
évolution, mais surtout au début, au moment où les
croûtes formées par les boutons se dessèchent.
Le virus de la variole est très tenace et reste longtemps
fixé aux murs, sur les meubles.
La contagion indirecte se fait par le transport du germe
variolique, par l'intermédiaire d'un individu, de linges
souillés, etc.
On peut éviter la variole en se faisant vacciner. La vac-
cination et les revaccinations obligatoires (loi du 15 avril
1902) doivent fatalement aboutir à. l'extinction de la
variole. Au cas où on est contaminé, la désinfection
soigneuse du malade, de sa chambre et de tous les
objets (literie, etc.) qui y sont contenus est une mesure
qui s'impose.
Scarlatine et rougeole. — Ce sont des fièvres dont le
microbe est encore inconnu.
Elles sont éminemment contagieuses, même avant
l'éruption des premiers symptômes extérieurs : tacher-
rouges, etc. On cite des cas où la scarlatine a été trans-
mise par des lettres, par des livres. Pour la rougeole,
au contraire, le virus pénètre par les voies respiratoires,
i
Par le nez sous forme de poussière ténue et impalpable.
e. fosses nasales sont ordinairement prises les pre-
mières.
La meilleure façon d'empêcher un malade de propager
*i,affection dont il est atteint, scarlatine
i, rougeole, c'est
ou
Q empêcher qu'il n'ait de contact avec d'autres personnes.
j
connu sous le nom de bacille de Loeffier.
La diphtérie se manifeste dans l'arrière-gorge ou le
larynx, ces deux parties se tapissent de fausses meic
d";
branes, blanches, grises ou noires. L'obstructionmeffl';
larynx amène la suffocation et l'asphyxie si lesrejetée5
branes ne disparaissent pas, ou ne sont pas
dans un effort de toux.
Il existe un remède spécifique de la diphtérie qui es'
à la fois curatif et préventif, et qui est presque infal"
lible, c'est le sérum antidiphtérique de Roux, à condl'
tion,
d'être administré à temps.
Comme pour les autres maladies contagieuses, une;
désinfection rigoureuse s'impose dès qu'un individu al
été atteint de diphtérie.
Fièvre typhoïde. — Maladie de durée assez longue
avec de fréquentes complications et dont le microbe
bacille d'Eberth — siège dans l'intestin de l'individu
-
malade. -
C'est en introduisant le bacille dans sa bouche, pUI
dans son estomac et dans son intestin, soit par l'eat,
souillée par des infiltrations de fosses d'aisance, soit pal,
les doigts qui ont été en contact avec des malades, qu'tf1'
individu sain contracte la maladie.
Le lavage, la désinfection la plus rigoureuse des maiiV <;
filtrer.
D'autre part, comme l'eau potable est le véhicule ordI'
naire du bacille de la fièvre typhoïde; chaque fois qu'élu
paraîtra suspecte ou en temps d'épidémie, il faudra
faire bouillir l'eau et la
On a découvert ces derniers temps un sérum prévenu
de la fièvre typhoïde qui a donné, paraît-il, de bon5
résultats.
Tétanos. — Maladie fort grave qui se contracte à Iq
suite d'une plaie, écorchure, piqûre, etc., souillée paf
le bacille du tétanos,qui existe principalement dans 1
terre. Les plaies souillées par de la terre sont donc
particulièrement dangereuses.
Pour se préserver de cette maladie, en cas de Plaje.
surtout si celle-ci a été en contact avec de la terre, inJec
ter immédiatement du sérum de Behring.
Maladies vénériennes.
Pour préserver contre le péril vénérien un individu ou
u
lh.Ile collectivité, l'effort consiste soit à les mettre stricte-
tnerit à l'abri de la contagion par une abstention coutu-
jyiere, soit à réduire les risques au minimum par une
1ge prévoyance. La première partie de ce programme
es;
restitue la prophylaxie morale des maladies véné-
:
:
elle vise à encourager la continence, c'est-à-dire
l'h sécurité; l'autre peut s'appeler en propres termes
hygiène de la fonction sexuelle.
ignorance où sont laissés les jeunes gensde tout ce
Dél, atrait à
ces maladies, réputées honteuses, estpeut un
contre lequel on ne saurait trop réagir. On
auern de la syphilis, à condition qu'elle soit prise au
début,
qu'un
lh.U qu'elle traitement
soit connue
sérieux
au
soit
:
suivi; pour cela,
même titre que les autres
r*aladies. Pour résumer cette question c'est le dilem-
me d'une guérison probable, si les soins ont été préco-
eps, ou bien le risque des plus lamentables misères, le
il
Hygiène à la caserne.
Chambrées.
e,Après le lever, et lorsque leshommes sont habillés, les
f
s
les<lmfbres
«f
seront largement aérées. On ouvrira toutes
fenêtres d'un même côté.
nettoyage à sec des parquets est rigoureusement
rifscnt, Sur les planchers enduits de substance pulvé-
!Sn'ge on passera une étoffe de laine légèrement impré-
wree du produit adopté. Les surfaces imperméables se-
lOnt, nettoyées à l'aide d'un faubert de la serpillière
aillée, ou
Qe eau en ayant soin de les rincer fréquemment dans
propre, afin, de ne pas salir le sol.
tJ.éS ordures seront soigneusement recueillies et inci-
yees.
Le matin,
au réveil, les lits seront découverts pendant
une heure au moins,. les différentes parties de la for-
niture étant successivement relevées et ployéesau pIed
du lit.
Les draps qui auraient été salis accidentellement se-
ront échangés, quelle que soit la date de la mise en distfl-
bution. Il en sera de même chaque fois que la fourniture
passera d'un homme à un autre.
On évitera de faire sécher du linge ou des effets mouu"
lés à l'intérieur des chambres habitées par les hommeS;
Il est défendu de mettre du linge entre la paillasse et
le matelas, de manger sur les lits, d'y déposer des air
ments, de se coucher sur les lits avec la chaussure aux
pieds, de fumer dans les chambres pendant la nuit, dy
cracher et d'y vider les pipes ailleurs que dans les cra"
choirs (1).
S'abstenir, autant que possible, de nettoyer et surtow,
de battre les effets dans les chambres.
Le fonctionnement des appareils à ventilation continue
installés dans les chambres sera surveillé avec soin,
surtout en hiver, lorsque les hommes sont enclins à lets
obturer les orifices. Mais il importe que ces appareils
soient convenablement disposés pour ne pas incommO;
der les occupants. La contenance normale des chambre
ne devra jamais être dépassée afin d'éviter l'encombre-
ment. Les lits seront espacés de 0m,80 et distants du roll
de 0m,20.
Pour éviter que les hommes souillent le parquet deS
chambres avec leurs chaussures, maculées de boue 011
de poussière, on installera, au bas de chaque escalir,
des décrottoirs et des paillassons dont ils devront faire
usage. On leur recommandera, en outre, d'échange
avant de pénétrer dans les chambres, les souliers qu'il?
ont aux pieds contre des chaussures de repos qui
placées sur des étagères ou dans des casiers spécial
ser
veu*
à proximité de la chambre, mais en dehors d'elle..
C'est surtout pendant les grands froids qu'il faut
¡
propres..
preté engage, àla propreté. Les hommes doivent mangeJf
lentement en évitant de souiller les tables, le sol alt
leurs
La vaisselle doit être nettoyée avec des linges tre
On ne saurait trop recommander l'emploi d'appareils
ses.Il
a, leur disposition une solution chaude de carbonate de
soude, capable de dissoudre aisément les matières gras-
La surface des tables doit être imperméable, de manière
a; Permettre un lavage minutieux après chaque repas.
Cuisines.
Les cuisines doivent être aérées le plus possible et
maintenues dans un état de propreté rigoureux. On évite
ili stagnation des eaux ménagères et des débris. Les
Ustensiles, les tables, le sol, le magasin aux vivres,
SOnt l'objet d'une surveillance constante.
Corps de garde.
Le corps de garde doit être très largement aéré; le
Obilier est tenu en bon état de propreté. En hiver, le
eu est entretenu sans exagération, et le poêle est sur-
monté d'un bassin plein d'eau pour prévenir le dessè-
chement de l'air. Le chef de poste veille à ce que les
hommes qui vont prendre la faction ne se groupent pas
Près du foyer, afin qu'ils ne soient pas surpris par un
Jusque refroidissment.
Salles de discipline.
Doivent être tenues très propres, aérées et lavées à
Srande eau tous les jours.
Lieux d'aisance.
Les locaux doivent toujours être très propres, ils doi-
vvent être lavés à grande tous les' jours.
eau
Chacun doit y laisser la place intacte, comme il désire
al trouver.
Hygiène pratique.
Premiers secours à donner en cas d'accident (1).
« Donnez les premiers secours, mais
cc appelez au plus vite un médecin n.
cc Vous avez à secourir, non à
« soigner n.
Les jeunes gens qui font partie des sociétés de prépara-
f.IOn
militaire et de gymnastique plus que tous les autres,
(1) Ces conseils sont donné& par la Société française de Secours
au*
a blessés militaires (Paris, 19, rue Matignon).
pouvant être appelés au cours de leurs promenades à se
blesser, à secourir un camarade, ou même un individu
quelconque, il convient qu'ils connaissent les moyens
à employer et les premiers soins à donner en cas d'acci-
dent.
Règles générales en présence d'un malade ou d'un blessé
Se rappeler que le premier secours doit avoir pour but
principal d'opérer le transport du malade sans risquet
d'aggraver son état.
1° a. — S'IL EST SANS CONNAISSANCE :
Ne jamais chercher
à le mettre debout ou à le faire asseoir; s'abstenir même
delui soulever la tête.
Le laisser étendu horizontalement à terre, la tête aussi
basse que possible. S'il y a urgence, le transporter dans
la position horizontale, la tête plutôt plus basse que les
pieds.
b. - Si LE MALADE OU LE BLESSÉ N'A PAS PERDU CONNAIS-
SANCE : Se renseigner auprès de lui sur les causes de son
malaise ou de son accident et sur le siège de ses souf-
frances.
2° S'IL Y A APPARENCE D'IMPOTENCE D'UN MEMBRE INFÉRIEUR
Ne pas chercher à le faire marcher ni même à le faire
:
tenir debout.
S'il y a apparence de fracture d'un membre (V. ce mot):
Immobiliser le membre au préalable, avant de trans-
porter le blessé.
3° S'IL Y A HÉMORRAGIE Il faut s'efforcer de l'arrêter
:
immédiatement (V. ce mot).
4° S'IL Y A UNE PLAIE
mot).
;
La panser immédiatement (V. ce
5° SI LE MALADE A (épilepsie) : Desserrer
DES CONVULSIONS
les vêtements; écarter de lui les objets qui pourraient le
blesser; attendre, si possible, la fin de la crise pour. le
transporter:
6° S'IL A DES FRISSONS :
Le réchauffer au moyen de bou-
avec des serviettes chaudes.
7° S'IL A DES VOMISSEMENTS :
les, de briques chaudes, de couvertures, de frictions
:
20 Ramener les coudes à la base du thorax en les prés-
ent fortement. Expiration deux secondes.
Répéter ces mouvements quinze à vingt fois par mi-
nute.
n
PANSEMENT.
1° D'un
morceau
— Un pansement complet se compose
de gaze stérilisée; 20 d'un tampon de
OUate; 3° d'un carré imperméable (toile cirée ou caout-
:
:
choUtée); 4° d'une bande de toile et d'épingles anglaises.
Mode d'emploi Placer au contact de la plaie le mor-
ceau de gaze stérilisée, appliquer dessus le tampon de
ouate, entourer le tout avec le carré imperméable, main-
tenir le pansement à l'aide de la bande de toile et des
épingles anglaises.
RELÈVEMENT D'UN BLESSÉ. Le membre atteint étant im-
,
mobilisé, deux personnes —
devront soulever le blessé.
La première soutiendra le membre blessé pendant que
seconde soutiendra le corps (V. Fractures).
l Pour déposer le blessé, le membre atteint sera déposé
Le dernier.
re.
éviter de se moucher.
HÉMORRAGIES. Une hémorragie est une perte de sang.
hémorragie —dite artérielle est celle qui vient d'une
srere
a
: le sang est rouge
vermeil et s'échappe en jets
accadés. -
SecOl-trs. en comprimant
le Point — Il faut agir immédiatement garnis d'une com-
qui saigne avec les doigts
Dresse, d'un mouchoir. Serrer fortement le membre avec
saccadé.
r
sure6n (mouchoir, serviette) noué au-dessus de la bles-
L'hémorragie peut être veineuse :
Secours.
ale,
—
Plaie6 compresses
coSii'hémorragie
1:'
Tamponner la plaie à
— Le sang est alors
SUge foncé et s'écoule d'une façon continue, sans jet
l'aide de mouchoirs
et placer un lien au-dessous de la
enU™IÏ!1Pression est capillaire elle cédera à la simple
faite sur la plaie même.
JSYNCOPE
ÉVANOUISSEMENT. — Causes. — Fatigue.,
otIons. ou Impressions pénibles, physiques, ou
-
psychi-
Ur.,
coeur chez — les nerveux. — Hémorragies. — Maladie du
trèSYmptômes.
Ou, tout
expiration au
— Perte
moins,
de connaissance.
affaiblissement — Chute.
considérable
et des battements du cœur. — Pouls imper-
— Ai--
de la
trJ.a.lle.
lIls - Pâleur de la face. — Refroidissement des
et des pieds.
L-a défaillance est
SD ete une tendance à la syncope, sans perte
de connaissance.
ec^wrs. 1° Etendre le malade la tête basse;
30 donner —
3o yesserrerdelesl'air, éloigner les personnes inutiles.
vêtements au niveau du cou, du tho-
ïav
tio de l'abdomen.
s
ti0rii Compresses chaudes sur la région du cœur, fric-
sèches
Vis50ge (surtout sur la poitrine, flagellations froides sur le
chez les nerveux).
60 s
tioll Dans
les cas graves, respiration artificielle et trac-
rythmées de la langue. (V. ces mots.)
,re
DreIluand le malade commence à revenir à lui, lui faire
un cordial, grog, quelques gouttes d'éther.
PIQUHES D'ÉPINES. — Secours. — Enlever l'épine avec une
pince, faire saigner la plaie en la pressant, la laver
soigneusement et la passer à l'iode.
Préserver de la poussière par du taffetas d'Angleterre.
Si la piqûre reste douloureuse, la montrer au medeclIl,
de crainte d'infection. ,
PIQURES DE GUÊPES ET D'ABEILLES. — Causes. —
introduc,
tion de l'aiguillon d'un de ces insectes dans la peau ou
dans une muqueuse.
Symptômes. — Rougeur. Douleur cuisante. La gravité j
augmente par la multiplicité des piqÛres.
Secours. — Recommander au malade de ne pas se
gratter. Lotions d'eau froide salée, d'eau de Cologne ou
de quelques gouttes d'ammoniaque. Si on le voit, enlever
l'aiguillon resté dans la plaie.
La piqûre d'une guêpe à l'intérieur de la bouche est
presque toujours grave. Appeler un médecin.
MORSURE PAR UN ANIMAL ENRAGÉ (chien ou chat) ou sus;
PECT DE L'ÊTRE. — Placer immédiatement un lien très serr
au-dessus de la plaie. Laver celle-ci très abondamment,!
f
avec de l'eau bouillie chaude, de l'alcool, la toucher a
la teinture d'iode. Introduire dsns la plaie l'extrémité l,
Submersion.
— — Obstruction des voies
p!atores par un corps é,tranger. Milieu extérieur res-
— im-
P .opre à
la respiration.
10 Par
présence de gaz délétères.
Causes. Oxyde de carbone dégagé par des poêles ou
sa. cheminées
—
Sall'es, des tirant mal, gaz provenant des fosses d'ai-
cuves à fermentation, de certaines fissures
Par
Qll
sol.
IOn d'un
suite
air
raréfaction d'air (hautes altitudes,
de
confiné).
res-
-ïJinptômes.
Ire",Ite — Angoisse, agitation, parfois délire.
r
la respiration
violacée de la face. Ralentissement puis arrêt de
et perte de la connaissance.
Dh:;c.011rs.
--
serSlgue). (Voir numéro
Porter
210 du Règlement d'éducation
le malade à l'air, l'étendre, des-
SiIlr;¡r.
S Pismes lesvêtements. — Frictions sur tout le corps.
sur les jambes.
fiCitout Tractions de la langue et respiration arti-
-
PS-
ucielie (V. :
Saai
ces mots).
ÉTRANGERS DANS LE NEZ, LES YEUX, LES OREILLES.
—
isir laNe jamais frotter l'oeil, mais le tenir fermé.
paupière supérieure et la ramener au-dessus
ténues.
corpsétrangers..,
de la paupière inférieure, dont les cils entraîneront les
L'eau tiède, sous les paupières, enlèvera les poussières
Nez, oreilles. — Ne pas employer d'instruments, ni
d'éponge. Faciliter la sortie par l'application d'un corps
gras.
»
Larynx. — « Avaler de travers veut dire qu'un corps
étranger a pénétré dans les voies respiratoires. Provo-
quer un vomissement et appeler le médecin.
IVRESSE. — Symptômes. — Odeur alcoolique de l'ha- |j
QUESTIONNAIRE
Hygiène corporelle.
Qu'est-ce que l'hygiène?
Quel est son but?
Composez une leçon de gymnastique de dix minutes.
Quels sont Jes soins journaliers à donner au corps?
Quels sont les soins particuliers à donner au corps?
Quels sontles soins particuliers à donner aux pieds?
Hygiène du vêtement.
Quelles conditions doivent remplir les vêtements?
vuelles
quoi sert lelinge de corps?
sont les qualités des' vêtements de dessus?
- Quelles
conditions doit remplir la coiffure?
Quelles
~, quoi servent les gants?
sont les qualités d'une bonne chaussure?
Hygiènedel'alimentation.
Quel est le rôle de l'alimentation?
A quoi l'homme a-t-il nourrir?
Que doit contenir recours pour se
un aliment complet?
combien doit-on faire de jour?
repas par
gomment les aliments doivent--ils être pris?
Comment doivent être composés les repas?
Quels
sont les meilleurs adjuvants de la digestion?
Desboissons.
Parler de l'eau, des boissons hygiéniques, fermentées et distil-
ees
Hygiène de l'habitation..
Quelles conditions doit remplir bonne habitation?
gombien de pièces une
au minimum doit avoir une habitation?
gomment doivent être tenus les appartements?
gomment doit être tenu l'ameublement?
Comment les appartements doivent-ils être chauffés? éclairés?
Hygiène collective.
Quel est le caractère des maladies contagieuses?
Quels sont les différents modes de pénétration dans l'organisme
des
microbes?
Qu'entend-on maladie parasitaire ou microbienne?
Qu'est-ce par
que la gale?'
Des.
maladies ne sont-elles pas provoquées par la présence ae
v JQs
'V intestinaux?
crs u'entend-on
par maladie microbienne?
Quelles sont les principales maladies microbiennes?
Que
savez-vous sur la tuberculose? sur la fièvre typhoïde?
Hygiène à la caserne.
Comment doivent être tenues les chambrées? les réfectoires? les
C'lisirles?
e
le corps de garde? les salles de discipline? les lieux d'ai-
à
Ouvrages consulter
Cours d'hygiène pratique,
:
par le capitaine A. WEILLER. — Etude
4 J'être
je humain, par le capitaine MAIRETET, — Mon système, par
w Muller. — Ce qu'il faut savoir d'hygiène, par les docteurs
ANO. -
URtZ et BOURGÈS. L'officier hygiéniste, par le docteur C. LE-
ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE (1)
I
Les exercices prescrits par le règlement sur la gymnastique
devant aboutir au développement de l'organisme humain, il est
impossible de comprendre l'utilité et le mécanisme de ces oU
vements si l'on ne possède des notions sommaires d'anatomie el
muscles. :
de physiologie.
3° MEMBRES
mains),
:
Ventre ou abdomen (logement de l'appareil digestif)'
Dos;
Supérieurs (épaules, bras, avant-bras,
Inférieurs (hanches, cuisses, jambes, pieds).
Les membres constituent les organes du mouvement-
les membres supérieurs servent à la préhension des
objets, les inférieurs à la locomotion.
Le corps humain se compose de deux ordres d'or,
ganes :
dits de nutrition.. :
1° Les uns sont chargés d'élaborer les matières indis'
pensables à là vie de tout être animé ce sont les organes
,
2° Les autres servent àassurer à l'organisme sa mobi"
lité, à le mettre en relation avec le milieu qui nous en",
toire.
toure : ce sont les organes dits de relation..
Les organes concourent à un but physiologique détet"
miné que l'on appelle la fonction. Ex. : les organes resp"
ratoires, les poumons, servent à la fonction respiré
L'étude des organes se nomme l'anatomie; celle
fonctions la physiologie.
-j,
--- r
(1) Pour cette partie, nous nous sommes servis surtout des 011' l'1
vrages du docteur Coudeyras et du capitaine Mairetet.
Organes et fonctions de nutrition.
JComparable à une machine, le corps a besoin pour
vivre de brûler,
en guise de combustible, les aliments
<ru,ll absorbe. Pour brûler, la présence d'un gaz est neces-
Salre. C'est
sous l'action de l'oxygène de l'air que s'ope-
rerlt la combustion et les transformations chimiques des
alInents
,Le sang, liquide de couleur rouge, recueille les prin-
cipes vivifiants apportés par les aliments et l'air, il les
distribue ensuite divers tissus. Des organes spéciaux
xPulsent aux
C'est à l'extérieur les déchets de cette combustion.
l'ensemble de ces opérations qui, en empruntant
es appareils de digestion, de circulation, de respiration,
constituent les fonctions de nutrition.
Digestion.
Pour subsister, l'homme doit s'alimenter; la digestion
est
e la fonction qui a pour but de rendre liquides les
dIments plus ou moins solides que l'homme absorbe,
de les
gvjnts transformer pour permettre aux principes vivi-
qu'ils renferment
"!corporer à nos tissus. de passer dans le sang et de
Mastication. aliments sont introduits dans la
dUche, —
être
Les
mastiqués au moyen des mâchoires,
pour
bulahlangue,
du palais et des glandes salivaires dont la
uche est pourvue.
Ilssont humectés par la salive qui leur fait subir une
ornière transformation pour les rendre solubles.
d'u11e mastication complète est la condition primordiale
dlune
bonne digestion.
rn.étqlutition.
dajnns
un :
r.erlts Pénètrent
—
conduit
Après cette
Yœsophage,
première
qui les
opération,
amène à
les ali-
dans le pharynx ou arrière-gorge; puis
l'estomac.
litioperation d'avaler les aliments constitue la déglu-
dii!Je.slion. La digestion proprement dite comprend la
diestlOn —
stomacale et la digestion intestinale.
Qû\gestio.n
qui les stomacale. — L'estomac est une vaste poche
quifaitaliments sont mis en présence du suc gastrique
subir aux aliments une deuxième transforma-
duit fac gastrique,.
léechyne étant très acide, transforme le pro-
cyme. mastication en une pâte liquide grisâtre appe-
Cette opération
dure environ 4 à 5 heures.
Digestion ntestmale. Le chyme est chassé ensuite
dans l'intestin. —
1
:
L'intestin se compose de 2 parties l'intestin grêle (lu'
a une longueur d'environ 8 mètres et un diamètre de
3 centimètres, et le gros intestin qui prolonge l'intestin
grêle sur une longueur de lm,50 mais d'un diamètre beau-
coup plus grand.
:
Dans l'intestin grêle, le chyme subit l'action de plu-
sieurs sucs
Le suc entérique, sécrété par l'intestin;
La bile, sécrétée par le foie;
Le suc pancréatique, sécrété par le pancréas, qui ache-
ve la digestion
ORGANES
,arYnx, DE LA RESPI RATION. Les fosses nasales, le
CeUX-ci la trachée artère, les bronches, les poumons.
sont l'organe essentiel de la respiration.
fton
, 6
MÉCANISME
comprend deux temps :
DE LA RESPIRATION. — Le mouvement respi-
l'inspiration et l'expira-
,
Inspiration.
-
L'air est introduit
moment où la poitrine se dilate :dans
c'est
l'organisme
l'inspiration.
fa.sse d'abord dans le nez (la respiration normale se
rlt par le nez et non par —
au
Il
la bouche) -; puis dans
tère gorge; le larynx, organe de la voix; la trachée, les l'ar-
anches et arrive dans les poumons.
Les poumons sont au nombre de deux, le droit et le
ètUChe. Dans les poumons, l'air se trouvant en contact
dyec le- sang
CaOXygène, se combine avec lui, lui cède so'n excédent
et le sang, enrichi, se .débarrasse de son acide
Phonique.
est
e
Expiration.
— L'air ainsi chargé
expulsé du corps par la contraction :
d'acide carbonique
c'est l'expira-
( INFLUENCE
« ilmrnédiat
DE L'EXERCICE SUR LA RESPIRATION. — L'effet
«
de l'exercice sur la respiration est de faire
e« 2
« naître l'essouflement.
pour résultat
« Plsrnratoire.
La
Les effets à distance de l'exercice
d'accroître
respiration
définitivement
devient plus
la fonction
lente, mais
«frUs profonde, l'air pénètre dans tous les lobules; à
«ttinoracique.
«thextereur, on remarque un accroissement de la cage
Les bénéfices tirés de ce développement de la fonc-
« àOIl
la respiratoire, sont d'une importance sans égale;
« VIgueur d'un homme est relative à la puissance de
« des
poumons,
„ duper les
aussi ne saurions-nous trop recomman-
exercices respiratoires de la méthode suédoise,
« qui ont pour but d'éduquer les mouvements respira-
«toires, d'exercer les poumons, comme on exerce les
1. Trachée-artèe.
2. Bronchegauche.
3.Bronchedroite.
4. Ramifications bronchiques du
lobe supérieur.
5. Ramifications du lobe moyen.
6. Ramifications du lobe intérieur.
7.Lobules.
ABPoumons.
Appareil respiratoire (schéma).
1.Ventriculegauche.
2.Ventriculedroit.
3.Oreillettegauche.
4.Oreillettedroite.
5.Artèreaorte.
6. Veine cave, aboutissant de toutes les veines
de la grande circulation.
7. Artèrepulmonaire.
8. Veinepulmonaire.
9. Vaisseaux capillaires de la grande cir-
culation.
10. Vaisseaux capillaires du poumon.
Appareil circulatoire (schéma).
ventricule gauche; une contraction (battement du cœur)
lechasse dans Vartère aorte qui le répand par un grand
OIIlbre de ramifications dans tout le corps, il traverse
ensuite les capillaires et retourne au cœur — oreillette
Ce trajet est appelé :
droite — par les veines (sang noir).
grande circulation.
Le sang noir, par la pression, passe dans le ventricule
droit, une contraction du cœur l'expulse sur le poumon
par l'artère pulmonaire.
Dans les poumons, le sang noir se débarrasse del'air,
soi'
acide carbonique, se combine avec l'oxygène (oreillette
de
Système nerveux.
Le système est le siège des sensations physi-
nerveux
ques, de l'intelligence, de l'instinct. Il préside aux fonc-
ions de la vie de relation et aux actes de la vie orga-
nique.
Il se compose des centres nerveux et des nerfs.
vefes centres comprennent le cerveau et le cer-
Coeit logés
nerveux
dans la boîte crânienne, la moelle épinière
Tlenue dans le canal de la colonne vertébrale.
blDu cerveau et de la moelle partent les nerfs, cordons
coâtl'es, qui se ramifient dans toutes les parties du
:
corps solides; le goût aux substances humides ou
des; l'odorat, aux vapeurs et exhalaisons; l'ouïe aux
ébranlements de l'air; la vue, à la lumière ainsi se fait
une progression successive de plus en plus délicate goût
ceptible à ces sens. Il en résulte que le tact et le
per-
n'aperçoivent que des substances en contact immédiat,
quoique le goût démêle déjà des molécules très fines;
l'odorat juge ensuite des corps plus éloignés; l'oreille.
en perçoit, par les bruits ou les sons, de plus écartés en*
core, et la vue enfin s'étend à la distance immense des
étoiles et par ce moyen agrandit infiniment la sphère de
nos idées.
La
faIt vue rend donc sensible l'action de la lumière, elle
connaître les couleurs, les formes, les dimensions
et les mouvements des êtres et des objets qui sont autour
ae nous.
,
LE' TOUCHER.
jWalités
leur
—
consista.nce.) leur :
Celui des sens par lequel on connaît les
palpables des corps, leurs formes, leurs surfaces,
température
Petit, mou, dur, froid, chaud, etc.
rond, carré, grand,
Lorsque cette faculté est peu développée et qu'elle
Exerce d'une manière passive, on la désigne ordinaire-
ment
sous le
CoYSIologistes quinom de tact; mais lorsque les instrunlents
y sont affectés sont perfectionnés,
con,rne l'extrémité des doigts de la main, elle fournit
autres données relatives à l'état des corps .qui se trou-
ent en contact avec ces organes et, sous l'influence de la
eionté,
'\¡
remplit dans les fonctions de relation un rôle
deIf, elle
e est alors désignée communément sous le nom
sens du toucher.
La peau
bilité est le principal organe à l'aide duquel la sensi-
tactile s'exerce, et c'est le derme qui fonctionne
la sorte.
L'OIDORAT.
Le siège — Est lesens par lequel on perçoit les odeurs.
bales, de l'odorat est dans le nez et dans les fosses
b. cavités anfractueuses que tapisse de ses nom-
eux replis une membrane muqueuse toujours molle et
cerveau.
té'ri:mde,
UIté, dansnerf laquelle se ramifie, jusqu'à la plus extrême
Ce Ilerf,unauquel appelé olfactif.
d'autres viennent se joindre, aboutit au
Le sens de l'odorat est médiocrement développé chez
l'homme.
Fonction de locomotiBn.
:
châtre d'une dureté analogue à celle de la pierre, on les
classe en trois catégories selon leurs dimensions longs
:
verticale
Le squelette
etIgel'homme —comprend une
DE L'HOMME.
la colonne
vertébrale, qui supporte la
tète, la cage thoracique et
les membres.
La colonne vertébrale est
tonnée
f
par la réunion de
El
3 os, nommés vertèbres.
comprend plusieurs
régions : la région cervi-
cale (cou), la région dor-
sale (dos), la région lom-
baire (lombes, reins), la
region sacro - coccygienne
(Partie postérieure du bas-
sin).
Chacune de ces régions
affecte la forme d'une cour-
e : convexe en avant pour
les régions cervicale et
lombaire, et convexe en
arrière pour les régions
dorsale et sacro-coccygien-
fte (voir figure).
A la suite de certaines
Maladies de l'enfance, ou
de positions défectueuses Colonne vertébralemontrant les
(mauvaise attitude de l'éco- quatre courbures.
lier à sa table de travail,
laisser-aller dans la tenue des adolescents, anus au
cyclisme), les courbures de la colonne vertébrale peuvent
être déviées. Quand la colonne est déjetée vers la droite
ou vers la gauche (position qui entraîne l'abaissement
de l'épaule correspondante), c'est la scoliose; quand la
colonne accentue sa courbure vers l'avant, c'est la vous-
sure; vers l'arrière, c'est l'ensellement.
Ces déviations peuvent être corrigées très efficacement
Par la pratique de la méthode de gymnastique sué- f
doise.
La tête soutenue par la colonne vertébrale, comprend
lla face et le crâne; le crâne renferme le cerveau.
"1' La face comprend 14 os, les principaux sont les maxil-
laires ou mâchoires inférieure et supérieure, les os du
hez, etc.
; :
Aux mâchoires sont fixées les dents, au nombre de 32
(16 à chaque mâchoire dont 4 incisives pour couper
(devant de la mâchoire) 2 canines pour déchirer — (une
de chaque côté des incisives) 10 molaires pour broyer,
(dans le fond de chaque côté de la mâchoire).
Squelette. -
La cage thoracique est formée par douze paires de côtes
articulées en arrière avec la colonne vertébrale, en avant
avec le sternum par l'intermédiaire des cartilages costaux
(tissu élastique). Les poumons et le cœur sont logés dans
la cage thoracique.
MEMBRES SUPÉRIEURS ET INFÉRIEURS.
rieurs sont —
:
Les membres supé-
composés des parties suivantes 1° l'épaule,
formée 'de deux os : la clavicule reliée au sternum et
l'omoplate; 2° le bras, formé par un os :/ l'humérus;
° l'avant-bras, par deux os r. le radius et le cubitus (le
radius est l'os volumineux au poignet, le cubitus, au
coude); 4° la main par le carpe, le métacarpe et les doigts
formés chacun de trois phalanges, sauf le pouce qui n'en
compte que deux.
Les membres inférieurs présentent : 1° la hanche for-
cée par l'os coxal ou os du bassin; 2° la cuisse, par le
fémur; 3° la JoIIIlie, par le tibia (l'os saillant sur le devant
ue la jambe) et le péroné; 4° le pied, par le tarse, le
Métatarse et les doigts (mêmes caractères qu'à la main
(voir figure).
Les articulations.
On appelle articulation ou jointure le mode d'assem-
blage de diverses pièces de squelette entre elles. On
distingue des articulations immobiles, semi-mobiles et
Mobiles.
ARTICULATIONS IMMOBILES (OU SUTURES).
—Elles se ren-
contrent dans l'union des divers os de la tête. Les sur-
faces osseuses, en forme de dents de scie, sont réunies
Par des fibres.
ARTICULATIONS SEMI-MOBILES OU MIXTE. Les deux os
—
sont réunis par un tissu élastique, sorte de rondelle
adhérente aux surfaces osseuses, nommé fibro-cartilage.
Articulation
immobile.
Articulation mixte.
:
y a deux sortes
:de muscles
striés dont les contractions sont brusques
déterminées par la volonté- exemple le biceps.
Les muscles lisses dont les , contractions sont lentes et
volontaires; exemple le cœur (muscle cardiaque), etc.
Les muscles présentent différentes formes
Longs (muscles des membres);
:
Larges (muscles du tronc);
Courts (muscles des mains, des pieds).
par rapport à l'axe du corps, les muscles sont dirigés
Obliquempnt, sont les obliques; perpendiculairement à
ce
aXe, ce sont les transversaux; parallèlement à l'axe, ce
SOnt les droits
ou rectilignes.
Un grand nombre de muscles de l'homme ont leur nom
ttl.ré
de ces particularités de forme ou de direction.
DE L'EXERCICE SUR LE MUSCLE. — L'exercice pro-
INFLUENCE
voque une accélération du cours du sang dans le muscle.
ylus irrigué, le muscle nourrit mieux, et si l'exercice
se
aevient habituel, le muscle augmente de volume, aussi
oJons-nous les gens se livrant aux exercices physiques
Présenter une musculature développée.
Rien de plus facile que de faire grossir ses muscles, et
Il ombreuses sont les méthodes imaginées dans ce but.
foutefois, il faut rappeler que dans le développement
se
giusculaire, on doit touj ours viser l'harmonie de l'ensem-
e
e de l'organisme, et subordonner toujours le volume
la musculature à la puissance des fonctions vitales :
desPJration, circulation. Dans cet ordre d'idées, nous
Savons mettre garde contre les exercices qui défor-
en
ebnt, tels les exercices exigeant un travail plus considé-
etle des muscles d'une partie du corps (moitié droite
âU gauche du
corps dans l'escrime unilatérale, pectoraux
ans la gymnastique acrobatique).
Les muscles sont actionnés par des nerfs moteurs. Ils
pÇoivent
r
par une artère le sang rouge qui leur apporte
rl's éléments nécessaires à leur vie organique, à la pro-
motion de la force et de l'énergie musculaire. Ils expul-
pftt par une veine (sang noir) les déchets de la combus-
ion organique. C'est dans le muscle que se produit la
cfJlllbustion animale; plus le muscle travaille, plus la
pâleur augmente et plus l'acide carbonique et la sueur
dégagent.
Contractilité des muscles. — La contraction d'un muscle
Q lieu
*cte. sous l'influence d'une excitation directe ou indi-
L'ercitation directe provient du contact du muscle avec
ei corps, un objet, etc., susceptibles de l'impressionner,
temple une brûlure, une froidure, etc.
L'excitation indirecte provient de la volonté.
:
:
Levier du l'r genre. — Le point d'appui est entre la
résistance et la force.
: :
Exemple
brale
Equilibre de la tête sur la colonne verté-
:
Point d'appui vertèbres cervicales;
Force ou puissance r muscles de la nuque;
Résistance
avant.
poids de la tête qui tend à se fléchir en
Levier du 2e genre. — La résistance est entre le point
d'appui et la force.
:
Levier du 5e genre. — La force est entre le point d'appui
Exemple
:
et la résistance.
PROGRAMME:
Exécution individuelle (au commandement d'un instructeur
a)
de six mouvements de gymnastique éducative pris dans des série
différentes;
b) Une course de .60 mètres en 10 secondes;
c) Une course de 2 kilomètres en 10 minutes;
d) Un saut en longueur avec élan à- volonté, de 5m,20, £atlS
tremplin sur sol dur non préparé;
e) Un saut en hauteur avec élan à volonté, de 1 mètre sans trerIl'
pjin sur sol dur non préparé;
paires
I) Partant de la position assise, grimper aux cordes par(sunrall
sans se servir, des pieds, jusqu'à la hauteur de 5 mètres
la hauteur des portiques), redescendre de même;
g) Grimper et se rétablir sur la barre à hauteur de suspense
à volonté par l'un des procédés décrits aux numéros 144, 145,
146, 147 du règlement d'éducation physique- du 21 janvier 1910.
:
descendre à volonté;
1 coup de poing et sa parade; 1 coup dé pied et so
:
h) Boxe
parade;
1111,1
0
i) Saut avec appui des mains franchir la barre placée à 172
de hauteur, à volonté par l'un des procédés décrits au numéro
du règlement d'éducation physique du 21 janvier 1910.
::
Note minima nécessaire pour l'obtention du brevet
Coefficient pour les troupes à pied 15.
:
12.
GYMNASTIQUE
cices.
L'homme n'a pas le droit de laisser
péricliter les forces de soo corps.
Considérations générales (i).
1. L'éducation physique a pour objet le développement
l'entretien et le perfectionnement de l'individu.
Elle est basée sur l'état physique des sujets et exer-
&
connaissance des effets physiologiques des divers
et
Commencée dès l'enfance, elle est poursuivie chez J'adulte j
---
laisse
(1) Pour que l'on puisse 'se reporter au règlement, on a
les numéros du règlement.
ée
T d'une façon particulièrement intensive pendant le séjour
:
s les drapeaux.
L'éducation physique comporte
S.
toJptfr tous distinction, la gymnastique éducative
sans
Qividuelle et la gymnastique éducative collective;
pto,ur tous, mais seulement suivant leurs aptitudes
Pallculières, la gymnastique d'application constituée
p des applications militaires et sportives;
Sfirw
Dr 0Wr une élite, la gymnastique de sélection qui com-
certains exercices spéciaux aux agrès et certains
orts exigeant des facultés particulières.
TITRE Ier.
GYMNASTIQUE ÉDUCATIVE.
CHAPITRE Ier.
Principes généraux.
frîh.Lagymnastique éducative assouplit, développe, en-
n.
tretient,
Ie
fortifie et PréPare à la gymnastique d'appli-
Or arrive à ce résultat :
circi°ns l'activité intense et régulière qu'elle imprime aux grandes
cir
circulationorganiques, à
et ladigestion;
et tout particulièrement à la respiration, à la
ar3e.
Par l'éducation du système nerveux;
le développement rationnel de toutes les parties du
Ire.
corPg
et notamment des muscles.
esPour
tl~ produire l'effet qu'on en attend, cette gymnas-
doit tenir compte des principes d'exécution sui-
lele
tu
P!j' e
attitdVant tout mouvement, placer le corps dans une
(1) donnant un point d'appui aussi fixe que
tttsnant aux régions à mettre, en mouvement et immo-
de
toutes les autres parties du corps;
dtûe".Pensation
d'observer cette prescription, le corps prend une attitude
facilitant le mouvement au détriment de l'effet à
~uf
llqS
GCai en ce qui concerne certains mouvements pour
rechercher, exécuter
une détente rapide est à
Sc^arte Mouvement avec le maximum, d'amplitude, sans
et en « conduisant » le mouvement;
tliQle(tOn.ondamentale
ini(ti,,, -
, e
(par abréviationP.
(Parabréviation P. I.).
F.) ou position
La vitesse d'exécution des mouvements est variable; elle dép
du poids et de lalongueur de la région déplacée ainsi que de 1eC
utile qu'on se propose d'obtenir;
corpS.!
3° Exercer successivement toutes les régions du
Pu"'
Chaque mouvement est toujours exécuté d'abord à gauche,
répété à droite. j
Rôle de l'instructeur.
'8. Il appartient à l'instructeur de réglerjudicieuses$
:
l'intensité des mouvements, qui peut être
notamment
1° Par le choix de l'attitude du départ;
augmeflte
dé-
2° Par une inclinaison plus grande de la région
placée; -
3° Par l'emploi ae poids additionnels et notammeO t
de l'arme;
8
4° Par la durée .accordée à chaque mouvement ou
chaque temps d'arrêt. (1).
Tenue.
9. La gymnastique éducative s'exécute sans êqvffl
ment.
comprimer e,
Il convient d'éviter dans la tenue tout ce qui peut
organes ou gêner le jeu des articulations.
Les ceintures non élastiques doivent être rejetées. En tout
elles doivent laisser toute liberté à.la ceinture musculaire
minale.
a
asi
85,:
CHAPITRE II.
Méthode d'instruction.
10. La gymnastique éducative individuelle est Vp
tiquée dès l'arrivée des jeunes gens dans la société, edll
se poursuit le plus longtemps possible en raison
nombre très restreint de séances. Ces séances
en principe, durer de 30 à 45 minutes.
A mesure que les mouvements sont exécutés
ment, la gymnastique individuelle est peu à peu
placée par la gymnastique éducative collective.
doive
cOrrecte
t,
VI,
ctlJ'
!
(1) Les quatre facteurs du travail musculaire sont :1°
1''?
de la contraction; 2° la durée; 30 la vitesse; 40 la répétition* all
Etre entraîné, c'est avoir trouvé la cadence permettant le III
mum de travail avec le minimum de fatigue.
étte
llelles dernière est pratiquée sous forme de « leçons »
suivant une progression méthodique et ration-
DrarS exécutés, la
que tous les mouvements sont bien
repgqU de la gymnastique éducative individuelle n'est
«
llutesse qu'exceptionnellement et pendant quelques mi-
Qiiitlo
auraitété
âUraa*t
Pour les mouvements mal exécutés dans les
rls ),
ou pour
été interrompue.
les jeunes gens dont l'instruction
BUT.
Rôle de l'instructeur.
twinstructeur explique le mécanisme et les effets du
rnovernent;
eécvernent il signale les fautes à éviter et montre le
uter en l'exécutant lui-même ou en le faisant
eL
:t.tructeur,
par un moniteur.
Les hommes exécutent le mouvement prescrit.
les passant devant chaque homme, rectifie
altitudes et corrige les fautes d'exécution.
:
-
£ternple
: L'instructeur doit enseigner le mouvement
M. P. — Extension latérale des bras.
h11
doit :
Enoncer
le mouvement;
2o Montrer le
Qient mouvement de face et de profil aussi correcte-
:
Que possible et sans donner d'explications;
:
But du mouvement Fixer les épaules en ar-
rière et assouplir l'articulation du coude.
Expliquer : Mécanisme
:
1* Etendre les bras latéralement
pour prendre la position initiale bras laté-
raux; 2° Revenir à la P. I. : mains à la
poitrine.
Fautes à éviter (les montrer au besoin) :
Baisser les coudes; Porter les bras en avant
à la fin du 1er temps;
4° Faire exécuter à l'aide des commandements prescrits 'J
chapitre III pour la gymnastique éducative individuelle;
5°Rectifier les fautes;
60 Faire cesser l'exercice lorsqu'il juge la durée suffisante;
mouveJIJeJlf
70 Mettre au repos pour donner l'explication du
suivant.
dee
13. Une même séance doit toujours comprendreIIld
mouvements variés et choisis d'après les principes
qués ci-après pour la composition des Il leçons JI.
Il est important, surtout au début, afin d'éviter la individuel1
fatigue, de
donner à l'homme, pendant les séances d'instruction
des repos fréquents mais de courte durée. v
Exemples de progression pour la gymnastique
éducative individuelle.
(Ce tableau d'exercices, qui embrasse les deux mois de
jftoinastique éducative individuelle, a surtout pour but
etude du mécanisme des mouvements. Chaque semaine
Eprend deux programmes et l'étude de chaque program-
e doit être échelonnée sur deux ou trois jours en se con-
solant aux prescriptions du paragraphe i3, c'est-à-dire en
doutant au moins un mouvement de chaque série.)
"-
®
ë
I--
1eer
Sl"iv
----
"s2
1> s
,
r.¡
(Chat
M
:".
gs°
2
en
«
w
Q.)
.¡;j1c
Suspension
V
.r.¡
«
s
2g
perché
la
h
(
-
1"!'0>
St.Ec.
Pl
J à
H"3
t
»
gu. J«mbes<
a:
J
PSt.
E «
cS
- ,IL l'.F.ouM.ou
IlSt.
'5.
5
5-
uMmotiv.)
(com.
5"'::::
SA
S
N-1N-
Jembes(St.Av.S.laEc.
£
Mp.
Bras(M.Il..LII:
Ec.
-
lncl"
Bras
J
2N-
P.F.
,Dr. à
3
M.
N.
VSEMAINE
Incl.de(G.
TêteSmeen1ar:
p.bs , led'P'
Ec.laSt.Ec.
-
Snsp. inclinée
1/.H.
St.
M.
p"desp.1/2 flej.(jes
la des
M.il.
Elev.dugenon.
]LtSt.Ec.Flex.du
Flex dntr.
Flex.,du
at.
Hot.
tr
St.Ec.M.II.
,. ;c.
M.H.
Hot.dn tr.
-
-
J.
Sur p"des
PI
St.Ec.ilI.H. SI.av. ilI.Il. ou P.
sale.
p
'i.V
dela
F.av.St.Ec.M.H.St.av.M.H. Flex.du
tr. Flex.dutr.
*
JI.
M.Il.
Hot. du
de<°-Hotde(G.^erdces^
tRirpaasallaat
St.Ec.M.H. St.Ec.M.P.
P.J.1%1.PSt.Av.M.Ep.
j
Tl
Hot.defG.
St. p.
Tète
Ur
Ext.
t.1
et
Dr
il.
j. "Mp
pIe
Ep.
aVideg
M.
la lat.
Surext.
P.
(barre rempl.l\.sv
M.II.
j.
Elév. av.
tr.
i
pardesaides.) susp.
P.
Hot.
percheP"
M.H.
2eSEMAINE
Al. des
P.
Elév. arr.
J.
dela
P.J.AI.B.
'onc,
du
du tr.St. Ec.M. Ep. t,- Ec..M Ep.St. Ec. Al. tr'
Flex.lat. Flex.lat.dutr.Flex.lat.du«
S
j.
tr-
M- JI.
bf
p et
desbr.
Pte des
'J\
lat.des
3exerciceset
combinaisons
(Chat
P.
M B levés
1
br.
St.av.M.P.,
|at.dlsth)rr-P
Sur la pIe des 1
il.H-
Elév.lat
dela j.
;
0"
Flex.lat.dutr. dutr. et ext. av. des ! et ext. Ut.des^Dj
Il
br.
1Scc
«
H
La
ASSSL"ongez
2
le poursuite
.r.¡
>ÇO)
coreapp.
<.J.
Pascadencé100Pascad.110Pascad.120Pascad. 12i
j(,Ijaten
®m
[/J
-
chat-.Chatcoupé
Allongez
C:oul'se 1m
Allongez avecchant
Courser
!'1D
course
j
'OueueJe\1,IC
perclié.oule louPet1'89.
•
---
No
St.
St
1/2
5
-' Li-
id.
- av.K.
30
flex. desj.
1J2'fl' M.
SEMAINE
B.Flex.des
-No6
id.
M. H.
-4"
j.Flex,des j.
N°7
No 7
id.
St. Ec. M. H.
SEMAINE
No8
N°8
id.
-
St. av. M. H.
1
Flex. desj.
I
lW ex.
des j.
Ep.
)
EP. B.arr.
• (arr.) M. M.Ep.
!-
T®.rt. Circumduction Ext.av.etlat.Ext.av.etvert.
desbras desbr. desbr.
—q6s bras 3 temps 4 temps
Ep.M.Ep.M.Ep.
M.Ep.M.Ep.
/2^ex- des j.
ex•a^.(lat.)des
St.Ec.(av.) P- J. M. 'Ep.
1/2 flex. des j. et 1/2 flex. des j. et 1/2[flex. des j. et
ext.vert,(arr.) ext.av. (lat.arr. ext.av. (oulat.
bras des br. vert.) des br. arr. vert.) des b.
®$SP-inc&npéÇwcnnllnnnfip
Flex.desbr.Elév.dugenou' Susp.ail.
Susp.inclinée
Plex. des br. -Elév. du genou' j.
Elév.dela avec Elév. av.(lat.)de
J'.
b.
flex. des br. la
H.
M-
iér-dugenou Elév.
M. H.M.H.M.
g'ext.dèlaj. dearr.laj.et flex.Elév.lat.
P.
et flex. etElév.;dugenou
delaj. ext.lat.desb.
P.
dutr. M. H. M. Ep.
tr. St. av. M. Ep.
tr.
F. av. M. Ep.
Flex.dutr.
:
Flex.du Flex.du
tr.
sl av M. P.
du
ïleiEf-M- Ep. St.Ec.
St. Ec.M.
Rot.du
P.
tr. F. av. M. H.
Rot.du tr. F. av. M P.
Rot.dutr.
arr. Ep.tr;Flex
etoîi at- du tr. Flex. lat.Mdu latBr.Lev
St. Ec. du Revision tr.
Passe-ballon par
des b. et ext.vert. des
Pas8cadencé
t
120Pascadencé130Pascadencé140Revisiop
120 Revislop
a. MèreGaru-
che
Les4,5,6,
coins
8 1 5m
paquets s
PpetItsDpaaaquueetts
combinaisons
LeChatetla
Souris
(Suite)
?1?2?3
Not ?4
1" SEMAINE (Suite)
2 N°3
N° N° 4
20 SEMAINE
t-- r.:I..!.
2 8
?1js
Sur le Iià e
Sur e dosdos(Barre hauteur
(Barre hauteurur osAppuiav.
AppUI
Ii
en
Passe bal.étantdesépaulesJElévdesgen(barre ha
:;j¡::¡ le
Saut
assis ssur le sol. des hanches) des genoux;
Quille saoule mains sur
suc
hM«oSautillements etenhauteurSantssuc Sauts
Coupe-jarrets
.¡.¡
M. H.
Saut en haut. Saut en long. sifs en
SI en Saut en profond. Saut
en ion..
eten profond.
en long. sifs sucees
en
en 1
Sauts
et
1
h
cn W
uG
S
><
W
*
ai
=
Õ
5
.¡:¡
=
Flex.
N°
-
9
id.
desJI.
P. J.JI.
-
M Ep.
Ext.av.et
desbr.
5e
j.
ar
SEMAINE
-
N,10
id.
R.d
-
1
- M.
M. Ep.
Ext.av.
arr.desbr.
et
No
M.
11
id.
-
—
Ep.
G* SEMAINE
Ep
Ext.av.lat.etExt.av.lat.ver t
vert,des br.etarr.desbr.
N-12
id.
-
—
id.
-
4 temps 4 temps 6 temps 8 tempf^
! ! | I ext.av,(oulat.
P.F.1/2flex.des
avec m. ép. et St Ec. M E se
I£«vert,arr.) desbr.Fl.desj.etFlex.des P J 31. et
l'p.., EP'
desj- e
av. M.P-p
en ê: j.etFlex.extvert.
Même mouvom. ext. av. (lat. ext. av. et et
K E ® dans les autres vert. arr.) des vert. des br. arr.des br.
2=r;;
S
-----
p. i. des pieds.
Av.M.Ep.P.J.M.Ep.St-av.Br.Lev.
St...,
MS-..;
br.
11.Fp. J. 31.lp.
P. dorsaIl
w gS Ext. dorsale et Ext.dorsaleet(Passe-balloD
Ext
Si ";<.g ext. vert. desbr. ext. vert des deboutPar
Ext. dorsale ext.
W br. dorsale)
S
Sjtrlé-Hni
Elév.des j.
6
3"SEMAINE (Suite)
7
SEMAINE (Suite)
Appui av.
p.
(mains sur le sol).
tr.
N°8 1
: à S
%ute-mouton Pigeon-voie
Saute-mouton Saute-mouton
arant (ar. ) aux mouchoirs aux couronnes modifié g
» » » »
i!'1
~—-_
l ]
----:. 7e SEMAINE 8e SEMAINE
1-
——————————————————-
-r'] 1-
No13 No15 N016
No 14
1
id. id. id.. id.
M •
- -
:
id
p.
id. id. id.
1
- - -F.
Il t
rll1e
0 sansbaïonnette,
8
a (vert.)
'.ctt
s 6r.
-
Arme sans baïonnette Arme avec baïonnette
P. F.
Br.av.
m.Ep.
Ext.av.etvert.des
4 temps
br.
Armeavec-baïonnette
P.
Br.lev.
(av.)
St
~--~
P.
:Arme J.JI. Ep.
Arme -
2 temps
Arme
J.
P. M.Ep.
2 temps
Arme.
Arme,
P. F.
lit,î-li j.
iîS(
*lies
(Autres
des-J.
extx.»Ep.
etext.aV.et 1/2flex.desj. ext.av.etvert.
et ext. vert.des desbr.
iD.r-** combinaisons
combinaisons
et
trèsnomb.)
trèsnomb.)
Flex. des j. et
*
Flex. des avec
M.Ep. ext.av.
etvert.des.br.
i
^îii ;A.
Êc.t°S"
ïxWt
Arme Arme
il.EP.M.Ep.St.av.br.Lev. P.P.J.J.Br.BrLev. ev
r t.deset ext. Ext.dors. et ext. Ext. dorsale Ext. dorsale
br. vert.des br.
Se SEMAINE (Suite) 66 SEMAINE
Elér.
(arr.) la
P. M. ¡;;PO
etext. av.
s5 vert.arr.desbr.) laj.
(lat.écartlat.de ext.
etext.»
de 1.
r
la
.r.:¡
™ lat.desbr.
4 ta
W (lat- ver.
arr.) des
Il. J. JI-
»
M.Ep.St. Ec. Ep. F. av.M. Ep. M.
Flex.du tr-
a lat.tr.et lat. et
tr.br.ext.
Flex.dudesbr.ext.Flex.dudes
ext. Flex.dudes lat. et
tr. br.ext.vert, ae
-gIS£St.av.
5 »
> P.St. Ec.M.P.M. P.St.av. V et'
Rot.dutr.
Rot.dutr.et ou P.M.P.
SI.
00 Rot.dutr.et
Si OTS ext.lat.desbr.ext.lat.desbr. Rot.dutr.et ext.av.Iat-
S ext.lat.desbr. br.
Revision Revision Revision nevisiol,
Revenir souventsur marche avecséance la specJlIsr:
chant le,;
S, S
ri) g Au delà de 5', la course est exécutéedans une
o S a (Dans la séance de gymnastique, remplacer la course r
..g¡
00
&
cë U Õ
L'anguille enrond
L'anguille en rond
aiarche ou jeux). t ;
L'épervier mailles_brj_^ Serpentine
Lamainchaude
h dfl é(
le ou la passe
P.Pf-
ou mouchoir
Assissur rifll
K Assissurun Assissurun M. ledos
SurEp.,etc.banc,e,C'II
Sx banc,etc. banc,etc.
S
.g
ï Sà ilel.du
——— —
t-t3 111. Ep. M.
Inel.dutr.en Incl.dutr. Flex.dutr. enarr
5
t3 En principe, forcer le saut par des raies sur le sol, jj
£
9ESÉRIE
00 ®
caoutchoucs, perches, barres, etc. •
» Mér
eJ,
1
Jarcotons Grenouille Garuchn
Saute bornes
à clochgj!>;U
9<'SÉR!E K
Exercice ) ) » J) p
respiratoire
:
7°SEMAINE (Suite) 8° SEMAINE (Suite)'
(lat.)
av.ElésP. alt. Susp. ail. ail..
Susp. Rft„ioînil
desj- Elév.d. genoux
et. ext. des j., Elév.av.etécart.
lat. des j.
6texugenou
J.i]lév' Ep.
eitj M- EP- M. EP-
EP-M-Elév.
i rr.
t
6t
j
Elév.lat.(arr.) Elév.lat.etflex. av.avec
avecB av-la j et flex. de la j. de la j. avec ext. écart. lat. etarr.
(lat.
avec ext. av. (lat. vert. et' arr. des de la J. avec
) desbr. vert. arr.)des br. br. ext. av. (lat.) et
- vert. (arr.) des br.
l"lex d
p.. av. M. B'
st.
M Bp. P. J. Br, F. A Br.Lev.
ex. tr.br.
ext du
»rt-^es
SBtlfpec: M.
S Ec.
E Br. Lev.
et Flex.dutr. Flex.dutr. Lev. FAv.
Flex.dutr.
M.Ep.
es
Ro
r.u
Ep. ou P. J.M. Ep. F. Av. Jf. Ep.
extvrilat.tr.et Rot.dutr,et Rot.dutr.et
F. Av.M. Ep.
Rot. du tr. et
,|
(arr.) ext. av. (lat.) des ext. arr. des br. ext. vert. des br.
1.(plex latérales br. combinées avec mouvements de bras avec l'arme)
A.u delà
Revenir souvent sur la marche avec chant.
de 5', la course est exécutée dans une séance spéciale.
* (Dans la séance de gymnastique, remplacer la course.
pentme 1 par marche ou jeux.)
et
Sel"
face
rempacée
SerpentinePileon face Course au fardeau
àattête
r.
Sur
Lev.,
le etc.
dos
i 1J
i?*"Flex.
du
Revision
lex.dutr.com.bi.nai.sons Revision Revision.
j
'i
t ,
enter progressivement l'importance des sauts, soit de pied ferme,
Et)
K®-s
--
Principe forcer le saut
d,e géant
soitavecélan.
tS
par des raies sur le sol, cordes, caoutchoucs,
perches, barres, etc.
oupasdegéan
Lesdeux rives Sauts successifs Corse d'obstacles
oblique
avecDIU- tracés ou
placés sur le sol
» » )) »
Gymnastique éducative collective.
BUT
Après les deux premiers mois de gymnastique individuelle, la
gymnastique éducative collective devient la règle.
Son but est :
1° D'assouplir, de développer, d'entretenir, de fortifier et de
préparer à la gymnastique d'application;
20 D'assurer l'entraînement de tous, même avec un noIIlbr
restreint d'instructeurs compétents.
14. Pour l'exécution de la gymnastique éducative col'
lective, les classes doivent être composées d'homnies à
peu près de la même force et la leçon peut ainsi s'adre
ser à tout l'effectif et son intensité varier et croître aye
le degré d'entraînement des exécutants.
Les progressions sont établies d'après les mêmes principes qlle
pour la gymnastique éducative individuelle. Elles comprenne
des exercices plus nombreux puisque dans l'exécution des leçol1;i
il n'y a aucune perte de temps pour la démonstration et l'exéc
tion des mouvements qui doivent être connus.
La leçon doit être:
Quotidienne, afin d'assurer, par la répartition du travail, deS
résultats durables;
Complète, c'est-à-dire s'adresser à toutes lesfondions de l'orga
a'
nisme et à toutes les parties du corps;
Graduée, c'est-à-dire imposer progressivement à l'homme des eS
efforts de plus en plus intenses;
eS
Variée, afin d'éviter la monotonie et d'intéresser tous les
ratoires..;
hommes.
La leçon
a) Préparation de la leçon.
15. La leçon débute toujours pardes exercices pfêp0,
proprement dite se compose d'exercices simples,
sis dans chacune des séries indiquées au chapitre IV, et "3
l'ordre de ces séries. d'ill'
s
Dans chaque série, les exercices sont indiqués par ordre o ,_.,
tensité et de difficultés croissantes.
Poot
La leçon est composée par l'officier instructeur,
Les premières leçons sont, par suite,
réalisés.
une période qui varie' d'après les progrèscomposées s
III 5
moyen des exercices les plus simples et les
intenses de chaque série.
En principe, la leçon de chaque jour doit
êtred 11 è:
'I1e
à
intensité un peu supérieure ou tout au moins èg&ie
celle de la veille. (tatHl
Il demeure Men entend Qnr)
lop piroonstannes
¡1e.
lpécature. état général sanitaire) peuvent et doivent
amQëner des règles générales. C'est
ainsi modifications aux
Peues,
que, par les temps froids, des déplacements ra-
des sautillements ou même un jeu de courte durée
CVent être exécutés avant la leçon.
l'inaque fois
Pim roduction
despour que l'instructeur modifie la « leçon par
de nouveaux exercices, il réunit les gra-
»
attirer
Particulièrement. leui attention sur les points à surveiller
Col!lsU.ffisanLe appareils doit jamais nuire à la
des ne
ntinuité et à la progressivité de la leçon. D'ailleurs
gée les sauf les suspensions allon-
exercices
l'eil: peuvent du titre I,
être pratiqués, à la rigueur, sans appa-
Exécution de la leçon.
b)
(J6- Au début de l'instruction de la gymnastique édu-
sou:
Paselt
ecollective, les jeunes gens sont exercés le plus
ant
PapsSe possible, mais la durée de chaque séance ne dé-
jamais trois quarts d'heure.
tolè aucune l'exécution des mouvements, l'instructeur ne
e
c'ection dont il est capable.
"e
d'un
nonchalance
'ructeur ne
et exige de chacun toute
toutes les rectifications doivent être faites avec pa-
et persévérance.
la
a) Exercices dérivatifs.
Parai''eursi
le besoin de repos peut être considérablement réduit
beso'arrangement
desexercicessuivant un plan bien conçu, au
de
favo
favriferpar l'exécution d'exercices dérivatifs qui ont pour effet de
le rétablissement de la circulation normale du sang, ou
la respiration modifiée profondément par un exercice
pest ainsi
te,
deaux de
bâtive
pt
que, pour décongestionner le cerveau ou les grands
l'organisme, il est ordonné des exercices de jambes
tronc; pour régulariser et calmer une respiration trop
on emploie les exercices respiratoires.
b) Exercices correctifs.
raies;
corps;
:
Il doit
commencée.
mandent.
repos.
Les instructeurs
moyens pour
ont
régler
toute
les
latitude
effets des
quant
,
demeurer contractés, les têtes mal placées, il ordonne un ou deux
mouvements de tête sans changer la position générale du corpS,
puis il continue la leçon
De même, si la P. F. lui parait négligée, les commandements 4,e
REPOS et de GARDE A vous se succédant très rapidement peuyell
être utilisés pour produire des effets correctifs, eLc.
Rôle de l'instructeur. — L'instructeur n'a plus à montrer -
à expliquer le mouvement qui est connu, il recherche le trava
maximum.
auchoix
exercices qu'ils
600
co
g^'
20 Faire prendre la P. I. et, s'il y a lieu, rectifications géné-
e
70 Commander ensuite d'après les circonstances, soit l'ex:rc¡JI
suivant de la progression, soit un exercice dérivatif, soit 00
d1)
l&j*g
C'est de leur habileté, do leur conscience, depédat.
connaissances physiologiques et de leur valeur gym118,
gique que dépend le rendement de la leçon de
tique éducative.
CHAPITRE III.
Commandements.
17. L'instructeur fait prendre la P. F. au comroan^
B0
ment de GAROE A VOUS, puis indique la P. I. qui
prise au commandement de EN POSITION (1).
Il énonce ensuite le mouvement à faire et
commaI1e
COMMENCEZ
italiqueel
(1) Dans le texte, les positions initiales sont en
P. I. : Mains aux épaules. — Enoncé du mouvement
VERTICALE DES BRAS.'
:
l'énoncé des mouvements en PETITES CAPITALES. Par exemple
ExTENSOli
éd ce dernier commandement, dans la gymnastique
tiocaIVe individuelle, les hommes s'exercent à l'exécu-
r
tir. du mouvement
le
hu la gymnastiquesans serégler les uns sur les autres;
éducative collective, ils exécutent
temps, puis les autres temps au compter de l'ins-
t,ucteur2, 3., sans jamais rechercher la simultanéité
voixéculion-
;
t L'instructeur
({ compter
une
donne, au commandement d'exécution et au
intonation en rapport avec la vitesse du mouve-
^nt- A un mouvement rapide correspond un commandement bref;
»,
POUrouyement
Dni r s lent, un
ainsi dire l'exécution.
Lesposition
commandement lent qui en accompagne
initiales asymétriques (fente avant, station avant)
Celleab?d prises gauche; dès l'exercice est terminé dans
à que
Cen POSItion, l'instructeur commande CHANGEZ, l'homme revient à
laP •
rClce F-, puis reprend l'attitude à droite et exécute de nouveau
prescrit
AI]
commandement de CESSEZ, tout mouvement com-
fé.
A.Ul est terminé sans précipitation et la P. I. reprise;
de GARDE A VOUS, on se remet à la P. F.
4Ce
Pla commandement de REPOS, les hommes restent en
sans être tenus de garder la P. F. ni l'immobilité.
11
Exemples de progressions
pour leçons de gymnastique éducative collective
min.)Intensité
-
FAIBLE (30
DANS LES DÉBUTS MOYENNE 35 FORTE 45'
DE L'INSTRUCTION
S g5 1ou2mouvements1ou2mouvements2ou3mouvements1
x
pq<
ag
detête.
desp.
detète. detête.
P.F.SurlapointeStat.Ec.M.H.Slat.Av.M
Demi-flex.des j.demi-lfex.desJ-
M.H.Demi-flex.M.H.Flex.des j.P.J.Flex.desj.
B.
des j.
Lat.
li.arr.
M.Ep.Ext.av.des
br.
St. Av. M. H.
M. P. Ext.
br.
etarr.desb.
lat. des Cir. des b.
M.Ep.Ext.vert.M.Ep. (avecl'a?'!
me).Ext.av.des
br.
Stat. av. M. P. 1/2 Stat. Ec. M. p. S.
flex.des j.etext. la p. des p. sx'"
lat.desb. lat.desb.(arfflw-j
|
M. P. Sur la p. des M. Ep. Flex. des j. P. J.M.Ep. )
des
SÉRIE
g. g. des
app. M.H.Incl.dutr.
enarr.
av.desP.
Sur le dos. Elév. Assissur un banc App. av. (S. le sol).
Flex.desb.
-
^OTA. Tenir compte de la répétition de chaque exercice pour la
Tariàtion d'intensité de la leçon.
Cas particulier :
Leçon pratiquée un après-midi de juillet,
une marche de 25 à 30 kilomètres ayant été exécutée le matin.
(25à30minutes)
,.
1tr" S'
BeL'RIE
la
M.P.Sur p.despieds,ext.lat.des b.
M. Ep. Flex. des j. ext. vert. et arr. des b.
2" S.,,
oI« OcERI,E
M. H. Ext. dors.
M. P. Ext. dors. Ext. lat. des b.
3eSÉRIE A2barres.Susp.all.Flex.desb.
Surledos.Elév.desg.
T SÉRIE Assis sur un banc. App. Av. des P. Incl. du tr. EN
arr.
- -
série. Exercices combinés des bras et des jambes.
Exercices d'extension dorsale.
g.
5.
4. Exercices de suspension.
Exercices d'équilibre.
61
- Exercices du tronc.
Exercices de marche, de course et jeux de courte
1«
8. -- durée impliquant l'action de courir.
Exercices des muscles abdominaux.
Exercices de saut et jeux de courte durée impliquant
9'
-
Le tableau
l'action de sauter.
Exercice respiratoire.
des pages ci-après en donne le résumé.
19.
- 16ii
1
(M.H.)
-e
POSITION
FONDAMENTALE.
38'
DES
(M.Ep.)
-
POSITION INITIALE.
38.MtInel.detête55.P.1. M.P.
21.Mainsauxhanches.
22. Mains à la poitrine.
(M.P.)
23. Mains aux épaules.
2°DESPIEDS.
28. Pieds joints. (P.
29. Stat. écart.
30. Stat. av.
30
31.Surledos.
DU CORPS.
32.Appuiav..49.P.
j.)
tacl.
EXERCICES
PREPARATOIRES.
39.Mt:lncl.
BRAS.. arr. lal.desB.
detêt.
Mt
des
40. M,t
des
de
àgauche(dr.).
:
41.Mt:Rot.detête
gauche (dr.).
:
tete
B.
56. P.I. M.ép,
Mt
20 MOUVEMENTS SIMPLES
BESJAMBES.
43. Mt
des
44 P 1
Mt :
jambes.
I::
45.P. M.H.
Mt Flex.des
:
:
à
avoulat.ouvert-
ou arr. des B.
Sur la pointe
pieds.
M H.
M.
46.P.I. P.joints.
Mt :
jambes.
Mt:FIex.des
H
1/2 flex. des
30 MOUVEMENTS SIMPLES
DES BRAS.
: lat.
48.P.I. M.P.
I.Mt::Ext.
Mt:Ext.
M.ép.
J.
1/2 flex. des
J.
desB.
(ûu
(on
flex.)desJ.etext-
1/2 flex.
1
57.P.I. M.ép.
Mt
Partir
etc*
s
re SÉRIE.
:
:
-
EXERCICE8 COMBINÉS
dJes
:
jambes et des bys.
et
vert, desav.
J.
flex.)des etext-
P.I.des,
st.
écart. Stat.av-i
Exlrcavecpoids
additionnels.
:
av.desB.
33.
33 Susp.
S inel.
34.Susp.ail.
-: Ext.vert.
Mt lat.desB.
B.
35.Fenteav. :Ext.arr.desB.
Mt Ext.
Mt
des
:
Mt : Ext. dors.
ext.lat.desB.
pi.:
6i. P. 1. M.
61-
M
et
ép.69.P.
Ext. dors. et
ext.lat. (ou vert.)
68.
69 I.
P
Mt
::
Mt:Flex.desB.
P. I. Snsp. incl.
1 Susp.
S
:
Elév. delaJ.
et flex. des B.
