Réalisé à :
Devant le jury
Soutenu le : 15/06/2015
Mémoire de Projet de fin d’études
1
Mémoire de Projet de fin d’études
2
Mémoire de Projet de fin d’études
Dédicace
Nassima et Faissal
A mes amis
Je dédie ce travail
3
Mémoire de Projet de fin d’études
Remerciement
4
Mémoire de Projet de fin d’études
Sommaire
Contenu
Dédicace......................................................................................... 3
Remerciement .................................................................................. 4
Sommaire ........................................................................................ 5
Liste des figures ................................................................................ 7
Liste des tableaux.............................................................................. 8
Liste des équations ............................................................................ 8
Introduction générale ......................................................................... 9
CH 1 : Contexte général du projet ......................................................... 11
Introduction ................................................................................. 12
1.1 L’industrie Agroalimentaire au Maroc ............................................. 12
1.1.1 Présentation du secteur agroalimentaire ..................................... 12
1.1.2 Les offres avantageuse du Maroc ............................................... 12
1.1.3 La formation et les lieux d’implantations .................................... 13
1.2 BELDIVA une filiale du groupe UNIMER ............................................. 14
1.2.1 Groupe UNIMER ................................................................... 14
1.2.2 BELDIVA S.A ....................................................................... 16
1.2.3 Les procédés de fabrication ..................................................... 17
1.3 Problématique du projet ............................................................. 22
1.3.1 Présentation du cahier de charge .............................................. 22
1.3.2 Planification du projet « GANTT » ............................................. 23
Conclusion ................................................................................... 23
CH 2 : Le Lean Manufacturing et les outils de travail ................................... 26
Introduction ................................................................................. 27
2.1 Le Lean Manufacturing ................................................................ 27
2.1.1 Historique .......................................................................... 27
2.1.2 Les concepts et les principes du Lean ......................................... 28
2.2 Les fondements du Lean Manufacturing ............................................ 29
2.2.1 Les gaspillages .................................................................... 29
2.2.3 Les fondements ................................................................... 29
2.3 Les outils théoriques et la démarche de travail................................... 32
2.3.1 Démarche du projet: L’approche DMAIC ...................................... 32
2.3.2 Diagramme SIPOC ................................................................. 33
2.3.3 La méthode KING et L’Analyse en Composantes Principales ............... 34
2.3.4 Organigramme du processus .................................................... 37
2.3.5 Feuille de relevés ................................................................. 38
2.4 La cartographie de la chaine de valeur ............................................ 38
2.4.1 Notions ............................................................................. 38
2.4.2 La construction d’une carte VSM ............................................... 40
Conclusion ................................................................................... 41
CH 3 : La mise en œuvre de la VSM : Définir, Mesurer et Analyser .................... 42
Introduction ................................................................................. 43
3.1 Définir ................................................................................... 43
3.1.1 Choix de la famille de produits ................................................. 43
3.1.2 Les diagrammes SIPOC des processus .......................................... 45
3.1.3 la Construction de la VSM de l’étape définir ................................. 46
5
Mémoire de Projet de fin d’études
6
Mémoire de Projet de fin d’études
7
Mémoire de Projet de fin d’études
8
Mémoire de Projet de fin d’études
Introduction générale
9
Mémoire de Projet de fin d’études
10
Chapitre 1
Chapitre
CH 1 1
Contexte général
du projet
Introduction
1.1 L’industrie Agroalimentaire au Maroc
1.1.1 Présentation du secteur agroalimentaire
1.1.2 Les offres avantageuses du Maroc
1.1.3 La formation et les lieux d’implantations
1.2 BELDIVA une filiale du groupe UNIMER
1.2.1 Groupe UNIMER
1.2.2 BELDIVA
1.2.3 Les procédés de fabrication
1.3 Problématique du projet
1.3.1 Présentation du cahier de charge
1.3.2 Planification du projet « GANTT »
Conclusion
11
Chapitre 1 Contexte général du projet
Introduction
La filière contribue à environ 35% au PIB industriel (8% du PIB national). Elle
réalise une production de plus de 80 milliards de DH, dont 25% destinés à l’export.
12
Chapitre 1 Contexte général du projet
13
Chapitre 1 Contexte général du projet
Les normes de qualité adoptées par le groupe Unimer, pour la mise en place
du système Total Quality Management, ont été complétées par l'adoption des
normes internationales : HACCP, SSOPs, SOPs, GLPs et PGQ3. Le système qualité du
Groupe est complété par le Label Qualité Maroc.
14
Chapitre 1 Contexte général du projet
Chiffres clés
(2)(Agroline)
15
Chapitre 1 Contexte général du projet
Fondée en 2003 dans la région d’Agadir, BELDIVA est une société spécialisée
dans la transformation et le stockage des fruits et légumes.
La flexibilité de ses installations dotées des techniques agricoles les plus
modernes, la présence d’une main d’œuvre qualifiée et d’un environnement
agricole à climat favorable connu par ses cultures maraichères sous serres, offrent
à BELDIVA la possibilité de développer une palette très variée de produits
transformés, grllés, séchés, marinés et surgelés.
Le groupe UNIMER a doté BELDIVA en 2010 d’une nouvelle plateforme
moderne de production construite dans un parfait respect des normes de sécurité
des biens, des personnes et de l’environnement. Ceci lui a permis d’étendre sa
gamme traditionnelle d’Antiparti et de développer une nouvelle gamme de fruits et
légumes surgelés.
Ainsi, en plus des produits traditionnels comme la tomate semi-séchée
confite, les légumes grillés et les tartinades, BELDIVA offre désormais une gamme
de produits surgelés tels que la tomate en quartiers ou cubée, les olives
concassées, les légumes cubés et les figues en quartiers.
Tomates confites
Légumes grillés
16
Chapitre 1 Contexte général du projet
Produits surgelés
Tapenade noire
Tapenade verte
Tartinade d’aubergines
Tartinade de poivrons rouges
Tartinades de poivrons jaunes
Tartinades de tomates
17
Chapitre 1 Contexte général du projet
18
Chapitre 1 Contexte général du projet
Donc la calibreuse est une appareil servant à classer des produits selon leur
calibre. A BELDIVA on utilise une à contrepoids, il comporte des tiges, fixées de
façon à former un plateau tournant et à l'extrémité desquelles est placé un godet,
où est posé le fruit, tandis qu'à l'autre bout glisse un contrepoids qui finit par ne
plus équilibrer le poids du produit. À ce moment, celui-ci tombe dans une case de
19
Chapitre 1 Contexte général du projet
Operculage
20
Chapitre 1 Contexte général du projet
21
Chapitre 1 Contexte général du projet
BELDIVA est une entreprise qui n’est pas dotée d’un système d’information
ni de données sur la capacité de production réelle et les délais d’exécutions, il
utilise encore la paperasse pour la traçabilité de la production. De ce fait et dans
le sens de l’amélioration de la situation actuelle, l’entreprise a une volonté de
réduction des coûts de fabrication et d’accroissement de sa réactivité par la
réduction des gaspillages. Elle souhaite également identifier les étapes non
créatrices de valeur ajoutée par la réalisation d’une cartographie de chaîne de
valeur. Dans ce but, le directeur industriel, Mr Abdelali MAMANE m’a confié le soin
de réaliser deux missions :
Pour la première mission (VSM) elle se déroulera en suivant les étapes suivantes :
22
Chapitre 1 Contexte général du projet
Pour mieux visualisé les divers taches composants notre projet on a réalisé
un diagramme de Gantt qui représente graphiquement l’avancement du projet et
la planification des taches dans le temps.
