Employer un verbe
RÉDIGER UNE PHRASE COMPLÈTE, PONCTUER
S’exercer *
→ Construire une phrase verbale
1 Dans chacune des phrases du texte, soulignez le sujet et entourez le verbe.
La nuit n’était pas encore tombée. Bientôt, Tom s’arrêta de siffler. Un inconnu lui faisait
JE RETIENS
face, un garçon guère plus grand que lui. Dans le pauvre petit village de Saint-Petersburg,
Le verbe est le tout visage nouveau excitait une profonde curiosité. De plus, ce garçon était bien habillé,
mot qui exprime
l’action du sujet, très bien habillé même pour un jour de semaine.
ou un état. D’après Mark Twain, Les Aventures de Tom Sawyer.
c. Les deux amis ont vécu toutes sortes d’aventures. – d. Je connais cette
4 Faites une phrase avec chacun des mots suivants et un verbe de votre choix.
Entourez le verbe utilisé.
a. Dans sa chambre – Julie – pour faire ses devoirs.
5 Complétez les phrases par un sujet qui convient. Variez les groupes de mots utilisés
et faites attention à l’accord avec le verbe.
b. Le chamois, surpris par notre présence, fit quelques bonds agiles et disparut.
Rédiger un paragraphe **
→ Écrire une succession de phrases simples
7 Complétez le texte avec les verbes suivants. Vous les accorderez comme il convient,
au présent : avoir lieu, commencer, durer, entrer, être, gagner, s’interposer, s’empresser,
échanger.
La classe a lieu de neuf heures à dix heures et demie et est suivie du service
religieux. Tom échange une paire de billes blanches contre trois bons points rouges
et quelques autres bagatelles contre deux bons points bleus. Son manège dure en
tout un bon quart d’heure. Lorsqu’il a terminé, il entre dans l’église en même
temps qu’une nuée de garçons et de filles bien lavés et fort bruyants. Il gagne sa
Tom s’empresse de tirer les cheveux d’un garçon assis sur le banc voisin dès qu’il
lui a tourné le dos. Quand il se retourne, Tom est plongé dans son livre de prières.
D’après Mark Twain, Les Aventures de Tom Sawyer.
Bill Waterson, Calvin et Hobbes, Elle est pas belle, la vie ?, © Hors collection, 1994, © Bill Watterson, 1987.
C’est la nuit, mais au lieu de dormir, Calvin a décidé de s’offrir une expédition originale.
Il explique alors d’un air joyeux à ses parents son exploit nocturne.
TEXTE ATom rencontra Becky par hasard un soir au retour de l’école. Il en tomba aussitôt
JE RETIENS
amoureux. Toutefois la petite ne lui adressa même pas un regard. Il se mit à faire le pitre
pour attirer son attention. Mais elle rentra chez elle sans faire mine de le voir. Tom se
• Une phrase
verbale est remit en chemin, fort dépité.
construite
autour d’un verbe TEXTE B […] Huck apparut. C’était un garnement de l’âge de Tom. Plutôt grand, les
conjugué.
• Une phrase
cheveux hirsutes, les yeux vifs. Sur la tête, un vieux chapeau déformé. Sur le dos, des
non verbale ne vêtements rapiécés. Les pieds nus. Toujours par les rues, jamais à l’école. C’était un
contient pas de
verbe conjugué.
orphelin à moitié vagabond. C’était le meilleur ami de Tom.
Le texte A est constitué uniquement de phrases verbales. Le texte B contient surtout des phrases
non verbales.
b. Quel est l’effet produit par l’emploi des phrases non verbales ?
Les phrases non verbales donnent un aperçu rapide.
11 Sur le modèle du texte B (exercice 9), complétez ce texte par un portrait de Becky
en trois ou quatre phrases. Utilisez des phrases non verbales pour donner un aperçu
rapide du personnage.
Un sourire timide.
la ponctuation forte
S’exercer *
→ Séparer les phrases par des points
Le petit Poucet grimpa au haut d’un arbre pour voir s’il ne découvrirait rien. ayant tourné
la tête de tous côtés, il vit une petite lueur comme d’une chandelle, mais qui était bien loin
par delà la forêt. il descendit de l’arbre et lorsqu’il fut à terre, il ne vit plus rien. cela le désola
cependant, ayant marché quelque temps avec ses frères, du côté qu’il avait vu la lumière,
il la revit en sortant du bois. ils arrivèrent enfin à la maison où était cette chandelle.
Charles Perrault, Le Petit Poucet.
Conseil Ils heurtèrent à la porte, et une bonne femme vint leur ouvrir. elle leur demanda ce qu’ils
À l’oral, les points sont
marqués par une pause voulaient. le petit Poucet lui dit qu’ils étaient de pauvres enfants qui s’étaient perdus
et une intonation dans la forêt et qui demandaient à coucher par charité. cette femme, les voyant tous si
descendante. En cas de
difficultés, lisez votre jolis, se mit à pleurer.
texte à voix haute pour Charles Perrault, Le Petit Poucet.
repérer les points.
Il y avait une fois un prince qui voulait épouser une princesse véritable un soir il faisait
JE RETIENS
un temps horrible les éclairs se croisaient le tonnerre grondait la pluie tombait à torrent
On utilise c’était épouvantable quelqu’un frappa à la porte du château et le vieux roi s’empressa
plutôt la virgule
pour séparer d’ouvrir.
les éléments Andersen, La Princesse sur un pois.
d’une liste.
après « épouvantable » car on cesse de décrire le temps qu’il fait pour revenir à l’action.
décrivent la même chose : la tempête qui fait rage. On peut donc considérer chacune d’elle comme un
a. Corrigez le texte en replaçant les majuscules et les points. À quels endroits sont-ils
indispensables ? Pourquoi ? Les mots nécessitant une majuscule sont ici barrés.
Les points sont indispensables après « arriva », « bossue », « menaçants », « servante », « dures »,
« habits » et « Vassilissa » : ils séparent les différents moments de l’histoire, mais aussi les descrip-
d’une énumération.
5 Mettez les points et les virgules qui manquent à ce texte. Rétablissez les majuscules
en conséquence. Les mots nécessitant une majuscule sont ici barrés.
Puis sans rien dire la reine entra dans la chambre à coucher, ôta toute la literie et mit un
pois au fond du lit. ensuite elle prit vingt matelas qu’elle étendit sur le pois, et encore
vingt édredons qu’elle entassa par-dessus les matelas. c’était la couche1 destinée à la
princesse. le lendemain matin, on lui demanda comment elle avait passé la nuit.
Andersen, La Princesse sur un pois.
1. Lit.
Rédiger un paragraphe **
→ Utiliser les différents types de point
6 Mettez le point qui convient aux endroits indiqués : . ? ! :
LE MEUNIER. – Je sens que je ne suis plus seul . Qui est là ? Qui est derrière mon dos ?
(Il se retourne.) Personne .
LE DIABLE. – Je suis là .
LE MEUNIER. – Où ?
LE DIABLE. – Ici .
LE MEUNIER. – Où ?
LE DIABLE. – Toujours derrière toi .
LE MEUNIER. – Qui êtes-vous ?
LE DIABLE. – On m’a donné bien des noms .
LE MEUNIER. – Comme ma vie est dure ! Je suis si pauvre ! Je n’ai rien à espérer.
La fête battait son plein lorsque l’on vit entrer dans la salle une princesse inconnue. Tous
les regards se tournèrent aussitôt vers elle. Quelle splendeur ! Comme elle était belle dans
sa somptueuse robe de velours brodée d’or et de pierreries ! Comme elle était gracieuse !
Qui donc était cette délicate personne ? Un murmure parcourut la salle de bal.
1. Elle était hideuse. → Comme elle était hideuse ! ou Qu’elle était hideuse !
3. Ses yeux étaient doux. → Comme ses yeux étaient doux ! ou Que ses yeux étaient doux !
S’exercer *
→ S’assurer qu’une phrase est complète
4 Ajoutez aux sujets suivants un verbe exprimant une action pour que les phrases
deviennent correctes.
Rédiger un paragraphe **
→ Écrire une suite de phrases
5 À partir de la frise biographique suivante, rédigez un petit paragraphe racontant la vie
de Molière. Vous commencerez la première phrase par Molière et les suivantes par la date :
En 1643…
Molière est né à Paris en 1622. En 1643, il fonde sa troupe de théâtre, « L’Illustre Théâtre ».
6 Voici la liste des métiers exercés par Mark Twain : imprimeur, pilote de bateau à vapeur,
journaliste, écrivain.
Transformez cette liste en un paragraphe rédigé en utilisant dans l’ordre les mots
suivants : d’abord, apprendre le métier de, puis, être, ensuite, finalement, devenir.
Mark Twain fut d’abord imprimeur. Puis, il apprit le métier de pilote de bateau à vapeur. Il fut ensuite
TEXTE 1 Une haute tour se dressait au sommet de la montagne. Une princesse solitaire
vivait dans cette tour. Une terrible malédiction pesait sur cette princesse. Un jeune
prince du voisinage vint un jour à passer par là.
TEXTE 2L’homme fit halte à Salt Lake city. Au nord de la ville passait une rivière aux eaux
tumultueuses. Pourtant, dans l’eau de cette rivière se dressaient continuellement deux
ou trois silhouettes courbées. Ces silhouettes étaient celles de chercheurs d’or.
b. Dans chaque phrase, entourez les verbes conjugués, soulignez les sujets.
c. Dans quel texte les phrases s’enchaînent-elles le mieux ?
C’est dans le texte 2.
d. À votre avis, quel est l’intérêt d’inverser le sujet et le verbe ?
L’inversion du sujet permet un meilleur enchaînement des phrases.
Au sommet de la montagne se dressait une haute tour. Dans cette tour vivait une princesse solitaire.
Sur cette princesse pesait une terrible malédiction. Un jour vint à passer par là un jeune prince du voisi-
nage.
10 En une dizaine de phrases, inventez le début d’un conte en utilisant les éléments suivants :
une forêt maudite – un lutin bougon – un enfant abandonné – un médaillon magique –
une plante empoisonnée. Veillez au bon enchaînement de vos phrases : inversez le sujet
et le verbe, si nécessaire.