1
incl.J"
::
Mt
lal.)
J.
80.,P.1.
Elév. av. (ou
:
arr.ou dela
M. H.
Elév. du genou
69 t::
desB"
P-1. Ext. dors. :
70. P.I. Susp. ail.
Mt
etext.del'aJ.
:
',,
62*
îM*B
Mt:Elév.arr.(ou
B.tev. Mt:Elév.dugenou. 81. P.I. M. H.
Mt : Ext. dors.
7. PI
71. P. 1. Elév.
Susp.av.
all.o lat.) dela J.
Jal.)
l
64- Mêmesexercic. dans Mt : (ou J. et
tesP.I.desP. lat.)dela J. fIex. de la J.
Elp;re.avecpoidsaddi-
I.: ail. 82.Mêes mouvements
jointq.
72.P.
:etext. laJ.
Susp.
bbras.d
tionnels. Mt Elév.dugenou pieds
de Combinaisonsen3
x ou4temps.
73. :
Mt:Elév.av.
P.I. Susp. aIl. Comhinalsons avec
écart. lat. de iaJet de
- 74. P. I.
t:Flex.desB.B.
Sûsp. ail.
:
Mt : Flex. des -
terEXEMPLE,
75. Exécuter les ex. 70.
71,72 et 73 avec P. I. : P. joints M.
les deux jambes à
lafois.
H.
:
Mt Elév.av.,
écart,lat.dela
et
J.
(3temps).
2eEXEMPLE.
:
P. I. P. joints. M.
ép.-
Mt : Elév. du genou
ext. de la J. et
ext.lat.etvert.
des B. (4 temps).
'Ss=f
=:::::=-- h1
M
5eSÉRIE. 6eSÉRIE. 7eSÉRIE.
EXERCICES ÉDUCATIFS EXERCICES DES MUscLKS
EXERCICES DU TRONC. de marche, course, jeux. abdominaux.
b) ROTATION.
Quatrecoins.
MèreGaruche.
97. P.I. :Sur le dos-
M.ép.(ouB.lev-)
ap-av.desP.
:
85. P.I. Stat.écart.
M. H. (ou M. P.
Epervier,etc.
Mt:Flex.dutrunC.
ouM.ép.).
:
Mt Rot. du
tronc.
Même mouvement
dans les
positions
de:
Stat.av.
P. F.
P. joints.
Fenteav.
Même mouvement
combiné avec les
mouvements de B.
C) FLEXION LATÉRALE.
:
86.P.I. Stat. écart.
M.H.(ouM.ép.
ouB.lev.).
Mt:Flexionlat.du
tronc.
Même mouvement
combiné avec les
mouvements deB.
NOTA. — Chaque séance
doit comprendre des
exercices de flexion,
de rotation et de
flexion latérale. J
s.SÉRIE. 9eSÉRIE.
1
-
EXEECICES ÉDUCATIFS
de sauts et jeux.
- OBSERVATIONS.
EXERCICES RESPIRATOIRES.
1° SAUTS. 112.P.I.:P.F.oustat.
a)
-
SAUTSDEPIEDFERME.
écart.
Mt: Exercice res-
P.I.; H.
piratoire.
Mt:Sautillement
1Q2- M.
sur place.
:Saut pro-
i03. Mt
fondeur.
en
iOt :Sautenhaut.
Mt
i05.Mt:Sautenlong.
iOti.: Mt Sauts succes-
sifs en haut. (ou
long.).
Sauts combinés.
Ex. Mt : Saut en
prof. et long.
b) SAUTS
:av.
AVEC ÉLAN.
i07.P.1. Stat.(ou
fente) gauche
:
(oudr.).
Mt Sautenlong.
avec1ou3pas
iOS.P.1.
d'élan.
fente)
:av.Stat.(ou
gauche
: »
avecion3pas
(oudr.).
Mt Sautenhaut.
d'élan.
109. Sauts combinés. 1
Exécuter lesditlé-
rentssautsdans
unedirection
oblique à celle
del'élan.
Sauts avec élan à
volonté.
2° JEUX.
HO.Ex.Clocbe-pied.
Coupe-jarret.
Saute-mouton à la
poursuiteouau
but.
Ours, etc.
A. -Attitudes de départ.
19. La est la position du soldat
POSITION FONDAMENrALE
sans arme du règlement de manœuvres (fig. 1 et 2).
But S. (1). Donner une belle attitude, fixer l'attention.
But G. Faire ressortir la poitrine;
Redresser le dos voûté;
Mettre le muscle en demi-contraction prêt à agir au comman-
dement de l'instructeur.
Fig.1. Fig.2.
Eviter de raidir aucune partie du corps, de porter le
bassin en avant, de rejeter le haut du tronc en arrière
en cambrant trop les reins, de porter le cou et leS
épaules trop en avant, d'incliner la tête en arrière.
20. Les P. I. ne sont autre chose que la P. F. modifiée par une
attitude spéciale des bras, des jambes, ou du tronc.
L'attitude spéciale donnée à un membre a pour objet de &e
prêter au mouvement particulier que doit exécuter ce membre ou de
varier l'intensité d'un exercice.
Toutes les parties du corps qui ne sont pas modifiées par 1.3
P. 1. doivent demeurer dans la P. F. C'est ainsi que dans la pOSI-
tion de Bras avant, l'homme a tout le corps en P. F., sauf les bras
qui sont tendus en avant.
La combinaison de plusieurs P. 1. simples peut produire de
nombreuses P. 1. dérivées.
Positions initiales simples des bras.
sont les suivantes :
Les P. I. provenant d'une attitude spéciale des bras
21. MAINS AUX HANCHES. — Mains sur le bord supérieur
des hanches, doigts allongés et joints dans le prolongé
ment des avant-bras, pouces en arrière, coudes effacés,
A :
épaules maintenues basses et en arrière (flg. 3).
éviter Bassin trop en avant, reins creusés, coudes trop en
arrière, tête inclinée en avant.
Voir But, no 23.
(1) But S veut dire
pour le gradé.
But pour le soldat; But G :
veut dire
Bot
, 22. MAINS
(1 ®s A LA Avant-bras
POITRINE. —fléchis, à hauteur
épaules, coudes en arrière, mains ouvertes dans le
Soonement des avant-bras, paumes dirigées vers le
rilr doigts joints, épaules maintenues basses et en ar-
ere
A éviter
et non dans
;
(fig. 4).
Bassin trop en avant, reins creusés, mains trop basses
le prolongement des avant-bras, épaules surélevées.
Voir But,
no 23.
23- MAINS
AUX ÉPAULES. — Avant-bras et mains fléchis,
Fig.6. Fig. 7.
25. BRAS LATÉRAUX. — Bras tendus latéralement àmil1
li?0*
teur des épaules et rejetés en arrière, paume des
en dessous, épaules maintenues basses et en arrière
(flg. 7).
A éviter :
Voir But, n° 24.
Mains trop basses, reins creusés.
26. BRAS LEVÉS. Bras levés et tendus
dans le proloO'
—
gement du tronc, à l'écartement des épaules et rejeteS
en arrière, paumes des mains se faisant face (flg. 8).
:
Voir But, n° 24.
A éviter Tronc rejeté en arrière, demi-flexion des bras.
27. BRAS ARRIÈRE. — Bras abaissés et tendus à l'écat'
tement des épaules le plus en arrière possible, paume:
des mains se faisant face, épaules maintenues basses
(flg. 9).
Voir But, no 24.
A éviter : Tronc porté en avant, menton sur la poitrine.
Fig.13.
Fig.t4. Fig.15.
Fig.16. Fif.17.
: Un écartement un peu supérieur à celui des épaules, les paumes
avant.
{• vertébrale;
S. Redresser la colonne
Fortifier les bras et les épaules.
8, G. Augmenter la mobilité des côtes;
travail intense des fixateurs de l'épaule; 1
Redressement passif de la colonne vertébrale.
Eviter d'avoir les mains trop rapprochées, avoir soin de garder
I
tronc, la tête et les jambes dans le même prolongement.
e
D,35* FENTE
AVANT. — Le pied gauche est porté en avant
e
IJiendvlrondeux longueurs et demie à trois longueurs de
suivant la
MUche fléchie, le
conformation
faIls ledroite tendue, le pied à
prolongement
de l'homme, la jambe
genou dans la direction du pied, la
plat, le tronc et la tête
de la jambe arrière, les épaules
b"~ en avant, les bras le long du corps comme dans la
p-
- (fig. 17).
elliter
de la
de une fente trop longue, tout redressement ou abaissement
tête ou du tronc par rapport à la direction de la jambe
arrjèlre.
B. — Exercices préparatoires.
36, Les exercices préparatoires sont exécutés en par-
tamnt
de la P. F. ou d'une des positions initiales.
lis doivent être exécutés chacun isolément avec correction avant
re réunis.
ils
comprennent des mouvements simples de la tête, des jambes
et des bras.
5- S.
Faire travailler les extenseurs du tronc. 1
G. Faire travailler les muscles des jambes.
ÏJ7, BUT
l :
Mouvements de tête.
Assouplir et développer les
PHYSIOLOGIQUE
att'cles de la nuque et du cou pour donner à la tête une
ude correcte et aisée.
Ces mouvements sont employés pendant l'exécution de certains
dû vements
delatête. comme correctif de la mauvaise position du cou et
la
UT
:
PRATIQUE Ils prédisposent à une bonne mise en joue et à
Prise correcte des alignements.
3S. INCLINAISON
lelIncliner
:
DE TÊTE EN AVANT
enton fortement la tête en avant, en rapprochant
20 du cou (fig. 18);
Revenir à la position primitive.
Î9, INCLINAISON
DE TÊTE EN :
ARRIÈRE
i
1°Incliner le plus possible la tête en arrière, en éloi-
gnant le menton du cou (fig. 19); i
2° Revenir à la position primitive.
:
Mouvements simples des jambes
Activer la circulation dans
tronc.,
membres inférieurs et fortifier les muscles de ces me
42. BUT PHYSIOLOGIQUE
bres.
Ces mouvements conviennent donc comme dérivatifs des mou'
vements de la tête et du
Ils assouplissent les articulations de la hanche, du genou et d
BUT PRATIQUE :
pied et rendent ainsi la marche plus légère et plus aisée.
En augmentant la puissance des membres
IN*,
rieurs, ils développent chez le soldat l'aptitude à la marche et 1
préparent, en outre, aux exercices d'équilibre et de saut.
43. SUR LA POINTE DES PIEDS
S'élever aussi haut que
: possible deS
1° sur la pointe
pieds, talons joints (fig. 22);
2° Reprendre la P. F.
Dans ce mouvement, éviter de porter le haut du corps elJ
arrière et le bassin en avant.
44. Mains aux hanches. — DEMI-FLEXION DES JAMBES:
1° S'élever sur la pointe des pieds;
2" Fléchir les jambes en écartant les genoux, talons
loevés
et joints, corps d'aplomb, jusqu'à ce que la cuisse
rrne un angle droit avec la jambe (fig. 23);
30 Se
relever sur la pointe des pieds;
40 Reprendre
la P. I.
(
48.
20
Mains à la poitrine. — EXTENSION LATÉRALE DES BRAS
b'ds Etendre les bras latéralement pour prendre la P. I.
«QMains
:
latéraux (ftg. 26);
Revenir à la PI.
AVANT
aux épaules.
EXTENSION
1
mains à la poitrine.
) LATÉRALE !
DES BRAS
1°
:
Mains aux épaules. — EXTENSION AVANT, VERTICALE ET
Fig.26. ,Fig.27.
50. P. F. — :
CIRCUMDUCTION DES BRAS
S'Ilo'
Fig.28. Fig.29.
C
-- Séries progressives pour la composition des leçons
StRIE.
lit *
eJ3i BUT
!
: — Exercices combinés des bras et des jambes.
Ces exercices produisent simultanément les
jS dus aux mouvements simples des bras et des
Jjs es.
11 réclament
un travail plus intense que les mouve-
simples
Insulaires;et de la coordination dans les efforts
ils ne seront donc pratiqués qu'après que
CMouvements
ec simples seront bien connus et exécutés
aisance.
644 Les
exercices simultanés des bras et des jambes
î fêtent à de nombreuses combinaisons dans lesquelles
ij3aque temps du mouvement des jambes correspond
temps du mouvement des bras.
jS
1. exercices peuvent s'exécuter en partant de deux
Jant indiquées dans le commandement, l'une se rap-
D aux jambes, l'autre aux bras. Ces deux P. I.
prises simultanément au commandement de EN :
NpTïON.
1ER EXEMPLE.
Mains à la poitrine.
:
E1
55. — SUR LA POINTE DES PIEDS
EXTENSION LATÉRALE DES BRAS
1° S'élever sur la pointe des pieds et étendre les braS
latéralement (tlg. 30);
2° Revenir à la P. I. : mains à la poitrine.
2e EXEMPLE.
épauleS
2° Fléchir les jambes et ramener les mains aux
(flg-32); leS
i0$
3° Se relever sur la pointe des pieds et étendre
bras verticalement;
40 Reprendre la P. I.
3e EXEMPLE.
f;f
57. Mains épaules. — DEMI-FLEXION DES JAMBES
aux
EXTENSION VERTICALE ET AVANT DES BRAS.
Ces mouvements combinés sont comme ceux de l'exlp- l'exf:
ple précédent, sauf qu'au 3e temps, on exécute
sion avant (fig. 33) et non plus l'extension verticale. GCXI.Oa
0
On aurait un 4' exemple de combinaison
5e en substituant
exemple en la
substituant
des jambes à la demi-flexion; un
tension arrière des bras à l'extension avant; un U' exemple
partant de la station écartée, etc. veC
aVeC
Les 2' et 3* exemples (n" 56 et 57) peuvent être exécutés
l'arme.
Exercices d'extension dorsale.
i
58, EFFET :
2e SÉRIE. —
10
LATÉRALE DES BRAS:
— EXTENSION DORSALE ET EXTEN-
Faire l'extension dorsale comme au n° en exé- 59,
cutant mouvement d'extension
en même temps
2e des bras (fig. 35); le laté-
2° Revenir
à la P. I.
C10
ON
Mains aux épaules.
LATÉRALE (OU VERTICALE) :
— EXTENSION DORSALE
DES BRAS
Faire l'extension dorsale comme au
ET EXTEN-
no 59, en exé-
rta.nt
2;(ftg.simultanément le mouvement d'extension laté-
i 35) [ou verticale] (fig. 36) des bras;
Revenir à la P. 1
62. Bras levés.
— EXTENSION DORSALE
co Exécuter l'extension dorsale comme au n° 59 en
:
^servant la P. I. : bras levés (ftg. 37);
20 Revenir
à là P. I.
di: Les exercices de la 2° série s'exécutent dans les
fférentes positions initiales des pieds.
ls peuvent s'exécuter également avec l'arme.
164, Au
dû cours des exercices d'extension dorsale, éviter
Porter le bassin en avant et de creuser les reins; à cet
effet, il est avantageux de se servir d'un appui placé 1
peu au-dessous des omoplates, qui permet de fixer
partie inférieure du dos.
L'instructeur veille tout particulièrement à ce que les hon~
ne cessent pas de respirer librement pendant l'exécution ®
extensions dorsales.
Fig.38. Fig.39.
Fig.40. Fig.41.
D/1. Suspension allongée.
Elever
Pjbe
:
LA JAMBE
— ÉLÉVATION AVANT (LATÉRALE)
la
en avant (fig. 42) [latéralement] (fig. 43)
tendue, le pied en extension;
20 Revenir à la P. I.
Reo.
N DE LA JAMBE: ÉLÉVATION DU GENOU ET EXTEN-
:
:
Exercices d'équilibre.
Eduquer le système
pour amener la coordination des mouvements.
nerveot
1)10
LATÉRALE) DE LA JAMBE :
Mains aux hanches. —
SIO.
%,
ON
Mains aux hanches.
DE LA JAMBE ;temps du n°- ELÉVATION DU GENOU ET EXTEN-
Fig.si.
---
Fig.52. Fig.53.
1°
— FLEXION DU TRONC :
84. Mains aux hanches (ou mains aux épaules ou
levés).
Faire pivoter lentement le tronc en avant, les reigJ
cambrés, la tête demeurant dans le prolongement
tronc (fig. 54);
2° Revenir lentement à la P. I.
Quand le mouvement de flexion du tronc est exécuté avec leS
bras levés, on veille à ce que les bras soient parfaitement mal
tenus dans le prolongement du tronc et non trop baissés.
1°
:Tourner lentement
85. Station écartée, mains aux hanches. — ROTATION$
TRONC
le tronc, sans déranger la poSÍ'
t"
IOIl des hanches, la tête, les épaules et les bras suivant
gouvernent du tronc (fig 55);
Revenir lentement à la P. I.
ny a aucun avantage à donner au mouvement de rotation du
i,nc amplitude, alors le lieu
(jSe une trop grande car mouvement, au
la,laslimiter aux régions lombaires, ferait intervenir les articu-
des hanches, ce qui est à éviter.
!fCe
I'
te Puis des positions
avant.
lioDans
:
mouvement est exécuté d'abord en partant de la station écar-
station avant, ou P. F., ou pieds joints, ou
:
—
de course et jeux.
hr87. BUT
PHYSIOLOGIQUE Assouplir et développer les mem-
"1es inférieurs, donner à l'homme démarche correcte
une
dégagée, suractiver la circulation et la respiration et
Sïïienter la résistance.
el
Co
II
ne s'agit, dans cette série, que des exercices de marche et
but purement éducatif. La question des marches
de
s
Ildes qui ont un
courses, qui a une importance capitale pour les soldats, est
spécialement traitée au titre II.
1° Marche.
r^p8. Les marches s'exécutent au pas cadencé (Règle-
LIlt de manœuvres).
r;hQes
marches au pas cadencé peuvent s'exécuter avec
ants et à une cadence vive.
89,
Allongez. — MARCHE.
augmenter progressivement la longueur, du pas jus-
tUdau
u maximum compatible avec la correction de l'atti-
e.
La marche au pas cadencé est reprise au commafld
ment de : Pas cadencé — MARCHE.
2° Courses
90. Les courses
glement de manœuvres)..
s'exécutent au pas gymnastique
minute..
(P-
92.
78 SÉRIE.
BUT
—
PHYSIOLOGIQUE :
Exercices des muscles abdominaux.
Augmenter la force des muscla
de l'abdomen; leur donner de la tonicité; accroître, par
conséquent, leur action hygiénique et esthétique.
Afin d'éviter les accidents aux parois abdominales (surtout che
les gens prédisposés aux hernies), l'instructeur doit observer fi
goureusement une progression lente.
Fig.57. Fig.58.
93. Sur le dos. — ELÉVATION DES GENOUX
1° Elever les genoux, les jambes fléchies,
: les pieds e
extension (fig. 57);
2° Reprendre la P. I.
1
(1) Voir règles des jeux et sports, aux annexes.
94. Sur le dos. — ELÉVATION DES JAMBES :
billElever à la fois les deux jambes bien tendues, les
rfs en extension, jusqu'à ce
rPendiculaires au sol (fig. 58); qu'elles soient presque
p6 Reprendre
la P. I.
95>
Appui avant. — FLEXION DES BRAS
10 Fléchir
:
les bras, les coudes écartés, la poitrine ve-
t
ta20
Fig.59.
(bp. I.
— INCLINAISON DU TRONC EN ARRIÈRE :
aux hanches (aux épaules, à la poitrine, bras
S'asseoir sur un banc, les pieds maintenus
jarres ou aide), les jambes tendues. Mettre les mains
:
ues:
T 61);
Fig.60.
lentement le
(fJ.;le, les jambes restant
Y
Fig.61.
ti~s pieds maintenus (barres ou aide), les jambes ten-
tdO Relever
tronc presque jusqu'à la ver-
tendues, sans fléchir les reins
Reprendra lentement la P. I
8E
paré..
-suractivité imprimée à la respiration et à la circulation
développer l'adresse et l'agilité, et contribuer au déveloP
pement des membres inférieurs.
1° Sauts.
99.Les sauts de la gymnastique éducative s'exécutent-
en principe sans tremplin. — Le sol n'est jamais pr
Pour amener les hommes à exécuter avec confiance ets*
sans danger des sauts de grande amplitude, il importe
de les habituer à se détendre brusquement et énergiqueà
ment pour donner au corps l'impulsion nécessaire et a
se recevoir en équilibre parfait au moment de la reprit
da contact avec le sol.
100. 'Pour retomber, se recevoir sur la pointe des pieli$,
les talons peu élevés, le corps d'aplomb, en fléchissait
les jambes de la quantité nécessaire (45 degrés au rnaJ''
mum) pour amortir le choc, les bras allongés sans ral,
deur (fig. 62); s'il y a lieu, rétablir l'équilibrepar de
légers sursauts en avant.
Se relev2r ensuite sur la pointe des pieds et prends
la P. F.
101. La décomposition des mouvements et surtout le
maintien, au moment de la reprise de contact avec l
sol, de la flexion des jambes, facilitent l'exécution cof'
,
recte des sauts
Ceux-ci ne sont plus décomposés lorsqu'ils sont exécutés avet
correction. I
Fig.65.
t^p Détendre brusquement les jambes en élevant vive
Sirt les bras; projeter ainsi le corps le plus haut pos-
ible,
oflntcuisses,le jambesretombe:
et pieds fléchis; les allonger
que
1 Se recevoir corps
(fig. 65).
°5- SAUT
EN LONGUEUR.
Fig.66
Donner l'impulsion eh penchant le corps en avao
Projeter le corps en avant le plus loin possible.
Se recevoir (fig. 66).
1 Èlfte
106. LES SAUTS EN HAUTEUR ET EN LONGUEUR PEUVENT
,.
EXÉCUTÉS PLUsiEims FOIS DE SUITE en utilisant la
ftexio
Fig.67.
VffL
des jambes à la reprise de contact avec le sol
donner une nouvelle impulsion facilitée par une éle*
tion des bras (flg.67 et 68).
Fig.68. s'jjjjf
LE SAUT SIMULTANÉ EN PROFONDEUR ET EN LONGUEUR
cute encombinant les prescriptions des non 103 et 101e{
Le corps est alors moins abaissé mais plus incliné fl®
Fig.69.
108. Station (ou fente) avant gauche (droite). SAUT
P., —
HAUTEUR AVEC UN OU TROIS PAS D'ÉLAN.
Amme ci-dessus, mais l'impulsion du pied droit est
tlte aussi verticalement que possible en levant brus-
Ueinent les bras
09. Les sauts en longueur peuvent être combinés soit
deC les sauts
en hauteur, soit avec les sauts en profon-
ds différents sauts peuvent être exécutés dans une
Fig.70.
action oblique à cellj de l'élan; l'impulsion se fait
trS
sur le pied oppose à la direction du saut.
1einstructeur
1u Plusieurs
peut enfin laisser l'homme libre de pren-
d'élan; dans ce cas, il lui indique sur
el pied doit pas faire
se l'impulsion (fig. 70 et 71).
Jeux.
2°
110.
Certains jeux de courte durée, impliquant l'action
de sauter, peuvent être exécutés alors que le soldat nen
est encore qu'aux exercices éducatifs.
Ces jeux n'ont pas à être définis.
Fift. 71.
111. :
BUT
sang.
9e SÉRIE. — Exercice respiratoire.
Augmenter la capacité respiratoirefavorIS
nant de la souplesse à la cage thoracique, et
l'oxygénation du
en
---- 1
CHAPITRE Ier.
Règles générales.
BUT
113. L'éducation physique préparée par la gymnas-
lue éducative est continuée par la gymnastique d'ap-
plication.
Cette dernière a pour objet d'apprendre au soldat à
lncre les difficultés qui se présenteront en campagne;
qle doit donc être pratiquée par tous les hommes du
ervice armé.
Principe d'exécution.
A. l'inverse de la gymnastique éducative, dont la bonne
I
pécution repose sur le principe du plus grand travail,
gymnastique d'application est régie par la loi de
êconomie des forces.
Préparation des séances.
Les séances d'application constituant la véritable gymnastique
cl,taire, il lieu d'établir la progression des séances d'appli-
y a
c:}}n
'I.J.[) avec autant
en se conformant aux indications suivantes
duio Faire exécuter des exercices intéressant
:
de soin que celle relative aux exercices édu-
ç
:
Alterner convenablement le travail des différentes parties
Corps. Exemple
Choisir
r sauts;
entre des exercices de grimper, intercaler
les exercices d'après les aptitudes des hommes et
degré d'entraînement;
Pho. Tenir de l'état du terrain, des circonstances atmos-
ertques, compte
du travail de la journée et de l'état sanitaire général.
Surleterrain Augymnase
Exercicesd'ordres
Laitedetraction t
1'Durée
Exercices d'ordres
à
Cordes, perches ou échellos,
Var'
-
Conrse
de répulsion)
:
grimper l'aidedesmains.
bouletlégeroufondeur.
de relais par émulation
et
Equilibre
labarre
marcher debout sur
sautenpro-
pierres. (2m)
SOm G' t
Transporterunfardeau3'bras fois).
Lancementdn
de
j les 4' Rétablissementsur
(2
avant- <j
la
Parcoursde pisted'obstacles
sans armes parles moyens
plus simples'
hauteur
oudiSéreotssauts longueur
1profondeur
( (.,,
A 2
la2eàl'aidedes mains
sauter
barres en gradin,franchir
sur la première et
Parcours de la pisto d'obstacles
ou escalado du portique et
dillérents sauts
6'
s'
respiratoire.
Exercices d'ordres et exercice
2'
Exercices d'ordres et exercice
respiratoire y
TOTAL.
-
30' TOTAl.
#
CHAPITRE II.
Escrime à la baionnette.
115. Réglée par le règlement de manœuvres (§§ 110 à
121).
CHAPITRE III.
116. BUT :
Luttes de traction et de répulsion.
Ces exercices développent l'énergie physique
l" morale et produisent la coordination des efforts de
individu et du groupe.
Deux hommes ou deux groupes tirent sur une corde
e
11
sens opposé.
En
remplaçant la corde par une perche, on peut exécuter non
S'Ulement
une lutte de traction, mais encore une lutte de répul-
Ion.
lUne grande variété de luttes peuvent
ommes même sans instruments.
être imaginées entre deux
CHAPITRE IV.
OURUT
:
: Lancement du boulet.
Le lancement du boulet est à
un exercice de force, de vitesse et de coordination.
PRATIQUE Apprendre à l'homme à lancer des poids plus
0
inoins lourds; lancement de grenades.
Ii}S fendre de la jambe droite et saisir le boulet de la
tc
Itln gauche; porter cette main en arrière de la tête, le
tourné à gauche et incliné en arrière, la jambe
rfière fléchie (fig. 72).
Marche.
Voir le chapitre spécial consacré aux marches.
CHAPITRE VI.
Cours."
125. BUT:
La course est le moyen le plus puissant de
développer la respiration; elle accroît en même temps 13
résistance de l'organisme et habitue le soldat aux effort
violents que peut réclamer le service de guerre. FIle
agit donc à la fois d'une façon très intensive sur les
poumons, le cœur, les muscles des jambes et sur le
système nerveux.
Tous les effets bienfaisants qu'on est en droit d'attendre de 18
pratique de la course sont annihilés si l'exercice est mal dIrIgé,
la vitesse trop considérable ou l'enlralnement mal compris.
126. Les courses s'exécutent
d'après les principes suivants :
au pas gymnastique et
CHAPITRE VII.
Sauts.
:
J28. BUT PHYSIOLOGIQUE Les sauts développent l'adresse,
energie morale et éduquent le système nerveux.
Les s'exécutent avec ou sans chargement.
sauts
L'homme chargé n'exécute
que des sauts de faible amplitude.
BUT
It lit PRATIQUE : Apprendre à franchir les obstacles qui ne peu-
être contournés ou escaladés, détruits ou aménagés.
tour sauter, le soldat tient l'arme de la main droite,
rarnène
avant de l'autre main le fourreau de la baïonnette
l'obstacle doit être franchi sans interrompre la
rSe, et s'il présente quelque hauteur, l'homme saute
l
jL;çlevant le genou de la jambe avant qu'il replie aussi
Zontalement que possible, le corps penché en avant,
KJambe arrière presque allongée, rasant l'obstacle.
Ornme
t~l'se se reçoit sur la jambe avant et continue sa
sans marquer de temps d'arrêt à la chute.
\!o' Pour habituer les hommes à franchir certains obstacles
-
rd.
Ls«s, haies, ruisseaux) à l'aide d'une perche, on les exerce
à des sauts en profondeur, longueur, hauteur, puis à des
combinés.
N&w,Sir la perche à
deux mains, les pouces en dessus.
Dé.«
lisant la suspension, faire une vigoureuse traction
*^as et les jambes du même côté de la perche.
ant la passer
chute, rejeter la perche en arrière ou sur le
r'
lés En campagne, les obstacles sont contournés, esca-
l~û~ détruits ou aménagés pour le passage de la
qQetqte
de matériel, ou pour gagner du temps, il est
HUefois nécessaire de sauter l'obstacle.
lea
n
I >
ce cas, le soldat saute d'après les principes indiqués au
mais le plus économiquement possible.
CHAPITRE VIII.
Grimper. — Se rétablir. — Escalades.
Grimper.
BUT : A. —
Développer adresse, audace, agilité.
1
Fig.74. Fig.75. Fig. 76.
VEA
DANS
132. (A une barre.)
SE DÉPLACER VERS L'AVANT ou
L'ARRIÈRE EN SUSPENSION FLÉCHIE, LE CORPS TOURNÉ
DIRECTION DE LA BARRE
Etant en suspension fléchie, une main de chaque
de la barre, la tête sous la barre, se déplacer vers
(arrière), les mains passant l'une par-dessus 18
la cô;
(flg.76).
Planche inclinée.
PIE^S
133. GRIMPER ET DESCENDRE A L'AIDE DES MAINS ET DES
Saisir les bords de la planche, placer la oi"eot
pieds sur la planche, les jambes et les bras légèreaÍO
fléchis et grimper en déplaçant simultanément la
et le pied opposés (ftg. 77).
Descendre par les mêmes moyens.
Échelle inclinée
134. MONTER PAR
Déplacer en
:
DEVANT A L'AIDE DES MAINS ET DES PIEDS
même temps le pied et la main opposés
78).
Fig.77. Fig.78.
135. DESCENDRE PAR DEVANT
a) Face à l'échelle.
A L'AIDE DES MAINS ET DES PIEDS :
Déplacer en même temps le pied et la main opposés;
b) En tournant le dos à l'échelle.
-Descendre, les mains glissant le long des montants
g. 79).
136. MONTER ET DESCENDRE PAR DERRIÈRE
TT DES
PIEDS:
,Q) Par les échelons (fig. 80);
A L'AIDE DES MAINS
r
b) En plaçant les mains sur les montants et les pieds
les échelons (fig. 81).
137. MONTER ET DESCENDRE PAR DERRIÈRE
Par les échelons (fig. 82);
A L'AIDE DES MAINS:
)
Q)
Par les montants (fig 83)
Corde ou perche.
DESCENDRE
138. GRIMPER AVEC LES MAINS ET LES PIEDS. —
DE MÊME (flg. 84).
139. GRIMPER A L'AIDE DES MAINS. DESCENDRE DE MÊME.
—
140. Ces exercices s'exécutent aussi aux cordes et aux
perches par paires (fig. 85).
.Fig.87.
B. -Se rétablir.
Barre à hauteur des épaules.
143. passer DE L'APPUI FLÉCHI A L'APPUI TENDU.
(A une barre.) — Étant à l'appui fléchi (le corps incliné
Il
e avant, reposant
sur les mains, bras fléchis, et sur le
bntre, les jambes pendantes), faire une extension des
rlas et du corps et prendre l'appui tendu, les cuisses
rePcrsant sur la barre (fig. 88 et 89).
re
deI44,
CENDRERétablissement SUR UNE JAMBE ET SUR LES POIGNETS
PAR renversement.
:
rre, une traction des bras, placer un jarret sur la
le genou près de la main, balancer la jambe libre
Fig.92.
pavant
pr
fePuise
en arrière et profiter de l'élan donné au corps
rétablir en s'aidant des bras; tendre les bras,
visser la jambe par-dessus la barre et se placer à
tendu (ftg. 92).
-
Pour.descendre, s'appuyer sur le ventre et saisir la
barre, la paume des mains en avant, la tête en bas, leS
bras fléchis, achever de tourner autour de la barre,
étendre le corps et allonger lentement les bras (fig. 93
et 94).
145. RÉTABLISSEMENT PAR
FORCE DES POIGNETS.
:
RENVERSEMENT DESCENDRE
A
Descendre par un des moyens indiqués.
147. RÉTABLISSEMENT ALTERNATIF SUR LES
VOLONTÉ.
MAINS: DESCENDRE
Fig.m. Fig.112
Fig.113. Fig.114.
côté, s-eioigne du mur en se repoussant du pied,
jambes légèrement fléchies. Les aides tirent à eux
deux bouts de la corde jusqu'à ce que le soldat
St
debout sur le mur (fig. 114),
153. DESCENDRE DU MUR.
Descendra comme il est prescrit au n° 149. Quand 10
rliur est élevé, un ou deux aides placés sur le sol sai-
sissent les jambes de celui qui descend et le déposent
à terre.
qUe.
Les
BUT
Buj
PHYSIOLOGIQUE :
barres sont progressivement élevées.
Développer adresse, audace, agilité.
PRATIQUE: Habitude à se recevoir dans une direction quel-
158. (A une barre.) — SAUTER A L'APPUI TENDU, PUIS A
TERRE.
Sauter à l'appui tendu, passer à l'appui fléchi, faire
trouvet
SIIIleJlt
t}l'
BARRES.C
entraînées par le mouvement du corps, les bras presqop,
allongés (fig. 138 et 139).
L6S
166. (Barres dans le même poteau.) PASSER ENTRE
DEUX —
Appuyer une main sur la barre inférieure, tirer
60
entre
l'autre main sur la barre supérieure et passer
deux barres en avant (en arrière) des bras. Faire la
chute (fig. 140 et 141).
Fig.140. Fig141.
167. (Barres dans le même poteau.) — FRANCHIR LA
8RRE SUPÉRIEURE EN SE SERVANT DES DEUX BARRES.
Saisir la barre supérieure, se mettre debout sur la
8rrf! inférieure, puis sauter à l'appui tendu. Renverser
172)
sur la première, saisir la deuxième et la franchir (nO
[flg. 161 et 162].
Au début, la première est placée à environ 0",50 du soi, 18 Il
deuxième à environ 30 centimètres plus haut;
on élève progressé
ment les deux barres en augmentant la distance qui les sépare.
176. (A deux barres en gradins.) L6!"
— SAUTER ENTRE
BARRES.
Saisir la deuxième barre, franchir
ter
premièrela
et
en arrière pour revenir à la position de départ.
sau-
Ce mouvement peut être exécuté plusieurs fois de
Ulte.
S
177. (A deux
61 S'ASSEOIR.
barres.) - SAUTER SUR LA DEUXIÈME BARRE
:
e
de deux instructeurs; on peut encore lui donner confiance
Il déplaçant
une perche à portée de sa main.
fiui PHYSIOLOGIQUE Eduquer système nerveux, dévelop-
DPer
H
audace et sang-froid.
BUT Habituer l'homme à se déplacer sur des obstacles
etB. PRATIQUE :
Sur la barre.
v180. Les hommes se placent sur l'appareil suivant la
jouteur de ce dernier, soit en montant directement sans
en.de des mains, soit en se plaçant d'abord à cheval et
h? se redressant ensuite, soit enfin à l'aide d'une
penched'escalade. Ils quittent l'appareil
Drofondeur. par un saut en
CV"8OUT.
élevé. — SE PLACER A CHEVAL ET SE REMETTRE
fléchir les membres inférieurs, placer les mains sur
barre, près des pieds, les pouces en dessus, les doigts
ePlacer
ors- lentement
porter le poids du corps sur les poignets,
à cheval, les cuisses contre les
Drlns. Balancer les jambes, reporter les pieds le plus
es possible des mains et se remettre debout (flg. 165).
ler
ih
182. A
tant cheval. — PROGRESSER DANS CETTE POSITION.
à cheval placer les mains à environ 20 centi-
res en avant des cuisses, les pouces en dessus. Sou-
le corps en s'appuyant sur les poignets et amener
lescuisses contre les mains. Reporter les mains en avallt
et continuer de progresser ainsi (fig. 166).
Fig.165.
Fig.166.
183. Les hommes étant en équilibre élevé, l'instructe^
leur fait faire face à gauche, à droite ou en arrière. Ce
mouvements sont exécutés en tournant lentement e
gauche ou à droite sur la plante des pieds, les talO
légèrement levés.
184. MARCHER EN AVANT.
Fig.170. Fig.171.
tUn d'eux se met à cheval ou s'accroupit, l'autre le
ranchit s'appuyant lui. Les deux hommes réga-
en sur
lent ensuite les extrémités de la barre (flg. 170 et 171).
Sur le portique.
189.
plus.Exécuter les exercices décrits aux non 181 à 184
CHAPITRE XI.
Jeux.
l90. Indépendamment des jeux impliquant l'action de
cc "Urir de sauter spécifiés au titre I, les soldats peu-
ou
K^t être exercés à des jeux de longue durée impliquant
ctlOn de courir.
La variété de ces jeux, tels que les barres, le ballon mi:i'
taire,etc., peut être accrue par des emprunts judicieux faits aUX
jeux spéciaux aux pays d'origine des soldats ou aux garnisons (1).
CHAPITRE XII.
Natation.
191. La pratique de la natation nécessite des précau-
tions particulières.
Les hommes ne doivent pas rester plus de quinze a
vingt minutes dans l'eau, surtout par les temps frais.
Le bain doit être pris au moins trois heures après le
repas, de manière à éviter tout danger de congestion-
Tout homme dont le corps rougit en entrant dans l'eau
doit être présenté immédiatement au médecin.
Après le bain, il est nécessaire, surtout par temps
frais, de réagir immédiatement par une marche ou une
course de quelques minutes.
192. Dans chaque corps ou détachement, un officier, autant que
possible excellent nageur, est spécialement chargé du perfection-
nement des maîtres nageurs.
Ceux-ci doivent posséder les aptitudes nécessaires à l'enseigne-
ment de la natation et être en état de sauver un homme en danger
de se noyer.
193. La natation est pratiquée, en principe, par unité, sous la
surveillance de lun des officiers.
Elle est enseignée par les maîtres nageurs désignés en nombre
suffisant et pris au besoin dans les autres unités du corps.
Les séances sont aussi fréquentes que possible.
Avant le commencement de la séance, l'officier présent vérifie 1:
solidité du matériel et prend toutes les mesures pour éviter le.
accidents.
194. Une consigne du commandant d'armes règle le service.
Indépendamment des mesures d'ordre et d'hygiène, elle corn*
prend les soins à donner aux noyés et aux hommes frappés de
congestion.
Les maitres nageurs sont dressés à donner les soins de Pre
mière urgence.
Un médecin assiste toujours aux séances de natation.
Fig.172. Fig.173.
Premiers, puis les seconds temps prescrits aux
no. 196
et 197 (fig. 172 et 173).
Nager sur le dos.
ls
20
rp!-?®: Sur
le dos, cuisses, jambes et pieds fléchis, talons
près des fesses, genoux ouverts, mains à la poi-
Ele; doigts allongés et joints.
fllèXecuter le premier temps du n° 197. Ecarter en
i
ta.ra/n
rnejprocher —
temps les mains du corps, tendre les bras et les
esau 801vivement des cuisses, les mains perpendicu-
Reprendre la position de départ en fléchissant les
jambes et en faisant passer les mains près du corps,
les paumes dirigées vers le sol (fig. 174 et 175).
4°Exercices de perfectionnement.
09. Les hommes plongeant et nageant correctement
etlatent des exercices qui augmentent leur confiance
les préparent
r'r"l1 aux fonctions de maître nageur.
r-nr.sont exercés aux différents procédés de natation
et à plonger fréquemment, soit nus, soit habillés.
fj !1 en
tiijian les habitue à nager en poussant des corps flottants.
àaiileern portant des corps plus denses que l'eau, et enfin
chercher des objets au fond de l'eau.
es g«|e«x
Iiç>
"l gur l'eau sont excellents pour développer l'auurance
ndurance du nageur.
Comme on le voit, le sport de la nage nécessite une &ci«JfC
rigoureuse, qui ne s'acquiert qu'avec le Il temps et dans certaille
milieux, et à côté de Ja nage classique, à la brasse, la plus îaC1
et la plus rationnelle, il y a toute une série de nages qu'il ial
apprendre si on veut être vraiment un bon nageur.
La plus célèbre est Yover-arm-strohe.
Vover-arm-strohe est un mouvement combiné des b8
et des jambes dans lequel les pieds dessinent assez blefSur
une hélice à deux branches posées horizontalement
presque
l'eau. Le mouvement du pied et son style sont moteUr
tout, les bras servent surtout de gouvernail et de
auxiliaires.
pissez
el eau et vous entraînera au fond.
d' eau
Lorsque vous vous approchez à la nage d'une personne, ne
si elle lutte; tenez-vous éloigné pendant quelques
u,à
es,jus
vousdeSajsir
pas
ce qu'elle cesse de lutter, car c'est pure folie
v°Us°°urez quelqu'un qui se débat dans l'eau et si vous le faites
ler
Ï^I'Q'K^eut de grands risques. S'il vous empoigne, saisissez-lui
le pouce et tournez-le vivement en arrièré; cela lui
Sab0Uche prise. S'il vous entoure le cou, placez votre main sur
et son nez et poussez de toute votre force.
ys Lorsqu'il
Contre se tient tranquille, n'attendez pas qu'il couje; placez-
DL
i!\¡sSi
Puis lui et empoignez fermement ses cheveux, tournez-le
Sue possible sur le dos, tirez-le brusquement, cela le fera
jtti tenantmettez-vous sur le dos vous-même et nagez vers le
lilçOtlIleme, ses cheveux des deux mains, vous sur le dos et
n
la
laçu
c'le
lrt
e4x
U trois
et naturellement son dos sur votre estomac. De cette
vous arrivez au rivage plus vite et plus sûrement que d'au-
manière, et vous pouvez facilement nager ainsi avec
personnes. Cette méthode oure une grand avantage
vous permet de tenir la tête levée et de maintenir
IlQ-std, tête de la personne que vous vous efforcez de sauver.
0
ïjf'Ue grande importance
que vous empoigniez fortement les che-
que.position.
a
\jodeacet
a
thode jugée vous tourniez la personne sur le dos en prenant vous-
Après de nombreuses expériences, cette mé-
flotte" préférable à toutes autres. Vous pouvez de cette
pour ainsi dire aussi longtemps qu'il vous plaira,
l'arrivée d'un cahot ou d'un autre secours.
Si la personne en danger de se noyer a trop peu de chevela,
tournez-la sur le dos et placez vos mains de chaque côté de sa
figure de manière que les paumes couvrent les oreilles, puis pro-
cédez de la façon qui vient d'être indiquée. La seule différence
c'est que vous tenez sa tète au lieu de tenir ses cheveux.
5. On ne croit guère à l'étreinte mortelle, ou du moins on l'a
très rarement constatée. Aussitôt qu'un homme se noyant cof"
mence à s'affaiblir et à perdre connaissance, il relâche graduelle-
ment son étreinte, jusqu'à complet abandon. On ne doit avoir auCuJJ
crainte à cet égard, lorsqu'on tente de sauver une personne qUI
est en danger de se noyer.
6. Si une personne coule au fond dans une eau calme, on peu
reconnaître exactement la place où se trouve le corps d'après 105
bulles d'air qui viennent généralement à la surface, si on tle
compte naturellement du mouvement de l'eau, en cas de Inare
ou de courant, qui fait dévier les bulles de la ligne verticale peI!,
dant leur ascension à la surface. Un corps peut souvent être r®'
bulles.
mené du fond avant qu'il soit trop tard pour le rappeler à la
si on plongé à sa recherche dans la direction indiquée par ceè
-
9. Ces instructions s'appliquent à' toutes circonstances, tant P
très grosse mer que par eau calme.
loisir"
10. Il est très désirable que dans leurs moments de applef8
£
saires.
largement au développement de leurs moyens et de leur
CHAPITRE XIII.
HTJT
PHYSIOLOGIQUE : Boxe.
Développer la force, l'agilité,
I> d'oeil, le.sang-froid, éduquer le système nerveux,
rver la respiration et la circulation, développer l'endu-
re
le
n\J'r
PRATIQUE
Implication :
à la fatigue et à la douleur.
Moyen de défense.
dans le combat à l'arme blanche lorsque se produit
corps à corps rapproché.
tl2. A
GAUCHE, EN GARDE.
POire
à
porterunle demi à droite, la tête
pied droit à environ
restant directe.
arrière, le
0m,50 e.n
derrière le talon gauche, les pieds en équerre, les
rrn.es légèrement ployées, le corps d'aplomb et légè-
l"ent effacé.
l
fermer en même temps les poings, et élever le poing
(I)Ce,
OlIlg le bras légèrement fléchi, à hauteur du menton,
droit à hauteur du coude et détaché du corps
176).
La garde est prise à droite d'après les mêmes prin-
cipes au commandement de « A DROITE, EN GARDE ».
»
Pour revenir au x GARDE A VOUS rassembler en avant.
Pendant l'exécution de la boxe, l'homme conserve la tête directe,
les yeux fixés sur l'adversaire.
213. CHANGER DE GARDE EN AVANT (ou EN ARRIÈRE).
Porter sans se redresser le pied arrière (avant) en
avant (en arrière) de l'autre.
Changer la garde des poings au moment où le pied
déplacé pose à terre, le poing arrièrepassant par-dessus
la,poing avant.
214. UN PAS (ARRIÈRE).
EN AVANT
UN PAS A GAUCHE (DROITE).
FACE A GAUCHE (DROITE).
DOUBLE PAS EN AVANT (ARRIÈRE).
Exécuter ces mouvements comme il est prescrit pour
l'escrime à la baïonnette dans le règlement de ma-
nœuvres.
Coups de poing.
1° En se fendant.
215. COUP DE POING DU BRAS AVANT EN SE FENDANT.
Tirer le poing à hauteur du mamelon gauche pour
les coups en poitrine et en figure, à hauteur de la hancne
pour les coups en ceinture, en portant l'épaule(position
en ar-
rière par une torsion du tronc, le coude abaissé
d'attaque) (flg. 177).
Fig.180.
4?nt, en lui faisant décrire un demi-cercle de manière
hjrapper la partie gauche de la figure le côté du
avec
IHg, se fendre en même temps d'environ Om,35 en
rtant le poing gauche à la position d'attaque décrite
HO 215 (flg. 180).
Reprendra la garde.
Ce
coup se donne en figure, au Ilane, ou au creux de l'estomac.
2° Sans se fendre.
LA18. COUP
DE POING DU BRAS AVANT (ARRIÈRE) (DEMI-CIRCU-
lhE DU
BRAS ARRIÈRE).
Fig.181. Fig.1812.
Dans ce cas, la fente est remplacée par une flexion
plus grande de la jambe avant (fig. 181 et 182).
Quand on est très près de l'adversaire, le coup de poing derni-
circulaire se porte avec le bras raccourci. On frappe alors avec 19
partie antérieure du poing.
3° En marchant.
219. COUP DE POING DU BRAS AVANT (ARRIÈRE) (DEMI-CIRCV-
LAIRE DU BRAS ARRIÈRE) EN MARCHANT.
Exécuter un pas en avant d'après les principes pres-
crits pour l'escrime à la baïonnette; tirer en même temps
le poing à la position d'attaque et donner le coup etl
utilisant la vitesse acquise (fig. 183).
Reprendre la garde à l'endroit primitif en faisant u11
pas en arrière
Fi-,1X3. Fi.OH.
Parade des coups de poing.
220. En principe, les parades se font avec le I)Iee
opposé à celui de l'adversaire qui porte le coup.
221. PARADE DU COUP DE POING.
Parer par une simple opposition de l'un ou l'aotft! e
bras faite en élevant le bras (flg. 184) pour les coups enf
figure ou en poitrine, ou en l'abaissant (flg. 185) po
Fig.185. Fi-,186.
l't" 1
les coups en ceinture, le haut du corps en arrière-
jambe droite fléchie, la jambe gauche tendue.
222. PARADE OU COUP DE POING DEMI-CIRCULAIRE.
Parer en élevant ou en abaissant le poing, l'avant-bras
vertical, faire en même temps un retrait du corps
comme pour les autns parades (fig. 186).
223. ESQUIVES.
Les coups de poing sont encore évités par des déplace-
Fig.187.
ents de la tête ou du corps. Ces esquives se l'ont obli-
quement en avant, en arrière ou de côté (fig. 187).
Coups de pied.
224. COUP DE PIED BAS.
Lancer vivement la jambe airière tendue le plus loin
eSSible en avant, la pointe du pied allongée et tournée
III dehors, la jambe avant fléchie. Porter en même temps
I188).
tronc et les bras en arrière, les épaules face en avant
Reprendre la garde.
Fig.188. Fi-,189.
225. COUP
DE PIED DE POINTE DE I.A JAMBF AVANT.
E:lever la jambe avant fléchie.
porter le coup le plus loin possible à hauteur de
njwjdomen étendant vivement la jambe et en incli-
en
qn.t le tronc et les bras
en arrière comme pour le coup
Kpied bas (fig. 189).
éprendre la garde.
226. COUP DE PIED DE POINTE DE LA JAMBE ARRIÈRE.
Pivoter sur le pied avant, élever la jambe arrière flé-
chie et porter le coup comme au n° 225.
227. COUP DE PIED DE FLANC (POITRINE, FIGURE) DE LA JAMBE
AVANT.
Blever la jambe avant fléchie, la cuisse en extension
dans la direction de l'adversaire, le pied allongé et à
hauteur de la cuisse, changer en même temps la garde
des bras et tendre la jambe d'appui (position d'attaque).
Porter le coup par une extension vigoureuse de la
jembe, la pointe du pied dirigée vers le flanc (poitrine
ou figure) de l'adversaire, la jambe d'appui tendue, les
bras maintenus à leur position, le corps basculant du
côté opposé à la jambe qui frappe.
Reprendre la garde.
228. COUP DE PIED DE FLANC (POITRINE) (FIGURE) DE JAMBE
LA
ARRIÈRE.
Faire face à gauche en pivotant sur le pied avant, les
jambes tendues, la jambe arrière se rapprochant de 18
HK-ino. Fi;:.191.
jambe avant, les bras suivant le mouvement du corps.
la tête restant face en avant. Elever directement 18
jambe arrière à la position d'attaque et porter le couP
comme au no 227.
neprendre la garde (ftg. 190 et 191).
229. Coup DE PIED CHASSÉ DE LA JAMBE AVANT.
Fig.ln. Fig.193.
Élever la jambe avant, le genou aussi rapproché qUe
Possible du corps, la jambe et le pied fléchis; changer
in même temps la garde des bras, la jambe d'appui
tendue (position d'attaque).
Porter le coup avec le talon par une extension de la
cuisse et de la jambe, le pied restant fléchi, le corps
basculant du côté opposé à la jambe qui frappe.
Reprendre la garde (fig. 192 et 193).
230. COUP DE PIED CHASSÉ DE LA JAMBE ARRIÈRE.
Faire face à gauche comme il est indiqué au no 228.
élever directement la jambe arrière à la position d'at-
a.ue et porter le coup comme au n° 229.
Reprendre la garde.
231. Les coups de pied chassés se donnent à différentes
jouteurs.
h Quand le coup est porté dans la ligne basse,
a jambe d'appui est légèrement fléchie.
M2. COUP
232.
!BAS
CHASSÉ
BAS j) F]
Fig.197. Fig.198.
arrière et en tendant la jambe avant; avec les mains côté
repousser le pied de l'adversaire vers le sol ou de
(fig.198).
237. PARAOE DU COUP DE PIED DE FLANC.
Repousser d'une main le pied de l'adversaire et faire
en même temps un retrait du corps (fig. 199).
Fig.199. Fig.200.
238. PARADE DU COUP DE PIED CHASSÉ.
Repousser d'une main le pied de l'adversaire (fig. 200)-
Fig.201. Fig.202.
Si le coup est donné à hauteur de la jambe, paret
eomme pour le coup de pied bas (ftg. 201).
On peut également parer en saisissant la jambe de
l'adversaire pour lui faire perdre l'équilibre (fig. 202).
239. Les hommes sont exercés à réunir et à combiner les diîfé-
pents coups et parades.
f Exercices au mannequin ou au ballon suspendu.
240. Lorsque les hommes exécutent correctement les
coups dans le vide, ils sont exercés à frapper sur les
Mannequins servant pour l'escrime à la baïonnette, sur
les sacs de sable ou des ballons suspendus à différentes
auteurs.
Ils sont, autant que possible, munis de gants rembourrés confec-
r
tionnés
avec des effets hors de service.
Assaut.
Les gradés et les hommes suffisamment exercés
241.
Peuvent être autorisés à faire assaut. Ils sont munis de
qQnts et de chaussures spéciales (espadrilles, etc.).
Dans l'assaut, l'usage du
Perdit. coup de pied de pointe est lormellement
TITRE III.
GYMNASTIQUE DE SÉLECTION.
CHAPITRE 1er.
Règles générales.
h,?42.La gymnastique éducative et la gymnastique d'ap-
v/cation suffisent pour mettre tous les soldats du ser-
tis armé en mesure de surmonter les fatigues habi-
lles de la guerre.
¡La plupart des soldats ne sont donc astreints qu'à
h.Pratique de la gymnastique éducative et de la gym-
nique d'application.
trais les sujets plus particulièrement doués doivent
tr¡uver, pendant leur passage sous les drapeaux, le
!iooYen d'exercer et de développer leurs aptitudes
excep-
tjpelles; ils le pourront par la pratique de la gymnas-
li
te de sélection.
Qlr gymnastique de sélection comprend des exercices
Cliques et des sports spéciaux.
ti''e n'est pratiquée les soldats qui, au
cahon que par cours des exer-
k8 de la gymnastique d'application, ont fourni la preuve que leur
physique peut être, sans danger, poursuivie au delà de
qUe réclame cette gymnastique.
243. La caractéristique de la gymnastique de sélection
est de faire exécuter à l'homme un travail intense,sous
une forme attrayante et d'exciter l'amour-propre.
Mais par le fait de leur attrait. les exercices de la
gymnastique de sélection, pouvant conduire à des exa-
gérations dangereuses capables dp causer des lésions
organiques et de produire le surmenage. doivent être
menés méthodiquement et surveillés par l'instructeur
avec la plus grande attention.
244. La gymnastique de sélection, destinée à augmen-
ter la vigueur physique d'une élite, ne doit pas être
poussée au point de développer certaines qualités au
détriment d'autres aptitudes nécessaires au soldat en
campagne.
245. Pendant les interruptions des exercices de 121
gymnastique de sélection et toutes les fois qu'il est
nécessaire, l'instructeur revient aux exercices respiré
toires.
Après chaque séance, pour ramener l'organisme à son
S
dérivatide
état normal, l'instructeur fait exécuter une marche
quelques minutes ou une série d'exercices
que suivent des exercices respiratoires.
La tenue est déterminée par l'instructeur et appropriée à l'exer-
cice à exécuter.
CHAPITRE TT.
cative..
246. Les exercicesathlétiques aux divers agrès, s'adressant *
l'adulte, ne peuvent altérer la forme acquise ni apporter ('p
trouble quelconque dans l'organisme, surtout s'ils ne sont pra-
tiqués que par des sujets d'élite qui continuent à s'adonner norma-
lement à la gymnastique d'application et à la gymnastique édo-
Ces exercices développent la mouvempn
hardiesse, l'agilité, le sang-froid
l'amour-propre; ils nécessitent une coordination des
très intense; ils perfectionnent donc le moral, la puissance musco-
s
CHAPITRE III.
Jeux et sports.
*48. Certains jeux et certains sports qui réclament
Fand déploiement de force ou un effort longtemps sou-un
nu. n'ont pas été, pour ce motif, classés dans la gym-
nastique d'application que doivent pratiquer tous les
aTnrnes du service armé.
eMais ils conviennent parfaitement pour exercer tout
"les distrayant les hommes particulièrement résistants
11 pratiquent la gymnastique de sélection.
Tels
ho sont le lootball rugby, — le football association, —, le
c'tey, bâton,
— la canne, — le — la lutte, etc. (1).
l'iCes jeux et sports sont dirigés et surveillés par
trstructeur quicesles fait
trOD cesser quand il estime que la
grande
due,nage fatigue qui en résulte peut mener au sur-
1re. ou quand des brutalités menacent de se pro-
En raison
sl'horts
de leur intensité et de leur durée, les jeux et les
mroesont toujours pratiqués dans des séances spéciales et quand
es est suffisamment entraîné pour produire sans inconvénient
efforts qu'ils exigent.
CHAPITRE IV.
ski.
249. La pratique du ski peut être d'une utilité mili-
t,lire Incontestable dans régions. Ce sport doit
certaines
Gon
floîr sêtre enseigné aux suj ets plus particulièrement
àPcombattre
appartenant aux corps qui peuvent être appelés
de hautes montagnes.
en pays
ICIa où la neige existe pendant quelques mois d'hiver,
bSPort du ski est à recommander en raison de son
duu
d,
Ureuse influence sur les qualités physiques et morales
soldat.
poelskiestpratiqué conformément prescriptions établies
Pour aux
'e fonctionnement des écoles régimentaires de ski.
(1) Voir
règles des jeux et sports, aux annexes.
ANNEXES.
LA QUEUE-LEU-LEU OU LE LOUP.
Un joueur représente le loup, tous les autres joueurs se mettent
en file par un en se tenant par la ceinture.
Le joueur placé en têle remplit le rôle de bergerdéfendant son
troupeau, Le loup s'élance pour saisir le dernier joueur de la file.
Le berger suit s'efforce de lui barrer la route en
ses mouvements et
lui faisant continuellement face. Il
peut élever les bras latéralement
Sans toutefois saisir le loup.
Si le loup atteint le mouton placé en queue, celui-ci devient
berger, et le loup prend place parmi les moutons, de préférence
au
centre.
En cas de rupture de la file, le jeu est suspendu jusqu'à ce
Qu'elle soit reformée.
LE COUPE-JARRETS (1).
Les joueurs, au nombre de dix à vingt environ, sont disposés en
cercle, à un mètre d'intervalle. Au centre, un trimeur fait tourner,
à mi-hauteur du
genou, un cordeau de sautoir ou toute autre corde
à l'extrémité de laquelle se trouve un sachet rempli de sable.
Les joueurs exécutent un saut en hauteur sur place lorsque le
sachet arrive à leur hauteur.
Tout joueur atteint prend la place du trimeur.
OBSERVATION.
— Le trimeur peut faire tourner le cordeau plu-
sieurs fois de suite de droite à gauche et, ensuite, de gauche à
droite.
SAUTE-MOUTON.
Le saute-mouton peut se jouer de deux manières
Saute-mouton à la poursuite.
Saute-mouton au but.
BAUTE-MOUTON A LA POURSUITI.
Les joueurs se placent les uns à côté des autres à une distance
de
d cinq à six le dos courbé, les jambes un peu fléchies, les
pas,
bras croisés et appuyés
sur les genoux, ou bien les jambes raidies,
les mains appuyées
baissée. sur les genoux, les bras tendus, la tête
Celui qui doit commencer le jeu franchit le premier camarade,
et successivement tous les autres, en appuyant légèrement les
ains sur son dos et en écartant les jambes; il se place à son
OUI' pour être franchi par ses camarades.
Lorsqu'on veut augmente la difficulté, les joueurs se placent
,
edTl file chacun ayant la face tournée
vers le dos du joueur qui est
e
devant lui; ils
se tiennent debout, un pied un peu en avant; la
penchée sur la poitrine, les bras croisés sur le thorax ou
bien appuyés
sur les cuisses.
---
SAUTE-MOUTON AU BUT.
Plus intéressant et plus difficile que le saute-mouton à la
Poursuite, le saute-mouton au but demande des sauteurs exercés.
On trace sur le sol une raie à un pied de distance de laquelle Sff
Place le joueur qui tient lieu de cheval. Les joueurs sautent
suc.
Cessivement. Quand le tour est terminé, c'est-à-dire quand tous
les joueurs
ont sauté, le cheval s'éloigne d'une distance égale
a longueur de sonpied, à
se remet en position et on commence
LES BARRES
terrain choisi est le plus uni possible, afin que les joueurs
Le
e soient pas exposés à faire une chute dangereuse en courant.
0.
ila
».
« Tout joueurqui sort de son camp pour courir sur
barres
adversaire qui a déjà quitté le sien est dit avoir barres sur ce
ler.
Ullsecond
14?
joueur du camp n° 2 sort à son tour, ayant barre.
le second joueur du camp n° 1, et la poursuite continue
que l'un des joueurs ail été fait prisonnier..
ainsi jusqu'à ce que tout le monde soit rentré dans son camp oU
Un coureur ne peut être fait prisonnier que par un adverse
« Pris !
qui a barres sur lui et qui le touche avec la main en cria"
» Tout le monde alors doit s'arrêter.
Le prisonnier se rend dans le camp ennemi, se place à
trOIt
's
sort.,
per sa course, se mettre entre
sortis depuis qu'on est sorti soi-même..
camp dont il est sorti; alors on a barres sur tous ceux qui so"
Un joueur peut, pour échapper à une poursuite, se réfugtt MOr
dans le camp de ses adversaires, mais ces derniers ont le
de le prendre dès qu'il en
Par les temps froids, l'immobilité prolongée des prisonnlel.
après une course violente, pourrait avoir des conséquences dao
d'opé
comme il suit :
gereuses pour la santé des joueurs. Il est préférable alors
les prisonniers sont rendus à leur camp, tir
ils ne prennent plus part au jeu, et la partie consiste à faire
nloi9
horizontale.
latte placée d'une perche à l'autre, à 5 mètres environ
sol, limite la hauteur du but. Le but est fait lorsque le ba""
franchit la ligne de but entre les poteaux et au-dessous de 10
corde
Sur les grands côtés du terrain sont plantées plusieurs petit
gaulettes délimitant Ici parties latérales du terrain de jeu.
i
(1) Irtr. dM Cavrtei et jeviimuitaires, Charlet-Laveuzelle, 6dit,
J.s
d Jeu perches marquant
dj»®
les buts ou servant à délimiter le terrain
ks peuvent, à la rigueur, être remplacées par des effets ou
havresacs.
FORMATION DU JEU.
Les
joueurs désignent un arbitre et se répartissent en deux
gpPs. Ceux-ci choisissent chacun
C
capitaine dont l'autorité doit
Ie strictement respectée. un
PILe
hj
choix du côté ou du coup d'envoi étant arrêté, le ballon est
Les
acè au centre du terrain.
deux partis prennent alors position en avant de leur but
Ij^Pectif. Ils
re
se disposent en ordre dispersé sur trois ou quatre
i 0es : avant-garde, centre, arrière-garde, etc., la première ligne
Qa
mètres du ballon. Un gardien de but, homme de toute con-
?ce, est désigné pour se tenir entre les buts.
et capitaine place chaque joueur suivant ses aptitudes spéciales
et dirige
le jeu.
"Ur chacun des grands côtés sont placés un ou plusieurs juges
les
touche Leur rôle consiste à indiquer quand le ballon franchit
ta Imites du jeu; lorsque ce fait se produit, l'un d'eux se porte
rj^dément' au point où le ballon a franchi la ligne de touche.
La durée de la partie est généralement fixée avant le commen-
Utrnent
du jeu et les camps changent habituellement de côté au
llleu du temps (mi-temps) assigné à cette durée. C'est ainsi qu'une
pat'tie
de trente minutes pourra comprendre deux mi-temps de
Uze minutes, séparées
par un repos de six minutes.
BUT DE LA PARTIE.
l
s'agit, pour chacun
it
le ..bqllon des deux camps, de porter ou d'envoyer
au delà de la ligne de but de l'adversaire en le faisant
passer au-dessous de la corde, entre les buts, ou simplement en"
les effets ou objets délimitant les buts.
On peut admettre que chaque but effectué compte pour un po1"
Le camp gagnant est celui qui réalise le maximum de points à 10
fin de la partie.
QUELQUES DÉFINITIONS.
Coup d'envoi. — Le coup d'envoi est un coup placé donnéda". d:
autre
les vêtements
brutalité
ou par une
analogue. L'arbitre
jambe,
possède
:
1° Voir ci-dessous les Différentes manières de iouer;
le
saisir un adversal1
crocs-en-jambe
droit
ou
d'exclure
[Ou;!
d
jeu tout joueur brutal. prt J
Lorsqu'un coup franc doit être accordé, l'arbitre arrête la
de sifflet. donné, signal de l'orbi11"
Le est
par un coup coup au
par un joueur du camp en faveur duquel il a été accordé, d'
n'importe quelle direction et au point où l'infraction a été commIS.;
Les joueurs restent libres de leurs mouvements; toutefois, la Parf
reprend qu'au de sifflet donnant le signal de l'exécut'®
ne coup
du coup.
REMISE EN 1EU.
;
Lorsque le ballon a franchi la ligne de louche ou la ligne de
en dehors des buts, l'arbilre siffle pour suspendre la partie: f.
joueurs restent toutefois libres de leurs mouvements.
La remise en jeu est effectuée le plus rapidement possible 5:
coup de sifflet de l'arbitre. Elle est faite par un joueur appar.
;
nant au camp opposé à celui du joueur qui a envoyé le ballon er
touche. Le joueur se place sur la ligne de touche et lance le ba"
avec les mains dans le jeu et dans n'importe quelle direction
Le
10
DIFFÉRENTES MANIÈRES DE JOUIR.
jeu peut se pratiquer de trois manières :
Sans coup de pied, en utilisant les mains, les bras, la tête et
etronc.
1
Dans les
1s,
a
débuts, la première manière supprime les accidents dus
coups de pied dont sont très prodigues les joueurs peu exer-
La deuxième manière, qui n'oblige pas les joueurs à se baisser
llr saisir le ballon avec les mains, permet d'éviter les coups de
ledLa à la tête et au tronc.
troisième manière paraît devoir être employée lorsque les
elurs ont déjà acquis une certaine adresse à la course, aux sauts
io
"ans la pratique des coups de pied.
LEill).
Quel
soit le mode de jeu adopté, les joueurs étant en place
que
c disposés par les capitaines, la partie débute toujours par un
el
qP d'envoi donné dans n'importe quelle direction par le camp
mutions deviennent alors libres. tactique du jeu exige à ce
La
oment la dispersion des joueurs en profondeur et en largeur
llr. que le ballon, au moment où il tombe, puisse être rapidement
biPrls
et envoyé du côté adverse, ou même du côté d'un partenaire
en posté. A cet effet, les joueurs des différentes lignes manœu-
ent, avancent reculent suivant les différentes phases du jeu.
ou
Co uand marqué point, la partie continue par un
up d'envoi; il en est de même à la reprise de la seconde mi-temps.
un camp a un
FAUTES ET PÉNALITÉS.
fies fautes
contre les règles sont parfois commises au cours de la
r
P tle! il appartient à l'arbitre de les punir de la pénalité prévue
la règle.
Ces fautes
sont les
1", Brutalités et
suivantes:
déloyales : volontairement
la joueur, manœuvres renverser
le bousculer, le gêner, etc.; elles entraînent soit un
, glissement,soitl'exclusion du, jeu;
£ Fautes contre les règles; elles donnent lieu à un coup franc.
Oute
a à
faute donne lieu un coup de sifflet.
partie est immédiatement suspendue pour ne reprendre qu'à
qn
QI!
Secondcoup desifflet.
ARBITRES. -
Pour toutes les parties, les deux camps choisissent, d'un COe
mun accord, un arbitre et deux ou plusieurs juges de touche. leS
cas suivants :
L'arbitre est muni d'un sifflet dont il doit faire usage dans
conV'
1° Pour donner le signal du commencement du jeu, sa
nuation après un but ou sa reprise à la seconde mi-temps;
2° Quand il est fait un but:
3° Quand le ballon a franchi les limites du jeu en dehors de
buts;
partie.
4" Lorsqu'il y a lieu d'accorder un coup franc, soit qu'un
sans appel.
ou la partie qu'après avoir laissé donner le coup franc.
D'ailleurs, l'arbitre est le seul juge des faits; ses décisions
Les règles ci-dessus ne sont données qu'à titre d'indication.
peut encore les simplifier et adopter l'ancien jeu de ballon
sont
franç31
00
dimensions :
jeu très attrayant et de grand mouvement.
On trace sur le sol deux camps A et B distants de 50 à
mètres et dont les
rapport avec le nombre des joueurs.
10 à 20 mètres de côté,
Le ballon est mis en jeu d'un point situé à égale distance ,,
sont
200
e
dg's
camp.
donné, les évolutions sont libres. d3,
Le but de la partie consiste simplement à porter le ballon S
5' séance.
— Etude pratique du jeu en opposant deux escouades.
- séance. -Jeu complet.
Football Rugby.
L'équipe.
éA!,'I'ICl
o!pes, PREmiErt. -:
Le football Rugby est joué par deux
chacune composée de 15 joueurs qui se décomposent
Inairernent comme suit
8 avants,
2 demis,
1 trois-quarts,
1 arrière.
(1) Règles extraites de l'annuaire de rU.S.F.S.A.
Le terrain.
ART. 2.
—
terrain doit avoir la forme d'un rectangle.
Le
Les dimensions extrêmes ne doivent pas dépasser 144 mètres de
longueur d'une ligne de ballon mort à l'autre, sur 70 mètres d
largeur, d'une ligne de touche à l'autre et s'en rapprocher autan
que possible.
Le champ de jeu doit mesurer 100 mètres de long de but à
délies
J
sur 70 mètres de large de touche à touche; il est
par les lignes de touche, et par les lignes de but tracées perpe;
diculairement aux lignes de touche et à 50 mètres du'milieude
celle-ci.
Les lignes de jeu — lignes de ballon mort, lignes de but, ligne.
des 22 mètres et le centre du terrain d'où doit être donné le cow
d'envoi — doivent être marquées.
Les lignes de touche sont en touche, les lignes de touche de
but sont en touche de but, les lignes de but sont en but.
But et buts.
ART. 3. Le but est la partie du terrain comprise entre 1:
ligne de but,—les lignes de touche de but et la ligne de fond, dite d
ballon mort.