Conclusion
La grande valeur des pertes causées par les gaspillages justifie la volonté de
l’entreprise de s’engager dans mon projet de fin d’études et par la suite, essayer
de réduire une partie de ces gaspillages. Après avoir cadré la problématique et sa
planification, la prochaine étape sera donc l’étude théorique et la recherche
littérature sur le sujet afin de prévoir les outils qu’on peut appliquer et la
démarche à suivre.
23
N° ModeNom de la tâche Début Fin
Tâche
09 Fév 15 02 Mar 15 23 Mar 15 13 Avr 15 04 Mai 15 25 Mai 15
L M M J V S D L M M J V S D L
1 projet VSM Lun 02/03/15 Dim
2 réalisation familles de produits 31/05/15
Lun 02/03/15 Jeu 05/03/15
3 choix de famille Ven 06/03/15 Dim 08/03/15
4 décrire le flux physique et d'information Lun 09/03/15 Dim 22/03/15
5 dessin de la VSM de l'etat actuel Lun 23/03/15 Mar 24/03/15
6 analyse de l'etat actuel Mer 25/03/15 Dim 05/04/15
7 dessin de la VSM de l'etat future Lun 06/04/15 Mar 07/04/15
8 réalisation d'un plan d'action Mer 08/04/15 Dim 19/04/15
9 la mise en oeuvre du plan d'action Lun 20/04/15 Ven 29/05/15
10 tableaux de bords Ven 01/05/15 Dim 31/05/15
11 Identifier les objectifs et cibles de Ven 01/05/15 Mar 05/05/15
12 chaque atelier
Vérifier l’inventaire des données Ven 01/05/15 Ven 08/05/15
13 Citer les indicateurs possibles Sam Mar 12/05/15
14 Le choix des indicateurs 09/05/15
Mer 13/05/15 Jeu 14/05/15
15 Réalisation des fiches de récupération Ven 15/05/15 Dim 31/05/15
16 de données
Mise en place des tableaux de bord sur Ven 15/05/15 Dim 31/05/15
EXCEL
Page 1
N° ModeNom de la tâche Début Fin
Tâche
09 Fév 15 02 Mar 15 23 Mar 15 13 Avr 15 04 Mai 15 25 Mai 15
L M M J V S D L M M J V S D L
1 projet VSM Lun 02/03/15 Dim 31/05/15
2 réalisation familles de produits Lun 02/03/15 Jeu 05/03/15
3 choix de famille Ven 06/03/15 Dim 08/03/15
4 décrire le flux physique et d'information Lun 09/03/15 Dim 29/03/15
5 dessin de la VSM de l'etat actuel Lun 30/03/15 Mer 01/04/15
6 analyse de l'etat actuel Jeu 02/04/15 Dim 12/04/15
7 dessin de la VSM de l'etat future Lun 13/04/15 Mar 14/04/15
8 réalisation d'un plan d'action Mer 15/04/15 Dim 03/05/15
9 la mise en oeuvre du plan d'action Lun 20/04/15 Ven 29/05/15
10 tableaux de bords Ven 01/05/15 Dim 31/05/15
11 Identifier les objectifs et cibles de Ven 01/05/15 Mar 05/05/15
12 chaque atelier
Vérifier l’inventaire des données Ven 01/05/15 Ven 08/05/15
13 Citer les indicateurs possibles Sam 09/05/15 Mar 12/05/15
14 Le choix des indicateurs Mer 13/05/15 Lun 18/05/15
15 Réalisation des fiches de récupération Ven 15/05/15 Dim 31/05/15
16 de données
Mise en place des tableaux de bord sur Ven 15/05/15 Dim 31/05/15
EXCEL
Page 1
Chapitre 2
Chapitre 2
Le Lean Manufacturing et
les outils de travail
Introduction
2.1 Le Lean Manufacturing
2.1.1 Historique
2.1.2 Les concepts et les principes du Lean
2.2 Les fondements du Lean Manufacturing
2.2.1 Les gaspillages
2.2.2 Les fondements
2.3 Les outils théoriques et la démarche de travail
2.3.1 Démarche du projet: L’approche DMAIC
2.3.2 Diagramme SIPOC
2.3.3 La méthode KING et L’Analyse en Composantes Principales
2.3.4 Organigramme du processus
2.3.5 Feuille de relevés
2.4 La cartographie de la chaine de valeur
2.4.1 Notions
2.4.2 La construction d’une carte VSM
Conclusion
26
Chapitre 2 Le Lean Manufacturing et les outils de travails
Introduction
Le terme Lean (de l'anglais Lean, « maigre ») sert à qualifier une théorie de
gestion de la production qui se concentre sur la « gestion sans gaspillage », ou « au
plus juste ». Il est basé sur le principe de maximiser la valeur client en minimisant
le gaspillage. Cette philosophie parue au japon et développée par la suite en
Amérique constitue la base de l’amélioration continue et la performance
industrielle.
Ce chapitre a pour objectif de présenter les outils du Lean Manufacuring
utilisés ainsi que la démarche de travail adopté au cours du projet.
2.1.1 Historique
Depuis cette période, le Toyota Production System (TPS) n’a jamais cessé
d’évoluer et de s’améliorer. James Womack en 1990 synthétise ces concepts pour
former le Lean manufacturing, alors que le savoir-faire japonais se diffuse en
Occident au fur-et-à mesure qu’apparaît évident le succès des entreprises qui
appliquent ces principes et techniques. (3)
(3) (Vision Lean)
27
Chapitre 2 Le Lean Manufacturing et les outils de travails
28
Chapitre 2 Le Lean Manufacturing et les outils de travails
En 1996, James WOMACK et Daniel JONES ont décrit les cinq fondamentaux du
Lean Manufacturing dans un livre intitulé Lean Thinking (traduit en français et
publié sous le titre Système Lean) :
29
Chapitre 2 Le Lean Manufacturing et les outils de travails
La non valeur ajoutée : représente les activités qui n’ajoutent aucune valeur au
produit, ce sont des sources de gaspillages. Certaines de ces activités ne peuvent
pas être évitées (sauf investissements importants).
Dans la Figure 7, les temps de valeur ajoutée sont représentés en vert, tandis que
ceux de non valeur ajoutée sont de couleur rouge. Le cumul des deux types de
temps forme le délai d’exécution, c'est-à dire le temps nécessaire pour produire
une pièce.
30
Chapitre 2 Le Lean Manufacturing et les outils de travails
Le toit, qui est le but recherché par la méthode Lean Manufacturing, est
défini par les trois éléments du CQD: la baisse des Coûts de production,
l’amélioration du niveau de Qualité, et l’adaptation des Délais des processus
aux besoins du client. (3)
31
Chapitre 2 Le Lean Manufacturing et les outils de travails
Define (Définir) :
Measure (Mesurer) :
Cette phase, qui consiste à recueillir des données dans le but de caractériser
le procédé, est divisée
en deux :
Analyze (Analyser)
Improve (Améliorer)
32
Chapitre 2 Le Lean Manufacturing et les outils de travails
Control (Contrôler) :
SIPOC est un des outils Six Sigma, utilisé dès la première étape « Define » du
cycle DMAIC, pour cerner et décrire le périmètre sur lequel il faut agir.