Il était une fois un enfant que ses parents avaient abandonné dans une forêt maudite. Dans cette forêt
vivait un lutin fort bougon. Ce lutin découvrit l’enfant caché dans des buissons, au pied du grand arbre
qui lui servait de demeure. Hélas ! ces buissons étaient empoisonnés, et l’enfant en avait déjà porté
des feuilles à sa bouche. Son teint pâlissait et ses cris se faisaient plus faibles. Pris de pitié, le lutin
s’approcha – en bougonnant – et, se penchant sur l’enfant, il découvrit à son cou un étrange médaillon.
Écriture personnelle
sujet 2 Inventer un règlement fantaisiste
Imaginez les dix commandements du parfait cancre. Vous ferez une phrase par
commandement. Vous pouvez rédiger ces commandements au futur et à la deuxième
personne, comme dans la Bible (exemple : « Le soir, en rentrant de l’école, tu rangeras
soigneusement ton cartable jusqu’au lendemain ») ou au présent et à la première personne
(exemple : « Le soir, en rentrant de l’école, je range soigneusement mon cartable jusqu’au
lendemain »).
Ajoutez à cette scène Cette courte pièce met en scène l’écrivain Charles Perrault. Il a passé une
une dizaine de répliques : annonce dans un journal pour embaucher un personnage de loup pour un
Charles Perrault explique de ses contes. Un loup se présente pour le rôle.
au loup ce qu’il devra LE LOUP. – Qu’est-ce que j’aurai à faire ?
faire et le loup fait
PERRAULT. – Je vais vous le dire. Avez-vous bon appétit ?
ses commentaires.
LE LOUP. – Oh ! ça, oui ! En ce moment, surtout !
Le dialogue prend fin
lorsque l’affaire est PERRAULT (se frottant les mains). – Eh bien, ça tombe on ne peut mieux ! Que
Poésie
Pourquoi suis-je si seul, mon chat,
sujet 4 Écrire un petit poème Si seul lorsque tu n’es pas là ?
évoquant un animal familier Tu ne fais pourtant aucun bruit.
Tu dors, fermé comme la nuit.
À l’imitation de ce poème, adressez quelques vers
Tu ne tiens guère plus de place
à un animal que vous aimez.
Que mon plus gros livre de classe.
Vous ferez une ou deux phrases complètes
par strophe. Et qui croirait que tu respires
Bercé comme un petit navire ?
Alors pourquoi, pourquoi, mon chat,
Suis-je tout autre quand je vois,
Sur mon papier blanc, le soleil
Tailler l’ombre de tes oreilles ?
Maurice Carême, À Cloche-pied, 1968,
© Fondation Maurice Carême.
J’apprends à me relire
fait la vérification demandée.
Cochez la case quand vous avez
andé.
J’ai rédigé le nombre de phrases dem
ce par une majuscule.
Chacune de mes phrases commen
J’ai utilisé une ponctuation variée.
phrase
une par une, pour vérifier que chaque
Je relis mes phrases à voix haute,
est complète.
sujet grâce à mon manuel.
Je vérifie l’accord du verbe avec le
S’exercer *
→ Écrire des réponses complètes
1 a. Observez cette image et répondez aux questions suivantes.
Robert Doisneau
(1912-1994), La Pendule,
XXe arrondissement, Paris,
photographie de 1956,
© R. Doisneau/Rapho.
2. Où Sébastien se trouve-t-il ?
Parce qu’ils n’ont pas eu de récréation → La journée lui paraît longue, parce que les élèves n’ont pas
Il ne reste qu’un quart d’heure avant la sortie. → Ce qui le rassure, c’est qu’il ne reste plus qu’à
Rédiger un paragraphe **
→ S’aider de questions pour rédiger un texte cohérent
5 Voici le début d’un dialogue entre un vieil homme, Vitalis, et le narrateur, un enfant
qui souhaite apprendre à lire. Complétez le texte par des répliques de votre choix
tout en veillant à bien rédiger les réponses aux questions.
– C’est difficile de lire ? demandai-je à Vitalis après avoir marché assez longtemps en
réfléchissant.
– C’est difficile pour ceux qui ont la tête dure, et plus difficile encore pour ceux qui ont
mauvaise volonté. As-tu la tête dure ?
– Je ne sais pas, mais il me semble que si vous vouliez m’apprendre à lire, je n’aurais pas
mauvaise volonté. Accepteriez-vous ?
– Bien sûr , répondit Vitalis avec entrain. Prends ce bâton et accroupis-
toi à l’endroit où la terre est découverte.
– Un bâton, mais pourquoi ? interrogeai-je interloqué.
– Tu utiliseras ce bâton comme crayon, pour apprendre à dessiner les lettres.
– Combien de lettres devrai-je savoir dessiner ?
– L’alphabet comporte vingt-six lettres.
– Mais c’est énorme ! Pensez-vous que j’y parviendrai ?
– Avec un peu de persévérance, je pense que tu en seras parfaitement capable.
– Et vous, Vitalis, qui vous a appris à lire ?
– C’est mon père.
D’après Hector Malot, Sans famille.
1. À l’école, quelle est votre matière préférée ? À l’école, c’est l’anglais que je préfère parce que je
2. À quelle époque auriez-vous aimé vivre ? J’aurais aimé vivre au Moyen Âge, d’abord parce que les
chevaliers combattaient en joutes, puis parce que celui qui sortait victorieux remportait le cœur de la
dame.
8 Relisez le texte l’exercice 2, p. 23. Répondez aux questions en justifiant votre réponse
par des citations tirées du texte.
1. Sébastien est-il heureux à l’école ? Non, Sébastien n’est pas heureux à l’école, comme le montrent
2. Sébastien est-il habitué à ces journées de travail ? Non, Sébastien n’est pas habitué à ces journées
de travail comme le montre l’expression : « Non, jamais Sébastien ne s’habituerait à ces coutumes
barbares ».
9 Complétez le paragraphe suivant en répondant à ces questions : quelle est l’heure du jour
que vous préférez ? Pourquoi ? Donnez des précisions sur la lumière, l’ombre, les teintes
du ciel, les parfums, les bruits divers.
est belle mais aussi parce que le monde s’apaise . C’est à cette heure que
nous sommes tous réunis pour échanger sur la journée qui s’achève.
10 Quelle est votre saison préférée ? Expliquez pourquoi en employant les mots suivants :
non seulement… parce que..., mais aussi… parce que…, de plus, c’est pourquoi.
S’exercer *
→ Écrire une phrase interrogative
1 Lisez le texte suivant.
Les grandes personnes aiment les chiffres. Quand vous leur parlez d’un nouvel ami, elles
JE RETIENS
ne vous questionnent jamais sur l’essentiel. Elles ne vous disent jamais : « Quel est le son
• Dans le langage
courant et de sa voix ? Quels sont les jeux qu’il préfère ? Est-ce qu’il collectionne les papillons ? »
surtout à l’oral, Elles vous demandent : « Quel âge a-t-il ? Combien a-t-il de frères ? Combien pèse-t-il ?
l’interrogation
se marque par Combien gagne son père ? » Alors seulement elles croient le connaître.
l’intonation sans A. de Saint-Exupéry, Le Petit Prince, © Gallimard.
inversion du sujet.
→ Tu viendras
demain ? Est-ce
que tu viendras a. Relevez les phrases interrogatives de ce texte. Qu’est-ce qui vous permet
demain ? de les repérer ?
• Dans un langage
plus soutenu Ce sont les points d’interrogation.
et notamment
à l’écrit, b. Quelle remarque pouvez-vous faire sur l’ordre des mots de ces phrases ?
l’interrogation
se marque par Le sujet est placé derrière le verbe.
l’inversion du
sujet. c. Reformulez la dernière question dans un langage plus soutenu.
→ Viendras-tu
demain ?
Combien son père gagne-t-il ?
1. J’ai rencontré pour la première fois mon ami Yvan l’année dernière, durant les vacances d’été.
2. Nous passions nos vacances dans la maison de nos grands-parents qui se situe dans la Drôme.
5. Nous aimions particulièrement escalader les grandes roches qui surplombaient le champ de
son oncle.
6. Lorsqu’il pleuvait, nous nous enfermions dans la grange et nous nous divertissions en jouant
aux cartes.
3 Lisez les réponses des questions suivantes et trouvez les mots interrogatifs
qui conviennent.
4 Reformulez les questions suivantes dans un langage plus soutenu, en inversant le sujet
et le verbe.
5. De quelle manière vous vous distrayez, une fois votre tâche achevée ?
Rédiger un paragraphe **
→ Écrire un questionnaire
6 Votre classe se prépare à rencontrer un metteur en scène. Rédigez un questionnaire
à partir des pistes suivantes : qu’est-ce qu’un metteur en scène ? Pourquoi a-t-il choisi
d’exercer cette profession ? Comment l’idée lui en est-elle venue ? Quel genre de pièce
aime-t-il mettre en scène ? Quels sont ses auteurs préférés ? Comment choisit-il
les costumes, les décors ? Comment travaille-il avec les comédiens ?
7 À partir de ces notes biographiques, imaginez les questions que vous auriez pu poser
à Antoine de Saint-Exupéry si vous l’aviez rencontré.
L’enfant avance lentement sur le chemin envahi par les ronces. Quelque chose fuit, roule
devant ses pas. Est-ce une feuille morte déplacée par le vent ? Il poursuit sa route, l’œil
aux aguets.
b. Complétez les récits suivants par une ou deux phrases interrogatives qui relanceront
l’intérêt du lecteur.
1. Un voyageur entra, le visage dissimulé sous sa capuche. Qui était cette sombre apparition ? Que
2. Nous entendîmes, là-haut, dans le grenier, un bruit de pas feutré. Qui pouvait marcher là-haut
3. Poucet et ses frères entrèrent dans la maison. Ils furent saisis par l’odeur de chair fraîche qui y
régnait. Qui vivait dans cette demeure ? Qu’est-ce qui était à l’origine d’une telle odeur ?
9 Complétez le texte suivant par une série de phrases interrogatives qui permettront
de piquer la curiosité du lecteur.