Sur chaque ligne de but et à égale distance des lignes °e
touche s'élèvent deux poteaux aussi hauts que possible, plante
à 5°,50 l'un de l'autre et reliés à 5 mètres du sol par une barf
transversale. Ce sont les buts proprement dits.
A 22 mètres en arrière de chaque ligne de but et parallèlen>eI1,1
à elle, on trace, d'une touche à l'autre, une ligne appelée hgll t
de ballon mort. Lorsque le ballon la touche ou la franchit, il f,
mort et doit être remis en jeu, soit par un coup de renvoi (art. 1
1°) soit par une mêlée formée conformément à l'article 10.
ART. 4.
— Ballon.
possible des dimensions— Le
suivantes :
ballon doit se rappocher autant qUe
Longueur. à77
Grand périmètre75
27 à 28 centimètres.
Poids360à400
périmètre.
Petit 63 à 65
—
—
grammes.
vaut.
La victoire se décide à la majorité des
but. essai.
gain d'un essai
Le 5 points.
gain d'un but après un
Le 2
gain d'un but sur un coup
Le franc.
gain d'un but sur un arrêt de volée ou
Le
5
—
—
de tout autre *
—
pied
En
cas d'égalité de points, le match est déclaré nul, sauf les
Strictions prévues à l'article 12 des règlements concernant l'or-
Banisation des championnats de football.
Définitions.
ART. 8. Coups de
—
Coup tombé. Se donne laissant tomber le ballon à terre
— en
et en le frappant
avec le pied au moment même où il rebondit.
étéCouP placé.
— Se donne en
lé préalablement frappant du pied le ballon qui a
placé sur le sol.
Coup de volée. Se donne en laissant tomber le ballon de
—
Stes
mains et en le frappant avec le pied avant qu'il n'ait touché
terre.
Coup franc. Ce coup peut être placé, tombé ou de volée et
pi
S —
donne après un arrêt de volée ou certaines fautes énumérées
Ils loin.
Dribbler. C'est faire avancer le ballon au moyen de petits
Ollps
c —
de pied.
ART. 9. Tenu. — A lieu lorsqu'un joueur portant le ballon
TRt —
saisi par un ou plusieurs adversaires qui le mettent dans
Illpossibilité de jouer le ballon.
que
c
Art. 10
-
équipe Mêlée.se
— Il y a mêlée lorsque
plusieurs joueurs de
groupent, chaque camp conservant son côté,
ballon à terre au milieu d'eux.
leTous les joueurs dans la mêlée doivent avoir les deux pieds sur
e sol
au moment où le ballon est mis à terre dans la mêlée.
Il
ne peut y avoir mêlée qu'à l'intérieur du terrain de jeu.
1ART. 11. Essai. — Un essai est gagné par le joueur qui met,
—
b Premier, la main sur le ballon en contact avec le sol dans le
ut ennemi.
ART. 12. Touché. — Est fait lorsqu'un joueur met le premier
la —
Diain sur le ballon en contact avec le sol dans son propre but.
Art. 13. Gain d'un but. — Pour gagner un but, il faut
eovoyer —
le ballon, avec le pied, directement, du terrain de jeu
t:Íidessus la barre transversale de but de l'adversaire, le
On en passant touche ou non cette barre ou l'un des poteaux, que
Pnoiurvu
qu'après avoir quitté terre il ne touche au préalable
le sol ni un joueur.
Un but
up
Co
ne peut être gagné ni par un coup de volée, ni par un
d'envoi.
ART. 14. — En avant. — Consiste à projeter le ballon dans-1*
direction du but ennemi, soit avec la main, soit avec le bras
écarté du corps.
ART. 15. Arrêt de volée. A lieu quand un joueur saisit Ie
— —
ballon de volée, et que celui-ci provient directement de l'adversaire
à la suite d'un coup de pied ou d'un en avant. Le joueur fl
aussitôt une marque avec son talon à la place où l'arrêt a été fait-
donné du
ART. 16.
— Coup d'envoi. — Est un coup
centre du terrain, par lequel on met le ballon en jeu
1° Au commencement de la partie;
placé,
:
2* A la mi-temps, par le camp opposé à celui qui l'a mis en
jeu au début de la partie;
5° Après le gain d'un but par le camp qui a perdu ce but;
4° Après l'infraction prévue à l'article 16 B.
Au moment où le coup de pied est donné
A. Les adversaires doivent
:
se tenir à 10 mètres du ballon.
— d'infraction,
En cas le coup devra être recommencé.
B. — Les joueurs de l'équipe qui donne le coup d'envoi ne dé*
milieu du terrain, tant de pIed
passeront pas le que le coup
n'aura pas été donné. En cas d'infraction, une mêlée aura lieu au
centre du terrain.
joueurs charger d'envoi
C.
— Les ne peuvent tant que le coup
n'a pas été donné.
ART. 17. Coup de renvoi de 22 mètres. Est un coup
— ou —
de pied tombé, donné à moins de 22 mètres de la ligne de but
Le coup de renvoi a lieu :
de celui qui donne le coup de pied.
Pénalités.
I^*.T.
IPe 27. — Coups francsl - :
Un coup franc est accordé à
adverse quand un joueur pendant une mêlée
1e
Sî>Touche
tenber
le ballon
danslaintentionnellement
mêléesurleballon, oulesort
de laavec settemains;
main, laisse
dans la mêlée sur le ballon, ou le sort avec -ses mains;
lebfortant le ballon, ne met pat immédiatement ef correctement
ballon à terre quand le ballon est tenu;
Etant àterre, ne se relève pas immédiatement;
¡&.
letEmpêche un adversaire de se relever ou de mettre le ballon
S' Te'
Contrevient
cL
charge, à' l'article relatif aux t'ouevrt hors jeu (arrêt,
1.
Arrête obstruction illégaux);
,
pied
î.
\c
un adversaire qui n'a pas le ballon;
Itjj. Donne intentionnellement des crocs-en-jambe ou descoups
e&lit ses adversaires;
exprès de ne pas mettre le ballon correctement dans la
ou, lorsque le ballon en sort, le renvoie volontairement
jos£smains dans la mêlée;
IferSnscourirlui-même vers le ballon, charge ou gêne un
10' Sa Ire qui n'a pas le ballon;
tO.
Ne faisant
pas lui-même partie d'une mêlée, gêne volon-
tairement les demis, trois-quarts ou l'arrière adverses en se
nant en avant de la ligne du ballon situé dans la mêlée; dao
11° Empêche volontairement la mise correcte du ballon
la mêlée;
in
51
-i
pied.
12° Faisant partie d'une mêlée, quitte du ou des pieds Ie
avant que le ballon ait été posé dans la mêlée; ti
I
ART. 29.
— Jeu déloyal. — Le juge-arbitre a le droit,YM
1
ART. 31.
Arbitres.
— Pour toutes les parties, les deux camps
sent, dun commun accord, un arbitre et deux juges (fe
L'arbitre doit porter un sifflet dont le
siffler spontanément dans les cas suivants :
arrêtera le
son
choio
licilfi
avantagÀ
Ji
1° Quand il accorde une réclamation ou une faute
l'équipe du joueur qui la commet;
2° Quand un joueur fait et marque un arrêt de volée,
déloiJi#
3' Quand un équipier joup d'une manière brutale on
et, la première fois, ou donner un avertissement au joueur,
le
loy
t0
faire sortir du terrain; la deuxième fois, il devra le ren-
jjr du terrain;
uand il accorde un but ou un essai;
Quand un joueur est à terre dans une mêlée et qu'il y a
ja
Gan
à
Jter continuer;
S, Quand le ballon n'est
pas mis correctement dans la mêlée;
Quand il approuve une décision d'un juge de touche;
c.
L Quand il est touché
par le ballon ou le porteur du ballon;
!
lair
Quand un joueur, n'étant pas dans la mêlée, gêne volon-
stInent
A^ant les demis, trois-quarts ou arrières du camp opposé en
ij) Quand
Toutes
ieu règles
en
il
avant de la ligne du ballon placé dans la mêlée;
désire arrêter le jeu pour un motif quelconque;
les fois qu'un joueur ou qu'une équipe transgresse
prévues;du jeu et tombe sous le coup d'une des pénalités de
8 2' A
lami-temps et à la fin de la partie.
ces deux derniers cas, il doit attendre, pour donner le
'C'Simal)que
le ballon cesse d'être en jeu. Si un essai ou un coup
«U0 viennent
d'être obtenus, il laissera donner le coup d'essai
^.ecoup franc et arrêtera la partie immédiatement après.
artrbltre est seul chronométreur et a le droit de prolonger la
le pour compenser des suspensions imprévues.
Ilrbltre
est seul juge des faits et sans appel.
est
e. interdit aux joueurs de discuter les interprétations de
o't.
t!ovnlennent,
32. Dispositions spéciales. 1° Les deux capitaines
— —sifflera
L.Qu'il en général, que l'arbitr.e toutes les fautes,
Uta soit besoin de réclamer, et non pas -celles qui profitent
Maternent
au camp adverse. Dans ce cas, l'arbitre ne doit.
Qelit que possible siffler
que les fautes qui profitent au camp
Vouant et
non pas celles oui profitent immédiatement au
adverse;
Ihsrs joueurs
Les
ne
adversaires,
doivent tenir aucun compte des réclamations
ni s'arrêter de jouer tant que l'arbitre n'a
33.—Juges de touche. — Les juges de touche doivent être
une
dedrapeaux et surveiller, sans pénétrer sur le terrain,
pOrnent des lignes de touche. Ils doivent lever leur drapeau
où le ballon entre en touche ou en touche de but et
iveorterrapidement à l'endroit où il a franchi la ligne. Ils
Qt
!
aussi assister l'arbitre dans les cas où l'on tente un
est fait appel à leurs services.
Dispositions diverses.
fJlisions
1141aaln
lois
es
\n*
du terrain. — C'est à l'équipe qui vient jouer sur
de ses adversaires de veiller à ce que le terrain soit
U4 Sondeur stipulée et les lignes bien marquées et visibles.
la partie, commencée, aucune réclamation ne peut être
ce sujet.
les dimensions du terrain doivent être ostensiblement
ainsi que les lignes de milieu, des 29 mètres et de
but..
touche, mais on doit se servir de drapeaux à la jonction
lignes de but avec les lignes de touche; si un joueur
ou le
touchedebut.
j
ballon mort (à moins que d'autres limites n'indiquent ces dr;
nières). Le terrain étant ainsi marqué, il n'est pas nécessatf
d'avoir des drapeaux aux lignes de milieu et des 22 mètres. e
doivent, en tout cas, être plantés bien en arrière des lignes de
portantle
Rebond. -
distance de la touche que le point où rinfraciinn a été cornm1'
Quand le ballon frappe un joueur sur to'
lIlêL1;
égolî
bajlonetneselèvepasounes'éloignepasduballoneD
roujant à terre;
j adversaire l'empêcbe de mettre le ballon à terre ou
Si un
Se relever;
êtr" Quand
l'arbitre pense que la continuation du jeu pourrait
dangereuse.
bi(e dernier poini est laissé entièrement à la décision de l'ar-
s/e,. il est toutefois bon de remarquer que si le joueur « tenu»
ba\ral\ les règles dans leur juste signification et séparait du
daOn immédiatement
se
et loyalement, il y aurait très peu de
O¡l\ger. Quand
un joueur s'entête à tenir le ballon, il peut deve-
jj.. une cause de danger et l'arbitre doit, dans ce cas-là, lui
VeIger pénalité en accordant un coup franc à l'équipe ad-
Cjrse,
une
au lieu de simplement faire former une mêlée; dans cette
CiConstance, une mêlée enlève l'avantage à une équipe et n'in-
g pas de pénalité à l'autre.
lt j un joueur est blessé, l'arbitre doit siffler seulement lorsque
ballon est hors de jeu à moins
o
Sition que le joueur soit dans une
telle que la prolongation du jeu augmente le danger.
il r'P- décision donnée par l'arbitre est irrévocable et définitive;
>
il Peut
toutefois consulter les arbitres de touche dans les cas de
et de touche de but et demander leur assistance pour les
IS de but.
leans toutes les circonstances, le sifflet de l'arbitre doit arrêter
((H, même s'il a été sifflé par mégarde.
Estimation de l'arbitre au sujet de la durée du jeu est sans
pi*même s'il s'est laissé aller à quelque négligence.
.arbitre
Preln ne doit en aucune façon consulter un spectateur, à
toutefois que sa montre ne soit arrêtée; il aura alors, en
pr
'Cr lieu, recours aux arbitres de touche.
ararbitre doit d'une façon générale être pour la plus forte pé-
ij' lié et accorder
1e v°lée un coup franc au cas où il pense qu'un arrêt
IL
1, aurait été fait sans la proximité à moins de 5 mètres
Iln joueur
hors jeu.
d'arbitre laisse en effet trop souvent bénéficier les joueurs
l" hors jeu même involontaire
4 au lieu d'accorder un coup franc
peUrs adversaires.
Wl1 Joueurcas d'essais de but et de coups de pied francs, n'importe
PlaSle
1ar¡]
peut placer le ballon ou donner le coup de pied:
loâer cas d'un arrêt de volée, le joueur qui fait arrêt peut seul
ne, le ballon ou bien donner un coup de pied tombé ou de
Pes joueurs
Sl, attendant pour charger quand un coup de pied va
donné pour un essai de but. un arrêt de volée ou pour un
coup
ijijPlue.Si doivent rester en arrière de la tigne
franc, liffne de but ou de la
M un ou plusieurs mettent un pied en avant de la
l' aHe,
? de but
ou de la marque, la charge est comptée comme ayant
LI itrêl'arbitre siffle et le droit de charger est perdu.
IllallpMFnt doit empêcher aussi de passer insensiblement et gra-
une marque fait qui sera considéré comme une
D..,e:
tneni
loueur en train de placer le ballon ne doit pas volontaire-
'i11e flre croire à ses adversaires qu'il a placé le ballon à terre;
har
Re fait. la charge devra être recommencée. Même lorsqu'une
a été interdite, les joueurs du camp pénalisé peuvent sau-
k^n l'iiit
et essayer de toucher le ballon pourvu qu'ils demeu-
rent en arrière de la marque; le but n'est pas accordé si le
ballon a été ainsi touché. Si l'arbitre siffle pour interdire Ulle
charge juste au moment où le joueur donne le coup de pied, C<
joueur n'est pas obligé de donner un nouveau coup de pied,
aura seulement la faculté de Je faire (c'est-à-dire que, s'il a obtenll
un but, il pourra le garder).
Les joueurs du camp qui a perdu l'essai doivent revenir àvsfy
vite que possible derrière leur ligne de but. Mais le camp é
donne le coup de pied ne peut, pour demander qu'on interdiS
touche.
la charge, arguer de ce fait que tous les joueurs ne sont PaS
encore rentrés. L'arbitre interviendra pour que la perte de temP'
soit la moindre possible.
Un joueur peut être en touche et malgré cela jouer le balloo
si celui-ci n'est pas en touche. Un ballon qui est allé en totlc
et que le vent aura ramené en jeu sera considéré comme étall
en
Le ballon qui, sur un coup d'envoi, atteint 10 mètres et eSt
renvoyé ensuite par le vent doit être considéré comme étant 69
jeu; de même un ballon ayant atteint la ligne des 22 mètres dall
un coup de renvoi.
Il y a but si le ballon, après être passé par-dessus la barre
transversale, est ensuite renvoyé par le vent.
Si une équipe en mêlée, près de sa propre ligne de but, talonll"e
Football Association
ARTICLE PREMIER. Nombre de joueurs. Le jeu doit éo
—
joué par onze équipiers —
dans chaque camp, qui ne peuvent êt
remplacés une fois le jeu commencé.
: ::
Dimensions du terrain.
suivantes
:
— Les dimensions du terrain
sont 1eS
Longueur maxima
Largeur maxima 80 mètres; minima :
120 mètres; minima 90 mètres.
45 mètres.
Tracés du terrain. — Les lignes délimitant les extrémités °u
jeu sont : les lignes de but; celles de côtés, les lignes de toucnJ
les lignes de touche forment des angles droits avec les lignes
but. Un drapeau, dont la hampe aura au minimum 1",50, lignroe 81
placé à chaque coin du terrain du jeu. On marquera une
séparant le jeu en deux parties égales. Le centre du terrain Se
également marqué et une circonférence de 10 mètres de rayon
tracée autour de ce centre.
l,
Les buts.
— Lee poteaux de but seront composés de deux ®
lants
à égale distance des coins, espacés de 7.,50 et reliés par
lIe barre transversale, placée à 2",40 au-dessus du sol. L'épais-
ur
Passer des montants et de la barre transversale ne pourra pas
13 centimètres.
Surface de but et surface de réparation. Des lignes de
6 —
à
Mètres de longueur à angle droit avec la ligne de but et tracées
u 6 mètres de chaque poteau de but, sont reliées entre elles par
lie autre ligne parallèle à la ligne de but. L'espace compris
ntre ces limites se nomme surface de but. Les lignes de 18 mè-
/j?8 de longueur à angle droit
18
avec la ligne de but et tracées à
mètres de chaque poteau de but, sont reliées entre elles par
Une
autre ligne parallèle à la ligne de but.L'espace compris
âlltre limites se nomme surface de réparation. Une marque
ces
cpparente doit être faite à 12 mètres de la ligne de but, devant le
entre de chaque but. Cette marque est appelée point de répa-
lation
de
(je
s
rfollon.
-- Le ballon sera sphérique, d'une circonférence
68 centimètres et de 70 centimètres au plus. Il doit peser
70 à 425 grammes.
d'au
8oj
Su
t R 2. -* Durée de la partie.
softl\
45 minutes de chaque côté. — - La partie durera 90 minutes,
rs
°up
tfonau
ne
d'envoi.
centre— Le jeu commencera par un coup de pied placé,
du jeu dans la direction du but opposé, les
du camp adverse ne pouvant s'approcher à moins de
Mètres du ballon, et aucun joueur de l'un ou de l'autre camp
Pourra dépasser la ligne médiane du jeu jusqu'à ce que le
1er coup de pied soit donné.
Si cette règle n'est pas appliquée, le coup de pied d'envoi ser8
recommencé.
ART. 3. Mi-temps. On ne changera de côté qu'après 1:
— —
première moitié de la partie. La suspension du jeu ne dépasser
pas 10 minutes, à moins que l'arbitre ne consente à accorder Un
temps plus long.
Lorsqu'un but aura été fait, le camp venant de perdre auf88
droit à un coup de pied placé, donné au centre du terrain.
Après la rni-temps, le camp qui n'aura pas donné le coup der- 'o'
voi aura droit à un coup de pied placé, donné au centre du te
rain, comme il est dit à l'article 2.
4.
ART.
— But. — Exception faite des cas prévus dans ce
code*
un but sera fait lorsque le ballon aura entièrement passé ewT.
les montants et sous la barre transversale du but, sans aVO
jeu.
été jeté, frappé ou porté par un joueur du camp attaquant.
Barre déplacée. — Si la barre transversale est déplacée pe;
dant la partie pour une cause quelconque, l'arbitre aura le droit
d'accorder un but si, d'après lui, le ballon aurait passé en dessous
de la barre restée dans sa position normale.
Ballon rebondissant dans le jeu. Le ballon touchant les p;
teaùx de but, traverses ou poteaux — de coin et rebondissant %r-
le jeu, restera en jeu. il reste également en jeu s'il touche 13
bitre ou les juges de touche se trouvant sur le terrain de jeu-
Ballon hors jeu. — Le ballon dépassant entièrement les lignes
de but ou les lignes de touche, soit à terre, soit en l'air, se
hors
ART. 5.
— Rentrée en touche. — Lorsque le ballontouché sera
touche, un joueur du camp opposé à celui qui l'aura
dernier lieu le remettra en jeu au point où il aura dépassé i
limite.
surIon
Le joueur remettant le ballon en jeu devra se placer
ligne de touche, en faisant face au terrain; il rejettera le bal",
au-dessus de la tête et des deux mains, dans une direction
conque, el le ballon sera en jeu lorsqu'il aura été rejeté dans lJi'le
jeu. Un but ne pourra jamais être fait en jetant le ballon le
joueur qui fera la rentrée ne pourra le faucher à nouveau
e
lorsqu'il aura été joué par un autre équipier.
A).
dt
Note. — Le règlement est observé si une partie quelconque e
chacun des deux pieds du joueur touche la ligne au momeO
le ballon est jeté.
ART. 6.
—
hall''
Hors Jeu. — Lorsqu'un équipier jouefle qtllcbi v,, Ail
011
-
liers des joueurs avant le commencement du match.
,
Arbitre. arbitre désigné qui droIt;
ART. 12.
— Un est par de
Son devoir est de faire respecter le règlement et de trancher toi-
les points discutés. Ses décisions relatives à des faits concernant el
remplit les fonctions de chronojnétreur.
match qui se joue sonl sans appel. Il prend note des points faits
Si un joueur se conduit de façon répréhensible, l'arbitre pet
après avertissement, le renvoyer du jeu et, en cas de condu'
violente, sans aucun avertissement.
Ses pouvoirs s'étendent également aux violences commises Pefl
dant la suspension du jeu.
L'arbitre peut terminer un jeu dès que, pour une raison impof'
tante, il le juge nécessaire.
L'arbitre peut accorder un coup de pied franc sans réclamât'0
s'il juge que la conduite d'un joueur est ou peut devenirren\'O. dao,
gereuse, mais sans l'être toutefois assez pour justifier son
ART. 13. — Juges de touche. Deux juges de touche cboiSJ;
partie —
décider, rectifications je
avant la auront à toujours sauf
l'arbitre, si le ballon a franchi les lignes de but et de toUC uli
et quel est le camp ayant droit à un coup de pied de coin, à
coup de pied de but ou à la rentrée en touche. d eî
Les juges de touche aideront l'arbitre dans l'application
règlements du jeu. je
L'arbitre pourra s'adjoindre des juges de but, dont le rôle
sera de juger les sorties sur laligne de but. convenable!"1pleol
Si un juge de touche ou de but ne s'acquitte pas pOoo
de ses fonctions, soit par suite de partialité, d'incapacité ou ùo
tout autre motif, l'arbitre peul le renvoyer du jeu et choisir
remplaçant.
1
se1
ART. 14.
— Balle en jeu. — Lorsqu'un point quelconque 5
en discussion, le jeu continuera jusqu'à ce qu'une décision
prise.
're
ART. 15. — Ballon jeté en l'air. — En cas d'arrêt tempofa^
tous les joueurs, sauf celui qui donne le coup de pied de répa-
fr stion et le gardien de but, sont en dehors de la surface de répa-
, at'on. Le gardien de but doit être dans la surface de but.
Le ballon doit être joué
en avant. Il est en jeu dès qu'il a été
rjé et
dalJon un but peut être marqué par ce coup de pied. Mais le
deréparationne peut être rejoué par celui qui a donné le coup de pied
avant davoir été joué par un autre joueur.
S'il est nécessaire, la durée du match doit être prolongée
erlnettre de donner pour
P
ce coup de pied.
Un
alJon
b coup de pied franc doit être accordé au camp opposé si le
n'a pas été joué en avant ou s'il a été rejoué par le joueur
auant
donné le coup de pied avant d'avoir été touché par un
tre joueur (note G).
A.
-
Un joueur
:
En résumé
Notes.
-
rnains, dans la surface de réparation, un coup de pied de
earation doit être accordé.
e. — Par tenir on entend gêner un joueur avec la main ou toute
FJe du bras écartée du corps.
stitue Le fait d'appliquer du caoutchouc mou aux semelles ne
pas une infraction à l'article 11.
de
dt '.-
Exception faite des cas prévus à l'article 16. Si un coup
P'ed de réparation n'a
pas été donné régulièrement, l'arbitre
donne..
doit le faire recommencer jusqu'à ce qu'il ait été régulièreJllBOI
Si, lorsque le temps est prolongé de manière à laisser doo""
le coup de pied de réparation, le ballon touche le gardien de c"
avant de passer entre les poteaux, le but est valable.
Le coup de pied de réparation ne peut être accordé que pov
les sept fautes suivantes commises intentionnellement par
joueur du camp défendant dans sa surface de réparation
1. Faire un croche-pied à un adversaire.
:
2. Frapper un adversaire.
3. Sauter sur un adversaire.
à
6. Pousser un adversaire.
4. Tenir la balle avec la main.
5. Tenir un adversaire.
7. Charger un adversaire par derrière, toutes fautes énuméréel
l'article 9.
Toutefois, au cas où ces fautes ne seraient pas considéeeil
comme intentionnelles, le coup de pied de réparation ne sera r
accordé.
HOCKEY (OU GOURET).
„I.
viM
ARTICLE PREMIER.
—joueurs. — Un match se joue entre
deux joueurs, onze pour chaque camp.
3foitl
ART. 2.
— Terrain. — Les
dimensions du terrain doivent
Plan du terrain.
re
clous
8.
—
en saillie.
— : —
iè
el ,jeux
fM
le
:
Engagement simple (Bully).
— La balle est placée à terre
joueurs, un de chaque camp, la mettent en jeu de la ma-
ilestsuivante chaque joueur faisant face à la ligne de côté
à la droite de son but, frappe alternativement trois fois
sol puis la crosse de son adversaire, après quoi seulement,
i|j
et eux seuls) peuvent frapper la balle.
lit;' Engagement
été
pénalité (Penalty bully). — L'engagement péna-
n'a lieu que dans le cercle d'envoi et au point où la faute a
¡auvolonlaircment commise; tous les joueurs sortent du cercle,
le joueur du corps défendant qui a fait la faute et un joueur
quelconque
qu
jfJrne ducamp opposé; les deux joueurs agissent alors
i~ dans le cas de l'engagement simple. La balle ne peut être
e par les autres joueurs qu'une fois sortie du cercle d'envoi.
ut
coahté,
êb.
pénalité (Perwliy goal). — Dans le cas d'un engagement
Pte toute faute commise par un joueur du camp défendant
I6 un but pénalité contre ce camp.
but pénalité a la même valeur qu'un but ordinaire.
J Coup de coin (Corner).
- La balle est remise en jeu par un
coup franc donné à 1 mètre au
balle
plus
franchi
ou
la
poteau
ligne
du
de
coin 1 bol
but. TO"'
coo
y
rapproché du point où la a
tiennent derrière leur lign
joueurs du camp défendantattaquant
se
dehors du cercle d'envol. lie
balle, ;J
et ceux du camp en marqué si laad verS
coin peut être que
"but sur un coup de ce
si elle touché un
été arrêtée net et jouée terre, ouà a
touche(Ée
ou sa crosse. ~rhe (e
F. Touche.
dehors des lignes
-Lorsque
de cÔté),
opposé
la
elle
à
balle
doit
celui
a
être
qui
été
l'a
envoyée en
jouée
roulée à la
en
main.
dernIer,
par,00
)
eUt
oÍOf
des joueurs du camp sauf en avant, et du point 111e(
01,
Il8111 ¡II
ART.
but.
U Gain d'un
estenvoyied'unpoint etbut. Un but
de barre
l'intérieur
au-dessous àest
ducercle
gagné
-la
quand
d'envoi enfee
transversale, ID111
deuxpoteaux
Il
ellen'ya
touche gaindebutou la
unadversaire
pas si
unengagementpénalilé,maisnonaprès si elle aP (/\pll
d'envoi pénètre dans le but, même
crosse.
sa balle envoyée de l'extértetlé t
un nt ,(
-
directement 51
dD
-
où la balle est jouée au
moins
la d qu'avec P~úe rtiedg
La balle ne doit être
frappée
ART. la être
corps; la arrêtée au volpar
peut être arrêtée par la
mais elle balle
main
maindoit autre
ou une irntuéd"
teoo
c'I
La balle
posée doit
à terre.
être jouée avec le côté gauche de la crosse.
cercled'eOOI ,»:
Le gardien
à-dire le côté plat.du
but,
etluiseul, a le droit, dans le d gef
Il
seulement, de donner
engagement
df coups
pénalité
de
où il
s serait
pied balle
à laappelé
sauf
enga f
"I
à
cas d'un
balle.
ART. 14. — Il est interdit :
adè I)t saisir l'adversaire; B. D'arrêter un
"versaire charger ou de —
la crosse; C. D'aborder un adversaire par la
jladvhe, avec —
corsaire; à moins qu'on ne puisse jouer la balle avant de toucher
d'interposer sa personne de quelque façon que
del°lt ou la balle,
iie,Verentre l'adversaire et la balle; — D. En jouantpériode de
l'imPulsion, la crosse au-dessus de l'épaule à aucune
soit touchée non;,- E. De prendre
pWu
li que la balle
eu jeu n'ayant pas en main sa crosse; -
ou
F. D'enlever le po-
Ptes
de coin
: pour faire un coup de coin.l'adversaire s'il est
est Permis d'accrocher la crosse de assez
e
Pfèd®
la balle pour la jouer.
lt.
oi
v0 -15. Toute infraction commise en dehors du cercle d'en-
10 donne un coup franc à l'adversaire.
to infraction commise en dedans du cercle d'envoi par le
attaquant donne droit au camp défendant à un coup franc.
Coi0u.te infraction volontairement (dans l'opinion de l'arbitre)
POlirIse
poule en dedans du cercle d'envoi, -aux articles 13 et 14 (sauf
§ D qui donne lieu à un engagement simple) par le camp
ontaIrs
InVoloan donne lieu à
un engagement pénalité. Les infractions
donnent droit qu'à un engagement simple.
Ii ne
Urtant dans le cas d'une infraction commise à l'article 8,
et E, la mise en jeu est purement et simplement recommencée.
16-
lifihS A. Lorsque la
-
balle a été envoyée derrière une des
—
de but par le camp attaquant, elle est placée à 22",50 du
!ig'lIe
e
doitêtOu elle la
a passé ligne de but et à angle droit de cette
ode PUIS remise en jeu par un engagement simple. Cette règle
i
salis
debuftention
également appliquée si la balle a rebondi de la personne
la crosse d'un joueur du camp défendant, ou a été envoyée
Se (dans l'opinion de l'arbitre) derrière sa propre ligne
Se60lt Par un joueur du camp défendant, pourvu que ce dernier
soit
trouvé en dehors du M",50.
r
deSu Si le joueur du camp défendant se trouvait à l'intérieur
usa!It. "gne de 22",50, l'arbitre accordera un coup franc au camp
1cée
dudrIt Pour ligne de
ce coup, la balle sera posée soit sur la
sur la ligne de côté, à une distance maximum de 2",50
raPeau de coin le plus proche de l'endroit où elle est sortie.
ai¡.;
C
Si dans l'opinion de l'arbitre la balle a été envoyée volon-
derrière la ligne de but par un des joueurs du camp
les
serapnt, adversaires bénéficieront d'un coup franc. La balle
Iresd" sur la ligne de but au point même où elle l'a tra-
GeCeUntoutefois si la balle a traversé la ligne à moins de 5 mè-
nt Poteau de but, elle sera placée sur la ligne à 5 mètres
nas.Poteau.
Da
en
dresdIOeurs
l'hypothèse des coups francs prévus aux paragraphes B et
des deux camps doivent se tenir au moins à 5 mè-
s
bQrsUloueur donnant le
or du cercle d'envoi, et le
arrêtée'
coup franc; le camp attaquant, en
camp défendant, derrière sa ligne
et aucun but ne peut être marqué que si la balle a été
crosnet
hcrsse et jouée à terre, ou si elle atouché unadversaire ou
avant le dernier coup du camp attaquant.
OIQ 17. Arbitres. Il est utile dans les matches de
d'un— commun accord
—
deux arbitres dont les décisions
angle.
moitié d; e
(1).
sont sans appel. Chacun des arbitres surveille la
terrain (qui sera coupé en deux par une ligne tracée à
mi-temps.
aux lignes de côté et à travers le centre du terrain) etligNe dIdede
v
des fautes dans sa moitié seulement, mais il aura une de
touche entière à surveiller. Les deux arbitres ne changent PaS
côté à la commenelen'ent
Les deux capitaines peuvent convenir avant le qU
de la partie que les arbitres siffleront toutes les fautes sans
soit besoin de réclamer l'arbltde
Si un joueur se conduit d'une façon réprébensible, je
conduite violente, sans aucun avertissement.
pourra, après avertissement, le renvoyer du jeu, et, en cas
arrêté).
Il èst interdit aux joueurs autres que les capitaines, sous Pel
d'exclusion, de discuter les interprétations de l'arbitre. qU,loi
L'arbitre a le droit de suspendre le jeu toutes les fois
juge nécessaire (remise en jVm par un en(;agrm,-m.t à
le ien a été
Si la balle touche l'arbitre, elle n'est pas considérée
morte.
L'arbitre est seul iuge des faits et sans Ippel.
"]
l'endroit.„ji
coili
le
mains..
je
dt
Les élèves sont placés de manière à avoir entre eux pIUS
deux mètres d'intervalle.
Ils seront exercés des deux
tort0fi
(1) NOTA.
— Les
être sifflées sans attendre de réclamations..
fautes au-dessus de l'épaule doivent
scolfl
(2) Extrait du Manuel d'exercices physiques et de jeux 1
Hachette, édit.
POSITIONPRÉPARATOIRE
Les hommes étant placés à deux mètres d'intervalle, l'instructeur
commande:
Attention !
A ce commandement, saisir la canne de la main droite par une
extrémité, en plaçant l'autre contre le bord externe de la pointe du
Pied droit, le bras étendu vers la droite, la paume de la main en
arrière, le pouce allongé sur la canne, le bras gauche pendant
naturellement.
UISEENGARDI.
1. Elever la canne en avant, le bras étendu, la main à hauteur
des yeux, les ongles dessous, la canne dans le prolongement du
bras; exécuter en
équerre. en même temps un demi à gauche, les pieds en
RETOURALAPOSITION.
1. Rapporter le pied gauche à côté du pied droit en étendant le
ras
b
en avant.
2. Placer l'extrémité de la canne contre la pointe du pied droit
en faisant un demi à droite et en laissant tomber le bras gauche.
MOULINETS.
Les moulinets s'exécutent décrire à l'extrémité de la
en faisant
canne des cercles de droite à gauche ou de gauche à droite, au-
essus de la tête et dans
un plan horizontal.
IIlllsis.
Les
brisés consistent à faire passer la canne à droite et à gauche
pl
d
corps en faisant décrire à son extrémité des cercles dans les
plans verticaux et de haut en bas,
INuvis.
Les enlevés diffèrent des brisés en ce que les cercles décrits par
la canne s'exécutent de bas en haut.
Les hommes répéteront les exercices précédents jusqu'à ce
qu'ils puissent les exécuter rapidement, et passer des moulinets aux
enlevés et des enlevés aux brisés avec facilité. Il les exécuteront
ensuite en marchant en avant et en arrière.
Attaques.
COUP DE TÊTE.
COUP DEBOUT.
Retirer le bras droit en arrière, la canne horizontale en rassem-
blant le pied droit contre le gauche, et lancer vigoureusement la
pointe vers l'abdomen de l'adversaire en se fendant de la jambe
droite.
Ce coup n'est pas admis en assaut.
Parades.
,
PARADE DU COUP DE TÊTE.
1. Rassembler
1
en arrière et élever la canne
à la position hori-
zontale à hauteur du sommet de la tête, la main droite un peu à
drcite, le bras légèrement fléchi.
2. Reprendre la garde en replaçant le pied droit.
COUPS DEBOUT.
à
Ouvrajtcs consulter.
LElieutenantJAW.Hor.—l'édiicati"'[
L'éducationphtisique,par
II lu
physique,son. influencesur santédusoldai, par le¡Jorll'UI
el
Charles AIM-AÏ —Duproblèmenational militairedel'éduc'1'
lionphysique, par lecapitaine C.
de MASSAS.—>L'éducation/'M
nique eu l'rance, par TISSII. — l'hysioloyie des exercices du coi'P
parLACHANGI:.—L'éducationphysiquedelajeunesse,parM0SS<>;
—L'éducationphysiqueenFrance,parlecolonel COSTF.— C
cours de DEMENY. — Les conférences des S. A. G., par le chef
bataillon du génie LEROUX.
-
(1) Extrait du Manuel d'exercices physiques et de jeux scolaires.
Hachette,(idit.
MARCHES, CANTONNEMENT ET BIVOUAC
Programma :
beux marches de 24kilomètres chacune, commencées à vingt-
Quatre heures d'intervalle et exécutées, sans arme et sans charge-
ant, en moins de six heures.
l'our Ja marelie, la noie 15 est acquise si le candidat a effectué
les deux marches; elle est augmentée jusqu'à 20 suivant les condi-
Jjoiis physiques d:ms lesquelles il présente au concours et à la
"n des marches. se
Noir minima puur l'oblenlion du brevet 15.
Coefficient10.
Afarclzes.
La marche est le premier, le meilleur et le plus sain de
fous les sports. Il est à la portée de tous. C'est un exer-
cice de plein air.
Au point de vue physique, la marche emploie simul-
tanément
ta et d'une manière naturelle tous les muscles du
L'orps, or, un muscle qui travaille absorbe plus d'oxygène
et de matières nutritives, et dégage plus d'acide carbo-
nique qu'un muscle qui reste au repos, il en résulte un
certain bien-être dans tout l'organisme qui setraduit par
Une sensation (le faim, ce qui a fait dire que «
donnait.OciappéiH».
la
marche
La marche, étant une fonction journalière, est ce que
£ou
l appelle un acte réflexe; on marche èdlS y penser.
Ce n'est pas des moindres avantages de cet exercice
un
qlli, tout en développant les muscles, permet au cerveau
4e se reposer.
C'est également le plus facile et le plus économique de
hjus les sports. Point besoin d'appareils, il suffit de sortir
4e chez soi, d'avoir une bonne tenue et de bonnes chaus-
sures demarche.
Au point de vue inlellcclucl, la marche, si nous savons
choisir JlUS itinéraires, préparer notre route, est très iiis-
tl'lI('Uve et très intéressante.
Au point de vue psycholoy¿qlw, elle permet le dévelop-
pement de la volonté, en nous obligeant malgré 1a. fati-
gUe, les difficultés, les circonstances atmosphériques,
etc., à atteindre le but fixé départ..
au
Au point de vue développement de Vindividu, la marche
en raison de l'imprévu, permet de mettre en relief les
finalités d'initiative de chacun, surtout sile directeur de
-exercice sait choisir des itinéraires où il faudra trioni-
Mier de certaines difficultés, s'adapter
aux circonstances.
Aupoint de vuemoral clsocial,hi mari-lie rapprochant,
jeunes
pendant quelques heures, un certain nombre de
gens, les habitue à s'entr'aider, à se rendre les multlple
services occasionnés par la route poiter le sac d'il'1
:
camarade fatigué, partager une friandise avec un voisin
moins fortuné, etc.
Rien ne rapproche des hommes, dit M. HOllllamallS:
comme de mettre en commun-un idéal, des joies etpOlll
«
<leh
souffrances. La marche est une occasion rîiagnifique
tout cela, elle nous met face à, face avec la nature, avec
l'univers immense et Splplldide. par là, elle développa
notre amour duBeau,duVrai, du Rien, elle contribue a
:
faire de nous des hommes qui soient autre chose qu'u'1
cerveau bien organisé dans un corps robuste des hOUl:
mes qui aient un cœur pour aimer, lutter, souffrir, de
hommes comme il en faut à la France. »
Enfin, au point de vue militaire, la marche est pal
excellence le sport du fantassin. « C'est dans les jambes
affirmait le maréchal de Saxe, que réside tout le secret
des manœuvres;c'est aux jambes qu'il faut s'appliquer.
« L'Empereur a
battu l'ennemi avec nos jambes,non avec
nos baïonnettes » disaient les grognards de la Grande
Armée.
Pour toutes ces raisons, la marche doit être pour .les
instructeurs des sociétés de gymnastique et préparation
pas.
militaire l'objet de tous leurs soins.
dorvent
Ils apporter dans leur organisation, dans 1:1,
ra pour arriver
rOyenne de 4 k. 500 à l'heure, vitesse que l'on main-
pendant un certain nombre de marches. Ensuite
à
",
drer avec un mélange de talc et de salicylate de bismuth-
Couper les ongles bien carrément, sans être arrondis
sur les côtés, afin de prévenir les ongles incarnés.
Enfin, ne pas se mettre en route étant à jeun, mais noP
plus après un repas copieux.
Objets et médicaments à emporter (1).
Il est bon que le groupe possède quelques objets indis-
pensables pour pouvoir se tirer d'embarras dans toutes
les circonstances
Un couteau, des allumettes, un briquet, de l'amadou,
de la ficelle (2),* une petite hache ou serpe, une pelle-
Pioche.
Il est utile également d'avoir de bonnes jumelles pour
apprécier les distances, faire la reconnaissance du ter-
rain, etc.
Enfin, prendre quelques bidons (1 homme sur 4), rem-
plis d'eau; un flacon d'alcool de menthe, du sucre, de la
gaze, de l'ouate hydrophile, de l'ouate ordinaire, des
bandes, des épingles, de la toile imperméable, de la tein-
ture d'iode, des aiguilles propres, de la vaseline, de
l'alcali volatil, du cosmétique, du permanganate de po-
tasse, de l'eau oxygénée.
En cas de forte chaleur, emporter dans des gourdes
de l'eau mélangée de café ou de thé, d'essence de menthe
ou de sirop, un couvre-nuque, que l'on mouille en pas-
sant aux fontaines pour éviter les insolations et les coups
de chaleur.
Hygiène pendant la marche.
Pour éviter le froid, les marches pendant la mauvaise
saison devront avoir lieu l'après-midi; au contraire pen-
dant les périodes de chaleur, on partira de grand matin,
(1) Tout le monde devra être pourvu d'un cahier de notes, d'un
Crayon pour enregistrer ses impressions, croquer un paysage, etc.
Les jeunes gens plus fortunés pourront emporter un kodak ou
Ilne pholo-jumelle
pour prendre des vues de la région traversée.
(2) « La ficeJIel dit un vipux chemineau, mais pour moi, elle est
filSsi nécessaire
que le pain! La ficelle nouée, c'est la malle dans
Quelle j'emporte mes hardes; tendue, c'est l'armoire sur laquelle
jaetale mon linge, c'est le ruban qui fait tenir mon chapeau sur
tête, c'est la cravate qui ferme lecol de ma chemise, la cein-
r'C qui soutient mon pantaloji, la guêtre qui s'enroule autour de
"les jambes.
de9 Elle remplace les boulons défaillants de * mes habits, et les lacets
e mes souliers quand, par aventure, il m'arrive d'en avoir. C'est
cQçoreJ'arme de chasse grâce à laquelle je prends les lapins
üliet et Ja ligne qui me vaut des pêches miraculeuses. La ficelle, au
Óe forme l'arête du toit de mes maisons de campagne en paille
J1
;8 en branchages, la porte que j'entrecroise pour être mue dans
Elle
les
cavernes et trous de rochers. me permet de boire Irais
(t descendant ma marmite jusqu'au fond des puits. » (Pour plus
l'c détails,
sur l'emploi de la ficelle,.. lire la Vie active du colonel
,0ïet, d'où est tiré cet extrait.)
et le cas échéant on suspendra la marche entre 10 heures
et 15 heures.
En route, il est préférable de ne pas boire ou de boire
très peu; un bon moyen pour calmer la soif consiste a
se gargariser la bouche avec de l'eau fraîche qu'on a
soin de ne pas avaler, ou encore à garder dans la bouche
un caillou (galet) ou un noyau de fruit.
On devra manger très peu et seulement des aliments
faciles à digérer : du pain, du chocolat, du sucre, des
fruits bien mûrs, etc.
Pendant les baltes ne s'asseoir qu'aux endroits secs;
ne jamais se coucher sur le ventre dans l'herbe. Se pre-
munir contre le vent si on est en transpiration.
En cas de forte chaleur on pourra faire dégrafer la
sous
vareuse, mettre un couvre-nuque. Placer au besoin chou
la coiffure un mouchoir mouillé ou une feuille de
pour entretenir la fraîcheur.
Par le froid, la neige ou la pluie, bien manger avant le
départ, mettre un foulard autour du cou, ne pas rester
immobile pendant les haltes.
La tenue, quelle que soit la température, doit toujours
rester très correcte.
Discipline de marche.
Si le groupe est nombreux, on se rapprochera le plllS
possible de la discipline de marche adoptée pour Ifj
troupe, les jeunes gens marcheront par 4, il sera fait
i
période aura une durée d'autant
•çCitions de la marche sont meilleures, les hommes plus vigou-
tt
, et plus entraînés.
celques
la marche se prolonge, on voit apparaître la douleur chez
hommes, qui pourtant continuent à marcher. A partir de
ratioment, la fatigue augmente très rapidement; il y a bientôt
"Õue du cerveau. La volonté doit faire effort pour contraindre le
muscle Ú obéir, l'automatisme disparaît. Au lieu de marcher sans
y penser, l'homme cherche instincrivement la moindre douleur; il
évite les cailloux, etc. C'est la période de fatigue sensible et m-
sible.
Quand la douleur sera trop forte, l'homme s'arrêtera. Mais, dans
certaines circonstances, sous l'influence d'un excitant moral vioJent,
—amour-propre, esprit de corps, approche de l'ennemi, peur,
il pourra triompher de Ja douleur physique. Ce sera la période de
surmenage. Si l'homme est capable d'aller au bout de sa foret,
il tombera sur la route et peut-être y mourra.
Les causes de la fatigue sont de deux sortes :
1° Celles produites par la marche elle-même, longueur et durée
de l'étape, — poids de l'homme et de la charge, — vitesse de
marche, — heures de départ et d'arrivée, — à-coups et allonge
ments;
20 Celles produites par d'autres facteurs, la chaleur, — le
froid,
soif, -- la pluie, — la privation de sommeil, — la faim, — 18
la station debout motivée par des arrêts accidentels.
Les remèdes sont :
1° Une bonne discipline de marche;
20 Une connaissance parfaite des hommes (Jes instructeurs dO-
vent constamment porter leur attention sur ceux-ci de façon à savoir
dans quelle période de fatigue chacun d'eux se trouve pour pouvoir
,
intervenir à temps et éviter ainsi un accident. Les instructeurs
jouent donc un rôle important dans cette lutte contre la fatigue);
5" Solidarité entre camarades;
4° La musique et le chant dans certaines circonstances.
-*:
à avoir le maximum de confortable chaque fois que faire
se peut.. Pour cela, il faut apprendre à cantonner, à créer
des abris improvisés le long des haies, des maisons, -etc.,,
à camper dans un bois, en plein champ, car en cam-
temps de paix.
pagne, le soldat sera appelé à cantonner, à bivouaquer
suivant'les circonstances. Il faut donc s'y exercer dès le
Dans un village, on choisira une ou plusieurs fermes -
dans lesquelles le "groupe passera lanuit. -
Dans chaque ferme, on reconnaîtra un localpour abri-
ter les hommes; l'instructeur répartira ensuite le travail.
d'installation entre les hommes de son groupe l'un est
chargé d'aller à l'eau, l'autre au bois, un troisième de
courir aux provisions, un quatrième d'allumer du feu,
etc.
Pour construire une cuisine en plein air (1) on procé-
dera comme suit :
Etablir des foyers entre deux ou quatre pierres surlesquelles
reposent les marmites. A défaut de pierres, creuser dans le sol une
simple tranchée sur le bord de laquelle les marmites sont placées.
Cette façon de procéder est rapide et convient parfaitement
lorsqu'on n'a pas à séjourner longtemps au même endroit.
Mais lorsqu'on s'attend à' passer plusieurs jours sur le même
:
emplacement, il est conseillé de construire les foyers de la ma-
nière suivante
Creuser en croix sur le sol deux tranchées très peu larges pour
1
Bivouac.
il °nr le bivouac, la question se double d'une difficulté,
convient de choisir
un emplacement qui réunisse les
Jetions d'hygiène et de commodité exigées. Etre
Inimité d'un village, d'une ferme, pour se procurer de à
H
Ol
:i«i potable, du bois, de la paille et des vivres; choisir
sec et sain (de nature sablonneuse), à mi-côte sur
'fi) Les jeunes
gens pourront être exercés à pratiquer le pro-
"lie suivant qui permet d'avoir à toute heure une boisson suffi-
rentrhaude.
ilr's l'e sol sur lequel sont installées les cuisines, on pratique
[JlH
Excavation au fond de laquelle on dépose des braises chaudes
uonardentes, en aussi grande quantité que possible.
tflil,jr'l';.; avoir été soigneusement enveloppée de paille, la marmite,
:i,¡/"relH,'nt remplie de café bouillant, est placée dans cette
(Itii est ensuite complètement comblée avec de la terre.
excava-
,,['¡Pres dix à
onze heures de nuit très fraîche, la température
il!,nt de -X degrés -10 degrés, celle du café est de 50 degrés
"i,'\rne no degrés,c'est-à-dire très suffisante
pour en faire une
XfJn chaude.
une pente descendante' du côté opposé au vent dolIli-
nant de la région. Les futaies, les bois, lorsqu'ils sont
dans des terrains secs, sont de bons endroits pour planter
sa tente.
On évitera de camper près des routes pour éviter
poussière, près des marécages et des mares à cause des
@
l
moustiques.
Lorsque l'emplacement général est arrêté, reconnaîtra
:
f.)
qu'on rabattra sur les yeux aux heures les plus fraîche
Dès que le soleil parait, les tentes sont ouvertes et
relevées du côté du soleil; la paille est remuée et exposer
au grand air; les effets sont sortis et battus, ainsi que le.
couvertures.
La tente et les alentours sont balayés avec soin; less
ordures sont portées au loin, brûlées ou enjerrées.
Des feuillées sont installées à proximité des tentes-
Il est défendu d'uriner auprès des tentes et de sortit lail
nuit de la tente, sans être entièrement vêtu et chaussé.
La vie au bivouac exige des précautions très grandeS'
il faut se garantir le mieux possible du froid et de 11
midité, et la nuit se tenir les pieds près du feu.
,1-
Le lendemain avant le départ, reboucher les trous, c~'
bler la feuillée, brûler la paille si on ne doit pas la rel1
dre, pour laisser l'endroit du campement aussi pro})l
qu'à l'arrivée.
Exemple de marche.
La journée du dimanche et les jours fériés semblent 1)0uloji,
être employés pour l'exécution de marches-promenades pellde111
lesquelles on donnera non seulement aux jeunes gens des noU*-11'
élémentaires de topographie, d'orientation, d'appréciation des ¡.,
raies:
tances, etc., mais aussi des notions sur Jes connaissances geJ1
histoire, géographie, etc. (1).
(1) Cette méthode n'est pas nouvelle :
le général de Brack, dI1";
qu'il commandait un régiment de cavalerie, l'employait c,
---
0n
l'un ses devoirs. L'officier, le sous-officier, ont reconnu le
de leurs places dans les colonnes; le hussard, le pourquoi
j1
assiette, (le l'ajustage de son harnachement déquipement, 1r
perfection de son paquetage. Il a de plus appris à « ÙOtll..),.JI
marcher son cheval. d bjel,
En marche, ¡ne
« comme aux giandes haltes, j'ai fait lire
officiers le terrain dans ses rapports de mouvement, 0¡)t1
relatives Li
locaux, de possibilité et dimpossibilité de parcours
différentes armes. Je leur ai montré l'importance de ces
ments de terrain relativement à la direction scrutatrice du regar
rd: Je
visuel d'un ennemi supposé, de quelque part que vint le
leur Iii -détaillé ce terrain dans ses spécialités défensives et
p Lheure du départ
pour la marche sera fixée de manière que la
grande partie de l'exercice soit faiteavant la grande chaleur,
eti principe
le soir en automne et en hiver, le matin au printemps
1
en été.
j"instructeur, chargé de diriger une marche, pourra, au préa-
Q,e,
donner aux élèves un devoir sur la carte de la région.
.Supposons que nous soyons à Hébécourl (1) dans une S. A.G.
valtt'ucteur
dnt ;
«« Dimancheen,
Dimanches
a fait afficher, suffisamment à temps, l'ordre sui-
viron,l'église il sera exécuté une marche de 12 ki-
8 décembre,
Hêtres environ, dans la région Plachy-Bacouël, rendez-vous
« Sltr
la place de à 13 heures, I£s élèves détermineront
v fur Leurcarte
un itinéraire répondant à la distance fixée dans
((
a régionindiquée; ils en traceront un croquis sommaire à l'é-
cele du 1140.000 sur leur carnet de route. Ces travaux seront
rCliHs à la réunion du 4 décembre. »
ele dimanche, au point de rendez-vous, l'instructeur remet aux
j5Ves
ul.l'e la
marche. L'itinéraire
Ilébe,court-Buyon-P,acity-Chemin de :
les travaux corrigés. Il donne l'ordre à Fernand de con-
choisi est Je suivant
lC-Hebécourt..
deu, jusqu'à
UUCOUël-Bacouël-Vers
laite
'ait départ
*entrèeaura
Plachy à la station de Ba-
la bifurcation avec le chemin de Bacouël à la ferme
par le chemin de la rive gauche de la
aieu à 13 heures 50. La première halte sera
du village de Buyon; les autres de 50 en 50 mi-
it|',lstructeur
li,,,, les peut déjà donner aux élèves des notions sur les
estrotieles, le point initial. « En campagne, aux manœuvres, dit-il,
« re en raison de leur effectif, occupent de part et d'au-
t
« ochés
de la route suivie, des cantonnements pjus ou moins rap-
~[)~ochés
dans le sens du front. Le lendemain, pour reformer la
nile« pour éviter des fatigues inutiles aux troupes, on indi-
«<( qu
(,. l'°'ntsuffisamment éloigné où toutes les unités passe-
* 1*0n'
« ç^Ple
i à une heure fixée, c'est
ce qu'on appeJle le point initial. Par
la croisée du chemin dllebccourt à Vers avec la route
(,
pparternenlaJe, pour des troupes qui seraient cantonnées a
el-Plachy-llébéC()urt, la direction de marche étant Amiens.
oujeleuraifait
sives
"'siV'L's
,lrl|teintesdusol,*
espraticables impraticablesàlareconnaître
cavalerie;parlaloin
de net-
teté
I. va8'lu: des objets plus ou moins rapprochés, le parti à
la Ou
mettre aérienne pour mesurer exactement la disr-
perspective
tiiii,,0
nosallures, en rapport avec elle, par leplus ou moins de
et
«r
« ,!llon nos obligations de service militaire de
1
1'1 de force de nos chevaux.
ques In:é, augiled'étape, j'ai indiqué les obligationshygiéni-
irs nlelltcaks et vétérinaires. Recueillant à la même tabJe à
'fr
nous
lanuit
tous mes officiers, et successivement tous mes sous-offi-
avons, en conversations prolongées même avant dans
(1)
queVoir resumé nos journées, et des conscrits sont devenus pres-
vieux
le
soldats la carte
par de
fragment inséré
réflexion àla topographie.
après l'exemple. »
fragtttent de carte inséré a la topographie.
« Le point de rendez-vous que je vous ai donné o
sur la placepopS
« l'église n'est autre chose, en somme, qu'un point initial.
« arriver à 15 heures, chacun de vous a dû calculer le
tee
« qu'il lui fallait pour se rendre de chez lui ici, pour en
dédr
« l'heure ex laquelle il lui fallait partir. Ainsi Gaston qui restesu e
« la place, en sortant de chez ses parents à' 12 h. 59, arnyal.
« temps; tandis que Pierre, qui habite à l'extrémité Nord du
Vlllag;
« a dû partir à 12 h.50 s'il a voulu être à 15 heures sur la place-
Du reste, la marche ne peut être fructueuse qu'après une se
rieuse préparation. Ayant reconnu et étudié l'itinéraire, l'instru
leur sait d'une manière générale les sites et les objets sur les,
quels il attirera l'attention des jeunes gens, formera leur iaj%,
ment, leur esprit d'observation, leur raisonnement enquestl.ignilet
le&
0
géant à regarder, à observer, à comparer, à juger, à t?UJoe'
el. à retenir, teJle doit être son idée directrice. 11 restera
assez d'incidents de route pour que son initiative s'aiguill0?1'
l'our obtenir des résultats, on ne doit pas laisser courir son l-el
gination, il faut savoir ce que l'on veut, avoir un progrtlrnrne
régler ensuite l'ordre des leçons suivant les circonstaces,le5je
lorrain, les saisons, « afin que la nature même fournisse de
« objets de ces leçons », pour mettre les jeunes gens en face
réalités concrètes.
L'instructeur a divisé l'itinéraire en plusieurs parties.
de
Dans la première il se propose de rappeler les origines
France et les événements de 1870; de supputer la contenance
cantonnement, de développer l'acuité visuelle en faisant 'eVd'aP'
o
la distance exacte de certains points et obstacles du terrain, dP'
prendre à mesurer une distance au pas.
Dans la deuxième, de faire remarquer les principaux accid®^
du sol, les formes et les cullures du terrain de la région,de jj
rendre compte des rapports qui existent entre Je terrain et
carte, de la représentation de tous les points remarquables.
Dans la troisième, de faire évaluer la largeur d'une riviêrtf;
1
i
rout; aussi on peut dire que ce sont. eux qui ont contribué Je
)lus
à civiliser notre pays; ils construisirent des routes, des aque-
cilIes.(JE. Pont
du Gard, près de Nîmes, est resté célèbre). Aujour-
1encore,
« les vestiges de ces routes, dont certaines partie
IrOnt
survécu à leurs services (comme celle-ci qui se prolonge,
du tcrs Bcciuvais, voyez ma carte), font l'étonnement de
„ tltre
reste,
siècle et témoignent du caractère du peuple romain qui,
((
fr
l'éterité
l^nétré du sentiment de sa durée, semblait ne rien fonder que
A1*peuplus
PrPloYa
».
tard, vers l'an 600, Brunehaut, reine d'Austrasio,
les mêmes instincts civilisateurs dans tout le nord de la
st¡ce, et aujourd'hui encore, on rencontre énormément de chaus-
-s Brunehaut.
Ciliq
cents mètres plus loin, on trouve, au bord du chemin,
ui0nMonument
commémoratif rappelant la bataille de Villèrs-Bre-
ellx du 27 novembre 1870. Les Prussiens tenaient le village
e écourl
hHJrl- Une comme point d'appui de gauche. Notre droite était A
Vu.
reconnaissance du 2e chasseurs fut envoyée, vers
50 du matin, de Dury dans la direction dllebecourt. Oh! elle
sien"6
lie
siettsla dissimula point, elle prit la grande route; aussi les Prus-
l
Avean
on
KH°n
laissèrent-ils approcher très près, puis ils ouvrirent
Un feu excessivementvif, tout en cherchant à la. tourner.
Par la fusillade, le commandant des chasseurs accourut avec
deb et un aure de mobiles. Après avoir dégagé la recon-
"teta sanCt, il alla s'établir dans le bois de Dury. C'est ainsi que
oisIOnsla bataille de Villcrs-Bretonneux. Aujourd'hui, nous manœn-
bojs beaucoup mieux, la reconnaissance s'avancerait par les
et Ils cheminements que vous voyez à gauche de la route
ityjnale,
^ttp couverts qui permettraient d'arriver à Hébécourt sans
c Vu.
<1rt
Seda Une occasion unique de rappeler l'Année terrible à un en
11. même où nos aînés ont combattu : la guerre en Alsacc..
r]esete.
et Metz, puis la guerre eh province, de graver dans 1
flésetPeré,de la
!tbli,J"-'Z-vous
patrie:
des jeunes gens les noms des hommes qui n'ont pas
les Gambetta, les Chanzy, les Faidherbv,
:
e<
pal'leee, que cette leçon d'histoire, de patriotisme ser
pai,lel,desurtout si l'instructeur a pris une attitude différente pour
ces choses graves, et. si, en faisant sa théorie, il pro
des Paroles qui expriment une émotion, iil se suggère 't
cette émotion?
q\l'ceon.
lut Monument commémoratif, un pointillé sur la carte indiqll
qlUtle
les le territoire de la commune d'Hébécourt pour passci
nllu de Plaelti dans lequel se trouve Buyon dont on iperç(;if
Pom
1:)1¡ea
•amr
sol bmuaisonsnoirâtres et basses, se détachant en vigueur sur 1j'
la gelée. Le caractère de l'écriture et la grosseur
''e'co'inspection
penchées de 0mm,8 - indiquent que Buyon est um
.l polIp
PolnuTlation
de la carte permet, par comparaison avi;
.(220 habitants), d'évaluer la capacité du cantonnement
ne doit pas dépasser 100 habitants. Buyon étant un
hameau essentiellement agricole, comme il est admis que ilO
peut loger 10hommes par habitant, on pourrait y cantonner, 6
temps de guerre, au maximum, un 'bataillon.
Avaat de quitter le monumentcommémoratif, l'instructeur fa
ves, les remarques suivantes :
apprécier la distance à laquelle se trouve Buyon. Ilfait, aux élr
« En ce moment, l'air est Se
« les maisons sont bien visibles, elles se détachent en vigueur
Pl"'
trO't
« le sol couvert de gelée blanche; une vallée sèche
« entre nous et le village. Aussi allez-vous probablement
se app
doftn
« court bien que le soleil sbit presque devant nous, ce qui
« en général, l'illusion de l'éloignement. »
Les élèves apprécient Ja distance à la' vue. L'instructeur recueil.
les réponses.' Aucune ne dépasse 1.000 mètres.
, il s'agit maintenant de contrôler ce chiffre. A la sortie
StJd dt
Buyon, près duchemin, se trouve une grange, dont la hB1J]
peut être évaluée de 8 à 9 mètres (1). Prenons des gros
(I) La méthode des gros sous » dont il est question iciet ce',
des « travers
«
de main » dont il est question plus loin S6
exposées au chapitre « Connaissances spéciales. »
Lçsélèves feront exercés à déterminer la hauteur dup.
m
ment, d'une maison ou d'un arbre, etc.
Le moyen suivant e.st
à la portée de tous les élèves :
.1
carré exe!DS
Prendre un papier bien (de Onl,10 de côté par dons
ln plier en deux, de manière à avoir une équerre AC B comme
la figure ci-dessus.,
Pour mesurer la hauteur d'un arbre, on place un repère
fixe un point à hauteur des yeux sur le tronc de l'arbre
'011 OU
(DId10
On
1Ifs
ligure); ceci fait, on place Je papier à ses yeux, le point l'œail.
A > i
lis,
et on fixe le repère; pour être bienplace, il faut que ptSC
points A Cet le repère soient exactement sur ln même ligne;
sansdéranger l'appareil, ou bien en le replaçant à nouveau, o ii
lit
i-ucule jusqu'à ce que l'œil aperçoive le sommet de l'arbre
l'extrémité de la ligne A Bi; quand on obtient ce résultat,
rcstR plus qu'à mesurer la distance du point où l'on- if
tronv
pied de l'arbre, et ajouter à cette longueur la hauteur de la
aurepère.
Dans la figure ci-dessus, la hauteur de l'arbre est égaV
» ?]>
',it
t
Ig ,û(i-
lQW
r®carte
"instructeur
en faut pour couvrir la maison : quatre,
eSt trop, trois, c'est à peu près exact. Or nous savons, que la
L|a,tence
est le quotient du Iront par l'angle. Or ici le front (ou
.^Meur) est de 9 mètres, l'angle est de 7mm,5 (5 pièces de 0 Ir. 10
9 dlVISC par7mm,5 -
1.200 mètres.
donne exactement le même résultat.
profite de cet incident pour donner une leçon de
I\t¡ses. Si un groupe, dit-il, placé au monument commémoratif avait
\l'rt le feu sur un ennemi terré le long des haies et jardins de
Qn,
i-e
u
avec la hausse de 1.000 mètres, comme vous l'avez indi-
résultat
aurait été à peu près nul. Donc, si, nous portant
t,
t r
av
Attaque de Buyon, nous avons été arrêtés par le feu de l'ennemi
Monument commémoratif, pour reprendre notre marche en
il nous aurait fallu ouvrir le feu pour forcer l'adversaire a
Pl, dans ses abris et recouvrer, par le fait même, notre
sa)('rlé
de mouvement. Un feu ouvert dans ces conditions aurait été
tejs11
IlS, iaurait
effet. Le groupe aurait gaspillé ses munitions en pure perte,
pas pu gagner du terrain eh avant ayant toujours
1n,t lui un adversaire au moral intact.
f e iiièine, dans la défensive, notre groupe, ayant pour mission
dl'^PêclK1!'
un adversaire de déboucher de Buyon, n'aurait pas
!,\!¡Op1
L1«1*te"usa mission. Etant. inefficace, notre feu n'imposait pas à
notre volonté, qui était de l'arrêter, de l'empêcher de
QuJ'e qu'il voulait,c'est-à-dire
l¡;
de déboucher de BuyulL.
l'importance de bien apprécier les distances.
ie'es. explications données, l'instructeur prescrit élèves de
potoeter à aux
u
j
vue la distance de 1.200 mètres sur un point du terrain,
qua cette longueur se fixe dans leur mémoire visuelle. Après
steurs tâtonnements,. Je groupe choisit le premier bois à droite
it]jV„fi
v«io romaine (à l'Ouest de la dite voie). Vérification faite, ce
est bien à 1.200 mètres du monument commémoratif.
d\l:ant
sl('u
rIe'011
^aniean. de quitter ](' monument, l'instructeur fait évaluer le front
Etant donnée la longueur de Buyon, dit-il, on ne peut
employer de procédé des pous, il en faudrait trop. Dans ce
W se sert de sa main et de ses doigts. Tous les élèves ten-
Ille bras
et cherchent à mesurer l'angle sous lequel ils aptrçoi-
réponses
Le
le hanwau.
varient enlré 500 et 500, millièmes.Après entente,
!''<M L1!' MO millièmes est adopté. Or
on sait que le front est le
tilt de la distance par l'angle.
doilc 400 x1.200
x L. ,~)OO =11,80
480mètres.
Illè[res.
la
La 1000 =
CUl'lc donne environ 500 mètres.
t~~
Vfe lieux l'erons dounées. le groupe se met en marche, l'J'in::.-
o
ePare
1!IiI
peut, pour confirmer, par un troisième moyen, le-résultat
appréciation des distances, faire mesurer au pas la distance
lie monument commémoratif de Buyon.
P-lercices
fréquents de mesure et de comparaison des gran-
éduqtieiit
chan l'œil et développent l'esprit d'observation et de
des jeunes gens.
En arrivant à Bllyon, le groupe fait une halte. L'instruet-ettf <h
plique la nécessité de ce repos, il permet aux soldats qui,
arrimé, leurs efftse:
pour une raison ou pour une autre, ont mal
(.la les replacer. Faute de cette précaution, quelques-uns We6
raiont et seraient incapables de terminer la marche.
Lef)
r ne enseigne à la porte d'une maison attire les regards « Lf),
g^'on )
ont gardé le nom de leur profession. (Lefébure, c'est-à-dire le
L'étymologie des noms de pays peut donner aussi une indicatlo
immédiate sur la situation des localités. Ainsi Neuville-solls-LO(:t;
où nous irons la prochaine fois, doit être près d'un cours eIC;
car la première syllabe rappelle le vieux mot « nouer »$
:
mots plus modernes « navire », a naviguer», « nager »•
ma carte Neuilly est sur la Selle (2).
l
aspeCL,
Avant de partir,l'instructeur montre aux élèves ajoute-t-, deS
court, lu forme du clocher, etc. En campagne,
ar
ar
j'eimeini,il
groupes envoyés en reconnaissance seront peut-être dispersés
leur faudra rentrer, trouver leur chemin. H gp
utile de s'arrêter pour examiner le terrain en arrière, de g~
graver la physionomie du pays, la forme des objetspaysageP
principalement des clochers. Au retour, un détail du
nous remettre sur la bonne direction. C'est donc une très
habitude à prendre que d'étudier le terrain des deux côtés-
a
dOIll1!lfletl!
e,
rilarclie,et;,
Sur tout l'itinéraire, l'instructeur saisit les occasions
pour donner la leçon. Signes topographiques :
Après dixminutes de halte, le groupe se remef en favo,rtte'
dep
route rill.e-ri;
mentale d'Amiens à Beauvais; église de Plachy; la Selle, etc.,
Ù un seul Irait, où prend-elle sa source, où va-t-ejle se jeter: indiQ
le moulin près de la rivière; la forme des hachures qui
une pente 1res raide pour descendre dans la
Dans la traversée de Plachy, l'instructeur fait
vallée.
remaqurilaep,
gJ1,
élèves comment et en quoi Jes habitations sont construites; 1
donne les raisons. viUag'atoÍS
cil
Une conversation échangée par les habitants du atois
voyant passer le groupe, lui fournit l'occasion de parler du P
du pays. Le patois picard est dérivé de l'ancien français, la
agf8)t
langues celtique et romane, et on y trouve quelques mots àfait
et allemands, quelques expressions très originales et tout
(1) Incident de roule.
(2) Neuilly est un peu au sud de Fossemanant.
pciaJes
au patois picard, qui, du reste, disparaît peu à peu devanl
s Progrès du français.
à
1 Le
groupe traverse la voie ferrée d'Amiens à Beauvais à un
aiSaj?e niveau. L'instructeur rappelle d'un mot l'origine des
eroins de ter, leur utilité, etc.
à
tassant gauche le château de Prousel, la petite colonne
alJt la pente du chemin de Plachy à la station de Bacouël sur
j'gned'Amiens à Rouen.
.Arrivés au haut du mouvement de terrain qui sépare Prousel
Ir la
trait.
avec des bâtons: d'autres enfin, jettent sur la rive opposée un
caillou qu'ils maintiennent avec une corde.
Tous les résultats sont à peu près les mêmes, la Selle a €nvir°jj
huit mètres; l'indication donnée par la carte est juste, la r!vi~
n'est marquée que par un seul
Pour la vitesse du courant, toutesles solutions donnent f)!I!,80,
indiquant que la SolJè a un courant ordinaire.
halte.
tation,
Beaucoup hésitèrent avant de trouver que l'on rnerchaitYFTI!!
l'Est.
1
(1) Ittcidênt deroute.
11 travers de main à gauche du clocher .du Dury, se détache très
n vigueur
sur le fond sombre du bois.
En si l'on ne veut pas se montrer, il faudra savoir
ê^tep campagne,
d'instinct les points du terrain surlesquels les couleurs des
l'abattants se détachent en vigueur, suivant la nature du sa et
"\:Ialrage du moment.