Le SIPOC permet de :
33
Chapitre 2 Le Lean Manufacturing et les outils de travails
La méthode KING :
Cette méthode est utilisée pour nous aider à la détermination des familles de
produits. Il est très rigoureuse son traitement sur le papier n’est pas très adapté.
Pour utiliser cette méthode, il est indispensable de disposer d’un tableur ou d’un
logiciel spécifique tel qu’« IMPACT ».
Appliquons la méthode de King sur cet exemple
34
Chapitre 2 Le Lean Manufacturing et les outils de travails
On ordonne M5, M2, M3, M4, M6, M1, M7, ce qui donne le tableau suivant :
35
Chapitre 2 Le Lean Manufacturing et les outils de travails
Cette méthode est basée sur le calcul des coefficients de corrélation entre
les séries de valeurs de deux variables afin de déterminer si elles sont dépendantes
l’une de l’autre. Pour ce faire, il est nécessaire de calculer la variance de chacune
des séries (valeur qui caractérise la dispersion d’une distribution) et la covariance
entre les deux séries (valeur qui caractérise la dispersion d’une distribution par
rapport à une autre).
Les formules sont les suivantes :
Équation 1: La variance de X et Y
Équation 2 : La covariance de X et Y
On en déduit le coefficient de corrélation r défini par :
36
Chapitre 2 Le Lean Manufacturing et les outils de travails
37
Chapitre 2 Le Lean Manufacturing et les outils de travails
Cette feuille sera exploitée dans mon projet pour la récolte des informations
des processus nécessaire à la réalisation de la cartographie de la chaine de valeur.
Le model réalisé est en (Annexe 2).
2.4.1 Notions
VMS est une méthode qui permet de cartographier visuellement le flux des
matériaux et de l’information allant de la matière première jusqu’au produit fini
(bonne vue d’ensemble).
38
Chapitre 2 Le Lean Manufacturing et les outils de travails
L’outil VSM s’est imposé comme une méthode destinée à repérer les
sources de gaspillages dans les chaînes de valeur individuelles, c'est-à-dire pour un
produit ou une famille de produit.
Une cartographie bien faite s'attache à décrire le processus tel qu'il est en
réalité, et non comme les procédures disent qu'il devrait être. Pour cette raison, il
est recommandé de travailler sur le terrain, au plus près de l'exécution, avec les
acteurs. Outil visuel, le VSM permet à tous de participer, comprendre et partager.
(10)
C’est le temps qu’il faut pour une pièce pour parcourir un processus dans sa
totalité. Pour le mesurer, il suffit de choisir une pièce et de la suivre du
début à la fin, comme l’illustre la Figure 11.
39
Chapitre 2 Le Lean Manufacturing et les outils de travails
Le temps de traitement :
Est la totalité des temps passé par le produit dans tous les processus de
production depuis la réception des matières premières jusqu’à l’expédition
des produits finis.
40
Chapitre 2 Le Lean Manufacturing et les outils de travails
Analyse :
Conclusion
41
Chapitre 3
Chapitre 3
Introduction
3.1 Définir
3.1.1 Choix de la famille de produits
3.1.2 Les diagrammes SIPOC des processus
3.1.3 La construction de la VSM de l’étape définir
3.2 Mesurer
3.2.1 Les organigrammes des processus
3.2.2 La construction de la VSM de l’état actuel
3.3 Analyser
3.3.1 Le rapport entre le temps de traitement et Lead Time
3.3.2 Identification des gaspillages
3.3.3 La construction de la VSM de l’état futur
Conclusion
42
Chapitre 3 La mise en œuvre de la VSM : Définir, Mesurer et Analyser
Introduction
3.1 Définir
Pour réussir la réalisation de la VSM il faut que le travail soit focalisé sur une
famille de produit significative de la production (à part si l’usine traite et fabrique
un mono produit, ce qui est rare).
A BELDIVA il existe environ 153 produits qui diffèrent entre eux par
l’emballage, la matière première, les ingrédients et les équipements utilisés pour
leur réalisation. De ce fait, avant de réaliser la matrice des produits j’ai décidé de
comparer la consommation de matière première, présenté dans le tableau suivant,
afin de voir celle qui est la plus demandée.
43
Chapitre 3 La mise en œuvre de la VSM : Définir, Mesurer et Analyser
Compotade de
Compotade de Tomates confites Tomates segments
tomates en
tomates en sac 3kg seaux 1000g séchés sachets 2kg
barquette 500g
Méthode de KING :
44
Chapitre 3 La mise en œuvre de la VSM : Définir, Mesurer et Analyser
Méthode de l’ACP :
Pour être plus sûr du résultat obtenu, il a été décidé d’appliquer la méthode
l’ACP qui se base sur le calcul du coefficient de corrélation entre les produits.
Contrôle
Calibrage
Lavage, coupe et séchage
45
Chapitre 3 La mise en œuvre de la VSM : Définir, Mesurer et Analyser
Triage
Conditionnement
Encaissage
Les Diagramme de chaque processus sont en Annexe (Annexe 7 à 12).
Pour élaborer une carte VSM de la famille de produit choisis, il faut tout
d’abord connaître la situation actuelle. Cette partie est consacrée au dessin de la
carte VSM dans sa version courante.
Processus
12000 Kg
Ces cases processus constituent le flux de matière, qui est placé dans la
moitié inférieure du dessin de la VSM, de gauche à droite dans le sens du
traitement des matières. Entre chaque case processus se trouve une icône stock,
en dessous de laquelle sont inscrits le nombre d’éléments qui s’y trouvent ainsi que
leur type. Puisque BELDIVA possède un système de production basé sur le flux
poussé, nous avons utilisé une flèche large en pointillés qui présente ce flux, pour
relier les processus et les stocks entre eux.
46
Chapitre 3 La mise en œuvre de la VSM : Définir, Mesurer et Analyser
Client :
Fournisseur :
47
Chapitre 3 La mise en œuvre de la VSM : Définir, Mesurer et Analyser
Flux d’information :
Jusqu’à maintenant nous avons dessiné juste le flux de matière, il nous reste
encore les flux d’information.
Prévisions 12 mois
48
Chapitre 3 La mise en œuvre de la VSM : Définir, Mesurer et Analyser
Une légende pour tous les symboles utilisés dans le dessin de la VSM est en
Annexe 13, et le dessin de la VSM jusqu’à cet étape est réalisé sur Microsoft Visio
en Annexe 14.
3.2 Mesurer
Durant cette étape, Il faut remonter tout le flux pour récupérer le maximum
d’information, en commençant par le service commercial : nombre de commandes,
quantité par commande. Ensuite, les ateliers de production afin de questionner les
opérateurs et mesurer les temps de chaque étape de fabrication (chronométrage),
les informations sont en général cadence, saturation des machines, TRS, SMED,
tailles des séries, taux de rebut, nombre de personnes … Puis les stocks des
matières premières, des produits finis, et semi-finis. Enfin le service achats pour
obtenir les informations de livraison, taille des lots, fréquences des livraisons.