D’où lui venait cette froide lueur que je lisais dans ses yeux ? Que révélait cette voix mielleuse ?
crainte ?
6. Utiliser la négation
S’exercer *
→ Écrire une phrase négative
1 a. Soulignez toutes les phrases à la forme négative.
b. Encadrez les mots qui expriment la négation.
Je t’ai appris toute la Loi de la Jungle pour tous les peuples de la Jungle… sauf le Peuple
Singe, qui vit dans les arbres. Ils n’ont pas de loi. Ils n’ont pas de patrie. Ils n’ont pas de
langage à eux, […] Leur chemin n’est pas le nôtre. Ils n’ont pas de chef. Ils n’ont pas de
mémoire. […] Nous autres, de la jungle, nous n’avons aucun rapport avec eux.
D’après Rudyard Kipling, Le Livre de la jungle.
1. J’ai appris cette leçon par cœur. Je n’ai pas appris cette leçon par cœur.
2. Il y a du vent aujourd’hui sur la mer. Il n’y a pas de vent aujourd’hui sur la mer.
3. Tes amis ont oublié de te prévenir. Tes amis n’ont pas oublié de te prévenir.
6. As-tu retrouvé ton journal intime ? N’as-tu pas retrouvé ton journal intime ?
3 Mettez les phrases à la forme négative en employant ne… aucun, ne… rien, ne… jamais,
personne… ne, ne… plus.
• Aux temps 1. Tu penses qu’il vaudrait mieux oublier toute cette affaire.
composés,
la négation → Ne penses-tu pas qu’il vaudrait mieux oublier toute cette affaire ?
encadre l’auxiliaire.
→ Le jeune garçon
n’a pas encore 2. Mowgli avait été enlevé par le peuple des singes.
essayé.
• Dans la phrase → Mowgli n’avait-il pas été enlevé par le peuple des singes ?
interrogative,
la négation 3. Baloo a déjà souvent condamné leur attitude.
encadre le verbe
et le pronom. → Baloo n’a-t-il pas déjà souvent condamné leur attitude ?
→ N’essaye-t-il
pas? N’a-t-il pas
essayé ?
4. Vous vous êtes montré bien susceptible lors de notre dernière conversation.
• À l’infinitif,
→ Ne vous êtes-vous pas montré bien susceptible lors de notre dernière conversation ?
l’adverbe se trouve
devant le verbe.
→ Ne pas entrer.
2. Reproche-lui son manque de courage. → Ne lui reproche pas son manque de courage.
Je connais une planète où il y a un Monsieur cramoisi. Il n’a presque jamais respiré une
fleur. Il n’a jamais regardé une étoile. Il n’a jamais aimé personne. Il n’a rien fait d’autre
que des additions. Et toute la journée, il répète : « Je suis un homme sérieux ! Je suis un
homme sérieux ! » et ça le fait gonfler d’orgueil. Mais ce n’est pas un homme, c’est un
champignon !
Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince, © Gallimard.
En ce temps-là, sur terre, il n’y avait pas de forêts ni de savanes, il n’y avait pas d’animaux,
ni d’hommes, ni de femmes. En ce temps-là, la terre était un vaste désert de boue lisse.
Sur ce désert, aucun pied n’avait encore gravé son emprunte. Dieu seul vivait dans le ciel
noir et il s’ennuyait beaucoup.
Henri Gougaud, L’Arbre à soleils, © Seuil.
À votre tour, rédigez en un paragraphe le début d’un conte de la création : vous décrirez,
par exemple, le monde tel qu’il existait avant l’apparition des couleurs, ou encore la terre
avant l’apparition des montagnes.
Employez plusieurs phrases négatives.
Il n’y a personne dans la jungle qui sache que je porte cette marque.
Il n’y a donc aucun élève assez courageux pour venir en aide à cet élève ?
Il n’y a pas un seul élève qui ait progressé en orthographe au cours de ce trimestre.
Le détective entra dans le salon afin d’examiner en détail la pièce et de faire un état des
lieux.
Rien n’avait bougé depuis la dernière fois. Les bibelots étaient à leur place, la pendule
reposait toujours sur le marbre de la cheminée entre les statuettes de bronze. Pas le
moindre indice, pas la moindre trace de main sur la poussière des meubles, pas un objet
qui ne fût à sa place, ni même un bouquet qui ne fût dérangé.
« Pas le moindre indice, pas la moindre trace de main sur la poussière des meubles, pas un objet qui ne
b. À votre tour, rédigez un paragraphe dans lequel vous emploierez ces tournures
négatives pour décrire, au choix :
– l’absence de vie dans un désert ;
– l’absence de bruit dans une ruelle.
Dans le désert, aucune plante ne pousse ou presque. La chaleur est trop intense pour les organismes
Pas un animal, à l’exception d’une faune très spéciale, ne se hasarde sur ce terrain inhospitalier, où la
Conte
sujet 2 Écrire une interview imaginaire
Vous ouvrez votre livre de contes et vous vous apercevez que toutes les fées ont disparu
des histoires. Il vous faut mener l’enquête. Imaginez les questions que vous poserez
aux différents personnages pour tenter d’élucider ce mystère. Rédigez ces interviews
en veillant particulièrement à la précision des questions et des réponses.
Poésie
sujet 3 Écrire un poème Conseils donnés par un
e sorcière
en employant l’ordre À voix basse, avec un air
épouvanté,
et la défense à l’oreille du lecteur.
Retenez-vous de rire
Lisez ce poème de Jean Tardieu. dans le petit matin !
Sur le même modèle, rédigez un poème
N’écoutez pas les arbres
qui s’intitulera « Conseils donnés par…. ».
qui gardent les chem
• Sélectionnez un personnage parmi ins.
les suivants et imaginez les conseils Ne dites votre nom
qu’il pourrait donner au lecteur : à la terre endormie
une fée, un ogre, le loup, une princesse… qu’après minuit sonn
é.
• Employez des verbes à l’impératif À la neige, à la pluie
et à la forme négative.
ne tendez pas la mai
• Rédigez ce poème en sept strophes. n.
N’ouvrez votre fenêtre
qu’aux petites planèt
es
que vous connaissez
bien.
Confidence pour confidenc
e
vous qui venez me co
nsulter,
méfiance, méfiance !
On ne sait pas ce qui peut
arriver.
Jean Tardieu, Le Fleuve
caché © Gallimard.
Observez cette image. Rédigez au brouillon toutes les questions que vous vous posez
à propos de cette ombre. Rédigez ensuite un court récit que cette image peut illustrer.
Vous emploierez volontiers la phrase interrogative pour donner du suspense à votre histoire.
Vous commencerez par ces mots : « C’était par une nuit d’orage. Tout le monde dormait.
Soudain… »
Photogramme du film
Nosferatu de F. W. Murnau,1922,
© collection Christophel.
J’apprends à me relire
fait la vérification demandée.
Cochez la case quand vous avez
la fin de chaque question.
J’ai mis un point d’interrogation à
sujet,
phrases interrogatives : inversion du
J’ai veillé à la construction de mes
emplois de mots interrogatifs variés.
e.
J’ai utilisé la phrase interro-négativ
les éléments de la question.
J’ai rédigé la réponse en reprenant
personnels
S’exercer *
→ Savoir employer les pronoms personnels
1 Lisez le texte suivant.
La porte se rouvrit, l’homme reparut, il portait dans ses deux mains la poupée fabuleuse
et il la posa debout devant Cosette en disant :
« Tiens, c’est pour toi ».
Cosette leva les yeux, elle le regarda, elle regarda la poupée. Tout à coup, elle la saisit avec
emportement.
« Je l’appellerai Catherine », dit-elle.
D’après Victor Hugo, Les Misérables.
Le pronom « le ».
2 a. Soulignez les pronoms personnels qui représentent le roi et entourez ceux qui
représentent sa fille.
Un roi a promis à sa femme mourante de ne se remarier qu’avec une femme aussi belle qu’elle.
Les années ont passé.
Quand sa fille fut en âge, le roi la regarda et, s’apercevant qu’elle ressemblait en tout à sa
mère, il conçut pour elle un violent amour. Alors il dit à ses conseillers :
– Je veux épouser ma fille, car elle est le vivant portrait de ma femme morte.
Ces paroles effrayèrent les conseillers.
– Dieu, dirent-ils, a défendu que le père épouse sa fille.
D’après J. et W. Grimm, Peau de toutes bêtes.
3 Remplacez les groupes en couleur par les pronoms personnels qui conviennent.
4 Complétez les phrases suivantes avec les pronoms personnels qui conviennent.
2. Albert a perdu ses billes : il les avait laissées dans le jardin et elles ont
disparu.
3. Cher papa, chère maman, ne vous inquiétez pas pour nous : Sarah et moi sommes
5 Réécrivez les phrases suivantes en remplaçant le pronom en gras par un groupe nominal
de votre choix. Exemple : Marie te le donnera tout à l’heure. → Marie te donnera l’appareil
photo tout à l’heure.
3. Je l’ai retrouvée sous ton lit. J’ai retrouvé ta trousse sous ton lit.
Marchant aussi silencieusement que possible, Arthur avança vers le dragon endormi.
1. La voiture de Sylvie est en panne, Sylvie doit donc faire réparer sa voiture.
2. Soraya a donné sa peluche à son frère, puis Soraya a changé d’avis et son frère a dû rendre la
peluche à Soraya. Soraya a donné sa peluche à son frère, puis elle a changé d’avis et il a dû la lui rendre.
3. Yann et Émilie ont déposé les cadeaux des enfants au pied du sapin pour que les enfants
trouvent les cadeaux à leur réveil. Yann et Émilie ont déposé les cadeaux des enfants au pied du
Un jour que monsieur Pierre était assis à une table, en compagnie de son éternel café
crème, les enfants près de monsieur Pierre, voici que, de lui-même, monsieur Pierre
se mit à raconter aux enfants une histoire. Le lendemain, sur leur demande, monsieur
Pierre raconta une autre histoire. Plus monsieur Pierre racontait d’histoires, plus les
enfants demandaient des histoires à monsieur Pierre. Au bout d’un an et demi, n’ayant
plus rien à raconter, monsieur Pierre fit une proposition aux enfants : on se réunirait,
tous les jeudi après-midi, et l’on inventerait ensemble des histoires toutes neuves. Et si
l’on trouvait assez d’histoires, on ferait un livre de ces histoires.