!,es hommes habillés couleur foncée. — comme le soldat fran.
- en
rr cs font tache de loin sur des routes blanches, sur des champs
e chaume; il faudra donc éviter
ces endroits si on veut bénéficier
e deux facteurs importants à la
guerre, : la surprise et l'imprévu.
Il
y a des animaux qui ont Ja tendance à prendre, à imiter l'ap-
Oarf'IlCe
n
des objets qui les entourent, afin de rester inaperçus.
ns nos régions, l'alouette, le lièvre, la perdrix, avec leur poil
jU
o plumes gris cendré rougeâtre, confondent la teinte
6Si ou se avec,
guérets.
h. pourrais vous citer de nombreux exemples de troupes qui, par
rnps de neige, ont revêtu des couvertures blanches, d'autresqui
dt donné à leurs sentinelles des couvertures grises1 pour mieux les.
s!Slrnuler. etc., mais ce sera pour une autre fois, car l'heure
avance (•!).
jTomes'
ces
Sortance questions — celle-ci s'appelle le mimétisme — ont une
capitale en campagne, car elles peuvent permettre à un
"upc de surprendre un adversaire non prévenu.
Ces explications données, le groupe rentre à lfébécout.
avant de faire rompre, l'instructeur désigne Paul, Jean et Mau-
p Ce
(2) pour faire le compte rendu de la marche.
P résumé, au cours des marches-promenades, l'instructeur doit
deeorcer de donner aux élèves, par la variété de l'enseignement,
le
lfi exercices, le goût des>marches qui préparent non seulement
s.
teune homme fi l'examen du brevet d'aptitude militaire, mais en-
Citrt
aux rudes fatigues de la guerre et l'instruisent en tant que
blrls cette marche, accumulé les exemples pour monr
r
tr
» comment
| on
nous avons
pouvait tirer parti d'un itinéraire; i.l est évident
0 l'on ne donnera pas toujours un enseignement- aussi complet
chaque sortie; mais, si l'on veut bien suivre cette méthode, (Ill
rr|Jr;i combien elle est fructueuse, l'instructeur s'instruisant lui-
et
de
Iluiten faisant le travail de préparation, lesélèves
de Ill11
ce travail et prenant goût eux-mêmes à recueillant
l'étude, quejlc
souvenirs ne rapporteront-ils pas à la maison, surtout
des élèves a photographié, au cours de la marche, les sites
f'<; endroits intéressants, et si des épreuves ont été données
'----. , -,
ti¡t) Expédition (lu
deBeltort.
pgst de FojUeïioy, f£e,onnaissanpespendant le
(2) Ce compte rendu gagnerait à être faitpar t005 les élèves, -,
camarades moins fortunés mettre à l'appui de Jeur carnet
aux pour
denotes(1).
Par cette méthode d'enseignement, le jeune homme emporter
des sociétés de gymnastique et des S. A. G., non seulement dee
premier bagage indispensable à tout citoyen, mais surtout
bonnes habitudes d'esprit, une intelligence ouverte et éveillé,,,,
des idées claires, du jugement, de la réflexion, de l'ordre et de
la justesse dans la pensée. et le langage.
Combiner laculture physique et l'éducation intellpctuelle, tout f,t,
hi
Programme.
- Lue série de six balles dans chacune des trois positions régle-
mentaires (debout, à genou et couché), avec deux balles d'essai,
n line seule séance. Le tir est exécuté sur une cible carrée de
- mètres de côté divisée
en deux zones concentriques dont la plus
Scinde a un diamètre de 1/200 de la distance, la plus petite la
Illoltié de la précédente.
:
La note de tir est calculée ainsi qu'il suit
1° 10 points à tout tireur qui a placé 8 balles à l'intérieur du
grand cercle (deux zones réunies);
20 1/2 point pour toute balle mise en plus de 8, à l'intérieur
ud grand cercle (deux zones réunies);
5° 1/4 de point pour toute balle mise à l'intérieur du petit cercle,
"lais seulement si le minimum de 8 balles mises à l'intérieur du
grand cercle a été atteint.
Ces points s'additionnent pour faire la note du tireur. Toutefois
? Ilote 20 est acquise à tout tireur qui placé 18 balles à l'inté-
1
-
Note minima pour l'obtention du brevet 10.
Coefficient 5.
,
! NOTIONS PRÉPARATOIRES
i
DÈFINITIONS.
La trajectoire est la courbe que décrit la balle pendant
sun trajet dans l'air.
la ligne de tir est l'axe du canon dans la position de
])\Jltltage et prolongé indéfiniment.
N
(I)
Exemples :
balles mises à J'intérieur du grand cercle, mais toutes à l'ex-
pieur du petit cercle=10 points. Note 10 (Minima pour l'obten-
IOn du brevet).
8 balles mises, toutes à l'intérieur du petit cercle
P°i]Us+8/4 points. Note 12.
da
: 10
s'aibaiss
La baille, 'lancée par la force de projection,sortie .0^
sous l'action
canon, en même
de la
.temps
pesanteur
que sa
'dès qu'elle
vitesse est
'est
de,plu s en p-11'*
ralentie par la résistance .de l'air. La trajectoire est i
résultantedes effets de ces .trois forces.
• La-uitessc initiale de la balle est la vitesse qu'elle
sodé à sa sortie du canon; elle est d'environ 70,1 mètre
POS-
(.baille-D).
Lenfmtl 'est l'effet de la
arrière au moment du départ du coup.
-force qui ipousse l'arme efl
'-;i hausxrestl'ai>p;»rt>j1quisertà.donneràl'armel'in-
tip'uii.sonconvenable
Iligiieiiielit. pour atteindre un but, suivant son
La ligne
lignequi
demire est déterminée par le milieu de ta
joint les bords supérieurs du cran demire de
c'est
la
hausse et par le sommet, du guidon.
ltelndre. diriger la ligne de mire sur le but à
yj-'anyle
"Il!'detil'. de mire est formé par laligne de mire etla
j"' Pèchemesure la plus grande élévation de latra-
,;CI,UÍl'C
au-dessus de la ligne de mire; plus la flèche est
'tte. plus la trajectoire est tendue et inversement.
empreinte produite par la balle sur le but est dési-
s IHp
sous le nom de point d'impact.
On appelle zone dangereuse pour un but de hauteur
trajectoire
donnée, la portion de terrain au-dessus de laquelle la
celledubutne(1).
s'élève pas à une hauteur plus grande que
hausse.
de la traj ectoire avec le sol.
'On appelle groupement l'ensemble des empreintesP011
duites par un ou plusieurs tireurs visant un même
avec la même
Le point central d'un groupement est appelé
ro,
pm
d'écart..
moyen. On le détermine par la rencontre de deux a-xe~
l'un vertical, l'autre horizontal, laissant chacun, de Pai
et d'autre, la moitié des coups du groupement. prendd
La distance d'un point d'impact au point moyen
le nom
On donne le nom de gerbe à l'ensemble des trajectoil"
point..
d'un tir collectif dirigé sur un même
La portion de terrain qui comprend les points d'arrrj
eS
ré8
faill
d'un groupement collectif est appelée terrain battu. terrai
est précédée d'un terrain râsé. L'ensemble du
battu et du terrain rasé constitue le terrain dangeTeU
La justesse d'un tir résulte de deux éléments
cision et lé réglage. Un tir est d'autant plus précis
groupement est plus serré; il est d'autant
: ~ie
la lé
mieuxquer&ë
que le point moyen du groupement est plus près
point que l'on veut atteindre.
La justesse de tir se mesure par le pour cent,
c'est-à-direP
¡If
Instruction techniquedutireur.
t®1 L'instruction individuelle du tireur est la base de
JUte l'instruction du tir.
d Indépendamment de son but immédiat, qui est de
Qnner aux. hommes les principes élémentaires de l'em-
(jpP1
moyens
et
du fusil et la pratique du tir, elle concourt à faire
chLessoldats confiants en eux-mêmes en leur arme.
dont nourra disposer le soldat sur le
Larrïp de bataille dépendent essentiellement de sa va-
o-h1
"S"
Morale, qui dépend elle-même en grande partie de
S habileté individuelle.
%çette
habileté s'acquiert parune instruction technique
Cielcomprend des exercices préparatoires et des exer:
les de tir.
7, L'instruction est individuelle, c'est-à-dire qu'elle tient
cJftpte
ae des aptitudes particulières à chaque soldat. Au-
progression n'est obligatoire.
Exercices' préparatoires.
10. Tirer un coup de fusil sur un but déterminé, c'est
:
réunir en une seule opération trois actions distinctes,
savoir
1° Pointer l'arme (exercices de nointage);
20 La maintenir en direction (exercices de mise en
joue) ;
3° Agir sur la détente pour faire partir le coup (actioIl
du doigt sur la détente).
Ces trois actions sont enseignées au soldat, auquel ofl
les fait réunir en lui apprenant à faire partir le coup
sans déranger l'arme (dressage physique du tireur). afl*
Le but des exercices préparatoires est d'apprendre
hommes ce qu'ils doivent savoir pour bien tirer.
La série des exercices indiqués ci-après n'est donnee ,
qu'à titre d'indication.
Le manque de précision
des trois causes suivantes :
d'un tir est imputable à une qu,pJconlJOc
1° Poinlage incorrect;
2" Défaut d'immobilité de l'arme pendant la visée;
5° Défaut d'immobilité de l'arme au moment du départ du coup,
Il est nécessaire de faire faire aux hommes des exercices appfOÍ
priés au défaut de chacun. Tel soldat pointe bien, mais ne tien
pas son arme iinmobije pendant la visée. On doit donc lui falf,
exécuter des exercices de force avec les bras pour l'amener <
corriger son défaut.
1° Exercice de pointage.
PRENDRE LA LIGNE DE MIRE.
voulu.
côté gauche de la face pour assouplir les muscles de la joue, e
les amener à fermer l'œil au moment
t
l'à même opération est répétée trois fois. La réunion,
"deux à deux, des points marqués, forme un petit triangle.
Si l'un des côté du triangle dépasse un millième de la
distance, c'est-à-dire est plus grand que le diamètre du
cercle noir, le pointage n'est pas régulier, l'instructeur
le fait recommencer et vérifie chaque visée.
Si les dimensions du triangle dénotent un pointage
régulier, l'instructeur fait placer une mouche au centre
du triangle, vérifie la position de cette mouche par
Apport à la direction réelle de l'arme et fait constater
au besoin l'erreur commise.
Cet exercice permet de s'assurer si le pointage est suffisamment
constant, ce qui a lieu quand le triangle de visée a ses côtés infé-
rieurs à un centimètre.
,Si le triangle a des côtés plus grands, c'est que la ligne de mire
11est pas toujours prise de la même manière. L'instructeur fera
e-lors refaire soldat un triangle en vérifiant chaque visée; il
au
recouvrira ainsi celle qui est malprise et le fera constater.
Il reste à savoir si le pointage est correct (régulier). A cet effet,
Instructeur
l"
fait placer une mouche au centre du triangle, vérifie
j,a position de
cette mouche par rapport à la direction réelle de
arme. L1 fait constater l'erreur commise, soit avec le couteau
Placé sur le
cran de mire, soit au moyen d'un appareil à' œilleton.
l'œil du pointeur.
Cet appareil consiste essentiellement en un miroir en
V[rre fumé interposé sur la ligne de mire, entre la hausse
aCelui-ci voit directement la hausse, le guidon et le but
an travers de miroir, en même temps que l'instructeur,
Placé avant et sur le flanc gauche du pointeur,
t un peu en
Ol, par réflexion; dans le miroir, l'alignement de ces
r°is points.
(Une Jjûite cuibique en tôle d'acier, ouverte sur trois
de
côtés, iGQïitient le miroir en verre fumé ou en verre
à lepointage.
Appareil contrôler
conleur. lequel est -place verticalement suivant un pltlall
qui forme -un angle de 45 degrés avec la direction du
•plan-detir.
,Le miroir est maintenu dans sa position par quatre
fourches, 'formées chacune de deux vis à tête noyée, don''
les-ti.ucs pénètrent de 2 miliinètres dans l'intérieur de
'la boîte.
Le fond de la boite porte un prolongement anlérie11*
réuni, par une brasure et deux rivets, à un ressort »
pincettes pouvant embrasser les deux faces latérales d"
pied de hausse. Les branches de ce ressort sont inégale,
la plus grande, qui est légèrement recourbée à son extre-
mité antérieure,s'applique sur toute sa longueur contre
le côté gauche du pied de la hausse; la plus petite s'ap-
plique de même contre le côté droit. Le ressort est main-
tenu en place par le frottement exercé par ses lIeU.
branches sur les deux fa,ces du pied de hausse.
Pour disposer sur le fusil l'appareil à contrôler le poill-
tgge, il faut lever la planche de hausse, faire gliser leS
deux -branches du ressort à pincettes le long des facJu
latérales du pied de hausse jusqu'à ce que le coude o~
ressort viennebuter contre l'arrière du pied; on rabat
ensuite la planche.
L'appareil sert à contrôler les pointages effectués ave
les lignes de mire de 250 à 1,000 mètres. 11 peut être el
ployé dans les exercices préparatoires, dans le tir réduit
et même da-us Vetir réel.
L'instrument étant place sur le fusil, le soldat prend,*•;
position ^prescrite pour pointer sur le chevalet ou a brls
francs, -selon le cas; il prend la ligne de mire et la Ù!rlg
yis-a-Tl
sur le but. L'instructeur, placé à sa gauche etrefiéchle
la hausse, cherche dans le miroir les .images
du cran -de mire du guidon et du but, suit des yeude
mouvements imprimés à la ligne de mire par le sola.,
t
s
et constate si ce .dernier parvient à la diriger correcte
ment sur le but.
II y a lieu (te remarquer que la1 position relative des
oftjete vus dans le miroir est inversée dans le sens laté-
ral, c'est-à-dire que si le soldat pointe bas et à gauche,
l'instructeur apercevra bas et à droite l'e point où aboutit
a l'igne de mire.
OBSERVATIONS SUR LA MISE EN JOUE.
Que
halls
dans :
tous Ifs cas, l'instructeur exige
la mise (n joue, la crosse soit mise à l'épaule
0nime dans la position debout;
20 One la tête soit
r
r PProclier peu inclinée en avant, afin de ne pas trop
le nez du pouce de la main droite.
t,1Df; ph/s, il
/(1 entre oemhahitueTa Je soldat à conserver l'immobitité de la
jj,. "hommereplacemises (-n joue, pour gagner du temps. En effet,
la fête dans la position directe, il est obligé
Miner de nouveau la trc pour reprendre la ligrre de mire.
Lorsque le soldat couché met en joue, Je corps doit être placé
obliquement par rapport à la direction du tir, afin d'éviter d'ap-
puyer la crosse sur la clavicule.
Une pratique répétée et continue de la mise en joue dans les
diverses positions peut seule donner l'aisance qui convient aux
tireurs (1).
Pour oblenir la visée rapide et pour ainsi dire automitiquil,
suffit d'y exercer tous .les jours les tireurs, en utilisant le plus
souvent possible la hausse de combat.
Par un entraînement méthodique et journalier, on devra obte-
nir que la visée devienne machinale, qu'elle n'exige ni attention,
ni réflexion, et que, malgré lui, invariablement, inconsciemment,
le fantassin ne puisse faire partir le coup qu'au moment où son
fusil est correctement pointé.
L'instructeur s'en assure au moyen du miroir de pointage.
de la manière suivante :
fusil armé, l'instructeur lui enseigne à agir sur la
La main droite serrant l'arme à la poignée, cornme
dans la position de joue, agir sur la détente avec l'e-
trémité antérieure de la deuxième phalange, afin d'ame-
ner la seconde bossette en contact avec ledessous de ja
boîte de culasse, marquer un temps d'arrêt, retenir la
respiration, puis laisser partir le coup en fermant lente-
ment le doigt, d'un mouvement continu et sans saccade.
Le soldat s'exerce seul à agir sur la déftntc. jusqu'à ce que celle
action soit devenue machinale (Dressage du doigt).
Il doit pointer et tirer dans toutes les positions en employaJIl
différentes hausses et plus particulièrement la hausse de combat.
Le tireur doit pouvoir afCI/SCr son coup, c'est-à-dire préciser le
:
point sur lequej était dirigée la ligne de mire au moment du
départ du coup, par la mention « Bien! », ( Jfnl! », etc.
En procédant de cette façon, on fait intervenir Vattention et la
volonté, auxquelles on ne- saurait jamais trop souvent faire appe).
:
Il faut en conséquence arriver à convaincre le tireur
qu'il doit songer uniquement à exercer une pression gra-
,duée sur la détente tout en s'efforçant de maintenir la
ligrle de mire direction et sans se préoccuper du
en
suivant
départ possible du coup..
Pour arriver à ce résultat, on peut employer le procédé
Le soldat étant dans une des positions du tireur, l'ins-
,rUcteur introduit, à
son insu, dans son fusil, une fausse
cartouche et lui fait les recommandations suivantes
Exercer sur la détente, préalablement préparée, une
:
Pression
h graduée et soutenue tant que l'arme est bien
Pointée.
Lorsque l'arme cesse d'être dirigée sur le point à viser,
Maintenir la pression acquise sans l'augmenter.
lX1
Ne la reprendre que lorsque l'arme est de nouveau bien
Pointée.
P
En aucun cas ne se préoccuper de l'échappement de
ldétente;.le
coup doit partir à Vinsu du tireur.
Parfo.is, malgré ces recommandations, un mouvement
19.
par
Œil.
des exercices
de plus en plus
manière
de
loin..
Exercices de l'u'il, des bras et des poumons.
-
L'accomodation de l'œil à la visée s'obtiel}t
pointage sur des objectifs places
ob, :
agilation nerveuse qu'ils produiraient.
Pour accroître sa souplesse faire des flexions qui assouplis-
I'ill les articulations des genoux et des cous-de-pied; donner des
éllUpS de poing
pour assouplir les articulations des bras et des
Ailles; enfin assouplir les poignets.
nPoumons. Les mouvements respiratoires propres à
}jeVelupper les poumons sont indiqués dans le règlement
—
'url'éclucatioll physique.
Ces mouvements ont pour but d'apprendre à 1homme, tout en
niant
4
-
P,
an
au
onl
,.spircr
au môme nombre de pas.
l'ai mouvements, propres à habituer le soldat à retenir sa respi-
moment
une
la
de prise de la ligne de mire et du départ du
importance capitale; car, si le soldat ne sait pas
pendant le tir, les mouvements rythmés de sa poitrine le
,J^nt considérablement dans l'exécution de ces mouvements (1).
ijW) point de vue, J'exercice qui suit, fréquemment répété,
A ce
lenne de bons résultats; l'homme fait une aspiration lente,
Lnez de préférence; il garde l'air dans ses poumons le plus par
I\iemps'possible,
et l'expire ensuite très doucement
Rouverte. Lesexercices parla bouche
respiratoires doivent avoir lieu en plein
Par des exercices quotidiens et répétés, exécu
20.
principalement avec la hausse de combat, le soldat doit
arriver à mettre en joue, à viser et à tirer d'une marllère
pour ainsi dire automatique.
etc.
TIR RÉEL A DISTANCE RÉDUJTE.
23. Le Urréel à distance réduite est une première
plication des principes de pointage et une prénom
constatation effective de l'instruction préparatoire 0
tireur.
La précision de l'arme est telle que chaque coup accuSeg
la grandeur et le sens de la faute commise. u"
:
Le tir réel à distance réduite a en outre l'avantageve'de
mettre en évidence les défauts les plus "habituels nIOuve-
jeunes soldats coup de doigt, coup d'épaule,
ments nerveux causés par l'appréhension du départ du
coup,
Il permet de corriger ces défauts en familiarisant dU
tireur avec le bruit de la détonation et le faible effet du
recul.
24. Les exercices de tir à distance réduite comportent
1° Des tirs de groupement;
2° Des tirs au but.
1° Les tirs de groupement ont pour but de réunir inleS
un espace aussi resserré que possible les emprunt
obtenues par un même tireur en visant un même t
no Ils sont exécutés en employant de préférence
14).
a hausse de combat.
CORRECTION DE POINTAGE.
25; Corriger le pointage, c'est ramener au but un
roupement qui en est éloigné pour une cause indépen-
ytte du tireur (hausse inexacte, arme mal réglée, etc.).
instructeur explique au soldat comment il doit savoir
1J.rrlger
son tir lorsque, par suite des déviations dues
)( circonstances atmosphériques ou à toute autre
cause, le point où la balle touche
la cible ne coïncide pas avec le point
visé.
A cet effet, l'instructeur place une
mouche A, au point où, en visant 0,
la balle est supposée avoir touché la
cible.
Pour que la balle atteigne 0, il faut
viser un point B tel que 0 B soit égal
à 0 A et sur son prolongement.
Il,'instructeur.exerce les soldats à corriger leur pointage
tIolrès cette indication; il vérifie les corrections de
DoIltage en faisant lui-même placer une mouche
litt au
"Ur. où vient abolltir la ligne de mire prise par le
Lacorrection
tllC
de pointage ne doit être enseignée qu'après la
Ii'iyj®
exécution des tirs de groupement.
](, tireur inhabile est toujours porté à attribuer k son fusil les
at]Ons qui
ne sont imputablesqu'à lui-même
L'enseignement prématuré de la correction de pointage aurail
pour effet d'augmenter la dispersion de son tir et de diminuer
confiance qu'il doit avoir dans son arme.
26, Le tir à distance réduite est ordinairement exécuté
à 30 mètres. Cette distance est portée à 50 et 60. mètres
si les dispositions du terrain l'exigent, mais la distance
la plus courte est toujours la plus avantageuse.
TIR RÉOnIT.
2° Tirs d'instruction.
28. Les tirs d'instruction ont pour but de confirmer :re:
tireurs dans les principes qu'ils ont déjà acquis aUa
exercices de tir à distance réduite en augmentant 1
distance à laquelle s'effectue le tir.
Afin d'inspirer aux tireurs confiance dans leur aTr:;i.
et dans leurs moyens, on exécute les tirs d'instructif1
sur d'es cibles de formes et de dimensions propres à fair
valoir leur adresse.
Les tirs d'instruction comportent des tirs de grollP (J.
Positions du tireur.
Position à. genou et couchée (1).
.Ss- Les positions à genou et couchée sont d'un usage
Estant
dats, à la guerre; il est donc essentiel d'exercer les
à les prendre et à les quitter .très rapidement.
se couche pour lircr lorsqu'il n'existe ni abri, ni appui pour
I,,(hl
IIr*t dissimuler, si Je terrain est découvert.
ou encore pour se
Otl tire à genou chaque fois qu'on le peut,
car la position est
tire
j!l(lement prise
laorsquc
l~
rment.
:
et donne beaucoup de stabilité.
debout lorsqu'il faut agir rapidement ou lorsqu'on n'a
à craindre de l'ennemi contre un cavalier, par exemple,
le groupe dont on fait partie esl appelé à agir instars
tlontrer les avantages et inconvéniènts de chacune de ces posi-
S,)
,5. soldat devra on outrc être exercé à prendre rapidement ces
tions et à passer vile d'une position à une autre.
C'squilsera familiarisé
Sera dans la prise de ces positions, on
à leur adaptation au terrain.
186.A
GENOU.
prêter, si l'on est en marche, faire un demi à droite,
ter en même temps le milieu du pied droit à environ
uêtitimètres en arrière et 15 centimètres à gauche du
j?.gauche, suivant la taille de l'homme, la direction
ihPied
~i, droit faisant un angle d'environ 45 degrés avec
e du pied gauche; saisir en même temps le fourreau
Îf Nous
avons laissé les numéros du règlement de manœuvres
lue l'on puisse s'y reporter le cas échéant.
de la baïonnette avec la main gauche et le ramener en
avant, les épaules effacées et la tête directe; ,
Mettre le genou droit à terre dans la direction du piedd
droit, laisser la crosse appuyée à terre, s'asseoir sur le
talon droit, placer le fourreau de la baïonnette le bOU
en avant;
Saisir l'arme avec la main gauche entre la haussepalett
la boite de culasse, puis, avec la main droite à la
gnée.
88. DEBOPT.
Mouvements du tir.
La pratique journalière des mouvements du
tirsj
90.
nécessair, pour amener le soldat à les faire avectOUJoallL s.urS
et rapidité. A l'instruction, ces mouvements sont
i.rnportalit
exécuter avec de fausses cartquches (1). Il est vide.
dans tous les exercices, et pendant l'exécution des vy
de toujours éjecter la fausse cartouche ou l'étui soldli
Après la suspension ou la cessation du feu, le
ramasse, s'il y a lieu, les fausses cartouches ou les
®
(1) L ¡
Msionnenient do fausses cartouches
a charger, à approvisionner leur
.1"
pour
Ù..
1 Li's soc!cL!'s de préparationmilitaire doivent avoir un
apprendre aux
Un
"PP-
jeunes e
rol
app.J'o:
a ',
arme.
91.
ftttent toujours de pied ferme
hr'etelle; à
genou on
:
Les mouvements fin tir ainsi que les feux s'exé-
debout, en partant
arme au pied, de l'arme sur l'épaule ou de l'arme à la de
COIICllé, après que le soldat a été
Wacé préalablement, dans l'une ou l'autre deces deux
Positions à l'aide des conunnndements prescrits.
Charger.
92. CHARGEZ.
:
le pouce et le premier doigt, la mettre dans la carton*
ehière, fermer la culasse;
Désarmer à cet effet, saisir l'arme à la poignée ave
la main droite, dont le pouce se place en travers sur J
précautlfsr
-lechien, presser sur la détente, conduire avec
chien à l'abattu en le retenant avec le pouce et rep
cer la main droite à la poignée.
On décharge pour évifer des accidents dans les déplacements-
Approvisionner.
94. APPROVISIONNEZ.
Exécutp)., s'il
CHARGEZ.
ya lieu, les premiers mouvements de
,
lui faire dépasser l'arrêt de cartouche en cartouche
la
avec le pouce ou l'index; prendre une autre
continuer, ainsi qu'il vient d'être prescrit, Rameu
jUSqll.
que le magasin contienne huit cartouches.
bouton quadrillé à sa position avant,
desormer et saisir l'arme à la poigrée avec la
sse"
femer TI lae
le
droite.
fauiscas.
Une arme approvisionnée dispose d'une réserve de huit c,e)'-
cnes, ce qui permet d'agir rapidement
Eu campagne, ]'.irmc [Íoil être
el par surprise dan*
constamment approvisionnée
u
J"
;
Désapprovisionner.
95. DÉSAPPROVISIONNEZ.
Exécuter, s'il
lIARGEZ,
C
y a lieu, les premiers mouvements de
Ramener le bouton quadrillé à sa position arrière;
ouvrir la culasse et la ramener vivement en arrière, la
glisser ensuite en avant pour introduire la cartouche
a.ns le canon et rabattre complètement le levier à droite,
lisser la main gauche sous la boîte de culasse, les
fOigts allongés et joints vis-à-vis de l'échancrure; ouvrir
a culasse, extraire la cartouche en 1a. saisissant entre
el pouce et le premier doigt et la mettre dans la cartou-
lière; pousser légèrement la culasse en avant et la
rnener vivement en arrière pour relever l'auget; fer-
mer la culasse introduire la nouvelle cartouche
¡Ians le pour
canon et continuer, ainsi qu'il vient d'être
\.[squ'à ce qu'il ne reste plus de cartouches dans le ma-
dit;
QSiLJ; s'assurer
que celui-ci est vide en jetant les yeux
¡¡Ilt la vérifier si le collet du piston
boîte de culasse pour
JPparaît à la sortie du tube-arrêt; ramener le bouton
r
ladrillé à sa position avant; fermer la culasse; désar-
et saisir l'arme à la poignée avec la main droite.
Ce destiné à éviter des accidents en temps de paix,
Se
mouvement,
ra peu employé en campagne.
Feux.
¡[¡1.. Les feux s'exécutent à cartouches comptées, à vo-
1,
nté, à répétition ou par salves.
l feu est un des moyens de lutte de J'infanterie.
hoié
: Moyen d'attaque et de défense.
(1)
Voir te nijméro 80 au chapitre : Manœuvres.
Groupe: Lorsque là marche est suspendue par suite de p&l"'
le feu est un moyen de préparer Ja'reprise du mouvement, d'aide
la progression de groupes voisins, d'arrêter la marche de l'ad-vef
saire, de briser son attaque.
lOLONTÉ;
est
Ùe-,orsque —
:
repris au commandement de FEU précédé de
Vlcation de la nature du feu (TANT DE) CARTOUCHES,
A RÉPÉTITION, — PAU SALVES.
—
(ie. le commandement de CESSEZ LE FEU est suivi
celui de DÉCHARGEZ, décharger et replacer la hausse
y a lieu.
DI..c-ess¡:mt
VAV,l.te ainsi de tirer des que la situation ne l'exige plus,
le gaspillage des munitions.
Inspection des armes et des cartouchières.
102. L'inspection des armes et des cartouchières est de
rigueur avant et après tout exercice de tir et toute 11l
nœuvre comportant l'emploi de cartouches sans baUf¿
Elle est passée avant de quitter le champ decartouches
tir ou
terrain de manœuvre et après l'emploi de
sans balle, notamment lorsqu'il doit être fait immédi»'
tement usage de cartouches à balle. Il est essentiel, daï
ce dernier cas, de débarrasser la chambre des débris 3U1
pourraient s'y trouver.
103. INSPECTION DES *RMES.
Prendre la position de CHARGEZ, ramener le bouton QU»'
drillé à sa position arrière et saisir l'arme à la poigne
Le chef inspecte successivement chaque arme et s'&s*
sure qu'il ne reste ni cartouches dans le magasin 8 e
pied.
vérifiant si le collet du piston se présente à l'entrée
tube-arrêt, ni corps, étranger dans le canon ou dans 18
chambre.
Au moment où le chef arrive à sa hauteur, cae
fois e
soldat manœuvre rapidement la culasse deux
plac
suite; après l'inspection, il ramène le bouton quadrille
sa position avant, ferme la culasse, désarme et se
l'arme au
Cette inspection mel à l'abri des accidents.
Fusil modèle 1886.
) --
Données générales.
qualités maîtresses de toute arme portative de guerre sont :
Les
a justesse du tir, la tension de la trajectoire, la pénétration du
i>rQÎectile.
Ces propriétés sont dues, en grande partie, à' la bonne organi-
ation de l'arme et de sa munition. Le fusil 86 (balle D) possède
L.Un haut dtgré
ces trois qualités, lorsqu'il est neuf ou qu'il a été
"Itll entretenu et qu'il tire une cartouche bien conservée, mais
ces-
rOIs qualités perdent beaucoup de leur valeur quand l'arme
a été
Mal
entretenue ou quand les munitions sont avariées.
Il est donc du plus grand intérêt de maintenir le plus longtemps
OSSiblG irmes et ces munitions dans des conditions se rap-
ces
juchant de celles de leur établissement. On arrive en les prê-
tant y
de tout accident et en les entretenant d'une façon intelli-
feftle. -
c
te fusil modèle a une portée de 3.400 mètres;
1886 M 93
)
1
vitesse initiale de la balle D est de 701 mètres, la car-
ollche pèse environ 27 gr: 6.
Il se divise en six parties principales
t;°
:
Le canon et sa boîte de culasse;
La culasse mobile;
.)0 Le mécanisme à répétition;
ç" La monture
en deux pièces (le lût et la crosse);
1.10 Les garnitures;
6"
Vépée-baïonnette.
leOn
remarque sur le canon: le guidon, le petit tenon, le grand
:¡on, la hausse qui comprend le pied de hausse à griffes avec
t?
gradins, la planche avec ses crans de mire, le curseur.
boîte de culasse est vissée sur le canon.
Lâllle cylindrique du
canon est du calibre de 8 millimètres et a
liYllr(,8 en hélice, tournant de droite à gauche au pas de 24 cen-
tres. La profondeur de la rayure est de 15 centièmes de mil-
ll<::tre.
¡fS'rayures donnent à la balle un mouvement de rotation qui
Permet de se maintenir dans l'air et d'atteindre le but.)
,
flt
»
j6.magasin, sous le fût, contient huit cartouches. On peut l'ap-
Vlsionner à dix, en mettant en plus une cartouche dans le
On et
une dans l'auget.
Diverses.
FUSIL
DU répétition.
PIÈCES
à
Mécanisme
PRINCIPALES
mobile.
Culasse
s.
Diverse
répétition.
à
Mécanisme
mobile.
Culasse
Entretien de l'arme.
Les sociétés de préparation militaire étant pourvues
d'un certain nombre de fusils, si ou veut conserver cesnet. al-
mes en bon état, il est indispensable qu'elles soient
toyées après chaque exercice, après chaque tir.
gramme..
bu reste, lorsque les jeunes gens qui font partie de ces
sociétés seront soldats, ils auront à nettoyer leur fusil. JI
et
Pour les habituer tous à ce nettoyage, il suffira J'établlf
un roulement entre eux.
La société devra posséder à cet effet les objets et ingre-
dients ci-dessous :
0° Le
mécanisme;
liiulre, lampon-inasijuc);
1,0 La vis postérieure du pontet;
50 La vis de
(le
mécanismederépétition corpsdemécanisme,visjc
mécanisme,augel,butoir d'auget, levier de manœuvre et s
T'csull, arrêt de cartouches et mécanisme de détente);
80 La grenadière;
IT Le frit
— il conlienl h. magasinquireiifernu' le l'cssoi t,t
est servi.
----
placésur Il
(1J Elanl soJdat, on reconnaît son fusil à un numéro
crosse elrépéc-baïonnette.
On se borne à enlever la poussière,
,,
APRÈS UN EXERCICE.
* humidité, —
les encrassements et la rouille superficielle.
Pièces en. nrier non bronzées. — Les frotter légèrement
avec un morceau de drap sec et propre.
S'il y
''enlèv^ a de la rouille, ou l'imbibe d'huile, ensuite on
avec un linge huilé. Employer de la brique pilée
'lelayée dans de la graisse si ce moyen est insuffisant,
aUf pour l'intérieur du canon.
Graisser ensuite les pièces légèrement, mettre une
Kuutte d'huile sur les filets de vis. -
Pii'ces en acier mites en couleur. — Si elles ne sont
jJii roui Liées, les laver au besoin avec un linge mouillé,
Puis lesessuyer nvec un linge sec.
Si elles sont rouillées, les frotter avec un linge ou un
''orreau de drap légèrement gras.
Pièces eubronze de nickel IILl en lai/un. — Les frotter
3vec du tripoli.
{J¿,JCf'S en bois.
— Les essuyer avec lUI linge sec; après
Illle pluie,
avec un chiffon huilé.
-
Ai'rks i.e tiiî. Ouvrir letonnerre, retirer In culasse
jubile eu arrière jusqu'à l'arrêt, passer la baguette de
llettoyage dans le canon pour essuyer l'intérieur, puis
hisser avec J'écouvillon ou un chiffon gras.
Pour nettoyer le canon à l'aide de la baguette, pro-
céder comme il suit
Passer dans la fente de la baguette de nettoyage une bande de
Plle de 10 à U') centimètres drlongueur
la et d'environ 4 centimètres
largeur.Retirer culassemobile de la boîlerie culasse et
?ePan-r le mécanisme de
la l'arme. à
j-°Uehcducanon.Saisir poignée pleinemain la
Introduire baguette dans Ja
el imprimer à
a baglleUIImouvcmcnt de va-tt-vicnL dans toute la longueur du
r\lrlI, Avoir soin, à chaquepasse,defaire sortir complètement
à à
J'uflionhorsdel'âme,de.façon pouvoirlesecoueret éviterles
le
rebroussements de la toile et lescoincemenls qui peuvent
Produire.Cinq se
six passes de nettoyage suffiront ordinairement
nettoyer l'intérieur du canon. Si on ne peut neltoyeravecun
ou
[lInOIl
sec nettoyer avec un chiffon huilé.
intérieur
halLIe du canon étantnettoyé, le graisser légèrement, à
de la baguette degraissage. A cet effet, imprégner légère-
dnenl de graisse la brosse de l'écouvillon;engager l'écouvillon
atjsl'âme et faire uneseulepasseaJler et refour.
(Jll peut également se servir d'une ficelle de nettoyage
OUr le nettoyage du canon.
Enlever la culasse mobile et le mécanisme; prendre chiffon
14ssi un
a
résistant que possible de 'l:ï à 20 centimètres de longueur
fI de
4 à 10centimètres de largeur, le passer à forcement dans
canon à l'aide de la fieelJe de nettoyage. On engage le chiffon
dans un nœud gansé formé au milieu de la ficelle et on le rt1':
nœuvre en agissant alternalivernent sur les deux bouts de celle-ci»
l'arme étant uiainlenue aussi immobile que possible. A la fin de
chaque mouvement alternatif, le chiffon doit sortir complètement]
il faut l'y faire rentrer par la partie qui est serrée dans le noeuo
de la ficelle, afin d'éviter qu'il ne se rebrousse ou ne se co
pendant son trajet dans l'àine.
Autant que possible, celte opéralion est faite par deux soJda"
qui maintiennent l'arme horizontalement en tenant dans leur n|:lllJ
gauche, l'un la poignée de la crosse, l'autre l'extrémité du fût, et
en ayanl chacun dans la main droite le bout de la ficelle qui eS
de son côté.
Si par hasard un soldat est seul, il soulient son arme de
main gauche, sous l' arrière du fût, pour tirer le chiffon de J
bouche vers la culasse, et il fait reposer sur la crosse pour Je
mouvement inverse. Il est formellement inlcrùit, dans ce C¡IS,
if attacherundes bouts de la ficelle à un support fixe et d'exécuté
le nettoyage en donnant à l'arme un mouvement de va-et-vient1
long de la ficelle. La suhslilution de fils métalliques à la licftllc0
l'emploi de baguettes en acier et en fer sont inlerdits.
Essuyer etgraisser tontes les parties extérieures de
l'arme, y compris la culasse mobile.
Mettre une goutte d'huile à toutes les pièces qui éprol
vent un frottement ou un mouvement de rotation et "Llix
vis.
Si.l'arme est. mouillée Ii/l, remplir de poussière,cnlt^1
la culasse mobile et le mécanisme de répétition et P1'0'.
céder au démontage etau nettoyage de toutes les ièGé
Séparer également le fût du canon, essuyer la boîte de
culasse.
Essuyer également la baïonnette.
Ouvrages it consulter.
L'enacignemevl dit tir dune Vin[arilerie, par le capitaine BAM^
ur\r. - Le tir en temps de pa!.C et en temps de guerre, fV/itf"\
commandant DKCOT. - - Inslrnrlitm individuelle du tireur et
P9*'
=:::::::
LECTURE DES CARTES
Programme:
'- -
DÉFINITION.
OYen
ce
- La topographie est l'art représenter au
de
d'un dessin une portion très restreinte de la sur-
du sol.
tolaphotographie d'un paysage vu en ballon est un plan
bographique.
ude, même sommaire, de la topographie nécessite
lelques notions de géométrie.
Notions de géométrie.
St objet pesant,
bljrl abandonné à lui-mêmé, trace en tom-
''ïi une droite appelée verticale.
hc"
appelle
décider avec elle (exemple
u).. projection
appelle
te issue du point rencontre
:
plan une surface unie, telle qu'une règle
s'appliquer dessus dans tous les sens, sans cesser de
un billard, une nappe
d'un point l'endroit où la verti-
un plan horizontal.
a projection d'une ligne sur un plan est formée par la
ligne quijoint les proj ections des différents points ne
cette ligne (fig. ci-dessous).
La
etc.
topographie
trieetlenivellement.
Les cartes des
se divise
.pays de
en deux parties la
montagnes.
du sol. Il met en valeur les différences de niveau et pef
met de reconnaître les hauteurs, les vallées, les plaines,
les
La représentation du nivellement se fait au moyen
fi,
hachure de courbes ou de teintes destinées à donner l*
:
sensation du relief tout en conservant, une certaine e*01'
titurle.
QUESTIONNAIRE.
Qu'est-ce que la topographie?
Qu'appelle-l-onplan? «.
Montrez des lignes verlicales.
blontrez(les surfaces planés.
:
Projetezsurunplanhorizontal unpoint,unelignn.
Qu'est-ce que la planimétrie?
Montrez sur Ja carte dos détails de planimétrie.
Qu'est-ce que le nivellement?
Montrez sur la carte des détails denivellement. ,
Echelle.
Pour représenter de grands espaces de terrain, il
réduire les dimensions des objets dans un certain fa)L
f.¡e
f
port, pour faire tenir cette représentation sur une faute
de papier qui ne soit pas d'une grandeur exagérée,
de quoi elle ne serait ni transportable, ni facile à cor,
sulter. On est donc forcé de réduire les dimension 0
terrain et des objets qui sont à sa surface.
*
st
:
si
La proportion dans laquelle l'unité de longueur
réduite s'appelle l'échelle ne la carte.
Exemple Un bois de 1,000 mètres de côté mesure 1c
timètre sur la carte, le rapport ou échelle est 1jluu,..
ou un cent millième.
Exemple :
Plus le dénominateur augmente, plus l'échelle est pe-
tite.
Une carte au 1/20,000 donne plus de détails
Qu'une carte au 1/80,000 parce qu'un même espace de
terrain est représenté avec des dimensions quatre fois
Plus grandes.
En général, pour éviter de trop longs calculs, toutes les
cartes sont accompagnées d'un petit dessin qui est la
représentation de l'échelle de la carte.
Echelle du i/80,000 : Cette,échelle, usuelle dans l'armée,
est celle adoptée par la carte dite d'état-major.
80,000 mètres de terrain sont représentés par.1 mètre
de
d carte.
1,000 mètres du terrain sont représentés par
-
80,000
-
Om0125 soit 1 cm. 1/4.
2„
:
On peut mesurer rapidement une distance en em-
ployant les moyens suivants
Une pièce de 5 centimes en bronze a un diamètre de
cm. 5. Cette longueur, à l'échelle du 1/80,000, représenté
eXactement 2 kilomètres. "-
Une allumette suédoise (bois rouge) mesure 5 centi-
mètres, soit exactement 4 kilomètres à l'échelle du
Vso.ooo.
La phalange du pouce depuis l'articulation jusqu'au..
out -de l'ongle mesure approximativement 3 kilomètres
t
a l'échelle de 1/80,'000.
Enfin, on devra exercer l'œil à l'estimation exacte des
lstances sur la carte. A cet effet, on estimera la distance
Par comparaison l'échelle du bas de la carte entre
avec
eux points donnés, puis on mesurera la distance
yec une échelle de papier, par exemple. On constate exacte
lni l'erreur commise. Quelques exercices de ce genre
Uperiveront vite
vue. à faire l'éducation de l'œil à ce point ,
vue.
par définition, est l'échelle demandée.
Exemple : Longueur du terrain mesurée 300 mètres,
longueur correspondante sur la carte 15 millimètres.
En lielgique
EnAllemagne
::le1
J/J00.000. le 1/520.000.
le-1/20.000,le.
/100.000.
el le 1/100.000.
1/iO.OOO
: le
KnIlîilic;:le
En Suisse 1/100.000 el ]t 1/50.000.
1/100.000,le1/75.000,le1/50.000elle
1/25.000.
En Algérie
En Tunisie:
:lele 1/50.000.
1/100.000.
fi
oui-SLle
Sept
Une nouvelle
couleurs, à
cartedestinée
l'échelle du
l'armée, imprimée
actuellement
1/50,000 est
en
en
QUESTIONNAIRE.
Qu'est-ce
qut,l'échelle?
Quellesuperficiede.terrainreprésente la carie annexée à la
°Pograpllle'!
t
en France et a l'é-
Lecture de la carte.
Puni' bien lire une carte, il est nécessaire de connaitre
l'esprit dons lequel elle a été conçue et les règles suivies
pourson établissement afin d'en déduire le genrede
renseignements qu'elle contient et le degré de précisinl1
qu'on peut lui demander sans dépasser les limites d'ap-
proximation que sun écucire et sa, nature même lui lm-
posent.
un admet que le quart de millimétré est la plus peu^ ,""
longueur qu'on puisse évaluer à l'œil 1111 avec un insti'U'
moiit. de mesure; cette longueur représente, au 1/80,000.
une longueur de 20 mètres. il en résulteque, sur la carte,
l'approximation avec lactuelle on peut mesurer une 101\
gueur réelle est de 20 mètres et que tous les détailsdom
sh/ncscouve
les dimensions sont inférieures à 20 mètres doivent f',t.l
supprimes, ou représentés par des
qui les amplifient..
En ce qui concerne Je nivellement, les points cote3 'S
seuls peuvent être considérés comme ayant une exacti-
tude à peu près mathématique.
Il ne faudrait pas croire cependant que tous les détail»
, '5
du nivellement dont les dimensions planimctriques ::;OIS
de 20 mètresligurent sur toutes les feuilles; en delior5
des considérations purement géométriques qui précèdet'1"
il en est d'autres qui ont guidé les topographes.
Le 1/80,000 est avant tout une carle ludique.
C'est l'importance des détails, au point, de vue J1!}s
taire, qui a guidé le topographe dans le choix des ObJl'
à représenter et dans le degré de précision à leur doillle"
Planimétrie.
l
Largeur
Routes et Chemins. conven-
tionnelle
en
(Ce que l'on demande à la carte, c'est un renseignement décimillime'
précis sur la viabilité dn chemin.)
t Pavées
nationales.
Routes :-:.'.----u.
[
avec arbrer"an, arbret
8
"Irossables
es ou ',.. -
(avecle
épaisseur.)
numéro.)
Empierrées
(2 traits d'inégale
{
—— 8
in i"7tiilcs- }
.,.t-~'—.=
' dé parte enPavées
6tretenues
moinsiRoutes
ayant, 8
d1argeur., traitsd'égaleépaisseur.) eg*
Ii
f,
rgeur.t
Inètres
~,
¡ lmplerl'ee.
entretenlts.
-
Chemins de grande communication
8mètresdelarge—
régulièrement
Cins carrossablesentretenus,ayantmoinsde
-
( ——
Cheminsimportants,maisdont
la viabilité en toute
saison n'est pas assurée ------------
mlns
fyK*v>ii•ns
en pays de montagne.,., =-'--===,'----=-=--:':
Chemins
forestière
d'exploitatton
Q.îe
'!!'.!!!'L!
8errtîers - ,-----'-.----
biffes
d'ancienne voie (voie romaine)=naasaaaoaaBac
Itoufe-
eric€tùr*r&e' e*i> dtaiur*re4/.
Chemins de fer.
-
on
que
pourrail
les
le
chemins
supposer
de fer
:
îles interruptions ne sont pas des tunnels ou des viaducs, coin'1'g
elles
avant
sont
été
nécessitées
ajoutés sur
par
les
suite
cartes
et à mesure de leur établissement, il a fallu interrompre les lIgne
de
au
ce
fur
Eaux.
Signes concernant la navigation.
Point où un cours d'eau devient
Barrage avec écluse flottable
et maison éclusière.
navigable
Observations.
Les confusions sont faciles entre ruisseaux et sentiers. Cepen-
dant
ù les ruisseaux sont figurés par un simple trait dont la gros-
seur va en augmentant au fur et à mesure qu'on s'éloigne de la
.source; de plus, ce trait est sinueux. L'étude des formes du terrain
Voisinant permet également de s'y reconnaître.
Les ruisseaux importants, les rivières, les fleuves, portent leur
nom écrit le long de leur
cours.
Les écluses sont représentées deux traits en forme de V
par
ccompagnés du mot Ecluse ou de l'abréviation « Ecse ».
..Les ponts de routes et de chemins de fer au-dessus des cours
Illeat,se représentent de la même façon,
par deux traits figurant
es garde-fous du pont considérablement élargis.
Les fontaines sont figurées
par un petit cercle (voir figure) avec
Olt le mot Fontaine, soit les abréviations Font6 Fe". (Ne pas
ou
infondre avec Fe qui veut dire « Ferme »,.et qui d'ailleurs est
0)1jours
accompagné d'un reclangle noir.)
Villes. — Habitations.
Ville Forlilic'e VilleFermée,
et AgirT-ol-t.
Ville Ouverte.
nouro ou Vinae.
c
Les clôtures en bois sont indiquées par un trait léger.
un
Les murs qui entourent de grandes propriétés sont indiqués P°r
un trait plein et ass,ez fort. On ne peut les confondre avec figile
seau ou un chemin de champ, car ils forment toujours une
régulière fermée.
gross
Ll's haies par des lignes composées de points d'inégale deseJ
Les fosses délimitant unepropriété sont indiqués par
monts de ligne; on les reconnaît parce qu'ils correspondent i1' U
ruisseau ou à un étang.
Cultures.
:
Les oulturos sont indiquées do la l'açoll suivante sur
ln cnrte d'état-major
Divisions politiques.
Ce .sont des lignes conventionnelles qui ne présentent pas d'ini-
1P0rtance
en ce qui concerne la connaissance et l'utilisation du
terrain, mais qui
en ont en ce qui se rapporte au cantonnement.
PRÉFECTURE CAlITod.
à
L'itinéraire, parcourir pourrait être dicté ainsi :
D'abord donner aux gradés les indications nécessaires, éclwllfs
situation du point de départ, etc., d'une façon telle que le crolu
tienne sur la feuille de dimension donnée.
è-
En partant de l'église d7lébécourt, nous suivons pendant 250 I!lUS
très un chemin régulièrement entretenu orienté Kst-Ouest,
croisons en route à 100 moires de l'église d'Hébécourt un. cerntrè
d'exploitation orienté Nord-Sud qui se prolonge de part et "1,111e
du chemin suivi. A 250 mètres du point de départ, nous rfncrs
trons, se dirigeant vers le Sud, une voie romaine, prolongée vr5
(1) Voir extrait de la carte de Montdidier.dO
(2) Pour les premières on se servira de feuilles quadrwie,
chaque carré représentant 200, ou 500, ou 800 mètres,échelle 0
cartes les plus usitées.
'eNord
Ot'lenle
par un chemin d'exploitation.Le chemin à suivre est alors
Est-Sud-Est Ouesl-Nonl-Ouest sur une longueur de 1.500 mè-
~&.
Après avoir parcouru 500 mètres dans celle direction, nous ren-
controns à gauche, se dirigeant vers le Sud-Ouest, un chemin d'ex-
Ploitation, et environ 100 mètres plus loin au Nord de la route
monument commémoratif duquel part un chemin d'exploitation
dll
ans la direction du Nord-Ouest.
appelée a
du carrefour, gauche de la route, une
s
\.llJOII,
lc
Vprs j\îorc[
nvoif
la Maison-Blanche. A cet endroit aboutit, venant de
im chemin irrégulièrement entretenu, qui est prolongé
par im chemin d'exploitation conduisant à Bacouët.
dépassé In Maison-Manche rt à 200 mètres environ
t)prPendieiilairemenl à la roule départementale
)\Ir,ernnl un chemin irrégu-
entrelenu conduit à gauche à Bacouël et un chemin d'ex-
0.'tHtion Ú droite
an monument commémoratif.
(j'' l.iOO mètres du carrefour (MO Ouest de Biq/on) un chemin
d'ô?Dloilali°n
g.usur orienté Nord-Sud conduit au Nord à Vers et au
Près la crête de Buyon.
Hqis
avoir parcouru 2.200 mètres sur la roule départementale,
Sud-EstProuvons un chemin régulièrement entretenu orienté Nord-
conduisant à rOuesf à Vrr. et au Sud-Est à Bumi-
J (plaque indicatrice).
La route départementale à flanc 'de coteau jusqu'au croisemerf
situé à1.(>00 mètres Nord-Nord-Est du carrefour Ouest de BvyO
l'apl-
passe alors sur la crête et descend lentement d'abord, plus
demenl ensuite dans la direction du Nord.
Quittant alors la route départementale, nous nous dirigeons
vers le Sud-Est. Après avoir parcouru environ 2.000 mètres, nous
trouvons un cheminrégulièrement entretenu qui se dirige au Slld
yers Ilébér.ovrl. pt qui se prolonge au Nord par un chemin d'{'J'
ploitalion.
Deux rents mètres plus loin, nous arrivons à une route nationale
orientée Nord-Sud qui conduit au Sud à Ilébécourt, tandis queJe
chemin que nous quittons conduit vers le Sud-Est à Rvmigny-
Depuis Ie carrefour 800 mètres Sud-Est de l'église de Vers, 1e
chemin suivi descend pendant 500 mètres environ, pour remonté
ensuite, être à flanc de coteau et redescendre sur une longu®1":
totale(le1.000 mètres et monter ensuite assez rapidement pendJJ
800 mètres jusqu'à la route nationale, qui, par une montée nloilf5
ri.pi«le, conduit au plateaud'Ilébéconrt.
Exempledecroquis [ailparanélève.
QUESTIONNAIRE
Itinéraire
:
:
Dictée topoaraphique (planimétrie).
Itinéraire HébéeourtàDury.
PI'ouse!-Crpuse- -Clairy.
:
Itinéraire fermé Itébécourt—Vers—Dury—llébécourl.
Itinéraire fermé Prousel—ferme de Bacouël-Bacouël-Plachy
fai' la rive droite de la Selle—Prousel.
Nivellement.
La surface de la terre n'est pas unie, elle présente, au
Contraire, une succession de renflements et de dépres-
sioris, de bosses et de creux dont la représentation gra-
phique fait précisément l'objet de la topographie. Si, sur
Ilne sphère représentant le globe terrestre, on voulait
produire en relief les aspérités même les plus consi-
dérables comme les monts Himalaya, on ne le pourrait
ÎU'à. la condition de donner à la sphère un énorme rayon,
u. alors les plus hautes montagnes ne donneraient au
jucher que la sensation des aspérités d'une coquille
fCeuf, elles seraient donc invisibles. Une sphère terres-
,rB,
pour donner une impression du relief des parties
elevées du globe, doit donc avoir des proportions qui la
fuiraient d'un usage difficile. Même sur un plan-relief
re concernant qu'une petite portion de la surface terres-
¿e, on ne peut arriver à reproduire un aspect' suffisam-
ment rapproché du terrain qu'en exagérant les renfle-
ments et les dépressions. L'exécution de semblables tra-
UX est d'ailleurs délicate et coûteuse et ne peut conve-
4il' qu'à
un petit nombre de cas particuliers.
Pour avoir un document facile à établir, facile à con-
ter, on construit des cartes, en s'inspirant des formes
H11terrain.— Avant d'aborder l'étude de ces conventions,
l convient d'énumérer et de décrire ce qu'il s'agit de
teproduire, c'est-à-dire les divers
l'OUve
à la surface de la terre.
«
»
accidents qu'on
Mamelon : Le mamelon est une élévation relativement
sa.lble
f
caractérisée par son isolement et par la façon
t,eIlSiblemellt régulière dont son point le plus élevé se
Accorde le terrain environnant. Le mamelon forme
avec
Sel
petit plateau si sa
e£}siblement horizontale. partie supérieure revêt une forme
IjSi l'élévation est de' minime importance, on l'appelle
Ulte,
tertre ou motte.
Lorsque les hauteurs forment une ligne continue de
lell d'élévation et dont les pentes assez douces con-
fisent sur un terrain sensiblement plat, on les appelle :
eseau.
hauteurs plus considérables s'appellent collines..
qf,sque la colline finit brusquement sur la plaine, et
!tJa. son extrémité le sol se relève légèrement par un
ê.aIhelon, elle donne lieu à une forme de terrain appelée
c'„eron, en raison de sa ressemblance avec cette aide du
palier. La forme la plus habituelle que l'on rencontre
^ï\s un pays accidenté est la croupe, ainsi nommée par
Il
daJogie
avec la forme arrondie que présente la croupe
cheval.
La montagne est une élévation considérable dont Ie8
formes sont très variables mais toujours tourmentées.
souvent abruptes, où le roc amoncelé remplace la terre
et d'où la végétation est souvent exclue.
On 11e trouve guère de montagnes absolument isolées.
Elles forment au contraire ce qu'on appelle une chaîn6
à côt6
de montagnes, quand elles se présentent les unes massif
desautres dans un ordre facile à suivre, ou un <-
quand elles sont groupées sansordre nettement déter-
miné.
Si on suit une chaîne de montagnes, on voit, de place
en place, une chaîne plus petite qui s'en détache poUf
aller s'épanouir doucement en collines ou en mamelons,
ou bien finir brusquement par un pic à une certain
distance de la grande chaîne. — C'est un chaînon. On lui
donne le nom de contrefort quand sa direction est perpe*1'
diculaire à celle de la grande chaîne, par analogie
avec les contreforts qu'on utilise dans certaines cons'
tructions pour les étayer.
Si nous pouvions suivre une chaîne de montagnes de
façon à nous tenir sur la ligne qui joint les points les
plus élevés de la chaîne, nous déterminerions ce qu'On
appelle la ligne de partage des eaux dont le nom se passe
d'explications; — On l'appelle encore ligne de faite oU
crête.
:
En passant sur les sommets, nous avons vu qll\i
affectaient les formes les plus diverses les uns ont l'an,
de véritables aiguilles de pierre et on leur donne ce
nom; d'autres ressemblent à une pointe émoussée: un
les appelle pics; d'autres sont parfaitement arrondis J
portent le nom de ballons, enfin, on donne le nom de
dents à ceux dont la forme impose ce nom par la i'e&'
semblance qu'elle évoque.
:
Dépressions : Les dépressions peuvent se ranger
deux catégories 1° celles qui S0111 fermées et qui l'UJl.
en général pas d'écoulement; 2" celles qui ont un écotl-
lement. Les premières portent le nom de trous, lJasslbS
les secondes portent le nom générique de vallées. peus
peut rapprocher les premières des mamelons; on d&o»
comparer les secondes aux croupes et on trouvera t!ua
les uns .et les autres de ces accidents du terrain des
logies frappantes.
Le chemin suivi par un ruisseau, une rivière, un [JeU'?eTe
s'appelle thalweg, d'un nom allemand qui veut dire elle; les
min de la vallée; la vallée est le creux compris entre
Qr11
chaînes ou les chaînons qui enserrent le ruisseau.
la vallée est de peu d'importance, on l'appelle vaU01*
Un ravUI, une racine sont de petits vallons.
La ligne de faîte qui suit les hauteurs et joint fi i-
le<;
e
sommets subit parfois le long de son parcours des
chissemonts. Ces dépressions portent le nom de cols. ¡)
col a ceci de particulier qu'il est le point Je plus bas
la ligne de faîte pour la région considérée et qu'il est le
Olnt le plus élevé des deux vallées qui y preunent nais-
QnCe. On accède col par ces vallées.
au
Pour la commodité du langage on donne des .-noms
Particuliersaux terrains ou aux pays envisagés sous le
nDéPort des accidents plus ou moins prononcés qu'ils
•
rfésentent. Un pays dont la plus grande partie est en
aine est un pays plat, par exemple.
tifin, à un point
moins à la topographie,
de vue spécial, mais qui touche néan-
on dit qu'un terrain ".st :
découvert, quand il offre de vastes horizons et que la
eslte
n'y est arrêtée
st un pays découvert. par aucun obstacle. — La Beauce
Rouvert, quand la vue est limitée à de petits espaces
rar des obstacles quelconques, qui,
tart généralement constitués par les en iase campagne,
"Hion nrbres ,ou la végé-
Illle
à un titre quelconque. — Le Perche, la NormaudlE,
grande partie de la Bretagne sont des pays couverts;
kf°upé, quand le terrain offre des obstacles à la marche.
plrJ.SI, certaines parties de la Flandre française sont des
eLys coupés, car la marche y est constamment entravée
ij*la multiplicité des canaux qui limitent les champs.
M La Bretagne, est
un pays coupé, car les levées de ti-rie
Entées de vrais'taillis sérieux.
:
sont des obstacles
figuré des formes du terrain On appelle allïlnde d'un
in.It sa hauteur au-dessus du niveau de la mer. Elle est
'')
dedIqUée
les cartes par un chiffre qui prend le nom
leCutc
l'on
sur
l's
leetiUi ne représentait les accidents de tenain que par
cotes, il faudrait en inscrire un très grand nombre
Dl',ce procédé, au lieu de rendre la carte claire et com-
ch^nsible, ne ferait que la rendre confuse,'pleine de
ufres et impossible à lire.
le;ependant,
leLsc°tes si on réunissait par une ligne courbe toutes
te de même valeur, dans Uji même accident (Jt
ctv-ain, la carte serait moins surchargée, car on n'nis-
oiaItqu'une seule fois la cote commune A. différtuts
"Its et Ion saurait que tous les points
h»/?9 courbe ont la même cote, :'est-à-jirc la même situés sur ia
traart^nt de
lQce. ce principe et pour plus de simplicité, on
multiple sur les cartes les courbes dont l'altitude est un
de 10, comme 20, 30, e et connaissant la cote
a~lt"3
2otwes courbe quelconque, on peut ,
on doduire celle (Jes
courbes; on obtient ainsi le tracé des courbes hfii-
Vaies.
dêette constante, multiple de 10, qui sépare
quantité
rejj* courbes consécutives, s'appelle l'équidistance nrlfll-
appelle
réduite éqIlidistance graphique l'équidistance natu-
à l'échelle de la carte: elleest. constante.-H
égale à1/2 millimètre (0,0005) (1/4 de millimètre pouroelleW
cartes d'état-major). On voit donc que, pour que
équidistance soit constante, elle doit varier avec l'échec
du dessin et augmenter dans la même proportion qlle
.cette échelle décroît. Il suit de là que, sur
d'échelles différentes, des courbes également écartee
les
représentent des pentes égales. caltpe
Connaissant l'équidistance graphique d'une
l'échelle de cette carte, il est facile de trouver d'éqlU(\la"
tance naturelle; il suffit de multiplier l'équidistance gr
phique par l'échelle de la carte.
Exemple poiuyle 1/80.000, l'équidistance naturelle sera :
0,00025x80.000= 20 mètres.
,
a1-dessus du niveau de la mer MM.
pAu deuxième à-coup, l'eau descendra encore de 10 mètres, en
à 20 mètres au-dessous de S, et le niveau de l'eau tracera
~e deuxième ligne EF à 20 mètres au-dessus de MM, et ainsi de
suite.
Si maintenant projetons le mouvement de terrain ASB sur
ea nous
llnplan horizontal, la base et les lignes tracées par le niveau
,-E'F' se projetteront suivant des lignes concentriques A'B'
— G'R' — S qui donnneront assez exactement les
-
atours du mouvement du terrain à sa base et à des altitudes
e10, 20, 30 et 40 mètres au-dessus de cette base.
Ce sont
ces différentes lignes que l'on appelle des courbes de
tVeau.
1l'
,
(:e11118
D}Jourde A'M.
la commodité, on exprime en général la pente
une fraction dont le numérateur est 1 et dont le
1¡S"fl°lrninateur
est un chiffre quelconque, exemple 1/4,
'1/12, 1/20; comme nous venons de le démontrer, plus
tll¡énominateur
seté est grand, plus la pente est douce. Sur
C()b.Sécarte en courbes, la pente du terrain est repré-
utlve,S. Par une ligne perpendiculaire à deux courbes
La ligne AB représente la pente entre les deux courbeS
40 et 60.
de niveau cotées 20 et 40, la ligne CD entre celles
AB et CD sont des lignes de plus grande pente, ces
à-dire celles que suivent les eaux de pluie.
cotée
t.
que.
Supposons que CD=400 mètres et AB=1.000, on a :
La
courbe de étant celle de 60 mètres, la cote du point
r. st
B
donc de 60 + 8, soit 68 mètres.
Sur
5er la carte en hachures, il est relativement facile d'éva-
la pente du terrain. Comme on le verra plus loin.
DOnr connaître l'altitude d'un point, il suffit de l'établir
rItr comparaison à d'autres pomts cotés situés aux envi-
(¡L'altitude deVersétant34,on peut évaluer approxima-
ivement celle de Plachy à environ 38, en raison du cours
cla Selle, car, par les nombreux méandres de son cours,
4carte révèle une pente douce.
lachy étant à la cote 38, quelle est la pente de la route
(1.^-
va au point 104? Cette route monte donc de 66 mètres
UrUn parcours d'environ 1.200 mètres, soit une pente de
lJ1200
ou en chiffres ronds 60/1200 soit 1/20. Cette pente de
0 est la limite des rampes des routes nouvelles. En hi-
r, par verglas, cette route serait
Cessible à des voitures lourdement chargées. donc difficilement
t
t
CaTtes en hachures.
rain
par
— Le mode de représentation du
des courbes est très clair en pays accidenté,
Cls par contre, en plaine ou en pays peu mouvementé,
e,8 courbes
pst difficile se
confondent avec les chemins et le relief
l'altitude
e
au moyen de ces.cotes que l'on peut trouver
des autres points* de la carte.
Exemple : Buyon n'est pas coté, par le tracé des hachures nof Buyo01,
voyons qu'il est plus élevé que 70 (point coté au sud-est de
et moins élevé que 104 (point coté au sud de Buyon). Buyon Ve
donc avoir la cote 85. 1
SoitparexempleàIracerleprofil.duterraincompriscll'r
Point coté 47 entre Bacouël et Clairy et la Selle au village de
i?
QcoUël..
s deux
47 des différents points cotés établis plus haut:
Pn évalue ensuite sur la carte les distances qui séparent le'
bifurcation
|jau'-Sne chemins, passages à niveau, la Selle, on les porte sur
h/t xi (ou on les double, comme nous avons fait ici); on
ainsi les points B, C, D, E. En ces points on élève des
|^)p ndiculaires
jusqu'à leur rencontre avec l'horizontale corres-
bIlanl à la cote du point considéré, on obtient ainsi les points
iijc) d
lerr ligne
et e. (85 entre 80 et 90); on réunit tous ces points par
tçj continue, on obtient ainsi le profil du mouvement de
aln considéré.
Locution de
Ôl x ces profils permet aux débutants de se rendre
terrain; qu'une troupe placée
pasle compte des mouvements du
|)gs a et b, par exemple, c'est-à-dire à l'est du point 47, n'est
vue d'un défenseur établi au village de Bacouël.
QUESTIONNAIRE.
Qn.
\)nlI'ez
UllC
ravin.
un coteau, une croupe, une ligne de faîte.
vallée, un vallon, un
pays découvert, couvert, coupé.
0Veillé
est-ce est l'altitude de Dury, de Vers, du boisde Bacouël?
H.est
est-ce qu'une courbe de niveau?
que l'équidistance naturelle?
les
Enlnt
é
EXé
l'inconvénient des cartes en courbes?
U est-ce que les hachures?
sont tracées les hachures, et d'après quelles règles?
mouvements de terrain que l'on rencontre entre
HEgxj et Hébécourt.
etle le profil du terrain compris entre la station de Ba-
Je passage à niveau de Plachy.
"Cuter le profil du terrain compris entre l'église de Vers et
diaPeli
sur la route nationale de Dury à Ilébécourt.
::
Itinéraire
Itinéraire
Dictéetopographique (nivellement).
à
Jlébécourt Dury.
-
Plachy — Maison-BJanche Cabaret — cote 61.
Itinéraire Ilébécourt — Buyon - -
Plachy Prouzel.
-::
Dictée topographique (plariirnélrie et nivellement).
Itinéraire
bacouël Vers.
Vers — Clairy — Creuse — station de bacouël -
Itinéraire Rumigny — Vers — Dury — Hébécourt, par le che-
minde
Itinéraire :
terre.
Fossernanant — Prousel — ferme de Bacouël
Arbre-Monlbard — Bacouël — station de Prousel — Fossemanant.
-
Exercice pratique : Construction par chaque élève d'un reliefde
terrain e,n terre glaise après l'avoir tracé au tableau, en courbeS.
ouen hachures.
ferrées
nani.
:
Exemple le mouvement de terrain compris entre les deux voi
bifurcation de Vers — station de Bacouël, et Fossefl1
-
'es
-
transformer une pelure d'orange en surface plane sans
mer, de même, une carte est toujours une représentation
de la surface terrestre. En raison du degré d'exactitude de
été dU
(1) Créé en 1688 par Louvois, le Dépôt de la guerre a
l'armée.
taché, en 1887, à l'état-major général, sous le nom de
service géographiaue de
Directt
dey
pôles.. _I le
(2) Les méridiens (ainsi nommés parce qu'ils passent Ip,tov-r
soleil à midi) sont des grands cercles imaginaires qui font
de la terre en passant par les qui
qul1
Les parallèles sont des cercles parallèles à l'équatcur
coupent normalement les méridiens.
a
Possibles les déformations :
la carte au 1/80.000, on s'est ingénié à' rendre aussi petites que
ce qui était possible, étant donné que
a surface de la France ne représente qu'un peu plus de la millième
Partie de la surface de la terre. 1
Pour donner aux cartes une dimension commode, on a décidé
pelles auraient 0m,50 sur 0m,80, ce qui représente, au 1/80,000,
10 kilomètres
Sur 64 kilomètres. De plus, des éditions récentes
Vndent ces feuilles découpées en quatre quarts.
Nord
en bordure du cadre intérieur, le chiffre 540.000 N
dire que le bord supérieur de la carte est à 540 kilomètres au
du parallèle moyen. 32.000 E veut dire que le bord Est de la
cartte
est à 32 kilomètres du méridien de Paris. La date de la fabri-
v 2-9!1 », ce qui veut dire:
cation s'écrit souvent dans J'angle de la carte, sous la forme
« 2e mois de 90 », soit février 1899.
devant soi.
SOist à
soi. En
ou
Si
fait
on
face
fait
au
face
soleil,
au
c'est-à-dire
le Sud à sa. droite, le Nord à sa gauche,
NOlest derrière soi. En faisant un à-gauche, ou a le
on a
derrière
faisant demi-tour, on a le Nord devant
le\{ soir. soleil (à l'Ouest), on a
t:o.'?r:d — Si on fait face au
disantà sa droite, le Sud à sa gauche, l'Est derrière sçi.
nu à-droilc, 011 a le Nord devant soi.
b) Au moyen de l'étoile polaire (de nuit).
Quand les étoiles.sont apparentes, on fait face à
l'étoile polaire.
Cette étoile, facile à reconnuitre, se trouve sur le pro-
longeaient des deux étoiles de derrière de la Grande
Ourse et à environ cinq fois la distance apparente qUI
les sépare.
il
Demander aux habitants de quel côté le soleil se lève,
quelcôté secouche. -
1
f) Par l'observation.