Ensuite, les données de ces relevées vont être exploitées sur des
organigrammes des processus (le model en Annexe 1) qui résument pour chaque
processus les temps d’exécution de ses étapes (voir Annexe 15)
Le temps de cycle
Le délai d’exécution
Disponibilité
Le nombre d’opérateur
Temps de changement de série
Les quantités de stocks représentés dans la VSM de l’état actuel sont des
estimations de la moyenne de l’état réel fournis par les responsables de chaque
atelier.
49
Chapitre 3 La mise en œuvre de la VSM : Définir, Mesurer et Analyser
La ligne du temps :
Pour les stocks, les temps utilisés sont ceux passés par chacun des éléments
dans ces stocks, exemple de calcul :
3.3 Analyser
Dans cette étape nous avons essayé d’analyser l’état actuel à travers la VSM
réalisé dans le but de réfléchir à l’état futur et mettre en place un plan d’action.
De ce fait, on devrait se baser sur le principe de la production au plus juste (juste
à temps l’un des piliers du LEAN Manufacturing).
50
Chapitre 3 La mise en œuvre de la VSM : Définir, Mesurer et Analyser
Normalement dans la plus part des temps, Le phénomène qui est à l’origine
de cette accumulation d’en-cours est la surproduction : lorsque un processus
produit plus, plus tôt ou plus rapidement que ne l’exige l’étape suivante. C’est une
sécurité pour chacun des postes lorsqu’ils sont considérés de manière isolée, mais
dans une vision Lean donc globale de l’entreprise ce n’est que du gaspillage.
Icone Désignation
- Surproduction
- Stocks excessifs
Opération refaite
car non-conforme
51
Chapitre 3 La mise en œuvre de la VSM : Définir, Mesurer et Analyser
Stocks :
fonctionnement en flux poussé.
Le non-respect des exigences par les fournisseurs.
Temps d’ouverture 10h.
Transport :
pourcentage élevé du temps de transport dans les opérations du
Processus (Contrôle 54,4%) et l’encombrement engendré par le stockage
de grande quantité (40050 kg de tomates stocké dans la même salle «
Réception et calibrage » que les autres matières premières).
Défaut et rebut :
Taux de déchet dans la matière première réceptionnée et un plan de
contrôle mal conçu (Calibrage).
A cause des pertes engendrées par la casse des emballages durant la
fermeture des produits dans le processus de conditionnement, elles sont
valorisées à environ 20000 Dh/Mois sans compter la valeur du temps
perdu.
Les attentes :
retard de livraison (processus Lavage) avec l’absence du calibre requis).
l’attente d’opérateur pour le changement d’outils causé par une faible
communication entre le service technique et le conditionnement (7).
Surconsommation :
(9) présence d’une surconsommation d’espace causé par la présence des
emballages, caisses vides, et des palettes dans la salle d’encaissage. Par
conséquent le déplacement devient difficile surtout pour le chariot-
élévateur.
52
Chapitre 3 La mise en œuvre de la VSM : Définir, Mesurer et Analyser
A BELDIVA la demande client est de 14365 unités par semaine, avec une
équipe qui travaille 10h par jour dont une heure de pause, durant 6 jours par
semaine.
Takt Time BELDIVA = = 13,53 secondes
Remarque :
Il ne faut pas oublier que le Takt Time ne tient pas compte du temps de
changement de série, de l’immobilisation des équipements pour cause de panne ou
de maintenance, ou des délais engendrés les rebuts et les pièces défectueuses.
53
Chapitre 3 La mise en œuvre de la VSM : Définir, Mesurer et Analyser
Sans oublier qu’il faut garder à l’esprit que les équipements nécessaires au
control, conditionnement et à l’encaissage ne sont pas disponible à 100% pour la
famille tomates confites (70,16% pour le conditionnement et l’encaissage – 89,97%
pour le control). De ce fait, Ils ne peuvent pas être intégrer à un flux continu
commun avec les autres processus, car ils seraient alors dédiés aux seuls produits
de la famille étudié.
54
Chapitre 3 La mise en œuvre de la VSM : Définir, Mesurer et Analyser
Calibrage + Lavage coupe et séchage + Tri= 1491 seconds > Takt Time.
Lavage coupe et séchage + le tri = 1278 seconds > Takt Time
Calibrage + Lavage coupe et séchage = 891 seconds < Takt Time
55
Chapitre 3 La mise en œuvre de la VSM : Définir, Mesurer et Analyser
Un flux continu ne peut pas être instauré dans les situations suivantes :
Le Kanban est une étiquette qui sert à matérialiser la commande que passe un
poste client à un poste fournisseur dans un système de production ou
d’approvisionnement par flux tendu. C'est-à-dire que la production du poste amont
est limitée aux seuls besoins émis par le poste aval. Les entreprises qui adoptent
cette méthode utilisent ainsi les étiquettes de commande de poste en poste tout
au long de leur chaîne client/fournisseur.
56
Chapitre 3 La mise en œuvre de la VSM : Définir, Mesurer et Analyser
Un flux tiré ne peut pas être instauré dans les situations suivantes :
Le couloir FIFO est une solution adaptée aux cas de figures décrits
précédemment. Il s’établit entre deux processus discontinus pour faire la liaison.
Son principe est simple (5) :
lorsqu’une pièce sort du processus amont, elle entre dans le couloir FIFO et
se place en tête de file, ce sera donc elle qui sera prélevée en premier par
le processus aval
si d’autres pièces sont produites par le processus amont avant que la
première pièce n’ait été consommée par le processus aval, alors elles seront
stockées en file indienne et utilisées suivant leur ordre d’arrivée
le couloir FIFO possède une capacité maximum qui, lorsqu’elle est atteinte,
stoppe la production du processus amont la production ne reprendra que
lorsqu’une partie des stocks aura été prélevée.
Contrôle – Calibrage :
57
Chapitre 3 La mise en œuvre de la VSM : Définir, Mesurer et Analyser
comme un stock de sécurité qui couvre 2 jours : l’un pour la livraison et l’autre
pour la production.
58
Chapitre 3 La mise en œuvre de la VSM : Définir, Mesurer et Analyser
Conditionnement – Encaissage :
Dans ce cas la création d’un flux continu est impossible car on doit avoir des
données sur les 30% du temps où les équipements ne fonctionnent pas pour la
famille tomates confites, Il se peut qu’à ce moment-là le conditionnement soit
consacré à un produit X et l’encaissage à un produit Y. De plus, il y a une phase de
refroidissement des produits après la pasteurisation, ce qui nous oblige à avoir un
stock intermédiaire. Par contre, un couloir FIFO peut être en place, la première
quantité qui sort de la salle de refroidissement sera la première à passer dans la
salle d’encaissage.
Vu la grande différence entre ces deux processus en terme du temps de
cycle, et le temps d’ouverture limité à 9h, la taille du couloir sera la quantité
journalier : ce qui est conditionné aujourd’hui passera à l’encaissage le lendemain
déjà c’est le principe avec le quel fonctionne l’entreprise.