D’après Pierre Gripari, La Sorcière de la rue Mouffetard, © Gallimard-Jeunesse, 2012.
Un propriétaire eut son cheval volé. Le lendemain paraissait dans tous les journaux
l’annonce suivante : « Si mon cheval ne m’est pas rendu, la nécessité m’obligera à recourir
un propriétaire
aux mesures extrêmes auxquelles mon père eut recours jadis en pareil cas. » Elle fit effet.
l’annonce
Le voleur, ignorant ce qu’il risquait, mais supposant quelque chose d’extraordinaire et
le voleur
d’horrible, prit peur et le rendit. Tout réjoui d’une telle issue, il leur avoua qu’il était fort
le cheval un propriétaire / ??? un propriétaire
heureux de ne pas s’être trouvé dans la nécessité de suivre l’exemple de son père.
Je jure que j’aurais fait la même chose s’il n’avait été bon et obligeant !
un propriétaire le voleur
D’après Anton Tchekhov, « La Menace », Œuvres (1885), © Les É́diteurs français réunis.
Cela n’est pas toujours possible car certains pronoms ne représentent aucun groupe nominal cité dans
le texte.
b. Retrouvez le texte d’origine en remplaçant chaque pronom qui pose problème
par l’un des groupes nominaux suivants : la menace, à ses amis, votre père, mon père,
le propriétaire, le voleur, le cheval, son cheval, sa selle.
b. Vrai ou faux ?
• Les trois phrases donnent la même information. ✗ Vrai Faux
• Dans la phrase 1, l’attention est particulièrement portée sur le sujet. Vrai ✗ Faux
• Dans la phrase 2, le sujet est représenté deux fois. ✗ Vrai Faux
• Dans la phrase 3, le sujet est encadré par « c’est… que ». ✗ Vrai Faux
10 Réécrivez les phrases suivantes en mettant en relief le sujet de deux manières différentes.
2. Ce soldat est le plus valeureux de la troupe. C’est ce soldat qui est le plus valeureux de la troupe.
3. Vous deviez apporter le dessert. C’est vous qui deviez apporter le dessert.
4. Ils ont réalisé cette machine incroyable. Ce sont eux qui ont réalisé cette machine incroyable.
11 Mettez en relief les mots ou groupes en gras en les reprenant par un pronom
selon le modèle suivant : Nous lisons cette histoire → Cette histoire, nous la lisons.
3. Elle ne porte jamais sa robe rouge. → Sa robe rouge, elle ne la porte jamais.
Ils étaient six enfants : cinq garçons et une fille. La fille, elle s’appelait Calia. Bien que la
plus jeune, c’était elle qui, de loin, était la plus maligne, et c’était donc elle qui dirigeait
ce petit monde. Les décisions, Calia les prenaient pour tous. Les ordres, elle les donnait
sans qu’il y ait contestation. S’ils jouaient un bon tour, c’était elle qui en avait eu l’idée.
Et des idées, Calia en avait à revendre.
de reprise
S’exercer *
→ Savoir employer des pronoms variés
1 a. Pour chaque phrase, soulignez le nom du personnage qui sort son épée.
b. Pour quelle phrase rencontrez-vous une difficulté ? Pourquoi ?
1. Le géant s’avance vers le petit homme qui sort son épée.
2. Le géant s’avance vers le petit homme et sort son épée.
3. Le géant s’avance vers le petit homme, il sort son épée.
2 Transformez les phrases suivantes de manière à signaler sans ambiguïté que c’est
le personnage dont le nom est en vert qui fait la seconde action. Exemple : La sorcière
se tourna vers la jeune fille. Elle recula. → La sorcière se tourna vers la jeune fille qui recula.
4. Le vieillard, fou de colère, maudit son fils. Il quitta la pièce en claquant la porte.
Le vieillard, fou de colère, maudit son fils et quitta la pièce en claquant la porte.
3 Complétez les phrases par celui-ci, celle-ci ou ceux-ci et soulignez le nom du personnage
ainsi désigné.
1. Lorsque le prince annonça ses projets à la reine, celle-ci entra dans une grande colère.
2. La mauvaise sœur cherchait de l’or partout, maugréant et bousculant les vieillards, au point
3. Comme convenu, le tailleur rapporta au roi la peau de l’ours, mais celui-ci refusa de
tenir sa promesse.
4 Complétez le texte avec les pronoms suivants : l’autre, celui-ci, qui, l’un.
Les trois chevreaux ouvrirent la porte au loup qui se jeta aussitôt sur eux. Les
chevreaux prirent peur et voulurent se cacher. L’un sauta sous la table, l’autre
dans le lit. Mais le loup les trouva et les dévora, sauf le petit dernier. En effet, celui-ci
5 Corrigez les phrases suivantes en remplaçant les pronoms il, ils et elle ambigus
par un pronom mieux choisi.
2. Un roi avait deux fils. Il était beau et intelligent. Il était laid et borné.
Un roi avait deux fils. L’un était beau et intelligent. L’autre était laid et borné.
3. Le roi avait interdit à son fils de toucher à l’épée magique. Mais il voulait à tout prix tenter
l’aventure. Le roi avait interdit à son fils de toucher à l’épée magique, mais celui-ci voulait à tout prix
tenter l’aventure.
4. Jeannette poussa sa sœur sans la rivière. Quand elle se réveilla, elle ne savait plus où elle était,
ni qui elle était. Jeannette poussa sa sœur dans la rivière. Quand celle-ci se réveilla, elle ne savait plus
5. Yasmine enfonça la clé magique dans la serrure. Elle s’ouvrit comme par enchantement.
Yasmine enfonça la clé magique dans la serrure qui s’ouvrit comme par enchantement.
Rédiger un paragraphe **
→ Alterner reprises nominales et pronominales
6 Complétez le texte avec les pronoms suivants : celui-ci, l’autre, les, le premier, qui,
tous deux, l’un.
Un roi avait deux fils jumeaux. L’un était blond comme le soleil, l’autre était
brun comme la nuit. Mais tous deux étaient forts, habiles et intelligents. Le roi
voulut les mettre à l’épreuve pour savoir auquel des deux il laisserait son royaume.
Il fit venir le premier , celui qui était blond comme le soleil, et lui demanda ce qui lui
semblait juste. Celui-ci répondit qu’il s’en remettait à la sagesse de son père. Le
roi fit alors venir son second fils, qui lui fit la même réponse.
En pleurant, Oriette remit la clé à la sorcière. Elle s’en alla aussitôt avec la clé, sur une
Celle-ci
dragonne ailée. Elle crachait des flammes et répandait une odeur pestilentielle. Dès
, qui
que la sorcière fut partie, Oriette fit venir les deux meilleurs chevaliers du royaume
et les supplia de récupérer la clé. Il était d’une force incroyable et possédait une épée
L’un
tranchante. Il n’avait qu’une simple fronde, mais il était réputé pour son intelligence.
L’autre
Aussitôt, les deux jeunes hommes se mirent en route.
court, mais le plus dangereux. Le second emprunta la route la plus longue. Chacun avança sans encombre
9 Relevez, dans le texte suivant, les différents groupes nominaux qui désignent Ulysse :
quelle précision chacun d’eux apporte-t-il ?
Après un difficile voyage qui a duré dix années, Ulysse, roi d’Ithaque, arrive enfin chez lui.
L’illustre Ulysse, modèle de patience, était rentré chez lui, mais il ne pouvait encore
profiter de ce retour. Il lui fallait préparer sa vengeance. Et c’est vêtu en mendiant que
le roi d’Ithaque devait observer son palais. Les seigneurs du royaume l’insultaient et le
frappaient. Mais le héros aux mille ruses allait leur donner une leçon. La fidèle Pénélope
réunit tout le monde dans la grande salle. Alors, le divin Ulysse révéla son identité.
« le roi d’Ithaque » : rappelle le statut d’Ulysse et contraste avec « en mendiant ».
10 Complétez le texte avec les GN suivants : l’affreux personnage, le bossu, notre héros,
un malheureux jeune homme, le valeureux jeune homme.
rentrait alors plus malheureux encore que jamais. Ce jour-là, du haut de sa tour, notre
héros vit un garde royal malmener une gitane. Personne n’osait intervenir.
Le valeureux jeune homme n’hésita pas : il s’élança sur le parvis et marcha droit
11 À votre tour, rédigez un petit texte en utilisant, pour désigner le personnage féminin
de l’exercice 10, les groupes nominaux suivants :
Esméralda, la danseuse, la malheureuse jeune fille, la divine créature.
Le garde royal resta interdit, pétrifié tant par la brusque apparition de Quasimodo que par son appa-
rence. La danseuse était stupéfaite. Son regard de braise exprimait la peur mais aussi la reconnais-
sance. Quasimodo, qui n’avait pas hésité à défier un soldat, restait sans voix devant la divine créature.
Esméralda – c’était son nom – fut la première à rompre le silence. Elle posa sa jolie petite main sur celle
de Quasimodo en disant : « Partons ». Mais avant qu’elle eut fait un pas, le garde, reprenant ses esprits,
de liaison
S’exercer *
→ Utiliser les principaux mots de liaison : et, mais, alors, soudain, puis
1 Lisez le texte suivant.
Le roi passait dans la forêt. Soudain, il aperçut la princesse et fut si charmé par sa beauté
qu’il lui demanda si elle voulait l’épouser. Elle ne répondit point, mais fit un signe de la
tête. Alors le roi la prit sur son cheval, et retourna avec elle dans son palais.
La jeune fille enveloppa le bijou dans un mouchoir, le glissa dans un sac et cacha le sac
sous son lit. Puis elle reprit ses occupations comme si de rien n’était.
a. Quel mot en gras permet de relier une suite d’actions continue ? « et »
b. À votre avis, pourquoi la dernière action est-elle séparée des autres ?
Quel mot de liaison l’introduit ?