.Les murs, les rochers, les arbres sont plus humides
où plus garnis de mousse du côté du Nord-Ouest (côté
habituel de la pluie et du vent).
Les anciennes églises ont généralement l'autel à l'Est
et le clocher à l'Ouest.
Les. girouettes portent l'indication des points cardi-
naux.
Orientation de la carte.
Orienter une carte c'est la placer de telle sorte
gnes soient parallèles aux projections des lignes que ses
terrain du
qu'elles représentent et dirigées dans le même
sens.
lla
s
L'emploi de la carte
sur le terrain cpïisiste à retrouver
lemlent carte tous les accidents de planimétrie et de nivel-
que l'on voit- sur le terrain, et inversement à
reconnaître sur le terrain les accidents figurés sur la
carte. attention
Quelque exacte que soit cette carte, quelque
qu'on y porte, on est souvent exposé à commettre de
graves erreurs; sur la carte tout est visible et les dimen"
haW*
sions sont reproduites à l'échelle; sur le terrain lesautan1
tations, les bois, les mouvements de terrain sont
d'obstacles qui cachent les détails. Les effets de la pers-
pective déforment les objets. Les causes d'erreurs sont
d'autant plus sensibles que l'échelle de la carte est plUS
petite. Aussi doit-on poser en principe qu'il faut toujours
sur le terrain s'entourer du plus grand hombre possIble
de renseignements.
Pour se servir d'une carte sur le terrain, on doit tou-
jours commencer par l'orienter sans toutefois s'astrein"
dre à une exactitude absolue qui serait inutile.
Mais avant de savoir orienter une carte, il est utile de
savoir d'abord s'orienter.
Au moyen des détails de la planimétrte. — Si l'on est
sur une route ou sur un chemin, par exemple; entre deu
villages, Hébécourt et Buyon que l'on connaît, on peu
orienter la carte en la faisant tourner jusqu'à ce quemêlI1111
retP;
Si l'on est en plein champ, en un point connu et
o
Nord-Est
senté sur la carte, par exemple à la lisière
bois du Taisntl (exactement à la lettre F du mot Fosse
jusà
nant) et que l'on connaisse le nom d'un clocher que Ce
aperçoit, celui de Prousel, on tourne la carte
e
que
et le
la
clocher
pondante du terrain.
'ligne formée sur la carte par le point de
de Prousel soit parallèle à la ligne
stau"
corre-
Si l'on est en plein champ, en un point dont on Lne,et.
:
connaît pas l'emplacement sur la carte, on procède
me suit supposons que, après avoir traversé
Prous"tet.
coté l04'rèS
l'lachy, on s'engage sur le chemin du pointvillageaprès
lieu d'aller à Buyon. Ne rencontrant pas le
à
avoir gravi la pente, celui-ci devant se trouvercaché
300aS,
très de la route, et de plus ne le voyant pas, cas,
.est par le mamelon 104, on est désorienté. Dans ce eSt
il vaut mieux s'arrêter et reconnaître le point où on
de façon à ne pas s'égarer davantage. te;
A sa gauche, on a un point (le mamelon 104), por
d'oÙ 011
t~6s
sur la carte. Cette coïncidence établie, on recon-
1 qUe l'on se trouve sur le mamelon 104, que le clocher
de-droite c'est celui d'Hébécourt; celui de gauche, PlachY;
et que le groupe de maisons que l'on a devant soi, c'est
Buyon.
On peut encore procéder comme suit : supposons être
en plein champ, vers l'e de Maison-blanche. On fait face
à un point éloigné et bien visible, le clocher de Vers, par
exemple, dont on aperçoit la pointe; on fait demi-tour-e
autre point :
on cherche devant soi un autre point, on trouve le clocher
d'Hébécourt, on recherche sur une autre direction ll
la chapelle (sur la route d"Hébécourt, a
n/au), on fait demi-tour et un trouve la lisière Nord de
Buyon.
Le point de croisement des deux lignes tracées déter-
mine très approximativement le point de la carte où l'oIJ
se trouve.
parcouru:
Orientation sur le chemin parcouru. — Le meilleur pr.o'
cédé d'orientation consiste à se guider sur le chemip
au point de départ de la marche on déploie
sa carte et l'on se repère exactement. Cette correspon-
dance une fois établie, on la conserve constamment el1
ne laissant échapper aucun détail du terrain sans le 1'y11s
trouver sur la carte et inversement; si on la perd à
moment donné, il faut la rétablir le plus vite possible:
Ne pas perdre de vue que les détails de la planimétrie.
routes, chemins, bois, sont essentiellement variables;le*
uns ont disparu, d'autres ont été créés depuis la dernière
revision de la carte. Il est donc indispensable de se
guider également sur les mouvements du terrain.
Manière d'étudier' un itinéraire que l'on doit suwr
ensuite de mémoire. — Comme il n'est pas possible a1
chef d'une colonne d'avoir constamment la essentielcarte SOVe
û.,
les yeux, sous peine de perdre de vue le but
sa mission et de négliger son rôle de surveillance,éJ'¡j. 1
ÏÙe
ou quatre fois, puisqu'il est connu qu'au
sur la carte une place plus grande
celle qu'ils ont dans la réalité.
hciitn' unecarll'
~It{:l]tPI'{1]]('
QUESTIONNAIRE.
t'iu:111lrnumoyen
nlOH2n :
'/{ dusoleil;h)îlela Juin;c) del'étoilepolaire;d)d'unemontre;
sui-le
ij
'
e ]a boussole; l) due détails de lu planiinélrie.
1^
on se trouve sur le chemin de Dury à Vers;
IJrr Q\l Se trouve à la sortie Nord-Est du bois d'Hébécourt et on
Soupn ,ic (.f
ROj le
SMpgauche clocherdeDury;
WM* avoirtraversé le bois de BacouëJ, du Sud-Est vers le
rltllncr
GlO!ICSI,
011 débouche en un point quelconque de la lisière;
le point exact où on se trouve.
Etudier les iliuéraires suivants pour les suivre de mémoire :
a) Clairy — Creuse station de Bacouel — ferme de Bacouél,
--
b) Rumigny Vers-- Clairy.
Cdpie<ic-lu carlc.
Reproduire au I/ÔO.OUO* les voies de communication du fragment
decarte.
la
Reproduireaul/'80.000e valléede Selle. la
tiiii-ayoiide2
Amplifier du double le village de Dury et ses abords sud
Faire au 1/M).000C le croquis rapide de l'itinéraire suivant
d;|I)!l
•
Lecture d'un itinéraire sur la carte.
De la U<i'*v)i-1tlanclu', sur la route d'Amiens à Beauvais, a J8
gare.
L'itinéraire peut être divisé eu trois parties
de la Maixon-lïlanchc;
"2" La vallée de la Selle
3° La montée de la
et
La longueur de cet itinéraire<
le village de Bacouiil;
si d'environ 2.800 mètres
peuvent être mesurés soit aJ'aidednn fil, soit à l'aide d'un
vimèlre,e.tcj.
(q"
piétons, cotele
Le chemin de viabilité incertaine n'évite lui-même cétte e5t
qu'en se brisant, c'est-à-dire en allongeant son tracé. Sa pente
Reflet de 1/8. Par les temps de pluie ou de verglas, l'ascension
voilures chargées doit y être difficile. Ce chemin doit être en
ùelai
en partant de la Maison-Blanche, pour être ensuite à flanc
decoteau changement d'orientation jusqu'au chemin carrossable
pVers à au Plachy.
A la bifurcation de
ces deux chemins, on tourne à gauche, le
i'emin
,.\
descend à pente plus douce jusqu'à l'entrée de Bacouël.
Il droite, il longe partie boisée, à gauche, des carrières
craie. une
20 La vallée de la Selle et le village de Bacouël.
Pour aller à la de Bacouël, par le village, l'itinéraire tra-
tl;se la vallée gare
"t fe&lar de la(un
£eur Selle, rivière bordée d'arbres de moins de dix
seul trait). Par la cote 34 (entre Bacouël
Vers),
par les nombreux méandres de son'cours, la carte
Jèle une rivière à pente douce. On peut donc donner à Bacouël
h;
ne altitude de 35 à 36 mètres.
It7es
crues villages pressés sur les bords de la rivière montrent que
iÔ doivent' être très rares, en tout cas peu périlleuses. §a
comprise entre le chemin de grande communication qui
llifté les villages de Vers-Racouël-Plachy, et le chemin de via-
Ijjpy1*
Do
incertaine un peu plus à l'Ouest qui réunit ces mêmes
agbes, est large d'environ 600 à 700 mètres. On y rencontre de
poreux pâturages où les animaux doivent aller paître.
r^ant d'arriver à Bacouël, la Selle se divise en deux bras
Ilo¡fant îlot dans lequel trouve l'église et la filature. Celle-ci
,l se
Oit
se servir de l'eau de la rivière comme force motrice.
IlteaCouël
1fClJ.SJue est un village d'environ 200 habitants (50 feux environ)
d'une seule rue bordée de maisons, sauf dans la partie
¡¡_ale
sur le côté droit.
Ur arriver au milieu du village, on traverse la Selle sur deux
|lfj|ls-
A droite on rencontre un moulin à eau, à gauche une
tirle, qui porterait à croire que l'agriculture ne suffit pas
ce
,i.ûUrrir son homme, les habitants étant obligés d'aller travailler
il
îkusines.
,
Iliqlte sapartie
'i;i|,'lvuSté centrale, le village est coupé par un chemin de
incertaine qui suit la vallée de la Selle et fait commu-
l'I'isel les villages de Vers-Bacouël-Plachy. Ce chemin doit être
|ii'isPar
les habitants pour se rendre à Amiens. Longeant la
e" il est constamment
en terrain plat.
extrémité du village, entre les deux chemins
A
e , de viabilité
l"I'II),Ine, qui vont l'un dans la direction de Clairy, l'autre
de Bacouël, une grande ferme.
sur la
p La
montée de la gare.
5
,\,!ur aller à la station, laisse cette, ferme à droite et on
on
''ï|iafe sur un chemin de viabilité certaine d'une largeur d'en-
IIIOU<!mètres.
la voie ferrée, à droite, ce sont des champs, à gauche
lnarais, bordé d'un fossé.
S. r.tï11'npasse au-dessous de la voie ferrée d'Amiois à Dcnu-
passage,
%tï dit « passage en dessous », prouve que la déni-
On est
assez considérable, car Un pont de chemin de fer
a rarement moins de six mètres dehaut. Le remblai commet
un peu après le passage aniveau sur le chemin de Bacouël, alJ
point coté 47, pour se terminer un peu après le pont, puis J®
voie est en déblai pour être de niveau à Plachy.
Après lrpassageen-dessous le chemin montelégèrement jusque
sa bifurcation avec le chemin de Plachy à la station deBacouël-
A 200 mèlrcs Sud du chemin se trouve la limite des deux wrll'
toires des communes de Plachy et de Bacouël.
A Ja bifurcation, le chemin monte à pentes raides. Jusqua le
voie ferrée il doit être en déblai, pour être ensuite à flanc de
coteau jusqu'àla station don! on peut évaluer le niveau à 80 mètres.
un peu moins élevé que l'arbre Montbard. A l'Ouest de la gare
un passage à niveau.
La station est sur la voie ferrée d'Amiens à /louai. Etant élol,
gnée de Bacouci, elle doit desservir plusieurs villages. Eu effet,51
de la station comme centre, on décrit une circonférence de
2 kilom. 500 de rayon (une demi-heure de route à pied), 0l,
enferme dans son périmètre Clairy-Crevse-Plachy-Bacouël. Tous 1
habitants de ces villages devaient faire leur Irafie par la 98re
tir- liacoucl. Il apparaît ainsi que celte voie ferrée est plus am'ior111
que 1autre et que la station de Bacouci fut construite pour tl£de
lJroltsd, une partie de son trafic lui a été enlevée.
servir ces diverses localités. Maintenant, en raison de la gare
La voie ferrée est longée au Nord et au Sud pardesch<,niiIli
dexploration permettant aux paysans d'aller dans Jeurs champs-
De la gare de Bacouël on aperçoit très bien, vers l'Est, la
où se trouve la Maison-Blanche, point de départ de l'itinérant
tr,,";e
vers le Xord. l'horizon est borné de suite par
!V' bre Hontbard au milieu de petits bois, pointqui
la crête
a
où
signal Irigouomélriquc; à l'Ouest, le bois et la ferme de Bac*'^
se
servi "1
celle-ri presque à la naissance de la vallée dépourvue de rivl
orientéeEstOuest,quis'envaversBacouël, quenousfv?'s et J15
QUESTIONNAIRE.
: :
'.Décrirel'itinéraire Ilébécourt—Uuyou—l'iachy.
Décrirel'itinéraire l'ossemanant—staliondePruuzel
pa-
-
couël.
Ouvrages àconsulter.
Cuurs pratiquedetopographie, de lecture des cartes et le 110 -U
naissance du terrain, par le lieutenant-colonel 1. DENNEHY.
campaclé
paysage militaire, -- Emploi du croquis panoramique en Cie
et dans les reconnaissances, par le ilieutenant LEFbnrnE. —
tlrs champs, par le commandant MOHELLE.
J/oulin.
Montdidier.
de
carte
la
de
Extrait
Taisnil
TABLEAU D'ASSEMBLAGE DE LA CARTE DE FRANCE
Ce tableau a été placé ici afin que ceux qui ont besoin de
t'ouver
t
la correspondance des quarts de"feuilles de la carte d'Etat-
ajor puissent savoir exactement la place dans l'ensemble et le
en
^tQêro,puissent aussi les assembler
pour une étude ou un travail
e Service
en campagne sur la carte.
précision.et
Au début, beaucoup d'élèves se tromperont. Maisrecgwif
d'habitude, ils observeront mieux. L'instructeurl'haW1"
leur jugement et leur donnera ainsi la notion et
,njr
de la
Si la société est munie de jumelles ou de prismes, l"
techniques.
truct.eur emportera ces instruments aux marches
trera aux élèves a s'en servir, sans entrer dans des
On leur apprendra également à observer et à P°v:/<
dire avec exactitude ce qu'ils voient. La dé;,qignatioll
L
objectifs est un très bon exercice. On demande saliS *je
elèves, en somme, de décrire ce qu'ils ont devant eux etde
autre souci que de traduire exactement leur vision olif
que celui-ci comprenne..
dire simplement leur impression à un camarade 1
PeU
Quelques renseignements sur les cours d'eau
saires à un groupe qui, au cours d'une marche,
sontne0jr
Mes'
militaire,
il envoyer des renseignements, h indiqlier (les Uinérai-
res,etc.
Enfin et sans entrer dans de grands détails, on pourra
eneigner aux élèves les premières notions de service en
Campagne: comment on utilise le terrain, comment une
Lronpe garde en marche, au stationnement, comment
se
11lle patrouille opère.
Ce sont des connaissances qui sont utiles non seulement
jçlx militaires, mais aussi aux citoyens. Les jeunes
pens sont appelés à rencontrer des troupes en marche,
Mes voirmanœuvrer. Sachant déjà le pourquoi de cer-
tifies prescriptions, ils se rendront mieux compte de ce
qU'ils verront et ils s'y intéresseront.
Ce complément d'instruction est donc indispensable,
complète
il
l'éducation donnée par les autres enseigne-
ras à ceux qui sont appelés un jour à servir leur
I/lys.
Nui ne pourra dire que celui qui aura pris, dans les
l
î,Ude
?ciétés de gymnastique et de préparation militaire, l'ha-
de voir, de comparer,
Ms recours dans la vie à
de déduire, de juger, n'aura
le domaine ces habitudes précieuses dans
moral? Est-ce que là aussi la comparaison,
aur vision large et d'ensemble ne sont pas indispensables
se rendre compte de la valeur des êtres et des cho-
Langage militaire.
Comme les autres métiers, le métior militaire
a un langage particulier.
Terrains.
^0*1 appelle crête la ligne ,la plus élevée d'un mouve-
1J.en,forme
UrQfe de terrain; mamelon, une hauteur isolée ayant
généralement arrondie, mais variable; croupe,
ciPmouvement de terrain faisant saillie à l'extrémité -
une
nainhauteur, vallée, ravin, bas-fond, etc., la partie du
dusol.
Dnrraitoù se trouvent les cours d'eau (ou celle où il
s'en former); pli de terrain, une petite ondu-
Au
point (le vue du relief:
Dtlat ou uni, lorsque les inégalités du sol y sont
esque insensibles;
bl'CCidenté, lorsque les mouvements du sol sont nom-
relix.
A11
point de vue de l'observation :
fc^vert, lorsque les troupes y sont masquées à la vue
1,
(jk"observateur par des plantations, des mouvements
la. des obstacles;
}col/vert,
la,vUe quand aucun obstacle important n'empêche
211
de le fouiller.
point de vue de la circulation :
oUPé, lorsqu'il est sillonné d'obstacles, fossés, ruis-
seaux, haies, clôtures, constructions qui gênent les zhOu-
vements de troupes;
Praticable, lorsqu'aucun obstacle n'y empêche Séfletl-
sement ces mouvements;
Impraticable, lorsque les obstacles qu'on y trouve etn'-
etc.
pêchent complètement la circulation.
Couverts du sol.
a) Lieux habile.s- : villes, villages, hameaux, éCFll't,
château, ferme, (djse, chapelle, fabrique, manuf<ictnre'
usine,moulin à veut, à eau,
:
Pour envoyer un renseignement, on désignera CL
différents endroits par leur nom, exemple
Montières, la ferme de la Folie. Pour indiquer une
fabrique e
rection, un point de repère, désigiier un front à battra
on définira ces objets par leur aspect extérieur
maison au toit rouge, le clocher blanc.
:
b) Terrains boisés : forêts, bois, bouquets, futaies, t:;,]
1
de'
Un cmbravohenvint est le point où un chemin se
tache d'un autre.
toit
Jluiul-pui.nl. l'iace circulaire que l'on rencontre fré-
ellnnellt à une patte d'oie, à une étoile.
—
j,.^anslesvoies ferrées, (Ill a tunnels, viaducs, stations,
wes' signaux près l!psgares, lignes télégraphiques, ré-
r0fv°irsd'eau,signaux (mobilesou fixes). Le siynul
•ese
tP>,'e.s
))éJle,lr),
à
points on une route ordinaire traverse une voie
commentpassaj/e niveau,eudessus (ousu-
llse, ('»les<lessous (ou inférieur). suivant que la route
Sur rails mêmes ou qu'elle passe au-dessus ou
dessousdelavoieferrée.
j.jJ'An
KAi-, les voies de communication sont les fleuves.
¿ers, ruisseaux, torrents suivant leur importance.
'lr.ans
)
aux,un cours d'eau, on remarque le lit où coulent
ikotfe les rives, bords ou berges, qui se nomment rive
ou rive gauche, suivant la direction du courant.
-<i.llaux, écluses.
le;es différents
moyens de passage des cours d'eau sont :
Ponts, les bacs, les yves (1).
(le
gn
Seltr hiver,
]
on passe encoreles cours d'eau sur la
] glace;
l une épais-
é
4-centimètres suffit pour laisser passer quelques isolés,
jOpour de petitesfractions. En cas de craquement, secoucher
Sijj,
a
glaceclglisserjusqu'à larive opposée.
I.l.f;
ponts se désignent, suivant leur mode cons-
LljitrUlJ,suus les nornsdepontenfor,en])ierre,eu
de
s,etc.
Mjaprofondeurd'un gé utilisable
pour lefantassinne«luit
r¡¡PijélJssf'l'1well'ef'l1llI'111Cijcultllndl'I's
reuusi Jefondestmou. si le courant est
Indices (1).
Lemoindredétailestutileàconnaîtra
Attitude de la population. — Près de l'ennemi,
habitants sont inquiets, les enfants surit curieux,lell el
pays ennemi, ils sont insolents s'ils pensent que
armée est proche.
Poussière. -- La poussière soulevée par l'infalltere,
l'artl
est busse; par la cavalerie, haute et légère; par
retire.
lerie, haute et épaisse. On en déduit la direction de
marclie et la longueur d'une colonne.
Reflets. — Les reflets du soleil sur des objets brillalltt
sont l'indice d'une troupe en mouvement. Nombreux e
brillants, la colonne s'avance; incertains, passagers, me
gaux, elle se gellé
Les effets intermittents de lumière, la nuit, sont
ralement des signaux.
-
Feux de bivouac. L'intensité de la fumée pendant 1
jour, l'éclat et le nombre des feux pendant la nuit °".
l'cmplaj
leur reflet sur le ciél peuvent renseigner sur
ment et l'importance d'un bivouac. Cependant,l'enne^
allume quelquefois des feux nombreux pour dissimuie
un mouvement.
Bruits divers. — Le roulement des voitures, le
ment des fouets, le hennissement des chevaux,
cla
aboiements prolongés des chiens dans un village, InÙ
quent généralement un passage de troupes.
Tracf's. -
du brodequin allemand est bordé d'un fer
(le tlOU
Les traces de pas, de chaussurescircâiaire),
les empreintes laissées par les chevaux ou les voitures
peuvent servir à reconnaître la direction des colonne
et leur composition.
Emplacements abandonnés. — ils permettent de reco'1
naître la force, lacomposition et l'état moral des troupjt
qui se sont arrêtées soit pour faire une grand'haltc, 50
pourbivouaquer.
L'attention des sentinelles, des éclaireul's, des pati'011^'
les, doit toujours se porter sur tous ces détails. En OUe5
on devra rtlever les inscriptions qui seraient reste
dans, les cantonnements, ramasser les enveloppes de
lettres, journaux et tous les objets perdus (casques, cfer
quettes, pattes d'épaules, fers des chevaux, etc. — Ie Il
allemand diffère du fer français par une rainure)qus
pourrait trouver sur la route ou au bivouac. Dans deS
villages, on s'empare de tout ce qui peut procurer 1"'
renseignements : on fouille la gare, la poste la 9011
merie, la mairie, etc.
---
lel'ere
(1) Lire le chapitre « Traces et indices 212 dans
du
de lEclaifeur capitaine » page
ROYET.
[¡Si
ou trouve des malades, si on rencontre des blessés
f1des morts, relever les numéros du collet, de la coif-
la
fe, couleur des uniformes, les fouiller, ainsi que le
Muetage des chevaux, et prendre tout ce qui peut être
,.Uepour
journaux, obtenir des renseignements sur l'ennemi
ordres, lettres, etc.
an questionnera les habitants, les enfants, dans le but
:
h11d'avoir des renseignements, soit de demander son
'lnitJ, etc.
1vJt questionnent les habitants, les enfants, les voya-
11rs, les déserteurs, les prisonniers, dans le but soit
rVavoir des renseignements, suit de demander son che-
Ul, etc.
•/oui- btenir desreportesprécises, posera des questions
"Oljl's, o un
ou on interrogera plusieurs habitants pour contrôler les
'ignernenls"donnés par chacun.
11
II¡,:,ne dira pas « Ce chemin conduit-il à Libercourt? » mais
a Où roiulvil te chemin? ». car l'homme interrogé peut être
Il lJI.
ylie.-'làn 'ou
comprendre et répondre « Oui », alors que ce
conduit ailleurs qu'à Libercourt, surtout s'il y a, dans le
8'n'ige, des localités dont Je nom s'en rapproche.
ttire;
l.îi(MJ mètres. 1infanterie noir- de
A
en ligne forme un cordon oIllbr¡ro)1f
Le soldat doit se mettre dans l'œil un très petit ervjf il
distances (par exemple, 400. 600 et 800 mètres) qui lui
de repères, de façon que, lorsqu'il se présentera un obJEct
cherchera à savoir s'il se rapproche de ces distances-typts.
,
Outre les procédés indiqués dans le règlement, le d t se
Soldat SC
ove(.,
rappellera qu'une allumette ordinaire, tenue horizontalement qutil
les doigts, le bras tendu, couvre un homme il 400 mètres;—"
gros sou, tenu de la même façon, debo
couvre lin homme
600 mètres, un cavalier à 1.000 mètres. oleil
sroIld
A la vue, on est exposé à apprécier court lorsqu'on , a le St0l)d
fond
derrière soi, l'air est le sol uniforme, le
est clair.
chaleur,
—
—
On apprécie long
par
:
temps
pur, — est
si on a le soleil devant soi
sombre, — sur fond sombre,
—
,--
paI'
sur m
but
oSse
but
partiellement caché.
(1) Voir topographie : Construction d'une échelle de pas.
--------
^Ppfécicdion le son. — Le son parcourant environ 555 mètres
Par seconde, par
on compte le nombre de secondes écoulées entre le
Jument où on aperçoit Ja flamme du coup de feu de l'ennemi et
seUl où
le son frappe l'oreille; on mutiplie ensuite le nombre de
Condes
S 5 par 555 mètres, on trouve ainsi la distance. A remarquer
Pour secondes, le son parcourt 1 kilomètre.
n
J;
E7
fie*^ri.re
a
serie 'Ple
environ.
évalue la durée d'une seconde en comptant rapidement jus-
7; chaque série de 7 donne une seconde, et chaque fraction
correspond à 50 mètres
: On a compté 5 séries de 7 et on s'est
arrêté à la
a
0n au tu nombre de 4. li~. Il.x33
50
On donc secondes, soit £)x;;33=H)6;), pius
[stance est donc d'environ 1.850 mètres. 1
200.
j =200.
t
*
Il•ïiple
lixè l'leul'
aura ainsi
('(>nnait sa distance, soit
ou sn largeur.
la soit la dimension de
distance si l'on connaît
Si, à 1 mètre de l'œil, on place un objet d'une hau-
hauteur de 8 mètres (1), on a la proportion ci-contre :
leur de 1 centimètre, et si cet objqt intercepte une maison d'une
Pour appliquer cette idée, il faut donc trouver une base quel-¡-
da"
conque et une distance fixe faciles à réaliser et qui soient
un rapport très simple d'un dixième ou d'un centième par exemP-
Procédé des (rois doigts. — Les trois doigts index, rnaje
—
annulaire — ont une épaisseur moyenne de 6 centimètres et de-
mi (2), d'autre part, le bras tendu a une longueur d'environ 65 ceur
tiinètrcs. Si nous prenons les trois doigts pour base, la longueur
du bras comme distance fixe, base et distance sont dans Je ffip
port de l/10e.
Etant donnée cette constatation, si, ayant le bras tendu, Br-
trois doigts couvrent un objet quelconque, la hauteur (ou la ia
inversemei'fjj,j
genr) de cet objet sera le 1/100 de la distance, ou
distance sera 10 fois plus grande que la hauteur (ou la large
de cet objet.
hxemple Les trois doigts pJacés horizontalement couvrent on
homme de lm,70 de hauteur; cet homille est à 17 mètres.
Si à une distance de 1 kilomètre, les trois doigts couvrent ¡¡1Je vj'
haie, celle-ci a 100 mètres de long; à 4kilomètres, elle aUfi
400 mètres.
ncmarqllc. — Pour apprécier une distança moyenne,mètre 1
eo,
mètre par exemple, il faut trouver des objets de 100 eJ!i
afljjL
longueur, condition difficilement révisable; on a donc été
à chercher une base plus petite que le 1/1000 qui permette Ljj à
fantene d'apprécier rapidement 1rs distances de 600 mètres à 1
mètres.
Procédé au moyen de la pile de quatre sorts (5). On fC :
marqué que quatre pièces de 0 fr. 10 (4) empilées ont—une éproli
seur de 0m,00G5, d'autre part, la longueur du bras étant
boéPre
0m,65, la pije de sous tenue à plat (ou de champ), à
bras, fournit une base égale au 1/100° de la distance qui la 0 S
d'
de l'œil.
Si donc on connaît les dimensions habituelles de
jectifs que l'on rencontre dans la campagne, ij sera
évaluer la distance par le moyen indiqué ci-dessus.
quelcrye ob"
faciles
j
(1) A 800 mètres, un objet de centimètre couvre une plieJ
1
de 8 mètres, à 1.600 mètres, le même objet un
Peljp
couvre
de 16 mètres; cet objet couvre donc bien des objets d'autant
Pl t'4
Percin.III,aisselll
Il est toujours facile, avec
un prll d'habitude, de placer
exactement à sa distance pour avoir l'angle du 1/100®.
1
(3) Général
(4) A
effigiedeNapoléon cettepiècedontV^Pa.
l/400',
est extrêmement régulière, est dans un rapport simple,
avec la longueur du bras.
rlPPosons,
e par exemple, que la pile de quatre sous couvre une
Il de paille de 8 mètres dont veut évaluer la distance. On
erapport suivant. on
WI4P
iqêi:,procedé
trois offre J'avanlage de pouvoir prendre à volonté une,
Vf augmenter ou même huit pièces, ce qui permet de diminuer ou
ttocd de 1/200e
la base. On a le rapport de 1/4008 pour
un
®an pour 2 gros sous, etc.
t
Ntinver
ttj
chacun de ces cas, pour avoir la distance, il suffit de
°rnbrt la hauteur couverte par 400 et diviser le produit
de pièces employées à la couvrir. Exemple
lXuvrent une hauteur de 6 mètres, la distance
:
par
si 5 piè-
sera de
3 :::: 800 mètres.
I/Çédé
t~aon. du auidon- Les mêmes calculs peuvent se faire avec
—
5 tir- Sa hauteur étant de 0111,011 et la distance de l'œil
1/100°. au guldon'élant de lm>'10'
tn. ,
on a également l'angle
L€au
rl
Jn5?8ln
ss
r
'failiUr à
San
,
donnant les dimensions moyennes de quelquesobiectiîs.
couché
1- .00
genoux. 11,10
J
Poteaux télégraphiques
0",60
sur
Poteaux télégraphiques
route.
6",»
Ollier
4Qunecolonnepar 9"\n ~,<JU fprrée.
survoie
Meuledepaille8",»
à 7 8m
VjSPBgnies3"3' >»»
eOmPagnies
al Une
rvaed'un
CTle)
colonne (ca- ,
à3°,50
fer3étage.
Wagon de chemin de
MC*15",»
KL
.,Ut 15-
cheval.
atteléedeûche-
4",»
S",»
Maison sans
Maison avec un étage.
Maison avec deux éta-
5 à 6'
7 à 8"
Ur);
WL à bagages. 7",»
alste (longueur et
hWïs'd'infanterie 1°,50
,
15.
,
H
JJ ges
Hauteurd'une porte..
Hauteur d'une fenêtre.
Mur de
Moulin
cIMure,.
9 à 10"
àvent12",5",»»
1",90
1",80
2-,50
Peuplier15à25".
A,aile » Pommier
14"
de pièces. 15.
i']planesmoyennesmètres;biplan
2 »
guour (largeur). — Monoplan envergure moyenne 10 mè-
t'es, envergure moyenne
longueur moyenne 10 mètres.
:
Régiment de
Groupe de 5
:
-
Dirigeables. — Zeppelin :: : mètres.
longueur
monlée).
batteries.
Artillerie (1 batterie
130 mètres,
mètres; Parseval : longueur 48 mètres; diamètre 91mètr«s; tyP
italien longueur 70 mètres, diamètre 11
Longueur des différents éléments d'une colonne.
Compagnie..
Balaillon d'infanterie (chiffre arrondi).
Régiment
Cavalerie (un
d'infanteriE.
escadron).
cavalerie.
100 mètres.
a
he"tiOP
approxû110,;0D
1/100e..
Longueur d'une troupe de cavaierie : N mètres.
Longueur d'une troupe d'artillerie : Nx20 mètres.
le
REMARQUES : L'épaisseur d'un crayon, à bras tendu, réaliSe
rapport du
}.tJ'6s.
Le guidon avec son embase couvre une hauteur de 1 meètres.
100 mètres, de 2 mèlres à 200 mètres, de 6 mètres à 600
Réciproquement, si le guidon couvre 4 mètres, on est à 400 11
S'il en couvre 15, on est à 1.500 mètres.
Expression en millièmes :
Leinjlilièmeestunangle.L'arcdécirconférencequilee
:
Le millième est un angle. L'arc dé circonférence qui
l
est le millième du rayon. En d'autres termes, si, sur cif
glede
-
1lljl-
conférence dont le rayon est de 1 mètre, on prend un arc de de
limètre, les deux rayons qui l'interceptent forment un an
1 millième.
OA
= Un mètre.
AC
= Un millimètre.
Anjle COA = Angle d'un millième. ;
OB. 2 mètres. DBmillimètres.
2 Angle DOB = 1/1000.
= =
Si,
sur la même circonférence, on prend un arc AE = 10 mil-
rItnètres, l'angle formé est de 10 millièmes.
Si on confond la corde AE et l'arc ACE,
— ce qui peut s'ad-
mettre,
on peut dire que J'angle du 10 millièmes est celui sous
equel on—voit un front rectiligne de :
10 mètres à la distance de 1.000.
— 2.000.
20
50 —
—
- 5.000.
:
Cette propriété peut s'énoncer des trois manières suivantes
Il L'angle est le quotient du front par la distance
1"
:
front 10,
distance 1000,
an§le
an
au 10/1000;
211 Le
front est le produit de la distance par l'angle :
5° La distance est le quotient du front par l'angle :
liaieurmilliè
Annulaire.,.50 Sm 125millièmes.
125 mllhemes 1UO
)
mUlièmes-
Petil
doigt
Iis.rois
25 millièmes )
:
La carte donne comme lieu la route d'Amiens à
l'endroit dit le Cabaret.
Renseignement Vu un régiment d'infanterie en colonne p8
d'Amiens Beauvais, passant Cabar
quatre sur la route à au
à 15 h. 50 et se dirigeant sur Amiens.
apprécier distance qu'appro*1
Dans certains cas, on ne pourra la
mativement.
Par le
exemple, un groupe de tireurs, placé en G, doit ouvrir
feu sur un objectif apparaissant en O.
luationdesfronts..0,i-
(1) Des procédés du même genre peuvent encore servir à le,,fl
eSà
Il est intéressant de connaître la largeur des objtctIfsque à
veut attaquer; on peut ainsi en déduire le nombre d'homrfleS
employer à celle tâche.
On se sert des mêmes moyens que pour apprécier Ja distan^-.^
'Ce.
Si, par exemple, le pouce couvre
une haie distante du P
d'observation de1.000 mètres,on a :
Angle 0,040xdistance1.000=front 40 mètres.
A 2.500 mélrcs,
on aurait:
Angle 0,040xdistance 2.500 mètres=100 mètres.
Le chef fait apprécier la distance par les autres gradés du
groupe et par des soldats doués d'aptitudes spéciales soit à la
\te, soit au moyen des procédés indiqués ci-dessus; il prend
e^suite la moyenne de toutes ces opérations. Cette moyenne a
Tance d'être plus exacte Ja distance donnée par une appré-
Clation unique.
que
EXEMPLE.
« But\ la section nui s'avance. »
20 En travers de main (ou de doigt).
m..
EXEMPLE.
« Devant
p/) Olnt
ex !
nous,
de repère : à 900 mètres, sur la crête. une maison blanche :
:
Cetle maison blanche.
doigts à gauche de cette maison une section ennemie.
ctil
d'éviler
«Obje Cette section.
toute confusion, l'instruclour devra fixer ses subor-
l'ae êmt;,
si on sert de la pile Liesous, on peut évaluer
e
mais alors il faut la tenir verticalement et non horizon-
donnés sur l'emploi des mots « droite » et « gauche
désignation des points de repère et des objectifs.
» dans 18
Ut&j
r.
La droite d'un objectif est In partie qui se trouve vers la 13
de Vobservateur. De même la droite d'un point de repère es
gion qui se trouve sur le côté droit de l'observateur.
S'assurer, dès que les indications ont été données, que les
Observateurs ont saisi le point de repère et l'objectif, et cela instan-
tnément. Acet effet, exiger que, dès qu'ils ont saisi le point de
PDe, ils prononcent le mot « Vu ». Ils font de même après la
esignation de l'objectif.
Remarquer le nombre de travers de main ou de doigts est
ariable que
pour des observateurs placés en des points différents.
V
sur la glace.
Lorsqu'on
veut employer un moyen de fortune (passerelles, etc.)
Ur passer un cours d'eau, il est utiJe, au préalable, d'évaluer
8r®,CUr' an de calculer approximativement la quantité de ma-
le nécessaire.
Evaluation de la largeur.
Ls moyens suivants sont à la portée de tout le inonde.
se t
pigr°Ce^é
touchrrneront.
t,Ileh,ei,
du caillou. — Jeter sur la rive où on se
trouve'
assez grosse, en A par exempJe, des cercles concentriques
une
autour de ce point. Quand ces cercles arriveront à
rera la rive opposée, on suivra des yeux la circonférence et on
la distance AC=AB largeur de la rivière.
l9cèdê du lcépi.
iarl~'e-
la
— Se placer sur le bord de la rivière, face à
ie
Poilu opposée; tenir la tôle verticale en la maintenant avec le
placé sous le IIIcnloJl. Abaisser ensuite le képi de manière
rs
l'autre fayon visuel passant par le bord de la visière affleure
«1 flve. Faire alors un à-droite (ou à-gauche) suivant le terrain
a l
ncedi le
dérangf'r Ln position de la tête, remarquer le point où
rayon visuel passant par le' bord de la visière. Mesurer
de l'endroit où on se trouve à ce point pour avoir la
cherchée.
v&^
Æ
cii procédés. — On peut également se servir d'une corde
o're corps lourd à l'extrémité qu'on lance sur la rive opposée;
par les moyens suivants :
pie: l'un, 1 mètre (B), et l'autre, 2 mètres (A). Placer
(exe.
Se procurer deux bâtons dont l'un soit le double de l'autrele.p.Ue
petit (B) sur le bord de la rivière, en face d'un point bien visib"
et placé sur l'autre rive (une pierre ou le pied d'un arbre C, Pu
doncAP=2DC.
: =DÇ.
Il suffit de mesurer DC et de doubler cette longueur
la longueur de la rivière.
On peut aussi prendre BD = AB; dans ce cas les deux
sontégauxetOna AP
pouravoir
dIeS
trw•njjgl#
Mesure de lavitesse.
Pour mesurer la vitesse de l'eau, repérer sur la rive deux
Points A et B; en mesurer la distance. Jeter dans le milieu du cou-
rant, en amont, un flotteur légor, voir le' nombre de secondes
WU met pour aller d'un point à l'autre. Diviser le nombre de
Mètres représentant la distance par le nombre de secondes qu'a
mIS le flotteur
pour parcourir cette distance.
Si la vitesse est de 0m,50, le courant est faible.
4m,00, le courant est ordinaire.
—
—
- lm,50 à 2m,00, le courant est rapide.
2m,50 à Sn,00, le courant est très rapide.
Mesure de la profondeur.
Pour mesurer la profondeur d'un cours d'eau il faut disposer
d'une
d' barque, s'il n'existe pas de passage. On pratique des son-
ges avec une perche graduée.
Si la profondeur est d'au moins Oin,50, le cours d'eau est flot-
table.
Si elle est de 1 mètre, le cours d'eau est navigable.
Les passerelles de fortune conviennent pour le passage des
»'"Times
en files par un ou par deux.
Si la largeur est faible, il peut suffire de jeter des arbres
ou des
Madriers
m
travers du cours d'eau, pour le traverser.
Si la
tahht
en
largeur est trop grande pour recourir à ce procédé, on
une passerelle avec supports fixes reposant sur le fond
de l'eau
ou avec supports fottanis.
Ces supports peuvent être:
Des tables, des baws. des tréteaux, des charrettes, des perches
,Rmblées.
a eDes
etc. (supports fixes).
labon barques, des radeaux formés de tonneaux, de sacs à distri-'
remplis de paille ou d'herbes sèches, etc. (supports flot-
ants)
(1).
Iécartement dessupports (fixes ou flottants') dépend des dimen-
,ons
et de la résistance des matériaux du tablier.
pote ^a^1fr de la passerelle, les supports, est com-
voié reposant sur
des madriers, des rondins, des planches, des portes, des
ets, avec
des échelles, etc.
Les matérfnux qui constituent le matériel sont reliés aux supports
rOVtn d,e clous, fils de fer, cordelettes, etc.: ils prennent en
Pi raI
Ôes appui sur le terrain des rives, par l'intermédiaire de
Ré
-
de bois placées on travers sous les extrémités du tablier.
disUand les supports fixes
sont constitués avec des voitures, on
laP!1 celles-ci perpendiculairement
la^'ièrc, ou parallèlement au lit de
tre suivant que le courant est faible ou fort; on a soin, en
de caler les roues.
le premier cas, les fonds des voitures peuvent être utilisés
pq1)er
PalP génie possède
Lerapidement fi cet effet tout un matériel qui permet de'
Fnflflerau-sacHabert). un cours d'eau (en particulier, le système du
comme tablier. On les relie alors si on le peut, par quelques MO'
driers pour établir la continuité du passage.
Dans l'autre cas, le tablier repose sur les ridelles, consolidas
au besoin et portées à la hauteur voulue au moyen de
plane e
ou de madriers reposant sur des traverses.
Comme les hommes sont obligés de se mettre à l'eau pour dis-
poser les voitures, la profondeur ne doit pas dépasser 11I1,50.
Passages au moyen d'une embarcation. — Le nombre d'hofltfne|
à embarquer dans un bateau est déterminé de façon que ses plats"
bords émergent toujours de 120 centimètres au moins si l'eau e5
tranquille, de 50 centimètres, si l'eau est courante.
absolue.
L'embarquement et le débarquement doivent se faire dans le pIns
l'embarcation.
grand ordre.
La charge est également répartie pour assurer la stabilité C, de
:
Passage à gué. — La profondeur d'un gué utilisable par l'inf*111
:
lerie ne doit pas dépasser
1 mètre pour les hommes et même 80 centimètres si le
courant
est rapide ou si le fond est mou.
im;20 pour les chevaux et pour les voitures dont le chargent-
peut être mouillé sans inconvénient; Om,70 pour les autres vpitut^^
dU
Les meilleurs gués sont ceux qui ont un fond de gravier
indications suivantes
et résistant.
Dans la recherche des gués, il y a lieu de tenir compte des
Les sentiers ou chemins qui aboutissent à une rivire,perpendr
culairement à son cours, conduisent ordinairement à un ëa aU
surtout s'ils se prolongent sur l'autre rive et si l'on remarque
abords des traces de roues. Ú
Les cours d'eau sont plus souvent guéablcs aux endroits ou le
courant est rapide qu'à ceux où il est lent et dans les Paftl
droites que dans les coudes.
II y a presque toujours des gués en aval des moulins, barr 3-
ges, etc.
Les gués ne sont pas toujours perpendiculaires aux rives; entre
deux coudes de la rivière, ils peuvent être obliques (1).
Hons suivantes:
(1) Dans le passage des gués très profonds, observer les
porter en aval
des hommesdupaysou
Pr^c
de,SOI
dats habiles nageurs ou encore quelques barques, s'il est Poss@'
ble; faciliter le passnge au moyen d'une corde tendue entre 11,
deux rives, etc.
a
l'assage la glace (1). — Il faut que la glace ait de 10 à
sur
iî centimètres d'épaisseur
1
pour porter de l'infanterie marchant
colonne de route.
j Une couche de glace de 1"> centimètres suffit
pour porter toutes
I
svoitures d'infanterie.
Quand la température est très basse, peut augmenter l'épais-
on
!,eUr
de la glace sur toute la largeur du passage :
e,loEn couvrant la voie à suivre de couches successives de paille
r de branchages,
disposées alternativement dans le sens du cou-
eent
et dans le sens perpendiculaire, et en répandant de l'eau sur
s Matériaux jusqu'à
ce qu'ils soient liés entre eux par la glace;
de20 En
au
limitant la voie à suivre par deux files de poutrelles ou
Madriers entre lesquelles on jetle de l'eau qui, en se eongeJant,
9uSmente l'épaisseur de la glace.
IjPour effectuer
li
is :
suivantes
Vq?assurer
le passage, il y a lieu d'observer les recommanda-
Hsur
la recouvrir d'une légère couche de terre pour em-
les hommes et les chevaux de glisser, faire rouler les voi-
deux files de madriers pour répartir leur poids sur une
Jes'inquiéter
Nnde
surface.
d, troupes des craquements qui se produisent au passage
et des voitures que si l'eau jaillit par les fentes.
, Ordres et renseignements.
Transmettre un ordre.
Un ordre mal transmis peut conduira
à la défaite.
t;nli!.i,tssant
ordle, etc., le langage militaire, les formations des
ee le soldat retiendra plus facilement les
es qu'il devra transmettre ou qu'il recevra pour
DlorPlir
e
t|j0/ées une mission, puisque les expressions em-
lui seront plus familières.
(C devra toujours s'attacher à saisir l'esprit de l'ordre
c°lb. Ui est donné autant que la lettre, en se rendant
el'a des circonstances auxquelles il se rapporte. Il le
IV1mission
Il
faite,
textuellement.
terminée, il en rend compte au chef qui
Ordre il se borne à dire
» :
chargé. Dans le cas où aucune réponse ne lui a
« Ordre transmis » ou
s'il a vu exécuter l'ordre.
x exécuté
SèL UF
16iles
:
i°0.ppur laisser passer quelques isolés, une épaisseur de 4 cen-
^27& suffit 8 à 10 pour de petites fractions d'infanterie; de
pour la cavalerie, l'artillerie, pour les voitures loxuides;
t45c?8de cra'<ïUQraea'1,
les concis pesants (voitures automobiles).
quelques hommes isolés, coucher
SUM pour se
glace et glisser jusqu'à la rive opposée.
En résumé
1° Ecouter
:
attentivement; 20 Répéter; 30 Transmettre; 40 Rendre
compte.
Envoyer un renseignement.
qa6
Un renseignement n'est utile
s'il arrive à temps.
précis
Un renseignement doit être à la fois clair, concis,
et complet.
:
quatre questions suivantes Qui? Quand? Où?
Comme
Il est bon de le présenter sous forme de réponses
t?
arme?
Quand? A quelle heure a-t-il été vu?
Où? A quel endroit était-il à ce moment? se
Se
Comment? Dans quelle formation était-il? Vers quelOPOillf
dirigeait-il? A quelle allure?
terr&^• et
Il est donc nécessaire de bien connaître le voit
de savoir définir l'ennemi, c'est-à-dire ce que l'on
de lui. personneije.
lIe'
On précisera si le renseignement a été vu cas,
ment ou s'il provient d'un intermédiaire (et, dans ce
de quel intermédiaire).
EXEMPLE (1).
i
Je roisun groupe que
l.i heure? 50 (Quand ?).
j'évaliti,àfantalssils
éclaireuTs
(Qni ?) sortir du village de Lesquin (OÙ ?).Ses W®
chrmt sur Templemars (nomment ?).
Ce groupe est commande par un gradé porreur d'un sabre'
les hommes sont en tunique etpantalon gris vert (2).
jI¡
Un renseignement n'est utile que s'il arrive àse
Si on l'écrit, que ce soit lisiblement. A quoi
renseignC"
(1) Dans la vie ordinaire, on donne tous les jours des
ments sous cette forme : (cof/!"
r().2
]3
« J'ai rencontré Paul (Qui?) vers midi (Quand?}, dans (C'le ,
« de la République (Où?).Nous avons fait route
ensemble
« ment?). » -.bilil ;
Utilisationdu terrain.
Le terrain doit être une aide et non
1111obstacle.
:
l'iNcuiis Actionpasseavantprotection.
L'action tue la peur.
Lavisibilitéattirelefeu.
:
r
oOn appelle couverts les obstacles tels que haies, mois-
is ou autres cultures, broussailles, etc., qui masquent
tireur sans le protéger contre les balles.
terre,appelle abris les obstacles tels que les murs, levées
ILje etc., qui protègent le tireur contre les balles.
soldat est appelé à utiliser le terrain.
t,
Ob(;'est-à.-dil'e
ellserver
Pour voir.
(autant que possible sans être vu), pour
l'adversaire, faire la reconnaissance du terrain
à droite, à gauche, en arrière. C'est le cas du
leudat en sentinelle, en patrouille, en éclaireur, en tirail--
Pour marcher.
ri
a sce cas, il doit toujours se poser les questions
Vantes'
pCaraller?
où y aller? Quel cheminement prendre?
ornrnent aller?
y :
teri.le
qUe cheminement le cache des vues de l'adversaire, gagner du
ain au pas et sans se presser; si, au contraire, il est en vue et
e
qu a
laibrdre
distance — moins de 400 mètres — le rende vulnérable,
une allure aussi rapide
que possible et
amplitude pour diminuer l'essoufflement.
par bonds de
Pourtirer.
le
t
"Uner si son emplacement permet
8e
voir;
:
soldat devra se poster ou choisir un abri, puis
!)en'être
De DeportE.r
en avant;
1
marcher.
pour
Vis
terrain
«sV
du
<VV-
Utilisation
KVV**1*
maison.
VA
x "t'-
?
aVVet
Où
Cela fait,
Setenirtrèsprès del'abri;
J
Sedecouvrirlemoinspossible|»oii<.l;inl. exécution dulir;
S'abritercouipIù.toi11cn(dèsque le [eucesse.
Se rappeler qu'un abrin';i qu'une valeur relative et
Aménager le terrain.
:
i"~
;
La fortification n'est qu'un
et non nn but seul, le mouveineni lale
avant est irrésistible et procure
succès.
Au cours des différentes missions qu'il à rew;plÍ
aura clu'ille
en campagne, le soldat utilisera, toutes les fois proteer
pourra, les obstacles naturels du sol pour se trouve!
contre le feu de l'ennemi. Mais souvent, il se
amené, en raison de leur insuffisance, à créer, à com- S
pléter ou aménager des couverts et à exécuter certaIIl
:
travaux destinés à faciliter son tir, à s'abriter, etc.
t
tanément. :
Le soldat dispose à cet effet d'outils portatifs, à peu près un
homme pelles, pioches, de façon à pouvoir se terrer iDslg
fli,iS
bien abrité et bien placé pour tirer; m
dIJ
Modifier le moins possible l'aspect des accidents
sol organisés. Au besoin, leur renrlré cet aspect au moy
de gazon, etc.
3° Pour être bien protégé, se tenir aussi près CJuepO S'
sible du couvert.
et de la manœuvre :
Au point de vue tactique.
Le terrain est un précieux auxiliaire du
rnOUVCrellB
cre j,
Izais qu'on creuse parce qu'on s'arrête, en ayant tou-
jours la ferme intention de sortir des abris.
S'il ne répond pas au but que l'on se propose, un
travail ne sert à rien; il occasionne une fatigue inutile'
et risque de retenir l'homme sur un point qu'il n'y a
Plus intérêt à occuper.
Donc, ne jamais hésiter à renoncer à la protection que
Procure la fortification, à abandonner des installations
"ejà créées pour en recommencer de nouvelles ailleurs,
81 la situation le commande.
Faire tout son possible pour constituer, dans tous les cas, un bourrelet,
soit avec de la terre,
soit avec des sacs de sable, pour protéger la tête du tireur.
2°PÉRIODE.
2" Tronc, fac/at on branchage» déjiiutnnt HO centimètrct
au-desslu du sol.
tre PEIlIODE.
:¡.l'R1\10Il.:.
Il-PIRIODE.
2"PÉRIODE.
Amas
de piçrres ou pierres isolées (pierre de taille, bornes, etc.)
ayant plus de 0m,30 de hauteur au-dessus du sol.
Aménagement pour tir à droite 41n couvert.
chef..
des pistes à travers bois, à couper des fils de fer.. "ci sopt
Il se sert à cet effet des outils de destruction qui
à sa disposition. tranâec'
ées
Dans le groupe, il est appelé à creuser des aurec-
pour tireur assis, à genou, debout, etc., sous la
tion d'un '„.
eU'
Il est bon de se rappeler Jes quelques mesures suivantes qUI
vent être utiles le cas échéant :
10 centimètres. Largeur de la mnin.
115 centimètres. Largeur de la pelle-bêche.
vv
20 centimètres. Hauteur du fer de la pelle-bêche. lt0$
(OOW
50 centimètres. Longueur du fer de la pioche des voitures
de parc), ou sensiblement la longueur de la pelle-bêche. PitOres
jgtlét.
60 centimètres. Longueur de la baïonnette, y compris la
80 centimètres. Longueur du manche de la pioche des
(outil de parc).
1m,30. Longueur totale du fusil ou de la pelle ronde des
(outil de grand modèle).
Connaître également la hauteur de sa taille; la hauteur ou
son bras droit levé verticalement, les doigts allongés; la
auej¡1t
IlgtIetJr
loilo I
entre ses deux bras tendus horizontalement, doigts allJOIltréjIC
longueur d'un bras tendu horizontalement de l'épaule à' 11ee et d1'
ilé
et
des doigts allongés; principales dimensions de la maIn
pied, etc.
in- de les
iuf.
-le >s- en la
dessus.
sillon,
f.çonplus entre ta- |> ti- pour
ayant
li 1. moins
position
ensuite un
du tronc
de droite.)
un
se
terre. A Amas
pratiquant
établis crête un pour en
(Pratiquer
continuer sible.
jambe
derrière (B) re
de la B te
de et
individuels
ou
possible
A C;
établi
sillons
sable sillon haut'. pour
a'llédagement
pierres.)
l'aménagement indiqué
que deux le deO^GOde
de combler
sommaires près
amas entre est de
d'un
aussi hauteur.
terre
et
inoins il amis
un
sol pour G iiiiime
l'exrClltion
et de
un
crête, le de la B derrière
d'aménagements diquée Amas
Creuser ()m.30 sillons
Prendre (Opérer
(A)
une
Exemples
d'âne,
en
terminant
sommet
de
donce. Murette
sable.
Sillons amas
Dos
1° 2" 30
F'
nouveaoépais- danssac
(Plan.) en
son peu
combat.
de
PKRIO'JE.
travaille
sol
lu
Il
fi.
et prêt
;à
masque
tirer
rapproche
côté.
à
peu
creuse
Fle il
entre son
hauteur.
redressent
de 3e sit.estF',
et de
camarades
AB CD de
se augmente
F;fi masque
pourmasque ils
alternativement,
(Plan.)dans en
sac
sol
tirer fouille,
deux un son
le le
à
PÉRIODE.
prêt
constitue
creuse de précédent.
prolonger
suivantes.
par droite
la
est et
2E CD
tirent
tranchée
B
A
et à et
masque
PÉRIODE et
et masque
sacs
le
travaillent
(Plan.) par
d'une
F deux
donné
en
un
PÉRioi'B.
creuse les
constitue combat
d'exécution l'abri,
entre
s.
et
B s de que
A
camarades
mesure
Exemple
à
deux
Le,
Service de sûreté en station.
Toute unité qui s'arrête soit pour cantonner, soit pour
es rassembler, soit pour faire une halte, pour se préser-
eil de la surprise, se garde avec une partie de son
flectif.
Les troupes chargées de cette mission prennent un dis-
Spsitif particulier que l'on désigne sous le nom général
qG-yant-postes. Elles ont mission de couvrir le gros
pour
qlli est
en arrière, pour lui permettre de faire ce qu'il
eut (se reposer, manœuvrer).
:
Rondes.
Les avant-postes comprennent les éléments suivants
EJémentsf Patrouilles. j
Reconnaissances. Partie mobile.
d~û~e
Eléments
derésistance
ttdentaîîcruvre. (
( g^and
Groupes de bentinelles.
'1)'
Petits postes.
garde.
esene-
i
t,
Ces hommes sont donc chargés,
par un groupe de
terral-li qui veut prendre du repos, de surveiller le
par lequel l'ennemi pourrait venir
les avertir de tout danger (solidarité). les surprendre,
Qbbes
deux hommes accouplés,l'unreste immobile il
[Mvev (on l'appelle sentinelle fixe on d'observation).
w^tre peut se déplacer pour parcourir les abords im-
e(liats
Co" du terrain qui échappent à ]a surveillance de
camarade. (On l'appelle sentinelle mobile ou de
E t e cnt
Q¡\J.lonnée,
sac
et alimentation.
au
— Tenue de campagne, arme appro-
dos, outil au ceinturon, un repas froid dans la
ette, vivres de réserve dans le sac.
1)£?nsignes. La mission de ces groupes est précisée
Vnordre —
K®lle particulier à chacun d'eux, c'est ce qu'on
la consigne particulière des sentinelles.
De
temple de consignes particulières données à un
de sentinelles (1).
6
1) Pour bien retenir cette consigne, comprendre l'utilité de
ironique;
~it
prescription; au besoin aider la mémoire par un moyen
ici on emploie le procédé de « la croix » : en avant,
Olte, à gauche,
en arrière.
o«. Vous êtes le groupe n° 1 du petit poste n° 2 de la grand'garde
L^sis-Piquet
J),* DIRECTION
cOntr:és
DE L'ENNEMI
—
:
Châtillon —
En avant.
L'ennemi se trouve dans la direction de
Clamart, ce sont ces trois villages-ci
sur le terrain), la grand'route qui est à votre gauche
c lIdutt
à Cliâtillon.
i( SECTEUR A SURVEILLER : Depuis cette maisonnette au toit rouge
lu.à ce cimetière.
8le « Vous surveillerez spécialement la sortie de Plessis-Piquet et
:
burrés qui se trouvent à droite du cimetière.
/POINTS DE REPÈRE Maison au toit rouge à 650 mètres, sortie
lcssis-Piquet à 900 mètres, cimetière à 250 mètres.
ci Le chemin sur lequel vous êtes aboutit, après avoir longé le
Citnelere,
pTeioint à la grand'route qui conduit à Châtillon, de l'autre côté
la roule de Versailles où se trouve le poste n° 1.
IJ. La nuit, pour rester tace a la direction de l'ennemi, vous devei
Llours avoir cet arbre isolé à votre droite et la meule derrière
Uelle vous êtes à votre gauche.
Adroite.
tA La sentinellè de gauche du poste voisin probablement dans
OUquet d'arbres.
gauche.
A «
fe groupe 2 du poste dans le iardin de cette maison isdtêe
route
bès
de nO
Châtillon.
que vous serez en communication avec ces groupes, vous
tile
t|ie
c,herez des points de liaison en arrière de la ligne.
Enarrière.
Pour la relève, et
en cas de besoin, vous vous rendrez au poste
Vq
Qp
fn
Ce chemin et ce buisson.
1 d'attaque, vous vous replierez en suivant le chéfftin
cas
yQUel
vous êtes, jusqu'à hauteur du petit poste.
Vfsen^ne^e devant les armes se trouve derrière l'arbre, en
«
\~T
Ce même arbre"
P Le
DE RALLIEMENT : Amiens (1).
mot est l'ensemble de deux :
le premier, qui fdrme
lèbot d'ordre, est, Je
r
Iqo ou d'un brave mort
!!e(
t Ileon,
nom
noms
:
d'un grand homme, d'un géfiéral
au champ d'honneur (exemple Paeteur,
Desaix); le second, qui est appelé le mot de ralliement,
nom d'une ville, d'une hataiIJe,'d'une vertu civile ou uer-
(ç^otExemple Nancy, bravoure).
:
'i j0rilie var:e tous les' jours. Comme moyen de reconnaissance
aux sentinelles le mot de ralliement; aux patrouilles,
ondes, les mots d'ordre et de ralliement.
A
SIGNAL
DE RECONNAISSANCE : Celui qui arrête frappera trois
sur la cartouchière; celui qui est arrêté répondra par trois cow
sur le bois du fusil.
toi;
dt&
Pour m'appeler, /((:¡¡; immobile au bolll
« SIUNAUX D'AITEL ee
lusil; pour signaler un danger pour le prlit poste, képi agtlC
à
droite gauche.
soient Pas
OS
« Faire ces signaux derrière la meule, pour qu'ils ne
vus de l'ennemi; la sentinelle devant les armes les répétera P
montrer qu'elle a compris. »
Mission spéciale (le la sentinelle mobile.
1° Fouiller les obstacles du terrain qui se trouventt S
proximité;
renseignetnep t5
2" Porter, le cas échéant, et la nuit, les
au poste; lleS
3° Communiquer, si besoin est, avec les sentine
voisines;
n\40
Contrôler les renseignements donnés par la senti-
nellefixe.
Tir des sentinelles.
Les sentinelles doivent éviter les tirailleries inutiles qui tiennent
n éveil tout le monde, produisantainsi un surcroît de fatigue
depens de forces), et qui dévoilent l'emplacement des groupes
e sentinelles (solidarité).
En principe, elles ne doivent tirer que' dans les cas
suivants
Lorsque: l'ennemi est trop près pour qu'il soit possible
prévenir autrement le petit poste de son approche;
(].Lorsqu'elles sont surprises à bout portant, pour leur
pieuse personnelle;
lorsqu'un
sees dans déserteur, undansparlementaire, etc., franchit les
un sens ou
Sentg qui lui' sont faits. l'autre malgré les avertis-
l' Toutefois, dans certaines autres circonstances, arrivé-
raqu'une sentinelle sera exceptionnellement dans l'obli- il
SitlOl de tirer. Son jugement,
nation, sa connaissance de la
son initiative devront la guider dans chaque
as Particulier
Linstruction individuelle dû développer toutes ces qualités.
a
:
les renseignements, pour observer les signaux.
SIOneffet, un homme est placé près du poste avec
pe
suivante
jw°Connaître les emplacements ou directions des grou-
sentinelles des
la
li et postes voisins;
la Surveiller le terrain compris entre le petit poste et
i&ne des sentinelles;-
Dro Informer
le chef du petit poste de tout ce qui s'ap-
(app11
s,
16 du poste, de tout incident suspect qui se produit
W, ligne des sentinelles ouvaux petits postes voisins
111011tepeter
montrer
le feu,, etc.);
coup de signaux
faits par les sentinelles. pour
qu'elle a compris;
tïiotiJp^Pêcher les hommes de s'éloigner du poste sans
Doste de service;.
60
70CConnaître
Pour les instructions concernant l'alerte du ,
7o
Ollnaître le
les rondes, patrouilles, reconnaissances;
mot de ralliement.
SoVeilt'
eol le jour, de',vigies seront placées sur les lieux élevés,
a%e_~!greniers
de maisons, clochers, etc., pour communiquer plus
avecJes sentinelles.
Conduite à tenir par le groupe de sentinelles.
: ::
«
c'est nécessaire;
celui qui a commandé « Halte-là! » crie
et lorsqu'il lui a été répondu France
:
b) Si l'on s'arrête après le premier ou le second cii.
« Qui
», «
vive. »
ronde » 0
s'il
«
« patrouille », il commande « Avance au
ralliement )lé
Si le chef de la troupe ne s'avance pas seul, SlgnBt
donne pas le mot de ralliement ou ne fait pas le ces
convenu, les deux hommes font feu et se replient si
nécessaire. cbe*'f
Dans le cas contraire, l'un d'eux va prévenir le
de poste qui vient reconnaître.
20 Lorsque des personnes isolées se présentent.
Les sentinelles les arrêtent et donnent avis au chef du
petit poste.
3° Lorsqu'une troupe ou un détachement se présenta
pour rentrer dans les lignes.
Les sentinelles .les arrêtent et préviennent le chef du
petit poste. 1
veil.
où
points on
de repère :
partira, par où on rentrera.
clocher
Onts successifs où on
nait à être dispersée. se
pointu, arbre en boule.
retrouvera (ralliement) si la patrouille
S?ts
finaux : Amiens, Annibal.
:
bernPs : Deux heures.
ip.,11 cours de route, le chef donnera des points de repère en
l're, ou mieux l'homme en cherchera lui-même.
ji^Utes données sont utiles à connaître, car le chef
lpeursces
^disparaître au cours de l'opération, et unpatrouil-
des pa-
la peut être appelé à le remplacer. Un
a.tes.Peut ,aussi se trouver isolé par suite de circons-
Pour ces raisons, il est indispensable que tous les
[euroUilleurs
soient au courant de la mission confiée à
k groupe.
iSl.l8 le chef indique à chacun de ses patrouilleurs la
SIOn particulière qu'il lui confie (place dans la mar-
!¡e remplaçant
éventuel, etc.).
B
Réné, EXEMPLE.
îIjej°paux
ei>)aubuisson.
meules.
V
: là:
p-,Jjte porte à la crête.
A haie.
Lyonderrière moi.
I'nt
yyptoçanf Paul.
e
Maison Blanche.
IdExempJf-,
•
si l'itinéraire
-------- d'un bois
comporte la traversée :
des grimpettes pour pouvoir monter facilement sur un
Exécution.
A l'aller. rappeler qu'une patrouille n'est
chef..t
— Se V&s
envoyée pour combattre, mais bien pour recueillir (leS
renseignements. Donc, elle n'a pas à faire la guerre pollT
son compte.
Etre toujours à portée de la voix ou de la vue d'un
camarade ou du
Pour remplir sa mission, le soldat en sentinelle dOI.
parfaitement découvrir le terrain qu'il a mission de sUr"
veiller. Son rôle est de voir et, autant que possible, de
voir venir de loin.
Pour remplir la sienne, le patrouilleur doit ruser, falie
renne»1
des tours d'adresse pour passer inaperçu, voirpatroun*
avant que celui-ci ne l'ait vu. L'effectif de la
est trop faible pour agir en force.
Marche. — Livré à lui-même, isolé, l'écrit tendu ver
l'accomplissement de sa mission, le patrouilleur devra -
1° Savoir trouver un cheminement défilé pour se pot'
ter en des emplacements où il pourra voir;
2° Dépister l'ennemi;
3° Remplir la mission que lui a confiée son chef.
Il ne doit être content de lui que lorsqu'il a attei.nt le
¡e
but qu'il se proposait.
sentmell6
En somme, le patrouilleur n'csl autre chose qu'une
qui se déplacerait par bonds. Il observe de pieddétermme
point qui lui permet de voir son terrain d'action,
ferme l
en lin
rtf;,
servatoire suivant et l'itinéraire pour s'y rendre, puis il s'y po
Où aner? Par où aller? Comment y allerî
j
Observation.
1° Le terrain. — La durée du stationnement
der:Í
les différents obstacles est variable suivant le terIe ^nd
l'habitude prise de l'observation, d'agir, de prendre
résolution. maisaugg.j.
ussi
negarder non seulement en avant de soi,
en arrière. TOlt à l'heure, il va falloir porter un reiI1'
gnement, rentrer, donc savoir retrouver sonpetitrotii,
cet »,
Peut-êtrede jalonner
sera-t-il la
même utilesuivie,
route car
de « faire son la
c'£
'noina
physiou°^
cet ),, de jalonlier la route suivie, car la phY~SI.l6"5
O vjj-
des objets change quand on les voit à l'envers
lages, les fermes ont un autre aspect; c'est à au ière.
paysan de la région reconnaît &on chemin
r
&rrière,
patrouilleur.
Donc, observer en avant, à droite, à gauche, en lefpfO-
relever les indices; tout remarquer, tout voir, est
pre du bon
2° L'ennemi. — Placé derrière son obstacle, le
leur fouille le terrain.
patfO i
S'il aperçoit l'ennemi, il prévient le chef par le signal
convenu, tout en continuant d'observer.
L'attitude à tenir dépend de la mission que l'on a reçue, de ce
lue fait l'ennemi, et ceci ne s'apprend qu'au cours de nombreux
:
exercices d'application.
a) L'ennemi est-il menaçant, on doit n'avoir qu'une
Pensée attaquer vigoureusement — celui qui s'est laissé
attaquer est presque touj ours forcé de céder le terrain
-- se dégager, protéger ses camarades, surprendre l'en-
:
nemi. A cet effet, tirer et tirer à répétition.
b) Si Vennemi n'est pas dangereux, on se contente de
,',observer pour pouvoir répondre aux questions « Qui?
Uand? Où? Comment? » Communiquer les renseigne-
ments à son chef.
Si on ne rencontre pas l'ennemi, employer le signal
eOnvenu pour prévenir de son absence. Un renseigne-
ment négatif est aussi important qu'un renseignement
Positif; il fixe le chef qui peut, par recoupements, en
déduire sa présence dans une autre direction.
Le patrouilleur court ensuite à un nouvel observatoire,
sétt
f
la reconnaissance du riouveau panorama, et ainsi de
uite jusqu'à ce que sa mission soit terminée.
Au retour. S'assurer qu'on n'est suivi. A cet
on
efIP-L —
s'arrêter souvent pour observer.
a
pas
été isolé ou si on a pris le commandement de
a Patrouille, faire
un compte rendu exact à son chef.
De nuit. Le patrouilleur doit se fier plus à ses
filles
o —
qu'à ses yeux. Il s'arrête souvent pour écouter.
S" lIlarclle près des chemins et sentiers pour ne pas
îararer" Il dispose ses armes et son équipement pour ne
lre aucun bruit pendant la marche.
EXEMPLES.
Tournant d'une route (fig. de gauche).
Jn a, le palrouilleur se porte rapidement vers b, pour voir la
Ubt)
356
Ueabritéou
CONNAISSANCES SPÉCIALES
c sefaire surprendre au tournant
tournant pu,
P
, surprendre au c
faire
nouvelle directioIl pi
et nf
né t>as
pas se
caché.
isolée,couvert(hg.dedroite).deIa
chef.
maison
if
Fame,
ena,lepatrouilleurre<;oit l'ordre de se porter au
dela
'
yaller.
Parou
Arrivé
Où 4M
lcsab0rdster
Il
Commentyallei-SileS
de la maisonVt;rs
M.
b
étudié
Ol!
rain.
sojiterrain.
su m
trouve
sanstirevu,
un ressaut de terrain. *t
défilé a c b qn. maison,
la
P
„,
de voir les abords de
de se porter vers Il
de renseigner le V^r,
ouverts si d'être vu, les
i
espacesdécouverts,
<;o~m.-~ M ~de s'arrêterderrièrE:,un on craint
craint ou
obstacle,
si on detre
se coucbe
contraire, il y a des de il
Pu's
franchir lfnison
tranchirrapidement,
la
etrevu.
nas la quis ast>ee
Arrivé en
h, seposter
par
pour bien voir.
tietniuir
vue avec son
Tacher
chef OU
le
Si c'est
1patrouilleur
mut, airôter pDrro0xxiimmili de
proximité de
é 1 habitation, P
1'liab'1tatio-D ensui
s arrêter .1 rensei„m,i le chtf, et agir
î-n suivant
l'oreille, les quise
instructions
écouter ce lit,
pem,
données.