59
Chapitre 3 La mise en œuvre de la VSM : Définir, Mesurer et Analyser
Donc La construction de la VSM de l’état futur est désormais achevée (ANNEXE 18)
Conclusion
La partie qui suive sera alors l’étape Improve où nous allons essayer de
présenter les plans d’action réellement réalisés dans le but d’améliorer la situation
actuelle et de réduire les gaspillages et le Lead Time.
60
Chapitre 4
Chapitre 4
La mise en œuvre de la
VSM : Améliorer et Contrôler
Introduction
4.1 Améliorer
4.1.1 Le plan de contrôle réception des tomates
4.1.2 Amélioration du temps de cycle du processus
conditionnement
4.2 Contrôler
4.2.1 Tableau de bord opérationnel
4.2.2 Contrôle des améliorations
Conclusion
61
Chapitre 4 la mise en œuvre de la VSM : Améliorer et Contrôler
Introduction
Dans le but d’optimiser autant que possible le Lead Time de l’état actuel et
suite à l’analyse réalisée dans le chapitre précédent, plusieurs plans d’action ont
été élaborés, mais nous ne pouvons appliquer que quelques-uns vu la contrainte du
temps.
Donc durant ce chapitre nous allons présenter les plans d’actions choisis
avec leurs améliorations apportées à la situation actuelle, et les représentés sous
forme d’une VSM de l’état amélioré. Finalement, à travers la réalisation d’un
tableau de bord pour le management opérationnel de la production de la famille
« Tomates confites » nous allons contrôler les améliorations réalisées à travers les
indicateurs utilisés.
4.1 Améliorer
Contrôle réception :
Plan d’échantillonnage :
Est une démarche à suivre planifiée pour choisir, prélever, séparer des
échantillons à partir d’un lot, en vue d’obtenir l’information recherchée, de façon
qu’une décision sur le lot puisse être prise.
Plus précisément le plan d’échantillonnage définit le nombre d’individus dans
l’échantillon et la règle de décision pour évaluer la conformité ou non du lot à la
spécification.
Les aspects essentiels que nous devrions prendre en compte pour le choix
des plans d’échantillonnages appropriés :
(13)(Infodream)
62
Chapitre 4 la mise en œuvre de la VSM : Améliorer et Contrôler
Nature du contrôle :
Caractère applicable à chaque individu du lot Donc sera un contrôle par attribut
: Une ou plusieurs caractéristiques de type qualitatif ou quantitatif sont contrôlées
sur chaque individu dans le but de le classer en conforme ou non-conforme suivant
certains critères. La décision est prise d'après le nombre d'individus non-conformes
trouvés dans le (ou les) échantillons prélevés.
(14)(Codex, 2004)
(15)(Bivi-qualité)
63
Chapitre 4 la mise en œuvre de la VSM : Améliorer et Contrôler
Nature du lot :
Le niveau de contrôle doit être fixé par l’autorité responsable”. Sauf mention
contraire, c’est le niveau de contrôle II qui doit être utilisé. Les niveaux I et III
doivent être réservés à des situations où l’on a besoin respectivement de moins ou
de plus de discrimination. Le niveau II prévoit que la taille de l’échantillon est
moins du double de celui du niveau I, tandis que le niveau III prévoit un échantillon
qui est environ une fois et demie celui du niveau II. Les niveaux “spéciaux” (S-1 à
S-4) doivent être utilisés lorsque des tailles d’échantillon relativement réduites
sont nécessaires et que des risques importants d’échantillonnage peuvent et/ou
doivent être tolérés (14).
Donc, puisque l’entreprise ne peux pas tolérer plus de risque, nous avons choisis
est le niveau II.
Lorsque les risques et les niveaux de qualité sont choisis par un accord commun
entre client et fournisseur, il faut déterminer le type de plan de contrôle.
64
Chapitre 4 la mise en œuvre de la VSM : Améliorer et Contrôler
Plans doubles :
Plan multiple :
Le troisième type de plan est le plan multiple, sur le même principe que le
plan double, il consiste à réaliser et à prélever plusieurs échantillons.
65
Chapitre 4 la mise en œuvre de la VSM : Améliorer et Contrôler
Dans notre cas à BELDIVA, nous avons choisis de travailler avec un plan simple
vu la complexité que peut engendrer le plan double et multiple pour l’opérateur
réalisant le contrôle. Pour un changement de la méthode de travail, un plan
simple sera facilement compréhensible auquel nous allons associer un autre plan de
contrôle réduit et renforcé afin de suivre la qualité des fournisseurs.
Maintenant que nous avons fixé tous les données nécessaires (lot =7200 kg ; NQ
II ; NQA=20%), on peut à partir des tableaux normalisés (Annexe 19 et 20)
déterminer la taille de l’échantillon (n) et le critère d’acceptation (A).
Nous avons la taille de l’échantillon qui correspond à nos données : n = 200 kg
(la lettre L), et à partir du tableau de l’Annexe 20 nous avons le critère
d’acceptation : A = 21 kg pour un plan de contrôle simple.
66
Chapitre 4 la mise en œuvre de la VSM : Améliorer et Contrôler
Niveau Critère p0
Effectif Lettre Effectif de p1 pour
NQA de Plan de pour
du lot code l’échantillon β= 0,1
contrôle décision α=0,05
A=10
Réduit 80 7,9% 18,5%
R=13
3201 à A=21
20% II L Normal 200 7,5 % 13,7%
10000 R=22
A=18
Renforcé 200 6,3% 12,1 %
R=19
Analyse du résultat :
67
Chapitre 4 la mise en œuvre de la VSM : Améliorer et Contrôler
Niveau Critère p0
Effectif Lettre Effectif de p1 pour
NQA de Plan de pour
du lot code l’échantillon β= 0,1
contrôle décision α=0,05
A=10 kg
Réduit 32 kg 20,9% 46,5%
R=13 kg
3201 à A=21 kg
20% I J Normal 80 kg 19,4 % 33,5%
10000 R=22 kg
A=18 kg
Renforcé 80 kg 16,1 % 29,4 %
R=19 kg
68
Chapitre 4 la mise en œuvre de la VSM : Améliorer et Contrôler
On peut très bien remarquer que lorsque nous avons ajouté un opérateur à
l’opération de fermeture le temps de cycle s’est multiplié par 2 ce qui donne 600
u/h à la place de 300 u/h. Tandis que si nous voulons augmenter encore la vitesse
il faut ajouter 2 opérateurs (un pour l’étape de mesure de poids et l’autre pour la
fermeture) et on gagnera une seconde équivalent à un temps de cycle de 720 u/h
ce qui n’est pas vraiment bénéfique (2 opérateur pour 120 unités de plus) en
comparaison avec la première amélioration (1 opérateur pour 300 unités de plus).
69
Chapitre 4 la mise en œuvre de la VSM : Améliorer et Contrôler
Avant Après
Nv
Nbr Nbr T.C Nbr Nbr
ligne T.C différence Gain
Op machine (u/h) Op machine
(u/h)
Seaux 1kg 5 0 300 6 0 600 +1 op +300 u/h
70
Chapitre 4 la mise en œuvre de la VSM : Améliorer et Contrôler
4.2 Contrôler
Objectif :
- obtenir une information rapide
- contrôler (écarts)
- faciliter la communication entre les niveaux hiérarchiques.