Dans la première phrase, la jeune fille accomplit plusieurs gestes pour réaliser une seule et même action :
cacher le bijou. Dans la seconde phrase, elle fait autre chose, c’est une autre séquence, introduite par
« puis ».
c. Avec lequel de ces deux mots de liaison le sujet n’est-il généralement pas répété ?
À votre avis, pourquoi ?
Avec et, le sujet n’est pas répété pour marquer l’enchaînement rapide des actions.
3 Reliez les phrases suivantes avec le mot de liaison approprié : et (deux fois), mais, puis,
alors (deux fois) ou soudain.
2. Il eut beau chercher, il ne vit aucune issue. Alors , il comprit qu’il était prisonnier.
3. Martin avançait aussi prudemment que possible. Soudain surgit un monstre redoutable.
4. La jeune femme s’agenouilla devant le roi et délivra son message sans un regard pour
5. Martin se trouva face à face avec le dragon. Alors , il saisit son épée et se prépara au combat.
2. Martin avança aussi prudemment que possible. Puis Mais il trébucha sur une pierre
et le dragon s’éveilla.
4. Puis Mais le jeune homme n’écouta pas les conseils de son père. Il entra dans la
s’empara de la clé.
5 Complétez les phrases par et ou par puis. À l’oral, justifiez votre choix.
1. Il tira son épée et abattit son adversaire. Puis , il rejoignit ses compagnons
3. Cendrillon avait prestement sauté du pigeonnier et couru jusqu’au noisetier ; là, elle
avait retiré ses beaux habits ; puis elle était allée avec son vilain tablier gris se mettre
Rédiger un paragraphe **
→ Enchaîner des phrases
6 Complétez le texte avec les mots de liaison qui conviennent, choisis dans la liste suivante :
alors (2 fois), et, mais (2 fois), puis.
Le fils du roi dit qu’il fallait faire venir Cendrillon, mais la mère refusa.
lava les mains et le visage, puis elle vint s’incliner devant le fils du roi, qui lui tendit le
soulier d’or. Elle s’assit sur un escabeau, retira son pied du lourd sabot de bois et le
mit dans la pantoufle qui lui allait comme un gant. Alors le prince la reconnut.
1. Il était une fois un roi et une reine qui avaient un fils, le plus bel enfant qu’on ait jamais vu.
3. Un jour que le jeune garçon jouait dans le jardin, il aperçut un faon et voulut le caresser.
4. Il se rappela les paroles de ses parents mais, comme le faon se glissait par une porte entrouverte,
il décida de le suivre.
8 En vous appuyant sur la bande dessinée ci-contre, rédigez en huit à dix phrases le début
d’une histoire. Vous utiliserez les mots de liaison suivants : un jour, mais, et, soudain, alors.
9 Comparez les phrases suivantes en remplaçant l’indice de temps surligné en vert par celui
proposé. Quelle est la nuance apportée ?
10 En utilisant les débuts de phrases suivants, racontez l’avancée d’un prince dans une forêt
enchantée.
1. À peine eut-il franchi l’orée de la forêt…
2. À mesure qu’il avançait…
3. Soudain…
4. Comme il approchait de la maison…
5. Alors…
A ussi incroyable que cela puisse paraître, il fut un temps où les animaux n’avaient pas de queue.
Vous avez bien entendu : pas de queue. Ni le renard, ni l’âne, ni le lapin, ni le chien, ni les autres.
Et cela les rendait fort tristes. […]
Imaginez la surprise de tout ce petit monde lorsqu’on annonça qu’une grande foire allait avoir
lieu, et qu’on allait y vendre, devinez quoi : des queues !
– Il faut que j’y sois le premier, pensa le renard.
Et il partit ventre à terre, courant plus vite qu’il ne l’avait jamais fait. Il arriva bon premier à la foire.
Des queues, il y en avait, oui, et de toutes sortes : des grandes, des minces, des courtes, des
longues. Sans parler des queues en forme de feuille, de pompon ou de ficelle, des queues lisses
comme le verre ou aussi râpeuses que le bois.
C’était merveille de voir cela, et le renard eut tout loisir de choisir la plus rousse, la plus touffue,
en un mot la plus belle.
Sur le chemin du retour, il rencontra le chien qui loucha sur le panache roux.
R. Kipling, Histoires comme ça, « Pourquoi les animaux ont une queue », © Delagrave.
Récit mythologique
sujet 2 Écrire une histoire à partir d’un résumé
Zeus et Hermès, qui voyagent à travers la Grèce sous l’apparence de deux vagabonds,
cherchent une demeure pour la nuit. Partout, on leur refuse l’hospitalité. Seul un couple de
vieilles personnes très pauvres, Philémon et sa femme Baucis, acceptent de les loger et de les
nourrir. En partant, Zeus et Hermès récompensent les deux vieillards.
Écriture personnelle
sujet 4 Écrire à partir de son expérience personnelle
Vous êtes témoin d’un incident (bagarre, accident…) entre deux élèves. Vous racontez
la scène à une autre personne. Soyez attentif à la façon dont vous désignez les deux élèves
en question, afin d’éviter toute ambiguïté. Votre récit fera une quinzaine de lignes.
J’apprends à me relire
fait la vérification demandée.
Cochez la case quand vous avez
précis que possible.
au moins un verbe conjugué, aussi
Chacune de mes phrases contient
du récit.
pour séparer nettement les actions
J’ai utilisé des points et des virgules
J’ai employé des pronoms variés.
s par des mots de liaison.
Mes phrases sont reliées entre elle
passe-partout
S’exercer *
→ Employer des verbes de sens précis
1 Observez les phrases.
1. Il y a une voiture le long du trottoir.
2. Une voiture stationne le long du trottoir.
JE RETIENS
3. Il y avait de la brume au sommet.
Certains verbes 4. Le sommet se noyait dans la brume.
(être, avoir, faire,
partir...) ont a. Lesquelles de ces phrases vous paraissent les plus précises ?
un sens trop
général : pour
donner de la Ce sont les phrases 2 et 4 qui sont les plus précises.
vivacité au récit,
il faut penser à b. Qu’est-ce qui a changé entre la phrase 1 et la phrase 2 ? et entre la phrase 3
les remplacer par et la phrase 4 ?
des verbes de
sens plus précis. La seule différence entre les phrase 1 et 2 et les phrases 3 et 4, c’est le choix du verbe.
2 Remplacez le verbe être par l’un des verbes suivants : se terrer, habiter, se cacher,
se trouver, former, passer, attendre.
4. L’enfant est tout seul devant l’école. → L’enfant attend tout seul devant l’école.
5. Lætitia est dans mon quartier, sa maison est à côté de la mienne et nous sommes souvent
ensemble le mercredi après-midi. → Lætitia habite dans mon quartier, sa maison se trouve à côté
3 Remplacez le verbe avoir par l’un des verbes suivants : porter, posséder, renfermer, tenir,
contenir. Pensez à vous aider d’un dictionnaire.
4. Prêts pour la dictée, les élèves ont tous leur stylo à la main.
→ Prêts pour la dictée, les élèves tiennent tous leur stylo à la main.
4 Modifiez les phrases suivantes de manière à remplacer « Il y a » par un verbe de sens
plus précis : dormir, enjamber, se dresser, couler, garder.
Exemple : Il y avait un millier d’étoiles dans le ciel. → Un millier d’étoiles illuminaient le ciel.
1. Il y avait un grand arbre devant moi. → Un grand arbre se dressait devant moi.
5 Remplacez le verbe faire par l’un des verbes suivants : fabriquer, accomplir, causer,
commettre, effectuer, préparer. Pensez à vous aider d’un dictionnaire.
6 Réécrivez les phrases en remplaçant les verbes en vert par des verbes de sens plus précis.
Rédiger un paragraphe **
→ Varier les verbes pour éviter les répétitions
7 Réécrivez le texte de manière à remplacer chaque élément en rouge par un verbe plus
expressif : se situer, se cacher, régner, s’aligner, se dresser, décorer.
L’école de mon quartier est au fond d’une rue étroite. Dans la cour, on voit de magnifiques
tilleuls sous lesquels nous nous asseyons l’été. Ma classe est au premier étage. À l’intérieur,
on voit les rangées de tables. Sur les murs, on voit des dessins d’élèves. Partout, il y a la
plus grande propreté.
Tous les matins, dès qu’il est réveillé, Yann a les mêmes gestes. Il fait taire son réveil qui
est sur la table de nuit et fait quelques mouvements de gymnastique. Une fois qu’il est
levé, il part vers la salle de bain pour faire sa toilette. Comme il fait très attention à son
apparence, il a toujours de beaux vêtements. Il a un dernier regard vers le miroir, puis il
part dans la cuisine où il avale avec plaisir le petit-déjeuner que lui a fait son grand frère.
Rassasié, il a un soupir de satisfaction. Enfin, il sort de la maison.
4. Victor était affolé, il s’enfuit sur le champ. → Affolé, Victor s’enfuit sur le champ.
5. Elle était très convaincante, elle obtint de lui tout ce qu’elle souhaitait.
2. Le vieux manoir était encerclé par une forêt magique. → Une forêt magique encerclait le vieux
manoir.
3. Sa somptueuse chevelure était ornée d’une simple fleur. → Une simple fleur ornait sa somp-
tueuse chevelure.
4. Ce triste jardin abandonné était envahi de ronces. → Les ronces envahissaient ce triste jardin
abandonné.
5. La lueur de ses yeux était ternie par la souffrance. → La souffrance ternissait la lueur de ses
yeux.
rue.
S’exercer *
→ Savoir qualifier un nom
1 Lisez le texte suivant.
Dans le ciel de velours violet, les étoiles brillaient, innombrables. Ce n’étaient plus les
JE RETIENS
douces étoiles de l’été. Elles scintillaient durement, claires, froides, cristallisées par le
Le participe passé gel de la nuit.
d’un verbe peut Marcel Pagnol, Le Château de ma mère, © éd. de la Treille.
être employé
comme adjectif.
→ En hiver, l’eau du
lac gèle. a. Que décrit l’auteur ?
gèle = verbe
→ La surface gelée L’auteur décrit le ciel d’une nuit d’hiver.
du lac brille au soleil.
gelée = adjectif b. Relevez tous les adjectifs qui qualifient les étoiles.