-- petits postes n
secti0n*~s
la est d'une
doitsurveillerntdeS*
importance de
maximum parued'un Î)C"t poste gr(tll,(I'ga'rtle pOd'apri~
L'effectif
1e
Il est Pxé Par le
commandant de la
du terrain flue le petit
Cla
sePendant le Jour,
reposer, mais hoini~-tes
II'T'
tntiÂ'SvrmrH
servent l'arme à leur portée. g('?Pérale7lient
1 t de.'
monde veille; il est alirnen
La nuit,
dU de fumer
tout le
et d'allumer des feux. Les
idl'f/'
très ri
oCc
coii,~~erteq ou 1)Ositi(pelit
e{-
s£s
les J)el,i,ts postes l'importance de lellr pourf,st^
êlre
{('ctif,tif,
Ite,",
kfcci variable ^v)a^.}j"fnr, indispensable
e9nvisa«ge£danjsSlSa
1Jarialile s~iii)(int duposte. e") (t
Les
cas petits
cavalerie
postes
envisagé
se
ennemie
mettent
la
dansen ¡\
gravurel'abri
se
::nllHx{e à ce
dlpl de
dessurpl'1sellcl(' l
cie
r :
cas 01)5
Lesintervallesentre les couvrant d'un léger eillé5 sljrv
petits postes sont
par
Le
des patrouilles.
rôle des petits postes consiste
terrain
:
avant, au moyen de leurs
leurS
sse
1* A obsprver le en
nelles;
20 A fouiller le terrain à petite distance, au moyen de leurs
Patrouilles;
3° A fournir la première résistance en cas d'anaque. Une utili-
sation judicieuse du terrain et du feu leur procure le moyen de
forcer l'adversaire à un déploiement prématuré,
— par cpnsé-
quent, à perdre du temps. Ce serait une faute grave que de leur
donner l'ordre de se retirer à l'approche de l'ennemi, en ne les
considérant que comme des « réservoirs à sentinelles ». En fait,
ils
ne doivent se replier que sous Ja menace d'un enveloppement.
Ils doivent voir ce qu'ils ont devant eux, compléter le renseigne-
ment qui a été fourni par la simple observation de la sentinelle, et,
ei1 résistant, donner à la grand'garde le temps de se porter sur
SOn emplacement de combat.
Comme pour la grand'garde, le petit poste a une position de
Combat et une position d'abri; chaque groupe du petit poste doit
connaître son emplacement de combat.
Grand'gardes.
L'effectif habituel d'une grand'garde est d'une com-
Pagnie à laquelle on adjoint quelques cavaliers.
Line partie de la gmnd'ganl,e est employée à fournir les
Petits
'P
postes et sentinelles. La partie disponible de la
zLun'ïgarde doit comprendre au moins la moitié de son
électif total et forme la grand,garde proprement dite.
Le quart de la grand'garde proprement dite reste de pi-
?.lct, prêt à marcher au premier signal. Le piquet fournit
pne sentinelle devant les armes et les hommes nécessaires
Pour oùscrverlessignnux des petits postes.
Les grand'gardes sont établies au bivouac ou sous un
0ri, autant que possible dans le voisinage d'un chemin
et hors des
vues de l'ennemi. Les hommes conservent
1KUrs équipements
de jour et de nuit.
a<IUc commandant de ,r¡ranrl'grmle se met en relations
avecles grand'ganfes voisines. Il rend compte le plus tôt
p ^}l)le commandant des avant-postes des dispositions
qu'il, prises et l'informe d'une manière générale de tous
eVenements
survenus dans son secteur..
etifs positions occupées les gmnd'ga.rdes pouvent
mises eu état de défense. par
Lesgrand'g¡¡rJE; étant l'élément de résistance du réseau d'avant-
DOta
om
occupe, en principe, un point d'appui du terrain.
a reconnaissance
corn.bat du chef doit porler sur l'emplacement de
<IPortr qu'occupera ,1a grand'garde en cas d'attaque. Celle-ci peut
Cs
aux
U
l'occupation du point d'appui ou d'une position située
y
ou il a un point d'appui, renforcer la lisière par des
s
les
Dan
Ou
er
anes
ndt Mortification; prévoir l'occupation des saillants; organiser
des positions débordantes et en arrière, pour parer à
ouvement enveloppant: prévoir une contre-attaque.
cheruonstrnment
le but d'économiser les forces des hommes,
unaori
ou hai)sar : on ne peut les
sur la position de combat. On devra donc cher-
pour les placer ce sera, par exemple, un bâtiment
aussi rapproché que possible de la position de combat.
Si l'abri est assez loin de la position de combat, cette dernière
sera occupée en permanence par des hommes de la fraction de
piquet.
On reconnaîtra également les cheminements qui séparent J'une
et l'autre des deux positions.
Service de sûreté en marche.
Pour se préserver de la surprise toute unité qui inarclle
d'avant-garde.
dt
se garde avec une partie de son effectif, que l'on design
sous le nom
Cette troupe a pour mission de couvrir le gros pendafl;,
sa marche; en cas de rencontre de l'ennemi, de le
de le repousser, de déblayer la route de marche; et, Tes
manœuvrer.*
est en force, de s'emparer d'emplacements favorab
!j
(coupures de terrain, points d'appui, etc.), pour donflf
au commandement le temps et l'espace qui lui sont 11
cessaires pour
Quel que soit son effectif, toute troupe se couvre pa;
une avant-garde : une escouade, par quelques horflln9 U
une section, par une escouade; une compagnie, par
section.
L'avant-garde est insuffisante pour préserver de la sde5
sitér-
prise; il peut se faire que des cavaliers audacieux,
nécepi
détachements tournent la zone de marche; d'où
)
de s'entourer partout de détachements dont l'effectif a,
riera suivant les circonstances et les possibilités
taque de l'ennemi. re'rS-
Ces détachements prennent le nom de flanc-garded'arr¿"
rê.
qu'ils sont placés sur les flancs des colonnes,
garde lorsqu'ils sont placés en arrière. coin
.,
:rJle
La colonne est donc constituée, en principe,
ceci:
:
Pointe ravaloric(l)) ren-
ieilrs iiiotili-s
infanterie). la
ou, à dclant, éclai-r Pour procurer
(ou seigncincnt.
Ie
ds
qui sont du
garde).
tués comme de.la
rie
l'ennelnisont. c~ march
(Tou les dét.chcmeuts
rieT,;le
l'avant-
Favant-
,.,.,
Gros
pollr
>
1
hrent.
marchedesobs,
Pour chasser ,
route
rerdespomtsS
l'ellt
5
clIcouPour d'aP'
con,,
ne¡¡JÎ
der
d'.P'
DilI.
a
CRvefle ptpltl5
(1) En avant de celte pointe se trouve de la
mobilité permet d'éclairer, d'allerchercher le
loin. Grâce l'infanterie
renseignem
économise ses
je
fondame
au à ce conconrs,
marche en sûreté. La liaison des armes est la loi
la tactique. Ici, c'est la cavalerie qui aided'infanterie;effort.
au Co
et, e
infanterie, cavalerie, artillerie, génie, unissent leur
MARCHE DES ÉCLAIREURS.
— Connaître l'itinéraire à suivre,
la direction de l'ennemi, la mission à remplir, le but à
atteindre.
Marcher de manière à voir sans être vu, sans toutefois
chercher des cheminements trop loin de la direction
suivie. Se rappeler que la colonne que l'on couvre ne
doit pas être retardée dans sa marche.
Observer le terrain en avant, à droite, à franche, et
même en arrière (pour voir si on est suivi).
Jeter un coup d'œil rapide sur toutes les lignes d'ho-
rizon. Reconnaître les routes et les chemins. Observer
les issues des villages. Fouiller du regard les lisières de
bois. Relever les indices. Transmettre les renseignements
recueillis.
Tâcher de découvrir l'ennemi avant qu'il ne vous a11
vu pour provoquer chez lui la surprise. Si on est surpri?
par suite de circonstances particulières — ennemi blotti
dans un couvert — tirer à répétition pour prévenir leS
camarades et se défendre.
Se tenir toujours en relations avec les groupes voisins
qui opèrent de la même façon dans les environs.
Ne jamais se laisser dépasser par des personnes see
dirigeant du côté de l'ennemi, ou venant en sens con-
traire. Dans les deux cas les arrêter et les maintenir eri
attendant l'arrivée du chef de la pointe qui les interrogé
Tout individu qui paraît suspect doit être arrêté.
C'est un voyageur belge qui, en 1870, a révélé aux Allemands J3
présence des troupes de Mac-Mahon aux environs de Beaumont-
EQUIPEMENT ET ALIMENTATION. Tenue de (1), outils atl
— campagne d'éclaireurSA
ceinturon (avoir au moins une cisaille par groupe
cartouches au complet, un repas froid dans la musette, vivres 0
réserve dans le sac.
Suivant la forme du terrain, les obstacles naturelsSO 01,
10
da115
(1) En principe, les sacs des éclaireurs seront déposé&
voiture à bagages de la compagnie.
la crête ou se porteraient au premier point d'appui situé
en avant, pour permettre à la pointe de se déployer.
Défilé. — En principe, il faut voir au delà et en tenir
le débouché : d'où nécessité de franchir le plus rapide-
ment possible ce passage dangereux pour aller occuper
l'issue du côté de l'ennemi et faciliter ain,si le débouché
des éléments qui suivent.
Routes encaissées. — Marcher sur le sommet des talus
.et pentes pour voir le plus loin possible.
Ponts. — Explorer les abords; voir s'il n'y a pas de
Nombreuses traces de pas récentes, ce qui serait un
Indice sur l'ennemi. Examiner le dessous, les voûtes,
Pour s'assurer qu'aucun travail de destruction n'a été
Préparé. Si on en trouve, rendre compte. Sinon, conti-
nuer la marche.
Bois, bosquets. — Explorer les abords, surtout la li-
si.ère. Une partie des éclaireurs les traversent pendant
qUe les autres les contournent à droite et à gauche.
s.Maison,
,
ferme isolée. Les éclaireurs opèrent comme
—
patrouilleurs; mais, étant plus nombreux et soutenus
Par la pointe, ils peuvent fouiller plus rapidement.
Enclos, parcs. Regarder par-dessus la clôture (haie),
—
Pomper rapidement sur le mur et explorer rapidement
intérieur pour voir si l'ennemi ne l'occupe pas et ne
Prépare pas une surprise.
ele,
PENDANT Gagner
LES ARRÊTS DE LA COLONNE. — un obsta-
ou porter rapidement au delà d'un défilé, un
Olnt favorable pour observer, et avertir à temps deentout
se
uanger.
EN PRÉSENCE
f'hUl' DE L'ENNEMI. — Marcher résolument de l'avant
D
J* n'est s'emparer d'un point d'appui. Refouler l'adversaire,
pas nombreux. S'il est en force, prendre position
-et
agir en vue de permettre aux éléments en arrière
entrer en action pour le repousser.
jointe. — Elle marche assez loin en arrière des éclai-
lellrs (ioo à 150 mètres, suivant le terrain), pour avoir
temps de prendre ses dispositions de combat, mais
aassez
près pour secourir les éclaireurs.
trll cas d'attaque, elle renforce ceux-ci ou prolonge leur
tlt en se déployant, en principe, sur la direction de
1t¡rChe. Elle s'empare des points d'appui situés à proxi-
elléet
ellû6 gagne du terrain en avant jusqu'au moment où
est arrêtée par le feu de l'ennemi.
Tête. — La tête d'avant-garde comprend une fraction
constituée d'infanterie et les sapeurs du régiment munis
d'explosifs.
Lorsqu'il y a de la cavalerie, l'infanterie marche grou-
pée sans détacher d'éclaireurs.
En cas d'attaque de l'ennemi la tête renforce ou pro-
longe la ligne de feu dans le but de gagner du terrain en
avant, de s'emparer des points d'appui, de faire tomber la
défense de l'ennemi, pour donner au gros le temps de
prendre ses dispositions et l'espace nécessaire. La tête
a également pour mission de déblayer la route de marche
des obstacles matériels qui peuvent l'encombrer.
Gros. — Le gros comprend la majeure partie de l'in-
fanterie et de l'artillerie; c'est à proprement parler la
véritable troupe de protection de la colonne
Le commandant de la colonne marche habituellement.
avec cet échelon.
En principe, l'avant-garde doit prendre ses dispositions
pour que la marche de la colonne ne soit ni arrêtée nI
retardée. Les divers échelons de l'avant-garde se sou-
tiennent réciproquement, de manière à renverser tous.
les obstacles qu'ils ont devant eux.
Ouvrages à consuller.
L'infanterie en un volume. Le millième et ses applications, pa
le général PERCIN. — La clé des champs, par le commandatl
MORELLE.
— -
En terrains variés, par le lieutenant CHEVRON. e
livre de l'éclaireur (manuel des Boy-Scouls français) par le capl'
taine naVET.
MANŒUVRES
Le
programme d'examen pour l'obtention du brevet spécial d'ap.
llude militaire prévoit pas l'enseignement de la manœuvre.
Comme ne
nous l'avons exposé au début, les sociétés de préparation
ont surtout pour but de former des citoyens, des hommes, de déve-
?Pper chez les jeunes la force physique, le courage, l'adresse,
Endurance, l'initiative.gens
Toutefois, les élèves des sociétés de préparation militaire étant
JPpeJés à marcher groupés, il est utile qu'ils connaissent les mou-
venents employés dans l'armée pour obtenir la cohésion, l'ordre
e la discipline.
Nous extrayons à , cet effet du règlement de manœuvre les parties
Onc.ernant
c
cette instruction. -
Principes généraux.
i,.1- La préparation à la guerre est le but unique de
lûstruction des troupes. x
p
Iltés croissantes.
cha' Les
IrS
cadres sont aptes à diriger les troupes sur le
de bataille, lorsqu'ils joignent l'esprit de décision
construction professionnelle, savent donner des ordres
et précis et agir avec promptitude. C'est en instrui-
ig01 leur troupe temps de paix qu'ils apprennent à
en
Conduire en campagne.
tfe raison
porr de la réduction du temps de service, il im-
plus que jamais de donner aux cadres une éduca-
(ft;* et une instruction qui les préparent à leur rôle
structeur et de chef.
Chaque gradé doit, être capable de commander et d'ins
,
truire l'unité qu'il aurait sous ses ordres en campagne
et de commander l'unité supérieure.
Le chef, à tous les degrés de la hiérarchie, a le devoir
de faire l'éducation et l'instruction des cadres qui sent
sous ses ordres immédiats.
ECOLE DU SOLDAT.
ARTICLE 1er.
Méthode d'instruction spéciale à l'école dusold&
soldat
51. L'école du soldat comprend tout ce que le
doit savoir pour manœuvrer et combattre.
Les mouvements de l'écolc du soldat sont enseiglés
individuellement, concurremment avec les exercice
e
campagne..
physiques, les exercices préparatoires cle tir et les
ments du service en
Les exercices physiques, en développant la
et la vigueur de l'homme, le préparent à l'exécution
souple®"ce
nécessité.
Les mouvements sont çl'abord exécutés en décomposant,
Puis, lorsque leur mécanisme est bien connu, sans décom-
Poser. La précision et la vivacité nepeuvent être obtenues
que progressivement; elles s'acquièrent par l'exécution
répétée d'un même mouvement. L'instructeur exige néan-
et garde avec soin l'attitude prescrite.
moins que, dès le début, le soldat manœuvre avec vigueur
La correction de l'attitude, observée en toutes circons-
ances,
t
assure l'équilibre de toutes les parties du corps
et favorise ainsi le développement physique de l'homme;
en même temps, elle lui donne l'allure dégagée et martiale
qUe doit avoir le soldat d'infanterie.
tlye au mouvement :
Nous allons faire l'application de ces principes à la leçon rela-
Arme sur l'épaule droite.
1épàijïe.
la régularité de l'attitude (solidarité, esprit de
àï
groupel. pour
compagnie), pour éviter une fatigue inutile (économie
es forces).
L-0Ur
que l'arme ne prenne pas cette position défectueuse, la
den faire glisser dans la main gauche le long du corps, et non pas
do»?*••
S'assurer que le plat de là crosse se trouve dans le rreux
4° Décomposer le mouvement en ses différents temps
et enseigner chaque temps en le décomposant en
autant de parties qu'on le peut.
a) Faire exécuter, par un ancien sojdat, le § 1 de l' « arme sur
l'épaule »;
b) Faire exécuter chaque partie du 1er temps par l'ancien soldat.
:
Ce procédé, conforme aux règles de pédagogie générale, offre ci,
outre les avantages suivants
1° Entraîné à dire le pourquoi des choses au maniement d'arm^®'
l'instructeur conservera cette habitude et l'appliquera notarnmeIl
au service en campagne;
2° L'homme s'intéressera à ce qu'on lui fait faire, puisqu'il e Il
verra le but et l'utilité.
Enfin, les séances seront plus intéressantes, pjus ,vivant'
pas.
l'homme s'initiant à une foule de choses campagnd
service des places, etc. Sous chaque
— service
opération
en
manuelle o
maniement d'armes ou de—l'école du soldat, un instrucleur, douv
d'un éducateur, saura évoquer la pensée de l'ennemi.
56. Lorsque les mouvements sont bien connus, les re-
crues les exécutent au commandement de l'instructeu:
en décomposant d'abord, puis sans décomposer. La c à
dence, très lente au début, est amenée progressivement l
celle du cowi
Les mouvements qui ne comportent qu'un seul
mandement, comme ceux de CHARGEZ, de BAÏONNETTE *
CANON, A GENOU, etc., s'exécutent avec promptitude, maJ.
sans. cadence.
Les mouvements de la charge en particulier sont faHitg
cution.
avec toute la rapidité compatible avec une bonne eï
ARTICLE II.
Mouvements sans arllle.
59. L'immobilité et la correction de l'attitude sont indis-
ensables
D
pour obtenir du soldat une attention soutenue
et une exécution immédiate. Elles imposent, lorsqu'elles
sont exigées pendant un temps trop long, une fatigue
fB'ïl importe d'éviter en donnant des repos courts et
equents.
Position du soldat sans arme.
60. GARDE A VOUS.
Les talons sur la même ligne et rapprochés autant que
i*
l
conformation de l'homme le permet, les pieds un peu
iaoins ouverts que l'équerre et également tournés en
Mors, les tendus, le corps d'aplomb sur les
genoux
Juches et légèrement penché
en avant, les épaules effa-
es. les bras pendant naturellement, la main ouverte,
lpdoigts joints, le petit doigt un peu en arrière
guture du pantalon, la tête haute et droite sans être de la
sériée, les
yeux fixés droit devant soi.
4tte
sh position permet de donner J'uniformité du rang (collecti-
&t d'assurer l'exécution prompte et rapide des mouvements
hôrnrnes dans le rang.
dée'est la position doit prendre le soldat pour marquer sa
OIldérence que
à ses chefs, écouter leurs explications, recevoir leurs
oïdres,
saluer de pied ferme, pour remettre un pli.
61. REPOS.
Rester en place sans être tenu de garder la position
ri lInmobilité.
A droite. A gauche.
A droite (gauche) = DROITE (GAUCHE).
à.rturner
£
San sur le talon gauche d'un quart de
è.cÕe (gauche), en élevant un peu la pointe
cercle à
du pied
â, et le pied droit; rapporter ensuite
ute du gauche et sur la même ligne. le talon droit
Pas cadencé.
65. La longueur du pas cadencé est de 75 centimètr^'
à compter d'un talon à l'autre; sa vitesse, lente au débt"
de l'instruction, est amenée progressivement à 120 P
par minute.
Lorsque l'allure doit être accélérée, la vitessepeut e1f1f6
tfe
portée jusqu'à 124 pas.
66. En avant=MARCHE.
talOnIII
Porter le pied gauche en avant, le poser, le
premier, à 75 centimètres du pied droit qui se lève,teied
le
e.tp
même pied.
On change Je pas pour accorder son allure avec celle de seS
voisins, dans le groupe.
età
])
tev
la
sl¡r a
faisant glisser dans la main gauche qui se place
becelepaule,
crosse, les doigts joints, le pontet ne dépassant
L,ae le canon légèrement incliné à gauche, le
Gor la crosse à environ 10 centimètres du milieu du
^s> le coude droit abattu.
0n
II\Qrchs'flet l'arme sur l'épaule en marchant en garnison, dans les
iA.'et défilés, ainsi que pour rendre les honneurs pendant les
Reposer l'arme.
Reposez=ARME.
!t¡tntedresser l'arme verticalement en allongeant vive-
erlt
oHeÍ,arme
bras droit de toute sa longueur, saisir en même
!t¡ou.ve
avec la main gauche, entre la hausse et la
Hivvementculasse et reprendre ainsi la position du premier
Près
de L'arme sur l'épaule.
Ppes escendre l'arme avec la main gauche le long et
tnez -
pré.<Je
t ARME.
Présenter l'arme.
\yeidans
nt la position de l'Arme au pied, exécuter le, premier
de 1Arme sur l'épaule.
Etant dans la position de YArme sur l'épaule, de pied^crin"
ou en marche, exécuter le premier mouvement de Reposez artn l
Ce mouvement ne sert qu'à rendre les honneurs.
Etant dans la position de Présentez l'arme, le soldat est reS
dans la position de YArme sur l'épaule ou de YArme au pied, a[JY
commandements de l'Arme sur l'épaule itrine-
— droite ou Reposez
L'arme à la bretelle.
81. L'ARME BRETELLE.
A LA
Suspendre l'arme par la bretelle à l'épaule droite
saist
la maintenir verticale avec la main droite qui
l'extrémité de la bretelle près du battant de crosse,
canon en arrière.
82. La position de l'arme à la bretelle, avec la lnlc
a.iJ1
e
gVaiïle la croisière contre la main droite qui saisit
Jn! les entre le pouce et les deux premiers doigts allon-
l'emgauche deux derniers contenant l'arme; retourner la
sans quitter la poignée, fixer les yeux sur
*eaien du fourreau, mettre la baïonnette dans le four-
la dirigeant avec le coude et reprendre la posi-
au
Iç~
n
u de l'arme au pied.
loS- La baïonnette est mise
au canon et remise au
en marchant, sans s'arrêter, en se conformant
que possible aux prescriptions qui précèdent.
Croiser la baïonnette.
Ó7,
^CUTERles CROISEZ
ipaissant premiers mouvements de
LA BAÏUNNETrE.
mais
CHARGEZ,
Siii.,nn l'arme, la main droite appuyée à la hanche,
T la détente.
du deuxième mouvement, et sans mettre le doigt
W £
drot Position
IIU4
96
de l'arme au pied ou de l'arme sur l'épaule
est reprise à l'aide des mouvements décrits aux
et 79.
casad's
nl!.r
I!lpô'uattlaque,
cette position, on est en défense et prêt à riposter en
pour reconnaître une ronde, une patrouille, etc.,
It cas où on aurait affaire à des personnès màlinlèntion-
Pas de charge.
108. Le pas de charge est exécuté baïonnette au
cre
d'aprèsles mêmes règles que le pas cadencé. Sa vite's
est augmentée progressivement suivant les circoIlSts'
ces, jusqu'au moment où le soldat prend le pas gyroIl
tique pour aborder l'ennemi.
109.Pas de charge=MARCHE.
Au commandement de Pas de charge, placerl'3? iJ.
devant le corps, la baïonnette haute, la main droite8
poignée et en avant de la hanche, la main gauche
hauteur du téton gauche.
conSer*
On prend ce pas pour aborder plus vite l'ennemi tout en
vant la cohésion.
Escrime à la baïonnette.
110. L'escrime àla baïonnette a pour but d'appre"dte
Cocbé
au soldat à se servir de son arme dans le combat
à corps qui suit l'assaut et dans le combat rappr
contre la cavalerie.
P08^
111. Les mouvements se font en partant de la IIlO: .tiO )1
dB
de la garde. Ils sont simples ou composés; les
ments. composés ne doivent jamais comprendre Pl",
deux ou trois mouvements simples (marches, paraw
attaques ou ripostes) judicieusement combinés., ilS di-
L'escrime à la baïonnette est touj ours enseignée es iD
viduellement; dès que les mouvements sont connus,
sont exécutés contre mannequins.
exécutés
tla
,
aP
112. Les mouvements de marche sont
sursaut, les pieds rasant le sol et avec une rapidité
contre
santé. Dans les attaques, l'arme est dirigée
poitrine de l'homme à pied, contre un des. flancs
cavalier ou contre le poitrail du cheval.
Position de la garde.
de
113.
CROISEZ
EN GARDE.
La garde est prise en partant de la Position
LA BAÏONNETTE.
violent;
114.
REPOS.
Oe
redresser sur les jambes, placer son arme devant le
PS les bras allongés.
IJru.
commandement de GARDE A VOUS=EN GARDE, re-
eMre la position de la garde.
[J
t,
Ilo'
11 9,
JIldre
POINTEZ.
le jarret droit en portant le haut 'du corps
se fendre de la partie gauche à 20 centimètres
lee5en avant, lancer vivement l'arme des deux mains,
Ilon en dessus.
Ur Pointe
pour attaquer un cavalier, au moment de l'assaut, ou
Se défendre.
Parades,
120
tl' A GAUCHE (DROITE) fAREZ.
%PVer le bout du canon sans déranger la main droite;
l^Une opposition à gauche (droite) pour marquer la
e.
1^1«
EN TÊTE PAREZ.
l'arme des deux mains, les bras allongés, l'arme
r:Dlli\1er
Vl^nt la tête, le levier tourné vers le corps et au-des-
d.e la tête l'extrémité des doigts de la main gauche
trlel:l:passant
liante pas les bords de la monture, la baïonnette
et légèrement inclinée à gauche.
Parades servent contre un coup de baïonnette, de lance ou
abre.
TITRE III.
ÉCOLE DE SECTION.
ARTICLE 1er.
Méthode d'instruction spéciale à l'école de sectiofl.
128.
lutions et des exercices de combat.
L'école de section comprend des exercices d'éf0
les
129. Certains mouvements de l'école de section
enseignés homme par homme ou par file, comme rrùJle.
solit
dIreyapl
ments. Il les exerce à le suivre dans toutes les observa.
et à se conformer, sans hésitations et tout en
la discipline du rang, aux commandements que ®e
sitent les circonstances les plus imprévues.
ut
Il ne fait pas exécuter plusieurs fois de suite desloll'
vements compliqués qui n'auraient pas leur
campagne.
IJ1otl.
pour
132. Lorsque la faiblesse des effectifs le rend *éceS'
llé6o01
saire, la section peut être formée sur un rang
truction; elle manœuvre sur un rang d'après les
principes que sur deux rangs.
133. L'escouade et la demi-section sont exercées
les mêmes principes et à l'aide des mêmes
monts que la section.
,
meu
coro
d&Pè) rè
ARTICLE II.
Formations de la section. Rassemblement
Marche sans cadence.
134. La section comprend deux escouades en
t:lOr
s
de
quatre..
La section se rassemble et manœuvre en lignee
deux rangs et en colonne par
135. Le chef de section se tient à la place qui lul
est
e$t
totalement
Ir
epcmment
toutes
assignée en avant de la section pour lui
Jrfeiede guide et en diriger les mouvements;
les fois que les circonstances
il sen
l'exigent, et
'OffiQier..
uas, il peut
VfJ??1
se faire remplacer comme
L.essous-officiers sont placés
terrain. Dans
pour faire la reconnaissance du guide
par un
serre-files; ils sur-
sablent en
l'exécution des mouvements et en sont respon-
seses vis-à-vis de leur chef direct; au besoin, ils répètent
commandements à voix basse; dans les circonstances
celles,
r
TunVôle
ils usent de tous les moyens en leur pouvoir
maintenir la discipline du rang.
hâtante des serre-files est très important; leur action
reçoitnt et efficace facilite la tâche du chef en lui qu'ilper-
tribu d'apporter toute son attention aux ordres action con-
çue etdansaux événements du combat. Cettel'ordre
Ion une large mesure à assurer
indispensables sur le champ de bataille.
et la
ïal?7, Les
de-R
a soldats sont placés
rf, Parallèles à un mètre de
, 4 de la droite à la gauche
LI'IO'Ulne
138, Le
Ilite de la
(1).
Formation en ligne sur deux rangs.
rangde
par distance taille sur deux
et numérotes
du second rang couvre exactement sur celui
Premier rang qui estimmédiatement devant lui.
chef de section se tient à deux pas devant le
11SeSt section lorsque la distance qui la sépare des
Précédentes est de six pas ou inférieure à six pas;
1017 tient à quatre pas dans le cas contraire.
Q.l'rfèserre-tUes
tiennent à un mètre du second rang
lie le centre de leur troupe.
se
la caporaux sont au premier rang à la droite ou à
saauche de leur escouade encadrant la demi-section.
rJl9/ La
section est formée sur un rang d'après les
Ules principes.
Formation en colonne par quatre.
h140,La fractions de
colonne par quatre compose de
les orïimes sur deux rangs placées les unes derrière
14 se
t
autres à un mètre de distance.
de Le chef avant de la fraction
tement de section se tient en
ii&S toutes les fois que la section n'est pas précédée
par une autre unité; dans le cas con-
Q\1tres
(1)
fi'il /{a
-
ng.
Se compose d'hommes places les uns à' côté des
à
e
pile* -
a 15 centimètres, comptés de coude à coude.
Se compose de deux hommes placés l'un derrière l'autre
de dos à poitrine.
-
traire, à côté de la première fraction, du côté opposé 3
celui des serre-files.
Les serre-files se tiennent à un mètre sur l'un u
des
flancs.
Colonnes de route.
colonne Pl
142. La section marche sur les routes endemi-sectioj
quatre, en colonne par escouades ou par
exceptionnellement, en colonne par.deux ou par fplJ8 el
Les colonnes d& route sont formées comme la coloD
escouades
par quatre; les distances qui séparent les siv 6,
demi-sections sont fixées par le commandement
ure.
rieur selon les circonstances.
143. Le chef de section se tient là où il juge sa
prése ]]e
utile pour surveiller la-marche, dans les -marches en VI
à côté du premier rang de quatre. marcheJl t à
,
Les serre-files se forment sur un rang et
un mètre du dernier rang de la section. marchedeVj a!lt
Le serre-file de la première demi-section
le
le 'premier rang, du côté libre de la route, pour re
Rassemblement.
144.RASSEMBLEMENT. section
Se port3r rapidement auprès du chef de
c6
place normale et s'aligne sur le centre, la file du q
indique la formation à prendre. Chaque soldat
lui.
ou la fraction-de tête face au chef de section,et
à
tre
preJld
pas de
Le rassemblement s'exécute en marchant
mêmes principes; les hommes la
sd'aprè-
A1®^$
les
forment
se sur chei jg
centre ou sur lafraction de tête qui suit le
section.
manœuvre, du combat..
On rassemble une unité pour la remettre en ordre à
ARTICLE III.
Mouvements de la section en ligne.
Alignements.
148. Il est essentiel que la section soit exercée à s'ali-
er très rapidement.
q49. Les alignements sont pris parallèlement ou obli-
iUement, à droite (gauche) le centre. Le chef de
lotion ou sur
ioraïrie place préalablement, sur la nouvelle ligne,
de droite (gauche), ou celui du centre, à moins
.qll'il
ne veuille simplement rectifier l'alignement sur
lw^placementoccupé.
¡{ droite (gauche) ou sur le centre=ALIGNEMENT.
^rciSSant le
Se porter, s'il
y a lieu, sur la nouvelle ligne en rac-
dernier pas (de manière à se trouver en
lesIere de l'alignement), et s'arrêter; tourner la tête et
le cellâturon
Yeux du côté de la base, mettre le poing gauche sur
lna a côté au-dessus de la hanche, se porter à petits
tes ere- de l'homme près duquel il faut se placer, de
trment que la ligne des yeux et celle des épaules se
1
A.ase; dans la direction de celles du voisin du côté de
toucher très légèrement le coude de ce dernier.
commandement de FIXE, replacer la tête directe et
prendre la position de l'arme au pied.
ent
s.
laîvi0,Pouraligner la section en arrière, la porter préa-
en arrière du nouveau front par de petits
ctessulalIgner
ensuite d'après les principes indiqués ci-
tn.
e Dans les
co^enaents alignements,ainsi que dans tous les
de pied ferme, les hommes portent l'arme
il a été prescrit au no 83.
Au
ment.
combat,
défilés.
On aligne les troupes, pour les
aux inspections, revues et
présenter dans un ordre
le principe de la direction prime celui de
1
l'aM
par
,.
nC'
Marche de front.
152. En avant=MARCHE.
de
La file de base marche exactement dans les traces
chef de section qui assure la direction. 1'ttf. er'l.te
11t^er-
Chaque soldat conserve l'alignement ainsi que
i
valle qui le sépare de son voisin du côté de la
et re,l1B'
base; il cède à la pression qui vient de ce côtéinseDil?¡)$
à celle qui vient du côté opposé; il reprend peres
ment l'alignement ou son intervalle lorsqu'illes a 1,5
et, tout en conservant toujours la tète haute, fixe
yeux sur le chef de section. momentanémentga 53
Lorsque le chef de section quitte
place, il se fait remplacer par un sous-officier ou
à haute voix le point sur lequel la file de base d'o11
153.Section=HALTE.
diriger.
Marche oblique.
154. Oblique à droite (gauche)=MARCHE. moIllfe J
Au commandement de MARCHE, qui est fait au Ljji
où le pied droit (gauche) pose à terre, placer le sla
gauche (droit) à sa distance, tourner le corps d'un daroi¡
à droite (gauche) et porter le pied droit (gauche) 0ir0jjtj
nouvelle direction. Chaque soldat marche ensuite p35
devant lui en donnant de temps en temps un coup
paralleecelle
sur son voisin de droite (gauche) et en réglant
sol
de manière que ses épaules soient placées cache,"eVI
aux épaules de ce dernier et que sa têtelui Conservelit
des antres hommes du rang. Tous les soldats
toujours la direction du côté vers lequel ils
Pr
l'égalité du pas et le même degré d'obliquité; ilsobli.e5r*u;ent.
en!'
de
La marche oblique permet, tout en continuant à avancer,
prendre une direction parallèle à celle que l'on suivait. prede
On s'en sert dans quelques occasions très rares pour
J
'seI1tef
Demi-tour à droite.
^57. La section fait demi-tour de pied ferme ou en
Juchant, s'arrête après avoir fait demi-tour, par les
dl.l°yens commandements prescrits à l'école
Qu et à l'aide des
soldat.
Les serre-files, passant par la gauche, se portent vive-
r.
lont devant le premier rang au commandement de Demi-
'QJ.
A droite. A gauche.
1]58. La section, de pied ferme ou en marche, exécute
dedeplacements
dent de A droitelatéraux de petite étendue au comman-
(gauche) DROITE (GAUCHE) OU MARCHE
aPrès les principes prescrits à l'école du soldat.
troupe.«
leurs chefs de file.
On fait prendre ces positions pour tirer en groupe, pour
nuer la visibilité d'une
Mouvements avec l'arme.
163. Les mouvements avec l'arme s'exécutent 130coel
d'a:
les prescriptions de l'école du soldat. Ceux qui ptowd'
portent qu'un s-^ii] commandement se font avec
tude et régularité, mais sans cadence.
164. Pour les mouvements du tir et les feux, le
Pr"rn t;
50Jlljet
rang se conforme à ce qui est prescrit à l'école du
le deuxième rang serre préalablement sur le Pre
d'après les principes du n° 162.
Lorsque la section est couchée sur deux rangs, le
pre' v
mier rang seul peut tirer.
Former et rompre les faiseeaux.
165. FORMEZ LES FAISCEAUX.
.Le numéro pair du premier rang passe son arme de-
ea.nt lui, la saisit avec la main gauche, près de l'embou-
tir et pose la crosse au milieu de l'intervalle qui le
Pare de son voisin de gauche, le canon en arrière.
DIU saisit ensuite, près de l'embouchoir, l'arme du soldat
U\la.ce
derrière la à 75 centimètres en
l' lui, porie crosse
sceau..
en
nt de son épaule droite, le canon face à gauche, et
Pise les quillons, celui de son arme par-dessus.
ec
qLe numéro impair du premier
rang saisit son arme
etfOdlesuit deux mains entre l'embouchoir et la grenadière,
et
le quillon en arrière des quillons déjà croisés
.Pose la crosse contre la pointe de son pied gauche.
D e faisceau formé, le numéro impair du second rang
rs.se son arme à son chef de file qui la place sur le
1
jjp"
est interdit d'appuyer plus de deux fusils sur un faisceau
a formé.
forme les faisceaux pour que les hommes puissent quitter
()s armes et Jes retrouver facilement.
n les forme aux haltes, au petit poste, au bivouac.
B6- ROMPEZ LES FAISCEAUX.
JQLe
numéro impair du second rang reçoit son arme de
rIllain droite de son chef de file.
e.[,s hommes du premier rang saisissent les armes près
IQi embauchoir,
queallx; comme il est prescrit pour former les
<1re ils soulèvent le faisceau pour le rompre, et les
soldats replacent l'arme au pied.
167 Lorsque les hommes reçoivent l'ordre de mettre
a terre, les sacs sont placés par quatre entre les
cvses
C).
des armes.
q1
aJe
la place, il est préférable de les mettre à côté.
on
(1^3
d
évite ainsi le risque de faire tomber les faisceaux et de
ad>er les armes.
;
ARTICLE IV.
en colonne et réciproquement
a colonne colonne de route,
;
8ger de la formation en ligne à la formation
mouvements de
ltttê
qui les sépare de la fraction précédente.
'con.allS les changements de direction, la fraction de tête
Verse en réglant son mouvement sur le chef de sec-
Les autres fractions changent de direction à la
ïîtPlace que celle qui précède, de manière qu'il n'y
temps (j'arrêt, ni à-coup dans la marche.
fraction
s'a^nouillatit, les hommes du second rang de
ïtio?Ue
If de file.
conservent leur position derrière leur
groupe peut ainsi suivre le chef, se mouvoir avec aisance et
Wt sur tous les terrains, approprier ses formations aux cir-
l11Qance, faire face
aux situations Jes plus imprévues par les
Ùifnl les plus simples et les plus prompts, tout
(în ,
(rI'>Ine de
5" 'esmanœuvre.
H^ai}s
mouvements
en observant la
de l'Ecole de spction trouvent leur em-
les marches et combats de nuit. Ils doivent donc être
gnes dans
ce but.)
Colonne de route.
drOtt'
e
ttë
dL" section.
en colonne de route mnrche sur le côté
tarSquela chaussée dont le reste demeure libre.
l'ordre en est donné, elle peut marcher sur le
«auche ou sur les deux côtés, le milieu de la chaus-
teestant libre.
es
d't\Pr"ra,dé
placé devant le premier rang règle la marche
les ordres donnés; il apporte la plus grande
attention à éviter les à-coups en allongeant ou en rac-
courcissant insensiblement le pas lorsqu'il doit modifie*il
l'allure; lorsqu'il n'est pas en tête de la compagnie,.
s'attache à conserver la distance qui le sépare de l'unis
précédente.
Les hommes marchent au pas de route, portent l,àrnle
à la bretelle, et ne sont pas tenus d'observer le silenC.e.
et la cadence du pas, mais conservent très exactement
leur place dans le rang.
Le pas de route est pris au commandement de : Pas de
route MARCHE.
178. La section au pas de route reprend le pas cadencé
au commandement de :
Pas cadencé=MARCHE.
Les hommes rectifient la position de l'arme et repren"
nentla cadence du pas.
179.La section passe de la ligne à la colonne par del
sections ou par escouades d'après les principes prescri1-
auxno" 168 et suivants, en substituant l'indication »
par demi-sections ou de var escouades à celle de Pa
quatre. -
~IP15
ÉDUCATION CIVIQUE
JfUté..
{i^ambre
DES députés. — Il y a aujourd'hui un député
(kJArrondissement (1). Seulement, lorsque la population
cli\,' arrondissement dépasse 100.000 habitants, on le
100 e0en autant de circonscriptions qu'il
dé habitants, et chaque circonscription nomme un y a de fois
ëutés, âgés d'au moins 25 ans, sont élus directe-
flV1 Par le suffrage universel, pour 4 ans, scrutin
W-°ndissement. Le nombre des députés estauactuelle-
de 597, y compris les colonies.
t1)
Une nouvelle loi est à l'étude pour modifier ce système.
Sont électeurs tous les citoyens français âgés de 21 ans
accomplis, qui ne se trouvent pas dans un des cas d'in'
capacité prévus par la loi. Pour exercer son droit
d'électeur, il faut être inscrit sur la liste électorale d'une
commune. Cette liste .est établie chaque année au mois
de janvier.
SÉNAT. Le Sénat comprend 300 membres, âgés d'au
—
moins 40 ans, nommés pour 9 ans et renouvelés par tiers
tous les 3 ans.
Pour le Sénat, le suffrage est restreint et indirect; 1®" 'é-
lection des sénateurs est faite au chef-lieu de départe-
ment par des électeurs spéciaux (députés du département
conseillers généraux et d'arrondissements, délégués
conseils municipaux) c'est donc un suffrage à trois de-
grés. On vote au scrutin de liste.
Pour être nommé sénateur, il.faut la majorité absolue
des suffrages exprimés et un nombre de voix égal au
quart des électeurs inscrits. La. majorité relative suin
au troisième tour.
ATTRIBUTIONS COMMUNES AUX DEUX CHAMBRES. — Euet
pon
exercent un contrôle sur la politique extérieure et la ce
tique intérieure. Chacun de leurs membres a le droit ce
questionner ou d'interpeller les ministres sur tout
l'autre..
qui a trait à l'une ou à l'autre de ces politiques.
Elles se contrôlent l'une par
Le Sénat et la Chambre des députés ont leassertiondroit de
reviser les lois constitutionnelles, mais à la condition e
délibérer en commun et de former une seule
qui porte le nom de Congrès ou Assemblée nationale..
ATTRIBUTIONS PARTICULIÈRES AUX DEUX CHAMBRES.
différences d'attributions sont les suivantes : -
délibérert
Llg
établi.
tions.
jUSTlS
'tC
Le-Sénat peut être constitué en Haute Cour det.dùesl
pour juger soit le Président, soit les ministres, poItltiOIlS
certaines circonstances spéciales et purement conspirâmes
les attentats éontre la sûreté de l'Etat et les en
qui auraient pour objet de renverser l'ordre des
L'assentiment du Sénat est nécessaire au Présidées.
de
la République pour dissoudre la Chambre des depu
Pouvoir exécutif.
Le pouvoir exécutif est chargé de faire exécuter le
été
lois. Agir étant le fait d'un seul, le pouvoir exécutif
que. :
telis à un seul magistrat le Président de la Répu-
Le Président de la République est élu à la majorité
ü'solue des suffrages par le Sénat et la Chambre des
c
deputés réunis Assemblée nationale. Il est nommé
en
r.lJllI'
sept ans et rééligible. En cas de décès ou de démis-'
o n du Président, les deux Chambres se réunissent im-
eÙiatement et de plein droit.
.Attributions Il représente la France. Il dispose de la
—
firce armée, promulgue les lois votées par les Chambres.
ttomme emplois civils et militaires, la présen-
aux sur
,Ion des ministres. Il signe les traités et déclare la
llerre avec l'assentiment du Parlement. Il use du droit
s,e
grâce. Il signe les actes qui contiennent des décisions
r,Qdressant à l'ensemble des particuliers ou à une catégo-
(. d'entre eux, ces actes prennent le nom de décrets
ecret sur le service en campagne,etc.).
(v* Peut
DQar:nbre convoquer, ajourner les Chambres, dissoudre la
des députés sur l'avis conforme du Sénat. Il
lrtlCipe à l'élaboration des lois.
etl1
gouverne à l'aide de ministres, solidaires entre eux
Responsables devant les Chambres.
ete Conseil d'Etat.. Le conseil d'Etat est à la fois un
—
Csoil supérieur de gouvernement et la plus haute des
fictions administratives.
jvucomprend un personnel flottant et un personnel
e, Le ministre de la justice est président.
eos règlements d'administration publique destinés à
h^Pléter et à expliquer une loi sont délibérés dans
Semblée générale du Conseil d'Etat.
Q Conseil d'Etat prononce en dernier ressort sur les
rîaépsions
rendues par les conseils de préfecture. Il exa-
lrle les pourvois formés pour excès de pouvoir contre
ta.t,Qctes du chef du pouvoir exécutif. Iljuge les contes-
tons relatives aux élections des conseillers généraux.
statuecomme tribunal de cassation sur certaines dispo-
loris de la cour des comptes.
a Grâce ail Conseil d'Etat, l'intérêt privé et l'intérêt
«
«vL.^blic
sont mis en présence, sans que le plus faible
'l'Olt sacrifié all plus fort. Ainsi se réalise par cette
'îJp^arquable institution,
un souci sincère de justice et
lntérèt général, de clarlé et de ioyauté (1) ».
[!a.rfès
Qles Ministres. Le Président de la République appelle
¡lela de lui l'homme politique qui lui semble désigné
—
majorité des sénateurs et (les députés et le charge
rbl'onstituer
Auront le cabinet, de choisir les collaborateurs qui
ti^rine avec lui le conseil dont il sera le président.
condition spéciale, sauf la qualité de citoyen
^^•i.s, n'est requise pour être ministre; en principe ce
1(1)
V.JORON.L'Insfructinn civique de non soldats.
sont des membres du Parlement, il arrive fréquemment
que le ministre de 1a. guerre et le ministre de la marine
sont un général on un amiral en activité, qui ne sont
par conséquent ni (!('J"'1(" ni son- c': :'
Les ministres sont tenus de rendre compte aux Chain*-
bres de leurs actes politiques ou administratifs, et de ceux
de leurs subordonnés, toutes les fois qu'ils sont question-
nés ou interpelles à ce sujet à la Chambre des députes
comme au Sénat.
Chaque ministre appose son contreseing à tous les actes
du chef de l'Etat qui relèvent de son ressort.
Chaque ministre est le chef d'un département mirlis
l
é-
:
riel. Le nombre de ces départements n'est pas fixé par
Constitution et varie selon les cabinets. Ils comprenne"
généralement Intérieur, Affaires étrangères,Guerrc.
Marine, Colonies, Commerce et lnrlustrie, Agriculture
Justice, Travaux Publics, Instruction publique, Firiafl'
ces. Postes et télégraphes, Beaux-Arts et Cultes, Travail ei
Prévoyance sociale.
Chaque ministère constitue une grande administration Il
,centrale qui comprend un certain nombre de directeurs
de sous-directeurs, etc.
Les ministres se réunissent plusieurs fois chaques®* e'
maine pour délibérer sur les questions d'intérêt génère ,',
ou sur l'attitude qu'il convient de prendre devant
Chambres, sur/telle ou telle, question politique ou adnn
e.
:
nistrative. Ces réunions sont le plus souvent pres
par le Président de la République ou, en cas d'empe^*1
ment, par le président du conseil des ministres.
Laloi.
La loi a pour but de régler les rapports qu'entretien
nent entre eux les membres de la société. Aussi dans
société organisée, la loi est-elle la puissancesupren''•
u
la
genre
elle est du reste l'expression de volonténation»')
puisqu'elle pst votée par la majorité des membres du P,
lement.
Les loisqui régissent la société 11e sont pas tontpg utcS
du même
Les lois civiles, qui concernent l'état des familles, les5
règles de la propriété, etc;
Les lois pénales, qui établissent les moyens de f;s;i-
mer les crimes et délits contre les personnes ou les de
gouvernement
1dO
Les lois politiques qui définissent, le
la nation. Parmi celles-ci, il faut distinguer les de
constitutionnelles qui fondent l'organisation généralee
pays et les lois ordinaires qui précisent le détail
l'administration intérieure.
Sauf les lois constitutionnelles, toutes ]cs autres PeU
vent toujours être modifiées.
Les lois sont discutées dans les deux Chambres.
Quand celies-ci se sont entendues sur un même texte, la
loi est définitivement votéo; il reste à la promulguer et à
la publier. La loi, en efi11, ne devient exécutoire que par
(:.ette formalité qui rentredans les attributions du pou-
vOir exécutif,hapromnidation est « l'acte par lequel
* le chef de l'Etat utteste»aucorpssocial l'existence (le
« la loi et ordonne l'exécution ».
en
Sous l'ancien Il(Igillie, au contraire, tous les pouvoirs
arleirieut ne pouvaitopposer
^Puissante barrière. à
etaient concentrés entre les mains du monarque, et le
la volonté royat." qlÚllle
C'est ainsi que les Etats Généraux n'étaient convoqués
qUe par la volotité
expresse du souverain et à des inter-
valles fort éloignés. Le peuple n'avait donc aucun recours
eal contre la volonté du monarque absolu.
Ce n'est qu'à la suite du grand mouvement de 1789 que
lee droit
public a pris naissance.
"epondant aux vœux de la nation consignés de toutes
tD<ty.ts
j)aute sur les cahiers de baillages, l'Assemblée consti-
détermina pour la première fois la séparation des
avoirs
ue publics et fixa les droits de l'individu à côté
ceux de l'Etat.
1 dcrl-rrafion des droits de l'homme el rlll citoyen
dv ee le 26 août 1789, et reproduite dans la Constitution fut
11 septembre 1791.
olls la donnons in extenso, tout le monde devant
Ltrc ces vérités générales. ces vérités de raison qui sont con-
PPÜcahles à tous.
déclaration des droits de l'hommei et du citoyen.
Iî^Tïcle
Ve[SAet premier.
« — Les hommes naissent et demeurent
égaux en droits. Les distinctions sociales ne peu-
etre fondées que sur l'utilité commune.
COA.R.T.
— Le but de toute association politique est la
2.
l'hntervation
l'etéynrne.
fêté :
des droits naturels et imprescriptibles de
Ces droits sont la liberté, la propriété, la sû-
et la résistance à l'oppression.
ART. 3.
Deenhellement — Le principe de toute souveraineté réside
ileJeut Hans la nation. Nul corps, nul individu,
exercer d'autorité qui n'en émane expressément.
tleAT., 4,
tie La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui
ÍlUx lUlt pas à. autrui. Ainsi l'exercice des droits naturels
Q(JlI8—
homme n'a de bornes que celles qui assurent
que:®s
lb.ê dlltrps membres de la société la jouissance, de ces
es
~e Par droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées
115. la loi.
— La loin'a le droit de défendre que les actions
à là société. Tout ce qui n'est pas défendu par
la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contrai11
à faire ce qu'elle n'ordonne pas.
ART. 6. — La loi est l'expression de la volonté gèllt
raie. Tous les citoyens ont droit de concourir personnee
lement ou par leurs représentants à sa formation. soit
doit être la même pour tous, soit qu'elle protège,
ye
qu'elle punisse. Tous les citoyens, étant égaux à places
ses
ts
sont également admissibles à toutes dignités,
emplois publics, selon leur capacité et sans autre
tinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.
ART. 7. — Nul homme ne peut être accusé, arreeoV
détenu que dans les cas déterminés par la loi et selé-
les formes qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, eXP
dient, exécutent ou font exécuter des actes arbitraiSi
doivent être punis, mais tout citoyen appelé ou s,tI'
i
en vertu de la loi doit obéir à l'instant; il se rend colll
pable par la résistance.
ART. 8. — La loi ne doit établir que des peines striC
ment et évidemment nécessaires. Nul ne peutantérieUêtre P1^
qu'en vertu d'une loi établie et promulguée
ment au délit, et légalement appliquée.
ART. 9. — Tout homme étant présumé innocent, jSq;
'il
qu'il
AqRuT.
ce ait été déclaré coupable, s'il est ju,é indis
jugé indlSP eS'
nêcet
sable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait sévèreme
pas t
saire pour s'assurer de sa personne doit être
réprimée par la loi.
ART. 10. — Nul ne doit être inquiété pour SAS
opin10^
lie
même religieuses, pourvu que leur manifestation
trouble pas l'ordre public établi par la loi.
Art. 11. — La libre communication des pensées
opinions est un des droits les plus précieux
Tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer
ment, sauf à répondre de l'abus de cette liberté
de et
dans
e.
DSles
eS
contributionetP^^-
oor
ART. 13. Pour l'entretien de la force publique
—
les dépenses d'administration, une
mune est indispensable; elle doit être également
re£
tie entre tous les citoyens en raison de leurs fac ter
co,,st,oe
ART. 14. — Tous les citoyens ont le droit de PGTIF
par eux-mêmes ou par leurs représentants lalibrlnllle,PL
de la -contribution publique, de la consentir quotité,
d'en suivre l'emploi et d'en déterminer la
siette, le recouvrement et la dure.
ART. 15.
—La société a le droit de demander compte
a, tout agentpublic de son administration.
ART. 16. Toute société dans laquelle la garantie des
Oits n'est pas assurée, ni la séparation des pouvoirs
—
déterminée, n'a point de constitution.
ART. 17.
— La propriété étant un droit inviolable et
sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la
Nécessité publique légalement constatée l'exige évidem-
ment et sous la condition d'une juste et préalable in-
demnité.
QUESTIONNAIRE
QueJle est la forme du gouvernement en France?
Comment s'exerce la souveraineté nationale?
Par qui s'exerce le pouvoir législatif?
Comment est nommée la Chambre des'députés et quelle est sa
aiss, on?
Comment est nommé le Sénat et quelle est sa mission?
Quelles sont les attributions communes aux deux Chambres?
Quelles sont les attributions particulières aux deux Chambres?
Qu'est-ce le pouvoir exécutif?
Commentestque
Quelles sont
élu le Président de la République?
sesattributions?
Qu'est-ce le conseil d'Etat et quelles sont ses attributions?
que
Comment sont nommés les ministres et quelles sont leurs fonc-
tions?
Quel est le but des lois?
combien a-t-il de sortes de lois?
Comment y
sont faites les lois?
Ouvrages à consulter.
instruction civique de nos soldats, par le lieutenant
Ur l'éducation du soldat,
par Emile LESUEUR.
JORON.
-
1
LA FRANCE ADMINISTRATIVE
:
Dauphiné. Au xve, après la guerre de Cent Ans, ils réuni"
rent la plus grande partie des domaines que l'Angleterre
possédait sur le Continent Normandie, Anjou, Poitou et
Guyenne; vers la fin du même siècle ils acquéraient 19
Picardie et la Bourgogne. Au xvie siècle, la Bretagne-
l
excentriques: Corse.
Enfin aux XVIP et XVIIIC siècles l'unité territoriale de
France s'acheva par l'acquisition des provinces plu.
Flandre, Artois, Alsace, Lorraine, Franche
Comté, Bresse, Roussillon,
Au xix' siècle, le territoire de la France s'est allgmeé
de la Savoie et du comté de Nice; mais, en 1871, il a etc
diminué de l'Alsace et d'une partie de la Lorraine.
sous.
pagne (7e); de Bretagne (46").
Les autres, que l'on appelle par opposition des provteS
ces historiques, s'étaient formées un peu au hasard
(11 La livre valail vingt
a
!
successions, des mariages et des conquêtes. Exemple
{Orléanais composé d'une partie de la Beauce, terre à
L'té; de la forêt dOrléans, région de bûcherons; de la
:
O!ogue,'hui)
0|jooguurde, formée dé- marais déserts (que l'on défriche
Maraîchers.
et duv-aLd'Orléans, pays de vignerons et de
Ces
teS
provinces se sont désagrégées avec le temps, avec
On nouvelles subdivisions et aujourd'hui ne subsis-
Ilt plus.
ne parle plus aujourd'hui de l'Orléanais, mais on
prie toujours de la Beauce qui, malgré tout, subsiste
°yours en raison de son climat spécial, de son sol.
Enraison de ces inégalités dimensions et droits —
pr1 décembre —
1789, les membres de l'Assemblée consti-
arlte pour remédier à cet état de choses, pour suppri-
er les anciennes coutumes, pour égaliser les impôts,
(5; divisèrent la France en départements (86 aujourd'hui)
sont, en général, comparables pour l'étendue de leur
5ritoire (sauf le département de la Seine) avec la même
%nnisation politique et administrative. On effaça jus-
Pauxnoms des provinces et on donna aux nouvelles
cqlr:ditions
qili les
:
conscriptions des dénominations empruntées aux
géographiques,
traversent
1\1x montagnes
che,
notamment aux
:
cours
Somme, Seine, Loire, Rhône, etc.;
: Pyrénées, Alpes, Cévennes; à la mer
d'eau
l
fCs
l'armée.
lr!.es, faire les tableaux de recensement
ment de
la
Le maire gère les finances de
électo-
pour le recrute-
commune, il ordonne
dépenses dans les limites des crédits ouverts par le
(j^seii municipal. Il prépare le budget, le présente au
et
PrI).fseil
municipal.
e qui l'arrête. Après le vote, le budget est envoyé au
à
Ouvrages consulter.
J
L'instruction civique de nos soldats, par le lieutenant DRONé:;'
La Fiance el ses colonies, par M. FALLEX et A. MAIREY.
graphie élémentaire de la France, par MM. F. SCHRADER et L.
-A
Géo-
LOLÉDEC.
— Pour Véducation du soldat, par Emile LESUEUR.
LA FRANCE JUDICIAIRE
r
tWon
.JUSTICE [JE PAIX. — C'est un tribunal composé d'un
mission de
au chef-lieu de canton.
Ilige de paLe, comme son nom l'indique, a surtout
concilier sans frais les affaires qui lui
t;"'soumises, d'amener un arrangement entre des par-
tners, etc.
sqt-ie
le j toute tentative (Le conciliation a échoué et que
jJet en litige a nue valeur inférieure à 100 francs,
litige de paix rend un jugement définitif, ou comme
kift- sans appel, c'est-à-dire que l'affaire ne. peut être
i,e devant aucun autre triluinal. Au delà de 100 francs
H
téfri?ier
t>r0rm.ère
le
!i>,.v|squ'à 1.500 francs le juge de paix rend encore un
mais plaideur mécontent peut essayer de faire
jugement eu appelant devant le tribunal de
leinstance.
?U
ElIBUNAL
Refile DE -
PREMIÈRE INSTANCE
iw^rnier arrondissement. Jusqu'à
Il siège au chef-lieu
1.500 francs, il juge
Irlents ressort; mais au delà de cette somme, ses
peuvent être déférés à la Cour d'appel.
chactLg
COUR D'APPEL. — Siège dans vingt-sixdépartements.
régions; $les
embrasse dans son ressort plusieurs
examine et juge les appels des jugements rendus par
tribunaux de première instance.
TRIBUNAL DE SIMPLE POLICE — Ce tribunal juge les irt;,
tions légères à la loi que l'on appellecontraventi?'j
E;xceer
,',.
Elles sont punies d'une amende qui ne peut dspaS0y
15 francs, et d'un emprisonnement qui ne peutfraneS'ji-
cinq jours. Si l'amende est supérieure à cinq suscepti,
s'il y a condamnation à la prison le jugement est
ble d'appel.
t:urBC'
Le tribunal statue mi!de
li?5-
TRIBUNAL CORRECTIONNEL. —
jugements de simple police, et juge les délits ou
tions à la loi pouvant être punies de
6 jours à 5 aIlrte
Potl
prison, d'une amende plus ou moins élevée et de la
de certains droits politiques, tels que celui de voter
011
d'être éligible.
COUR D'ASSISES. — C'est un tribunal chargé de
j'iger
crimes, c'est-à-dire les infractions à la loi quetelle®
le Cyjj
118
pénal punit de peines afflictives et infamantes,
la peine de mort, les travaux forcés, la déportation
,18
>
20 Juridiction militaire
Le conseil de guerre.
: -
QUESTIONNAIRE
Comment est divisée l'organisation judiciaire de la
Fran
Comment est organisée la justice rivile?
Comment est organisée la justice rritnhK'tJc?
QuVst-cc que Ja justice de paix?
Quelles sont les attributions du ju^e de paix?
Qu'cst-ct' qu'un tribunal de première instance.'
Qu'est-ce que la cour d'appel?
Qu'est-ce qu'un tribunal de simple police?
Qu'est-cc qu'un tribunal correctiorin(,]'?
Qu'est-ce que la cour d'assises'! ¡/Icr'
Quelles sont Jes différentes juridictions spéciales : a) cO
ciale; b) militaire?
à
Ouvrage consulter. >
Pour l'éducation du soldai, par Emile LESUEUR.
LA FRANCE UNIVERSITAIRE
:t,aucun
11t Enseignement primaire est obligatoire, c'est-à-dire
l~eles
parents sont tenus d'envoyer régulièrement leurs
l6i1aîfints
en classe; il est aussi gratuit dans les écoles pu-
élève ne doit payer de rétribution sco-
ir
0I. père de famille qui refuse, sans motif valable,
is"'3ltéaux prescriptions de la loi sur l'instruction peut
el
Wai•rie,
devant la commission scolaire, qui ordonne, en
récidive, l'inscription de son nom à la porte de
et, pour une nouvelle infraction, traduit devant
1 Re de paix, qui le condamne à une amende variant
lr,. à 15 francs, et même à cinq jours de prison suivant
primaire.
Toutefois, les élèves pourvus avant 13 ans du certifie*'
d'études sont dispenses de suivre plus longtemps ].t.
cours de l'école
Cet enseignement est donné par des instituteurs ®
des institutrices sortant, pour la plupart, des écoles 110
males primaires et munis du brevet de capacité.
L'cnseignement primaire supérieur a pour but de faiee
acquérir aux élèves pourvus du certificat d'études
maires des connaissances plus étendues et plus variée5
es
,
que celles qui constituent le programme des écoles
mentaires.
e
Il est donné par des directeurs et des professeurs pO11f
vus de diplômes spéciaux garantissant l'étendue de leU
savoir.
QUESTIONNAIRE
univerSI
Comment est organisée la France au point de vue
taire?
Par qui est dirigé l'enseignement? Iii
(j
En combien d'universités la France est-elle divisée, et par q
sont-ellos«administrées?
Comment se divise l'enseignement primaire?
Par qui est-il donné?
L'enseignement primaire est-il facultatif?
Qu'est-ce que l'enseignement primaire supérieur et par
q.„)
est-il donné?
Ouvragc à consulter.
Ln France et ses colonies, par M. FAT.u:x et A. Matrfy.
LA FRANCE RELIGIEUSE
tcei-f-
églises et de l'Etat.
catholique repose sur la hiérarchie épiscopale.
ceue. est divisée en 19 archevêchés, 72 évêchés (y compris
des colonies). Chaque diocèse se subdivise en pa-
j'oiiees:
servant. chaque paroisse est administrée par un curé ou
e.
tra des synagogues; à Paris, - siège un consistoire cen-
eUîu{e
QUESTIONNAIRE
ïlî quel régime la France est-elle
Quel au point de vue religieux?
sont l<>s différents culles pratiqués on France et en
Ouvrage à coinmiter.
rno.~u r?'
Fronce
rl ses colonies, par M. FAI.T.F.X cl A. MAIRF.Y.
LA FRANCE AGRICOLE
i
.PERFECTIONNEMENT DE L'OUTILLAGE AGRICOLE conséquence
les progrès de l'industrie et nécessité parfois
par le man-
de bras. Aux instruments imparfaits et primitifs de
)alis ont été substituées des machines perfectionnées,
"~s puissantes et plus rapides.
, INDUSTRIALISATION
DE Comme dans l'in-
L'AGRICULTURE. —
ÏP^strie, la division du travail s'est introduite. Les gros
Opriétaires se sont spécialisés, ils ne traitent plus qu'un
^Vlproduit, les uns s'occupent de la vigne, d'autres des
rieurs, etc. Ils peuvent ainsi mieux connaître les be-
1,IllS de
exporter.la plante, et la produisant en grandes quantités
rnt*L'agriculture française est ainsi entrée dans le cou-
de la concurrence mondiale et, bon gré mal gré, le
paysan français est devenu un spéculateur». (Fallex
D -
Mairey).
e,
:
Cultures alimentaires.
îhues principales cultures alimentaires sont :
les céréales
seigle, avoine, etc.), la vigne, la pomme de terre,
s, primeurs, les fruits (pommes, poires, pêches., pru-
etc.), la truffe et les fleurs.
toCéréales.
—
ttofttes les cultures de la France :
Elles constituent la plus importante de
elles occupent environ
~.P- 100 du territoire français. Les principales régions
Rivées en céréales sont le Nord, la Picardie, la Nor-
Ile,
(t;ndie, le bassin Parisien, le bassin de la Loire, de la
de la Saône.
r
pW-) La loi
sur les biens de famille votée par les Chambres a
but de sauvegarder la petite propriété, elle admet la consti-
iw011 d'un domaine insaisissable et destiné à rester entre les
CetIns. -
'IiJ/e de ia famille en faveur de laquelle
il a été constitué. Par
Vojfe institution du bien insaisissable, le législateur
a pensé pou-
arrêter la désertion de la campagne au profit des villes.
Le blé. est la plus importante des céréales fl'allçaÍÕe:
su?"
Sa culture a fait de très grands progrès comme rendeIIlelê
ficie, comme production totale et comme Frao]'J
néanmoins elle pourraitaugmenter encore. produetij,
La
tient le troisième rang dans le monde pour la
du blé; jusqu'en 1907 elle était importatrice, à
cette.
elle aexporté du ])Jé eu Allemagne. Il est à remaA
uer
ulievaux.
dans le Nord, l'Est et le Bas-Maine. On
comme fourrage pour les
l'emploie au
Le maïs cultivé dans la Garonne et la Bresse. Il sert
la nourriture du paysan, à l'élevage des porcs et de
volaille.
Le milltU, qu'on trouve encore dans la Vendée et le
S
à
moyenne de 50 60 millions d'hectolitres.
la quantité, le Bordelais, la Bourgogne et la ChamPaë Ile
g
pi*°uQ.
scientifique, pourrait tripler la valeur de cette
tioii.
Cultures maraîchcres, primeurs.
— Gràce
des chemins de fer qui permettent de transporter
aux r
sfSe-
Nit par colis postaux les légumes et fruits, ces cultures
6 sont pas restées localisées dans les environs des
I[¡.andes villes (banlieue parisienne, hortillonnages d'A-
etlellS,
est etc.) elles se sont étendues sur tout le territoire,
un peu partout maintenant qu'on a essayé la
jfjfure des primeurs, culture qui a grandement contribué
l'aisance
Dor,Imes,
r.
des campagnes.
pitons également les produits des arbres fruitiers les :
les poires, les châtaignes, les olives, les figues,
es,amandes, les oranges, les citrons, les prunes, les pê-
La les abricots, les cerises.
elu4 truffe (lit Daupliiné
(Iii Périgord, du
trliffe (lu la Vau-
Dal1plt il1é et de 1a. Van-
Les.fleurs de Nice etde Grasse.
Cultures industrielles.
t~ss cultures
tames industrielles sont beaucoup moins impor-
que les cultures alimentaires. La plupart de ces
cisiitures
sont en cléelill, principalement les cultures texti-
et tinctoriales.
téL Un.et le chanvre, qui poussent, surtout dans les
!l¡ons
feslas très humides du Nord et du Nord-Ouest, sont de
e
1illX en moins cultivés depuis la vulgarisation des étof-
il rtoiles
.!:otOtl. Toutefois, on revient pour le linge de corps
anv graIlLe
de lin.
du lin fournit une huile siccative.
qUe ?°lzai dont on extrait de l'huile, ne se rencontre plus
lue
:
Pow®rans le pays do Caux.
'a concifiTence laplantequila
lai,T?rîl,è.'I'e
électrique
du
L'huile
dupétrole, de colzan'a pu Sllp-
produisait
gaz a donc
d'éclairage, de
Forêts (1).
Les forêts constituent une véritable ressource
tale par le bois qu'elles produisent et par l'aide
prêtent à l'agriculture dans les montagnes en y r
quvég
t1
beLa culture des
eaux, surtout celle des- mers, laisse
aucoup à désirer. En Allemagne, de grands progrès
été
sYsUivre réalisés par des procédés scientifiques, la France
le mouvement si elle veut que sa production
à hauteur de celle des pays étrangers.
Pêche fluviale. les grands étangs de la Solo-
ee, de la Bresse—etSeuls de la Dombes donnent lieu à une
Jeploltatirm
régulière du poisson d'eau douce.
.s/cch.e maritime. à une routine
(iUlire, contre laquelle — Elle est encore livrée
à vouloir réagir.
ciil
Jreïïiière on commence
distingue la grande 'pêche et la pêche côtière. La
se pratique dans les parages éloignés avec des
llres pontés d'assez fort tonnage (morue et hareng).
Siseconde emploie des bateaux moindres ou même de
les barques
GIOns le hareng, le non pontés, elle expoite suivant les
maquereau, la sardine et le thon.
eiOlllo.qne est le premier port de pêche le tonnage
a valeur des produits. par
Les huîtres vivent des bancs rocheux. Les plus
sur
CQornrnées sont celles de Marennes, de Cancale, d'Arca-
H11. de Courseulles, de Cette.
Drn
espère, ésllmp, la situation agricole de la France est très
mais cette prospérité tient en partie à une
rs-
le D.se artificielle,
ttl¡¡,prOducteur,
G^onMUrrence Ondes
aux tarifs douaniers, qui favorisent
mais en grevant la masse des consom-
a pu se préserver par ce moyen de la
pays de grande production, mais les
Clcuiteurs se sont fait battre sur un autre terrain par
rer
Pays
tèj,® qui, ayant su donner à l'agriculture un carac-
vraiment industriel et organiser scientifiquement
Production; ont livré de meilleurs produits, et mieux
tioentés.
Wt La France sait maintenant qu'elle doit perfec-
QlS ses procédés d'exploitation et de vente, et sur-
substituer à l'isolement stérile de l'individu l'esprit
l!J.lltSOciation
Dualités, sous toutes ses formes (syndicats agricoles,
coopératives,etc.) si elle veut reprendre sa
6 au premier rang des nations agricoles.
QUESTIONNAIRE
agricole,
Comment la France est-elle organisée au point de vue
et commentl'enseignement est-il donné?
Quelles sont les ressources naturelles de la France?
.,?
La France est-elle un pays de grande ou de petite propriéfté„-
Quels sont les différents moyens de transformation du sol'
Qu'entend-on par cultures alimentaires?
Quels sontles principaux produits alimeulairE:s?
Quelles sont les principales cultures industrielles?
La France est-elle un pays d'élevage?
QueJs sont les principaux produits de l'élevage?
A quoi servent les forêts et les bois?