71
Chapitre 4 la mise en œuvre de la VSM : Améliorer et Contrôler
Ce levier a pour but de suivre à travers des tableaux de bord toutes les sources
de gaspillage qui peuvent affecter les coûts d’exploitation et réduire la
profitabilité de l’entreprise.
Objectif et préoccupation:
Assurer un bon contrôle de matière première à la réception
L’organisation du stock de matière première
Veiller sur la traçabilité des lots réceptionnés
72
Chapitre 4 la mise en œuvre de la VSM : Améliorer et Contrôler
Objectif et préoccupation :
Assurer le lavage des matières premières suivant les conditions
d’hygiène prédéfinies
Optimisation de la consommation de l’eau ainsi que les produits de
nettoyage (chlore).
La coupe d’une quantité de 13 tonnes/jour suivant les exigences
des clients et dans les conditions d’hygiène prédéfinies
Amélioration de la qualité de la coupe
Veiller sur le bon déroulement de l’opération de séchage suivant
les instructions du planning de production
Augmentation de la productivité des femmes
Augmentation de l’exploitation des matériels disponibles
Atelier de conditionnement :
Objectif et préoccupation :
Assurer un triage des tomates semi-séchées suivant les exigences
des clients
Respect du planning de production
Augmentation de la performance et la disponibilité des lignes de
fermeture
Augmentation de productivité des femmes
Respect du mode opératoire de conditionnement
Augmentation du taux de qualité
Atelier de pasteurisation :
Objectif et préoccupation :
Veiller sur le bon déroulement de l’opération stérilisation
Respect du mode opératoire
Augmentation du taux d’utilisation des machines
Atelier d’encaissage :
Objectif et préoccupation :
Respect du mode opératoire et du planning d’expédition
Augmentation de la qualité d’étiquetage et datage
Augmentation de la performance de la ligne
Amélioration de la disponibilité des machines
Amélioration de la productivité des femmes
73
Chapitre 4 la mise en œuvre de la VSM : Améliorer et Contrôler
Atelier de conditionnement :
Atelier de pasteurisation :
Atelier d’encaissage :
On peut suivre trois voies dans le choix des indicateurs, comme l’illustre la
figure 28, les trois voies doivent être suivies et nécessairement converger vers le
choix des indicateurs. Plusieurs expériences de réalisation de tableaux de bord ont
plus ou moins réussi du faite qu’on a privilégié qu’une seule voie au détriment des
deux autres (17).
(17)(VOYER, 1999)
74
Chapitre 4 la mise en œuvre de la VSM : Améliorer et Contrôler
Donc à partir de ces trois voies nous allons choisir des indicateurs adéquats
pour chaque atelier. Cependant nous allons favoriser la voie 1 c’est-à-dire en
essayant de répondre aux objectifs de chaque atelier, puis la voie 2 afin de vérifier
si l’indicateur demandé existe déjà dans les fiches du suivi, et enfin voie 3 en vue
de créer un indicateur dont les paramètres n’existent pas dans les fiches du suivi.
Les tableaux suivants représentent les indicateurs choisis pour chaque atelier
avec leurs caractéristiques :
75
Chapitre 4 la mise en œuvre de la VSM : Améliorer et Contrôler
Assurer le bon
fonctionnement de la
Disponibilité de Taux de
pourcentage >=95% calibreuse (service
la calibreuse disponibilité
technique)
(levier 1-Axe 1)
Taux de déchet =
Taux de disponibilité =
Les éléments qui n’existent pas dans les fiches de suivis sont :
Par conséquence une nouvelle fiche doit être construite pour pouvoir
calculer les indicateurs choisis (ANNEXE 32).
76
Chapitre 4 la mise en œuvre de la VSM : Améliorer et Contrôler
Efficience lavage =
Efficacité coupe =
Taux de déchet =
Productivité =
Taux d’occupation des fours =
Les éléments qui n’existent pas dans les fiches de suivis sont :
Atelier de conditionnement :
Taux de disponibilité =
Taux de performance =
Taux de qualité =
TRS = Taux de disponibilité × Taux de performance × Taux de qualité
Ces indicateurs vont être calculés pour chaque ligne (OP1 –OP2 –
Thermoscelleuse).
Les éléments qui n’existent pas dans les fiches du suivi sont :
-Temps brute de fonctionnement.
Pour calculer ces indicateurs nous avons modifié la structure de la fiche du suivi
du conditionnement par l’ajout d’un tableau qui portera des informations sur les
temps d’arrêt dans chaque ligne (Annexe 34).
77
Chapitre 4 la mise en œuvre de la VSM : Améliorer et Contrôler
Atelier de pasteurisation :
Taux d’occupation =
Les données nécessaires pour le calcul de cet indicateur sont disponibles dans la
fiche du suivi de l’atelier de pasteurisation.
Atelier d’encaissage :
Augmentation de
la qualité
Qualité de
Taux de qualité Pourcentage Objectif 95% d’étiquetage et
l’emballage
datage
Remarque :
78
Chapitre 4 la mise en œuvre de la VSM : Améliorer et Contrôler
Des graphiques pour les indicateurs les plus pertinents afin de mettre en valeur
leur variation.
Des raccourcis développés par des macros, dans le but de facilité son utilisation
et le bascule entre les feuilles du classeur.
À partir des raccourcies réalisés par les macros (carré rouge dans la figure
suivante), nous pouvons rejoindre la feuille de saisie des données journalier ainsi
pour voir plus de détaille à propos des indicateurs calculés et leurs graphes
d’évolution.
79
Chapitre 4 la mise en œuvre de la VSM : Améliorer et Contrôler
Remarque :
Conclusion
80
Mémoire de Projet de fin d’études
Bilan personnel
La gestion d'un tel projet dans une telle durée a été une première pour moi.
Dans les stages effectués précédemment, nous n'avons que rarement l'occasion de
travailler sous forme de mission ou d’une durée de 6 semaines maximum. Alors que
ce stage a été très formateur, surtout qu’il est en parfaite adéquation avec mon
projet professionnel qui est d’être un responsable logistique ou d’amélioration
continue.
D'autre part, je crois avoir su faire preuve d'une grande autonomie dans la
réalisation de ce projet, ce qui a été pour moi un stimulus et un facteur pour
améliorer mon savoir, et mon savoir-faire.
Par conséquence sur le Lead Time nous avons obtenu une réduction de -13,8% et
une augmentation du rapport entre lui et le temps de traitement de +4,2%
Perspectives
DE : Délai d’exécution
N : Taille de l’échantillon
NC : Niveau de contrôle
OP : Operculeuse
TC : Temps de cycle
U : Unité
82
Mémoire de Projet de fin d’études
Bibliographie et webographie
Bibliographie
(5) Garnier, David. 2010. La value stream mapping : un outil de
représentation des procédés et de réflexion pour l'amélioration Lean. s.l. :
HAL, 2010.
(6), F.FOUQUE. 2009. A la découverte du Lean Six Sigma. 2009.
(8), A. COURTOIS, C. MARTIN-BONNEFOUS, M. PILLET. Gestion de production.
s.l. : Éditions d’Organisation. Quatrième édition.