« Innombrables », « douces », « claires », « froides », « cristallisées ».
3 Réécrivez ces phrases en complétant le mot surligné en vert par l’un des adjectifs
suivants : aveuglant, riant, doux, lourd, torrentiel, large.
Vous veillerez à bien placer vos adjectifs et à les accorder.
4 Encadrez chaque nom par les adjectifs proposés entre parenthèses. Veillez à l’ordre
des mots. Exemple : une robe : blanche, longue → une longue robe blanche.
5 Complétez chaque phrase par deux adjectifs qui qualifient le nom en gras et que vous
choisirez dans la liste suivante :
épaisse ; bleue ; minuscule ; sombre ; rapide ; souple ; immobile ; rouge ; colorée ; mordoré ;
étincelant ; agile ; spectaculaire ; scintillante.
Pensez à vous aider d’un dictionnaire !
Rédiger un paragraphe **
→ Décrire de manière positive ou négative
6 Complétez ce texte par des adjectifs de votre choix, en imaginant le paysage par beau
temps. Comparez avec vos camarades.
suivit le chemin qui serpentait entre les arbres couverts de mousse fraîche .
ridé, ratatiné »
c. Réécrivez ce texte de manière à décrire une belle fée.
8 Pour évitez le verbe être, recopiez ces phrases en détachant les adjectifs en tête de phrase.
Exemple : Les barques étaient lentes et silencieuses et passaient sur l’eau morte. → Lentes et
silencieuses, les barques passaient sur l’eau morte.
3. Achille est revêtu d’une armure étincelante et il s’élance vers son ennemi.
4. Hector au casque d’or est mourant et il regarde Achille droit dans les yeux.
→ Mourant, Hector au casque d’or regarde Achille droit dans les yeux.
5. Achille était furieux contre les Troyens et il se couvrit des armes qu’Héphaïstos lui avait faites.
→ Furieux contre les Troyens, Achille se couvrit des armes qu’Héphaïstos lui avait faites.
9 a. Lisez ce texte, entourez les adjectifs qui précisent la couleur des noms en rouge.
b. Soulignez les différentes comparaisons qui précisent cette couleur.
Au large dans la mer, l’eau est bleue comme les pétales du plus beau bleuet et transparente
comme le plus pur cristal ; mais elle est si profonde qu’on ne peut y jeter l’ancre.
À l’endroit le plus profond s’élève le château du Roi de la Mer.
Le château était entouré d’un grand jardin avec des fruits rayonnants comme de l’or, les
fleurs semblaient de feu, car leurs tiges et leurs pétales pourpres ondulaient comme des
flammes. Le sol était fait du sable le plus fin, mais bleu comme le soufre en flammes.
D’après Andersen, La Petite Sirène.
11 a. Insistez sur la beauté des lieux en remplaçant les adjectifs en vert par l’un
des synonymes suivants : tendre, limpides, nacrées, azuré, doré, chamarrées, riantes.
Aidez-vous d’un dictionnaire.
Lors de son voyage au pays des morts, Énée visite les Champs-Élysées.
Il arriva dans de belles riantes vallées aux pelouses vert clair tendre ,
parsemées de fleurs multicolores chamarrées . Un ruisseau aux eaux transparentes
limpides et bordé de pierres brillantes nacrées berçait les Ombres
de son chant. Dans le ciel bleu azuré , un éternel soleil resplendissait. Sur les
plages de sable jaune doré , les héros s’exerçaient au maniement des armes.
b. Insistez sur l’aspect effrayant des lieux en remplaçant les adjectifs en rouge
par l’un des synonymes suivants : vertigineuses, livide, dévasté, obscure, ténébreux,
muettes, hideuse, accablée.
Ils allaient, à pas lents, dans la nuit noire obscure , à travers l’ombre, à
travers les demeures silencieuses muettes du royaume de Pluton. Ils emprun-
tèrent un chemin sombre ténébreux avant de parvenir à l’entrée de gorges
immenses vertigineuses . Là habitaient les Maladies pâles livides ,
la Vieillesse triste accablée , la pauvreté si laide hideuse et la Mort
au visage désolé dévasté .
Il était tombé de la neige toute la nuit ; dans notre cour, il y en avait deux pieds d’épaisseur.
Du côté de la forêt, la lande n’était plus qu’une large plaine blanche. Sur les coteaux, les
maisons grisâtres fumaient lentement.
D’après Eugène Le Roy, Jacquou le Croquant.
– Comment ? « lentement »
b. Relevez deux autres groupes qui précisent le lieu où se déroule l’action.
« dans notre cour » – « Sur les coteaux »
1. Pendant combien de temps Noémie a-t-elle dessiné ? Noémie a dessiné tout l’après-midi.
2. Où Rémi a-t-il perdu son gilet ? Rémi a perdu son gilet au gymnase.
3. Pourquoi Jasper s’est-il mis en colère ? Jasper s’est mis en colère parce que personne ne le croyait.
4. Où s’en vont tous ces oiseaux ? Tous ces oiseaux s’en vont en Afrique.
Œdipe va consulter l’oracle de Delphes parce qu’il souhaite connaître son avenir.
1. Stéphane pêche sur son bateau chaque été. Questions : où ? quand ?
2. Agnès marche avec précaution pour ne pas glisser. Questions : comment ? pourquoi ?
3. Gabrielle apprend ses leçons sérieusement tous les soirs. Questions : comment ? quand ?
JE RETIENS 1. Jean nourrit le chat chaque jour. → Chaque jour, Jean nourrit le chat.
Lorsqu’ils sont 2. La neige est éternelle au sommet des montagnes.
placés en tête
de phrase,
les compléments
→ Au sommet des montagnes, la neige est éternelle.
circonstanciels
sont isolés 3. Un vieillard m’adressa soudain la parole. → Soudain, un vieillard m’adressa la parole.
par une virgule.
4. Le groupe se remit tout à coup en marche. → Tout à coup, le groupe se remit en marche.
5. Il enfila en toute hâte ses vêtements. → En toute hâte, il enfila ses vêtements.
Jason et ses compagnons approchèrent furtivement de la grotte. Jason s’avança le premier avec
prudence. Soudain surgit un aigle géant juste au-dessus d’eux. Les compagnons de Jason se cachèrent
aussitôt.
Avec courage, Jason fit face à l’oiseau et le frappa plusieurs fois avec son épée. L’oiseau tomba lourde-
ment.
VIGNETTE 1 De quelle manière le personnage entre-t-il ? Quand ? Où ? Dans quel but ?
Dans un premier paragraphe, racontez la scène en vous aidant des indications suivantes.
• Employez les verbes enjamba, semblait, se trouvait.
• Répondez aux questions posées ci-dessus par des compléments circonstanciels, dont deux
détachés en tête de phrase.
JE RETIENS 1. Une mixture répugnante bouillonnait au fond d’une marmite suspendue à la cheminée.
Lorsqu’un
complément
→ Au fond d’une marmite suspendue à la cheminée bouillonnait une mixture répugnante.
circonstanciel est
placé en tête de 2. Une belle princesse était emprisonnée tout en haut de la plus haute tour.
phrase, le sujet
est parfois → Tout en haut de la plus haute tour était emprisonnée une belle princesse.
inversé, sil s’agit
d’un GN. Dans ce 3. La plus belle âme qui fût se cachait sous cette horrible et effrayante apparence.
cas, on ne met pas
de virgule.
→ Sous cette horrible et effrayante apparence se cachait la plus belle âme qui fût.
12 Transformez les phrases de manière à mettre en valeur le COD, selon le modèle suivant :
Il saisit le précieux bijou d’une main assurée, lentement, sans faire de bruit.
→ Il saisit d’une main assurée, lentement, sans faire de bruit, le précieux bijou.
1. On avait déposé un bien curieux paquet sur le pas de la porte, sans que personne n’eût rien
remarqué. → On avait déposé, sur le pas de la porte, sans que personne n’eût rien remarqué, un bien
curieux paquet.
2. Le jeune homme chercha celle qui avait pris son cœur dans tous les recoins du royaume, une
année durant. → Le jeune homme chercha, une année durant, dans tous les recoins du royaume, celle
3. Il découvrit la plus belle princesse qu’on eût jamais vue dans la dernière salle du palais, sur un
lit d’or et d’ivoire incrusté de pierreries. → Il découvrit, dans la dernière salle du palais, sur un lit d’or
et d’ivoire incrusté de pierreries, la plus belle princesse qu’on eût jamais vue.
13 Complétez les phrases suivantes avec les compléments circonstanciels (CC) donnés
en gras et un COD de votre choix.
1. Le marin retrouva CC temps , CC temps , … → Le marin retrouva bien longtemps après son
départ, après avoir parcouru les mers et les océans, son port d’attache.
2. Elle guettait CC temps , CC manière , … → Elle guettait tous les jours, sans jamais perdre
3. CC temps , CC lieu , CC lieu , le jeune homme aperçut … → Un jour, sur le quai, au bout de la
b. Imaginez le voyage que font Yukong et sa famille pour retrouver leur terre « au pied
des montagnes du sud » : combien de temps dure-t-il ? Quels paysages traversent-ils ?
Le trajet est-il pénible ?
Racontez en trois paragraphes introduits à chaque fois par un indice de temps différent :
d’abord, plus tard, après des heures et des heures de marche, le matin suivant, la nuit venue,
au bout de trois jours...
CONSEIL Pour donner du rythme à votre récit, organisez chaque paragraphe de la manière
suivante :
• dans un premier temps, racontez la progression du groupe en employant des verbes d’action :
traverser, parvenir, atteindre, se mettre en marche, peiner, déboucher sur, parcourir, presser le pas,
se diriger vers... ;
• dans un second temps, décrivez le paysage qui environne les personnages.
Récit biblique
sujet 2 Imaginer un épisode de la Bible
a. Observez ce tableau.
b. Imaginez l’arrivée d’Énée sur les rives du Tartare, le fleuve des Enfers, et décrivez ce qu’il
y voit. Vous emploierez les adjectifs suivants : sombre, ténébreux, incertain, blême, pourpre,
aveuglant, transperçant.