(,i
Quelles sont les différentes espèces de bois que l'on trouve
,
France?
Quels sont les principaux produits de la p(clw?
Quelle est la situation agricole de Ja France?
Ouvrages à consulter.
La France et ses colonies, par M.
etA.Maihey.—
GALLO
graphie élémentaire de la France, par F. SunnAni-n et L.
-
diïc. Géologie agricole, par E. RISLEIL
LA FRANCE INDUSTRIELLE
:
de villages des restes
quels ils fabriquaient certains produits (Nord :
de l'industrie de cette
t'loque; les habitants possédaient des métiers avec les-
isser; Est horlogerie, etc.). La fonte du minerai de fer
ùe faisait
l's
métier
feu de bois, par des petits usiniers, dans
à
limage au
forêts où on trouvait du combustible à bon compte.
hSlIes
de la fonte la
à houille s'étant vulga.risé, des
He
f.
se sont installées aux environs des mines de
et des canaux ayant été creusés par où
VIt arriver et le transport des objets fabriqués sela houille
kfe a très bas prix, elles ont produit à meilleur compte
a?objets.
l't régions Devant cette concurrence les petites usines
boisées ont périclité et finalement disparu-
ît Pour faire place à la grosse industrie.
il
De
d s'est
même pour tous les autres produits, la houille, la
l'électricité ayant développé l'usage des machi-
formé de grands centres industriels, surtout
q~s les régions houillères, de plus en plus importants
E ont remplacé les petits producteurs.
v-r11 raison de ces ressources limitées et variées,
sauite de
IjJ11
aille celui du fer, l'absence des matières premières
létaratlOn coton, etc., la
:
la houille et de la plupart des minerais utiles,
du prix élevé des transports, de
Sr; avancé du prix de main-d'œuvre, conséquence de
Seospécialiser de notre civilisation, la France n'a pu
p, dans la fabrication d'un ou de plusieurs
Odtuits pour l'exportation. De plus, en raison de la
ti!)te (ile l'outillage, conséquence forcée de cette SitlHl-
Pro
rlU'piile n'a pu produire à bon compte les articles
ro ts
i- fabriqua.it. Aussi, pour ne pas être inondé des
011voir étrangers, elle les a frappés de droits de douane
oiisde
^'autre
rt0sité
Veûont
écouler sa propre consommation.
part, favorisée par la facilité des coin-
par l'avancement de sa civilisation, pur
ses ouvriers, elle fabrique des objets de
elle inonde le monde.
trie
l'U~ de l'Etat.
resil's,
- Le ministère du commerce et de
entretient l'école centrale, les écoles d'arts et
les écoles professionnelles, etc., pour former
flesfinnSénieurs,
lti,n-es des contremaîtres, et des ouvriers qua-
L'Etat protège les ouvriers par des lois de protec-
Ion1.Déciale
l'epos' : création des conseils de prud'hommes
sur la diminution des heures de travail, sur le
hebdomadaire, subvention aux coopératives de
production et aux syndicats, création du ministère dtl
1
lacs pour transporter la force motrice à distance.
La houille noire reste encore le grand moteur rB: ElB
,\gles- en :
thermales
Lorraine
Plombières,
Bo eS-Bains;
:
dans
et
eiles et minérales abondent
Vt'ales;
m'inérales.
en
Vittel,
Luxeuil; dans:
: :
— Les sources ther-
France,
les
citons les prin-
Contrexéville;
Alpes
dans les
Evian,
le Massif Central Vichy, Royat, La
t'trboule, Saint-Galmier; dans les Pyrénées
:
]a. Aulus, Barèges, Bagnères-de-Luchon; dans l'Orne :
Caute-
s
(l'rfûoles; dans la Seine-Inférieure Forges-les-Eaux;
le Nord : Saint-Amand.
Snrl Les
carrières (matériaux de construction). — Elles
t9 très nombreuses, aussi bien dans les terrains an-
s^s que dans les terrains sédimentaires. Elles fournis-
des
ges. du grès et du granité en Bretagne et dans les Vos-
basaltes en Auvergne; des ardoises en Anjou, en
renées, et dans les Ardennes; des marbres dans les
eetag'ne
grès dans les Alpes et dans le Nord; du calcaire,
d,arls;à du Fontainebleau; de la chaux et du gypse autour
ciment à Vassy, à Boulogne; de la pierre
YKwwère à la Ferté-sous-Jouarre; du kaolin à Saint-
40Üturces
au Le sel. Il est tiré soit des mines de sel gemme et
—
qi,itt-oral salines (en Lorraine), soit des marais salants
méditerranéen et océanique (région de Nantes).
es
les^
bellgè
bew.
e
industries
trllirelrals
Industries mécaniques.
de
:
mécaniques ont pour but de transformer
agrtcoles en fonte,fer, acier, cuivre, plomb, de cons-
Industries textiles.
es
L es
illcls,fIes textiles constituent les plus importantes
~es Qustries
el.
indu t.
françaises. On les divise en quatre bran-
-soie.
ches principales: lin, chanvre et jute; — laine; —
coton.
laine.
de l'Argentine, de l'Australie et du Cap, cette indusu.
s'est localisée dans les grands centres industriels de BO
baix, de Reims, de Sedan, d'Elbeuf qui fabriquent des
draps et des étoffes de
Le Santerre en Picardie et Troyes en Champagne faDI
quent de la bonneterie.
La France vient au second rang pour l'industrie 10de
laine, elle est inférieure à l'Angleterre pour la confectw
des étoffes communes, mais supérieure pour celle dIs
rands.
étoffes soignées.
3° Le coion. — En raison de sun prix peu élevé,
?et
lin iS
industrie s'est développée au détriment derésistantes
celles du Inas
du chanvre qui donnaient des toiles plus IStil-
plus chères. On s'est mis à tisser le coton là où on
déjà d'autres textiles, parce qu'on y avait déjà un ouL
lage et parce qu'il y existait font un peuple de
se-rt 8
1
Le coton est surfout importé des Etats-Unis, il est
fabriquer des 1oi'S,desdraps, des velours. LeCentre.
coton
filé et tissé dans quatre grands centres 1° Nor,
Nord(Lille,Amiens,Saint-Quentin); 20 Centre VlSra- de
mandie (Rouen et sa banlieue); 3° Centre des e
(EpinaI et Relfort); 4° Centrede la Loire (Roanne
rare).
valléedudU
la
4" La soit,. — Cette industrie est limitée àimporte deIfl,
Rhône où on cultive le mûrier; toutefois on
la fabrication des soieries est la région de Lyon
de soieries brochées, rubans, foulards).
La France est le premier pays du monde pour
trie de la soie.
Industries alimentaires.
ceniqne
Chine et du Japon de la soie hrlltc. Le grand (fanrmmie
1
prodlictioll
Ces industries sont établies sur les lieux de au dg
ou sur les lieux d'arrivage de la matière première
diminuer les frais de transport. ir]eii-
Les principales industries alimentairessont
I1Jf'll-
la
Q6riê, la fabrication du sucre, des boissons hygiéniques
et de l'alcool.
1° La meunerie est une industrie capitale dans un
pys
h essentiellement mangeur de pain, comme la France.
Les minoteries sont installées dans toutes les grandes
Jugions de céréales et dans les ports de commerce qui
recoivent de forts stocks de blés. importés.
Il existe de grands moulins dans le Nord, la
COrbeil), la Brie (Meaux), le Sud-Ouest (Toulouse), et Beauce
llssi à Marseille, Nantes, le,Havre.
2° La fabrication du sucre. Cette industrie est pres-
se tout entière localisée dans le Nord qui est la région
—
Woductrice de betteraves par excellence.
Cette industrie comprend deux sortes d'usines : les
erreries
s
où le jus de la betterave est séparé de la pulpe
et transformé
bellt en sucre brut, et les raffineries où le sucre
est épuré et transformé en sucre blanc de consom-
"laIon.
Laestfabrication
lelo.n localisée dans
de la bière et du cidre. — Cette fabri-
les pays qui ne produisent
ST vin.
pas
La bière dans le Nord et l'Est.
Le cidre
en Bretagne, Normandie, Picardie.
la40 Les
distilleries extraient l'alcool des betteraves dans
î>et^ion du Nord; l'alcool de vin est fourni par les
trèits Propriétaires, les bouilleurs de cru. Cet alcool est
s recherché des gourmets.
Industries secondaires.
lisÎP6
Persées quantité d'industries secondaires et de luxe sont
dans tonte la France.
tr
anùLes industries chimiques (acides sulfurique etmi-
L s soude,
progrès
'tr:¡a. France
teintures, couleurs, savonneries) sont en
depuis l'utilisation de la houille blanche.
occupe le 3e rang dans le monde après l'Alle-
ge
coTPapeterie,quise
et les Etats-Unis.
développe de plus en plus, a
WLCentres
31)nay, principaux Essonnes, Corbei], Angoulême,
age
e.
^lhi\Chiche),
Epinal..
\lt¡ cha verrerie.
-
intense
La fabrication du verre nécessitant
et très coûteux, les grandes verre-
Sont installées près d'un bassin houiller. Dans le
• dans les Vosges, dans le Massif Central
Ia
,ev
La.
vQ.tr¡,
e'eers,
cristallerie a pour centres Baccarat et Saint-Go-
T cérami,f]llc comprend l'indrislrie de ]a faïence
ù
Ouvrages consulter.
La France et ses colonies, par M. PALLEX et A. pE- i0^ f
MATRr;Y'G;;'O'!0
graphie élémentairede In France, parF. ScnnAPER et xr5gI
OLe. — le fer. In houille cl la métallurgie à la fin du
par G. VIJ.LAJV. — Le mécanisme de la vie moderne, par G«
—Lahouilleblanche en France, parA.Audbbbanp'' I
LA FRANCE COMMERCIALE
,terieur,
te commerce de la France comprend
; c'est-à-dire
: 1° le
commerce
les échanges des Français entre
(\ 2o le commerce extérieur, c'est-à-dire les échanges
la France avec les pays étrangers et les colonies.
Commerce intérieur.
leEn raison de l'infinie variété des produits régionaux,
ta commerce intérieur est très actif. Toutefois son impor-
tée est difficile à apprécier exactement, l'activité des
Q'ttsports
peut seule donner idée,
fruits étant consommés par le producteur, ne font
en une car certains
a
dllJet d'aucun échange, d'autres, au contraire, sont ven-
et revendus plusieurs fois.
ttJï* distingue trois catégories principales de moyens d&
no.sP°rt
1° les routes; 20 les voies ferrées; 3° les voies
1estlgahles. Le cabotage de port àport, le long des côtes,
:
s
tt,
:
&uïv'
a lesqu'elles étaient construites et entretenues par
Sggisait
départements ou les communes.
Ilt. la construction des voies ferrées, le commerce
sur les grandes routes, de ville à ville. On voit
4UWeaujourd'hui le long de ces grandes routes les
tiw où les routiers s'arrêtaient pour manger et faire
rgs
s8
11 h
Dan
leurs chevaux. Depuis les chemins de fer, le com-
Se fait sur les chemins vicinaux entre des villages
non desservis par une voie ferrée et entre des
situés dans les banlieues urbaines et les villes.
Ùan
s
riles
Mies11?8,18
ces dernières années, les grandes routes ont
une vie nouvelle grâce à l'industrie des automo-
(jelb.tretlen, jusqu'à présent en raison du prix élevé de
6lïinen les automobiles ne peuvent encore servir
^Lrve6sn*V0utes de transport à grande distance.
jouent en ce moment un double rôle, elles
eQicieraux transactions locales et elles permettent de
1
V XC111'Si
donnent à grande distance les voyageurs riches qui
en touristes.
S°ée^-iS
VOV
sVrvltVageurs PR FER.
—
les condition's
Par suite de la construction des voies
de transport des marchandises et
^ap ont été complètement bouleversées.
l'a.nce a 48.000 kilomètres de voies ferrées qui trans-
portent chaque année 150 millions de tonnes de marchan-
dises par petite vitesse et 500 millions de voyageurs.
Les lignes se divisent en 6 grands réseaux.
1° Réseau du Nord qui compte 3 grandes lignes Paris-
Calais, Paris-Lille et Paris-Maubeuge.
:
20 Réseau de tEst compte également 3 grandes lignes
Paris-Longwy, Paris-Avricourt et Paris-Belfort.
:
:
3° Réseau de Paris-Lyon-Méditerranée (P.-L.-M.) com-
prend :2 grandes lignes Paris-Marseille avec trois 1:
branchements DÍjon-Mlan; Màcon-Turin; Marseille
Gênes et Paris-Nîmes
4° Réseau de l'Orléans comprend grandes lignes
3
Paris-Toulouse, Paris-Bordeaux et Paris-Nantes- Sain
-
Nazairç.
etc.
eVla11
Midi — ont Paris comme tête de ligne, organisésdes «*{
directs entre les grandes villes ont été
moyen de lignes transversales. Les principales
celles de Calais à Bâle par Lille ou Amiens, de C~~
Marseille par Reims et Dijon, transport.
Postes et télégraphes. — Les voies ferrées expédie le
également, les correspondances. La France
télégraphiques
an près de 2 milliards de lettres. Elle dispose en
de 172.00U kilomètres de lignes
el
olltdree
de
d
t:Le reste de la France ne possède que des canaux d'in-
térêts locaux.
r
Dpui8
s'établit d'abord entre ces deux
avec la route, de manière à transporter dans les
^meures
dite les conditions possibles de bon marché et de rapi-
marchandises de toutes provenances.
Commerce extérieur.
er
iUtst-h
commerce extérieur de la France a atteint 12 mil-
Pa
X'
de francs, il se fait par voie d" terre et par voie (le
%t
Am ls
«a.maritimes.
v rs-
Les ports français sont en
ports étrangers comme New-York, Hambourg
P°UrAmélioration
il'e);:p-o:re
crois-
c^wUiàre. mais—en croissance bien lente avec l'essor
:
Cela tient à plusieurs causes les efforts faits
de nos ports ont été éparpillés au
't'atta,ent concentrés sur quelques-uns; d'autre part ils
arieai en somme que les produits, du commerce
totalité tandis qu'Anvers et Hambourg exportent la
itédesProdi-iits
d,es produits de l'Allemagne et de la Belgique
Les principaux ports marchands français sont :
Marseille, centre des relations avec la Méditerranée,
le l'Afrique Orientale, l'Inde, l'Extrême-Orient
et l'Océanie;
Le Havre, débouché de la région parisienne, centre des
relations avec l'Amérique du Nord.
Dunkerque, débouché de la riche région du Nord et port
d'approvisionnement de cette.contrée.
Bordeaux, débouché de la plaine du Sud-Ouest, centre
des relations avec l'Afrique occidentale et l'Amérique
du Sud.
Nantes et Saint-Nazaire, au débouché de la Loire, centre
des relations avec l'Amérique centrale.
Cherbourg assure le transport des voyageurs vers
l'Amérique.
Boulogne, Calais, Dieppe, ports en relations avec l'An-
gleterre.
Cette fait le commerce des vins.
"FLOTTE DE
deux sortes de navires :
La flotte marchande comprend
COMMERCE. —
les vapeurs et les navires e
voiles. Notre marine occupe le 5e rang dans le monde,
elle a une tendance à décroître encore malgré les prlin^
et
: etdeRussie.
nés aux filatures et aux tissaces: houilles
belge, boisbois
belge, de et de anglalSB e
j.
de Norwège Norwège Russie.
ésil' }'8
éri'
produits alimentaires vins d'Espagne,Br
:Chine.peu
b) Des
d'Algérie, des céréales de Russie, des cafés du
c) Des objets fabriqués machines anglaisesou aTCl
caines, tissus de soie de
Exportations. — Les exportations sont, à coIl'
:: :
valentes aux importations, environ 6 milliards. Elleb
sistent surtout en objets de luxe
a) Objets fabriqués soieries, lainages,
QQV
cotonnadeSi
articles de Paris de toute sorte. 1
b) Matières premières laines, soies et peaux.
c)
En- somme, la France
:
Produits alimentaires vins, beurres et fromages.
garde pour elle toutes les ma-
cères premières qu'elle produit, et elle exporte surtout
des produits de son industrie, comme il est naturel à un
Pays bien civilisé.
Clients et fournisseurs de laFrance. Les quatre pays
—
avec lesquels la France fait le plus d'affaires sont
ngleterre, pour plus de 2 milliards, l'Allemagne, la
Belgique et les Etats-Unis. Viennent ensuite la Suisse,
Italie, la République Argentine.
Les colonies françaises font avec la métropole un
OIUmerce
c total d'environ 1 milliard et demi.
Richesse de la France
s
j-ae-même.
t' Franc
et développement de son commerce.
est une nation qui cherche à se suffire à
Pour avoir le moins possible recours aux na-
ntis rivales elle a fondé des colonies qui'lui envoient
é produits exotiques qu'elle ne peut produire,
Ji,ter la concurrence elle a frappé de droits de douane
et pour
les
merceproduits étrangers, aussi son agriculture, son com-
et son industrie sont-ils florissants et depuis ces
^erriières
anS
ernaglle
années, très en progrès. La France tient le
an point de vue commercial après l'Angleterre,
et les Etats-Unis.
ù'Irls cette grande lutte la France n'a pas progressé
wssirapidement que certaines nations plus peuplées et
.Ib. jaunes; elle avait à se refaire (le l'échec de 1870;
v3is elle peut espérer que ces nations, en s'enrichissant,
jr~
finiront lui acheter les produits de luxe et de demi-luxe
sont sans rivaux sur le marché.
tilI
tÙe
?
lMJb
pays. Industriels
du manque de capitaux
argent :
au service du développement des forces écono-
et commerçants se plai-
le jour où une partie
dérivé au dehors reviendra vers eux, où
sauront aussi se mettre à la hauteur de la con-
hoence internationale et suppléer à l'insuffisance de
Ollille, par lin emploi rationnel des capitaux et des
">ïte«bs°urces
humaines, la France économique reprendra
«ilatPlace qui lui revient, parmi les toutes premières
K^Ohs dumonde(1)».
MiaUex --Mairky, La France
't)
et et sescolonies.
QUESTIONNAIRE
En quoi consiste le commerce?
Qu'appeJle-t-on commerce intérieur, extérieur'
Quelles sont les principales voies de communication?
Comment divise-t-on les routes?
Les routes ont-elles perdu de l'importance et que prévoIt-a
Il
pour l'avenir?
Combien les voies ferrées forment-elles de réseaux?
Quelles sont les principaJes lignes du réseau du Nord, de l'Es .it
de Paris-Lyon-Méditerranée, de l'Orléans, de l'Ouest-Etat, du Mia •
A quoi servent les voies fluviales?
Combien y a-t-il de sortes de canaux?
Quel avantage particulier présente le transport par eau?
Quel genre' de marchandises transporte-t-on surtout par ba.
teau?
Quels sont les avantageset Jes inconvénients de chacun de Ces
moyens de transport, leur avenir?
cS
Ouvrages à consulter.
France el ses colonies, par M. FALLEX et A.
La F A MAIREÏ-
graphie élémentaire de la France, pat F. SCIIRADKIÏ et L-
PEC. — Flenvcs, canaux et. chemins de 1er, par P. Arotre
Routes cl chemins de France, par VIDAI, nu LA BLACHE.
marine marchande, par Ch. l'.oix.
par P. de Rousl/ms.
-Les grands ports de
Fr
-
GLL
réc
g.
out-
ance.
LA FRANCE MILITAIRE
ORGANISATION DE L'ARMÉE
StOIlS, il existe deux armées
armée de mer.
:
Pour assurer la défense de la France et de ses posses-
une armée de terre et une
Armée de terre.
Le territoire continental de la France et de l'Algérie
Lst
e divisé, pour l'organisation de l'armée active, de sa
réserve, de l'armée territoriale et de sa réserve, en
,régions.
L<-s
corps de troupe et les services généraux et particuliers de
,;¡rmée
),
active sont groupés en 20 corps d'armée. Chacun de ces
corps d'armée principe, la région territoriale corres-
occupe, en
ijjjidante. et porte le même numéro que celle-ci. Chacune de
20 régions ces
*
est partagée en subdivisions de région (1) dans cha-
îne desquelles il y a au moins un bureau de recrutement.
pu point de vue du rocruleinent, il n'y a en Algér;e que trois
,,,')divisions de région (19e corps). La Tunisie est occupée
par une
nfîn, dehors des 20 régions de corps d'armée, il existe à
en
l"'ntérieur,
sous les titres de gouvernement militaire de Paris (2)
ln de
gouvernement militaire de Lyon (2), deux grands commande-
Snts militaires, le premier comprenant les départements de la
'Ilne
et de Seine-et-Oise, et le second le département du Rhône
rt/c quelques avoisinantesdes départements de l'Ain et
communes
e 1 Isère.
Les chefs-lieux des 20'régions sont :
7e
lOllr tilde; 2e Amiens; 5e Rouen; 4e Le Mans; 5e Orléans; 6e Châ-
Besnnçon; Re Bourges; 9e Tours: 10e Rennes; 11e Nantes;
¡Ge!;lmoges; 13e Clermont-Ferrand; 14e Grenoble; 15e Marseille;
IIJonfpellier;
17e Toulouse; 18e Bordeaux; 19e Alger; 20e Nancy.
chaque corps d'armée est organisé d'une manière per-
si
D(f1ente
vurvu en divisions et brigades actives; il est toujours
du commandement, des états-maiors et des
le.
DotS ser-
administratifs et autres que cette organisation com-
Il est toujours prêt à être mobilisé.
(W lhatériel et les approvisionnements de toute nature,
troupes et services du corps d'armée auraient
II) En
général 8. La 15e en a 9; les 6B et 20e n'en ont que 4.
(]f, d'armé (2e,
Le gouvernement de Paris comprend une partie des troupe?!
3e, 4e et 5°); le gouvernement de Lyon, de
pPs. d'armée (15e et 14e).
besoin pour passer du pied de paix au pied de guerre,
sont tenus prêts et emmagasinés à leur portée.
L'organisation normale du corps d'armée comprendd -
•
1bataillon du génie;
1section de secrétaires d'état-major et de recrutement;
1section de commis et ouvriers militaires d'administration;
1section d'infirmiers militaires;
1escadron du train des équipages militaires;
1légion de gendarmerie.
Dans chaque région, le général commandant le corps
d'armée a sous son commandement les forces de l'arme SO,ré-
active, de la réserve, de l'armée territoriale -et militair
de
serve, ainsi que les services et, établissements
qui leur sont affectés.
A ces corps d'armée, il y a lieu d'ajouter le corps d'ar"
mée des troupes coloniales.
L'armée comprend :
1° L'armée active et sa réserve;
2° L'armée territoriale et sa réserve;
3° Les troupes coloniales.
Armée active.
L'armée active comprend :
1° Des troupes de toutes armes : infanterie, cavalerie,
artiIler:
génie, train des équipages; c'est ce qu'on appelle les combattan
2° Des services divers;
,
:
30 La gendarmerie.
TROUPES
L'infanterie comprend
145 régiments subdivisionnaires et 18 régionaux à
iJdede
Ions (1). — 30 bataillons de chasseurs à pied. 4 régiments
Té8lt0
—
zouaves. — 4 régiments de tirailleurs algériens. — 2
étrangers. — 5 bataillons d'infanterie légère d'Afrique. — 5 %-
Cp*
pagnies sahariennes. Le régiment de sapeurs-pompiers de
—
Il existe, enspei-cialesdont
9 sections
outre en France :
5ordinaires,2detransitionet
2 de
répression.
(1) 40 régiments ont 4 bataillons, 35 de ces bataillons }
forter
groupés en 5 groupes appelés groupes de bataillons de <jfi
un Ce groupe est formé en lifaurienne avec 5 compagm
chasseurs à pied prises dans 5 bataillons différents.
En Afrique: Dans chaque régiment de tirailleurs algériens une
dès sections de la compagnie de dépôt, et dans les 1er, 2e et
4e bataillons d'infanterie légère, une compagnie ou une section
Emplit le rôle de section spéciale.
Dans Jes régiments étrangers, ce rôle est dévolu à la 8e com-
pagnie du 2e étranger.
Dans les sections stationnées en Afrique, il est constitué des
groupes de transition et des groupes de répression.
En outre, il est créé sur les confins marocains une ou plusieurs
sections spéciales de campagne, rattachées à des unités station-
nes aux confins marocains, dans lesquelles peuvent être en-
Voyés des hommes des sections ordinaires proposés pour passer
uanj des sections de transition e[ ceux de ces dernières sections.
Les disciplinaires qui se seront fait remarquer par leur atti-
tude devant l'ennemi ou qui auraient eu pendant 6 mois une con-
duite exemplaire de travail et de discipline peuvent être réintégrés
ans un corps de troupe.
la brigade, commandée par un général de brigade, se
compose régiments. La division, commandée
de deux
Par un général de division, se — compose de deux brigades.
Les régiments de réstnlc, formés au moment d'une mobilisation,
comprennent également trois bataillons correspondant aux trois
bataillons du régiment actif. Ils portent le numéro augmenté de
W, du régiment actif. Les bataillons de chasseurs de réserve
,
Portent le numéro du bataillon actif correspondant augmenté de
(1).
La cavalerie est subdivisée en cavalerie de réserve,
cavalerie de ligne et cavalerie légère. Elle comprend
13
:
régiments de cuirassiers, 51 régiments de dragons, 21 régi-
lllents de chasseurs, 14 régiments de hussards, 6 régiments de
passeurs d'Afrique, 4 régiments de spahis, 8 compagnies de cava-
trs de remonte, 1 escadron de spahis sénégalais et 1 escadron
e spahis sahariens.
.Les cuirassiers forment la cavalerie de réserve; les
lagons, la cavalerie de ligne: les chasseurs et les hus-
ards, la cavalerie légère.
fous les régiments sont à cinq escadrons.
La cavalerie est répartie en 8 divisions indépendantes
r1
l\t 19 brigades de d'armée. Chaque division indé-
corps
pendante comprend, en principe, trois brigades dont
une
9jujrf®-cuirassiers, une de dragons et une de cavalerie lé-
La cavalerie
Afrique et les spahis. d'Algérie comprend les chasseurs
-
Des réserve sont organisés en cas de mobilisa-
i;uon (1).escadrons de
1
:
t1) Il existe par corps d'armée 8 régiments de réserve; 1 batail-
l'étl
de chasseurs; des escadrons de réserve; des batteries de
serve..
Les troupes d'artillerie se composent de :
SERVICES DIVERS.
Les différents services ont pour but d'assurer le i,ecrl'j
temcnl,'l'administration, la justice, la subsistance
l'entretien de l'année.
Les principaux sont, : »
dc
Le service d'état-mninr; le corps du contrôle; ïc
corps de
dunce militaire; le service de saute; le service du recrutement,
la iustice militaire, etc.
21 sections de secrétaires (rétat-major el de recrutement;
25 sections d'ouvriers d'administration;
25 sections d'infirmiers militaires.
gendarmerie.
conrp
l'ép
laquelle elle, rsl affectée; à Paris, il y a en (7'1?aille
0
Troupes coloniales.
L'armée coloniale est chargée de l'occupation et de la
defense
r des colonies, elle prend part aux expéditions
^ilitaires hors du territoire fronçais et coopère, le cas
cIJealli, à la défense de la métropole.
Elle comprend on France 12 régiments d'infanterie
e 3 régiments d'artillerie qui forment à cet effet 3 divi-
tonl s réunies en un corps
<l'e. Il existe également
d'armée sans région territo-
eetat-major et de recrutement; une:
section de secrétaires
une section de commis
et ouvriers militaires d'administration; une section d'in-
Irllers et une section de télégraphistes.
, Ces sections sont rattachées, pour l'administration, à
IIrégiment de la métropole.
Les troupes stationnées aux colonies (4 régiments d'infanterie
innlaJe bataillons et
Cogèn-es — cavalerie indigène
compagnies formant corps
4 régiments — corps
d'artillerie, des
— —
InæPagnies d'ouvriers et du génie) sont réparties en 6 groupes
AlI -Chine, Afrique occidentale, — Afrique orientale, —
-:..!dants —
lque éqiuiloriale,
-- Antilles, — Pacifique et Calédonie. Les
supérieurs des troupes de chaque groupe sont sous
nT} Corps auxiliaires. Les agents des douanes et de l'admi-
^'ation des forêts sont mis, en cas de mobilisation, à la dispo-
—
le
sIOn du Ministre de la
fajx. commandement,
guerre et sont organisés en unités placées
de hurs supérieursHabiWels du temps de
1
les ordres du gouverneur général ou du gouverneur de la colonte
principale.
Les ito'omcs des troupes coloniales qui doivent être envo:
dans les sections spéciales sont affectés à celle de SaintLMarcoui-
Ceux qui sont stationnés en Indo-Chine ou à Madagascar son
groupés ensection spéciale rattachée à un corps de la colonie.
Armée de mer.
ments maritimes :
territoire français est divisé en cinq arrondisse-
Le
Cherbourg, — Brest, — Lorient,
Rochefort, — TOlllbn.
Cette armée comprend les équipages de la flotte et le gs
corps assimilés.
La gendarmerie maritime forme cinq compagnIes.
SERVICE MILITAIRE
"1
(Loi du 21 mars H)f);i).
Dispositions générales.
loi.
SéfVice
Principe {ondlw/I'nlal. — (Art. 1.) Tout Français doit le
militaire personnel.
(Art. '2.) Le service militaire est égal pour tous. Hors Ie caS
d'incapacité physique, il ne comporte aucune dispense.
Il a une durée de vingt-cinq années et s'accomplit selon,le 111
infamante;
eorrectioJ1J1eJ8 1
20 Ceux qui, ayant été condamnés à une peine gr
de deux ans d'emprisonnement et au-dessus, ont été, en outre, de
l'iterdlC
application de l'article 42 du Code pénal, frappés de de
de tout ou partie de l'exercice des droits civiqucs, civils oU
fiimille;
j
relégués collectifs et individuels;
3° Les
(e
4°Les individus condamnés à l'étranger pour un crime OU
élit
re
Un
pendant s'x mois dans les sections spéciales, et pendant
ron^nn(^cdans les bataillons d'infanterie légère d'Afrique, pour-
renvoyés dans un corps de troupe pour y continuer leur
"'-VIce.. -
Admission dans les administrations de l'Etat. — (Art. 7.) ul
n'est admis dans une administration de l'Etat, ou ne peut être l-
vesti de fonctions publiques, même électives, s'il ne justifie avoir
satisfait aux obligations imposées par la loi de recrutement.
Interdiction de voter. — (Art. 9.) Les militaires et assimilés de
tous grades et de toutes armes des armées de terre et de mer ne
prennent part à aucun vote quand ils sont présents à leur corps;
à leur poste ou dans l'exercice de leurs fonctions.
Ceux qui, au moment de l'élection, se trouvent en résIdence
libre, en non activité ou en possession d'un congé, peuvent voter
dans la commune sur les listes de laquelle ils sont régulièremcn
inscrits.
Cette disposition s'applique également aux officiers et assimilé
é
qui sont en disponibilité ou dans le cadre de réserve.
Recensement.
Etablissement des tableaux de recensement. — (Art. lU.) chaqiw
année, pour la formaiion de la classe, les tableaux de recensent
des jeunes gens ayant atteint l'âge de vingt ans révolus dans 1 an-
sont dressés par les maires :
née précédente, et domiciliés dans l'une des communes du canton
ÆiournÙ.
(Arl. 19.) Les jeunes gens ajournés à un nouvel
—
conseil revision astreints comparaître a
examen du de sont à
nouveau devant le conseil de Prévision du canton devant admettan
lequel Il
ont comparu, à moins d'une autorisation spéciale les
devant un autre conseil.
Les jeunes gens qui, après avoir été ajournés une première fois,
sont reconnus l'année suivante propres au service armé, sOIl
asireints à' deux années de service armé.
Ceux qui, lors de ce nouvel examen, ne sont pas encore :e- e
phYSlqe'
connus bons pour le service armé, sans que leur état
justifie pourtant une exemption définitive, sont classés dans le
service auxiliaire et incorporés comme tels. Après une année pIl
sée sous les drapeaux dans ce service, ils sont soumis à l'cxa"3®
de la commission de réforme, qui décide s'ils doivent, accofflp
leur deuxième année dans le même service, ou s'ils doivent êtur
réformés, ou si, au contraire, ils peuvent être classés pour le
deuxième année dans le service armé.
Les jeunes gens classés par les conseils de revision dans le
service auxiliaire et désignés pour être incorporés à ce titre, u- fe
vent être ajournés jusqu'à vingt-cinq ans, s'ils demandent serVI à etf
auxiliaire.
en cas d'aptitude physique, admis ultérieurement dans ledispeliser
armé. Ces ajournements ne peuvent, en aucun cas, les
des deux anjiées de service prescrites par la présnte loi, serVI
les accomplissent soit dans le service armé, soit dans le
d'origine..
1
Les jeunes gens ajournés sont, après leur libération, astrein
aux obligations de leur classe
Les règles applicables aux ajournés le sont également aux
qu!ce
frère.
gens qui, après avoir été reconnus bons pour le service armeav"
pour le service auxiliaire, seraient réformés temporairement
ou après leur incorporation.
Sursis d'incorporation. — (Art. 20.) En temps de paix, l'un de
deux frères inscrits la même année sur les tableaux de rece.
sement, ou faisant partie du même appel, et, en cas de soré
mCrrtre
cord entre eux, le plus jeune ne sera, sur sa demande,ls"
qu'après l'expiration du temps obligatoire de service de
Celui qui, au moment des opérations du conseil de revisiolli
aura un frère servant comme appelé ne sera également III
poré, s'il le demande, qu'après la libération de ce dernier.
dansIIceî
leS
Le jeune soldat qui a obtenu un sursis d'incorporation renotdU
conditions prévues au présent article, a la faculté d'y
commandant
ultérieurement. Il en fait la demande écriteau
bureau de recrutement de son domicile; mais son incorporai
n'a lieu qu'avec celle de la classe appelée immédiatement 8P
,
sa renonciation.
v
>
UTlf
j,
,eux.
et les dossiers des demandes adressées par les fa-
(jipui.s soit après incorporation des tableaux de recensement, soit
l'incorporation, sont envoyés par le maire au préfet, avec
\Ts du conseil municipal.
1I'¡1
est slaluésur ces demandes par un conseil, siégeant au
OIns deux fois
1JlJ.1°d
par an au chef-lieu du département et composé
Du préfet, président, ou, à son défaut, du secrétaire général
:
"t ri
vice-président du conseil de préfecture;
20 Du
directeur des contributions di-rectes;
50 Du
trésorier-payeur général;
De trois membres du conseil général, pris dans des arron-
disseinents différents, eL d'un conseiller d'arrondissement, desr
gnés par la commission départementale.
Le maire de chaque commune est tenu d'informer le auxqudspréfet des
changements survenus dans la situation des familles
une allocation a été attribuée. Il fait connaître, en même teIIl l
l'avis motivé du conseil municipal sur la suppression ou te-
maintien de la dite allocation. Il est statué par le conseil depar
mental.
en
Les décisions du conseil sont rendues en séance publique. Elles
fixent la date à partir de laquelle les allocations. sont due et,
vertu du deuxième paragraphe du présent article.
r ice
Jeunes gens reçus à l',co spéciale militaire ou a
polytechnique. — (Art. 25.) Doivent faire une annéedeservie
tce
ler
aurott
- dans un corps de troupe aux conditions ordinaires iva
trée dans ces écoles, sauf ceux qui n'ont pas 18 ans ou
ne sont pas reconnus aptes au service. Ceux qui
après concours à l'Ecole normale supérieure, à l'Ecole forestier
à l'Ecole centrale des arts et manufactures, à l'Ecole nationale de
4.01,11
de réserve et prennent l'engagement d'accomplir en cette
trois périodes supplémentaires d'instruction pendant leur sejde
dans la réserve, subissent, à la fin de leur première règlementanne^
d>a(j-
service, les épreuves d'un concours institué par un
ministration publique. Ils sont classés par ordre de mérite et
nommés, dans la limite des besoins, élèves officiers de réserie,
Durant le premier semestre de leur deuxième année de serV ui-
les élèves officiers de réserve complètent leur instruction en tXlIItfS
vant des cours spéciaux. S'ils subissent avec succès les
sous-lieut011
institués à la fin de ces cours, ils sont nommés
de réserve et accomplissent en cette qualité leur quatrième ment
tre de service dans l'armée active; dans le cas contraire, cs-
accomplissent ce quatrième semestre comme simples soldats,
poraux ou sous-officiers.
'----
d,, -En
d£os.us cas d'insuffisance des trois modes de recrutement ci-
indiqués, les hommes du contingent dont le Ministre de la
l'affecl¡¡tion aux équipages de la
r1fmandp.!, l'affectation
demander notte
Ja flotte
êursis d'incorporation.
dViv. Incorporés aux bataillons d'Afrique à l'expiration d'une peine
Pris'onnement.
,
ulle
pour les services à terre, dans les conditions déterminées par
loi spéciale.
colonies j
P Les jeunes gens provenant des contingents des
, la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane et de la
et les Français astreints au service militaire dans les colonies
,
pays de protectorat;
2° Les hommes qui ont été admis, à s'engager ou à
contracr ter
un rengagement dans les dites troupes; cosleseil
50 Les jeunes gens qui, au moment des opérations du
de revision, auront demandé à entrer dans les troupes colorna
et auront été reconnus propres à ce service;
*4° Les omis;
dans
5° A défaut d'un nombre suffisant d'hommes comprisDiétropolk
.-
catégories précédentes, les jeunes gens du contingent
vice.
Golo-
tain qui auront été affectés par le recrutement aux troupes s
niales, mais sans que ces jeunes gens puissent être envoyés
colonies sans leur consentement.
Congés et permissions à accorder aux militaires sous les être
peaux. — (Art. 58.) La durée du service actif ne pourra pascoiy3.
interrompue par des congés, sauf le cas de maladie ou de n"a- sel'"
lescence, ou de réforme temporaire prononcée après un ce
gef-
temps passé au corps et par suite de maladie contractée au
servicepe
ne
Les militaires accomplissant la durée légale du
pourront,,en dehors des dimanches et jours fériés,
obten
permissions que jusqu'à concurrence d'un total de trente1
au maximum pendant leur présence sous les drapeaux.
Des délais de route ne comptant pas dans la durée des
el
ée
per-
s Pleur
missions sont concédés aux militaires en garnison loin de
famille (Circulaire du 31 mars 1907). a riu-
dl!"
Les dimanches et jours fériés ne sont pas compris dans , Ja
:
OriJr3
autres de dix-srpt jours), deux, de neuf jours, dans l'armée
Périodes seront accomplies la première ddans la1 deuxième
d .,
1"ep lui suivra celle de la libération du service actif; la deuxième,
minturs
-,
dans la cinquième ou la sixième année; la troisième, dans 18
huitième ou la neuvième année; la quatrième, dans la première
la deuxième année de service dans l'armée territoriale; la Cl3
quième, dans la qualrième ou la cinquième année.
Ces engagés ne bénéficient d'aucune des dispenses prévues Pa r
la loi (sapeurs-pompiers, etc.).
En cas d'empêchement de force majeure (séjour à l'étranger,
assimilé
et
Soldat0
Caporal
t t00
assimilé.
Sous-offleior
Sous-officior
60025
020
à ans,
Conditions 20 remplir,
30
65070
0.
a
fr.c.
aprèa
fr.
deux ans
-
Avoir 18duans
l'aulorisation
[A
1
c.
père
fr.c.
six ans
de service. de service,
1 i>p
partir la
ou, défaut,
accomplis,
) snldemensuelle.
après
dix ans
et
minwrs de 20 ans, l'autorisation du père ou, à défaut, dde de
mère ou du tuteur; être de bonne vie et mœurs, n'avoir SUbI
de service.
de 6«
comprises dans la»
pour
50.
accompli le temps, de service fixé par la loi pour
sa réserve et l'armée territoriale.
droit
choisir leur arme et leur corps, sous réserve des conditions ars
fitude physiqueexigées pour cette arme et des autres disposa1
portées à l'article auservicepouruneduréesupérieurea-la
Tout militaire lié
durép légale a droit, à partir du commencement de la tr?ISI
année de présence sous les drapeaux, à' une haute paye Jofeu
1îère. dont le tarif est fixé pour chaque grade dans le
ci-rlessous.
GRADES.
BAUTE PATE JOURNALIÈRE
après
de
na-
àle5
ont
OBSERVATIONS.
supplemenHebâ«te
de
payede0
jour
dans
ba.te
cer..
ta
- Iii-
r,,
désigné.pare
nlstre.
suspendu
pend
a
IoPl,,
1
corpi
0 t
o
i-
des
Art. 61. Tout militaire des troupes métropolitaines, qui contracte
un engagement de quatre ou cinq ans, a droit à une prime proport-
ionnelle
au temps qu'il s'engage à passer sous les drapeaux en
S'Us des trois premières années. Cette prime, l'indique le
tableau ci-dessus, est variable suivant les comme
corps qui sont classés
Par catégories. Le Ministre fait connaître annuellement la répar-
ation des
corps de troupe entre les diverses catégories.
CATÉGORIES
DÉSIGNATION —-—^——-
i 1 3 4,(1)
- N"
fr.
y*
fv.
N" N"
fr. fr.
I.-Engagements,
^"«gaageeemmeenntrs* deMe
Ii:!} *s !i
ans.
ans 100
200
HiO
300
2002!',0
400 500
faon.
uemi, aussi est-ce dans ces régions que
le rassemblement des de
La deuxième ligne est constituée par une offensi série
places fortes formant barrage pour arrêter une
ennemie qui aurait réussi à forcer la première ligne- elleest
Reims est en face de la trouée des Ardennes,
reliée avec et de
Langres tient les vallées de la Marne, de l'Aube
la Seine.
Besançon, derrière Belfort, est le réduit du JurapariS.
La troisième ligne est formée en somme par
convergentsUr
sur
Toutes les vallées du Nord et de l'Est
Paris que l'on a appelé le pôle attractif ». Cette
cc
de
l'objet
en raison de sa situation exceptionnelle, est jes
paèIlle
toute armée ennemie. Aussi l'a-t-on entourée d'une
ble enceinte de forts. La première est constituée .deu:Xloz:ti-
anciens forts du Mont-Valérien, Issy, etc.; régions la fort--
par une série de forts comprenant quatre englo
fiées et dont le périmètre (135 kilomètres)
de Versailles, Saint-Denis. Par suite de cette exten-
vjUes
-
e
^on, l'investissement est rendu fort difficile; on estime
111.'il faudrait une armée d'au moins 400.000
le blocus de Paris.
hommes pour
,a.
FRONTIÈRE DU JURA.
— De ce côté, la frontière sépare
France de la Suisse, -pays neutre.-Le Jura, dans son
lsemble, forme une assez bonne frontière, difficilement
a.nchissable, en sa partie centrale.
Le fort de Joux, près de Pontarlier, commande la bifur-
cation
c des voies ferrées venant de Neufchâtel et de Lau-
ri
.iJQ.nIle.
Ilétce
arrière
forte.
se trouve Besançon, sur le Doubs, grande
FRONTIÈRE DU SUD-EST.
Its —
Coupées de vallées et de cols,
Alpes
dqrlger de sont franchissables en plusieurs points. Le
ce côté est beaucoup moindre que sur la fron-
i-ère du Nord-Est; l'agresseur n'a pas autant de moyens,
J* lui
faut de plus traverser une région pauvre, tour-
mentée, où les vallées sont divergentes, dispersant ainsi
t efforts et offrant des difficultés au ravitaillement.
(..Soffensive
française par delà les Alpes est facilitée, car -
Outes les vallées convergent dans la région de Turin.
Malgré ces conditions très favorables, la France, pour
i,5garantir d'une attaque toujours possible, étant donnée
alliance de l'Italie et de l'Allemagne, a barré les cols
lft^i t
£^i. donnent entrée en France par des forts, elle a cons-
des d'ensemble confluents des vallées,
t. Plus ouvrages aux
arrière elle a construit des camps retranchés.
én,
fripant en
elle a spécialisé les troupes de cette région en les
montagnes. et en les instruisant en vue de la guerre de
jNicc barre la route de la Corniche; Briançon barre
tal vallée
sere. de la Durance; Albertville tient la vallée de
En arrière de grandes places on trouve comme
ces
sconde ligne sur le littoral Toulon; sur l'Isère Gre-
8
ale.
Enfin,
région, le même rôle que Paris dansquile joue,
en arrière, comme réduit Lyon, dans
Nord et le
rd-Est.
FRONTIÈRE SUD-OUEST. — Au Sud-Ouest, la France
DU
ès
e118t
1b.1i
séparée de l'Espagne par les Pyrénées qui forment
Sorte de muraillè infranchissable, sauf aux extré-
de chaîne.
Quelquesla. forts barrent les voies d'accès; en arrière à
te
lOllst,
on trouve Perpignan, sur la voie ferrée de Barce.
lare, qui est le centre de la défense; à l'Ouest, Bayonne
r
la route qui longe Atlantique.
QUESTIONNAIRE
Comment la France est-elle organisée?
En combien de corps d'armée l'armée est-elle divisée?
Comment chaque corps d'armée est-il organisé?
Que comprend l'armée active?
Que comprend l'infanterie? la cavalerie? l'artillerie? le trai.n o,egs
équipages?
Quels sont les principaux services de l'armée?
Que comprend la gendarmerie?
Que comprend l'armée territoriale?
Que comprennent les troupes coloniales?
Quel est le principe fondamental de la loi de recrutement?
N'y at-il pas d'exception à cette règle? aumI'-
Quelle condition faut-il remplir pour être admis dans une
nistration de l'Etat?
Les militaires peuvent-ils voter?
Comment sont établis les tableaux de recensement?
Qu'est-ce que le conseil de revision?
Comment sont classés les jeunes gens?
Peut-on obtenir des sursis d'incorporation?
Quels sont les avantages faits aux jeunes gens reconnus soûl'.1's
de famille?
Comment peut-on obtenir le grade desous-lieutenant de n
serve?
Quelle est la durée du service militaire?
Quels sont les jeunes gens qui sont affectés aux troupes c°1 ) ,'
niales?
Quelles sont les permissions que peut obtenir un îiommos°'c J<
les drapeaux?
Qu'est-ce qu'un oagagement volontaire?
Quelles sont les conditions à remplir pour s'engager?
Y a-t-il des engagements pour la duréede la guerre?
Quels sont lesavantages assurés aux engagés?
Comment peut s'effectuer la mobilisation de l'armée?
Par quoi sommes-nous protégés sur la frontière du Nord?
Sur )a frontière de l'Est?
Qu'a-t-on fait pour protéger Paris?
Qu'a-t-on fait sur la frontière du Sud-Est?
Sur celle du Sud-Ouest?
Outragea à consulter.
P.Les(le
(\:
Bulletin
0.IUhré,
officiel
La
:
Frontière
Recrutement de
-
duNord-Fst. K.limur./Vos
IfI France.
l'armée, volume
front"',"
LAFRANCE MARITIME
l!¡aI'Ine
pourra demander l'affectation aux équipages de la flotte
Pour les services à
lerrr, dans les conditions déterminées par une
01 Spéciale
Défense des côtes.
I-a défense maritime comprend ce
défense que l'on nomme
fixe et la défense mobile.
La défense fixe est constituée par les forts qui protè-
g -
JΕU
nos grands ports militaires et les ports marchands
s Plus. importants.
effet, les côtes de la France ont été divisées en
Dq arrondissements maritimes, commandés par un
QiÂ. cet
efet
SI;Ilche;
s 11-r la
:
maritime. Les chefs-lieux sont Cherbourg sur la
Brest, Lorient et Rochefort sur l'Océan; Toulon
deLes côtes
Méditerranée.
françaises étant peu découpées, sauf celles
lJ1 Bretagne et de Provence,
hàelt ne se prêtent pas facile-
piments à des tentatives de débarquement. Du reste, des
d'un type spécial,,ont pour mission de proté-
ee
re le rivage contre toute tentative de débarquement, on
,appelle
Algéri B des garde-côtes cuirassés.
(Bizerte) ,et la Corse offrent également de
Ils points d'appui et des refuges à la flotte.
défense
est. elle quimobile est assuréepar la flotte de guerre,
constitue la meilleure défense des côtes.
rnension
tOllr flotte de guerre comprend plus de 500 vaisseaux de
cuirassés d'escadre, des croiseurs-
: des
Se(V
On appelle inscrits maritimes les habitants des côtes qui
rllsde
illscJYtlent
à la pèche ou à la navigafion, et dont les noms sont
18' à 50, sur un registre spécial.
cuirassés, des cuirassés garde-côtes, des croiseurs Fpr:
tégés, des contre-torpilleurs, des torpilleurs, des sous-
marins.
Ces navires sont groupés en différentes escadres ur1p'e :
dans la Manche; une plus forte dans la Méditerrané,e. t
'D'autres pour assurer nos possessions coloniales son
en Extrême-Orient, dans l'Océan Indien, le Pacifique c
l'Atlantique.
QUESTIONNAIRE
Quels sont les jeunes gens qui sont affectés à l'armée de mer?
Que comprend la défense maritime?
Comment est constituée la défense fixe?
Comment est assurée la défense mobile?
LA FRANCE COLONIALE
Algérie.
L'Algérie est une colonie do peuplement, qui complète
et prolonge la France sur le continent africain, à vingt-
clUatre heures de Marseille.
..GÉOGRAPHIE PHYSIQUE. —Le relief est caractérisé par
'existence de deux soulèvements montagneux, appelés
Atlas tellien et Atlas saharien, qui, très écartés à l'Ouest,
nr
fi.eJ:s le Maroc,
se rapprochent peu à peu versd'Est, pour
par se rej oindre en Tunisie, divisant
iroiS divisions naturelles, fondamentales, ayant chacune
BUr structure, leur climat et leur végétation
!)tre l'Atlas tellien et la Méditerranée, pays des arbres
\Jt des cultures; les Hauts-Plat.eavx, région plus élevée,
elt]'e
:
l'Algérie en
le Tell,
—
la.ts Oraii., Alger,Bône, sont largement ouverts aux
]a du Nord et à la houle du large, ce qui contrarie
^vigytion etLe commerce.
S%FSLS0L'UCKS
irr celles des pavs méditerranéens
<tlli61ales,
cigale une vie
spéciale
:
MINÉRALES, VÉGÉTAI.ES ET ANIMALES. — Elles
peu de' ressources
en végétale très florissante, une vie
raison de la nature du pays et du
Les ressources minérales se bornent à' des gisements
de fer, de plomb, de cuivre et des phosphates Il JIY a
pas de houille.
Les ressources végétales varient avec le climat et avec -
r.altitude. On distingue trois régions correspondante
aux trois divisions naturelles découpées par l'Atlas.
[,f' Tell a la végétation méditerranéenne, c'est-à-dire
des arbres à feuilles persistantes, et le caractère fore,
1
avec l'olivier; bouquets, avec le maquis
:
pin parasol; sonIIl;B
avec le palmier nain, le genévrier, etc. Les 11
portent des forêts de Clu"lle-!ip¡::):,-,. Dans la plaine, région
des cultures, on récolte du blé, de l'orge, du maïs, &
raisin et des oranges.
Les llaals-Plaleaa.r sont dépourvus de forèls et de (jeS
tnres euraison de la sécheresse du sol. Région de stepP®'
herbeuses, elle est le domaine de la vie pastorale. e
y récolte une sorte; de gramillée appelée alfa; sa pulP,),
nourrit les chevaux ou les chameaux, et sa tige "rtLi
fabriquer des cordes, des objets de vannerie et du papJ
Le Sahara n'a qu'une végétation très rare, sauf dllis
les oasis où on trouve le palmier-dattier. La datte est dU
aliment pour l'homme et, pour les bêtes. A l'ombre
palmier, poussent des arbres fruitiers orangers, (luSOI
a
cItrsol
niers, figuiers, grenadiers, abricotiers; au ras
mes (melon,
quelques concombre,
cultures de céréales (orge et raison
pastèque).En mil) et de des ltVte
grandesécheresse végétale,l'oasisexhalepresque JI
I :
jours des miasmes de lièvre.
l'âne(bourricot).
ieanimale.—Dans le Tellon rencontre connuemU
maux domestiques le hoiii:, le cheval arabe, le
Les animaux sauvages reculent ou disparaissen^
élfet:
011
mesure que la colonisation progresse vers le Sud.
rencontre encore la panthère, l'llyène. le chacal, Ie le
llarll, le sanglicr, la gazelle, le lézard, la vipère,
scorpion. Le criquet et la sauterelle qui dévastaient
récoltéssontenvoiededisparition.
LesHauls-l'laleau.rsontle.pa.vsdumouton et dela
chèvre.
LeSahara es) lepaysdu chameau.On
deux sortes : le chameau de bât, et le chameau
eu
course (méhari).
(ionreniement et adminlsIralion. — L'Algérieest trOIS
îiistrée par un gouverneur général et divisée chacunà
en cull à
départements : Alger, Orau, Constantine, ayant
sa tete un préfet, et chaque département en arro
sements ayant cliacuji à Jeur tète un sous-préfet- uJ.g
L'Algérie est représentée auParlement par 3 séna 1
et G députés.
L'Algérie forme une :\!':HII"lIIi(', lu. 17'\ et un corps
i
'armée, le 19e, cru ason quartiergénéral Alger.
La marine comporte un commandement à Alger et dis-
à
Pose de stations pour torpilleurs.
, a
Le Saharaalgérien étédétaché de l'Algérie; il forme
IpsTerritoiresduSuri.
et
1
?,
(
Les
(les
yPopulation. — L'Algérie a une population d'environ
millions d'habitantscomprenant des indigènes, des
indiuènes, environ'1.500.000,comprennentdesKa-
['lU\s(Moi'bères;,desArabeseninajorité, puis desMaa-
's
faut
des IsraélitesetdesA'étires.
bien se garderde confondre les Kabyles et les
j\l'ftbes.LeKabyle a accepté notre domination, il est
¡I;l\'itillem,. soumis.L'Arabe est indolent et fanatique,
<Jsi. hostile
aux rouvris (chrétiens) surles Hauts-
,/Q.teaux, il vit en pasteur; dans les villes, il a sa
:
rlbah,(Inns un quarlier à part à côte dela villefran-
<l15e.
f-psMaureshabitent les villes de l'Algérie, ils excellent
11négoce.
'1
is,
M-T's(',l'all!ir's—environ150.000—Espagnols, Italiens,
se
d'origine. massentdanslesprovinces voisines deleur
lî;'ILU:,
-- Les principales
dans le Tell.
villesd'Algériesontsur la.
t' l't
J'Hovinckd'Ai.ckiî.—iljter150.000 habitants environ
le secondportdeFrance par le (Iité et
l'l'
tonnage,
ii^'Hier
I',J port
et. charbonnierde la
Méditerranée.
coinmei'cialeetvilled'hivertrèsrecherchée.
le
indus-
Les
m"ls;1»réf.;'ct lires;
autres villes et<Hizou.
Médéah.
Hlitlah
sont Miliana,Orléansrille,
V,1pot'l a]très -Alger. ico.ooo
On ni
habitantsle plus
Les arrondissements sont
'Vf,Miistiifiaiieiti,Siili-hel-.-tbbrs llenieen,Reli et
;]
«'entreagricole.
^ovinceni:Constantin!'.
-('IJ/i:.;fI.lIlIiI/I'--
Lessous-préfecturessont ail nombre de six :
50.000habi-
1:j
routes et voies ferrées, l'Algérie n'ayant
navigables.
Les routes sont très nombreuses et fort belles.
é
j
Les chemins de fer peuvent se diviser en deux
gories : les chemins de fer de communications et
ca
Ouest) qui relient toutes les grandes villes depénétraO'A
Soudan.
du Tell entre elles et les. chemins de fer de
(Nord-Sud) pour relier l'Algérie an
Commerce. - Le commerce est très en progres.
atteignait en 1910 un milliard environ, et se fait pour
Plus des trois quarts avec la France par bateaux fran-
çais.
Elle exporte des produits agricoles et d'élevage, des
îiiinerais bruts.
Elle importe des produits industriels, des machines,
les tissus, des charbons, du café.
L'Algérie est une colonie très prospère, son commerce
s'accroit. d'année en année; dans tous les genres de tra-
vaux, se manifeste une belle activité, gage d'une pros-
périté plus grande encore.
« LaFrance et l'Algérie se complètent très heureu-
senient, aux liens d'affection naturels entre métropole
8 et colonie s'ajoutent des liens plus puissants encore,
ceux que crée la communauté d'intérêts » (MM. Fallex
et' A. Mairey).
THnisie.
LaTunisie prolonge l'Algérie; elle occupe une position
a.dmirable au nord de l'Afrique, commandant le passage
(lu bassin occidental
ranée. au bassin oriental de la Méditer-
GÉOGRAPHIE PHYSIQUE.
— La Tunisie estséparéeen deux
gtons
t la par les monts de Zengitane : le Tell au Nord
steppr. au Sud.
Le Tell est coupé en deux
'feu septentrional borde la par la rivière Medjerda, Le
mer; le Tell méridional est un
C'hny('\tt"!\lTH'nt de plaines, de plateaux et de monta-
ges.
Dans
-epressioIl
la sicppel'altitude faiblit et descend jusqu'à la
ries Cbotts (ouest, de Gabès).
CLIMAT,
— Le Tell est une région pluvieuse, la Steppe,
p..t
sèche.
afflYDBor,HAI'HIE- le Tell, la Medjerda. et son
la Dans
Jouent Mellègue; dans la Steppe, les cours d'eau se
ierdent dans des étangs.
—
etla-
COTE. La Tunisie a deux fronts sur la nier : la côte
côte Est. séparées entre elles par le cap Bon.
t'.1ft
eÎl'ranée.la côte Nord : Rizertr, la meilleure rade de la Médi-
Lu France y a établi un double port de guerre
.;.le commerce.
~)L'tni.s
1J.;II"r
la
ci
fuie
son
:golfe.
Est Hammamd, Sousse, Sfax
fond du golfe dn même nom.
I^SSOT'RCES MTNÉRALES, VÉGÉTALES
8t Gabès
ET ANIMALES. — Comme
îu^érie, la Tunisie a les ressources des pays méditerra-
xpUS.
les. ressources minérales consistent en phosphates,
lesplus importants du1 monde, r11 fer, zinc, plomb et
r',]lg-anèse.
f,n
houille manque,
T,es ressources végétales varient avec le climat et l'alti-
tude, dans le Nord le chêne-liège et le chêne zéen domi-
nent, dans le Centre c'est le domaine des céréales et de
la vigne, au sud l'alfa et l'olivier, et plus au sud de
nombreux oasis.
Les ressources animales sont les mêmes qu'en Al-
gérie.
GOUVERNEMENT ET ADMINlSTRATION. La Tunisie est gou-
vernée par le bey de Tunis, sous—le protectorat de la
France, représentée par un résident général, avec l'aide
de fonctionnaires français et sons la garantie d'un corps
d'occupation.
POPULATION. — La Tunisie a une population d'enviroil
2 millions d'habitants comprenant, comme en Algéne,
des indigènes, des français et des étrangers.
Les indigènes — 1.800.000 environ — se divisent euIl
Kabyles, Arabes, Maures et Israélites. Ils se sont Pro- treb
bien accommodés de la tutelle des Roitmis, aussi les AI-
grès de la civilisation sont-ils plus sensibles qu'en
gérie.
Les Européens, 130.000, environ — dont à peu près re5t1'1
moitié d'Italiens, 40.000 Français et Maltais et le
d'immigrants.
Villes. — Les villes tunisiennes ont un caractère Par
culter, elles sont doubles arabe et européenne. Deu
civilisations sont ainsi juxtaposées, chacune jOlllSsal
des avantages de l'autre.Mar:;eil,le,estlati,oilièrneN'ili"
à
'J'unis, 31 heures de Calé-
de l'Afrique pour sa population (200.000), après leest
et Alexandrie. Dans cette ville tout un quartier
r,
servé aux juifs, aussi Tunis est, après Constantinople'
Salonique, le troisième, centre israélite de la Merll.
ranée.
,
/avilie,porldecommerce..iiP
Tunis est le débouché do toute la région du Tell. >rFer'
mer.
liizerle (18.000 habitants), grandport de guerre; 'r.
grand
Sousse, port de la Tunisie du Centre; Kalronanc,
sainte des musulmans; .{IU (70.000), le
la Tunisie du Sud, en raison des phosphates; CI
brillants.
oasis au bord de la
AGRICULTURE. — On a appliqué en Tunisie les
de la grande culture, aussi les résultats sont-ils des
cUlwres, IfI
10,
P
procéîll
Nord.
Le blé et l'olivier sont les deux principales
blé est cultivé dans le Nord, l'olivier dans le Sud.*e'S)
La vigne, les culturesmaraîchères, les fruits
abricots, poires, pêehes, oranges, citrons,
dans le Nord-Est; les dattiers dans les oasis; le
liège dans le
C
(a®a?
mandarhêTle-
.on
QÏ\
L'élpl'ng(' est également localisé suivant le clnnat.
:
rencontre le porc, le bœuf, le cheval, le mulet, le mou-
ton, l'âne, le chameau.
Les pêcheries ont une grande importance; on trouve
l'anchois, la sardine, la langouste, la crevette, le thon, les
eponges. le corail.
INDUSTRIE.
— Comme en Algérie, la houile et l'eau man-
:
quant, la grande industrie manufacturière ne s'est pas
développée en Tunisie. Les Européens ne traitent que les
Produits agricoles minoterie, vinification, huilerie, sa-
vonnerie, distillerie de fleurs.
Maroc.
la Gambic.
:
de basses eaux. Des chutes entravent la navigation- al,
Les principaux cours d'eau sont le Niger, le seneg
Le
>
cet .article.
ïïJimwe,
et la France nesera plus tributaire de l'étranger
on élève.l'autruche.
de mil, de sésame et d'arachides.
On nourrit des troupeaux de moutons, de
l'OI
volailles
il
:
La Somalie est une colonie de pénétration. Cette colo-
nie n'a, par elle-même, aucune valeur; elle présente deux
grands avantag'es 1° elle forme une bonne escale pour
fios lignesdenavigation et un pointd'appui de notre.
Jiotto de purif sur la roule des Indes, de l'Exlreml'-
Orionl, de Madagascaret de l'Australie; 2" elle est un dos
1Ethiopie.
Meilleurspoinlsoù aboulisseiil les caravanes venant de
La Somalieest
arelaculonir situéeàla, L~i,sortie de la mer
soi-lip-
anglaise d'Adcn.
llouge, en
iiier Buuge, eu
La capitale est Djibouti, le port le plus important du
il
l région
qui a remplacé Obock.
DI, chemin de fer est eu construction pour relier Dji-
V/lti
Il
à Acldis-.4baba, la capitale do l'Ethiopie..
Par njibouti, l'Ethiopie fera ses importations et ses
mportations. On peut prédire à ce port un rapide essor;
iu
Sera Une grande source de richesse pour la France.
Madagascar.
Madagascar est une grande île de l'océan Indien. Elle,
est séparée de l'Afrique australe par le canal deMozam-
bique. Sa superficie égale celle de la France, de la Bel-
gique et de la Hollande réunies.
RELIEF. — Le relief est accidente. Il est forme par nue
ligne de massifs et de plateaux qui s'allongent du sua-
ouest au nord-ouest. Au nord, la montagne d'Ambre, au
Autau-
centre le massif de l'AlIk: "'atra; an sud, le mont est-elle
druy. Les volcans sont nombreux, aussi l'île
encore secouée par de fLéquents tremblementsrepose de terre,
si bien que les indigènes s'imaginent qu'elle stu
le dos d'une baleine.
Toute cette région de massifs domine, en abrupt, une
étroite plaine côtière à l'est; à l'ouest elle s'abaisse el*
pente douce vers la mer. C'est de ce côté que coulent les
principales rivières.
CLIMAT ET VKGÉTATION. — Le climat est très variclble
suivant la contrée. Il est chaud et humide dans la région
côtière, dans les hautes régions de l'intérieur, il est reln-
tiveinent sec, frais et salubre.
HYDROGRAPHIE. - ail
Les cours d'eau de l'est ont toutchUt
tes. Ce sont le Mangoro et le Mananura. Ceux de
sont beaucoup plus longs, les principaux sont le de
sif){)/la, grossi de VIkopa qui arrose la haute plaine
e
plus une trentaine de kilomètres, ils sont coupés del'OUBe.
ve
Tananarive, et le Mangoka.
COTES. — Elles sont presque partout alluviales, basses,
bordées de lagunes, assez pauvres en bons ports, surtou
principe
à l'est où !a côte est rectiligne et basse. Les
sont l'arl-Dauphin, rade très sûre; sitatlJ
mouillage médiocre; Dicgo-Suarpz occupe une
stratégique de premier ordre, c'est notre grandb
alsel
sur l'océan lodien.
.YrJ,.),HU et MajuiKja ont de belles rades, Tu/éar est TIll
bon port.
LJEU
POPULATION. — La population est relativementdonto?,0/^NO
breuse, elle ue dépasse pas 2.700.1)00 habitants
Européens. Les indigènes se divisent, en noirs(Sakalav
Betsiléos, etc.) et en jaunes (Hovas — prononcez Houve
Les Hovas gouvernaient le pays avant là cqnqu der
l:
française. Ils ont autant d'aptitudes pour le travail
terre que pour le commerce. Ils sont le principal obstan
que rencontre notre colonisation.
ADMINISTRATION. — En 1S96, deux ans après lade
Tananarive, le protectorat prit lin et l'ile fut dcciai
.t;c"
colonie française. Elle est administrée par un gouver-
neur général et divisée en provinces civiles et en cercles
Militaires correspondant aux diverses peuplades.
Vtllks.
Ie - Tuiumarive
l'Imerinu, d'où les
(60.000 habitants), sur le plateau
Movas dominaient tout le pays
(;onUlle d'une furtcrosse, est maintenant une ville curo-
lJelnLc, elle a des écules, une cathédrale, un théâtre, un
\eluclruIlW, etc..
stà
fort tpoli
Les autres villes sont des ports Tun/JÛflve, 12.000 ha-
ltallLs, :
en relations régulières avec la Réunion et l'Eu-
navale de premier ordre;
Tuteur et Forf-Dauphin qui desseat une région
Ort riche en caoutchouc.
Depuis 1K96, Madagascar s'est transformée par la cons-
fuctionde routes, canaux et voies ferrées, ainsi que par
.jétablissement d'exploitations agricoles industrielles
Juur en jour plus nombreuses. on
Eu raison de son climat rude sur les côtes, Madagascar
l>ledeviendra une colonie de peuplement que dans les
1;alUtC?
régions de l'intérieur; mais elle peut devenir une
,°ioni.ed'exploitation.
hLïfRE«. — Les ressources végétales sont très varia-
is suivant l'altitude. La grande culture est celle des
:
ene On y acclimate le mûrier et le caféier. On com-
lZlères.
à exploiter les forêts l'ébène, l'acajou, le raphia.
il liane à caoutchouc abonde.
-L'élevage, celui notamment du bœuf à bosse, a pris un
es grand développement.
-
bjorsTRiE. Les richesses minérales sont encore incom-
I¥J.,teIllellt explorées, elles paraissent très importantes.
i^ûagascar
Ut';defer,recèle
decuivrede et d'étain
riches gisements d'or à SuUcrbiu-
à Picyo-Stmrcz.
l)iéfJu-.Ili/rl': d'importantes salines.
a
Jjfs industries européennes sont encore dans l'enfance,
,
hvTls les industries indigènes, grâce à l'enseignement
Drof ssioiiiiel,
IGtapeaux produisent déjà de très beaux articles
de Panama, dentelles, broderies sur soie, bibe-
s Pu buis, etc.).
)
COMMERCE.
— Des routescarrossables ont déjà remplacé
lié anciennes pistes, Tamatave et Tananarive sont re-
tap par
1111 chemin de fer,
mais au point de vue com-
I^Cial, c'est insuffisant. De plus la colonie est trop peu
jUPlée et la main-d'œuvre fait souvent defalit.
1% majeure partie du commerce se fait avec la France;
pépinsimportants articles d'exportation sont l'or, le:
Jfipttchouc, les bœufs, les peaux, les chapeaux de paille.
le importe des tissus, des vins et des machines.
r
Wi6* Progrès réalisés depuisl'annexion sont suffisants
autoriser de belles espérances.
l
Les Comores.
En 1.008, les Comnrrs, colonies françaises, ont été 1.8't.'
fâchées au Kouvertiemeut général de Madagascar, tout eu
conservant leur autonomie administrative et îiuancièi'*-'/
L'archipel comprend quatre iies : Mayoù AnjoiMPh e. e
Mohéli et Cnuuir Comnre. qui produisent de la vanille
renferment des plantations de cannes à sucre.
La population est d'environ 85.000 habitants.
L'archipel des (iloricuxcs est également français.
La Réunion.
C'estl'ancienne fie lîoiirbon. (irâce àl'humidité s*
plantatiojig,
la chaleur, la végétation est splendide. Les
.JTJti..
les plus propices sont la canne à sucre et la vanille. DaI
les forêts, on trouve du bois pour l'ébénisterie. surtoutlIt
La population est de 180.000 habitants, elle vit
:
dans les villes. Celles-ci sont bâties sur le pourtour
l'île. Les principales sont Saint-Denis sur la côte Nor
de
Snint-I'icrrc sur la côte Sud. Une voie ferrée fait le to
de
Le
commercede laRéunion,trèsflorissantvers1°'a fi
Inde française.
Au début du XVIIIe siècle, la France fonda un grand
^ipire dans l'Inde. Depuis elle l'a perdu presque com-
pIetement, h l'exception de cinq territoires sans grande
:
lInpol"ta.nre enclavés dans l'empire des Indes anglaises
qll ne comptent que 300.000 habitants. Ce sont Pondi-
\,rV>grande place de commerce, qui exporte des huiles
ar?-Chides et des tissus de coton bleu appelés guinées;
et
ktirikcil,ïanaov,Chaudernagor Mahé.
Indo-Chine.
La France a réparé, en partie, la perte de l'Inde en
Vexant la partie orientale de la presqu'îleindo-chinoise
ltH forme aujourd'hui l'Indo-Chine française, composée
j'~ quatre qui sont, du nord au sud le Tonkin,
ca.ut-Laos—etOn
pavs
du
:
Annam. le Cambodge et la Cochinchinc.