(9), Jean-Marc Gallaire. 2008. Les outils de la performance industrielle. s.l. :
Eyrolles, 2008.
(10), Najet HAMMOUDA. 2011. Projet de Fin d’Etudes :Amélioration continue
de la productivité d’une entreprise tunisienne. 2011.
(11), Présentation du Consortium de recherche FOR@C. Value Stream
Mapping - Formation. s.l. : Université de Laval.
(14) Codex. 2004. DIRECTIVES GENERALES SUR L’ECHANTILLONNAGE. 2004.
(17)VOYER, Pierre. 1999. Tableaux de bord de gestion et indicateurs de
performance , 2éme 2dition. s.l. : PRESSES DE L’UNIVERSITÉ DU QUÉBEC, 1999.
Webographie
(1) Agroline. [En ligne] [Citation : 20 4 2015.] http://www.agroligne.com/news-
entreprises/tout-savoir/14675-groupe-unimer.html.
(2) invest in Mrorocco. [En ligne] [Citation : 20 4 2015.]
http://www.invest.gov.ma/.
(3) Vision Lean. [En ligne] [Citation : 24 4 2015.] http://www.vision-
lean.fr/trilogiq-lean-manufacturing/historique-du-lean-manufacturing/.
(4) chohmann. [En ligne] [Citation : 24 4 2015.]
http://chohmann.free.fr/lean/14_principes.htm#P1.
(7) Christian HOHMANN. [En ligne] [Citation : 17 3 2015.]
http://christian.hohmann.free.fr/index.php/six-sigma/six-sigma-les-
basiques/173-sipoc.
(12) logistique conseil. [En ligne] [Citation : 25 4 2015.]
http://www.logistiqueconseil.org/.
(13) Info dream. [En ligne] [Citation : 2 5 2015.]
http://www.infodream.fr/francais/controle-reception-vs-spc/.
(15) bivi qualité. [En ligne] [Citation : 12 5 2015.]
http://www.bivi.qualite.afnor.org/ofm/management-de-la-qualite/vii/vii-83.
(16) le coin des entrepreneurs. [En ligne] [Citation : 20 4 2015.]
http://www.lecoindesentrepreneurs.fr/le-tableau-de-bord/.
83
Les annexes
Les annexes
ANNEXE PAGE
1- Model de l’organigramme de processus 85
2- Feuille de relevée 86
FAMILLE PRODUIT
3- Matrice produits/équipements des produits à la base de 87
tomate
4- Légende de la matrice produits/équipements 88
5- Matrice produits/équipements après la méthode KING 89
6- Matrice des coefficients de corrélation des produits 90
DIAGRAMME SIPOC
7- Diagramme SIPOC processus contrôle 91
8- Diagramme SIPOC processus calibrage 92
9- Diagramme SIPOC processus lavage, coupe et séchage 93
10- Diagramme SIPOC processus triage 94
11- Diagramme SIPOC processus conditionnement 95
12- Diagramme SIPOC processus Encaissage 96
CONSTRUCTION DES VSM
13- Légende des icônes de la VSM 97
14- La construction de la VSM après l’étape définir 98
15- Les organigrammes des processus 99
16- VSM de l’état actuel 114
17- VSM des gaspillages 115
18- VSM de l’état futur 116
31-VSM de l’état améliorer 129
PLAN DE CONTRÔLE RECEPTION
19- Code lettre du NC de la norme MLD STD 105E 117
20- Tableau normalisé du plan de contrôle simple 118
21- Tableau normalisé du plan de contrôle réduit 119
22- Tableau normalisé du plan de contrôle renforcé 120
23- Fiche de contrôle réception 121
SCHEMA DES LIGNES DE CONDITIONNEMENT
24- Schéma de la ligne de conditionnement barquette 3kg 122
25- Schéma de la ligne de conditionnement barquette 200g 123
26- Schéma de la ligne de conditionnement seaux 1kg 124
27- Schéma de la ligne de conditionnement sac 2kg (cas1) 125
28- Schéma de la ligne de conditionnement sac 4kg (cas1) 126
29- Schéma de la ligne de conditionnement sac 2kg (cas2) 127
30- Schéma de la ligne de conditionnement sac 4kg (cas2) 128
FICHES DE SUIVIS (TABLEAU DE BORD)
32-Fiche de suivi réception et calibrage 130
33-Fiche de suivi consommation de l’eau de la laveuse 131
34-Fiche de suivi conditionnement 132
35-Fiche de suivi encaissage 133
84
Les annexes
Organigramme de Processus
Titre du processus :
Objet de l’observation :
Observateur : Date : Version : Page :
Superviseur :
0,00
Etapes 1 2 3 4
commentaire
85
Les annexes
Feuille de relevée
Processus : Nombre opérateurs : Temps d’ouverture : Temps d’arrêt :
Somme
moyenne
86
Les annexes
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54
A 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
B 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
C 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
D 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
E 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
F 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
G 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
H 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
I 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 1 1 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
J 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
K 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 1 1 1 1 0 0 1 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
L 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
M 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
N 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
O 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
P 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 1 1 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Q 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
R 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
S 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 1 1 1 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
T 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
U 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
V 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
W 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
87
Les annexes
équipement numéro équipement numéro équipement numéro équipement numéro équipement numéro équipement numéro
Réception et cap scelleuse
1 Séchage 10 essuyage 19 broyage 28 37 grillage 46
contrôle (verrine)
Pesage réception 2 Pesage séchage 11 Mise en carton 20 marquage auto 29 surgélation IQF 38 pelage 47
refroidissement
calibrage 3 12 Palétisation 21 étiquetage auto 30 cubage 39 pesage (pre 1) 48
(FOUR)
barquetteuse (mini
Encaissage(M.P) 4 picking 13 Stockage 22 31 épulchage 40 épice (prep) 49
et seaux blanc 1kg)
pesage lavage 5 Tri après séchage 14 Pasteurisation 23 étiquetage manuelle 32 épedenculation 41 marinade 50
refroidissement
lavage 6 épices (condi) 15 24 thermoscelleuse 33 coupage (lamelle) 42 montage/farcissage 51
(past)
encaissage (avant détecteur de coupe manuelle refroidissement
7 pesage (condi) 16 25 surgélation statique 34 43 52
coupe) métaux (rondelle) (gri)
coupe 8 Emballage 17 pesage ( prep 2) 26 fermeture manuelle 35 déssalage 44 affineuse 53
barquetteuse (3kg et
pesage coupe 9 doseur d'huile 18 marmite 27 36 décongélation 45 cuteuse 54
1kg)
produit lettre produit lettre produit lettre produit lettre produit lettre produit lettre
Compotade de Compotade de Tomates Tomates segments
Semi dried tomatoes in Tomates marinées à
tomates en A tomates en sac 5kg E I confites M Q mi-séchées aux U
oil seaux 1000g l'huile de colza seau 1kg
barquette 500g surgelées barquette 200g herbes barquette 3kg
Tomates
Tomates marinées à
Compotade de Compotade de Tartinade de tomates confites Tomates segments
B F J N l'huile de colza R V
tomates en sac 3kg tomates pot 220g pot 500g marinées seau mi-séchées sac 2kg
barquette 3kg
1000g
Compotade de compotade de Tomates Tomates mi-séchées
Tartinade de tomates Tomates segments
tomates en sac 3kg C tomates seaux G K confites seau O coupées 8x8 surgelées S W
verrine 90g séchés sachets 4kg
surgelées 1000g blanc 1000g sac 5kg
Semi dried Tomates cerises coupée Tomates Tomates mi-séchées en
Compotade de
D tomatoes in oil H en 2, mi-séchée marinée L confites seaux P segments, marinées et T
tomates en sac 5kg