CONSEIL Pour bien organiser votre description, utilisez des expressions choisies parmi
les suivantes : devant lui, à sa gauche, au milieu, le long de, tout au fond, à ses pieds, au-dessus
de sa tête, plus loin, à l’horizon...
J’apprends à me relire
fait la vérification demandée.
Cochez la case quand vous avez
cela est nécessaire.
J’ai mis une virgule chaque fois que
ectement accordés.
J’ai vérifié que les adjectifs sont corr
que cela est possible.
J’ai évité les répétitions chaque fois
ectement conjugués.
J’ai vérifié que les verbes sont corr
des personnages
S’exercer *
→ Présenter un dialogue
1 Lisez le texte suivant.
a. Soulignez de deux couleurs différentes les paroles de Perrine et de la boulangère (l. 1-3).
Quel signe de ponctuation les encadre ? Les guillemets encadrent les paroles.
b. Quel signe de ponctuation apparaît lorsque les deux personnages dialoguent ? Où ?
Lorsque les personnages dialoguent, le tiret en début de ligne signale le changement
d’interlocuteur.
c. Quel signe de ponctuation introduit les paroles de Perrine au début du texte ?
Les deux-points.
d. À quoi servent les deux verbes en rouge ?
Ce sont des verbes de parole : ils indiquent que les personnages prennent la parole.
Où se trouvent les sujets de ces verbes ? Les sujets sont inversés.
e. Quel groupe de mots précise ce que fait la boulangère en parlant ? « en l’examinant »
C’est alors qu’apparut le renard : Bonjour, dit le renard. Bonjour, répondit poliment le
petit prince, qui se retourna mais ne vit rien. Je suis là, dit la voix, sous le pommier… Qui
es-tu ? dit le Petit Prince. Tu es bien joli… Je suis un renard, dit le renard. Viens jouer avec
moi, lui proposa le Petit Prince.
D’après Antoine de Saint-Exupéry, Le Petit Prince, © Gallimard.
3 Complétez ces phrases en imaginant les paroles prononcées par les personnages.
Attention à bien tenir compte du verbe de parole.
3. Jeanne s’exclame en voyant les poupées dans la vitrine : « Qu’elles sont belles ! »
6. « S’il te plaît, Grand-mère, raconte-nous encore une histoire », supplièrent les enfants.
4 Recopiez ces phrases en remplaçant le verbe dire par l’un des verbes de parole
suivants : conseiller, demander, s’exclamer, s’écrier, répondre.
Pensez à vous aider d’un dictionnaire.
1. « Quelle heure est-il ? dit Hervé. → « Quelle heure est-il ? demande Hervé.
2. « Lisez bien la consigne », dit le professeur. → « Lisez bien la consigne », conseille le professeur.
5 Complétez ces phrases par une proposition incise en utilisant pour chacune l’un
des verbes de parole suivants : s’excuser, avouer, protester, s’étonner, souffler, murmurer.
1. Irène avoue à son professeur qu’elle n’a pas fait ses exercices.
JE RETIENS
Irène avoue à son professeur : « Je n’ai pas fait mes exercices. »
Au discours
direct, les paroles 2. Gabriel raconte à ses amis que sa petite sœur lui a mangé tous ses bonbons.
des personnages
sont rapportées
exactement Gabriel raconte à ses amis : « Ma petite sœur a mangé tous mes bonbons ».
comme ceux-ci les
ont prononcées. 3. Flore promet à sa sœur qu’elle ira se promener avec elle tout à l’heure.
Alors que Roland roule en scooter sans son casque, un policier l’arrête.
« Eh là ! jeune homme ! Où est votre casque ?
– Mon casque ? balbutie Roland , je l’ai oublié.
– Vous ne savez donc pas que c’est dangereux et que le port du casque est obligatoire ?
– Si, bien sûr.
– Comment vous appelez-vous ?
– Je m’appelle Roland Dupont.
– Présentez-moi vos papiers. »
Roland cherche vainement dans sa sacoche. Il se décide à avouer, embarrassé :
« Je suis désolé, mais je les ai oubliés à la maison.
– Très bien, puisque c’est comme ça, vous allez me suivre au commissariat.
– S’il vous plaît, monsieur l’agent, je ne recommencerai pas , supplie le jeune étourdi.
– Bon, ça passe pour cette fois, mais que je ne vous y reprenne pas ! »
Ignace entend la sonnette et s’étonne. Il demande à Ophélie si elle attend une visite.
Celle-ci lui répond que non et lui dit d’aller ouvrir, qu’ils verront bien qui c’est. Mais
Ignace déclare qu’il n’a pas envie de se lever et qu’elle n’a qu’à y aller elle-même. Ophélie
proteste parce que c’est toujours à elle de tout faire dans la maison. Elle ajoute qu’elle en
a vraiment assez et que, cette fois, elle ne bougera pas.
L’aigle et la tortue
Une tortue demandait à un aigle de lui apprendre à voler. Il avait beau lui représenter
que cela n’était pas dans sa nature, la tortue n’en mettait dans sa demande que plus
d’insistance. Il la prit donc entre ses serres, l’enleva dans les airs, puis la lâcha. La tortue
tomba sur les rochers et se brisa.
Ésope, Fables, trad. anonyme.
c. Pourquoi accepte-t-il finalement ?
L’aigle finit par accepter parce que la tortue insiste.
d. Réécrivez la fable en insérant un dialogue entre les deux animaux.
– Et que dira papa ? demanda Fortunato en ricanant, s’il sait qu’on est entré dans sa
maison ?
– Vaurien ! dit l’adjudant1 Gamba en le prenant par l’oreille, peut-être qu’en te donnant
une vingtaine de coups tu parleras enfin.
Et Fortunato ricanait toujours.
« Mon père est Mateo Falcone ! » dit-il avec emphase2.
D’après P. Mérimée, Mateo Falcone.
1. Grade militaire. – 2. Énergie, exagération.
2. « Je m’en vais tout droit le dire à maman », déclara Violaine alors qu’elle quittait la pièce.
4. « Eh bien, insista Tante Hortense en me montrant fièrement le plat , le prendras-tu, ce gâteau ? »
6. « Voilà tout ce que vous avez commandé », annonça le livreur en déposant le paquet.
12 Ajoutez à ce texte des propositions incises précisant les émotions des personnages.
Soudain, Bénin s’arrêta : « Ne semons pas les derniers ! Ça serait affreux. Tout le monde
est là ? » Les traînards se rapprochèrent.
« Quatre, cinq, six. Et Martin ? Où est Martin ?
– Tiens, c’est vrai ?
– Toi, Omer, tu étais l’avant-dernier, qu’est-ce que tu as fait de Martin ?
– Ma foi, il marchait encore derrière moi il y a trois minutes. Je pensais qu’il me suivait.
– Oh ! le pauvre diable ! Il est peut-être tombé ou il nous a perdus... »
Tous se mirent à crier : « Martin ! Martin ! »
D’après J. Romains, Les Copains.
de temps
S’exercer *
→ Savoir employer les indices de temps
1 Lisez le texte suivant qui décrit une femme du XIXe siècle s’apprêtant à faire le pain.
D’abord, elle arrangea son mouchoir de tête de manière à cacher ses cheveux, puis elle
releva ses manches jusqu’à l’épaule et se savonna bien les bras et les mains à l’eau tiède,
et, après, les rinça à l’eau froide. Ensuite, s’étant bien nettoyé les ongles, elle prépara le
levain1, vida de la farine, puis de l’eau chaude et commença à pétrir.
Eugène Le Roy, Jacquou le Croquant.
1. Le levain sert à faire lever la pâte.
a. Quand la pâte fut délayée, mère Barberin posa la terrine sur les cendres chaudes, et il
n’y eut plus qu’à attendre le soir, car c’était à notre souper que nous devions manger les
crêpes et les beignets.
b. Pendant que je coupais les pommes en tranches, elle cassa les œufs dans la farine et se
mit à battre le tout, en versant de temps en temps, une cuillérée de lait.
c. Sitôt le soleil couché, mère Barberin décrocha de la muraille la poêle à frire et la posa
au-dessus de la muraille.
« Donne-moi le beurre ».
Elle en prit, au bout de son couteau, un morceau gros comme une petite noix, et le mit
dans la poêle, où il fondit en grésillant.
d. Ce jour-là, mère Barberin m’avait fait une surprise. Elle avait demandé une tasse de
lait à l’une de nos voisines, un morceau de beurre à une autre, et, quand j’étais rentré
vers midi, je l’avais trouvée en train de verser de la farine dans un grand poêlon en terre.
– Donne-moi les œufs, me dit-elle, et, pendant que je les casse, pèle les pommes.
D’après Hector Malot, Sans famille.
Rédiger un paragraphe **
→ Utiliser les indices de temps pour organiser un paragraphe
4 Complétez ce texte par les indices de temps suivants : un matin au clair de lune ; autrefois,
un moment après ; quand le pêcheur eut raccommodé ses filets que la carcasse de l’âne avait
rompus ; d’abord.
JE RETIENS
Il y avait autrefois un pêcheur fort âgé et si pauvre qu’à peine pouvait-il gagner de
Varier les indices
de temps permet
d’organiser un
quoi faire subsister sa femme. Il partit un matin au clair de lune , et se rendit au bord
texte et donc de
faire progresser de la mer. Il jeta ses filets et, comme il les tirait vers le rivage, il sentit d’abord de
le récit.
la résistance ; il crut avoir fait une bonne pêche et il s’en réjouissait déjà en lui-même.
Mais, un moment après , il s’aperçut qu’au lieu de poisson, il n’y avait dans ses filets
que la carcasse d’un âne.
Quand le pêcheur eut raccommodé ses filets que la carcasse de l’âne avait rompus ,
il les jeta une seconde fois.
D’après Sinbad le marin.