RELIEF. distingue les plateaux tourmentés du
Haut-Tonkin; là Cordillière annamitique
m serre de près la côte et s'étale à l'ouest en plateaux
ÇCUMAT.
et d'une prodigieuse ,
m fertiles; les deltas du Bas-Tonkin et de la Cochin-
leIlle, d'étendue relativement restreinte, sont très ferti-
ltees
richesse..
L'indo-Chine a un climat de mousson. La
oOChiIlchine et le Cambodge, plus voisins de l'équateùr,
—
h!*1
un climat nettement tropical, en tout temps chaud et
wiïiide; les pluies sont très abondantes pendant huit
71s de l'année.
Hinam a des pluies beaucoup plus fortes.
Le Tonkin, plus près du tropique, a une saison sèche
l'aiche.
es
(J^DROGRAPHIE. Les fleuves ont. un régime tropical,
—
Desen été et basses eaux en hiver. Ils sont en outre
de rapides qui gênent la navigation.
Le Mékong limite à l'ouest i'Indo-Chine française, il
paNavigable pendant la saison des hautes eaux sur une
jf
Us de son cours.
^ong-Koi ou fleuve Rouge, qui naît en Chine sur les
Pialpaux
du YUlIllam, traverse le Tonkin.
te"TE.
- La côte est basse et marécageuse, aussi n'y
ten^iUre-t-on
tC1 pas de bons ports. A citer cependa-nt. le.,
commercial et militaire de Saïgon, les belles rades
de Kam-ranh, de Hon-Kohé, de Qui-nhon et surtout de
Tovrane. Haïph.ong a nécessité de grands travaux. La
baie de Kouang-Tcheoa est comparable à celle de Brest.,
elle constitue le seul port accessible aux grands navIres
marchands.
VIE VÉGÉTALE ET ANIMALE. Bien arrosée, humide et
—
chaude, formée de terres alluviales, 1Indo-Chine fran-
çaisea une végétation luxuriante et par suite des res-
sources naturelles fort riches. -
ANNAM.
Peuplée - la
C'est région
relativement.
même temps que la ville
la plus
La capitale, Hué
officielle
pauvre et
(50.000),
centre
la moins
est en
de com-
un
merce. Un chemin de fer la relie au port de Tourane.
TONKIN, compte 12 millions d'habitants groupés
-- la population y est si nombreuse qu'on
IL
dans le delta;
Q'y trouve pas moins de 400 habitants en moyenne par
kilomètre carré. Les principales villes sont : Hanoï
(150.000 habitants); l'occupation française l'a complète-
ment transformée; Haïphong, port où aboutissent les
Paquebots, Namdinh, le plus gros marché de riz. Laokay
est à l'entrée du Yunnan; Langson, surveille lavallée du
^ikiang.
LAOS.
- Ventiane est la capitale.
KouANG-TCHËOu.
-
Port franc, régulièrement desservi
Par deux compagnies françaises de navigation.
CULTURES.
- L'Indo-Chine est une contrée essentielle-
ment agricole. Le riz est la grande richesse du pays, puis
Près vient le poivre.
La colonisation européenne s'efforce de cultiver et de
Sottie en valeur les ressources variées qu'offre l'Indo-
bIlue café, thé, tabac, canne à sucre, maïs, manioc et
lentes: maraîchères, coton, jute, abaca ouchanvre de
Manille, mûrier, arachides, cocotiers, sésame, ricin.
es forêts donnent des plantes à caoutchouc, le teck
Pi sert aux constructions navales, le bambou et les
cT1">res
à gomme laque.
ELEVAGE.
- N'a qu'une importance secondaire, les
ces ayant une nourriture presque exclusivement végé- indi-
PTCITE.
- Est
tt la houille, d'une importance vitale.
IOlJRTmE.
wllon
de
-
u°inb,d'étain,
L'industrie minière se borne l'exploi-
quoiqu'on ait reconnu l'existence
d'argent.
à
de
d'or et
Les industries indigènes produisent, des objets d'utilité
et.des objets de luxe.
Des usines modernes s'installent partout : filatures de
coton, ateliers de construction, briqueteries, brasserieS,
distilleries, glace artificielle, etc.
Commekcf. - L'Indo-Cliine ne donnera son plein reP"
aement que lorsque les moyens de transport seront très
développés. Les fleuves, dans leur partie navigable-
rendent de très grands services. De nombreux chemins
cl. fer sont en construction; ils doivent unir les diffr:
rentes parties de l'Indo-Chirie et pénétrer en Chine; 1^
tramways ont pris une trèsgrande extension.
Le commerce atteint 500 millions, il so t'ait, surtout avec
l'Extrême-Orient.
L'exportation consiste en riz, en po.isson séché, e0
poivre, en houille, en coton.
l
J'S
ltJ|'
la
^NTH.i.ksI'Iîançaisi;s. —
et Murtinitfue.
LaCuadttonpeetsesdépendan-
(lesSaintes,Marie-datante, laItesirade,Saint-liar-
'"Utcscesilesontunestructurevolcaniquecluncli-
tropical maritime.
La Guadeloupe est formée de deux masses reliées par
ltl isthme étroit.A l'ouest, c'est la liasse-Terre, à l'est,
i,.fantje-l'erré.Lavilledeliasse,-Terre,dans pre- la
le
mière,est siègedugouvernement;Pointe-n-Pitre,dans
la seconde, est un des ports les plus beaux et les plus
0(iuentésdes Antilles.
La Martinique est essentiellement volcanique. Son
voleaui
v
d' principal, la Montagne Pelée, causa en 1902
|J,0n\antables ravages.
Dans les
't
I*1|, prédomine iles. la végétation est splendide. la
deux(bois
sLl'i'ète
aux
de
:
cainpècho). Le sol. très fertile,
cultures tropicales café, cacao, patate,
\I(,II'III'S. oranges et fruits varies. La population est très
tU»l;190.000habitants dans la Guadeloupe, soit 102 ha-
Im'.H'ts
kilomètre carré; 180.000 dans la Martinique,
(
JIt1!1:{
par
par kilomètre carré.
:
grandepro'duction est la canne elle donne nais-
Uce à l'industrie du sucre, du rhum et du tafia.
GUYANE FRANÇAISE. - C'est noire seule possession de
terre ferme eu Amérique. Elle est située dans l'Amérique
du Sud, près du Brésil.
Sou climat est très chaud, très et
humide malsain,
cummetuiislesclimatséquatoriamx. forêttropicale.Le^
Tout le pays est couvert parla
fromagers, les manguiers, les arbres à caoutchouc, leS
palmiers, les bois de charpente, de constructionnavale,
de menuiserie et d'éhénisterie (acajou, palissandre, éiJe-
ue,boisderose) abondent.
La vie animale se développe avec la même exubérant-
Ce sont les oiseaux et les insectes qui sont les plus nom-
breux.
LaGuyane a 3(1.00') habitants environ. Elle npour
capitale Cayciuic, port perdu an milieu des Manguiers
et des Cocotiers.
La colonie pénitentiaire a son centre àSuinl-l,u/lrent-
du-Maroui.
La Guyane possède des gisements minéraux, notam-
ment des sables aurifères, qui offrent de grandes res-
sources.
La Guyanc, en raison de son climat, ne peut être
qu'une colonie d'exploitation.
i
LA FRANCE EN DCtANIE
.?
L'Algérie est-elle un pays agricole?
Pourquoi l'industrie est-elle peu développée en Algérîfe?ja.
Quels sont les principaux produits d'importation et d'cxpof
tion?
Quel est l'avenir de l'Algérie?
Quelle est la situation de la TunTsie?
Parlez de son relief, de son climat, de ses cours d'eau.
Comment peut-on diviser la côte? animale7
Quelles sont les ressources minérales, végétales et
Comment est gouvernée et administrée la Tunisie?
Que comprend la population de la Tunisie?
Quelles sont les principales villes?
Parlez de son agriculture, de son industrie et de sun cOIVJncr¡;t.
rCe,
Ouvrages à consulter.
CoNOIre
empire
oontUrences
colonial, par BUSSON, FÉVRE et HAUSER. - Les
des S. A. G., par le chef de bataillon du génie LEROUX.
L La France, puissance coloniale, par H. LORIN. - Les colonies
n--.:. aMcs au début du xxe siècle. Doit-on aller' aux colonies? par
La -
OUCET. Les pratiques de la vie active, paf le colonel ROYET.
colonisation chez les peuples modernes, par P. LEROY-BEAU-
RÉSUMÉ DE LA GUERRE OE,1870(1)
!,'
CAUSES. -futEn
l'Espagne.de rétablir
La couronne
juillet 1870, la question
la
royauté. Mais qui nommer
se posa
offerte à un prince de la famille duroi
por
roi
de Prusse. Le gouvernement français déclara qu'il Ile
pouvait souffrir qu'un prince prussien régnât sur l'Espa'
gne. Des négociations' s'engagèrent- entre lesdeux gou
e
vernements et elles allaient aboutir si le chancel
rlépêCr;
,':
allemand Bismarck n'avait pas fait publier une recevoir
disant que le roi de Prusse avait refusé de
l'ambassadeur français, ce qui était faux. Lorsque G.
télégramme fut connu à Paris; il provoqua une exPI",
sion de colère parmi les représentants-du pays.' Mal#1"
les sages paroles de quelques députés,
- -
et en partll
la guerre à la Prusse..
lier de Thiers, en faveur de la paix, la France déclara
-,
FORCES
— L'armée française, divisée CJ1
PRÉSENCE.
EN
8 corps d'armée, ne pouvait mettre en ligne, au détlUt,
plus de 200.000 combattants; les réserves n'étaient Pal
l'ileP'O.nl
l'armée française se trouve coupée en deux. Une lauW
se replie vers l'Ouest sous la direction de Chanzy,
:eartJe
Suisse.
balci fut envoyée pour secourir cette place. C'estsUcc èS
QUESTIONNAIRE
Quelles sont les causes de la guerre de 1870?
Quelles étaient les forces présence et comment étaient-elles
IVISées?
ri' en
parlez des opérations Alsace?
en
Juriez des opérations qui eurent lieu
sous Metz avant le siège?
ùlrlez
qp
des opérations de l'armée de Mac-Mahon après la bataille
Wœrth?
Ju'arriva-t-il après la bataille de Sedan?
arlez des opérations sous Metz jusqu'à la capitulation?
arlez des opérations sur la Loire?
"ans le Nord? Dans l'Est? Sous Paris?<
Ouvrages à consulter.
tpCI conférences
des S. A. G., par le chef de bataillon du génie
011!.
- IM fjiierie rie1870, par le général Niox.
MUTUALITÉ
j
viennent l'aider à.l'en chasser tous pour £l-
De plus, sur l'assistance proprement dite, sauVegaellt, la
effet,
sur
:
rité7, la mutualité a l'immense avantage de
]-
t
la dignité de l'individu. Le mutualiste, en ges e.111111,
marcher le front haut il ne connaît pas le
liant de la main qui se tend et du front qui se
(1) Remettre à' tous les hommes l'instruction et l'objet
titution de la caisse nationale dep retraites pour lavieüle,
reçoit, c'est le fruit de son épargne, et si la somme
C¡Ú'i]
Cyrano
-
:
tS modeste, du moins a-t-il le droit de dire comme
Sois satisfait des fleurs, des fruits, même des feuilles,
Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles.
La. mutualité enfin est une grande éducatrice qui,.non
"Ontome de soigner les maux de l'humanité, s'attache à
ips prévenir. Les sociétés de
secours mutuels sont, en
0fi'N, les meilleurs milieux de propagande pour 1hygiène
Physique et morale; la tuberculose et l'alcoolisme, ces
fileux néaux de la classe ouvrière, y sont attaqués de
vont.
Eu fin,
fortune la mutualité permet encore aux favorisés de la
un moyen d'employer intelligemment leurs lar-
llorii-e,
asses, en faisant partie de ces sociétés à titre de mem-
alors que celles-ci risquent de s'égarer
(ans des œuvres discutables; on sait quel faible profit
J¡oral laissent après elle les distributions de bienfai-
clIlce.Si, au contraire, on ne secourt que celui qui fait
1
llSation mutualiste,
- -
,P.ersonnellement un effort et c'est le cas dans l'orga-
aider les gens, mais à la condi-
il
j1,01*
que ceux-ci prennent l'initiative de l'effort, ceci est
ilS fécond comme conséquences morales et matérielles
iIls--ri, don accordé en passant à un inconnu qui ne se
bientôt plus ni du bienfait, ni du bienfaiteur.
mutualité, en un mot, est l'ensemble des associa-
d'individus qui ont pour but de s'aider les uns les
Ltlres. Cette aide mutuelle nécessite toujours la consti-
i tJIJ d'un capital alimenté par de minimes cotisations.
Iidée, do mutualité implique donc l'idée d'épargne.
I,jépargne comprend deux opérations
L'épargnr;
:
t
jo
rriise en
"Palier
assez élevé
proprement dite qui n'est autre chose que
réserve d'une partie du salaire ou du revenu
jusqu'à ce que cette réserve atteigne un chif-
pour pouvoir être placée. f
Le placement.
R^ais on épargne plus moins suivant ce que l'on ga-
(Ilé,
0,.0 et ce
Üe'ys.
ou
que l'on dépense, les clients des institutions
sont les petits bourgeois ou des travailleurs
l'es Les classes les plus déshéritées au point de vue
l
la fortune épargnent
res peu ou point. C'est à ces derniè-
que la mutualité s'adresse. Elle enrôle les ouvriers
Tétr'?1Ine
S<t¡;llers,association'
mais qui leur demandera des versements
^fiiis minimes, faits par conséquent sans peine.
re doute, enraison du peu d'argent versé, elle ne leur
Ce
«fSis
pas l'aisance, mais elle les obligera, par 'la
des versements, à la prévoyance. Ces idées
llt être inculquées dès l'enfance, c'est surtout en
Q)erSant
ICer sur l'enfant qu'on a le plus de chances d'ense-
les bonnes habitudes et d'extirper les mauvaises
ot c'est ce qu'atrès bien compris M. Cavé en instituant
les sociétés scolaires de secours mutuels et de retraite-
Des sociétés mutuelles scolaires on passe dans les so-
ciétés d'adultes, il suffit d'en faire la demande. Dans ce
cas la société remet un certificat relatant le nombre
d'années passées par lui dans la société scolaire et les
services rendus dans cette société-
Ces sociétés sont des associations de prévoyance qui
se proposent d'atteindre un ou plusieurs des buts sm*
:
vants
à
Assurei- ieurs_membres participants et à leurs faim}*
à
les des secours en cas de maladie, blessures on infirmités,
leur constituer des pensions de retraite, contracter leur
profit, des assurances individuelles ou collectives en cas
de vie, de décès on d'accidents, pourvoir aux frais des
funérailles et allouer des secours aux ascendants, aux
veufs, veuves ou orphelins des membres participants
décédés.
Elles peuvent, en outre, accessoirement, créer au profi;
de leurs membres des cours professionnels, des offices
gratuits de placement et accorder des allocations entr01 cas
de chômage, à condition qu'il soit pourvu à ces
ordres de dépenses au moyen de cotisations ou de recettes
spéciales.
Il est maintenant facile de faire partie d'une société, ded
secours mutuels, car toutes ces idées ont été comprise'
dans le pays. Il y a aujourd'hui plus de 20.000 société
fortune évaluée à 450 millions de francs.
comprenant 4 millions de sociétaires et possédant 1111
Mais pour permettre la continuité des versements,1-i
fallait que l'armée constituât aussi des sociétés,de secon*®
5
mutuels. Par la loi du décembre 1908, la mutualité i
pénétré, dans l'armée, et maintenant les mutualistes Peu-
vent continuer comme militaires, à effectuer leurs yeé.
sements, de ce fait ils ne peuvent plus perdre, les béne
lices accordés par la société doit ils font, partie.
QUESTIONNAIRE
lJu'l'st-eè,que la mutualité?
Queprocurc-t-elle?
Que permet la mutualité?
Ou'csl-ce que l'épargne?
Quelles sonl les différentes sociétés?
Que procurent-elles à leurs membres?
Qu'est-ce que la caisse nationaledes retraites pourvu, vieillesst?
Quel est l'avenir de la mutualité.
RETRAITES OUVRIÈRES ET PAYSANNES (1).
:')avril19:10el27février1912).
(Loisdos
ASSURÉS OBLIGATOIRES.
(le,
j-^f'AnnssrAiENT
obligatoire.
du (JIILLETIN. -
La mairie délivre à chaque sala-
bénéficier de l'assurance obligatoire, un
Weliti qu'il devra remplir de la façon la plus exacte : il y porte
le' J1", prénoms, la date de
m naissance, sa nationalité, sa pro.
hoiste.
dion et. son adresse. En principe, et sauf l'exception qui sera
lu'ionnée plus loin, il indique également la caisse d'assurance
rç,fsR^hiriésquin'auraient pas reçu leur bulletin doivent le
'^fiiiaer il ICI mairie de leur
aL¡Sll'assurédésirr commune.
que le capital de ses versements soit réservé
j| MoRt de ses hériliers, il le mentionnera sur le bulletin. Mais
'l¡out
'lin hipn remarquer que la réserve du capital entraîne une
'HUtion
1-il correspondante de la pension. Aussi, le règlement n'a-
Permis cette option qu'aux assurés majeurs.
SOI\bllsr. M
ine.llllf'tin, BCLLETIN A LA MAIRIE. -
Après avoir rempli et signé
l'assuré le dépose à la mairie dans un délai de hui-
TI0N
CartS,
DESrAim:s- -
Lorsque ces formalités auront été rem-
l'assuré recevra gratuitement deux cartes. L'une est sa
ré
kti.
c'st' d:1denfité, qui reproduit les indications contenus sur le bul-
^nnels.
(l' il devra la conserver pendant toute sa carrière d'assuré;
l' Sa pièce (l'itlcnlité. L'autre est sa carte annueUe. La carte
Sait obligatoire est de couleur grise; elle est divisée en
.destinées
S|Lspjt séparément,à recevoir les timbres représentant, soit ensemble,
les versements de son patron et ses versements
bOrdssuré,
galolfes
Les timbres
v"ble
:
les versements des assurés et les contributions des
tploye.urs. Ces timbres sont de trois sortes pour les assurés
's
.rOnt employés lorsqu'il
1
y aura prélèvement sur les salaires;
l'inbrcs « assurés », de couleur rouge, qui seront employés,
Par les salariés qui voudront faire des versements personnels
Ppléineniaires, que par les sociétés collectrices;
Les Ambres patrons decouleurverte,
« », qui serontutilisés
ta k patron pour représenter sa propre contribution, dans les
Il
(,Ù taeutisation
ents cotisationdudu salariéaura
salai-ié aura été versée à l'un des établis-
seaR mentionnés plus haut.
lie
divers types de timbres sont mis en vente dans les bureaux
!Jo:,;'!', dans les recettes buralistes et dans les débits de tabac.
Cotisées.
Ott
rcrà
o'Unte.s;, les
"b
*ML'alSyré
une
caisses patronales; les caisses syndicales, patronales
telllelrtel'es et les caisses de syndicats de garantie solidaire éga-
n caisse
le plutôt qu'à
de saune autre;
caisse> il
a
M ne PeUtmôme
'l'iiij Ranger chaqueannée,bienquecetteinstabiliténesoitpas
le
contraint
droit
lang'el' dl:-l4Iue alJnee, bien que cette instabilité ne soit pas
Hiî e''1'iîitcjilion
111.l}ifc)ll'
pour la bonne application de la loi. Il devra alors en
S.
Ne-d un mois, au plus tard, avant l'époque nor-
I'écrianë,i de sa carte, c'est-à-dire avant son anniversaire.
'ïlV^trr!égle
générale, lorsqu'un assuré ne choisit pas de caisse,
l\!illesl!lscrlt d'.officeààla
d'office laCaisse retraites
Caisse nationale des retra i tes pour la
quitE
e
Liquidation de la pension de retraite.
'lst f.ormé
j
l'assuré.
j,,
qui suit celui où l'assuré a atteint l'âge qui serl de base
liquidation.
HÉSEHVE ou ALIÉNATION DE CAPITAL.
-retraite peut fa11
La être.
tituée à capital aliéné ou à caoital réservé smlnn I\ choix
bourse-
Lorsque la retraite est constituée « à capital aliéné », la
de l'assuré ne peut prétendre, lors de son décès, au rro
nient des cotisations versées. laSOPI,
Lorsque la retraite est constituée à « capital réservé »,
me des cotisations versées par rassuré est, à son décès,
ren
sée à ses héritiers, sans intérêts.
eut
Seul le capital constitué par les versements ouvriers vr5ée
Pel,
êfJ'¡
.,
_,01&
EXEMPLE.
- Un assuré homme ayant reçu sur songoçfip1
I<Sfiancs par an, à partir de 19 ans et jusqu'à 60 a116»
aliéné, recevra une rente annuelle de 168 fr. M nQ
capl
1
1
Régime de la période normale.
u
ce qui
ee
Ou :CUdemander
peut choisir l'un des 3 régimes suivants
laliquidation :
concerne le mode de versement de l'allocation de
ie69
ÎNite'eU
PartitUlais
s
:IJ'UUrtlrl' jusqu'à 65 ans la date de liquidation de sa
faire remettre le montant de l'allocation de l'Etat
jnts(,. ,aj°^tei>ontIl doit alors continuer à effectuer ses verse-
se
ans.
s lu versements antérieurs pour être capi-
te ,
uk
ti,..
aux
à 65 ans dans la caisse choisie par lui ;
rftra' après avoir ajourné jusqu'à G5 ans laliquidation
tISt ,}'ai^ei en ce qui concerne les versements effectués à' sa
"-. vq,ladj;ran¡;e faire ajouter à
ces versements, pour être capir
caisse, Ip montant île l'allocation de l'Etat.
Ue
,(1)
.;'^!)'"ïio0linns
fr.
15
17
18
19
20
-
ans
--
81.
23
24
25
26
28
29
-
--
182
)3918
fr.
197
14 192-19
13
4
16 20
Ald,
fl."la,a.r,.re-
<•.
4'» fr.
c.
r.
fr-
100297
il2
19
1774310027743&}la
—
27-.---=
22 --
—MO
29- — 11008
94
7;i
fiK100 21008
à
sus)
75
HO
l'O"('\TlO:';'---."
ouvrier.
44$
97 il'il
m
17280
.)
tG84t)(M)
13994
Uilfi:;
14370
1.4370
14370
130 (i3
2:1
12978
12310
ût; rfVgg
q,
100
100
100
100
100
100
100
100
100
100
JOO
lOtI
6
aux assures hommes, âgés de moins de 30 ans au mojnent
leur entrée dans l'assurance, qui demanderont la
leur retraite à l'âge de 60 ans, après avoir effectué chaque anne
les versements réglementaires avec contribution patronale d'éga
somme.
A ™
AUKà\TrCATION
a)pa;ns ,., Il RENTE ALLO-
j"«qu'à
18711100287
100
.1
16ans.
;-..)
292
28220
2170
208H
243
J,
27280
2:1994
Q
21370 70
ni
,\\!l'nEMŒII;r:II'\:'<4;¡';lesdeux YI'\I;î';IIE'luiIl'apas ¡usqlt
versements.
patronal Ik
a :t
éll>\
rufanlsW"n?e
21370 70fi3
!
223100
230 03
229 78
210
.210
,
(lIt.
c'
aqws
éleva
292 45
28-.»"
246 78
-«2gg
220
je
liquidation o
i,ailocat!O'
302 19
92
Le tableau ci-dessousindique le montant des rentes acquises
aux assurés hommes, Agés de moins de 30 ans au moment de leur
J'Urée dansl'assurance, qui ajourneront jusqu'à l'âge de 65 ans
la
liquidation de leur retraite, après avoir effectué chaque année
i.
es versementsréglementaires contribution patronale d'égale
Ultime.
avec
l'
1,61
I\hMIEn -----.
AilE
65
ÉCHANfiF.
îlfjUluenfants
hIcvi:
RKNTEAC(Jl
quin'apas
A'>.>ANS
tSK
'luin.'lJey,',
aenfants
HENTKACQUISH
enrascapitalisatinii
en .ISdl' verse.»,;,.ta«0ansde]-;llll(l.a|i,mviaKèr«,1el'Etat
euti"lesmainsdel'assutv. au()ru[il,|el'assuré
'luin'apns
,:II'Y';
3enfants
quiaélevé
"nfants
--
-
î?
41(1
ans
m <)[
(IS
442
'rn\:«i 91 494
fr. c.
91
OH478084!1428
«43o -mm;
fr.i".
.'il[!I
fi'.
48(5-Mi
t:. fr. c.
",
tX -
20
-
(17
;i;!
88- :ï4:>:t'i:to
21 :t7I
3 3;>:>
Il.:;
IdIIi
iq:i!!280oo 8(1 8t;c<; 47100
is -
408
4io33
4oo
:ÎS:;
^43o
:cis
:111
SO
40734
07
33
27
;;;i
:;o
402 8i;
:$«);;oo
381
308
470
402
447
433NO
420 30
480
478
4038<;
4!>()oo
43<>
42:1r>4
00
83
24
34:i 34 33» 34 82
40734 42334 407 34 t2:<:i4
8998
86 82 82
=
322
25
333
81} 31180
343 393
fît",
80
60
80
41202
8(i
IIli
332
321
384
373
400
39:1
ta
RI)
1
Mus dl; retraite a 55 ans. Toute pension demandée par anli-
"Us M
àiCation
lfIUe]
SCra na'L,rc"0,nf>11'- plu
faible que celle obtenue à 60 ans
Il on sera de.même de l'allocation viagère df lTtal.
a<,Urtdp'nande que sa pension soit liquidée entre 55 ei
-no pprdl'a pas. s'il a effectué le nombre de versement
son droit il une allocation de l'Etat, Mais celle
trouveraréduiteenraison de ]'¡ig-t.rnoinsanl!!,"
fera la liquidation.
\'f'rs 1..-
VorfiVnipnls Lt compte,
d'un ouvrier accuse, de lii à 60 an:!.
annuels de 0 francs auxquels s'ajoulenl aulanl
de contributions patronales de. somme égale. Il compte donc plllS
de trente versements complets. Cet ouvrier recevra à 60 ans :
Allocation viagère de
TOTAL
l'Etat.
Rente acquise par ses versements (tarif 3 p.
de sapension.
%). francs.
168,44
100,00
268,44
171,86
,,
ASSURÉS ATTEINTS D'INVALIDITÉ.
-
Lorsqu'un assuré, en dehor
du cas d'accident de travail et à l'exclusion de toute faufe intefl*
tionnelle, sera atteint d'infirmités prématurées entraînant u11--
incapacité absolue et permanente de travail, il pourra, quel Qu -
soit son âge, demander la liquidation anticipée de sa P611810?'
prise.
Il devra faire sa demande à la mairie de sa commune. Çeée
demandesera examinée par une commission spéciale institu
auprès du Ministre du Travail. la
Si la commission reconnaît le bien-fondé de la demande,
1,,
:
Si un assuré est victime d'un accident de travail, il
loi sur &;
cas écbéanl, la pension allouée par application de la
accidenls du travail, et il pourra demander la liquidation de 50
pension de retraite à' partir de 55 ans.
Jjjji
THAITI-:.-Siunassurédécède avant d'être pourvu d'une
ASSUHÉSPÉCKDÉSAVANT LA pcn
I.JQI'InATJON DE LEUR PENSION ®B
de relraite,
A
S'ilssix
pendant
ans
mois; cinq
il est alloué:
ses unfanls âgés de moins de.16
sontauuoinluedeIrois
S'ilssontaunombrededeux,
ou
50 plus, 50 francs Pai
pendan.cjjjq
mois: francs par mois
mois. pa
S'il n'y en a qu'un.50 francs par moispendant quatre
A sa veuve sans enfanls de moins de 16 ans, 50 francs
pendant, trois
La demande de secours doit èlre adressée a la mairie
mune de la résidence de l'assuré ou de ses ayants
dro,
Tnols,
dciue
ASSURES FACULTATLFS.
c
\h,
Cotisation des assurés facultatifs.
cotis-ilion des assurés facultatifs autres que les métayers
auminimum à fi francs par an. Cette cotisation estinlé-
"leut à la charge de l'assuré.
Pour les métayers, la cotisation annuelle donnant lieu à' majo-
ration est fixée au minimum à 6 francs, au maximum à 9 francs-
Le propriétaire du métayer est tenu d'effectuer, dans les limites
ci-dcssusk, un versement égal à celui du métayer.
jj,,
étécréé, en raison de la rareté des règlements de compte ew1c
et
métayers propriétaires.Cetimbra est de couleur bleue. \'crr
présente la contribution du propriétaire.Pourses propresCOUC
Il re-
élevé
68 ANS
auprofitdel'assuré
au premier
échange
e
qui n'a
élevé
* qui8élevé
pas
a enfants
jusqu'à
Jusqu'à
16ans(l/108
delarente
provenant
qlli élevé
quin'apas
delarente
o~nts
élevé
8
3enfants
jusqu'à
16ans(1/10.
jusqu'à delà
provenant
.,)
delacarte. jusqu'à delà
majoration -16ans
majoration
Hi ans ensus) ensus)
13
1-
ans
;!!!',94 ",,:"
.,. .h"94 326f43 336'43 543*12
a 559f42
- li) 1
JS— 29392
14
78
02
46
32
75
325
315 78
526
509
542
525
17
Il - 305
44 74
- 2659267274789945009504650925 303, 72
288
493
472
509
488
!.
279
19
-
2Q
Il
21
22
-
227
215
—
215 55
5548
25266
73
08 49
23991
77
222
261
24791
23506
428
40770
387 45
442
42129
40036
ï?
5®—
-
—
21555 22273 20495
22273
21178
36801
36801
36801
35073
38028
38028
38028
36242
S—
166
28
Po"
- 34
S-
S—
02
148
- 13
62
157 47
175
140
19467
18474
20M
190
6
90
18097
17155
9316215357
33399
31779
30213
28728
27297
25893
24543
34512
32828
31220
29686
28207
26756
14502 25361
S''
--
S— 124
U7 76
4713238 13679
12892
12139
23247
22005
20817
24022
22738
21511
NOrA i
Pour connaître la rente produite par un versement annuel de
9 Yaûcs,
il suffira de diviser par moitié les chiffres du présent tableau.
|^ePrésent tableau fait état de l'absence de versements pendant les
années de service militaire.
Dispositions communes à tous les assurés
facultatifs.
ASSURÉS FACULTATIFS ATTEINTS D'INVALIDITÉ.
- Les assurés facul-
tatifs qui, depuis le 5 juillet 1911 ou depuis l'âge de 18 ans,
auront, chaque année, versé une cotisation minimum de 9 francs
pourront obtenir, en cas d'invalidité absolue et permanente visée
à l'article 9 de la loi, la liquidation anticipée de leur pension et
une bonification de l'Etat dans les mêmes conditions que les assU
rés obligatoires.
ANNEXES
CHAPITRE Ter
1
21;.)!lS
Pt additions dos 22 mars, 6 el 29 avril, 6 juillet, 5 août et
novembre 1900, 25 et 31 janvier 1910.
Pour les modèles à fournir voir 8. 0.,
no 85 ter.
(f)
soins donner aux chevaux.
:
Pour les armes il clicval équilalion, notions d'hippologie;
a
Ces matières constituent les connaissances essentielles exigées
des rand'dats au brevet d'aptitude militaire créé par la loi du
8 avril 1003. Elles doivent, être enseignées en suivant d'aussi près
une possible les méthodes et les règlements en vigueur dans
l'armée.
L'éducation morale et civique est donnée suivant le programme
en usage dans les établissements publics d'enseignement.
D'autres aptitudes ou connaissances spéciales susceptibles d'être
utilisées-dansl'armée, telles que natation, canotage, télégraphie,
aérostation, vélocipédie, comptabilité, pratique des batteries et
sonneries, musique,elc., peuvent compléter la préparation mili-
taire.
CHAPITRE II
DES SOCIÉTÉS
La
cation physique sont assurés :
préparation et le perfectionnement militaires ainsi que l'édu-
1° Par l'Etat, dans tous les établissements publics d'enseigne-
ment. au moyen de sociétés scolaires;
2° Par des sociétés agréées par le ministre de la guerre;
."î0 Par les sociétés oui se constituent sous le régime de lalo1
du 1er juillet 1901. mais qui, n'étant pas agréées, n'ont pas droit
aux avantages réservés aux sociétés agréées.
Appellations. - Les sociétés prévues sous les no' 1° et 2° du
présent chapitre, quels que soient leur objet ou leur dénomina-
tion particulière, prennent l'appellation de sociétés agréées par le
Ministre de la guerre (S. A. G.) ou de sociétés scolaires (S. S.).
Composition. - Les S. A. G.se composent :
1° De jeunes gens non incorporés dans l'armée;
2° De membres militaires appartenant à l'une quelconque des
catégories de l'armée (disponibilité, active et sa réserve, territo-
riale et sa réserve):
(Les militaires en activité de service faisant partie d'une S. A.«•
ou d'un groupement de ces sociétés ne peuvent être ni
présidents
ni vice-présidents, ni membres d'un conseil d'administration ou de
:
direction administrative. Ils peuvent, toutefois, faire partie d11
comité de direction technique.) *
10i
5° De membres civils ayant satisfait aux obligations de la
militaire. natio
:
Les S. A. G. ne doivent comprendre que des adhérents de
:
nalité française.
Agrément. - Pour être agréées par le Ministre de la guer8.
don
et participer aux avantages et récompenses qu'il peut icc..ordcr.
présenter certaines garanties qui sont
les sociétés, les associations, unions ou fédérations, etc.,
1° La déclaration prévue par l'article
T>delaluidu1BT1*L"'lie'
1001, relative au contrat d'association;
"2°
iustruction.
*
L'acceptation des dispositions spécifiées dans' la présente
A cet effet, les demandes des sociétés en vue d'obtenir l'agré-
ment du Ministre de la guerre sont, ainsi que leurs statuts, adres-
sés sur papier libre au général commandant la subdivision .de
région dans laquelle la société a son siège, ou au général com-
mandant 1 artillerie de la région de corps d'armée pour les socié-
tés de tir au canon.
Les demandes sont ensuite transmises hiérarchiquement au
Ministre de la guerre (cabinet du sous-secrétaire d'Etat), qui pro-
nonce sur l'agrément, après avoir pris l'avis du Ministre de l'in-
teneur.
Les S. A. G. qui ne seconformeraient pas aux prescriptions de
';i présente instruction, celles dont le fonctionnement cesserait de
présenterde l'intérêt pour l'armée el, enfin, celles qui se'laisse-
client détourner de leur but par des préoccupations étrangères
II leurs statuts, peuvent
guerre. se voir retirer l'agrément du Ministre de
Sociétés scolaires.
- Les sociétés scolaires (S. S.) formées dans
les établissements d'enseignement de l'Etat, des départements
dts
et
communes, et composées exclusivement de membres du corps
Enseignant et d'élèves, sont dispensées des formalités de l' « agré-
ment ».
Elles sont placées sous l'autorité du Ministre dont relève l'éta-
Wissement dans lequel elles sont formées et fonctionnent -
sous le
contrôle technique du général commandant la subdivision.
Elles participent aux mêmes avantages que les S. A. G.
Í; personnel militaire mis par l'autorité militaire à la dispo-
Sition des
sition sociétés
des société.,- scola considéré comme en service coin-
ires sera considéré
scolaires com-
Dès lors, ces sociétésne seront astreintes ni à s'assurer contre les
iques d'accidents pouvant survenir aux militaires employés, ni à
Clouer des gratifications à ces derniers.
Les sociétés scolaires qui
ne limitent pas leur groupement aux
nlldbre du corps enseignant et aux élèves sont soumises aux
ritêes obligations que les S. A. G. et participent aux mêmes
étages.
CHAPITRE III
Ii
Seine-et-Oise et du Rhône.
Nota.
— Les diversesprescriptions visant le
général comman-
subdivision s'appliquent, pour les sociétés de tir au canon,
Scnéral commandant i' artillerie de la région de corps d'armée.
des S. A.G. el de mettre tout en oeuvra, dans les conditions et les
limites fixées par la présente instruction, pour assurer leur tlévelop-
peinent,ainsi qu'un fonctionnement aussi avantageux que possible
pour l'armée. Il donne à cet égard ou provoque tous tes. ordres
nécessaires.
Son action se fait sentiren tout ce qui concerne :
a) La constataLion des résultais obtenus au point de vue milI-
taire ;
b) Le personnel, le matériel, les armes et munitions, les le
eaux et terrains militaires, etc., à mettre à la disposition d#>
S. A. G.;
c) Les propositions diverses qui peuvent être faitesen leur faveur
ou en faveur de certains de leurs membres;
tl) Les autorisations de sortie en armes (1).
Le général commandant la subdivision accrédite, sur demande,
auprès de chacune des S. A. G., un officier de l'armée active
appartenant à l'un des corps ou services le plus voisin.
Cet officier est chargé de guider les efforts de la société et de
contribuer à l'application des méthodes ou procédés d'instruction
réglementaires dans l'armée. Il ne doit pas s'immiscer dans
fonctionnement intérieur de la société, qui reste entièrement assure
l
pai le personnel de direction.
L'officier ainsi accrédité sert exclusivement à la société de « con-
seiller technique ».
En cas de déplacement obligatoire, il a droit aux frais de dé-
placement,qui lui sont alloués sur l'ordre du général comman-
danl la subdivision.
Les déplacements de celle nature doivent être exceptionnels.
Tous les officiers généraux, dans l'étendue de leur commande-
ment, profitent de toutes les occasions pour visiter les S. A. G.
Cette visite est obligatoire pour les généraux commandant les
subdivisions de région, qui doivent inspecter chacune des sociétés
de leur subdivision au moins une fois par an.
Ces officiers généraux s'assurent, dans leurs visitçs annuelles,
que les demandes d'armes et les consommations de munitionsà
titre gratuit correspondent au nombre et à la situation réelle des
membres de la société.
lis peuvent se faire suppléer pour cette visite annuelle par Un
officier supérieur; celui-ci a droit, dans ces conditions, aux jnd<f"
nilés fixées par le règlement sur le service des frais de déplace
meut.
(1) Aucune sortie en armes ne peut avoir lieu sans l'autorisation
du commandement militaire.
Ces autorisations sont accordées après avis du préfet
Dans la subdivision de région, par le général commandantt
subdivision;
: ,
]
précité.
tireur agent de section de chemin de fer, indiquée pour les aflDe
de8mm au chapitre IV de la présente instruction sur le nobrtJ
que les S.A. G. peuvent normalement recevoir d'après les disPO'
sitions du chapitre IV
1875
Chacun des tireurs agents de section,de chemin de, fer aura droIt
annuellement à :
40 cartouches pour mousqueton modèle 1874,
30 cartouches pour revolver modèle
Par contre il ne lui sera pas attribué demunitionsgratUite
pour armes de Calibre gmln.
Mir au canon. (Ces munitions doivent être consommées dans un
champ de désignétir par
le Ministre.)
En outre, les cartouches d'obus à tir réduit d'exercices peuvent
être réfectionnées par les établissements d'artillerie.
Indépendamment des munitions à titre gratuit, les S. A-. G. peu-
vent obtenir des munitions à titre remboursable, ainsi que le
matériel nécessaire à la confection de cartouches de tir réduit.
Les sociétés de tir nu canon peuvent également recevoir des
cartouches ordinaires à titre remboursable.
Stands, champs de tir, matériel de tir. -
Pour l'établissement
de leurs stands et champs de tir particuliers, les S. A. G. peuvent
faire appel au service du génie.
i/cs stands et champs de tir militaires peuvent être mis à la dis-
position des S. A. G., à1 la condition qu'il n'en résulte aucune gêne
Pour le service.
Le matériel de tir appartenant aux corps de troupe peut être
prêté aux S. A. G. contre remboursement d'une quote-part des
dépenses de l'usure du matériel.
Locaux et terrains militaires. -
Les terrains de manœuvre, les
:
pistes, gymnases, hangars, salles d'école, etc., peuvent être mis
à la disposition des S. A. G. aux conditions suivantes il ne doit
en. résulter aucune gêne pour le service; aucune modification ne
Peut être apportée à l'état des lieux; il n'est fait aucune installa-
tion fixe. Toute dépense d'installation et tous dégâts sont à la
chargedesS.A.G.
L'autorisation est accordée par le commandant d'armes local
après avis des chefs de corps et de service intéressés et des aute-
Pliés civiles.
Chevaux.
-
En raison des nécessités du service dans les armes
a cheval et de l'instruction intensive à donner aux cavaliers par
suite de la réduction de la durée du service actif, aucun cheval
ilp peut être mis actuellement à la disposition des S. A. G.
Toutefois, à défaut de prêt de chevaux, le développement des
„ A.
"• G.s'occupant de la préparation des armes à cheval est encou-
re
dédits
par l'allocation de subventions accordées dans la limite des
budgétaires.
,Jlnde de convocation aux réunions des S. A. G.
lL les séances d'exercices
ou de tir -
Dans le cas
des S. A. G. n'ont pas lieu
SasI-ps localités oùelles ont leur siège, les membres de ces
'\Jclétés peuvent être convoqués par voie d'affiches.
Crs affiches sont imprimées sur papier bleu et portent la signa-
Cll
1
du général commandant la subdivision ou. par délégation,
(']f' de l'officier conseiller technique de la société.
acer
a
filles sont établies
par les soins des sociétés, qui les adressent
maires des communes intéressées avec prière de les faire pla-
(l).
d'Etat). •
d'Etat, à la suite de l'examen des rapports annuels, et des propo-
sitions des généraux commandant les subdivisions.
Elle est faite d'après l'effectif des sociétés en tenant compte
des efforts accomplis et des résultats obtenus par elles.
Les prix sont ensuite répartis dans les sociétés par les généraux
commandant les subdivisions.
En outre, des prix et des diplômes peuvent être mis, par le
Ministre., à la disposition des fédérations pour les concours fédé-
raux ou régionaux qu'elles organisent.
taires.« :
Les demandes doivent être transmises par le général comman-
dant la région de corps d'armée où doit avoir lieu le concours et
être revêtues de l'avis de cet officier général.
Les diplômes mis à la disposition des généraux commandant
do corpsd'armée ou des présidents des sociétés pour être décer-
nés comme prix no doivent pas .être remis en blnnc aux destina-
Les noms et qualités du destinataire doivent être portés sur le
diplôme avant sa remise et le document doit être signé par les
présidents des concours régionaux de tir pour les lauréats de ces
concours, par les présidents des sociétés agréées pour les concours
intérieurs des sociétés.
Récompenses lwnorifiques. - Les récompenses honorifiques sui-
vantes peuvent être accordées par le Ministre de la guerre, sur
la proposition des.généraux commandant les subdivisions, aux
membres des S. A. G. qui ont contribué parleurs connaissances
et au développement des sociétés :
techniques, leur zèle et leur dévouement, au bon fonctionnement
CHAPITRE VI
9
BREVET D'APTITUDE MILITAIRE
Voir le chapitre spécial traitant cette question à l'avant-propos.
CHAPITRE VII
RELATIONS DES S. A. G. AVEC L'ADMINISTRATION DE LA GUERRE
RAPPORTS ANNUELS ET CARNETS'
riï
-
tion, à l'entretien ou A l'amélioration des stands ou champs de tir
particuliers des S. A. G.;
Aux états modèle nOS 8 et 9 sont joints des Relevés des ser-
S. A. G. sur
vices (modèle n° 10) établis par les présidents des direction.
avis conforme de leur conseil d'administration ou de Ce
Relevés des serviceç, qui sont adressés au général commanda
la subdivision, le 1er novembre, font ressortir les services renfl
et les propositions qui peuvent en résulter.
50 Des demandes de subventions en argent ayant un autre
objet;
15°Descarnets tenUs* d'une manière permanente, par les S. A. G.
Ces carnets sont destinés à réunir et à conserver tous les ren-
seignements relatifs au fonctionnement et à la vie des sociétés,
de manière à permettre à l'autorité militaire de se rendre compte
à tout instant des progrès réalisés par elles.
Ils sont établis, par les sociétés, en trois expéditions
(modèle n° 11) est conservée comme minute par la société; les
l'une
deux autres (modèle n° 12) sont envoyées alternativement, le 20 no-
:
vembre de chaque année, au général commandant la subdivision,
qui les transmet par la voie hiérarchique au Ministre (cabinet du
sous-secrétaire d'Etat).
CHAPITRE VIII
LNIOKSETFÉDÉRATIONS
Vivante :
Les certificats dont il s'agit devront être établis dans la forme
: j - ---
INCORPORES
NOMBHK UKS BREVETUS
àpifil
Danstesarmes Dans lesainnisàclieval
yY (j pourunedurée
ans3
île
ans5
pouruneduréede
située
demandant que subvention
et
2 ans 4 ans 2 ans 3 ans ans 5 ans
4.
,-I)((/I.1llLl'nUI'
doitêtrei-i-
degarnison.
(Ladésignationde
suelt"t.',
ta
gnni-etisemeiil.eoii-
à
forme celledésns
statutsPtacfonipa
giiéi'del'iudicaMuii
dunnuiéro(l'aprij-
,.
ruonl.)
B.-garnison.
rille
parisune
n'ayant iian de
le Il
1909.
renconlrées des sociétés pour l'encaissement des subventions qu
leur ont été allouées au titre de l'exercice
M. le Ministre des finances, snisi de ces plaintes, vient. de faire
ronuaîlre ce qui suit :
C
ANNEXE II
INSTRUCTION
du tir dans les lycées, collèges et écoles normales
d'instituteurs
Circulaire déterminant les règles de participation de l'ar-
mée à l'enseignement du tir dans les lycées, collèges et
écoles normales d'instituteurs.
t'aris, le t't février 1!HW.
Une commissioninterministérielle a été instituée d'accord entre
le département de l'instruction publique et celui de la guerre
Pour étudier les questions concernant l'organisation du tir sco-
laire.
Celle commission s'est tout d'abord préoccupée de rechercher
]'s moyens permcltant de donner des maintenant l'instruction du
l,Ir dans les établissements dinstruction secondaire- et dans les
écoles normales d'instituteurs, en attendant qu'une loi spéciale,
'Prérlle l'article 9i de la loi du 21 mars 1905, ait rendu cette
par
IIlstrllf'1ion obligatoire dans les écoles.
fin conséquence, elle m'a adressé des propositions qui m'ûnt
'^ené à l'adoption des dispositions suivantes :
sents Toutes les sociétés de tir scolaire formées dans les établis-
d'instruction secondaire de l'Etat et les écoles normales
(Vinsliluleurs pourront jouir des droits accordas par l'instruction
du 2-1julii lOOi.
Elles s'adresseront, Ó cet effet, au général commandant la sub-
division, qui servirad'intermédiaire entre elles et. le département
de la guerre;
20 Les élèves âgés d'au moins dix-sept ans 'auront les avantages
consentis par l'instructionprécitée à l'élément militaire dessocié-
tés mixtes;
r,° En outre,dans les établissements situés dans une ville dotée
d'une garnison, les jeunes gens âgés d'au moins quinze :>ns auront
droità une allocation annuelle de 50 cartouches de tir réduit;
4° L'autorité militaire mettra à la disposition de MM. les chefs
à
d'établissement visés au paragraphe précédent les inslrllcteurs et
le matérielnécessaires l'enseignement du tir;
.r>° Les instruolc-nrs seront choisis avec le plus grand soin parmi
les sous-officiers offrant toute garantie au point de vue de l'ins-
truction militaire et de l'éducation. Ils seront dirigés et surveillés
par un officierdésigné à cet effet (autant que possible un capi-
taineadj udan'-major ou du cadre complémentaire);
ô" Les officiers ainsidésignés auront toute initiative pour orga-
niser cet enseignement, après entente préalable avec les direc-
teurs des établissements; au point de vue technique, ils relèveront
du général commandant la subdivision.
L'instruction sera donnée conformément aux prescriptions du
règlement sur l'instruction du tir;
7° Le personnel, les armes et le matériel nécessaires seront
fournis par un des corps désignés par le général commandant la
subdivision: ce corps sera "chargé de la confection des cartouches
de tir réduit.
Ces dispositions seront applicables à partir du commencement
de l'année scolaire 1907-190R.
Général Picquaut.
C
— Dispositions communes aux deux catégories d'élèves.
Les sociétés de tir scolaires seront placées sous l'autorité du
les
:
général commandant la subdivision, qui devra prendre
nécessaires pour faire
mesures
1° Surveiller l'entretien et la conservation des armes prêtées
aux établissements d'instruction pour les élèves âgés d'au moins
dix-sept ans;
,
2° Assurer la délivrance des armes pour chaque séance d'ins-
truction ou de tir des élèves âgés au moins de quinze ans;
5° Surveiller la distribution et la consommation des munitions
mises à la disposition de ces deux catégories d'élèves ainsi que la
-réintégration des étuis vides.
élablii:
I" TUIII.'s les sociétés ùctiJ.,
scolaires formées dans leb
seiuenls d'instruction secondaire de l'Etat et dans les écoles nor-
SOClnt
maies d'instituteurs pourront jouir dpq droits accordéss'adresserant>
allX
du tir mixtes par l'instruction du 21 juin 1904, Elles
à cet effet, au général commandant la subdivision, qui servira d'in-
termédiaire entre elles et le département de la guerre;
oLes élèves âgés d'au moins dix-sept ans auront les avantages
consentis par l'instruction précitée à l'élément militaire des sociétés
mixtes;
5° En mitre, dans les établissements situés dans une ville
dotée d'une garnison,' les jeunes gens d'au moins quinze ans
auront droit à une allocation annuelle de 50 cartouches de tir.
réduit;
4° L'autorité militaire mettra à la disposition de MM. les direc-
teurs d'école normale les instructeurs et le matériel nécessaires
à l'enseignement du tir;
5° Les instructeurs seront choisis avec le plus grand soin parmi
les sous-officiers offrant toute garantie au point de vue de l'ins-
truction militaire et de l'éducation; ils seront dirigés et surveillés
pur un officier désigné à cet effet, autant que possible un capitaine
adjudant-major, ou du cadre complémentaire;
0° Les officiers ainsi désignés auront toute initiative pour orga-
niser cet enseignement, après entente préalable avec les direc-
Ifurs; ils relèveront directement, au point de vue technique, du
généralcommandant la subdivision. L'instruction sera donnée
conformément auxprescriptions du règlement sur l'instruction du
tir;
7° Le personnel, les armes el tout le matériel nécessaires seront
fournis par un de ces corps désignés par le général commandant
lu subdivision;
ce corps sera chargé de la confeclion des cartouches
de tir réduit;
8° Ces dispositions seront applicables à partir du commence-
ment de l'année scolaire 1907-1908.
c
Ainsi, dorénavant, l'enseignement du tir à l'arme de guerre
Sera donné par les soins de l'autorité militaire locale dans toutes
les écoles normales dont le siège est une ville possédant une
garnison. IR minislèrc de la guerre prêtera les armes,donnera les
fuunitions, fournira les instructeurs, recevra les élèves-maîtres
dans
ses stands, pour les exercices de tir, à la belle saison. Pour
guc ces dispositions soient applicables, il suffira que, dans chaque
cOolc normale, les élèves soient constilués en société de tir
analogue à celles qui existent déjà et dont vous trouverez ci-joints
Ucs modèles de
statuts, communiqués à titre de spécimen.
f Ces mesuras, dictées par l'intérêt général, sont d'ailleurs con-
lrrnes à l'inlérôt particulier de jeunes
gens qui bientôt quitteront
école normale pour le régiment et parmi'lesquels se recruteront,
.I la suite, des officiers de réserve.
, |,,,r)
®Ul's
le
conséquence, vous voudrez- bien prescrire * chacun des dircc-
dïvnl<> normale de votre académie : 1° de fonder immédia-
r.IUtnl société de tir; 20 de se mettre en
dansle école une
r|?i°n ;ivecM. général commandant la subdivision de sa
raPport son
pour se concerter avec lui en vue d'une organisation dont
les dispositions
sont applicables dès la prochaine année scolaire.
Enfin, je vous prie, monsieur le recteur, de demander à chacun
d-es directeurs d'école normale de votre académie un rapport qui
nie renseignera sur les suites données dans son école aux instruc-
tions de la présente circulaire. Ce rapport, qui devra me parvenir
à la date du lor décembre 1907, mentionnera les résultats obtenus
par les écoles qui auront pris part aux championnats scolaire&
annuels que l' « Union des sociétés de tir de France » a organisés,
avec mon approbation, depuis seize ans. Je vous rappelle que les
écoles normales sont admises aux épreuves du championnat dit
(f des écoles supérieures » et que les écoles annexes peuvent par-
ticiper au championnat des écoles primaires.
Aristide BIHAND.
composé de.
membres, savoir :
Art. 8. La société sera administrée-par un. comité de direction
'-
Un président de droit, le chef de l'établissement;
Deux vice-présidents;
Un secrétaire;
Un secrétaire adjoint;
Un trésorier;
commissaires.
L'enseignement sera donné par un directeur de tir, désigné par
le
1
chef de l'établissement.
Art. 9. Les membres du comité seront élus en assemblée géné-
rale pour trois ans et renouvelables par tiers, les deux premiers
tl.,1rstirés
au sort.
Art. 10. Le comité ne pourra délibérer qu'autant que le jjuart
ed
ses membres seront présents.
Les décisions seront prises à' la majorité. En cas de partage, la
Volx du président
est prépondérante.
Art. 11. Le comité a pouvoir d'autoriser tous'actes et toutes dé-
penses
II utiles au bon fonctionnement de la société,
Art. 12. Le président est le représentant officiel de la société;
il1 dirige
les séances,, signe tous, les écrits passés au nom de la
'clete, vise les mandats à payer ou à encaisser, etc.
tt. 13. tes vice-présidents remplacent le président en cas
asenee ou de démission et le secondent dans.sesfonctions.
es>
ciArt- '14. Les secrétaires sont chargés de la correspondance, des
les* des convocations, etc.; ils rédigent les procès-verbaux,
ordres du jour, les rapports; ils ont la garde des archivés.
Art- 15. Le trésorier est chargé de la partie financière et de
la Comptabilité, recouvrement des cotisations, paiement des dé-
E!l..}es,
fit vlsé -etc. Son livr6 de caisse, constamment
à jour, est contrôlé
tous les trois mois par les membres du comité.
la"
lorlté 16. Le comité
se réunit sur convocation du président ou de
Par
fOir. 17.
des membres du comité.
Une assemblée générale aura lieu régulièrement une
an..I,es sociétaires pourront être convoqués en dehors des
époques ci-dessus indiquées, en assemblée générale extraordi-
naire, sur convocation du président, d'accord avec la majorité du
comité, ou sur une convocation du tiers des membres fondateurs
et titulaires inscrits.
Art.18. Tous les ans, dans l'assemblée générale ordinaire, il
est procédé au renouvellement des membres du comité.
Les nominations se font au bulletin secret, à la majorité des
membres présents. Les membres du comité sont rééligibles.
Art. 19. Le comité présent, a cette assemblée un rapport suf
la situation de la société et sur son fonctionnement pendant l'an-
née écoulée.
Art. 20. Les démissions sont adressées au président par écrit-
Les membres démissionnaires sont tenus de s'acquitter de leur
cotisation due.
Art. 21. Le comité a le pouvoir et le devoir de prononcer If
1radiation d'office de tout membre qui, par sa conduite, aurai'
porté atteinte fi la considération de la société.
Le comité doit également rayer de la liste des sociétaires toi'
membre qui serait en retard de plus d'un an pour sa cotla'
tion.
Art. 22. Tout sociétaire exclu ou rayé des listes perd, de ce
fait, tous droits aux avantages et à l'actif de la société.
déJi;
Art. 25. La dissolution de la société ne peut être mise en
bération que sur la demande de la moitié au moins des membr
inscrits, adressée au président un mois avant une assemblée gée;
raie ordinaire ou extraordinaire.Elle ne peut faire l'objet o"
scrutin secret: elle est, au contraire, votée sur appel nominal
n'est prononcée qu'en cas de majorité réunissant les trois qust
des voix des sociétaires inscrits.
société
Art. 24. L'assemblée qui prononce la dissolution de la,
nomme, dans la même séance, une commission de cinq
mem,e't
arret
chargés de la liquidation. Cette commission, après avoir
réglé tous les comptes, propose dans une assemblée ulterle
convoquée par elle l'emploi des fonds disponibles.
rsfére
Art. 25. Les sociétaires sont toujours pécuniairement
sables des dégradations des armes et du matériel de la
lorsque ces dégradations proviennent de leur faute ou
de
te}ellr
négligence.
acceptésP r
Art. 26. Des dons de toutes sortes peuvent être
la société.
dons£\'eri'
(leS
Art. 27. Les fonds provenant des cotisations, des
bénéfices réalisés par la société sont destinés à l'achat et
peuixpOtlr être
tretien des biens et du matériel de la société; ils nt
laj
Prix pouf
employés aussi, suivant décision du comité, à l'achat de
les concours. aL
à la -con
Art. 28. Les présents statuts pourront être reviséi,
tion que les modifications proposées soient adoptées dans une
assemblée générale réunissant au moins le tiers-des sociétaires.
Art. 29. Toute discussion politique ou religieuse est rigoureuse-
ment interdite dans les réunions ou assemblées.
LE COMITÉ.
Approuvé le projet de statuts ci-dessus.
Le Ministre de l'instruction publique,
des beaux-arts et des cultes,
ANNÉXE III
déclaration..
La délivrance ou l'expédition des armes est faite par les trans-
ports du commerce, en port rllt au siège (ou à l'adresse) indiql,e'
aussitôt que possible après la réception du récépissé et de )n
Le directeur de l'établissement livrancier adresse le
au Ministre (3e direction, 2e bureau).
rp('PPlSS
CAZALET.
Avant-propos.
alphahétique.
Préface de
Index
M. NU
X1
xv
Du brevet d'aptitude mUitaire.--"--""-." XI"
yolontaire. mililaire.
Circulaire ministérielle du 2 mai 1010 réglant l'affectation
des titulaires du brevet d'aptitude
Engagement
XXVII
XXYIIl
,1
frePARTIE
Devoir soi-même.
de vivre
EDUCATION MORALE
Travail.enverslavolonté„
3
Devoirs envers
Devoirsl'intelligence
vieIQ
justice*JQ
Devoirs envers
Devoirsenversses
d'autrui.
a) Devoirs de
propriété
Respect de la
Respect de la liberté.
semblables.:
,p
jg., 10
8
famille
Respect de l'honneur
de
solidarité.,
Respect la
b) Devoirs de
instructeurs..,
13
parents
11
C) Devoirs envers les
Devoirs envers la
Revoirs envers les
sœurs.
patrie
Devoirs des frères et
Devoirs envers la
17
"i8
lIePARTIE •
corps
corporelle. QQ
ÉDUCATION l'HYSIQUE ET MILlTAIRE
à à pieds.
33
corps
Hygiène
"Oins
Soins particuliers
donner au
OlUsàparlicuhers donner
donneraux auxpieds 3G 36
Hygiène du
Linge
de
vêtement. 1
:17
Gants
dessus.,.
Vêtements de
Coiffure
Chaussures.,.,.,.,.,. 39 38
39
repas.
39
l'alimentation.,.
boissons
Hygiène de 40
Des
Composition des
hygiéniques.
41
42
fermentées,.,.
L' eau f43
distillées 43
•',
Boissons
Boissons 43
Boissons alcooliques 43
l'Iru/JÏtation.,
l'habitation
Eclairage
Chauffage
Hygiène de
45
45 43
gale.
Ameublement de
collective.,.
45
Hygiène 45
La
Maladies
vérple.
microbiennes
Maladiesparasitaires non
rougeole.
':ariole.,petite
Scarlatine et
microbiennes.
pu!monaire.
tétanos.,.,.
47
48
48
48
49
Maladies
Hygiène à la
vénériennes
Tuberculose, phtisie
Diplilf'-ric, lièvre typhoïde,
caserne.
50
51
firalique
discipline, lieux
Il.'IfIir/lC
aisance.,
Chambrées, réfectoires, cuisines, corps de garde, salle de
d
cl /J!¡yslO/°(1tc.
Circulation jiutrilioji«g
Aiiutomie
(f'
Organes <'lfuiiclions de
digestion H
nerveux.
et;
relation.
Uc.spiralion
Urganes et fonctions de
Système
SI'nslb¡)]é.,.,.
66
69
IOColllotiOn.,.
70
Fonctions de
lys
Les
les
us,.,.,..,.,"
articulations
Fondions de
Illuscles.,.,.,. i
72
15
76
éducative85
ÉDUCATION PHYSIQUE
Gymnastique
Considérations générales 81
Gymnastique
Principes généraux. edt<cafH)c.---'"-'
d'inslruction.
85
85
éducatifs.
gymnastique.
Méthode 86
départ.
Exemple de leçon de 87
Commandements.-.-----"-------
Exercices
IH
10:.1
A.
B. préparatoires.
Attitudes de
Exercices
Séries progressives pour la composition des leçons.
IOH
113
117
générales.
C.
d'applicati;oll.
(;!l1IIIIHS'liqIll: U3
boulet. baïonnette.
\1arche.
''ourses
llègles
EcrilllCàla
Stuts..,. répulsion.
Luttes de traction et de
Lancement du
barres.
133
135
J|^|5
131)
W
équilibres escalade.
13f;
Boxe
1:.17
I;rill1per,seréta'blir, 138
Voltige sur les U7
*
Jeux 1)7
Natation 111)8
Sk-1 !-'?
qui se noie
sportsI'•»
,
s~ec<t0tt.-"-"
générales
hniv<-(
Gymnastique de
Exercicesathlétiquesauxdiversagrès"J'J
177
Régies
s'kT' :
:::::::::::::::::::::::::::::::::'::::::::
{t..Il' g
175
\tf'.
* *
perché
Le
l',
1
f!i
loup
COIns.
passe
petits !i
rat)
liaicoupéoulapoursuite
Garuche.
La paquets (chat et
queue-leu-leu ou le
quaIre
r.!ochc-plcd.
lllè{
r COllpc-j:lITC;tS.
1':\ ,Je,'vier
ou la
traversée
m':<;i.i-;sui:s JEUX
i7
1 il
178
Z
179
L'ours.
Les
Le ballon
La lutte
marche
marche.
marche21<3
,.
barres.
Saute-mouton.,.
militaire.
gouret.
Football-rugby.
Mton.
Football-association.,.,.
Hockey ou
romaine.,.
La canne ou le
Marciies.
Entraînement à la
Tenue de
tnarche.
Soins à prendre avant la
MARCHES
213
214
210
217
217
218
'220
O
Soins à prendre après 222
Cantonnemcnts, 222
Exemple de 228
mire.
Notions préparatoires.
préparatoires.;.
hausse.
marqué.
Exercices
joue.
Prendre la ligne de
TIR
239
244
244
l, et
Maniement emploi de la 245
1 à1(ctentE;.
Viser un point
pointage.,. 245
tireur.
Constatation de la régularité de 246
le
A. Ù. contrôler
Exercices de mise en
Appareil
Action du doigt sur la
pointage24'
25t
247
réùult.
2^
réduite.
Uressage physique du
Exercices de l'œil, des bras et des poumons. 25"7
pomtage.
dde tir -:2",'
.i'f
hrcur.
Exercices
E
Feux..
d'instruction.
Tir réel à distance
55
25J
]T.Ir
Correction
C dde
Tirs d'instruction
g25
2
ï5l
58
1886£>g
l'ositions
l' du
tir
1
g
l'arme.
Mouvements du 261
Echelle.
Entretien de
I..g.
Notions de géométrie TOPOGRAPHIE
"je
51C.
carle.
Planimétric.,.
terrain.
Lecture de la
lopographique.
Nivellement.
276
276
28.t
hachures.
Dictée
;••••
s.
287
Profils
Pente du
J91 291
carle.
Cartes en 93
carte.
Orientation
Description de la carte
terrain.
carte.
Orientation de la
Rniploi de la carte sur le
Problèmede la
d'état-major. 296
299
301
301
:\05
» France.
Lecture d'un itinéraire sur la 301i
Tableau d'assemblage de la carte de •,'1
Indices
milItaire.
.,
CONNAISSANCES SPÉCIALES
distances;j'*'
tangage
1 :i-
jj;'
.,
d'eau
Appréciation des
Recherche et désignation des
terrain renseignements.
lissage des cours
projechles.
Ordres et
—jj;
stahon.
Utilisation duterrain.:.,
pénétration des
j;e sentinelles.
aménager le
patrouilleur
., 3'J
objectiîs.-"" 3:W
33,)
337
etits-postes.
Srvice de sûreté en 31;)
tireurs.
Ission des
ijl'A
35':!
gros.
£?"
nrand'gardes
marche
Service de sûreté en
:J)Í
:J;)H
:J(',(I
:U1':!
°inte,tête et 2
généraux
-*
) MANŒUVRES
l thoJe
arme.
avecl'arme
Ecole dusoldat.
Ecole du so 1dat.
J'instruction spéciale à l'école du
()Uvernents
soldat. 367
ence.
°Uvements
sans
Ecole de section.
It/¡Od'
1
section..Î76
dationd'instruction spéciale à l'école de
a de la section. — Rassemblement. - Marche sans
376
rouLe.
1Pouvoir
Déclaration
La
France
Elevage.
l'
France
,
Mouvements de la section en
loi. -jJ.
France
Pouvoir lé
parlementaire.
législatif
Département.
France
Arrondissement
l..i05
IClalre.
Comiiiune
pêcheries.
Cultures
Forêts,
France
mécaniques
France
textiles
Industries
Industries
,
1
administrativc.
.I.j.
universitaire.
agricole
France lU
France religieuse
'
p T a? t C 6 t c
.f
des droits do
alimentaires*i()7
-
Cultures industrielles
il
jj(j
3
industrielle
txtraCl\'es.
j|7
Industriesalimentaires
secondaircs.,
Industries
commerciale
Industries
l'rauce
Commerce
Commerce
intérieur.
extérieur.
France militaire
mars'1905.
Recensement.,.
Organisation de l'armée
révision
Serviccmilitaire.!jpidu21
Conseil de *$6
militaire.,.;.
Durée du service
ligne.
Passer de la formation en ligne à la formation en colonne
et réciproquement; mouvements de la colonne, colonne
de
•
, 111° PARTIE
ÉDUCATION CIVIQUE-
«J
exécutifcitcfyenjjjxjj,3
1homme et
Canton ::::::::::::::::::::::::: ::
:
du
France.
::
379
38jo
389
989
389
381)
3\18
H8
iol
tU9
410
:tH
jjj
lit)
!-,fi
t'il
0
01)
)~
J:J:J
t55*
Engagements
Défense du
France
Défense des
Algérie.
France
"","
territoire.
volontaires.
O",.
côtes.,.,.
maritimc.
coloniale.
runisie.-"
LaFranceen
française
française
, .,.,.1.60
439
Aj-riqu.e,.,..,..,.,
Afriqueoccidentale ,
441
4t5
445
447
449
419
4M
4M
frnncai&c.-..-----------4~
476
Afrique équnlorialc
en Asie
Airique orientale
\!adagascllI'
Indo-Chine463
LaFrance
,",
La France en
la France en
Amérique
Océanie,.,.,..,.,.," 469
Guerre de 1870",.,.,.,.,.,..,..,." m
ï. ANNEXES
CHAPELOT
Envente à la LIBRAIRIE MILITAIRE
THÉORIES
ETTOCSLES
DOCUMENTS OFFICIELS
OUVRAGES ET MANUELS
UTILES AUX INSTRUCTEURS
OUVRAGES
CONCERNANT LES SOUS-OFFICIERS
1 CARTES D'ÉTAT-MAJOR
PROGRAMMES
POUR L'ADMISSION
Docteur COUDEYRAS
MÉDECIN-MAJOR AU 2e RÉGTMENT DE ZOUAVES
MANUEL
D'ÉDUCATION PHYSIQUE
AVANT-PROPOS
de M. le Professeur RICHET
m 1
PRÉFACE
de M. Victor MARGUERITTE j
Prix 1 fr. 50
:
Vente annuelle 10.000 exemplaires
La Cavalerie
en un volume
l'ussn^o dos
A
Prix2IV.50
L'achat de ce Manuel par les Corps de Troupe a été
spécialement autorisé par circulaire du Ministre de
la Guerre en date du 21 Février 1912.
Nouveauté :
: La Cavalerie
en cent Pages
-
OAVALIEU
parl'Auteurde «LaCavalerieen un,volume»
Prix 0fr.30
in-8.,.
militaire, par E. CANTELON, capitaine du génie territorial, conseiller
technique de la Société de préparation militaire du lycée Henri-Martin,
à Saint-Quentin. 1911, broch. 1 fr.50
toile.
Élèves officiers de réserve. Volume contenant tous les Documents
officiels ainsi queleProgramme pour l'obtention du titre d'élève offi-
cier de réserve. Édition mise à jour au 1er février 1911. 75 c.
Conseils pratiques au jeune sous-lieutenant de réserve,
par le lieulenant-coloncl GONDRÉ, du 43* d'infanterie. 1911, in-16,
relié 80 c.
Guide pratique à l'usage des aspirants et des jeunes offi-
in-12.
ciers. Relations militaires, Relation privées. Economie domes-
tique, par Edmond HENRY, archiviste-bibliothécaire à l'École spéciale
in-8.
militaire. 28 édition, 1912, vol. 2 fr. 50
Écoles de sous-officiers élèves officiers. Programmes
—
d'admission. — Examens et classement de sortie, suivis
(
d'un extrait des programmes des écoles primaires supérieures. Troupes
métropolitaines et coloniales.) Edition mise à jour jusqu'en décembre
1911. Broch. 1 fr. 50
(Cette brochure contient les programmes des écoles de Saint-
Maixent, Saumur, Versailles.)
in-8.
École d'administration militaire.
- Programme détaillé des
connaissances exigées des sous-officiers proposés pour l'admission
(Troupes métropolitaines et coloniales). Mis à jour jusqu'au 20
septembre 1908. Brochure
Les premiers secours en cas d'accident (publié par la Société
50 c.
in-8.
Préface du général ROQUES, Inspecteur permanent de l'Aéronautique