barquette 3kg et surgelée IQF sac 5kg 1000g surgelée IQF sac 5kg
88
Les annexes
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 18 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 35 32 33 34 36 37 39 38 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54
A 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
F 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
G 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
J 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
C 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
E 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
B 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
D 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
M 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
N 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
O 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
I 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 1 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
P 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 1 1 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
H 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
Q 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
R 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
U 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
V 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
W 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
K 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 1 1 1 1 0 0 0 1 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
S 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 1 1 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
L 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
T 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 1 1 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
89
Les annexes
90
Les annexes
91
Les annexes
92
Les annexes
93
Les annexes
94
Les annexes
95
Les annexes
96
Les annexes
Processus
Processus de
Opérateur
fabrication
Carte Kanban de
Source extérieure
retrait
Livraison par
Amélioration
camion
Transfert entre 2
FIFO
Dépôt de stokage processus avec le
système FIFO
Flux
Flux d’information
d’information
électronique
physique
97
Les annexes
98
Les annexes
commentaire
99
Les annexes
Organigramme de Processus
0,00
Etapes 1 2 3
commentaire
100
Les annexes
Organigramme de Processus
Commentaire et informations
N.B : - l’étape 2 se réalise une seul fois (2.1 ou 2.2). La moyenne du D.E de 100kg est 22,74 min
- Les calculs sont réalisés seulement avec le fonctionnement des 3 trois petits fours
Goulot d’étranglement : l’étape 4 sans opérateur (temps de traitement de 100kg = 11,3 min)
Nombre d’opérateur requis : 25 femmes, un responsable des fours et un autre de zone
Pourcentage d’opération à non-valeur ajoutée : 4,36%
Pourcentage d’opération à valeur ajoutée : 95,68%
Temps d’ouverture : 10
Coefficient de repos : 12,5%
Disponibilité : 100%
101
Les annexes
Organigramme de Processus
0,00
Etapes 1 2 3
commentaire
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Les annexes
Organigramme de Processus
Commentaire et informations
103
Les annexes
Organigramme de Processus
Commentaire et informations
104
Les annexes
Organigramme de Processus
Commentaire et informations
105
Les annexes
Organigramme de Processus
Commentaire et informations
106
Les annexes
Organigramme de Processus
Commentaire et informations
107
Les annexes
Organigramme de Processus
Commentaire et informations
Op : opérateur – Fréq : Fréquence – D.E : Délai d’exécution
N.B : - les étapes de 1 à 5 sont regroupées dans le calcul du nombre de kg traité par minute car ils se
font de manière successive : une ne commence que si la précédente a été achevée.
- le temps de la pasteurisation diffère d’un produit à l’autre, représenté ici par une moyenne.
Goulot d’étranglement : l’étape 1 à 5 avec 1 Op (temps de traitement de 100kg = 17,6 min)
Nombre d’opérateur requis : 1 responsable et 2 femmes du conditionnement
Pourcentage d’opération à non-valeur ajoutée : 23,9%
Pourcentage d’opération à valeur ajoutée : 76,1%
Temps d’ouverture et Coefficient de repos : indéfini
Disponibilité : 70,16%
108
Les annexes
Organigramme de Processus
Commentaire et informations
Op : opérateur – Fréq : Fréquence – D.E : Délai d’exécution
Goulot d’étranglement : l’étape 2 avec 1 Op (temps de traitement de 100kg = 589 s)
Nombre d’opérateur requis : 10 minimum
Pourcentage d’opération à non-valeur ajoutée : 30,2%
Pourcentage d’opération à valeur ajoutée : 69,8%
Temps d’ouverture : 10h
Coefficient de repos : 12,5%
Disponibilité : 36,85%
109
Les annexes
Organigramme de Processus
Commentaire et informations
110
Les annexes
Organigramme de Processus
Commentaire et informations
111
Les annexes
Organigramme de Processus
0,00
1 2 3 4 5 6 7 8
Etapes
Commentaire et informations
Op : opérateur – Fréq : Fréquence
Goulot d’étranglement : l’étape 2 avec 1 Op (temps de traitement de 100kg = 400 s)
Nombre d’opérateur requis : 8 minimum
Pourcentage d’opération à non-valeur ajoutée : 30,87%
Pourcentage d’opération à valeur ajoutée : 69,13%
Temps d’ouverture : 10h
Coefficient de repos : 12,5%
Disponibilité : 9,53%
112
Les annexes
Organigramme de Processus
Commentaire et informations
Op : opérateur – Fréq : Fréquence
Goulot d’étranglement : l’étape 2 avec 1 Op (temps de traitement de 100kg = 250 s)
Nombre d’opérateur requis : 8 minimum
Pourcentage d’opération à non-valeur ajoutée : 34,45%
Pourcentage d’opération à valeur ajoutée : 65,54%
Temps d’ouverture : 10h
Coefficient de repos : 12,5%
Disponibilité : 7,58%
113
Les annexes
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Les annexes
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Les annexes
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Les annexes
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Les annexes
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Les annexes
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Les annexes
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Les annexes
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Les annexes
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Les annexes
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Les annexes
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Les annexes
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Les annexes
Mois :
Compteur en fin de
Date Compteur au début de journée
journée
131
Les annexes
132
Les annexes
133
Résumé
Abstract
Continuous improvement is a guarantee of a company’s performance. The objective
is to maximize the value-added processes by improving continuously the information and
materials flows throughout the supply chain.
Considering the importance of getting a simple and clear vision of a production line,
this project highlights the importance of using the VSM (Value Stream Mapping) tool that
allows one to better visualize the different flows and helps managers improve the current
state of the production line.
ملخص
و الهذف هي رلك حششٍذ الؼولٍاث راث القٍوت الوضافت.الخحسٍي الوسخوش هى ضواى األداء والخوٍز فً الؼولٍاث الوسخذاهت للششكاث
.ػبش الخحسٍي باسخوشاس لخذفق الوؼلىهاث والوىاد فً جوٍغ أًحاء سلسلت الخىسٌذ
فإى هزا الوششوع ٌهذف إلى ححسٍي الخذفق الوادي ػي طشٌق ححسٍي وقج٬للوساهوت فً ػولٍت الخحسٍي الوسخوش داخل الششكت
اإلًخاج لؼائلت الوٌخجاث األكثش طلبا
« الخً حسوح بخصىٌش الخذفقاثVSM » وًظشا ألهوٍت الحصىل ػلى سؤٌت واضحت وبسٍطت لٌظام اإلًخاج فوي الوهن اسخخذام أداة
ودفغ الؼاهلٍي للوشاسكت فً ححسٍي الىضغ الحالً للششكت٬الوخخلفت