Alors Thésée entra seul, le fil d’Ariane en main et avança en silence dans les couloirs
obscurs du labyrinthe. Il entendait à intervalles réguliers un cri rauque résonner
sur les parois de pierre. Bientôt , il aboutit à une place circulaire semblable à une
arène. Là se tenait un monstre effroyable, un géant à tête de taureau, aux bras et aux
jambes épais comme des troncs de chêne. Dès qu’il vit Thésée , il poussa un
cri de satisfaction gourmande et s’élança vers sa future victime. Au moment où l’ignoble
créature allait se jeter sur lui , Thésée brandit sa massue et lui asséna un coup
sur le mufle. Le monstre hurla de douleur. À cet instant précis , Thésée agrippa
les deux cornes à pleines mains pour mieux bondir sur les épaules poilues.
8 Indiquez que des actions se déroulent au même moment. Réécrivez les phrases suivantes
selon le modèle suivant :
Tandis que le professeur corrige ses copies, il surveille les élèves du coin de l’œil.
→ Tout en corrigeant ses copies, le professeur surveille ses élèves du coin de l’œil.
1. Pendant qu’elle jouait avec sa sœur, Delphine aperçut le loup frapper au carreau.
2. Alors que les compagnons d’Ulysse buvaient à pleine gorgée, ils se transformaient en cochons.
2. Dès que les enfants se mirent à manger, ils entendirent une petite voix.
À peine les enfants se mirent-ils à manger qu’ils entendirent une petite voix.
11 Complétez le texte par les expressions suivantes : Et voici qu’, à peine… que ; sitôt ; alors.
Sitôt débarqués sur l’île, nous découvrons, au sein d’un vallon, les palais de Circé
bâtis en pierres polies. Autour de cette demeure étaient des loups sauvages et des lions
À peine nous a-t-elle aperçus que Circé accourt, ouvre ses portes brillantes,
nous invite à la suivre, et tous mes guerriers entrent imprudemment dans le palais. Elle
les introduit alors , et les fait asseoir sur des trônes et sur des sièges ; puis elle prépare
un breuvage qu’ils boivent avec avidité. Et voici qu’ ils se transforment en cochons
J. W. Waterhouse
(1849-1917),
Circé, la Sorcière
(1911), huile sur toile,
photo © Peter Nahum/
Bridgeman Art Library.
en paragraphes
S’exercer *
→ Savoir délimiter les paragraphes d’un texte
1 Lisez le texte suivant.
Un riche et puissant prince, aimé de son peuple, refusait de se marier car il considérait
JE RETIENS
que les femmes étaient toutes trompeuses. Mais son peuple voulait qu’il pense à sa
Dans un récit, succession et le suppliait de prendre femme.
chaque paragraphe
expose les actions Un jour qu’il s’était égaré dans la forêt, il rencontra une jeune bergère dont il tomba
qui s’enchaînent follement amoureux. Il décida de l’épouser et l’emmena avec lui.
pendant une
étape du récit :
c’est ce qui fait
son unité. a. De combien de paragraphes ce texte est-il constitué ? À quoi le voyez-vous ?
Il y a deux paragraphes, qui sont marqués par un retour à la ligne.
b. Trouvez un titre pour chaque paragraphe exprimant l’idée principale qu’il contient.
Premier paragraphe : Un prince sans princesse
Il était une fois un vieux château au cœur d’une forêt épaisse où vivait une vieille femme
qui était magicienne. Si quelqu’un approchait du château à plus de cent pas, il était forcé
de s’arrêter et ne pouvait plus bouger de là tant qu’elle ne l’avait pas délivré. Or, il était
une fois une jeune fille qui s’appelait Jorinde ; elle était plus belle que toutes les autres
filles. Et puis il y avait un très beau jeune homme nommé Joringel : ils s’étaient promis
l’un à l’autre. Un jour, ils allèrent se promener dans la forêt. C’était une belle soirée, le
soleil brillait entre les troncs d’arbres, clair sur le vert sombre de la forêt.
D’après J. et W. Grimm, Contes merveilleux.
Délimitez les trois paragraphes de ce texte en vous aidant des titres proposés.
De : « Il était une fois » À : « ne l’avait pas délivré »
• PREMIER PARAGRAPHE
• DEUXIÈME PARAGRAPHE
• TROISIÈME PARAGRAPHE
Lorsqu’il vit les parents bien loin au dernier tournant du sentier, le loup fit le tour de
la maison en boitant d’une patte, mais les portes étaient bien fermées. Du côté des
cochons et des vaches, il n’avait rien à espérer. Ces espèces n’ont pas assez d’esprit pour
qu’on puisse les persuader de se laisser manger. Alors le loup s’arrêta devant la cuisine,
posa ses pattes sur le rebord de la fenêtre et regarda à l’intérieur du logis.
Marcel Aymé, Les Contes du chat perché, © Gallimard.
dos, le loup donna un coup de nez sur le carreau pour faire entendre qu’il était là. Laissant leurs jeux,
elles vinrent à la fenêtre en se tenant par la main. [...] La plus blonde se mit à rire, parce qu’elle le
trouvait drôle avec ses oreilles pointues et ce pinceau de poils hérissés sur le haut de la tête.
Arachné, une jeune fille de Lydie, qui excellait dans l’art du tissage, se vantait de
surpasser en talent Athéna elle-même. Les gens, éblouis par son magnifique travail,
pensaient qu’elle était l’élève de la déesse. Arachné, ne pouvant souffrir qu’on lui donne
pour maîtresse une immortelle, la défia.
La déesse, irritée, se déguisa en vieille femme et rendit visite à Arachné. Elle tenta de la
convaincre de se montrer moins orgueilleuse et de reconnaître la supériorité du talent
d’Athéna. …
Le concours commença. La déesse représenta le désaccord qu’elle avait eu avec Poséidon.
Arachné tissa Zeus et ses amantes. Chacune s’activa à surpasser l’autre, mais la déesse
dut bien reconnaître la supériorité du talent de la jeune mortelle.
…
Les flammes avaient envahi tout le bâtiment. Les vitres se fêlaient et tombaient avec
bruit. La charpente cédait. Encore un moment et tout allait s’abîmer. On n’attendait plus
que la catastrophe. On entendait les petites voix répéter : « Maman ! Maman ! » On était
au comble de l’effroi.
Tout à coup, à la fenêtre voisine de celle où étaient les enfants, une haute figure apparut.
Toutes les têtes se levèrent, tous les yeux devinrent fixes. Un homme était là-haut, un
homme était dans la fournaise. Cette figure se découpait en noir sur la flamme, mais elle
avait des cheveux blancs. On reconnut le marquis de Lantenac.
Il disparut, puis il reparut.
D’après Victor Hugo, Quatrevingt-treize.
l’intérieur sous le regard impuissant de la foule, la survenue d’un sauveur, ses allées et venues.
b. Observez la disposition en paragraphes : que met-elle en valeur ?
La disposition en paragraphes met en valeur les apparitions du marquis de Lantenac.
c. Quelle remarque pouvez-vous faire sur la longueur du dernier paragraphe ?
Quel effet cela produit-il ?
Le dernier paragraphe, très court, souligne la fulgurance de l’action du marquis de Lantenac et met en
Observez la photographie
suivante.
Imaginez un récit dans lequel
vous insérerez un dialogue
entre ces trois garçons.
CONSEIL Pour préparer
ce travail, répondez
aux questions suivantes :
– Où sont ces enfants ?
– Qui sont-ils ? Comment se
nomment-ils ? Que s’est-il passé
entre eux ? Pourquoi rient-ils ?
– Quelles sont les étapes de
votre récit ?
Vous veillerez à varier
les verbes de parole et
à respecter la ponctuation.
Conte
sujet 2 Mettre en place la progression d’un conte
Voici le début et la fin d’un conte. À vous d’écrire les étapes intermédiaires.
DÉBUT Il était une fois un roi qui avait trois fils ; deux d’entre eux étaient intelligents et
avisés ; le troisième quant à lui ne parlait pas beaucoup, il était simple d’esprit et s’appelait
simplement l’Idiot. Quand le roi se fit vieux et faible, et qu’il se mit à penser à sa mort, il ne
sut pas lequel de ses fils devrait hériter de son royaume. Il leur parla ainsi : « Partez, et c’est
celui d’entre vous qui me rapportera le tapis le plus délicat qui sera roi à ma mort »
FIN L’Idiot hérita donc de la couronne et il régna pendant longtemps et avec sagesse.
Grimm, Les Trois Plumes, Contes pour les enfants et la maison, trad N. Rimasson Fertin, © José Corti.
Imaginez en trois étapes successives comment l’Idiot s’y prend pour trouver le tapis
et pour quelles raisons les deux autres frères échouent.
i l était une fois un vieux et une vieille qui avaient une fille.
Voici le début d’un conte.
Imaginez la suite de
ce conte en veillant
Devenu veuf, le vieux se remaria. La méchante marâtre prit la
à faire un paragraphe
pour chaque étape fillette en haine, ne cessant de la battre et ne rêvant qu’à s’en
de votre récit. débarrasser. Un jour que le père était absent, elle dit à sa belle-
fille : « Va chez ma sœur, ta tante, et demande-lui une aiguille et
CONSEIL Vous utiliserez
du fil pour te coudre une chemise ! »
au début de chaque
Or, cette tante n’était autre que la Baba Yaga en personne.
paragraphe les indices
D’après Afanassiev, Contes populaires russes.
de temps suivants :
Sitôt arrivée – Elle n’avait
pas plus tôt commencé que… – De nouveau – À peine avait-elle commencé que… –
Alors – Enfin.
Vous veillerez à insérer du dialogue en respectant la ponctuation.
Récit
sujet 4 Animer un récit
CONSEIL Faites un récit à l’intérieur duquel vous donnerez la parole au meuble pour qu’il conte
sa vie. Insistez sur les différentes étapes de cette vie en employant de nombreux indices de
temps. Rendez ce récit émouvant en variant les tournures de phrases : phrases exclamatives
et interrogatives.
J’apprends à me relire
J’apprends à me relire
es en veillant aux étapes du récit.
J’ai divisé mon texte en paragraph
r situer les actions dans le temps.
J’ai employé des mots de liaison pou
és.
J’ai introduit des passages dialogu
ogue et varié les verbes de parole.
J’ai respecté la ponctuation du dial